« Ils ont fait Sciences- Po, passé ou non un concours de l’administration, regardé autour d’eux… Et finalement trouvé un poste d’attaché parlementaire ou un job dans une collectivité et, pour les plus chanceux ou les plus habiles, dans un « Cabinet ». »
Ainsi parle, sur son blog, Michèle Delaunay, l’ancien ministre délégué chargé des personnes âgées et de l’autonomie dans le gouvernement Ayrault, et élue de Bordeaux. À partir de cette phrase initiale, elle développe une longue métaphore filée sur le « virus », qui se développe en « maladie » : « Grand air, bobine sur le journal après l’avoir eue sur de grandes affiches, ils sont quelqu’un, c’est à dire déjà plus tout-à-fait eux-mêmes. »
« Ils », ce sont les professionnels de la politique, ceux qui ont enchaîné Sciences-Po, l’ENA (parfois même, ainsi qu’on le sait grâce à Najat Vallaud-Belkacem, avoir réussi l’ENA n’est pas une obligation) et une élection locale — conseiller régional / municipal / général, l’un n’exclut pas l’autre. « Milieux un tantinet confinés », dit Michèle Delaunay. « Le danger maximum vient avec le succès dans une élection où l’on a été parachuté, voire même que l’on a sélectionnée sur la carte si on a eu la chance d’être dans les instances du Parti, d’avoir un mentor de grand renom ou de grand pouvoir, d’être choisi par un qui ne voulait/pouvait pas se représenter. » À Lyon, par exemple.
De profession réelle, note l’ancienne dermatologue-cancérologue du CHU de Bordeaux, pas de traces. La politique est une drogue forte, et l’on sait bien que les vrais drogués ne font rien à part chercher la prochaine fumette ou la prochaine pilule (les injections, comme chacun sait, ne sont plus très mode).
Comme le note finement l’ancienne ministre, les politiques qui viennent d’un milieu « modeste », comme on dit, sont plus longtemps que les purs héritiers porteurs sains du virus — jusqu’au moment où ils basculent, et passent dans la sphère des nantis, dans « l’entre-soi ».
Le peuple, pendant ce temps, s’étonne qu’ils soient si loin du monde réel — celui où le pain quotidien se fait hebdomadaire, comme disait Prévert. Celui où l’on se fiche que les maisons de retraite soient gay-friendly (une marotte de l’ancienne ministre, le gouvernement Ayrault ne savait plus quoi faire pour marquer son obédience au lobby LGBT) ou équipées de chambres doubles afin que les pensionnaires vivent confortablement leurs amours sénescentes, tout simplement parce qu’au tarif des maisons de retraite, on n’a pas les moyens d’y mettre mamie, et l’on sait bien que l’on finira soi-même dans l’un de ces mouroirs dont parle Jacques Chauviré dans l’admirable Passage des émigrants.
Comment est-ce possible ? « Entrés tôt dans le tunnel, ils n’en sont jamais ressortis. » Ils y sont entrés bébés — on a besoin de jeunes, n’est-ce pas… Il n’est jamais trop tôt pour mal faire. La jeunesse aussi est un naufrage.
Le problème, c’est que ces jeunes gens n’ont aucune expérience dans l’art de ne pas arriver à payer ses factures, la technique de la queue à Pôle Emploi, les mille et une recettes de pommes de terre / riz / spaghettis / couscous, le robusta du matin et la Kro du soir. Ils s’étonnent d’ailleurs que les pauvres soient gros. Ils ne savent rien de la misère réelle — ni même de la difficulté à boucler le mois, les loyers étant ce qu’ils sont. Ils ont des voitures de fonction, et comme Giscard en 1974 ou NKM en 2013, ils ignorent ce que coûte un ticket de métro — et ils n’ont pas la prestance de Chirac sautant par dessus les portillons de la RATP.

Que l’on mette deux heures, retards compris, pour aller d’un chez soi banlieusard à un bureau parisien leur paraît exotique.
Quand ils sont ministres de l’Education, on leur prépare leurs visites dans les établissements « sensibles », transformés pour l’occasion en villages Potemkine. J’ai eu l’occasion de conseiller à un ancien ministre d’y aller à l’improviste : eh bien, c’est impossible, paraît-il. Ils risqueraient de se frotter par accident à la réalité du terrain. Sarkozy imposait, lors de ses visites dans ces zones à grand risque qu’on appelle globalement la province, un glacis de 200 mètres pour ne pas être importuné par les cris des manifestants. À Saint-Lô, en janvier 2009, le préfet de la Manche y a laissé sa place.

Et je ne suis pas bien sûr qu’au gré de ses visites ministérielles dans les maisons de retraite, Michèle Delaunay ait été confrontée à la réalité des asiles de vieillards, les douches hebdomadaires, les personnels débordés, parfois violents, la mise systématique sous camisole chimique, les repas concentrationnaires. Mais justement, le fait qu’elle ait longtemps pratiqué la médecine a pu l’aider à voir à travers les guirlandes et les discours apprêtés — « alors, papy, content ? »

Mais qui aidera Najat Vallaud-Belkacem à comprendre ce qu’est une vraie ZEP ? Certainement pas les énarques de la rue de Grenelle — gentils, pas bêtes, déphasés.

Je ne suis pas assez fin historien pour savoir quand a commencé ce décalage entre les politiques et la réalité. Peut-être avant la création de l’ENA. Peut-être est-ce inhérent à l’exercice même du pouvoir : le personnel du Premier Empire, à partir de 1807-1808, ne sait plus rien de ce qui se passe en France — et l’empereur non plus. C’est ainsi que l’on finit par perdre des batailles.
Jean-Paul Brighelli
PS. Je regardais hier la prestation de Manuel Valls devant les députés. Un discours de politique générale plein de ces anaphores qu’adorent, depuis Guaino, les « plumes » de l’Elysée ou de Matignon. Sans grand intérêt. Puis, en réponse aux réactions des chefs de groupe parlementaires (my God, est-il possible d’être Christian Jacob ?), on a vu soudain un autre Valls, plus spontané, parlant sans papier cette fois, éloquent souvent, persuasif presque. Et j’ai eu comme un bref sentiment de pitié pour ce type finalement assez doué et que Hollande entraîne dans les abysses. Casse-toi, Manuel, sinon c’est cuit pour toi en 2017 ! Run, Manuel, run ! Véte !

16 commentaires

  1. « J’ai pour voisin à l’Assemblée un des deux seuls exploitants agricoles qui y siègent. Il s’y sent sur une autre planète et raisonne d’une manière différente. Pour sûr, il sait ce que payer une facture veut dire ou répondre à une échéance. »

    écrit la dame.

    Diable ! Sait-elle compter ?

    http://www.assemblee-nationale.fr/qui/xml/cat_soc_prof.asp?legislature=14

    « Agriculteurs-propriétaires exploitants (14) »

    Pour sûr, ils iraient droit au but et iraient consulter la répartition des professions sur le site de l’Assemblée.

    Car la terre, elle, ne ment pas, et leurs paumes calleuses d’avoir manié râteaux et tracteurs ne laissent pas échapper la souris.

    Remarquez la véritable armée mexicaine de professeurs : 31 du second degré, 11 de l’enseignement primaire, 13 professeurs de faculté et 13 professions liées à l’enseignement.

    Remarquez enfin que ni Hamon, ni Peillon, ni a fortiori Chatel n’ont approché, de près ou de loin, la rue Saint Guillaume…

    En fait, il n’y a plus eu d’énarque ministre de l’EN depuis Jospin, et Chevenement.

    Ni le volcanique Allègre, ni Bayrou (qui possède, dit-on, des chevaux, sans pour autant être répertorié comme exploitant agricole) n’étaient du bâtiment.

  2. Ah, heureusement que j’ai le merle pour avoir la bonne info ! Si on ne peut plus se fier à Internet… Merci, je corrige !

  3. A tout prendre, j’aime autant pour ma part un énarque, qui s’est cassé la tête à passer un concours devenu terriblement difficile ces temps-ci ( regardez le nombre de postes et le nombre de candidats ) plutôt qu’un des ces jeunes militants qui a bien glandé dans ses études, n’a pas prouvé grand chose si ce n’est sa capacité à faire des courbettes devant son mentor en espérant obtenir un poste. Et on en connaît des paquets qui n’ont à leur actif que de « Seigneuriser chacun d’un baisement de main » et qui se retrouvent à des postes qu’ils ne méritent guère. Connaissent-ils mieux la vie que les énarques sur le dos desquels on se plaît à tomber ?
    L’article de Mme Delaunay me laisse rêveuse. Elle prend les choses à l’envers. Le problème n’est pas que de jeunes énarques arrivent dans les cabinets ( et ils ne sont pas tous fils de … ) et en politique, le problème est qu’ils y restent. Comme les élus d’ailleurs, comme les députés, comme Mme Delaunay elle-même qui avec un papa préfet, conseiller d’état et un époux haut fonctionnaire européen n’a pas dû avoir beaucoup de mal à boucler ses fins de mois. J’aime ces gens donneurs de leçons de morale qui feraient bien de balayer devant leur porte !

  4. Aujourd’hui j’ai fait ma BA.

    J’ai acheté un livre, même qu’il s’appelle Tableau Noir !

    Il faut savoir être fidèle aux bons auteurs -)

    Hollande approuve !

  5. Mon commentaire d’hier a été supprimé. Je ne vois pas pourquoi, à moins que des hyperliens pointant vers le Figaro et concernant les faux diplômes soient interdits?
    Merci d’éclairer la lanterne d’un sisyphe dont le rocher menace de le tantaliser!

  6. Je ne voudrais pas vous faire de la peine – je sais qu’après la conférence de presse de François Hollande vous êtes tous très affectés – mais je voulais quand même vous apprendre que John Travolta, héros de Grease et de la Fièvre du samedi soir, est pédé comme un phoque !

    Et il n’a pas fait l’Ena ! Pitié pour Pulp pédé …

  7. Un professeur a écrit ceci : « A partir de cette date, et compte-tenu qu’on ne luttera efficacement contre le naufrage de la langue française que si le Président de la République et le Premier Ministre se voient nommément mis en cause, je relèverai quelques-unes de leurs fautes.

    1°) M. Manuel Valls confond il y va avec il en va.

    Il en va s’emploie dans un sens comparatif: il en va de la France comme il en va de sa grammaire.

    Il y va renvoie à un enjeu: il y va de la survie de la France.

    2°) M. Manuel Valls 1 confond aussi et ainsi. Aussi demande l’inversion, ainsi l’exclut. On dit: Ainsi nous sommes satisfaits.

    3°) M. Valls ignore que clôturer signifie poser une clôture au sens matériel du terme.

    4°) M. Valls ignore qu’on part pour…, et non à…

    5°) M. Valls ignore qu’on ne dit pas par contre, mais en revanche.

    6°) M. Valls ignore qu’on peut tomber malade, mais non tomber enceinte.

    7°) M. Hollande ignore que le verbe impulser n’est pas français.

    8°) M. Hollande ignore le sens du verbe initier, qui signifie enseigner les secrets d’une religion, d’une doctrine, d’une discipline scientifique.

    9°) M. Hollande confond près de et prêt à.

    10°) M Hollande ignore qu’on ne circule pas en vélo, mais à vélo.

    11°) M. Hollande ignore qu’on ne débute pas quelque chose.

    12°) M. Hollande ignore qu’on dit ce matin ou ce soir, mais non ce midi.

  8. Allez un quart d’heure de détente avant le grand plongeoir !

    SCIENCE POILANTE20/09/2014 à 11h47
    Science : le palmarès 2014 des absurdes prix Ig Nobel
    Pascal Riché | Cofondateur Rue89

    Comme chaque année, jeudi soir, l’université de Harvard accueillait sur son campus, au Théâtre Sanders, la cérémonie la plus poilante de l’univers scientifique : la remise des prix Ig Nobel (jeu de mot avec « ignoble »), qui récompensent les travaux les plus grotesques, mais conduits avec une véritable rigueur. Voici le palmarès.

    LA CÉRÉMONIE DES IG NOBEL
    Physique : des frottements de la peau de banane

    Un gag centenaire (Punch, juillet 1917)
    Kiyoshi Mabuchi, Kensei Tanaka, Daichi Uchijima et Rina Sakai (Japon) :

    « Pour avoir mesuré la quantité de frottement entre une chaussure et une peau de banane, et entre une peau de banane et le sol, quand une personne marche sur une peau de banane posée sur le sol. »

    « Frictional coefficient under banana skin »

    Neurosciences : de l’apparition de Jésus sur les toasts

    Jésus sur un toast, un phénomène parfaitement normal (DR)
    Jiangang Liu, Jun Li, Lu Feng, Ling Li, Jie Tian et Kang Lee (Chine et Canada) :

    « Pour avoir essayé de comprendre ce qui se passe dans le cerveau des gens qui voient le visage de Jésus dans un morceau de pain grillé. »

    « Seeing Jesus in toast : neural and behavioral correlates of face pareidolia »
    Psychologie : des déséquilibres des lève-tard

    Marilyn Monroe en une de Look, le 29 mai 1956
    Peter K. Jonason, Amy Jones et Minna Lyons (Australie, Royaume-Uni, USA) :

    « Pour avoir démontré que les gens qui se lèvent tard sont, en moyenne, plus narcissiques, plus manipulateurs, et plus psychopathes que les personnes qui se lèvent tôt. »

    « Creatures of the night : chronotypes and the dark triad traits »
    Santé publique : du danger psychiatrique que représentent les chats

    La jolie Chacha se mire (Laura Ning pour Rue89)
    Jaroslav Flegr, Jan Havlíček and Jitka Hanušova-Lindova et David Hanauer, Naren Ramakrishnan, Lisa Seyfried (République tchèque, Japon, Chine, Inde) :

    « Pour leurs enquêtes visant à déterminer s’il est mentalement dangereux pour un être humain de posséder un chat. »

    « Changes in personality profile of young women with latent toxoplasmosis » ;
    « Decreased level of psychobiological factor novelty seeking and lower intelligence in men latently infected with the protozoan parasite Toxoplasma gondii Dopamine, a missing link between schizophrenia and toxoplasmosis ? » ;
    « Describing the Relationship between Cat Bites and Human Depression Using Data from an Electronic Health Record ».
    Biologie : de l’alignement nord-sud des chiens qui pissent

    Zinneke Pis, Bruxelles (Arcadiu&scaron ; /Wikimedia Commons/CC)
    Vlastimil Hart, Petra Nováková, Erich Pascal Malkemper, Sabine Begall, Vladimír Hanzal, Miloš Ježek, Tomáš Kušta, Veronika Němcová, Jana Adámková, Kateřina Benediktová, Jaroslav Červený et Hynek Burda, (République tchèque, Allemagne, Zambie) :

    « Pour avoir collecté des données précises montrant que quand les chiens défèquent et urinent, ils préfèrent aligner leur corps le long de l’axe du champ magnétique terrestre Nord-Sud. »

    « Dogs are sensitive to small variations of the Earth’s magnetic field »
    Art : de l’effet de l’art médiocre sur la souffrance humaine

    Lucy in the field with flowers (Museum of bad art/ Wikimedia Commons/CC)
    Marina de Tommaso, Michele Sardaro et Paolo Livrea (Italie) :

    « Pour avoir mesuré la souffrance relative des gens regardant une peinture horrible, plutôt qu’une jolie peinture, pendant qu’on leur envoyait un rayon laser puissant [dans la main]. »

    « Aesthetic value of paintings affects pain thresholds »
    Economie : de l’impact sur le PIB de la prostitution et de la drogue

    Une prostituée à Turin participe à la croissance (Kay Chernush pour le Departement d’Etat americain)
    Le prix a été remis à l’Institut national de statistiques de l’Italie, l’Istat !

    « Pour avoir fièrement pris la tête des pays qui ont répondu à la demande de l’Union européenne, adressée à chaque pays, visant à augmenter la taille de son économie nationale en intégrant les revenus de la prostitution, des ventes de drogues illégales, de la contrebande et d’autres transactions illégales entre participants volontaires. »

    « Cambia il sistema europeo dei conti nazionali e regionali – Sec2010 » ;
    « European system of national and regional accounts (ESA 2010) »
    Médecine : de l’usage du bacon pour faire cesser les saignements de nez

    Ian Humphreys, Sonal Saraiya, Walter Belenky et James Dworkin (USA, Inde) :

    « Pour le traitement de saignements du nez “incontrôlables” en utilisant la méthode consistant à farcir de tranches de bacon les cavités nasales. »

    « Nasal packing with strips of cured pork as treatment for uncontrollable epistaxis in a patient with glanzmann thrombasthenia »
    Sciences arctiques : de l’effet sur les caribous d’hommes déguisés en ours polaires

    Eigil Reimers et Sindre Eftestøl (Norvège, Allemagne) :

    « Pour avoir testé coment les caribous réagissent quand ils voient des hommes déguisés en ours polaires. »

    « Response behaviors of Svalbard reindeer towards humans and humans disguised as polar bears on Edgeøya »
    Nutrition : de la fabrication de saucisses à partir de caca de bébé

    Fabrication traditionnelle de saucisses (L&aacute ; szl&oacute ; Szalai/Wikimedia Commons/CC)
    Raquel Rubio, Anna Jofré, Belén Martín, Teresa Aymerich et Margarita Garriga (Espagne) :

    « Pour leur étude titrée “Analyse des propriétés de bactéries lactiques, isolées dans les selles de bébés et destinées au démarrage de cultures probiotiques potentielles de saucisses fermentées”. »

    « Characterization of lactic acid bacteria isolated from infant faeces as potential probiotic starter cultures for fermented sausages »

  9. Sisyphe, je reçois près de 300 spams par jour, et il peut m’arriver, quand je les élimine, de faire passer à la trappe un commentaire intelligent, noyé au milieu de pubs pour Louboutin & Viagra associés. Désolé, vous savez que je ne censure jamais rien, sur Bonnetdane.

  10. Merci pour l’explication, pas de problème!
    je reposte ce lien intéressant:

    http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/ces-usines-a-faux-diplomes-qui-pullulent-dans-le-monde-2380/

    Après le Web-qui-sait-tout, les fabriques de faux diplômes. Logique, me direz-vous! On délègue, on dilue…je m’ fais vieux: où est le bon vieux temps de la véritable construction du savoir?
    Comment ces webomanes incurables peuvent-ils se construire un intellect digne de ce nom, une personnalité vraie, des compétences pour vivre??

  11. Peut-être pire que ce que dit Delaunay, dans quelle mesure les politiques oublient leur vie antérieure.
    Peillon fut un professeur de philosophie. Il semble l’avoir oublié lorsqu’il est devenu ministre de l’EN. Et Hamon ou Vallaud-Belkacem qui ont pris la suite, sans rien connaître de l’EN ne font que continuer ce qui a été mis en place par le Refondateur Peillon, en particulier cette réforme dite des rythmes scolaires qui a pour premier d’introduire le périscolaire dans l’école.
    C’est ce qui manque dans l’analyse de Delaunay, à côté de ceux qui n’ont connu que le « métier » de politique, ceux qui, pour entrer en politique, ont mise de côté leur expérience.
    Alors entre l’énarque Hollande et le professeur Peillon, dire difficile lequel est le pire.

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