FIC147777HAB0Seule l’extrême densité de l’actualité m’a fait retarder le compte-rendu déjà écrit du dernier livre d’Alain de Benoist, Contre le libéralisme. Une actualité si épaisse qu’elle a permis le déferlement de la sottise la plus élémentaire, non pas celle supposée des « gilets jaunes », qui n’en sont pas encore à formaliser l’ensemble de leurs revendications, et auxquels il est un peu vain de reprocher en bloc les bêtises de quelques-uns, mais celle des commentateurs : faut-il qu’ils aient peur pour qu’on lise sous la plume de gens ordinairement mieux avertis (Jean-François Kahn ou Jacques Julliard, par exemple, atteints dans le dernier numéro de Marianne d’arthrose cérébrale — et Polony, qui a de l’intelligence pour trois, a bien du mal à gérer ses vieillards cacochymes) des pauvretés idéologiques d’un tel calibre… Cela me rappelle les éructations de la bonne madame Sand au moment de la Commune (lire absolument les Ecrivains contre la Commune, de Paul Lidsky) : la « socialiste » de Nohan a soudainement craint que le peuple dont elle chantait les louanges tant qu’il fermait sa gueule ne vienne dévaster sa gentilhommière… Que voulez-vous, le peuple braille, gueule, éructe, et parfois même coupe des têtes. Et parfois, il n’a pas tort de le faire : nous exaltons la Révolution chaque mois de Juillet selon un rite magique — pour qu’elle ne se reproduise pas.

Contre le libéralisme donc… Entendons-nous : Alain de Benoist n’a rien contre l’idée que son boulanger ou son menuisier soient des entrepreneurs libéraux — tant qu’ils ont du talent. Un homme qui cite si souvent Ayn Rand (si vous n’avez pas vu le Rebelle, de King Vidor, empressez-vous !) n’a rien contre l’expression du génie, de l’individu porté à son plus haut point d’incandescence. Mais il s’agit ici de l’individuation libérale, l’assurance fournie par le libéralisme actuel que la médiocrité de chacun pourra s’exprimer sans contrainte, pourvu que chacun soit libre de consommer, c’est-à-dire au fond d’être asservi à l’objet, à l’avoir, faute d’être, qui est au cœur de son ouvrage. L’autre versant, c’est l’économisme, c’est-à-dire la tendance à remplacer le politique par un prêt-à-porter financier : « It’s the economy, stupid ! » beuglait James Carville, l’organisateur de la campagne de Clinton en 1992 — en écho au « There is no alternative » de Thatcher — « affirmation impolitique par excellence ». Ou à l’idée que, comme le proclame Alain Minc, « le capitalisme ne peut s’effondrer, c’est l’état naturel de la société ». L’illibéralisme contemporain, la pensée alter-mondialiste, le souverainisme sous toutes ses formes, nourrissent leurs critiques et leurs révoltes de ces affirmations péremptoires qui font les beaux jours des banques, mais pas les nôtres.

Qu’est-ce que l’individu libéral ? « La culture du narcissisme, la dérégulation économique, la religion des droits de l’homme, l’effondrement du collectif, la théorie du genre, l’apologie des hybrides de toute nature, l’émergence de « l’art contemporain », la télé-réalité, l’utilitarisme, la logique du marché, le primat du juste sur le bien (et du droit sur le devoir), le « libre choix » subjectif érigé en règle générale, le goût de la pacotille, le règne du jetable et de l’éphémère programmé, tout cela fait partie d’un système contemporain où, sous l’influence du libéralisme, l’individu est devenu le centre de tout et a été érigé en critère d’évaluation universel. »
C’est ce qu’il y a de bien avec les philosophes (et beaucoup moins avec les penseurs d’opérette qui se répandent en éditos chiasseux), c’est qu’ils savent poser un problème, pour en détortiller les nœuds dans les pages suivantes. Alain de Benoist montre avec une grande rigueur le lien qui unit Jeremy Bentham et John Stuart Mill à Loana ou à Macron (dont Marcel Gauchet dit qu’il est « le premier vrai libéral, au sens philosophique du terme, à surgir sur la scène politique française »).
Comment ? protestent déjà les demi-habiles (rappelons au passage que le demi-habile pascalien est, comme le « presque intelligent », un gros connard qui se croit habile). Vous êtes contre la liberté ? Oui — chaque fois que, comme l’explique Pierre Manent, le règne sans partage des droits individuels fait automatiquement périr l’idée de bien commun. L’idée quantitative de l’individu, qui finalement renonce à être pourvu qu’on le laisse avoir, explique par exemple l’accueil que le libéralisme fait à l’immigration incontrôlée : « Le libéralisme, explique Alain de Benoist, aborde cette question dans une optique purement économique : l’immigration se résume à une augmentation du volume de la main d’œuvre et de la masse potentielle des consommateurs grâce à des individus venus d’ailleurs, ce en quoi elle est positive. Elle se justifie en outre par l’impératif de libre circulation des hommes, des capitaux et des marchandises, et permet aussi d’exercer une pression à la baisse sur les salaires des autochtones ». Et d’ajouter : « On raisonne ainsi comme si les hommes étaient interchangeables ». L’idéologie des Droits de l’homme, appliquée de façon aveugle, finit par nier ces droits mêmes. Carton plein pour le vendeur d’i-phones et autres babioles onéreuses et jetables — mais pour nous ?

Un exemple qui a surgi au fil de ma lecture — et c’est toujours bon signe quand un livre agite en vous des idées. On propose plusieurs dates pour la fin de l’empire romain : 410, avec le sac de Rome par les Wisigoths d’Alaric, ou 455 avec les Vandales de Genséric, ou 476, avec l’abdication du dernier empereur, Romulus Augustule. Mais pour moi, le début de la fin, c’est, en 212, l’édit de Caracalla, faisant de chaque habitant de l’Empire un citoyen romain. Ce n’était plus la peine désormais de chercher (souvent en servant dans l’armée) à devenir romain. Et on eut très vite recours à des Barbares pour remplacer les citoyens qui pouvaient dès lors se contenter de péter dans leurs toges. On leur avait donné un droit, et supprimé les devoirs. Le reste n’est qu’histoire des cataclysmes et de la décadence, comme le peignait Thomas Couture.THOMAS_COUTURE_-_Los_Romanos_de_la_Decadencia_(Museo_de_Orsay,_1847._Óleo_sobre_lienzo,_472_x_772_cm) Que la liberté de consommer soit un asservissement est une évidence qui n’échappe qu’aux libéraux, pour qui « la liberté est en fait avant tout liberté de posséder. » Caracalla, le premier, en banalisant le « citoyen », a proclamé l’avènement de l’individu — rendant, du coup, le plaisir vulgaire et la citoyenneté obsolète.

Y a-t-il de l’espoir ? Eh bien oui : le système est en train d’atteindre ses limites. « À l’endettement du secteur privé s’ajoute aujourd’hui une dette souveraine, étatique, qui a augmenté de manière exponentielle depuis vingt ans, et dont on sait parfaitement qu’un dépit des politiques d’austérité, elle ne sera jamais payée. » Plus vite on la dénoncera, plus vite nous récupèrerons le droit d’être des individus ré-organisés en société, unus inter pares, comme on disait à l’époque où « aristocratie » n’était pas un vain mot. Et nous balaierons les oligarques qui se prennent pour des élites auto-proclamées.
Quant à savoir où se situe Alain de Benoist dans l’échiquier politique… Un homme qui cite souvent Jean-Claude Michéa ne peut être tout à fait mauvais. Mais j’imagine que Jacques Julliard et Jean-François Kahn doivent penser qu’il est le diable — contrairement aux esprits éclairés qui lisent ou écrivent dans son excellente revue, Eléments, en vente dans tous les kiosques.

Jean-Paul BrighelliGab

494 commentaires

  1. Rand c’est d’abord des livres même si le film ne trahit pas trop The Fountainhead.
    Pourquoi pas « Voulez-vous étudier Rome ? Regardez des péplums ! » ?
    Edit de Caracalla = taxation pour tous.
    De Benoist polygraphe mais pas polymathe. L’étalage comme substitut à la réflexion.

  2. Tiens, un nouveau billet ! La bête a fini de sommeiller.

    Houtre que c’est dans le sommeil que les hommes travaillent fraternellement au devenir du monde c’est là qu’ils y trouvent l’inspiration..’longtemps je me suis..’, etc…

  3. Mais, mais…Être contre le libéralisme mondialisé, immigrationniste,dérégulateur et multiculturel, c’est être fasciste! C’est le retour des HLPSDNH, de l’antisémitisme, de la peste brune et de la scrofule! Du moins c’est ce que raconte BFMacron TV. Et quasiment tous les autres médias.
    Heil marché!

  4. « c’est toujours bon signe quand un livre agite en vous des idées. »

    …ce que font aussi les billets d’Il Maestro.

  5. « les penseurs d’opérette qui se répandent en éditos chiasseux »

    chiasseux:anagramme minimal…déplacer une seule lettre et obtenir pareil effet !

  6. ARMES HILARANTES KAKHATOVIENNES

    « Abject ! UNSA Police section SDSS dénonce des actes prémédités et… dégoûtants ! », a tweeté samedi soir le syndicat.
    L’incident aurait eu lieu près de la place du Trocadéro : un policier aurait été visé par « un bocal, de la taille d’une bouteille d’1 ou 2 litres, qui contenait de la crotte de chien mélangée à de l’eau ». »

    Que ce soit clair ! Comme démocrates, les membres de l’Institut Picon-Bartabacs s’opposeront toujours à l’usage contre notre Police besogneuse, éborgneuse, valeureuse, d’armes non létales en dépit des pressions coprophiles que nous subissons sur les réseaux sociaux !

    Les Manifestants diplômés, les Rebelles des ronds-points, le Peuple minoritaire souverain, les Forces du désordre occulte de la Chienlit, doivent RESPECTER les Forces de l’Ordre.
    Conclusion :
    « MOLOTOV oui, ROYAL CANIN et autres crottes, non ! »

    PS: pour les crottes de chats bien nourris, fines de goût, garanties Purina, nous pouvons imaginer qu’il s’agit d’un cadeau de réconciliation des Jaunes Givrés destiné aux Eborgneurs Impunis.

  7. « atteints dans le dernier numéro de Marianne d’arthrose cérébrale — et Polony,.. a bien du mal à gérer ses vieillards cacochymes)  »

    « sida mental »:l’expression avait eu un certain succès naguère; a priori,le sida c’est plus grave que l’arthrose mais il s’agit d’arthrose « cérébrale » et non pas « mentale »;le Maître tient à parler d’une maladie organique;lui-même connaît les prémices de l’arthrose articulaire;la vieillesse excuse-t-elle l’arthrose cérébrale ?

    De plus les éditorialistes sus-cités sont cacochymes;leur bol alimentaire donne un mauvais chyle;d’où leurs productions »chiasseuses ».

    « Un sens plus pur aux mots de la tribu »

      • C’est du troisième degré, JP ?
        Franchement, répondre à la Lormier ?!
        Seuls ustensiles nécessaires : une serpillière et un seau.
        Il devrait plutôt faire don de ses lacunes à la BN.

    • L’arthrose articulaire, c’est un peu comme la tyrosémiophilie des étiquettes de fromage ou cardiopathie du cœur.

          • Terrible ! Après ma mort on a essayé de déplier mon cerveau pour le faire rentrer dans le cercueil mais il n’y a rien eu à faire : on a dû le laisser tel quel avec ses pensées échevelées.

          • Va pour l’arthrose cérébrale. Quant à être articulaire, il faut savoir que la racine grecque « arthron » signifie « articulation ».

  8. « …pour moi, le début de la fin, c’est, en 212, l’édit de Caracalla, faisant de chaque habitant de l’Empire un citoyen romain.  »

    relire

    Petit cours de latin pour grands débutants.
    Publié le 16 juillet 2018 par Jean Paul Brighelli

    « Mais les citadins, ce sont aussi les Cives, ceux qui votent et forment la Civitas. En accordant en 212 la Civitas — le droit de cité — à tous les habitants de l’Empire, Caracalla a fait la boulette du siècle. Si l’on n’avait plus à mériter d’être Romain, pourquoi se casser ? Pourquoi ne pas embaucher des barbares pour tous les travaux barbants, les faire entrer en masse dans l’Empire, et se la couler douce en digérant au stade — pardon, au cirque ?
    Au passage, sachez-le, dès que l’Edit de Caracalla fut promulgué, c’en fut fini de la loi romaine. Les coutumes locales prirent valeur de loi. Ça vous dit ? Ça vous parle ? »

  9. Il faut que :
    – Les peuples s’expriment en tant que peuples.
    – Les individus s’expriment en tant qu’individus.
    Et que personne ne brime personne !
    En résumé une politique bien conduite est une suite d’équilibres en déséquilibre permanent.

    • Si je résume ma pensée pour les philosophes qui pensent sans savoir : la politique c’est pas de la tarte !

  10. D’un côté l’Etat français et son gouvernement qui s’emploient à mettre le chaos partout où ils le peuvent confondant allègrement intérêts privés et préjugés publics, de l’autre les Français de base – on dit aussi de souche – qui s’auto-organisent peu à peu avec moultes difficultés pour recréer une société qui ait un visage ressemblant à une personne ! Avec qui donc on puisse dialoguer …

  11. Vrai ou faux problème ? Parent 1 Parent 2. Finkielkraut à qui personne ne demandait rien déclare « c’est une débilité noire » pourquoi pas grise ou violette ?

    C’est juste une mention sur un livret de famille je suppose – il suffit donc à l’heure de l’informatique de mettre une ligne en blanc que chacun remplira soit père père ou mère mère pour les couples uni-sexe et père mère pour les couples des deux sexes.

    Mais pour les idéologues les solutions trop simples n’en sont pas …

  12. Certains pensent qu’il faut créer des problèmes afin peut être de justifier leur présence sur terre !

    Moi les problèmes qui se posent d’eux-mêmes me suffisent largement.

  13. Le regroupement familial fut notre édit de Caracalla (édit de Chiracallah).
    Caracalla qui était né en Gaule et qui mourut en Syrie: que de symboles!

    Et qui fut le (bref) successeur (et assassin) de Caracalla? Un certain Macrin (authentique!), berbère originaire de la province romaine de « Maurétanie » (future Algérie).

    Macrin, quant à lui, eut comme successeur…Héliogabale, qui abandonna la gestion de l’Empire à sa grand-mère et à sa mère (authentique aussi!), préférant s’envoyer en l’air avec ses gardes du corps exotiques aux torses luisants et musculeux (authentique encore!).

    l’Histoire est une farceuse!

    • La nature est bizarre.

      Pourquoi demander à un renard d’eau de survivre dans un monde de neige et de glace ?

      • Hélas ! Il faut bien des prédateurs pour réguler les populations d’oiseaux. Et puis l’eau n’est jamais que de la glace fondue;

  14. « Et nous balaierons les oligarques qui se prennent pour des élites auto-proclamées »
    Où l’on voit bien que le rêve des souverainistes est de devenir oligarques en place et lieu des hommes politiques démocratiquement élus, car dans le fond, ce qu’ils haïssent le plus, c’est la démocratie et ce dont ils rêvent, c’est de prendre le pouvoir par la force et d’instaurer un régime tyrannique.

    • « Et nous balaierons les oligarques qui se prennent pour des élites auto-proclamées »

      Comment comprendre cette phrase ?

      Ces oligarques disent-ils partout: »nous sommes l’élite, nous sommes l’élite auto-proclamée » ?

      Si vous êtes « auto-proclamé », n’avez-vous pas plutôt tendance à faire comme si vous étiez légitime,c’est-à- dire à faire comme si le « certificat élitaire » vous avait été délivré par une autorité indépendante de vous ?

      Il Maestro:pensée complexe.

      • c’est juste que dans les élites, il y a de l’auto proclamé et du légitimement élu.
        Dans tous les cas de figure, les souverainistes anti libéraux du genre de Jean-paul Brighelli passent leur temps à r^ler contre les chefs d’entreprise ( salauds de patrons ) et veulent se mettre à la place des politiques actuels. Ils sont aussi bourges que ceux qui sont là mais c’est pas grave. Prenez Polony, une grande bourge ( même profil que Macron, parents médecins spécialistes, bahut privé, la trouille d’enseigner dans l’EN, sciences-po que Jean-Paul Brighelli peut pas blairer, un salaire de 28000 euros par mois qd elle était sur Europe 1 ) et ça donne des leçons de morale sur les salauds de bourgeois et ça monte en mayonnaise les gilets jaunes qui sont si bien, si non violents, si dans le juste et le vrai. Pour être orwelliens, ils le sont. Mais pas comme dans 1984, plutôt comme dans La ferme des animaux. Le ssouverainistes ils veulent faire la révolution avec le peuple des gilets jaunes ( avant ils croyaient que ce serait avec les paysans, enfin c’est ce que disait la prêtresse de la secte, mais elle s’est gourée, c’est pas la première fois, pas grave on continue ) pour devenir les pigs d’Orwell, ceux qui se gobergeront dans la maison pendant que le peuple trimera et se serrera la ceinture encore plus que maintenant. mais ce sera bien car ce sera pour la bonne cause et pour les bonnes idées. Chacun sait que le peuple aime mieux trimer plus à l’intérieur de ses frontières que moins dans une économie libérale. Vive les souverainistes, vive Polony, vive Monsieur Brighelli. Vivement qu’on ait le franc, l’inflation, qu’on fasse la queue pour bouffer, qu’il n’y ait plus rien dans les rayons des magasins comme en URSS à la belle époque, et qu’on ait plein de petits tyrans/pigs qui nous expliquent que la vie à l’époque du libéralisme, c’était tellement moche.

        • Tiens c’est rigolo et c’est vrai ça. Polony parents ophtalmologue et gastro-entérologue, étude dans un vrai lycée privé de chez privé où qu’on pense bien Notre-Dame de Bury de Margency ( on s’marre ) dans la ville très résidentielle de Deuil la Barre. Je ne remets pas les références de Macron. Tout le monde connaît. Finalement c’est comme lorsqu’on sortait de l’ENA, on choisissait plutôt la gauche ou la droite. Cela dépendait juste des chances que les partis avaient d’arriver au pouvoir. Et il est clair que le seul espoir pour tous les médiocres aspirants au pouvoir qui ont n’ont pas eu l’ENA, c’est les partis souverainistes. C’est qui faut pas s’rater, hein. Pour un tour de manège, faut prendre le bon cheval. Chevènement ce fut bad plan, Sarko ça a pasduré bien longtemps. Y’a plus qu’à s’accrocher à la queue du mickey souverainiste. On va y arriver. C’est nous qu’on s’ra les reines.

        • « c’est juste que dans les élites, il y a de l’auto proclamé et du légitimement élu. »

          Mais vous ne répondez pas à la question: »comment peut-on se prendre pour une élite auto-proclamée » ?

  15. par
    Bernard Schalscha
    « La souverainiste Natacha Polony, nouvelle employée d’un richissime industriel tchèque
    6 septembre 2018
    L’omniprésente journaliste va-t-elle faire de Marianne le relai présentable des courants anti-démocratiques sévissant à l’extrême droite et à l’extrême gauche?
    Le richissime homme d’affaires tchèque Daniel Křetínský a donc décidé de placer à la tête de l’hebdomadaire Marianne, dont il est récemment devenu propriétaire, la très médiatique Natacha Polony. Aussitôt l’ancien actionnaire majoritaire et actuel patron du magazine, Yves de Chaisemartin, opposé à la nouvelle directrice de la rédaction, a annoncé qu’il quitterait en octobre ses fonctions de directeur de la publication, lui qui se réjouissait pourtant du rachat du titre en avril par le groupe Czech Media Invest que dirige le businessman de Prague. La nomination de celle qui fut chroniqueuse de l’émission de Laurent Ruquier On n’est pas couché et qui préside le comité Les Orwelliens vient créer une brèche menaçante au sein d’une presse française qui doit déjà faire face à d’innombrables sites spécialisés dans la désinformation, la propagation de fausses nouvelles et la vision conspirationniste de l’actualité. Ainsi de Sputnik, RT (ex Russia Today), directement contrôlés par le Kremlin, ou Egalité et Réconciliation (le site d’Alain Soral), pour ne citer que quelques-uns des plus importants.
    Si d’aucuns s’étonnent de voir Natacha Polony rapprochée de la complosphère, ils devraient aller voir de plus près les positionnements de l’ancienne opposante au traité de Maastricht. Prenons sa chaîne You Tube, nommée Polony.TV, qui se présente comme «le média libre de la France souveraine». Elle y a invité, en décembre 2017, Etienne Chouard qui, en dépit de ses allures de besogneux Simplet du conspirationnisme, est considéré comme un grand penseur par tout ce que la France compte de complotistes. Durant 42 minutes d’interview complaisante agrémentée de maints hochements de tête approbateurs, Natacha Polony devise «oligarques» et «voleurs de pouvoirs», et dénonce le «totalitarisme soft» que nous subirions. Un mois plus tôt elle reçoit François Asselineau, autre petite star ultra-souverainiste de la complosphère, qui au cours de l’entretien assure, sans être aucunement contredit, qu’Emmanuel Macron «n’a pas une politique qui paraît indépendante vis-à-vis d’Israël» ou «[qu’] on a participé à l’opération de déstabilisation de la Syrie» ou encore qu’avec notre gouvernement «on a des gens qui obéissent à une oligarchie financière et industrielle».
    Alors que le phénomène complotiste est devenu une menace pour les démocraties dont la plupart des acteurs honnêtes de la vie politique ont enfin pris la mesure, la nouvelle directrice de la rédaction du magazine fondé par Jean-François Kahn s’insurgeait en juin dernier, lors d’une émission «présentée par Causeur.fr et Polony TV», qu’elle co-animait avec Elisabeth Lévy : «Le mot complotisme […] est devenu un instrument qui permet de marquer ceux qui ne pensent pas bien.» Et de s’offusquer d’avoir été traitée de complotiste pour avoir repris à son compte (voir la vidéo à partir de 49’01’’) la fumeuse théorie – largement répandue dans la complosphère justement, mais qu’elle assure reprendre de Robert Kennedy Jr – qui donnerait les clefs de ce qu’elle nomme «le déclenchement de la guerre en Syrie» : «En 2009 la tentative de construire un gazoduc passant par la Syrie a été refusée par Bachar al-Assad parce qu’il préférait privilégier son allié iranien et, indirectement, la Russie, et, curieusement, deux ans après, [a] poussé une révolution au moment des printemps arabes». A noter : l’indispensable «curieusement» par lequel le moindre débutant conspirationniste introduit ses doutes récurrents face aux «vérités officielles». Ici on croit entendre les pseudo-explications de Jean-Luc Mélenchon assénant à propos de la tragédie syrienne que «tout ça, c’est des affaires de pétrole», façon à peine dissimulée d’innocenter le régime sanglant du maître de Damas qui serait victime de machiavéliques manœuvres de l’impérialisme occidental, cet éternel coupable auquel on préfère tout dictateur nationaliste.
    On n’omettra pas de rappeler que, alors qu’elle officiait chez Ruquier en février 2013, Natacha Polony a cru marquer un point contre Christine Ockrent en lui brandissant sous le nez qu’elle avait «participé trois fois au cercle Bilderberg […] qui réunit des gens de pouvoir, de la finance…» (voir la vidéo à partir de 25’24’’). Ah, le cercle Bilderberg, l’un des fantasmes les mieux partagés par la complosphère, persuadée que ce serait l’un des lieux où les puissants décident de nos pauvres destinées. La reine Christine lui avait alors rétorqué qu’elle avait «une vision un peu conspirationniste des choses».
    Broutilles que tout cela ? Alors venons-en à ce qu’a dit la fine analyste de la Syrie à propos du Rwanda. Lors de l’émission Le Grand Face-à-Face (sur France Inter) du 18 mars 2018, confrontée à Raphaël Glucksmann qui revenait sur le rôle de la France aux côtés des génocidaires hutu, elle a eu ces mots : «Malheureusement, on est typiquement dans le genre de cas où on avait des salauds face à d’autres salauds…» A la suite de cette sortie négationniste que n’aurait pas reniée le souverainiste Pierre Péan, l’omniprésente chroniqueuse-débatteuse-essayiste avait tenté de s’en sortir par de vaseuses explications qui peinaient à effacer son jugement spontané sur le crime des crimes subi par la minorité tutsi.
    Sur l’Ukraine, elle avait repris l’argument-choc habituel de ce petit monde qui passe allègrement du souverainisme au soutien peu voilé à Poutine : «la russophobie». Est accusé de «russophobie» par le clan poutiniste quiconque dénonce fermement la politique autoritaire, ultra-conservatrice, anti-démocratique et impérialiste menée par l’occupant du Kremlin. (La méthode est la même chez ceux qui tentent de discréditer quiconque s’en prend à l’islam politique : ce ne serait là que de «l’islamophobie».) Polémiquant, en mai 2014 au cours de l’émission Le Grand Journal, avec Caroline Fourest – qui évoquait les méfaits de la propagande et de la politique poutiniennes -, Natacha Polony avait lancé : «Il y a une russophobie extrêmement frappante» [en France]. «J’ai lu la presse française systématiquement et il y avait une façon de présenter les choses en minimisant totalement le rôle de l’extrême droite ukrainienne.» L’argument de cette «extrême droite ukrainienne», dont la place et le rôle sont systématiquement et démesurément surévalués, est l’un des grands classiques qui revient constamment dans l’argumentaire débité tant par la France insoumise que par la droite extrême et… l’extrême droite (qui se drape pour l’occasion dans les plis vertueux de la démocratie). Se focaliser sur les groupuscules ultra-nationalistes ukrainiens permet à la fois de minimiser la réalité du puissant mouvement populaire qui a conduit à la chute de Viktor Ianoukovytch, le très corrompu protégé de Poutine chez qui il est allé trouver refuge, et d’occulter la déstabilisation de l’Ukraine opérée par les troupes russes.
    Last but not least, l’ancienne journaliste du Figaro est donc présidente du cercle Les Orwelliens. Peu connue du grand public, cette association se justifie ainsi dans sa présentation : «À l’époque, les lecteurs ont vu dans ‘1984′ une critique des régimes nazis et soviétiques. Pourtant, en relisant Orwell aujourd’hui, nous avons l’impression d’y retrouver certaines caractéristiques de notre époque. Comme dans ‘1984’, la captation des grands médias par des groupes d’intérêts économiques et politiques a conduit au contrôle de l’information et à la marginalisation de toutes pensées alternatives. La globalisation a fait émerger un monde uniforme et post-national proche de celui imaginé par l’écrivain. Enfin, le consumérisme a fait de l’individu le petit homme déraciné dont rêvait Big Brother.»
    La référence à Orwell est devenue fort prisée à l’extrême droite et chez les ultra-gauchistes où, en détournant le sens du célèbre livre de l’écrivain anglais, on s’escrime à en faire une arme contre les démocraties occidentales : en prétendant que notre société rappelle les régimes totalitaires – ceux que dénonçait à juste titre Orwell –, ces cercles militants cherchent à déligitimer les fondements et valeurs démocratiques sur lesquels reposent des pays comme la France. Cette propagande anti-démocratique se nourrit de mensonges, d’exagérations, de déformation des faits : à leurs yeux le vrai pouvoir serait entre les mains des banquiers, de la finance internationale, des multinationales, des grands groupes pharmaceutiques, etc. Bilderberg n’est jamais loin. Cette grossière désinformation est reprise aussi bien dans les rangs d’Action française, d’Egalité & Réconciliation (Alain Soral), que de la France insoumise ou même des islamistes. Les uns comme les autres propagent que l’Hexagone est soumis à l’impérialisme US et au capitalisme mondialisé. Bref, tout comme le comité Les Orwelliens et sa présidente qui a un jour proclamé qu’elle était «plus marxiste que le NPA» de Besancenot, ces sphères politiques veulent nous vendre l’idée que notre démocratie n’en est pas une, et ne voient que très rarement les dictatures et régimes autoritaires là où ils existent bel et bien, comme par exemple en Russie ou dans la Syrie de Bachar al-Assad. Au fond, selon eux, ne vivrions-nous pas, peu ou prou, dans une «démocratie fasciste», comme l’a chanté le rappeur Médine avec son compère Rockin’ Squat, même si le pourfendeur de la laïcité exagère toujours un peu, notamment avec son antisémitisme : «Très peu de gens vérifient, pas le temps dans cette vie triste / Pourtant faut prendre le temps de comprendre qui est Rothschild, / Le groupe de Bilderberg, pour comprendre la machine…» En tout cas lui non plus n’oublie pas Bilderberg.
    Abordons enfin un aspect piquant de l’accession à la tête de Marianne de notre orwellienne auto-proclamée. Par qui a été nommée celle dont le comité s’élève avec vigueur contre «la captation des grands médias par des groupes d’intérêts économiques» ? Par un milliardaire de 42 ans, classé cinquième ou sixième plus grosse fortune de son pays, dont Yves de Chaisemartin, dans les colonnes de l’hebdomadaire, présentait élogieusement en avril dernier le groupe en ces termes : «Premier opérateur industriel de médias en République tchèque, avec 3,5 millions de lecteurs et 7 millions de visiteurs uniques sur ses sites Web. Il édite le quotidien populaire Blesk, le tabloïd Aha !, le news magazine Reflex – l’équivalent du Marianne tchèque –, et des magazines d’autos et de motos. Le groupe détient par ailleurs le site Internet d’actualité info.cz ; par ses participations dans les groupes Euromedia et PNS, il est le leader national de l’édition, de la vente de livres comme de la distribution de la presse à travers 18.000 points de vente. Il possède enfin deux imprimeries de presse en République tchèque.» Ajoutons que, selon Le Figaro, «le groupe Czech Media Invest détient une autre filiale, CN Invest, qui publie le quotidien économique E15 et plusieurs magazines comme F.O.O.D et Maminka (Maman)». En France, l’entreprenant Monsieur Křetínský a acheté au groupe Lagardère Elle, Version Femina, Art & Décoration, Télé 7 Jours, France Dimanche, Ici Paris et Public. Poursuivant sa présentation du nouvel acquéreur de Marianne, Yves de Chaisemartin écrivait : «Daniel Křetínský […] a créé et développé EPH, l’un des grands opérateurs énergétiques en Europe dont il détient 94%. EPH est actif dans les secteurs de transport du gaz naturel, de la production et la distribution d’électricité, de la biomasse et de l’extraction minière. Daniel Křetínský possède, par ailleurs, plusieurs entreprises industrielles en République tchèque et détient une participation significative dans le Mall Group, principal acteur du commerce électronique en Europe centrale et orientale. Il est enfin copropriétaire du club de football Sparta Prague.»
    Les lecteurs de La Règle du jeu auront peut-être été lassés par ces longues énumérations qui auraient leur place dans un journal économique. Mais il fallait être quelque peu précis sur le profil industriel et financier du nouveau patron de la vaillante Jeanne d’Arc voulant bouter les puissants de l’économie hors des grands médias. Faut-il comprendre qu’un oligarque mérite toute sa mansuétude dès lors qu’il est tchèque ? Ce serait une bien singulière façon d’affirmer son souverainisme. »

    • 1) Qui est Bernard SCHALSCHA ,auteur de l’article ?

      2) Qui finance La Règle du Jeu ,où a été publié l’article ?
      (Si vous voulez vous gorger de prose pondue par Bernard Henri Lévy, lisez La Règle du Jeu .)

      Réponse (partielle) à la question 1):

      SCHALSCHA Bernard
      Éditorialiste et journaliste.
      Journaliste à Libération et à Droit de réponse (émission de télévision) ferrailleur, conseiller en communication dans un grand cabinet, guide pour touristes français en Europe centrale, traducteur…

      Activités :
      — secrétaire général de l’association France Syrie Démocratie ;
      — membre du collectif Urgence Darfour ;
      — membre du comité de rédaction de La Règle du jeu.

      Ancien :
      — militant du mouvement trotskiste de tendance pabliste, l’AMR (Alliance marxiste révolutionnaire) ;
      — membre du Parti socialiste unifié (France).

      NB Que d’anciens trotskistes en France !

      http://www.preavis.org/breche-numerique/auteur858.html

      • Voici un argument ad hominem bien pauvre, qui ne réfute en rien les attaques de l’auteur contre Mme Polony. De plus, attaquer les anciens trostkistes, sur le blog d’un ancien maoïste qui plus est c’est un peu faible. Pour la défendre, comme dirait l’autre, « on pourrait dire bien des choses, en somme ».

    • Mais dites-moi… C’est de la haine à l’état incandescent, tout ça…
      Je suis bien content d’avoir écrit cette chronique : les macronistes purs et durs sortent du bois.

      • Ça existe, les « macronistes » purs et durs ? Comment peut-on être macroniste pur et dur ? C’est comme un Gilet Jaune pur et dur. Pour être pur et dur, il faut qu’il y ait une « ligne générale ». Les uns comme les autres bouffent à tous les râteliers et tirent à hue et à dia.
        A tel point que les ministres n’ont plus le droit de s’exprimer dans les médias sans avoir préalablement faite superviser leur future intervention par le Premier Ministre. Sinon, c’est une infernale cacophonie.

      • L’expression est, en effet, très amusante et, par les variations qu’elle suggère, prête à rêver: macroniste impur, macroniste mou, macroniste flasque, …Vous assimilez les macronistes, qui pour ma part me rappellent les post-adolescents poupins vêtus de tee-shirts pastel de la campagne présidentielle de 2017, à une horde terrifiante de fanatiques, qui contraste avec la nature profonde, bourgeoise et conservatrice, de cet électorat. Que Macron soit un tueur (dont le modèle est thatchérien), je vous l’accorde. Que ses suiveurs soient du même bois, c’est beaucoup moins crédible. Et l’on ne polémique pas (chose que vous appréciez, si l’on en juge par vos écrits), sans colère, la sienne, comme celle des autres.

      • tiens, les Macronistes poupins, ça me fait penser aux Jeunes Giscardiens : le premier énarque président, qui nous a offert le premier budget en déficit, le regroupement familial …
        Je reprendrais deux fois des nouilles* le jour où il disparaitra, comme pour Flamby ! 😉

        *pour les autres, de présidents, ça sera une fois que je me resservirai ! 😀

  16. Quel gloubi boulga !!! Je n’ai ni le cœur, ni le temps de commenter point par point, il y aurait tant à dire.
    Déjà, écrire un livre « contre le libéralisme », en notre belle époque étouffée de lois, de décrets, de régulations, de carcans, de contraintes, de subventions, depuis le berceau jusqu’au cercueil, c’est du vice, alors qu’il y a tant de bons auteurs qui l’ont déjà fait (Piketti, Joffrin, etc.), mais le lire ! et le commenter ! quelle perversion !
    « Macron, le premier vrai libéral » !! C’est à se pisser dessus de rire. La religion des droits de l’homme, l’émergence de « l’art contemporain », la télé-réalité, conséquences du libéralisme ambiant ? On rêve.
    Si vous voulez vraiment lire (et commenter, pourquoi pas ?) un bon livre qui parle de notre époque telle qu’elle est et telle qu’elle vient, lisez donc « Un bonheur insoutenable », d’Ira Levin. En cherchant bien, vous y trouverez même un petit peu de libéralisme à critiquer.

    Cadichon, reviens !!!

    • Perso, ce que j’aime le mieux c’est le libéralisme c’est le narcissisme. Profond !
      Ben alors, Jean-paul Brighelli qui passe son temps à se regarder dans le miroir de son blog est un grand libéral qui se regarde mais ne veut pas se voir.
      Encore ces salauds de libéraux qui troublent la pureté de son eau, du coup le reflet ne renvoie plus que du noir.

  17. Lormier, franchement, vous ne préférez pas la vie difficile des jeunes renards polaires à tous ces timbrés ?
    Moi si …
    Puis le gars, heureusement qu’il est tchèque, parce que s’appeler Krétinski, en France, ça doit être lourd à porter

  18. je découvre ce billet … affligeant ! de Benoist est un étatiste, « de droite » qui a soutenu Mélenchon … et puis Michéa comme référence du Libéralisme, faudra repasser !
    Je rappelle la phrase de Maurice Druon « en France, il y a deux partis socialistes, l’un d’eux s’appelle la droite », et Benoist est de cette droite là.
    Pour le reste, je ne vais pas me fatiguer, vous avez vos convictions votre foi, vos idées sont appliquées depuis plus de 40 ans avec le sucés retentissant qu’on peut constater : la France championne du monde de la pression fiscale, et de la redistribution, et pourtant où la pauvreté croit, à l’inverse du reste du monde ! C’est bien sûr la faute au Libéralisme. Si ça vous aide à dormir sans faire de cauchemars …

    • Mais enfin ! Ai-je un jour dit du mal des petits patrons ? Et Polony (ou son alter ego de mari) ne passe-t-elle pas son temps à chanter les louanges de l’agriculture française — la vraie, pas celle de la FNSEA ? Je ne sais pas quel genre de patron vous êtes, mais si vous fabriquez du vrai camembert, vous avez toute mon admiration.
      Allons ! Vous vous croyez libéral parce que vous êtes un patron ? Et Bernard Arnault, il est quoi ?
      À moins que vous ne soyez Bernard Arnault…

      C’est comme l’école. Il y a une école à deux vitesses, c’est vrai. Mais il y a aussi un patronat à deux vitesses — et les gros comptent sur les petits pour les défendre, alors qu’ils tirent toutes les ficelles. C’est d’un drôle !
      Franchement, qu’avez-vous de commun avec les grandes banques d’affaires ?

      • L’agriculture de la FNSEA peut être très bien aussi, Jean-Paul. Allez voir de près. Vous serez peut-être étonné par la qualité de certaines structures agricoles qui ont joué conjointement les cartes progrès et terroir.

    • Ô mon pauvre Maître, vous avez la tête pleine de clichés éculés ! Et où dis-je que vous éreintez les petits patrons, voire même les gros ? dans ce billet vous reprenez à votre compte, les mantras gauchistes de Benoist : par exemple que la liberté individuelle doit s’effacer devant le « bien commun » ! ah la la le fameux « bien commun », et son copain « l’intérêt général », les deux piliers inséparables, sur lesquels se bâtissent toutes les tyrannies modernes ! Vous n’avez décidément rien retenu de l’histoire ?
      Que ce qu’on vous vend comme « l’intérêt général » c’est l’intérêt de quelques-uns, qui sont au pouvoir, et que vous êtes disposé à servir avec docilité, en acceptant toutes les privations de liberté qui vous seront imposées !
      Ne venez pas chouiner après sur les lois liberticides mises en places pour « lutter contre le terrorisme » et qui autorisent un flicage de plus en plus poussé, hors du contrôle des juges …
      Et les écolos, que ça les démange de régler votre vie à grands coups de fatwas et d’interdictions de tous poils, « pour sauver Gaïa » ?
      Pauvre La Boétie, s’il vous lisait … il vous ferait recopier cent fois le « Discours de la servitude volontaire » !

  19. « et pourtant où la pauvreté croit, à l’inverse du reste du monde  »
    Ah bon?
    Vous pouvez donner quelques exemples de pays du reste du monde s.v.p.

    • On commence par nos voisins européens : DE, UK, pays du nord, croissance supérieure et chômage très inférieur au nôtre.

      Sinon, servez-vous : https://www.gapminder.org/tools/#$chart-type=bubbles
      ou encore sur ourworldindata.org

      Egalement gatesfoundation.org/media-center/press-releases/2017/09/new-gates-foundation-report-highlights-remarkable-progress-against-global-poverty-and-disease
      où, avec un peu d’honnêteté, on voit que le vilain ultra-libéralisme et le méchant capitalisme, ont fait plus en dix, vingt ou cent ans pour sauver l’Humanité et la Terre que dix, vingt ou cent années de collectivisme et de politiques étatiques brouillonnes et désordonnées. 😉

      • Mon impression (mais je précise que, non seulement je n’y entends rien, mais que je m’en fous : je ne changerai pas le monde, d’ailleurs je ne suis pas sûre que je ferais mieux que le bordel actuel) était qu’on s’enrichit là où on produit. Si on est assez hors sol pour tremper la main dans les pots de confiture un peu partout, on s’enrichit aussi. Si on ne produit que des cerfas, on s’appauvrit. Si on est coincé à attendre la becquée, piaillements ou pas, on dépend de la récolte d’asticots. L’Etat a voulu se mêler d’économie, ce qui n’était pas son rôle. Il a échoué, comme n’importe quel clampin qui aurait voulu monter une entreprise sans rien y entendre. A certains points de vue, ce billet rejoint le précédent : on n’aime pas les gens qu’on pense intelligents (loin d’être toujours vrai) et surtout , surtout, travailleurs. Hou les vilains chinois! Mais il n’y a pas d’autre solution pour s’enrichir (à part se faire escroc ou bandit de grand chemin, mais c’est quand même une activité à risques). Dire ensuite : ah mais ils ne respectent pas nos règlements de décivilisation des loisirs, je trouve ça un peu court. Ces règlements sont-ils pertinents? D’un autre côté, je me méfie tout autant de la complète liberté. Un peu d’encadrement ne fait pas de mal. On cherche à vivre dans un monde à 2 dimensions : blanc/noir, gauche/droite,bon/mauvais. C’est pratique mais c’est faux. J’en reste, là comme ailleurs, au principe énoncé par Paracelse : c’est la dose qui fait le poison.

  20. C’est vrai ce qui est dit plus haut. Bon de là à dire que les souverainistes qui voulaient faire la révolution avec les paysans ( sic) n’en parlent plus beaucoup parce qu’ils trouvent que les gilets jaunes seraient plus efficaces pour obtenir le pouvoir ! Faut pas exagérer quand même. Enfin, bon. Faut voir. C’est sûr qu’on salon de l’agriculture, les paysans, les jeunes ont plutôt apprécié Macron. Merde alors. Reusement qu’y a les Jaunes pour « arriver ». De toutes façons, ils s’appuieront sur n’importe qui, l’essentiel est d’arriver.

  21. N’étant pas – très loin! économiste, je n’ai retenu de l’histoire contemporaine que le fait suivant: tous les systèmes basés sur des idéologies socialo-communistes et autres dérivés n’ont jamais fonctionné.
    Le libéralisme, ou le capitalisme plutôt, reste le meilleur des pires.
    Tout dépend de l’horloge: décennale, séculaire, millénaire…
    On nez rien!

  22. Je tiens à vous remercier pour ce billet.
    Clair sur le fond, et beau sur la forme.
    Ceci dit, faire la promotion d’un ouvrage d’Alain de Benoist ne va pas vous attirer beaucoup d’amis.
    Vous allez au clash, et ce sera une pierre de touche pour distinguer le vrai du faux.
    La lutte continue !

    • Mais bon sang, en quoi est-il interdit de parler de lui ?
      Je ne saisis pas. J’ai appris il y a peu que je suis considéré comme Satan dans certains cercles. Mais pourquoi diable ? Qu’ai-je pu bien faire ? Ou Alain de Benoist, qui est un intellectuel remarquable ?
      L’atmosphère actuelle, c’est pire que dans les années 50, quand le PC maudissait Sartre et Camus puisqu’ils n’étaient pas encartés…

      • Il faut arrêter de parler de Satan, qui est une référence au Bien et au Mal.
        Comme Nietzsche je me situe par delà le Bien et le Mal.
        Pour l’homme de Science, le Bien et le Mal importent peu, seuls comptent l’Ordre et le Chaos

        • Cela mettra de la confusion dans l’esprit de ces tocards de francs-macs qui raisonnent sur le dualisme du Noir et du Blanc, du Bien et du Mal, du Corps et de l’Esprit.
          Cette dialectique peut et doit se dépasser

      • Je ne suis pas le premier à l’exprimer. Goethe l’a déjà dit autrement :
        Je préfère une injustice à un désordre

  23. Le châtiment de l’oubli … c’est ce qui arrive à ceux qui oublient les nations !

    Que la France soit mal gouvernée soit ! Nous y sommes habitués … mais que la France soit oubliée !

  24. la France ? mais mon bon M. Driout, vous n’y êtes pas, nos camarades profs, ne connaissent que la république !
    Ils confondent habilement les deux, et instillent cette confusion dans l’esprit des enfants.
    république et égalitarisme !

  25. Que dire du représentant de commerce ultramarin, si médiocre qu’il ne placera jamais une seule indulgence libérale à quiconque ici où, pourtant, d’incroyables sots s’ébattent ?

    Que dire de la bauge dans laquelle lui même s’ébat, système fait de primes artificielles, d’argent braguette et d’octroi de mer protecteur contrôlés par une pléthore de fonctionnaires en semi-villégiature ?

    Que dire de cette vision du monde consistant à farcir un territoire de bagnoles et de d’infrastructures routières toutes orientées vers une fuite en avant insignifiante dans la consommation ?

    De tout cela, l’épiphénomène de cirques ne dira-t-il jamais rien, trop occuper à mordiller les mains qui ne le nourrissent pas assez à son goût ?

    • faut vous faire soigner mon pauvre ! je n’ai jamais bénéficié du système que vous décrivez, et je déplore depuis plus de 30 ans l’assistanat, la connivence, le clientélisme, et le système de primes dans lequel se complaisent la plupart de mes compatriotes. Je l’ai déjà le dénoncé ici, ce que vous reconnaitriez, si vous aviez un peu de rigueur et d’honnêteté !
      Je ne suis aucunement acteur de ce système, et c’est une bassesse bien de votre niveau que de m’en attribuer une part de responsabilité.

      Quant à votre « Que dire de cette vision du monde consistant à farcir un territoire de bagnoles et de d’infrastructures routières toutes orientées vers une fuite en avant insignifiante dans la consommation ? » je suppose que vous crevez d’envie de réguler, d’interdire, d’imposer, de légiférer sur la vie des gens, au prétexte que , digne représentant de l’EdNat, cette pseudo élite auto-satisfaite, vous SAVEZ , et bien mieux que les autres comment faire leur bonheur …

      Toujours aucun argument, rien que des affirmations, des jugements péremptoires, et une tendance, naturelle chez les socialistes, à la dictature !

      • Mais moi, ayant parcouru les cirques en long et en large, y compris celui du littoral, j’en suis parti au bout de 3 ans sans attendre la prime truc et la prime machin. La vraie vie est ailleurs.

        Peut être êtes-vous simplement jaloux de ne pas pouvoir vous vautrer comme les autres dans le système.

      • je n’ai pas besoin de votre permission pour vivre où je le décide ! même si je sais bien que votre obsession constructiviste, c’est de régler la vie des autres !

        Ma famille est ici, ma vie est ici, et je n’ai plus l’âge d’aller recommencer à zéro ailleurs.
        Je ne suis pas « jaloux de ne pas pouvoir me vautrer comme les autres dans le système » je déplore qu’un tel système puisse perdurer ! et même si c’est modestement aujourd’hui, j’ai largement contribué à le financer, j’ai donc toute légitimité pour en parler.
        Mais au delà des spécificités des DOM, il y a cette constance des gouvernements socialistes à dévaloriser le travail en le surtaxant, pour financer une redistribution toujours plus gourmande.

        • « cette constance des gouvernements socialistes à dévaloriser le travail en le surtaxant » …

          et aussi en bloquant les salaires qu’ils versent

          • Pourquoi faudrait-il que les salaires augmentent systématiquement, uniquement en fonction de l’ancienneté ? donnez moi une vraie bonne raison !
            Qu’on rétribue l’expérience, qui permet une « meilleure productivité » ça se comprend, mais il y a une limite à ce type d’évolution.

            A moins que, pour prendre le cas des fonctionnaires, il ne faille prendre la question à l’envers : le vrai salaire* correspondant à la valeur réelle selon le poste occupé, c’est celui de fin de carrière, le fonctionnaire étant « arrivé à pleine maturité » et à son meilleur rendement. Et donc, pendant sa carrière il subit une décote due à son insuffisante maturité … 😉

            *salaire qu’il est économiquement acceptable de payer pour effectuer la tâche concernée.

  26. Je complète la vision de Pheldge avec mes compétences en agriculture-élevage. Brighelli, ânonnant les propos tenus par son ami Perico Legasse, nous impose sa vision manichéenne  » la FNSEA c’est le diable, l’agriculture traditionnelle c’est le bien ». En fait, il n’en sait absolument rien et rejoint les dictateurs écolos à tendance zadiste dans un complot réacs/libertaires.
    Combien d’agriculteurs penchant plus vers la FNSEA que vers le mouvement hippie bossent à fond pour faire du Bio en étant rentables, en faisant vivre leur famille tout en payant rubis sur l’ongle leurs cotisations MSA et leurs annuités Crédit Agricole?
    Se convertir en bio est rentable, créateur d’emploi et de plus en plus d’agriculteurs se tournent vers cette filière sans s’encombrer d’idéologies dictatoriales. La France, avec ses terroirs, sa vocation agricole et sa renommée gastronomique internationale, est le pays idéal pour faire son beurre AOP. Une sorte de main invisible du marché. Pas de souci pour moi, contrairement à Pheldge ou Yann, à ce que l’état français ou l’Europe y mettent la main pour apporter aides structurelles ou conjoncturelles. On est très loin des zadistes avec leurs trois brebis minables et leur force à tondre modèle 1845. C’était une des clés du programme électoral Macron et il vient de choisir un ministre de l’Agriculture qui fut longtemps Président du Conseil Départemental du dpartement le plus « Bio » de France. C’est en bonne voie car tout y contribue;

    • On peut faire de l’agneau Bio excellent en circuit court, avec des brebis sélectionnées inscrites à l’UPRA, avec contrôle de croissance des agneaux identifiés électroniquement, rotation des parcelles gérée par informatique, et sans antibiotiques. Ce n’est nullement incompatible et bien plus rentable tout en étant satisfaisant pour l’intellect.

    • Encore une leçon de morale foireuse de cette grand-mère fatigante et bien fatiguée, tant spirituellement que corporellement.
      La conduite de tir est maintenant verrouillée sur cette cible peu agile.
      Pour la fête des grands-mères, la matriarche va se prendre un joli missile tire-et-oublie.
      Il n’y a pas d’age pour recevoir une bonne leçon !

      • Vous incorporez votre allergie, que je partage, aux alter biololo écolo, à votre ressenti sur l’agriculture biologique qui est un créneau économique très rentable si bien géré par des entrepreneurs responsables.
        Les agriculteurs sont des gens comme les autres.
        Et hors agriculture biologique, il y a les techniques d’agriculture raisonnée, beaucoup plus économes en intrants et tout à fait productives.
        Il ne faut pas rejeter en bloc à cause d’une poignée d’imbéciles.
        Mais, somme toute, ce n’est pas grave du tout car vous ne ferez pas le monde.

  27. Mâme Dobolino, le bio, ça coûte plus cher, ça utilise également des produits pesticides, mais bon, ils sont autorisés, alors ça compte pas, et ça a un rendement moindre. Le bio, c’est ni vraiment bio, ni vraiment bon !
    C’est pas meilleur pour la santé cf : http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/09/06/19003-bio-nest-pas-meilleur-pour-sante
    «J’ai été totalement surprise», avoue le principal auteur de l’étude, le Dr Dena Bravata, qui ne s’attendait visiblement pas à un tel résultat.
    Et sans les aides de toutes sortes, ça ne tiendrait pas la route économiquement ! Si les consommateurs, bobos aisés compris devaient payer leurs courses au prix réel, ils renonceraient fissa !

    • C’est faux, Pheldge. Croyez m’en SVP ! C’est mon domaine
      Nous avons ici bon nombre de cultures en AB non subventionnées avec excellents rendements et meilleures marges bénéficiaires ( lavande, lavandin, petit épeautre, pois chiche, lentilles, agneau, fromage de chèvre, fruits ). Il suffit que cette agriculture biologique soit réalisée par de vrais entrepreneurs et non par des branleurs idéologues et cossards. Quand la FNSEA se mêle d’agriculture bio, ça tourne.
      ne faites pas l’erreur d’assimiler agriculture bio et altermondialistes adeptes du woofing.

  28. Vos réactions épidermiques sont regrettables mais sans importance. Elles me sont juste désagréables car elles mettent en doute mes compétences sur un de mes sujets de prédilection depuis tantôt 40 ans, aussi bien que mon indéniable expérience de terrain.
    Au lieu de monter sur vos grands chevaux et d’argumenter, comme Pheldge, à l’aide d’articles de journalistes parisiens, vous auriez intérêt à tirer profit de mon éclairage.
    Vous me rappelez mes camarades de lycée qui rejetaient en bloc l’enseignement de tel ou tel professeur uniquement parce qu’il était visiblement de droite.
    A me citer des articles, allez les chercher dans La France Agricole, La Terre ou dans les publications de l’INRA

    • L’agriculture biologique et l’agriculture raisonnée ne sont nullement incompatibles avec une sensibilité de droite et les agriculteurs vous le démontreront par l’exemple, que vous le vouliez ou non.

    • Bon, je ne mets absolument pas en doute vos compétences professionnelles, ni votre connaissance du milieu agricole. J’ai une vision de « profane », je ne me laisse pas endormir par les sirènes écolos, et suis insensible aux modes. (NB je parle pour moi, pas de sous-entendu perfide ici )
      Voici une étude de l’INRA http://inra-dam-front-resources-cdn.brainsonic.com/ressources/afile/243143-9d44c-resource-rapport-vers-des-agricultures-a-hautes-performances-volume-1.html
      Les conclusions (détaillées à partir de la page 330) sont très décevantes :
      – Des performances économiques banales
      – Des qualités de produits très proches de l’agriculture conventionnelle
      – Une sauvegarde environnementale… en demi-teinte
      Je lis également ailleurs « le bio français est un marché plein de tonus,qui affiche une croissance annuelle de 10% mais ça reste un petit marché (2,5% du marché alimentaire total) ».
      Et si le bio a le vent en poupe chez les agriculteurs, c’est essentiellement grâce aux aides à la conversion, et autres subventions que vous connaissez mieux que moi.
      Ca me rappelle furieusement la PAC, les quotas et les prix garantis, dont on mesure les effets funestes, à coup de crise des éleveurs et autre crise du lait !
      Que vos amis de la FNSEA s’en tirent bien ne m’étonne guère, après avoir tété goulûment de la subvention européenne, ils changent simplement de biberon, le premier ayant vocation à disparaitre, alors que le nouveau a de belles années devant lui. En plus, au nom d’hypothétiques bénéfices pour la santé, on impose aux collectivités et autres acheteurs publics, de servir des produits AB qui sont plus chers ! au final, qui paye pour ces lubies ? je vous laisse deviner ! moi ça me désole dans les meilleurs moments, sinon ça me révolte !
      Il y a une clientèle et un marché pour le bio, et c’est très bien. par contre, j’attends que cette filière démontre sa viabilité économique, hors financements étatiques !
      Et encore une fois, le consommateur lambda, celui qui n’a pas les moyens de s’acheter du bio (40 % plus cher en général, constaté en GMS) finance à travers les impôts et taxe, le panier du bobo !
      A côté de ça l’AC , l’agriculture conventionnelle progresse chaque jour, et continue de nourrir des milliards d’individus à bas prix. Et je suis entièrement de votre avis « hors agriculture biologique, il y a les techniques d’agriculture raisonnée, beaucoup plus économes en intrants et tout à fait productives ».

    • l’arrivée du bio a stimulé l’AC et obligé à s’améliorer partout où c’était possible. L’apparition de la concurrence, est toujours stimulant, et oblige les acteurs du marché à se remettre en question et à évoluer. C’est tout à l’avantage du consommateur, et c’est une très bonne chose.
      Mais fausser le marché, à coup de loi, de subventions d’aides de toutes sortes, financées par tous au profit de quelques uns, ne rend service à personne !

  29. Comme disait Karl Lagerfeld notre grand philosophe aux ciseaux : « Il faut d’abord penser à soi avant les autres sinon il ne nous reste plus rien à donner ! »

  30. la seule chose que je déplore, en élevage bio, c’est l’interdiction des vaccinations préventives, pur parti-pris de chapelle idéologique sans la moindre caution scientifique sérieuse, alors qu’elles y auraient toute leur place et sont exemptes de toute nocivité individuelle ou collective.

    • S’il y a bien un domaine ou le très pire côtoie le plus meilleur, c’est bien celui des permacultureux :

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/02/22/la-permaculture-tire-le-meilleur-parti-des-interactions-naturelles-entre-les-etres-vivants_5426912_3232.html

      On ne saurait mieux exprimer l’idée qu’en la matière les idéologies et la pensée magique sont reines même si quelques uns réussissent des choses extraordinaires (je connais un couple de jeunes agrégés de sciences éco qui, sachant que leur avenir au Moloch est bouché et disposant de quelques hectares de terre, travaillent et pensent en permaculture).

      Evidemment, il y a aussi les cinglés qui adorent la Lune en faisant des doigts à tous ceux qui s’y refusent…

        • Oui. C’est bien pour ça qu’il ne faut pas laisser des pans entiers de l’agriculture aux écolos sectaires, par rejet épidermique. Eux en parlent mais n’en font rien et vivent effectivement de minima sociaux et éventuellement de subventions de la PAC mais mises entre des mains productives et entreprenantes, ça peut devenir un formidable levier économique.
          Même si on nie farouchement l’origine humaine du réchauffement climatique ( pourquoi pas ? ), on ne peut nier l’existence de pollutions délétères ni même celle d’un réel réchauffement climatique qui nécessite de revoir notre utilisation des ressources naturelles à brève échéance.

      • A la demande générale, des nouvelles des super-héros (suite)

        Batman rencontre Belphégor et, en gros queutards qu’ils sont, narrent leurs récentes histoires de fesse. Batman raconte que, la veille, il avait aperçu Wonder Wooman allongée sur le sol, les jambes grandes ouvertes dans une pose extatique. Son supervier tendu vers l’objectif, il avait foncé dare-dard et fait son affaire.
        Belphégor, émoustillé, demande si elle avait joui. Batman répond « oui, pas mal mais c’est surtout l’Homme Invisible qui a crié très fort ».

      • C’est pas compliqué ! Il prend les problèmes de préparation au certif’ 1920 et il va trouver plein de situations concrètes à actualiser. Dommage que Mareuil ait été banni de Néoprofs. On aurait pu rigoler

        • sauf que ce ne sont pas vraiment des maths au sens noble et que si on traîne jusqu’en terminale avec des problèmes concrets, ça ne va peut-être pas le faire ?

      • Oh oui !

        Rien de pire qu’un matheux qui découvre le réel, comme un dépucelage tardif, avec un mélange de stupeur et d’excitation.

      • https://www.lemonde.fr/education/article/2019/02/26/reforme-du-lycee-le-temps-de-cours-chamboule-par-les-sciences-numeriques_5428425_1473685.html

        « Mais qui assurera ce cours ? Selon une note adressée aux recteurs d’académie en janvier, cet enseignement commun peut être proposé aux professeurs de mathématiques et de sciences de l’ingénieur, mais aussi aux professeurs de sciences de la vie et de la terre (SVT), de physique-chimie, d’histoire-géographie, de sciences économiques et sociales… »

        Si j’étais un développeur de ouaille, je dirais que, dans le tas, il y a des cours qui seraient (nettement) meilleurs que d’autres.

          • Il y a les « sciences numériques » et « les humanités numériques ».

            Personne ne les a définies.

            La Lady Gaga des mathématiques a sorti un livre « Immersion » où il affirme expliquer comment et pourquoi il s’est immergé dans la politique.

            C’est sûrement un livre « sans concession » et de conviction.

            Je serais curieux de savoir comment il explique son soutien à un gouvernement qui réduit la part des mathématiques dans le cursus secondaire.

        • Comment fais-tu, après une carrière bien remplie et une retraite toute fraîche, pour t’intéresser encore à cette fosse septique qu’est l’EN???
          Soyez tous assurés que le jour où je quitte, je ferai table rase de ces années de misère; les quelques éclats de lumière furent trop peu nombreux pour dissiper des nuées de plus en plus sombres.

  31. J’ai vu hier soir à « La Revue de presse » de Jérôme de Verdière un ancien professeur de mathématiques reconverti dans l’élevage de volailles rares et de lapin non moins excellentissimes !
    Ces bêtes se plaignaient-elles de tous ces ex-x et ex-y à leur écoute ?

    • ’élevage … de lapins non moins excellentissimes ! »

      Presque tous les livres de vulgarisation (y compris les bons) qui veulent faire comprendre la suite de Fibonacci évoquent des lapins incestueux…ce qui ,à mon avis, n’aide guère.

      Et pour l’exponentielle, ça commence souvent avec un nénuphar (qui « étouffe » un bassin)…mais ces propagandistes de la mathématique n’ont pas dû voir beaucoup de nénuphars,à la différence des naturalistes SI SOUVENT INJUSTEMENT DECRIES ICI !!!

  32. vous vous préparez à vous lancer dans l’élevage de volailles, Driout ? Par quel biais avez-vous atterri sur ce site passionnant ? Je suis curieuse de connaitre le cheminement ?

    • comment ? mais votre photo n’est pas floutée ? c’est une atteinte au droit à l’image ! prévenez vite le défenseur des droits …

  33. POV GOSSE !

    Le fantôme d’hervé décerne à sa Bingbing l’Oscar de l’endurance et va pouvoir la mettre en coma artificiel pour qu’elle se repose.
    « Ah non, mon fantôme, j’ai bien trois mois de dossiers en retard, organiser cinq séminaires avant fin juin, doubler la surface de mon appart et prendre des cours de halètement… »
    STOP ! Double ration de commentaires de BdÂ, alors…

  34. Et puis franchement, la tête qu’il fait sur la couverture de son pensum le Benoist, on dirait Dugong au sommet de sa forme Bukowsky, bien abimé, avec une clope à la main, parce que ça fait rebelle désormais, la clope, rebelle et néanmoins penseur, si on l’associe au regard vide de chien battu …
    Et il parait qu’il a lu Ayn Rand ? ça devait être une adaptation en Coréen dédicacée par Kim Il Sung , je ne vois que ça comme explication !

    • Les arguments avancés par de Benoist sont bien entendus critiquables, comme ceux de n’importe quel penseur.
      Mais se moquer de « sa tête » dénote justement un manque d’arguments. C’est une caricature du niveau de la cour de récré.
      Ce n’est pas parce qu’on s’oppose à la mondialisation néolibérale qu’on possède forcément un physique grotesque ou qu’on défend un stalinisme moderne à la sauce Kim.

      • la phrase sur le physique, c’était pour amener tranquillement une petite vacherie 😉
        Et franchement votre expression « mondialisation néolibérale » ne veut rien dire, c’est un slogan, creux, mais juste un slogan, qui hélas est rerpris par un peu tout le monde, de MLP à Besancenot en passant par Mélenchon, avec chaque fois un sens différent.
        La mondialisation n’est pas une nouveauté, les échanges commerciaux et les traités existent depuis la nuit des temps.
        Quant à « néolibéralsime » ça n’existe pas ! il y a le libéralisme, oui, mais pas « néo ».
        Allez donc lire un peu, Say, Toqueville, Bastiat, Hayek, Mises, découvrir ce que c’est, et vous comprendrez. Là seulement, vous pourrez, parler de libéralisme !

        • tss tss … attention, c’est très vilain d’attaquer le physique que le monsieur il a dit plus haut : « se moquer de « sa tête » dénote justement un manque d’arguments. C’est une caricature du niveau de la cour de récré. » 😉

          Ah mais, suis-je bête, là on parle d’une s.l.pe libérale, c’est pas pareil, là oui, on a le droit, et faut pas se priver !

          • N’empêche qu’avec une tronche pareille, il faudrait toutes les ressources de la topologie pour transformer continûment son enveloppe en une forme désirable.

            Constatons le fait que personne ne s’y est risqué et revenons à des choses plus urgentes que la contemplation du ripolinage permanent opéré par les laquais de la libéralogie.

          • Vous critiquez par principe, avant même de connaître la personne et son oeuvre ! commencez donc par lire Atlas shrugged, après, vous reviendrez causer avec les grandes personnes 😉

          • Devant tant un tel phare de la pensée, je préférerais ne pas adhérer et garder une âme d’enfant.

          • essayez de la lire, cela vous donnera un début de réponse.
            Puisque désormais elle est traduite en cé-fran …
            Pour commencer, vous achetez le bouquin*, et vous mettez des gants, pour ne pas être contaminé, vous le lisez avec des pincettes et une longue vue, puis vous faites comme d’habitude avec ce genre de literature subversive, vous en faites du feu ! 😉

            *dans une librairie bio, surtout pas chez le diable capitaliste Amazon ! 😉

  35. « Quant à « néolibéralsime » ça n’existe pas ! »

    Bien sûr.

    C’est un excellent moyen de dégager le terrain pour que toutes les potentialités du néo-libéralisme puissent enfin s’exprimer.

    • Je vais vous faire un cours de déconnomie géographico-historico-politique. Au début du XXème Siècle, la gauche était globalement vertueuse, peut-être pas des flèches, mais des gens animés d’une volonté sincère de bien faire. Globalement…inutile de me sortir Clémenceau: depuis que je sais qu’il a refusé les offres de paix séparée de François-Joseph parce que son but était d’abattre les empires, je le considère comme un crétin et un salaud. D’accord, depuis, on peut commémorer Verdun, mais qu’est-ce que ça pouvait bien lui fiche que les autrichiens se tapent un monarque plutôt qu’une république? l’empire autrichien avait assez de problèmes internes pour se casser la figure tout seul. Sans compter qu’une bonne partie de l’Europe Unie est, à ce jour ,composée de monarchies où on n’a pas l’air de vivre si mal que ça. Bref….donc la gauche était respectable. Elle a oeuvré pour améliorer la condition de l’ouvrier et y est parvenue. Et là, les choses ont commencé de se gâter. La droite lui a dit : c’est malin! maintenant on ne peut plus faire notre beurre tranquille, vous avez fait augmenter les prix, va falloir trouver une autre main d’oeuvre. La gauche a répondu : pas grave! nous on a besoin de nouvelles troupes, parce que, depuis qu’ils ont leur villa préfabriquée « Sam’suffit », ces cons de prolos se prennent maintenant pour des bourgeois et on ne peut plus rien en faire. J’exagère à peine, à l’époque des lotissements dits des « castors » qui permettaient à des faibles salaires d’accéder à la propriété, les communistes n’étaient pas contents du tout. L’un de leurs chefs locaux a répondu à mon père qui s’étonnait de cette attitude : nous avons besoin de lions, pas de moutons. Re-bref….un rapide coup d’oeil sur un atlas a montré, précisément du côté de l’Atlas, des territoires pas trop loin où les gens avaient l’habitude de se faire botter le train. Gauche et droite ont dit en choeur : chouette! un gisement. Ce qu’ils n’avaient pas repéré c’est que les habitudes, ça se prend, mais ça se perd aussi, et surtout, bercés par les mânes du petit père Combes, ils n’ont pas envisagé un instant qu’une question religieuse pourrait surgir. Maintenant tous ces messieurs-dames, à la fois inquiets et pleins d’espoir, courent dans tous les sens comme des canards sans-têtes et avec autant de résultats. Passons à la suite. La main d’oeuvre importée ne l’était pas pour faire des boulots bien payés, peu fatigants, confortablement installée dans un bureau surchauffé. Elle l’était pour faire des travaux pour lesquels on a inventé des machines depuis. On sait l’avantage des machines : pas de revendications syndicales, pas de congés maladie ou maternité, grosse puissance de travail….Pas beaucoup de réflexion, mais ça, on peut souvent en dire autant des humains. Mais Madame Cupidité qui régit le monde n’était pas encore satisfaite, elle n’y est jamais, c’est dans sa nature. Elle s’est dit: maintenant, les transports sont relativement faciles, il y a aux antipodes des gens qui crèvent de faim et qui aimeraient bien goûter aux délices du Fast Food. Allons-y! Et elle y est allée. On a dit aux gens en question : bande de minables, on vous apporte la Prospérité avec un P majuscule, et si vous portez le pet, ça va chauffer pour votre matricule. Effectivement, la prospérité avec ou sans majuscule a fait risette aux damnés de la terre (d’où les statistiques sur l’enrichissement du monde et l’afflux de touristes exotiques en Europe), mais léger inconvénient, les susdits damnés se sont dit : on n’est pas tellement plus cons que les autres, au lieu de se faire exploiter en disant « amen », on pourrait peut-être dire « et ta soeur? » Le péché originel de tout le système est d’oublier perpétuellement que chacun agit dans ce qu’il croit être son intérêt à plus ou moins court terme. Et ça, c’est l’aspect favorable du monde, parce que quand on passe au côté religieux (et le Communisme est une religion comme une autre), c’est à dire quand on vise un au-delà, au lieu du monde qu’on a sous ses pieds, toutes les imbécillités sont à l’ordre du jour. Il paraît que Napoléon a dit un jour qu’il préférait encore un malhonnête à un imbécile. Mieux vaut en tout cas un malhonnête qu’un fou : avec un malhonnête on peut au moins espérer discuter.

  36. M.Brighelli, consacrer un article a AdB , est un peu frivole . AdB cherche un tire-fesses depuis toujours , pour remonter la pente de son IN-UTILITE . Le drame personnel d’ AdB est qu’il est inutile, qu’il le sait , et qu’il cherchera encore quelques belles ames penser qu’il en a une . Observez son parcours : La nouvelle droite avec Pauwels du Figaro-Magazine ( debut 80) le GRECE ( Le Gallou , Blot ) , les jobards de la selection génétique ( Pr.Debray-Ritzen ) , le crypto-nazisme ( Nolte-Spengler ) …AdB vit aux crochets de tocards, qui moisissent dans le regret et le rejet .Son public c’ est Radio-Courtoisie et encore seulement au micro de H.de Lesquen ( anti-juif rabique ) ou Ploncard d’Assac ( anti-tout pour etre concis ) . Aujourd’hui il s’ accroche au tire-fesses anti-capitaliste, anti-libéralisme des Gilets jaunes …mais ce chemin a déjà été étudié par les neo-marxistes il y a 40 ans ( Clouscard : Le capitalisme de la séduction ) . AdB fait du bricolage idéologique , une cuillére de paganisme, une dose de racialisme , une louche d’ etatisme national-socialiste , deux doigts de selection génétique… L’ultime tire-fesses pour AdB serait une retraite dans un couvent chez les trappistes ( il devrait fermer son clapet ) mais vu son passé payen, ils auront du mal à croire à sa conversion …AdB est un etre rance, dépourvu de la plus élémentaire bonté . Tant pis pour lui , Alea Jacta est.

    • Je vous trouve sévère. AdB est un esprit très pertinent, très cultivé, qui a évolué comme le reste du monde — ce qui est plutôt bon signe, non ? Vous m’auriez aimé, figé à jamais dans ma période maoïste ?

      • être maoïste à Paris, ce ne devait pas être trop inconfortable : on imagine les soirée enfumées à annoner pieusement les « pensées » du Grand Timonier, en écoutant de la musique de là-bas, à rêver d’un monde meilleur régit par un PC mondial … Vous avez dû bien vous amuser !
        Remarquez, si vous avez des moments de nostalgie, vous pouvez toujours aller voir ceci : https://partijuche.wordpress.com/

        là vous êtes sûr qu’on ne viendra pas vous ennuyer avec du libéralisme et de la liberté individuelle 😉

  37. Il y a un hiatus que je peine à comprendre chez Brighelli. Politiquement, idéologiquement, il est en accord avec le syndicat d’agriculteurs Coordination Rurale ( souverainiste, islamophobe etc …) et « gastronomiquement » et « agriculturalement » avec la Confédération Paysanne. C’est quoi, ce grand écart ? De la schizophrénie ?
    Finalement, ça rappelle les groupuscules d’extrême-gauche des années 70 !
    Je trouve ça très positif car c’est quasi certain qu’ils n’accèderont pas au pouvoir et que, si par malheur ils y arrivaient, ils exploseraient en vol très rapidement.
     » On peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière  »

    https://www.coordinationrurale.fr/nos-30-convictions/

    • « On peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière »

      En les battant tous les trois, on peut espérer en faire une émulsion synthétique acceptable, non ?

  38. HS mais finalement … un bilan de 20 ans d’€ :
    https://www.cep.eu/fileadmin/user_upload/cep.eu/Studien/20_Jahre_Euro_-_Gewinner_und_Verlierer/Les_Etudes_du_cep_L__euro_a_20_ans.pdf
    Cela avait été envisagé dès les années 90 par Milton Friedman, et Charles Gave avait résumé par « l’euro, ce sera trop de fonctionnaires en France, trop de machines outil en Allemagne et trop d’immo en Espagne ».

    Le truc c’est que maintenant, sortir du machin serait encore pire !

    • Je me souviens quand j’ai appris l’ablatif de partie en latin. L’exemple était : teneo lupum auribus. Ma réaction avait été : c’est idiot, qui s’amuserait à attraper un loup par les oreilles? Eh bien à peu près tout le monde en fait.

      • Le tout est de l’attraper par derrière. ne surtout pas se présenter de face. On peut aussi tenter le sel sur la queue des oiseaux.

        • Acquisition de la cible terminée.
          Transfert des coordonnées de la cible au missile pour alignement de l’autodirecteur.
          Lancement de la séquence de tir.
          Largage du missile prévu à J + 4.
          Pour la fête des grands-mères !

  39. « Mais pour moi, le début de la fin, c’est, en 212, l’édit de Caracalla, faisant de chaque habitant de l’Empire un citoyen romain »
    J’avais la même opinion depuis des années mais je ne la voyais pas beaucoup partagée. Je suis très heureux de voir quelqu’un dont j’apprécie la plume (sans penser exactement comme lui), être arrivé à la même conclusion.

    • Les fake news ne sont pas une nouveauté. Selon que vous lirez les historiens d’un côté ou de l’autre, vous aurez des affirmations différentes. Les français n’ont jamais été particulièrement doués pour reconnaître : j’ma gouré! Surtout quand il s’agit de leurs talents militaires ou diplomatiques. Il n’y avait certainement pas moyen de s’entendre avec l’Allemagne , empire trop récent, qui avait besoin d’un ennemi pour se cimenter. Mais avec l’Autriche, la donne était différente. Et puis, on leur avait un peu guillotiné une de leurs princesses, ce genre de chose crée des liens.

      • Oui enfin l’Allemagne tenait pieds et poings liés l’Autriche-Hongrie qui était réduite à quia ; jusqu’au printemps 1918 le Reich a cru pouvoir vaincre, le sort des armes n’ayant été renversé qu’en juillet 1918 quand les Français ont repris l’offensive ; l’armée allemande dès le 12 novembre 1918 prétendra n’avoir pas été vaincu militairement mais trahi politiquement d’où la revanche incarnée par Herr Hitler !

        • Si Charles souverain de l’Autriche-Hongrie avait signé une paix séparée il aurait immédiatement été déposé et son armée se serait retrouvée sous commandement allemand – l’armée allemande avait même des plans pour envahir l’Autriche, ce qui se réalisera en 1938.

          • Là, c’est possible, mais rien de sûr. Pourquoi aurait-il été déposé? par qui? C’est toujours le même schéma : un peuple a d’autres une vision, plus ou moins floue, d’ailleurs ça ne l’intéresse pas parce qu’il a forcément raison. Il lui flanque la pâtée, met le bordel et ensuite s’en va content en disant : on vous a libérés, on est rudement sympas quand même. La France regardait l’Autriche -Hongrie comme un ramassis d’encombrants métèques (c’est toujours d’ailleurs à peu près le cas). Les copinages politiques et notamment francs-maçons (et n’y voyez pas de préjugés, mon grand-père maternel était franc-maçon , je crois que ça se faisait beaucoup dans l’armée, à l’époque, et c’était quelqu’un de bien) ont bien aidé à mettre de l’huile sur le feu. Ensuite, boum! Le démantèlement de l’Autriche qui a suivi était une erreur. François-Joseph était très aimé, y compris dans les pays satellites, contrairement à son neveu et successeur prévu, François-Ferdinand. Quand on traite un pays de la sorte, il faut aussi massacrer la totalité de sa population et semer du sel sur ses décombres. Sinon on peut être assuré qu’il y aura comme un léger mécontentement par la suite. J’habite à la porte de l’Autriche et de l’Italie. Beaucoup de travailleurs frontaliers. Savez-vous ce qu’ils disent ? eh bien ils disent : je suis tyrolien, pas italien. On glorifie Andreas Hofer. Et on parle un dialecte germanique, bien sûr. Ailleurs, avez-vous entendu parler des Sicules? et il y a bien d’autres braises qui rougeoient, faiblement mais qui subsistent, que la guerre de 14 a allumées et celle de 40, conséquence de la 1ère, pas éteintes. Je ne dis pas que l’offensive allemande aurait cessé si l’Autriche avait quitté la partie, mais simplement que la guerre aurait été moins longue, donc moins mortifère. Et en plus, on n’élit pas un monsieur pour qu’il aille porter le flambeau de la Liberté chez de lointains voisins, mais pour qu’il s’occupe en premier lieu de la bonne santé de ses ouailles, ce pour quoi, les guerres ne sont pas recommandées. Il y avait déjà du grain à moudre à récupérer l’Alsace-Lorraine, Mathias Sandorf était assez grand pour se débrouiller tout seul.

          • Je ne sais pas comment répondre à Dugong, mais il me semble avoir lu que si Akhenaton évoquait pour moi un pharaon d’Egypte, ça n’était pas le cas de tout le monde. Quand je dis que je suis un dinosaure….mais ça ne me dérange pas tellement.

  40. Vous croyez que ça aurait changé quelque chose, que la guerre se fasse sans l’Autriche-Hongrie ? Je ne suis guère instruite en histoire, même si ça me plait énormément de savoir, mais il me semble que l’armée austro-hongroise n’a pas joué un rôle extraordinairement important dans le conflit armé qui s’est déroulé sur le sol français ?
    Les arguments de Driout, sur l’inféodation de l’Empire Austro-Hongrois de 1914 aux Prussiens me semblent en outre indiscutables.

    • Disons que déjà ça aurait enlevé un semblant de légitimité aux Prussiens. Après tout, dans l’affaire c’était l’Autriche l’offensée, ça aurait introduit un coin dans l’alliance entre les 2, ce qui est toujours une bonne affaire dans ces cas là. Quand vous vous dites que vos arrières se défilent, c’est un peu déprimant. Et si vous croyez que l’Autriche-Hongrie était complètement inféodée à la Prusse, vous vous trompez. C’est l’angle de vue qu’on donne depuis un siècle, côté français, qui revient en gros à dire : autrichiens=sales nazis avant la lettre, mais c’est inexact. A la rigueur amis-amis avec les voisins bavarois, mais pas avec les prussiens. Bien trop catholiques pour ça. Ce qui n’a pas empêché les empereurs d’Autriche d’anoblir les juifs à tour de bras (ben oui…aussi surprenant que ça paraisse vu depuis ici et maintenant). Et ne croyez pas que j’adore les autrichiens: à part les wiener-schnitzels, je trouve leur cuisine abominable (pas tant toutefois que la cuisine allemande, il faut le reconnaître, mais à l’impossible nul n’est tenu).

      • La cuisine germanique est un paradis terrestre comparée à l’enfer de la cuisine anglaise. Je connaissais déjà leur épouvantable jelly. Je viens de trouver chez Agatha Christie une nouvelle abomination gastronomique anglo-saxonne : les haricots à la mélasse. Dans quel esprit tordu a pu germer pareille aberration ?

        • Que dire alors de l’infâme tambouille du trumpland ? Basée sur le principe « plus on mélange de choses, meilleur c’est ».

          Il est vrai que l’influence mexicaine a un peu amélioré cette bouffetance mais ça part de tellement bas.

          • Je vais vous apprendre la logique ternaire, qui consiste en 3 possibilités :
            Je suis d’accord avec vous
            Je suis en désaccord avec vous, pour des raisons X, Y ou Z.
            J’en ai rien à foutre de votre discours sans intérêt et je ne vais surtout pas dépenser de l’énergie, pour vous en donner les raisons.

        • J’adore le « spotted dick »;les ménagères anglaises n’osent plus en acheter (ni commander les ingrédients) à cause des interprétations erronées du mot « dick ».

      • L’Autriche est un pays magnifique et je nourris un grand intérêt pour les Habsbourg, né de la lecture de L’Aiglon et du visionnage de Sissi, vers 12 ans. Mais c’est vrai que la bouffe, faut l’ingurgiter: j’y ai passé quelques semaines de vacances en pension de famille et à part le goulash hongrois, leurs plats de résistance sont ignobles. heureusement, charcuteries et pâtisseries sont merveilleuses.
        D’ailleurs, au sujet des pâtisseries, lire les polars viennois psychanalytiques de Frank Tallis ( que ceux qui ne les ont pas lu se précipitent chez leur libraire préféré). On y trouve nombreuses descriptions de pâtisseries absolument passionnantes;

        https://www.babelio.com/auteur/Frank-Tallis/5753

      • Entre faire le père écho de Perec et suivre le perroquet de Flaubert, je reste paralysé devant le sacré.

    • Vous avez bien de la chance d’être riche de ces souvenirs. Moi, je ne sais plus qui est Cadichon de DC ou de Dobo… Cela fait-il si longtemps ???

      • Des années. BA existe depuis 2005. L’un est mort et l’autre disparue. Ainsi vont le monde et le blog.

        • Beaucoup de beaux débats ont en effet eu lieu sur bda. On peut néanmoins constater avec ce nouveau billet qu’il peut y en avoir beaucoup d’autres ! néanmoins cela n’empêche pas que les quelques anciens de ce blog aient des vagues de nostalgie et regrettent l’absence de contributeurs emblématiques, heureusement certains sont toujours là et les moins anciens viennent y apporter une forme de fraîcheur parfois un peu surannée ( clin d’œil au dinosaure Lormier…)

          • On ne débat pas « sur le néo-libéralisme », on le combat ainsi que ses maigres bêtes de la nuit.

          • pour débattre, mon pauvre M. Dugong, il faudrait déjà avoir des idées, des arguments, et un minimum de courtoisie.
            Force est de constater que vous n’avez ni l’un ni l’autre !
            Faire le jocrisse, dénigrer, mépriser, insulter, ça c’est tout ce dont vous êtes capable.
            A part citer des articles de votre évangile, le journal de révérence, vos contributions pleines de suffisance sont très dispensables.
            Votre existence doit être d’une immense vacuité et d’une grande tristesse … comme je vous plains !
            Vous êtes un vibrant plaidoyer pour l’euthanasie active, peut-être est-ce là votre seule réussite.

          • Mon pauvre ultramarin, vous perdez vos nerfs. Il n’y a pas grand monde ici pour discutailler de vos sornettes dékhonmistes à l’emporte-pièce.

            Allez, je vous laisse une « idée » à rouziguer pour la nuit : « la situation sociale dans les dom s’améliorera si on y supprime toutes les aides étatiques spécifiques à ces départements ».

            Venez nous faire rire avec ça dès demain.

      • Nomého ! DC ? Cadichon ? La même personne ? Arf ! Le mariage de la carpe et du lapin.
        D’ailleurs, DC ( Double Casquette), Méditerranée, c’était sur Néoprofs. Ici DC était Catmano.
        Catmano a quitté Brighelli de son plein gré et peut y revenir demain si ça lui chante mais a été bannie de Néoprofs dans une des multiples charrettes, du temps de la Terreur Arc-en-Ciel.
        On s’est tous fait bannir, vu qu’il était évident que nous étions vent debout contre la GPA et que ça ne plaisait pas à John.

        • en fait, ce sont les Hystoriens qui ont demandé notre bannissement, et comme ça arrangeait John, ça n’a pas fait un pli. Le garçon a froidement brûlé ce qu’il avait adoré.
          Comme d’hab, la roche tarpéienne était proche du Capitole …

        • Ben oui.
          Quand les hormones prennent le pas sur la réflexion, voilà ce que ça donne.
          Affligeant. Pauvre John.

          • J’espère pour lui qu’il l’a eu son lardon par GPA avec une russe qui adorait faire ça par pur humanisme néanmoins sonnant et trébuchant.
            Il parait que y’a des tas de femmes qui y trouvent un extraordinaire épanouissement personnel, surtout dans les pays où on vit au-dessous du seuil de pauvreté.

  41. Moi si ça devient « Le coin des poètes » ici je m’en vais – définitivement comme dit Hervé.

    Vous imaginez cela « Bonnet d’âne le coin des poètes-poètes » ?

    • Faites gaffe parce qu’avec le copier/coller facile, vous allez vite fait vous retrouver avec cent mille milliards de poèmes dans chaque note…

      • ça me rappelle quand je floodais le forum éducation de France2 avec Péguy !
        Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres

        Étoile de la mer voici la lourde nappe
        Et la profonde houle et l’océan des blés
        Et la mouvante écume et nos greniers comblés,
        Voici votre regard sur cette immense chape

        Et voici votre voix sur cette lourde plaine
        Et nos amis absents et nos coeurs dépeuplés,
        Voici le long de nous nos poings désassemblés
        Et notre lassitude et notre force pleine.

        Étoile du matin, inaccessible reine,
        Voici que nous marchons vers votre illustre cour,
        Et voici le plateau de notre pauvre amour,
        Et voici l’océan de notre immense peine.

        Un sanglot rôde et court par-delà l’horizon.
        À peine quelques toits font comme un archipel.
        Du vieux clocher retombe une sorte d’appel.
        L’épaisse église semble une basse maison.

        Ainsi nous naviguons vers votre cathédrale.
        De loin en loin surnage un chapelet de meules,
        Rondes comme des tours, opulentes et seules
        Comme un rang de châteaux sur la barque amirale.

        Deux mille ans de labeur ont fait de cette terre
        Un réservoir sans fin pour les âges nouveaux.
        Mille ans de votre grâce on fait de ces travaux
        Un reposoir sans fin pour l’âme solitaire.

        Vous nous voyez marcher sur cette route droite,
        Tout poudreux, tout crottés, la pluie entre les dents.
        Sur ce large éventail ouvert à tous les vents
        La route nationale est notre porte étroite.

        etc

        mais je le leur mettais en entier. Je vous épargne.

  42. Le 27 février 2019 à 15 h 17 min,
    Coralline
    a dit :
    Quand je dis que je suis un dinosaure….mais ça ne me dérange pas tellement.

    Vous avez bien raison.

    J’adore me faire traiter de dinosaure,ce qui,malheureusement, ne m’arrive pas assez souvent.

    j’ai une réponse toute prête (non brevetée): l’espèce humaine a encore nombre de millénaires à « faire » avant qu’elle puisse se vanter d’avoir duré plus que les dinosaures.

    • @Lormier,
      Vous êtes assurément un dinosaure….. combien ici ont fait leur dernier vol vers Londres par la liaison commerciale Le Bourget – Gatwick ?
      Grand sourire my Lord

      • a) Ce n’était pas pour aller à Londres mais plutôt Bournemouth ou Poole…
        b) Aujourd’hui, les jets privés décollent du Bourget;un jeune riche peut très bien se rendre à Londres en partant du Bourget.

        Merci pour le sourire.

        • Oui mais vous aviez précisé « à l’époque » so…
          Un autre sourire au dinosaure/fée du logis

          • Sur les groupes vétérinaires, les petits jeunes diplômés nous traitent de  » vétosaures ». Je trouve ça sympathique aussi. Ça nous sied à ravir …

  43. Le 27 février 2019 à 12 h 19 min,Pheldge a dit :
    surtout pas chez le diable capitaliste Amazon ! ?
    Le diable,qu’il soit capitaliste ou non, ne m’impressione pas;il m’est arrivé d’acheter sur Amazon,quand mes fournisseurs traditionels avaient cessé de commercialiser un produit (eg lavettes micro-fibre Leifheit.)
    Ce que je leur reproche, ce sont leurs pratiques frauduleuses: vous commandez un truc et un mois plus tard,ils vous prélèvent 49 euros sous prétexte que vous auriez demandé un essai gratuit d’un mois d’abonnement au service Prime.
    Ca m’est arrivé;j’ai été promptement remboursé et j’ai finalement eu droit à des excuses…mais je les ai dénoncés au médiateur de l’ecommerce et j’entends parvenir à une expliacation: comment obtiennent-ils tun paiement d’une banque sinon en présentant un faux ?

    • Vous avez dû oublier de décocher l’option lors de votre achat. Amazon n’a pas besoin de pratique douteuses pour être une entreprise en pleine expansion !

      • Je ne sais pas si j’ai décoché ou pas…

        En tout cas un honnête commerçant ne vous tend pas de piège.

        Je me demande encore comment ils ont obtenu un paiement de ma banque.

        J’ai déjà reçu quatre messages d’Amazon (en contradiction les uns avec les autres); dans l’avant-dernier, j’ai eu droit à des excuses (une erreur-système/ « mon khul »).

        S’ils se sentaient propres,ils ne feraient pas d’excuses.

        Allez faire un tour sur les forums des consommateurs;vous verrez que beaucoup râlent .

  44. Pour revenir au sujet du billet, je trouve assez croquignolet que tout le monde ici vomisse le libéralisme … sur un site internet !
    Oui rappelez-vous, dans les années 90, le Minitel, le monopole de France Télécom les débuts d’Internet en France, freiné par la mafia des ingénieurs des télécoms, le rapport Théry de 1994 qui enterrait Internet, les factures astronomiques de téléphone, les services Minitel surtaxés …
    Sans la fin du monopole, sans la libéralisation (pardon pour le gros mot ) nous ne serions simplement pas là !
    Nous aurions de GSM, oui, mais de gros appareils agréés par France Télécom seulement! Sagem, Matra, ça vous rappelle des souvenirs ?

    Dégoiser sur le libéralisme, quand chaque jour, on profite des effets du libre échange, et de l’abaissement des barrières douanières, c’est pas très cohérent et même assez pitoyable !

    Heureusement qu’il existe encore sur Terre, quelques zones préservées, qui échappent à cette turbo-mondialisation néolibérale et capitaliste, comme Cuba, la Corée, du Nord, le Vénézuela … C’est marrant mais j’ai pas le sentiment qu’il y a beaucoup de candidats pour aller s’y installer, dans ces paradis où le libéralisme est combattu, j’ai même l’impression du contraire 😉

    • et oui, à l’époque, pour téléphoner en Am’Sud, ça coûtait 16 F la minute!!
      Intérêt: entrainement forcé à la concision des idées et des propos.
      LOL.

      • A cette époque, en bon libéral cost killer, je militais pour une réduction des coûts téléphoniques en court-circuitant le mange-pièces de la cabine publique de mon petit village de l’Hérault avec un simple fil électrique en contact avec le micro de l’appareil.

        • On raconte que jadis, des polytechniciens avaient trouvé le moyen de fabriquer des jetons en glace qu’ils mettaient dans le taxiphone de l’école (qui se trouvait,en ce temps lointain sur la Montagne Sainte Geneviève) .

          Les PTT ont mis très longtemps avant de comprendre l’astuce.

          Je suppose que le matos était inoxydable en ce temps-là.

    • La dérèglementation peut conduire à la formation de quasi-monopoles;c’est comme ça qu’aux Etats-Unis, un brave médecin installé dans son siège avec une carte d’embarquement valide se fait éjecter brutalement (et casser des dents) par des officiers de sécurité qui lui demandaient de céder son siège.

      https://www.youtube.com/watch?v=VrDWY6C1178

    • Votre cas est très intéressant, car vous mélangez tout :
      La technique, l’économie, la politique, et je ne parle même pas de la morale.
      Comme tout bon lecteur ou rédacteur du site Contrepoints, vous refusez obstinément de voir cette vérité sur l’économie de marché réputée infaillible depuis Adam Smith :
      Privatisation des profits et externalisation des effets indésirables.
      Vous êtes aussi stérile que votre grande copine du blog Nathalie MP

      • une argumentation serait bienvenue, avec des exemples concrets, pour illustre votre propos. Sinon, vous restez au niveau de Dugong, du troll pour le plaisir de troller …

        • Patience, patience, petit perroquet !
          Rome ne s’est pas faite en un jour.
          Mais je vais bientôt sortir de mon sac à malices une réfutation en bonne et due forme de vos élucubrations.
          En vertu du principe de Brandolini, je devrais dépenser 10 fois plus d’énergie pour réfuter vos affirmations infondées que la quantité d’énergie qui vous permets de pérorer, comme un stupide perroquet.

        • Des exemples concrets vous en avez dans l’article sus-cité:
          http://www.onthecommons.org/magazine/airline-deregulation-triumph-ideology-over-evidence#sthash.cNY9FV8s.dpbs

          Il s’agit du transport aérien aux Etats Unis;l’article oppose l’idéologie aux faits (en l’occurrence,l(idéologie c’est grosso modo la vôtre) et les faits:la concantration;il n’y a plus guère que quatre ou cinq compagnies aériennes aux Etats Unis et elles se permettent de maltraiter leurs clients.

          • Et pour ce qui est de l’aérien, en France, vous vous souvenez du temps béni du monopole d’Air France, Air Inter ? l’avion c’était « pour les riches ». Aujourd’hui vous avez des compagnies low cost qui vous permettent de voyager, en Europe, à un tarif dont vous n’auriez pas osé rêvé il y a trente ans …

            Ca c’est du réel, du concret, vous avez la démonstration que la concurrence profite au consommateur ! Vous pouvez choisir une compagnie régulière, charter, low cost, vous avez le choix , vous êtes libre !
            Tout n’est hélas pas parfait, et il y a des cas d’ententes officieuses sur les prix sur des destinations où seules 2 ou 3 compagnies opèrent …

  45. Ben ça ronronne doucement. La Coraline qui s’prend pour un prof de prépa et qui nous balance des cours qui ressemblent à une BD. J’ croyais que Savonarole allait décapiter Dobolino. J’suis déçu moi que j’viens là avec mon gilet juste pour voir comment qu’ les intellos se butent.

    • Plaignez-vous donc! des cours en BD j’ai jamais eu ça, moi. Enfin un peu : les belles histoires de l’Oncle Paul dans Spirou, il y avait l’équivalent dans Tintin, il me semble. Abonnée aux 2. Astérix, ça n’était plus que de la révision. Sinon, avant ça, Coq Hardi, Vaillant qui n’était pas encore Pif le chien et l’Intrépide. Oui, bon, pas très féminin tout ça, mais c’est comme ça.

    • Patience, patience !
      La fête des grands-mères, c’est dimanche.
      Tout vient à point à qui peut attendre (Rabelais)
      Note : la castreuse de clébards n’est certainement pas une intello, malgré ses prétentions.

    • Ouais, z’avez vu ma p’tite Lily, ça vous en bouche un coin. A un i près, ma p’tite fille, j’te dis qu’ça. Et encore t’ai pas ben fute, fute. T’as pas tout vu. C’que j’me marre. Enfin, c’qu’on s’ marre, en groupe, c’est mieux, surtout à un rond-point.

    • Ouais, c’est très triste. Il n’a pas survécu de longtemps à Guy Morel, mais il était quand même bien plus âgé.

      • Putain, mais c’est qui ce Guy Morel, ce type au nom d’agent immobilier dont j’ai l’impression que son évocation larmoyante ne reflète pas mais fabrique sa notoriété issue d’un passé qui n’est que du réel évidé ?
        Est-ce que je trompe ?

    • Eh bien, je le connaissais — il habitait l’Hérault à temps partiel et la Réunion, il me semble, le reste du temps — et c’était un type très drôle, très chaleureux — et un dragueur comme on n’en fait plus (enfin, si, il en reste).

  46. Que faire pour être aussi marteau qu’un communiste ? Adopter un i-phone pliable comme tamagotchi ?

  47. Bon je m’inquiète de plus en plus ! Du niveau verbal du « Monde ».

    Les anas de l’ex-avocat Michael Cohen et taulard à partir du mois de mai.

    Le président Trump « est un raciste. C’est un escroc. C’est un tricheur ». « Le pays a vu M. Trump courtiser les suprémacistes blancs et les sectaires. Vous l’avez entendu qualifier des pays plus pauvres de “pays de merde”. En privé, il est encore pire. »

    « Il m’a un jour demandé si je pouvais nommer un pays dirigé par une personne noire qui ne serait pas un “pays de merde”. A cette époque, Barack Obama était président des Etats-Unis. »
    « On était un jour en voiture et on traversait un quartier difficile de Chicago, il a dit que seuls des Noirs pouvaient vivre ainsi. »
    « Et il m’a dit que les Noirs ne voteraient jamais pour lui parce qu’ils étaient trop stupides. »

    « M. Trump est une énigme. Il est compliqué, tout comme je le suis. Il a de bons et de mauvais côtés, comme nous tous. Mais le mauvais côté l’emporte de loin sur le bon, et depuis qu’il est au pouvoir, il est devenu la pire version de lui-même. »
    « Donald Trump est un homme qui s’est porté candidat à la présidentielle pour donner de la grandeur à sa marque et pas à notre pays. »

    • Moi je mange un publicitaire politique à chaque petit-déjeuner est-ce que je suis un homme méchant pour autant ?

  48. Donald Trump a donné une grande leçon au monde des communicants politiques : l’hystérisation du spectacle politique se retourne comme un gant de peau !

  49. Le 27 février 2019 à 9 h 24 min,Pheldge a dit :
    Pourquoi faudrait-il que les salaires augmentent systématiquement, uniquement en fonction de l’ancienneté ?

    Une fois encore,je n’ai pas été suffisamment explicite;je parlais,non pas du salaire d’un individu au cours de sa carrière, mais du salaire versé pour une qualification donnée;le gel du point d’indice pratiqué par les socialistes a pour effet de diminuer le salaire réel,puisque les prix augmentent.

    Autrement dit une heure de cours en 2019 est moins payée qu’elle ne l’était en 1990 (je parle toujours en termes réels.)

    Il y a bien « dévalorisation du travail ».
    En somme, on peut « dévaloriser le travail » en le surtaxant ou bien en le payant moins cher.

    Est-ce que cela est clair maintenant ?

  50. Le 27 février 2019 à 17 h 56 min,elimal
    a dit :les moins anciens viennent y apporter une forme de fraîcheur parfois un peu surannée

    « fraîcheur … surannée » l’association inattendue des deux termes,c’est très fort..
    Je ne pense pas qu’on puisse parler d’oxymore…mais ça me rappelle un « bouleversée de contentement » d’Il Maestro.

    Ce que les plumes machinales écrivent volontiers,ce sont des choses du genre: « le charme discret des locutions surannées / des mœurs provinciales surannées / des recettes surannées…

    • C’est rassurant les associations attendues. J’adore quand la lurette est belle, la douche écossaise, quand on est sage comme une image, qu’on se repose sur ses lauriers, avant de dormir comme une souche après avoir lu un truc tiré par les cheveux mais auquel on croit dur comme fer même si ça nous coûte la peau des fesses. Dans le cas sus-dit, je ne trouve pas terrible le « bouleversée de contentement ». Le contentement, cela fait petit, mesquin. Petite satisfaction bourgeoise, minable. Il est vrai que dans la situation évoquée, bouleversée est grandiose par rapport à un fait banal. La satisfaction d’une personne repue est toujours désagréable à voir.

    • Comme toujours, je lis d’abord la « conclusion » d’un article :

      « nous avons bel et bien identifié des incohérences entre des observations de terrain et la théorie de l’effet de serre radiatif. La théorie de l’effet de serre radiatif n’est donc pas universelle »

      Voilà un « scientifique » qui ne doute pas une seule seconde que des « observations de terrain » soient « vraies »

  51. Comment peut-on ne pas être « libéral » (suite)

    Quand le cénobite copiste ultramarin régurgite l’argumenterie des télécoms en gueulant partout : « les prix ont baissé grâce à la sainte concurrence de l’enfant Jésus », on voit bien tous les biais dont il n’est pas fait état * : on présente ainsi le minitel comme une ringardise issu d’un gosplan monstrueux qui aurait retardé l’avènement des libé-rateurs du marché (les ingénieurs issus de sup-télécom n’ayant notoirement jamais existé avant niel ** and co) et comme si aucune infrastructure n’avait été mise en place avant les « boxes » (qui n’ont notoirement pas besoin de connexion filaire) des mêmes niel and co…

    Les libéraux aiment faire leur « propre » table rase du passé et de l’histoire dont ils sont, comme beaucoup d’autres il est vrai, des faussaires par omission/révision.

    Vivement la 5g qui permettra de ringardiser le filaire et les technologies associées que nos libérols présenteront alors comme l’œuvre satanique d’étatistes disperseurs de brouzouf. Tant pis si cela profitera essentiellement aux dirigeants, communistes, libéraux , chinois aux dépens de ces salopards de salariés ringardosaures, surnuméraires onéreux, bref inutiles.

    Et quand on leur met le nez dans le caca qu’ils couvrent si complaisamment, ils s’écrient, la main sur le portefeuille « Ah ben non, c’est pas du vrai libéralisme ». Comme les sinistres guignols de contrepoint *** vomissent le « gauchiste » bayrou :

    https://www.contrepoints.org/2011/12/24/61804-francois-bayrou-liberal

    PS : les foules ignorantes rampant dans la caverne obscure du collectivisme attendent, rigolardes, que nos experts dékhonomistes autoproclamés jettent quelques photons sur l’ensemble la « fusion » Air France – KLM(no pq dans les wc), supernova dont j’entends depuis lurette les échos récriminatoires chez mes braves bataves périgourdins. Il n’est pas interdit d’anal-lyser, dans la foulée, la privatisation d’ADP…

    * L’état, voilà l’ennemi qu’il s’agit de confiner à quelques pensums régaliens pour desserrer les liens qui limitent le flux de brouzouf vers ceux qui s’en régalent

    ** niel actionnaire du Vespéral conchié par nos maxilibéros (Le Vespéral, pas niel)

    *** qui se présente comme « le journal libéral de référence en France »

    • Et dans toute cette bile matinale*, où sont les arguments dignes de ce nom ? y’en a aucun !
      Vous restez dans la critique systématique de personnes, que vous exécrez à cause de leurs opinions …
      L’article de Contrepoints (qui date de 2011 quand même) reprend des propos de Bayrou et montre qu’ils n’ont rien de libéral. Ca vous défrise ? adressez-vous à l’intéressé qui a émis ces propos, pas à celui qui les analyse d’un point de vue libéral !
      Et si ça ne vous plait pas,personne ne vous oblige à lire ce genre d’articles, pour venir ensuite troller ici chez JPB ! faut-il être pervers pour s’adonner à ce genre de passe temps !

      Et ne vous en déplaise, « les prix ont baissé grâce à la sainte concurrence de l’enfant Jésus » et vous en profitez chaque jour ! évoquer Niel, Bouygues, ou d’autres n’y changera rien, c’est un fait que tout le monde constate, chaque jour que Dieu fait. Vous pouvez continuer de trépigner dans votre coin, ça ne changera rien 😀

      Pour Air France, la participation de l’état n’a aucune raison d’être. Cette compagnie ne vaut même pas le prix de ses avions, et devrait être mise en faillite, liquidée, et laisser la place à des compagnie saines, à capitaux privés !
      Qu’a-t-on besoin d’une Aeroflot « à la french », qu’il faut régulièrement renflouer ?

      Quant à ADP même chose, qu’est-ce que l’état vient faire là dedans, sinon servir et protéger des intérêts corporatistes et du copinage ? Et j’en ai autant pour la gestion des ports, livrés à la CGT depuis 1946 ! à force de grèves les premiers ports français sont désormais Anvers et Amsterdam !
      Que vous soyez un nostalgique de l’URSS c’est votre problème, mais il y a de plus en plus de gens qui pensent que l’état a suffisamment à faire avec le régalien et n’a pas à s’occuper d’autre chose, et surtout pas d’industrie !

      • Pheldge, tu t’étouffes, là !

        Tu voudrais que la France soit une marque, comme il en est des grandes métropoles qui se vendent pour attirer les investisseurs étrangers. Pour toi, la France n’est pas en déclin mais en sommeil, il faut juste la réveiller en libérant ses forces vives, en libérant le marché, clamer France is great again pour provoquer son retour.
        Tu me fais penser à ces petits patrons pétris de positivisme macronien que je fréquente un peu maintenant dans quelques réunions, résolus à dynamiser leurs équipes par un discours qui leur dit que la croissance est la confiance dans la capacité de croissance, que le marché performe si les possédants ont confiance dans ses performances et dès lors doivent investir.
        D’où ta mauvaise humeur contre les dudu qui cassent l’ambiance en salle de courtage, qui envoient de mauvaises ondes aux actionnaires.
        Il me semble que tu sors d’HEC, école qui ne s’est pas trompée en ne confondant pas économie et commerce. Elle t’a formée pour que ton pragmatisme ne porte que sur des intérêts bien compris.
        Toutes mes excuses.

        • « que la France soit une marque » ? Absolument pas ! là n’est pas la question ! simplement qu’on essaie de penser un peu en dehors du carcan étatique et de ses monopoles ! ça marche ailleurs, et souvent bien mieux que chez nous, alors pourquoi ne pas accepter de remettre en question cette « participation » de l’état, dont les conséquences désastreuses à tous les niveaux nous coutent ?
          Et non, je n’ai pas fait HEC , mais Mines Paris, et à l’époque de nombreux profs grenouillaient dans les cabinets du ministère Mauroy, c’est pour dire … 😉

      • Crétin de la Soufrière, laissez donc notre hôte décider lui-même, s’il en a envie, qui trolle ou non sur son blog.

        Quant à vos « réponses », ce sont postures idéologiques et des coups de pied en touche, du prêt-à-coller avec des mots clés khonvenus comme Aeroflot, CGT, URSS qui auto-entretiennent pavloviennement * vos haines de gros loser.

        PS : Nous vous implorons de dévoiler les merveilles qu’attendent humblement tous les « citoyens-consommateurs » ** en matière de médecine, d’éducation et d’agriculture, notamment.

        * Mââme Dobo vous expliquera peut-être, par téléconsultation, si vos accès de bave nécessitent un geste chirurgical.

        ** expression qui a figuré explicitement à plusieurs reprises dans les programmes officiels de sciences physiques au Moloch.

        • je peux rien contre ça, Dugong; Vous me faites l’effet de deux border Collie névrosés face à un gros troupeau ovin. Ou de deux chiens qui ont trouvé un sac poubelle appétissant.

  52. Toujours aucun argument en vue … on reste dans des appréciations et des critiques vagues et trop générales. 😉
    Et ce n’est pas parce que j’assimile vos commentaires creux et pleins d’invective à du trollage que je demande une quelconque censure !
    C’est le Blog de JPB, c’est son espace, et c’est lui seul qui décide d’accueillir ou de virer !
    Et je respecte trop la liberté, votre liberté, même si je trouve vos propos vains inutiles et débordants d’insultes.
    J’essaie d’exposer des idées différentes, vous y répondez par le déni et l’insulte …
    Je n’ose imaginer le type de prof que vous fûtes.

    • Ah non ! Toujours cette vision réductrice. L’homme public dans son commerce en tre adultes n’a rien à voir avec le professeur face à sa classe. Vous n’aimez guère la fonction publique, Pheldge, mais reconnaissez aux professeurs leur neutralité face à leurs élèves. Ceux qui ne la respectent pas sont rarissimes et ont toujours été sanctionnés en cas de faute reconnu.
       » Si parfois vous étiez embarrassé pour savoir jusqu’où il vous est permis d’aller dans votre enseignement moral, voici une règle pratique à laquelle vous pourrez vous tenir : avant de proposer à vos élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s’il se trouve, à votre connaissance, un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu’il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire ; sinon, parlez hardiment, car ce que vous allez communiquer à l’enfant, ce n’est pas votre propre sagesse, c’est la sagesse du genre humain, c’est une de ces idées d’ordre universel que plusieurs siècles de civilisation ont fait entrer dans le patrimoine de l’humanité.  » Jules Ferry. lettre aux instituteurs.
      La génération des Dugong s’y tenait. Puis bon la vraie physique ne se prête pas trop aux jugements de valeur ?

      • je dis seulement que quelqu’un qui étale autant de fatuité, de mépris et de haine, sur un simple Blog, anonyme, ne pouvait pas être paisible bienveillant et doux devant ses élèves.
        Je pense également à toute cette aigreur accumulée pendant des années de pratique enseignante frustrante, qui se libère ici aujourd’hui.
        Quant à la lettre de Jules Ferry, j’ai bien peur qu’on ne la lise plus depuis au moins 70 ans.

  53. Et si vous aviez un tant soit peu de respect pour « notre hôte », vous retiendriez vos attaques stériles et vos débordements haineux, qui n’embellissent pas le Blog et doivent insupporter nombre de lecteurs !
    Pour ma part, je vais essayer de ne plus répondre à vos agressions et provocations puériles, par respect pour JPB et ses lecteurs qui attendent certainement autre chose, s’un Blog de qualité.
    Je vous invite à faire de même.

    • C’est dommage. C’était très distrayant à lire.
      CID Unati contre fonctionnaire rassis, c’est plaisant.

      • CID Unati pas vraiment : je ne pense pas (pas comme des certains, ici 😉 ) avoir de discours corporatiste … après chacun comprend ce qu’il veut comprendre.
        Vous allez pouvoir continuer à profiter de ma prose, mais je vais essayer de ne plus répondre aux provocations.

    • Est-ce que je peux poser une question (2 en fait), sans aucune arrière-pensée autre que m’instruire? Je n’approuve pas l’intervention de l’Etat dans l’économie parce qu’à mon avis, il a assez à faire avec ses fameuses missions régaliennes. Pour les transports et la santé, ça peut se discuter, vu qu’on peut considérer ça comme de l’aménagement du territoire. On compare beaucoup avec la Suisse, ces temps-ci. J’ai eu affaire une fois ou deux avec les hôpitaux cantonaux et j’en ai été pleinement satisfaite. Aucune comparaison avec les hôpitaux français que j’ai beaucoup pratiqués pour mes parents. En plus, la cuisine était bonne. Mais on peut se demander si la différence ne vient pas de la mentalité cultivée en Helvétie. En France, pour le moindre pépin, on cherche aussitôt un responsable à faire payer. En Suisse, vous vous êtes fait « couillonner »? (ça arrive) Vous n’aviez qu’à faire attention. Il y a bien entendu des exceptions, mais globalement c’est à peu près ça. Autre point : j’ai l’impression désagréable qu’on arrive actuellement à des situations de monopole de fait. Quand j’achète de la levure Alsa et que je vois que c’est Unilever, je me prends à espérer qu’il n’y a pas eu confusion et que mon cake lèvera et ne lavera pas plus blanc. Je ne m’intéresse plus beaucoup à la mode ( trop vieille et trop moche, ça serait de l’argent, que je n’ai d’ailleurs plus, de perdu) mais les marques ne veulent plus rien dire. Elles sont fabriquées par les mêmes usines, dessinées sensiblement sur le même modèle par des gens sortis des mêmes moules. Là ce n’est pas de l’opposition public/privé, mais je trouve ça malsain. A quoi sert-il de s’émerveiller de la création d’entreprises nouvelles, si c’est pour que dans un délai assez bref, elles se retrouvent toutes dans la même cocotte-minute (instrument beaucoup trop moderne pour moi) ? J’ai lu « Le meilleur des mondes » à 18 ans, ça m’a choquée. Je l’ai relu à 40, pour voir si je jugeais différemment avec les années et j’ai été horrifiée : on y était! Maintenant, n’en parlons pas…

      • Rassurez-vous !
        On trouve bien pire que le Meilleur des mondes sur le marché LIBRE de la littérature :
        Les romans Houellebecq

        • Il faudra que j’en lise un quand même un jour. Pour le moment je suis dans le dictionnaire Khazar indiqué par Gus et j’ai noté le Freud recommandé par Dobolino. Mais pour tout vous avouer, si c’est pour retrouver en littérature, détaillé et décortiqué, un monde actuel que je trouve passablement répugnant, bien contente de vivre en ermite, j’aime autant la Fantasy. Il y en a même (parfois) de la bonne. Sans compter tout ce que j’ai à relire, à commencer par Molière (l’Etourdi, dernièrement).

          • Je ne suis pas d’accord.
            Il y a d’autres plaisirs en ce Monde que le sexe , la drogue et le rock’n roll.
            Mais ne lisez pas Houellebecq, ce pisse-vinaigre vous dégoûterait de la vie.

      • Coralline avait déjà perdu en crédibilité notamment en raison d’une erreur magistrale dans un fil précédent. Là, elle n’est pas du tout convaincante.
        Le niveau baisse.

        • Mais qu’est-ce qui vous fait supposer que je cherche à être « crédible »? Je me contente d’être moi. Il ne faut pas chercher à atteindre l’impossible, avoir l’air intelligent, par exemple, quand c’est un élément dont on est dépourvu. Je ne prêche aucune bonne parole, je ne cherche à convaincre personne, je me promène dans un salon et si je peux y apprendre quelque chose, je m’en satisfait. Je peux avoir une opinion (j’avais beaucoup aimé la citation de l’Inspecteur Harry), d’autres peuvent en avoir une différente, ça ne me donnera pas d’insomnies. Où est le problème?

          • Un doute me traverse l’esprit : Sanseverina? Si c’est le cas (c’est la « crédibilité » et le « convaincante » qui m’en donnent le soupçon), sur le coup vous avez tout faux; ça ne manquerait d’ailleurs pas de sel. Je suis très flattée. Malheureusement….la réalité est moins gaie : je suis coincée à accompagner ma chienne dans ses derniers jours, parce que je ne suis pas sûre qu’on puisse compter en semaines et encore moins en mois. Du coup je passe le temps où je ne fais pas l’infirmière canine devant l’ordinateur.

          • Allons bon. Voilà que Coralline se met à voir Sanseverina partout maintenant ! Vous avez fumé quoi ? De bonnes herbes helvétiques ? Mais non, ma petite bonne femme. Moi c’est Barnabé, et pas un nain, ma fille, je peux vous le prouver à la demande et vous l’enfoncer profond si vous voulez.

          • Eh Coralline, ton clebs t’a qu’à le refiler à la mère Dobo. Elle va lui régler son compte rapidement.

          • Barnabé , c’est juste que je suis au fond une optimiste et que j’étais surprise que 2 sources d’idées fixes pussent se retrouver sur le même blog. Pour le reste, la grossièreté et la méchanceté gratuite ne m’ont jamais intéressées. Je me contente de les fuir. Alors puisque nous en sommes aux, comment dirais-je….fondamentaux, ou plutôt fondementaux, vous pouvez vous mettre vos suppositions, accompagnées de vos commentaires, en suppositoires. En dépit de ma modestie naturelle, je crois que c’est quand même mieux dit que vos propositions basiques. Salutations à l’honorable compagnie.

        • Y’a pas de problème ma poulette. Faut pas te prendre le chou pour ça. Tu devrais même te réjouir qu’on te fasse de belles propositions comme ça , si j’ai bien compris, t’es plus trop dans l’âge d’en avoir. C’est bien ce que tu nous racontes à longueur de temps, tes dents jaunes et puis je me souviens plus du reste. C’était mieux de mon jeune temps. Pas de bol, t’as pas le bon rôle, ma fille.

    • J’aime bien Dugong.
      C’est comme un laxatif pour l’esprit.
      Ça libère des matières fécales superfétatoire.

    • Ben tiens ! Un vrai gamin qui joue aux allumettes, braille pour qu’on le prenne au sérieux, ose exiger des exemples alors que son discours n’est qu’une concaténation de propos abrupts et injustifiés puis déclare vouloir faire pompier.

      Il n’y a que lui pour avaler ça…

    • En fait, ça ne me gêne pas. Bonnet d’âne a un petit côté défoulatoire qui ne peut faire que du bien : on en ressort purgé, comme dirait Aristote, des passions mauvaises que l’on risquait de transporter chez soi ou dans la rue. C’est une catharsis permanente croisée — chacun y est le monstre de chacun.
      Et tant que c’est écrit en français, si possible avec style…

      • C’est tout à fait juste. Catharsis permanente. Mieux que la coke du directeur diocésain. Il a eu le tort de ne pas venir ici tous les soirs se défouler. Ça lui aurait évité bien des emmerdements, à ce pauvre gars.

      • Reconnaissez ô Magistralissime, qu’il y a une agressivité, et une animosité permanente entre certains commentateurs réguliers, il y a également de forts ressentis, envers d’autres qui ne viennent plus que rarement, et les crêpages de chignons, sont fréquents, vigoureux, et souvent sans rapport avec le sujet du billet. Et ça laisse visiblement des traces et des blessures chez certains.
        Je regrette pour ma part, de m’être laissé entrainer à répondre aux provocations.

        Je suis cependant perplexe, car, si votre lectorat représente la crème de la crème, de la crème des enseignants, ceux qui ont un peu de bon sens, et adhèrent à vos idées, et les commentateurs et tateuses, la crème d’iceux, c’est, comment dire, au mieux décevant. Et je te vous dis pas ceux des niveaux inférieurs, les névrosés profonds ce que ça doit être ! 😉

        • Ben oui. Et encore, faudrait rajouter les pures salopes, les dénonciateurs, les jaloux, les incapables, les fainéants et fiers de l’être, les qui attendent la retraite, les pue de la gueule et aussi des pieds, et j’en passe.

      • Je trouve votre opinion parfaitement justifiée.
        Vous avez une utilité sociale grâce à cette agora, remplie de débordements purificateurs.
        Malheureusement pour vous, ce sacerdoce laïc rapporte des clopinettes.
        Je ne vois que deux solutions :
        Une solution collectiviste avec une subvention de la Sécurité Sociale pour votre activité de thérapeute.
        Une solution libérale en ouvrant un compte Paypal permettant de recevoir les dons des généreuses donatrices, ménagères désespérées subjuguées par vos prêches enflammés.
        Ou alors, un cumul de ces deux options.

  54. Féminisation des noms de métier par l’Académie
    Un exemple :
    Un entraineur est une personne qui tente de vous tirer vers le haut.
    Une entraineuse est une personne qui tente de vous tirer vers le bas, tout en vous sous-tirant votre argent.

  55. http://premium.lefigaro.fr/sciences/2019/02/27/01008-20190227ARTFIG00257-climat-un-scenario-catastrophique-avec-la-disparition-des-nuages.php

    Tout est gris et rien n’est simple:
    «Nous avons montré il y a quelques années avec ma collègue Sandrine Bony que ces nuages étaient en quelque sorte le talon d’Achille de la modélisation du climat, explique Jean-Louis Dufresne, directeur de recherche au CNRS au Laboratoire de météorologie dynamique (Paris). On sait qu’ils jouent un rôle clé dans l’amplitude du réchauffement et que leur formation risque de devenir plus compliquée avec une hausse du niveau du CO2, mais on ne sait pas bien quantifier cet effet.»

    La climato est un domaine scientifique d’une complexité ahurrissante car elle agrège de multiples disciplines.
    Bien malin qui saura; je m’en tiens aux consensus scientifiques globaux et aux questionnements valides pour l’enseigner ( en bas d’une échelle sans montants).

    • « Nous avons montré il y a quelques années avec ma collègue … »

      Voilà une construction un peu douteuse que je vois gagner du terrain.

      Ne serait-il pas plus correct de dire : »Ma collègue et moi avons montré… » ? puisque le « nous » en début de phrase se réfère à un groupe de personnes qui n’inclut pas « ma collègue ».

      eg « Nous, pompiers de Souillac avons monté avec des entraîneuses de Gaillac un club de rencontres libertines. »
      (A) = les pompiers (B)= les entraîneuses .A et B sont des ensembles disjoints; la réunion des deux se fait en français par la préposition « avec ».

      Ce qui m’intrigue et m’amuse dans cette affaire c’est que la construction « Nous…avec » est typiquement russe;mais je ne crois pas qu’il y ait eu une influence du russe sur le français.

      Et aussi, on entend souvent « incontournable » pour « obligatoire »;c’est une traduction littérale d’un mot russe.

      • Le locuteur commence sa phrase par un « nous » qui signifie de façon banale, que la nature collective de la recherche. En ajoutant « avec sa collègue » et surtout en la nommant, il tente de se rattraper d’une faute essentielle qui lui apparaît au moment même où il prononce ce « nous » : il précise ainsi in extremis que la découverte est le fait du binôme Elle&Moi, assisté par un ensemble de petites mains * ancillaires de rang très inférieur.

        Mais le mal est fait : la préposition « avec » agit comme un crochet qui signifie clairement que la collègue n’est qu’un wagon accroché à la locomotive qu’est le locuteur.

        Un vrai salopard sexiste, celui-là. On en trouve de pleins wagons dans les labos.

        * doctorants et post-docs

        • Le locuteur commence sa phrase par un « nous » qui signifie de façon banale la nature collective de la recherche…

      • le mec est un scientifique, formé par l’EdNat pour ce qui est du français, faut pas s’attendre à ce qu’il nous sorte une déclaration en alexandrins !
        Il cause comme cékesse qu’on lui a appris à l’école de la république, point !

        Essayer de décortiquer son baratin, de l’analyser, de le découper en rondelles pour tenter de démontrer que « c’est un salaud » car de toutes façons « les directeurs de recherche du CNRS sont tous des salauds d’exploiteurs et de machos », me semble relever d’une vaine sodomie de diptères 😉

        *Le mec il dit : « nous avons montré … » puis « il y a quelques années … », il s’arrête et pense avec effroi « m3rde, j’ai encore oublié dire que c’est avec une meuf, que si je corrige pas le tir, je vais me faire assassiner ! » et immédiatement ajoute « avec ma collègue » fermez le ban ! Parce qu’on en est là, à devoir surveiller son langage, s’auto-censurer, pour ne pas passer pour, au choix macho, homophobe, islamophope, xénophobe, raciste …

        Et que si la feumeuh elle est à la fois reubeuh, muzz, goudoune, le gars il a intérêt à faire super gaffe, parce que entre la HALDE et toutes les assoces lucratives et sans buts qui guettent, il peut prendre cher ! 😀

        *les 2 derniers paragraphes étant destinés à « être plaisants » à Mâame Dobolino, pour pallier la disparition d’échanges musclés avec le laborantin retraité. 😉

        • Ça ne m’est pas plaisant. Je trouve que toute cette salade prétendument féministe est affligeante. Je n’ai jamais été « victime » de machisme même si j’ai rencontré des hommes particulièrement lourds. Que puis-je faire à part les plaindre, comme je plains les femmes qui en sont victimes ? Qu’elles fassent le ménage dans leur tête et elles ne seront plus victimes.
          Si je gagne moins bien ma vie que certains hommes à diplôme égal, ce qui est statistiquement prouvé, c’est juste lié à mes choix géographiques d’installation et ma façon d’envisager mon exercice professionnel. Si je ne suis pas « rentable », c’est intégralement sous ma responsabilité, essentiellement par excès d’honnêteté mais aussi à cause de mon infâme caractère et de ma tendance à la flemmingite chronique.
          Tous les hommes que je peux balancer comme porcs peuvent me balancer comme salope, conasse et allumeuse. Un partout la balle au centre !

        • en écrivant « plaisant », je pensais à la forme, au style, à l’ironie … moi ça m’a amusé de l’écrire. En tout cas plus que mes remise au carré à la truffe périgourdine 😉

    • La fin des nuages ? la fin du cycle de l’eau et de l’évaporation ? on va tous mourir, c’est trop horrible ! et , c’est tellement vrai, que les dinosaures ils en sont morts, vu qu’il n’y avait plus de nuages et qu’ils n’avaient ni crème solaire, ni même les mains pour l’étaler. Si c’est pas une preuve scientifique,ça …

      Bon, le mec il tempère quand même sont propos, il veut pas trop nous affoler, il dit que ce n’est pas pour tout de suite, mais qu’il faut par contre vite donner beaucoup de pognon pour étudier le phénomène !

  56. suite:
    « Pour le moment, seuls des modèles simulant les processus physiques de l’atmosphère à toute petite échelle, de l’ordre de quelques dizaines de mètres, arrivent à décrire comment une hausse des niveaux de CO2 dans l’atmosphère peut déstabiliser la formation des stratocumulus. À cause des limites imposées par la puissance des supercalculateurs, de tels modèles ne dépassent pas des zones de quelques kilomètres de côté. Or, pour leur travail publié dans Nature Geoscience, Tapio Schneider et ses collègues ont extrapolé un de ces résultats obtenus à toute petite échelle dans leur modèle global.
    «C’est vraiment très compliqué de passer ainsi d’un tout petit domaine à un modèle à l’échelle de la planète entière, il faut faire de nombreuses hypothèses», remarque Jean-Louis Dufresne. Un saut d’échelle qui semble ne pas convaincre une bonne partie des spécialistes.  »

    On en revient au lien de PD supra: deux hirondelles ne font pas le printemps précoce.

    • au fait, des nouvelles des scientifiques partis démontrer que la Terre est plate, conformément à la parole du prophète ?

        • FAITES L’AMOUR PAS LA GUERRE
          PARTICIPATION A LA MOBILISATION NATIONALE

          Suivons la célèbre maxime soixante-huitarde, coïtons sur les ronds-points, réchauffés par les braseros, filmés par BFM-TV.
          Les gars, offrez vos corps aux ex-employées septuagénaires voire octogénaires au teint frais, aux retraites amoindries,
          Les filles, offrez vos rondeurs aux camionneurs moustachus lessivés par la hausse du carburant….
          Dobo, tu fais ce que tu veux et tu peux offrir ton corps à des camionneurs Givrés Jaunes si tel est ton bon plaisir, ingrate, mais sache que perso, mon corps, je l’ai offert à Sainte Thérèse d’Avila dont le Château Intérieur me tente depuis le Diplôme National du Brevet…tu seras venue trop tard dans ma vie spirituelle.

          • Une fois, on m’a traitée de  » Sainte Thérèse  » mais je n’ai pu savoir si c’était d’Avila ou de Lisieux.

        • En vérité, je vous le dis : l’officier de narine a bien fait de se les bourrer à la poudre plutôt que de bourrer les enfants du pays nantais comme un vulgaire prélat.

          • « Laissez venir à moi les petits enfants… » a dit le prophète crucifié par Rome
            « …de choeur ! » aurait ajouté le prélat salace du pays nantais.

    • faut bien comprendre, qu’y’a des mots qui ne se prêteront jamais à la féminisation : éboueur, mineur, grutier, croque-mort … et que jamais, ils ne figureront dans les revendications de féministes !
      Ca ne mérite pas la parité, ces métiers là !
      Par contre, pour la parité obligatoire dans les CA des entreprises … désormais y’aura la loi PACTE

      Personnellement, je me fous royalement du sexe, pardon, du genre, des dirigeants de sociétés privées ou publiques, du moment qu’ils font bien leur boulot et sont efficaces.

  57. ACADÉMIE FRANÇAISE

    On féminise les noms de métiers:
    Pour une femme, on ne dira plus « Mon chef a de beaux seins » mais « Ma chèfe a un beau cul ». On a échappé de justesse à : Le chef/La chèvre…uhuhu !

  58. AFFAIRES ÉTRANGÈRES

    Sous le sot du secret, je vous livre une rumeur fondée, tout à fait étonnante : Manu l’Olympien sera nommé Président de l’Algérie pour 3 ans et Bouteflika le Héros Tranquille Empaillé sera nommé Président à vie de la France éternelle.
    Faisant don de sa personne, notre bien aimé Président pense résoudre les problèmes auxquels notre voisine d’en face fait face : corruption, gestion clanique, comportement mafieux, migration des jeunes trop nombreux pour trouver un job de l’autre côté de la rue, gabegie, dictature, désespérance, richesse gaspillée.
    Certains pessimistes ont cru bon de dire : « Ridicule ! Un Président français sera assassiné dans la minute, avant que de parler à la TV pendant 14 heures »
    D’autres pessimistes ont affirmé la justesse de ce choix : « Macron n’est pas Président français, il est Président du Monde ! »

    Quant aux bénéficiaires de ce swap , on les cherche, on suppute…

  59. J’ai vu « Vice ». Je l’ai vu comme une généalogie de l’élection problématique de Trump.
    J’en dirai un mot dans la journée…tant pis pour vous !
    Bye !

    • z’yront beaucoup mieux, en Algérie, après l’arrêt des mariages entre cousins. Sauf s’ils gardent les rejets au lieu de nous les envoyer.

  60. Mââme Dobo : « Une fois, on m’a traitée de » Sainte Thérèse » mais je n’ai pu savoir si c’était d’Avila ou de Lisieux. »

    Pour les éleveurs alentour, n’êtes-vous pas Sainte Thérèse du Lisier ?

    • pas d’élevages de porcs … C’est juste ici que j’en élève quelques uns mais c’est une activité de loisir

      • Les grosses cochonnes, c’est toujours une activité de loisirs, surtout au Cap d’Adge.

        • les mâles grossissent plus vite et font moins de lard à poids égal. Quoique ? J’aime le lard en fait.

  61. (Epi)nanarland (suite)

    C’est plus fort que lui, même après un accident du travail, évidemment pas pris en charge par son assurance privée, Grokhon, la créature du Lagon réduite à l’état de légume, revient à la décharge pour demander des comptes à son créateur, le docteur Sabrakane, suppôt de la médecine ultralibérale avec dessous de table.

    http://cinemafantastique.net/Retour-de-la-creature-du-lagon.html

    Moralité : au lieu de mettre du beurre de dingue dans les épinards des innombrables pauvres, supprimons les prestations sociales et distribuons des dividendes aux actionnaires des compagnies d’assurance.

  62. – Et si pour apaiser le climat on parlait du temps qu’il fait pour une fois ici ?
    – Ah ! non pas de basse politique chez Brighelli. C’est une pointure de la polémique de haute volée …

  63. Coralline, quelle est la pathologie de votre chienne. juste la vieillesse, un crabe, le cœur, les reins ?

      • je sais pas … parce que c’est le terme en usage, en langage soutenu ? Brighelli a dit qu’on pouvait raconter n’importe quelle crasse, pour peu qu’elle soit écrite en langage soutenu.

        • Une patho n’est pas forcément une maladie déclarée au sens commun; elle peut être asymptomatique.

          • Je ne prétends pas vous enseigner la médecine vétérinaire et son vocabulaire…

            Mais j’ai souvent entendu des médecins (de généraions anciennes) protester contre l’emploi de « pathologie » à la place de « maladie »;pathologie:science de la maladie,science médicale.
            Pareil pour « technologie » à la place de « technique »…mais là,je crois que le combat est perdu.

            Est-ce que « signes pathologiques » est synonyme de « symptômes » ?

      • @Lormier,
        Vous qui savez si bien considérer la valeur du langage et du mot juste vous vous étonnez de cette justesse de Dobolino ? C’est une professionnelle ,elle utilise le mot juste. Aucun professionnel de la santé n’utilise le mot maladie en premier ressort mais plutôt pathologie… Cherchez vous à me supplanter dans le rôle de la naïve du blog ( clin d’œil taquin et très grand sourire de sympathie)

        @ Dobolino,
        Il est assez probable qu’on a du mainte fois vous comparer à Mère Thérésa plutôt que « traitée » de sainte Thérèse, beaucoup les confondent quand ils sont face à une personne aussi altruiste que vous l’êtes… Très très grand sourire

        • Pour faire plus clair : un cours-monographie de « maladie » est conçu selon le plan suivant :
          -étiologie
          -pathogénie
          – +/- épidémiologie
          – symptômes
          -diagnostic
          -traitement
          -prophylaxie

          L’usage du terme ‘pathologie » est passé dans les
          mœurs depuis si longtemps que même mes vieux professeurs nés avant 1920 ne nous reprenaient jamais.
          Ce qu’ils ne supportaient pas, c’était :  » ce chien a un problème », à quoi ils répondaient  » Ce chien n’a pas de problème, il a une maladie. C’est vous qui avez des problèmes ».

  64. Démentis officiels

    – Je n’ai pas touché les fesses de JPB ; j’ai peut être regardé avec une attention soutenue son entre-jambe ; je ne suis pas le Nonce du Pape JPB.
    – Je n’ai pas pioché dans le bol de coke aimablement fourni par mon hôte Dugong du Périgord péripatéticien retraité de l’Education nationale ; j’ai juste regoûté de ses cultures hydroponiques afin de me faire une idée de ses talents d’horticulteur qui cultive avec soin la couleur locale.
    – Hervé, Bing-Bing et moi nous avons fait une partie de campagne à trois mais Bing-Bing malgré son art certain de geisha de luxe n’a pas voulu me montrer toute l’étendue de ses talents – pas à moins de mille euros la nuit m’a-t-elle dit. Je n’avais pas assez sur moi ; j’ai décliné l’offre.

    • Arrêtez de faire des démentis vous vous enfoncez on dirait un homme politique !

  65. Rubrique petite annonce

    Vend à l’état neuf – n’a jamais servi – une hydrolienne de 800 tonnes pour 1000 euros – prix d’achat 260 millions d’ euros, c’est l’Etat qui paye ça coûte rien.

    Signé François Hollande & Emmanuel Macron.

    • Cher François Hollande,
      Cher Emmanuel Macron,

      J’espère que nous aurons l’occasion de faire plus souvent des affaires ensemble – surtout si vous vous représentez aux prochaines élections.

      Signé : un électeur bien content.

  66. De fort intéressantes réflexions sur la construction « Nous,avec… » plus haut.

    J’ignore si les propos cités par Sisyphe avaient été tenus oralement.
    Si oui, notre chercheur étant parti sur « Nous » aurait pu se rattraper en disant:
     » Nous avons montré, ma collègue…et moi ».

    C’est le « avec » qui ne passe pas.

    J’observe (tu observes,il observe, nous observons…) que cette construction est fort répandue (et pas seulement quand ce qui suit « avec » désigne une femme).

    Edouard est fort capable de dire:

    « Avec le Ministre de l’Intérieur, nous avons décidé qu’à la prochaine incartade on tirera dans le tas. »

    Franco-russe

    Mon mari et moi sommes allés en vacances au Caucase.
    en russe:
    Мы с мужем отправились в отпуск на Кавказ.
    Мы :Nous
    с мужем :avec (mon) mari
    отправились:sommes allés
    в отпуск: en vacances
    на Кавказ:au Caucase

    Le Мы russe se traduit par:Nous mais il est clair qu’il n’a pas la même valeur logique.

    • Lormier !!!.
      J’en écris pas plus… Vous avez compris pourquoi je vous adresse ces !!!! N’est ce pas ?

        • Ne m’avez vous pas affirmé que vos connaissances du russe étaient limitées ? Permettez moi d’être amusée en lisant cette analyse que vous venez de faire. Je vous prends simplement en flagrant délit de modestie. Sourire
          Je retourne dans l’ombre

          • Depuis que je lui ai vendu un dictionnaire franco-russe il se soviétise à vue d’œil !

          • Ecoutez,ceci a dû m’être enseigné par mon professeur de russe lors de ma première année d’étude (j’ai eu le même professeur pendant quatre ans-et je dois dire qu’il m’a énormément appris-et pas simplement « du russe »;en ce temps-là on enseignait rationnellement et on expliquait tout ce qui était explicable; le psittacisme,c’est venu plus tard – et je crois d’ailleurs que le russe y a résisté.)

          • Vous me l’aviez déjà expliqué. J’ai pensé un instant que vous aviez dépassé la fainéantise dont vous nous dites être atteint et que vous vous étiez sérieusement remis à l’étude de cette langue..

  67. Merci Lornier pour les précisions sémantiques; en-dehors ce ça, je fais comme Hervé, vé: je me casse définitivement de ce blog: je me casse le c..à poster des trucs sérieux, incontournables et dignes de réponses étayées et ne récolte que billevesées dugongesques et autres pâles imitations.
    C’en est trop.
    Adieu!

    • @Sisyphe,
      Ne vous laissez pas aller à la déprime, vous pouvez trouver ici du soutien, ne vous méprenez pas , le second degré pratiqué ici prête souvent à des malentendus. Par ailleurs le milieu de l’enseignement est un monde impitoyable , vous avez le droit à des moments de faiblesse et il semble qu’en ce moment vous soyez envahi par une vague de découragement, ne doutez pas il y a toujours dans la classe au moins un élève auquel (cela peut être valable aussi au féminin) vous apportez quelque chose. Les enseignants qui interviennent ici se remettent question et surtout ont une véritable préoccupations pour l’avenir de l’enseignement à ce titre sachez que la mère que je suis vous donne toute sa considération et vous remercie car j’espère que grâce à vous qui essayez avec vos peu de moyens de changer en mieux cette « école » mes enfants n’auront pas à faire le choix que j’ai fait pour leurs enfants ,ils ont encore quelques années pour espérer que ça change. Bon courage. B à v

      • Oui ! Nous on aime bien les profs de SVT. Il n’y a que de pâles physiciens d’opérette pour rejeter la biologie, bien trop fine, esthète et sensible pour eux.

  68. Non non, elimal ! C’était bien Sainte Thérèse. C’est Pierre Magnan qui m’a dit ça. Mais il est resté coi quand j’ai demandé si c’était d’Avila ou de l’Enfant Jésus. Il faut dire qu’empruntant un peu à chacune, la réponse n’est pas aisée.

    • Quand on voit une telle série de Lyman(des), on croit aux structures fines des raies

      • La fréquentation des raies n’a rien de rai-jouissant ; demandez donc à Robert Irwin …

      • Dudu électron libre de BdÂ.

        Mon pauvre dudu, je te plains. Balancer sans transition des vannes hyperfines sur les séries de Lyman(des) dans ce blog de béotiens c’est connaitre un grand moment de sole-itude.

        • Saluez l’effort manifeste à nous fourguer tout son reste de science avant que sa mémoire ne flanche – tout en nous divertissant agréablement avec le spectacle d’une libido sciendi de derrière les fagots ! Un ego qui s’éteint c’est toujours un charme pour le spectateur ému.

      • Qu’est-ce qu’une structure fine ?

        On sait le rôle joué par la photographie dans l’observation scientifique ; or,qu’est-ce que la photographie sinon une catastrophe chimique contrôlée dont l’ensemble germe est l’ensemble des points d’impact des photons dont on
        veut déceler l’existence ? Idem pour les chambres à bulles ou à étincelles,pour la détection des particules élémentaires. De même, en Embryologie,les nombreuses catastrophes généralisées que comporte le développement,
        sont contrôlées par la structure fine de l’acide nucléique des chromosomes.
        René Thom

        • Lornier, laissez tomber: vous avez trente ans de retard sur la génétique du dével’.
          Moi? un peu moins!

  69. J’ai trouvé une citation à mettre en exergue de ce blog, en lieu et place de « les sots sont ici-bas pour nos menus plaisirs » qui commence à être usé :
    « On ne se rencontre qu’en se heurtant et chacun portant dans ses mains ses entrailles déchirées, accuse l’autre qui ramasse les siennes » (Flaubert).
    Je trouve que c’est approprié et que ça prépare psychologiquement celui qui arrive ici avec ses belles certitudes.

    • Oui c’est moche cette relativité des émotions ! Comment faire pour s’en passer ?
      – Euthanasie active pratiquée par de bons vétérinaires qui diront : cette bête a un problème
      – Psychologisation accrue ou psychanalyse aiguë qui fera que tout le monde saura que ses problèmes sont insolubles sauf à enrichir les praticiens.

    • J’ai pu noter que les forums/blogs fréquentés par les profs, que j’ai consultés, sont souvent d’un grand sectarisme, et d’une violence rare, et que le nombre de frappadingues y est élevé !
      je rappelle qu’ici même, très récemment, une commentateuse commentateur.e commentatrice avait évoqué les idées très noires qu’elle avait eues suite à un échange peu amène !
      Ma question est dévient-on psychopathe à cause de l’EdNat ou bien y entre-t-on, justement parce qu’on est déjà bien atteint ? 😉

  70. On comprend bien que le capitalisme en a un peu marre de toute cette humanité à problèmes !

  71. Moi ce que j’aime ce sont les sauveteurs animaliers !

    – Aujourd’hui nous avons sauvé trente chats errants et quinze chiens abandonné ou maltraités.
    – Qu’en avez-vous fait ?
    – Tous euthanasiés comme d’hab.

    • C’est bizarre ! Une gentille dame d’âge mûr voulait donner le collier du sauveteur Gilet-Jaune à Emmanuel Macron mais il n’en a pas voulu !

      • Il a dit gentiment : C’est plein de poux il faut les faire décontaminer d’abord !

  72. Mais si, j’ai vachement aimé, Jean-Paul. C’est parce que vous en avez parlé que je suis allé le voir.

    À l’heure ou la diplomatie américaine avec la Corée du Nord semble toujours avoir un peu de mal à retenir les leçons de l’histoire, « Vice » d’Adam McKay (« The Big Short » en 2015 sur la crise des subprimes, toujours avec Christian Bale et Steve Carell), injustement oublié aux Oscars, est un film qui résonne comme un écho à l’impossibilité politique de l’aile ouest de la Maison-Blanche de jeter un regard critique sur son passé historique. Car curieusement, ce biopic sur Dick Cheney/Christian Bale n’évoque jamais sa ville natale, Casper, ville du Wyoming où autour de 1890, eût lieu l’un des épisodes entre civils les plus sanglants quand de riches éleveurs de bétail attaquèrent de paisibles et modestes fermiers en les désignant comme de dangereux concurrents, épisode que Cimino a relaté un siècle plus tard (1980) dans « La porte du paradis » avec l’échec commercial cuisant dont il ne s’est jamais remis.
    Ce motus a été indiscutablement voulu par le très fin McKay pour mieux désigner la vision politique pragmatique de Dick Cheney et son refus de voir l’Histoire en face, qui n’hésita pas à déclencher une guerre contre l’Irak en se basant sur un des plus obscènes mensonges du Département d’État et qui déboucha là aussi sur d’innombrables massacres et tortures de civils irakiens.
    Même Macron qui n’est pas un B-52 de la connaissance historique de la France et qui n’est pourtant pas né à Oradour-sur-Glane n’avait pas hésité avant le scrutin à se rendre là-bas pour bien faire comprendre aux français, en remettant une deuxième couche au Mémorial juif le lendemain, que c’était lui ou le nazisme.
    Même si l’adolescence de Cheney est un peu évoquée, le film s’en tient donc surtout à sa période « active » à la Maison-Blanche pour définir un portrait d’une individualité incroyablement opportuniste qui tire les ficelles les plus grosses pour manipuler comme un pantin le président George W. Bush, deuxième du nom.
    Un critique de Télérama (Morice) fait avec « Vice » un lien avec les films de Michael Moore, mais stylistiquement on pense plutôt aux films d’Oliver Stone, « Nixon » et « W. », au montage fragmenté, si l’on superpose les surprenantes transformations physionomiques des acteurs principaux Richard Dreyfuss (dans « W. ») et Christian Bale (dans « Vice ») avec une prime au mérite pour ce dernier car la transformation physiologique est vraiment exceptionnelle, partant, anatomiquement parlant, de plus loin que pour celle de Dreyfuss. Bale a dû prendre au moins 30 kg pour ‘incarner’ le rôle.
    D’ailleurs sans cette transformation, la scène avec Lynne, son épouse, dans la salle de bains où Dick apporte un soin particulier à son hygiène dentaire, n’aurait pu être tournée; elle montre la pesante inertie de ce corps surchargé, guetté à tout moment par l’infarctus, et l’épaisseur de sa résolution intellectuelle. Car le personnage demeure insaisissable comme peut l’être un redoutable joueur de poker teinté d’humour comme dans cette scène du restaurant où le serveur présente à Cheney la carte des résolutions politiques du futur vice-président, dont la stature d’Être Suprême politicien et d’homme d’affaires accompli, président d’Halliburton, fera de lui un maître des pantins avec comme coéquipier Donald Rumsfeld/Steve Carell.
    Autre point de vue du film, avoir eu la bonne idée de mettre en scène un échantillon d’américains participant à une enquête d’opinions sur le programme politique de Cheney. Au début, on ignore tout du commanditaire de cette enquête, j’ai même pensé un moment qu’il s’agissait d’un enregistrement pour un média quelconque placé dans le film comme commentaire du récit. On apprendra plus tard que cette étude vient en fait de la Maison-Blanche elle-même. Le pendant de cette représentation divine du pouvoir vient d’un autre commentaire d’un américain anonyme qui déclare son lien familial avec Cheney en parlant de l’évolution du vice-président de façon rétrospective. C’est en fait le point de vue d’un mort, le porteur initial du nouveau coeur de Cheney après sa transplantation cardiaque suite aux multiples infarctus dont Cheney annonce lui-même l’imminence régulièrement. On voit ici la connaissance hyper pointue de son corps et la maîtrise de soi d’un esprit qui veut garder un coup d’avance sur sa propre matière.
    Il y a aussi et surtout, la présence de Lynne, l’épouse dévouée, mais qui place l’avenir de leur couple très haut en le sommant de devenir quelqu’un d’important au risque de le faire gicler de sa vie, en emportant les enfants sous le bras. La cellule familiale est au coeur de la politique de Cheney totalement dévolue à la vie électorale américaine. Le seul accroc à ce magnifique tableau républicain sera l’homosexualité de l’une de ses filles, Mary, qui a dû malgré elle tenir compte de la réalité médiatique de ses parents afin de ne pas se dissocier de la morale chrétienne républicaine.
    Au final, ce film montre comment un vice-président a su utiliser cette incroyable position dominante pour verrouiller l’administration de W. au point de concentrer entre ses mains les pouvoirs de la Défense intérieure et extérieure.
    Cette soif décomplexée du pouvoir qui berne à chaque fois l’électeur américain moyen a été un boulevard à l’élection de Trump qui en est la résultante la plus stupéfiante.
    Ah si, un Oscar tout de même pour les maquilleurs du film, mérité mais insuffisant !

    • Pour être précis, Cheney nait dans le Nebraska mais grandit à Casper dans le Wyoming. Faut bien être né quelque part…

  73. Pfffff ! encore une tartine sur un film dont tout le monde se fout et que personne n’ira voir. c’est une manie de nos jours; ça donne l’air intelligent. En général les gens n’arrivent pas à faire aussi long sur un bouquin.

    • Eh bien, là, vous avez tort. Si nous avions deux ou trois cinéastes de ce niveau en France, le débat politique ne serait pas aussi nul. Allez-y et nous en reparlerons.

  74. Quand je pense qu’il y en a qui ont le temps de se préoccuper de cinéma alors que les gilets jaunes eux font avancer la France. Quel bourgeois, le fantôme d’hervé.

  75. « Mais non, pas du tout mon cher Yellow. Enfin, mon ou ma je ne sais pas. Hiiii ! C’est important le cinéma. C’est un art à part entière. Comment vous pouvez critiquer. C’est parce que vous n’y connaissez rien sans doute. Moi, qui viens ici pour apprendre et j’apprends tellement de Jean-Paul et de tous ceux qui sont positifs . C’est odieux, odieux vraiment. Cela me fait mal pour Jean-Paul et puis pour le Fantôme qui est très gentil avec moi » dit Coralline d’un ton mièvre, juchée sur sa montagne blanche.

  76. sachez que la mère que je suis vous donne toute sa considération et vous remercie car j’espère que grâce à vous qui essayez avec vos peu de moyens de changer en mieux cette « école » mes enfants n’auront pas à faire le choix que j’ai fait pour leurs enfants ,ils ont encore quelques années pour espérer que ça change. Bon courage. B à v

    Mais c’est qu’elle vaut pas beaucoup plus cher la elimal. Me v’la ben d’accord avec Yellow. Doit êt’ née d’une lecture trop rapide mais en plus la v’la encore plus khonne que Coralline. Le genre « la mère que je suis » ça vous annonce tout de suite le terrain, ça sonne pas bien, ça fait trop. Et puis il faut lui apprendre les virgules. Sans virgule,  » mes enfants n’auront pas à faire le choix que j’ai fait pour leurs enfants », ça devient très khon. Mes respects ma petite dame.

  77. Quand on aura pris le pouvoir, nous, les jaunes, on vous interdira à tous bande de pleins de fric d’aller au cinéma. Vous croyez qu’on a du fric à dépenser pour aller au cinéma ? Nous notre cinéma c’est la télé. Cela me dégoûte et on m’avait dit qu’ici, on était soutenu. Pour l’instant, j’ai l’impression que les gens qui sont ici ne pensent qu’à eux ; quelle foutaise.

  78. Europe, je crie ton non:

    http://premium.lefigaro.fr/vox/histoire/2019/03/01/31005-20190301ARTFIG00002-europe-j-accuse-par-philippe-de-villiers.php

    Extrait:
    « Hallstein, le «père encombrant de l’Europe»
    Premier président de la Commission européenne en 1958, cet universitaire allemand «dénazifié» par les Américains en 1944 fut beaucoup plus impliqué dans le régime hitlérien qu’on le prétend depuis soixante-dix ans.
    «Je viens de découvrir un ouvrage historique glaçant, dont le titre traduit en français est: Dictionnaire des personnalités du IIIe Reich. Qui était quoi avant et après 1945. C’est la somme d’un travail de recherche minutieux de vingt-cinq ans sur le national-socialisme mené par Ernst Klee, historien de référence de la période nazie. Il y a répertorié près de 4300 noms de l’élite sociale au sein des «personnalités» du régime nazi, «y compris celles qui ont occupé des postes importants après 1945». A la page 221 du dictionnaire, c’est le choc: la fiche biographique de Walter Hallstein, qui se présente ainsi:
    «Hallstein, Walter. Juriste. 17.11.1901 Mayence. A partir de 1927, lnstitut Kaiser-Wilhem de droit privé étranger et international à Berlin. 1930 Professeur à Rostock. D’après Hammerstein (Goethe) membre de la Fédération national-socialiste de protection anti-aérienne, la Fédération nationale-socialiste pour le bien-être populaire et la Fédération des juristes nationaux-socialistes. 1941: professeur de droit commercial, droit du travail et de droit économique à Francfort, doyen. D’après Heiber (Professeur, p. 360), au début 1944, l’Université propose Hallstein à la Fédération des professeurs nationaux-socialistes en tant qu’officier instructeur national-socialiste qualifié ayant le rang d’officier. Avril 1946 à septembre 1948: Recteur. 1950: Secrétaire d’Etat à la Chancellerie fédérale, 1951 au Département des Affaires étrangères. Président de la Commission de la Communauté économique européenne en 1958. Décédé le 21.03.1982 à Stuttgart.»

    Les icônes Jean Monnet et Robert Schuman sont dépeintes.

  79. Le 1 mars 2019 à 13 h 00 min, Pierre Driout a dit :

    – Je n’ai pas touché les fesses de JPB ; j’ai peut être regardé avec une attention soutenue son entre-jambe …

    Pierre Driout est expert ès homosexualié; nous devons donc prendre au sérieux ses propos sur le sujet.

    Y aurait-il donc une classification élémentaire des homosexuels ? Ceux qui s’intéressent au recto et ceux qui s’intéressent au verso ?

    Et Pierre Driout serait rectophile ?

  80. Pheldge said:
    « J’ai pu noter que les forums/blogs fréquentés par les profs, que j’ai consultés, sont souvent d’un grand sectarisme, et d’une violence rare, et que le nombre de frappadingues y est élevé !
    je rappelle qu’ici même, très récemment, une commentateuse commentateur.e commentatrice avait évoqué les idées très noires qu’elle avait eues suite à un échange peu amène !
    Ma question est dévient-on psychopathe à cause de l’EdNat ou bien y entre-t-on, justement parce qu’on est déjà bien atteint ? ? »

    Rien de spécifique à l’EN: on y devient progressivement névrosé voire psychotique comme dans tout boulot où l’on est amené à travailler avec la pâte humaine, mais, chez nous, sans objectifs, sans gains et, en sus, avec le mépris ou la haine du sale fonctionnaire et des élèves qui se foutent de tout et ne se privent plus de le dire, en toute impunité.
    A part ça, tout va bien.

  81. Bis repetita ad nauseam, mais c’est ainsi que l’on enseigne: les Sciences naturelles restent et resteront l’alfa et l’omega des sciences, car elles fédèrent, agrègent et synthétisent tout ce que les vulgaires tacherons physicomatheux peinent à pondre; ignoront les maths, lubie trop peu utile de ceux qui ont les yeux tournés vers des termitières de chiffres abs-cons.
    In fine, les Sc nat’s s’occupent de ce qui nous intéresse: nous, au sein d’un monde hypercomplexe; nous utilisons des outils bassement matériels mais atteignons, par la maîtrise de connaissances et de pensées vastes et complexes, à la grâce: la compréhension fine des mécanismes du vivant.
    Aucun manieur d’équations, aucun jongleur d’éprouvettes ne peuvent s’approcher de cette réalité; c’est triste pour eux, voire lamentable, ou autrement cong.

    • Ouais ! Bravo Sisyphe. Dugong ne va pas soigner sa pituite avec des équations mais il sera bien content que son médecin lui prescrive des inhibiteurs de la pompe à protons.

      • des inhibiteurs de la pompe à protons.
        Est-il encore temps? L’ulcère gastro-duodénal, fruit de quarante ans de frustrations pro et d’abus de toxiques ethanoliques et déjà là…aïe.

        • Bien essayé mais j’ai déjà largement dépassé aujourd’hui la dose quotidienne de sérieux que je réserve habituellement aux commentaristes de ce blog.

    • Bravo Sisyphe, je suis ravi de voir à quel point vous avez intégré mes leçons et produit uniquement par antiphrase cet hymne à la physique, reine des sciences, titulaire de « la précision déraisonnable des lois physiques » par l’implication des mathématiques qui la caractérise.
      Un petit reproche cependant, lorsque vous exaltez « la compréhension fine des mécanismes du vivant » qui serait la caractéristique de la babiologie actuelle, vous confondez, me semble-t-il, le niveau physico-chimique de la description qui est effectivement très fin (scénarii locaux au niveau moléculaire *)avec sa compréhension. Tellement qu’il est d’emblée beaucoup trop fin et que les mécanismes locaux effroyablement compliqués qui en découlent éloignent d’une compréhension globale du vivant (mais est-ce le problème des pharmacologues, dealer de substances driouteuses ?). Bref, ce n’est pas la compréhension des babiologeux qui est fine mais la nature des éléments qui peuplent leur bac à sable. On rejoint là, la trace sécrétionnaire de « penseurs » du calibre de Morinos, rhétoricien de la « complexité », concept protéiforme s’il en est. Un avantage cependant d’une telle démarche : elle assure aux laboratoires de babiologie un champ d’actions quasi illimité sans avoir à trop se lever la tête pour sortir de la zone blafarde du lumignon bancal sous lequel ils s’activent.

      * Un physicien/mathématicien **, si vous l’aviez consulté, vous aurait expliqué que le réductionnisme paye le prix de sa simplicité conceptuelle *** et qu’il ne suffit pas de disposer des bonnes équations quand leur résolution présente très vite des difficultés inextricables (même si on dispose souvent de processus mathématiques rigoureux d’approximation pour les résoudre). Ainsi l’équation de Boltzmann qui régit notamment l’évolution d’un gaz hors d’équilibre accapare encore aujourd’hui de très bons esprits et leur prend tellement la tête que certains s’arrêtent pour faire le député pour Toufriquet.

      ** vous en avez manifestement une image de number cruncher, fournisseur de stats, si fausse, si éloignée de la réalité.

      *** « expliquer du visible compliqué par de l’invisible simple » selon Jean Perrin.

        • Humpf … De toute façon, c’est plié. Nous serons marchands d’empathie, et n’importe que psychothérapeute autoproclamé doté d’une bonne machine fera mieux que médecins et vétos gavés de connaissances rapidement obsolètes, pour soigner la pituite de Dugong.

          Marchands d’empathie ? Par Jean-Pierre Samaille

          Les progrès de la médecine vont plus vite que l’évolution des mentalités des soignants. Au point que l’utilité même du savoir des médecins, des vétérinaires, est désormais sur la sellette. À quoi va servir un radiologue ? Certains s’offusquent que l’on continue à dépenser l’argent public pour les former alors que leur pauvre œil d’humain ne distingue qu’une infime palette des niveaux de gris que décèle l’analyse d’images. À quoi va servir un anatomopathologiste ? L’intelligence artificielle est bien plus forte que lui pour évaluer un indice mitotique ou faire un diagnostic. En dermatologie, le suivi des « grains de beauté » est beaucoup plus efficient quand il est réalisé par une machine. Allons-nous devenir de simples vérificateurs ? La confiance n’exclut pas le contrôle, en tout cas.

          Le British Medical Journal * a consacré le 7 novembre dernier une tribune sur « l’obsolescence programmée » des médecins, soulignant qu’un robot, lors d’une expérimentation menée en Chine en 2017, a passé haut la main des examens de fin d’études médicales. Ces machines enrichissent leurs « compétences » à un rythme que l’humain est bien incapable de suivre. Même des raisonnements cliniques complexes peuvent être modélisés, en intégrant des données éthiques et économiques. S’y ajoute le recueil de « data » (nous serons bientôt tous « pucés ») qui permettront le recueil de commémoratifs qu’un médecin n’aurait jamais le temps de répertorier. Le Big Brother de la santé est pour demain. Avec toutes les conséquences qu’on imagine sur les libertés individuelles. Et les économies que l’on va faire en matière de santé publique, puisque le recueil de l’anamnèse sera déjà fait avant une (éventuelle) consultation, avec un pronostic tombant comme un couperet.

          • Pauvre grand-mère,
            Les connaissances scientifiques ne peuvent pas devenir obsolètes, car la science est un processus cumulatif qui ne connait pas de régression.
            Il vaudrait mieux écrire :
            Les connaissances scientifiques deviendront de plus en plus précises.
            Je constate avec regret que vous êtes devant votre ordinateur à 10H30, un samedi matin.
            Toute bonne ménagère devrait être au marché à cette heure, pour acheter les bons ingrédients nécessaires au repas de votre famille.
            J’en appelle à votre sens des responsabilités :
            Il faut revenir aux fondamentaux !
            Sinon, vous sombrerez dans les sables mouvants de la Toile !

          • entre deux consults, je viens lire quelle nouvelle ânerie vous avez éructée.

          • Le fondement de votre discours est, une fois de plus, la confusion entre science et technique.
            Ces deux domaines entretiennent des rapports mutuellement fructueux, mais ce sont néanmoins des domaines disjoints.

          • Pauvre grand-mère,
            Vous apprendrez que je possède la double casquette de Master et Commander.
            Master of Science et Commander dans l’Artillerie.
            La meilleure part étant l’Artillerie, où la Volonté de Puissance de Friedrich Nietzsche peut LIBREMENT s’exprimer :
            Batterie, à mon commandement !
            Feu !

          • Pauvre grand-mère,
            En vertu des pouvoirs magiques dont je suis détenteur, je prévois qu’il va vous arriver des SOUCIS, voire des PROBLÈMES, si vous ne suivez pas mes sages directives.

        • Qu’est-ce qu’une structure fine ?

          « En un certain sens, le neurone est une cellule » bête », dont les réactions stéréotypées sont loin d’égaler en finesse ou en subtilité celles d’autres cellules, notamment celles chargées de la lutte contre les antigènes, comme les leucocytes. C’est un grand infirme, enveloppé dans sa gaine de Schwann, qui le protège et le nourrit… »

          René Thom

          • Faut arrêter la thomisation et reprendre qq cours de sciences…
            Sans animosité: tout cela va si vite…

      • Ah, il a répondu le Dugong!
        Merci, réponse constructive. Hors déconnade emblématique du forum, j’ai bien conscience de tout ce que les maths et la phy apportent aux sciences du vivant – n’évoquons pas la géol! et en médecine en particulier, avec toute l’imagerie, les sondes moléculaires, le bricolage moléculaire, le séquençage ( comparer Sanger il y 25 ans et les tech actuelles qui te séquencent un génome en qq heures pour moins de 1000€)…sans oublier la bioinformatique, en pleine explosion pour la génomique mais aussi l’accidentologie.
        De très beaux exemples de synergie entre sciences fondamentales, recherche pure et appliquée.
        ça motive!

        • Bon courage aux babiologeux qui ont mis sous le tapis jusqu’à peu les affreux problèmes liés à la « compaction » de l’ADN dans le noyau des cellules (nécessitant méca Q et description des interactions électromagnétiques intramoléculaires).

          Ça leur est tellement étranger qu’ils ont appelé ça « épigénétique ». Paragénétique ou carrément A3DNnique aurait mieux khonvenu.

          Quant à l’enseigner…

          • Dis-donc…serais pas un poil biolo sur les bords?
            L’épigénétique est en plein boum.
            Bien. J’avoue être largué mais je vais me cultiver.

  82. Quant à savoir où se situe Alain de Benoist dans l’échiquier politique… Un homme qui cite souvent Jean-Claude Michéa ne peut être tout à fait mauvais…mais il pue…

    On peut toujours citer…le vieux schnock Benoist a sûrement des solutions qui n’ont RIEN à voir avec celles de Michea…Après tout la fouine Zemmour cite Marx quand c’est nécessaire…ou Georges Orwell

    • C’est bizarre, quand même, cette tendance contemporaine à penser que les gens n’évoluent jamais, au plan de la pensée…
      À ce titre, je suis maoïste…

  83. « Et les économies que l’on va faire en matière de santé publique » aïe, c’était parfait jusque là …
    Comme la santé « c’est gratuit », que « ça coûte rien c’est l’état la sécu qui paye », ça continuera de se bousculer dans le « cabinet médical » 2.0 pour avoir l’ordo, le sésame qui permet de faire chauffer la carte Vitale : une boîte de paracétamol à € 2.20 reviendra toujours à € 27.20 !
    Et je ne te vous cause pas de crèmes de soin, dont que cékesse qu’une copine toubib se fera un plaisir de fournir la formule à préparer en pharmacie !
    Fabriquer du crétin en quantité industrielle, ça n’aide pas vraiment à responsabiliser le pékin !

    • La taylorisation aboutie c’est : des machines fabriquées par des machines pour des machines – afin de célébrer la gloire de la machine !

    • c’est l’état la sécu qui paye »

      L’un des problèmes,c’est que l’Etat a mis la main sur la Sécu;ça c’était pas du tout prévu au départ..

  84. « La meilleure part étant l’Artillerie, où la Volonté de Puissance de Friedrich Nietzsche peut LIBREMENT s’exprimer :
    Batterie, à mon commandement !
    Feu ! » dixit Savonarole.

    On dit plutôt : « Barbarie à mon commandement ! »

    • Réfléchissez un peu !
      La chute de Constantinople résulta de l’artillerie Ottomane.
      La fin de la guerre de Cent-Ans résulta de l’artillerie de Jean Bureau.

      Après cela, on trouvera toujours des intellos pour glapir :
      Cedant arma togae

      La raison du plus fort est TOUJOURS la meilleure.

      • C’est plutôt l’intelligence de l’artilleur qu’il faut saluer !
        Et un canon monté sur un moteur on appelle cela un char en français ou un tank en anglais.

          • Dorioutepedia nous apprend que « poudre noire » en chinois signifie « médicament à feu »

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Poudre_noire

            On comprend dès lors la tentation de s’en servir pour guérir les gens dont la tête ne nous revienne pas :

            « Je m’en vais lui faire une ordonnance. Et une sévère ! »

  85. La destinée de l’humanité ce sont : des humains promenés en laisse par des machines ou des machines promenées en laisse par des humains ?

    Dans quel sens l’empathie aura-t-elle lieu ? En général du plus intelligent vers le moins intelligent …

  86. Guide du broutard (suite)

    https://www.consoglobe.com/nouvelle-zelande-moutons-methane-cg

    Le cheptel ovin neo-Z compte 30 millions de trous de balle * (en France, 4 fois moins si on excepte les électeurs toufriquetistes) soit environ 6 ovins par habitants dans ce curieux pays où les moutons ont les pattes en haut et où les All-Blacks pètent et rotent à tout va dans les mêlées mais aussi dans les rucks et let les mauls, annihilant par gazage toute opposition sérieuse de l’adversaire.

    Les z’évènements actuels en Algérie constitueront-ils une opportunité pour augmenter ce ratio en France où il atteint péniblement 0,1 ? Cela soulèverait un problème éthique : , peut-on, au nom de la salvation de la planète, modifier génétiquement une population (même par croisade) ?

    * et, grosso merdo, le même nombre de museaux.

    • « Compteur de trous de balle » c’est une reconversion qui compte dans la vie d’un homme retraité !

      • Ne soyez pas jaloux de ma liberté, j’ai une a-pétance profonde qui m’interdit ce genre d’activités.

    • Quand tu penses que Jackson a tourné les dizaines d’heures du Seigneur des anneaux en Nouvelle-Zélande sans jamais avoir un mouton dans l’objectif… Ça, c’est un tour de force !

      • Les agneaux se tenaient cois sous le regard inquiétant d’un Lecter local chargé de les « canaliser » pendant le tournage.

  87. Dobo sourced:
    « Marchands d’empathie ? Par Jean-Pierre Samaille

    Les progrès de la médecine vont plus vite que l’évolution des mentalités des soignants. Au point que l’utilité même du savoir des médecins, des vétérinaires, est désormais sur la sellette. À quoi va servir un radiologue ? Certains s’offusquent que l’on continue à dépenser l’argent public pour les former alors que leur pauvre œil d’humain ne distingue qu’une infime palette des niveaux de gris que décèle l’analyse d’images. À quoi va servir un anatomopathologiste ? L’intelligence artificielle est bien plus forte que lui pour évaluer un indice mitotique ou faire un diagnostic. En dermatologie, le suivi des « grains de beauté » est beaucoup plus efficient quand il est réalisé par une machine. Allons-nous devenir de simples vérificateurs ? La confiance n’exclut pas le contrôle, en tout cas.

    Le British Medical Journal * a consacré le 7 novembre dernier une tribune sur « l’obsolescence programmée » des médecins, soulignant qu’un robot, lors d’une expérimentation menée en Chine en 2017, a passé haut la main des examens de fin d’études médicales. Ces machines enrichissent leurs « compétences » à un rythme que l’humain est bien incapable de suivre. Même des raisonnements cliniques complexes peuvent être modélisés, en intégrant des données éthiques et économiques. S’y ajoute le recueil de « data » (nous serons bientôt tous « pucés ») qui permettront le recueil de commémoratifs qu’un médecin n’aurait jamais le temps de répertorier. Le Big Brother de la santé est pour demain. Avec toutes les conséquences qu’on imagine sur les libertés individuelles. Et les économies que l’on va faire en matière de santé publique, puisque le recueil de l’anamnèse sera déjà fait avant une (éventuelle) consultation, avec un pronostic tombant comme un couperet. »

    Pas évident: un cerveau humain mémorise et reconnaît un visage en qq 100e de sec; il faut plusieurs milliers d’images à une IA pour faire de mm…
    Sur l’empathie, c’est quel % du job? Sur le diagnostic, on n’est pas aux échecs: la plasticité sans cesse (;) évolutive du cerveau humain jongle beaucoup mieux avec les symptômes, la personne et son historique, son psychisme, son environnement qu’un ordi; je continue de penser que la synthèse des infos est bien plus rapide et pertinente, plus plastique qu’avec une IA.
    Perso, s’il en reste, j’irai consulter des vieux toubibs plutôt que des Al-gorythmes à la quon.

  88. Quelle bande de boulets ! Comme on dit par chez moi : ils n’ont pas inventé la poudre.

  89. Jaurès Alferov prix Nobel de physique 2000 meurt à 88 ans donc né vers 1930 – à cette époque soviétique Jaurès était un prénom glorieux. Il fut député communiste à la Douma mais nul n’est parfait … nous avons bien ici même un Dugong qui compte les trous de balle dans ses loisirs forcés.

    • Ne croyez pas que la vie des autres consiste à compter compulsivement comme vous le faites avec les morceaux colorés ou non, en quarts, en moitiés ou en entiers qui pullulent dans votre pilulier et qui constitue la folle occupation de votre vie trépidante de fourgue opusculaire intermittent.

  90. En France la bourgeoisie professorale qui est la plus intelligente au monde comme chacun sait a réussi en quarante ans à créer deux prolétariats : le prolétariat des Jennifer, des Kevin et des Dylan et le prolétariat des Mohamed et des Samia.

    Le Week-end ces deux prolétariats font la fête sur les ronds-points ou en faisant des rodéos ; ils sabotent à qui mieux-mieux l’ordre si intelligent de la strate supérieure dont nous possédons ici quelques merveilleux exemplaires …

    • Emmanuel Macron dit publiquement qu’il est favorable à ce qu’un prolétariat musulman voilé soit massivement présent dans les entreprises ; effectivement cela fait déjà une moitié de l’humanité soumise, la moitié féminine. Reste l’autre moitié …

    • Saluons la semi-délivrance pour Jennifer : les épreuves écrites de l’agreg de lettres sont terminées.

  91. Le conseiller en communication du président de la république lui a dit :
    – Je vous propose un choix pour votre prochain débat, discuter avec une immigrée musulmane voilée & sans papiers qui ne comprend pas un traitre mot de français ou discutailler avec M. Driout qui comprend trop bien la langue qu’il parle et que vous avez oubliée.
    – En même temps c’est pas faux, je préfère réserver M. Driout pour la bonne bouche & dans de meilleurs jours. Là j’ai un débat sur le feu …

    • Quand on veut discuter politique avec une raie tout est possible mais je conseille une protection adéquate comme par exemple le scaphandre intégral. Surtout pour les raies pastaguas …

      • quand il professait les Collégiens, c’était plutôt des raies Ventura* ! 😉

        * que je sache, à dit ce tel !

        ami lecteur, tu connais la chanson « il y a .. subtils , raffinés etc »

  92. J’ai l’intention de rédiger une thèse de méta-littérature « Qui sont les lecteurs de thèses ? »
    Ca risque d’être court – je manque de matériau …

    • Vous savez pourquoi j’apprécie tant Brighelli ? Il n’a jamais écrit de thèse et n’en a jamais infligé la lecture à ses pauvres étudiants.

    • Et que pensez-vous de la choucroute de la mer ?
      Avez-vous une opinion argumentée sur ce métissage baroque entre les cultures germaniques et méditerranéennes ?
      Signé :
      MAITRE Kanter

    • Lénine a dit :
      La confiance, c’est bien.
      Le contrôle, c’est mieux.
      Donc,
      Même les communistes peuvent avoir des éclairs de lucidité.
      A contrario,
      Les magazines féminins, et les psychothérapeutes de mauvaise rencontre prônent les vertus du LÂCHER-PRISE.

      • Les militants communistes ont toujours été lucides. Mais je me demande si le PCF n’est pas infiltré pour faire exploser de l’intérieur… Je me demande comment est-ce possible que quelqu’un comme Robert Hue ait pu diriger ce parti…

        • Les militants communistes lucides ?
          Et puis quoi encore !
          Il faut arrêter avec la fumette !
          Des gens qui pensent que la suppression de la propriété privée amènera le bonheur sur Terre sont VRAIMENT dangereux.
          Tout le monde veut le bonheur sur Terre.
          Nous sommes d’accord sur le principe, reste donc à nous mettre d’accord sur les modalités.
          Alors là, mon ami, on va droit à la CASTAGNE !

          • Les communistes ont cru à un roman qu’ils n’avaient même pas lu : « Le Capital » de Karl Marx.
            Je leur pardonne de ne pas savoir qu’il ne faut pas lire les mauvais romans et que cela déforme l’esprit pour de bon … ah ! que la lecture est difficile !

          • Encore une fois : Retour aux fondamentaux !
            C’est le boulot des pédagogues de conseiller les bons livres et de réprouver les mauvais.
            Encore une porte ouverte enfoncée, avec pertes et fracas !

          • J’ai lu beaucoup de communistes, je n’ai jamais vu les fantaisies que vous décrivez. Par exemple, allez sur ce blog: http://descartes-blog.fr/
            C’est un communiste qui l’anime, vous pouvez dialoguer et discuter sur tous les sujets. Le gars, il ne vous parle pas de bonheur sur Terre, mais de ce qui est réalisable avec des arguments.
            Ce sont les seuls militants avec qui on peut échanger. Dans les autres formations, il n’y a que langue de bois et discours idéologique.
            Sur la dangerosité des personnes qui veulent le bonheur sur terre, n’ayez crainte: ils n’ont aucun pouvoir. Par contre, il y a des fous qui nous gouvernent et qui veulent imposer la démocratie partout à coup de bombe.

        • Le communisme expose ses exploits divers et variés mais systématiquement désastreux depuis jamais que plus de cent ans.
          Et avec des variantes multi-culturelles : européennes, sud-américaines, africaines ou asiatiques.
          Et pourtant, on en trouve toujours pour soupirer à gorge déployée quant à son avènement soi-disant libérateur de la vie …

    • Un conseiller financier au conseil départemental des Yvelines est qualifier de « haut-fonctionnaire » ?

      Vous regardez trop télé Putine.

      Question annexe : comment faire la révolution avec des activistes aussi nuls ?

      • Ah non, l’info ne vient pas de Poutine mais de breaknews: https://breaknews.fr/2019/02/28/rer-c-lauteur-des-croix-gammees-et-tags-antisemites-etait-un-fonctionnaire-detat-2/
        Le titre est à l’imparfait: il était haut fonctionnaire.

        De toute façon, télé poutine me semble bien plus objective que télé Macron. On parle beaucoup de l’ingérence russe dans les élections européennes. Mais à ce que je sache, c’est pas monsieur Macron qui veut virer le président du Venezuela ?

        • Vlà aut’chiose : un fonctionnaire d’état est-il ipso facto un « haut fonctionnaire ».

          Moi qui fut fonctionnaire d’état, j’aurais aussi été « haut » placé avec le salaire à Ferrand * et on ne m’aurait rien dit ?

          * quel ignoble richard celui-là

          • j’ai lapsussé un max du clavier en écrivant « Vlà aut’chiose » mais à la relecture c’est une expression très signifiente qui évoque une sorte de maladie du transit caractérisée par des symptômes très labiles.

            J’en fait volontiers don (l’expression) à l’humanité qui s’en fout probablement.

            Tant pis.

        • le Grand Timonier du Venezuela, démocrate accompli ,et qui réussit à transformer le pays aux plus grandes réserves pétrolières du monde, en pays sous-développé !

          • N’importe quoi ! Hugo Chavez a nationalisé l’industrie du pétrôle et a éjecté les multinationales. Les Etats-Unis n’ont jamais digéré cette décision. Ils attaquent le Venezuela avec des sanctions économiques et l’empêchent de vendre du pétrole. Je ne vois pas quel pays peut résister aux sanctions économiques des Etats-Unis, y compris la France qui s’est fait voler des banques et des entreprises de pointe comme Alstom…

          • Remarque : il est de notoriété médiatique que les Vénézueliens crèvent de faim et sont malades comme des chiens. Il m’arrive assez souvent de visionner des reportages à charge et je n’y vois que des manifestants frais et roses, plutôt musclés et/ou rondouillets. Rien à voir avec les malheureux Yéménites.
            Ça me laisse perplexe et votre interprétation des images m’intéresse.

          • Bien sûr, c’est toujours la faute des autres … Chavez s’est accaparé la rente pétrolière et l’a redistribuée de façon très clientèliste d’abord à sa garde rapprochée. Sa fille est la plus grande fortune du pays !
            https://www.lepoint.fr/debats/laurence-debray-comment-chavez-a-ruine-le-venezuela-30-11-2017-2176435_2.php

            S’il faut organiser des convois humanitaires, comme en Afrique, convois que les Venezueliens attendent avec impatience, parce qu’ils manquent de tout, c’est le résultat de la politique de Chavez/Maduro !

          • @ Pheldge
            Vous devriez lire des chercheurs indépendants directement en espagnol. Pas la peine de me citer un média mainstream qui déforme comme bon lui semble. Si ce que Le Point dit est vrai, pourquoi dans le Bronx , un des quartiers les plus pauvres de New york, des milliers d’hispaniques et d’Etatsuniens ont réalisé des hommages et des manifestations d’amour la Révolution Bolivarienne ?

            Pas la peine de me sortir des phrases « c’est toujours la faute des autres ». S’il y a un continent qui a quelque excuse à croire aux complots des Etats-Unis, c’est bien l’Amérique latine ! Avoir pour voisin les Etats-Unis qui vous considèrent comme leur arrière cour, vous imposent des dictatures sanglantes, tuent vos chefs d’Etat comme Allende, protégent les tortionnaires et s’appuient sur une caste de corrompus qui ont leur milices privées et tiennent en esclavage leur paysannerie, tout cela fait que le « complot » de la CIA n’est pas un mythe mais une tragédie séculaire. Les Etats-Unis ont traité l’Europe en alliée mais l’Amérique latine en esclave. Ce que les Etats-Unis ne pardonnent ni à Cuba, ni au Venezuela c’est leur résistance et ils imposent à Cuba un blocus criminel. Vous le savez ça.

  93. Les crataegus monogyna autrement dit les aubépines sont en fleurs et d’un blanc éblouissant en ce moment. On aurait dit de la neige le long des chemins. Alors, un peu de Proust pour nourrir les esprits.

    « La haie formait comme une suite de chapelles qui disparaissaient sous la jonchée de leurs fleurs amoncelées en reposoir ; au-dessous d’elles, le soleil posait à terre un quadrillage de clarté, comme s’il venait de traverser une verrière ; leur parfum s’étendait aussi onctueux, aussi délimité en sa forme que si j’eusse été devant l’autel de la Vierge, et les fleurs, aussi parées, tenaient chacune d’un air distrait son étincelant bouquet d’étamines, fines et rayonnantes nervures de style flamboyant comme celles qui à l’église ajouraient la rampe du jubé ou les meneaux du vitrail et qui s’épanouissaient en blanche chair de fleur de fraisier. Combien naïves et paysannes en comparaison sembleraient les églantines qui, dans quelques semaines, monteraient elles aussi en plein soleil le même chemin rustique, en la soie unie de leur corsage rougissant qu’un souffle défait. »

    • C’est un peu trop sexuel – je crains une attaque en piqué de Lormier !

    • « Toi qui aimes les aubépines, regarde un peu cette épine rose ; est-elle jolie ! » En effet c’était une épine, mais rose, plus belle encore que les blanches. Elle aussi avait une parure de fête,—de ces seules vraies fêtes que sont les fêtes religieuses …
      Et justement ces fleurs avaient choisi une de ces teintes de chose mangeable, ou de tendre embellissement à une toilette pour une grande fête, qui, parce qu’elles leur présentent la raison de leur supériorité, sont celles qui semblent belles avec le plus d’évidence aux yeux des enfants, et à cause de cela, gardent toujours pour eux quelque chose de plus vif et de plus naturel que les autres teintes, même lorsqu’ils ont compris qu’elles ne promettaient rien à leur gourmandise et n’avaient pas été choisies par la couturière. Et certes, je l’avais tout de suite senti, comme devant les épines blanches mais avec plus d’émerveillement, que ce n’était pas facticement, par un artifice de fabrication humaine, qu’était traduite l’intention de festivité dans les fleurs, mais que c’était la nature qui, spontanément, l’avait exprimée avec la naïveté d’une commerçante de village travaillant pour un reposoir, en surchargeant l’arbuste de ces rosettes d’un ton trop tendre et d’un pompadour provincial. Au haut des branches, comme autant de ces petits rosiers aux pots cachés dans des papiers en dentelles, dont aux grandes fêtes on faisait rayonner sur l’autel les minces fusées, pullulaient mille petits boutons d’une teinte plus pâle qui, en s’entr’ouvrant, laissaient voir, comme au fond d’une coupe de marbre rose, de rouges sanguines et trahissaient plus encore que les fleurs, l’essence particulière, irrésistible, de l’épine, qui, partout où elle bourgeonnait, où elle allait fleurir, ne le pouvait qu’en rose. Intercalé dans la haie, mais aussi différent d’elle qu’une jeune fille en robe de fête au milieu de personnes en négligé qui resteront à la maison, tout prêt pour le mois de Marie, dont il semblait faire partie déjà, tel brillait en souriant dans sa fraîche toilette rose, l’arbuste catholique et délicieux. »

      Je ne vais pas souligner à quel point cette épine rose comestible quoique catholique est une main tendue à Lormier ou à abcmaths !
      « Hymne au Phallus rose » de la belle aubépine.

  94. Vu Marie Stuart. Bon, c’est un film en costumes. Et on n’attend qu’une chose : que cette imbécile se fasse décapiter.
    Au bout de deux heures, enfin…

    Elisabeth (Ière) passe son temps à dire qu’elle se sent de plus en plus homme. La ré »alisatrice voudrait qu’en compensation, notre cœur flanchât pour la reine d’Ecosse. Mais voilà : Elisabeth était un génie (mot rigoureusement épicène) politique, et marie une pauvre conne prétentieuse qui a bien mérité ce qui lui est arrivé.

    Et le problème n’est pas d’être un homme ou une femme. Le problème est d’être bon. La parité imposée est la pire des solutions : j’accepterais sans problème un gouvernement 100% féminin s’il s’en trouvait assez pour être des politiques d’exception — et u’importe alors qu’on ait une bite ou un vagin.

    J’ai dans l’idée que tout ce chambard à propos du féminisme / féminisation etc. est le cache-misère de notre actuelle nullité. En politique comme en littérature — ou en cinéma.

    • Je me suis fait engueuler il y a deux ans en souhaitant une bonne journée des femmes à une de mes collègues (ça revient la semaine prochaine ; on ne m’y reprendra plus.) Elle m’avait expliqué que c’était juste une façon pour ces ignobles phallocrates dont je faisais nécessairement partie de se donner bonne conscience à peu de frais en regard de l’oppression qu’ils imposent aux femmes depuis des millénaires. J’ai été assez khon pour vouloir « discuter ». Mal m’en a pris. Elle a embrayé sur cette citation peut-être apocryphe de Simone de Beauvoir déclarant en substance que l’égalité des sexes ne sera effective que lorsqu’une femme incompétente sera nommée à un poste à responsabilité. Évidemment, j’ai sauté à pieds joints dans le piège en nommant Belkacem et puis quelques autres quivenaient spontanément à l’esprit (à l’époque on n’avait pas encore entendu parler de Schiappa…) soulignant quand même que beaucoup d’hommes n’avaient rien à leur envier. Je n’ai pas trop compris comment j’en suis arrivé là mais j’ai fini conspué par trois ou quatre autres collègues s’étant jetées dans la mêlée. Tout ça pour dire que je souscris entièrement à votre analyse.

      • pour la citation, c’est de Françoise Giroud, et il me semble que depuis 10 ans au moins elle s’est réalisée : Morano, NKM, Taubira, Najat, Myriam, Marlène sont des femmes qui n’ont pas vraiment brillé par leur intelligence …

      • Ah, on (j’insiste sur le terme) évoque une candidature de Marlène Schiappa à la Mairie de Marseille …

    • Avant ce « réveil », nous avons bien été / sommes obligés de subir du 100 % masculin sans pour autant qu’il soit d’exception…
      Quant à obtenir une parité d’exception, oubliez. Aucune solution n’est satisfaisante. Attendons l’avènement de l’IA qui je l’espère fera preuve d’autres subtilités que celles de singer l’humanité…

      • Ouais ! IA, pour les vétos, c’est insémination artificielle. Donc, attendons l’avènement de l’IA comme mode reproductif exclusif.

  95. Au vu de mes échanges avec le néoretraité physicoïde, il me venait à l’esprit – ou à ce qu’il en reste- que la connaissance ne peut s’acquérir via le Web: dès lors qu’on touche le pointu, il est indispensable de pouvoir s’abreuver à une source clairement identifiée qui délivrera une eau purifiée des scories laissées, en d’autres lieux, par les comiques des réseaux-zéros.
    Les spécialistes-ès sont là pour faire le tri; il faut en profiter.
    Un message à faire passer aux nouvelles générations dont les centres d’intérêt se résument à :
    -cul
    -portable
    -scooter
    -substances neurotoxiques
    -RSA

    Pas gagné.

    • Allez, une petite video de 20 minutes qui pose clairement les préoccupations de l’épigénétique (la conférencière est moche, elle a une élocution à chier partout de façon isotrope mais c’est clair)

      https://www.youtube.com/watch?v=FgkRbk4QJ9U

      Un conseil de lecture, si ça n’est pas déjà fait ; « On growth and form » de D’Arcy Thomson qui est ressorti à pas (trop) cher chez Dover. Dépassé maintenant (première édition en 1917) mais une bonne introduction aux problématiques de la Forme en Biologie

      • Dans la vidéo précédente, la dame fait référence (à 18min30s) à Conrad Waddington, un des fondateurs de la « Biologie théorique » qui a beaucoup influencé Thom. On croit rêver tant la babiologie s’était éloignée de ce genre de considérations, dans une sorte de démiurgie enzymatique (Thom avait la vacherie vache).

        L’idée de base de Waddington est de « voir » le développement de l’embryon dans un cadre topologique (où apparaissent les concepts de « paysage épigénétique » et de « chréodes »), bien résumée dans le lien suivant :

        http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2004.petitgirard_l&part=194325

        On comprend que le babiologeux de base dont l’imaginaire est borné supérieurement aux actions de contact entre molécules *, ressente cela comme un vertige. Si en plus, on lui parle de finalisme, de Lamarck et de dynamique indépendante du substrat qui en est le support, il ne sera pas loin de brandir un crucifix pour faire reculer Satan.

        Les innombrables driouteux, quant à eux, ont une exigence beaucoup plus terre à terre : le garnissage gracieux du pilulier. Que l’ia les emporte !

        * on voit ça aussi chez certains enseignants, chimistes de formation, pour qui toute allusion à autre chose que des actions de contact exhale des relents de soufre. Exemple, leur refus d’utiliser le concept d’électroneutralité parce que c’est une contrainte globale sur les populations d’ions en solution dont on ne peut exhiber de mécanisme local.

      • Il faut dire aussi que ce cadre beaucoup plus large ouvre aussi la porte chez les bœufs de base *, aux discours des charlatans :

        https://www.youtube.com/watch?v=ZSkC4j1TCRE

        * genre Grokhon du Lagon qui est le pendant en dékhonomie du babiologeux. Cela rendrait presque le babiologeux sympathique.

    • L’histoire finit bien, car la grand-mère en perdition est sauvée par un vigoureux capitaine, à la virilité peu toxique, n’en déplaise aux sorcières féministes.
      L’histoire ne dit pas si le capitaine s’appelle Haddock, mais la grand-mère est une Castafiore qui se rêvait en Reine du bal !

      • sauf peut-être en Islande mais là, on va droit vers un choc sanglant Trolls vs Walkyries. Planquez vos miches !

      • Je suis d’accord avec vous.
        Même si le narratif est peu crédible, il reste néanmoins savoureux.
        Comme disait un Rital :
        se non è vero è bene trovato!

      • Je ne sais pas s’il y a des trolls en Islande et je crois bien que je m’en fous.

  96. Ça marche aussi en mécanique des milieux continus cette histoire de mitose de cellules de la vidéo du Père Dudu, e.g. si on veut modéliser –au hasard– une fissuration dans un solide ?
    Je pensais à ça hier chez Norauto quand je faisais réparer la roue de ma bagnole parce que j’avais roulé sur une méga vis de boulon qui s’était fichée radialement dans le pneu et m’inquiétais de la pérennité de l’intégrité de la structure du pneu après une telle fissuration.
    Bien sûr, un pneu n’est pas un solide me direz-vous, mais se pose malgré tout un problème de modélisation mathématique car un ensemble d’une seule pièce connexe se transforme après crevaison en un ensemble composé de deux « morceaux » et change de forme puisqu’un trou apparaît dans le pneu.
    Si j’appelle I l’intervalle de temps entre la crevaison et la réparation, il est impossible de trouver un espace topologique compact X et une application continue f de I x X dans l’espace euclidien tels que les molécules qui composent le pneu considéré soient, à chaque instant t, l’ensemble des f(t,x), (où pour tout point x du solide à l’instant initial je désigne par f(t,x) sa position à l’instant t, avec x appartenant à X) tel que chaque f soit, à t fixé, une application injective.
    Or le formalisme de la mécanique des milieux continus repose sur les deux hypothèses suivantes:
    1/ l’application f est continûment différentiable,
    2/ À tout instant t , l’application qui à x associe f(t,x) est un plongement;
    eh bien ces hypothèses excluent tout changement dans la topologie du solide, c’est-à-dire que le moment de la fissuration échappe à une telle analyse car à l’instant de la fissuration, le solide change de forme puisqu’un « trou » apparaît qui n’existait pas auparavant.
    Quand une forme évolue, elle se prête mal à une modélisation comme image
    directe d’application, modélisation qui suppose la forme connue à chaque instant et évacue
    donc le problème de la morphogenèse et de la stabilité structurelle, théorie assez peu pratiquée chez Norauto où, à ma connaissance, Thom-Thom-la-tomate n’a jamais bossé.

    • La morphogénèse du pneu est une spécialité de la fac de Clermont-Ferrand qui pratique volontiers la vulcanisation en topologie pour le grand public.

      On aurait tore d’en rigoler.

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