Il y a deux cents ans, à cette heure, le petit Charles, né depuis huit jours rue Hautefeuille à Paris, tétait sa mère pour la troisième fois de la journée — de la journée de sa mère Caroline, bien sûr, étant entendu qu’un bébé âgé d’une semaine ne « fait pas ses nuits », comme on dit.
Puis très vite, les choses se gâchèrent. À six ans, le petit Charles perdit son père, qui était bien plus âgé que son épouse. J’ai expliqué ici-même mon hypothèse sur la définition de la littérature comme travail de deuil infini — ce que j’appelle le Complexe d’Orphée. Les biographes soulignent le lien très fort qui unit jusqu’à sa mort le poète à sa mère — mais c’est souligner, en creux, la présence du Grand Absent.
Caroline se remaria très vite avec un militaire borné, Jacques Aupick. On a aménagé un coin de la tombe prétentieuse de cette vieille ganache, qui finira ambassadeur à Madrid puis sénateur, pour y héberger les restes de son beau-fils. Et on a fait un codicille sur sa pierre tombale, pleine de titres ronflants (on croirait un faux inventé pour exciter la veine sarcastique de Flaubert), afin de signaler quand même la présence de l’auteur des Fleurs du mal — sans préciser toutefois qu’il fut poète. Un immense poète.75812267.keRzZ4CC

« Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or » — lit-on sur un brouillon conservé par hasard. Un vers isolé qui explique le processus créateur — ce Grand Œuvre, cette pierre philosophale cherchée en vain par les alchimistes. La boue, c’est bien sûr le langage, qui nous arrive informe. Aussi éloquent que nous soyons, nous en restons toute notre vie au B-A-BA de la langue, sujet-verbe-complément, l’ombre de l’esquisse d’une idée parfois — à des années-lumières des métamorphoses qu’un grand écrivain impose aux mots. C’est aussi, bien sûr, une révolte contre la tradition biblique, qui confère à Dieu seulement le pouvoir de créer de la vie avec de la boue — adama, en hébreu. Adam, c’est, comme dit Chouraki dans sa traduction originale, « le glébeux ». Mais le poète est celui qui fabrique à partir du néant — un cran au-dessus de Jéhovah.
On pourrait enfin y voir une invocation adressée aux femmes de sa vie, dont il a transformé la matière informe et mortelle en accomplissements ciselés.

Nadar, qui tira malgré ses réticences le portrait de Baudelaire (il haïssait la photographie, pâle imitation de l’art véritable), a laissé sur le poète, qui fut son ami, un livre étonnant intitulé Charles Baudelaire intime / Le Poète vierge. Cela commence par l’apparition de Jeanne Duval sur les planches du Théâtre du Panthéon, débutant, dans un rôle minuscule, dans une pièce fort oubliée aujourd’hui de Labiche and Co, L’Avocat Loubet :
« En tenue consacrée de soubrette, le petit tablier et le bonnet à rubans flottants, une grande, trop grande fille qui dépasse d’une bonne tête les proportions ordinaires (…) cette soubrette d’extradimension est une négresse, une négresse pour de vrai, une mulâtresse tout au moins (…) La créature est belle d’ailleurs, d’une beauté spéciale (…) Sous le foisonnement endiablé des crespelures de sa crinière au noir d’encre semblent plus noirs encore ses yeux grands comme des soupières (…) La taille est longue en buste, bien prise, ondulante comme couleuvre, et particulièrement remarquable par l’exubérant, invraisemblable développement des pectoraux, et cette exorbitance donne non sans grâce à l’ensemble l’allure penchée d’une branche trop chargée de fruits. »
Ou, si l’on préfère, Jeanne était fortement dotée en tétons. Et à en croire Nadar, il ne s’est jamais rien passé de charnel entre elle et Baudelaire — ou si peu. Pourtant, il l’a aimée, passionnément — jusqu’à la fin de sa vie. Et elle lui a inspiré les poèmes les plus sensuels des Fleurs du mal — « la Chevelure », par exemple :
« La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme d’autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum. »

Ou, plus explicite mais passé en dessous de la censure de l’abominable Pinard, qui requit contre le poète, « Sed non satiata », inspiré par une satire de Juvénal que tout le monde a encore en mémoire :
« Et lassata viris, sed non satiata recessit,
Obscurisque genis turpis fumoque lucernæ
Fœda lupanaris tulit ad pulvinar odorem. »

et que donc je ne traduirai pas (1). Appliqué à Jeanne, la « bizarre déité, brune comme les nuits », qui avait le casse-noisette impitoyable, cela donne :
« Je ne suis pas le Styx pour t’embrasser neuf fois,
Hélas ! et je ne puis, Mégère libertine,
Pour briser ton courage et te mettre aux abois,
Dans l’enfer de ton lit devenir Proserpine ! »

« de cheval », ajouteraient Bobby Lapointe et San-Antonio…

Le poète a vécu une expérience similaire avec celle que l’on appelait « la Présidente », Apollonie Sabatier. Une femme fort intelligente, « présidant » l’un des salons les plus littéraires de Paris. Une femme très belle, que l’un de ses multiples amants, Alfred Mosseman, avait fait mouler puis reproduire en marbre par Auguste Clésinger.Statue-Orsay-10 Cette Femme mordue par un serpent a bien fait rire la Revue des deux mondes, en 1847 : « Le titre et le serpent sont des concessions faites au jury ! De qui se moque-t-on ! Cette femme ne souffre pas, elle jouit ! ». On connaît par ailleurs la Lettre à la Présidente, défilé ou enfilade d’anecdotes lubriques sur l’Italie qu’écrivit Théophile Gautier (à qui sont dédiées les Fleurs du mal) et que la belle dame lut en public sans rougir. Il fallait être Baudelaire pour tomber amoureux transi de cette femme ouverte à tous vents, qu’il encensa comme une idole sans oser y toucher :
« Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire,
Que diras-tu, mon cœur, cœur autrefois flétri,
A la très-belle, à la très-bonne, à la très-chère,
Dont le regard divin t’a soudain refleuri ? »

Même schéma castrateur avec Marie Daubrun, qui lui inspira « le Poison » :

« Tout cela ne vaut pas le poison qui découle
De tes yeux, de tes yeux verts,
Lacs où mon âme tremble et se voit à l’envers…
Mes songes viennent en foule
Pour se désaltérer à ces gouffres amers. »

En fait, comme tant d’hommes traumatisés par les reculades de Rousseau, Baudelaire ne parvenait à ses fins qu’avec des femmes pour lesquelles il n’éprouvait rien. La louche Sara, l’« affreuse Juive », avec laquelle il connut une petite mort effective (« Comme au long d’un cadavre un cadavre étendu », dit-il de lui-même), le « connut » assez pour lui passer une chtouille de tous les diables.

Restait « Maman ». Elle vivait avec un imbécile, qui se débrouilla pour mettre le poète sous tutelle — au XIXe, les sous passent avant tout le reste —, elle ne comprenait rien à ce qu’écrivait son fils, elle ignora jusqu’au bout qu’elle avait enfanté un génie, mais elle restait l’inaccessible icône — comme la mère de Proust plus tard. « Une seule personne a réellement compté dans la vie de Charles Baudelaire : sa mère », écrivent Claude Pichois et Jean Ziegler dans leur belle biographie du poète.
Alors on en revient aux années de formation. À 16 ans, Baudelaire est renvoyé de Louis-le-grand parce qu’il a mangé le message, transis par un ami, que lui réclamait un professeur. Et Charles Cousin, qui fut son condisciple, dans un opuscule paru en 1878 prétend qu’il s’agissait en fait d’amours interdites dans ce lycée de garçons…
Peu importe, en fait. Mais que Baudelaire ait d’abord voulu intituler son recueil les Lesbiennes est significatif de sa volonté de s’inscrire en rupture et en provocation vis-à-vis de la morale et surtout de la langue — de « donner un sens plus pur aux mots de la tribu » quarante ans avant que Mallarmé n’en fasse le principe d’Edgar Poe — que Baudelaire a traduit, et Mallarmé aussi. Une fraternité de voleurs de feu s’est constituée dans les Lettres françaises à partir du noyau baudelairien, non seulement les « poètes maudits » verlainiens, mais les voyants rimbaldiens ou les artistes du Symbolisme — jusqu’à Apollinaire et au-delà : après tout Baudelaire est l’une des figures du « tarot de Marseille » réinventé par les Surréalistes tandis qu’ils attendaient en 1940 à la villa Air-Bel le bateau providentiel qui les emmèneraient loin de la France occupée — qui retombait alors dans la boue. Les abstracteurs de quintessence que sont les vrais poètes n’ont rien à faire avec les normes, les contraintes et les couvre-feux.

Jean-Paul Brighelli

(1) Allons, ne soyons pas élitistes — nous n’avons pas tous fait du latin, hélas ! On sait
que Messaline, épouse de l’empereur Claude, courait les bordels et tentait d’y apaiser sa fureur utérine. À noter que ce ne fut pas la raison de son assassinat : elle était soupçonnée de comploter contre son mari.
Donc, les trois vers de Juvénal produisent quatre alexandrins français :
« Elle sort, fatiguée et non pas assouvie ;
Et, le visage terne, enfumé, l’œil sans vie,
Au lit impérial, dans sa lubrique ardeur,
Du lupanar infâme elle apporte l’odeur ! » (trad. Jules Lacroix, 1846 — mais Baudelaire, second prix de vers latins, n’avait pas besoin de traduction pour exprimer tout le suc du poète latin).

96 commentaires

  1. Lormier apporte de l’eau au moulin de cyrano 58 (qui n’en a pas besoin).
    Qui est la patronne de l’agence Européenne du Médicament,agence qui autorise, suspend ou refuse la mise sur le marché des prétendus vaccins ?

    Emer Cooke

    Alors lisons son CV; elle a longtemps travaillé dans et surtout POUR l’industrie phramaceutique; elle a été cadre de l’Association Européenne des groupes pharmaceutiques auprès de l’Union Européenne à Bruxelles,puissant groupe d’influence de l’industrie pharmaceutique.

    biographie d’Emer Cooke:
    https://www.ema.europa.eu/en/about-us/who-we-are/executive-director

  2. En réponse à fib, tout récemment, Lormier posait une question idiote: comment se fait-il que tous les « vaccins  » proposés en Europe soient basés sur des techniques expérimentales, entièrement nouvelles ,jamais essayées sur l’homme (vecteurs viraux, ARN messager) ?

    En réalité, une firme franco-autrichienne, Valneva, travaille à un vacci de type classique; les essais cliniques de Phase III viennent de commencer.

    Le Royaume UNI a fait une pré-commande importante.
    Certains, parmi les spécialistes de la Bourse, pensent que l’action Valneva est un placement d’avenir.

    https://seekingalpha.com/article/4415882-valneva-stock-covid19-vaccine-hidden-gem-significant-upside-potential

  3. Christelle Morançais, Présidente de la région Pays de la Loire, où se trouve le siège de Valneva, se lamentait en février:pourquoi le gouvernement français néglige-t-il une entreprise française, dont les travaux de recherche sont prometteurs ?
    Si le vaccin Valneva marche ce sera le Royaume Uni (financeur des essais cliniques) qui sera le premier livré.

    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vaccin-contre-le-covid-19-de-valneva-ca-me-fait-mal-de-voir-cette-pepite-partir-de-france-declare-la-presidente-de-la-region-des-pays-de-la-loire_4282311.html

    • Valneva n’a sans doute pas encore les moyens financiers pour corrompre -pardon pour établir des liens d’intérêt- comme les grands labos américains.

  4. Je résume la situation :
    – Dugong ne sait pas parler aux enfants
    – Ne fais pas parler aux femmes
    – Et maintenant on apprend aussi qu’il ne sait pas causer avec les robots.

    Impuissance du verbe – aboiements sans force – y a pas de doute on a affaire à un schleuh !

    • Chleuh (plutôt que schleuh)
      Les Chleuh sont des berbères des montagnes de l’Atlas et du sud du Maroc que les Arabes méprisaient.

      • « … le nazisme je ne suis ni pour ni contre : avec les Chleuhs ça peut réussir, mais ça ne convient pas au tempérament français… » Sartre, La Mort dans l’âme,1949, p. 274. »

        « C’est la mort dans l’âme que je repris le chemin du retour, repassant la ligne de démarcation exactement comme à l’aller, mais sous une pluie battante…, ce qui était malgré tout un bon atout pour ne pas se faire prendre par les patrouilles schleuhes. — (André Courvoisier, Le Réseau Heckler : De Lyon à Londres, France-Empire, Paris, 1984, page 164) »

        Chleuh ou Schleuh: mot d’argot (apparu probablement lors de la Grande Guerre) utilisé comme le mot « Boche » pour désigner les Allemands; s’entend encore souvent aujourd’hui. Les Suisses romands traitent parfois leurs frères de Suisse alémanique de « Teutons ».
        Le Français qui a une dent contre les Allemands les appellera Schleuhs.

        La teigne Driout espère blesser en traitant un Alsacien de Schleuh.

    • Peut-être le moment est-il venu pour vous de reconnaître que Baudelaire n’a jamais parlé de dérèglement des sens ».

      Vous aurez attribué à Baudelaire une phrase de Rimbaud (déformée); ce n’est pas un crime.

    • Coucou! Esquive le v.. (que la décence m interdit de nommer ici) !
      C est bizarre ce nouveau site 🙁

  5. On pourrait dire aussi que Rimbaud a lu Baudelaire et qu’il lui a même emprunté ses mots !

  6. LA nouvelle mouture du blog nous indique qu’il y a X commentaires et Y vues du papier
    Exit les perles antérieures, issues du commentariat
    Exit un certain nombre de choses …. avec la nouvelle interface

      • Ce serait dommage de ne pas avoir vos répliques à Driout.
        A côté d’une culture savante (écrite, que selon les Anglais on acquiert par la lecture « reading » ), il existe une culture « orale » ,le « lore », le « folklore » (qu’on apprend par le « learning.)
        Je pense que vos dialogues avec Driout font partie du folklore de Bonnet d’Ane,quand bien même tout passe ici par l’écriture…enfin une écriture plus ou moins parlée.
        Et finalement, Lormier n’exclut pas qu’un jour , certaines répliques n’entrent dans le corpus de la culture écrite.

        Les commentaires, c’est l’entre-deux.

  7. « Sur la chaîne américaine CBS, le chef de l’Etat s’est dit favorable à « déconstruire notre propre histoire ​» pour lutter contre les discriminations » (L’Opinion)

    Ben voyons !
    Déconstruisons notre propre histoire !
    C’est pas une idée qu’elle est bonne, celle la ? Et on met quoi à la place ?

    Plus taré que ça, tu meurs …de rire.

    • L’histoire moderne commence en 2017, année où le pays aurait péniblement émergé des ténèbres. Il y a largement assez de personnages pour construire une mythologie.

  8. Le Vespéral roulerait bien pour des schleuhs écolos à moins qu’il ne s’agisse plutôt d’écolos schleuhs. Le jus de crâne est livré sous forme d’édito en libre accès (ce qui dit tout sur le sens de la démarche) :

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/04/22/les-lecons-des-verts-allemands_6077636_3232.html

    Pour en arriver là, y a-t-il eu une nuit des longs éditos au Vespéral ? Aucun candida verdâtre ne s’est encore engagé sur la délicate question « faudra-t-il interdire la petite contrebande de moisissures ? »

    • Il s’agirait d’une mutation par un intermédiaire animal (une oie, semble-t-il)

      Défiez vous des cacas d’oie.

  9. Ca paraît vraiment difficile de trouver des images de Christelle en monokini (et même en bikini); à ce jour, ce que j’ai dénichonné de mieux ce sont des photos d’elle en chemisier blanc vaguement translucide (avec soutif).

    Peut-^tre qu’en piratant son ordi …

    PS Je ne juge pas la valeur des déclarations politiques d’une élue d’après la beauté de ses nibards.

  10. Un argument qu’on entend beaucoup à propos des prétendus vaccians anti-covid:ils tuent moins que la maladie.

    Ben, j’espère bien.

    Si l’on veut parler probabilités, la comparaison à faire, c’est entre les prétendus vaccins et un vaccin classique, par exemple celui contre la grippe.

    60 fois plus de risques d’effet secondaire néfaste grave avec un « vaccin » anti-covid qu’avec un anti-grippal.

  11. Le Maestro aime parler politique avec des élus ou des gouvernants .Il aime aussi parler cuisine.

    Ce serait intéressant qu’il rencontre Christelle Morançais : agneau confit ou macéré, pourquoi l’industrie phramaceutique française est-elle délaissée par macron et sa clique ?

    Accessoirement, il pourrait nous donner une évaluation de son potentiel érotique:un regard du maquignon peut nous apporter beaucoup.

  12. Aucune com n’aborde la khulture dans l’espace.

    Baudelaire dans l’ISS ? Sous forme de moisissures ?

  13. Le Nikputin V, vaccin anticuvid issu de moisissures, en essai de phase 1 : aucun survivant. Les essais à plus grande échelle peuvent commencer.

  14. Extrait de la charte de causeur :

    « Causeur.fr est membre du Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil). À ce titre, Causeur.fr a accepté de se conformer à une série de règles qui reposent sur le Guide des bonnes pratiques des membres du Spiil librement accessible sur le site du syndicat. Elle vient compléter la Charte de Munich sur les droits et devoirs des journalistes. »

    Y aurait-il des munichois plus ou moins dormants sur le blog ? Lormier adhère-t-il aux jeux du Spill ?

  15. Gustave Flaubert dans « Madame Bovary » :

    — Ah bien, oui ! calmer Dugong ; vous ne le connaissez guère ; il est plus féroce qu’un Arabe.

    • Arabe est juste mis là à titre de comparaison, il aurait pu bien mettre aussi féroce qu’un Suisse !
      Mais le normand Flaubert avait fait un voyage en Orient avec Maxime du Camp et avait trouvé l’Arabe plus éloquent.

  16. L’Arabe est une langue née pour plaire à Dugong : elle est prodigue en jurons !

  17. Les interrogations de Dugong, aujourd’hui sont tous azimuths; or l’Asie mute,mute beaucoup.

    En Inde ( record de contaminations quotiiennes) un hôpital brûle;treize covidiens meurent.

    Y aurait-il un mutant capable de provoquer des auto-combustions ? On sait que soumise à un choc une batterie ion lithium peut « brûler » pendant des heures;il a fallu 4 heures et plus de 100 000 litre d’eau aux pompiers pour éteindre une voiture électrique.

    Sommes-nous entrés dans l’air des phénomènes incontrolables ? Orages cytokiniques, combustions inarrêtables ?

  18. En 2017 les Français ont cru voter pour un nouveau parti ; pas exactement en fait ! Ils ont voté pour un nouveau système de pensée dans lequel la démocratie n’est plus que la cinquième roue du carrosse … celle dont ne se sert jamais pour ainsi dire !

  19. Pour faire plaisir à Lormier – une fois n’est pas coutume – d’après Paul Maxit voici le bilan de la vaccination en Angleterre :

    « #coronavirus Le terrible bilan de la vaccination en Angleterre :
    626087 effets secondaires
    11000 troubles psychiatriques
    20000 problèmes pulmonaires
    7900 problèmes sanguins
    6550 problèmes cardiaques
    2200 problèmes reproductifs
    847 morts
    112 cécités »

    https://twitter.com/PaulMaxit

  20. Pourquoi la pente du monde moderne va-t-elle vers un système totalitaire – ce que j’appelle un puits de potentiel de la réalité ?

    Il y a de nombreuses réponses à apporter à cette question.
    Quand on s’échappe d’un puits de potentiel politique que représente un système politique « idéal », on fait jouer l’aléas humain, c’est à dire en somme la liberté de conscience, or cet aléas est ce que redoute le plus un système fermé sur lui-même !

    Un système politique idéal est forcément un système dictatorial qui ne laisse aucun jeu à l’homme.

  21. Dans les posts perdus j’expliquais que j’avais songé à une théorie générale des civilisations – à une thermodynamique humaine des sociétés organisées.
    Que la difficulté d’expliquer à partir de notions abstraites le fonctionnement des civilisations et leur incompatibilité relative n’était pas mince et représentait presque la pierre philosophale de la théorie dite de la science politique !

    Il faudrait conjuguer à la fois Machiavel pour sa connaissance des ressorts des passions humaines et Jules Regnault pour sa mathématique des statistiques humaines – puisqu’il est le premier à faire entrer le calcul des probabilités dans les jeux de bourse.

    • Quelques vols de concepts arrachés aux sciences dures, quelques liaisons molles. Et il appelle ça une théorie !

      Laissez ça à ses altermoisis.

        • Durit aspire au statut de gros khon universel de Rueil.

          On espère que vous pourrez publier votre « théorie »-jus de crâne à compte d’auteur.

  22. Dans la fiction qu’on appelle « transhumanisme » tout est sous contrôle ; l’homme ne peut s’échapper de son puits de potentiel puisque l’aléas est nul !
    Une des conclusions de ce monde parfait c’est que l’homme devient inutile puisque sa créativité personnelle est réduite à néant !

  23. Dugong me fait fortement penser à mon oncle Francis qui est parti très tôt à la retraite – en 1971 à 58 ans grâce aux quatre ans de captivité en Tchécoslovaquie sous la bonne garde des Allemands – et qui passait tous ses après-midi à lire « Le Monde » qu’il recevait vers midi ; c’est ce que j’appelle avoir une culture de seconde main … un peu comme si on lisait tous les livres dans les éditions raccourcies du « Reader’s Digest » !

    • Je dis quatre ans mais je compte bien mal : de juin 40 à mai 45 cela fait plutôt cinq que quatre !

    • Onc’ Francis a démocratisé durit à l’insu de son plein gré pendant de nombreuses années.

  24. Je dis quatre ans mais je compte bien mal : de juin 40 à mai 45 cela fait plutôt cinq que quatre !

  25. Très bien cette nouvelle présentation. Je voulais relire Marie Madeleine à Brou et plus encore, d’anciens articles. Vite fait bien fait, très facile à retrouver.

    • Oui par contre un peu orienté à droite …….. il faut utiliser le bouton de droite pour remonter le fil des publications de JPB ; c’est le sens inverse de celui de la lecture (enfin, en ce qui me concerne)

  26. Je ne suis pas contre la critique de mes idées tant qu’elle sert à éclaircir ce qui restait un peu confus ! Mais quand elle tourne en rond et se réduit à des sarcasmes il est assez inutile d’y répondre.

    • Prends ta bouillie, mon chéri, ça t’aidera à grandir en âge et en sagesse !

  27. Bonjour,

    à nouveau le cirque autour de la conquête spatiale, quel ennui.
    La capsule est en orbite, encore un lancement réussi.
    Pour des expériences bidon !

  28. J’imagine que pour un certain nombre de gens – un nombre certain de gens – un monde entièrement dominé par le règne de l’argent serait un monde fluent … sauf que l’argent, la preuve en est assénée tous les jours, est un monde tout aussi fictif que le monde des religions et au final un monde tout autant rigidifié !

    • Un monde vide de structures politiques est non seulement impossible mais surtout rigide comme l’éther !

  29. Le monde de l’argent ce serait comme le maintenant fameux carrefour parisien proche de l’hôtel de ville où quatre sens interdits empêchent de prendre aucune direction viable !

  30. Pourquoi dépenser autant d’argent en envoyant des cosmonautes étudier les effets du confinement? Plus de 7 milliards de terriens (dont en particulier les français) servent déjà de cobayes gratuits…

  31. tous les anciens commentaires ont sauté, dans ce joli nettoyage de printemps en anglais, çavad’soi (comme la nouvelle carte d’identité) ;

    est-ce dans la foulée d’en finir avec le passé, l’histoire, comme les histoires (petites et grandes) ?

    d’ailleurs le passé (composé) disparait ; on garde le passé simple (quand même), et l’imparfait, du moins jusqu’à… présent ;

    « Houston, nous avons un problème » !

  32. ce qui m’amène naturellement à l’homme de l’ISS ;

    et si on braque les projos sur Pasquet, serait-ce Parsque… les carottes sont (presque) cuites sur terre ?

    l’espace (lointain) a été, ces 40 dernières années, plutôt ignoré, me semble t’il, outre, bien sûr, le déploiement démentiel de tous ces instruments satellistiques qui nous guident et nous observent ;

    6 mois dans l’ISS , y’a de quoi en faire, des esspériences !

    Ingenuity et Perseverance, un tout petit début ?
    quand on commence à fabriquer de l’oxygène, sur Mars, « une prouesse », tout peut-il être envisageable, à plus ou moins long terme ?

  33. (élukubrations, suite)

    « sauver le monde » dit Pasquet’s girl, (c)elle qui « développe des cultures… résistant aux changements climatiques » ;

    ce qui doit être sauvé, voire… implanté ailleurs ? les cultures (vaste programme !),

    et… l’humanité, ces milliards de terriens bien trop encombrants ?

    et bien, ‘on’ s’en occupe :
    avec cette 1ère pandémie mondiale d’envergure, qui voit big brother pharma prendre une partie du pouvoir sur terre, avec les Gafam and co.,

    ‘on’ tente de faire accepter à ces foultitudes la nécessité de bientôt accepter de vivre, définitivement, sous cloche ;

    alors je vous le dis, 😉 profitons du temps qui nous reste, en ce beau printemps, pour RESPIRER, prendre le soleil, écouter les pinsons et les merles, se régaler des couleurs, des fleurs, des arbres bien verts ;
    bref, de mère nature.

  34. J’ai failli de me faire avoir par une arnaque africaine ! Mon fournisseur d’accès internet voulait soi-disant me faire bénéficier d’une ristourne … histoire de mettre en confiance et de me soutirer tous les renseignements possibles et imaginables sur mon compte bancaire !

    • Bien entendu ils avaient juste mon nom et mon numéro de téléphone – ils ne savaient rien d’autre sur moi !

      • L’Afrique noire a deux grandes spécialités : le coup d’état armé et l’arnaque du blanc naïf !

  35. Pendant l’épidémie covid-19, l’épizootie de coups de couteaux ne ralentit pas …; ces bêtes furieuses deviennent dangereuses même au coeur des commissariats les plus chics ! Planquez vos stylets, vos coupe-papier qui peuvent à tout moment se retourner contre vous surtout s’ils professent une religion amoureuse de la carotide !

    • C’est le coranovirus.
      Et comme pour le coronavirus, le gouvernement s’oppose fermement à tout traitement.

  36. Avec le nouveau site, on ne peut plus savoir qui sont les auteurs des derniers commentaires par ordre chronologique, c’est une grave régression.

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