ItChapterTwoTeaserPeut-être avez-vous lu le roman de Stephen King avant de vous vautrer pendant de longues heures devant l’adaptation qu’en a réalisée Andrés Muschietti, d’abord en septembre 2017, puis en cette fin d’été 2019. Le premier volet, pour réussi qu’il fût comme thriller horrifique, quelque massives que fussent les foules qui s’y précipitèrent, avait déconcerté les vrais amateurs du Roi de l’angoisse.
C’est que le roman (1200 pages — n’hésitez pas) est construit en point / contrepoint sur une alternance de situations renvoyant pour les unes à l’adolescence des protagonistes, pour les autres à leur âge adulte — 27 ans après les premières épreuves qui leur avaient permis de renvoyer la Créature dans le sous-sol de la ville de Derry, immanquablement située dans le Maine, cet Etat chargé de menaces depuis que Lovecraft, King et Marguerite Yourcenar y ont élu domicile. Le passé sans cesse y éclaire le présent, et le présent inéluctablement se nourrit du passé.It_(2017)_poster

Une structure sans doute un peu complexe pour les Américains. La production a donc préféré un scénario linéaire : le passé dans le premier opus, centré sur les années 1980 (alors que le roman se déroulait pour partie dans les années 50-60, et que le présent y était synchrone avec la parution du livre, en 1986), et le présent (le nôtre, cette fois) dans le second.
Mais Muschietti est un petit malin. Sous prétexte (ainsi l’a-t-il sans doute vendu aux producteurs) de rappeler au spectateur oublieux les événements du premier film, il a vraiment respecté, cette fois, la trame à double fond du livre. Et sans doute a-t-il tourné les épisodes passés auxquels nous assistons il y a deux ans, en prévision de la suite : les jeunes acteurs n’ont pas changé d’un iota dans l’intervalle, et de surcroît on nous promet une version DVD remaniée, qui sur 5 ou 6 heures reprendra exactement le fil narratif de King.

Je ne vais pas divulgâcher l’intrigue, puisque vous la connaissez. Mais je voudrais expliquer que ce second volet, infiniment supérieur au premier mais qui rassemblera moins facilement les éléments les plus passifs du public, ceux qui confondent cinéma et ingestion de pop-corn, est bien plus fidèle au vrai sujet du roman.
Et ce sujet, c’est la culpabilité.

Tout le monde a compris depuis la parution du livre que le « Ça » à masque de clown est, pour l’essentiel, le Ça freudien, les angoisses enfouies, les fantasmes, et prioritairement la Faute. C’est de toute façon le thème central de bien des livres de King : voir Carrie, où la gamine perturbée et douée de télékinésie était depuis son enfance atrocement culpabilisée par sa folle de mère (extraordinaire numéro de Piper Laurie dans le film de Brian De Palma — rappelez-vous, Piper Laurie est la jeune femme déjà pas bien nette qui prenait des poses style le Nighthawks d’Edward Hopper dans l’Arnaqueur de Robert Rossen, et séduisait pour un temps Paul Newman). Ici, « Bill » se sent coupable de la disparition de son jeune frère, « Ben » doit bien être responsable de quelque chose qu’il tente de cacher en mangeant plus que de raison et en sublimant son angoisse par la poésie, « Beverly » est accusée par son père incestueux d’avoir provoqué la mort de sa mère,« Eddie » est la victime consentante du Syndrome de Münchhausen de sa mère, « Mike » a laissé brûler ses camés de parents, and so on. Il y en a même un —« Stanley »— qui est si coupable qu’il préfère opter tout de suite pour la baignoire et le rasoir de Sénèque

Le monde de Stephen King est un univers sans résilience : on porte pour longtemps le poids de ses fautes imaginaires — les meilleures, les plus lourdes. Un certain Hugo Trauer a fait un roman violemment érotique, les Patientes, avec la tentative de cure psychanalytique de personnages pareillement hantés par la culpabilité, qu’ils tentent de gommer en s’enfonçant dans des délires masochistes. Et pareillement, la Beverly adulte vit avec un cogneur et manipulateur redoutable — et encore, Muschietti a gommé les éléments les plus trash du récit originel.
Ainsi s’éclaire le fait que certaines manifestations ne sont visibles que par les gosses eux-mêmes — et par ces adultes inaccomplis qui sont au cœur du second volet. Parce que le Ça freudien est enfoui en nous, et que ses remontées à la surface — Derry, c’est un inconscient géant à l’échelle d’une ville — se traduisent par des dérèglements de grande ampleur.

D’ailleurs, à la fin du film, la bande de gamins triomphants remonte la rue de Derry (pas vraiment un endroit pour passer vos prochaines vacances) et passe devant un cinéma où se joue le cinquième volet de Nightmare on Elm Street (les Griffes de la nuit / l’Enfant du cauchemar en version française), et l’on sait bien que Freddy Krueger, l’assassin d’ados armé de griffes redoutables, revient de l’inconscient de ses victimes pour les traquer. Un clin d’œil qui boucle une fin que d’aucuns pourraient trouver trop optimiste — et cette histoire de fins plus ou moins réussies ou plus ou moins ratées est un thème récurrent du film, sur lequel revient un antiquaire dont je ne vous dis rien parce que — chut…

Il ressort de ce (presque trop) long métrage que notre entrée dans l’âge adulte, ce n’est pas 18 ans et le droit de voter Macron, mais c’est la fin des cauchemars : nous ne sommes adultes que lorsque nous avons affronté nos démons — et pour certains, « ça » peut prendre une vie entière.

Jean-Paul Brighelli

477 commentaires

  1. « …nous ne sommes adultes que lorsque nous avons affronté nos démons — et pour certains, « ça » peut prendre une vie entière. »

    Tiens!

  2. « Une structure sans doute un peu complexe pour les Américains. »

    Non, je ne serai pas celui qui tombera dans le panneau.

    • Dites-moi, des gens qui ont imposé à Sergio Leone, pour la diffusion aux States d’Il était une fois l’Amérique, de remonter son film dans l’ordre chronologique parce que les flashes-back les troublaient n’ont pas droit à notre respect.

    • Hello Lormier. Le roman de Stephen King est un très grand livre. Bien sûr, c’est de la « littérature de genre », mais dans ce genre-là, justement, c’est un chef-d’œuvre.

      Je me souviens avoir découvert cette narration contrapuntique à treize ans avec effroi et délectation en me disant: « mince, il existe des roman d’horreurs superbement bien écrits. »

      Je n’irai pas voir le film mais ça me fait plaisir que JPB en dise du bien.

      Quant à Derry comme métaphore de l’inconscient, je me rappelle avoir lu quelque part (dans une interview ou peut-être dans Mémoire d’un métier) que les « Friches » de la ville correspondent à un endroit où Stephen King et son frère jouaient vraiment quand ils étaient petits. Peut-être le théâtre de quelque « scène primitive »?

      • Hello Gus.

        Sans doute est-ce un bon roman.

        Mais je ne lis plus guère de romans.

        « métaphore de l’inconscient »

        Vous élargissez;le Maestro parle plutôt du ça.

        Soit dit en passant,il me semble que le sentiment de culpabilité a quelque chose à voir avec le sur-moi.

        “Du livre du ça”,de Groddeck,je n’ai retenu qu’une petite chose;il y a des gens qui sont obsédés par la propreté de leur trou de balle et qui passent leur temps à le nettoyer;s ‘ils savaient les cochonneries que recèle leur intestin,plus loin…

        Je m’entends généralement fort bien avec les chats, je les aime bien mais je ne supporte pas qu’un chat qui est monté sur mes genoux et que je caresse se retourne soudain et,levant la queue, me mette sous le nez son trou de balle.

        Le jour où les essevétistes auront mis au point un chat sans trou du cul, j’en prendrai peut-être un comme animal de compagnie.

        Le Maître a un chat;il nous a fait un billet sur le sujet;apparemment le trou de balle de son chat ne le dérange pas .

        https://www.youtube.com/watch?v=i8bNYCUVt94

        • Le « Ça », c’est le monstre et il se terre dans l’inconscient, dont la ville de Derry est précisément la métaphore. Dans le roman, les gamins construisent même un barrage qui fait déborder toutes les eaux usées. Le monstre se cache dans les égouts et réapparaît peu après.

          King utilise un truc bien connu des auteurs de SF: la métaphore prise dans son sens littéral. Le « Ça » est monstrueux? Faisons-en un vrai monstre!

  3. Seigneur dieu ! Stephen King dans les brisées de René Girard et « Des choses cachées depuis la fondation du monde » !

  4. « Philosophie de l’horreur » ou « Horreur de la philosophie  » c’est un peu la même chose non ? En fait interrogez donc un étudiant …

    • l’étudiant hésitera à vous répondre « tout, est dans tout », par crainte d’être accusé d’homophobie !

  5. Moi le « Ca » me fait penser à l’argent – parce que c’est une créature polymorphe qui présente ses appâts les plus délirants à n’importe qui au point de le perdre sans rémission.

    Mais ce n’est qu’un point de vue …

    • Les rituels qui consistent en fait à donner de l’argent à un intercesseur avec la divinité sont une manière de se délivrer de cette possession démoniaque.

      On donne non pour le plaisir de donner mais pour ne plus être sous l’emprise du ça maléfique … je ne vous dis que ça !

  6. Encore une recension d’une production malsaine d’Outre-Atlantique.
    Sans doute, pour payer les pensions alimentaires.
    JPB confirme le diagnostic du thérapeute du Suédois Ingmar Bergamn :
    Vous présentez de très belles névroses.
    Comme ces névroses alimentent votre fond de commerce, et constituent la base de votre production, il ne semble pas opportun de les traiter, car votre entourage y perdrait ses moyens de subsistance.
    Patient suivant !

    • Vous savez que vos insinuations frisent la diffamation ?
      Vous croyez que les grosses productions américaines ont besoin de moi ? Qu’elles me paieraient pour que j’alimente la critique ?
      Je fais tout cela en fonction d’un seul critère : le plaisir — ou le déplaisir.

      • Vous voulez que je vous parle de mon déplaisir :
        Si j’étais prof de Lettres classiques, j’expliquerais L’Anabase de Xénophon à mes élèves.
        Si j’étais prof de Mathématiques, j’expliquerais la topologie des variétés de dimension deux à mes élèves.
        Si j’étais prof de Chimie dans le Sud, j’expliquerais la fabrication du savon de Marseille à des apprenties esthéticiennes.
        Au lieu de cela, je fais plein de choses désagréables, mais néanmoins utiles, dont vous n’avez pas la moindre idée.

          • Vous savez il existe des « banlieues » où les élèves sont très bons et bien élevés. Je déteste ce mot « banlieue ». Dans ma classe de Terminal L (de banlieue), 5 élèves ont pu intégrer des classes préparatoires de haut niveau (Henri IV, Sceaux…). Je sors d’Henri IV et travaille avec joie dans un établissement privé sous contrat d’un niveau tout à fait correct de banlieue.
            Les établissements privés sous contrat cultivent le secret.
            J’aime citer l’établissement Stanislas comme modèle à mes élèves car je pense qu’un secret de la réussite est de se demander comment font les bons élèves pour réussir.
            Imaginez un monde où seul ces établissements seraient cités….

            P.S. Sceaux est en banlieue, les jolies villes au bord de la forêt de Montmorency aussi. Quel plaisir de visiter la maison de Rousseau à Montmorency ! c’est pourtant en banlieue !!!!!!!

  7. « Avec un gain estimé de 21 millions de dollars, il arrive derrière James Patterson (86 millions) et J.K. Rowling (27 millions).
    Entre le 1er juin 2017 et le 1er juin 2018 (période sur laquelle le classement se base), Stephen King a vendu 2,7 millions de livres. Le succès colossal de Ça Chapitre 1, sorti en septembre 2017, permet à King de faire un bon dans le classement puisqu’au classement précédent il était en 5e position avec 15 millions de dollars.
    Une belle augmentation de 23% qui permettra à Stephen King d’aider sa communauté car rappelons-le, il reverse une grande partie de ses revenus à des oeuvres et fondations du Maine, notamment celle qu’il a créée avec sa femme Tabitha.
    Il y a quelques années, Forbes classait Stephen King comme le 4e auteur le plus influent.

    Source
    Forbes »

  8. James Patterson a un point commun avec Alexandre Dumas : il fait écrire ses livres par une écurie de nègres après leur avoir fourni un synopsis.

    • … et apparemment, ça marche ! je préfère un auteur « commercial », qui arrive à attirer le public vers la lecture, ce qui est une gageure aujourd’hui vu la concurrence, entre la télé, le Net, le streaming, le replay, et j’en passe, à un de ces nombreux « génies incompris » aux tirages tellement confidentiels.
      Je ne réclame pas une littérature bas de gamme, mais je crois que on ne ramènera pas le public à la lecture avec des ouvrages arides, et élitistes.

      • Vous savez, il y a toujours eu les deux — la littérature populaire dite « de colportage », ou la « littérature bleue », du nom des couvertures, c’est ce qui a amené Mme Bovary à la lecture — pas pour son bien !
        Et une littérature spécifiquement pour enfants, il y en a une dès la fin du XVIIe siècle (enfin, pour les enfants qui savaient lire à l’époque).Et au XIXe Hetzel s’est engouffré dans la veine.
        Le problème, c’est qu’aujourd’hui la France a un manque criant de littérature haut de gamme. parce qu’il en est des Lettres comme de l’Education : si dans une classe on n’a pas une tête qui sert de locomotive, faut tirer les wagons de bestiaux à la main…

        • « si dans une classe on n’a pas une tête qui sert de locomotive … » ah bin, c’est pas bien, parce que une tête, ça stigmatise les autres, c’est mal, c’est très mal ! ça fait 40 ans que ça dure, alors ne vous étonnez pas de la médiocrité générale …
          De bons écrivains français, pardon francophone, ça se trouve, ailleurs !
          Et j’ai le point Bossuet qui me démange, je pense que vous comprendrez pourquoi …

  9. Il y a les auteurs personnels – style Baudelaire – qui font de la musique de chambre – et puis il y a les auteurs généralistes qui font du grand opéra comme Stephen King ou Jules Verne si vous voulez.

  10. « …nous ne sommes adultes que lorsque nous avons affronté nos démons — et pour certains, « ça » peut prendre une vie entière. »

    Plus que ça. Ou, alors, il y a scotomisation; c’est très pratique: le mauvais est effacé, ne reste que le bon. En fait, effacé, c’est plutôt mis à la corbeille de l’ordi: c’est là, mais faut pas ouvrir. Un genre d’épée de Damoclès ou de noeud gordien.
    Je crois préférer Poe pour les angoisses.

    Longue vie aux psychanalistes!

  11. Steppenwolf a dit :

    « Vous voulez que je vous parle de mon déplaisir :
    Si j’étais…. »

    Professeur de SVT, j’enseignerai les mécanismes subtilement complexes de l’évolution.
    Ah merdum! Je le fais déjà.
    P…que me reste-t-il?

    • Expliquez à vos disciples la nature du scorbut :
      une stupide mutation a endommagé le gène de fabrication de la vitamine C chez certains primates.
      En plus le Khoran n’en parle même pas.
      Dans quel monde, vivons-nous ?

      • scorbut, mission impossible: score, but et carences autres, rien à faire: les collégiens sont bons pour l’équarrissage.

  12. « le Maine, cet Etat chargé de menaces depuis que Lovecraft, King et Marguerite Yourcenar y ont élu domicile »

    Terre septentrionale faite de blancs et de forets. En concurrence avec le Montana du Shining de Kubrick. On comprend que ça mette certains face à eux-mêmes et que ça donne les flubes.

  13. Le 12 septembre 2019 à 18 h 31 min, Steppenwolf a dit :
    Encore une recension d’une production malsaine d’Outre-Atlantique.

    Qu’est-ce qu’une « production malsaine  » ?

    Et qu’est-ce qu’une production « saine » ?

    • Je prépare un travail sur la différence entre la norme et le pathologique. Ainsi les gauchers qui représentent 1/8 d’une population ne sont pas la norme, mais leur gaucherie n’a rien de pathologique.
      Vos questions sont sans intérêt car j’attends plutôt des réponses, ou des contributions constructives, dont vous semblez TOTALEMENT incapable.

      • Je vous sais gré d’avoir bien voulu porter votre regard sur ma question sans intérêt et d’avoir proposé ce commentaire qui,bien que n’étant pas une réponse,ne manque pas d’intérêt.

    • Si vous cherchez un oracle pour répondre à vos questions existentielles, allez plutôt à Delphes.
      Mais je crois que la Pythie a fait l’objet d’un plan social et n’exerce plus ses talents. Dommage pour vous !

      • Le problème avec la Pythie,c’est qu’il faut encore interpréter ses paroles.

        Vous avez vous aussi un petit côté « oraculaire ».

        • Je peux vous expliquer brièvement le principe de base de la technique oraculaire :
          Ce principe de base consiste à énoncer des tautologies enveloppées dans de fausses contradictions.
          Un exemple parfait est le suivant :
          En général, vous êtes très sûr de vous, mais vous connaissez néanmoins des périodes de doute.
          CQFD.

  14. L’autre jour j’ai effacé l’Afrique – le continent noir – et maintenant il me faut effacer le « ça » de la mémoire humaine – ce sont vraiment les 12 travaux d’Hercule pour le pauvre contributeur de ce blog !

  15. “Tout le monde a compris depuis la parution du livre que le « Ça » à masque de clown est, pour l’essentiel, le Ça freudien…”

    Il se trouve que le ça freudien se dit en anglais “id” (l’anglais emprunte au latin,si besoin)
    Oh surprise, “Monsters from the id” et “Creatures from the id” sont des titres de bandes dessinées.

    https://www.trickedbythelight.com/tbtl/It.shtml

    • Il y a aussi « The Wizar of Id » que Lee Hazlewood cite dans une chanson (« In our time », je crois bien) mais j’ai la flemme d’aller vérifier s’il s’agit d’un vrai livre ou s’il parle simplement de Freud (ou de Grodeck?)

  16. Euh…Je ne crois pas que les nouvelles de HP Lovecraft aient pour cadre le Maine. Beaucoup des lieux (fictifs ou réels) choisis par l’ermite de Providence pour mettre en scène ses cauchemars sont dans le Massachusetts.

    • Hmm… Toutes ces descriptions de forêts primaires sur un socle hercynien propice à l’hébergement d’entités anciennes et prédatrices… D’accord pour Arkham — mais d’où émerge Cthulhu ?

      • Alors que le « monstre » du loch Ness vient d’être ravalé au rang de simple anguille, Cthulhu, émergeant du Pacifique sud comme une vulgaire baleine, participe de la ringardisation des « entités anciennes et prédatrices » qui feraient aujourd’hui sourire une gamine de 6 ans accoutumée à bien pire sur le pasnet. Le statut de « maigres bêtes de la nuit », lui-même, ne trouve plus guère de pustulant.

        A part, peut-être les zipéaires, vicieuses petites entités molochoïdes…

  17. Stephen King nous parle du « ça » de l’Amérique:

    Last tweet on politics for awhile. Trump has successfully channeled America’s id: the hatred, the prejudice, the dishonesty, the willing ignorance and turning away from facts. Most of all, the fear. Turn away from these things. #VoteBlue. Be courageous.

    6:18 PM – 5 Nov 2018

    …Trump a réussi à canaliser le ça de l’Amérique:la haine,les préjugés,la négation volontaire des faits. Et surtout la peur.Ecartez-vous de tout ça…

    Finalement ce King n’est peut-être pas un type malsain;il dit « n’ayez pas peur »,comme Jean Paul (II)

  18. SOUS-TERRIENS,

    La RATP* vous emmerde aujourd’hui, vous et vos projets d’égalité, cruchons de Français jaloux de nos avantages énormes.. Et demain s’il le faut..Et après demain si nécessaire..
    Les syndicats doivent faire leur cinéma, eux aussi, pour exister, bandes d’usagers mal lavés.
    Allez vous faire phoutre !

    *Au choix:
    Régie Autocrate des Termites Privilégiées
    Rentre Avec Tes Pieds !
    Reste Assis T’es Payé !

  19. La désaffection pour les entités cosmiques fait place à une horreur plus pure, plus locale : ça qui est tapi dans le cerveau reptilien, éparpillé dans l’adn humain, prêt à l’emploi pourvu qu’on le laisse « s’exprimer » pour utiliser la terminologie babiologiste.

    • Le racisme par exemple ?

      Le 11 septembre 2019 à 8 h 22 min, Dugong a dit :
      Le « racisme » serait-il multiculturel ? Un vieux fond commun issu de notre cerveau reptilien, voire de notre patrimoine génétique ?

      • ah non, le racisme c’est l’exclusivité des blancs, comme vous nous l’avez affirmé*, à longueur de commentaires, lors du précédent billet … 😉

        *je résume … 😉

  20. J’ai quant à moi cédé au teaser dans le teaser et me suis procuré le livre de Trauer. Las! C’est très probablement un hétéronyme de JPB. Le style n’est pas celui d’un psy, encore moins allemand. Trop recherché pour cela. Et ça reste de la fiction. Dommage.

    • Eh bien, je ne crois pas que ce soit de la fiction. Que ce soit mis en récit, certainement — et aussi bien que possible, à vous de me le dire. Mais peut-être bien que tout est vrai.

      • C’est très bien « mis en récit ». Je pense que vous le savez, mais ça doit quand même vous faire plaisir qu’on le dise.

        Quant au fond, vrai ou pas, c’est surtout très triste.

        (J’ai régulièrement des élèves qui passent par des phases de lacération, voire pire. Je ne sais pas si ça entre sous le terme de « masochisme »… Cela me désole. On fait des signalements, et puis… on ne peut qu’espérer qu’ils (elles) s’en sortent un jour. Le livre de votre ami n’est guère optimiste quant à l’issue possible de ce genre de situation.)

  21. Si une « chose/créature » est une émanation du subconscient de tel ou tel,elle échappe aux balles,aux rayons laser et tout le tralala…mais aussi, se demandent les fans,comment fait-elle pour ouvrir les portes,tuer des gens, occuper le monde physique ?

    Au fond les fans sont empêtrés dans le vieux problème de Descartes et de sa glande pinéale.

    https://www.youtube.com/watch?v=IYFr3UyVpRA

  22. Que font LES Américains avec leur ça ?

    Ils refoulent à mort,ils couvrent ce sein qu’ils ne sauraient voir,ils cachent les trous de balle derrière des parures…malheureusement ,des types malsains à la S King leur mettent leur « ça » sous le nez;par dessus le marché,des cinéastes malsains adaptent ça à l’écran et leurs productions sont encore plus malsaines que les bouquins.

    http://www.twinkletush.com/

  23. Vous en connaissez beaucoup de sublimes créatures qui n’aiment pas être regardées voire contemplées par « ça » en érection ?

    • La frigidité certes existe ! Heureusement que des « ça » valeureux s’attaquent à ces problèmes de corps à corps !

      Il ne faut pas médire du ça …

  24. Pourquoi ça est-il représenté par un clown grotesque ? Les grotesques sont des figures découvertes dans des ruines romaines. Elles sont au regard de l’éthique chrétienne extrêmement dérangeantes. Ces sont des chevauchées mystérieuses, des animaux fabuleux, des dragons que sais-je encore !

    Le clown déride l’âme de son sérieux immanquable et porte le côté animal des choses à son point de fusion.

  25. Sur « Boulevard Voltaire » ils ont une spécialité : convoquer la religion chrétienne à tout propos en parlant de politique ! Un avocat du nom de François Teutsch notamment qui s’illustre dans ce genre.

    Un instituteur du Berry c’est à dire de la France des campagnes avait parlé de la Bible dans son cours ; il avait été révoqué puis il vient d’être réintégré.

    Voici son commentaire :

    « Parce qu’il faut être clair : hormis le christianisme, seul le judaïsme peut être considéré comme ayant contribué, pour une modeste part, à la construction de notre culture. Des Juifs vivent en Europe depuis des siècles et leur influence n’est pas nulle. Mais à part cela, aucune religion – y compris le paganisme antique ou scandinave – ne peut revendiquer une telle place dans notre civilisation.
    On ne dira jamais assez que la laïcité, quelle que soit la manière dont on la définit, n’est possible que dans un pays chrétien. Ce propos est devenu iconoclaste. »

    • Je ne sais pas mais franchement on se demande si vraiment Maître François Teutsch a jamais suivi un cours d’histoire de sa vie !

    • Ma foi, il oublie l’héritage gréco-latin — ce n’est pas rien non plus.
      Ces mecs qui font des généralités ne sont jamais très intelligents.

  26. Au mieux le christianisme a vingt siècles d’existence en Europe – et en fait la christianisation de l’Europe s’est étalée entre le IVe siècle et le XIè siècle selon les endroits. Que cette idéologie religieuse ait eu la volonté d’éradiquer les cultures précédentes nul n’en doute, qu’elle y soit parvenue c’est une autre paire de manches !

  27. J’appelle idéologie tout ce qui cherche à enfermer la pensée humaine dans un cercle vicieux, un cercle tautologique comme dirait l’ami Steppenwolf alias Savonarole.

    • Je suis heureux de l’apprendre et voilà qui va ensoleiller ma journée comme souvent les aphorisme dont vous nous abreuvez.

      On attend un recueil.
      Pour ce qui est du style, pour mon plaisir j’aimerais qu’il se rapproche de celui de Cioran qui est très adapté à l’exercice.

  28. Régis Debray vient de publier un livre comparant deux génies du 19e siècle Hugo et Stendhal, il prend le parti du sérieux Hugo – le contraire aurait été étonnant vu le sérieux de sa paire de moustaches – contre l’irrévérencieux consul de Civitavecchia !

    La suite à plus tard …

    • Le 13 septembre 2019 à 12 h 52 min, Pierre Driout a dit :
      La suite à plus tard …

      Inutile de nous rassurer, nous n’en doutons pas !

      • Mon pauvre ami ! Vous n’en avez rien à foutre de la pensée de Driout ? Bon voilà c’est dit une bonne fois pour toutes ! Ca va pas faire une révolution …

        • Je ne suis pas votre ami.

          Quant à ma (mes) pauvreté(s), l’échelle de référence est si arbitraire qu’il ne me viendrait pas à l’idée de l’évaluer.

          • Rien dans mon propos ne vous permet d’espérer que je le sois !

            Vous êtes souvent plus habile dans le maniement de la langue.

  29. @ Driout: pas fatigué de poster ad infinitum et de se répondre à soi-même?
    Maybe you’re a JPB robot?
    Que saco!

  30. Sisyphe

    Si j’ai bien compris vous être professeur de sciences naturelles dans l’éducation nationale française ? Cela ne vous intéresse pas le sort d’un instituteur qui en quelque sorte fait le cours de propédeutique avant le secondaire ?

  31. Avant j’avais un pseudo « iPidiblue » ensuite quelqu’un a prétendu que j’étais un lâche – quoiqu’il y avait un lien sur ma page perso – donc j’ai mis mon nom ! Mais franchement à part ce pauvre Dugong qui persiste à ridiculiser mon nom avec des anagrammes grotesques …

    • SFR a supprimé les pages perso de club-internet en 2014 je crois donc voilà j’ai pas réouvert une nouvelle page perso !

      Mais sincèrement si vous souhaitez rejoindre le coin des pénibles je crois que vous êtes en passe de réussir Sisyphe !

      Un petit conseil gratuit : cesser de me lire !

      • Mais non, je vous aime bien! Votre assiduité ici est quelque peu pénible, mais bon…Je suppose que vos journées ne sont que trop longues et que vous trompez un ennui spleenien en arpentant votre clavier tel un pianiste fou.

  32. En 1878 Victor Hugo a subi une attaque cérébrale qui l’a laissé fort diminué. On a fait croire que ses capacités étaient intactes jusqu’à sa mort et c’était facile car il avait laissé un monceau de papiers inédits qu’on publiait au fur et à mesure.
    Toujours est-il que la soirée avant son attaque il avait discuté avec un proche de la part relative de Voltaire et de Rousseau dans l’héritage français.

    Donc cette histoire de parallèle est un classique de la littérature occidentale depuis Plutarque. Régis Debray reprend ce thème illustre – le dialogue entre les morts.

    • Le 13 septembre 2019 à 14 h 01 min, Pierre Driout a dit :
      Toujours est-il que la soirée avant son attaque il avait discuté avec un proche de la part relative de Voltaire et de Rousseau dans l’héritage français.

      Devons-nous en conclure qu’il est moins risqué de s’intéresser au foot ou aux émissions de jeu à la télé ?

      • Hugo si vous connaissiez un tout petit peu sa forme d’esprit adorait les contrastes faciles – les oppositions mécaniques. Sa rhétorique est en grande partie basée là-dessus … le noir et le blanc, c’est le fond de son art.
        Evidemment cela ne laisse pas beaucoup de place au second degré à la Henri Beyle qui est connu par un pseudo – un masque – Stendhal, c’est déjà un signe manifeste !
        Lui Hugo ce sont plutôt les intersignes … le ça !

        • P.S Mon analyse littéraire est un tout petit peu plus profonde et surtout plus juste que celle de Debray qui oppose l’âme de Hugo et l’esprit de Stendhal.
          Hugo c’est le mysticisme brutal de la foule – Stendhal c’est la transparence masquée de l’individu d’élite.

        • Vous auriez dû enseigner, les élèves vous aurait sorti sur un rail, couvert de goudron et de plumes. Ça nous aurait fait rigoler.

          Vous préférez manifestement épuiser continûment notre patience, ici, avec vos khonsidérations.

          PS : les « intersignes », ça percole, linguistiquement parlant ?

          • Vous auriez dû faire tourner les tables … enfin une expérience de physique réussie par l’agrégé dugong !

          • L’ermite errant pétri au gourdin, est un spécialiste de la vacuité*, toujours occupé par la rédaction de son oeuvre : « lettre et le néant : le néant détale ! », qu’on peut résumer en une phrase :
            « une voiture vide s’arrêta, Dugong en descendit … »

            *et vraisemblablement un vague spécialiste de la cuite.

  33. « Tout le monde a compris depuis la parution du livre que le « Ça » à masque de clown est, pour l’essentiel, le Ça freudien ».

    Ça ne m’étonne pas, il faut toujours se méfier des clowns.
    D’ailleurs, un clown, souvent, ça enfile des salopettes et puis ça part.

    Oui, …

  34. Le 13 septembre 2019 à 9 h 01 min, Gus a dit :
    J’ai quant à moi cédé au teaser dans le teaser et me suis procuré le livre de Trauer. Las! C’est très probablement un hétéronyme de JPB. Le style n’est pas celui d’un psy, encore moins allemand. Trop recherché pour cela. Et ça reste de la fiction. Dommage.

    Ah bon,vous pensez que le Maestro aurait écrit non seulement la préface,mais le texte lui-même !
    Pourtant Trauer,c’est un nom prédestiné pour un psychothérapeute,n’est-ce pas ?

    Vous mentionnez des élèves auto-lacérateurs (-trices).

    Sur les questions de psychopathologie (particulièrement de psychopathologie féminine), le Maestro en connaît un rayon.

    “…en juin dernier, elle s’est fait ficeler par un maître du shibari, suspendre à une poutre, insulter, gifler et fouetter. Cela s’appelle « The ship is sinking ». Ah.
    Aucune contradiction dans cette manifestation de body art appliqué. Il y a dans toute outrance — et le féminisme hystérique en est une parmi d’autres — un désir exhibitionniste qui cherche à se satisfaire à bon compte.”

    In Osez le crétinisme : à propos d’un certain totalitarisme féminin
    Publié le 14 novembre 2017 par Jean Paul Brighelli

    Tout comme Freud,JP Brighelli associe la mélancolie au deuil (on peut retrouver un bref passage intimiste sur cette mélancolie éprouvée en songeant aux amis disparus ,devant un feu de cheminée (la couleur des flammes répondant à celle du whiky don’t il s’est versé un verre qu’il “nurse”.)

    Dans les billets du Maestro,beaucoup de poilade,beaucoup de pirouettes et souvent une phrase très sérieuse.

    Vous aurez remarqué comme moi,il y a peu,l’allusion rapide aux états de rêverie post-orgasmiques,par exemple.

    Lorsque il cessera de soumettre ses ébauches au jugement de pécores,peut-être…

    • il suffit de demander une prime : le « ça » augmentera donc son « mois » d’un « sur-mois ».
      Evidemment, chez les collègues « ça » risque de heurter les « égaux ».
      Finalement Freud, c’est super facile, et même religieux, quand on pense à tout ce que le « ça » tend …

    • On raconte que le Maître, reluquant avec concupiscence, une photo de Natacha Polony, sentit des démangeaisons dans son « ça ». Il baissa son regard et penaud, reconnut « Satan m’habite ! » 😉

  35. Stendhal est républicain – mais c’est un républicain non-pratiquant – il n’aime pas les gens du commun, se détourne du lyrisme populaire et repousse la foule des idées communes.

  36. “Dans la vie d’un chercheur, le chemin le plus sûr vers la célébrité passe parfois par une bande de postiers français tout nus avec des thermomètres scotchés aux testicules”, démarre The Guardian. Le quotidien britannique fait référence à Roger Mieusset, spécialiste de la fertilité à l’université de Toulouse, dont les études improbables sur la température du scrotum selon la position du corps “lui ont valu l’un des prix les plus convoités dans le monde universitaire : un Ig Nobel”.

    Il y a une grave erreur de traduction ! La phrase authentique est :

    « lui ont valu l’un des prix les plus connotés dans le monde universitaire : un Ig Nobel »

  37. Il a fallu 11 siècles à l’idéologie chrétienne pour soumettre à ses préceptes tout le continent européen – visiblement certains ont choisi de passer la surmultipliée pour islamiser le continent tout entier en quelques décennies !

  38. « La belle Balkany va assurer l’intérim à la mairie de Levallois » ; les dossiers importants de la mairie se traiteront au parloir de la Santé avec le vil Balkany.

  39. Je tenais à signaler que le zlip contraceptif existe; c’est tout con – paradoxal mais vrai: il remonte les génitoires contre le bas-ventre, assurant ainsi une température trop élevée pour la spermatogénèse.
    Inutile de l’acheter, il vous suffit d’un modèle en coton solide et de deux pinces à linges.
    Bonus: plus de burnes pendouillardes et donc élégance garantie, surtout avec un bon vieux jean’s bien ajusté; a vous les joies de la drague sans fioritures, droit au but.

  40. Point de grammaire:le sujet grammatical.

    Considérons deux phrases

    i) Ça chie, ça baise.
    Anti-Oedipe,Deleuze Guattari

    ii) Si le gouvernement ne retire pas son projet, ça va chier.
    Dans ces deux phrases ça est le sujet grammatical.

    Mais,n’y a-t-il ps une difference considerable ?

    En ii) il semble qu’on puisse identifier les acteurs,ceux qui vont protester véhémentement et violemment;
    Pas en i)

    Et ce serait très mal comprendre Deleuze et Guattari que de dire: “Le ça baise,le ça chie”

    « Quelle erreur d’avoir dit le ça. Partout ce sont des machines, pas du tout métaphoriquement : des machines de machines, avec leurs couplages, leurs connexions. Une machine-organe est branchée sur une machine-source : l’une émet un flux, que l’autre coupe. Le sein est une machine qui produit du lait, et la bouche, une machine couplée sur celle-là. « (ibid.)

    • C’est drôle que vous parliez de Deleuze, Lormier. Je l’évoque également dans mon message plus bas. Je n’ai jamais lu sa présentation de Sacher-Masoch, mais l’Anti-Œdipe et Mille Plateaux, oui, il y a longtemps maintenant, avec des sentiments mêlés jamais ressentis lors d’autres lectures, à savoir la sensation de ne rien comprendre par l’intellect mais d’éprouver malgré tout une jubilation intense sur le plan de l’affect. Et des formules me sont restées, qui viennent parfois éclairer certaines situations avec une lumière rétrospective particulièrement vive. Ces bouquins sont de vrais traités de Zen: une voie vers l’illumination.

      • La présentation de Sacher-Masoch est lumineuse — alors que le rhizome de Mille plateaux, comment dire…

  41. @Lormier, au sujet des Patientes :

    Trauer est un pseudonyme. JPB le dit dans la préface. Mais Trauer a-t-il réellement existé ? (Je fais comme tout le monde sur ce blog, je lance des questions auxquelles il est impossible de répondre en espérant que quelqu’un réagira. Ça aussi, c’est triste…)

    Il me semble clair que le texte est rédigé par JPB. D’ailleurs il admet « avoir mis en récit » les « cas » traités par son ami Trauer. Le livre est TRÈS « littéraire ». Stylistiquement, on reconnaît assez bien la patte de Brighelli – jusqu’à l’emploi du mot « crétin » mais là, c’est peut-être de la surinterprétation. Les nombreuses références mettent aussi la puce à l’oreille : Phèdre et Le Cid mais aussi des trucs beaucoup plus byzantins…

    Étant assez perplexe devant le phénomène du masochisme, je me suis dit que le livre des Patientes m’aurait peut-être aidé à le comprendre. Mais apparemment, j’aurais eu plus d’avantages à lire Deleuze. J’avais cru qu’il s’agissait là d’un texte clinique, ce que c’était peut-être au départ, mais JPB l’a rédigé comme un texte érotique – très bien écrit au demeurant mais ce n’est pas vraiment ça la question. Or, la maladie, pour moi en tout cas, n’est guère médiatrice de désir. Et les personnages des Patientes sont presque toutes incurables. Je le répète (une dernière fois) : je trouve ça très triste.

    Le seul passage que j’ai aimé, c’est précisément celui au centre du bouquin qui s’attarde sur Hugo lui-même. Mais justement, ce n’est pas un récit ; ce sont des considérations théoriques sur le masochisme et sur le sadisme. Là, j’ai appris des trucs.

      • Ahaha! Le mirage des sources, une vieille astuce mais qui fonctionne toujours!

        A mon corps défendant (sic), j’ai acheté l’e-book et je n’ai donc pas pu voir le genre identifié sur la tranche.

        Une petite chose quand même, en passant: Pour un psychiatre, Trauer n’avait pas l’air d’y connaître grand-chose à l’hypnose. L’hypnotisé ne « dort » pas: même si le corps a l’air endormi, l’esprit est on ne peut plus alerte.

        J’ai beaucoup aimé le récit quasi policier de Thérèse, amante de Dieu. Encore un thème que vous avez abordé ici.

        Mais c’est bien, je n’avais jamais lu de véritable récit érotique jusqu’ici, à part quelques pitreries de Robbe-Grillet.

  42. On connaît l’image du ça, partie immergée et enfoncée par tout le fourbi du moi et du surmoi.

    Personne pour s’intéresser aux effets dévastateurs du réchauffage climatoridien qui risque de présenter le ça de chacun à la lumière après fusion du fourbi. Le ça émanant de partout comme un gaz-à-effet-de-serre nocif pour la planète.

    Ça va gicler !

    Face à l’émergence prévisible des pulsions, il est de première importance d’installer des jeunes gens bien propres sur eux pour tenir le couvercle. En voici un que le Vespéral sponsorise :

    http://dl.free.fr/tNmVH64fJ

    Désormais, la gretchen transatlante n’est plus seule.

  43. « Exécuteur testamentaire », quelle tâche pour le/la camarade camarde pour de faux !

    Il semblerait que de nombreux psychiatres aient connu une fin prématurée après avoir fréquenté BdA.

    Il y a, dans les tréfonds de l’âme humaine, tant de mystères qui nous dépassent tant ils sont profondément immergés.

  44. J’ai regardé un intéressant documentaire sur « Les bordels qui ont fait l’Amérique » ; à New York à la fin du 19e siècle il y avait mille maisons de passe. Un coup d’arrêt brutal a été porté à la prostitution organisée en 1917 avec l’entrée en guerre par crainte des maladies vénériennes – mais les soldats américains envoyés au front en France ont eu le grand plaisir d’y visiter les bordels ambulants de l’armée française.

  45. La bande dessinée est un art mineur a dit je ne sais plus quel profond médiologue – donc détourner la bande dessinée de ses penchants naturels à bétifier est un dessein salutaire !

    • Sisyphe,

      J’ai les frères Bogdanoff en ligne ; est-ce que je vous les passe ?

      Vous savez que les jumeaux stellaires étaient là avant le Big-Bang – un peu comme le ça ?

    • Voulez-vous VRAIMENT supprimer cet univers et ce à toutes les échelles ?

      Réfléchissez avant d’appuyer sur enter sur un coup de tête…

      Quand aux « fluctuations » de la constante de Hubble, je crois qu’il est urgent d’attendre pour que l’inflation de modèles actuels se résorbe un peu.

      Sans parler de l’article où on passe de « l’équation qui remet en cause… » à « la faille qui remet en cause… » et qui retarde.

  46. Le 14 septembre 2019 à 8 h 33 min, Dugong a dit :
    On connaît l’image du ça, partie immergée et enfoncée par tout le fourbi du moi et du surmoi.
    Personne pour s’intéresser aux effets dévastateurs du réchauffage climatoridien qui risque de présenter le ça de chacun à la lumière après fusion du fourbi. Le ça émanant de partout comme un gaz-à-effet-de-serre nocif pour la planète.

    Le “réchauffage climatoridien” une trouvaille de Dugong-qu’on adopte volens nolens,tant c’est drôle.

    Puis viennent d’autres associations d’idées.
    “Dérèglement climatique”…il y a le mot “règle” là dedans;ça me rappelle un très,très vieux souvenir:une jeune fille déclarant avec toute la candeur d’une vierge (ce qu’elle n’était pas):”je suis une jeune fille,encore très mal réglée.

    A lire et relire:”si les hommes avaient des règles” par Gloria Steinem.

    L’océan s’auto-régule et combat certaines “effusions”.

    https://www.dailymotion.com/video/x114y1c

    Note:on entend Теперъ не протекают (tiépièr nié protékayoute):maintenant ils ne fuient pas.

  47. « Il » vole de mes propres ailes … mais c’est qui ce « il » mystérieusement impolitique ?

  48. Le 13 septembre 2019 à 8 h 47 min, Dugong a dit :
    La désaffection pour les entités cosmiques fait place à une horreur plus pure, plus locale : ça qui est tapi dans le cerveau reptilien, éparpillé dans l’adn humain, prêt à l’emploi pourvu qu’on le laisse S’EXPRIMER pour utiliser la terminologie babiologiste.

    Cette remarque sur le mot “exprimer” nous renvoie bien sûr à la pensée de René Thom, don’t Dugong est le représentant sur terre.

    9a on le sait “d’avance”;le jeu consiste à trouver la citation adequate.

    “On use sans trop de scrupules en Biologie (et surtout en Biologie. Moléculaire!) de vocables anthropomorphes tels que: information, code, message, programme […] En pure Physicochimie, l’usage de ces vocables serait considéré comme la manifestation d’un anthropomorphisme délirant. “
    René Thom

    In Théorie dynamique de la morphogenèse (chapitre de The origin of life,recueil de textes sous la direction de C H Waddington
    ISBN-13: 978-0202363028
    ISBN-10: 0202363023

    • 9a on le sait “d’avance”;le jeu consiste à trouver la citation adequate.

      ça on le sait “d’avance”;le jeu consiste à trouver la citation adéquate.

  49. Expression,exprimer. (suite)

    Colette utilise avec maestria la polysémie du verbe “exprimer”
    “La colère avait exprimé, de cette fillette surchauffée, une odeur de femme blonde, apparentée à la fleur de bugrane rose, au blé vert écrasé, une allègre et mordante odeur qui complétait cette idée de vigueur imposée à Philippe par tous les gestes de Vinca.”

    LE BLÉ EN HERBE Colette
    fillette surchauffée [sic]

    Sainte-Beuve ,avant les babiologues modernes ?

    Quant à la transmission du mal originel, ceci posé, elle est simple; elle s’opère selon les lois de la filiation même qui veulent que le fils représente et « exprime » les parents… SAINTE-BEUVE, Port-Royal,t. 2, 1842, p. 146.

  50. « Le “réchauffage climatoridien” une trouvaille de Dugong-qu’on adopte volens nolens,tant c’est drôle. »

    Pov Dudu, c’est dur d’être aimé par des khons.

  51. De même que Thomas Piketty pense nécessaire d’en finir avec la montée nocive des inégalités induites par le capitalisme, je crois que nous devons procéder de la même façon sur les blogs républicains où règne une inégalité effrayante entre les commentateurs.
    Le brave TP nous indique comment faire en économie sociale : on prend par l’impôt aux super riches et on donne les sous aux super pauvres.
    Soit.
    Eh bien faisons pareil en numérique : pratiquons une ablation partielle de neurones savantes sur le cerveau des super QI et greffons-les sur les éponges cérébrales atrophiées des supers connards.

    Tous pareils, nom de Zeus !
    Tous cinéphiles !
    A bas les inégalités !

    Hurkhurkhurk…

  52. Un blog c’est fait pour que les khons se sentent moins khons, une variante des Gilets Jaunes de leur désespérance de volatiles sans ailes…
    Nous avons, moi et quelques autres ici inutiles de nommer, toute notre place ici pour nous marrer. Mais les sketches de Dudu, qui font tant rire les boeufs de l’écriture peinant à l’attelage comme lormier, sont moyennement caustiques, je les lis sans ressentir grand chose, comme un succession de mots dont je devine une certaine cadence qui anime celui qui les rédige, une sorte de performance de l’absurde, il me manque l’étincelle, c’est trop mental pour moi, mais cela, je sais depuis longtemps. Ça manque de chair, d’éclairs, de nourritures terrestres, de saveurs, d’interdits. C’est à la littérature ce que Dalida est à la chanson, Paroles, Paroles, Paroles…
    Ça…ne m’intéresse plus beaucoup.
    Tchao !

    • « je les lis sans ressentir grand chose »

      Roquet serait donc frigide avec un ça à seulement 0,12 Kelvin ?

      Pov bête !

      • Qu’attendez-vous pour faire votre blog !

        Vous pouvez, comme d’autres, vous servir de bdâ pour le faire connaître. Il y a de très forte chance que le votre fonctionne (pubs + cliques = brouzoufs. Du fric en vous marrant). Rien ne vous oblige à répondre ou à ne pas répondre aux commentaires au quotidien et vous pouvez garder votre anonymat. Et le lectorat féminin viendrait sans crainte, et évidemment Hervé aussi viendrait mais sans GDL… Ce serait vraiment bien.
        Rien ne vous empêche, en parallèle, à continuer d’intervenir sur bdâ.

  53. Le 14 septembre 2019 à 5 h 24 min, Gus a dit :
    Je fais comme tout le monde sur ce blog, je lance des questions auxquelles il est impossible de répondre en espérant que quelqu’un réagira. Ça aussi, c’est triste…

    Triste,en quel sens ?
    N’est-ce pas plutôt rigolo,cette succession de malentendus,de digressions,de cocasseries ?

    • Question de point de vue. Ou de tempérament. Celan (Paul) parlait d’un poème comme d’une bouteille lancée à la mer. Un commentaire sur internet m’évoque plutôt un prospectus aussitôt froissé et jeté à l’égout.

      Je vous laisse, il y a des gens à ma porte. Je m’en vais jouer au ping-pong verbal avec eux. Des profs, évidemment.

  54. Les chroniques ciné de JPB n’apportent que de la distraction à des veaux bavards dans ce blog.
    Ça me fait de la peine à la longue…

  55. Le 12 septembre 2019 à 20 h 31 min, Sanseverina a dit :
    ÇA finira forcément par passer.

    Si nul n’a encore « réagi »,comme dit Gus, c’est sans doute que nous sommes encore plongés dans la réflexion.

  56. « Ça a commencé comme ça » (suite)

    La disparition des dinos, comme le réchauffage climatoridien, mais c’est très simple :

    https://www.liberation.fr/sciences/2019/09/13/la-disparition-des-dinosaures-heure-par-heure_1751158

    « Ce choc s’est accompagné sur plusieurs milliers de kilomètres d’un barbecue géant qui a cramé les malheureux dinosaures qui se trouvaient là. Quasiment instantanément. »

    Et, grâce aux « carottes » on a le déroulé « heure par heure », hein ! Y’a de la chair cramée, des éclairs qui zèbrent, plein de pourritures terrestres, des puanteurs soufrées…

    • Il faut se féliciter au moins d’être vivant pour lire des carabistouilles pareilles. Comparer un pauvre hère contemporain et le plus puissant souverain français ! Faut oser. Juste parce que le premier est anesthésié quand on opère sa fistule, et l’autre non — il a juste serré les dents. Mais quelle bande de khons !

      • Oui mais c’est Alexandre qui a écrit l’articulet. Un khon d’ampleur cosmique, celui-là à côté duquel GdL fait figure de brave gars, juste un peu simplet.

      • Louis l’a échappé belle : il n’aurait pu être opéré par Alexandre. Le prolo,lui, par contre….

  57. « Voulez-vous VRAIMENT supprimer cet univers et ce à toutes les échelles ?

    Réfléchissez avant d’appuyer sur enter sur un coup de tête…

    Quand aux « fluctuations » de la constante de Hubble, je crois qu’il est urgent d’attendre pour que l’inflation de modèles actuels se résorbe un peu.

    Sans parler de l’article où on passe de « l’équation qui remet en cause… » à « la faille qui remet en cause… » et qui retarde. »

    RM l’univers, quel pied!!
    Pour le reste, j’attendais un comm’ de spé’…avec essplicationsss…Je suis déçu, ça sent le Dr…ou le Wikip……….

  58. Astronomie niveau L2 (suite) (*)

    Une « constante » qui varie au cours du temps (entre 50 et 100 km/s par Mpc)..je me marre !
    De plus, l’interprétation de la loi de Hubble pour de très grandes distances n’est pas claire : outre une précision de seulement 50% chaque distance ainsi déterminée, la valeur elle-même n’a pas une grande fiabilité. Ah, la physique…pff!

    Puisque nous sommes dans la famille des contre-vérités, je me tourne vers celle des vérités avec Corinne ATLAN et son « Un automne à Kyoto » chez Albin Michel, elle m’a comme client : j’adore !
    De plus, je reçois demain de la part de ce merveilleux serviteur qu’est AMAZON, « Les Heures oisives » du moine né à Kyoto Kenkô Urabe (1283-1350) chez Gallimard.
    Pas belle la vie ?…

    (*) niveau universitaire, pas le point de Lagrange.

  59. Marrant, Dugong, ces histoires de météorites et de dinosaures. Et il y en a qui sont « attendues »de nos jours ? Histoire de régler rapidement les problèmes de « ça » des uns et des autres .

  60. La passion des astrophysiciens consiste à soulever des constantes cosmologiques dans un coin du ciel … comme on soulève un voile pour voir dessous !

    • Vous devriez faire un mot à sa prof (je parie que c’est une femme) en lui expliquant que vous voulez bien acheter à votre rejeton des œuvres de littérature française — et nous publierons la réponse de la prof. Chiche ?

    • Oui merci, je pense réagir, ça va encore me mettre dans une belle position de réac-macho !
      On ne lit que des commentaires bienfaisants sur internet, sur ce court écrit qualifié de manifeste.

      • La question royale c’est : est-ce que ce manifeste est bien écrit dans les règles de l’art ? Est-ce que du point de l’art rhétorique voire de l’art oratoire il en vaut la peine ?

        La substance elle-même, ou ce qui en tient lieu, devrait être secondaire dans l’appréciation purement littéraire.

      • Oh pétard. Faites-le. FAITES-LE, s’il vous plaît. Et partagez avec nous la réaction de la prof.

        Si ma gamine revenait de l’école avec ça, je pense que je la changerais immédiatement d’établissement.

      • Bon, le manifeste, est adapté au Nigéria et à la condition des femmes là-bas.
        Que le pays soit majoritairement musulman (wiki ) ne doit pas aider.

  61. Le décalage vers le rouge : tout un poème !

    Parlons donc de ce décalage sociologique vers l’extrême du spectre politique ! C’est un sujet plus proche et plus brûlant ;..

    • Victor Hugo a commencé sa carrière politico-littéraire par l’extrême conservatisme religieux et monarchique avec un prix floral à Toulouse je crois pour un poème ode à la monarchie – il est devenu comte et paire de France – puis après 1848 républicain.

      A la fin comme une géante rouge et gazeuse il était « L’Humanité » un peu comme Mélenchon sur ses vieux jours devient « La République » !

      Moralité
      Plus on s’étend plus on perd ses limites – plus les frontières s’estompent et plus l’on devient quelque chose d’informe …

  62. Je suis en train de lire le texte de Paul Lafargue – merci à JPB de me l’indiquer !

    Après je vois si je rajoute quelque chose de mon cru …

  63. Le Verbe qui se fait chair politique est souvent abîmé par le sang des autres !

    Après le réquisitoire de l’avocat général du peuple Paul Lafargue, le prévenu Hugo risque fort de finir dans la Cayenne des poètes félons !

  64. En ce qui me concerne je me moque juste de l’emphase politique du pair Hugo ! Un peu comme de Mélenchon se drapant de tricolore et s’écriant sur le perron de tous les médias : « Je suis la République ! » – et ses millions ?

    • J’ai déjà beaucoup – beaucoup – de mal à croire qu’Emmanuel Macron soit la république – je pense tout au contraire des millions de mes concitoyens qui ont voté pour lui en 2017 qu’il pense en son for intérieur comme le prince-président à renverser par tous les moyens la dite république – pour mieux rentrer dans la légalité – n’est-ce pas ?

      • Macron rencontre Mélenchon à Marseille – on s’attendrait à ce que le tribun lui saute à la gorge – pas du tout ! Il est tout miel et tout sucre avec le maître de l’heure !

  65. « Ça » ne me choque pas que Balkany effectue une peine de prison ferme. Bien au contraire, je m’en réjouis.
    En revanche, « ça » m’écœure qu’au même moment Thévenoud (Mr phobie administrative) soit définitivement condamné à du sursis (donc à rien) dans la plus grande discrétion médiatique. Sans oublier Cahuzac qui est libre comme l’air.
    Pour Ferrand, je parie pour une relaxe. Pourrait-il en être autrement?
    Les justiciables ne seraient-ils pas tous logés à la même enseigne?

    • c’est merveilleux, il a fraudé l’ISF, quel crime ! En plus, horreur suprême, il est de droite et il ne s’en cache pas.
      Cahuzac, étant du bon côté, n’a pas goûté aux joies de la prison. Quant à Guérini, Andrieux et autres, des vrais experts ès fonds publics, eux, n’en parlons même pas.

      D’autant que c’est juste de la comm’ l’appel étant suspensif …
      Ah au fait et Richard Ferrand ? voici ce qu’en pense Castelnau :
      https://www.vududroit.com/2019/09/mise-en-examen-de-richard-ferrand-une-simple-diversion/

      • On ne peut en aucun cas émettre le moindre doute sur la probité et la neutralité exemplaires du corps des magistrats. La preuve: en 1941,sur 7234 magistrats, un seul a refusé de prêter serment de fidélité à Pétain.

  66. Ca ..; du ça au caca il n’y a qu’un pas redoublé ! On publie le journal inédit de Julien Green plein de réminiscences érotiques – un peu à la manière du « Tricks » de Renaud Camus – en Allemagne, en France il s’adonnait à toutes sortes de trafics sexuels – considérés comme plus ou moins honteux à son époque (l’avant-guerre).

    Vingt ans après sa mort et quelques années après la mort d’Eric Jourdan son fils adoptif, un procureur exécuteur testamentaire dudit fils publie sans les avoir retouchées les pages du journal sulfureux.

    L’argent le grand secret enfoui de la vie de Victor Hugo – le pénis le grand secret honteux de la vie de Julien Green. Bon quoi le ça est multiforme non ?

  67. Le 12 septembre 2019 à 17 h 55 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    Dites-moi, des gens qui ont imposé à Sergio Leone, pour la diffusion aux States d’Il était une fois l’Amérique, de remonter son film dans l’ordre chronologique parce que les flashes-back les troublaient n’ont pas droit à notre respect.

    Mais M’sieur,moi j’ai rien fait,j’ai rien dit !

  68. Debray est du parti populeux-bourgeois de Totor contre Stendhal l’esthète en politique comme dans le reste ! Grand bien lui fasse … ça n’ira pas loin !

    Mais pour moi la différence essentielle entre Stendhal et Hugo c’est que l’un est un gourmet et l’autre un gourmand. Stendhal doté d’un grand appétit choisit ses mets comme ses dames de coeur alors qu’Hugo ne choisit rien, il engouffre – c’est le gouffre personnifié … argent en abondance, blanchisseuses accortes, déluge de mots et de vers, partis politiques et littéraires, tout est bon pour Hugo le grand tout !

  69. à Gabrielus

    Il est déplorable qu’au lycée on ne fasse pas lire d’auteurs français à votre fils;pour retourner le couteau dans la plaie,je vous informe que ,très probablement,on va lui apprendre à parler l’anglais avec l’accent pakistanais…

    Cependant,sur un point, je crois pouvoir vous rassurer:les adolescents de sexe mâle à qui le féminisme est imposé s’en arrangent assez bien;ils apprennent vite à produire du texte féministe;je ne pense pas que leur faculté de jugement soit affectée par l’exercice.

  70. Nuit blanche passée à lire Corinne ATLAN et son « Un automne à Kyoto », saison qu’elle évoque d’une fantastique et agréable façon tant elle mêle sa profonde connaissance du lieu, 40 ans de vie à Kyoto, sa grande sensibilité qui lui permet de comprendre le lien extraordinaire des habitants avec la nature, toujours entretenue en mémoire du passé, espace réel/irréel habité de temples de sanctuaires et d’histoire magnifiée par des générations respectueuses des ancêtres.

    Évidemment, sur le champ de bataille (désert) de ce blog, de la littérature française contemporaine, le fantôme d’hervé défie l’ordre établi et hors-sujette (sacrilège) le billet du COMMANDEUR BRIGHELLI de MARSEILLE.
    À mourir de rire devant tant de vacuité de ma part diront les mauvaises « langues honteuses dans leurs bouches pâteuses » du blog. M’en fous ! Aucun blessé, mais la Mafia est toujours là pour compter les fromages pourris de vers.

    • Mais vous savez que la littérature japonisante (a priori la littérature japonaise, mais, ol est des Occidentaux qui ont compris ce pays) est l’une d emes passions ? Comme leurs films, d’ailleurs. J’ai vu il y a deux jours les Délices de Tokyo — de quoi tirer des larmes à un crocodile :

      https://www.youtube.com/watch?v=k_ySsqUptJs

      La vieille dame est Kirin Kiki, que vous aviez vue dans Une affaire de famille, palme d’or à Cannes en 2018 — elle est morte juste après.

  71. J’ai une traduction à vous soumettre Lormier ! C’est du français vulgaire … qu’il faudrait traduire en français chaste !

    Julien Green parlant de Robert de Saint-Jean :

    « L’autre soir, [j’ai] fait l’amour avec Robert. Je lui ai sucé le trou du c.ul, c’est la forme de plaisir que je préfère. Pourquoi ? Je ne peux pas le dire. Est-ce parce qu’elle est plus indécente que les autres ? Je ne le crois pas. Mais le trou du c.ul qui est au centre même de l’être en est la partie la plus secrète et qui l’a, qui le suce, peut se flatter vraiment de posséder un être » (p. 215). « J’ai sucé [Robert] pendant qu’il m’enfonçait un doigt dans le c.ul et j’ai avalé son f.outre puis il m’a bra.nlé. Rarement l’amour m’a autant plu » (p. 547).

    https://www.franceculture.fr/litterature/le-siecle-denfer-de-lecrivain-catholique-et-homosexuel-julien-green

    • Hmm… Est-ce que ça vaut le coup d’investir 35€ dans le Journal de la collection Bouquins ?

      • l’idée d’un « achat commun et partagé » dans « l’intérêt général » et pour la culture des masse populaires, ne vous vient pas naturellement à l’esprit ? avec votre passé/passif, fièrement et régulièrement revendiqué, d’adorateur du Grand Timonier ?
        Ô Magistralissime, vous êtes sûr que ça va ? 😉

  72. Intersectionnalité

    Ca recommence.

    Ca se gausse sans savoir de quoi ça parle.

    Ou alors ça sait de quoi ça parle et ça fait comme si ça ne savait pas (je pense que c’est le cas de Madame Lefebvre-une fieffée opportuniste.)

    La notion d’intersectionnalité est d’abord une notion juridique.

    Lisez cette analyse du procès Emma DEGRAFFENREID et al.contre
    v.
    GENERAL MOTORS ASSEMBLY DIVISION, ST. LOUIS, et al.

    https://law.justia.com/cases/federal/district-courts/FSupp/413/142/1660699/

    Des juges s’appuyant sur l’état du droit (en 1976) décident que la plainte d’un groupe de femmes noires estimant avoir été victimes de discrimination en tant que femmes ET noires est irrecevable.

    Kimberlé Crenshaw est partie de ce procès pour forger le concept juridique d’intersectionalité.

    Elle n’est pas responsable des déformations que la notion a subies.

    Kimberlé Crenshaw est noire;ça ne fait pas d’elle une khonne;elle est professeur de droit à Columbia.

    • Je n’ai jamais — jamais, vous m’entendez — considéré la couleur d’un élève, qu’il soit noir, bronzé, asiatique ou quoi que ce soit. Ni sa religion. Ni même sa classe sociale — dont j’ignore tout, en général. Je n’ai jamais fait remplir une fiche de rentrée de ma vie. Je me fie uniquement à ce qu’ils produisent. Je n’ai jamais augmenté une note parce que l’élève était un pov’Noir. Ni descendu une note parce que c’était un CSP+, Blanc et hétéro. Je me fiche de ce qu’ils sont — e(t de ce que sont les gens, en général. Je regarde les productions } et je constate qu’il y a une majorité de pauvres cons, voilà tout.
      Alors l’idée de se plaindre parce qu’on est ceci ou cela m’est radicalement étrangère — j’ai même tendance à penser qu’une femme noire qui met en avant le fait qu’elle est 1. femme et 2. noire cherche un prétexte pour ne pas être, tout simplement, excellente.
      Tout comme en Justice j’ai toujours eu du mal avec les circonstances atténuantes. Le fait d’avoir été battu dans son enfance ne fait pas forcément de vous un parent batteur. Le fait de s’être fait casser la gueule ne fait pas forcément de vous une victime.
      Et le fait de descendre en apparence d’un esclave importé au XVIIe ou XIXe siècle ne vous donne aucune qualité (ni aucun défaut) supplémentaire. Chacun son histoire — ça ne donne droit à aucune compensation. Les élèves algériens qui invoquent la Guerre pour expliquer l’état de leur pays s’offrent des leurres. Des foules d’enfants français de souche auraient pu se plaindre du fait que leur père a été tué en Algérie — et salement, souvent. L’ont-ils fait ? S’ils le faisaient, qui les écouterait ? Ils ferment leur gueule et ils bossent. J’ai vu des enfants de harkis (je me suis occupé d’un livre sur le sujet) qui demandaient juste que l’on reconnaisse les massacres perpétrés par les résistants algériens de la 11ème heure. Ils ne demandaient pas des exemptions d’examens ou des indemnisations. J’en ai ras-le-bol des excuses avancées par les uns et les autres pour ne rien foutre.

      • Le problème c’est que les médias, les politiques, les associations, les syndicats, de nombreux enseignants, la plupart des artistes et les services sociaux invitent chaque « communauté » (raciale, sexuelle, religieuse ou que sais-je encore!) à se victimiser, à paresser, à se déresponsabiliser ou à justifier tous les débordements au nom d’une prétendue souffrance.
        La culture de l’excuse a tout infecté, à commencer par les magistrats qui sont pour beaucoup éperdus de compassion à l’égard des délinquants et criminels.

        Quand un prof, un journaliste ou un sociologue explique (ou plutôt justifie) l’échec scolaire et/ou la violence d’un élève de ZEP par l’origine de cet élève, ce n’est rien d’autre qu’un ignoble paternalisme raciste de dame-patronnesse
        bien-pensante.

      • Maestro,
        Merci pour cette profession de foi enflammée;jamais je ne pourrais imaginer qu’un universitaire traite ses étudiants différemment selon la couleur de leur peau.

        L’Amérique n’est pas la France;il me semble que le combat des femmes noires pour l’égalité est aussi un combat politique,un combat de classe.

        Ce sont des feministes qui reprochent à d’autres feministes de ne pas se soucier d’intersectionnalité.
        “Si vous vous battez pour qu’une manageress blanche gagne autant qu’un manager blanc,ça ne nous intéresse pas”,disent-elles par exemple.

        Maintenant.

        Est-ce qu’une révolution bourgeoise ne profite qu’aux bourgeois,voilà une de ces questions difficiles auxquelles (comme dit Gus) personne ne répondra.

      • Ayant été élevé dans la foi protestante, je songe à assigner en justice l’Etat Français pour le massacre de la Saint-Barthélemy. Je crois d’ailleurs que je vais invoquer ça lors de ma prochaine inspection pour passer plus vite à la hors-classe.

        • Après tout, pourquoi pas, puisqu’en matière de droits de l’homme, il n’y a pas prescription…

          • là c’est plutôt un abus de la rétro-activité … le crime n’étant pas défini à l’époque est réputé ne pas avoir été commis. Vous imaginez sinon, au hasard, une action de classe contre les descendants des Romains ? puis on continue avec les Germains etc …

  73. Stendhal, de passage à Lyon en 1837, évoque la cuisine lyonnaise :
    « Je ne connais qu’une chose que l’on fasse très bien à Lyon, on y mange admirablement, et, selon moi, mieux qu’à Paris. Les légumes surtout y sont divinement apprêtés. À Londres, j’ai appris que l’on cultive vingt-deux espèces de pommes de terre ; à Lyon, j’ai vu vingt-deux manières différentes de les apprêter, et douze au moins de ces manières sont inconnues à Paris. »

    Ce genre de notation on ne la trouvera nulle part chez Hugo !

    • « Le Rhin » c’est très bien – surtout les dessins de Hugo cet homme qui promène son gouffre partout avec lui – mais les notations sont tout sauf sensuelles !

      « Je ne comprends rien aux « touristes ». Ceci est un endroit admirable. Je viens de parcourir le pays, qui est superbe. Du haut des collines la vue embrasse un cirque de géants, du Siebengebürge aux crêtes d’Ehrenbreitstein. Ici, il n’y a pas une pierre des édifices qui ne soit un souvenir, pas un détail du paysage qui ne soit une grâce. Les habitants ont ce visage affectueux et bon qui réjouit l’étranger. L’auberge (l’Hôtel de l’Empereur) est excellente entre les meilleures d’Allemagne. Andernach est une ville charmante ; eh bien, Andernach est une ville déserte. Personne n’y vient. »

      L’auberge est excellente … rien à en dire !

  74. Boss said: »Mais vous savez que la littérature japonisante (a priori la littérature japonaise, mais, ol est des Occidentaux qui ont compris ce pays) est l’une de mes passions ?  »

    Faut lire Kawabata, « Romans et nouvelles », si ce n’est déjà fait.
    Remarquable ( pour la traduction) de poésie et de profondeur.

  75. Avant d’en être épuisé, je rajoute une couche pour les exsiders ( i.e non enseignants) qui, par zazard, fréquenteraient ce blog: NON, un prof ne note pas un élève, il note une COPIE – modernement nommée production – sans prendre en compte l’auteur d’icelle.
    Et ce d’autant plus en sciences où les réponses attendues répondent à des termes stricts et un barême intangible, exception faite, et encore, des classes sups’, mais même.

    Fu…zescoul.

    • « Il n’y a qu’une culpabilité profonde, qui peut expliquer le besoin de justification d’un individu ! »
      Camarade sisyphe, avant de te condamner, et d’ordonner ton exécution, le Tribunal Populaire, présidé par le Commissaire du Peuple, aimerait entendre ton auto-critique !
      Et pour en garantir la sincérité, l’aide du Camarade Jean-Paul t’es gracieusement offerte ! Comme à l’accoutumé, préviendra également ta famille, qui devra régler les frais d’exécution.
      😉

  76. Le 15 septembre 2019 à 17 h 16 min, Pierre Driout a dit :

    J’ai une traduction à vous soumettre Lormier ! C’est du français vulgaire … qu’il faudrait traduire en français chaste !

    Mais ,Driout, je n’ai aucune compétence en la matière.

    Le texte que vous soumettez à l’honorable commentariat donne cependant à réfléchir.

    “Je lui ai sucé le trou du c.ul,”

    i) Strict aux sangsues,on ne peut sucer un trou, mais seulement le bord d’un trou.
    Evidemment,sur cette notion de “bord”,il faut,comme toujours, relire Thom (cf.e.g. “Fécondité de la notion de «bord» des formes vivantes chez Thom “

    ii) Green était américain;je crois que pour décrire cette pratique, un Américain n’utiliserait pas le verbe “suck”*;il dirait “lick”(lécher); dans la taxinomie peaurneaugraphique contemporaine cela s’appelle “rim job” ou “rimming” (rim:un “bord circulaire”,particulièrement une jante )

    On dit “suck my cock/dick” (suce-moi la bite) car “suck” implique une succion (ben tiens!),donc que la bite soit dans la bouche; pour lécher,on tire la langue. (la langue anglaise ne confond pas concavité et convexité).

    « J’ai sucé [Robert] pendant qu’il m’enfonçait un doigt dans le c.ul et j’ai avalé son f.outre …”

    Ceci est piquant;pour Green,il semble aller de soi que ‘jai sucé Robert” signifie:j’ai sucé la bite de Robert.

    *Une rapide googlisation a quand même donné quelques exemples de suck associé à ass mais CAVEAT souvent c’est dans un sens non-érotique (a suck-ass:un lèche-cul).

    Et si vous branchez le synthé ,Roger vous dira peut-être pourquoi en argot “It sucks” signifie:”c’est nul”; ass pouvant d’ailleurs servir d’intensifieur.

    Well, that movie sucked ass. I wish I could get my money back!
    (Ben,ce film était nul à chier;si seulement je pouvais me faire rembourser!

    I heard that class sucks ass, so I’m taking an Intro to Chemistry course instead..
    (J’ai entendu dire que ce cours était nul à chier,j’ai donc changé je vais suivre intro à la chimie.)

    • Merci pour ces nobles efforts ! C’est nettement plus châtié en anglais … quand Julian Green dit qu’il a sucé la particule de Saint-Robert cela veut dire je suppose qu’il a introduit sa langue assez profondément pour en circonscrire le tour et explorer la cavité, in and out !

    • Les Anglo-Saxons disent-ils « feuille de rose » comme ils disent « bearnaise » — ou ont-ils une jolie expression bien à eux ?

    • « I heard that class sucks ass, so I’m taking an Intro to Chemistry course instead »

      Il s’agissait probablement d’un cours de babiologie.

      Maintenant, dans le contexte, on conçoit que l’usage du terme « Intro » avec majuscule fasse reculer.

  77. Etablissements multicultu(r)els (suite)

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/09/16/au-senegal-le-voile-passe-mal-dans-les-ecoles-catholiques_5510882_3212.html

    Tous les sénégalais friqués veulent mettre leurs enfants dans les écoles catholiques qui pratiquent un enseignement de bien meilleure qualité * en évitant soigneusement tout prosélytisme. C’est vrai aussi dans tous les pays dont la population est majoritairement musulmane.

    La journaleuse écrit sans guillemets : « Depuis, le scandale s’est amplifié ». Au nom de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité, probablement…

    * ne parlons même pas des « écoles coraniques » qui sont des élevages de perroquets en batterie

  78. Au delà de tout ça, la culpabilité ne serait-elle pas un habillage pour la culcapabilité (au sens de capacité) voire la culpalpabilité ?

    Tout ça demande beaucoup de doigté.

  79. Le Grand Timonier alias le Grand Démonteur de la culture chinoise se sentait-il coupable de quoi que ce soit ?

  80. Imaginons que saisi d’une folie profonde le peuple français élise à vie Emmanuel Macron en lui donnant les pleins pouvoirs – celui-ci se livre alors en toute impunité à ses simagrées et lui inflige immédiatement six heures de one-man-show sur tous les écrans tous les jours que dieu fait !
    L’illustre Macron aurait-il la moindre culpabilité à nous imposer un « Grand débat » quotidien avec lui-même posant les questions et faisant les réponses auxquelles personne ne trouverait jamais rien à redire ?

  81. Le fait d’être élu président de la république ne fait pas de vous de facto un républicain ! On a eu comme premier président de la 3e république le maréchal de Mac-Mahon qui était un ardent royaliste – il n’aurait tenu qu’à lui il aurait rappelé les Bourbons ou les Orléans sur le trône … le « ça » du maréchal qui précède le « ça » d’un autre maréchal à la tête de l’Etat français qui ressemblait à un roi sans couronne !
    La vanité du « ça » perd les têtes.

  82. Haro sur le Onfray
    Le très massonik:. Michel Onfray apporte sa nouvelle petite pierre à la construction médiatique Yann Moix dans sa chronique hebdomadaire. Il veut donner des précisions sur sa position instable dans cette ténébreuse affaire médiatique.
    Tellement instable qu’il finira par se casser la g….
    Et il faudra alors achever cet athée hédoniste et déconstructeur, avec grand plaisir et sans faiblir.

    Le cas Yann Moix ne nécessite aucune précision :
    Ce type est fou.
    Quant à savoir si la cause de sa folie relève de l’acquis et de l’inné, une réponse s’impose :
    Les deux, mon général !

    • « Méfions-nous, méfiez-vous, jeunes médecins qui m’écoutez, le fou est dangereux et le restera jusqu’à sa mort qui, malheureusement n’arrive que rarement rapidement. »

      Emil Kraepelin

      Ca,c’est pas hypocrite;est-ce hippocratique ?

      • Vous citez de bons auteurs.
        Une preuve supplémentaire de cette vérité sur la longévité des fous :
        Le marquis de Sade a vécu 74 ans à une époque qui ne connaissait pas les antibiotiques.

  83. Le terme adéquat en politique et dans tous les métiers aberrants (id est d’après Valéry qui dépendent de l’opinion publique) c’est plutôt « folie des grandeurs » !

  84. Dire que certains croient vraiment qu’une explication verbale du monde – des hommes mais aussi du monde physique – pourrait être largement suffisante !

  85. Mékilékhon (suite)

    Et l’aut’ buse qui nous raconte ce que ferait Toufriquet s’il était « élu à vie »…

    La réponse est : sûrement pas des « ouanemannes chauds de 6 heures », puisqu’il n’aurait plus à faire semblant de ne pas servir exclusivement ses maîtres.

    Ceci dit, ce serait un bon sujet de révérend dumb

    • J’anticipe seulement d’après ce que j’ai vu du bonhomme ! Maintenant il est possible que sa folie des grandeurs nous étonnerait encore un peu plus – c’est même certain ! Il serait et Néron et Caligula tout en même temps … et Crésus aussi !

      • Mobutu s’était auto-proclamé Maréchal et Bokassa empereur ! Le roi-nègre Macron irait certainement encore plus loin … « guide des croyants » à la bourse ?

    • Mais il va être élu à vie.
      En tout cas, il sera réélu à la prochaine élection présidentielle. Cela ne fait aucun doute.
      Le quarteron de milliardaires des médias qui a fait l’élection va maintenir son fondé de pouvoir en place.

          • je parlais de l’expression « fondé de pouvoir » du dit groupe de financiers … Qu’ils soutiennent un candidat qui leur fichera la paix, ça se comprend, mais de là à s’attendre à ce qu’il soit une marionette …
            Je le répète, le politique détient le pouvoir, il peut ruiner le financier, d’une simple loi … ou lui causer les pires ennuis judiciaires. Qu’il soit reconnaissant et favorise ceux qui l’ont mis en place, est une chose, même si ce n’est pas une obligation, de là à en faire un pantin …

  86. Quelle mission doit remplir un professeur de littérature ? Montrer qu’à chaque livre correspond un contre-poison nécessaire, c’est à dire un autre livre – et c’est l’ensemble qui constitue le corpus général de la littérature de référence.

  87. Hier, jour de pluie réfrigérante à SF, nous a incité avec Bingbing à aller voir « Un jour de pluie à New York » de Woody Allen.
    Le casting, avec la délicieuse Elle Fanning, m’avait déjà attiré vers ce film mais la présence de Selena Gomez m’avait définitivement alléché, non pas pour de vulgaires raisons sexuelles, mais parce qu’elle à des seins magnifiques. Sans oublier Liev Schreiber, Jude Law et..Cherry Jones, parfaite.
    Le sujet est simple: un garçon et une fille vont à NYC pour le week-end, ils sont en couple et ils s’aiment… Deux jeunes complémentaires, lui (Thimotée Chalamet/Gatsby Welles)
    –la symbolique du nom n’est pas faite à moitié– élite urbaine, elle (Elle Fanning/Ashleigh Enright) petit peuple, vivent une histoire d’amour bien réglée commencée à la modeste université
    où ils se sont rencontrés.
    Je passe rapidement, puisque c’est le sujet du film, sur le duel à distance sous la pluie new yorkaise que vont se livrer les deux personnages: elle/Elle, concentrée, appliquée, happée par ses activités d’apprentie-journaliste, bloc-notes et crayon de sortie en toutes circonstances, se voit éloignée petit à petit du programme concocté par Gatsby prévu pour montrer à sa belle ses lieux
    de prédilection de NYC, sa ville natale, aux charmes surranés comme il est aisé d’en trouver là-bas.
    Ashleigh se voit ainsi courtisée tour à tour par un metteur en scène, un scénariste et un acteur, dans un cursus vaudevillesque.
    Gatsby pas en reste, embauché vite fait sur un tournage où il doit (mais sans se forcer) embrasser Selena Gomez/Shannon, puis embaucher à son tour une escort pour jouer le rôle d’Ashleigh dans une sauterie organisée par ses parents..coups tordus..qui l’emmènent de caries en syllabes..
    Woody sait toujours introduire des éléments perturbateurs, complexifier l’intrigue au fur et à mesure que de nouveaux personnages lui font prendre un tour inattendu.
    Ça commence mezzo voce, et ça se fluidifie manière jazz aux allures improvisées chères à Woody, chaque décor introduit par un mouvement de caméra: un espace, une virgule, on ouvre une parenthèse et hop.. on se retrouve dans la pièce suivante. Maestria dilletante d’un dilletantisme de maestro. Superbe !
    Chalamet est très bon mais mon héroïne c’est Elle ! Surtout dans la dernière séquence où elle apparaît sur une calèche, enveloppée dans une tenue blanche rehaussée d’un chapeau la faisant sortir du XIXème siècle en héritière de Jane Eyre, se retournant sur un décor romantique d’un Central Park au clair de lune, carte postale surannée pour intellos fortunés.

    Un régal de comédie romantique qui change du genre (alternance d’usage chez Woody) de Wonder Wheel, son précédent film résolument dramatique.

    • Je signale que j’ai pu voir exceptionnellement le film de Woody à SF en projection privée comme on allait voir en catimini un film X dans un cinéma cochon aux beau jours de la censure. Suffit d’avoir les bons contacts dans ce pays où Woody subit un traitement ignominieux.

    • C’est le remake de « Pieds nus dans le parc » avec Robert Redford jeune et Jane Fonda – et Charles Boyer en vieux beau.

    • Personne ne lit vos élucubrations !
      Trop long, et surtout trop khon :
      vous hésitez perpétuellement entre la branlette intellectuelle et l’enkhulage de mouches. C’est lassant !
      On a vraiment envie de vous donner un dollar pour que vous puissiez vous acheter un ami, ou un psy.

  88. « Le Cid », Première tirade du vieillard souffleté : les trois quarts de mes secondes : « J’y comprends rien au texte »
    « Bajazet » ( un seul texte ), une grande partie de mes premières me dit : « J’y comprends rien. »
    J’ai eu envie de leur dire raciniennement : « Sortez »
    Las ! Point d’ennuques à la porte pour les scalper.
    Et des emplois du temps pourris, pourris mais pourris.

  89. Y’a des jours !
    Ce matin, le dératiseur . Berk ! Cela dit, très style : sapé comme un jeune cadre dynamique. Ils opèrent comme des chirurgiens. J’avais jamais vu ça.
    Ce midi,la voiture qui a des états d’âme et qui hoquète et qui râle. Son « ça » qui remonte sans doute.
    Cet après-midi, les élèves qui ont moins de cerveau que des rats.
    C’est où la mer, le bleu des vagues, le vert des prairies, le sable, le silence, une île où y a personne ou pas que des khons ?

    • Soyez zen: c’est pire chez moi, en collège ( pas REP-truc-machin). La grande question qui me torture est de savoir comment baisser -encore! mon niveau de vocabulaire pour me faire comprendre, et je ne parle pas de mots techniques ou rares.
      Je le répète: dans dix ans, les vieux adultes ne seront plus du tout compris par 80% des écoliers.

      • Savez-vous qu’au collège, en Français, certains passent de longues heures à faire des « traductions » des textes classiques pour les adapter au langage actuel?

        • Que croyez-vous que je fais ? Je traduis aussi ! Et après, j’essaie de faire commenter. Je dis bien, j’essaie.
          Alors, vous imaginez 3 pièces de théâtre et 3 romans en entier !
          Après, il y en a qui s’étonnent que des collègues leur donnent de la soupe.

      • Envoyez-en 3 ou 4, j’ai du sous-bois à défricher. Le soir, ils z’auront pas la tête aux bêtises. ..

        • Ah, le bucheronnage! Quelle école! Un métier noble, qui allie dextérité, force, sens de la mesure et des forces en jeu, maîtrise du souffle et des complexes musculo-aponévotiques profonds…
          Excellente idée de parcours interdiciplin-air!
          Je nous vois déjà, arpentant les pinèdes, haches remisées dans leurs étuis, le pas vif et l’âme en fête, nous, trois couillons de profs et eux, cinquante êtres non innocents, piaillant et hurlant leur décrépitude mentale, insoucieux et pourtant: pour qui sont ces zaches?
          Ah ah.

          • J’ai connu un bûcheron genre Hulk en chemise à carreaux qui, après avoir levé une petite de la Haute, s’est vu invité à déjeuner dans la belle famille et prié de découper le homard sous le regard goguenard des khonvives.

            Il s’en est parfaitement sorti. Tout en douceur et en maîtrise.

            Il a marié la belle.

            Roquet, lui, en est encore à la manipulation maladroite des grains de riz cantonais

        • Alors là, Dugong, je vous envoie une classe entière. Je suis sûre qu’on ferait bien de les mettre aux travaux des champs, vous avez raison. Cela leur remettrait la tête en place et cela stratifierait leur »ça » d’une manière redoutable.

          • Oui. Les rizières, c’est du sûr mais aujourd’hui, les places sont rares et réservées aux roquets.

      • Hélas, c’était at home ! D’où mon berk appuyé. Ces sales bêtes avaient élu domicile entre le mur extérieur et la double cloison et menaient grand tapage, le soir venu et le matin à l’aube à l’heure où blanchit la campagne.
        De l’avantage, d’avoir un maire écolo…

  90. Démiurges 2.0 (suite)

    Ça a commencé comme ça. Par décorner des taureaux (alors que le vent le fait déjà très bien pour les bœufs) et puis, y’en a des qui ont inadverté :

    http://dl.free.fr/wyOj7OfDW

    « les spécialistes sont bien conscients que les modifications génétiques sont encore loin d’être parfaitement maîtrisées. »

  91. On a écrit une vie de Georges Perec qui s’appelle « Une vie dans les mots » quoiqu’il écrivait sur une belle underwood four million mécanique.

    • on attend avec impatience le récit de la libération de baby, le cochon, cruellement séquestré par Olida (ohhh, nice ! )

  92. Étude du cas du fantôme d’hervé
    Ce contributeur présente deux pathologies névrotiques :
    graphomanie compulsive
    americanophilie pathologique comme JPB

    Une thérapie pourrait être tentée sur ce cas de névroses sans véritable intérêt scientifique.
    Il pourrait lancer une cagnotte en ligne (crowfunding) pour payer sa thérapie, car la médecine coute très cher aux USA.
    Sa copine Gang-bang pourrait mettre en place cette cagnotte, s’il ne maitrise pas les codes de la Toile.

  93. La citation du jour;qui a écrit ces lignes ?

    “Ce qui nous intéresse, c’est le peuple de l’abîme, comme disait Jack London.

    Ce peuple-là est reconnaissant de ce que l’on fait pour lui….

    … les enfants de bourgeois … pensent que nous leur apportons ce qui leur est dû. Morgue et

    prétention en bandoulière, ils viennent faire leur marché en classe, ils y butinent ce qui les

    arrange … auprès des enseignants prêts à pactiser avec les futurs cadres de la France. Parce que

    ce sont eux qui rafleront les meilleures places. Après tout, c’est de cette section qu’est sorti le

    petit Emmanuel.”

  94. Le 16 septembre 2019 à 5 h 29 min,Jean Paul Brighellia dit :
    Les Anglo-Saxons disent-ils « feuille de rose » comme ils disent « bearnaise » — ou ont-ils une jolie expression bien à eux ?

    Maestro,
    Certains noms de plats français sont passés directement dans la langue anglaise,comme vous le dites si justement (béarnaise etc.)

    Il arrive que mot soit déformé (prononciation,orthographe) et que le mets vendu sous ce nom soit fort different du mets français.

    “Saveloy” (-oy rimant avec boy) c’est notre “cervelas”…

    Je ne crois pas du tout que “feuille de rose” figure dans l’argot sexuel britannique ou américain

    (mais prouver que quelque chose n’existe pas…est ardu.)

    Si vous offrez à une Américaine ce parfum (de chez Molinard) elle ne captera pas l’allusion…

    https://fimgs.net/mdimg/perfume/375×500.25571.jpg

    Des expressions jolies…?

    Il y a “lizard lick” mais ce n’est pas exactement la même chose,et

    “to toss the salad” (remuer,fatiguer la salade),très imagé mais pas très joli (origine:prisons américaines)

  95. Le 15 septembre 2019 à 18 h 48 min,Jean Paul Brighellia dit :
    Hmm… Est-ce que ça vaut le coup d’investir 35€ dans le Journal de la collection Bouquins ?

    Si on lit la recension citée par Driout, on se persuade aisément que la bibliothèque du Lycée Thiers doit absolument acquérir cet ouvrage.

    “Le Journal « intégral » de l’écrivain catholique Julien Green paraît pour la première fois. Des centaines de pages censurées lèvent le voile sur des pans entiers de la vie littéraire française des années 1920 à 1940. Un événement littéraire sans précédent.”

    Gide était un fieffé roublard:

    “…après avoir eu une relation sexuelle avec un jeune tunisien, André Gide lui aurait dit : « Tu viens de coucher avec un très grand écrivain. N’oublie jamais ça. Je m’appelle François Mauriac. »

    • anecdote également rapportée par le très regretté Reiser, dessinateur de Charlie/Hara-Kiri , avec également un « mon prix Nobel me couvre … » du même Gide

  96. Le Vespéral titre : « L’offensive de Macron sur l’immigration. Le chef de l’Etat a revendiqué devant les parlementaires le fait d’aborder ce sujet, au nom des « classes populaires » et pas des « bourgeois de centre-ville, [qui] eux, sont à l’abri ». »

    Ce qu’il reste de la gauche ne devrait pas se réjouir de la droitisation du discours toufriquetiste. Son tour de se faire brouter la pelouse viendra en son temps et elle sera tondue ras.

    Toufriquet est là pour 1000 ans.

      • Bonjour Anaxagore et bon courage pour enseigner des maths « expertes » à des élèves dont le background est … Comment dire ?

          • Remarquons, qu’au fond, 0=0 est une identité dont la profondeur mérite une longue contemplation/méditation.

    • “Ce qui nous intéresse, c’est le peuple de l’abîme, comme disait Jack London.

      Ce peuple-là est reconnaissant de ce que l’on fait pour lui….

      … les enfants de bourgeois … pensent que nous leur apportons ce qui leur est dû. Morgue et

      prétention en bandoulière, ils viennent faire leur marché en classe…

      Non,ce n’est pas de Toufriquet.

  97. Macron s’attaque au problème de l’immigration.

    Barbara Lefebvre a-t-elle commenté ?

    Comme chacun sait,ce qui menace la France aujourd’hui,c’est le « racisme anti-blanc. »

  98. « Point d’ennuques à la porte » et pour cause : ils sont planqués, bien au chaud au rectorat …

    Ben detto. Mi ha fatto ridere.
    Je suis en train de lire d’ailleurs un bouquin de Paolo Sorrentino qui me fait beaucoup rire: »Tony Pagoda e i suoi amici ».
    Ils sont si rares les livres ou les personnes qui vous font rire. En traduction, je ne suis pas sûre que ce soit aussi drôle.

    • Ca a débuté comme ça.

      veulerie:

      « Il y avait aussi cet inspecteur d’académie, un jeune. Il m’a convoqué un jour, c’était un jeudi. J’ai eu droit à une drôle de séance dans une salle mal éclairée de Beauvais, avec deux témoins. Il m’a fait la leçon pour me demander d’accepter en classe les filles avec le voile. « Vous allez laisser entrer ces filles en cours avec leur foulards », hurlait-il. Je l’ai bien regardé. Là encore les arts martiaux qui enseignent avant tout la maitrise de soi m’ont bien aidé. Je lui ai demandé s’il en avait terminé et je lui ai demandé s’il avait une seule bonne raison de laisser ces filles entrer en classe avec leur foulard parce que pour ma part je n’en voyais aucune. Il n’en avait pas. Je lui ai donc demandé un relevé de conclusions écrit. Et qu’il me le signe. Évidemment il a refusé. Lui aussi était grotesque. »

    • È il mio piacere, signora ! ( entre deux plaisanteries de potache, bien grasses, et trois jeux de mots, laids -humour-, il m’arrive de me souvenir de quelques bribes d’italien apprises avec mon oncle Sicilien Palermitain 😉 )

  99. Où va la feuille de rose ?

    Le 17 septembre 2019 à 10 h 35 min,Pheldgea dit :
    tiens, ça me fait penser à Citizen Kane, « rosebud » …

    Vous,ça vous fait penser à Citizen Kane…si vous consultez le site site http://www.loveandvibes.fr vous verrez qu’il y en a à qui “rosebud” fait penser à bien d’autres choses.

    Le Maestro m’a posé une colle: qu’est-ce qu’évoque la “feuille de rose” pour un anglo-saxon ?

    “rosebud”,c’est le bouton de rose,la fleur fermée sur elle-même;je serais curieux de savoir ce que René Thom a pu écrire sur l’éclosion (le déploiement).

    Et à quoi pense
    Antoine Vincent ARNAULT

    1766 – 1834 dans ce poème
    La feuille

    De ta tige détachée,
    Pauvre feuille desséchée,
    Où vas-tu ? – Je n’en sais rien.
    L’orage a brisé le chêne
    Qui seul était mon soutien.
    De son inconstante haleine
    Le zéphyr ou l’aquilon
    Depuis ce jour me promène
    De la forêt à la plaine,
    De la montagne au vallon.
    Je vais ou le vent me mène,
    Sans me plaindre ou m’effrayer :
    Je vais où va toute chose,
    Où va la feuille de rose
    Et la feuille de laurier.

  100. Modalité épistémique:la portée du modalisateur “peut-être”

    “Peut-être avez-vous lu le roman de Stephen King avant de vous vautrer pendant de longues heures devant l’adaptation qu’en a réalisée Andrés Muschietti…

    “Peut-être avez-vous lu le roman de Stephen King…”
    Ceci est une hypothèse (je n’affirme pas que vous l’avez lu,je n’en sais rien,mettons qu’il y ait une chance sur deux).

    Mais la portée de l’adverbe “peut-être” s’étend-elle jusqu’ à “vous vautrer “?
    Ici,ça devient épineux.

    Je vois mal comment “avant de vous vautrer” peut être interprété autrement que comme une assertion.

    Que vous l’ayez lu ou non,vous vous êtes CERTAINEMENT vautré…

    Ce qui étaie cette analyse,c’est l’ajout de details -réalistes/réalisants “vautré”,“pendant des heures”
    Or,
    le maestro n’écrit pas pour “ ceux qui confondent cinéma et ingestion de pop-corn”.

    Mais se vautrer pour regarder un film,n’est-ce pas presque aussi grave que d’ingérer du pop-corn ?

    • Il y a une certaine noblesse dans l’action de se vautrer : elle marque une indépendance d’esprit, il n’y en a aucune à se prêter à une servitude volontaire commerciale.

      Et sans qu’il soit question d’éducation ou de milieu, le sens de la nuance, Monsieur ch’ui-pas-un-plouc : on l’a ou on ne l’a pas. (prenez exemple sur l’histoire du bûcheron citée plus haut, puisse-t-elle vous inspirer).

  101. Est-ce que la civilisation française est sénile ? On peut légitimement se poser la question – en épousant la cause du mondialisme elle perd la notion de ses limites – mais peut-être avait-elle déjà précédemment perdu le sens des proportions !

  102. @Sanseverina: Je rencontre le même problème que vous avec Baudelaire. Les élèves viennent régulièrement me dire depuis deux semaines qu’ils ne comprennent rien.

    Ce qui est rigolo, c’est que je travaillais déjà sur les Fleurs du Mal l’an passé, mais les gamins ne lisaient probablement pas le recueil en entier ; là, comme je leur ai donné un travail précis avec chasse aux citations, ils sont bien obligés de le faire, mais je veux bien croire qu’ils n’y entravent que pouic.

    Je n’ose pas imaginer ce que ça va donner quand on bossera sur Montaigne.

    • pfff… parlez leur des « Paradis Artificiels », du « Club des Hashischins » et vous verrez soudain leurs regards s’illuminer ! c’est pourtant pas compliqué … 😉
      Ensuite, vous pourrez aborder le Livre de Job, mais Job, comme le papier à rouler, les feuilles ça aussi ça leur parle, et ça frise l’interdisciplinarité avec les SVT , cool, non ?

  103. Eric Zemmour prétend que politiquement la civilisation française depuis 1789 est concurrente de « la destinée manifeste » des Pères fondateurs de l’Amérique.
    L’une pour des raisons bibliques l’autre pour des raisons abstraites (l’être humain désincarné) prétendaient donner ses lois au monde … elles ne prétendaient pas jusqu’à présent se laisser imposer leurs lois par le reste du monde au nom d’un relativisme sans foi ni loi et surtout sans mesure !

  104. Les Etats-Unis comme la France se prétendaient le nombril du monde – l’omphalos abstrait – exactement parlant d’ailleurs comme des tas d’autres civilisations primitives !
    La dilution dans un grand-tout cosmo-planétaire est la version sénile de cette ambition …

    P.S C’est Lormier qui me compara jadis au Gilbert Bourdin du Mandarom – pas le JJ Bourdin qui dit ses 4 fausses vérités à tout le monde – je ne crois pas pourtant avoir prôné une religion – même raisonnable !

  105. La question morale en politique s’exprime sous sa forme générale comme cela :

    – Qu’est-ce qui doit être détruit et qu’est-ce qui doit être conservé ?

    Personne n’a envie de vivre au milieu des détritus du passé – mais pas plus au milieu des détritus de l’avenir !

  106. Retour aux fondamentaux :
    Les misérables histoires LGBT d’un plumitif mi-Français mi-Yankee comme Green n’ont strictement AUCUN intérêt, à part fournir une diversion utile à la Caste, pour escamoter les vrais problèmes.

    Les vrais problèmes d’une communauté humaine s’expriment dans quatre institutions :
    1/ l’école pour l’instruction
    2/ l’église pour la solidarité
    3/ le bistrot pour la convivialité
    4/ l’hôpital pour la santé

    Le véritable problème de la civilisation Française, c’est que plus aucune de ces quatre institutions ne fonctionne correctement.
    Il va y avoir du boulot pour revenir à un fonctionnement optimal, et le petit
    Micron est le dernier qualifié pour faire ce sale boulot.

    • Note pour les féministes adeptes des études de genre :
      En général, l’école et le bistrot sont tenus par des femmes, à savoir l’institutrice et l’aubergiste.
      Par contre, l’hôpital et l’église sont pilotés par des mâles, à savoir le médecin-chef et le grand-prêtre.
      Les féministes pourront s’offusquer de cette répartition des rôles sexiste, mais non la contester, car c’est une vérité objective.

    • Si vous lisez la recension,vous verrez que les ennemis du Vatican (et de l’Eglise en général) entendent bien se servir de ce journal pour saper l’institution.

  107. On dira au 18e siècle ou après : Voltaire a opposé aux beautés sacrées de la foi le hideux ricanement de la dérision.
    On comparera donc Voltaire à un singe grimaçant ; mais les mômeries de la religion valent bien les singeries d’Arouet !

  108. Alfred de Musset – que j’adore par ailleurs – fera le réquisitoire de Voltaire avec son « Rolla ».

    « Dors-tu content, Voltaire, et ton hideux sourire
    Voltige-t-il encor sur tes os décharnés ?
    Ton siècle était, dit-on, trop jeune pour te lire;
    Le nôtre doit te plaire, et tes hommes sont nés.
    Il est tombé sur nous, cet édifice immense
    Que de tes larges mains tu sapais nuit et jour.
    La Mort devait t’attendre avec impatience,
    Pendant quatre-vingts ans que tu lui fis ta cour;
    Vous devez vous aimer d’un infernal amour.
    Ne quittes-tu jamais la couche nuptiale …

    Entends-tu soupirer ces enfants qui s’embrassent ?
    On dirait, dans l’étreinte où leurs bras nus s’enlacent,
    Par une double vie un seul corps animé.
    Des sanglots inouïs, des plaintes oppressées,
    Ouvrent en frissonnant leurs lèvres insensées.
    En les baisant au front le Plaisir s’est pâmé.
    Ils sont jeunes et beaux, et, rien qu’à les entendre,
    Comme un pavillon d’or le ciel devrait descendre
    Regarde ! – ils n’aiment pas, ils n’ont jamais aimé.  »

    Voilà : Musset convoque le sexe pour contrer Voltaire ! Les étreintes voluptueuses des amants contre le dessèchement de la raison.

  109. Je ne sais pas si le sexe est anecdotique dans la vie des écrivains comme semble l’entendre Steppenwolf avec Julien Green mais il est nécessaire en art … il manque le bordel à la place de l’hôpital selon moi !

    Steppenwolf c’est la charité scolaire qui se moque de l’hôpital !

    • « Vois-tu, vieil Arouet ? cet homme plein de vie,
      Qui de baisers ardents couvre ce sein si beau,
      Sera couché demain dans un étroit tombeau.
      Jetterais-tu sur lui quelques regards d’envie ?
      Sois tranquille, il t’a lu. Rien ne peut lui donner
      Ni consolation ni lueur d’espérance.
      Si l’incrédulité devient une science,
      On parlera de Jacque, et, sans la profaner,
      Dans ta tombe, ce soir, tu pourrais l’emmener.
      Penses-tu cependant que si quelque croyance,
      Si le plus léger fil le retenait encor,
      Il viendrait sur ce lit prostituer sa mort ?
      Sa mort ! – Ah ! laisse-lui la plus faible pensée
      Qu’elle n’est qu’un passage à quelque lieu d’horreur,
      Au plus affreux, qu’importe ? Il n’en aura pas peur;
      Il la relèvera, la jeune fiancée,
      II la regardera dans l’espace élancée,
      Porter au Dieu vivant la clef d’or de son cœur !
      Voilà pourtant ton œuvre Arouet, voilà l’homme
      Tel que tu l’as voulu. – C’est dans ce siècle-ci,
      C’est d’hier seulement qu’on peut mourir ainsi.
      Quand Brutus s’écria sur les débris de Rome
      « Vertu, tu n’es qu’un nom ! » il ne blasphéma pas.
      Il avait tout perdu, sa gloire et sa patrie,
      Son beau rêve adoré, sa liberté chérie,
      Sa Portia, son Cassius, son sang et ses soldats;
      Il ne voulait plus croire aux choses de la terre.
      Mais, quand il se vit seul, assis sur une pierre,
      En songeant à la mort, il regarda les cieux.
      Il n’avait rien perdu dans cet espace immense;
      Son cœur y respirait un air plein d’espérance;
      Il lui restait encor son épée et ses dieux. »

  110. Gus a dit :
    @Sanseverina: Je rencontre le même problème que vous avec Baudelaire. Les élèves viennent régulièrement me dire depuis deux semaines qu’ils ne comprennent rien.

    Ce qui est rigolo, c’est que je travaillais déjà sur les Fleurs du Mal l’an passé, mais les gamins ne lisaient probablement pas le recueil en entier ; là, comme je leur ai donné un travail précis avec chasse aux citations, ils sont bien obligés de le faire, mais je veux bien croire qu’ils n’y entravent que pouic.

    …Je lisais Rabelais et Montaigne en 4e/3e…Baudelaire en 2d…
    P…c’est déprimant. Que restera-t-il de notre littérature après le lessivage par des rappeurs à la con et autres auteurs manqués?

    Je n’ose pas imaginer ce que ça va donner quand on bossera sur Montaigne.

    • un conseil : « si l’alcool n’est pas la solution, il permet un temps, d’oublier le problème … »

  111. Le troll PD fait du flood, pour ne pas répondre sur le fond du problème et essayer VAINEMENT d’engager un dialogue pseudo-platonicien sur cette agora.
    Who cares ?
    Qui s’en soucie ?

    • Vraiment Steppenwolf vous enseignez à des adolescents les joies de l’hôpital ? Et ils vous écoutent ?

      Musset qui est l’adolescent éternel de la littérature romantique française aurait préféré se noyer dans son verre plutôt qu’ouvrir ses esgourdes à vos chants de sirène poilue !

  112. Vous me faites penser à ce pauvre vieux Dugong qui me parle toujours de couches humides quand je lui parle de la France !

  113. Le 17 septembre 2019 à 13 h 36 min,sisyphe a dit :
    C’est le boss.

    Bravo, Sisyphe (c’était dans le billet intitulé Common decency du 23 juin 2019

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/common-decency-002728 )

    A comparer avec la profession de foi du 15 septembre 2019 à 18 h 28 min,

    « Je n’ai jamais — jamais, vous m’entendez — considéré la couleur d’un élève, qu’il soit noir, bronzé, asiatique ou quoi que ce soit. Ni sa religion. Ni même sa classe sociale — dont j’ignore tout, en général.  »

  114. « Il y avait aussi cet inspecteur d’académie, un jeune. Il m’a convoqué un jour, c’était un jeudi. J’ai eu droit à une drôle de séance dans une salle mal éclairée de Beauvais, avec deux témoins. Il m’a fait la leçon pour me demander d’accepter en classe les filles avec le voile. « Vous allez laisser entrer ces filles en cours avec leur foulards », hurlait-il. Je l’ai bien regardé. Là encore les arts martiaux qui enseignent avant tout la maitrise de soi m’ont bien aidé. Je lui ai demandé s’il en avait terminé et je lui ai demandé s’il avait une seule bonne raison de laisser ces filles entrer en classe avec leur foulard parce que pour ma part je n’en voyais aucune. Il n’en avait pas. Je lui ai donc demandé un relevé de conclusions écrit. Et qu’il me le signe. Évidemment il a refusé. Lui aussi était grotesque. »

    Cela va être un roman policier ? Ou ça n’aura jamais de fin ?

  115. Grostesque.
    Le mot m’évoque toujours de ravissants plafonds ou des escaliers de palais italiens. Je n’arrive pas à trouver désagréable ce mot-là.

    • Comme les mots « baroque » ou « gothique » qui étaient dépréciatifs alors qu’aujourd’hui ils sont élogieux !

      Les variations de l’esthétique sont constantes – si je puis dire.

      Je pensais aussi aux couleurs qui sont toujours connotées en fonction de l’époque et de la culture. Une Cadillac rose c’est encore possible mais une moto rose dans le milieu des motards amateurs de Harley Davidson …. ça va faire tâche ! Il paraît que les « motardes » ont droit à des séries limitées en rose-tirant sur le violet.

  116. La dernière farce médiatique :
    Édouard Snowden demande l’asile politique en France.
    Cette nouvelle n’amusera que ceux qui ignorent que la France est une nouvelle colonie des USA, grâce notamment au nain toxique et hongrois, traitre à sa patrie d’adoption.

    Snowden sait parfaitement que s’il s’installe en France, il ne se passera pas une semaine avant que la CIA ne le capture, le drogue, et l’expédie dans la patrie de Thomas Jefferson par avion spécial.

    • Olé ! Pour une mise à mort propre et sans bavure d’Edward Snowden on est prié de verser son écot à la bonne cause de l’Otan !

      Ceci dit les juges américains ne sont pas barbares : ils ne condamneront pas Snowden à la chaise électrique ni à l’injection létale – juste à 999 ans de prison cumulés et plus si entente.

    • Avec la complicité, active ou passive, de la Direction du Renseignement Militaire, ou DRM, conglomérat de putes femelles et de crétins rusés mâles.

    • Etre descendu ou kidnappé par des agents américains,c’était un peu sa crainte,au début;il sortait déguisé,évitait certains lieux.

      Mais
      i) une opération de la CIA en Russie,ça présentait quelques risques.
      ii) aujourd’hui,est-ce que la CIA se préoccupe de lui ?

      Vous savez,Deborah Manning se présente aux sénatoriales,alors…

      Poutine se poilait comme un fou:mais quels khons, ces Américains;pourquoi ont-ils annulé son passeport alors qu’il transitait par Moscou ?

      Fallait lui laisser son passeport,le laisser voyager et le cueillir dans un pays moins fermé aux demandes américaines.

      Il n’a pas demandé l’asile en France,il a simplement dit qu’il aimerait bien être accueilli en France.

      Il ne se trouve pas mal en Russie:le pays est beau,les gens sont sympa…et de toute façon,il est la plupart du temps rivé devant un écran d’ordinateur.

      Sa copine américaine (initialement rencontrée sur Internet) est venue le rejoindre et ils se sont mariés.

      Ca,ça s’appelle de l’amour.

      D’ailleurs Snowden dit qu’il ne « mérite pas » une femme comme elle.

    • Ben oui.
      Les Russes en feraient autant. Aucune grande puissance ne se laisse humilier par un sous-fifre.
      C’est là qu’on voit que la France…

      • question ridicule, le Flamby, il a fait exploser les compteurs, entre Leonarda, et la pantalonnade de la rue du Cirque … Voir Stephen Colbert se payer sa tronche sur youtube donne une petite idée de l’humiliation …

        • Le moment Leonarda sur Bouse FM :
          Je n’avais jamais assisté à un suicide en direct dans le poste.

          Hollande m’a alors fait penser à la citation de Charles de Gaulle sur Albert Lebrun.
          Au fond, comme chef de l’État, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un État.
          Mémoires de guerre, Le Salut

          D’ailleurs Hollande ressemble à Lebrun : ces minables imaginaient tous les deux un retour en politique après la catastrophe.

  117. C’est une conséquence sinistre de ce monde unifié que les bonnes âmes appellent sans cesse de leurs vœux ! Eh ! bougres d’andouilles qui empêchera ensuite le Léviathan que vous aurez créé d’accuser n’importe qui de crime de lèse-état ?

    Ces bonnes âmes vêtus de lin blanc et de probité candide !

  118. Le 17 septembre 2019 à 9 h 06 min,
    Dugong
    a dit :
    Relater les petites déformations du trou de balle de Green …

    Mais dans ce journal il n’est pas question que d’UN trou de balle .

    C’est toute la question du cobordisme bucco-anal qui est posée!

    PS Du point de vue lexicographique (qui m’intéresse au premier chef),on ne sait toujours pas si l’expression « sucer le trou du c.ul » est courante ou pas.

    Je suis beaucoup plus patient que vous avec Pierre Driout mais ,là,l’énergumène m’exaspère;c’est notre personne-ressource en matière de lexique homosexuel,il pourrait être utile ;or il fait des réponses aberrantes.

    • Au golf, c’est très clair, on parcourt chaque trou l’un après l’autre et c’est au bord du trou qu’on trouve que le Green a une fonction…

  119. Lormier,

    Je vous assure que de sa vie Julien Green n’a jamais entendu parler de René Thom et encore moins du cobordisme ! L’homophilie il l’a apprise sur le tas – ou sur le bord du trou comme vous le fantasmez.

  120. Hier je lançais comme cela à la cantonnade : « Vous verrez puisque les Français lui donnent un blanc-seing Macron recommencer son one-man show » et Dugong de rétorquer : « Vous êtes bigleux mon vieux ! Pourquoi se fatiguerait-il maintenant ? » Et le lendemain Macron renouvelle sa promesse de « Grand débat » sur l’immigration – bis repetitam – avec le même acteur faisant le même numéro !

    • Si..alors… (suite)

      Le débris falsificateur rueillois tente de couvrir ses déjections. Remettons-lui le nez dedans en lui rappelant qu’en logique ordinaire (non driouteuse) : (si P alors Q) est vrai, il ne s’ensuit pas que Q soit vrai :

      « Imaginons que saisi d’une folie profonde le peuple français élise à vie Emmanuel Macron en lui donnant les pleins pouvoirs – celui-ci se livre alors en toute impunité à ses simagrées et lui inflige immédiatement six heures de one-man-show sur tous les écrans tous les jours que dieu fait »

  121. Rappelons, en passant, qu’un commissaire à la «Protection du mode de vie européen» en charge de la question migratoire vient d’être désigné par Ursule :

    http://www.lefigaro.fr/international/qui-est-schinas-le-commissaire-en-charge-de-la-protection-du-mode-de-vie-europeen-20190910

    Dans Libé, Raphael Glucksmann, qui vient d’atterrir à Bruxelles par les vertus douteuses du scrutin proportionnel, s’inquiète tardivement du contenu de la « mission » du commissaire…

  122. Enfourcher,canaliser,surfer sur…

    Remonté contre les « distorsions » du droit d’asile, le chef de l’Etat a revendiqué devant les parlementaires, lundi soir, le fait d’enfourcher le sujet de l’immigration au nom des « classes populaires ». (Le Monde)

    A propos de Trump,King a dit qu’il avait réussi à capter et canaliser le « ça » de l’Amérique.
    Faut-il voir le « ça » (collectif) comme un destrier ou un liquide ?

    • Un renifleur de « ça » ?

      Je suppose que c’est une chose magnétique (?)

      Et si les compteurs Linky étaient, en fait, des machines à radiographier les ça qui leur passent devant sans les voir ?

      TDPQQRSR

  123. Pendant ce temps-là, les eunuques du ministère s’occupent comme ils peuvent:

    « Les Ministères chargés de l’Éducation nationale et des Outre-mer, le Comité National pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage (CNMHE) et la Délégation Interministérielle à la Lutte contre le Racisme l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH) s’associent à nouveau pour la 5ème édition du concours national « La Flamme de l’égalité ». Jusqu’au 10 mars 2020, les enseignants du primaire et du secondaire sont invités à mener avec leurs élèves une réflexion et à réaliser un projet sur l’histoire des traites et des captures, sur la vie des esclaves et les luttes pour l’abolition, sur leurs survivances, leurs effets et leurs héritages contemporains. »
    J’ai récupéré pendant des années des élèves qui ne connaissaient que deux événements historiques : la guerre de 14 surtout et la seconde guerre mondiale. « Les poilus, y z’ont souffert dans les tranchées avec les rats et la boue, nananana. » Maintenant : « Quels salauds nous sommes ! On a fait la traite des noirs, nous, sales européens blancs blancs. C’est notre faute, notre très grande faute, nananana… »
    A quoi cela sert de rétablir un prétendu équilibre dans les programmes d’histoire, si le même ministère continue ses conneries ? Et des conneries de ce genre, je ne les signale pas toutes !

    • Vous qualifieriez de conneries un pan de l’Histoire de ce beau pays qui ne devrait pas être dissimulé des manuels scolaires par l’usage qu’il en sera fait et de l’introspection qu’elle engendrera chez ces collégiens. Non qu’il ne faille l’assumer dans le souci d’entretenir une culpabilité mais l’appréhender comme étant le ressort de ce que la déclaration des droits de l’Homme à aboli des décennies avant celle établie aux Amériques. Peut-être certains profs mettront également en exergue ce fameux code noir qui n’avait pas d’autre fonction que de rappeler à un propriétaire d’esclave qu’il ne lui était pas permis de faire tout et n’importe quoi de son « bien » – contrairement à la liberté complète d’action, de droit de vie ou de mort qui était acquise à un propriétaire américain ou arabe lors de son achat et à la même époque – encore pratiquée de nos jours sur le continent africain puisque cette vieille tradition commerciale se perpétue et se mue parfois en revendication culturelle, raciale et religieuse. D’autres profs plus avisés expliqueront peut-être qu’un esclave en provenance des Antilles posant son pied en métropole pouvait de fait se considérer libre comme la loi l’exigeait au tout début du XIXème. Nous étions dégueus, mais de toutes cultures et couleurs confondues, nous fûmes assurément les moins dégueulasses sur la question de l’esclavage.

      • Je trouve simplement stupide cette focalisation maladive et culpabilisante sur certains événements historiques dont nous ne sommes pas responsables. Le thème de l’altérité en littérature a fini par m’emmerder. On le retrouve à toutes les sauces, plein de bonne conscience, dévoreur de programmes littéraires depuis un bon bout de temps.
        J’enseigne la littérature non pas pour culpabiliser les élèves ou les endoctriner , ou les enfermer dans leurs traditions et leurs croyances mais pour leur donner un moyen de réfléchir par eux-mêmes pas, pour qu’ils « croisent » des gens intelligents qui les rendront moins bêtes et qui pourront leur « tenir » compagnie leur vie durant, pour qu’ils rencontrent la seule chose qui vaille la peine, in fine : la beauté.

        • Si. Responsables, nous les sommes. Mais certainement pas culpabilisés.
          Le plus extraordinaire est le tapage organisé sur des faits historiques découlant d’une mentalité qui n’a plus lieu d’être et du silence glaciale organisé sur une autre mentalité très active de nos jours à l’égard des femmes, tout aussi savoureuse que celle d’un esclavagiste, et des problèmes comportementaux sociaux qu’elle engendre mais qui ne devra jamais être dénoncée comme en étant à l’origine. « Ils » ont mêmes fait endosser aux trottoirs, par leur étroitesse, une part de cette responsabilité, c’est dire.

          • « Responsables, nous les sommes » ah bon ? expliquez nous ça ! A ce titre, en généralisant votre raisonnement, tout le monde est responsable de quelque chose de très mal, et tout le monde est en droit d’attendre réparation des turpitudes subies par ses aïeux, fussent-ils lointains ! (Gaulois soumis par les Romains, Germains, invasions barbares diverses variées, et colorées, en 2000 ans d’histoire, on peut trouver de tout !)
            Foutaises, je n’ai absolument rien à voir avec l’esclavage, je n’en suis aucunement responsable. Pas plus qu’on ne peut rendre les Allemands d’aujourd’hui responsables des crimes nazis !
            Que ce soit votre sentiment, soit, mais rien ne vous permet de l’imposer à autrui !

          • Le terme est subjectif, ce qui est responsable ne relève pas pour autant d’une accusation. Responsable au sens législatif et étatique : la traite des esclaves était légale dans l’ancien régime sous le contrôle de l’Etat. Donc il ne s’agit pas de votre avis – dont je me fiche – mais de la responsabilité d’un état et d’un gouvernement souverain et reconnu en tant que tel et non pas d’une application de la loi issue d’un gouvernement qui se serait imposé par un coup d’état et qui n’avait aucune légitimité démocratique et étatique. Si, nous sommes responsables.
            C’est une posture qui avait choqué un ami journaliste : il ne supportait cette déresponsabilisation des américains qu’il avait rencontrés sur place et de leur indifférence complète à l’égard du génocide indien et de leur devenir au nom du : » Rien à traire, c’est pas moi, ce sont mes ancêtres… » . Et je partage son avis.

          • L’Etat : Le roi a dit « Nous voulons ». (nous = le peuple)
            Vous ne pouvez prétendre revendiquer une langue, une appartenance culturelle, à une nation et piocher, parmi les faits qui essaiment son histoire, seulement ceux qui font joli dans votre décors. J’ai exposé plus haut les raisons pour lesquelles j’assume pleinement ces heures tristes et la contradiction qui est faite avec celles que nous vivons aujourd’hui dans un silence organisé.

    • Vous décrivez une scène digne de Georges Orwell :
      La Police de la Pensée applique les directives du Ministère de la Vérité.
      Bonne chance !

    • Silence pudique sur la traite orientale (arabo-musulmane) qui a duré bien plus longtemps et fait bien plus de victimes.
      On plutôt révisionnisme politiquement correct.

      • Coment ça, « silence » ? ET pourtant, Brighelli se décarcasse :
        https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/qui-sont-vraiment-les-colonisateurs-109936
        Allez, comme ça commence à dater, je vous donne l’intégralité du texte :

        Qui sont vraiment les colonisateurs ?

        Il n’est de semaine où l’on n’entende parler de « pensée décoloniale », surtout au sein de l’Université. Divers groupes (1) pas du tout communautaristes et absolument dénués de racisme antisémite ou plus globalement anti-Blancs (2), lancent des événements réservés aux « racisés », colloques, débats, ou autres — j’en ai parlé ici-même. Ils s’inspirent de ce qui se passe outre-Atlantique, ce terrorisme d’ultra-gauche dont une longue vidéo (mais elle vaut le coup) enregistrée à l’Université américaine d’Evergreen rappelle les discours et les pratiques bien dignes de ces fascistes qui dans les années 1920 faisaient boire de l’huile de ricin aux Italiens suspectés de ne pas aimer le Duce. Comme le dit très bien Jérôme Blanchet-Gravel dans Causeur, la gauche décoloniale colonise le monde.

        Le but ? Amener les Blancs (et uniquement les Blancs) à réaliser qu’ils sont coupables parce que Blancs ; que la société occidentale (et aucune autre) baigne dans un « racisme systémique » ; et que le simple fait de lever le bras vers un Noir en lui parlant est une agression lourde de tout un passé esclavagiste : il faut voir ce président d’université obligé de parler les mains dans le dos. Que l’enseignant pris à partie à Evergreen, et finalement contraint à la démission, soit juif n’est bien sûr qu’un hasard.
        Seuls les Blancs, parce que « seul le groupe dominant peut être raciste, sexiste, classiste. Seuls les Blancs peuvent être racistes » : ainsi parle la sociologue (dès qu’il y a un sale coup, il y a un sociologue) Robin DiAngelo, inventeur du concept de « fragilité blanche », et gourou de jeunes gens si décidés à débattre qu’ils interdisent pratiquement les universités à tout ce qui n’est pas d’accord avec eux — instituant même aux Etats-Unis des « safe spaces » pour se protéger des discours haineux de ces Blancs qui, au Resto U de la fac, leur demande de leur passer le sel.

        Dans un joli roman un peu négligé, Chien blanc, Romain Gary raconte que les universités californiennes des années 1960 sont pleines d’étudiants blancs repentants pour ce que leurs ancêtres ont fait aux Indiens — y compris des étudiants dont les ancêtres vivaient alors en Europe : la responsabilité blanche est globale. Cher lecteur, qui que vous soyez, si vous êtes Blanc, vous êtes un descendant d’esclavagiste et de colonisateur. Même si vos grands-parents cultivaient le blé dans la Beauce ou le pinard en Languedoc.

        (Cette allusion au vin ne serait-elle pas anti-musulmane ? Je finis par m’interroger…)

        « Colonisation » est un mot inventé en Angleterre au XVIIIe siècle, dérivé de « colon » et de « colonie ». Il est arrivé en 1769 en France : est-ce à dire que le fait colonial n’existait pas avant cette date ? Cela exclurait des « colonies » toute l’Amérique espagnole et portugaise, tous les comptoirs d’extrême-Orient, et globalement le sous-continent indien. Absurde, bien sûr…
        Alors, allons plus loin.

        Coloniale, par exemple, la conquête arabe. Du VIIe au XIe siècle, les sectateurs de Mahomet, comme on disait alors, ont envahi l’Afrique du Nord, l’Espagne et le Midi de la France (pensez à tous les lieux portant le mot Maure dans leur patronyme). Ils ont tué ou mis en esclavage les populations qui y habitaient.
        À la même époque a commencé la traite trans-saharienne, dont on sait aujourd’hui, grâce aux travaux d’Olivier Grenouilleau et de quelques autres (dont un remarquable historien malien, Tidiane Diakité, le premier à avoir brisé le tabou), systématiquement ostracisés par le système universitaire français, qu’elle a été bien plus intense que la traite trans-océanique — avec la complicité d’autres Noirs. Et que contrairement à la traite océanique, qui visait à préserver l’instrument de travail futur, quoi que l’on pense de cette aménité intéressée, la traite trans-saharienne a laissé pour morts des millions d’hommes, de femmes, d’enfants — sans compter ceux qui, ayant survécu à des marches harassantes en plein désert, ont été castrés, — routine qui explique qu’il y ait si peu de Noirs dans des pays qui en ont importé des millions.

        Cette colonisation-là s’appelle « conquête », dans les manuels scolaires : c’est le mot utilisé quand on est du côté des conquérants. Mais les Noirs, qui souvent ont avec les Arabes des rapports tendus, savent bien ce qu’il en est. Qu’ils travaillent aujourd’hui au sein des mêmes organisations anti-blanches ne signifie pas que le passé soit oublié.
        Mais il est souvent ignoré.

        « Arabes », les peuples d’Afrique du Nord que nous appelons Maghrébins le sont fort peu. Ils sont les héritiers de Berbères colonisés par les Arabes en marche, et islamisés de force — ils étaient chrétiens, païens, parfois encore fétichistes. Ils sont aussi les descendants forcés des Turcs venus coloniser ces côtes, si pratiques pour lancer des raids sur les rivages français et italiens — plus d’un million de Français ont été emmenés en esclavage pendant le seul XVIIIe siècle. Et les Turcs ne sont pas du tout arabes — ne faites pas de gaffe, ils le prendraient très mal.
        La colonisation française, à partir de 1830, n’a pas été un chemin de roses, mais elle a été globalement plus paisible que le déferlement de hordes barbares sur des régions de haute civilisation romaine.
        Ah, le VIIe siècle, ses massacres, ses viols, ces pillages ! On en redemanderait !

        Les Maghrébins d’aujourd’hui, avec un peu de rigueur et de sens de l’Histoire, devraient protester contre la colonisation subie du VIIe au XIXe siècle. Les Berbères, particulièrement les Kabyles, sont apparemment les seuls à se souvenir qu’un jour ils furent libres et autonomes, et à vouloir le redevenir. Et nombre de femmes musulmanes (celles au moins qui osent dire que « féminisme islamique », pour reprendre le titre d’un livre d’une autre sociologue, Zahra Ali, est un contresens) savent bien qu’il leur faut échapper à la domination des pères, des grands frères et des imams.

        Que l’université française accueille en son sein des « chercheurs » qui manipulent des concepts aussi aberrants que la « race » (concept effacé de la Constitution en 2018 par l’Assemblée nationale, mais opportunément réintroduit par des agitateurs qui s’en font un paravent) est un pur scandale. Que ces chercheurs bénéficient de la complicité ravie de certains médias, et du silence de leurs collègues « blancs », incapables de dénoncer la nullité des travaux de gens recrutés sur des critères politiques, est un signe fort de notre asservissement prochain à la tyrannie des groupes bien-pensants. « Soumission », disait Houellebecq il y a trois ans. Oh oui !
        L’année dernière, 80 intellectuels courageux, et pour la plupart de vrais hommes et femmes de gauche, ont signé dans le Point une pétition contre cet hégémonisme du « décolonialisme » dans l’Université. Qu’avaient-ils fait là ! Tout ce que la France compte de belles consciences a immédiatement protesté, et stigmatisé comme apprentis-fascistes Alain Finkielkraut, Elisabeth Badinter, Jean-Claude Michéa, Christophe Guilluy ou Gaston Kelman.
        Peut-être faudrait-il leur demander de porter une étoile noire…

        Ajoutez à cela qu’il y a des colonisations violentes, par le fer et par le feu — et si la colonisation française en Afrique fut bien moins ravageuse que la colonisation anglaise, elle ne fut pas toujours d’une douceur exemplaire. Mais il y a aussi des colonisations lentes.
        Lorsque les Barbares envahirent pour de bon l’empire romain, et prirent Rome en 416, ce n’était pas la soudaine rupture d’une digue. Comme le raconte fort bien Michel De Jaeghere dans les Derniers jours — la fin de l’empire romain d’Occident (les Belles Lettres, 2014 — pour ne pas bronzer idiot), les Goths, Wisigoths, Ostrogoths et Vandales étaient déjà là : ils avaient été appelés dans l’empire comme travailleurs, d’abord pour remplacer les Romains dans les travaux manuels, puis dans toutes sortes d’emploi. On ne parlait pas encore d’immigrés, à l’époque. Mais le fait existait avant que le mot soit inventé.

        Et cette colonisation douce, elle est en train de s’opérer sous nos yeux. Les tergiversations sur le voile ou le burkini sont des escarmouches d’arrière-garde. Le gros des troupes de colonisation est déjà là.

        Jean-Paul Brighelli

        (1) Au choix : Parti des Indigènes de la République, Collectif contre l’islamophobie en France, Marche des femmes pour la dignité, Marches de la dignité, Camp décolonial, Conseil représentatif des associations noires, Conseil représentatif des Français d’outre-mer, Brigade antinégrophobie, Décoloniser les arts, Les Indivisibles (Rokhaya Diallo), Front de mères, collectif MWASI, collectif Non MiXte.s racisé.e.s, Boycott désinvestissement sanctions, Coordination contre le racisme et l’islamophobie, Mamans toutes égales, Cercle des enseignant.e.s laïques, Les Irrécupérables, Réseau classe/genre/race — et j’en passe.

        (2) Le terme de « racisme anti-Blancs » est rejeté par une autre sociologue, Nacira Guénif-Souilamas, comme « sans force, sans pouvoir, incapable de n’être autre chose que des mots. » Heureux de l’apprendre.

        • Il était/est très bien votre texte. Je m’en souviens parfaitement. Quand je fais allusion à cela en cours, cela se tortille un maximum sur les chaises de certaines classes, certaines années ( cela dépend de ce dont on a écopé ) au mieux. Au pire, ça chauffe…
          A vrai dire, depuis quelques années récentes, je vois certains de mes élèves, qui s’opposaient jadis, tous bien réunis dans la même revendication de leur religion.

        • Donc nous serions colonisés par les Arabes et les musulmans. Je le pensais mais je n’osais pas le dire ou l’écrire. Avec des propos pareils vous ne risquez pas d’être invité sur France Inter. Et Zemmour a été condamné pour moins que ça.

        • « Dans un joli roman un peu négligé, Chien blanc, Romain Gary raconte que les universités californiennes des années 1960 sont pleines d’étudiants blancs repentants pour ce que leurs ancêtres ont fait aux Indiens — y compris des étudiants dont les ancêtres vivaient alors en Europe : la responsabilité blanche est globale. Cher lecteur, qui que vous soyez, si vous êtes Blanc, vous êtes un descendant d’esclavagiste et de colonisateur. Même si vos grands-parents cultivaient le blé dans la Beauce ou le pinard en Languedoc. »

          On ne pourra jamais comparer la dimension magistrale que procura l’apport d’esclaves dans l’essor économique US, du conflit le plus sordide qu’ait connu ce pays pour l’accaparation de cette main d’oeuvre si utile à l’industrie organisée autour des grands lacs du Nord avec celle de quelques confettis territoriaux qui composent les Antilles et de leurs influences sur l’économie française. Nous ne sommes plus du tout à la même échelle dans les enjeux et leurs impacts.
          Du reste, combien de français se sentent coupables d’esclavagisme ancestral ? Aucun à ma connaissance depuis le début des hostilités. Ils peuvent toujours essayer…
          En revanche, je ne vois rien d’anormal à ce qu’un Américain culpabilise et fasse preuve d’introspection – la ségrégation raciale aux US s’est poursuivie jusqu’en 1964, considérons que c’est encore très récent pour une nation qui n’a pas d’Histoire ou du moins, une Histoire jeune de seulement trois cents ans.

        • Pour compléter les travaux de Tidiane Diakité et Olivier Pétré-Grenouilleau, le bouquin indispensable de Tidiane N’Diaye: « le génocide voilé ».
          PS: la chute de Rome en 476.

  124. L’abominable cohabitation forcée des civilisations ennemies et de races aux antipodes ! Alias le délicieux camp de travail du vivre-ensemble …

  125. Si..alors… (suite)

    Un petit exercice de logique:

    Dudu menace Driout: « Si tu ne te tais pas, tu auras une baffe ! », et…lui administre sa baffe, bien que Driout se soit tu immédiatement.
    1)Montrer que Dudu n’est pas en faute du point de vue de la logique mathématique.
    2)Qu’aurait dû dire un Dudu moins impulsif ?

    • Dudu est un fantôme : ça crie beaucoup dans les couloirs du vieux manoir hanté Bonnet d’âne, ça secoue ses chaînes mais ça ne ferait pas de mal à une mouche !

      • Alias Hui Buh : Le Fantôme du château scolaire !

        Un truc germanique … avec de vieilles cuirasses et de vieux sequins ! La Dordogne et ses châteaux délabrés et sorcières démembrées remplaçant le Rhin, ses burgs, et ses Loreley !

  126. La baudruche Tarik Ramadan

    Trois faits sont avérés concernant le prédicateur islamiste Tarik Ramadan :
    1/ Il possède une belle gueule.
    2/ Il est un riche héritier.
    3/ C’est un grand baratineur.

    Grace à ces trois qualités, il est ÉVIDENT qu’il n’a aucune difficulté à subjuguer des femmes déboussolées, sans exercer aucune contrainte, physique ou mentale.
    Que ces femmes déboussolées et juridiquement MAJEURES aiment des relations de domination consenties tout en éprouvant de la honte, et alimentent les journalopes de leur incohérence, ne constitue pas le début du commencement d’une preuve d’abus de faiblesse de la part du Tartuffe islamiste.
    Cocues, battues, et contentes : c’est la vie !

    Même si le comportement du prédicateur choque ses fidèles incrédules, mâles et surtout femelles, il n’est pas juridiquement condamnable.
    Et voilà, pourquoi, il ne faut surtout pas victimiser ce nouveau Tartuffe, à la mode kebab.
    La baudruche finira par se dégonfler, comme toutes les baudruches.

  127. La baumard, ancienne thuriféraire de la pédagolie débridée, s’est reconvertie dans l’exégèse des productions de l’ocde.

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/09/18/six-lecons-sur-les-migrations-africaines_5511874_3212.html

    Le Vespéral, qui veut nettoyer ses couloirs remplis de vieillard(e)s en quête d’un bout de papelard pour rester journaleux, lui a lâché ça.

    Qui va esspliquer au rédac’chef que c’est complètement contre-productif ?

  128. Vous savez ce que c’est ? Quand on accuse les autres d’être prince d’opérette c’est qu’on se prend soi-même pour une Castafiore de grand opéra ! « Le Prophète » d’ici-bas et d’ailleurs …

  129. Le 17 septembre 2019 à 17 h 49 min,Jean Paul Brighelli a dit :
    Ben oui.
    Les Russes en feraient autant. Aucune grande puissance ne se laisse humilier par un sous-fifre.
    C’est là qu’on voit que la France…

    Snowden n’est pas l’auteur du premier coup de sifflet.

    En 1971,Perry Fellwock fit des révélations sur la NSA à un journal;il n’eut pas à s’enfuir car il ne’fut pas poursuivi,

    Les autorités avaient estimé (non sans raison) qu’elles auraient tout à y perdre.

    Au contraire,à cause des révélations de Perry Fellwock ,il se forma une commission sénatoriale d’enquête sur les agences américaines de renseignement.

    Une de ses conclusions:

    “Intelligence agencies have undermined the constitutional rights of citizens.”

    (Les agences de renseignement ont sapé les droits constitutionnels des citoyens.)
    Snowden dit la même chose aujourd’hui.
    En dépit de toutes sortes de lois,règlementations,dipositifs parlementaires,la NSA a continué son petit bonhomme de chemin.

    On peut penser qu’aujourd’hui la NSA n’est plus sous le contôle de quiconque;c’est une entité autonome.

    https://www.senate.gov/artandhistory/history/common/investigations/ChurchCommittee.htm

    PS Il y a un truc que les journalsites ne pardonneront jamais à Snowden-alors qu’il n’est pas directement responsable.

    Après son arrivée à Moscou,on leur a fait croire que Snowden partait pour Cuba…Ils se sont précipités pour monter dans l’avion;12 heures de vol,sans alcool.

  130. La peau de chagrin des libertés politiques qui s’amenuise !

    C’est d’ailleurs à ma peau de petit blanc qu’on en veut particulièrement ces temps-ci.

  131. Pour le confort de la lecture:

    Common decency
    Publié le 23 juin 2019 par Jean Paul Brighelli

    Ce qui nous intéresse, c’est le peuple de l’abîme, comme disait Jack London.
    Ce peuple-là est reconnaissant de ce que l’on fait pour lui. Il lui paraît donc naturel de remercier — et c’est très agréable. La « common decency » chère à George Orwell et à Jean-Claude Michéa s’exprime là dans toute sa force : le sens de ce que l’on doit, allié à un sentiment de fierté et de conscience de classe.

    Et pendant ce temps-là, les enfants de bourgeois regroupés en Hypokhâgne pensent que nous leur apportons ce qui leur est dû. Que leur passage en khâgne est de droit — même quand ils ont lourdement pratiqué l’assiduité aléatoire. Qu’il est bien normal que je me sois décarcassé à leur donner un peu de culture, eux qui dans leur écrasante majorité n’en avaient aucune.
    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/common-decency-002728

    Le 15 septembre 2019 à 18 h 28 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    Je n’ai jamais — jamais, vous m’entendez — considéré la couleur d’un élève, qu’il soit noir, bronzé, asiatique ou quoi que ce soit. Ni sa religion. Ni même sa classe sociale — dont j’ignore tout, en général.

  132. Et pendant ce temps-là, les enfants de bourgeois regroupés en Hypokhâgne pensent que nous leur apportons ce qui leur est dû. Que leur passage en khâgne est de droit — même quand ils ont lourdement pratiqué l’assiduité aléatoire. Qu’il est bien normal que je me sois décarcassé à leur donner un peu de culture, eux qui dans leur écrasante majorité n’en avaient aucune. Parce que les établissements où se regroupent les bourges sont eux aussi frappés par le pédagogisme le plus forcené, et qu’on ne leur a rien appris — mais ils ont la famille pour compenser. Ceux-là sont allés régulièrement passer leurs vacances en Angleterre ou en Espagne pour apprendre la langue. Les autres ne dépassent guère les plages du Prado.
    Morgue et prétention en bandoulière, ils viennent faire leur marché en classe, ils y butinent ce qui les arrange (et cette année, à quelques exceptions près, la Littérature française ne leur disait trop rien) auprès des enseignants prêts à pactiser avec les futurs cadres de la France. Parce que ce sont eux qui rafleront les meilleures places. Après tout, c’est de cette section qu’est sorti le petit Emmanuel, comme je le rappelais il y a deux ans.
    Ils ont rencontré Bourdieu en Sciences Sociales. Juste de quoi faire passer dans leur moelle épinière un soupçon de culpabilité. Délicieux frisson, corollaire de leur bonne conscience. Il en est de la culpabilité comme du Benedicite avant les repas : cela permet ensuite de faire bombance. De se goinfrer. De se gaver.

    • Ils n’ont pas besoin de l’école. Le fric et le carnet d’adresses de Papa suffisent. Le mérite ne sert qu’aux pauvres pour atteindre des situations et des métiers « intermédiaires ».
      La grande bourgeoisie n’a que faire de l’école. Elle met ses morveux dans des établissements pour cultiver les relations, c’est tout.
      Après, toutes les khâgnes ne sont pas pleines que d’enfants de la grande bourgeoisie, quand même…
      Que nous soyons larbinisés, nous les profs, ce n’est pas une découverte !

      • « Le mérite ne sert qu’aux pauvres pour atteindre des situations et des métiers « intermédiaires ». »

        Il n’y a plus d’ascenseur sociale. Une enquête récente établissait que 100 % des enfants d’instit’ et de profs avaient accès aux études supérieurs et aux grandes écoles. Leur codes d’accès non plus ne se partagent pas avec les plus nécessiteux.

        Combien de nouveaux agrégés sont eux-même enfants d’agrégés ou adulte affilié à un agrégé ?

        Quant au fric et au carnet d’adresse : le premier se dilapide et le second s’entretient. Ils ne vous amènent nulle part si le talent ne suit pas.
        En revanche ne pas avoir de blé, ni diplôme et se faire un carnet d’adresse n’est pas à la portée de tous.

        • C’est vrai, Arnaud Lagardère, quel talent !
          François Baroin, quel talent ! etc…

          Quant aux 100% des enfants de profs qui ont accès à l’enseignement supérieur… C’est le cas de tous ceux qui ont le bac, c’est-à-dire un paquet si je ne me trompe ?
          Et probablement 100% des enfants de cadres etc..
          .Et scandale des scandales, 100% des enfants de garagistes savent changer un pneu. Non, au privilège pneumatique ! Sont gonflés tout de même !

          • Dans « études supérieurs » il fallait surtout comprendre ceux qui obtiennent leur première année.

            Et parmi les agrégés ?
            Combien de reçus sont enfant d’agrégé ?
            Vous ne répondez pas.

            Arnaud Lagardère est titulaire d’une maîtrise d’économie obtenue Dauphine (aucun piston possible). Notez bien, que ça ne l’empêchera peut-être pas de planter l’héritage de papa (un chic type et Betty son épouse, une femme délicieuse).
            Baroin a obtenu un DESS en géopolitique à Paris II, ce n’est pas non plus une truffe à proprement parler. Non, il n’y a aucun rapport entre sa filiation et ses mandats d’élu.

            Ils sont diplômés contrairement à ce que vous avancez. Mais votre réflexion soudaine sur le parcours du mérite est tout à votre honneur en ayant voté Macron.

      • Le 15 septembre 2019 à 18 h 28 min,
        Jean Paul Brighelli
        a dit :
        Je n’ai jamais — jamais, vous m’entendez — considéré la couleur d’un élève, qu’il soit noir, bronzé, asiatique ou quoi que ce soit. Ni sa religion. Ni même sa classe sociale — dont j’ignore tout, en général.

  133. Deux grands dangers menacent la France:

    1) Le racisme anti-blanc (et les colonisateurs africains qui envahissent les esprits avant d’envahir notre terre)

    2) Les propagateurs de la haine du bourgeois qui veulent relancer la lutte des classes et qui somment les fils de bourgeois de se repentir de ce qu’ils sont.

  134. Il a été touché par la grâce !
    C’est le jour où il en a pris plein la tronche par Conte.
    Poverino !

  135. Le micro-management :
    Ce terme Anglo-saxon désigne un comportement symptomatique du mauvais chef, qui s’occupe de détails insignifiants, tout en négligeant les grandes affaires.
    Un peu, comme le capitaine du Titanic qui s’occupe de la musique de l’orchestre, pendant que son vaisseau file à pleine vitesse dans le brouillard vers l’iceberg fatal.

    Le petit Micron, avec son application informatique de flicage de son équipe de bras cassés est un exemple d’école de micro-management.
    Sur la crise des urgences dans les hôpitaux, un vrai sujet, qu’a fait l’odieux Micron, donneur de leçons :
    RIEN !

  136. Je le savais que Trump était un vrai féministe ! Cet homme n’a que des qualités dommage qu’il ne communique que sur ses défauts !

    « La cheffe du bureau pour les Océans et les Affaires scientifiques et environnementales internationales, Marcia Bernicat, « représentera les Etats-Unis au sommet climat du secrétaire général des Nations unies », a déclaré mercredi à l’AFP un responsable du département d’Etat. »

  137. On s’intéresse beaucoup au vécu de l’esclave noir aux Etats-Unis;grâce à Julien Green,on peut se faire une idée de ce que les propriétaires avaient à assumer.

    « Mon grand-père n’avait d’esclaves que ce qu’il en fallait pour faire la cuisine et tenir la maison en ordre, et [il] les traitait mieux que l’Européen ne traite ses domestiques… Posséder des esclaves représentait une charge dont il est difficile de se faire une idée exacte aujourd’hui. Comme ils n’avaient aucune responsabilité, il fallait veiller sur eux sans cesse, les soigner quand ils étaient malades, élever leurs enfants, et c’était toute une famille noire qu’on avait à sa charge, avec ces exigences, ses criailleries, ses dissensions. Aussi le décret de libération des esclaves fut-il accueilli dans le Sud avec autant de soulagement chez les blancs que chez les noirs, car s’il mettait fin à une institution dont le principe était intolérable, il délivrait les propriétaires d’un cauchemar. »

    Julien Green Journal,p. 689

    • Un certain Philippe Sands professeur de droit dit de Boris Johnson qu’il est raciste pour avoir traité de négrillons les habitants de l’archipel de Chagos que ce digne professeur voulait libérer de l’oppression britannique !

      « Tribune. Il y a quelques années, je faisais du lobbying dans le salon des délégués, aux Nations unies (ONU), pour l’adoption d’une résolution qui devait débarrasser Maurice et l’Afrique d’un dernier vestige du colonialisme britannique : l’archipel des Chagos.
      Notre principal adversaire, le secrétaire britannique aux affaires étrangères, se révéla malgré lui être le meilleur avocat du continent. Beaucoup de diplomates gardaient en mémoire l’article qu’il avait rédigé quelques années plus tôt [en 2002, lorsqu’il était simple membre du Parlement] traitant les résidents d’un pays africain de « négrillons » [picaninnies] au « sourire de pastèque » [watermelon smile]. Les mots importent et ne s’oublient pas, surtout lorsqu’ils charrient des insultes racistes. »

  138. Le 17 septembre 2019 à 13 h 07 min, Steppenwolf a dit :
    Retour aux fondamentaux :
    Les vrais problèmes d’une communauté humaine s’expriment dans quatre institutions :
    1/ l’école pour l’instruction
    2/ l’église pour la solidarité
    3/ le bistrot pour la convivialité
    4/ l’hôpital pour la santé

    A propos de la quatrième institution.

    Qu’est-ce qu’un « cadre de santé » ?

    Geneviève Le*g*ay dit avoir reçu à l’hôpital la visite de six policiers venus successivement (et deux par deux) tenter de lui faire dire que c’était un journaliste qui l’avait poussée.
    Sur les documents de l’hôpital,ces visites sont notées et il est précisé que chaque fois l’autorisation a été donnée par « un cadre de santé ».

    (La première paire s’est présentée un dimanche matin à 7h32,;elle avait repris connaissance environ 13h auparavant.)

    https://www.youtube.com/watch?v=aOSOV7EcoZI
    30mn 50 sq

    PS Geneviève Le*g*ay à cause du robot !

  139. Certains disent qu’il faut retraiter les retraités comme on traite les immigrés – certains mauvais coucheurs voudraient qu’il n’y ait plus que des immigrés de l’intérieur …

  140. La vie c’est compliqué – heureusement la politique est là pour tout simplifier … grâce soit rendue à la sainte politique des hommes !

  141. Moi j’aime la simplicité de Lormier – il assigne aux mots un sens et un seul et cela donne un vent de fraîcheur à ce blog embrumé …

  142. Toujours aussi neuneu ce blog …. Me donne envie de lire l’intégrale de Perry Rhodan ou de Bob Morane ….

  143. Stimulante interviouwe y’a cake jours de Eric Neuhoff sur francecul.:
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/le-cinema-francais-cetait-mieux-avant
    Le gonze déboulonne la femis, les films d’aujourd’hui en France, la génération subventionnée, Huppert qui vaut pas Mireille Darc et le film d’Ozon sur l’église des pédés qui « ne vaut pas plus qu’un dossier de l’écran ». c’est flippant de voir un critique critiquer.j’ai bien aimé quand il dit qu’il pourrait écrire les critiques des inrocks, de libé ou de télérama avant même d’avoir vu le film. c’est limite de la mauvaise foi, parce que si les critiques ne critiquent plus rien, au moins ils nous font des « compte-rendus » assez précis de ce qu’ils ont vu. du coup si on n’a pas vu on est coincés. la critique c’est ça, du compte-rendu qui passe des yeux à la bouche, sans faire un détour par le cerveau.

  144. « Toujours aussi neuneu ce blog …. Me donne envie de lire l’intégrale de Perry Rhodan ou de Bob Morane …. »

    Suis d’accord ! Laisser les clefs d’un blog de luxe 2D causant parfois ciné comme celui de JPB, à des commentateurs aussi minables, c’est confier celles de ses meilleures caves à un alcoolique anonyme dépressif car déprécié, entouré d’amis éthyliques à son service.

  145. J’ai aussi écouté une super émission sur Francecul en podcast dans le bart: un philosophe, il parlait de télé au logis (d’ailleurs j’ai pas trop compris comment Kant ou Hegel pouvaient avoir une télé chez eux ? Mystère !), n’empêche c’était hyper intéressant : il faut tout remettre dans le contexte historique. Pale Rider c’est les années 80, alors que les Leone c’est années 70, le Mépris c’est les années 60, et les 400 coups les années 60 et la grande illusion les années 30. Vous immergez tout ça dans le contexte de la conscience politique de l’époque et hop ! vous en déduisez la dialectique des jugements critiques. Parait que c’est ça la télé au logis…
    Faites-moi lire n’importe quelle critique et je vous dirai l’époque où elle a été écrite.
    La plus facile à trouver c’est la critique écrite aujourd’hui, la plus facile parce que nous vivons une époque post-historique, post-conscience politique, post-moderne, post-exotique, tellement de post que les critiques ressemblent à des facteurs qui laissent tous les matins dans votre boite aux lettres une belle petite copie qui vous rappelle l’époque où vous vivez.
    Un critique peut aller voir un film qui raconte par le menu les effets des inégalités et autres injustices sociales et la violence qui s’en suit, qu’il en retiendra les types mal fringués et la couleur des rideaux de la cuisine mal assortie avec la tapisserie.
    Ça c’est une approche critique liée à cette fameuse télé au logis.

    • Roquet, mûr pour subir une intégrale de Ken Loach puis de De Oliveira enchaînées.

      On n’imagine pas la violence que peut charrier le cinéma.

      PS : Neuhoff a un boulot prégnant : déculpabiliser en surface spectateurs et lecteurs réacs. Il le fait plutôt bien (il a son siège moulé au Masque).

      PPS : Mireille Darc n’a jamais tourné avec Loach. Certains trouvent que c’est dommage.

  146. La coupe du monde de rugby démarre ce week-end et la France y sera probablement découpée. Cette série de matches ne changera probablement rien à l’inéluctabilité du second second tour Toufriquet-Caissière en 2022.

    Carpe diem.

  147. Comme disait Aragon : Rien n’est jamais acquis à l’homme politique ! Ni la faucille ni le marteau pour les ennemis …

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