À la une cette semaine, l’arrivée des smileys voilés, le coup de colère hebdomadaire de Taubira, et une manif contre Trump et l’orthographe…

Apparemment, les manifestants boycottent même la lettre « T » comme Trump !

Sputniknews.com – Faute politique !

La mode des manifs anti-Trump a gagné Paris. Amusée, l’agence russe Sputnik y a consacré un long reportage vidéo. À en croire cette pancarte, les manifestants contestent aussi la « suprémacie » de l’orthographe réactionnaire…

Libération – Quand nos médias sortent couverts…

Des deux côtés de l’Atlantique, l’onde de choc Trump n’a pas fini de faire des vagues dans le monde des médias. Aux Etats-Unis, la presse de qualité se livre à un examen de conscience et s’interroge sur son aveuglement hillariste.
Dans nos médias en revanche, l’autocritique n’est toujours pas à l’ordre du jour ; tout juste une prudence de chats échaudés. Plus question désormais de donner untel battu d’avance ou tel autre élu à coup sûr : la circonspection est de mise.
Témoins de cette nouvelle mode « bretelles & ceintures », deux articles radicalement contradictoires sur l’avenir du macronisme, signés dans Libération de jeudi dernier par deux journalistes-maison.  Côté cour, un certain Grégoire Biseau explique « pourquoi Macron est condamné à échouer ». Côté jardin, sa consoeur Nathalie Raulin nous démontre comment le même Macron « peut le faire ».
L’avantage d’écrire ainsi tout et son contraire, c’est qu’on ne risque pas d’être démenti par les faits. Le danger, bien sûr, serait de décourager les derniers lecteurs sérieux de Libé. Risque calculé, en vérité : ceux-là sont déjà partis depuis longtemps… La plupart des autres aussi, d’ailleurs.

Le Lab Europe 1 – Comment Facebook nous a trumpés

Pour une fois, Mme Taubira ne trouve pas d’excuses au coupable… Il est vrai que celui-ci est innocent !

À tout crime il faut un coupable. Dans la ténébreuse affaire Trump, la gauche en a trouvé un en la personne de Mark Zuckerberg. Le patron de Facebook est accusé d’avoir fait élire le grand Satan péroxydé en laissant proliférer, sur son réseau, toutes sortes d’infos tendancieuses et d’idées pernicieuses qui, au bout du compte, auront conduit au pire…
Sans surprise, Christiane Taubira est sur cette ligne, qui appelle solennellement « les responsables » à « se responsabiliser ». Mêmes éléments de langage chez Benoît Hamon, qui parle de « coresponsabilité » de Facebook dans le drame. Nos grandes-consciences-de-gauche en appelleraient-elles au retour de la censure – toujours en vertu des grands principes ? Qu’elles s’épargnent ce ridicule ! Si l’on veut vraiment des coupables, j’en ai d’autres à suggérer : les électeurs eux-mêmes, bien sûr… et ceux qui les ont mis dans cet état.

Twitter – Image pieuse

Pour l’icône « burkini », faudra sans doute attendre la collection printemps-été…

Les émoticônes, vous connaissez ? Mais si, vous savez, ces pictogrammes dont les réseauteurs sociaux truffent leurs messages et « statuts ». Le plus connu est bien sûr le smiley, petit rond jaune au sourire béat. Depuis,  beaucoup d’autres ont fait leur apparition, illustrant un large éventail de pensées et de sentiments,  du cœur brisé à la tranche de pizza.
Chaque année, une instance mystérieusement nommée Consortium Code publie la liste des nouveaux symboles autorisés. Parmi les nouveautés 2017 on remarquera, entre autres, le pictogramme représentant une jeune femme voilée et visiblement heureuse de l’être. Une innovation qui fera un malheur en Arabie saoudite, j’en mets ma main à couper !

[Publié dans Valeurs Actuelles]

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