Capture d’écran 2018-09-16 à 15.17.55« Natacha Polony et Jean-Michel Quatrepoint pensent mal, me dit Jennifer. J’ai ouvert leur livre d’une main tremblante. Je l’ai refermé, 190 pages plus loin, au bord de l’asphyxie. Ah, bravo, les Editions de l’Observatoire ! Comment osez-vous donner la parole à des gens qui n’ont que haine et provocation à la bouche ? « Halte aux nouveaux inquisiteurs », disent-ils en sous-titre. Ma foi, achetez leur livre, pour vous donner le plaisir de le brûler.

« Dès la première page, les auteur.e.s insinuent que « le bon bougre, celui qui n’a pas conscience qu’il perpétue les structures de domination, celui-là doit être d’urgence rééduqué » : que ne s’appliquent-ils à eux-mêmes cette évidence ! Voilà une journaliste encore jeune, soumise donc dans ce monde obstinément mâle à toutes les perversions de tous les Weinstein de la presse, qui ose critiquer les « hystéroféministes » ! Voilà un mâle blanc hétéro qui prend le contrepied des théories les plus modernes — et met de surcroît l’irrésistible mouvement vers le progrès et la parité entre tou.t.e.s sur le dos du néo-libéralisme !
« Et ces affreux avouent au passage qu’ils sont « assez peu motivés par l’idée de renoncer à partager le plaisir d’une côte de bœuf arrosée d’un vieux saint-émilion, ou de finir leur vie dans un monde où il faudra signer un document en trois exemplaires avant de se lancer quelques œillades ». Quel manque de sensibilité ! À l’ère de #MeToo, quand tant de femmes et d’hommes sont encore harcelé.e.s par tant de phallocrates blancs !
« Si encore Polony vivait avec un « racisé » ! Mais on la connaît, elle préfère les Basques bondissants. Si seulement elle avait offert à ses enfants Papa porte une robe, ce merveilleux livre conseillé par le SNUIPP, le syndicat des professeurs des écoles ! C’est Legasse qui serait chou en tutu !
« Ou si l’un et l’autre passaient en boucle Tomboy à leur progéniture, comme l’ont fait tant d’enseignant.e.s désireu.s.e.s.x. d’éviter les discours « genrés » !

« (Malédiction machiste ! Word refuse « genrés » et me le corrige systématiquement, dans mon dos, en « genres » ! Et pourtant, comme le racontent en détail nos deux mécréants de la modernité, les GAFAM veillent au grain et suppriment les œufs durs sur les émoticônes en forme de salade, afin d’épargner la susceptibilité des végétariens !)

« Reprenons de plus haut. Buvons la coupe jusqu’à l’hallali !… »

Tais-toi donc, punaise ! Arrête de pratiquer « cette écriture inclusive qui prétend, jusqu’au ridicule, marquer dans la langue écrite le refus de l’universalisme. »
Bon. Reprenons.
Les auteurs partent du constat — fréquent quand on appartient à la dissidence idéologique — du malaise que provoque, dans une réunion entre amis, toute infraction à la doxa. Le livre est d’ailleurs structuré, avec moult exemples saisissants, en thématiques paradoxales et provocantes — sur l’hystéro-féminisme contemporain, les diktats des « ligues de vertu », les partisans du 80 km/h, les proscripteurs de cigarettes au bec de Malraux ou de Prévert et de petites culottes sur les tableaux de Balthus, le véganisme bouffeur de bouchers, les islamistes hurlant à l’islamophobie, les maghrébines du PIR qui cultivent l’antisémitisme, les Noirs réclamant les indemnités de la traite — et les réclamant exclusivement aux Européens blancs. Et j’en passe.
Ce que pointent fort bien les deux compères si complices sur polony.tv, c’est le « retour du fanatisme religieux » : depuis que le communisme n’est plus une option, le besoin inhérent de transcendance est entré en conflit avec le dernier stade du désenchantement du monde. Les imbéciles veulent absolument croire à quelque chose qui les dépasse, Allah, John Money, Judith Butler ou Peter Singer. Et le système capitaliste, qui gère, lui, le hic et nunc, s’en accommode très bien : qu’ils délirent, pourvu qu’ils consomment. « L’heure n’est plus à la lutte des classes mais à la lutte des races » : on oublie ainsi qu’il y a toujours des classes, et de plus en plus de pauvres. « Le prisme dominant / dominé a remplacé les ouvriers par les minorités sexuelles ou raciales. L’ennemi est donc l’homme blanc, colonialiste, machiste. Et l’on pourrait ajouter hétérosexuel. »
Et ce n’est plus le patron. C’est bien pratique — pour le patron.

La règle majoritaire des démocraties tocquevilliennes ne pouvait longtemps satisfaire tous ceux qu’elle laissait dans l’ombre. Dorénavant, nous sommes entrés dans l’ère du « minoritarisme » — un hochet pour classes moyennes prolétarisées —, où des « communautés », LGBT, musulmans, juifs, féministes, crient pour exister. C’est bien commode : la République est noyée sous le flot des revendications particulières. Pendant ce temps, les affaires continuent.

BalanceTonPorc, qui tourne « à la curée contre la figure fantasmée du mâle dominateur » (les auteurs sont trop bien élevés pour supposer que ces viragos rêvent, au fond, à ce sur-mâle, dirait Jarry, qu’elles feignent de répudier), c’est encore Blanche Gardin, notent les auteurs, qui en parle le mieux (regardez les sourires crispés et les dénégations accablées des militantes pures et dures — toutes vierges) : « Il est impensable de rire de ce nouveau sacré ».
À noter que les féministes militantes sont statistiquement lesbiennes à 37% : « Déléguer la réflexion sur les rapports hommes-femmes essentiellement à des lesbiennes, c’est un peu comme confier la critique gastronomique à des anorexiques ou à des vegans, cela détermine légèrement le propos. » (le jeu, dans ce livre, est d’essayer de déterminer ce qui a été écrit plutôt par Polony, ou plutôt par Quatrepoint — ici, c’est assez manifeste…).
Les analyses détaillées de l’affaire Sauvage, de son exploitation et de sa déclinaison en produits dérivés sont d’une précision clinique. Comment, vous n’avez pas votre mug « Sauvage » ? Cessez en tout cas de vous parfumer chez Guerlain, l’héritier dit sur les « nègres » des choses affreuses-affreuses-affreuses.

« Cette idée du meilleur, ou plutôt du Bien, vous a comme des relents de lendemains qui chantent et d’empire qui doit durer mille ans ». Point Godwin ? Les féministes dans ce qu’elles ont de plus caricatural, les LGBT dans ce qu’ils ont de plus équivoque, les wahhabites dans ce qu’ils ont de plus extrémiste, tous ces gens sont des suppôts, à distance, des deux moustachus les plus célèbres du XXe siècle. Et ils ne paraissent pas s’en rendre compte. « 1984 est déjà là, grâce à Twitter ». La « police de la pensée », qui s’est invitée depuis deux décennies sur les campus américains, est entrée en France. L’Université d’été du féminisme organisée ce week-end par Schiappa a fait grincer des dents : inviter Raphaël Enthoven ou Elisabeth Lévy, quel scandale !
C’est à la hauteur de Pierre Rosanvallon refusant de rencontrer Finkielkraut tant que celui-ci n’aura pas changé d’avis. Ce qu’il y a de bien avec la Pensée Unique, c’est qu’elle ne se camoufle pas.

Au tout début de mon western préféré, la Horde sauvage, une petite ville est soumise au militantisme de la South Texas Temperance Union, qui prône le régime sec. Grâce au ciel et au scénario mal-pensant de Sam Peckinpah, ces imbéciles tempérants, pris au milieu d’une attaque de banque, se font tous transpercer de balles de calibres divers : ainsi finissent les gens vertueux, qui comme le disent très bien Polony et Quatrepoint, sont des anti-humanistes. À force de faire dans l’anti-spécisme, ils parviennent peu à peu à déshumaniser l’humanité — parce que rien de grand, jamais, n’est sorti du conformisme et de l’absence de désir que prônent tous ces crétins dangereux.

Jean-Paul Brighelli

capture_decran_2018-09-14_a_12.50.44PS. Tant qu’à faire de me coltiner la prose polonienne, j’ai acheté le dernier numéro de Marianne, puisque ladite dirige à présent ce magazine qui brillait si fort quand Renaud Dély en assurait la coordination. De très bons articles — sur le duel Macron-Orban, ces deux extrémismes qui prétendent régenter l’Europe ; sur l’opposition entre « populistes » et « populicides » — c’est Onfray qui s’y est collé avec le talent qu’on lui connaît ; sur les contrats que prétend passer la mairie de Marseille avec de grosses entreprises de BTP pour rénover les écoles, dans le dos des PME phocéennes, dont les dessous de table sont certainement moins juteux ; sur « le grand soir des tocards » (Ferrand / Rugy)… Alors Jack Dion ou Alain Léauthier, toujours bons — mais Eric Conan me manque encore. Legasse a enfin consenti à descendre dans la rue pour vanter des jolis bordeaux à moins de 7 euros la bouteille… Et le magazine s’est débarrassé des insupportables étalages de snobisme parisien qui amenaient le lecteur de province à penser que décidément, Marianne n’avait rien compris à la fracture périphérique…
Il n’y a guère que les pages Culture qui laissent à désirer : je ne suis pas sûr que Un peuple et son roi, le film à venir de Pierre Schoeller, dont j’ai tout récemment vu la bande-annonce, mérite les 4 pages qui lui sont consacrées (Que la fête commence en disait davantage en trois minutes, à la fin du film) — pour ne rien dire de la critique enthousiaste des Idéaux d’Aurélie Filipetti, ou du panégyrique des sitcoms à la française… Avec plus de 500 romans sortis depuis fin août, il n’y a vraiment rien d’autre à dire ?
Et en ces temps de rentrée, l’Ecole est le grand absent des pages d’un magazine qui a sainement viré de cap, cherche l’intelligence, la trouve, la laisse glisser, la reprend — jusqu’à la prochaine fois.

139 commentaires

  1. 17e chambre : 11 ans de réclusion au silence pour Polony parce que c’est une femme et qu’elle les vaut bien et 7 ans pour Quatrepoint parce qu’il a cédé au vice.

  2. Budget 2019 : Jean-Michel Blanquer annonce la suppression de 1800 postes dans l’Éducation nationale.

    Édouard Philippe l’a annoncé : 4500 postes de fonctionnaires doivent être supprimés en 2019. Alors que seuls 1600 postes ont été supprimés en 2018, il s’agit désormais d’accélérer le mouvement. Seuls ministères épargnés, l’Intérieur et la Justice, où seront créés respectivement 2000 et 1300 postes.

    L’enseignement scolaire ne pouvait pas être épargné par cette politique, puisqu’il constitue près de la moitié des effectifs de la fonction publique. Un sujet délicat pour Jean-Michel Blanquer. Assumer une diminution d’effectifs alors que le gouvernement assure régulièrement que l’éducation est «la première priorité budgétaire» et qu’il entend «mettre le paquet à l’école primaire» est malaisé.

    Le ministre annonce dans l’interview qu’il accorde au Figaro que 1 800 postes seront finalement supprimés dans son ministère. Afin de compenser cette baisse, les chefs d’établissement pourront imposer plus d’heures supplémentaires aux enseignants.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/09/16/01016-20180916ARTFIG00127-jean-michel-blanquer-annonce-la-suppression-de-1800-postes.php

    • complément, même source:

      « Le volume d’enseignement sera évidemment maintenu à travers le recours aux heures supplémentaires. De plus, les heures supplémentaires seront exonérées de cotisations salariales, donc plus rémunératrices pour les professeurs. En cas de nécessité locale une seconde heure pourra être imposée par le chef d’établissement comme c’était le cas avant les années 2000 »

      Grosse différence: avant les années 2000, c’était moins pire que maintenant concernant les conditions de travail, même en ZEP +++.
      Khils aux se faire f…

      • Allons, allons… Le volume horaire va diminuer au lycée…
        C’est pas comme si c’était prévu…

      • Le projet annoncé en 2017 était de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires en cinq ans;il va falloir accélérer le rythme.

        Je crains Sisyphe,que vous ne soyez resté dans l’ancien monde:vous allez voir que la notion « d’heures supplémentaires » (liée dans l’ancien monde à la notion de « service hebdomadaire » va rapidement devenir caduque.

    • Pourquoi ne pas élaguer parmi les innombrables pantouflards des inspections académiques, des rectorats et du ministère lui-même?

          • c’est tellement facile de rejeter des chiffres avec pour seul argument « c’est un site de droite » ou encore pire « ce sont des libéraux », sans pour autant apporter d’arguments ou de chiffres prouvant le contraire.
            Continuez à vous voiler la face ! Tout est parfait, il manque juste encore plus de pognon gratuit des autres !

          • Comme je l’ai souvent expliqué, ils ne sont pas réellement falsifiés mais on sélectionne habilement les données que l’on compare.

        • J’aime beaucoup toutes ces comparaisons chiffrées entre pays…
          On peut toujours leurs faire dire ce qu’on veut.
          Mais il serait judicieux de comparer entre nombre respectifs d’enfants scolarisables. En Allemagne on ne fait plus d’enfants depuis longtemps alors que la France se vante de sa démographie (essentiellement issue du regroupement familial, alors que l’Allemagne « importe » des migrants hommes en age de travailler) ce sont ces chiffres qu’il faudrait comparer.

        • En Allemagne, il y a un ministère de l’éducation par länder, donc, par exemple, un baccalauréat différent par lander. Sachant que les horaires finnissent souvent à 12:30 (après-midi sans classe, car les mères restent à la maison), il est donc difficile de comparer les système, le nombre de personnes, etc…

    • Est-ce mieux de payer des heures sup aux profs motivés et compétents ou de recruter des futurs syndiqués névrosés ? (vous pouvez mettre tout au féminin si vous voulez)
      La logique de Macron n’est pas la mienne, mais il faut l’accepter dans nos sociétés d’économie libérale.
      En espérant que la prochaine crise financière ne soit pas trop violente.

  3. Pour vos beaux yeux:

    « En réponse aux pressions de l’Espagne et de l’Europe, le Maroc procède à des déplacements vers le centre du pays.

    «Hier encore, mercredi 5 septembre, j’ai vu 3 bus stationner devant la préfecture de police de Tanger. C’est là qu’ils les rassemblent avant de les emmener vers le Sud et l’Est», témoigne Karim Chaïri Hourri, avocat et membre de l’association Rencontres méditerranéennes pour l’immigration et le développement.

    Depuis plusieurs semaines, le ministère de l’Intérieur marocain organise dans tout le nord du pays des arrestations massives de migrants issus de pays subsahariens en situation irrégulière. Les estimations des associations évoquent 1800 à 6000 personnes déplacées depuis le début de l’été.

    Arrêtés brutalement dans des campements près de Ceuta et Melilla ou dans leurs appartements à Tanger et Nador, hommes et femmes doivent abandonner leurs affaires. Rassemblés par centaines, ils montent dans des cars sans argent et parfois sans téléphone pour être relâchés dans une ville inconnue à des centaines de kilomètres de toutes attaches, dans le sud, l’est ou le centre du pays.

    Entre le 1er janvier 2018 et le 31 août, l’Espagne a accueilli plus de 33.000 personnes contre près de 15.000 l’année précédente.

    «Deux jeunes hommes sont morts, le 31 août, dont un Malien de 16 ans, Moumine Traoré. Ils sont tombés du bus qui les emmenait à Tiznit, indique Saïd Tbel, membre de l’Association marocaine des droits de l’homme, ils auraient voulu sauter en marche pour éviter de trop s’éloigner de Tanger.»

    Ces arrestations se sont accélérées, après le renvoi exceptionnel au Maroc, par l’Espagne, le 23 août, de 116 migrants qui étaient parvenus à franchir la veille la frontière de Ceuta en jetant des sacs remplis d’urine et d’acide sur les agents de la Guardia Civil.

    L’Espagne connaît ainsi depuis deux ans une forte immigration irrégulière en prov

    enance du Maroc. Entre le 1er janvier 2018 et le 31 août, l’Espagne a accueilli plus de 33.000 personnes contre près de 15.000 l’année précédente.

    Avec l’effondrement du nombre de passages entre la Libye et l’Italie, l’Espagne est ainsi redevenue le premier pays d’immigration de l’Union européenne.

    Ces flux migratoires font l’objet d’un puissant rapport de force entre le Maroc et l’Espagne. Le Maroc est régulièrement accusé de faire du chantage à l’Espagne en laissant passer plus ou moins de migrants en fonction de ses objectifs et pour réclamer plus d’argent à l’Union européenne. Le 6 juillet dernier, le Fonds d’urgence de l’UE pour l’Afrique a approuvé un programme de 55 millions d’euros pour aider la Tunisie et le Maroc à assurer la surveillance des frontières de l’Europe.

    «Je suis pleinement conscient que les besoins exprimés par le Maroc exigent un effort financier beaucoup plus important», a reconnu Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, dans une lettre à Pedro Sanchez, président du gouvernement espagnol, le 31 juillet.

    «En réalité, le rapport de force entre le Maroc et l’Espagne est nettement asymétrique : c’est l’Espagne qui fait pression sur le Maroc.»
    Mehdi Alioua, enseignant chercheur à Sciences Po Rabat et spécialiste des migrations au Maroc

    «En réalité, le rapport de force entre le Maroc et l’Espagne est nettement asymétrique: c’est l’Espagne qui fait pression sur le Maroc, estime au contraire Mehdi Alioua, enseignant chercheur à Sciences Po Rabat et spécialiste des migrations au Maroc. Je pense que le nombre d’arrivées a atteint un seuil que l’Espagne considère comme intolérable. Comme l’Espagne reste un partenaire essentiel du Maroc, Rabat n’a donc pas voulu aller à jusqu’à la rupture. Elle a opté pour ces déplacements forcés massifs dans le but de contenter ses partenaires européens mais aussi pour mieux résister à une injonction bien pire: la création de camps de rétention de migrants.»

    Si ce n’est pas la première fois que le Maroc recourt à cette option, les derniers événements sont exceptionnels par leur ampleur. Ils semblent contredire sa politique d’intégration adoptée en 2013 dans un contexte de rapprochement avec l’Afrique subsaharienne.

    Craignant de mettre à mal ses relations avec les pays du continent, Rabat a d’ailleurs pris soin de s’expliquer auprès de plusieurs ambassadeurs africains, le 31 août. «Le discours était clair: pas d’expulsions ; pas de centre de rétention des migrants ; le Maroc n’est le gendarme de personne», insiste Abderrazzak El Hannouchi, chef de cabinet du président du Conseil national des droits de l’homme.

    Cet article est publié dans l’édition du Figaro du 17/09/2018.

    • Qu’est-ce qui vous interdit de tutoyer le Maître ? Il me semble qu’il y a quelques mois,il vous avait lui-même tutoyé,vous lançant une sorte de pique: « tu sais,dans ta classe,il y avait beaucoup de très jolies filles. »

      Justement,à vous qui le connaissez si bien et depuis si longtemps,je voudrais poser une question;lorsque il était jeune professeur,refusait-il obstinément de reconnaître qu’il avait dit une ânerie lorsque il en avait lâché une ?

      A propos de la déclaration du Président sur la mort de Maurice Audin il a parlé de « réhabilitation » et refuse d’admettre que ce mot ne correspond en rien à la réalité.

      Je me refuse à croire qu’il y ait là une volonté de falsification…mais s’il corrigeait son propos il risquerait moins d’encourir ce reproche de la part de gens moins admiratifs de ses écrits que je ne le suis.

      • @Lormier,
        Je n’ai jamais lu cette remarque de JPB????? Il y a d’autres de ces anciennes élèves qui interviennent ici et je ne pense pas que cette remarque m’était destinée.J’ai plutôt eu droit à un « Elimal, que vous ai-je donc fait? »
        De plus, il me semble que ce tutoiement m’a été reproché et m’a valu des remarques désobligeantes et assez insultantes…BREF

        Ne savez vous pas que JPB a toujours raison… n’est-ce pas?

        Je ne prendrai pas partie dans votre querelle car honnêtement j’ai lu en diagonale les commentaires sur les derniers fils mais je ne me souviens pas qu’il ait évoqué une « réhabilitation ». Je ne comprends pas ce que vous attendez en m’interpellant sur ce sujet. Quand on veut mettre quelqu’un en contradiction avec ses propos ne reprend-on pas ses termes exacts (ce qui est d’autant plus facile puisque les échanges ici sont écrits « verba volant, scripta manent ») pour le mettre face à son erreur et lui laisser ainsi la possibilité de la reconnaître?

        La guerre d’Algérie et tout ce qui s’y rapporte est encore aujourd’hui un sujet très sensible , avons-nous suffisamment de recul?
        Ayant un oncle, que je n’ai pas connu, jeune appelé qui y est décédé , j’ai pu constater les dégâts que cette mort « injuste » sous la torture des fellagas, avait occasionnés dans ma famille. De même que je n’oublie pas ce que m’a dit un jour , un de mes profs de droit et ami quand il m’a raconté ce moment interminable qu’il a passé accroupi en tremblant, après avoir esquivé une balle qui a sifflé à ses oreilles alors qu’il était ado à Alger , une balle tirée par un militaire français…Je n’oublie pas le récit des souvenirs de son installation à Marseille en ayant tout laissé derrière lui et les années difficiles pour se construire une identité…Je n’oublie pas non plus que le père d’une de mes amies a perdu la vue après avoir été attaché au sol face au soleil pendant des heures pour qu’il avoue où il avait caché des jeunes femmes algériennes pour les protéger des « libations » de nos soldats. Aussi, Je ne me sens pas légitime aujourd’hui de commenter des faits qui se rapportent à cette guerre au cours de laquelle comme dans tout conflit armé, de part et d’autre on s’est livré à un concours des pires horreurs.Depuis quand la guerre se ferait-elle entre gentils? . L’affaire Audin s’inscrit dans cette horreur et en cache bien d’autres… Le point sur lequel je vous rejoins c’est bien sur le fait que notre méprisant président n’a pas rencontré cette famille dans le but d’une réhabilitation mais, pour une fois, s’est astreint à présenter de « plates » excuses à une famille qui attend des réponses depuis trop longtemps. aussi,
        veuillez m’excuser de ne pas entrer dans une polémique stérile bien que les Vibrio cholerae prolifèrent…

        Cher Lormier , que vous est-il donc arrivé pendant ses vacances? La chaleur aurait-elle alimenté votre aigreur?

      • Vous m’ôtez toute chance d’obtenir une réponse sincère de la part d’elimal…

        « Oui, c’était ça l’idée »:vous avez envie qu’on vous traite de falsificateur ?

  4. à contre-temps:

    Le 16 septembre 2018 à 14 h 11 min, Olivier a dit :
    Quand un diplômé bac pro réussit le concours de l’X grâce aux classes préparatoires. Le combat pour les défendre continue !
    Le 16 septembre 2018 à 14 h 27 min,abcmaths a dit :
    Bac STI et non pas bac pro ; ce n’est pas pareil. »

    Il y a bien en France un bachelier professionnel élève de Polytechnique;ses études ont coûté un pognon de dingue;la prépa du Lycée Parriat de Montceau les Mines a un ratio profeseurs/ élèves « sidérant » et la préparation s’étale sur deux ans.

    « Pierre est le premier bac pro de France admis à Polytechnique
    Pierre Dumoulin, originaire de Saint-Étienne, a intégré la classe préparatoire aux grandes écoles du lycée Parriat après un bac pro industriel. Bien lui en a pris : il a été reçu à la prestigieuse école Polytechnique il y a deux ans, devenant le premier bachelier pro de France à réussir cet exploit. »
    Le 18/12/2016 à 05:00

    https://www.lejsl.com/edition-montceau/2016/12/18/pierre-est-le-premier-bac-pro-de-france-admis-a-polytechnique

      • Extrait:
        « Une CPGE réservée aux bacheliers professionnels

        La CPGE du Lycée Henri Parriat accueille chaque année environ 35 étudiants exclusivement titulaires d’un bac professionnel à dominante industrielle.

        Cette formation se déroule en TROIS ans. La première année est une année de remise à niveau, particulièrement axée sur la maîtrise du calcul, de l’orthographe et de l’expression, ainsi que sur la culture générale, grâce à de nombreuses sorties culturelles. »

        http://www.lycee-parriat.fr/apres-le-bac/cpge-tsi/

        • Merci pour ce complément d’information;ça nous coûte un pognon de dingue cette prépa.

          « Bachelier professionnel » n’est pas synonyme de « con fini ».

          • 35 élèves, sur combien de dizaines de milliers de bac-pros ? ça reste marginal … Tout ces moyens mis en oeuvre par pure idéologie, pour un résultat aussi médiocre, seraient bien mieux employés ailleurs !

    • Une autre solution serait la fermeture de ces pseudo grandes écoles, à commencer par l’ENA.
      Une grande société a été rachétée, il y a 30 ans pas des américains. Le patron s’est entretenu avec chacun des dirigeants, tous polytechniciens et leur a demandé :
      – qu’avez vous fait ?
      ils ont répondu :
      – j’ai fait l’école polytechnique
      Conclusion, il les a mis a la porte car il a estimé (et c’était vrai) qu’il n’avait rien fait depuis la fin de leurs études !

  5. Vous m’ôtez toute chance d’obtenir une réponse sincère de la part d’elimal…

    « Oui, c’était ça l’idée »:vous avez envie qu’on vous traite de falsificateur ?

    • On peut l’espérer (même si le mot est un peu fort et bien que Marianne n’ait jamais été condamnée)

      Note à l’attention de certains:
      Le mot réhabiliter a un sens bien plus large que sa restriction au droit cano nique

      • En effet;Galilée a été réhabilité.

        Dreyfus aussi:il a été officiellement reconnu que sa condamnation procédait d’une erreur judiciare.(on sort là du droit canoni.)

        Autre question:

        Francis Jeanson, porteur de valises bien connu fut condamné par contumace à dix ans de prison,puis amnistié.

        Ensuite Malraux lui a confié des tâches d’organisation dans le secteur des Maisons de la culture qu’il venait de créer.

        Considéreriez-vous que ce geste constitue une forme de réhabilitation ?

        • J’utiliserais plus volontiers « pardon » — dans la mesure où cela suivait une condamnation effective.
          Pour revenir à Audin, j’ai utilisé « réhabilitation » parce stricto sensu, le jeune mathématicien était un traître (les paras en tout cas ont dû le considérer ainsi). Et que l’un des grands jeux de Macron est de se mettre l’institution militaire à dos. On peut engueuler ses hommes, on ne les désavoue pas publiquement. Sinon, c’est que l’on a changé de paradigme — d’où ma « réhabilitation ». Mais techniquement, vous avez raison, le terme est impropre.

      • Si vous continuez avec vos grossièretés abcmaths on va tous finir à la 17e chambre qui n’est pas la chambre des délices !

  6. Pour tailler un gros millier de postes au Moloch, pensons aux nains specteurs. Notamment au primaire (les ien)

    Dans un « vieil » article du Parisien (2016), ils seraient 17000 à grenouiller dans tous les coins dont 9% en état de « burn out clinique »

    http://www.leparisien.fr/societe/dans-la-tete-d-un-inspecteur-de-l-education-nationale-16-11-2016-6333420.php

    En rayant les burnés des cadres, on fait d’une pierre trois coups : satisfaire Bercy, faire preuve d’humanité et supprimer des nuisibles.

    Comme dab, je prends 10% des économies réalisées. Compte Lycra à Jersey…

    • Comment croire un article qui donne de fausses informations? Les inspecteurs depuis belle lurette ne passent plus de « concours ». Ils sont recrutés par cooptation. En effet, une assemblée, soit-disant paritaire, de membres de l’E.N fait passer un « entretien » aux postulants mais les dés sont pipés. L’appartenance à un groupe politique (la carte du PS est très juteuse!) et surtout, la soumission des candidats aux méthodes progressistes d’éducation déterminent leurs nominations à ces postes.
      Les coucheries sont payantes aussi… J’ai connu une nullité crasse qui, étant devenue la « maîtresse » de son inspecteur est passée en deux ans du grade de professeur des écoles (moins de 8 ans d’ancienneté) à celui de conseillère pédagogique puis d’inspectrice (IEN) dans une bonne circonscription parisienne…Même pas eu besoin de passer d’entretien! Il est vrai qu’on n’a pas toutes envie de se taper un c…… d’IEN pour avancer dans la hiérarchie. L’avantage c’est qu’une fois qu’on l’a largué, on conserve un traitement quand même plus intéressant que celui de PE… Faut penser à la retraite!

  7. « Les imbéciles veulent absolument croire à quelque chose qui les dépasse »

    Absolument.

    Ils pourraient étudier la relativité générale et profiter des énormes découvertes récentes qui l’affermissent tout en la revisitant. La coalescence de deux étoiles à neutrons reste un événement exotique mais à notre portée, sans nécessité d’affect ni de bondieuseries àlakhs * et plutôt fédérateur des esprits.

    Mais comme ce sont d’abord des imbéciles.

    * pluriel de àlakh, stupids !

  8. Une humanité d’objets connectés …; c’est peut être un rêve pour Attali le mentor de Macron mais c’est surtout un cauchemar pour ceux qui se veulent encore européens pensants librement ! L’Europe de la culture est encore à venir mais Orban y pense malgré Macron !

  9. Ah enfin !

    (Pomme + Maj, maintenir les touches enfoncées et faire glisser le point d’ancrage jusqu’au format désiré. J’ai bon ?)

    Marianne sera totalement réhabilitée quand vous écrirez dans ses colonnes…

  10. à elimal

    Merci pour votre message très riche.

    Il s’achève sur une question;si je me sens peu digne de votre intérêt pour les circonstances de ma petite vie,le savoir-vivre m’oblige à vous répondre.

    Il ne s’est rien passé de désagréable pendant mes semaines de vacances, consacrées à des activités purement physiques;réserver à mes muscles l’essentiel de l’oxygène que j’inhalais m’a fait le plus grand bien.

    Vous percevez de l’aigreur dans mes propos;elle doit bien y être…mais quant à moi je n’éprouve pas de sensation d’aigreur.

    Nous voici ramenés au grand mystère de la sensation:le reflux gastrique provoque chez celui qu’il affecte une sensation d’aigreur…mais cette sensation n’est pas perceptible pour autrui.

    Vous vous souvenez sans doute du beau texte de Ponge sur l’abricot (que le Maître nous a offert récemment.)

    L’abricot n’est pas comme ce fruit qui « se fond en jouissance »,chez Valéry :

    « Pour les dimensions, une sorte de prune en somme, mais d’une tout autre farine et qui, loin de se fondre en liquide bientôt, tournerait plutôt à la confiture. »
    Des caractéristiques « physiques » de l’abricot jusqu’à la saveur elle-même ,bien des étapes.
    Quand on me sert un « fondant au chocolat »,j’interprète le mot fondant comme décrivant (en partie) une propriété physique du dessert;mais si je me plais à embrasser les lèvres « fondantes » d’une femme, par le mot « fondantes » je désigne uniquement la sensation que j’éprouve.

    Vous qui n’êtes pas qu’unilingiste, vous êtes vous parfois interrogée sur la façon de dire « J’ai mal à la tête » dans diverses langues,en russe par exemple ?

    Cela se dit,je crois, « Ou menya bolit golova »;si l’on cherchait à traduire mot à mot,cela donnerait quelque chose comme: « chez moi,la tête est douloureuse »,n’est-ce pas ?

    Quand un Anglais déclare « That doesn’t sound right. » ( approximativement:Ca ne sonne pas juste) ne veut-il pas donner en quelque sorte un statut de vérité objective à une simpression qui lui est propre?

    Le verbe « feel » n’est pas nécessairement précédé d’un pronom personnel neutre.
    « I do love it when you stroke the back of my scrotal sac;how wonderful it feels ! »
    ( J’adore quand tu caresses la partie postérieure de mes bourses;comme cette sensation est merveilleuse.)

    Mais je m’éloigne du thème de votre réponse (c’est que je n’aime rien tant que parler linguistique avec vous.)

    Vous n’avez pas répondu à la question que je vous posais ;qu’importe ?
    Puisque vous avez répondu à une question que je ne me posais pas.

    Le 17 septembre 2018 à 0 h 38 min,elimal a dit :
    « Vous avez eu droit à une des réponses énigmatiques de JPB, destinée à semer le doute… »

    Me voici averti; qui plus est,c’est à la lumière de votre remarque que je relis la phrase du Maître:

    « Ma foi, je crois qu’entre la réhabilitation d’un « porteur de valises » tué par les paras français et la mémoire de mon père, « rappelé » pendant 18 mois pour arpenter le bled, je choisis encore mon père.  »

    Ce n’est pas simplement énigmatique,ça n’a tout simplement ni queue ni tête et c’est fait exprès pour dérouter.

    A titre d’exercice de style,un pastiche (faiblard,je le reconnais):
    « Entre le char de l’état et les couilles de ma grand-mère je choisis encore les couilles de ma grand-mère. »

    • unilinguiste

      Le verbe « feel » n’est pas nécessairement précédé d’un pronom personnel neutre.
      … d’un pronom personnel NON neutre. (on peut dire « I feel »,on peut dire aussi « it feels »

      • Lucien Jeunesse on vous a reconnu ! Si vous ne nous faites pas de mal votre petite voix chantante nous fait un bien fou …

      • « Vous n’avez pas répondu à la question que je vous posais ;qu’importe? »
        @ Lormier:
        JPB vient de vous répondre et il me semble que seule sa réponse vous importait…

        Néanmoins je vous remercie de votre courtoisie et d’avoir répondu à une question qui ne vous obligeait pas…
        Je ne souhaite pas polluer les échanges de ce blog et entrer dans un « débat », et non pas des « ébats », linguistiques qui n’intéressent personne.
        Si vous avez passé votre été à « oxygéner » vos muscles, il me semble que vous faites mentir l’adage « mens sana in corpore sano » . En effet, vos mots « transpirent » et laissent dans leur sillage des relents aigres. Du moins « I feel it » ou dois-je écrire « it feels like that? » that is the question. Les mots sont vraiment de double traites!

        Merci pour le souvenir de collège que vous réveillez en moi; quel élève de russe ne s’est pas amusé et n’a pas ragé (ah ces satanées déclinaisons russes!) quand il a appris à dire « j’ai mal à la tête » qui effectivement (mais vous le saviez pertinemment) se traduit mot à mot par « chez moi la tête est souffrante ». Juste une indiscrète question(ne vous sentez pas contraint par le savoir-vivre d’y répondre) puisque vous semblez parler russe, l’avez-vous étudié ou est-ce votre langue maternelle?

        • J’ai étudié le russe en classe;j’étais paresseux et le suis resté;je ne me suis donc jamais vraiment mis à l’étude du russe;avec un dictionnaire,j’arrive péniblement à le lire et je peux saisir des bribes d’une allocution de Poutine…(surtout s’il y a des sous-titres.)

          Rappelez-vous: vous m’aviez posé une question que votre grand-mère aimait vous poser;j’ai eu bien du mal à la comprendre.

          • Vous en avez de bonnes notions grammaticales car un dictionnaire ne suffit pas pour le comprendre et vous semblez du moins, au peu que vous avez laissé transparaître, avoir une certaine maîtrise de cette langue. Le russe est une langue qui évolue incroyablement vite, je le constate de plus en plus , le russe que je trouvais très « pur » de mes grands parents semble si « ampoulé » aujourd’hui..

  11. Jeunesse a inventé le jingle comme un grand !

    « Chers amis, bonjour ! », auquel le public présent répondait en chœur « Bonjour ! »
    Et lorsqu’il terminait l’émission :
    « À demain, si vous le voulez bien ! » pour les jours de semaine.
    « À lundi, si le cœur vous en dit ! » pour la fin de semaine.

    • Les esprits chagrins,(comme les requins à M. Lormier) comprenaient « et à deux mains, si vous le voulez bien ! »

  12. JPB ignorait que BdA était la version la plus achevée du jeu des mille francs ! Grâce à Lormier, le fils caché de Lucien Jeunesse, on s’instruit et on passe un moment agréable en devisant sur le cours de la retraite.
    Y en a qui jouent aux boules – c’est pas obscène on appelle comme cela le jeu de pétanque – y en a qui jouent au BdA !

    C’est délicieusement suranné …

    • C’est fou ! La voix de Lucien Jeunesse a rythmé la vie des Français pendant trente ans et personne n’a signalé son centenaire le 24 août dernier ! Quels ingrats ces Gaulois …

      • L’ anniversaire du centenaire de sa naissance. Il est mort il y a 10 ans. Sa disparition a permis aux producteurs de l’émission de ratiboiser les gains des gagnants. On est passé des 1000 F (150 €) à 100 € (655,96 F) …

      • Je suis assez vieux pour avoir connu Roger Lanzac, qui précéda Lucien Jeunesse aux commandes de la dite émission.
        Laquelle enfanta ce très grand film qu’est Tandem, où Rochefort composait un personnage qui tenait habilement de l’un et de l’autre.

        • Il me semble que Lucien Jeunesse, n’avait pas trop apprécié ce qu’il considérait comme une caricature …

    • Je me demande parfois si vous n’inspirez pas de temps à autre le Maître;vous mentionniez récemment un  » gros calibre:Rocco Siffredi »
      ;ne voilà-t-il pas que dans Valeurs Actuelles ,e Maître écrit :non, non ,Rocco Siffredi ne viendra pas donner des cours d’éducation sexuelle à vos enfants.

      • C’est trop d’honneur ! En vérité c’est le contraire ; c’est en lisant JPB que j’ai compris que Rocco Siffredi était un maître en matière d’éducation hétéro-sexuelle !

        En vérité je vous le dis Lormier malgré toutes mes tares : mon intégrité intellectuelle reste entière, je suis une créature du démon c’est à dire un enfançon de Brighelli.

        • Où se situe la frontière entre éducation hétérosexuelle et éducation homosexuelle ?

          Je vous l’ai déjà dit:si votre « Manuel du parfait petit enculé » se vend peu,c’est qu’il semble s’adresser uniquement à une clientèle homosexuelle.

          Or ils contient bien des conseils pratiques qui seraient fort utiles à des jeunes filles désireuses de plaire à leur mec.

          Je déteste l’expression de « sodomie passive » (et pourquoi pas « sodomie déponente » pendant qu’on y est ?)

          Je vous le répète:rebaptisez votre opuscule: « Le milking en vingt leçons »et vos ventes décolleront; « milking » est un mot qui parle à la jeune génération.

        • vous pourrez ensuite rédiger « comment lui offrir son premier bukkaké » suivi de « réussir son gang-bang ! »

  13. Savez-vous Lormier que Brighelli est le « Kevin Mayer » du sexe ? Il marque dix fois plus de points que les autres décathloniens du jeu des quatre jambes.

  14. à Flo
    « Le 8 septembre 2018 à 19 h 15 min,Flo a dit :
    Toujours cette même question de rythme qui s’immisce et se place entre nous : « Not quite my tempo! »

    Flo,je vous avais promis une réponse;je ne peux différer davantage et vous soumets donc une « réponse »- laquelle n’est à mes yeux qu’une ébauche maladroite.

    Sans doute n’ai-je pas prêté une attention suffisante à la prosodie de votre phrase; je crois que la vérité d’un être humain ,une fois celui-ci dépouillé de tous les falbalas,,c’est sa musique intérieure-musique que tous n’entendent pas.

    « Pity the man who hath no music in him! » (Plaignons l’homme qui n’a pas de musique en lui) dit Shakespeare;il m’arrive de me sentir éloigné de toute musique;cela peut durer des semaines;quelle misère!

    Ce que je sais c’est qu’il y a en vous une musique que je n’entends qu’indistinctement.

    Je ne dirais pas qu’une « question de rythme s’immisce entre nous »;que votre musique soit différente de la mienne est une donnée primordiale,pas quelque chose qui s’immisce et qui se puisse chasser comme on chasse un importun.

    Il est des êtres qui cherchent constamment la faille chez l’autre;et bien sûr,ils la trouvent toujours.

  15. Intermède drôlatique;il y a quelque temps,un commentateur (Thierry L. je crois ) avait posté cette chanson pour illustrer ses déboires avec une femme qui attendait beaucoup trop de lui.

    Flo, je ne veux pas du tout insinuer que la musique de cette chanson soit cellle qui vous fait vibrer;simplement je trouve cette chanson si comique que je me la suis repassée maintes fois

    https://www.youtube.com/watch?v=CpEXoSTidW0

    • Non, au contraire, j’aime bien l’idée que vous vous feriez de moi à m’imaginer attendre beaucoup trop de vous, ça me plaît.

      • Ça y est, nos tourtereaux sont en plein binz lacanien :

        « Je te demande de me refuser ce que je t’offre, parce que c’est pas ça »

        • Tourtereau ? Comme vous êtes cruel. Lormier n’affectionne que les polyglottes. Alors, bien sur, j’ai quelques notions de gaélique irlandais, sous la condition d’avoir bu quatre guiness d’affilées, mais est-ce suffisant ?

          • Dans la taverne des FTW ?
            Ça va Messire ? Mais vous vous portez comme un charme. J’aurai bien quelques anecdotes à vous raconter sur les fréquentations de Lormier que je tiens d’un fiancé (qui n’avait rien de divers, ni de commun, ni quelconque) qui a eu maille à reprendre avec ses amis, mais, mais, mais… Vous n’avez pas été spécialement sage. Ikhonalakhon sourire.

            .

  16. Au début, on rit :

    « Le Ministre de l’Education Nationale n’a pas su résister à la tentation de monter aux commandes de la mini pelle de JCB dans la cour de son Ministère. »

    https://www.europe-tp.com/actu-tp/a46474/minipelle-jcb-ministere-education-nationale-html

    Les fossoyeurs de l’instruction mettent à peine dix minutes pour se servir à peu près correctement d’une mini-pelle de location. Quand ils y ont goûté, on ne peut plus les arrêter.

  17. Personne ne peut arrêter les Kevin et Barbie du blog – même pas Lacan revenu d’entre les morts ! Que le destin soit et que la force de la tracto-pelle préside à vos ébats !

  18. Ig Nobel 2018

    « Littérature : Dans un article fort pertinemment titré « La vie est trop courte pour lire le putain de manuel », une équipe a démontré ce que nous savions tous : la plupart des utilisateurs d’appareils technologiques n’en ouvrent jamais le manuel d’utilisation. » :

    https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/ig-nobel-2018-les-prix-de-la-recherche-qui-fait-rire_127542

    C’est un sujet de fierté et une règle pour tout scientifique de haut niveau : ne jamais ouvrir un manuel d’utilisation. On n’est pas des paysans inculturés sous Louis Capet, merdre alors ! On est des Bac+12, avec thèse épaisse et compliments du Jury qui ne l’a pas lue … et s’ouvre à nous une longue carrière où les petits intellectuels dans votre genre feront 99,9% du boulot, pendant que nous, on se fera les assistantes de moins de 25 ans jusqu’à notre lointaine retraite.
    Ou alors c’est peut-être de la propagande anticommuniste cet article.. car le niveau de connaissance technologique moyen (d’usage) est proprement inouï aujourd’hui. La meuf de 20 ans qui ne sait pas faire une vidange, changer ses bougies, monter une cuisine Ikea les yeux bandés, et référencer son blog WordPress, n’est pas un plus mauvais coup que vos reums –à vous tous ici– ne l’étaient.
    « Internet c’est la vie mode d’emploi..en biznèce anglish ou t’es morte » que je lui dis toujours à maman.
    Maintenant, on pourra me rétorquer qu’à 20 ans, on n’est pas une femme.
    On est un encore un gros bébé … (d’où peut-être la joie satisfaite des pédophiles de maison de retraite, aptes à en assurer le développement affectif, va savoir !)

    Post Scriptum 1 : j’ai connu un couple d’amis de mes parents où la femme en voulant changer ses bougies s’est électrocutée en manipulant malencontreusement la tête d’allumage sur sa Bentley : le mari a récupéré les bougies qui ont servi pour sa mise au tombeau. Je me suis toujours demandé si …
    Post Scriptum 2 : La vie est trop courte pour lire ce putain de livre qui s’évertue à ne pas mettre un « s » à Quatrepoint.
    Et puis, il m’énerve son gros sanglier de mari à la Natacha. Pour lui, tous les animaux sont bons qu’à être bouffés. Même les baleines qui encombrent sa plage dans le pays Basque, sauvegardées par ces bouffons de vegans qui l’empêchent d’égorger ses moutons faits pour ça.
    (Confidence: Je suis devenu végan parce que Papa et Maman m’avaient dit que j’étais né dans un chou bio provenant du commerce équitable.)

    Post Scriptum 3 : Je me demande pourquoi JPB garde encore Lormier. Ca doit être pour gonfler les chiffres du blog qu’il squatte à longueur de journée: il a la vie d’une Fiat Punto dans un centre de contrôle technique, celui là…
    Hurkhurkhurk !
    Allez, bonne semaine !

    • Ya rien à arbitrer. C’est simple et plein de bon sens ce que dit Zemmour:
      Mohammet, Rokhaya, Hapsatou, William et même Natacha:
      Pas bons prénoms français!
      En revanche, Denis, Daniel, Pierre, Hervé, Jean Paul:
      Bons prénoms français !

  19. La Polony, chaque fois que je la vois en photo ou à la télé, c’est la meuf qui se veut rebelle avec sa tignasse ébouriffée mais on voit que c’est si faussement accidenté qu’on devine qu’elle signe tous les matins des constats amiables truqués avec son Babyliss pour arnaquer son assureur.
    Elle et son « pas rasé de trois jours » de mari –ce soi-disant « Basque Bondissant »(*)– c’est juste des complexités hirsutes imprégnées de l’odeur des laboratoires médiatiques où ils ont été fabriqués.
    Même le billet de JP me donne pas envie de le lire ce bouquin : toujours les mêmes sujets éternellement ressassés qui sont tellement dans l’air du temps,
    qui font aujourd’hui tellement l’unanimité dans la population que ça en devient des combats d’arrière-garde pour des causes que la défaite laisserait intactes.
    La vie est trop courte pour perdre mon temps à lire ce persiflage proustien. Tss Tss.
    Ce que je voudrais, c’est que JP nous parle de foires aux vins, de fêtes dans des palais en Paradis, de fêtes où y’a des filles pour les garçons, des garçons pour les filles, des livres pour les fainéants, des chèvres pour les bergers, une Bible pour les indécis, de la nourriture à profusion et des tonneaux en perce.

    BJ à toussent !

    (*)On dirait le nom d’une version LTS d’Ubuntu

    • « le Basque bondissant » était le surnom de Jean Borotra, l’un des « mousquetaires » de la grande période du tennis français…

    • TEXAS
      « We’re heading into nut country today » (Aujourd’hui on va chez les cinglés ) dit Kennedy en partant pour le Texas;certains avaient tenté de faire ce voyage tant il paraissait risqué;par exemple des posters à la mode Western avaient été placardés :
      WANTED for treason (recherché pour trahison)
      https://www.reddit.com/r/PropagandaPosters/comments/7eqddq/jfk_wanted_for_treason_american_conservative_1963/

      DE GAULLE
      Grey Anderson, La guerre civile en France, 1958-1962. Du coup d’État gaulliste à la fin de l’OAS. Éd. La Fabrique, 304 pages – 15 euros. Sortie le 12 septembre 2018
      J’ai lu dans Le Canard Enchaîné une recension de ce livre;ça m’a tout l’air de comporter un beau dégonflage de baudruche-comme on les aime;De Gaulle aurait soufflé sur la braise et poussé les généraux ( qu’il considérait comme des « cons »-et pas seulement Massu) à leur tentative de putsch pour pouvoir se parer des oripeaux du « sauveur de la nation ».

  20. Question de sémantique:

    PS : Hillary n’a pas une assez grande bouche pour figurer dignement dans la liste

    bouche et gueule;on disait naguère « Ferme ta gueule! »;la jeune génération dit plus volontiers : »Ferme ta bouche. » -affectant ainsi une plus grande politesse.

    Mais voilà,si je dis d’une personne que c’est « une grande gueule » je dis seulement que cette personne tient à ses opinions et tient à les faire connaître en toutes circonstances,y compris en présence des puissants.

    Mais qu’est-ce qu’une « grande bouche ? » surtout s’agissant d’Hillary Clinton;serait-ce par comparaison avec Monica ?

    Feignant de châtier son langage,dugong pousserait-il la perversité jusque à nou remettre en mémoire des histoires scabreuses ?

  21. Le jeune à Macron :
    – Moi j’aimerais planter des petites fleurs à la campagne.
    Macron :
    – Non ! Toi tu arroses les assiettes à Paris !

  22. Elimal nous a montré les images de Georges Clemenceau vers 1929 dans son jardin à Saint Vincent sur Jard en Vendée ; on y voit une véritable complicité entre le vieil homme politique et son jardinier ; de même qu’on apprécie son bon sens terrien quand il interjette aux cameramans : « Vous me laissez au soleil, ça ne vaut rien ! »

  23. « cherche l’intelligence, la trouve, la laisse glisser, la reprend …

    …elle cherche, mon vit,le trouve,le laisse glisser hors sa bouche,le reprend…

    La phrase que j’extrais du billet de ce jour rappelle furieusement un passage d’un roman érotique (lequel ? la peste soit de cette mémoire défaillante!)paru aux éditions de la Musardine,petite maison à laquelle (sous un nom de plume,évidemment) le Maître a donné de beaux textes.

    Il est impossible que je sois le le seul à avoir remarqué la facétie .

    • Figurez-vous qu’il existe dans ce bas monde, des gens qui ne passent pas leur temps à se palucher en se délectant de la lecture d’ouvrages coquins, parce qu’ils ont un travail, vous savez, ce machin qui crée de la valeur/richesse, laquelle est ponctionnée à hauteur de 45 % pour payer entre autres sottises, votre traitement, ou votre retraite … Ah, cet affreux turbo-libéralisme qui nous laisse 55 % de ce que nous gagnons, vite une loi, vite des taxes, vite des impôts, « pour notre bien à tous » ! 😉

  24. C’est un peu son sujet d’élection ! Quant aux bouffées délirantes des commentateurs … c’est l’île sonnante chère à Rabelais.

  25. Vous savez que le sexe a sa propre langue ? Eh bien Brighelli la parlait et l’écrivait couramment dès l’âge de sept ans révolus – âge où la raison naît chez le petit de l’homme.

  26. « cherche l’intelligence, la trouve, la laisse glisser, la reprend …

    …elle cherche, mon v*t,le trouve,le laisse glisser hors sa bouche,le reprend…

    La phrase que j’extrais du billet de ce jour rappelle furieusement un passage d’un roman héreautique (lequel ? la peste soit de cette mémoire défaillante!) paru aux éditions de la Musardine,petite maison à laquelle (sous un nom de plume,évidemment) le Maître a donné de beaux textes.

    Il est impossible que je sois le le seul à avoir remarqué la facétie .

      • Ma mémoire défaillante ne me restitue pas le titre et il se pourrait qu’il s’agisse d’un tout autre éditeur.

        Vous vous amusez bien , Maître…Convenez qu’une intelligence qui glisse et qu’on reprend…ce n’est pas si courant..

        Quand vous étiez khâgneux vos condisciples s’amusaient-ils à ce petit jeu qui consiste à dire « cuisse,cuisse » en commentaire d’un propos magistral qui-brusquement prend alors un tout autre sens ?

  27. Le 18 septembre 2018 à 8 h 35 min,Pheldge a dit :
    « c’est tellement facile de rejeter des chiffres avec pour seul argument « c’est un site de droite » ou encore pire « ce sont des libéraux », sans pour autant apporter d’arguments ou de chiffres prouvant le contraire. »

    Si vous vouliez bien vous donner la peine de consulter le site que moot vous a indiqué…

    A propos:ici,à la suite de dugong nous appelons tous la patronne de l’IFRAP « Merdifiez-vos-lignées ».
    à moot:
    « La vie moderne » semble moins actif que par le passé;j’ai l’impression que Loys fatigue.

    • Ok, je reconnais, j’étais pressé, et j’ai répondu avant d’aller consulter le lien donné … Trop tard ensuite pour modifier mon post. Cependant, il me semble que d’autres personnes ici trouvent qu’il y a « du gras bien double » et en épaisses couches, dans certaines strates de l’administration …
      Pour avoir fréquenté des personnes du rectorat de la Réunion, je puis vous affirmer, que l’argent n’y manque pas, que le personnel ne s’y fatigue pas trop, sans parler de la cohorte d’incapables et inadaptés qui y « placardisent dorétement », parce que trop nuisibles dans des établissements, et aussi invirables … Cette seule académie, pourrait, sans faillir à sa mission, bénéficier du départ de 200 personnes, et je ne doute pas qu’en cherchant un peu, dans les 29 autres académies, on dépassera largement le nombre de 1800 timidement annoncé par le ministre !

      • Attention, le rectorat de la Réunion ( et la fonction publique en général)
        n’est pas du tout représentatif de la situation nationale.

      • peut-être, mais, même en divisant par 2 le nombre « d’inadaptés sociaux » et autres cas psy, on dépasse largement le nombre de 1800.

  28. « Bonnet d’âne » déclaré « quartier de reconquête républicaine » on n’arrête pas si facilement les paradoxes !
    Si tous les ânes pouvaient parler j’en connais qui n’arrêteraient pas de brailler …

  29. Très cher Brighelli,
    Tous mes remerciements pour ce billet qui met ma semaine en joie en apprenant grâce à vous (il faut que je m’abonne à Gala…) que Natacha a épousé Périco. Enfin une raison d’espérer! Fines gueules et jolies femmes, intelligence et bon goût, non tout n’est pas perdu, il reste des raisons de vivre même aux tocquevilliens maussades (pléonasme!) dont je suis.
    Merci, merci merci

  30. Me-Too !
    Moi aussi ! Moi aussi !
    Le cri désespéré, le chant du signe, des moches que le producteur n’a pas voulu baiser et qui n’ont pas eu de rôle. La revendication de celles qui entendent sans cesse leur « copines » (Justement pas), parler de mains aux fesses, et n’ont jamais connu le bonheur de se faire peloter le cul par un inconnu.
    Les gouines qui prétendent régenter les relations Hommes femmes qu’elles ignorent et refusent …..
    Une seule solution :
    Vive Natacha Polony !

  31. Dommage pour Natacha Polony, elle aura failli être différente des autres…
    Avoir sa pensée propre !
    Maintenant elle rejoint la meute des bienpensants, de l’idée unique, du politiquement correct, etc.d’une manière presque pire que les autres…

    Elle se présente comme étant toujours exemplaire, mais c’est flagrant, elle s’est vendue.

    • Je ne saisis pas très bien ce qui vous permet d’affirmer cela. Une explication plus détaillée ?

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