Le Nouvel Obs a donc trouvé les coupables. Ceux qui décontaminent sans vergogne la « pensée FN ». Bien qu’ayant la particularité d’écrire pour les deux accusés principaux, Causeur et Marianne2, et d’avoir participé un jour à une université de la Fondation du 2 mars (Ex-MarcBloch) je ne reprendrai pas, point par point les actes d’accusation dressés par Laurent Joffrin et Ariane Chemin. Philippe Cohen a fait le boulot, beaucoup mieux que je ne pourrais le réaliser moi-même.

En revanche, je m’étonne que l’une des deux procureurs se trouve être précisément celle qui suivait le dossier corse pour un grand journal du soir,  entre 1999 et 2004. En se plongeant dans les archives on peut -entre autres- retrouver un portrait hagiographique de Jean-Guy Talamoni et une recension, empreinte d’admiration, de l’ouvrage de ce dernier.

Un exemple ? Dans le portrait, elle cite les paroles de Talamoni « Ni droite, ni gauche, Corse ! » qui souhaite se défendre des accusations de facho lancées par d’autres séparatistes, Santoni et Rossi. Dans le papier de ce matin, en revanche, elle cite un ex-collaborateur d’un député gaulliste qui rappelle que « les souverainistes ont été élevés dans le culte du ni droite ni gauche, qui est justement le slogan du FNJ ». Moralité : lorsque que l’on déclare s’affranchir de ce clivage, on est facho ou pas selon qu’on se trouve à Toulon ou à Bastia. Les courants marins, très certainement…

A la lecture de ces deux documents, je me suis tout de même demandé si Ariane Chemin n’avait pas pris le risque de décontaminer la pensée nationaliste corse. Quelle mauvaise langue je fais…

Références :

– Jean-Guy Talamoni, nationaliste sans cagoule. Le Monde, par Ariane Chemin. Jeudi 17 mai 2001.

– Jean-Guy Talamoni, ou le nationalisme corse raconté aux Français. le Monde, par Ariane Chemin. Mercredi 28 novembre 2001.

27 commentaires

  1. Oui, pensée de ce que beaucoup appellent la gauche bien-pensante, c’est-à-dire une nouvelle droite girondine. Est bien le régionalisme, l’Europe, la différence, est mauvais tout ce qui est Français.

  2. « Le nationalisme Corse raconté aux Français » est un ouvrage stupéfiant (le titre déjà!) pour qui connaît un peu la corse et les Corses. Pas ceux de Paris, pas ceux qui rencontrent les journalistes, ceux qui travaillent et essayent de survivre malgré la triade folle des truands, des indépendantistes et des journalistes.
    Lorsque l’on sait qui sont les indépendantistes (rien à voir avec les autonomistes de la première heure) et les conséquences actuelles pour l’île de ce mouvement ceci laisse à penser sur la capacité d’analyse et la lucidité de l’auteur.
    Mais est-ce bien étonnant de la part de petits bourgeois fascinés par cette intrusion du réel (les indépendantistes sont vrais! Malheureusement…) dans leur petite vie de bobos germanopratins et qui en demeurent tout émoustillés ?
    Ils ont été sidérés par tous les gros bras de toutes espèces, qu’il s’agisse de Che Guevara, de Fidel Castro, de Mao, des brigades rouges (il n’y a qu’à voir la pathétique affaire Battesti et l’indignation italienne à propos du comportement de nos « journalistes »), ou de Khadafi dont ils découvrent! maintenant le vrai caractère, qu’ils n’ont jamais dénoncé au moment de Lockerbie. A propos combien de journalistes en vacances en Lybie? Voila du saignant pour Franceleaks (ou le retour du corbeau).
    Forts avec les faibles et faibles avec les puissants, ce sont les chiens courants de l’impérialisme qu’ils ont toujours été – pour reprendre une terminologie désuète mais qui leur va si bien !
    Ils suivront la droite dure qui arrivera inéluctablement au pouvoir bientôt (grâce à eux), et ils piétineront alors ce qu’ils ont encensés aujourd’hui ( après, tout de même, être entrés en résistance pendant quelques jours entre Forcalquier et la combe de Lourmarin).
    Dans moins de 10 ans vous les verrez défendre contre vous les valeurs que vous portez aujourd’hui car vous n’aurez pas changé, mais eux oui, qui les auront perverties; et ils vous en voudront de les prendre de haut même si les valets sont toujours aux pieds des puissants du jour.

  3. Franchement, il y en a qui devraient prévenir quand ils font du 2e degré.
    Sur le site « Marianne 2 », est paru hier jeudi un article intitulé « Droit d’ingérence : l’Europe doit oser aller jusqu’au bout ».

    Il n’est, bien sûr, pas question de soutenir Kadhafi. Mais, cet article reprenait tous les poncifs les plus éculés qui ont permis de justifier :
    – Le « devoir d’ingérence » chez à Kouchner, BHL, Glucksmann.
    – Le colonialisme (1).
    – L’intervention soviétique en Afghanistan par Georges Marchais (on voit que je ne le défends pas systématiquement).

    Alors, je suis allé sur le blog de l’organisation signataire de l’article (« Nouveau Bastille République Nations »). Manifestement une organisation souverainiste.
    Et je me suis dit : « voilà de curieux souverainistes partisans de la souveraineté de la France, mais qui piétinent celle des autres ».

    Allez, je viens de lire un nouvel article (même site) où ils précisent que c’était du 2e degré.

    En relisant l’article d’hier, en effet, certains mots semblent ironiques.
    Mais, je reconnais être « tombé dans le panneau » car :
    – Jeudi, c’était le 10 mars, pas le 1er avril.
    – L’incohérence, ça existe, c’est même fréquent.
    – Parmi les partisans les plus acharnés d’une intervention française, on trouve « Robespaul » (2) (Paul Quilès) pourtant membre de la tendance Benoit Hamon du PS.

    Mais, je crois que les socialistes ont la mémoire courte.
    – Le PS a été d’autant plus agressif après leur chute contre Ben Ali et Moubarak qu’il les côtoyait à l’Internationale Socialiste.
    – Quant au socialiste de gauche Quilès, tente-t-il de faire oublier les liens entre Kadhafi et le socialiste de gauche britannique Arthur Scargill ou le socialiste de gauche suisse Jean Ziegler ?

    (1) « Nous admettons le droit, et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas arrivées à un même degré de culture et de les appeler au progrès ».
    Léon Blum à la chambre des députés le 9 juillet 1925.

    (2) Allusion à ses déclarations au congrès PS de Valence (1981) sur « les têtes à faire tomber » (virer des hauts fonctionnaires, bien sûr, pas les guillotiner).

  4. Quant à Sarkozy, sa politique étrangère est incohérente.
    J’ai écrit que j’étais d’accord sur sa non-ingérence en Tunisie.
    Sauf que ce n’était pas une position de principe, mais parce qu’il n’avait rien compris à la situation. C’est d’ailleurs en raison de cette non compréhension que MAM a cumulé les bévues.

    Mais, n’est pas De Gaulle qui veut.
    Lorsqu’il avait pris une décision (juste ou contestable) qui, dans son esprit, correspondait toujours à l’intérêt de la France, même si la quasi unanimité des médias le critiquait, il ne cédait pas à la pression.

    Sarkozy a été critiqué fortement (1) pour sa non-ingérence en Tunisie et en Égypte. Alors, il cède à la pression et fait du zèle sur la Libye. Il veut « des frappes ciblées » (2). Il reconnait les opposants de Benghazi alors que Kadhafi n’a pas perdu le pouvoir (De Gaulle reconnaissait les États et non les régimes).
    Il reprend même le mot « clique » cher autrefois à l’URSS : « Kadhafi et sa clique ».
    Quand on pense qu’en 2007, il avait laissé Kadhafi étaler son mépris contre la France qui l’invitait (cf sa tente et des déclarations provocatrices).

    Sans être un partisan du FN, je crois que ce parti a trouvé le mot juste pour qualifier la politique étrangère de Sarkozy : « c’est un bateau ivre ».

    (1) Autre incohérent : le PS et particulièrement sa première secrétaire, Martine Aubry.
    Elle reproche à Sarkozy ses « coups de menton » alors qu’avant, elle voulait intervenir en Libye..
    On avait vu la même pantalonnade sur le Mexique. Maire de Lille, elle avait annulé l’année du Mexique dans sa commune. Puis quand Sarkozy s’était stupidement fâché avec ce pays, elle avait critiqué le président.

    De plus, elle continue la mentalité socialiste des décennies précédentes.
    Selon elle, Sarkozy ne devrait pas « jouer perso », mais convaincre les autres (sous-entendu européens).
    En 2003, sur l’Irak, Jospin reprochait à Chirac de ne pas s’être concerté avec l’Union Européenne pour décider de ne pas intervenir au côté de Bush.
    Et dans les années 60, Mitterrand reprochait à De Gaulle de ne pas se concerter avec ses alliés (sous-entendu de ne pas se mettre sous la coupe des États-Unis).

    Les socialistes ne savent que critiquer, ils ne proposent rien.
    Mais, une expression est totalement absente de leur vocabulaire : indépendance nationale.

    (2) Selon Merkel, empêcher les avions de Kadhafi de voler, ça n’a pas de sens puisque les combats se passent au sol (infanterie, chars). Donc, une fois de plus, Sarkozy ne fait que « rouler les mécaniques ».

  5. Ils sont bien gentils, les Corses ! Je n’irai jamais sur leur île leur donner un peu de mes sous. Je ne veux pas cautionner des archaïques, encore organisés en société clanique dont l’omerta est la règle d’or, qui veulent l’autonomie, l’indépendance ou je ne sais quoi, mais surtout garder l’argent public que le continent leur déverse.
    Je ne veux pas aller dans un bled où « IFF » est inscrit sur les murs, sans que personne n’efface cette injure à notre encontre, ne ne dénonce ceux qui écrivent leur haine de la France dont ils font partie depuis 1768.
    Que l’on y fasse un référendum et que tout le monde s’y plie, comme en 1958. ils auront le choix entre la situation de la Guinée et celle du reste de la Communauté.
    Ceci dit, pourquoi perdre son temps à lire encore le nouvel observateur (pas de majuscules, S.V.P. !) ? Vous allez si souvent chez le dentiste ?

  6. Pathétique Rouméliote, convaincu que le fait qu’il n’ira pas en Corse, où personne ne l’a d’ailleurs invité, puisse intéresser qui que ce soit. Pour le reste, il recrache le classique prêchi prêcha anti-corses qu’il a servilement ingurgité.

  7. Effectivement, notre Rouméliote a tort, pour une fois. Mais pas du point de vue du monsieur à numéro.
    En effet, moi j’ai beaucoup d’admiration pour mes compatriotes de ces deux départements de Corse. Dire majoritairement NON au référendum pour la suppression des départements, justement, compromis honteux entre Sarkozy, PS et séparatistes, ils ont eu des couilles !
    Vive Emile Zuccarelli, Vive la Corse dans la République !

  8. Rappel cruel des résultats du premier tour (avant fusion des 4 listes « de gôche ») des territoriales de l’année dernière :

    1. Camille de Rocca Serra (Rassembler pour la Corse) : 21,48%
    2. Gilles Simeoni (Femu a Corsica, NATIONALISTES) : 18,48%
    3. Paul Giacobbi (L’Alternance) : 15,27%
    4. Dominique Bucchini (Front de Gauche) : 9,98%
    5. Jean-Guy Talamoni (Corsica Libera, NATIONALISTES) : 9,44%
    6. EMILE ZUCCARELLI (Gauche Républicaine) : 8,02%

  9. Parce que, voyez-vous, vous n’êtes pas si différents du continent. Le système politique et partisan est aussi verrouillé des deux côtés de la Méditerranée. Le référendum sur le TCE et celui sur l’évolution institutionnelle de la Corse sont bien plus criants de vérité. Et plus cruels pour vous, que pour moi.

  10. POUR DES RAISONS PERSONEL?J »AIME LA CORSE?
    de plus ,je traverse,j »y suis
    la majorité des corses ne veule pas quitter la métropole,c »est clair
    maintenant,la corse c »est tout une histoire POLITIQUE
    les corses a PARIS,une histoire ,au seins de l »état,,,
    apres ;osons appeler un chat,un chat
    au non de la sois disant indépendance,ou nationaliste, mafieux ont trouver le moyens de vivre du racket,sur le dos des compatriotes;;
    d »autre,du bâton de dynamite,on impose des PME PMI commerçants ,des élues a aider financièrement ,leurs causes,,en jouant du baton de dynamite;;
    corsa liberta,,a les Cons et oui
    apres ,les dérives,personne n »entend,ne voie,et parle,c »est la tradition,
    on peut étre pour,ou contre,mais l’omerta,c »est cela
    il faut y aller,le peuple est charmant,les chants,le vin,la charcuterie,les fêtes,sont typiquement typique,
    c »est la corse profonde;et dite vous bien,que des cons et des extrémistes ,il y en a partout

  11. Je vous lis toujours avec plaisir, Monsieur Desgouilles, mais là, j’ai du mal à vous suivre.

    1. M. Zuccarelli est l’héritier d’une dynastie où l’on se transmet le pouvoir en famille depuis des décennies,

    2. Il appartient au PRG, qui est en Corse l’archétype même du parti claniste,

    3. Son Bastion électoral est la ville de Bastia où la gestion clientéliste de l’électorat par la Mairie est pour ainsi dire proverbiale (sans parler de la fraude électorale qui a occasionné des condamnations en correctionnelle a l’encontre d’hommes clés, toujours en place, du dispositif municipal),

    D’abord, je suis sur que tout cela révulse le républicain sincère que vous êtes.

    Ensuite, « le système politique partisan verrouillé » que vous dénoncez (à juste titre) a eu pour effet, non pas de reléguer M. Zuccarelli à la dernière place aux territoriales, mais plutôt de lui permettre (si j’étais taquin je dirais : pour combien de temps encore ? vu l’érosion de son électorat), d’être toujours présent dans le paysage politique corse.

    Pour en revenir enfin au sujet principal de votre article, je pense que l’offensive du Nouvel Observateur à l’encontre de Causeur est consternante et dérisoire.

  12. Mais c’est qu’il commence à devenir intéressant notre dialogue…
    Le clientélisme existe partout. En Corse comme sur le continent. Il est le produit d’une décentralisation mal contrôlée. Quant au clanisme, s’il existe un peu plus en Corse que sur le continent, n’est ce pas le produit du cumul entre insularité et faible population ? Le clanisme ne touche pas que la famille Zuccarelli. Les Rocca-Serra, je connais. J’étais au RPR. Et les nationalistes ne sont pas exempts de luttes claniques. Parfois meurtrières, d’ailleurs.
    C’est pour ça que je suis pour un Etat fort. A Paris comme à Ajaccio.

  13. Mais …moi aussi je suis pour un Etat fort !

    Un autre Etat que le vôtre.

    Un Etat qui respecterait le vôtre.

    Et vice versa.

  14. Je suis soulagé.
    Vous n’avez pas ajouté : « au sein de l’Union européenne ».
    Du coup, vous êtes le bienvenu. 😉

    • Mais si, elle est assez grande. D’ailleurs, vous le constaterez dès demain matin, d’après mes informations. Mais il se trouve que je me souvenais très bien de la couverture du dossier Corse par le duo Colombani-Chemin. Et que j’avais dans mes archives quelques coupures de journaux. Il n’y avait aucune raison pour que ces dernières ne servent pas. En l’occurrence, les promoteurs d’une « préférence corse » à l’embauche étaient calinés tandis qu’un ministre républicain démissionnaire était fustigé par Ariane Chemin.
      Vous ne pensez pas que ce petit rappel était salutaire ? Du point de vue de la seule information du public…

  15. Ce rappel vous paraît salutaire ? Pourquoi pas.
    Information du public ? Vous pensez vraiment ce que vous écrivez ?

    Extrait de l’article de rue89 par lequel je suis arrivé ici :
    « Sur le site Causeur, d’Elisabeth Lévy, la contre-attaque est moins élégante. C’est un blogueur, David Desgouille, qui s’est chargé de tenir le flingue, qu’il a pointé sur Arianne Chemin. Celle-ci étant accusée d’avoir « décontaminé le nationalisme corse ».
    Plutôt que de répondre aux accusations de L’Obs ( »Philippe Cohen a fait le boulot, beaucoup mieux que je ne pourrais le réaliser moi-même »), Desgouille est allé déterrer un portrait qu’il juge « hagiographique » signé par la journaliste il y a plusieurs années, consacré au nationaliste corse Jean-Guy Talamoni… »

    http://www.rue89.com/2011/03/14/qui-a-decontamine-le-fn-le-nouvel-obs-lance-la-polemique-194930

    Une réponse à ce extrait ?

  16. J’ai effectivement lu cet article.

    Il semblerait que je n’aie pas le droit de déterrer des articles vieux de 10 ans, sous peine d’être taxé n’inélégance, et que Madame Chemin, elle, soit autorisée par Pascal Riché de rappeler l’itinéraire d’Elisabeth Lévy ou Philippe Cohen dans une période encore antérieure. C’est curieux…

    D’autre part, Pascal Riché se trompe lorsqu’il laisse entendre que les rôles sont répartis à Causeur. J’aurais été ainsi chargé de tenir le flingue par la haute direction ? Cela ne se passe pas ainsi. Hébergé par causeur, mon blog n’a jamais subi de censure. J’ose espérer que les blogueurs invités sur Rue89 bénéficient de la même liberté. Du reste, cette théorie du partage des rôles est invalidée par la publication du texte d’Elisabeth ce matin.

  17. Cher David, ma grande,

    – Après lecture de la réponse aux grandes orgues assénée par la Généralissisme à ces chères grenouilles de la marre médiatico-progressiste, je vous somme de contacter à Londres le Haut Comité de résistance aux fins de prendre vos entières instructions dans la perspective de réactiver, à Paris, les réseaux de la fondation du 2-mars, stop.

    – Voici vos premiers ordres de mission, stop :

    – Une convocation de Messieurs Finkielkraut et Debray, marquée de votre signature et du sceau de la République française, devra partir dans l’heure de réception de la présente lettre, stop.

    – Un avion est d’ores et déjà au départ à l’aéroport de Villacoublay ; nos deux têtes pensantes seront parachutées dans la zone Z à l’heure H selon des instructions qui, pour des raisons de sécurité, seront données à ces messieurs au dernier moment dans l’appareil, stop.

    – La livraison des deux Grands Cerveaux républicains s’opérera sous 72h, stop.

    – Dès après avoir pris contact avec ces Messsieurs, vous constituerez, sur Paris, un réseau central chargé d’organiser des réseaux sur tout le territoire ; un premier virement de 300 000 USD vous sera versé sur un compte domicilié dans les îles Anglo-Normandes, stop.

    – Les têtes du réseau parisien – tous membres de la rédaction du magazine de couverture Causeur – seront chargées chacune d’un département au sein de celui-ci – à vous de déterminer lequel selon les compétences ; chacun de ces départements devra fonctionner en pleine autonomie, stop. Gardez tout de même un oeil sur Leroy, c’est un communiste, stop.

    – Les mots d’ordre sont, dans un premier temps, dissimulation, noyautage, déstabilisation, stop.

    – Par décision du Haut Comité de résistance je vous informe que vous avez été promu, à l’unanimité, Général du renseignement en territoire occupé, stop.

    – Votre nom de couverture sera Tante Léonie, je répète, Tante Léonie, stop.

    – Le nom par lequel vous entrerez en contact avec moi sera Mamie blue, je répète Mamie blue, stop.

    – Lors de notre prochaine prise de contact nous vous informerons des mesures de cryptage de communication aujourd’hui à l’étude, stop. Un matériel adapté vous sera fourni, stop.

    – Recevez les meilleurs encouragement du Haut Comité pour cette tâche exaltante mais difficile qui vous attend, stop.

    Amitiés républicaines,

    Votre bien dévoué,

    Mamie Blue

  18. J’avais envisagé un moment d’argumenter, mais vos propos sont merdiques, comme causeur en général remarquez.

    Ou vous n’avez pas trouvé les arguments et vous avez préféré l’insulte ? DD

  19. l »insulte ou ces mots grossier sont les armes de ceux qui se sentent moucher
    on a le droit de tenir des propos merdiques*
    mais il faut expliquer pourquoi c »est merdique,
    ne pas le faire,c »est un signe de lâcheté

  20. evviva a corsica paese di sampieru e di a liberta persa :.les francais vomis sur nos cotes (paroles de napoleon lorsqu’il etait jeune et encore sain!!!

  21. Concernant cette polémique lancée par Joffrin et entretenue par Rue 89.

    1°- Joffrin, ce nouveau « Fouquier-Tinville soft » s’en est pris aussi à Frédéric Taddéi, accusé de « lepéniser la télévision française ».
    C’est à propos d’une émission sur la montée de Marine Le Pen.
    Il s’en est pris à la présence de 3 participants dont Paul-Marie Coûteaux, accusé d’être d’extrême-droite.
    Rappelons que Coûteaux était proche de Philippe Séguin, il a soutenu Chevènement en 2002, il participa un temps à Attac. Dans un livre sur mai 68, écrit pour le 30e anniversaire (1998), il défendait le rapprochement entre gaullistes et communistes.
    Il est vrai qu’il était hostile aux soixante-huitards comme Cohn-Bendit et à leurs héritiers comme « Libération ». On comprend donc mieux l’hostilité de Joffrin à son égard.

    Notons aussi que si on observe sur la durée l’émission de Taddéi, il y a beaucoup plus d’invités « bobos » que de « crypto-lepénistes ».

    2°- Le site « Marianne 2 » n’est pas monolithique, loin de là.
    Récemment, par exemple, on a trouvé des articles :
    – Hostiles au nucléaire (SuperNo) et d’autres critiques contre les anti-nucléaires (Jack Dion).
    – Diabolisant le FN et d’autres expliquant par les politiques et comportements de la droite (UMP) et des gauches (PS, Front de gauche, extrême-gauche, verts) la montée de Marine LP.
    – Favorables à une intervention en Libye et d’autres défavorables.
    Donc, toute attaque globale contre ce site n’a pas plus de sens que tout soutien global à ce qui s’y écrit.

    3°- Je connais moins « Causeur ».
    Je connais les positions d’Élisabeth Lévy que j’approuve globalement, à l’exception de son soutien quasi inconditionnel à Israël.
    Je lis les articles de David Desgouilles que j’avais découvert dans la blogosphère de RMC. Je suis très largement d’accord avec ce qu’il écrit.
    Ancien communiste moi-même, il m’arrive de lire parfois Jérôme Leroy et à l’occasion tel ou tel autre article.

    Mais, sous réserve d’une connaissance plus approfondie, il ne me semble pas que ce soit monolithique non plus.
    J’ai parfois lu des désaccords entre Desgouilles et E. Lévy (cf article sur le débat sur l’Islam) ou avec d’autres blogueurs de ce site. Alors, dire que la « colonelle » Lévy a ordonné au « lieutenant » Desgouilles d’organiser « un raid » contre tel ou telle ressemble à une argutie pour masquer le fond.

    4°- On peut critiquer la référence incessante au passé. Les époques changent et les problèmes posés avec.
    Mais, constatons qu’une certaine gauche use et abuse de ce procédé. Alors, certains auraient le droit de nous seriner cela jusqu’à la nausée, mais il serait interdit de leur répondre en démontrant que leur passé ou celui de leurs « ancêtres » (politiques) ne fut pas toujours exemplaire.

    – Ainsi, certains ont le droit (voire le « devoir » soi-disant de mémoire) d’accuser de « vichysme » eux qui ne pensent pas comme eux.
    Mais, on n’a pas le droit de rappeler que bon nombre de dirigeants socialistes, dont le secrétaire général de la SFIO, des dirigeants syndicalistes enseignants ou autres et une bonne moitié au moins des dirigeants de la Ligue des Droits de l’Homme furent « vichystes », voire collaborateurs.

    – Une certaine gauche a le droit d’attaquer ceux qui ne voulaient pas s’ingérer en Tunisie et en Libye.
    Mais, on n’a pas le droit de rappeler que le parti de Ben Ali et celui de Moubarak furent membres de l’Internationale Socialiste jusqu’au 17 janvier 2011 pour le premier et jusqu’au 31 janvier 2011 pour le second.

    – Une certaine gauche qui se sent une vocation interventionniste (sauf quand Sarkozy, conseillé par l’inévitable BHL, les concurrence sur ce terrain) a le droit de critiquer les bonnes relations récentes entre les Occidentaux et Kadhafi.
    Mais, on n’a pas le droit de rappeler ses bonnes relations entre Kadhafi et plusieurs socialistes internationaux (comme l’ancien dirigeant du syndicat des mineurs britannique Arthur Scargill, le socialiste suisse Jean Ziegler ou l’ancien premier ministre grec, et père de l’actuel, Andreas Papandreou).

  22. C’est chouette ! Je me suis permis, pour la première fois, d’émettre un avis sur un sujet auquel je connais pas grand-chose. Par conséquent, ce fut un peu lapidaire. Néanmoins, cela m’a défoulé car depuis le temps que je lis des avis largement aussi communs et pas très intelligents que ce que j’écrivis plus haut, j’en avais marre de bouillir en face d’opinions du même calibre sur les sujets que je connais !
    Ceci dit, les militants corses sont parfaitement respectables et ne sont pas obligés d’insulter la France en lieu et place de ses dirigeants !

  23. Ah j’oubliais ! Si, un jour j’irai en Corse, à Cargèse, voir les descendants des Maniotes chassés de leurs terres par la répression ottomane après le lâchage des révoltés de « l’orlofika » par la grande Catherine de Russie !

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