Cette semaine déjà, rien ne va plus ! Manuel Valls part en vrille, Rama Yade rêve des genoux, et Nuit Debout finit en petite culotte…

Merci les internautes ! C’est pas tous les jours qu’on rigole avec Valls…

Facebook, Youtube : Valls en rase campagne

« Les emm…., ça vole toujours en escadrille », disait plaisamment Jacques Chirac. Mais dans le cas de Manuel Valls, on ne peut même pas parler de « trou d’air » dans sa campagne : elle n’arrive tout simplement pas à décoller.Il faut dire aussi qu’il y met du sien, le bougre ! D’abord on l’a vu tenter un remake grossier de la conversion de Saül de Tarse, en ralliant un peu précipitamment la cause de ceux qu’il persécutait hier. Puis, comme si ça ne suffisait pas, il a enchaîné avec le reniement de Pierre : l’apôtre en chef du 49.3 ne l’a-t-il pas renié trois fois avant que de Koch chante (si j’ose) ?
Avec tout ça et quelques autres boulettes de la même farine, allez vous étonner que les gens se gaussent, à gauche comme à droite. Sur Facebook, l’actrice engagée Frédérique Bel se fiche ouvertement du candidat en publiant le photomontage ci-contre, inspiré d’un célèbre film des années 1980. D’autres se contentent de mettre sur leur compte un lien YouTube : N’y va pas, Manuel
La chanson d’Edith Piaf a beau dater de 1953, son refrain est sans équivoque : « N’y va pas, Manuel, n’y va pas / Y a des choses dans la vie qu’on ne fait pas / Et plus tard, tu le regretteras / N’y va pas ! N’y va pas ! » Eh bien, il y va tout droit…

GazetteDebout.fr – La Nuit au dépôt

Nuit Debout « privatisée » : bientôt des assemblées générales… d’actionnaires ?

Dans un article navré, ce site issu des assemblées nocturnes du printemps dernier nous  l’apprend : des businessmen avisés viennent de déposer la marque « Nuit Debout » à l’INPI (Institut national de la propriété industrielle). « Le fer de lance de la contestation anticapitaliste est aujourd’hui devenu un banal label, bien loin des idéaux des milliers de personnes qui se sont réunies place de la République » s’indigne le webzine militant.
Un sacrilège d’autant plus grave que, selon GazetteDebout, ladite marque a été déposée dans les catégories les plus variées d’objets mercantiles : « Des t-shirts Nuit Debout. Des petites culottes Nuit Debout. Des combinaisons de plongée Nuit Debout… » Jusqu’où descendra-t-on, dans l’exploitation sauvage de l’ « inappropriable », comme ils disent ?
L’appellation emblématique a même été déposée pour les produits pharmaceutiques – mais là au moins, ça se tient : sans doute les nouveaux propriétaires de la marque songent-ils à lancer une gamme de boissons énergisantes, bien utiles pour lutter contre l’assoupissement des masses lors des interminables A.G…

Twitter, Facebook – Rama ose tout

Plus que deux formalités à régler pour Rama : les 500 signatures, et le suffrage universel…

Gros succès sur le net pour Rama Yade, après son intervention sur LCI. Elle était venue présenter son nouveau parti, La France qui ose, et le candidat qu’il s’est choisi pour la présidentielle : elle-même.
Hélas pour l’amie Rama, ce n’est pas son programme pour mobiliser « les oubliés de la politique » qui a retenu l’attention des internautes, ni même sa crâne ambition de « convaincre les électeurs du Front national ».
Non, ce qui a déclenché le buzz sur les réseaux sociaux, en même temps que l’hilarité générale, c’est cette affirmation de Mme Yade : « Je peux gagner cette élection présidentielle ». Une avalanche de moqueries somme toute injuste. En ce début d’année, comment reprocher à Rama de faire des vœux, voire de croire encore au Père Noël ?

[Publié dans Valeurs Actuelles]

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