bradpittonce2019-9e75dd-0@1xVoici donc Brad Pitt sélectionné aux Oscars dans la catégorie « Meilleur second rôle masculin ». Comme Manohla Dargis, je déplore que ce soit pour la bouse technicolor de Tarentino qu’il le soit, et non pour l’excellent Ad astra. Mais comme l’explique fort bien l’excellente critique du New York Times, sa prestation dans le film de James Gray, tout en intériorité, est si supérieure à son indolence musclée dans celui de Tarentino que des Américains n’ont pu l’apprécier.

Mais le point fort de son article est la malédiction — qu’elle épingle avec humour — qui accable Brad Pitt sur cette simple évidence : il est beau, il n’est donc pas un vrai acteur, puisqu’il se contente d’être. Une tautologie mortifère qui exclut du champ de la performance tous les acteurs ou actrices qui ont un physique avantageux — à moins qu’ils n’y renoncent. Daniel Day-Lewis, beau gosse s’il en est, fut récompensé lorsqu’il se déguisa en peintre irlandais tétraplégique (My left foot) ou se défigura avec une barbe lincolnienne. Charlize Théron — quelle splendeur — fut oscarisée lorqu’elle consentit à prendre 25 kilos et à s’injecter du collagène pour se défigurer, dans Monster.
Cette inflation pondérale est apparemment une condition sine qua non pour aspirer à la récompense suprême. De Niro a réussi le coup avec Raging Bull, tout comme Gary Oldman avec les Heures sombres. À moins que l’on ne récompense, à chaque fois, le diététicien qui leur a fait reprendre la ligne ?
Leonardo Di Caprio, si mignon dans Romeo + Juliette, a vite compris qu’il avait intérêt à épaissir et à prendre un faciès de brute burinée s’il voulait un jour brandir la ridicule statuette (ce qui fut fait pour le Loup de Wall Street et pour le Revenant : pour Titanic, il n’a même pas été nominé).

Et l’on apprend au fil de l’article que Robert Redford n’a reçu qu’une nomination à l’Oscar du meilleur acteur — et rien d’autre. Certes, il a eu un Oscar comme metteur en scène (pour Ordinary People), et un Oscar de rattrapage en 2001 pour l’ensemble de sa carrière, mais il a payé toute sa vie son apparence avantageuse. Quant à Paul Newman, après avoir été nominé à 7 reprises entre 1958 et 1982, après avoir reçu lui aussi un Oscar de rattrapage en 1985, il a finalement été récompensé pour son talent d’acteur — qui éclatait dès la Chatte sur un toit brûlant (1958) ou l’Arnaqueur (1961) — avec la Couleur de l’argent, en 1986. Il avait 61 ans, il entrait désormais dans la catégorie « beau vieillard ». Et c’est tout. Les années brillantes, où il jouait les jeunes premiers déjà sur le retour (Doux oiseau de jeunesse, 1962) ou les desperados désespérés (Butch Cassidy et le Kid, 1969) sont passées à l’as.
Trop beau.
Suspect.
Guilty, dit très bien Manohla Dargis.

L’article, sur le Net, est illustré par une parodie très drôle du David de Michel-Ange :Brad PittMais regardez bien. On lui a rajouté une feuille de vigne, pour illustrer le propos en creux de la critique. La sculpture classique n’en usait pas — il faudra attendre l’épouvantable XIXe siècle pour voir les statues affublées de cet ustensile ridicule qui tient en l’air par miracle. Et c’est très significatif.

L’Antiquité grecque associait automatiquement beauté et qualité. Kαλὸς κἀγαθός disaient les Hellènes, ce qui est beau est bon. Rappelez-vous la légende de Phryné. Accusée d’impiété et de corruption de la jeunesse athénienne (et on risquait gros, souvenez-vous de Socrate, condamné à mort pour les mêmes charges), elle allait être déclarée coupable quand son avocat eut l’idée de la dévêtir.1920px-Jean-Léon_Gérôme,_Phryne_revealed_before_the_Areopagus_(1861)_-_01 Ce qui l’innocenta : une femme d’une pareille perfection (elle passe pour avoir servi de modèle à Praxitèle pour son Aphrodite de Cnide) ne pouvait avoir le vice en elle.
C’est dans cette optique que le jeune Rousseau s’inquiéta toute une nuit du défaut que pouvait bien dissimuler la sublime Zulietta qui s’offrait à lui. Et il fut soulagé (c’est bien la seule façon dont il fut soulagé) quand il découvrit le lendemain qu’elle avait un téton borgne.

Arrive alors le christianisme. On inverse les signes. Du jour au lendemain, la beauté devint diabolique. Si ce n’est pas Eve, c’est Lilith. Sainte Lucie, selon certaines versions de sa légende, se serait elle-même arraché les yeux pour se défigurer et ne plus être objet de désir — ce pourquoi elle présente ses prunelles sur un plateau, que ce soit chez BeccafumiDomenico Beccafumi ou Zurbarán. Saint Paul, le gnome de Dieu, est d’une laideur repoussante — bien sûr, il brûle d’une beauté intérieure, bla-bla-bla. Savonarole oblige Botticelli à brûler ses déesses et ses nymphes. Et on ne recrutera jamais Brad Pitt pour jouer saint Jérôme ou saint Antoine…
Il n’y a guère que saint Sébastien qui soit beau — oui mais voilà, il est peint par Sodoma, qui comme son surnom l’indique prêchait sans doute pour sa chapelle…Sodoma_003

Le christianisme version protestante est encore plus rigoriste. D’abord, ils n’ont pas de saintes ni de saints, et ils ne représentent pas le Christ. Et puis ils ont la culpabilité chevillée à l’âme — sauf quand il s’agit de faire des affaires, comme l’a souligné Max Weber.

Alors Brad Pitt n’aura pas d’Oscar — d’autant qu’avec Tom Hanks, Anthony Hopkins, Al Pacino et Joe Pesci face à lui, la concurrence est rude. Pourtant, je le lui souhaiterais presque, pas pour ce film minable, mais pour l’ensemble de son œuvre (Brad Pitt dans Thelma et Louise ! Brad Pitt dans Et au milieu coule une rivière ! Brad Pitt, quoi !). À 56 ans passés, il pourrait être enlaidi par l’âge — mais pas même. Beau pour l’éternité. Et les mains vides. À jamais.

Jean-Paul Brighelli

328 commentaires

  1. Richard Wagner disait que s’il avait été heureux il n’aurait jamais composé une seule note de musique – la beauté du monde y aurait beaucoup perdu !

    Quant à la beauté des espilons – les acteurs – je ne saurais en juger !

  2. Bien sûr ! Beaux pour l’éternité ! Et même les midinettes ne s’y trompent pas. Nous les aimons pour ce qu’ils sont, à croquer ET talentueux !

  3. Dosto a écrit dans l’Idiot :
    C’est la beauté qui sauvera le monde.

    Au lieu de nous bassiner avec du cinéma Yankee, lisez des auteurs Russes.
    Cela vous ouvrira des horizons inconnus.

    • Stendhal avait bien écrit : la beauté est une promesse de bonheur.
      … ou d’emmerdements sans fin !

  4. D’après Sacha Guitry seules les femmes sont belles – les hommes sont juste des travailleurs du sexe.

  5. Bah, ça faisait longtemps que nous n’avions pas eu une chronique sans que Charlize ne soit citée…
    Et par ailleurs, Jean-Paul, rassurez-vous : Brad n’obtiendra pas la statuette qui reviendrait de droit à Leonardo parce que Brad joue un second rôle dans Once upon a time. CQFD.

    • Au fait : Il l’a raflée ce WE à Londres, face à la grosse artillerie (Tom Hanks, Anthony Hopkins, Al Pacino et Joe Pesci). huhuhu…

      • Ô Maître, le Brad, il manque un peu d’épaisseur … lui, Johnny Depp, Matt Damon, ne sont que des beaux gosses, des enfants gâtés. Vous me pardonnerez certainement d’avoir un peu plus d’estime pour des mecs comme Sly et Arnie, ou Steven Seagal, qui me semblent avoir été largement plus dotés, le jour de la distribution -gratuite- de cerveaux …
        Bien t-à vous 😉

  6. D’ailleurs Guitry qui était un acteur-né ne s’est jamais vanté de sa beauté – ce qui eut été disgracieux pour la femme qui l’accompagnait – que de son esprit – spirituel en diable.

    Un homme beau serait mal élevé de s’en vanter trop !

  7. « Il avait 61 ans, il entrait désormais dans la catégorie « beau vieillard ». »

    L’expression « vieux beau » m’intrigue ; ne s’agit-il pas d’un homme qui,ayant été beau et n’ayant guère été que cela,n’a pas tout perdu de sa vanité ?

    Un Narcisse avachi et flétri qui continue à parader devant sa glace ?

    Alors qu’un « beau vieillard » serait plutôt quelqu’un qui respire la bonté ? Comme il a vécu noblement,ses traits, pour vieillis qu’ils soient, n’expriment rien de mauvais :ni le masque de l’avarice,ni celui de la méchanceté,de la cupidité,ni les stigmates laissés par une vie de stupre et l’excès de Champagne ?

    61 et un ans,c’est un peu jeune pour être un vieillard,n’est-ce pas ?

    Le Maestro,à 66 ans et demi est-il un vieillard ?

      • Je me demande si le Maître ne nous parle pas un peu de lui-même (ça lui arrive,n’est-ce pas ?).

        Beau jeune homme qui séduisait tant par son apparence que par sa faconde,il accumulait les succès sans avoir à se décarcasser ;qui plus est sa mère,loin de l’avertir des risques encourus,se pâmait à chaque nouvelle conquête ;elle lui disait : « mon trésor,je t’ai fait avec une grande et grosse queue,c’est pour que tu t’en serves ;profite,mon fils ! »

        J’ose à peine rappeler les propos du père : »jamais tu n’auras autant de femmes que moi ! »

        Ce qui a manqué au Maestro,c’est une mère juive,qui aurait su faire le tri et l’aiguiller vers la « bonne épouse »,sans qui il n’est pas de vie heureuse pour un homme.

        • Tiens je connais ce morceau, vous l’avez déjà joué. Vous entretenez merveilleusement la légende. Si je savais faire cuire un oeuf, je me présenterais à Sa Majesté mais je ne suis douée que pour ne rien faire. Ma mère à moi m’a justement dressée pour qu’aucun homme ne me trouve « bonne » à marier. Et elle a fort bien réussi ce projet-là.

          • Milady,
            Puisque nous sommes entre nous, ce qui ne gâte rien,…ne pensez vous pas que le mariage est une forme d’amour, sec, qui est terriblement « intégriste » dans son propos administratif et pompeux?
            Pompeux et pompant, non ?….

          • JC … Puisque vous connaissez déjà la forme de mon cul et que vous souhaitez désormais connaître le fond de ma pensée, la voici ici dévoilée toute entière: le mariage est une espèce de contrat à pioche commune, moelleux, profondément généreux, dont le propos est l’amour toujours. Palpitant non ? On ne sait pas au début qui enterrera l’autre. NB ne convient pas aux hommes trop gâtés par leurs mères et mères-grands lesquelles occupent la place éternellement à leur insu.

  8. Chronique du néant pour cette semaine :
    Onfray:. fait son petit pensum hebdomadaire sur la convention pseudo-citoyenne pour le climat.
    Pendant que les avocats luttent pour leur survie.

    Diversion ? diversion ?
    Vous avez dit diversion ?
    Les traitres se démasquent.
    Et c’est très bien ainsi !

  9. C’est curieux Brad ne m’a jamais fait ni chaud ni froid, il m’ennuie, je le trouve insipide (contrairement à Newman, fauve nettement plus inquiétant) et lui préfère Leonardo qui a dans le regard quelque chose de tout à fait excitant, wicked, quoiqu’il se soit un peu empâté ces derniers temps, ce qui ne lui sied guère. C’est depuis qu’il a rencontré Greta toute émoustillée, ça l’a troublé. Cela dit c’est vrai qu’il est tendre ce Brad, pour le coup lui c’est sa beauté intérieure qui me touche. Sensibilité dirons-nous, sa part de fragilité, sa vulnérabilité à fleur de peau ? Il y en a qui en sont dénués, nous ne nommerons personne. Quant à C Théron… What ?! What the fuck ? Je n’en reviens pas. Je suis … estomaquée. Jamais je ne reviendrai sur ce blog.

    • Vous êtes petite, brune, vous frisez en arrivant à Miami, et vous êtes sensible aux variations saisonnières ? Je comprends. Cela dit, Extra Théron me fait le même effet qu’à vous: magnifique, sublime, somptueux sucre d’orge ultra rigide. Mais quel trophée ! Gloria in excelsis deo ! Gloire encore, et gloire toujours.

    • Ce n’est pas grave : pour cette dernière réflexion vous ne méritiez pas d’y venir, alors y revenir…

  10. Trop de perfection nuit à la beauté. Y a un moment où on a l’impression de se trouver en face d’un immense meuble suédois de type Ikéa parfaitement monté, voyez ? C’est glacial. Sauf chez certaines rares africaines à qui la perfection n’enlève rien à la douceur animale (oui je sais y en a qui doivent hurler). Rien de tel que quelques aspérités, quelques accidents de terrain, moi par exemple je craque devant les hommes qui louchent, ça me fait une effet boeuf, radical. Je kif à mort les strabismes. Et je connais un type qui craque dès qu’il voit la lèvre supérieure d’une femme soulevée, retroussée par une dent renégate, voyez, comme chez la Casta par exemple, ou plus discret, chez la Brighlette.

    • « …je craque devant les hommes qui louchent, ça me fait une effet boeuf, radical. Je kif à mort les strabismes. »

      Jean Sol Partre est mort;pouvez-vous vous en consoler ?

    • « Sauf chez certaines rares africaines à qui la perfection n’enlève rien à la douceur animale »

      J’acquiesce. Certaines Peuhles, certaines Éthiopiennes ont une altiérité * statique naturelle et lorsqu’elles se déplacent, elles nous assoient.

      Charlize peut toujours se les arrondir, elle ne sera jamais que Mad(ame) Max.

      * j’ose

    • Mais j’ai tout de même envie de vous croire : JPB serait un Manitas de Plata sachant joindre le geste à la parole. Alors si en plus il a une grosse queue…

      • Ah oui, là je m’incline. Avec ou sans strabisme. Quel doigté, quelle sensibilité, ah la péninsule ibérique et ses accidents de terrain, explosion, jaillissement du talent et de l’étalon !

    • Mais soyez sans crainte, Milady, une bonne femme pétée de blé sera toujours d’une grande beauté ou, au bas mot, aura toujours de très beaux yeux. Sa fortune suscite, chez son amouraché sans le sou, une tolérance immédiate. il supportera soudainement, sans moufeter, ses fautes et son âge avancé. Magique.

  11. Littérature et Arts plastiques.

    Nous avons eu un bel exemple en France d’un normalien, agrégé de Lettres, et rédacteur d’anthologie qui nous a légué une superbe merdre architecturale parisienne : le Centre Beaubourg.
    Que les littéraires s’occupent d’écritures, et surtout, surtout, qu’ils ne se mêlent pas du travail des Grands Architectes:.
    A bon entendeur …

  12. Toute une vie à jouir d’une beauté qui ne se remarque pas, que le temps n’altère pas, un cadeau dont on n’abuse pas, un outil utile, bien utile … L’idéal, quoi ! Merci maman, merci papa….

  13. La beauté intérieure ? Quoi ? La beauté intérieure ? Qu’es aquo, la beauté intérieure ! On en a rien à foutre de la beauté intérieure….La beauté intérieure, c’est pour les gens moches qui veulent faire les kakous !

    • Squelette, réponds-moi : Qu’as-tu fait de ton âme ?
      Flambeau, qu’as-tu fait de ta flamme ?
      Cage déserte, qu’as-tu fait
      De ton bel oiseau qui chantait ?
      Volcan, qu’as-tu fait de ta lave ?
      Qu’as-tu fait de ton maître, esclave ?

  14. Un mendiant « beau », ça ne se remarque pas. Pour être vraiment « beau », il faut être bourré de fric, et naturellement, complètement amoral ….

    • Faux mon cher. Bien au contraire. J’ai passé ma vie dans les douves à la recherche de ces fameux joyaux ensevelis dans les ténèbres et dans l’oubli, et je peux vous assurer que les mecs à pognon m’ont toujours parus très métalliques, trop pleins d’eux même, trop pleins de vides. Mais je suis une espèces rare, je vous l’accorde, et je préfère les bains de boue aux mains d’argent. C’est nettement plus chaud.

      • paru – encore un s de trop! Et arrêtez de parler de vous, voyons. Faites comme moi, soyez discrète. Ne vous mouillez pas trop.

        • Et comment leur paraissiez-vous aux mecs à pognon comme vous-même en avez ? Ne vous êtes-vous jamais heurtée à des trop plein d’eux, des trop plein de vide, d’avides dans vos recherches boueuses ?
          Je crains que vous ne prêtiez à la monnaie et à la pauvreté des vertus qui ne leur appartiennent pas.

          • Je ne prête de vertu qu’à l’amour. Et à l’esprit. Il m’est arrivé de m’enticher d’un homme qui était d’une élégance exquise. Cet imbécile a cru que je m’intéressais à son argent. Je l’ai alors laissé à ses lingots, puisque visiblement il n’avait que ça à défendre.

  15. Et pour les femmes ? Pour les femmes, nous sommes bien mal placés pour en parler, nous autres les hommes ! Nous sommes tellement superficiels…

  16. Le summum de la beauté selon les sexes :

    – Un homme n’est vraiment beau que quand il travaille
    – Une femme n’est vraiment belle que quand elle se tait

  17. En Italie comme ailleurs, la beauté politique revient toujours à une question de taille.

    Voyez, par exemple, la réaction de Georgia Meloni, chef de file du parti néofasciste italien MSI, qui pèse pourtant pas loin de 10%, lorsqu’elle découvre qu’elle n’est que la femme-lige de la ligue :

    http://dl.free.fr/jK58oq5cT

  18. Pourquoi une femme politique a-t-elle les traits déformés par ses sentiments ? Parce qu’elle ne sait pas se taire !
    Ou bien prononcer sans les tordre les paroles sacramentelles !

    « En invitant les élus de la Chambre des représentants et du Sénat au silence, Nancy Pelosi, la speaker (présidente) démocrate de la chambre basse, s’est affranchie du protocole en s’abstenant de prononcer la formule traditionnelle : « J’ai le grand privilège et le distinct honneur de vous présenter le président des Etats-Unis », se contenant d’annoncer « le président des Etats-Unis ».

    • La solennité de la beauté politique exige qu’on fasse taire ses sentiments quels qu’ils soient devant le moment collectif et sacré du peuple uni devant ses représentants.

  19. Dans votre article précédent commentant le film de Tarantino vous disiez que Pitt était
    un acteur médiocre.
    La plupart des acteurs sont des gens très beaux. Les femmes sont en général plus belles au cinéma qu’à la maison, c’est pour ça qu’on va au cinéma.
    Pourquoi donner de l’importance aux Oscars? Hitchcock et ses films n’ont jamais reçu
    d’Oscars.
    Article surprenant.

    • La beauté plastique varie selon le temps et les époques … seule la connerie ne déçoit jamais – elle reste une valeur stable.

      • Pierre Driout aussi est une valeur stable. Il varie peu, tout en variant. C’est très subtil.

          • Samantha me fait des compliments tellement subtils et si bien cachés que je me creuse les méninges pour savoir quoi lui dire de beau et de neuf pour lui faire plaisir. Du coup j’ai l’impression d’avoir une tête en bois …

        • Et oui,il varie.

          La Grande Séverine a dit de lui qu’il n’était jamais sympa;qu’en pensez-vous ?

          • C’est vrai, elle a raison! Cela dit, Driout abonde en belles analyses. Je m’y plonge chaque fois avec ravissement.
            Je ne sais que penser … alors je lèche un peu Séverine, tout en pompant Jean Paul.

    • Mais j’ai dit à propos de Ad astra qu’il y était très bon.
      Il lui faut un metteur en scène exigeant — pas,un paon gonflé au narcissisme.

    • Brindamour
      1/félicitations pour votre pseudo, si tendre….
      2/Oscar a droit à autant d’honneur que Donald, non ?
      (Hitch était une crapule moche et harcelante … Bien fait pour lui !)

      • Mon cher JC,

        Ne lui jetez pas la pierre ! Hitchcock n’a pas eu de chances avec les femmes …; ils les choisissaient toutes belles et ils ne trouvaient que des ingrates !

  20. Nancy Pelosi ayant tordu les formes protocolaires, Trump a refusé de lui serrer la main et de colère Pelosi a déchiré le discours de Trump !

    La laide colère …

    • On est bien au delà du combat politique démocrate / républicain : il me semble que l’on est proche du désir sexuel exacerbé.
      Nancy est jalouse de Mélania, c’est clair ….

  21. Dans les Primaires du non-sens à la Française, Ségolène a une large avance sur ses poursuivants ; qui va la marquer à la culotte ?

  22. Il y a des fats qui se disent « Regardez-moi comme je suis beau ! » en se promenant par la ville.

    Il y a des hommes politiques qui se disent « Regardez-moi comme je suis bête et ignorant et tellement semblable à vous ! » votez pour moi.

    • Quoi de plus noble que la démocratie représentative ? « Tu es con, ignorant, incompétent, méchant ? Vote pour moi, camarade, je suis con, ignorant, incompétent, méchant : tu seras bien représenté ! »

  23. L’égalité entre les hommes et les femmes du point de vue de la beauté c’est quand les femmes sont supérieures aux hommes !

    • Je suis désolé, camarade Driout, mais les hommes sont beaux, naturellement beaux, car les Romeo, eux, usent bien peu de cosmétiques pour paraître, contrairement à leurs Juliette, makeupisées jusqu’à 75 ans et plus !…

      • Pfuit ! Vous n’avez pas vu le calendrier du « Stade français » avec tous ces Apollons du Belvédère pomponnés et pommadés !

        • Avez-vous déjà assisté à une soirée de rugbymans (catégorie champion de France, soyons précis) ? Je vous le souhaite, Pierre. Toutes celles qui en ont fait l’expérience vous diraient que c’est terriblement grisant que d’être entourée par de larges épaules et de petits culs fermes vous dépassant d’une tête et on ne pense pas spécialement à leur tête au sauter du lit en les observant. Même sans make up, ils nous rappellent irrémédiablement au très bon souvenir de ces superbes corps à nu offerts par le calendrier.

  24. Faut-il blasphémer la beauté ? Pourquoi faire … il est déjà interdit de louer la beauté par les ligues de vertu.

    • Bientôt la France sera le pays des purs et des vertueux … vous ne voudriez quand même pas en plus que ce soit le pays de la beauté !

  25. Meghan et Harry se trouvaient très beaux – nos deux tourtereaux auraient bien voulu le trône pour eux seuls afin d’y exposer leur beauté conjointe malheureusement en Angleterre seule la Reine a le droit d’être belle en tout temps et en tous lieux !

    la beauté royale ne se partage pas c’est une loi d’airain.

  26. 4 février 2020 à 21 h 57 min, Savonarole a dit :
    Dosto a écrit dans l’Idiot :
    C’est la beauté qui sauvera le monde.

    Quel genre de beauté ? Celle de la bonté ? « Ah, si elle avait de la bonté tout serait sauvé » …

    Ah! Faut-il que le sort soit bien cruel !

  27. Dernière nouvelle drolatique : « Le père d’un enfant peut être une femme »
    Prochaine nouvelle drolatique : « La mère d’un enfant peut être un homme »

    Au fou !

  28. Vous connaissez tous notre fière devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité » ; nous l’avons tellement bien exportée à travers le monde qu’il ne nous en reste plus un seul morceau à usage interne.

    J’en propose donc une nouvelle « Beauté, singularité, esprit ».

    • Je reste attaché à des slogans marketing réalistes !
      Ma devise ?
      « Hérédité, Inégalité, Diversité »

      • Camarade JC

        Vous ne trompez personne avec vos goûts réactionnaires petits-bourgeois déviationnistes !

        Votre devise perso c’est « Sex, sex and sex ».

  29. « Beau pour l‘éternité. Et les mains vides. A jamais. » Il est des richesses dont la fertilité et l’abondance ne laissent aucun répit. Regardez Brighpitt, il œuvre en permanence, n’a jamais la main vide, n’a nul besoin de (re)trouver la ligne pour séduire. Sa malédiction à lui c’est la bonté, le don de soi. Son lit, et même son blog, de nuit comme de jour, sont envahis par les groupies. Il est obligé chez lui de coucher sur un transat. Sa diététicienne a beau avoir été congédiée, rien n’y fait. Le succès le tuera. Il en souffre profondément. La bonté, c’est dur. Et ça coûte très cher.

  30. Ça fait deux fois de suite que JPB recycle des vieilles chroniques cent fois ressassées en adaptant leur contenu à l’actualité. Mais que ne faut-il écrire pour flatter un public qui s’étend du scientifique canada dry à  la dudu au prolétariat déprimant des bibliothèques municipales à la lormier.
    Je crois hélas que pour toute une partie de la population française, petite bourgeoisie et classes populaires comprises, les grandes réflexions c’est ça: c’est ce truc –assez conforme aux blogs pour le coup– de se donner l’impression d’une discussion culturelle dans un café-philo alors que c’est juste une sortie à la pizzeria (en moins bien).
    Je ne reviens pas sur le billet précédent un peu paresseux à  propos du coronavirus qui voulait niquer(SRAS) le racisme latent anti-chinois. Comme je me suis tapé à ce sujet des articles scientifiques de statistiques que mon beauf(*) de médecin m’a fait parvenir (à  la demande de Bingbing), j’aurais été hors(et au-dessus du)sujet en commentant. C’est peut-être agaçant pour vous à entendre mais c’est ainsi.

    Bref! Tout le monde s’accorde à  trouver que Brad Pitt est un mec qui ne s’est jamais rayé dans le choix de ses films: quelle carrière ! Ça fait une peu plus de vingt ans qu’il nous fait rêver. Franchement, merci Brad ! Grande contribution à  l’histoire du cinéma de la part de ce gonze qui n’intoxique pas le cinéma de l’intérieur et qui se met toujours au service de ses personnages. Et par ailleurs, quel beau mec ! C’est vrai qu’on est tous contents(homos ou pas homos) de le voir torse nu sur le toit après le flash-back en train de réparer une antenne, et qu’est-ce qu’on est contents de le voir au volant de sa bagnole et qu’est-ce qu’on est contents aussi de le voir préparer de la pâtée pour chiens, même ça il le fait hyper bien.
    Il est tellement sexy qu’on a envie de lui arracher son jean, c’est de l’ordre du constat. Tarantino filme des personnages virils, puissants, beaux, beaux parce que virils (Brad dans Once Upon, les meufs badass dans Boulevard de la mort, Black Mamba dans kill bill, Django, même Jackie Brown, pas mince, pas jeune, mais belle parce que virile, puissante). Y’a un goût du beau mec chez Tarantino, de ce qu’il peut y avoir de particulièrement estimable encore dans cette gente masculine qui par ailleurs se traine tant de casseroles.
    Quant à lire ici que Once upon est une bouse, il faudrait que je réponde longuement là-dessus. Mais pour moi, c’est le film de Quentin que j’attendais parce que je l’ai retrouvé. C’est sûrement dû au fait aussi qu’il retrouve Los Angeles qui est son lieu de cinéma, c’est le lieu où il est le plus fort et en plus dans ce film il y a des choses qui n’étaient pas avant et qui promettent d’autres trésors à venir. On pouvait lui reprocher dans des films comme les Huit salopards de mettre trop de dialogues puisque c’est un peu sa marque de fabrique, et il souffrait de sa trop grande conscience de sa virtuosité de dialoguiste qu’il en abusait dans ce film, c’était le film terminal de ce point de vue là.
    Once upon, c’est le film où il y a le moins de verbe parlé. C’est un film qui fait une grande part au silence, beaucoup de captation sonore pure comme il y en avait rarement chez Tarantino auparavant où le son était accaparé soit par le verbe soit par les shot-gun. Là  y’a rien de tout ça: très peu d’action, très peu de violence, à part dans la séquence finale mais qui est très courte. Le film est taiseux, le film est laconique pour un Tarantino. Pourquoi ? Parce que sa première pulsion, c’est de décrire, de restituer, de ressaisir le Los Angeles de 69 qui est le Los Angeles de son enfance. Son but c’est de montrer que cette époque là comme toute autre, c’est à la fois la mort de quelque chose et le début de quelque chose d’autre. C’est exactement ce qu’il fait dans sa grande intelligence en constatant la mort du western incarnée par la carrière de Ricky Dalton –au nom déjà bien ringard– et l’émergence du cinéma d’auteur incarné par les voisins de Ricky: la famille Polanski. Tout ce que n’a pas vu JPB.
    Bon, j’arrête là  parce que je sens que je serais capable de sortir des punchlines du genre: JPB, 40 ans de critiques ciné, 4O ans d’erreurs!…Hurkhurkhurk !
    Tchao !

    (*)le mec qui baise ma soeur.

    • Bof, il a le nez court et en prise de courant comme disait Libé au sujet d’une speakerine dont on a oublié le nom. Et alors, surtout pas de raie au milieu, ça lui est interdit : on l’appellerai P’tit Louis.

    • Résumé : un film laconique bascule sur l’iconique (ta mère *).

      * qui s’y colle ? Bientôt un petit frère pour tenter de tout oublier ?

    • « constatant la mort du western incarnée par la carrière de Ricky Dalton –au nom déjà bien ringard– et l’émergence du cinéma d’auteur incarné par les voisins de Ricky: la famille Polanski. Tout ce que n’a pas vu JPB. »

      Bien, on aimerait que tu nous fasses part, enfin, de ce que tu aurais vu dans Irishman ou, tiens, dans 1917 et qui nous aurait échappé. Amusant que tu prêtes à Tarantino ce que j’accorde haut la main à Malick sur le goût très sûr en matière de beauté masculine. Pitt n’a tourné pour Malick que lorsqu’il a eu 40 ans, il est des beautés qui ne se révèlent qu’en vieillissant. Le meilleur de Pitt est à venir. Tout comme Keanu Reaves qui affiche enfin une virilité qui, jusqu’alors, lui faisait défaut, même sa foulée pataude, son pas de course très lourd, assortie à un indice supérieur de masse graisseuse, le rend odieusement puissant, ses mouvements sont plus massifs. Sa bouille androgyne qui lui valut un rôle d’élu dans le doute constant, laisse apparaître une face burinée, l’oeil devient méchant, il peut enfin endosser les rôles d’Alphas. Pour que tu comprennes que tu es encore loin derrière avant de te risquer à faire un choix sur le prochain Mister Univers, c’est simple, propose un choix à Bing Bing : celui de passer une soirée avec Pitt ou Jim Caviezel. La trahison commence maintenant.
      Et arrête de bouder, c’est nul.

  31. Brad,

    Envoie tes chaussettes sales à Hervé (de San Francisco) il en a besoin pour se shooter aux odeurs de mâles puissants qui ont du succès avec toutes les gonzesses de la terre !

    PS Pour les slips tu me les gardes, j’ai un filon en France.

    • C’est vrai, belle analyse.
      Mais Eléments abonde en belles analyses. Je m’y plonge chaque fois avec ravissement.

  32. Le 5 février 2020 à 19 h 58 min, Dugong a dit :
    Les caucus au balcon (suite)

    Extraits de l’article:
    « Lundi, j’ai reçu des appels toute la journée d’autres responsables de bureau de vote qui essayaient de télécharger l’application et qui restaient bloqués. » Lui-même a été confronté à un problème d’identifiant invalide…. »

    Il n’y a donc pas qu’en France.

    Partout où on met de l’informatique et des « applis »,ça merde.

    C’est toujours le « work in progress » ,les mises à jour indispensables et finalement les « bugs ».

    Il n’y a jamais de mode d’emploi entièrement rédigé.

    Dans les deux extraits ci-dessous,le mot « CODE » ne peut avoir le même sens.

    i) « Vous deviez remplir un formulaire, qui ensuite vous donnait un lien, puis vous deviez télécharger une autre application, entrer un CODE reçu par courriel et, enfin, vous pouviez recevoir la bonne application. »

    ii) Le problème est venu d’un bug dans le CODE qui transmet les résultats au parti. »

    Je suppose qu’en ii) il faut comprendre « programme »; la mode actuelle stupide veut que l’on dise « coder » et non plus programmer.

    Encore un élément de brouillage.

  33. Le 5 février 2020 à 10 h 07 min, Brindamour a dit :
    « …La plupart des acteurs sont des gens très beaux. Les femmes sont en général plus belles au cinéma qu’à la maison, c’est pour ça qu’on va au cinéma. »

    Phrase à double sens;je suppose qu’on doit comprendre:les actrices qu’on voit au cinéma sont généralement plus belles que bobonne et non pas: une actrice,quand elle rentre chez elle est moins belle qu’à l’écran.

    (Bobonne ne vous en veut pas si, en la baisant,vous vous imaginez être avec Marilyn:elle en profite… et tant qu’elle ne se doute de rien…)

    Cela dit, le personnage que vous voyez à l’écran diffère (physiquement) de l’actrice.
    Le fameux « look » de Bacall n’existe qu’à l’écran.

  34. « JC … Puisque vous connaissez déjà la forme de mon cul » (Milady, le 5 février 2020)

    Vous faites allusion à l’un de mes défauts les plus pénibles à supporter : j’oublie vite ! Ce qui me navre dans le cas présent, vous vous en doutez ! Afin de raviver mes neurones, bien occupées par des futilités quotidiennes, pourriez vous m’en rappeler les caractéristiques principales ?

    Majestueux, léger, nerveux, vif, magnifique, inventif, déterminé, courageux, tenace, aventureux, inexploité ? cela serait charmant, non ?

    Bien à vous…

    • Non; je n’ai pas envie. Mon cul et moi sommes de sortie, le soleil darde ses rayons par la fenêtre, je vais au marché le balader un peu. L’effervescence du peuple le ranimera. Tenez, je ne le tiens déjà plus. Il me devance. Je vous laisse. A tout’

      • Etre dépassé par son cul ! ça me dépasse….
        Attention à l’effervescence du peuple qui ne ranime à rien !

        (qu’un beaupré devance le navire, je comprends ça, et confirme ! mais un cul…?)

        • Milady est souffrante. Elle s’est faite attaquer par le propriétaire d’un chien en rut. Pour l’instant elle est encore sous le choc et respire péniblement. Je suis à ses côtés pour veiller en douceur à son bon rétablissement.

  35. Glissements glacés (suite)

    Rouler un patin, en principe, un échauffement pour rompre la glace entre partenaires. Mais s’il y a harassement, ça tourne rapidement au flip.

    Y a-t-il de tels débordements dans la pratique du curling ?

  36. Même Kirk Douglas n’est pas venu à bout de Donald ! Et pourtant il a été Spartacus l’esclave affranchi et Einar le viking belliqueux des mers !

    Face à un personnage de dessin animé les gros bras ne sont pas de force !

  37. Beauté et talent
    Je vais casser du sucre sur le dos d’une Corse, ce qui ne va pas me faire des amis parmi les Insulaires.
    Laetitia Casta possède une plastique de rêve, mais elle joue la comédie comme une pantoufle charentaise.
    On ne peut pas être bon dans tous les domaines.

  38. Vous ne connaissez probablement pas « The Butterfly Lovers » en français dans le texte les amants papillons. Sous l’ère maoiste en 1959 deux compositeurs en tirèrent un concerto pour violon qui devint immédiatement un « standard » de la musique – et une formidable fenêtre pour le pauvre peuple chinois privé non seulement de liberté mais aussi de son passé par le marxisme à la chinoise.
    Voir l’espérance disparaître est une chose mais être privé de son héritage est pire encore quand il s’agit d’avancer dans la vie.

  39. J’ai dit le jour de l’élection de Macron que c’était un jour de deuil pour la France – comme si on lui arrachait son âme. Evidemment nul n’a compris ce que je disais … c’était comme si on l’avait arraché ses ailes à un papillon de feu en lui disant : et maintenant vole si tu le puis !

  40. Le troll PD multiplie les provocations intempestives, ce qui démontre sans conteste sa véritable nature d’agent malfaisant de la police de la pensée.

  41. Que préféreriez-vous avoir :
    – De beaux yeux
    – De belles pensées
    – De belles miches

  42. 99, 100, 101, 102… On savaitbien que ça devait arriver, que ça allait arrivr, mais 103 en décembre — et puis l’extinction de l’étoile.
    J’ai beaucoup aimé Issur Danielovitch Demsky (il reste Olivia de Havilland, je crois, 103 ans elle aussi, mais elle n’a jamais eu la palette très étendue de Kirk). Je l’ai aimé dans le Gouffre aux chimères, puis dans la Captive aux yeux clairs (il avait une façon de se faire couper le doigt qui n’appartenait qu’à lui), dans Ulysse bien sûr, dans OK Corral of course, et surtout dans Seuls sont les indomptés — parmi tant d’autres. J’ai même beaucoup ri dans le dernier film réalisé avec Burt Lancaster, Coup double. Et puis Spartacus, et les Sentiers de la gloire, et le Reptile, et…
    Et j’ai beaucoup aimé lire le Fils du chiffonnier, en 1988 — ou l’origine de la rage qui l’habitait, et qu’aucune réussite ne pouvait effacer. On n’est pas un génie (de la scène, de la littérature, de ce que vous voulez) sans raison.
    Thomas Morales dit plutôt bien les choses :
    https://www.causeur.fr/kirk-douglas-deces-hollywood-172292
    Mais il y a toutes celles que l’on ne peut exprimer. Pauvres de nous, de plus en plus seuls. Je me sens un peu orphelin — et franchement, ce n’est pas le moment.

    • 101 et 103 sont des nombres premiers jumeaux.

      Problème :

      Soit p et q deux nombres premiers;si p et q sont supérieurs à 2 montrer que la différence entre ces deux nombres ne peut être inférieure à 2.

    • « On n’est pas un génie (de la scène, de la littérature, de ce que vous voulez) sans raison. »
      Et pourquoi devrait-il nécessairement y en avoir une puisque nous tous habités, sans exception, par une rage ? Le génie d’Einstein se serait sevré d’une colère enfouie ?
      Ce supplément, le corde sensible supérieure qui fait la différence est innée. Beaucoup de vécus similaires d’ordre sociaux et affectifs ne donnent pas tous les mêmes résultats. C’est un peu comme si vous refusiez cette injustice dans l’attribution des capacités en la justifiant nécessairement par une raison : bim, la rage. Sommes-nous tous des génies qui s’ignorent ? Vous savez bien que non.

      • Le génie et la beauté ne se justifient pas par toutes les injustices du monde et le principe nous est tellement peu supportable que nous en sommes à inventer d’autres beautés dont certaines d’une mièvrerie sans borne : la beauté de l’intérieur ou bien « elle a dû faire toutes les guerres pour être aussi belle aujourd’hui ». Sans déconner Francis. Ce n’est pas votre rage qui a fait votre intelligence, Jean-Paul, c’est votre intelligence qui a fait votre rage.

      • Nous sommes tous des génies !
        De camping-car, de villages perdus, de cités dortoirs, de villes moyennes, de capitales africaines, européennes, asiatiques ta mère… des génies !

  43. En ce qui concerne le Maccarthysme qui revient sur le devant de la scène en France avec la loi Avia et le désir de loi sur le blasphème, il faut savoir que celui qui tirait les ficelles de la commission McCarthy c’était le sénateur démocrate du Nevada Pat MacCarran (1876-1954) ; à sa mort McCarthy a chuté dans l’oubli.

  44. Le vétéran du Vietnam le sénateur républicain John McCain voulait faire chuter Trump à tout prix ; le héros hollywoodien Kirk Douglas voyait dans Trump le retour du fascisme voire même du nazisme ; en France Daniel Cordier qui sera bientôt centenaire était persuadé que Marine Le Pen était la réincarnation d’Adolf Hitler.

    Ô vieillesse ennemie ne laisse pas mes ennemis combattre à ta place – emporte-moi loin de cette vallée de larmes avant que je ne sombre dans le néant de la pensée politique.

  45. Le codage,encore.

    Ci-dessous,un extrait d’un article de l’Express,consacré au candida-albicans Villani.

    C’est le journaliste qui dit « codage »,pas Villani (ce qui est entre guillemets est bien de Villani.)

    « Le progrès, c’est la rencontre de la science et de l’âme, de la technique et du sens. C’est le moteur de ma vie, c’est le moteur de Paris », a lancé le candidat, qui entend notamment développer le codage informatique dans l’enseignement scolaire.

    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/municipales-a-paris-cedric-villani-joue-la-carte-du-scientifique_2117431.html

    • Eh ben moi je dis : l’humanité c’est la rencontre du passé et de l’avenir !

      Et qui pourra donc me contredire ?

      • Vous devriez proposer vos services en tant que fabricant de slogans.

        Ouvrez une échoppe:La fabrique du slogan. Rueil.Maison bi-centenaire,dirgée par Pierre Driout,candida-albicans à l’Académie française.

        • J’ai été candidat à la succession de Pierre Messmer ! Pas de Simone Veil … ne me frappez pas en-dessous de la ceinture Lormier !

        • Ils ont bien dû rigoler. A l’époque, il n’y avait pas de bullshitbox, il repompait toutes ses khonneries à la main.

  46. Trouvé sur le site du candiada-albicans Villani (à partir de 2:27:
    « L’intelligence articielle permettra de fluidifier la circulation…de désengorger les urgences dans les hôpitaux. »
    Pour la circulation,ça me paraît plausible.
    Pour les hôpitaux,c’est une rêverie de « penseur », déconnectée du réel;on ne peut rien désengorger sans rouvrir des lits ni embaucher des médecins hospitaliers.
    Le propos de Villani,c’est de la déconographie quasi attalienne (rappelez vous : »consommer de l’information plutôt que de l’énergie ».

    Enfin, du moment qu’il emmerde Macron…

    https://www.cedricvillani.paris/propositions-programme-cedric-villani/

    • Villani ne croit donc plus au dieu-Macron ? C’est un progrès sensible … je lui donnais douze ans d’âge mental – j’irai jusqu’à treize dernier carat.

  47. Vous savez Lormier j’ai eu beaucoup de peine quand ma grande sœur m’a annoncé que le Père Noël n’existait pas ! depuis je me méfie énormément des porteurs de fausses bonnes nouvelles – alors les candidats à la mairie de Paris peuvent bien promettre construire les gares à la campagne tant qu’ils veulent …

  48. Les savants sont souvent d’une crédulité sans borne – à force de considérer à la loupe les évènements microscopique les évidences de tout-le-monde finissent par leur devenir invisibles.

    Je vous ai raconté comment Fourcroy est mort de chagrin parce que Napoléon avait détourné son regard de lui – prêtant l’oreille à Fontanes le royaliste. Mais Monge faisait mieux encore … il était pétrifié d’admiration pour Napoléon et perdait tous ses moyens devant lui (comme Joseph Fourier). A en gêner même l’empereur qui pourtant ne refusait pas les marques d’adulation.

  49. Cédric Villani:

    « Je veux replacer l’éducation au centre de nos priorités »

    voir: 2:46

    Ah bon, le maire de Paris est en situation de replacer l’éducation quelque part ?

    Il me semble pourtant que le maire n’a son mot à dire que sur le « péri-scolaire ».

    Et surtout,chacun se souvient que Villani a apporté sa caution intellectuelle à la réforme Blanquer.

    Un faux-jeton,ce Villani.

    Enfin, les « priorités « sont-elles conçues comme rangées en cercle,ou sur un polygone ?

    J’ai plutôt l’image d’une colonne:la toute première des priorités est tout en haut.

    Enfin, du moment qu’il emmerde Macron…

    https://www.cedricvillani.paris/propositions-programme-cedric-villani/

    • Je vous signale que le maire a la haute main sur les infrastructures du Primaire — à Marseille, c’est une pure catastrophe, et les travaux d’urgence sont chiffrés par la mairie à 1 md d’€.
      Et le financement des activités péri-scolaires, dans une époque où les profs ne pensent qu’à sortir de leurs établissements, c’est un levier fabuleux.

      • « Je veux replacer l’éducation au centre de nos priorités »

        Maestro, comment interprétez-vous cette phrase de Villani ?

        Voilà quelqu’un qui a obtenu une dérogation pour ne pas faire trop d’heures d’enseignement,lorsque il était professeur d’université;

        Voilà quelqu’un à qui on a demandé un rapport sur l’enseignement des mathématiques et qui a approuvé la réforme Blanquer-laquelle va à rebours de ses conviction affichées.

        S’il est élu maire de Paris (hypothèse d’école) il pourra s’occuper des infrastructures,des sorties scolaires,du péri-scolaire mais il ne sera pas le mieux placé pour obtenir qu’on enseigne correctement la division aux écoliers.

        Enfin,du moment qu’il emmerde Macron…

        • Est-ce qu’une mairie peut prendre en charge une partie des fournitures scolaires ? Ces fournitures participent-elles à l’éducation ?
          Peut-on trouver, parmi ces fournitures, des ouvrages de mathématiques, par exemple ? Est-ce qu’une mairie peut organiser et superviser des ateliers de remises à niveau en péri scolaire ?
          Est-ce qu’un instit’ peut-être pieds et poings liés avec la mairie ?
          TDQ…

    • Ah… Lormier ne serait donc ni parent, ni prof.
      Ces deux catégories de personnes savent pertinemment – elles ne peuvent pas l’ignorer, c’est impossible – qu’une mairie a la charge des cantines (paiements et menus), des locaux et en partie des voyages, sorties et des activités sportives extra scolaires.

      • Il y a des villes, dans l’Ouest parisien, qui ayant une majorité de son électorat supérieure à 65 ans, font le grand malheur des instituteurs qui y travaillent comme des parents qui y vivent, ces derniers se prenant, par exemple, de plein fouet le nombre de places très restreintes dans une cantine parce que la mairie refuse d’en augmenter la capacité d’accueil en changeant l’infrastructure (imaginez : vous travaillez mais vous devez également superviser les repas de vos enfants ainsi que l’aller retour à l’école entre midi et deux) ou encore, ils doivent se rendre dans une ville périphérique pour trouver les activités sportives pour leurs enfants aux tarifs exorbitants ; comme elle refusera une prise d’électricité supplémentaire et indispensable dans une classe. Tous les budgets sont alloués aux associations du troisième âge.

    • PS J’oubliais:qu’est-ce que le « centre de nos priorités » ?

      Le centre d’un cercle,par exemple, est équidistant de tous les points de la circonférence.

      L’homme qui veille tient en cercle autour de lui ses priorités ?

      Où se situe la première de toutes ?

      Pour moi cette formulation est à tout le moins maladroite.

      • Le centre de priorités se situe au point d’intersection d’une abscisse et d’une ordonnée.
        Aux figures géométriques obtuses (comme certains esprits chagrins qui seraient l’impossibilité de sortir du cadre qu’ils s’imposent), des droites à l’infini qui comme le suggère les emmerdes au cours d’une vie, on ne peut par avance en connaître ni le nombre à venir, ni leur fin présumée.

  50. Le 6 février 2020 à 9 h 32 min, Dugong a dit :

    « Jean-Louis Durpaire, géniteur de l’échauffé de la dure-mère … »

    La syllabe « mère » sera suivie de « nique la » ou de « nique ta »,au choix,ce qui donne:

    Jean-Louis Durpaire, géniteur de l’échauffé de la dure-mère -nique la.

    ou bien:

    Jean-Louis Durpaire, géniteur de l’échauffé de la dure-mère- nique ta.

    • Le fils, François, a manqué d’oxygène à la naissance. A la section 70, ils l’ont accueilli les bras ouverts. Ils ne sont pas regardants

  51. Beaucoup de scientifiques imprudents parlent, aujourd’hui, de l’Intelligence Artificielle qui arrive, comme les scribes médiévaux sur parchemin devaient parler de l’invention de l’Imprimerie !
    Trop vite, trop tôt.

    • – La beauté artificielle
      – L’intelligence artificielle
      – Le coronavirus artificiel – selon « The Lancet » – qui serait un essai de vaccin chinois qui aurait mal tourné.

      Mais bon dieu ! Si même les virus s’y mettent qu’est-ce qu’il nous restera de naturel à nous les cons de nature voire de profession ?
      Dans le temps les fées se penchaient sur les berceaux et comblaient de dons qui elles voulaient – mais maintenant toutes les fées du logis sont des robots …

    • Pensez-vous que l’intelligence artificielle permette de désengorger les urgences des hôpitaux parisiens ?

  52. Sortie à une heure où les commentateurs sont encore comateux, je la replace :

    « Douglas, 103 ans, ça sentait le sapin »

    • Kirk Douglas ne s’appelait ni Kirk ni Douglas donc voilà … en plus on dit le pin douglas pas le sapin goudas !

  53. C’est quoi la sénilité de l’esprit ? C’est quand on vit dans une espèce d’ouate permanente où les idées reviennent obstinément dans la même confusion de départ qu’à l’arrivée.
    Si vous avez déjà vécu avec quelqu’un de sénile vous admettrez comme moi qu’il n’y a rien de plus obstiné qu’un grand vieillard !

      • Je souhaite – je l’ai confessé plus haut – ne pas finir sénile !

        Malheureusement la sénilité est très insidieuse – c’est une maladie à bas-bruit qui vous surprend dans votre défaut.
        Un exemple de vieillard sénile célèbre : le maréchal Pétain qui avait toutes les ambitions à la fin de sa vie sans avoir la force d’en accomplir aucune.

        • Quand durit a postulé pour l’académie, il croyait que c’était du billard. Les immortels l’ont éconduit gentiment en gloussant un peu.

        • J’en ai parlé à mon beauf médecin (il est psychiatre) pour qu’il pose sur ton cas une hypothèse diagnostic, Pierre.
          En attendant, j’ai prévenu les ambulanciers de Rueil pour qu’ils te retrouvent.

          • Lorsque vous vous rendrez compte que le Driout est un exemple à suivre pour nous tous, les Egarés, il sera trop tard : sa Milice Morale viendra vous éliminer…uhuhu !

  54. Un héros de guerre disparait

    Pas un héros à la mie de pain – un héros pour grand écran et cinémascope – un type qui marchait armé : Mike Hoare. Centenaire il participa à toutes les guerres depuis la WWII. Il a inspiré des films et des récits épiques comme « Les oies sauvages ».

    • Contrairement aux apparences ce n’est pas une question de muscles !
      Le plus grand héros américain de la WWII c’est Audie Murphy : 1,66m et 51 kgs à l’enrôlement !

        • Le héros par excellence du XXe siècle Lawrence d’Arabie (1888-1935) était de petite taille et de corpulence frêle – mais son âme invisible le portait à des exploits à peu près insensés.

          Lawrence d’Arabie était-il psychopathe ? Je ne sais … homosexuel refoulé sans doute. Et excellent écrivain par-dessus cela !

  55. Excellent documentaire hier soir sur la vie et l’œuvre de Nietzsche.
    D’où il ressortait que la sœur du philosophe a utilisé, et dévoyé, le travail de son frère pour acquérir argent et pouvoir.
    Rien de nouveau sous le soleil !

    • Finalement un rôle qui donna à sa mâchoire volontaire une autre ambition que celle héroïque qu’on lui prêtait habituellement. L’incarnation parfaite du salopard, en général, revenait à Richard Widmark et Robert Mitchum, ils en étaient les champions.
      Allez, Cio

  56. « Douglas, 103 balais, ça sentait le sapin. » (dingdong)

    Certes, il aura fallu attendre la Saint-Clinclin pour qu’il rende lame, mais au moins il aura donné du boulot aux acteurs qui faisaient le doublage de sa voix.

    J’ai vu des photos récentes de Kirk: un arbre sec, comme l’a dit dudu. L’horreur, j’veux pas devenir vieux.
    De toutes manières à 103 ans, même en bonne santé, il te reste plus assez de temps à consacrer à la rêverie et tourner tes yeux vers ce que tu ne sais pas encore. Alors à quoi bon s’accrocher, à moins d’avoir un bon Alzheimer qui t’a débranché tes souvenirs, puisque tu connais le cours des choses avant même de les avoir commencées, puisque tout te paraît prévisible que tu en devines déjà la fin.
    Si tu peux sortir de ton lit, peut-être qu’il y aura encore des rues ou des arbres aux détours desquels tu peux te dire que c’est joli, qui méritent que tu t’y attardes, que tu reprennes un peu ton souffle pour mieux en savourer une certaine sensibilité, mais plus rien n’aura le goût des premières fois.
    Déjà au bahut, j’avais deux copains avec lesquels j’ai écumé les rues du XVIIème arrdt en attendant les cours de l’après-midi après la cantine. On faisait toujours le même itinéraire qui finissait par nous sortir par les yeux. Alors on improvisait des pis-allers de conduite, comme s’évertuer à ne jamais faire au retour le même chemin qu’à l’aller. C’était comme se ménager des surprises et faire semblant d’ignorer ce qu’il y avait dedans.
    Un jour, les biologistes penseront avoir trouvé la solution en sélectionnant des milliers d’ancêtres pour augmenter les chances de survie de l’espèce, et une fois passé l’optimum reproductif, on se rendra compte qu’on s’emmerde.
    On n’est pas faits pour vivre vieux.
    RIP Kirk.

    Allez, bonne journée !

    • Fais nous un article sur Manoel de Oliveira, bien long, bien pseudo-analytique, hein !

      Extrait de son casier pelliculaire : 107 révolutions (dont certaines à œillets), 32 (très) longs métrages, 7 citations à comparaître. Un artiste ! Un magicien !

  57. Soyez pas raciste avec le coronavirus : accueillez-le dans votre famille ! Il connaîtra les joies du foyer avec vous …

  58. A-t-on raison d’avoir peur de la beauté ? On a tout à fait raison d’avoir peur de tout et de rien – comme la beauté est plus proche du rien que du tout – au bénéfice du doute on la laissera vivre sa vie.

  59. Faut-il fusiller la beauté ? En re-regardant « Les sentiers de la gloire » où l’on fusille trois soldats pour soi-disant lâcheté, je me disais qu’il serait sain de temps en temps de fusiller un glorieux !

    • Cette beauté fusillée pour l’exemple servirait d’illustration au sort implacable qui n’a rien de logique. Pourquoi moi ?

      • Milady est morte de rire en vous lisant. MDR. Elle était au plus bas, épave sombrant à 20 000 lieues sous les mers, pas un hublot à l’horizon, mais grâce à cet humour indéfinissable, elle retrouve la foi. Désormais au-delà du désespoir, nous naviguons à vue. Presqu’île à bâbord! Vivement l’Afrique.

    • « …on fusille trois soldats pour soi-disant lâcheté… »

      prétendument pour lâcheté ?

      • C’est l’acte d’accusation : le soldat a refusé de marcher plus avant dans les lignes ennemies donc il est qualifié de lâche.
        Il y a un dialogue amusant entre le colonel qui est l’avocat des soldats et l’un d’eux :
        – Vous étiez deux avec le soldat Meyer pourquoi n’avez-vous pas monté à l’assaut et pris la côte 101 ? (ou je ne sais quel numéro)
        – Mon colonel vous blaguez !

        Evidemment le soldat est quand même passé par les armes malgré son bon sens !

  60. Quand les choses tournaient mal à Rome on pratiquait la décimation : on exécutait un soldat sur dix dans les légions romaines.
    Le dieu fortune avait choisi !

  61. Vous imaginez cela ? Si la guerre civile s’installe en France – ce qui n’est que trop probable – je ferais exécuter Dugong d’une balle dans la tête afin d’améliorer le moral des troupes !

    • Ah wè, fini de jouer ? Et vous déléguez le sale boulot parce qu’en plus vous ne savez pas tirer. Et bien, sachez-le, j’enverrai une section d’élite pour sauver Dugong (après quoi, je le recueillerai chez moi etc etc).

      • En cas de guerre civile les rodeurs sont tous considérés comme des maraudeurs et pendus sur le champ ! Désolé Flo vous serez comprise dans le lot d’exécutions sommaires du jour …

          • Vous n’avez pas compris le concept « guerre civile » Flo ! Brighelli qui a des origines corses sait très bien lui qu’il n’y a pas de quartier dans ces cas de figure …

        • Allons bon ! Driout fourgue des livres, et vous des demoiselles ?
          D’aucuns préfèreraient les fourrer…

    • Viens, viens, viens ! (suite)

      Ici, on ne se fantasme pas du nkvd en voulant tirer des balles dans la nuque de gens qui arrosent au fusil de chasse, certes imprécis, mais terriblement efficace dans la dispersion des plombs.

      On ne va tout de même pas gâcher des munitions pour leur donner le coup de grâce. Ils crèveront lentement en ayant largement le temps de méditer sur leur facultativité.

  62. Tirer une balle dans la nuque ne demande pas une précision extrême ! On a exécuté comme cela des soldats en 14/18 pour de multiples raisons sans passer par la case « tribunal militaire ».

    Et c’était la république française !

    • Dans « Les sentiers de la gloire » il y a une tribunal et un cérémonial très compassé lors de l’exécution – mais dans la réalité les choses se sont passées de manière beaucoup plus sommaire souventes fois.

  63. Guerre civile

    Par exemple si le roi de France décide que les juifs ou les protestants sont des ennemis du royaume – ce qui est arrivé à plusieurs reprises – non seulement tous leurs biens sont confisqués mais encore ils sont expulsés manu militari et ceux qui résistent subissent les pires avanies.

    On parle des nazis qui ont décidé que les juifs allemands n’étaient plus allemands et devaient être expulsés d’Allemagne par tous les moyens mais dans les faits ce genre de choses a eu lieu à de nombreuses reprises en Europe contre telle ou telle minorité turbulente ou non.

    • On sait que le roi de France Philippe Le Bel a attaqué les Templiers pour s’emparer de leurs richesses mais si les rois de France ont expulsé les juifs à plusieurs reprises c’est pour les mêmes raisons – au moyen-âge le tiers des maisons de Paris appartenaient aux juifs qui avaient le monopole de la banque – de l’usure si vous préférez.

  64. Mes connaissances de l’histoire de France me disent que la situation est mûre pour que les forces en présence se cristallisent sous la forme d’une lutte civile.
    J’y pensais hier lors de la cérémonie religieuse à Saint-Roch pour Roger Holeindre ; on y a vu le ban et l’arrière-ban des partisans de l’Algérie Française. L’Algérie française c’était des départements français qui furent en guerre civile de 1955 à 1962. On sait que cela finit par l’expulsion des pieds-noirs privés de leurs biens – et que la rancœur de cette fraction de la population est toujours vivace aujourd’hui notamment dans le Front national canal historique.

    La guerre civile est une constante de l’histoire de France !

    • Le révisionniste durit parle de la guerre d’Algérie sans jamais utiliser le terme « guerre d’indépendance ».

      Ça lui permet de dire que la situation en France est pré-révolutionnaire.

      • Une guerre civile d’abord où des Français ont tiré sur des Français ! Mais je ne suis pas étonné par vos propos car vous le dites et l’affirmez bien haut et bien fort : vous soutiendrez jusqu’au bout Macron quand bien même la France sera à feu et à sang !

        Je n’ai aucune illusion, mon cher Dugong, quant à vos intentions !

  65. En mai-juin 40 la France subit une lourde défaite militaire – conséquence : quatre ans de guerre civile qui vont s’intensifiant entre deux factions voire trois si l’on considère une faction gaulliste, une faction vichyste et une faction communiste. La seconde guerre mondiale en France a été une guerre civile c’est un fait !

    Je peux multiplier les exemples de luttes armées entre les factions en France au cours de son histoire ! A quoi bon ?

  66. Il y a des gens très distingués qui mettent des gants blancs pour faire la politique du pire comme le compatriote périgourdin de l’autre autruche : Georges Bonnet. Cet avocat ministre des finances qui tenait les cordons de la bourse avait des idées : déporter les juifs français à Madagascar et soutenir Herr Hitler dans sa politique d’apaisement en Europe centrale.

    C’était tout à fait rationnel en effet !

      • Georges Bidault : résistant en 40/44 puis partisan de l’OAS et opposant à De Gaulle.

        Roger Peyrefitte a beaucoup devisé sur sa femme Suzanne Borel qui l’a démis de ses fonctions au quai d’Orsay et qu’il appelait Mademoiselle Crapotte !

        C’est vrai que « crapoteux » est le terme qui convient à ce dialogue avec Dugong. C’est idoine …

  67. Une journaliste du Guardian s’est posé la question suivante :l’homme (au sens de « mâle ») souffre-t-il des stéréotypes véhiculés par la publicité ? Par exemple dans les pubs traditionnelles,on demande à l’homme d’être beau et de se taire.

    Son reportage est assez amusant.

    Elle va enquêter dans un lycée de garçons ;elle leur montre un film publicitaire avec plein de meufs en bikini gambadant sur la plage ;joli succès ;les garçons tentent maldroitement de dissimuler leur enthousiasme.

    Que ressort-il de son entretien avec les lycéens :quand on est footballeur riche,on a les moyens de régler ses problèmes :on peut se faire refaire le nez et les dents.

    La journaliste est interloquée.

    Oui la pub fait un tort considérable aux mâles de l’espèce humaine.

    https://youtu.be/AwkcUIcLgIE

  68. Manohla Dargis parle dans son article du « piège » de la beauté ;le Maestro a choisi un terme plus emphatique ou mythifiant :la « malédiction ».

  69. Le 5 février 2020 à 16 h 03 min, Milady a dit :
    « … Il est des richesses dont la fertilité et l’abondance ne laissent aucun répit. Regardez Brighpitt, il œuvre en permanence, n’a jamais la main vide…. Sa malédiction à lui c’est la bonté, le don de soi.  »

    Professer,c’est ça.

    Malédiction ?

    Je ne sais pas .

    En tout cas un professeur qui voudrait rationner ce qu’il donne à l’auditoire se condamnerait à la plus désespérante misère.

    • – Je ne pense plus à la bagatelle, mon colonel !

      Mais quand est-ce que JPB ne pensera donc plus à enseigner ?

  70. Le 7 février 2020 à 13 h 19 min,Dugong a dit :

    « Le révisionniste durit parle de la guerre d’Algérie sans jamais utiliser le terme « guerre d’indépendance ».

    Il dit « guerre civile »;dans son optique (un peu celle du Mitterrand de l’époque) l’Algérie faisant partie de la France, elle ne peut devenir « indépendante » ;Driout devrait dire que l’Algérie a fait sécession; les américains appellent « Civil War » la guerre de sécession;en général,on sait traduire.

    • La guerre messire Lormier c’est toujours un peu un fourbi ! Heureusement qu’il existe de gens distingués comme vous qui mettent un peu d’ordre dans ce bordel à queue !

  71. L’Oscar du meilleur acteur 1955, vous trouviez qu’il était moche ou beau vieillard ? On peut le trouver laid, certes … Humphrey Bogart, aussi, ou Gary Cooper ? Laids ! Très laids ! Moins beaux que JPB et voilà !

  72. 1960 : Charlton Heston pour le rôle de Judas Ben-Hur dans Ben-Hur
    1961 : Burt Lancaster pour le rôle d’Elmer Gantry dans Elmer Gantry le charlatan (Elmer Gantry)
    1963 : Gregory Peck pour le rôle de Atticus Finch dans Du silence et des ombres (To Kill a Mockingbird) ( rhâââ lovely !)
    etc…
    Ah merde, ce ne sont pas des seconds rôles ! Mais JPB non plus …
    Non mais quel pitre, ce JPB !

  73. Pendant ce temps, JPB se décarcasse :

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/edito-brighelli-mila-ou-lecole-de-la-soumission-115846

    Et comme j’en finis ce mois-ci avec Valeurs Actuelles, je vous donne le texte — mais ne le répétez pas (les liens hypertexte sautent à la copie, mais vous les retrouverez sans peine) :

    Mila ou l’école de la soumission

    « Révélateur » — au sens photographique du terme : c’est, sans s’être concertés, l’image qu’ont utilisée, en même temps, Michel Onfray sur son blog et Natacha Polony sur RTL. « Jour après jour, l’affaire Mila agit comme un révélateur photographique : à cette heure-ci, elle fournit une magnifique photo de famille grand format des premiers acteurs de la France soumise — pour reprendre le vocabulaire de Michel Houellebecq », écrit le philosophe. « C’est incroyable comme cette histoire a le pouvoir de faire sortir du bois les gens », constate la directrice de Marianne.
    Ou plutôt, de ne pas les faire sortir — ce qui revient au même. Les organisations anti-homophobie sont soigneusement muettes. Les médias du Camp du Bien, Médiapart ou les Inrocks, sont aux abonnés absents. Les féministes ont toutes piscine, et se gardent bien d’intervenir dans un débat qui risquerait de mettre à mal la sacro-sainte « intersectionnalité des luttes », une bien belle expression qui a pour effet, comme je l’ai souligné par ailleurs, de fortifier le communautarisme et le racialisme.
    Quant à ceux qui mettent le nez à la fenêtre, c’est pour proférer des insanités. Ségolène Royal, qui vient à Marseille soutenir Samia Ghali et lui apporter « la lumière verte », comme dit plaisamment le site Marsactu, a fait peser la responsabilité sur la jeune fille — menacée de mort, rappelons-le. Comme l’a noté Valeurs actuelles, il y a chez l’ex-ambassadrice des pingouins un « deux poids, deux mesures » qui lui fait célébrer une adolescente suédoise et répudier une adolescente française. Martine Aubry n’a pas fait mieux : la Gauche a publié sur cette affaire un copié-collé de la déclaration sans ambiguïté du patron du Collectif contre l’Islamophobie en France (CCIF), expliquant en substance que la jeune fille récoltait ce qu’elle avait semé. Quant au gouvernement, en la personne de Nicole Belloubet, il a osé un ballon d’essai de même farine, visant à limiter la liberté d’expression et à réinventer la répression juridique du blasphème. A deux mois des Municipales, les uns et les autres ne savent plus qui draguer pour se faire élire.

    Quant à l’Education Nationale, elle a dans un premier temps brillé par sa prudence, retirant Mila de son lycée, avant de chercher une solution satisfaisante qu’elle affirme aujourd’hui avoir trouvée — sans plus de précision, comme le note le Figaro du jour. On s’en félicite, quoique les modalités soient un peu floues…
    Et c’est sur le versant « Education » de l’affaire que je voudrais revenir.

    Une islamisation rampante des esprits occupe — au sens militaire du terme — un grand nombre d’établissements scolaires. On le savait depuis que la minute de silence organisée pour Charlie a été çà et là boycottée. On le savait d’ailleurs depuis qu’avait été publié les Territoires perdus de la République et divers appels à la réaction tout au long des années 2000 — en vain. Et l’auteur de ces lignes, qui y a participé, ne regarde pas sans une amertume considérable tout ce temps perdu à se voiler la face, pendant que l’intolérance progressait.
    Or, l’intolérance est l’adversaire déclarée des Lumières que l’Ecole dit apporter aux enfants. Dans Voltaire ou le djihad (2015), j’expliquais que nous avions désormais le choix entre la soumission à la charia ou le renouveau de la pensée voltairienne, qui est incompatible avec la nuit que le wahhabisme militant cherche à faire avancer sur l’Europe.
    Est-il temps encore de faire reculer l’hydre islamiste ? Je suis sidéré que les agresseurs de la jeune Mila, qui l’ont menacée de mort via les réseaux sociaux, ne soient pas identifiés. Essayez d’en faire autant vis-à-vis d’une personnalité, vous aurez la police à votre porte dans la journée. Quand dans un lycée des individus s’en prennent à une gamine sous prétexte qu’elle ne veut pas fricoter avec eux, c’est une forme de jihad sexuel qui tente de s’imposer : et cela tombe sous le coup de la loi. Il faut les traquer, les arrêter, les embastiller.

    Et les rééduquer. Ce n’est pas à Mila d’être exfiltrée de son lycée. C’est à la loi de prendre ses harceleurs par la peau du cou. A l’heure qu’il est, les tristes salopards qui l’ont menacée se pavanent dans son lycée. Et le message (à peine subliminal) qu’ils envoient à toutes les autres jeunes filles est clair : tu es ma chose, tu m’appartiens, sinon, il t’en cuira…
    Une religion de paix et d’amour, on vous dit… Pas du tout sexiste… Pas du tout intolérante…

    Il y a dans les affirmations répugnantes de ces obsédés (de sexe et de religion) un effet direct de cette loi Jospin de 1989 qui accordait aux élèves la « liberté de parole ». Comme l’ont souligné quelques courageux universitaires dans une tribune du Monde, en utilisant la liberté d’expression pour imposer leur intolérance, c’est à la liberté même que s’en prennent ces ordures. Et au droit à l’éducation, qui est la formation d’un être libre et responsable — pas d’un caniche de Daech.
    Il faut réécrire cette loi — vous vous rappelez, elle mettait « l’élève au centre du système ». La réécrire, Monsieur le Ministre, au lieu de continuer à discuter avec Philippe Meirieu, qui fut l’un de ses principaux inspirateurs ! Franchement, pour parler de la réforme du Bac, vous n’aviez pas d’autre interlocuteur sous la main que le pape du pédagogisme ? À l’heure où j’écris, vous envisagez apparemment de « faire évoluer », comme dit le Figaro, le contrôle continu de votre Nouveau Bac — conformément à ce que j’écris ici depuis deux semaines. Bravo. Mais Meirieu ! Un cheval de retour des mauvaises causes, alors qu’il y a aujourd’hui des milliers d’enseignants en exercice fort capables d’expliquer au ministre ce qui cloche dans es E3C…
    Et la prochaine fois ? Marwan Muhammad ?

    Il faut lancer une vraie enquête dans tous les établissements scolaires pour éradiquer l’hydre. Comme écrivait Voltaire à la fin de ses lettres : Ecr. Inf — Ecrasons l’infâme. Parce que comme l’a si bien dit Mila avec ses mots à elle, « le Coran, il n’y a que de la haine dedans. » Ce n’est pas la liberté d’opinion qu’il nous faut défendre. C’est la liberté tout court.

    Jean-Paul Brighelli

    • Bien dit …Maestro !
      Dans l’hypothèse, en cours de vérification, où l’Alcoran c’est de la merde, les démocrates doivent lutter avec les armes de l’adversaire, se mettre à son niveau, le battre sur son terrain intellectuel…
      TOUS AUX CHIOTTES !!! Préparons les munitions fécalisantes ! Ne tirons plus la chasse, les yeux baissés. Stockons, stockons, stockons ….!

    • Comme pour les innombrables cas de harcèlement, c’est une fois de plus la victime qui subit la double peine et étant de fait exclue de son établissement scolaire et contrainte à une rescolarisation souvent loin de son domicile, tandis que le coupables ne sont absolument pas inquiétés et triomphent.
      Les écoles, collèges et lycées doivent être purgés pour en chasser les garçons militants de l’extrême-droite musulmane.
      On accable (à juste titre) un vieil écrivain pédophile (mais qui n’a jamais prononcé de menaces de mort à l’égard de ses victimes), tandis qu’on n’inquiète pas de jeunes djihadistes sexuels qui affirment clairement leur volonté de violer et d’égorger leur future victime. Aucun n’a eu de compte à rendre, aucun.

      • « Aucun n’a eu de compte à rendre, aucun. »

        Et (ce qui est tout aussi grave) à ma connaissance, personne ne s’en offusque dans les médias.

        Excepté BdA, qui sauve l’honneur de toute la presse française.

        • Non bien sûr.
          On dit, dans les milieux bien informés, qu’elle est rescolarisée au lycée Ampère pour la raison suivante:

          Quand elle a vu ce vieux Lycée Ampère, elle ne s’est plus sentie atteinte de livides pensées !

          Oui, … deux.

    • JPB dixit :
      c’est, sans s’être concertés, l’image qu’ont utilisée, en même temps, Michel Onfray sur son blog et Natacha Polony sur RTL.
      Comment savez-vous qu’ils ne se sont pas concertés ?

      Qui veut trop prouver ne prouve RIEN.
      C’est un piège commun où tombent même les esprits subtils !
      Quant au traitre Onfray:., il ressemble aux carabiniers :
      Il arrive après la bataille, après avoir vu le vent tourner, comme une girouette.

  74. Oui mais tout cela passera par la case guerre civile selon l’avocat Gérald Pandelon … Boris Johnson a d’ailleurs dit cette semaine qu’il entendait prendre en mains directement le problème des fanatiques sans passer par les solutions à la manque de la justice anglaise – qui ne vaut pas mieux que la justice française.

    https://www.europe-israel.org/2020/01/au-sein-de-ces-cites-tous-les-caids-sont-deja-prets-pour-un-affrontement-arme-selon-gerald-pandelon-universitaire-et-avocat-a-la-cour-dappel-de-paris/?fbclid=IwAR1O4UhNjWi2VouMep80_pPsWF2TcEEyIMbMgkWCC2rgskyKOm7TST_aJb

  75. En se retournant sur dieu, non seulement Mila a pu lui mettre un doigt dans l’œil mais elle ne s’est pas transformée en statue de sel.

    Bien joué Mila !

  76. Toujours dans les inrocks, cette photo qui nous ramène au bon vioeux temps où on pouvait se mettre sur la gueule entre « familles » :

    https://statics.lesinrocks.com/content/thumbs/uploads/2020/01/10/1449232/width-1125-height-612/2018-04-17-0003-width_5313_height_2891_x_0_y_1367.jpg

    « Manifestation de solidarité avec le Vietnam en 1972. Échauffourée entre la LCR et les Staliniens. Au centre, Daniel Bensaïd »

    Au centre, derrière on aperçoit notre hôte, infiltré, qui en colle une sur un militant de la ligue.

    « Faites respecter le bordel » était un beau mot de désordre.

  77. Superstitions, la compétition mondiale est vive (suite)

    https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Portugal-sanctuaire-Fatima-accueilli-63-millions-pelerins-2019-2020-02-08-1201077072

    Fatima l’emporte haut la main * le veau d’or avec 6,3 mégapèlerins (Mp) alors que La Mecque est au genou à genou ** avec Lourdes (2 Mp environ) pour les veaux d’argent et de bronze.

    La Bosnie-Herzébovine a le vent en poupe avec un pèlerinage parti de rien il y a 40 ans à peine et qui khonkhulrance les vapeurs établies.

    On soupçonne la partie la plus malade du pèlerinariat de manger à tous les râteliers pour augmenter ses chances de guérison.

    * ne surtout pas confondre avec la main de Fatma

    ** expression plus adaptée que « au coude à coude »

  78. « Ah, malheureuses que nous sommes !
    Beauté, fatal présent des cieux !
    Il faut lutter contre les hommes,
    il faut lutter contre les Dieux.
    Vous le voyez tous, moi je lutte,
    je lutte et ça ne sert à rien,
    Car si l’Olympe veut ma chute ?
    Un jour ou l’autre il faudra bien.
    Dis-moi Vénus, quel plaisir trouves-tu
    à faire ainsi cascader la vertu ? « 

  79. Il n’est de bonnes mœurs qui ne se quittent !

    Imaginez qu’au parlement anglais – chambre basse de haute tradition – il y a un « gentilhomme de la verge noire » qui remplit l’office d’huissier introducteur !

  80. Vous savez que Pierre Guyotat est mort récemment – il était à Cuba en 1967 en compagnie de quelques éminences de l’intelligentsia française – il y décrit Castro comme l’incarnation du machisme triomphant.

    Qu’est-ce que cela veut dire ? C’est un archaïsme politique en société petite-bourgeoise. Donc voilà nos intellectuels français qui se pavanent aux côtés d’un symbole archaïque …

    • Castro ce serait un Brighelli qui se serait débarrassé de la littérature pour vivre sa vie dans les mots politiques ! Et qui nous assommerait avec des discours interminables contant son épopée fictive en long et en large … racontant un monde imaginaire où il triompherait sans cesse d’ennemis toujours plus vils !
      Castro ou la littérature politique ce sous-produit du langage !

    • Mékilékhon !

      A Cuba, avec de la verroterie ou du linge de maison, vous êtes roi du pétrole. On s’étonne d’ailleurs que durit n’y soit pas installé à demeure, au lieu de s’acharner à refiler des bouquins pourris à des passéistes dégénérés

      Voyez castro, les yeux de crapaud mort d’amour pour Nigo, hilare, qui vient de lui offrir une veste de survet :

      https://argoul.files.wordpress.com/2015/05/francois-hollande-et-fidel-castro-2015.jpg

      Cadeauter, c’est la base des relations humaines depuis, au moins le néolithique.

  81. Le plus célèbre des livres de Guyotat date de cette année 1967 « Tombeau pour cinq cent mille soldats. »

    Il décrit ainsi Ecatabane la plus grande ville de l’Occident :

     » Les vainqueurs avaient vaincu sans peine : ils avaient pris une ville qui se débarrassait de ses dieux. »

      • Non ! Ecbatane existe réellement en Asie mineure il s’agit d’Ectabane une création fictive de Guyotat.

        • Non. Lormier a raison, c’est Ecbatane — cité dès la première phrase : « En ce temps-là, la guerre couvrait Ecbatane. »

          • C’est bêta lors car Ecbatane existe vraiment – je propose qu’on introduise ma correction dans les futures rééditions.

          • Il dit Ecbatane par référence lointaine aux guerres médiques — et à tout ce qui est passé sur ces contrées. Un peu comme Saint-John Perse dit « Anabase » par référence à Xénophon, même si le poème n’a rien à voir avec les Perses — ou de très loin, à travers des strates de culture. Mais c’est la Guerre majuscule que décrit Guyotat — celle d’ailleurs, d’ici, d’autrefois et de maintenant. C’est un texte insensé — moins insensé qu’Eden Eden Eden, qui est l’équivalent en prose du Salo de Pasolini.

  82. Qui sont les nouveaux dieux ? Les coronavirus ?

    Certains affirment que ces dieux sont des créations impies – des idoles créées par l’homme ! C’est le vieux thème du veau d’or qui resurgit … les amateurs de concordances des légendes à travers les siècles devraient être ravis !

    http://www.wikistrike.com/2020/02/le-dr-francis-boyle-createur-de-la-loi-americaine-sur-les-armes-biologiques-affirme-que-le-coronavirus-est-une-arme-de-guerre-biolog

    • Selon Claude Lévi-Strauss et quelques autres anthropologues les structures des mythes sont identiques d’un peuple à un autre, d’une époque à une autre !

      Même si je souris de cette généralisation … on peut retenir quelque chose de cela.

  83. Au sujet du machisme qui revient par les bords et par le centre

    Bigard c’est le macho hâbleur qui en tire une vis comica ! Il surjoue le machisme pour en tirer un effet comique – la force du slip le poids des mots.

    Vous avez le machisme à la sauce Trump : le body-buildé de la télé-réalité.

    Vous avez le machisme triste : le musulman qui montre son cul cinq fois par jour au soleil histoire de se mettre minable une bonne fois pour toutes.

    Il faudra bientôt faire une histoire du machisme et de ses dérivés !

  84. Si vous invitez Dugong à la maison pour manger attendez-vous à le voir rappliquer avec une crotte de bison séchée pour allumer le feu !

    Dites-moi c’est votre fée du logis qui tient la grotte périgourdine aussi propre quand vous rentrez de la chasse la massue sur l’épaule ô piqué-quanthrope ?

  85. Si j’avais le talent de Molière j’aurais écrit « Dugong ou le macho-petit-bourgeois » illustration de mœurs contemporaines.

    Dugong c’est un peu un Trump-de-sous-préfecture qui sur BdA grossit la voix et fait des effets de manche pour incarner la nouvelle virilité du fonctionnaire-rentier !
    Aïe ! ça fait mal …

    Ca la fout mal de jouer – même au second degré – le vieux macho retour de guerre quand on n’en a pas les moyens !

  86. Si vous croisez le filozof massonik:., athéiste et hédoniste Onfray, cognez-le !
    Un bon thérapeute vous expliquera qu’il y a deux bonnes raisons pour le cogner :
    Vous éviterez des discussions stériles sur le mouvement avec un bavard, car le mouvement se prouve en marchant.
    Votre action contondante permettra au filozof idéaliste de reprendre un contact douloureux avec une réalité cruelle.
    Bref, ce sera du gagnant-gagnant !

  87. Curieuse confusion de M. Brighelli entre le christianisme et sa dégénérescence protestante. Une dégénérescence à deux facettes, morale dans son rigorisme et esthétique dans son iconoclasme, autant de viciations très étrangères à la foi chrétienne. Et dont les torts qu’elle lui fait, incommensurables, se retrouvent jusque dans un billet de Causeur sur le cinéma. Billet qui, mis à part cette confusion, reste d’excellente facture.

    • Je vais me permettre de ne pas être d’accord. Le christianisme — de façon générale — a mis le couvercle sur la sexualité — et la représentation gréco-latine de la Beauté était un prélude au fond à l’amour. Lire le Sexe et l'(effroi de Pascal Quignard, qui montre bien comment la morale chrétienne est venue détruire les statues grecques et effacer les peintures romaines — si bien qu’il ne nous reste que les croûtes (relatives, quand même) de Pompéi.Cela dit, vous avez raison, le christianisme en soi ne rigolait guère, le protestantisme ne rigole plus du tout. C’est tout ce qui fait le sel de la nouvelle de Karen Blixen qui a donné le Festin de Babette — parce qu’il n’y a pas que le cul que ces luthériens se refusent… alors certes le catholicisme (jésuite notamment : rappelez-vous Tartuffe, « il est avec le Ciel des accommodements ») s’était inventé les Indulgences, contre lesquelles a tant ferraillé Luther. Encore fallait-il en avoir les moyens. La morale catholique était à géométrie variable pour les riches, et impérative pour les pauvres. Et je ne parle même pas du sort des homosexuels pauvres…

      • Combien j’apprécie que vous vous permettiez de ne pas être d’accord… Moi-même je le suis souvent, et sans même m’en demander la permission ! Blague à part, j’aime votre réponse, révélatrice de deux aspects.
        Le premier est l’intérêt – primordial, je le crois, pour notre temps – du corps, qui tient intrinsèquement uni ce que l’on en pense, comment on le représente et ce que l’on en fait. Il est donc un sujet crucial (mais que le corps soit « crucial », l’esthétisme chrétien l’a compris depuis longtemps…)
        Le second est qu’une conception contemporaine du christianisme saute allègrement de l’époque gréco-latine de Pompéi au temps de Luther, des jésuites, de Blixen etc. S’il y a eu un christianisme durant les 14 siècles séparant les deux, a-t-il été muet sur le sujet ? Demandez à la Constantinople du 8e siècle et combien de heurts et de morts ont provoqué des débats qui concernaient « seulement » et pourtant… la représentation esthétique du corps humain.
        A bâtons-rompus, quelques autres et courtes remarques (mais où trouvez-vous le temps de répondre au forum de votre blog ??) : s’il ne reste que les représentations souterraines de Pompéi, des « grotesques » de la villa Aurea et des catacombes romaines, la fragilité du support des peintures face au temps n’y est sûrement pas étrangère, plus qu’un iconoclasme chrétien. Et, s’il a eu lieu (faut que je lise Quignard), je suis presque sûr qu’il n’a pas été engagé contre la beauté du corps, mais contre des représentations païennes (d’une dévotion idolâtrique vivante, que nos esprits cartésiens ont du mal à s’imaginer) ; donc une motivation religieuse, non morale ou métaphysique.
        Autre remarque, Foucauld, guère connu pour être un pilier d’église, semble pourtant conclure de son étude des premiers siècles chrétiens que ceux-ci héritent d’une morale sexuelle et conjugale qui, dans sa forme et jusqu’à un certain rigorisme, sont ceux de la fin de l’empire (donc loin des grecs, mais païenne tout de même). Autrement dit, les romains n’avaient pas attendu le christianisme pour serrer la vis ! (sans euphémisme…). La parallèle avec la catégorie sociale de l’esclavage peut ici être pertinent : les chrétiens le savaient fondamentalement contraire à l’égalité de tout homme devant Dieu ; ils le laissent pourtant, sans en faire un débat de société (heureux temps où les chrétiens voyaient la priorité de leur vocation ailleurs que dans les défilés sur les « sujets de société »…). Attitude heureuse, puisque finalement, l’esclavage a fini par céder. Il y a fort à parier qu’ils ont hérité d’une morale conjugale qu’ils n’ont pas inventé mais que, nuance, ils ont cherché à vivre chrétiennement. Et il se peut qu’entre eux et les jésuites, ces recherches ont abouti à d’autres conceptions arrivées à maturité entre les deux.
        Enfin, last but not least, il me semble – mais je peux me tromper – que, dans le fond, la théologie chrétienne ne condamne pas la beauté d’un monde que Dieu a voulu et dont il est lui-même le modèle ; elle avertit plutôt que cette beauté devient un piège quand elle « séduit » (se-ducere, conduit à soi, non à Dieu). Le tort du démon n’est pas dans sa beauté. Mais dans le fait qu’on l’idolâtre et qu’on en fasse une fin en soi, au risque d’oublier la véritable qui est Dieu. Suivant cette pensée, l’origine de la beauté est en Dieu, non dans le diable…

        • « Serrer la vis » — j’adore !

          Vous voyez, pour répondre, il suffit de se lever tôt.
          Cela dit, votre réponse à ma réponse supposerait une très longue réponse… que je ne ferai pas à cette heure !

          • Vous êtes donc de ceux qui se lèvent tôt, sagesse à laquelle j’adhère, comme l’horaire de ce post n’en témoignera pas ! Au moins, avec de telles résolutions, l’avenir vous appartient. Tant que vous en laissez pour les autres…
            Quoiqu’il en soit, je ne voudrais que vous dépensiez trop d’énergie à une « longue réponse ». Je ne voudrais vous contraindre. Certes, je la lirai très volontiers, mais sachez que c’était déjà une joie sincère d’avoir eu une réponse de votre part et d’échanger ces quelques mots, avec vous. A laquelle s’ajoute, je l’avoue, celle de ne pas avoir laissé passer cette phrase – « Arrive alors le christianisme. On inverse les signes. Du jour au lendemain, la beauté devint diabolique » – sans réagir. Vous pourrez vous targuer de m’avoir poussé pour la première fois à réagir sur un forum. J’ignore si je réitérai cette expérience qui exige de lui consacrer les premières heures de la journée – et donc les plus belles – mais votre réponse en aura au moins contribuer à en faire un excellent souvenir.
            J’ai cru deviner, en vous ayant lu quelques autres fois, que votre activité principale est l’enseignement. Noble tâche, pour laquelle je vous adresse tout mon soutien et mes encouragements. En attendant de vous lire de nouveau, ici ou dans vos billets!

  88. Ps : Au hasard de quelques notes, j’ai retrouvé cette citation chez Jean Chrysostome (l’équivalent grec d’Augustin en volume et en postérité, pas vraiment un auteur secondaire).

    « Je t’ai donné, dit [Dieu], un corps qui est beau; je te confie l’accomplissement d’une œuvre plus grande encore : fais-toi une belle âme [Ἐποίησα, φησὶν, ἐγὼ σῶμα καλόν· δίδωμι σοὶ τοῦ κρείττονος τὴν δημιουργίαν· ποίησον σὺ ψυχὴν καλήν] » (In epistulam I ad Timotheum 15,5 – PG 62,586).

    Après 4 siècles de christianisme, « l’Antiquité grecque (qui) associait automatiquement beauté et qualité ; Kαλὸς κἀγαθός disaient les Hellènes, ce qui est beau est bon » n’avait donc pas été contredite, ni reniée, semble-t-il.

    • En fait, c’est une question de priorité — chez les Grecs, ils ‘agit de beauté physique, chez les chrétiens (l’inversion commence quand Constantin impose le christianisme et persécute les païens), c’est la beauté de l’âme — un e idée qui sera reprise par les Romantiques, voir Quasimodo. Dès lors la beauté physique devient suspecte, et saint Paul, le gnome de Dieu, peut se dire beau.
      Ambiguïté d’autant plus redoutable que la perfection du monde devient alors l’une des preuves de l’existence de Dieu. Mais là encore, c’est une perfection métaphysique.
      Ce qui disparaît entre IIIe et Ve siècle (la crise de l’iconoclastie n’y est pas pour rien), c’est le corps en tant que corps — et non pas seulement en tant qu’enveloppe négligeable, et mortelle, d’une âme divine et éternelle.Du coup, la beauté (éphémère) passe chez le Diable, associée à la jeunesse (voir Faust). Le chrétien est vieux et laid, dans l’iconographie — voir Jérôme, Ambroise, etc. D’où l’ambiguïté de l’iconographie de la Madeleine : voir https://blog.causeur.fr/bonnetdane/marie-madeleine-la-passion-revelee-%E2%80%94-abbaye-de-brou-001481
      Là encore, voir Pascal Quignard, qui a rassemblé l’iconographie.

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