4985388Michel Pariser se donne de faux airs d’Eric Rohmer dans cette comédie (on rit vraiment, de bon cœur, à ces dialogues très bien écrits) qui parvient sans fracas à être un vrai film politique français.
Pas si simple, et j’ai assez déploré que les Américains ou les Coréens soient les seuls à être capables d’en faire pour ne pas bouder mon plaisir quand je sors d’une salle où pendant une heure et demie, le spectateur a assisté au frottement de la philosophie (c’est plus ou moins la spécialité d’Alice, l’héroïne, Normalienne sortie depuis quelques années de l’Ecole — Anaïs Demoustier, efficace) et de la politique politicienne — le destin de Paul Théraneau, supposé maire de Lyon, épuisé, vidé, à court d’idées — Fabrice Luchini, impeccable, encore plus grand que d’habitude parce qu’il a débarrassé son jeu de ces tics qui amusent dans les interviews télévisées mais qui ont tourné depuis lurette au procédé.

Oui, les dialogues sont très écrits, mais ce n’est pas Ma nuit chez Maud : on s’amuse beaucoup. Lorsque la chargée de communication introduit la nouvelle promue dans la salle du conseil municipal et lance : « La Droite est à ma gauche, et la Gauche, à ma droite », le ton est donné.
Non que Paul Théraneau ne se veuille socialiste — si la chronologie semble floue, nous sommes visiblement sous le septennat Hollande. Non que Nicolas Pariser ne soit de sensibilité de gauche… Mais en cours de film, il comprend et nous fait comprendre que Gauche et droite sont des mots vides de sens : ce qui compte, c’est l’exercice du pouvoir.

Et ce pouvoir fonctionne comme les machines célibataires de Raymond Roussel dans Locus Solus : de l’énergie pour rien, de la parlote pour pas grand-chose, des rivalités mesquines quant à la taille d’un bureau, des milliardaires prêts à investir dans un méga-projet idiot histoire de faire parler d’eux et sonner les portables des autres…
Alice demande à Théraneau un peu plus d’humilité. Elle lui demande de prendre le temps de réfléchir — et de lire, alors que 99% des politiques aujourd’hui, comme le dit fort bien le film, sont d’une inculture accablante — j’en ai parlé par ailleurs. A la fin, quand il n’y a plus rien à dire ni à faire, quando consummatum est, elle lui offre Bartleby, l’autre grand roman de Melville (c’est une longue nouvelle, en fait, ça ne vous demandera pas un immense effort si vous ne l’avez pas encore lue), où le héros répète, pour justifier son refus d’accomplir certaines tâches : « J’aimerais mieux pas ». « I would prefer not to ». End of the story.

Pariser nous épargne la romance — la scène la plus hot du film consiste à voir Théraneau enfiler des sandales Birkenstock — pour mieux se concentrer sur le langage. Nous sommes la bête qui parle, et le politique est cette sous-espèce qui parle sans cesse, en se faisant croire que sa parole est performative alors qu’elle est totalement vide de sens. Face aux communicants de tout poil, Alice laisse peu à peu son bureau être envahi par des livres, de vrais livres. Elle prend d’ailleurs feu et flamme pour un petit imprimeur qui tente, dans la furie des tablettes et des écrans, de fabriquer encore de vrais livres à l’ancienne. Elle en évoque quelques-uns — l’Etrange défaite de Marc Bloch, le premier grand récit sur la démission des politiques vautrés dans la procrastination pré-pétainiste —, elle en offre aussi à son maire : on sait le goût de Luchini pour les mots, pour la langue, et le voir, l’entendre lire les premières lignes des Rêveries du promeneur solitaire est un plaisir de gourmet. « Me voici donc seul sur la terre, n’ayant plus de frère, de prochain, d’ami, de société que moi-même. Le plus sociable et le plus aimant des humains en a été proscrit par un accord unanime. Ils ont cherché dans les raffinements de leur haine quel tourment pouvait être le plus cruel à mon âme sensible, et ils ont brisé violemment tous les liens qui m’attachaient à eux. J’aurais aimé les hommes en dépit d’eux-mêmes. Ils n’ont pu qu’en cessant de l’être se dérober à mon affection. Les voilà donc étrangers, inconnus, nuls enfin pour moi puisqu’ils l’ont voulu. Mais moi, détaché d’eux et de tout, que suis-je moi-même ? Voilà ce qui me reste à chercher. » La grande séquence paranoïaque du Philosophe de Genève. Ces mots infuseront dans la conscience du maire, jusqu’à son silence final.

Il ne faut pas introduire les philosophes dans le dernier cercle du pouvoir. Soit ils se plantent gravement, comme Platon chez Denys de Syracuse. Soit ils se contentent de former des politiques, et d’Alcibiade inculqué par Socrate jusqu’à Emile (Robespierre ? Saint-Just ?) éduqué par Rousseau, en passant par Alexandre élevé par Aristote ou Néron formé par Sénèque, on ne peut pas dire que ce furent des succès. Ni les conseils de Voltaire à Frédéric II, ni ceux prodigués par Diderot à la Grande Catherine (pour Descartes, on ne sait pas, à peine arrivé chez Christine de Suède, il a trouvé opportun de mourir de froid — mais il reste leurs lettres). Et je ne parle pas des histrions prétendument philosophes qui induisent en guerre des présidents de la République tout en soignant leurs cols de chemise.
Alice redonne des idées à Théraneau, certes — essentiellement l’idée de s’en aller. Ce qui est philosophiquement intéressant, mais politiquement incertain — surtout quand on sait à qui il abandonne le pouvoir.

Langage et éducation forment le versant le plus creusé du film. Vers la fin, Alice et son maire écrivent à deux mains le discours que ce dernier devrait prononcer devant les Socialistes réunis en congrès. Et d’y déplorer « des écoles d’ingénieurs qui ne fabriquent plus d’ingénieurs, mais des banquiers ; cette Ecole Nationale d’Administration qui ne fabrique plus de grands commis de l’Etat, mais des banquiers ; ces écoles de commerce qui ne fabriquent plus d’entrepreneurs, mais des banquiers… » — je cite de mémoire. Ça vous a une autre gueule que « Mon ennemi, c’est la finance » — juste avant la nomination de Macron à l’Economie.

Mais ce discours, il ne le prononcera pas, et il ne sera pas le candidat de ce parti qui tient désormais ses congrès dans une cabine téléphonique. Quand trois ans plus tard, à la fin du film, Théraneau est hors jeu ; que ses camarades ont choisi Benoît Hamon comme candidat et mode de hara-kiri collectif ; et que visiblement Macron est au pouvoir, il ne lui reste plus qu’à relire Bartleby : « I would prefer not to. »
Pariser comprend (en fait, il a compris dès le départ, et son film est aussi, en filigrane, son itinéraire) qu’il n’y a plus de Gauche ni de Droite : juste une machine emballée qui produit du texte sans se soucier du sens, pourvu que ça rapporte. Et qu’il faudrait sans doute penser la politique autrement — dans la rue, peut-être. Là où ne descendent plus les philosophes.

Jean-Paul Brighelli

PS. Le film a été pour moi l’occasion de retrouver à l’écran, dans le rôle de la Directrice de cabinet, Léonie Simaga, vue en 2005 à la Comédie française (dont elle fut sociétaire de 2010 à 2016) dans l’Amour médecin, cette merveilleuse pochade de Molière sur laquelle je travaille cette année. Un régal — et toute la tristesse du monde dans ses yeux quand elle comprend qu’elle ne sera jamais chef de cabinet du Président de la République.

499 commentaires

  1. Il est très injuste de dire que les grandes écoles ne fabriquent que des banquiers, elles forment aussi des financiers.

    Ceci dit, le meilleur maire de tous les temps, c’est Gaudin. Son art de ne rien faire et de mettre en mouvement l’univers politique tout en restant immobile au centre, est inimitable.

    Un magicien.

  2. Le problème nous le connaissons bien c’est le choc des cultures : la philosophie c’est difficile et la politique c’est compliqué !

  3. Que devient au fait le brillant François Xavier Bellamy maintenant qu’il est député européen ?

    • Qu’est-ce qu’un veau ?

      A quel âge cesse-t-on d’être un veau ?

      Vous achetez une côte de veau (ternero) en Espagne,elle est beaucoup plus grande qu’une côte de veau française.(En plus elle est rouge:question d’alimentation,me dit-on).

      Les Anglais nous trouvent barbares parce que nous abattons des bébés veaux.

      • Quand j’étais gosse, j’ai lu un article intitulé : « une escalope de veau bien blanche ». On y décrivait comment le bestiau était élevé afin d’être anémique : alimentation carencée et confinement dans obscurité jusqu’à l’abattage.
        Tout ça parce que s’il avait gambadé dans les prés en étant nourri normalement, sa viande, avec sa couleur naturelle, n’eût point été conforme aux standards du marché français.
        À vous dégoûter, surtout à un âge où l’on est impressionnable, mais j’ai résisté : je ne suis pas devenu « antispéciste ». Toujours est-il que le veau, je trouve ça fadasse.

  4. « on sait le goût de Luchini pour les mots, pour la langue  »

    Lucchini,un être transformé par la lecture;il n’est pas le seul:Depardieu (que Tomatis a guéri du bégaiement) complètement habité par les textes,Pivot,minuscule scribouillard au Figaro (je crois) ne s’intéressant au départ qu’au football…et devenu grand lecteur.

    Qui les a mis sur la voie ? Un hasard heureux ?

  5. le héros répète, pour justifier son refus d’accomplir certaines tâches : « J’aimerais mieux pas ». « I would prefer not to ».

    I WOULD PREFER NOT TO

    Célèbre phrase, dite et redite par le héros du Bartleby d’Herman Melville, savamment commentée par MM. Blanchot, Foucault, Bataille, Deleuze et bien d’autres. Terrible phrase : de quelque façon qu’on la traduise en français, c’est un désastre.

    On pourrait penser que mes consœurs et confrères anglicistes éviteraient de s’y frotter, eh bien non ! Ils se bousculent ! Je reviens d’une courte virée sur Internet avec les noms de six audacieux, et j’en oublie peut-être : Pierre Leyris (deux versions à lui seul), Michelle Causse, Jean-Yves Lacroix, Jérôme Vidal, Bernard Hoepffner et Philippe Jaworski. Du beau monde. Sont-ils tous masos ? Ou serait-ce l’échec des précédents qui pousse les suivants à se lancer ?

    http://volkovitch.com/rub_carnet.asp?a=pe81

    Mon grain de sel:
    « J’aimerias mieux pas » n’est pas terrible.

    Tu crois qu’il va y avoir de l’orage ?
    J’aimerais mieux pas.

    Inversons:

    Comment se traduit (d’ordinaire) du français à l’anglais la phrase : »j’aimerais mieux pas » ?
    « I’d rather not » expression plate et courante.

    Et si on demandait à Lormier de proposer une traduction ?

    il répondrait: » je préféreais m’abstenir »;

    Lormier n’est pas maso

    • En tout cas, je n’ai jamais compris comment on pouvait faire de Bartleby un héros révolutionnaire, encore moins un Christ… Plutôt un « homme sans qualité »ou un mélancolique. Bref, le frère de tous ceux qui se disent que ça ne sert à rien et qu’on n’a qu’à attendre que ça passe. Le frère de Meursault:
      « Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas.  »
      « J’ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse pareille. Mais il n’avait pas l’air content. Je lui ai même dit : « Ce n’est pas de ma faute. » Il n’a pas répondu. J’ai pensé alors que je n’aurais pas dû lui dire cela. »

  6. Luchini est d’autant plus brillant qu’il n’y pas d’arrière-plan chez lui – il contrefait le farfelu avec élégance. Ce n’est pas Don Quichotte, ni même Sancho Pança mais juste l’énergumène acteur de lui-même.

    Les mots ? Henry Fonda en quelques mots explique pourquoi il ne joue qu’anglais – mais avec une distinction de cabot suprême.

    https://www.youtube.com/watch?v=rVsCVwAbqJs

      • Sourcil sur qui amour prit le pourtrait
        Et le patron de son arc, qui attrait
        Hommes et Dieux à son obéissance,
        Par triste mort et douce jouissance.

        Blason du sourcil Maurice Scève

        Tahmineh s’introduit la nuit dans la chambre de Rostam,lui dit son amour et son désir,lui promet qu’il retrouvera son cheval s’il lui fait l’amour et l’engrosse; elle obtient satisfaction (le dernier argument n’étant pas le moins convaincant.)
        Quelle impression avait-elle faite sur le valeureux guerrier,avant d’avoir pris la parole ?
        “aussi élégante qu’un cyprès”, des “sourcils courbés comme l’arc de l’archer” des boucles de cheveux formant des “noeuds coulants où pourraient se piéger les imprudents”.
        N’est-il pas curieux de trouver la même comparaison chez le poète français et celui persan ?

        Je trouve que dans le film de Vishram Bedekar … ce texte sur sourcils et cheveux est bien rendu.

        https://www.youtube.com/watch?v=01Hh-rADhbU

  7. Excellente critique d’un film Français, basé sur le trope opposant théorie et pratique.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Trope_(rh%C3%A9torique)

    Un célèbre Corse, Napoléon Bonaparte, l’a très clairement formulé.
    Il n’y a que deux puissances au monde:
    le sabre et l’esprit.
    J’entends par l’esprit les institutions civiles et religieuses.
    A la longue, le sabre est toujours battu par l’esprit.

    Quant à la grande Catherine de Russie, elle a écrit en substance :
    J’ai pillé Montesquieu, mais je ne peux pas le dire, car j’y perdrais ma légitimité.

  8. Vous savez qu’il y a un psycho-drame qui se joue à guichets fermés en ce moment en France ? « Zemmour et le journalisme ».

    Zemmour a le sens du tragique – le journalisme contemporain se cantonne dans les parodies burlesques et l’auto-flagellation de répétition.

    • Zemmour fait partie de ces juifs qui ont perdu leur patrie depuis deux mille ans et qui en ont trouvé une de rechange, la France, et qui avertissent vainement comme un coq inutile que le peuple perd sa patrie peu à peu comme un supplice au ralenti.

  9. Zemmour dit c’est la fin de la dominance du mâle hétérosexuel catholique blanc en France – autrement dit la fin de la parenthèse enchantée française qui rayonnait sur le monde.

  10. Dans un certain sens c’est une idée de génie de prendre un acteur beau-parleur au physique ingrat pour exprimer tout le vide sous-jacent de la politique française actuelle ! Si Denys Arcand avait connu Luchini !

  11. C’est quoi le tragique ? Je vous préviens je ne suis pas patient – le premier qui ne répond pas dans l’heure qui vient reçoit un coup de couteau en pleine poitrine !

  12.  » Fabrice Luchini, impeccable, encore plus grand que d’habitude parce qu’il a débarrassé son jeu de ces tics qui amusent dans les interviews télévisées mais qui ont tourné depuis lurette au procédé. » Il le sait, et il le dit depuis longtemps. Je me souviens d’une interview où il soulignait son désir de ne pas en faire trop, de jouer juste et d’être sobre. Il n’y a plus rien de commun désormais entre le cabotin du Beaumarchais de Molinaro et l’acteur magistral d’Alceste à bicyclette. Le Luchini foldingue des interviews télévisées, c’est juste pour la société du spectacle, avide de clowneries et de divertissement.

  13. « 99% des politiques aujourd’hui, comme le dit fort bien le film, sont d’une inculture accablante »
    D’ailleurs, le premier titre envisagé pour le film était  » Alice et les nains »
    mais n’a pas été retenu pour cause de malencontreux contrepet.

    Oui, …

    • La politique ne saurait être trop lisse – selon un sondage sorti des urnes dans mon quartier petit-bourgeois.

  14. Du vent dans les branches de sassafras
    Le 2 octobre 2019 à 20 h 01 min,Dugong a dit :
    Ça peut se faire avec une empreinte carbone optimisée :

    Cette phrase m’a intrigué:
    Près de la moitié du cannàpêche américain est ainsi de source domestique, ce qui suppose un «kilométrage stupéfiant» et une empreinte carbone moindres.
    KEZACO “«kilométrage stupéfiant»?

    Alors je me suis reporté à l’original:

    About half of our maxi*uana supply comes from domestic sources—with minimal “dHrug miles” and a slimmer carbon footprint.

    Ben ,espèce d’andouile de ta race de traductrice poitrinaire, “dHrug miles” ce sont les km parcourus par la dH*rogue pour arriver chez toi;si la production est “domestic” (le voisin e.g ou plus vaste les US) la distance parcourue est moindre que si tu fais venir ton cannàpêche de Mazar-i-Charif.

    Cela dit,faitre pousser du cannàpêche dans une serre consomme beaucoup d’électricité.

    huile de sassafras: faut pas qu’il y ait trop de vent dans les branches

    fermentation de la mélasse. Si on peut puiser de l’eau d’un puits,
    je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas puiser de la mélasse dans un puits de mélasse

    (Le Chapelier,Alice au pays des merveilles)

    A partir de dorénavant,je serai plus circonspect:on n’est pas à l’abri de la vér*ole quand on suit un lien du Père Igor.

    • Quand on pense à toutes les honnêtes substances susceptibles de satisfaire tous ceux qui aiment s’arracher la tronche, qui sont parties en fumée à Lubrizol.

      Quel gâchis !

    • « Domestic » ne se traduit pas par « domestique ». Ceux qui parlent de « vols domestiques » sont des idiots (on dit : « vols intérieurs »).

      • Vous allez voir que ça passera dans la langue française;on a déjà « supporter » (ce soir,vous allez supporter le Paris Saint Germain ?)

        Dans le texte vérolé que nous fait lire dugong,cette erreur de traduction n’est pas la pire.

        « kilométrage stupéfiant »,fallait le faire.

        • Je ne suis pas d’accord. Goutant assez peu le football, je dois « supporter » l’équipe de France- littéralement, étymologiquement, sans aucun anglicisme……

  15. Ecrivant la critique d’un film (apparemment divertissant,comique et plutôt léger) le Maestro,avec
    ce talent qui n’appartient qu’à lui,pose,en une phrase ou deux,une question essentielle
    concernant la politique:quelle langue les politiques parlent-ils ?

    “Gauche et droite sont des mots vides de sens : ce qui compte, c’est l’exercice du pouvoir.
    Et ce pouvoir fonctionne comme les machines célibataires de Raymond Roussel dans Locus Solus : de l’énergie pour rien, de la parlote pour pas grand-chose…”

    Wauquiez , avait prévu de faire dans une école de commerce lyonnaise, une série de conférences;il n’en a fait qu’une-qui a provoqué un scandale .

    Qu’avait-il dit ?

    Il avait dit en substance:ici,je ne vais faire le bullshit que je donne à la télévision,je vais vous parler sérieusement -mais attention,interdiction de prendre des notes,d’enregistrer et de répéter à l’extérieur.

    Bien sûr un élève (ou plusieurs) a/ont enregistré et diffusé cette petite introduction.

    Qu’a-t-il dit ensuite ? Nous ne le savons pas. Est-il vraiment capable de raconter autre chose que du bullshit ? Et si oui,comment ça se passe dans sa tête ?

    Ces gens-là ne sont pas idiots,ils ont fait des études;certainement ont-ils un monologue intérieur;quand ils se parlent à eux-mêmes,c’est en quelle langue ?

    Le plus effrayant chez Toufriquet ,c’est qu’il tient des discours insensés en ayant l’air d’y croire.

    • Le problème souvent c’est une question de plomberie : ça fuit dans leurs cerveaux ! Les pauvres professeurs s’échinent à les remplir mais c’est comme les baignoires qui se vident au fur et à mesure … peine perdue !

  16. Ah, Lucchini, quel exemple! Petit bonhomme de paname devenu grand grâce à la littérature, qui s’en est fait le serviteur zélé avec un phrasé goûteux qui donerait envie de lire à un aveugle.
    Merci à lui!

  17. Luchini ou le miroir sans ombre de la littérature … grand diseur de mots, grand beau parleur !

  18. J’eus un prof de français, en Première, dans les années 80…un vieux…le mec, quand il parlait, toute la classe de gros cons que nous étions fermait sa gueule et écoutait.
    Il avait le truc: le fond et la forme; il régnait, paisiblement, par le seul fait de son savoir empathique.

  19. Pour vos beaux yeux only:
    « Fabien Bouglé est un militant associatif français. Depuis dix ans, il dénonce le désastre écologique et financier des éoliennes. Entre 2011 et 2016, il est en lien avec le service central de prévention de la corruption du ministère de la Justice français. En 2019, il est auditionné par la commission d’enquête parlementaire sur les énergies renouvelables de l’Assemblée nationale. Chef d’entreprise dans le secteur financier et culturel, il est également élu municipal (sans étiquette) à Versailles. Son dernier livre, Éoliennes, la face noire de la transition écologique, est publié le 2 octobre aux éditions du Rocher.

    LE FIGARO.- Pourquoi un tel livre aujourd’hui, alors que la filière éolienne est déjà bien implantée en France, et que l’éolien maritime s’apprête à décoller?

    Fabien BOUGLÉ. – Ce livre est le résultat de dix ans d’enquête sur l’éolien, réalisée localement, nationalement et internationalement. Face aux désinformations et contrevérités diffusées par les promoteurs éoliens, il y avait un besoin urgent de synthétiser l’ensemble des informations et études mondiales sérieuses publiées sur la question. Écrire m’a permis de reconstituer un puzzle qui, une fois terminé, donne un visage inquiétant du système industriel éolien, entre pollution et mafia, et très éloigné de l’image vertueuse de cette source d’électricité. C’est la particularité de mon ouvrage de ne pas aborder la question sous le seul angle franco-français, pour comprendre l’émergence de ce scandale à l’échelle internationale. J’espère amener les pouvoirs publics à reconsidérer une politique qui fonce, à tous les niveaux, droit dans le mur.

    Dans votre livre, vous détaillez l’imposture écologique des éoliennes. En quoi consiste le «paradoxe» éolien que vous évoquez?
    Fabien Bouglé
    Fabien Bouglé – Crédits photo : Pierre VASSAL/HAYTHAM-REA/Pierre VASSAL/HAYTHAM-REA

    Même si l’image des éoliennes commence à se craqueler, elles restent officiellement un symbole de transition écologique et d’électricité verte. Partout sur les sites internet ou dans les publicités, les communicants utilisent des champs d’éoliennes pour incarner l’avenir. Dans les écoles, les professeurs n’hésitent pas à faire de la propagande auprès de leurs élèves, sans recul et sans mise en perspective. La vérité selon laquelle les éoliennes allaient sauver la planète s’est imposée comme un dogme, religieusement, pourrait-on dire… Et pourtant la réalité est très différente! D’abord, les matières premières nécessaires aux éoliennes sont de véritables fléaux écologiques: les terres ou métaux rares nécessaires pour leur fabrication (entre 200 kilos et une tonne par éolienne) génèrent des déchets radioactifs et conduisent en Chine à des leucémies. Les fibres de carbone nécessaires pour les pales sont non recyclables et cancérigènes si elles sont incinérées. Les milliers de tonnes de béton des socles sont enfouies pour très longtemps. Bref, pour fabriquer les éoliennes, toutes les matières premières utilisées sont polluantes et non recyclables. Même le directeur de l’Ademe [Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, NDLR] a lancé l’alerte sur ce paradoxe.

    « Le paradoxe éolien, c’est que l’augmentation du nombre d’éoliennes s’accompagne d’une augmentation des émissions de gaz à effet de serre ! »

    Concernant les gains en termes d’émissions de gaz à effet de serre, l’intermittence des éoliennes entraîne l’utilisation d’énergie fossile (pétrole, gaz ou charbon) lorsqu’elles ne fonctionnent pas. Or, ces centrales sont particulièrement polluantes et très émettrices de carbone dans l’atmosphère. En Allemagne, malgré un effort financier considérable pour installer des éoliennes [plus de 500 milliards d’euros, NDLR], la Cour fédérale des comptes vient d’annoncer que la politique de baisse des émissions de gaz à effet de serre se soldait par un échec. Le paradoxe, c’est tout simplement que l’augmentation du nombre d’éoliennes s’accompagne d’une augmentation des émissions de gaz à effet de serre! Nous le constatons aussi en France.

    A-t-on suffisamment de recul à propos des dégâts sur la santé? Si la question fait consensus, pourquoi les pouvoirs publics ne réagissent-ils pas?

    La question des impacts des éoliennes sur la santé est un véritable tabou et constitue ce que j’appelle le scandale du «vent contaminé». Une omerta, comme on en a déjà connu sur d’autres sujets médicaux, s’est progressivement mise en place. Pourtant, à l’échelle mondiale, de nombreuses études sérieuses ont été publiées sur le syndrome éolien, avec des troubles bien identifiés: maux de tête, tachycardie, vertige, cancers notamment. Au Canada, les médecins ont identifié plusieurs origines des problèmes de santé liées aux éoliennes: électricité sale, bruit, courant tellurique et effet stroboscopique. D’autres études, dont celle de la Nasa, soulignent que ces problèmes de santé proviennent pour une certaine part des infrasons produits par les éoliennes, qui se propagent jusqu’à 20km. Certains pays utilisent d’ailleurs les infrasons comme armes de guerre…

    » LIRE AUSSI – Le (polluant) recyclage des vieilles éoliennes allemandes

    Malgré une documentation récurrente, les autorités médicales françaises font l’autruche, estimant que ce syndrome n’est que le résultat d’un trouble psychosomatique qu’elles appellent «l’effet nocébo»: ils seraient dus aux informations négatives véhiculées sur le sujet! En Loire Atlantique, 300 vaches sont mortes depuis l’installation d’une centrale éolienne. Il sera bien difficile d’imputer ces décès à des informations anti-éoliennes circulant sur les réseaux sociaux…

    Sait-on combien cette énergie coûte réellement aux Français?

    Pour les six parcs éoliens en mer prévus sur le littoral français, les subventions aux promoteurs sont de 30 milliards d’euros. Si on ajoute les subventions de l’éolien sur terre, de l’ordre de 50 milliards d’euros, ainsi que les sommes que la France doit à EDF au titre des rachats d’électricité subventionnée, l’éolien représente une dépense située entre 80 et 100 milliards d’euros minimum, pour quelques pourcents de la production. Financée par l’augmentation de la facture d’électricité et par la taxe carbone sur les carburants, cette dépense est d’ailleurs intimement liée à la crise des «gilets jaunes».

    « Ce gaspillage d’argent public empêche enfin l’État de réaliser les investissements novateurs réellement écologiques qui s’imposent »

    Pour mettre cela en perspective, il faut aussi rappeler que la production électrique française est excédentaire. Nous subventionnons donc de l’électricité qui est ensuite revendue en Allemagne, au prix du marché. C’est donc de l’argent des Français dépensé à fonds perdu et qui sert à fournir des pays limitrophes… Ce gaspillage d’argent public empêche enfin l’État de réaliser les investissements novateurs réellement écologiques qui s’imposent.

    » VOIR AUSSI – Éoliennes: stop ou encore?

    Votre livre donne d’ailleurs l’impression que l’appareil d’État est entièrement verrouillé par les lobbies. Les élus sont-ils encore assez puissants pour amender notre stratégie énergétique?

    Pour avoir côtoyé, rencontré nombre d’élus et de hauts fonctionnaires, j’ai conscience que l’urgence du quotidien oblige ces derniers à survoler certaines questions. En outre, la propagande répétée à l’envi par les lobbyistes du vent conduit certains à perdre toute lucidité sur le sujet. Aussi, j’appelle les élus vraiment intéressés par la question à se saisir du sujet au plus vite et à ne pas se laisser dicter leur conduite par des structures d’influence financées par les promoteurs, voire par le ministère de l’écologie lui-même. Savent-ils qu’un lobby franco-allemand de l’industrie éolienne est abrité au sein du ministère? Connaissent-ils la réalité du financement des ONG «environnementales» par les promoteurs éoliens?

    » LIRE AUSSI – Les technologies «vertes» sont-elles si vertueuses ?

    Nos dirigeants doivent tous prendre conscience du danger de continuer dans la voie de l’éolien. Je le dis sans sous-entendu politique, car la question transcende les courants politiques traditionnels. Il y a un an j’avais dénoncé dans les colonnes du Figaro le tarif de rachat d’électricité des éoliennes en mer, et peu après le gouvernement avait rouvert ce dossier et renégocié les prix. Qu’il fasse de même sur le sujet complet des éoliennes en mer et sur terre. Il y a urgence!

    Mais les Français comprennent-ils l’ampleur du problème? La politique nationale d’installation d’éoliennes terrestres et maritimes peut-elle vraiment être stoppée?

    Il existe une véritable cassure sociologique entre le monde de la ruralité et de la mer et les centre urbains. Les pêcheurs artisanaux du littoral qui voient leur vie bousculée par ces éoliennes sont très inquiets de l’avenir de leur profession. Dans les campagnes, le gigantisme des centrales éoliennes commence même à détruire le corps social, entre ceux qui touchent de l’argent (propriétaires et élus) et ceux qui subissent les nuisances. Mon livre aborde d’ailleurs la question de la corruption et de la mafia dans ce secteur d’activité et qui est au cœur du mécanisme institutionnalisé d’installation des éoliennes.

    » LIRE AUSSI – En Allemagne, remplacer le charbon et le nucléaire coûtera cher

    Malgré tout, notre stratégie nationale peut être modifiée, puisque d’autres pays le font: après la COP24, la Pologne vient de décider d’arrêter totalement l’éolien avec un plan de désinstallation des éoliennes existante à échéance 2040. L’Allemagne n’a installé que 35 éoliennes au premier semestre 2019 soit une baisse de 82 % des installations par rapport au premier semestre 2018. Partout dans le monde, les États prennent conscience de l’impasse des éoliennes. La France ne doit pas être la cinquième roue du carrosse! »

    source: http://premium.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/eoliennes-le-livre-choc-qui-denonce-un-scandale-international-20191002

    Ah ah ah

    • Comme vous dites…
      Mais pour avoir vécu 10 ans à proximité d’un champ d’éoliennes, dans l’Hérault, j’étais globalement au curant.
      Mais dans les viles, ils s’en tamponnent, des millions d’oiseaux morts…

    • la « croissance verte » de l’éolien, c’est l’exemple type de la connivence : un projet industriel non viable économiquement, et qui prospère grâce à « l’argent des autres » généreusement distribué par les politiques … Mais comme tout est bon, pour sauver Gaïa, le péquin applaudit de se faire détrousser, et en redemande !

      • Pauvre GdL, si « l’argent-des-autres-généreusement-distribué-par-les-politiques » était brutalement stoppé dans votre ghetto d’assistés, vous crèveriez tous en moins d’un an après avoir bouffé tous les goyaviers et désertifié tous les hauts.

        Reste la solution de l’immigration clandestine à Maurice qui vous accueillerait probablement à bras ouverts.

      • réaction stupide ! les 2 choses sont sans rapport : supprimer la perfusion des DOM ne changera rien au fait que le business de l’éolien n’est qu’une escroquerie !
        Essayez de sortir des attaques personnelles. ( on adressera pour vous une prière à Ste Rita, patronne des cas désespérés ! )

  20. Les Français entrent dans la tragédie à reculons – mais enfin ils y sont conduits quand même par le bout du nez.

    • Luchini n’est pas un tragédien – c’est un spécialiste de la tragi-comédie surréaliste.

  21. 99% des politiques aujourd’hui, comme le dit fort bien le film, sont d’une inculture accablante — j’en ai parlé par ailleurs.

    Lormier n’a pas manqué d’y aller voir.

    Je cite le Maître:

    “Péguy, c’est l’homme qui dans l’Argent (1913) inventa, pour désigner les maîtres d’école, cette expression fameuse de « hussards noirs » de la République …”

    Maestro, si vous me dites que Claude Lelièvre (historien de l’enseignement) est un imbécile,je ne le défendrai qu’assez mollement et davantage par souci d’humanité que par conviction.

    Cela dit,il a des fiches bien rangées et selon lui,c’est une erreur fort répandue que de croire que l’expression de Péguy “ les hussards noirs de la République” désigne dans son esprit les maîtres d’école.

    Lelièvre:

    ”…les fameux  »hussards noirs » désignés comme tels par Charles Péguy ne sont nullement les enseignants en poste mais les normaliens de l’époque, en 1880, lorsque Péguy était élève de l’école annexe de l’école normale d’instituteurs du Loiret. Et les normaliens portaient alors un uniforme (contrairement aux enseignants en poste du primaire public). Il n’était nullement question pour Péguy du « maître d’école » d’antan ( et de sa  »maîtrise » supposée »)!
    « Un long pantalon noir, avec un liséré violet. Un gilet noir. Une longue redingote noire, bien droite, bien tombante; mais deux croisements de palmes violettes aux revers. Cet uniforme civil était une sorte d’uniforme militaire […] Quelque chose comme le fameux cadre noir de Saumur […]. Porté par ces gamins qui étaient vraiment les enfants de la République. Par ces jeunes hussards noirs de la République. Par ces nourrissons de la République. Ils avaient au moins quinze ans. Toutes les semaines, il en remontait un de l’école normale vers l’école annexe; et c’était toujours un nouveau » ( Charles Péguy, « Les Cahiers de la quinzaine », 16 février 1913).”

    https://blogs.mediapart.fr/claude-lelievre/blog/250219/luchini-et-blanquer-dans-le-meme-bateau-sur-france-2

    • Mais mon cher, à l’époque, les Normaliens avaient tous vocation à être enseignants…
      Alors que dans ma promo, je dois être l’un des très rares à l’être encore. Et dans les promos suivantes, je crois qu’il n’y en a pour ainsi dire plus un seul.
      Et ça, ça s’interroge. L’incapacité actuelle à recruter des gens de valeur a commencé là — courant des années 80, quand on a permis aux Normaliens de se faire journalistes, communicants divers, etc.. Et elle s’est accentuée depuis.

      • Ô Magistralissime, il me semble qu’on parle là des « petits normaliens » pas des « supérieurs » … Les petits n’ont guère le choix.
        Et pour mémoire, Pompidou, Ormesson, et d’autres, anciens des ENS ont « fait autre chose ». Ca a toujours existé. Par contre, désormais les ENS sont une voie recherchée pour intégrer les Grands Corps de l’état et l’ENA

        • Et oui,dans le texte de Péguy il s’agit de l’école normale d’instituteurs.

          Les « hussards noirs de la République » ce sont les ELEVES de cette école et non les insituteurs en exercice.

        • Pompidou a enseigné ! Près de 10 ans, de 35 à 45. Il a fait des travaux scolaires (Britannicus, Anthologie de la poésie française) à destination de ses élèves.
          Ormesson avait une famille derrière lui. Pompidou arrivait de nulle part — enseignant fils d’enseignants. J’en connais d’autres…

          • oui, toujours l’histoire de la pantoufle, les dix ou quinze années de service dus à l’état, en récompense de la prise en charge des études, et du traitement …
            Il me semble également qu’avant la création de l’ENA, on retrouvait pas mal de normaliens et d’agrégés dans la haute administration.
            Au moins ils n’étaient pas tous sortis du même moule.

    • Je n’ai pas bien saisi : vous avez-vu le film ? Si oui, que vaut mon compte-rendu ?

  22. Le bouquin de Bouglé est un énième tombereau d’arguments empilés qui occupent tout le spectre (du vrai et essentiel au risible et insignifiant).

    En matière de transition énergétique, il faut exposer des raisonnements avec quantification mais, là, il n’y a plus que 10% de la populace qui suit. Et sur ces 10%, il faut enlever toute la masse de ceux qui refuseront tout ce qui ne leur plaît pas…

    https://jancovici.com/transition-energetique/renouvelables/100-renouvelable-pour-pas-plus-cher-fastoche/

    Au pilon, donc !

    • On peut aussi imaginer confier les grandes lignes de la politique énergétique mondiale à un gugusse * un peu neuneu qui fonctionnerait comme une pythie dont les oracles (forcément sibyllins) seraient retransmis en direct sur les réseaux.

      Durit ?

      * bienvenue mister Chance

  23. Les normaliens (re)convertis dans le story telling seront-ils tous des empileurs horripilants ?

    Les ENS tiennent-elles un compte des normaliens qui réussissent une agreg ? De ceux qui enseignent effectivement ? De ceux qui rompent et remboursent effectivement ce qu’ils ont perçu à la suite d’une rupture de l’engagement décennal ?

    https://lyon-normalesup.org/?page_id=425

  24. Rhétorique réchauffiste/collapsiste à l’extrême droite * :

    https://www.lepoint.fr/politique/eric-ciotti-en-matiere-d-immigration-l-inaction-devient-suicidaire-04-10-2019-2339329_20.php

    Pourquoi ne propose-t-il pas que les immigrés pédalent en bordure des eaux territoriales (Alternative for Tension Off Shore) ?

    La notion de « facteur de charge » ne pourrait-elle pas s’appliquer à un tel dispositif ?

    * il est urgent que l’extrême droite se dégote une gretchen présentable

  25. Le 4 octobre 2019 à 3 h 48 min,Jean Paul Brighellia dit :
    Mais mon cher, à l’époque, les Normaliens avaient tous vocation à être enseignants…
    Alors que dans ma promo, je dois être l’un des très rares à l’être encore. Et dans les promos suivantes, je crois qu’il n’y en a pour ainsi dire plus un seul.
    Et ça, ça s’interroge. L’incapacité actuelle à recruter des gens de valeur a commencé là — courant des années 80, quand on a permis aux Normaliens de se faire journalistes, communicants divers, etc.. Et elle s’est accentuée depuis.

    “…quand on a permis aux Normaliens de se faire journalistes, communicants divers, etc..”

    Pouvait-on,fallait-il l’interdire ?
    Supposons qu’il ait été décidé qu’un normalien Lettres n’aurait pas le droit de se présenter au concours de l’ENA et supposons que cela eût été juridiquement et pratiquement possible.

    Automatiquement,cela aurait fait fuir un grand nombre de candiadats de valeur qui n’envisageaient l’ENS que comme antichambre de l’ENA.

    Quant aux sciences,des facilités d’accès aux garnds corps de l’Etat ont été données pour enrayer une tendance:les admis à l’ENS sciences ,étant généralement reçus aussi à Polytechnique , tendaient à choisr cette dernière école.

    Un Wauquiez,un Fabius,un Lemaire se sont tapé trois concours:ENS,agrégation,ENA ; pourquoi ?
    Pour leur CV;ils sont réputés humanistes

    • Nous nous engagions à servir l’Etat. Passer l’ENA n’était pas un crime.
      Partir ans le privé, en revanche…

      • Un parcours fréquent:ENS,agrégation ENA,pantouflage dans le privé.

        (considérez Naouri:il est plus vieux que vous.
        résumé:ENS ,agrégation de mathématiques, doctorat (!),PHD, ENA, chef de cabinet de Bérégovoy,placements illégaux chez Chaumet…PDG Casino.)

  26. Pour combattre le grand réchauffement manger le petit Dugong – avec des noix du Périgord c’est excellent ! Et c’est pas cher le kilo …

  27. https://www.liberation.fr/france/2019/10/03/un-professeur-de-svt-d-un-lycee-des-alpes-maritimes-s-est-suicide_1755245

    « Frédéric Boulé exerçait depuis plus de vingt ans dans cet établissement, un collège-lycée international réputé de la Côte d’Azur, avec des sections linguistiques et des classes préparatoires. «Il ne se plaignait jamais de son travail, c’était quelqu’un de brillant, dit un syndicaliste joint par Libération. Avec toutes les réformes qui sont tombées dernièrement, ça nous a obligés à travailler sur les programmes de seconde et de première d’un coup. La charge de travail a été considérable tout l’été.» Pour le Snes-FSU, ce suicide met en évidence «la dégradation des conditions de travail dans l’éducation nationale», avec des réformes qui ont «des effets dramatiques sur les personnels». Il pointe une «désorganisation permanente» et de «nouvelles formes de gestion nées du « new management »» : «Les collègues disent avoir l’impression de ne plus pouvoir faire leur travail correctement et ils se sentent abandonnés par l’institution, soutient-on dans la lettre. La souffrance advient lorsqu’on ne parvient plus à donner du sens à notre mission pédagogique.» »

    La lecture de « l’article » me laisse un arrière-goût, comment dire, bizarre. Un peu comme du dégueulis qui aurait momentanément reflué.

    • Le commentaire du SNES est répugnant.Mettre unn suicide, quelles que soient ses causes, sur le dos de la réforme du lycée — comment dire;

      • Frédéric Boulé n’a pas laissé de lettre,Christine Renon si.

        Il faut voir ce que l’on voit et lire ce qu’on lit.

  28. Un Noir antillais qui tue quatre blancs qu’est-ce que c’est ? Du terrorisme ou du racisme ?

  29. “Bellamy glisse donc dans son intervention au Parlement européen une formule de Péguy : « Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ». “

    Il Maestro,dans Valeurs Actuelles

    Bellamy ,faisons lui ce crédit, a lu Péguy.

    La phrase qu’il cite est une rengaine de Finkielkraut;est-ce par lui que Bellamy a eu connaissance de Péguy ?

    Et dans quelle(s) oeuvre(s) de Péguy cette phrase se trouve-t-elle ?

    Je l’ai trouvée dans Notre Jeunesse.

    De quoi ,de qui parle Péguy ?

    De Reinach,historien de l’affaire Dreyfus, représentant du “parti juif”.

    Reinach est un bon juif,qui n’a pas profité de l’affaire Dreyfus pour en faire un argument contre la France catholique éternelle.

    Il faut voir ce que l’on voit:un Juif est parfois meilleur qu’un non-Juif.Reinach est admirable,Jaurès abominable.

    “Il faut toujours dire ce que l’on voit. Surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. Nous voyons que de tout notre État Major il est le seul qui n’ait point faibli devant les démagogies dreyfusistes, devant les démagogies politiques issues de notre mystique dreyfusiste. “

    Notre Jeunesse.Charles Péguy.

    • Bellamy est très cultivé, vous savez. Prépa H-IV + ENS + Agrégation de philo, ça laisse des traces.

      • je ne dis pas le contraire;c’est peut-être pour cette raison qu’il ne réussit pas très bien en politique.

        • Tout à fait, aujourd’hui, trop de culture nuit;
          on lui avait pourtant promis:
          « Si vous percez, je vous envoie dans la culture »
          Mais il n’était pas prêt pour la conquête.

          Oui, … deux.

          • 1 de trouvée (c’est pas la peine de dire qu’il y en a une deuxième)

            Je vous envoie dans la culture

            Je vous enCULE dans la VOIture.

  30. Il faut voir ce que l’on voit.

    Moi,je vois que les Marseillais de souche ont des petites bites;les Marseillaises sont insatisfaites.

    Peu à peu elles se tournent vers les Arabes,beaucoup mieux membrés.

    Et voilà comment s’effectue le grand remplacement.

  31. Laurent Alexandre enfin lucide !

    « ATTENTION ! L’hystérie climatique rend les gens fous. @GretaThunberg exige que nous paniquions: voilà le résultat !

    Cette supporter de @AOC la candidate à la présidence des États-Unis demande que l’on mange nos bébés pour arrêter le changement climatique. »

    • AOC ? vous parlez de Alexandria Occasional Cortex, celle qui réussit l’exploit de débiter plus de c0nneries à la minute que Marie Ségolène et Sibête réunies ?

  32. Hannibal Lecter ce précurseur aurait dit à sa cheffe à la préfecture de police : Je suis venu avec mon couteau en céramique car j’ai une petite faim et vos mamelons sont bien tentants !

  33. Quel pouvoir,en France, en France, connaît encore le sens des mots,quel pouvoir en France a encore un discours sensé ?

    J’ai bien peur qu’il ne reste que les juges.

    Sandra Muller a été condamnée pour diffamation.
    Elle avait accusé Eric Brion de “harcèlement sexuel” sur #balanceton porc.

    Le tribunal a estimé qu’une drague lourdingue et grossière, effectuée une seule fois ne constituait pas un délit de harcèlement.

  34. Connaissez-vous l’histoire du Saint curé d’Ars ? Probablement pas car ici c’est bourré de parpaillots comme dirait ma grand-mère.
    Son histoire est liée aux apparitions de La Salette – un berger encore un, un certain Maximin un petit savoyard ignorant comme un ramoneur – le Greta suédois au masculin de l’époque – était réputé avoir vu la Sainte Vierge dans les Alpes … en compagnie de Mélanie bergère elle aussi.

    Maximin dans un élan de franchise dit au curé d’Ars qu’il n’avait rien vu du tout – bien entendu on ne le crut pas – et par la suite même le curé d’Ars reconnut s’être trompé : les apparitions étaient saintes et véritables !

  35. Dans cette affaire deux témoins visuels – l’un se récuse en privé – or l’adage judiciaire bien connu c’est testis unus testis nullus.
    Il faut donc à toute force que le petit Maximin ne reconnaisse jamais n’avoir rien vu !
    Deux témoins ont force de loi – un seul non.

  36. Quand un peuple fait corps et prétend avoir vu ce qu’il n’a jamais vu que fait-on et que dit-on ?

  37. La vallée de la mort,suite.

    Macron avait expliqué à l’hebdomadaire TIME qu’il était dans “la vallée de la mort”.

    C’est du vocabulaire de start-up, inventé par des gens qui ont mal lu la Bible.

    Considérer la France,comme une “start-up”,ça craint.

    « Malgré le renforcement de l’écosystème de financement des startups, la fameuse « vallée de la mort », cette période délicate où les jeunes pousses entre 1 et 3 ans meurent par manque d’accès au financement, n’a pas disparu en France, comme le souligne une étude d’In Extenso….

    “S’il est difficile d’imputer la mortalité des startups uniquement à un problème de financement (après tout, neuf sur dix finissent par mettre la clé sous la porte) et qu’il se produit aussi un phénomène de « sélection naturelle », de nombreux spécialistes déplorent toujours le manque d’acteurs capables de financer des tours de table supérieurs à 20 millions d’euros, qui restent rares en France.”

    https://www.latribune.fr/technos-medias/innovation-et-start-up/startups-la-vallee-de-la-mort-est-toujours-la-648950.html

  38. Intermède ou incartade ?

    Chirac c’était un franc-mac qui ramonait la Bernadette de plâtre.

    Gabrielle Cluzel de « Boulevard Voltaire » – toujours elle – est pressée de canoniser Bernadette Chodron de Courcel qui a dû supporter sans broncher et sans ambage les chevauchées fantastiques du hussard corrézien.

    Une statue en stuc ou en faux marbre de Bernadette Chodron de Courcel dans l’église Saint-Sulpice ? Cette église est réputée avoir été le cœur de l’art saint-sulpicien au 19e siècle. Chodron et Chirac font la paire …

    • Quand même il y a un noble fond de franchise chez Bernadette Chodron de Courcel qui disait de son mariage que c’était un mariage d’ambition partagée – tout autant que d’amour.

      Je dis ça pour meubler en fait – car tout mariage doit reposer sur un fond raisonnable s’il veut durer !

      • J’ai commandé en Argentine le livre de Laumond ,chauffeur de Chirac,écrit it en réalité par le Maestro;je ne l’ai pas encore reçu, mais j’ai eu accès à quelques extraits.

        Un jour,Laumond a entendu (une partie d’) une engueulade de Chirac par la
        Chaudron.

        Il n’était pas encore président.

        La Chaudron lui a dit que s’il voulait être élu un jour,il aurait besoin d’elle;un divorcé perd beaucoup de ses chances, toutes ses chances si l’épouse fait étalage.

        Donc,d’accord pour qu’il en baise d’autres mais à condition qu’il le fasse plus discrètement.

        A propos de toutes les femmes de, revient sous la plume des journalistes la même comparaison:Lady Macbeth.

  39. Le 4 octobre 2019 à 11 h 13 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    Le commentaire du SNES est répugnant.Mettre unn suicide, quelles que soient ses causes, sur le dos de la réforme du lycée — comment dire…

    Christine Renon a laissé une lettre avant de se suicider.

    Pierre Jacque,professeur qui s’est suicidé en 2013, avait lui auxssi laissé une lettre.

    Un certain Jean Paul Brighelli en avait rendu compte dans son blog (intitulé,je crois, Bonnet d’Ane).

    Pour la peau d’un prof
    Publié le 3 septembre 2013 par Jean Paul Brighelli

    “Avant de mettre fin à ses jours, Pierre Jacque s’est fendu d’une longue lettre à ses camarades du SNES, expliquant les raisons pédagogiques de son geste. Et je préfère ne pas penser à l’angoisse des collègues qui ont reçu ce mail et se sont précipités — trop tard : je les salue, tout SNES qu’ils soient, parce qu’ils ont exemplairement réagi en mettant en ligne ce courrier désespéré et désespérant.”

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/pour-la-peau-dun-prof-00406

    • Il faut voir ce que l’on voit et lire ce qu’on lit.
      (imité de Charles Péguy,écrivain français admiré par Finkielkraut,Bellamy, Brighelli…)

      • je vous trouve bien sévère avec JPB depuis quelques temps, M. Lormier, pas de problèmes perso, ou d’idées noires j’espère ?

  40. Bernadette Chodron de Courcel a « fait » Sciences Po’ à une époque où peu de filles s’engageaient en politique – considérant la France des années cinquante et voyant bien qu’elle n’arriverait à rien par elle-même sans l’appui d’une épaule masculine elle a fait équipe avec un jeune loup de Sciences Po’ : Jacques Chirac – qui n’était pas de son milieu.

    Il faut lui rendre un juste hommage : elle a fait le bon choix ! Pas besoin de faire appel aux saintes huiles religieuses et catholiques …

    • On va dire que Chirac procédait par foucades – alors qu’elle était l’élément rationnel du couple. Le moteur d’asservissement … pour employer un terme mécanique idoine.

      P.S Je préfère toujours les éléments d’explication rationnelle aux appels à la transcendance inouie !

      • « Le couple moteur » encore un terme que mon grand-père aurait adoré lui qui a passé quarante ans à inventer des machines merveilleuses !

  41. Vous avez cinq cent mille pèlerins qui processionnent dans les rue de Montréal en criant leur joie : Greta nous montre la voie, elle a vu de ses yeux vu le dioxyde de carbone qui s’élevait dans l’atmosphère pour nous empoisonner !

    Vous faites quoi ? Vous les abattez à la mitrailleuse comme le recommanderait Trotsky ou vous attendez que leur fièvre obsidionale se dissipe ?

    • euh, je ne prends pas le 50-50, je choisis l’appel à un ami : M.Dugong, toujours serviable, va bien me donner le portable de Kim notre ami coréen … 😉

  42. Lormier a dit :

    Le 4 octobre 2019 à 11 h 13 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    Le commentaire du SNES est répugnant.Mettre unn suicide, quelles que soient ses causes, sur le dos de la réforme du lycée — comment dire…

    Christine Renon a laissé une lettre avant de se suicider.

    Pierre Jacque,professeur qui s’est suicidé en 2013, avait lui auxssi laissé une lettre.

    Un certain Jean Paul Brighelli en avait rendu compte dans son blog (intitulé,je crois, Bonnet d’Ane).

    Pour la peau d’un prof
    Publié le 3 septembre 2013 par Jean Paul Brighelli

    “Avant de mettre fin à ses jours, Pierre Jacque s’est fendu d’une longue lettre à ses camarades du SNES, expliquant les raisons pédagogiques de son geste. Et je préfère ne pas penser à l’angoisse des collègues qui ont reçu ce mail et se sont précipités — trop tard : je les salue, tout SNES qu’ils soient, parce qu’ils ont exemplairement réagi en mettant en ligne ce courrier désespéré et désespérant.”

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/pour-la-peau-dun-prof-00406

    Une fois de plus, mais la répétition est…: nous travaillons pour rien ni pour personne, tout en devant supporter médiocrité, impolitesse, agressivité.
    Les heures deviennent des jours, les jours des mois et les mois des siècles; pendant ce temps-là, le corps en prends plein la gueule, insidideusement, sans parler du mental.

    Recrutez.

    • Courage,on vous envoie une équipe de soutien qui va vous aider à mettre des mots sur vos maux.

      En attendant,mettez du vieux pain sur votre balcon et puis,souvenez-vous du communiqué du Maestro: »la rentrée s’est globalement bien passée. »

  43. Le 4 octobre 2019 à 11 h 24 min, Lormier a dit :
    Quel pouvoir,en France, en France, connaît encore le sens des mots ?
    Pas les média qui parlent d’auteur présumé, de suspect alors que les faits sont flagrants.

    PS:
    1)Merci à Lormier pour la traduction des discours de micron , je n’avais pas du tout saisi cette histoire de vallée de la mort et cela m’avait un peu irrité.
    2)Non, …

    • C’est un certain Arthur Porto qu’il faut remercier ;l’explication vient d’un billet de son blog,publié le 3 octobre.

  44. Ce qu’il faudrait c’est une PMA plus une GPA de pointe pour Emmanuel Macron : l’enceinter avec de fragments de vérité concentrée en espérant que ces cellules souches feraient des petites !

    • … des fragments – des brins ADN on va dire avec du contenant véritable et pas du code virtuel qui ne veut rien dire !

      Car enfin si vous ne le saviez pas une grande part de l’ADN est redondant ou en état de vacuité semble-t-il !

  45. Comment expliquer les différentes régressions intellectuelles à l’œuvre en Occident ?

    • Plus d’apparition mariale en France au XXe siècle après un XIXe siècle très chargé ! Mais réapparition de Greta au XXIe siècle !

      P.S Vous remarquerez qu’au XVIIe voire même jusqu’au XVIIIe siècle on faisait des procès aux sorcières ce qui calmait les amateurs de surnaturel … pas trop d’apparition de la vierge avec ou sans auréole !

  46. Bellamy, Finkielkraut, Péguy, des héros dont il faut saluer le courage car “ils voient ce qu’ils voient.”

    N’oublions pas non plus Pierre Dac et Fernand Raynaud.

    « Quand on voit ce qu’on voit, que l’on entend ce qu’on entend et que l’on sait ce que qu’on sait, on a raison de penser ce qu’on pense. »

    Pierre Dac.

    « Quand je vois ce que je vois et que j’entends ce que j’entends, je suis bien content de penser ce que je pense. »

    Fernand Raynaud –

  47. Les digital natives sont nés avec les doigts bien au chaud dans le fondement. Pour qu’ils se les sortent, il faudra prendre des gants.

  48. Quand j’étais jeune vétérinaire, 1980 et suivantes, j’ai vu ( et parfois soigné) les derniers veaux traditionnels à l’ancienne. Attachés au mur, au plus profond de l’étable pour éviter qu’ils risquent de prendre un rayon de soleil, avec une corde de moins d’un mètre ( moins ils bougeaient, plus ils engraissaient vite et plus la viande était tendre), le mufle emprisonné dans une muselière pour qu’ils ne grignotent pas le moindre brin de paille qui aurait pu leur apporter du fer et faire rosir la viande. Ils étaient détachés du mur trois fois par jour, pour téter leur mère, en laisse, et si insuffisant la nourrice ou tante ( vache normande en général ). On les menait ainsi en quelques mois jusqu’à 150/180 kilos de viande anémiée ( sensu stricto : manque de globules rouges, ici par carence en fer) et il fallait bien calculer pour les faire abattre avant qu’ils ne tombent malades à en crever en 48 heures du fait de leur anémie.
    C’était le bon temps de l’élevage paysan, quand les animaux étaient bien soignés, ma bonne dame …

      • Lorsqu’on lit certaines histoires de médecin de campagne dans les années 40/50, il y a de quoi frémir quant à l’âme paysanne de l’époque, plus soucieuse d’un profit durement engrangé que de la santé des vieux et des petits enfants, sans parler du sort réservé aux animaux en fin de vie…

        Nous avons pu éduquer nos anciens barbares mais en avons gagné de nouveaux.

      • Les Coréens du Nord sont « engraissés » exactement de la même manière – ils ne s’évadent jamais de leur étable et leur viande est délicieuse à condition d’avoir été abattue dans les formes par un garde-frontière !

        C’était un peu une réponse à Pheldge qui me reproche de ne pas connaître plus intimement Kim Jong-Un !

        Et puis en Corée du nord pas de souci avec les valets-impérialistes qui seraient tentés par l’écologie new-look … l’écologie là-bas c’est : tu vas au champ et tu repiques toute la journée le riz du parti pour le glorieux camarade Kim Jong-Un !

      • Quid de l’écologie prônée et imposée par votre cher Camp du Bien, qui elle, présente tous les symptômes avancés du totalitarisme ?

  49. En Belgique on a promis 30000 euros pour celui qui dénonce les chasseurs qui ont tué le dernier loup du pays en Wallonie – pour le même prix Kim Jong-Un peut te promettre un safari sur sa frontière où la cible sera humaine …

    • C’est fascinant n’est-ce pas de se dire qu’un loup en Occident ça vaut 30000 euros – et je ne vous dis pas le prix d’un Panda géant en prêt-bail – et qu’un homme en Corée du nord ça vaut à peine le prix d’une balle !

      • c’est beaucoup plus subtil quand on fait payer la balle par la famille. Un énorme coût symbolique

  50. D’après ma maigre expérience de papa, j’oserai dire que les écrans omniprésents chez les enfants, les ados et les jeunes adultes ont remplacé presque totalement l’acte de lecture.

    C’est d’un triste… Finis, les plaisirs olfactifs d’un vieux bouquin à la belle reliure, aux pages jaunies et à l’odeur d’antan; finie la jouissance des mots qui s’enchainent et des phrases qui palpitent, finie l’imagination qui illustre un récit mieux que des images, finie la découverte des hommes et des lieux, achevée la finesse d’une description ou d’une analyse, décapité le sens critique, crucifiée la liberté de poursuivre ou d’arrêter…

    La vidéo, c’est la dictature d’un fleuve endigué que l’on est obligé de suivre jusqu’au bout.

    F..all the system!

  51. Le Vespéral publie une tribune où de (jeunes ?) facariens plaident pour qu’on leur laisse (de) la place dans les écoles d’épiciers :

    Ça commence par une (bonne) question (« à quoi peuvent servir les business schools dans l’anthropocène ? »), mais on comprend vite qu’il s’agit d’y faire de la place. Extraits du jus de crâne :

    « Les redirectionnistes inventeront les nouveaux métiers, missions et trajectoires professionnelles, mais aussi les nouvelles métriques d’atterrissage des entreprises […] Nous appelons ainsi ceux qui, dans chaque organisation du capitalisme hors-sol actuel (une entreprise, une institution publique, une mairie, une association,…), s’efforceront de la faire atterrir, elle et ses infrastructures, dans le périmètre des limites planétaires. »

    Une trique d’équarrissage ? Il en faudra pour tanner le cuir de la populace vituline qui regimbera fort à une gestion de la pénurie * pendant qu’une nouvelle minorité décidera, s’en mettra écologiquement plein les fouilles et rendra compte de l’évolution des bénéfices aux dirigeants du Parti Ecommuniste Chinois.

    Plus loin, les coupables de cette bafouille tentent de s’auto-définir :

    « Tout à la fois auditeurs, évaluateurs, ingénieurs, designers et gestionnaires de cette redirection, formés aux sciences humaines et sociales comme aux sciences du vivant et de la terre, les « redirectionnistes » seraient aussi lanceurs d’alerte, devant rendre des comptes tout autant à l’organisation qui les emploie qu’à la collectivité qui les mandate. A l’image de certaines professions (auditeur, liquidateur, mandataire…), l’activité de redirection écologique devra être un processus systématique, documenté et indépendant. »

    On attend avec impatience le contenu des propositions des 150 éco-couillons que Toufriquet vient de réunir en khoncile sous lampadaire. Y trouvera-t-on le néo-vocabulaire (redirectionnisme, métrique d’atterrissage, transiteur anthropocénique, etc.) de la clique néo-entrepreneuriale qui s’agite ?

    http://dl.free.fr/nyxAeU0ra

    * les dirigeants en tesla intérieur veau retourné, le peuple en zoe covoiturée à pédales et intérieur skaï ?

    • À se taper le cul par terre. J’adore l’idée d’écoles de commerce cessant d’enseigner une politique « anthropocentrée ». Vive les moustiques !

      • Ils feront des miracles une fois qu’ils seront morts et bien enterrés sous leur excréments intellectuels comme le diacre Pâris !

  52. C’est vache, mais lucide de dire que Bernard Henri Lévy est un histrion
    Au temps jadis nous disions … philosophe cathodique … (rien à voir avec la religion ; une histoire de canon à électrons) qui se prend (identification) pour Malraux (vers le début des années 1990) … sans l’opium.

  53. Le 4 octobre 2019 à 19 h 10 min, dobolino a dit :
    Réponse à Lormier. « Qu’est-ce qu’un veau? « . C’est très strictement encadré:
    https://compagnonsdugout.fr/conseil-viande/tout-sur-le-veau/

    Quelle bonne surprise! Vous allez rester un petit peu,quand même ?
    La question de la couleur de la viande est maintenat réglée; il est fort possible que la taille des côtes de veau cantabriques et asturiennes s’explique par la race,et non par un âge d’abattage qui serait plus avancé.

  54. Bellamy:
    Un pieux qui fait des voeux pieux et qui serait mieux au pieu.

    Comme Péguy,il voit ce qu’il voit

    Péguy voyait qu’il y avait de bons Juifs.

    Finkielkraut voit ce qu’il voit:qu’il y a en France un anti-sémitisme islamique

    Bellamy voit ce qu’il voit:que l’Europe est en crise

    Lormier voit ce qu’il voit:que les Marseillais de souche ont des petites bites et qu’ils sont en train de se faire remplacer dans le “coeur” des Marseillaises par les Arabes qui ont des grosses bites.

    François-Xavier Bellamy (PPE). – Madame la Présidente, Madame von der Leyen, un grand écrivain français, Charles Péguy, écrivait: «Il faut avoir le courage de dire ce que l’on voit mais, plus encore, il faut avoir le courage de voir ce que l’on voit».
    Regardons la réalité en face: l’Europe est en crise profonde, elle semble condamnée à l’impuissance face aux défis économiques, face aux défis migratoires, face aux grandes puissances qui, aujourd’hui, semblent écrire l’histoire du monde. C’est le destin de notre civilisation qui se joue aujourd’hui. Il n’y a qu’un seul moyen de faire reculer l’inquiétude et le scepticisme, c’est refonder une Europe qui se mette au service des peuples européens et qui nous permette de ne plus subir, ne plus subir les déséquilibres de la mondialisation, cette absence de stratégie qui nous a fait perdre nos forces industrielles, notre savoir-faire, notre capacité à produire ce que nous consommons.
    Je pense en particulier aux agriculteurs et je regrette, en effet, qu’ils n’aient pas été évoqués davantage ce matin. L’agriculture est la première politique de l’Union européenne et jamais nous n’accepterons ici, au PPE, qu’elle serve de variable d’ajustement.
    Nous ne voulons plus subir les déséquilibres qui provoquent la crise écologique et c’est pour faire face à ce défi que l’Europe, merci de l’avoir dit ce matin, doit enfin imposer une contribution carbone à tous les pays qui exportent vers l’Union européenne.
    Nous ne voulons plus subir la même impuissance face à la crise migratoire. Oui, chaque mort en mer Méditerranée est une tragédie. Mais oui, chacune de ces tragédies est le résultat d’une seule cause qui est notre impuissance.

    Bellamy voit ce qu’il voit et entend ce qu’il entend;est-il content de penser ce qu’il pense ?

  55. “Il ne faut pas introduire les philosophes dans le dernier cercle du pouvoir. Soit ils se plantent gravement, comme Platon chez Denys de Syracuse. Soit ils se contentent de former des politiques, et d’Alcibiade inculqué par Socrate jusqu’à Emile (Robespierre ? Saint-Just ?) éduqué par Rousseau, en passant par Alexandre élevé par Aristote ou Néron formé par Sénèque, on ne peut pas dire que ce furent des succès. “

    Les philosophes auraient-ils tant d’influence lorsque ils sont proches du pouvoir ?

    Et si on les tient à l’écart du pouvoir,ne risquent-ils pas de fomenter des révoltes ,des révolutions ,en influençant le peuple ?

    Est-ce pour cette raison que Blanquer a supprimé la philosophie au lycée ?

    • « Est-ce pour cette raison que Blanquer a supprimé la philosophie au lycée ? »

      Mais enfin ! Ce n’est pas vrai !

      Cela dit, je serais personnellement favorable à son report à l’Université — comme dans le monde entier. Le fait que les élèves fassent « de la philo » en Terminale ne les a jamais rendus plus avisés.

      • Ce n’est pas vrai ?
        Il l’a remplacée par une matière hybride ,gentre culture générale.

        • Vous citiez récemment le De l’Ecole de JC Milner.

          Il semble que vous soyez en désaccord avec lui:précisément,il pense (et à mon avis montre) que cette singularité du lycée français est un élément constitutif de la démocratie à la française.

          Je ne sais plus où j’ai mis le bouquin ;sinon je vous donnerais le numéro de la page.

          « Cela dit, je serais personnellement favorable à son report à l’Université — comme dans le monde entier. »

          Pas vous, pas ça
          1) La France doit-elle faire comme tout le monde ?
          2) Dans les autres pays ne se frottent à la philosophie que les étudiants en philosophie (quasiment)
          3) Faire de la philosophie en Terminale m’a rendu plus avisé,moi.

          • « La France doit-elle faire comme tout le monde ? » je poserai la question autrement :
            – la France doit-elle s’entêter dans une voie sans issue, et refuser de faire ce qui marche ailleurs, parce qu’elle est le « phare de l’humanité » ?

            Et ma remarque s’applique à bien d’autres domaines que l’enseignement … économie, diplomatie etc.

  56. “jusqu’à Emile (Robespierre ? Saint-Just ?) éduqué par Rousseau”

    Le Maestro nous ressort (sous une forme nouvelle) sa théorie anti-Rousseau.

    Emile est un être fictif;ni Robespierre,ni Saint-Just ne sont des personnages fictifs.

    Dire que le Contrat social a “engendré” la Terreur,c’est comme dire que le goulag était dans Marx, ou qu’Auschwitz était dans la Somme Théologique.

    • Non : la théorie de l’Etat rousseauiste est une théorie totalitaire. C’est quasiment un truisme dont j’ai presque honte.
      Et Robespierre et Saint-Just se présentaient comme d’éminents disciples du Genevois maudit.
      Et le seul écrit de quasi-fiction de Bonaparte (le Souper de Beaucaire) s’en inspire visiblement. Et Napoléon, hein…

      • Arguments spécieux.

        Le Contrat social et les autres écrits de Rousseau,ce sont des textes.
        La Terreur,c’est un fait historique.

        Vous ne pouvez pas faire que le Contrat social n’ait pas été écrit;vous ne pouvez pas « condamner » ce texte.

        Vous ne pouvez pas non plus faire que Robespierre et Saint-Just n’aient pas existé.

        Il ne peut exister aucune théorie du passage des idées dans l’Histoire (sauf peut-être si vous êtes Dieu,et encore,les théologiens disputent de la question.)

        • et pourquoi ne peut-on plus condamner un texte, comme on condamne de propos ?
          JPB ne condamne pas les écrits de Rousseau, il ne dit nulle part « c’est mal », il dit que la vision de l’état par Rousseau correspond à un état totalitaire. Il n’a plus le droit d’avoir un avis opposé au vôtre ?

  57. “…histrions prétendument philosophes qui induisent en guerre des présidents de la République tout en soignant leurs cols de chemise.”

    Bernard Henri Lévy fait faire ses chemises chez Charvet ;la maison,fondée en 1838, est immortalisée dans La Recherche;je crois que c’est la seule boutique de vêtements qui y figure;Charlus se met à porter des manteaux de vigogne,mais on ne sait où il les fait faire.

    Essayez de demander à Charvet de vous couper des chemises identiques à celles de BHL;vous serez certainement éconduits.

    http://www.charvet.com/

  58. “…histrions prétendument philosophes qui induisent en guerre des présidents de la République »

    La guerre en Libye,c’est à cause de BHL ?

  59. Le 4 octobre 2019 à 21 h 42 min,Moota dit :
    Toujours est-il que le veau, je trouve ça fadasse.
    De gustibus non est disputandum.
    Le veau des Asturies gambade,mange de l’herbe et sa viande est rouge.
    Mon boucher français m’a fait découvrir la côte de veau seconde,ainsi que la hampe et l’onglet de veau ,viandes quelque peu “épicées”.
    La côte de veau seconde (d’une épaisseur d’environ 4cm) je la cuis entière, dans une cocotte Zepter,sans aucun ajout de matière grasse;je l’agrémente avec des champignons blonds de Pologne et une crème fraîche épaisse normande;dernièrement,avec des girolles mais alors sans crème.
    J’ai renoncé à la côte de boeuf,car je n’en ai jamais réussi la cuisson.

    https://shop.zepter.fr/

    • J’ai vu qu’il y avait un « club zepter » d’utilisateurs. L’équivalent pour mecs des tupperware pour dames ?
      Bon, c’est de l’inox quoi. Mais zeptètmalcompris …
      Ou alors vous avez été séduit parce que vous êtes prof ? Un zep truc pour faire cuire les élèves ?
      J’adhère !

      • Dans les années 90, on vendait, cher, très cher, des marmites « sans eau sans huile ». La batterie complète coûtait 15 000 F ! Pratiquement toutes mes tantes, cousines, enseignantes ou épouses de, ont acheté .
        Et pour compléter leurs émoluments, certains étaient également distributeurs Tupperware et Amway …

  60. Et bien voilà : Lormier a renoncé à quelque chose ! Et moi qui croyais qu’il cherchait la petite bête avec obstination je suis feinté … en fait il abandonne déjà les grosses bêtes dans les paturages, que sera-ce demain?

  61. « J’ai renoncé à la côte de boeuf,car je n’en ai jamais réussi la cuisson. »

    Rappelons quelques règles :

    1- ne jamais mettre un bœuf entier sur le gril. Le castrer impérativement assez longtemps avant
    2- ne jamais (se) poser de question sur le degré de cuisson. Une côte de boeuf, c’est saignant. Point barre
    3- Pour le reste : http://madame.lefigaro.fr/cuisine/les-erreurs-a-ne-pas-commettre-pour-reussir-la-cuisson-de-votre-viande-rouge-060117-128938

  62. Mais vous Lormier qui connaissez le Maestro sous toutes les coutures : il en a une grosse, une hyper-grosse ou une ultra-grosse ? Je ne parle pas de sa gonzesse …

  63. Je suis bien embêté pour tous les fonctionnaires de France – voire même pour les ex-fonctionnaires – votre chef à tous est mis en examen ! Le vice-président du Conseil d’Etat accusé non pas d’un vol à l’arraché sur une vieille dame mais d’avoir laissé harceler un fonctionnaire sous ses ordres qui s’est suicidé au final.
    Alors quoi ? Vos grands chefs sont des harceleurs vicieux, des pousse-au-crime ?

  64. à Sanseverina
    ainsi font,font,font…

    Ne partez pas si vite,j’ai tant de choses à vous dire,tant de choses à vous demander.
    Zepter,oui,c’est de l’acier…mais pas n’importe quel acier;tant que vous n’avez rien fait cuire dans une Zepter,vous ne savez pas ce que c’est.

    Le beurre;sur ce sujet,vous avez été tellement féminine (c’est un compliment que je vous fais);

    Vous nous racontiez l’extase procurée par la tartine beurré au beurre de madame,vous lancez nos imaginations,nous invitiez à faire des recherches et puis d’un seul coup:mais je suis italienne,je fais tout à l’huile d’olive!

    Si féminin.Si vif-argent! Si anguille sans roche !

    Le beurre de madame est “exporté” en France,comme vous dites;Roellinger a une boutique dans Nipponland à Paris.

    Et puis je voulais vous parler de ceci.
    http://www.mantequeradetineo.com/nuestros-productos.htm
    Et puis je voulais vous interroger sur la traduction italienne du titre du bouquin de Snowden…
    Et puis…

    http://www.mantequeradetineo.com/nuestros-productos.htm

  65. Par contre Mickaël Harpon le nègre de service surineur de vocation contrariée était laissé bien tranquille par ses supérieurs quoique depuis 2015 il se faisait remarquer par ses considérations acides sur les femmes et les attentats !
    A la place de Macron j’aurais peur de tous les Harpon qui s’approchent de trop près de moi …

  66. J’ai énoncé une réalité que je suis seul à pouvoir énoncer en toute connaissance de cause : l’état napoléonien est en train de mourir sous nos yeux ! Attaqué à la fois de l’extérieur et de l’intérieur. Ce n’est pas Zemmour qui me contredira lui qui voue un culte au grand corse du continent.

    • Selon moi il est temps de rebâtir les institutions françaises : c’est le moment ou jamais !

  67. Adage darwinien

    La fonction crée l’organe.

    C’est parce qu’il fallait faire remplir à l’Etat français un certain nombre de fonctions que les organes correspondants avaient été créé sur un large plan par Napoléon.
    En vidant de l’intérieur et de l’extérieur pour cause européenne et pour cause multinationale l’Etat français de ses fonctions on en dessèche les organes vitaux.

  68. Quand le pouvoir tombe en décadence que se passe-t-il ? On a l’exemple de ces empereurs romains entourés de leur garde prétorienne qui se faisaient assassiner par ceux qui étaient chargés de les garder.

  69. Le scénario de ce film ne me semble pas très crédible.
    En effet, le couple théoricien-praticien est toujours le suivant :
    le théoricien est expérimenté donc âgé, et le praticien jeune et inexpérimenté.

    Dans ce film, c’est l’exact opposé, donc totalement invraisemblable.
    Les célèbres duos de vieux sorcier et de jeune grand chef dans l’Histoire :
    Aristote et Alexandre ou la création de la civilisation hellénistique
    Socrate et Xénophon ou l’épopée victorieuse de l’Anabase.

    En philosophie, comme dans toute autre discipline, on trouve peu de bons éléments et beaucoup de mauvais.
    Et les nombreux mauvais éléments se fédèrent TOUJOURS pour détruire les rares bons, afin de conserver le pouvoir et d’argent.
    Les affaires sont les affaires.

  70. Ronald Reagan était septuagénaire en accédant à la présidence américaine – en face de lui il avait Gorbatchev un cinquantenaire, un jeunot au regard des gérontes qui l’avaient précédé – pourtant c’est bien Reagan qui a fait mettre un genou en terre au « jeune moscovite » !

  71. Quelque chose pour mettre en joie le provincial !

    Je viens d’apprendre qu’il existait un village du nom de Montjoi dans le Tarn et Garonne parcouru par la route des truffes ..

  72. Le duo du vieux sorcier initiant un futur chef est le thème du roman d’Umberto Ecco : le Nom de la Rose.
    Parcours initiatique : mais pour quoi faire ?

    • C’est fort intéressant mais cela n’a rien à voir avec le film ! Le maire de Lyon Fabrice Luchini n’est pas en instance de conquête du pouvoir – il y est déjà ! Il a juste besoin de se ressourcer auprès d’une jeunesse qui le fuit.

    • Il s’agit pas de parcours initiatique dans le Nom de la rose mais des tribulations d’un esprit visionnaire de la Renaissance en butte avec l’esprit de son temps, de son époque. Aucune initiation pour Guillaume seulement la volonté d’élever un nain sur ses épaules vers un horizon nouveau. Bref, Eco, quoi..

  73. Sur mon lit de mort, je me souviendrai d’une côte de veau de Mézin (L&G) grillée au barbecue avec bois de chêne: encore meilleur que la tradi côte de boeuf.
    Un bon rôti de veau en cocotte avé les patates et les champis c’est aussi un petit paradis.
    Ces plats méritent un bon cahors…

  74. A la fin en 410 Alaric le chef wisigoth qui servait de mercenaire aux Romains se retourne contre Rome et met à sac la ville auguste !

    On voit le scénario qui se profile à l’horizon … à Paris !

  75. L’Etat français – la bourgeoisie française – la bourgeoisie fonctionnarisée ne voit pas plus loin que le bourgeois romain !

  76. “…parole [qui se voudrait] performative alors qu’elle est totalement vide de sens. “

    “En ce jour d’hommage rendu à Christine Renon, directrice d’école à Pantin, Jean-Michel Blanquer tient à saluer publiquement sa mémoire et à exprimer son soutien à l’ensemble de ses proches, ses collègues et les personnels de l’Éducation nationale.”

    https://www.education.gouv.fr/cid145606/message-de-jean-michel-blanquer-aux-directeurs-d-ecole.html

    Exprimer son soutien,est-ce soutenir ?
    Dire,c’est parfois faire,mais assez rarement.

    “…associer l’ensemble des personnels au chagrin que tout le monde éprouve.”
    Qu’est-ce qu’associer un sous-ensemble à un ensemble qui le contient ?

    “sans qu’il y ait la réflexion de fond permettant de réfléchir…”
    Une condition nécessaire pour réfchir,c’est qu’il y ait une réflexion.

    Le mot “suicide” n’est pas prononcé et de la lettre de Christine Renon,il n’est pas question.

    • Les Romains se suicidaient volontiers pour éviter d’être mis à mort – on sait qu’on dut aider Néron à enfoncer la dague de la délivrance …

  77. C’est bel et bien Shakespeare, Racine et Corneille qu’il faudrait remettre à l’honneur ! Nos trois tragédiens ont dit tout ce qu’il y avait à dire quand le destin frappe à la porte d’un homme d’Etat.

  78. Ceci dit il y a un filon :

    – Guérisseur de planète
    – Atterrisseur du capitalisme
    – Dépendeur d’andouilles de l’éducation nationale
    – Gogo danseur de la société du spectacle (métricien)
    etc

    • Le métricien n’est pas un maître qui promène bêtement son chien pour lui faire faire ses besoins diurnes ou nocturnes ! C’est un arpenteur de l’idéal … ce qui peut mener loin.

  79. « Zepter,oui,c’est de l’acier…mais pas n’importe quel acier;tant que vous n’avez rien fait cuire dans une Zepter,vous ne savez pas ce que c’est. »

    Zepter, connais pas. Je me méfie un peu au vu de l’éclectisme de leur catalogue ( y a même des montres!!)…
    Du bon matos:
    https://www.knivesandtools.fr/fr/ct/acheter-la-meilleure-poele.htm

    Cocotte en fonte « Le creuset », cocotte en pierre: rien de mieux!

    • Et pour le Cahors,vous avez des recommandations ? J’ai bu une fois un bon Cahors,pas très loin de Sarlat,je crois…mais j’ai oublié le nom.

      • J’ai également le souvenir d’un grand Cahors, dégusté il y a fort longtemps.
        Mais depuis les techniciens du vin sont passés par là. Ces techniciens ont normalisé le Cahors pour éviter les mauvaises cuvées.
        Résultat des courses :
        il n’y a plus de mauvais Cahors, mais plus d’exceptionnels.
        Comme un de ses amis disait à Pasteur au sujet de la bière pasteurisée :
        Tu sais éviter les mauvaises bières, mais tu ne sais pas en faire de bonnes !
        Arghhhh !

  80. Il y avait une poésie surréaliste dans « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry – mais j’admets que l’écologie intégrale modérée par l’enseignement new-looké surpasse nettement le Petit Prince dans la veine surréaliste.

  81. Il existe une émission américaine « Mythbusters » où deux gugusses spécialisés dans les effets spéciaux pour Hollywood démontent les idées reçues de la vie courante et les mythes du cinéma – ce sont toujours des expériences amusantes de physique ou de chimie.
    Mais il n’existe pas l’équivalent pour les sous-produits de l’université – et notamment pour les sciences sociales – c’est un peu dommage !

  82. Ce film est un exemple d’inversion d’un trope.
    Un trope est une figure de rhétorique.
    Dans ce cas, le trope est celui du vieux maitre et du jeune apprenti, par exemple le prof de classe préparatoire et sa jeune cagole, ou Merlin l’enchanteur et le roi Arthur, avec en prime l’épée Excalibur, inutile aux natifs indécis de la Balance.
    Dans ce film, le trope est inversé, avec une jeune maitresse à penser et un vieil apprenti.
    Ce genre de scénario ne peut pas fonctionner, car contraire aux lois de la Nature.

  83. Le 5 octobre 2019 à 16 h 04 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    [philosophie]

    Cela dit, je serais personnellement favorable à son report à l’Université — comme dans le monde entier. Le fait que les élèves fassent « de la philo » en Terminale ne les a jamais rendus plus avisés.

    Maestro,vous êtes en complète contradiction avec Milner que,pourtant, vous citiez récemment;c’est bizarre,ça:se réclamer d’un penseur dont on conteste la thèse!

    « En droit, tous les savoirs contribuent à détruire le pouvoir absolu de l’opinion. Mais seul un esprit léger pourrait s’en tenir là : dans la réalité, quelque savoir stratégique est requis, pour affirmer et démontrer qu’il existe un au-delà de la doxa. En France, du moins, un tel savoir existe : il s’appelle la philosophie
    1. De ce point de vue, la politique scolaire d’un réformateur pieux tel que M. Savary est directement antinomique de la politique pénale d’un réformateur laïque tel que M. Badinter. Le premier met en place les mécanismes que le second combat. Après tout, les collèges rénovés produiront bientôt des magistrats, des policiers, des jurés : ayant été entraînés systématiquement à ne pas penser par eux-mêmes, on peut s’interroger sur le degré de résistance qu’ils sauront opposer à l’opinion.
    2. C’est pourquoi l’enseignement de la philosophie est une bonne chose. Avec l’existence dans les lycées d’une classe qui porte ce nom et d’un corps de professeurs spécialisés, se joue une partie décisive, touchant la nature de l’école. Faire croire que la vraie philosophie est l’affaire de tous, c’est-à-dire de cette minorité qui parle imaginairement au nom de tous, nommément les journalistes (Nouvel Observateur et Mme Saunier-Séité) ; faire croire que la philosophie est une . variante de la littérature ou des sciences économiques (M. Savary) ou qu’elle doit disparaître (M. Haby) ou que son enseignement peut être saupoudré sans dommages de la sixième à la terminale (gribouilles divers), voilà autant de positions où s’atteste le dessein mal dissimulé d’installer l’opinion au poste de commandement – autrement dit, d’attenter aux libertés.  »

    JC MILNER De l’école page143

    http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/30360/XX_CNE-Prospective_000006.pdf?sequence=1

    • Total soutien au combat de Lormier pour le maintien des cours de philosophie au lycée.
      JPB, déjà très proche de Claire Mazeron ( c’est écrit dans l’article de Mediapart, merci AnneAcrouse ) se « blanquérise » de plus en plus.
      M’étonnerait pas qu’il se rase la boule comme tête de noeud, un beau matin.

      • Gretchen me prie d’insérer :

        Notre maison brûle et vous parlez philosophie en terminale !

        Que la hchouma vous étouffe.

      • c’est juste histoire de dire « philosophie » … Je suis surpris : vous êtes tous unanimes à constater la dramatique baisse de niveau des élèves, leur incapacité grandissante à suivre les cours de Français, à comprendre des textes classiques, et pourtant, vous persistez à défendre un enseignement qui restera très élitiste, et ne profitera qu’à une poignée de privilégiés, ayant la capacité de comprendre !
        Vu de l’extérieur, puisque n’étant pas enseignant, je verrai mieux, un enseignement « instruction civique approfondie » sur les institutions et leur fonctionnement, complété de quelques notions de base de Droit Civil. Ca aiderait à combler les énormes lacunes de nos concitoyens …

  84. Saint-Just qui a dit à Rousseau (en public : tribune de l’Assemblée) : « Tu te trompes, grand homme » ? Robespierre, qui lisait Voltaire, le soir à la veillée, à sa promise et à sa petite belle-soeur ?… Amalgame, quand tu nous tiens….
    Vous avez oublié Malaparte et Mussolini (« changer le fascisme de l’intérieur »…)
    Et oublié surtout que personne n’a pesé sur Bonape les belles bretelles pour l’aider à disloquer pour toujours le tissu social de l’Europe. À moins que vous preniez M. Sieyès pour un philosophe.

    • Sieyes était surtout u grand politique. Il le fallait pour faire oublier qu’il était affligé du « petit défaut », comme on disait à l’époque.
      Ils sont tous imbibés de Rousseau — qui avait commencé à rédiger pour Pascal Paoli une Constitution pour la Corse.
      Quant à Malaparte, il n’a jamais été philosophe — trop esthète.

      Vous avez lu « la Bande à Bonape » ? Nous sommes peu nombreux à nous rappeler Henri Viard.

  85. Aristide Maillol vieux satyre des jardins des Tuileries : Il faut que l’artiste vieillissant ait le courage d’épouser une jeune fille pour raviver ses forces !

    • PS : à Sisyphe : j’ai égaré le mail avec la pièce jointe, puis-je avoir une deuxième chance ?

      Ah, le cahors…
      Mais oui.

    • Entre la cuisson des pâtes et celle des côtes de bœuf, BdA frise l’Essentiel.

      Shr ! Shr !

      • Et Heidegger ?

        Die Technik ermöglicht es, den Gegensatz zwischen Lecken und Saugen zu aufhebung .

        Heidegger (cité par Finkielkraut)

        • @ Lormier

          Intervention faite derrière un écran que vous vous seriez gardé de faire devant moi et en français. Seriez-vous en plus un lâche ?
          Concluons qu’il est heureux que vous ayez Bonnet d’âne pour vous sentir exister.

    • Joli, hein ce shr… shr…

      Tout le plaisir est pour moi Monsieur Sisyphe.

      Et courage à vous !

  86. La presse par ses dépêches nous presse de nous dépêcher ou la rhétorique de l’urgence (suite)

    https://www.cairn.info/revue-lettre-de-l-enfance-et-de-l-adolescence-2009-2-page-13.htm

    « L’immédiateté décisionnelle, en même temps qu’elle répond à une demande sociale, est revêtue de vertus quasiment magiques. Dès lors, la promotion à l’urgence est prête pour toutes les manipulations. »

    Une phrase à couler dans le bronze.

    Il est plus que jamais urgent de ne pas nous presser quand nous déposons notre pêche, un domaine où la technique, par delà les impératifs parégoriques sans filet, est impuissante à « forcer les modalités de l’action à se fixer sur l’accélération des événements et des suites à leur donner ».

    De toutes parts jaillissent de nouveaux Epiméthée qui nous somment d’agir (localement !) mais nous empêchent, voire nous interdisent, de penser que le nucléaire est un germe de solution.

  87. Nous voulons des miracles – nous voulons des miracles – nous voulons des miracles.

    Avoir la foi ou avoir les foies il faut choisir !

  88. Toujours égal à lui-même GdL !

    Il devrait se demander où fourrer la future centrale nucléaire réunionnaise pour couvrir ses « besoins » d’assisté. Bras-panon ? La plaine des fumistes ? Le tampon ? L’étroit bassin ?

    Ils crieront au largage si on ne leur construit pas assez vite (si possible off shore pour ne pas la voir)

    https://www.le-50.fr/wp-content/uploads/2018/04/les-singes-de-la-sagesse-3-avec-l-option-trois-et-453654101-650×329.jpg

    Il en manque un, celui qui a un doigt dans le fondement.

  89. Etre ou ne pas être écologue innocent !

    Renaud Camus est un archéo-futuriste ! Il imagine le comte d’Artois rentrant dans Paris coiffé d’une cocarde blanche et proclamant la fin de la révolution industrielle et le retour aux champs pour la populace (à pied). Même le vicomte Villiers du Bois-Joli dit du Puy du Fou n’en rêve pas quoiqu’il rêve toute les nuits à l’auriculaire de Jeanne d’Arc !

  90. Ce qui est formidable avec la politique qui peut devenir une religion comme une autre c’est que tous les songe-creux y trouvent pitance !
    C’est la prime assurée au plus paresseux intellectuellement parlant …

  91. « Quand la maison brûle,on oublie même de dîner.
    Oui,mais on se rattrappe en faisant la dînette sur les cendres,après. »

    Nietzsche

  92. La supériorité de la religion sur la science c’est qu’on ne demande pas d’effort intellectuel pour croire – l’intelligent et le non-intelligent sont sur la même ligne de départ. Arrivera qui arrivera … par un coup de chance !

    C’est pareil pour le militantisme politique ! Il suffit de croire sans se poser trop de questions.

    • De plus la science appliquée dont on voit et mesure les effets tous les jours perd de son prestige nécessairement. Les savants à l’époque de Galilée ou de Newton avaient bien plus de prestige – de charme – qu’à la nôtre car les moyens d’action de la science étaient quasi-nuls et donc pas jugeables par le commun esprit.

  93. Le 6 octobre 2019 à 0 h 16 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    J’ai lu l’article. Elle était totalement paumée.

    [Il s’agit d’un professeur femme de plus de trente ans,jugée à huis clos pour avoir partouzé avec cinq de ses élèves,âgés d’environ quinze ans]

    Elle était paumée,mais pas eux:très en avance sur leur âge,ils ont filmé certains ébats et ont fait chanter la dame.

    • Ah, un classique du genre, le chantage.

      P…à se demender ce que certains ont dans le ciboulot: risquer sa vie pour qq coups de queue et c’est pas du billard malgré les bandes et les trous.
      Ceci dit, paraît que ça branche pas mal au Lycée, mais plutôt dans le sens élèves->prof ?
      Moi, j’suis peinard avec mes petits c…et c…dont j’ai presque l’âge d’être le grand-père.

  94. Le 5 octobre 2019 à 20 h 44 min,
    abcmaths
    a dit :
    Total soutien au combat de Lormier pour le maintien des cours de philosophie au lycée.
    JPB, déjà très proche de Claire Mazeron ( c’est écrit dans l’article de Mediapart, merci AnneAcrouse ) se « blanquérise » de plus en plus.
    M’étonnerait pas qu’il se rase la boule comme tête de noeud, un beau matin.

    Mais non, Lormier ne combat pas,ne combat plus.

    Est-ce que le Maestro se blanquérise ?
    Je ne crois pas.

    Lormier s’amuse parfois à mettre en évidence les contradictions et absurdités des théories brighelliennes;mais Lormier n’est pas là pour faire la morale à quiconque.

    Je l’ai déjà dit:si les appels du pied,les petits léchages auxquels se livre le Maestro sont récompensés après la retraite par une sinécure,tant mieux.

    Libéré des contraintes matérielles, le Maître pourra se consacrer à l’oeuvre qu’il porte en lui et que tous nous espérons lire avant notre mort.

    Brighelli est romancier,il n’est ni philosophe,ni politologue;son domaine n’est pas le concept.

    • Lormier a dit :
      « Mais non, Lormier ne combat pas,ne combat plus.
      Est-ce que le Maestro se blanquérise ?
      Je ne crois pas. »

      Moi non plus , c’était une tentative d’ humour ..

  95. « très proche de Claire Mazeron »

    Je ne connaissais pas cette Claire Mazeron;grâce aux remarques d’abcmaths, j’ai appris sur elle.

    Elle fut membre éminent du SNALC et écrivit (au moins)une tribune virulente anti-ministre;plus tard,sous un autre ministre,elle fut nommée IPR,puis accéda à des fonctions encore plus élevées.

    J’ai aussi retrouvé une certaine Mara Goyet qui connut une certaine renommée grâce à son blog où elle apparaissait comme ce professeur entièrement dévoué à ses collégiens deZEP.

    La notoriété acquise de cette manière lui permit d’obtenir une mutation dans le 7ième arrondissement de Paris.

    Je ne blâme pas ces personnes.

  96. Le 5 octobre 2019 à 20 h 04 min, sisyphe a dit :
    https://www.laprovence.com/article/edition-marseille/5702611/les-liaisons-dangereuses-dune-prof-jugees-a-huis-clos.html

    N’étant pas abonné à ce journal mer…je n’ai pas de détails croustillants à vous offrir pour l’apéro.
    Supposons que cette collègue de lettres ne maîtrisait pas le B-A-BA des relations sentimentales…
    Faut être con ou totalement paumé.

    Précocité et esprit d’entreprise:
    Un plan « diabolique »
    La porte d’une chambre d’hôtel, sciemment laissée non verrouillée, se serait ouverte et deux de ses « proies » devenues « prédateurs » auraient capturé l’indivulgable. Elle déboursera, dit-elle, en plusieurs versements, presque 7 000 euros pour calmer les maîtres chanteurs acnéiques.
    Corse matin

    le bon sesns:
    « Un soir, mon fils de 15 ans m’a dit qu’elle l’avait ajouté sur Snapchat. J’ai trouvé ça très déplacé et quelque temps après quand il m’a avoué avoir eu une relation avec une femme mûre, j’ai su que c’était elle. S’il faut bien admettre qu’elle n’a pas forcé mon fils à coucher avec elle, c’est clairement elle qui l’a approché », a confié à La Provence la mère d’un des adolescents non concerné par l’extorsion.
    France Soir

    • 7000 balles…pathétique mais presque.
      Encore les gestes d’une chanson de déséquilibrée.

  97. Je ne comprends pas bien la mentalité de ce professeur de sexe féminin – si on le droit encore de dire cela ! Il existe sur le net de nombreux sites d’escorts au masculin ! Pourquoi n’a-t-elle pas fait appel à un jeune homme expert et disponible pour 150 euros la prestation ?

    • Serait-ce la vanité d’une femme montée en graine et qui veut croire encore à sa capacité de séduire la jeunesse délurée et maghrébine ou africaine ?

    • pas besoin d’escorts … en allant sur un site d’annonces de rencontres et y postant dans la section cougar ou femme sous le titre « Milf recherche bâtard ou caillera », elle aurait eu des dizaines de candidats en 5 mn , parmi lesquels elle aurait pu choisir …

      • Avec garantie de résultats ? Vous savez quand on a des travaux de plomberie à faire faire il vaut mieux s’adresser à des professionnels qu’à des amateurs !

      • sinon, y’a Jacquie & Michel, qui en plus donnent une vidéo souvenir …plaisir garanti ! 😉

  98. On voit de nombreuses femmes occidentales qui se rendent en Afrique pour se payer des étalons – grand bien leur fasse ! Maintenant de là à croire que c’est leur capacité de séduire et non leur porte-monnaie qui intéresse les jeunes noirs …

  99. Merci, ô merci à vous, contributeurs ( 1×0) de ce blog!
    J’ai, enfin, trouvé comment abréger ( pas de G dans ce mot) ma triste carrière: organiser des ballets roses avec mes pétasses de 14/15 ans.
    Je serai illico suspendu puis élargi aux Baumettes, ce qui fait une gymnastique peu commune.

  100. Le mieux encore c’est de lui conseiller de se soigner en allant voir une fois par mois un thérapeuthe vaginal aux services dûment tarifés.

    Et si elle a besoin d’entendre des prêches sur l’amour du prochain – il doit bien y avoir des associations qui répandent ce genre de discours lénifiant.

  101. Molière « Le Sicilien ou l’Amour peintre » – déjà l’attrait du sud !

    « La grande ambition des femmes c’est d’inspirer de l’amour ».

  102. La Manif contre la PMA aujourd’hui à Paris : un vrai fourre-tout, une poule n’y retrouverait pas ses poussins !

    Vivement la GPA, la Grande Poussette pour Adultes !

    • Prière pour faire des enfants proprement :

      « Donnez-moi mon petit Jésus une paire de couilles et un vagin concomitamment afin d’accomplir le salut de ma race. Amen. »

      C’est mon vade-mecum !

  103. Y en a qui disent : « J’ai le monopole du vagin ! » D’autres qui se vantent : « Mes couilles n’appartiennent qu’à moi ! »
    Réconcilions-les en nue propriété …

  104. Je vais vous dire : Si on avait écouté ces gens qui défilent de Luxembourg à Montparnasse, on n’aurait pas inventé la sexualité pour s’éviter ce genre d’ennuis.

  105. On peut écouter Claire Mazeron ici (c’était en 2011);ce qu’elle dénonçait à l’époque,Blanquer le met en place aujourd’hui.

    https://www.youtube.com/watch?v=Oa4M6nraxdM

    Le 2 juillet 2018, elle a été nommée  » directrice académique adjointe des services de l’éducation nationale ( groupe III) de Paris (second degré) »

  106. Des enquêtes montrent qu’aujourd’hui la jeunesse est en proie à une grande inquiétude,et même à une angoisse, qui dans certains cas prend un tour psychotique .

    Deux citations pour rassurer:

    1)This is the way the world ends
    Not with a bang but with a whimper.

    (C’est ainsi que prend fin le monde
    Pas avec une explosion, mais avec un gémissement.)
    T.S Eliot

    2) Le monde a commencé sans l’homme et il s’achèvera sans lui
    Claude Lévy-Strauss

  107. Pour les anciens d’avant le mur:

    ENQUÊTE – L’ancien patron du service de renseignements extérieur britannique sir Richard Dearlove accuse l’écrivain de faire commerce de son passé d’agent. Et de donner une mauvaise image de l’espionnage dans ses romans. Le maître du genre réplique…

    Correspondant à Londres

    Certains écrivains trempent leur plume dans le sang de leur vie et cela donne à leurs écrits une puissance que ceux qui content des mondes fantasmés n’arrivent pas à atteindre. Qu’ils soient aviateurs, coureurs de pistes, médecins ou diplomates, ils n’ont pas oublié de vivre avant d’écrire. Quand il s’agit d’anciens espions, l’histoire prend un tour particulier. Il y a là à l’évidence un jeu délicat entre l’ombre et la lumière. Et des frontières littéraires qui se perdent dans le brouillard des mondes clandestins. Ces limites mal tracées sont au cœur de la polémique qui oppose le maître du roman d’espionnage John le Carré à l’ancien patron des services secrets britanniques sir Richard Dearlove.

    » LIRE AUSSI – John le Carré inédit: «Notice d’entretien du vieil auteur»

    Depuis quelques jours, les deux hommes ferraillent aimablement par voie de presse. Tout a commencé par une charge de l’ancien chef du MI6 – les services de renseignements extérieurs britanniques – contre John le Carré et dame Stella Rimington, ancienne patronne du MI5, les services de contre-espionnage. Sir Richard Dearlove leur reproche de «faire commerce» de leur expérience dans les services avec leurs livres. Au-delà, les deux auteurs sont accusés de porter préjudice aux services de renseignements. Au pays de l’espionnage roi, l’affaire a un retentissement particulier.

    Devenue en 1992 la première femme à prendre la direction du MI5, dame Stella a publié en 2001 une autobiographie, Open Secret, où elle raconte ses années dans l’ombre. Mais pour sir Richard Dearlove, elle s’est «extrêmement mal conduite». Il est d’autant plus déçu qu’elle était une «collègue admirée, avec laquelle nous avons fait tant de choses opérationnelles avant qu’elle ne devienne la patronne du service» a-t-il confié à l’occasion du Cliveden Literary Festival, raconte le Times. Selon lui, le livre aurait rendu furieuse la majorité de ses anciens collègues. Elle n’aurait reçu de Whitehall l’autorisation de le publier que parce que le gouvernement se voyait mal poursuivre un ancien haut responsable du renseignement devant les tribunaux.
    «Nihilisme de l’espionnage»

    Mais le feu de l’ancien patron du MI6, entré dans le service en 1966 avant de le diriger de 1999 à 2004, s’est surtout concentré sur John le Carré. Et il tire sur l’écrivain sans silencieux. L’auteur de best-sellers mondiaux est accusé d’être «corrosif» pour le monde du renseignement. Et, à demi-mot, un imposteur ou en tout cas un opportuniste. Sir Richard raconte qu’il a compris, en lisant les Mémoires de Le Carré (le tunnel aux pigeons. Histoires de ma vie, Seuil 2016), que ce dernier était «obsédé» par son passage dans les services de renseignements. Et de faire remarquer que cette appartenance au monde de l’ombre a été courte, «seulement trois ans»… De son vrai nom David Cornwell, l’écrivain passé par les bancs très prisés de Sherborne puis d’Oxford, avait d’abord rejoint le Foreign Office avant d’être approché par les services. Féru de langue et de littérature allemandes, on le retrouva en poste à Hambourg et à Bonn. Il écrivit son premier roman, L’Appel du mort, en 1961, alors qu’il officiait encore pour son service. Mais c’est son troisième livre, L’espion qui venait du froid, publié en 1963, qui en fit une star mondiale. Il avait alors 31 ans.

    Sir Richard en veut beaucoup à John le Carré pour l’image fausse qu’il donnerait de l’univers du renseignement

    Entre les deux hommes, la guerre froide est déclarée. Sir Richard en veut beaucoup à John le Carré pour l’image fausse qu’il donnerait de l’univers du renseignement. Il fait ainsi la distinction entre ses livres et les films de James Bond, l’autre «fabricant de mythes» de l’espionnage britannique, qui trouve grâce à ses yeux. De fait, George Smiley, le double littéraire de John le Carré, et 007 ne sont pas le même genre de garçons… Le Carré est sans doute plus proche du Joseph Conrad de L’Agent secret que de Ian Fleming. Il explore non seulement le monde de l’ombre mais la part d’ombre des hommes. Sans être désobligeant vis-à-vis du beau James, ses personnages sont plus complexes et délicats. Plus discrets aussi. L’audace n’empêche pas la fragilité et les sentiments ne peuvent s’interdire que dans les manuels.
    Image noire et cynique

    Derrière les masques, John le Carré aime peindre les contradictions de la nature humaine, les illusions perdues et les remords rentrés. La narration est plus élaborée, l’action laissant la place à la dimension psychologique. Un roman de John le Carré, c’est souvent la comédie humaine en sous-sol. La trajectoire familiale de l’écrivain explique sans doute aussi sa vision parfois grise de la nature humaine. Le Carré a eu une enfance triste. «Mon père était un escroc et un repris de justice et je n’ai pas connu ma mère avant mes 21 ans.» Voilà qui vous apprend, très tôt, les nuances parfois violentes de la vie.

    » LIRE AUSSI – John le Carré, l’écrivain anglais le plus secret du XXe siècle

    Peu sensible à ces nuances semble-t-il, sir Richard reproche à John le Carré de donner une image noire et cynique de ce monde. «Il tord la réalité, a-t-il dit. Les services de renseignements sont fondés sur la confiance entre collègues alors que ses livres ne parlent que de trahison.» De fait, ce qui est sans doute le plus vieux des travers humains est très présent dans ses livres. Pour sir Richard, Le Carré est le «représentant littéraire» d’une pensée défaitiste au sein des services, ce qu’il appelle le «nihilisme de l’espionnage». Il a vu ce courant se former quand il est arrivé au MI6 dans les années 1960, après que l’on a compris que l’espion soviétique Kim Philby avait profondément infiltré la communauté occidentale du renseignement. «Les nihilistes sont arrivés à une situation mentale telle que, pour eux, tout ce que nous faisions était vain et les belles opérations que nous réalisions étaient forcément sous contrôle soviétique…»

    John le Carré a le cuir solide et ne s’est pas laissé impressionner par l’ex-espion en chef, qu’il remercie au passage d’œuvrer à la promotion de son nouveau livre, Agent Running in the Field, une histoire sur fond de Brexit qui sort dans deux semaines… Dans une tribune publiée par le Times, l’écrivain de 87 ans rend coup pour coup. Piqué au vif par l’insinuation sur son fugace passé d’espion, il conteste les durées évoquées par sir Richard, qui ne prend de surcroît en compte ni son passage au MI5 ni son travail «hors des murs» pour les deux institutions. Car c’est bien connu, on ne quitte jamais vraiment un service de renseignements. Et John le Carré sous-entend qu’il a continué à «faire des piges» pour ses anciens employeurs.
    Un passif irakien

    Surtout, l’écrivain riposte sur cette accusation de «nihilisme» de l’espionnage. Sir Richard sous-entend-il qu’«il a dû lui arriver quelque chose» pour verser dans un tel état d’esprit? Eh bien, oui, Le Carré le reconnaît volontiers. Et il le raconte. «Je finissais ma formation de base quand on a découvert que George Blake, un officier ancien et hautement apprécié par le service, était un espion soviétique, écrit-il, le simple citoyen n’était pas autorisé à le savoir à cette époque, mais Blake avait destiné des centaines d’agents britanniques à la prison, à la torture ou à la mort. Ou aux trois en même temps. Combien de centaines, il ne pouvait en être sûr, a-t-il plus tard déclaré depuis son havre moscovite.» Agent retourné pendant la guerre de Corée, George Blake avait notamment fourni des informations aux Soviétiques sur un tunnel secret reliant Berlin-Est à Berlin-Ouest. Démasqué et condamné à quarante-deux ans de prison en 1961, il avait réussi à s’échapper et à gagner l’URSS où il fut décoré de l’ordre de Lénine et fait colonel du KGB. Âgé de 96 ans, il vit toujours à Moscou. Il est de ceux qui ont créé une grave crise de confiance de la population britannique envers les services.

    Nombre des malheureux agents victimes de la trahison de Blake opéraient en Allemagne de l’Est et en Europe orientale, des régions qui étaient dans la zone de compétence de Le Carré. Et à peu près un an plus tard, Kim Philby tombait. Figure emblématique des «Cinq de Cambridge», démasqué par les services américains qui le soupçonnaient de longue date, ce dernier s’enfuit à Moscou en 1963. «Si l’on ajoute tous les agents que Philby a trahis en trente ans de carrière à ceux vendus par Blake, on est facilement à des milliers de personnes liquidées, emprisonnées ou disparues…» «Alors oui, “il m’est arrivé quelque chose”, poursuit John le Carré, et cela serait arrivé à sir Richard s’il avait été là à l’époque, mais il n’y était pas…»

    John le Carré pense que sir Richard a une dent contre lui. Et que cette dent est irakienne

    En fait, John le Carré pense que sir Richard a une dent contre lui. Et que cette dent est irakienne. Quand il avait été décidé de lancer la guerre en Irak de 2003, l’écrivain avait exprimé son dégoût pour l’opération dans un article retentissant publié par le Times.«À l’époque, je ne savais pas – mais qui le savait? – que les informations d’une seule source non vérifiée du MI6 avaient été passées à Tony Blair et probablement aussi à George Bush. Et que sir Richard avait joué un rôle essentiel dans tout cela.» Le Carré rappelle d’ailleurs que l’ancien patron du MI6 maintient encore aujourd’hui, malgré toutes les évidences, que les armes de destruction massive de Saddam Hussein étaient le fond du problème.

    Sir Richard se dit satisfait que les choses aient évolué. Ainsi, les nouvelles recrues des services de renseignements devront désormais signer non seulement l’Official Secrets Act mais aussi une renonciation à d’éventuels droits d’auteur. «Vous pouvez écrire un livre sur vos expériences si vous voulez, mais vous ne gagnerez pas d’argent avec…», s’est-il félicité. John le Carré a tourné son affirmation en dérision, en lançant: «Adieu, les aspirants Graham Green! Nous gardons vos royalties…»

    • Certains écrivains trempent leur plume dans « le sang de leur vie « …

      George Blake, un « officier ancien » et hautement apprécié par le service…

      La vie d’ma mère que je ne comprends pas ces deux expressions;c’est français ?

      • Je parierais que l’auteur de l’article (correspondant du Fiagaro à Londres) a utilisé pour écrire son article une source angalise,qu’il aura mal traduite.

        Quelle source ?

        J’aimerais bien le savoir.

        Si qulqu’un me donne la source,je parie qu’on y trouvera le mot « lifeblood »

        traduit mot à mot par sang de [leur]vie.

        Qunt à « officier ancien »,c’est probablement,je dis bien probablement, la

        « traduction » idiote de « senior offficer ».

        Cela dit, si l’auteur de « C’est le français qu’on assassine » gobe sans

        broncher…

    • Vu ça cette nuit dans le Figaro. Remarquable, cet article. Et la preuve que Le Carré a encore toutes ses dents. Quelle idée de l’attaquer !

    • En ce temps où il est si facile de reproduire une phrase entière (préalablement enregistrée) par l’opération d’un (ou tout au plus deux ) doigts- geste désigné par l’amalgame de deux verbes -copier/coller-il n’est peut-être pas tout à fait vain de synther-Roger sur ce qui pousse le profeseur Dugong à s’exprimer par acronyme.

      Faisons preuve de courage et tentons ce qui est le plus difficile:voir ce que l’on voit.
      Je vois ce que je vois:que l’acronyme TDPQQRSR (tant de passionnantes questions qui resteront sans réponse) tend à remplacer l’expression explicite qui a subi,au fil du temps,diverses transformations.

      Il faut suivre !

    • Dément ce que les correcteurs orthographiques peuvent faire quand même — transformer d’autorité Engelibert en Brighelli, c’est de la lecture quasi globale !

  108. Quelques exemples d’emploi du mot « lifeblood »

    lifeblood nom
    élément vital m [fig.]
    Tourism is the lifeblood of the region’s economy. Le tourisme est l’élément vital de l’économie de la région.
    moteur m [fig.]
    Innovation is the lifeblood of the technology industry. L’innovation est le moteur de l’industrie des technologies.

    poumon m [fig.]
    Freedom of speech is the lifeblood of democracy. La liberté d’expression est le poumon de la démocratie. [NDL:mouais]

    https://www.linguee.fr/anglais-francais/traduction/lifeblood.html

  109. Le 6 octobre 2019 à 7 h 18 min,
    Pheldge a dit :
    « La France doit-elle faire comme tout le monde ? » je poserai la question autrement :
    – la France doit-elle s’entêter dans une voie sans issue, et refuser de faire ce qui marche ailleurs, parce qu’elle est le « phare de l’humanité » ?

    Revenons un instantau sujet de départ.

    « Cela dit, je serais personnellement favorable à son report [au report de l’enseignement de la philosophie] à l’Université — comme dans le monde entier. »
    Il Maestro.

    Curieux argument sous sa plume.
    Il n’y a qu’en France qu’existent des classes préparatoires;si la France doit faire comme tout le monde,elle doit les supprimer.

    • c’est plutôt la tendance opposée : on crée des prépas pour tout : médecine, désormais PACES, infirmiers, et tout ce qui est concours administratif, enseignement compris !

      Supprimer les prépas signifie que le niveau de l’enseignement doit s’élever dramatiquement, pour fournir la poignée de candidats capables de ne pas être ridicules aux concours …

      Mais bon, la mode actuelle, que vous semblez soutenir, c’est la généralisation de passe-droits : discriminations positives tous azimuts, la couleur, la race (oooops , pardon, ça n’existe pas) l’origine sociale, l’origine géographique, le genre … et je ne doute pas que le Camp du Bien ne trouve d’autres amusantes excuses, pour pistonner la médiocrité !

  110. En mai 2019,le Maître avait bien compris que la réforme blanquérienne du lycée aurait des conséquences sur les classes préparatoires.

    Je résume,sans trop déformer,je l’espère.

    On envisage de faire entrer en classe préparatoire des bacheliers qui n’auront pas le niveau (du fait de la réforme du lycée);et pour rémédier à cette situation,on va leur imposer des modules de remise à niveau,financés par la suppression des colles (au moins pendant une partie de l’année).
    Extraits:
    Vers une réforme des classes prépas aux grandes écoles ?
    Jean-Paul Brighelli
    Enseignant et essayiste. Dernier ouvrage paru : C’est le français qu’on assassine (Hugo et Cie, coll.Paradoxe, 2017)
    Publié le 23/05/2019

    « Le ministère a déjà réuni par deux fois la commission chargée de réformer les Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). On en est encore aux travaux préparatoires, mais le cahier de route est clair : modifier les programmes, en Maths-Sup et en ECS* (Sections Economiques) de façon à les adapter à la réforme du lycée qui commencera en septembre prochain à fonctionner à plein. »
    « …supprimer les heures de « colles », ces interrogations orales personnalisées qui font toute la différence, est une absurdité qui renforcera la mainmise, déjà tentaculaire, des « grandes » prépas aux « grandes » écoles. »

    https://www.marianne.net/debattons/billets/vers-une-reforme-des-classes-prepas-aux-grandes-ecoles

    *NDL On sait aujourd’hui que les deux voies distinctes ECS (scientifique) ECE (économique) vont fusionner. (Le Ministère va économiser pas mal d’heures de maths.)

  111. « …le politique est cette sous-espèce qui parle sans cesse, en se faisant croire que sa parole est performative alors qu’elle est totalement vide de sens. »

    Dans la parole macronienne,il y a encore autre chose:un usage particulier du lexique-qui vise à cacher le réel.

    Exemple:le mot « déficit »;voilà un terme qui parle;quiconque a fait un peu de comptabilité (et les énarques en font une bonne dose) sait ce que c’est.

    Mais,il se trouve que le pouvoir,c’est entre autres le pouvoir de FABRIQUER du déficit.

    Tout récemment,le gouvernement claironnait que les comptes de la Sécurité Sociale,pour 2018 étaient équilibrés.

    Tout à coup,fin septembre patatras,grosse alerte:déficit de 5 milliards !

    Ce déficit est fabriqué:le gouvernement a décrété que les allègements de cotisations patronales

    ne seraient pas compensés.

  112. Castaner : « La France a raté l’intégration ». C’est à dire que l’Etat français n’est pas assez désintégré il faut accélérer …

  113. Le 7 octobre 2019 à 3 h 01 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    Je transmettrai…

    [ à celle dont il faut taire le nom]

    Depuis avril 2009 (Lycée: la réforme en douce(ur) celle dont il faut taire le nom n’a pas alimenté son blog;on ne sait ce qu’elle pense;que ne lui offrez-vous l’hospitalité pour qu’elle nous explique tout le bien qu’elle trouve à la réforme de Tête de Noeud.

  114. Le seul objectif politique majeur envisageable c’est la reconstruction des institutions de l’Etat français qui rendent possibles la vie de la nation.
    Mais il faut une tête bien faite pour cela et un cœur de chef pour l’animer !

  115. Le 7 octobre 2019 à 10 h 27 min, Dugong a dit :
    Toufriquet va-t-il remettre mémère au taf ?

    Pas la peine
    Le magazine Capital révèle que Brigitte Macron est indépendante financièrement grâce à une propriété héritée de son père et au sein de laquelle sont placés des locaux commerciaux, assurant à la première dame des revenus confortables.
    Brigitte Macron ne touche pas uniquement sa retraite de professeure de lettres. Le magazine Capital révèle en effet que la première dame toucherait environ 48 200 euros de loyers par an de locaux commerciaux situés au rez de chaussée de sa grande maison du Touquet, héritée de son père.

    https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/brigitte-macron-financierement-elle-na-pas-besoin-de-son-mari_411270

  116. Macron n’a pas inventé « le grand débat »;il en a élargi le champ d’application.Rappel historique:

    « Un grand classique désormais dans l’EducNat, que ces sauteries provinciales. Le « Grand Débat » initié par Claude Thélot entre novembre 2003 et janvier 2004 a lancé un genre dont le ministère raffole. Et pour cause : à travers cette démocratie de « terrain », autre version de la démocratie participative façon Porto Allegre, les paroles des uns et des autres n’ont aucune chance de se faire entendre dans la synthèse molle qui remontera jusqu’aux oreilles du Mammouth. Après avoir organisé des réunions – souvent à huis clos – dans une centaine de lycées, le ministère a ainsi annoncé récemment la publication (sur un « forum participatif indépendant ») de la « synthèse des synthèses » des propositions de chaque établissement.  »

    source:Lycée: La réforme en douce(ur) 20 AVR. 2009 PAR celle dont il faut taire le nom. (sur Mediapart)

    • Voyons, mon bon M. Lormier, soyez un peu plus indulgent et compréhensif : y’en a des, qui z-ont de lourdes pensions à payer, et qui vont bientôt se retrouver à la retraite, donc avec encore moins pour vivre …
      Et puis, entre nous, à part vous, et peut-être une poignée d’habitués des lieux, qui est au courant, qui s’en soucie ?
      Allons, un bon geste, un peu d’apaisement …

      • Mais dans ce que j’ai écrit,il n’est pas du tout question des pensions de retraite.

        J’avais complètement oublié « le grand débat » sous Sarkozy;un hasard heureux fait que je tombe sur ce rappel historique;j’en fait part à l’honorable commentariat,voilà tout.

          • Vous vouliez dire sans doute que le sarcome de kaposi de l’Etat français a commencé avant 2007 ?

          • Lisez l’artice de celle dont il faut taire le nom;la tactique du grand débat à la Claude Thélot a été reprise et augmentée par Descoings (RIP) sous Sarkozy.

        • j’évoquais votre animosité récurrente envers JPB avec des accusations à peine voilées « d’aller à la soupe », en reniant ses convictions contre un plat de lentilles …
          Si tout était blanc quer ou noir, ça serait si simple … mais ça, vous le savez déjà !

          • Le 6 octobre 2019 à 11 h 58 min, Lormier a dit :

            Lormier s’amuse parfois à mettre en évidence les contradictions et absurdités des théories brighelliennes;mais Lormier n’est pas là pour faire la morale à quiconque.

            Je l’ai déjà dit:si les appels du pied,les petits léchages auxquels se livre le Maestro sont récompensés après la retraite par une sinécure,tant mieux.

            Libéré des contraintes matérielles, le Maître pourra se consacrer à l’oeuvre qu’il porte en lui et que tous nous espérons lire avant notre mort.

            Brighelli est romancier,il n’est ni philosophe,ni politologue;son domaine n’est pas le concept.

          • Si j’étais allé à la soupe, j’aurais soutenu Macron, et je serais Inspecteur Général.
            Je n’ai pas voulu, et on me le reprochera longtemps.
            Vous savez quoi ? « Ça me touche une couille sans faire bouger l’autre ».

          • Ô Magistralissime, il y a différentes façons « d’aller à la soupe ».
            La méthode la plus effrontée et la plus rusée était celle d’Edgar Faure « ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent … »

            Moins élégante, il y a Darmanin-Lemaire qui après avoir éreinté Macron pendant les primaires de la droite, ont soudain rejoint le nouveau maître du nouveau monde.

            Il en est une autre, plus modeste, qui est de dire qu’après une vie de combats pour défendre les autres, il est temps de passer le relais et de penser un peu à soi !

  117. Pendant longtemps on a dit que le peuple français était le peuple politique par excellence – mais ce génie semble s’être bien assoupi !

    Quand la fonction n’exerce plus l’organe, il s’atrophie ! C’est quelque chose que j’ai rappelé ici même sous forme d’un adage darwinien : la fonction crée l’organe.

  118. « Grand débat » sur l’immigration à l’assemblée nationale – retardé d’une semaine pour cause d’enterrement – ce qui me fait penser à ce que ma mère appelait « des vieux rossignols » !

  119. Rien n’est plus urgent dans une république finissante qu’un enterrement de première classe …

  120. Ecologie,suite…

    On a compris que les éoliennes n’étaient pas la solution.

    Quelque part dans les voyages de Gulliver,il est question d’un chercheur qui met au point une technique permettent d’extraire des rayons de soleil de concombres.

    Une idée intéressante,n’est-ce pas ?

  121. Sarkozy a été un accélérateur de la désintégration mais on ne saurait lui attribuer toutes les responsabilités qui s’étendent sur plusieurs décennies.

  122. Le glissement est tellement progressif que les responsabilités sont diluées à l’extrême !

    Le chroniqueur Ivan Rioufol propose aujourd’hui : « Il est temps de juger les collabos de l’islamisme ».

    En somme il veut un procès de Riom pour les responsables politiques – qui s’achèverait comme l’autre par un désastre judiciaire.

  123. Pour dire le vrai est sorcier ou n’est pas sorcier celui qui sert ou ne sert pas le pouvoir ! Donc voilà si vous faites de bonnes prophéties vous n’avez rien à craindre …;

    • Napoléon qui n’admettait pas qu’on prophétise à son encontre avait confisqué son pouvoir temporel au pape. Hop là ! ôte-toi de là que je m’y mette …

  124. Dugong, je ne comprends rien à vos posts, mais si vous aimez Eraserhead et Captain Beefheart, j’essaierai de faire un effort. Don Van Vliet est mon héros absolu et vous avez inséré un lien vers une chanson de mon album préféré. « Ashtray Heart » n’est pas mal, mais sa meilleure chanson est à mon sens « Dirty Blue Gene ».

    https://www.youtube.com/watch?v=a1fPaH3Ypq0

    Puisqu’on cause de Lynch, il y a des amateurs de Twin Peaks?

  125. On a découvert des vidéos de décapitation en gros plan chez M. Harpon.
    On a découvert des vidéos de pendaison en gros plan chez P. Driout.

  126. Hier des femmes, des hommes et des poussettes ont défilé … ils criaient très fort : au voleur ! Les poussettes grinçaient …
    Mais que leur avait-on volé de si important ? ON leur avait volé leurs illusions – ils étaient persuadés qu’après la bénédiction du prêtre, l’esprit saint descendait pendant qu’ils faisaient ce qu’ils avaient à faire et qu’un beau bébé leur naissait tout frais émoulu des bras du seigneur neuf mois plus tard.
    Or des savants ont mis à jour une autre méthode avec des éprouvettes et des petites injections ! Ca marche tout aussi bien … ça marche même plutôt mieux encore ! Car on peut choisir le sexe du bébé et faire des tas de tests génétiques en sus.

    Quelle désillusion … au voleur ! au voleur ! on m’a volé ma cassette crient nos harpagons de la vie d’avant.

      • Dans quel pays ? Sur la planète Vénus ou sur Jupiter ?

        Je suis persuadé que la première chose que fera Elon Musk en débarquant sur Mars sera de monter sur sa poulette et lui faire un petit Martien – le premier du genre !

      • Dans « Timbré ! » le Golem a une fonction essentielle …

        Mon Golem qui m’a mis au monde s’appelait le docteur Velu ! Certainement tout droit venu d’une grotte préhistorique …

          • Saint-Benoît-sur-Loire, c’était en zone libre ?

            En tout cas, maintenant, on sait qui est le vrai père.

          • Hasard d’une pérégrination

            « L’un des ressorts, peut-être, de la surprenante floraison contemporaine de fictions et d’essais sur une fin du monde prochaine est le désir d’en finir avec la promiscuité forcée qui marque l’existence de la plupart d’entre nous. Il y a trop de gens. Mes voisins font du bruit, le métro est bondé, le collège dégorge d’une multitude d’enfants et d’adultes ; tout paraît surpeuplé, y compris mon esprit où j’aimerais que traînent moins de noms, moins de dossiers individuels. A la fin des Derniers jours du monde, de Dominique Noguez, le sort du narrateur m’a paru presque enviable : survivant isolé de catastrophes multiples à Saint-Benoît-sur-Loire, avec une grande bibliothèque et des provisions en quantité ; par un bel été. »

            Ali Devine 2011
            http://devine.over-blog.fr/article-souvenirs-du-college-trop-de-gen-89632809.html

  127. Et mon arrière-grand-mère est morte à Strasbourg dans la maison des Diaconnesses – une fondation protestante – ce qui prouve qu’elle aimait bien les Alsaciens juste après la der des der !

  128. Le 7 octobre 2019 à 15 h 49 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    Si j’étais allé à la soupe, j’aurais soutenu Macron, et je serais Inspecteur Général.
    Je n’ai pas voulu, et on me le reprochera longtemps.
    Vous savez quoi ? « Ça me touche une couille sans faire bouger l’autre ».

    1) Vous n’avez pas voulu aller à la soupe et il en est qui vous le reprochent ?

    2) Chez la plupart d’entre nous,le testicule gauche est plus gros et plus lourd que le droit;comme par ailleurs le testicule ne se balade pas librement à l’intérieur de sa bourse,si c’est le testicule gauche qui est touché,il est étonnant que le droit ne bouge pas.

      • Il se pass toutes sortes de choses désagréables dans un vaisseau ou une station spatiale :par exemple,on ne se sent plus pisser ;plus exactement,on ne sent pas que l’urine s’accumule dans la vessie et quand elle est vraiment pleine, on sent la tension mais c’est déjà trop tard.

        Problèmes aussi avec les gaz de l’estomac,d’où l’interdiction de la bière et du coca cola.

        Pour les couilles,je n’ai rien trouvé.

    • « Et dont la gauche balle un peu
      Tout petit peu plus bas que l’autre,
      D’un air roublard et bon apôtre…
      – A quelle donc fin, nom de Dieu ? »
      (Paul Verlaine)

  129. Le 7 octobre 2019 à 15 h 45 min, abcmaths a dit :
    Pardon si je poste un lien déjà signalé par Lormier mais un tel niveau de dyscalculie mérite bien deux signalements.(En espérant que la hiérarchie fasse un rapport écrit )
    (Ce n’est pas long à regarder jusqu’à la fin – 1 mn 8s – et ça vaut le coup)

    Dyscalculie,certainement. Mais il y a bien pire que ça.

    Le président sait (et il le dit) qu’actuellement la pension de retraite est calculée sur les six derniers mois de la carrière et qu’elle équivaut grosso modo à 75% de la moyenne de ces six mois (en fait,quasiment pour tous les professeurs ayant fait une carrière complète,75% du traitement d’ultime fin de carrière.

    Si comme il l’affirme et le maintient,la pension moyenne des professeurs est de 1200 euros (estimation haute),ça signifie que la moyenne des traitements de fin de carrière est de 1600 euros.Il sait pertinemment que c’est faux.

    Quel est le but de la petite comédie avec Delevoye ? Faire mine de découvrir sur le smartphone du ministre qu’en fait la moyenne des pensions est de 2600 euros,à quoi ça sert ?

    Faites un tour sur les réseaux sociaux;la manip a bien fonctionné:2600 euros! Tu te rends compte! mais de quoi ils se plaignent ?

    On peut (qui le fera ?) voir sur le site de l’Elysée tout le débat.
    Un professeur d’histoire et géographie ,Ali Devine, a retranscrit la partie concernant l’enseignement:c’est un ramassis de mensonges et de traisonnements spécieux.
    Pascal Fourier sur Mediapart analyse le débat.
    https://www.facebook.com/ali.devine.3?__tn__=%2CdlC-R-R&eid=ARBeVq3ygOeNbVRersddq3T5j5IkrD-7GenYr8NbEMJvHQb1Qjj8RFI7J1Q1ysDMd419mqRbfr81TnFa&hc_ref=ARQnPYTQFh6vOXAwJyjI9s7Ou1CHBgIl92qZXavDvZtJVLGJKv5kq9QfTfNSbH4NLhE

    • Les seconds, comme tous les militants d’extrême-gauche, sont les idiots utiles des premiers.

  130. Envie de pénal (suite)

    Le Vespéral publie cette tribune qui sent bon le tribunal et que je reproduis in extenso :

    « Tribune : Admettre la vérité est une condition nécessaire au changement, tant à l’échelle personnelle que collective. Admettre par exemple la réalité des crimes contre l’humanité a permis d’en interdire la négation et, partant, d’en prévenir la répétition.
    Dans le domaine de l’écologie, la vérité – complexe et parfois incertaine encore – émerge depuis plusieurs décennies. A défaut d’agir, c’est bien un « crime de l’humanité contre la vie », pour reprendre les mots de Jacques Chirac, qui se produira.
    Dès lors, si nous entendons véritablement agir pour l’environnement, il nous faut reconnaître l’existence de ce crime en devenir, et considérer que sa négation, parce qu’elle est en soi un obstacle à son empêchement, est une manière d’infliger un préjudice grave à la vie et aux générations futures. A ce titre, elle constitue une infraction aux droits naturels de ces dernières, et doit être proscrite par la loi.
    Le négationnisme écologique forme aujourd’hui l’argumentaire principal des intérêts économiques engagés dans les activités les plus hostiles à notre écosystème. Il y a le négationnisme explicite, qui pousse certains politiciens et autres experts, généralement en lien avec ces intérêts, à minimiser ou nier la réalité des dommages environnementaux qu’ils créent. Il y a surtout le négationnisme implicite – le fameux « greenwashing » – qui consiste à maquiller ces dommages à travers des représentations et des messages volontairement trompeurs.
    Ces deux pratiques sont des freins majeurs pour la transition écologique. Le négationnisme explicite est particulièrement utilisé dans les « débats d’experts » qui entourent certaines décisions publiques, par exemple concernant la réglementation des engrais et des pesticides. Alors même que la dangerosité de ces produits est reconnue de longue date par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui fait œuvre d’autorité suprême en la matière, les lobbies au service des intérêts concernés n’hésitent pas à contester ces faits pour fragiliser la décision publique.
    Ce négationnisme explicite prend aussi le visage trouble de la collusion, lorsque ces mêmes lobbies financent des travaux de recherche orientés. Ainsi, l’entreprise Exxon Mobil, qui continue à investir massivement dans le développement de la production d’énergie fossile, est aujourd’hui mise en cause par la justice américaine pour son soutien financier à différents journaux climatosceptiques à prétention scientifique, susceptibles d’avoir, selon les termes de l’Académie des sciences britannique, « dénaturé la science du changement climatique en niant des preuves scientifiques avérées ».
    Le négationnisme implicite est plus pernicieux encore. Il permet à certaines entreprises aux activités nuisibles pour l’environnement de manipuler la décision des consommateurs et des investisseurs. Par les subterfuges de la communication, celles-ci laissent entendre à ces derniers le contraire de la réalité, en leur suggérant que leur décision d’achat ou d’investissement s’inscrit dans une démarche écologique, alors qu’au contraire elle participe de la destruction de notre écosystème.
    De cette manipulation, le consommateur ressort désorienté et les organisations qui œuvrent réellement en faveur de l’environnement en sont pénalisées. Dans le flot d’images et de messages trompeurs, leurs actions semblent insignifiantes, équivalentes aux autres. Par la manipulation et le travestissement de la vérité, l’ancien monde se maintient superbement, entraînant vers l’abîme une société aveuglée.
    Proscrire le négationnisme écologique en le sanctionnant pénalement serait donc une œuvre utile aux changements tant attendus. Cela participerait d’une prise de conscience collective de la gravité de la situation et de la crise humanitaire qui se prépare. Cela faciliterait le travail des élus vis-à-vis des lobbies qui défendent les intérêts économiques les plus hostiles à notre écosystème. Cela éclairerait enfin les consommateurs sur la réalité des effets environnementaux associés à leur choix, et donnerait ainsi une légitimité incontestable aux entreprises qui agissent en faveur de la transition écologique.
    On ne doit plus pouvoir nier ou minimiser impunément la réalité des changements climatiques, ou la nocivité des intrants chimiques dans l’agriculture par exemple, alors que ces paroles ont des conséquences pour les générations futures et pour notre environnement.
    La qualification juridique du crime contre l’environnement pose des difficultés, comme en atteste le rejet par le Parlement de la notion d’écocide, développée par les juristes Valérie Cabanes et Mireille Delmas-Marty et portée par l’opposition socialiste. Toutefois, tandis que le temps presse, et que se dessine le spectre d’une catastrophe inédite à l’échelle de l’humanité, il est essentiel de mettre le droit et la justice au service d’une transition écologique réelle.
    Romain Perez (Economiste) est coordinateur du club de réflexion Le Jour d’après. »

    Vous avez aimé les rizières d’hier, vous adorerez celles de demain. Bien sûr, sans ogm dont la dangerosité est un sujet « complexe et parfois incertain encore ».

    • je ne peux pas dire que la perspective de me retrouver votre voisin dans les rizières de demain, m’enchante particulièrement … mais je crains qu’on ne puisse avoir le choix !
      au moins pourrai-je vous reprocher de vive voix, d’avoir contribué à l’éclosion de cette population d’écolo fascistes ! vous allez adorer ! 😉

  131. Le 7 octobre 2019 à 19 h 51 min, Gus a dit :
    Dugong, je ne comprends rien à vos posts…

    Quand un patient dit à son médecin: »Docteur,j’ai mal partout »,il veut dire: »Docteur,j’ai mal en de nombreux endroits ».

    Vous dites: »je ne comprends rien » alors qu’en réalité,vous devriez dire: »je ne comprends pas grand chose. »

    Or,pas grand chose,c’est déjà quelque chose.

    De même que le baron de Munchausen,tombé avec son cheval dans un étang,s’en sortit en tirant sur sa longue tresse de cheveux,de même vous pourrez accéder à la compréhension en tirant sur le peu de chose dont vous disposez.

    Je crois que c’est ce que les informaticiens appellent le « bootstrapping ».

  132. Tripatouillage,suite

    “Fabuler la fin du monde” est publié par La Découverte;en allant sur leur site,vous avez l’information exacte.

    Dugong n’a pas pu ou pas voulu pirater ce site.

    En revanche,si vous faites une recherche innocente sur Babelio (sans cliquer sur le lien dugonguesqe) vous tombez invaraiablement sur la page frelatée;autrement dit,cette page n’est pas un double de la page Babelio originale.

    Babelio,ça ressemble à une page facebook…c’est peut-être ça qui a facilité la manip.

    Monsieur Pheldge,vous qui avez des lumières en matière d’informatique,que pensez-vous de tout ça ?

    • une recherche rapide me dit « Le site fonctionne selon le principe d’une application web de catalogage social. » donc à priori on peut, une fois un compte ouvert y ajouter ses propres contenus …
      Après, il est toujours possible de recopier une page existante en Html, d’éditer son contenu, de le modifier, puis de l’ajouter à ses propres publications …

      Le contenu proposé par Babelio est alimenté par ses contributeurs via « ma bibliothèque ». Tiens, ça donnera des idées 😀

      • Merci.
        Pirater Bonnet d’âne serait sans doute plus difficile…ce qui ne veut pas dire impossible pour dugong (qui « peut tout »,selon le Maestro).

        • pas sûr … il suffit d’arriver à créer un blog sur Causeur. Ensuite un titre qui ressemble comme bonetdanne, et en recopiant la magistrale page d’accueil, on y ajoute d’intéressants pastiches bourrés de photos osées …
          Et puis, naïvement on vient coller le lien vers la-dite page, dans les vrais commentaires, et on attend les réactions des commentateurs et tâteuses ! 😉
          J’ai été victime d’un piratage de compte mail il y a 2 ans, d’où ma connaissance de ce genre d’astuce. On regarde rarement l’adresse dans la barre …

  133. Rappel historique:la tentative de réforme du lycée en 2009

    “Jouer les lycéens contre les profs, en leur promettant la lune et le lycée sans contraintes, n’a fait qu’attiser leur méfiance instinctive. Entre menaces sur les horaires disciplinaires, perspectives de choix différenciés selon les établissements et baccalauréat par contrôle continu, le ministère a en effet oublié une donnée essentielle : l’attachement obsessionnel des élèves – et de leurs parents – à l’égalité des chances la plus absolue, quand bien même celle-ci ne serait, comme aujourd’hui, que très théorique. Outre l’envie irrépressible chez certains de faire l’apprentissage des barricades, les lycéens ont donc bien compris où se situait leur intérêt. “

    Source:blog de celle don’t il faut taire le nom

    En 2009,les lycéens comprenaient “où se situait leur intérêt”.

    Er aujourd’hui ? Ils n’ont guère manifesté contre Blanquer.En tout cas ce qui n’a pu passer en 2009 passe en 2019.

    Pourquoi ?
    1) En dix ans,l’abrutissement de la jeunesse a progressé.
    2) La répression des manifestations est beaucoup mieux organisée et bien plus brutale.

  134. Aujourd’hui c’est prix Nobel de physique – sauf mauvaise surprise de dernière minute c’est Dugong qui l’a cette année – c’est ce que m’ont promis des sources bien informées de la dialectique.

  135. Le 8 octobre 2019 à 5 h 30 min,Pheldgea dit :

    Ô Magistralissime, il y a différentes façons « d’aller à la soupe ».
    La méthode la plus effrontée et la plus rusée était celle d’Edgar Faure « ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent … »

    Moins élégante, il y a Darmanin-Lemaire qui après avoir éreinté Macron pendant les primaires de la droite, ont soudain rejoint le nouveau maître du nouveau monde.
    Il en est une autre, plus modeste, qui est de dire qu’après une vie de combats pour défendre les autres, il est temps de passer le relais et de penser un peu à soi !

    Comment comprenez-vous la phrase du Maître:

    « Si j’étais allé à la soupe, j’aurais soutenu Macron, et je serais Inspecteur Général.
    Je n’ai pas voulu, et on me le reprochera longtemps. ? »

    A l’école primaire (je vous parle d’un temps don’t vous n’avez pas la moindre idée),nous faisions beaucoup “d’analyse logique” des phrases.

    On nous aurait demandé de dire ce que représente le pronom “le” dans la proposition:

    On me LE reprochera longtemps.

    Je n’ai pas tout perdu de ce que j’ai appris à l’école primaire et je crois pouvoir répondre ainsi.

    “On me reprochera longtemps de ne pas avoir voulu devenir Inspecteur Général en soutenant Macron.”

    Ce qui laisse pendante (et bene pendens) la question:qui c’est « on » ?

    • Edgar Faure s’était fait offert son appartement avenue Foch par le roi du Maroc – c’est quoi le petit bakchich demandé par Brighelli pour rester encore un peu parmi nous ?

    • Ben le ministère. Entre autres.
      Une certaine presse.
      L’édition.
      Les réseaux sociaux où je me fais conspuer (ça, je m’en tape, mais pas mes étudiants).
      Il vous en faut d’autres ?

    • mauvaise analyse, ou plutôt analyse partisane ou « instruction à charge », M. Lormier LE représente « être allé à la soupe » l’histoire de la promotion en IG en étant une éventuelle conséquence/récompense …

  136. Franchement je ne vois pas l’intérêt qu’il pourrait y avoir à faire de la politique – avec tous les ennuis que cela suppose – si ce n’est pas pour s’enrichir !
    Ou alors on vend sa capacité de nuisance au plus offrant !
    Je m’abstiens d’entrer en politique pour vous nuire si vous me donnez une grasse sinécure. Type la Royal ambassadrice spéciale et onéreuse.

  137. C’est quoi le rêve de Lormier ? Eplucher les fadettes de Brighelli et y chercher la petite bête – un dépassement non justifié de note de frais à Valeurs actuelles ?

    Lormier rêve comme un comptable …

  138. La république laïque a enterré en grandes pompes – sans son corps terrestre – Jacques Chirac ex-président de la république en l’église Saint-Sulpice … personne n’aura remarqué de contradiction dans ce naufrage institutionnel – néanmoins une réplique de forte intensité s’est faite sentir à la préfecture de police quelques jours plus tard.

  139. Les Suisse sont des cosmologues avertis – car ça fait longtemps que la marmotte emballe les exo-planètes.

  140. C’est que du bonheur aujourd’hui !

    Prix Nobel des illusions : Emmanuel Macron loue la religion musulmane d’être si républicaine que c’est bien simple on ne compte plus que sur elle pour combattre le terrorisme et le racisme et tous ces -ismes dangereux.

    • Il faut proclamer la France première république musulmane d’Occident et à ce moment nous voguerons sur un océan de bonheur !

      • à « république musulmane  » qui est un oxymore ambigu, préférer le « califat » qui a le mérite d’être clair !

  141. Ce qu’il faudrait c’est créer un ministère anti-laïcité – qu’on appellerait ministère de la rééducation nationale ! Y a trop de païens dans ce pauvre pays de Gaulois farouches !

  142. Le danger nous ne le proclamerons jamais assez tôt et vite et fort : c’est l’incroyance !

  143. Un noir antillais musulman a tué quatre fonctionnaires de police blancs pourquoi ?
    – Parce que Pierre Driout n’a pas voté Emmanuel Macron – si tous les impies comme ce P.D étaient interdits définitivement de parole alors – alors seulement – la France retrouverait son calme et sa piété légendaire.
    Imaginez-vous seulement le danger, le ferment qu’un esprit irrespectueux peut représenter ?
    La république musulmane française ne peut plus admettre dans ses rangs des esprits libres de blasphémer !

  144. Moi je suis un impie modeste – je prends au premier degré la déclaration de guerre du président de la république ce matin 8 octobre 2019 à la liberté de penser !

    • Les impies ont bon dos.
      Et d’autre part, tout le monde sait que vous êtes toujours prêt pour la conquête.

      Oui, … deux
      (dont une déjà postée mais non décryptée, c’est une deuxième et dernière chance offerte à Lormier)

      • Les impôts ont bondi.
        Pro pour la quéquette

        (Faudrait pas croire que si d’aucuns ne dévoilent pas la solution c’est parce qu’ils ne l’ont pas …)

          • J’ai été trop prompt à poster !

            En fait c’est galère lorsqu’on dévoile. On est mentalement marqué par les lettres de la proposition de départ et j’ai voulu taper « pron »

            Et puisqu’il s’agit de Driout, une classique :
            L’Afrique est dans l’attente d’une lutte passive.

  145. Le premier tort des démocrates – dans mon genre d’avant – c’est de ne jamais prendre au sérieux les autocrates !

    • C’est vrai que ça aurait pu donner lieu à quelques sketches (*) à côté desquels le Grand Guignol passerait pour un spectacle pour enfant.

      Quel dommage qu’il n’ait pas pu dépasser son aversion (fort compréhensible au demeurant) pour Macron.

      Comme quoi, refuser par « moralité » d’aller à la soupe peut parfois avoir des effets contreproductifs. Au moins pour la rigolade or, que nous reste-t-il d’autre ?

      (*)
      T’imagines la tronche de BdA avec JPB en IG …
      T’imagines JPB et le strict devoir de réserve …
      T’imagines un Blanquer virant un IG pour manquement à son devoir …
      etc.

      • et pas de « JPB qui prend très au sérieux son rôle d’IG, et sacque ses anciens amis, avec un sourire sadique ! » ?

        • C’est curieux que vous ayez perçu le côté sadique;en effet il est loin d’être pleinement assumé et les indices sont minces,discrets,épars.

  146. Vous savez que l’Europe communautaire n’a pas inscrit de référence culturelle et notamment chrétienne dans ses textes fondateurs.

    Pourtant quand cela les arrange les dirigeant non-élus comme le polonais Donald Tusk font référence au écritures saintes ! Voici comment ce matin il interpelle Boris Johnson : « Quo vadis domine ? » Ce sont les mots célèbre de Saint-Pierre voyant dans une apparition céleste son Messie retournant à Rome se faire crucifier une seconde fois – et c’est le titre d’un roman polonais très célèbre des années 1900.

    Personnellement je trouve cette interpellation du premier ministre anglais extraordinairement déplacée !

    • Vous allez recevoir le prix Ig-Nobel du Troll.
      Pas de chance pour vous :
      Ce prix consiste juste en un exemplaire de la République de Platon, dédicacé par Maman Brizit Macron.
      Donc zéro pognon !

      • Merci ! merci ! je suis un homme ultra-chanceux ; je reçois l’oscar du meilleur troll des mains de notre ami et néanmoins confrère en trollisme !

      • Vous exagérez beaucoup Steppenwolf.
        Sur ce fil, Driout ne représente que 31 % des contributions, ça frôle le mutisme dans son cas. En d’autres temps ce fut largement plus de 50 %.

        Chais pas pourquoi il n’ouvre pas son propre blog ?
        Peut-être n’est-il pas certain d’y trouver de l’audience ?

        • Arrête ton char Ben Hur ! Je suis ni Charlton Heston ni Yul Brynner ! Ni Moïse ni Pharaon … eh puis enfin on n’est pas à Hollywood sur la colline sacrée.

  147. Le mélange entre religiosité et politique tout cela forme un gloubi-boulga assez écoeurant : du Nutella ou du Nestlé de lait concentré !

  148. Thank you ! Thank you every body ! I’m a Lucky, a very Lucky Man ! Thank you for the Troll-Oscar Ig-Nobel for the Year 2019 !

  149. La nymphe Io fut changée en vache par Jupiter;il lui restait quelque chose d’humain,puisque elle parvint à écrire son nom dans le sable,avec un sabot.

    Les métamorphoses,c’est toujours comme ça:jamais 100% . Chez jekyll il reste quelque chose de Hyde et vice versa.

    Blanquer aujourd’hui est une machine à produire de la parole dépourvue de sens.

    Mais enfin,il est agrégé de droit,il a soutenu une thèse;pendant toute une partie de sa vie,il a forcément produit du discours sérieux.

    Dans l’allocution d’hommage à Chirac,il pouvait faire moins creux.

    Alors,pourquoi ?

    Et dans sa famille,ça se passe comment ? Et dans son for intérieur que dit-il,que se dit-il ?

  150. Td N désespère Billancourt.
    Les prof de lettres en ont ras-le-bol.
    On n’a pas le temps nécessaire pour étudier des oeuvres intégrales en nombre dans des classes de lycée difficile. Partie des élèves ne savent pas, ne peuvent pas lire, ne comprennent pas ce qu’ils lisent et renoncent à lire. Cela dégoûte les élèves qu’on arrivait à « rattraper »avant.
    Cette fixation sur l’oeuvre intégrale est stupide. L’obligation de commenter le texte linéairement et sur 20 lignes est stupide. Ils sauront encore moins commenter un texte seuls. Ils apprennent par coeur un discours sur le texte. Ils n’ont plus qu’à espérer avoir devant eux un bon prof…
    Je crois aux vertus de l’anthologie dans les classes difficiles en laissant une place raisonnable et raisonnée aux oeuvres intégrales.
    Qu’ils soient maudits lui et tous ses sbires qui l’aident et trempent dans cette affaire-là. Et tout ça, par pure idéologie. Pour montrer qu’il fait différemment de son prédécesseur et flatter son électorat. Et ses courroies de transmission, les ronds de cuir qui passent de l’un à l’autre en empochant leur fric et en arborant leur pauvre petit titre de gloire. Des collabos.

    • L’argent, nerf de la guerre.

      Ce qui est en train d’être instauré,dans l’éductaion nationale,c’est un corps de la hiérarchie capable d’entretenir des chimères et qui touchera de fortes primes pour ses services.

      Tout se tient:ceux-là n’auront pas à pâtir de la réforme des retraites puisque lesdites primes,fort élevées pour ces fonctionnaires soumis à une stricte obligation de réserve, seront prises en compte dans le calcul de leur retraite.

      Celle dont on doit taire le nom fut nommée en juillet 2018 directrice académique adjointe des services de l’éducation nationale.(DAASEN)

      Je suis allé regarder sur le site du ministère en quoi consistent les fonctions:d’une DAASEN: elle est chargée,auprès du recteur, de la défense et illustration de la réforme.

      La grille de rémunértion n’est pas mirobolante;quant aux primes,il faudrait fouiller longtemps dans le buisson touffu du site pour se faire une idée précise de leur montant;je me suis borné à constater qu’elles comportent une part modulable.

      Cela me suffit,pour le moment.

      • Que vous êtes amer, quelle rage contre JPB et son (ex)entourage.
        Un courroux durable après des amours déçues, c’est bon pour les ados.
        Reprenez-vous !

          • Vous savez, j’ai une très très piètre opinion des syndicalistes de notre époque.
            J’en ai vu, je ne vous raconterai pas ma vie, et un paquet, qui ont utilisé les syndicats uniquement comme moyen de faire carrière. Soit en finissant leur vie comme responsable syndical plus ou moins haut placé, soit comme dans le cas de la sus-dite pour faire carrière dans l’administration.
            L’idée du syndicat est une belle idée. Cela fait longtemps qu’elle ne ressemble plus à rien bien qu’on puisse rencontrer encore de temps à autre quelques belles personnes, désintéressées. Mais elles sont si rares. P. si tu m’entends, je te salue.
            Je n’éprouve que le plus grand mépris pour ces gens, journalistes, ou transfuges administratifs qui clament haut et fort que le métier de prof est le plus beau métier du monde alors qu’ils ont tout fait pour le quitter le plus rapidement possible. Les réflexions et les conseils de ces gens-là ne m’intéressent pas.
            Quant à ceux qui font le grand écart dans les ministères et rectorats entre leur idéologie personnelle, pure et sans tache et leurs compromissions quotidiennes dans leurs petits bureaux de tâcherons, je les vomis, tout simplement.
            Syndicalistes, journalistes, administratifs aux titres à rallonge : tous des collabos. qui défendent tout et le contraire pourvu qu’ils gardent leurs postes, qu’ils puissent vendre leurs papiers ou qu’ils gardent leurs petits avantages financiers.
            Quand on veut faire du fric, on en prend les moyens et on fait autre chose que de s’occuper de l’EN.

          • Je n’ai été syndiqué qu’une seule année, ma première (puceau syndical)

            J’ai une excuse : j’étais saoul.

          • Normal, Dugong, vous êtes malin et vous avez compris que vous feriez mieux vos affaires dans le gavage des canards et la truffe. Et en cela, vous méritez notre respect.
            Au fait, les truffes ? Il a fini par être productif votre bosquet ? Cela fait bien longtemps qu’il n’en est plus question ici ?

    • Voilà que s’amassent devant Grenelle tant de gredins brandissant fourches et serpettes qu’on dirait bien une jacquerie.

      Et, par un prompt débit, ces gueux se retrouveront bientôt à 1200.

      Euros.

    • C’est le cœur du problème. Ils ne savent pas lire.
      Ni écrire, mais on n’en est pas là.

  151. Comment Sarkozy et Darcos achetaient des soutiens

    « …dans cette optique de démantèlement des solidarités traditionnelles, le ministère s’acharne, tout au long de l’hiver 2009, à mettre à l’écart les plus critiques des syndicats, en achetant le soutien de « personnalités » du monde éducatif, « simples » profs sortis du lot par le récit au jour le jour de leurs pérégrinations scolaires. Des experts de terrain devenus animaux médiatiques, un concept cher au petit Nicolas, qui invite à déjeuner, fin février, onze enseignants triés sur le volet, capables d’indignations télévisées ponctuelles, mais – à une ou deux exceptions près[4] – peu susceptibles de « politiser » ni même d’élargir le débat. Car leurs écrits dépassent rarement le stade du témoignage – quelle que soit la valeur de ce récit. Mara Goyet[5] par exemple : nouvelle égérie de Xavier Darcos, elle vient de quitter sa ZEP pour un collège intra-parisien, et en a profité pour déclarer que tout allait bien sous le soleil de l’EducNat. Ou Sébastien Clerc[6], nouveau gourou de la gestion de classe en ZEP par l’invention de la « note de sérieux ». Un « think tank » hétéroclite, constitué par un président avide de contrer les organisations enseignantes traditionnelles. Des réunions locales aux déjeuners élyséens, on soigne ainsi les praticiens aux « pieds dans la glaise », alors même que ceux qui les reçoivent baignent dans le jus technocratique et idéologique le plus épais. »

    source: Mediapart avril 2009,blog de celle dont il faut taire le nom.

    • Un nouvel exemple du problème structurel des gauchistes :
      Doués pour l’observation.
      Nullissimes dans la théorie.

      En conséquence :
      Le remède préconisé par les gauchistes, ces idiots utiles de la démocrature, est presque TOUJOURS pire que le mal.

  152. @Lormier: le numéro 27 d’Usbek et Rica, consacré à la « résurrection de la littérature ». Peut-être encore en kiosque.

  153. @Dugong: je ne sais pas si vous le savez, mais la version originale de Bat Chain Püller a été finalement éditée par le Zappa Family Trust il y a quelques années. Cette édition contient une sorte de work in progress fabuleux intitulé « Hoboism »:

    https://www.youtube.com/watch?v=hG0g69pBpCM

    J’ai un souvenir d’avoir lu ça ou bien je l’ai rêvé: Vous avez joué dans Magma?

  154. @Sanseverina: Je n’ai pas le temps ni l’envie de m’étendre sur le sujet, mais je rencontre les mêmes difficultés que vous. Et ce n’est que le début de l’année… Pas très encourageant.

  155. Les tordus communistes :

    Le plus sanguinaire des tordus soviétiques est Lev Davidovich Bronstein, alias Leon Trotsky.
    Mais Bronstein trouva plus tordu que lui dans la personne de Iossif Vissarionovitch Djougachvili, alias Joseph Staline, qui mit un terme à la carrière de Bronstein avec un pic à glace.
    Mais Djougachvili trouva plus tordu que lui dans la personne de Lavrenti Beria, qui mit un terme à la carrière de Djougachvili avec du poison.
    Mais Lavrenti Beria trouva plus tordu que lui dans la personne de Nikita Khrouchtchev, qui mit un terme à la carrière de Lavrenti Beria avec une balle dans la nuque.

    Le marxisme-léninisme, cela fait rêver les masses !

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