Cette semaine, carrément n’importe quoi ! la loi interdit la fessée, Peillon accuse la droite d’esclavagisme et Gilbert Collard s’en prend aux crêpiers…

Facebook : Fesse Book

Attention ! L’image de gauche est de droite, et vice versa.

Depuis le 1er janvier, une loi solennellement intitulée « Egalité et Citoyenneté » interdit la fessée. Sans surprise, cette prohibition, réclamée de longue date par les milieux progressistes, a déclenché une avalanche de gags sur les réseaux sociaux. Mon préféré est incontestablement celui-ci, qui compare la couverture d’une fameuse BD de Morris & Goscinny publiée en 1962 à ce qu’il en resterait aujourd’hui.
Disparu, bien sûr, le châtiment-corporel-d’un-autre-âge ; mais aussi, pour faire bonne mesure, quelques autres détails contraires à l’éthique contemporaine : plus de Jolly Jumper exploité (au nom de la libération animale) ni d’arbre sauvagement tronçonné (eux aussi ont le droit de vivre…)
Reste à savoir pourquoi l’excellent humoriste de Facebook s’est arrêté en si bon chemin. Une compassion sincère pour la cause animale n’eût-elle pas impliqué aussi le remplacement des santiags de Lucky Luke par des tongs ?

 Twitter : Professeur Foldingue

La botte secrète de Peillon pour percer dans la primaire de la gauche : l’antidroitisme primaire.

Parmi les perdants de la primaire, un qui a tout fait pour, c’est Vincent Peillon. L’autre mardi, au J.T. de France 2, notre prof agrégé comparait le sort des musulmans dans la France d’aujourd’hui à celui des juifs sous Vichy… Tollé dans les rangs de la gauche « républicaine » !
Dès le lendemain, au micro de Yann Barthès, Peillon tente de rentrer en grâce auprès des siens, avec une diatribe délirante contre le camp d’en face où il ne s’embarrasse ni de syntaxe ni de nuances : « La droite, c’est des gens qui considèrent qu’il y a des différences entre nous qui font que, par exemple, “ Si nous n’avons pas la même orientation sexuelle, moi j’ai le droit de me marier, lui n’a pas le droit de se marier. Il est noir ? Il n’a pas le droit de vote. C’est ça, notre histoire depuis deux siècles “. »
À quoi bon, grands dieux, être prof si c’est pour proférer de telles inepties ? La meilleure réaction, on la doit au blogueur souverainiste David Desgouilles sur son compte Twitter : « Je n’ai pas pu entendre Peillon ce soir. J’avais des problèmes de personnel dans ma plantation de coton… »

Facebook : Sus au sarrasin !

Le torchon brûle entre Gilbert Collard et … les crêpiers ! En cause, une sortie du député du Gard ou celui-ci dénonçait les formations de crêpiers proposées aux chômeurs, qui déboucheraient selon lui sur de « faux emplois ».

Pour défendre leur honneur, les crêpiers ont mis la main à la pâte.

On s’en doute, la profession a assez peu goûté, et les virtuoses de la complète jambon-œuf-fromage ont multiplié les ripostes humoristiques sur les réseaux sociaux, à l’image du logo rigolo ci-contre. Face à cette levée de poêles, Me Collard s’est lui aussi essayé à la blague, mais plutôt du genre Carambar : « Je suis très étonné qu’on fasse tout un fromage avec une histoire de crêpe… même s’il peut y avoir des crêpes au fromage ! »
Quant au FN, heureusement pour lui qu’il s’est tenu à l’écart de cette redoutable polémique, sans quoi ses électeurs bretons auraient pu être tentés de changer de crêperie…

[Article publié dans Valeurs Actuelles]

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