Les Nouveaux programmes de collège sont donc sortis du chapeau de Mme Vallaud-Belkacem.
Je les analyserai en détail peut-être plus tard, mais en les lisant, un point m’a alerté.
Page 301 des programmes, rubrique Histoire / Géographie du « cycle 4 » (Cinquième / Troisième), on peut lire : « La Deuxième Guerre mondiale, une guerre d’anéantissement ».
Soit (c’est l’hypothèse optimiste) les rédacteurs desdits programmes n’écrivent pas un français réellement exquis — et ignorent la différence entre Seconde et Deuxième. Soit ils ont une info qu’il est urgent de partager.
Parce que « Deuxième Guerre mondiale » en suppose une Troisième.

Vous allez me dire : « Mais nous y sommes ! »
D’autant que ce n’est pas vous qui le dites — ni moi. C’est Manuel Valls (« Nous ne pouvons pas perdre la guerre de civilisation contre le terrorisme » — et je suis assez d’accord sur ce singulier : nous sommes la civilisation, et l’islamisme, c’est l’absence de civilisation). Avant lui, c’était Umberto Eco en Italie (« Nous sommes en guerre jusqu’au cou »), ou Perez Réverte en Espagne, dans un texte réellement saisissant (« Es la guerra santa, idiotas ! »).
Oui, la troisième guerre mondiale a bien commencé, et les programmes de l’hilote suprême, Michel Lussault, petit télégraphiste de Najat Vallaud-Blekacem et commandant en chef de la Commission Supérieure des Programmes, ont raison d’écrire que 39-45 était « la deuxième ». Parce que la Troisième est là.

Reste à savoir comment la gagner.
Nous avons commencé par la perdre, en suivant l’aberrante ligne politique de Laurent Fabius et Pédalo Ier, qui visait à faire de l’élimination de Bachar el Assad la priorité. Ces grands naïfs ont cru à l’intox de « l’opposition » syrienne : c’était du tout-cuit, et il n’était pas nécessaire d’écouter Poutine qui avait dès 2012 son propre plan pour éliminer le tyranneau syrien, comme l’a révélé récemment l’ex-président finlandais, Martti Ahtisaari. Puis nous avons continué à la perdre, en envoyant des avions survoler les positions de l’Etat islamique, ce qui doit certainement terroriser des fanatiques bourrés de captagon. Puis nous avons persisté à la perdre en envoyant au sol une centaine de rebelles formés à grand prix (500 millions de $ quand même) par les USA, qui se sont fait découper en tranches fines.
Et nous insistons pour la perdre en laissant entrer n’importe qui n’importe comment en Europe — y compris des djihadistes d’exportation tout prêts à faire leur jonction avec nos jihadistes intérieurs — et en ne comprenant pas que les 10% de musulmans intégristes (au moins : ce sont les chiffres minimaux proposés par les services secrets, les études sérieuses dès 2013 étaient autrement alarmistes) fourniront les bases arrière du terrorisme. Carton plein.

On ne gagne pas une guerre avec des drones — ça aide, mais ça ne fait pas tout. On ne gagne pas une guerre avec de bonnes paroles lénifiantes — dire « Daech » pour ne pas prononcer le mot « islamique », par exemple. Une guerre se gagne sur le terrain. Bombardements massifs, sans chercher à cibler, éventuellement en utilisant des armes non conventionnelles, éradication puis nettoyage au sol. Il n’y a de bon jihadiste qu’un jihadiste mort. Après tout, ils en pensent autant de nous.

Jean-Paul Brighelli

Je ne saurais trop recommander la lecture d’un roman récent, fort bien écrit (un peu trop, même : l’usage de la 1ère personne y crée un effet d’irréalité alors que la cadre se veut étroitement réaliste), passé un peu inaperçu : le Français, de Julien Suaudeau (Robert Laffont). On y voit un jeune Normand aux yeux bleus, un peu paumé, mal intégré, éducation médiocre, s’incorporer peu à peu, presque malgré lui, à la mouvance djihadiste, et se spécialiser dans les décapitations de prisonniers occidentaux — jusqu’à ce qu’il soit récupéré par les Américains et torturé pour le reste de sa vie, dans un no man’s land juridique qui ressemble assez à l’Enfer médiéval.

45 commentaires

      • On ne saura jamais si les saillies du genre « le sel j’aime » sont volontaires ou fuitées comme d’irrépressibles râles orgasmo-Vermotiques, tout dépend de l’âge du donneur.

  1. Brighelli, ça devient lourd . Il n’y a, à vous lire, que vous qui puissiez avoir raison, même quand vous avez tort .
    On appelle cela du radotage en français, et ça rime avec naufrage Je vous dirais bien d’essayer de nager mais vous préférez vous noyer à ce qu’on dirait . Coulez donc !

  2. Les européens s’endorment dans les délices de Capoue comme Hannibal tout alangui dans ses thermes à cuire comme un escargot n’avait pas vu venir les Romains qui n’en ont fait qu’une bouchée. On voit bien que l’Histoire repasse les plats, coquilles comprises.
    La gente politico-médiatique ne voit dans les hordes des musculeux avironneurs qui déferlent sur les côtes de Lampedusa que la promesse d’une médaille d’or au quatre sans barreur aux prochains jeux olympiques. Soyons rassurés, les visionnaires Hollande et Fabius qui ont toujours un coup d’avance sur leur temps, ne pensent plus à la troisième guerre mondiale, ils sont comme le grand Albert, ils s’interrogent
    déjà sur les armes qu’on utilisera dans la quatrième.

  3. « La gent marécageuse », « la gent ailée », « la gent trotte-menu »…
    Et la gent masculine, la gent féminine…

  4. Dugong, ne me dites pas que c’est sérieux! C’est une blague? On leur indique même où est la mosquée la plus proche! C’est vrai que quand on songe d’abord à sauver sa peau, ce genre de renseignement est capital.

  5. IMHO, qu’est-ce qui « devient lourd » ? Ça ne vus inquiète pas, vous, la troisième guerre mondiale ? Vous croyez que c’est un épiphénomène ? Ma foi, j’ai une fille encore petite et je n’ai pas envie qu’elle soit obligée de se convertir à l’Islam d’ici 5 ans. Ou pire.

  6. JPB est avide de combats, mais il est incapable de mener sa réflexion plus loin et d’avoir une vision globale…. Je me permets donc quelques questions :

    1°) Cela fait déjà des années qu’on nous parle de guerre contre les « Islamiques ». Nos troupes mènent des opérations en Irak. Quel est le bilan ? Quel est le bilan de nos opérations au Mali ?

    2°) Aucun bilan sur nos différentes opérations… Nos dirigeants restent bien muets. Faut-il en conclure que nos opérations ne relevaient pas de la lutte contre le terrorisme mais bien d’un combat mené contre Bachar El Assad ? La France invoque l’article 51 de l’ONU pour l’intervention en Syrie, affirmant que les terroristes en Syrie est une menace sur notre territoire. La France n’a pourtant pas été aussi ambitieuse, lors de l’attaque contre Charlie, alors qu’Al Qaïda revendiquait fièrement, depuis le Yémen, sa responsabilité dans les attentats de Paris. Si nos actions en Irak n’avaient que peu à voir avec la défense du territoire national, il va falloir rependre les déclarations de nos gouvernants faites après les attentats de janvier, et constater qu’on a vendu à nos concitoyens une belle histoire. Expliquer que nous affrontions alors l’EI pour des motifs stratégiques sans lien direct avec la sécurité de nos rues est donc si difficile ?

    3°) L’état islamique a des ressources pétrolières. Qui achète ce pétrole ? Ne pouvons nous pas prendre des sanctions financières ? Nous pouvons le faire contre la Russie. Pourquoi là, c’est le silence radio ?

    4°) Selon la presse américaine McClatchy, le plupart des commandants de l’état islamique ont été entraînés par l’armée américaine : http://www.mcclatchydc.com/news/nation-world/world/middle-east/article35322882.html . Selon un sondage de ORB international, 82% des Syriens pensent que État islamique a été créé par les États-Unis. Nous devons être capable de nous démarquer des Etats-Unis, plutôt que de nous comporter comme leur vassal.

    5°) JPB critique Fabius, mais il fait la même chose. Fabius est toujours prompt à parler le plus fort, reprenant les plus beaux couplets de la « Guerre globale contre le terrorisme ». Fabius crie haut et fort la destruction de Daech, alors que la France n’a engagé que les moyens modestes, pour ne pas dire marginale. Les terroristes ont très peur devant les 12 avions français… Franchement, la France n’a pas les moyens d’une intervention massive (on a vu en Libye qu’elle ne possédait pas assez de munition). Seuls les Américains et les Russes ont suffisamment de moyens pour une projection terrestre…

    6°) Si on devait parler de guerre mondiale, elle ne viendrait pas des islamistes. On devrait plutôt regarder du côté des Etats-Unis qui souhaitent provoquer en espérant empêcher une réorientation de l’ensemble de l’économie avec la concurrence faite au dollar, l’instrument de l’hégémonie nord-américaine. Le processus est déjà en marche et comme nous l’avons vu les sanctions contre la Russie, les menaces ne font qu’accélérer la mise en place de cette configuration. Les Etats Unis dont la puissance militaire à eux seuls est l’équivalent de tous les autres pays réunis veut provoquer une guerre dont elle ressortirait en imposant un nouveau pan Marshall à la planète qui lui permettrait un nouvel essor dans la domination. Les Etats-Unis ont déjà réussi à visser à leur armada, l’Europe, le Japon, Israël et les monarchies dopées au pétrodollar. La Chine pratique l’esquive et poursuit son chemin en s’engageant plus résolument dans la réorientation de l’économie et en renforçant son potentiel militaire. La Russie est directement attaquée et elle est provoquée y compris par une menace nucléaire à sa frontière. Parler de troisième guerre mondiale n’est donc pas une vue de l’esprit. Il y a quelque chose d’hallucinant à contempler toutes ces commémorations, de la boucherie de la première guerre mondiale à Hiroshima, sans voir à quel point nous sommes confrontés à une des périodes les plus dangereuses de l’histoire de l’humanité.

    • Faut-il croire que « 82% des Syriens pensent » alors que ni nous ni eux, a fortiori, n’ont les éléments du réel nécessaires à l’analyse de la « situation » ?

      Sommes-nous comme des poules dans une coutellerie ? Nous sentons bien de façon indistincte que « l’environnement » est menaçant mais comment pourrions-nous comprendre que les couteaux sont déjà dans les poules ?

        • Je rougis sous les compliments mais « les couteaux sont dans les poules » est une pièce de théâtre d’un auteur écossais, David Harrower, qui écrit comme un glébeux dans une langue tourbée.

          Tout pour plaire à l’honnête homme, donc.

          J’aimerais bien la voir mais je n’en ai jamais eu l’occasion. En fait, pour presque tout dire, j’ai hésité tant j’ai souffert au théâtre avec des représentations infectes de textes géniaux.

  7. Merci, once more, à Brighelli pour cet article. Le coup de l’ONU m’a fait un peu tousser…
    Quand j’étais môme en cours d’histoire et que les profs faisaient leurs cours, je me demandais comment dans un état de pré-guerre, les gens pouvaient faire comme si de rien n’était, comme si rien n’allait se passer, comme si tout était normal. Maintenant, je comprends.

  8. La réforme du collège n’est-elle pas elle aussi une façon de nous rendre vulnérables aux périls venus de l’extérieur?

    La combattre et la neutraliser, n’est-ce pas une façon de nous défendre?

    Au risque de radoter, je redonne ici quelques éléments de stratégie qu’on ne trouve dans les écrits d’ aucun syndicat, d’aucune association ni dans la bouche d’aucun personnage politique.

    L’expression « socle commun » est contradictoire en elle-même. Et cette contradiction s’ajoute à l’impossibilité de conceptualiser ce qui n’est qu’une image.
    En effet, le mot « socle » évoque une base solide, et la plupart des gens, y compris ceux qui critiquent la réforme, arrêtent leur lecture à ce premier terme et lui donnent le contenu qui les flatte.
    Mais le « socle » est flanqué du qualificatif « commun », ce qui oblige à clarifier le sens de ce mot.
    Le « socle » doit être « commun » parce qu’il est « destiné à être validé pour tous les élèves sortant de collège quelles que soient leurs capacités fussent-elles les plus faibles ». C’est le seul sens possible de ce mot, et il a pour conséquence – j’allais écrire : c’est mathématique ! – le fait que le « socle  » soit nécessairement du plus bas niveau possible.
    Il ne peut en être autrement, et tous ceux essaient de lui donner un contenu se trouvent aussitôt en contradiction avec la nécessité qu’il soit « commun » !
    Nous tenons donc là la preuve irréfutable que la loi nivelle l’enseignement par le bas, ce qu’aucun citoyen de ce pays ne peut accepter, d’où la nécessité de faire abroger les dispositions légales qui ont créé ce monstre il-logique qu’est le « socle commun ».

    P.S. Une fois le « socle commun » liquidé, on passera à l’étape suivante : combattre l’idée même de « socle », qui est elle aussi une ânerie et qui fait le fonds de commerce de pas mal de rêveurs et de démagogues… Car il n’y a pas d’un côté des matières qui seraient « fondamentales » et de l’autre des matières qui seraient « secondaires » : la musique est aussi importante et utile que le français. Simplement, il convient de consacrer davantage d’heures au français. L’éventail des matières enseignées au collège doit initier à toute la diversité des savoirs actuels.

    • Hier soir j’ai vu très tard un film « Monsieur La Souris » sorti en octobre 1942 ; Raimu y tient le rôle principal : il est gras et gros comme un loukoum … visiblement les privations de la guerre n’étaient pas pour lui !
      On sait que le monde du spectacle s’est très mal conduit pendant la seconde guerre mondiale ; on peut penser que le monde du show business et des médias actuels ne vaut pas mieux ! Les cartes de rationnement ne sont pas faites pour lui …

    • Si j’ai bien tout compris et pour résumer : les pédagos sont des pervers qui se répandent avec délice dans leurs contradictions internes dont l’une est que ce sont des prosélytes absolument contre l’élitisme.

  9. Pendant la première guerre mondiale on avait fermé les cinémas et les théâtres afin de mieux mobiliser l’arrière (l’arrière va-t-il tenir ? était une plaisanterie d’arrière-boutique) ; pendant la seconde l’autorité allemande a pris soin de laisser ouvert cinémas et théâtres afin de mieux démoraliser les Français …

    Bon ! chacun en conclura ce qu’il voudra sur la moralité des spectacles, c’est un vieux débat chez les philosophes et les chrétiens !

  10. Comme nous sommes dans l’Histoire, je pose la question : comment B. Hamon a-t-il pu être nommé Maître de Conférence (sc Po Paris, pour un semestre)? Le lien
    http://www.e-orientations.com/actualites/les-diplomes-des-ministres-du-gouvernement-valls-14744
    donne :

    Les titulaires d’une licence
    Benoît Hamon : le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a obtenu une licence d’histoire à l’université de Brest, après être devenu membre de l’Unef et président des MJS (Mouvement des Jeunes Socialistes).

    Je pensais naïvement qu’un doctorat est nécessaire pour ces postes.

  11. Sanseverina, dans le cadre « 2014 année du centenaire », il est sorti un très beau livre, les Somnambules (l’auteur, Christopher Clark, est australien) sur la façon dont l’Europe en particulier e tle monde en général ont marché vers la Grande Guerre sans vouloir se réveiller à temps. Je crois qu’on en est là : entre somnambulisme et cécité.

    Et que Foxtrotte sache que Dugong est l’un des plus grands fournisseurs de métaphores de notre époque ordinairement si riche en platitudes.

    • Le titre est adéquat, mais l’ouvrage est révisionniste pro-Allemand.

      Même la revue l’Histoire, pourtant de ligne centre-gauche, s’était fendue d’une critique en ce sens, en faisant d’ailleurs intervenir un universitaire allemand, qui s’inquiétait du succès de l’ouvrage dans les jeunes générations.
      Du coup, il faudrait sans doute qu’on s’en inquiète aussi…

      Le livre est effectivement bourré de parti-pris, par exemple quand il essaie de faire croire à ses lecteurs que la doctrine française de l’offensive à outrance était de niveau stratégique et non tactique.

      En fait la France ne voulait pas la guerre, et cette doctrine d’offensive à outrance ne porte que sur le comportement une fois le conflit déclaré : c’est celle qui fait que les mois les plus meurtriers de la guerre pour la France ont été les premiers, quand les fantassins chargeaient en pantalon garance face aux mitrailleuses.

      Attaquons comme la Lune, aurait alors dit Pétain.

      Mais Clark essaie bien de faire passer cela pour une volonté française de déclarer la guerre.

      • Diable ! Je croyais que les Anglo-saxons comme les Allemands accusaient les grenouilles – les vertes froggies de peur – d’être efféminées, passivement jouisseuses et de perdre toutes leurs guerres sans même se battre ? On m’aurait menti …

        Je vais vous faire une confidence qui n’en est même pas une : mon père qui avait combattu dans la 1ère armée française disait que les Allemands étaient bien meilleurs soldats que les Américains !
        Les Anglo-saxons avaient la supériorité mécanique mais certainement pas la supériorité de l’esprit militaire !
        La seule guerre vraiment où les Américains se sont battus comme des lions c’est leur guerre civile.

        • Objectivement il est connu que le fantassin français était le premier au monde ; les Anglais n’avaient presque pas d’armée de terre même s’ils avaient la première marine au monde et les Américains en 14/18 et en 39/45 sont arrivés après tout le monde … à Monte-Cassino ils se sont fait rétamer comme des bleus !

          • Bismarck ne disait-il pas que si l’armée anglaise mettait le pied en Allemagne pour l’envahir, il lui suffirait de la faire arrêter par la police ?

  12. Merci Brighelli pour la référence. J’achète et je lis, dès que je peux … avec tout ce qui s’entasse déjà ! Enfin, remarquez, ça fait du bonheur en réserve…

  13. Hollywood a passé son temps à mettre de la pommade sur les plaies des Américains ; par exemple dans le film « La grande évasion » avec Steeve McQueen, il n’y avait pas d’Américains en vérité (un seul plus précisément) dans cette escapade !

    A ma connaissance la seule guerre gagnée au sol depuis la seconde guerre mondiale par les Américains c’est l’opération de La Grenade lancée par Reagan ! Contre une île minuscule …

  14. Les poilus de Bonnet d’âne, les légionnaires de la toile, les armées de réserve du clavier multimédia montent au front. Le bâton de maréchal dans la giberne, les fayots dans la gamelle, ça sent la chambrée. Hola, vaillants de la classe qui ont mangé du singe et du serpent, par ses deux versants gravissons cette colline dont la crête n’est qu’une ligne en trompe-l’oeil. Du côté sud, celui du succès, mérité ou non, jaillissent les peurs et les doutes: « Driout as-tu du coeur?..T’en as,hein? » Du côté nord, celui qui ne capitule jamais, Dugong lui répond: « Barbusse as-tu du Feu ? »

    • Oui ici c’est un peu les tontons flingueurs !

      – Seulement, de nos jours, il y a de moins en moins de techniciens pour le combat à pied. L’esprit fantassin n’existe plus, c’est un tort.

  15. Vous savez Tristan pourquoi les hommes jouent avec des armes ? C’est parce qu’ils ne peuvent pas tout le temps jouer avec les seins des mamans : ils sont obligés de les laisser de temps en temps aux enfants …

    • Les maris des Amazones étaient doublement lésés alors, un seul sein (le gauche) à caresser et rester à la maison à donner le biberon aux marmots pendant que leurs belles partaient guerroyer.

  16. La 3ème guerre s’engageant – procréée par Les Lumières, accouchée le 14 Juillet 1789, puis nourrie par les deux précédentes mondiales, émancipée en Mai 68 pour ériger une vraie culture athée (au doux nom de Laïcité, voir V. Peillon La RF n’est pas terminée) – va être très très meurtrière !
    L’affaire n’est pas politique ou même culturelle, mais spirituelle, Laïcité occidentale vs Islam = Religion anti-Dieu contre Islam débridé, va faire très vite beaucoup beaucoup de morts – prédit la Bible : 1/3 des hommes de la planète ! Lisez seulement l’Apocalypse ch . 9 vers. 13 à 15, et je suis sur que vous serez stupéfait par le rapport avec le déploiement de l’actualité mondiale depuis 2014 !… Tout est aussi cohérent, selon qu’on a les bonnes lunettes…
    Bref, il est passionnant de voir de tels accomplissements s’opérer sous nos yeux (ouverts et bien chaussés !), dans la suite d’une centaine d’autres prophéties assurément surnaturelles déjà manifestées au fil des siècles.
    Donc burka-niqab vs fille-nue-Dieu pour vieux – et jeunes – apostats, risque de coûter des saignées radioactives telles qu’elles feront plier les genoux, des plus loufoques aux plus religieux qui ne cherchent pas à connaître Dieu, comme il est, et comme il veut – pour notre bien ici puis éternel – relationner avec nous. C’est là qu’est la substance (moëlle) de toutes les guerres, dont on est tous, sur le champ de bataille Terre, individuellement l’enjeu : nos fautes morales sont plus conséquentes que nos fotes d’orthographe ! Shalom.

  17. Suite d’un précédent :

    http://www.lefigaro.fr/international/2015/09/22/01003-20150922ARTFIG00250-l-arabie-saoudite-va-decapiter-et-crucifier-un-chiite-de-21-ans.php

    Ali Mohammed al-Nimr, neveu de l’un des plus fervents opposants au régime, était encore mineur au moment de son arrestation en 2012. Il aurait participé à une manifestation dans la région majoritairement chiite de Qatif.

    La sentence a été prononcée l’année dernière. Et Ali Mohammed al-Nimr, 21 ans, vient de perdre son dernier appel rejeté. L’exécution publique du jeune chiite devrait intervenir jeudi. Le condamné sera décapité. Son corps sera ensuite monté sur une croix et exposé publiquement jusqu’au pourrissement de ses chairs.
    Son principal tort: avoir participé en 2012 à une manifestation contre le régime dans la région majoritairement chiite de Qatif. Il était alors seulement âgé de 17 ans. Le jeune homme est également accusé de faire partie d’une organisation terroriste. Armé, il aurait jeté des cocktails Molotov contre les forces de l’ordre. Selon l’ONG Reprieve, qui assure sa défense, les aveux signés par l’accusé ont été obtenus sous la torture. Les conditions dans lesquelles s’est déroulé son procès sont sujettes à caution. «Le tribunal l’a déclaré coupable sans ordonner aucune enquête sur ses allégations de torture», critiquait l’an passé Amnesty International. «Pire encore, Ali était un enfant vulnérable quand il a été arrêté», s’insurge Maya Foa, l’une des responsables de Reprieve.
    À en croire ses défenseurs, Ali Mohammed al-Nimr paie surtout pour son oncle, le cheikh al-Nimr. Le haut dignitaire chiite est l’un des plus virulents opposants de la monarchie. Au terme de huit mois de procès, il a lui-même été condamné à mort le 15 octobre 2014 pour «sédition», «désobéissance au souverain» et «port d’armes». Peu avant son arrestation, le cheikh al-Nimr s’était réjoui de la disparition du prince héritier Nayef Ben Abdel Aziz, le tenant pour responsable de la répression contre les chiites. Un an plus tôt, il s’était également prononcé en faveur d’une sécession des régions de Qatif et d’Al-Hassa et de leur rattachement au royaume chiite de Bahreïn.

    L’exécution d’Ali Mohammed al-Nimr intervient au plus mauvais moment pour Riyad. Car l’ambassadeur saoudien auprès des Nations Unies à Genève, Faisal bin Hassan Trad, occupe actuellement un poste important au sein de Conseil de Droits de l’homme. Longtemps passée inaperçue, sa nomination en juin à la tête du Groupe consultatif de l’institution a été dénoncée la semaine dernière par l’ONG, UN Watch. Ce poste aurait servi de lot de consolation aux Saoudiens qui ambitionnaient de prendre en 2016 la présidence du Conseil des droits de l’homme. À la tête du Groupe consultatif, Faisal bin Hassan Trad est chargé de sélectionner les experts indépendants envoyés sur le terrain. Toutefois, rassure le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, la décision revient en dernier recours au président de l’organisation, l’Allemand Joachim Rücker.
    Selon un décompte effectué par Human Rights Watch, plus de 80 personnes ont déjà été exécutées en Arabie saoudite depuis le début de l’année.

  18. Oui, Dugong, j’allège!

    Le mot « socle » évoquant une base solide, la plupart des gens arrêtent leur lecture à ce premier terme et lui donnent le contenu qui les flatte.
    Mais la loi flanque ledit « socle » du qualificatif « commun ».
    Or « commun » signifie « destiné à être validé pour tous les élèves sortant de collège quelles que soient leurs capacités fussent-elles les plus faibles ». Le « socle » « commun » sera donc nécessairement du plus bas niveau possible.
    C’est donc la loi elle-même qui nivelle l’enseignement par le bas, ce qu’aucun citoyen de ce pays ne peut accepter, d’où la nécessité de faire abroger la dite loi.

  19. La Russie et la Syrie proposent d’ajouter l’Etat islamique (EI) à la liste des sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies en tant que groupe terroriste.

    Etrange attitude des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et de la Jordanie qui ont rejeté la proposition…

  20. La burqa est aussi interdit en Chine, mais ce qui est étonnant c’est quand il s’agit de la Chine, plein de militants de DOIGTS de l’homme nous disent que la Chine ne respecte les religions :

    « Un haut responsable de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, a défendu jeudi l’interdiction de la burqa dans cette région, indiquant que ce voile n’était ni folklorique, ni musulman, mais un « vêtement de l’extrémisme ».
    Shewket Imin, responsable au sein de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, a fait cette remarque lors d’une conférence de presse durant laquelle un livre blanc sur le développement du Xinjiang a été dévoilé.
    L’organe législatif du Xinjiang a approuvé un règlement interdisant la burqa, voile couvrant le visage des femmes.
    Selon M. Shewket, le fait que des gens utilisent la burqa pour cacher leur identité est source de problèmes. Il a notamment indiqué que des hommes portant la burqa avaient enlevé des enfants.
    « En couvrant les yeux des personnes, la burqa représente une régression. Nous, les Ouïgours, n’aimons pas voir les femmes porter ce type de vêtements », a indiqué M. Shewket, lui-même un Ouïgour, ajoutant que de nombreuses femmes devaient travailler et rester en contact avec la société.
    « Notre position sur la liberté de croyance religieuse est claire. Nous défendons les activités légales tout en luttant fermement contre l’extrémisme et les activités illégales », a-t-il souligné.
    Il a indiqué que le gouvernement avait adopté une série de mesures pour sauvegarder la liberté de croyance religieuse au Xinjiang, par exemple en envoyant plusieurs milliers de pèlerins musulmans vers l’Arabie saoudite et en accordant des subventions au personnel clérical.
    D’après le livre blanc, publié à la veille du 60e anniversaire de la fondation de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, la région compte 24.400 mosquées et 28.600 membres du personnel clérical ».

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