On entre très bien dans la dernière livraison[3. Editée chez Fayard et en librairie depuis hier. Mais on peut aussi se procurer l’ouvrage ici.] de Jean-Pierre Chevènement. D’abord, son titre n’est pas mal choisi. Il s’agit, en quelque sorte, de répondre à ses amis Régis Debray et Eric Zemmour, l’un dans dans la préface qu’il a bien voulu rédiger pour les mémoires de guerre de Charles de Gaulle, l’autre dans Mélancolie française[1. Au passage, s’il ne cite le livre qu’une seule fois, ce n’est pas pour s’inscrire en faux contre son déclinisme mais pour en citer un extrait où Eric Zemmour rappelle que la colonisation française de l’Algérie s’était faite avec les violentes méthodes utilisées par les armées napoléoniennes en Espagne. Joli geste de la part du politique au journaliste, lequel doit affronter un procès inique la semaine prochaine pour incitation à la haine raciale.].

Afin de faire un sort à la thèse selon laquelle la France doit être rangée au magasin des vieux accessoires, Jean-Pierre Chevènement nous emmène déjà nous promener dans les quarante dernières années, qu’il a vécues en tant qu’acteur, les agrémentant de rédaction de programmes socialistes mais aussi de trois démissions symboliques. Il pointe les responsabilités. Et ne cache pas le rôle mortifère de Jacques Delors. La mise au diapason de la France au néolibéralisme sauce Reagan-et-Thatcher, c’est Delors ! Mitterrand a finalement choisi de lui donner raison, sans doute aveuglé par sa foi européenne et son vieux démon Monnet -qu’il a panthéonisé. Ainsi depuis la rue de Rivoli et soutenu par Pierre Mauroy, il va mettre la France dans le rang, s’aligner envers et contre tout sur le Mark, débuter la déréglementation puis, nommé à la commission européenne, enfanter ce monstre d’Acte unique et ses centaines de directives qui ont mis à poil -littéralement- les Etats et les Peuples face aux marchés. Cette liberté toute puissante de circulation des marchandises et des capitaux fut, Chevènement le rappelle cruellement, un choix politique, ce qui rappelle à qui veut bien l’entendre – Minc n’entendra pas !- que la mondialisation ne constitue en rien un phénomène météorologique mais bien le résultat de décisions. Et ce n’est pas le moindre mérite de l’ancien ministre de l’Intérieur de Lionel Jospin de reconnaître qu’icelles ont été prises par un Président qu’il a aidé à porter au pouvoir, un Parti dont il a participé à la création et des gouvernements auxquels il a lui-même fait partie. Joli examen de conscience, en vérité, que cette première moitié de l’ouvrage.

Dans cette longue partie historique, je n’ai noté qu’une erreur factuelle. Chevènement aborde le débat ayant opposé François Mitterrand et Philippe Séguin à la Sorbonne pendant la campagne référendaire de 1992. Et il écrit que Philippe Séguin ne contredit pas le Président lorsque ce dernier affirma avec aplomb que la politique économique et monétaire serait déterminée par le conseil des ministres. Or, je me souviens fort bien le héraut du non -dont on fête aujourd’hui le premier anniversaire de sa disparition- répondre que rien de tel n’était écrit dans le Traité et même lui lire, dans le texte qui ne l’a pas quitté pendant ce débat, que la monnaie serait gérée par la BCE dans le seul souci de stabilité des prix. «C’est dans le traité, Monsieur le Président de la République ». « Chacun le lira », répondit Mitterrand ! Je tiens à disposition de Jean-Pierre Chevènement la cassette VHS du débat. Après tout, Besançon n’est pas si éloignée de Belfort.

Dans cet historique, j’ai aussi été pris d’un doute sur le sujet essentiel de savoir si c’est la France qui avait voulu imposer la monnaie unique aux Allemands, comme le raconte la plupart des observateurs dont l’auteur, ou si c’était l’inverse, comme le soutient Marie-France Garaud dans son dernier livre[2. Impostures politiques, Plon.], que je dois d’ailleurs me procurer d’urgence afin, notamment, de connaître son argumentation sur le sujet. Pour autant, Garaud et Chevènement s’accordent pour dire que les conditions, elles, ont bien été dictées par l’Allemagne. Ce débat mériterait d’être tranché. Le journaliste qui organise un débat télévisé ou radiophonique sur ce thème avec ces deux là aura droit à mon infinie reconnaissance.

Et puisque nous en sommes arrivés à l’euro, restons-y. J’ai bien évidemment lu avec attention le chapitre qui lui est consacré. Après avoir, comme sur le tournant de la rigueur, les méfaits de de l’acte unique et le conflit yougoslave, suscité mon accord, l’auteur démonte magistralement les vices originels de cette monnaie pour en conclure, finalement, qu’il n’est pas forcément nécessaire d’en sortir. Chevènement a d’ailleurs renouvelé cette analyse ce matin au micro de France Inter utilisant une image aérienne : « l’avion est de mauvaise qualité, il est mal piloté mais ce n’est pas pour cela qu’il faut sauter par le hublot ». J’ai du mal à croire qu’un homme aussi sage et cultivé ignore l’existence d’un équipement aussi essentiel que le parachute… Toutefois, ce chapitre laisse un espoir à ceux qui comme moi pensent que cette sortie demeure inéluctable : il concède qu’un plan B est nécessaire au cas où nous ne parviendrions pas à convaincre nos amis allemands de gérer autrement cette foutue monnaie.

Même si cet ouvrage aurait pu être un peu plus court, délesté de certaines répétitions, sa lecture n’en reste pas moins agréable et utile. Je le conseillerai d’autant plus que son auteur a bel et bien décidé de peser dans le débat présidentiel qui s’annonce. On parle de candidature à la présidentielle, d’éventuelle annonce à l’automne. D’ici là, son plan B sera sans doute, selon Jacques Sapir, Emmanuel Todd ou Jean-Luc Gréau, devenu nécessaire car la zone euro sera en phase terminale. Ce sera alors le moment de  parler, cher Jean-Pierre Chevènement, à ceux qui pensent  que votre plan A n’a plus aucune chance d’aboutir. Nous serons au rendez-vous de la discussion, n’en doutez-pas. Et, à la lecture de ce livre, nous ne sommes pas pessimistes sur la perspective de trouver quelqu’un à qui parler.

20 commentaires

  1. @ David

    Je viens tout juste d’ataquer la lecture de « la Fance est-elle finie ? ».

    Il y a le choix de rester dans le système européen que François Mitterrand a fait en 1983 et qui sera lourd de consèguences. La longue déclinaison de l’Europe libérale – grand marché de la concurrence libre et non faussée – et donc fossoyeur de la souveraineté des Etats-Nations (L’acte unique, le traité de Maastricht, les traités d’Amsterdam, de Dublin, de Nice, l’entrée en vigueur de l’Euro, puis le TCE et puis le Traité de Lisbonne et pour finir demain le 1er janvier 2015 le Grand Marché transatlantique) et le long déclin de la France (désindustrialisation, réduction des investissements public, abandon de toute volonté nationale et du compromis historique fécond (celui du CNR et de la Libération), mondialisation acceptée à marché, financiarisation de l’économie, affaissement du rôle et du politique et du citoyen).

    En 1983, il y avait les visiteurs du soir qui venaient à l’Elysée. Il y avait les partisans de la sortie du système monétaire européen (Jean Riboud, des poltiques comme Louis Mermaz alors Président de l’Assemblée nationale, le ministre JP Chevènement et un temps Laurent Fabuis et Pierre Beregovoy) de l’autre les artisans du maintien du Franc dans le SME (Mauroy, Delors, Rocard…). Il y avait les pressions de l’Allemagne (à l’automne 1982, le SPD après prix la claque aux élections et le Chancelier était Kohl et c’était le CDU monétariste et libérale au pouvoir. La spéculation depuis la mi 1982 allait bon train avec le différenciel d’inflation entre la France et la RFA. Et puis, il y avait la question des SS20 soviétiques et des Pershings Etats-Uniens qui polluaient la géopolitique du moment. Bref, Mitterrand a petit à petit suivi les tenants du maintien dans le SME et c’est aussi le revirement de Fabuis et celui progressivement de Béregovoy qui a fait aussi pesé dans le sens européen et européiste. A partir de là, tous les observateurs savaient que le socialisme à la française celui du programme commun, de changer la vie, du programme socialiste pour les années 80 étaient mis au rencart ! Les responsables socialistes tels que Jospin, Quilès, Poperen, Debarge, etc… nourrissaient-ils encore quelques illusions sur leur beau projet ? L’avenir nous montrera que s’ils ont jamais officielement reconnu la fin du socialisme à la Française en 1983, les responsables socialistes parlaient de Parenthèse et bien cette parenthèse ils ne l’ont jamais refermée et même pire ils l’ont ouvert ad vitam eternam. Les socialistes français sont européistes, fédéralistes et pour le libre échange. En se maintenant dans le SME Mitterrand abandonnait le socialisme !

    Je revisionnerais la cassette de l’émission de 1992. A cette époque, j’étais un gamin, j’avais à peine 11 ans mais mon père doit l’avoir dans l’un de ses cartons en cave. Car, il enregistrait les passages de Mitterrand a la télé.

    On voit donc que le choix de 1983 a été lourd de consèquences et notre pays à part un sursaut républicain de salut public (j’en appelle à des hommes d’Etat, comme Jean-Luc Mélenchon, comme Jean-Pierre Chevènement et comme Nicolas Dupont-Aignan, aussi différents ou divergeants qu’ils sont à mettre en perspectives les convergences possibles sur le retour de notre pays à sa pleine souveraineté nationale) ! Mais est-il encore possible de revenir sur le choix de 1983 ? Remonter la machine ? Engager les ruptures et le sursaut ? Je ne suis guère optimiste…. mais bon à chaque jour suffit sa peine et son espoir ou sa désillusion !

    En tout cas ton billet me met encore plus l’eau à la bouche et m’invite à continuer sans tarder la lecture du nouvelle opus Chevènementiste.

    Bien amicalement à toi. D-P.

  2. En 1983, Chevènement a été désavoué, mais quelqu’un qui a été comme lui pendant très longtemps un marxiste doctrinaire et un partisan de l’union à tout prix avec le PC, était-il le mieux qualifié pour donner des leçons d’économie, et il ne l’a visiblement pas digéré, il resasse encore sa rancune, tout est la faute à Delors et à 1983, warf !

    Amusant de voir le fou marxiste hystérique et haineux Mélenchon appelé à la rescousse pour sauver le pays, je suis sûr que Dupont-Aignan appréciera ! Tout cela montre une fois de plus la cohérence de la « pensée » chevèmentiste 🙂

    A part ça je suis déçu : le mot « République » ou « républicain » n’est cité qu’une seule fois dans cet article 🙂

  3. On peut refaire l’histoire avec des « ah si, ah si… », si Chevènement avait été suivi, la France se serait refermée sur ses frontières et serait devenue une « démocratie populaire », comme celles qu’il admirait tant. Et après avoir fait faillite, elle aurait connu le sort qu’ont connu les autres « démocraties populaires » quelques années plus tard.
    Et il est complètement ridicule et irréaliste, mais on n’en est pas à ça près avec ce bouffon, de prétendre que la mondialisation n’est pas un phénomène inéluctable, et qu’on peut la stopper à coups de menton volontaires et énergiques, à moins d’être en Corée du Nord !

  4. Les bouffons qui pensent que la mondialisation n’est pas un phénomène météo comme nous l’assènent depuis des années M’sieur Minc peuvent vous répondre qu’on n’était pas obligé d’accepter la liberté totale des capitaux et des marchandises, que, d’ailleurs des pays en reviennent aujourd’hui sans sombrer dans le modèle nord-coréen.
    D’ailleurs, avant la déréglementation et la tyrannie du libre-échange, nous étions l’Albanie ?
    Ridicule.

  5. Non mais le monde a évolué dans ce sens, on peut toujours prétendre qu’on aurait pu nager à contre-courant mais je n’y crois guère, enfin si ça peut vous faire plaisir d’y rêver…
    De même qu’il y a eu pendant longtemps un certain consensus droite-gauche pour considérer qu’une grande partie de l’économie devait être nationalisée, fallait-il rester figé éternellement dans ce modèle à bout de souffle et qui était devenu lourd et inefficace ?

  6. Votre ordinateur est-il « made in France », M. Desgouilles ? Et votre téléphone ? Seriez-vous prêts à les payer 3 fois plus cher car ce serait là le prix à payer d’une économie protectionniste et refermée sur elle-même, il ne faut pas se bercer d’illusions, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre !

  7. Certains pays n’ont pas cessé de mettre des entraves au libre-échange. D’autres en remettent aujourd’hui. De même pour la liberté de circulation des capitaux, la Corée du Sud, qui n’a pas à proprement parler un modèle similaire à sa voisine, a remis en place des contrôles. Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.

  8. Tout à fait d’accord pour mettre des contrôles là où il le faut, personne ne prône le libéralisme intégral, pas même les USA : mais il ne s’agit pas là d’un choix de société alternative comme vous semblez vouloir le dire, on a l’impression en vous lisant qu’il y aurait le modèle libre-échangiste dominant honni et le « vôtre » qui serait radicalement différent et grâce auquel tous les problèmes seraient réglés.

  9. Laissez nous au moins le bénéfice du doute. Depuis trente ans, on n’applique que les recettes de M’sieur Minc et ceux qui l’écoutent. Et on ne peut pas dire que « la seule politique possible » ait accouché de résultats mirobolants.

  10. Sur l’Euro on se heurte à l’une des limites de la pensée de JP Chevènement: il demeure foncièrement étatiste et macroéconomiste et est incapable de saisir le phénomène vivant qu’est le tissu productif. Celui-ci peut se renforcer ou s’affaiblir selon les contraintes externes qui lui sont imposées, selon ses caractéristiques propres. Le problème central de l’Euro est, autant que le monétarisme allemand, la taille unique – le « one size fits all » – que la monnaie unique impose à des économies différentes – taux d’intérêts inadaptés aux caractéristiques d’une économie, taux de change inadaptés non seulement avec le reste du monde mais au sein de la zone Euro – c’est bien cela qui permet l’hypertrophie de certains secteurs (l’immobilier en Espagne et en Irlande, la consommation dans les pays insuffisamment producteurs…) tout en garrottant l’industrie dans ces mêmes pays, ou en étouffant la consommation dans d’autres (car les travailleurs allemands sont doublement empêchés de profiter de leur travail, à la fois par la compression des salaires et par la non réévaluation de leur monnaie, qui leur donnerait un pouvoir d’achat supérieur). Pour revenir au tissu productif plus précisément JPC parle sans cesse de politique industrielle, mais la première politique industrielle serait de ne pas exterminer les industries existantes, par une monnaie forte, des crises de credit crunch ou de surélévation du coût de l’argent survenant tous les 15 ans (1992-1994; 2008-201x), qui massacrent les entreprises ou laminent leur profitabilité et donc leur survivabilité à long terme. L’effondrement industriel de la France depuis 20 ans, c’est d’abord l’effondrement de toutes les industries invisibles aux écrans radar de la politique industrielle (qui produit des industries de grands contrats, souvent difficiles à exporter ou sensibles aux chantage politique et aux transferts de technologie: armement, infrastructures, technologies liées à la commande publique de biens d’équipement).

    Aujourd’hui JPC parle d’initiative de croissance européenne (mais il en parle depuis toujours en réalité, y compris en dehors des périodes reconnues comme périodes de crise), et manipule la rhétorique dangereuse sur le budget européen. Or

    1) on se demande ce que pourrait produire une « initiative de croissance européenne »: des investissements dans des infrastructures superflues et/ou conduisant à une concentration accrue des facteurs de production en Europe (Allemagne + PECO au détriment de la France et des PIIGS)? La croissance doit provenir d’une réallocation de la consommation des européens vers des produits européens; et seuls des réajustements des taux de change intra-zone permettraient d’avoir une distribution un peu équilibrée de la future croissance industrielle qui serait une croissance industrielle de réparation des dégâts infligés par la mondialisation.

    2) Le budget européen ne pose pas seulement problème en ce qu’il conduirait à une renforcement considérable des prérogatives communautaires et ne serait en rien une garantie qu’il bénéficierait effectivement au tissu productif de chaque région ou pays. Il est aussi profondément immoral – d’abord pour les payeurs et en cela les allemands ont raison de le refuser – car il vient ponctionner les systèmes productifs qui choisissent l’effort et l’organisation (exemple concret: les allemands qui prennent leur retraite à 67 ans et viennent garantir le budget de pays où la société fait le choix collectif de dépenses publiques irresponsables – retraites précoces, hypertrophie de la fonction publique, investissements de confort, niches fiscales voire culture de la fraude. C’est le choix des grecs, il est respectable, mais c’est à eux de le payer en termes de pouvoir d’achat), mais SURTOUT un budget communautaire placerait les pays ou régions où les systèmes productifs sont les moins efficaces en situation de vassalité économique éternelle (puisqu’on leur interdirait en pratique, via la monnaie unique inadaptée, leur donnant un pouvoir d’achat excessif sur les productions importées, et un coût relatif insupportable, toute possibilité de développer intrinsèquement leur économie, écrasée par une monnaie qui n’est pas la leur, et qu’en compensation on leur offre des transferts budgétaires. Non merci!)

    3) la sempiternelle référence au budget fédéral US doit être combattue avec force, tant l’économie américaine est productrice de déséquilibres insoutenables à long terme pour le monde et qui seraient inacceptables en Europe (effondrement de régions entières, bulle immobilière incontrôlable ailleurs, sous-développement persistant). Les Etats-Unis ne sont en rien une économie modèle.

    Aussi bon que soit Sapir, il est encore proche de Chevènement dans ses analyses, qui commencent trop souvent par « la monnaie unique aurait pu être une bonne chose si elle n’avait pas été fondée sur le monétarisme allemand et qu’un budget européen avait été mis en place)

  11. vous pouvez disserter sur le passer,dire ceci;cela,un t »elle aurait eu raison,on aurait du;ect ect
    pour moi,le probléme ; sortir du merdier ou nous ont mis tout les politiciens de tout bords
    qui a réveiller la chine,voila la bonne question ?
    les hauts fonctionnaires,les sois disant élites,les fumeux experts,les financiers et enfin les multinationales,au détriment des peuples du monde entiers
    les lobbies ont gagner,le cirque des politiciens et syndicalistes ont comme st Anne,rien vu venir,,
    se serait incroyable,mais les connaissant,je ne suis pas surpris
    j »avais coutume de leurs dire,je vous donne a gérer ma petite entreprise;en six mois;vous la couler
    le malheur,c »est que nous somme toujours avec des structures socialo -communiste,
    le tout état,eux ont toujours raison,,
    le plus dur est devant nous, la France vie a crédit,des dettes énormes,
    qui peut sauver le pays de la chienlit,PERSONNE c »est clair
    peut t »on revenir en arrière dans certains domaines,je ne le pense PAS
    aucun,n »aura le courage de dire;nous nous somme tromper,,
    depuis plus de 30 ans,nous demandions une profonde réforme fiscal,sur les charges social,puis l »apprentissage porter a 16 ans,
    je le redis,le pays ne pouvait pas lutter contre ces pays a bas coût,
    l »avenir est sombre,un beau matin;le couvercle va finir pars sauter,
    notre drame,AUCUNE relève,,nous somme chez les bisounours,et on va le voire bientôt;
    on va promettre,ceci;cela;sachant que rien ne sera financer,,,
    le passer ;je m »en fiche un peu
    se qui m »intéresse c »est l »avenir,,,et il sera sûrement avec du sang et des larmes

  12. JPC déclare : «  »J’envisage d’être candidat en 2012 car je ne vois personne entre Sarkozy et Strauss-Kahn qui puisse être le candidat de l’alternative »
    Il n’a pas bien regardé, à mon avis et à son âge, il a mieux à faire que de se présenter. Il pourrait, par exemple, soutenir un candidat, jeune, républicain, gaulliste, plus à gauche que DSK et moins à droite que Sarkozy. Vous voyez de qui je parle ?

  13. Symétrie et différence? Lepen, Dupont-Aignan et Chévènement, Mélenchon, l’âge étant à gauche. La droite est-elle avantagée parce que le retour à la France est moins difficile ou parce que la gauche ne se renouvelle pas et meurt?

  14. Un autre compte-rendu de lecture du dernier livre de JPC par Alexandre Adler dans le Figaro, intéressant parce que moins axé sur les regrets, rancunes et règlements de comptes et plus sur ses propositions.

  15. A 73 ans en 2012, après des soucis sérieux de santê, il est temps d’envisager de lever le le pied et de laisser la place à la jeunesse talentueuse et montante.
    Nous avons besoin de sang neuf, d’une alternative, d’un président vigoureux et énergique, pas d’un papy croûlant pour représenter une France dynamique ancrée dans le XXIème siècle. Mr Chevènement pourrait mettre son expérience au service d’un candidat, par exemple ?

    Puis faudrait voir le contexte à fond des régularisations de sans papiers
    (80.000 par JPC en 1997) ?

    Se prononcer pour la nation, contre l’influence et l’interférence des Etats-Unis dans la construction européenne et le néo-libéralisme en cautionnant le programme commun de la gauche qui a voté à l’Assemblée Nationale pour le OUI au Traité de Lisbonne et se campe dans la perspective de l’élection européenne sur un programme anti scholchérien, anti social, anti solidarité européenne.

    Plutôt ambigu le JPC, le cul entre deux chaises, tellement commode !

    A retenir sa déclaration : « le couscous est le plat national en France ».

    Soit c’est une boutade, soit le JPC il a un pois chiche de bloqué dans la couscoussière depuis le Val de Grâce ?

    C’est comme la gastronomie « on » ne peut pas défendre la gastronomie française en l’inscrivant hypocritement au patrimoine
    « immatériel ».

    Prétendre qu’il y a un vide entre Sarko et
    Dsk pour e comblet et se orésenter, est ce bien raisonnablement servir la France ? Ne s’agit t’il pas encore d’une carte dont JPC a le secret pour nous mettre ou nous remettre au pouvoir un démanteleur de l’état et de la nation française.

    Quand on commence à sucrer les loukoums, faut sérieusement s’abstenir de se revendiquer céfranc.

    Retraite, y’a déjà pléthore de candidatures !

  16. Tout ça (art.de David et comm.) est fort intéressant, mais je crois que D.fait une erreur fatale en croyant voir un « vieux lion » là où il n’y a jamais eu qu’un intellectuel vélléitaire.

  17. Chevenement a raison de pointer la responsabilité de Delors et de Mitterrand dans la déconstruction de la nation au profit des marchés sous couvert d’internationalisme recyclé en européisme.Guigou a été la petite main utile.
    Le successeur de Delors est dans le vestibule. Il va continuer la démolition de la nation France qu’il ne connaît pas..Après la pitoyable parenthèse Sakozy, nous aurons DSK et le triomphe du marché avec la mise au pas des derniers services publics….
    L’ultime chance de conserver les restes d’une nation tient à la rigueur de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe qui a déjà prévenu qu’elle n’acceptera pas que le gouvernement allemand brade toute souveraineté….sur l’autel de l’Europe.
    L’Allemagne, dernière chance pour la France de rester une nation un peu souveraine sous DSK?
    Qui l’eût cru?

  18. JPC le cul entre deux chaises, oui, tout à fait ! Et un grand spécialiste de l’imposture politique, il n’y a qu’à voir comment il a pu séduire à un moment certains électeurs de droite naïfs avec des discours vaguement nationalistes et des expressions qui se voulaient fermes vis à vis de la délinquance (sauvageons). Mais en réalité, JPC est a toujours été un homme de gauche (il n’y a pas de déshonneur, mais il ne faut pas faire semblant), d’inspiration marxiste, étatiste, et son discours vis à vis de l’immigration est très convenu et politiquement correct (enrichissement, vive la diversité citoyenne et républicaine, etc..) L’épisode du ‘couscous’ est très révélateur.

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