billboardComme il faut se faire mal de temps à autre, je suis allé voir « Disney on ice » au Zénith de Paris. Les enfants autour de moi ont trouvé l’ensemble ébouriffant, enchanteur, splendide, etc. — bref, les qualificatifs que l’on attend normalement de gosses, jeunes ou vieux, fascinés par les paillettes.
J’ai un peu perdu le contact avec Mickey, ces dernières années. La Reine des Neiges, ça ne me dit pas grand-chose, et j’ai dû me faire expliquer par l’une de mes voisines (avec le mépris glacé que ces morveux appliquent à toute personne jugée incompétente) que « Libérée Délivrée » est un tube mondial. Mais très franchement, Anaïs Delva, version française, ne chanterait pas la reine de la nuit chez Mozart : les hautes notes sont gueulées à vous en écorcher les oreilles. De surcroît, la patineuse qui jouait « Elsa » s’est plantée en beauté sur un « double boucle », de quoi faire sourire de mépris toutes les apprenties patineuses qui assistaient au spectacle.

La séquence sur la Petite sirène m’a fait par ailleurs sourire. Ils n’ont jamais lu Andersen, à Burbank.
Ni Hugo.
Qu’on en juge.

Dans la Petite sirène version Disney, « Ariel » a bien donné sa voix à la sorcière Ursula — mais c’est un don magique. Chez Andersen, c’est un tantisoit (comme disait San Antonio) plus sanglant :

« Je te préviens que cela te fera souffrir comme si l’on te coupait avec une épée tranchante. Tout le monde admirera ta beauté, tu conserveras ta marche légère et gracieuse, mais chacun de tes pas te causera autant de douleur que si tu marchais sur des pointes d’épingle, et fera couler ton sang. Si tu veux endurer toutes ces souffrances, je consens à t’aider.
— Je les supporterai ! dit la sirène d’une voix tremblante, en pensant au prince et à l’âme immortelle.
— Mais souviens-toi, continua la sorcière, qu’une fois changée en être humain, jamais tu ne pourras redevenir sirène ! Jamais tu ne reverras le château de ton père ; et si le prince, oubliant son père et sa mère, ne s’attache pas à toi de tout son cœur et de toute son âme, ou s’il ne veut pas faire bénir votre union par un prêtre, tu n’auras jamais une âme immortelle. Le jour où il épousera une autre femme, ton cœur se brisera, et tu ne seras plus qu’un peu d’écume sur la cime des vagues.
— J’y consens, dit la princesse, pâle comme la mort.
— En ce cas, poursuivit la sorcière, il faut aussi que tu me payes ; et je ne demande pas peu de chose. Ta voix est la plus belle parmi celles du fond de la mer, tu penses avec elle enchanter le prince, mais c’est précisément ta voix que j’exige en payement. Je veux ce que tu as de plus beau en échange de mon précieux élixir ; car, pour le rendre bien efficace, je dois y verser mon propre sang.
— Mais si tu prends ma voix, demanda la petite sirène, que me restera-t-il ?
— Ta charmante figure, répondit la sorcière, ta marche légère et gracieuse, et tes yeux expressifs : cela suffit pour entortiller le cœur d’un homme. Allons ! du courage ! Tire ta langue, que je la coupe, puis je te donnerai l’élixir.
— Soit ! » répondit la princesse, et la sorcière lui coupa la langue. La pauvre enfant resta muette. »
Et à la fin, après l’élimination d’Ursula par Eric, la petite sirène peut enfin épouser le Prince.maxresdefault Chez Andersen, le Prince en épouse une autre, et la sirène est sommée de tuer l’infidèle — et c’est terriblement graphique : « Elle nous a donné un couteau bien affilé que voici, lui expliquent ses sœurs les sirènes. Avant le lever du soleil, il faut que tu l’enfonces dans le cœur du prince, et, lorsque son sang encore chaud tombera sur tes pieds, ils se joindront et se changeront en une queue de poisson. Tu redeviendras sirène ; tu pourras redescendre dans l’eau près de nous, et ce n’est qu’à l’âge de trois cents ans que tu disparaîtras en écume. Mais dépêche-toi ! car avant le lever du soleil, il faut que l’un de vous deux meure. Tue-le, et reviens ! »
Bien sûr, placée devant un double bind épouvantable, elle ne peut s’y résoudre, et « la sirène jeta encore un regard sur le prince, et se précipita dans la mer, où elle sentit son corps se dissoudre en écume. »
Nous savons, nous, que le dilemme est en fait celui d’Andersen, vilain petit canard vivant dans l’impossibilité, dans la société luthérienne danoise du début XIXe, de dire qu’il était un beau cygne gay.
De quoi faire un film saisissant et sans sucre ajouté —mais ça, ce n’est pas Disney. Peut-être Isao Takahata, l’auteur du Tombeau des lucioles — mince, il est mort cette année. Les Japonais ont de la chance, il leur reste Hayao Miyazaki (lorsque Disney a distribué l’un des chefs d’œuvres du maître japonais, Laputa, le château dans le ciel,chateau-ciel-large1 ils ont sacrifié le premier mot, ignorant que cela venait du troisième voyage de Gulliver — « pour ne pas offenser les communautés hispanique et italienne ». La bêtise est aussi une affaire d’inculture).

(Souvenir au passage d’avoir fait pleurer une classe entière en leur lisant la Petite fille aux allumettes : « Mais dans le coin, entre les deux maisons, était assise, quand vint la froide matinée, la petite fille, les joues toutes rouges, le sourire sur la bouche…. morte, morte de froid, le dernier soir de l’année. Le jour de l’an se leva sur le petit cadavre assis là avec les allumettes, dont un paquet avait été presque tout brûlé. « Elle a voulu se chauffer ! » dit quelqu’un. Tout le monde ignora les belles choses qu’elle avait vues, et au milieu de quelle splendeur elle était entrée avec sa vieille grand’mère dans la nouvelle année » — preuve s’il en était besoin que la littérature, c’est quand même mieux, question catharsis, que les mièvreries sucrées dont on accable aujourd’hui les mômes et qui les transforment en petites pestes).

La firme de Burbank nous avait déjà fait le coup du révisionnisme avec le Bossu de Notre-Dame, où Esmeralda épouse Phébus pendant que Quasimodo fait des gambades.
Heureusement que Hugo est absent du générique — parce que Hugo, c’est Esméralda donnant à boire à Quasimodo après une scène de flagellation tout à fait médiévale (« Pour une goutte d’eau », la toile de Luc-Olivier Merson, en 1903, en donne une idée sympathique)320px-Merson_-_esmeralda-and-quasimodo-1905(1)et surtout, à la fin, c’est ça :

« Quasimodo alors releva son œil sur l’égyptienne dont il voyait le corps, suspendu au gibet, frémir au loin sous sa robe blanche des derniers tressaillements de l’agonie, puis il le rabaissa sur l’archidiacre étendu au bas de la tour et n’ayant plus forme humaine, et il dit avec un sanglot qui souleva sa profonde poitrine : — Oh ! tout ce que j’ai aimé ! »

Eh oui — pendue, Esméralda ! Et quelques années plus tard, fouillant l’ossuaire où étaient jetés les condamnés, « on trouva parmi toutes ces carcasses hideuses deux squelettes dont l’un tenait l’autre singulièrement embrassé. L’un de ces deux squelettes, qui était celui d’une femme, avait encore quelques lambeaux de robe d’une étoffe qui avait été blanche, et on voyait autour de son cou un collier de grains d’adrézarach avec un petit sachet de soie, orné de verroterie verte, qui était ouvert et vide. Ces objets avaient si peu de valeur que le bourreau sans doute n’en avait pas voulu. L’autre, qui tenait celui-ci étroitement embrassé, était un squelette d’homme. On remarqua qu’il avait la colonne vertébrale déviée, la tête dans les omoplates, et une jambe plus courte que l’autre. Il n’avait d’ailleurs aucune rupture de vertèbre à la nuque, et il était évident qu’il n’avait pas été pendu. L’homme auquel il avait appartenu était donc venu là, et il y était mort. Quand on voulut le détacher du squelette qu’il embrassait, il tomba en poussière. »12979_1Ah, la magie de Noël…
Mais quels enfants sauront que la version Disney est une édulcoration honteuse de Hugo ? Quels enfants sont encore capables de lire Hugo — ou Andersen ?

Il s’agit là, bien sûr, du Disney moderne — après la mort de ce vieux réac de Walt. De son vivant, ce génie légèrement fascisant à force de racisme et d’anticommunisme primaire n’y allait pas avec le dos de la cuillère. Les Trois petits cochons (Oscar 1934 du meilleur court métrage d’animation) distille avec délectation une panoplie Mittel Europa que l’on fait endosser au loup (qu’un loup juif veuille manger du cochon est un tour d’écrou de plus dans l’imagerie antisémite de Disney), dont vous pouvez juger ici, 6 mn 05 après le début.
Rien de surprenant de la part de Disney, dont les commentateurs modernes ont relevé le penchant raciste multi-cartes — le plus effarant étant que les versions modernes ont censuré les passages les plus contestés : le politiquement correct ne date pas d’aujourd’hui. Tant pis pour le Walt d’origine, qui, sagittaire, n’avait pas hésité à se portraiturer, dans Fantasia, en centaure poursuivant les petites fées — ou les secrétaires des studios. Une flagellation médiévale ne lui aurait pas fait peur…

À vrai dire, même Perrault, pour lequel j’ai une grande vénération, avait lui aussi édulcoré ses sources. Dans la Belle au bois dormant, le prince se penche sur la Princesse et l’éveille d’un chaste baiser.baise Mais dans les sources antérieures, qu’il s’agisse du Roman de Perceforest (vers 1340) ou de « le Soleil, la Lune et Thalie » dans le Pentamerone de Giambattista Basile (en 1634), le Prince viole la jeune fille qui s’éveille en accouchant neuf mois plus tard. Messieurs les censeurs, bonsoir ! comme disait Maurice Clavel.

Jean-Paul Brighelli

PS. Les dessins animés « historiques » de Disney, pleins de bruit et de fureur, ont encore leur utilité. Un juge américain vient de condamner un braconnier, coupable d’avoir tué une foule de cerfs et de biches rien que pour les trophées, à visionner Bambi une fois par mois durant une année de prison. Un meurtre contre-œdipien douze fois renouvelé — de quoi sortir cinglé ou définitivement guéri. Merry Christmas, Mister Judge !

308 commentaires

  1. Version africaine du conte : la sirène du marigot est excisée puis infibulée. Du coup, elle est bien attrapée.

    Mais on dira que j’affabule.

  2. Je croyais que les contes n’avaient, à l’origine, pas été écrits pour des enfants. Que ce n’était que dans le courant du XIXème Siècle qu’on avait gommé leur côté souvent scabreux pour en faire de la littérature enfantine. Quand on est enfant, d’ailleurs, on n’y voit pas malice, on prend les choses au 1er degré, mais relus adultes, ils sont parfois assez gratinés. Et je ne parle même pas des Mille et une nuits dont la version enfantine est assez éloignée de l’original. Mais il me semble me rappeler que Madame d’Aulnoy, par exemple, était une grosse coquine, et outre qu’elle n’écrivait pas pour les bambins, elle devait avoir parfaitement conscience des implications de ses écrits.

    • Pourquoi à l’imparfait ? Vous ne le croyez plus ? C’est pourtant la vérité. En plus, c’est plus de la tradition orale que de l’écrit, pour bon nombre d’entre eux. Les moines ne s’y collaient pas à mettre ces cochonneries par écrit !

      • Disons que je crois les choses jusqu’à ce qu’on me prouve le contraire. Si fait, je le crois toujours. J’ai toujours aimé les contes. Je viens de lire l’intégrale des Grimm mais si le traducteur connaissait bien l’allemand, c’est en français qu’il a des lacunes. Exemple : l’homme qui cherchait à avoir peur. Dans ma traduction enfantine, il cherchait à frissonner et c’est bien le seul moyen de comprendre pourquoi il se déclare satisfait quand sa femme l’arrose avec un seau d’eau froide contenant des poissons : il frissonne, certes, mais pas de peur. C’est certainement très sérieux et savant, mais l’auteur de la compilation est arrivé à rendre ces contes rasoirs. Et l’abondance de notes pour expliquer que tel conte existe chez ceux-ci ou ceux-là n’a pas, à mes yeux, grand intérêt. Les contes sont, de mon point de vue, la version populaire de mythes et de légendes qui font intervenir aussi bien la bonne vieille magie de village que la nature humaine profonde. Rien d’étonnant donc à ce qu’on retrouve les mêmes schémas de par le monde, ce serait plutôt le contraire qui serait surprenant.

      • J’avais l’impression que ça s’adressait même carrément à des adultes, comme les contes de Chaucer, de Boccace, les Cent nouvelles nouvelles, les Contes de La Fontaine ou les fables , le Cabinet des Fées, etc. Après tout, à l’époque on n’avait pas la télévision, il fallait bien se distraire autrement le soir à la veillée (hors sujet mais pas complètement : j’avais beaucoup aimé dans un grand hôtel de St Moritz, en hiver, alors que le chauffage de la chambre était en panne, on m’avait remis une bouillotte dans une housse qui portait brodée : si vous n’avez personne pour vous réchauffer, moi je vais le faire). Pour en revenir aux contes, ils présentaient l’avantage d’être assez oeuvres de fiction pour que nul n’y trouve à redire et la fin sous forme de morale qui souvent ne l’était guère, devait satisfaire au moins superficiellement la religion. La morale de cette morale (dixit Jeanneton)….

  3. C’est soft, la scène antisémite ! Et puis, les petits cochons ne sont pas antisémites du tout puisqu’ils ouvrent.
    D’ailleurs, les petits cochons savent bien qu’ils n’ont rien à craindre d’un juif.
    Ce que j’ai beaucoup aimé, au revisionnage ( plus vu depuis mes 8 ans au bas mot), c’est le portrait du papa du petit cochon, très réaliste. Enfant, je ne l’avais pas noté. Mes parents avaient probablement voulu épargner ma sensibilité ?

  4. Oui le dessin animé illustre la lutte du réalisme contre le formalisme … hélas l’abominable Tex Avery l’a fait tomber dans la por-no-graphie petite-bourgeoise ! Vive Marx ! A bas Tex !

  5. J’ai de la sympathie immédiate pour la crèche des trois petits cochons – ne dit-on pas un « Jésus » pour qualifier un beau saucisson de Lyon ?

    • Le Jésus, oui, c’est un saucisson mais ce n’est pas le saucisson de Lyon, celui qu’on mange chaud avec de délicieuses pommes de terre +/- une sauce au vin ( ça se discute)
      Mais je crois bien que c’est rhône-alpin, le Jésus

    • Une blagounette de circonstance: C’est un boucher qui passe l’arme à gauche, mais demande auparavant à être enterré avec un saucisson, au cas où il n’y aurait rien à manger dans l’au-delà. Il arrive devant les portes du paradis et Saint-Pierre lui dit qu’il peut rentrer, mais qu’il doit laisser son saucifflard au vestiaire. Saint-Pierre n’a jamais vu un truc pareil et décrète qu’on n’entre pas avec n’importe quoi au paradis. Le boucher insiste et Saint-Pierre finit par appeler Jésus, qui déclare lui aussi n’avoir jamais vu un bidule de ce genre. Ils appellent Joseph à la rescousse, qui s’avoue tout aussi perplexe. En désespoir de cause, ils appellent la Vierge Marie qui réfléchit un moment et dit: « C’est bizarre, mais s’il n’y avait pas la ficelle au bout, je dirais que ça ressemble beaucoup au Saint-Esprit. »

  6. Cher Maitre,

    Je vous souhaite un joyeux Noël.
    J’espère que vous ne serez pas privé des 13 desserts provençaux, pour votre inconduite notoire.
    Note pour les lecteurs :
    La tarte aux poils n’est PAS un des 13 desserts provençaux !

  7. Exceptionnellement, cette année, Dugong a accepté de se déguiser en sapin de noël. Il était ébranlé, il a paniqué, mais Il a accepté, à une condition sine qua non toutefois.
    Laquelle ?
    Bon Noël à tous (et à toutes)

  8. En tous cas en ce moment le job le moins recherché* : c’est Thénardier, même en gilet jaune ; peu veulent le devenir et beaucoup aimeraient devenir Jean Valjean* (aucun ; Javert, par contre)
    Ca doit être de la faute à Victor Hugo

    PS
    Vous savez comment Javert a reconnu Jean Valjean ?

    Evidemment la petite Cosette devenue grande a trouvé son prince charmant qui n’était pas jean Vajean (ce n’est pas pas du Gotlib tout le temps, Victor Hugo ; c’est pire)

    • Thénardier c’est Macron.
      Et les Misérables ce sont les français des classes moyennes et populaires.

  9. Conte de Noël pour grand garçon.

    Les Britanniques ont inventé la Belgique – et ils n’ont pas envie que la Belgique invente la Grande-Bretagne – surtout quand on voit l’état déplorable des Belges (et l’atroce dessin de Geluck).

  10. Il n’y a vraiment personne pour dire à Geluck d’arrêter de dessiner ou de payer un vrai dessinateur à corriger ses immondes graffitis ?

  11. Moi aussi j’ai pleuré en voyant Bambi.
    Notamment à cause de la scène où le chasseur abat la mère de Bambi et loupe le petit faon.
    Toute cette bonne viande gâchée…

    • C’est vrai, ça, la biche, c’est un peu sec, à la cuisson…
      La viande des enfants est toujours meilleure que celle des parents — voir Swift sur le sujet.

  12. Il paraît que le chocolat noir est un poison pour les chiens – alors que c’est un délice pour les hommes.

    C’est ce que j’ai toujours dit !

  13. J’ai une question philosophique à vous poser – qui risque de vous faire dresser les cheveux sur la tête.
    Deux jeunes touristes scandinaves ont été assassinées par une bande de terroristes musulmans marocains alors qu’elles faisaient du camping dans le djebel du Maroc. Eut-il mieux valu pour elles qu’elles soient assassinées par Anders Breivik ?

    Voici les déclarations officielles :
    « À Copenhague, le premier ministre danois Lars Løkke Rasmussen a dénoncé «un crime bestial». La première ministre norvégienne, Erna Solberg, a de son côté condamné une «attaque brutale et dénuée de sens sur des innocents».

    En somme les ministres scandinaves reprochent à ces meurtres de manquer de sens philosophique !

    • Donc j’en déduis que à leurs yeux si on trouve un sens politique ou culturel – aka cultuel – à ces meurtres on dira qu’ils sont compréhensibles.

      Une tribu anthropophage serait plus excusable car elle a des besoins de chair humaine à satisfaire.

  14. Et si jamais le rationalisme conduit à exécuter des innocents ? Ce serait le rationalisme qu’il faudrait condamner ?

  15. Je subodore – excusez ma vanité intellectuelle – un manque de cohérence dans les propos ministériels …

    • Quel sens donner aux sacrifices humains ? Jacques Soustelle se posait la question au sujet de l’Empire Aztèque finissant – mais il n’avait pas trouvé la réponse. Peut-être que dans l’affaire de l’indépendance algérienne à laquelle il fut mêlée jusqu’au cou, il a commencé à entrevoir un début de solution au problème.

  16. La bonté étant un sentiment totalement égoïste, seule la haine est altruiste, collectiviste et fraternelle. En conséquence, j’espère que vous avez toutes et tous passé un Noël de merde !

    • Comme le disait le grand Freud le petit Jésus était un refoulé qui aurait tant voulu se saisir du couteau qui traînait dans un coin de la crèche avant d’égorger rituellement l’âne, le mouton et la vache faute d’avoir la force de s’attaquer à ses soi-disant parents qui comptaient le maltraiter plus tard en lui apprenant tout un tas de niaiseries sur la vie des Juifs depuis Moïse et Abraham !

      Freud ou le crime rituel des parents enfin expliqué et à la portée du premier venu.

  17. Franchement le grand Sigmund Freud disait des tas d’horreurs véridiques – c’est pourquoi un mythomane comme Michel Onfray le déteste !

    • Michel Onfray ou le petit-bourgeois gentilhomme sans le savoir – sa gentilhommerie de façade crève les yeux ! Il aimerait tant avoir l’air niais de naissance … comme une princesse au petit pois qu’un rien blesse.

  18. À la question de P.Driout.

    A votre question philosophique, est-ce ce que je peux une question bassement technique? Une nuance quoi, le mourir plus ou moins long, terrifiant et ignominieux. Nuance.
    Est-il bien raisonnable de comparer? Anders B. à tiré.
    Alors que les bergers du Noble Coran ont violé , malmené, pris le temps, découpé la viande. Et, parait- il, cerise sur l’abattoir, ont donné à voir. ( pour consommateurs visionneurs vivifiés et passifs, toutefois (parceque, pour aller regarder cet exquis tableau de nature vivante muée en nature morte,
    Fo être vif… ou plutôt… mort!).

    Là sont les nuances philosophiques. La qualité et la suavité et …. la temporalité dans les différentes façons d’achever les chevaux.

    • Lili,

      Vous avez peut être raison sur le plan technique ! N’ayant assisté à l’agonie et à la mort ni des uns ni des autres je ne saurais dire qui a le plus souffert.
      Par contre ma question portait non sur les victimes de ces crimes rituels (ou originaux dans le cas Breivik – il semble que Breivik voulait fonder un nouveau culte païen scandinave) mais sur le jugement porté par la classe politique scandinave.
      Les hommes politiques scandinaves ne voient pas le caractère rituel des crimes marocains et comme ce ne sont pas des crimes crapuleux non plus ils n’arrivent pas à les qualifier – pour eux ce sont des « non sens bestiaux » (?).

  19. On a sorti maman de l’EHPAD pour Noël. C’est là que tu comprends ce qu’est un vieux gâteux universitaire. Elle nous a fait tout un discours incompréhensible sur Roger Garaudy jusqu’à ce que je pige qu’elle le confondait avec Pierre Juquin et qu’elle mêlait les deux en un seul personnage. Jamais réussi à la faire revenir sur son erreur. Y’avait un truc qui bloquait dans ses réseaux genre Syntax error

    • « On a sorti maman de l’EHPAD pour Noël. »

      Quelle horrible formulation. Je ne juge pas, je ressens.

      • Ça me fait penser à une blague de très mauvais goût que m’avait racontée,jadis une adolescente à l’air angélique.

        « Maman,est-ce que je peux aller jouer avec mamie dans le jardin ?

        Ah non,on l’a déjà déterrée trois fois cette semaine ! »

      • la formulation est horrible, mais la situation est horrible aussi, Sisyphe. L’Ehpad, ce n’est que l’antichambre de la mort, dont on ne sait pouvoir ressortir que les pieds devant, si on n’a pas totalement perdu la tête. Pas d’autre issue. Une prison pour vieillards ingérables.
        Je n’avais jamais vécu un tel traumatisme.

  20. Par exemple comme crimes rituels en Occident les grands procès en sorcellerie qui apparaissent à la pré-Renaissance et se prolongent jusque tard au 18e siècle. Ce sont deux Alsaciens qui ont donné le codex majeur de la sorcellerie.

    « Malleus Maleficarum (1486), par Heinrich Kramer et Jacques Sprenger, deux dominicains. Il s’agit d’une enquête commanditée par l’Inquisition qui décrit les sorcières, leurs pratiques, et les méthodes à suivre pour les reconnaître. Le Malleus Maleficarum, ou Marteau des sorcières en français, est un véritable succès : il connut près de trente éditions latines entre 1486 et 1669. le manuel rédigé par les deux dominicains servit de référence à la justice séculière qui condamnait les sorciers. »

  21. La biche, ce n’est pas sec du tout ! Je ne suis pas d’accord, JPB. Si c’est un morceau de première catégorie, il faut le manger saignant, voire bleu, et ce n’est alors pas sec.
    Quant à la deuxième catégorie, elle se mijote en daube et la sauce l’imbibe.

    • Les meilleurs morceaux que j’ai mangés, ce sont ceux d’un chasseur à l’arc. Il ne force pas la biche, la surprend à l’approche, sans chien, tire une flèche dans les cervicales pour la paralyser puis la saigne au couteau. Ensuite, il dispose d’une chambre froide pour maturer la viande huit jours à trois semaines selon l’âge de la bête, puis fait réaliser la découpe par un professionnel. Et là, la viande est magnifique !
      En battue normale, la bête est forcée par les chiens sur des km, tuée d’une ou plusieurs balles, mal saignée ou pas saignée du tout, et la viande est découpée le jour même. Forcément, c’est moins bon. En fait, une viande comme ça, en abattoir, ce serait l’objet d’une saisie totale de la carcasse.

      • J’ai toujours cru que le gibier longuement poursuivi était plein de toxines diverses.

        Est-ce vrai ?

        • Bien sûr ! C’est de la viande fiévreuse et mal saignée, objet de saisie totale en abattoir. A fortiori les herbivores, avec leur intestin plein de clostridies.

          • Merci.

            Il y a en vous un talent pédagogique inouï:vous répondez sur un point et votre réponse entraîne le lecteur vers de nouvelles interrogations;je vais de ce pas m’enquérir des « clostridies ».

  22. Le plus drôle ! La devise de « Valeurs actuelles » c’est « il n’est de richesse que d’hommes ». Auteur ? Jean Bodin.

    Or « Jean Bodin, économiste auteur du premier traité sur l’inflation, est expert judiciaire dans des procès en sorcellerie, ce qui l’amène à publier en 1580 « De la démonomanie des sorciers ». Ce livre est censé constituer un livre de preuves de l’existence de la démonologie et des sorciers, se basant notamment sur les confessions obtenues sans torture de Jeanne Harvilliers, condamnée au bûcher en 1578. « 

    • « Bodin pense qu’il vaut mieux que les sorcières soient brûlées vives plutôt que d’être étranglées avant d’être brûlées. L’historien Lucien Febvre questionne les positions de Bodin sur la sorcellerie. L’historien Trevor-Roper écrit également que la chasse aux sorcières est défendue par
      « les pages cultivées de la Renaissance, les grands réformateurs protestants, les saints de la Contre-réforme. les érudits, les légistes et les hommes d’église »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Chasse_aux_sorcières

  23. Ola Pierre,

    N’est – ce pas un peu trop « romanesque » d’écrire – crime rituel marocain- , à propos de cet éviandage forcené Soutinesque?

    • Soutine requis pour nous épargner une video déplaisante c’est une jolie métaphore de l’intérêt et de la supériorité de la peinture sur le vivant !
      On peut penser aussi au fameux « Bœuf écorché » de Rembrandt !

  24. Disney, lors du premier conflit mondial, se lia d’amitié avec Félix Lorioux, célèbre illustrateur de livres pour enfants, qui collabora d’ailleurs ultérieurement aux Silly Symphonies. Il fit acheter dans les années 20 des centaines de livres d’enfants illustrés européens, dont il tira la matière de ses futurs dessins animés. Il avait compris avant les autres que le patrimoine littéraire européen était un filon qui ne demandait qu’à être exploité. L’affadissement, à l’aune du politiquement correct, de ces récits procède de la réécriture de l’Histoire telle que les Américains la conçoivent, à travers le cinéma ou les comics. L’éducation (l’endoctrinement?) version US passe par ces formes. Les petits Chinois, eux, apprennent à compter en dénombrant le nombre de tanks dans les livres pour enfants. A chaque pays sa culture populaire!

    • Doit-on rappeler que Disney, à m’origine, c’est D’Isigny ? Les racines ne mentent pas.

  25. Je pensais au sujet de Jean Bodin au personnage romanesque de Marguerite Yourcenar Zénon Ligre qui parcourt « L’œuvre au noir » pendant la Renaissance européenne et finit par succomber aux forces obscures.
    Le sacrifice humain est une constante de beaucoup d’époques. Qu’on ne pratique plus les sacrifices humains en Europe depuis 1945 semble bien un interlude temporaire ! Sur les marchés de Noël la mode a repris du poil de la bête …

  26. Pour qui a déjà subi cela, le fait d’entendre une gamine beugler la chanson « Libérée » constitue une invitation explicite à se rendre au planning familial pour un recensement express et exhaustif de toutes les méthodes contraceptives. Outre l’agression sonore répétée des oreilles adultes, cette scie a aussi fait bien des dégâts chez les petites filles, qui ont désappris à chanter et acquis l’idée qu’à la place il suffit de hurler. Ce crime musical mériterait un châtiment à sa mesure.

  27. Lorioux… Et aussi Dulac, Rackhman, et parfois Beardsley ont dessiné ces contes
    tant chéris,  » vieux comme les pierres », sages comme les bonnes sorciéres.

    Et puis aussi l’illustrateur Gustav TENGGREN, qui ingluença W. Disney ( Blanche Neige). Son dessin sophistiqué, Klimtien, son trait art- déco, se fit de plus en plus épuré, haïku de couleurs pleines de finesse et de traits enfantins. Il inspira beaucoup de jeunes illustrateurs, véritables artistes méconnus, voire incompris par l’Art du lard et du cochon, l’art du laid.

  28. *La petite sirène* a su inspirer Robert Heinlein dans *Stranger in a strange land* (c’est le philosophe Jubal Harshaw qui parle, évoquant Rodin avant de passer à Andersen) :

    « — […] So the craftsmanship and artistic judgment with which such a symbol is wrought are largely irrelevant. Now here we have another emotional symbol-wrought with exquisite craftsmanship, but we won’t go into that, yet. Ben, for almost three thousand years or longer, architects have designed buildings with columns shaped as female figures-it got to be such a habit that they did it as casually as a small boy steps on an ant. After all those centuries it took Rodin to see that this was work too heavy for a girl. But he didn’t simply say, ‘Look, you jerks, if you must design this way, make it a brawny male figure.’ No, he showed it . . . and generalized the symbol. Here is this poor little caryatid who has tried-and failed, fallen under the load. She’s a good girl-look at her face. Serious, unhappy at her failure, but not blaming anyone else, not even the gods . . . and still trying to shoulder her load, after she’s crumpled under it.

    But she’s more than good art denouncing some very bad art; she’s a symbol for every woman who has ever tried to shoulder a load that was too heavy for her-over half the female population of this planet, living and dead, I would guess. But not alone women-this symbol is sexless. It means every man and every woman who ever lived who sweated out life in uncomplaining fortitude, whose courage wasn’t even noticed until they crumpled under their loads. It’s courage, Ben, and victory.

    — Victory?

    — Victory in defeat, there is none higher. She didn’t give up, Ben; she’s still trying to lift that stone after it has crushed her. She’s a father going down to a dull office job while cancer is painfully eating away his insides, so as to bring home one more pay check for the kids. She’s a twelve-yearold girl trying to mother her baby brothers and sisters because Mama had to go to Heaven. She’s a switchboard operator sticking to her job while smoke is choking her and the fire is cutting off her escape. She’s all the unsung heroes who couldn’t quite cut it but never quit. Come. Just salute as you pass her and come see my Little Mermaid.

    Ben took him precisely at his word; if Jubal was surprised, he made no comment. « Now this one, » he said, « is the only one Mike didn’t give to me. But there is no need to tell Mike why I got it . . . aside from the selfevident fact that it’s one of the most delightful compositions ever conceived and proudly executed by the eye and hand of man.

    — She’s that, all right. This one I don’t have to have explained-it’s just plain pretty!

    — Yes. And that is excuse in itself, just as with kittens and butterflies. But there is more to it than that . . . and she reminded me of Mike. She’s not quite a mermaid-see?-and she’s not quite human. She sits on land, where she has chosen to stay . . . and she stares eternally out to sea, homesick and forever lonely for what she left behind. You know the story?

    — Hans Christian Andersen.

    — Yes. She sits by the harbor of K0benhavn-Copenhagen was his home town-and she’s everybody who ever made a difficult choice. She doesn’t regret her choice, but she must pay for it; every choice must be paid for. The cost to her is not only endless homesickness. She can never be quite human; when she uses her dearly bought feet, every step is on sharp knives. »

    Je crois me souvenir d’une remarque de Gourinat affirmant, dans son excellent manuel de philosophie (bien meilleur que les cours que j’ai pu suivre à Lewis le Gluant), que prendre la morale au sérieux était devenu presque subversif. Quelques auteurs de S.F. ont pris, jadis, la morale au sérieux.

    • Ah, quelqu’un qui cite Gourinat ne peut être entièrement mauvais. En cours, cet homme était un enchantement, dans le genre tongue in cheek.

      • C’est ce Michel Gourinat (Jean Baptiste,philosophe lui aussi et ancien élève du lycée Thiers,serait-il son fils ?) qui au terme de la première colle de celui qui allait devenir Il Maestro eut ce mot-encourageant: »c’est tellement pute que ça pourrait presque passer. »

        • Ben oui.
          ET qui, à un élève qui le traitait de philosophe, a eu le bon sens de répondre qu’il était simplement prof de philo. Un grand esprit, vraiment.

    • « dans son excellent manuel de philosophie (bien meilleur que les cours que j’ai pu suivre à Lewis le Gluant), »

      Des noms,des noms !

      PS Il y a au moins deux anciens élèves de Louis le Grand parmi les commentateurs: dugong nous a confié y avoir fait sa spé.

      Un certain Vincent Fleury,polytechnicien,biologiste,directeur de recherche au CNRS,spécialiste reconnu d’embryologie tenait il y a peu un blog;de temps en temps,il éprouvait le besoin de dégoiser sur ses anciens professeurs de classe préparatoire;quand Peillon s’attaqua à cette profession,notre embryologue se mit à exulter.

      Je ne sais pourquoi un adulte (de quarante ou cinquante ans) qui a fait une belle carrière dans la recherche tient à faire savoir urbi et orbi qu’il a eu des professeurs nuls quand il avait dix huit ans.

      Les Anglais ont une expression: « an overgrown schoolboy. » (je n’ai pas besoin de traduire et j’aimerais m’en dispenser mais…il s’agit grosso modo d’un adulte qui n’a pas vraiment grandi.)

      • « Je ne sais pourquoi un adulte (de quarante ou cinquante ans) qui a fait une belle carrière dans la recherche tient à … »
        Peut-être parce que même s’ils ont fait une belle carrière, le souvenir des deux années de prépa reste vif et peut-être un peu douloureux.
        J’ai lu ou entendu A . Lauvergeon, raconter qu’à 40 ans, il lui arrivait encore de faire des cauchemars de ses oraux ce concours.

        • Ça me rappelle un cauchemar récurrent qui ne m’a lâchée qu’à la cinquantaine sonnée. Mon diplôme était obsolète et il me fallait repasser le concours d’entrée, certaine d’y échouer lamentablement.

        • Les cauchemars,nous en faisons tous.

          L’activité diurne et consciente,c’est autre chose.

          Un Fleury ne raconte pas ses cauchemars;il estime avoir reçu un mauvais enseignement en prépa;à partir de là,il milite pour la suppression des classes préparatoires.

          • Mais ce n’est pas faux:
            Les mathématiques enseignées à l’université étaient souvent (je n’ai aucune compétence pour parler d’aujourd’hui) plus propres ou pures que celles du bourrage de crâne des prépas.
            Et les professeurs d’université étaient parfois de grosses pointures.
            Et tous les excellents élèves du secondaire ne demandaient pas leur admission en prépa.
            Mais la comparaison des deux cursus n’a pas beaucoup d’intérêt. Les finalités sont différentes.

  29. P.S. : La référence suivante serait certainement mieux placée dans un autre billet, mais tant pis. Aux glorieux U.S. of A., la délicieuse chanson de Dean Martin intitulée « It’s cold outside » est maintenant censurée au motif qu’elle ne serait pas très « féministe post-moderne » (quoi que signifie cette sotte formule). Faut croire que ces crétins de ricains ne savent même pas ou même plus qu’ils ont eu de meilleures cervelles *avant*, même dans le show-biz, comme le démontrent Betty Garrett et Red Skelton dans *Neptune’s Daughter* :

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=xpDLpz88V-I

  30. Je souhaite à nouveau un joyeux Noël à tous, et ne reculant devant aucun sacrifice, vous offre la lecture du « Petit Albert » :
    http://www.esotericarchives.com/solomon/petitalb.htm

    où on ne lira pas cette remarque pleine de bon sens, issue d’une longue pratique , et qui dit que les dames ont particulièrement tendance à se crêper le chignon, en période de pleine lune, surtout si ça tombe pendant le solstice … 😉

    • Merci, pheldge. C’est une mine, ce manuel de survie !

      Contre l’incommodité que l’on peut recevoir des loups.

      Si vous portez sur vous les yeux & le cœur d’un dogue, qui soit mort par violence, ne craignez pas que le loup vous approche, ainsi au contraire vous le verrez fuir comme un timide lapin …. Si vous suspendez la queue d’un loup qui ait été tué en carnage, dans la crêche ou étable d’un gros ou [42] menu bétail, aucun loup n’en abordera…. Le même effet arrivera pour tout un village, si aux avenues vous enterrez des pieces de loup…. J’ai lu dans les écrits d’un sage naturaliste, une maniere bien surprenante pour prendre des loups en grand nombre, voire même en dépeupler tout un pays qui en seroit infecté; il faut se pouirvoir d’une bonne quantité de poissons, qu’on appelle biemmi ou loups marins: en les éventrant on réserve le sang à part, & après les avoir bien écaillés & nettoyés, on les pilera dans un mortier avee de la chair d’agneau ou de jeunes brebis, & l’on portera cette composition dans le canton où l’on sait que les loups sont; on allumera un grand feu de charbon à l’opposition du vent; c’est-à-dire, que le vent aille da côté ou sont les loups, afin qu’il chasse la fumée que fera la composition de chair & de poisson que l’on mettra sur les charbons; laquelle fumée frappant l’odorat des [43] loups, les attirera en cet endroit; lesquels trouvant cet appât rôti, & pour peu qu’ils en mangent, en seront tellement étourdis, quils s’endormiront, & il sera aisé de les tuer.

  31. Emmanuel est inspiré de l’ancien prénom hébreu Immanouel, lui-même composé des termes « ime », « anou » et « El » se traduisant respectivement par « avec », « nous » et « Dieu ». Le sens littéral d’Emmanuel est donc « Dieu est avec nous » et il s’agit d’un prénom d’origine biblique.

    Hier 25/12 fête d’Emmanuel. cf Isaïe

    Bingbing est chrétienne et chinoise !

    L’ai accompagnée à l’église..Entendu à la messe de Noël à 10h: « Dieu aussi avec ceux qui ne croient pas ». Le curé a dit + tard que l’entre-soi chez les chrétiens, non.

    Rencontré Gabriel sous la colonne de Philippe Auguste à Nation: réclame une femme qui l’aime lui fasse la cuisine et l’appelle mon petit poussin en sucre mon chéri mon canard adoré etc.. Et qui soit un peu ronde.
    Vit dans le rue.
    Ai donné 1€20…pas plus dans la poche..CB oblige !

    Ai regardé aussi au pied du distributeur les tickets jetés. Certains il leur reste 5436 euros, un autre 4 euros.
    La vie est mal faite.
    Bingbing a été choquée.
    Pourtant, y avait pas les noms.

  32. Vu « Mon père » et « Wildlife » et « Bookshop ».
    « Mon père », ce zéro, participe de l’ autobiographie expiatoire*, tel « Wildlife » et autres films de Xavier Dolan.
    D’une apparence paisible, cette famille péruvienne prolonge – de plâtre et pomme de terre- un art lié aux Incas où la narration de la vie quotidienne s’ allie à l’ hommage rendu aux dieux souverains.
    Soudain, (et là, j’ ai fermé l’ oeil -crénom- et les deux oreilles –de nom- à l’ instar de Bingbing dans Bookshop) le secret de famille soigneusement enterré jaillit sur la ridelle arrière d’un camion.
    Sanglant.
    La boiterie de la mère prend alors tout son sens.
    Elle est massacrée.
    Retourne chez sa mère après avoir massacré les retables.
    Le fils- massacré à son tour par les fils de, qui l’ accusent de porter les mêmes gènes, tarés- aime son père quels que soient ses choix, qui lui sont propres, même si c’ est dégueulasse.
    Il l’ accompagne alors, aimant, dans une reconstruction illusoire, prélude à un renoncement total. Le répit avant la fin.
    L’ enfant deviendra un homme en traversant ces tourments indicibles.
    Son envie de Félicitad, Félicitad !!! aura subi quelques délais dilatoires.
    Tragique, ce film expose le refus absolu, chez quelques peuplades primitives, à deux encablures du Macchu Picchu, de céder aux sirènes de la modernité décadente.

    * Kubrick, Tarantino, Orson Welles, John Ford ont eu autre manière de trancher le fil de soie du cocon familial. Ébouillantement oblige.

    retable plâtre et pomme de terre au Pérou:
    https://www.google.com/search?q=retables+en+plâtre+et+pomme+de+terre+à+cuzco&tbm=isch&ved=2ahUKEwjgpK_d8bzfAhWPw4UKHV4UD30Q2-cCegQIABAB&oq=retables+en+plâtre+et+pomme+de+terre+à+cuzco&gs_l=mobile-gws-wiz-img.3…7560.21032..22138…0.0..0.160.2581.20j8……0….1………30i10.ya6GYZKwhGY&ei=ZiIjXODZK4-HlwTeqLzoBw&client=ms-android-samsung&prmd=imnv&biw=360&bih=512#imgrc=o9kuirQj_obG9M

    À Cuzco, ce sont des crèches comme napolitaines, même si petites. Le triptyque permet de fermer et de protéger l’ oeuvre.

      • Roquet croit probablement que le monde entier est chroniquement occlus. Une vision de clébard constipé qui suit un régime fait de croquettes végétalisées riches en fibres. A la moindre incartade, sa compagne sait « flairer la différence ».

        https://www.animo-petfood.com/

        Devinons : quel petit cadeau a-t-il reçu au pied de la cheminée ?

    • Les gens fortunés,les détenteurs de capitaux ne veulent pas « moins d’Etat »;ils veulent un état qui les protège;ils ont trouvé en Macron un bon serviteur de leurs intérêts.

  33. COURRIER EN RETARD

    Mon petit François,

    Je suis ravi que tu aies joui d’une brillante carrière de clown religieux catholique. Tu as du jugement et de la réussite.
    A propos, mon vieux: avant que de te préoccuper de la « voracité consumériste de l’humanité (*) », est-ce que tu pourrais te préoccuper de la voracité sexuelle de tes enclumés de curés pédophiles ?
    Dans l’attente…
    Bien à toi et Joyeux Noël, mon vieux François.

    (*) Ce n’est pas en prenant au sérieux les propos aberrants d’Imbroglio Ier sur la consommation qu’on risque de renflouer les caisses de ces malheureux commerçants pénalisés par les blocages des gilets jaunes. La journée de Noël, célébrant rituellement les jouissances de la surconsommation, dément d’ailleurs joyeusement les divagations de l’abruti du Vatican. La surconsommation n’est pas seulement un plaisir : c’est un devoir national !

    • S’il nous reste un peu de goudron et de plumes dans nos réserves hivernales on verra à en enduire le gominé du Vatican !

  34. … oui, Beardsley,

    ou Hans Bellmer,
    qui aurait pu illustrer les poémes noirs d’encre (de blessures, et de pus) de G. Trackl.

    Je ne crois pas qu’il y existe cri plus désésperé. Mis à part les é-cris cachés dans les cendres des Sondercommandos, qui sont des diamants de feu noir et de beauté … Mais ce qui ajoute à leur beauté est le – pourtant- (c’est à dire le : et pourtant il y a une lueur, une lumiére en eux) , puisqu’ils avaient été soigneusement été cachés pour lecture future.
    Ceci ouvrant une porte Ontologique, et à des Univers qui sont à l’orbe opposée exacte du monde- mort-vivant des apprentis désosseurs marocains …

    Et au final, tout ceci rejoint les contes, qui ont caché des fils d’or de vérité dans leur tapisserie faussement simplette.

    Aprés mon petit détour, si je reviens à Beardsley, Bellmer, voire Totor, je vois que les 3 aiment les eaux et les encres.
    Vais je oser dire , moi itou, sans comparaison.
    Parcequ’ on me dit que mes petits dessins ont qq chose de Beardsley, ou de Cocteau, ou G.Moreau… il faut toujours se référencer ( pour équilibre du soi)!
    mes petits dessins de tres petite lili.

  35. « Mais ce qui ajoute à leur beauté est le – pourtant- (c’est à dire le : et pourtant il y a une lueur, une lumiére en eux) , puisqu’ils avaient été soigneusement été cachés pour lecture future.
    Ceci ouvrant une porte Ontologique, et à des Univers qui sont à l’orbe opposée exacte du monde- mort-vivant des apprentis désosseurs marocains »

    L’obscurité, ça Soulages ?

    • Le propos de lili est,certes,difficile à bien comprendre,en l’état actuel.

      Si vous l’effarouchez par des sarcasmes,elle n’en dira pas plus;là où vous « voyez » de l’obscurité,je vois de l’implicite;si nous nous montrons réceptifs,peut-être lili nous montrera-t-elle un de ses dessins,nous dévoilera-t-elle la filiation entre Beardsley,Bellmer et les autres.

      Lili,pour le moment, se « parle à elle-même » en quelque sorte;je suis convaincu qu’elle a beaucoup à nous dire.

      De grâce,ne la faites pas fuir;des femmes,il faut respecter la pudeur,les timidités.

      Nous parlons haut,nous braillons,nous exhibons nos avantages sans vergogne.

      Apprenons à prêter l’oreille aux chuchotements de nos amies.

  36. Le décalage vers le rouge des Galaxies avant la fin du mois est bien connu du fisc français qui taxera néanmoins au prorata de la luminosité apparente.

  37. Le Vatican pratique la double taxe : la taxe sur la vie et la taxe sur la mort ! Il faut que le consommateur mort ou vif paye selon les autorités ecclésiales …

    • Tu veux bouffer un bout de Paradis ? Tu payes … le fisc chrétien est intraitable avec les mauvais cochons de payant. Le consommateur sera saisi par les tenailles de l’enfer s’il refuse d’acquitter l’obole à Charon.

  38. Je réclame solennellement que tous les « humanitaires » soient détenus préventivement en otage en France dans des prisons dûment surveillées par des gardiens français – cela coûtera moins cher au budget de la nation !

    Si j’étais président j’interdirais aux « humanitaires » toute sortie du territoire avant une peine incompressible de trente ans de travaux forcés !

    P.S Avec moi une Sophie Pétronin serait assignée à résidence dès les premières manifestations de se donner corps et âme aux Africains.

      • Mon amour

        Tu m’as manqué à Noël ; j’ai pourtant guetté ta descente par le trou noir de la cheminée … juste une dinde est tombée du ciel !

  39. VOYAGE A L’INTERIEUR DE GERARD DEPARDIEU (suite)

    « Foie gras dans la cabine, en-cas pour les babines »

    C’est sûr qu’être végétarien dans le Périgord, c’est comme être eunuque dans un bordel.

  40. La race la plus chiante au monde ce sont quand même les gens qui veulent faire le bonheur de l’humanité contre sa volonté !

    Une bonne fois pour toutes messieurs et mesdames les diplômés en humanologie : les humains vous emmerdent !

    • Vous avez donc d’honnêtes nègres musulmans maliens qui ne pensent qu’à en découdre et à massacrer le plus possible de mécréants ou de mauvais musulmans – loisir estimable en somme car il faut savoir se défaire de ses ennemis – et des mal blanchis le sourire en coin qui viennent les secourir comme s’ils en avaient besoin avec de la nourriture en pot et des onguents !

      • Faux.
        Le gros des troupes djihadistes au Mali est constitué de Touaregs (qui se considèrent comme Blancs même si ils sont largement métissés) et d’éléments arabes maghrébins importés, terriblement racistes à l’égard des populations noires du Sud-Mali.

        • Ouaip … Bof.
          Y’a aussi un paquet de Peuhls.
          Sans compter les Sonraïs.
          (tous, comme les autres, nostalgiques de leurs grands empires passés)

          Et aussi des Bellas, esclaves des Touaregs et des Arabes de Tombouctou.
          Dans les années ’80 j’ai bien connu quelques femme Bellas peu farouches autant qu’expertes.

      • Bah. Le mépris est réciproque, dans cette affaire. Il n’ y a pas de braves gens d’un côté et des salauds de l’autre. C’est juste de l’humain, de part et d’autre.

        • Non, le mépris provient des élites urbaines mondialisées, c’est-à-dire la nouvelle aristocratie.

          • Et vous méprisez vous-même « les élites urbaines mondialisées ». Un partout la balle au centre …
            Sauf que, hormis votre mépris de gilet jaune, il y a l’envie, la jalousie, la frustration, tous sentiments petits et laids, ce qui n’est pas le cas de ces « élites » à votre égard. Donc ?

          • Je crois qu’il va falloir que je fasse un jour une chronique sur la définition du mot « élite » — dont l’usage au pluriel m’interpelle toujours.

          • J’ai mis « élites » entre guillemets, et il me semble que vous-même et Guy Morel aviez déjà remis les pendules à l’heure concernant ce substantif dévoyé de son sens premier. Mais c’est votre métier de répéter encore et encore. Alors oui, faites-le à nouveau.
             » meilleur ouvrier de France », c’est une élite.
             » un théâtre élitaire pour tous  » disait Antoine Vittez
            etc …

  41. Vous avez deux mignonnes scandinaves qui viennent dans le djebel marocain comme si elles allaient au zoo – forcément ça énerve les disciples de Saladin qui veulent du respect ! Ils s’amusent un peu avec elles qui les prenaient pour les gorilles locaux du Maghreb, les violent, histoire de leur apprendre la vie puis les découpent en morceaux comme on fait dans les bonnes cuisines !

    Après cela allez vous plaindre de l’humanité !

  42. Mon cher Zorglub,

    Vous qui êtes un distingué islamophile je voulais vous informer que j’ai vendu ce matin le livre de Pierre Cassen, récemment paru, « Et la gauche devint la putain de l’islam », le titre vous parait-il un peu fort ou au contraire trop peu contrariant ?

    • En fait pas plus que ça !

      J’ai le souvenir, dans les années 2000, de m’être fait virer d’un cercle vaguement relationnel de bien pensants, parce que je dénonçais les (plus que) troubles relations entre la municipalité et les assoc’ proches du Hamas « d’aide » aux devoirs et aux femmes esseulées.

      Quant à mon islamophilie, elle est conséquence d’une jalousie inextinguible : les musulmans eux n’ont jamais subi le MLF.
      Partant, vous aurez l’indulgence de l’excuser.

  43. Comme disait la présidente de France Télévisions : les mâles blancs hétérosexuels de plus de cinquante ans faut qu’ils raquent maintenant ! Ils ont eu du bon temps … de trop !

  44. « Tout esprit profond avance masqué ». (C’est celui qui ne supporta pas qu’on frappe un cheval, qui écrivit cela).
    Lormier, gare au masque.

    Vous voulez bien une petite histoire illustrative, cher caustique ?
    -ma foi, laissez moi poser cette canne et allumer ce cigare…
    un peu de cet armagnac (il a au moins 2 fois votre âge, si vous permettez) dans ce verre de cristal gravé , elle me vient d’un film, la petite histoire pour illustrer.

    Devant les hauteurs illuminées de Mahatthan, dans un salon sublime.

    C’est une femme brune noir de jeais, coiffée Loulou, à la garçonne, maquillée rouge, tailleur structuré, talons aiguille. Sophistiquée. Splendide. Elle est dans les affaires, elle brasse de l’or, et pour ce faire, pour vendre, elle n’a aucun scrupule à se glisser aussi, sous la table de l’acheteur…
    Elle explique à un jeune loup , qui veut apprendre, comment il faut vendre.
    – « Et puis aussi, gratos ce truc! n ‘hésite pas à citer au bon moment Schopenhauher, ça les marque au fer. J’y connais rien, mais fais comme moi: 3 phrases bien obscures, par coeur, et tu envoies la sauce.
    Ça les colle.
    Et tu peux leur balancer les 10 tonnes de piments défraichis en stock au prix fort.

    Seule chez elle.
    La femme s’effeuille, elle laisse tomber, les escarpins, les bas, les dessous soyeux, se dirige vers sa salle de bain, ôte la perruque. Elle est blonde, son visage est nettoyé.
    Elle s’étend, serviette enturbannée, propre,
    Et elle ouvre un livre, elle est concentrée , elle lit Shopenhauer.

    Et voilà, fin de ma petite histoire illustrative. Elle vous a plu au moins? N’est elle pas trop obscure, ne vous a- t- elle pas trop ennuyé? cela m’inquiéte il est vrai.

  45. Jalouse, madame savon?
    Et oui, madame savon, je l’ai bien cherché, vous en serez récompensée!
    indubitablement.

  46. Message pour savonarol.
    ===================
    Oui, je conviens que je l’avais bien cherchée , votre riposte, même si je ne me suis pas adressée à votre personne, en venant chatouiller la compagnie de vos amis et intervenants habituels.
    Les yeux dans les yeux, ( vous c’est un de vos pseudo, moi c’est mon prénom) , je vous dis tout de même que mon ou mes interventions ne méritent pas de si violents et humiliants adjectifs ( -mon com » est bouffi de suffisance et je l’ai bien cherché, car je ne comprends rien aux grands auteurs »-sic-). ! Vous avez voulu me rabaisser plus bas que terre. Et vous avez bien réussi à me blesser, mon cuir n’étant pas cuit et recuit . .. .Car, même si je viens rarement, vous êtes cependant intelligent, érudit, psychologue et parfaitement
    capable de voir et comprendre qui est qui écrit.
    Je vous dis donc que vous êtes venu à la rescousse pour des raisons autres que les petites choses que j’ai dites sur les dessins ou la phrase Nietzschéenne … Vous réglez une sorte de compte. Est- ce parce que je ne pense pas comme la compagnie?

    Comme je l’ai dit à une dame d’ici, c’est de bonne guerre!
    Je ne pense pas avoir une petite réaction de Lormier, à qui je m’adressais…
    Cependant , les yeux dans les yeux, c’est assez « space » votre diatribe vengeresse . Vous ne trouvez pas?

    • C’est vrai qu’il faut être un peu endurci pour exister sur Bonnet d’Âne — mais on s’y fait, avec le temps. Au moins, il n’y a pas de censure, sauf propos qui tomberaient sous le coup de la loi.

  47. … « Nous avons le coeur un peu
    endurci sur sur ce blog ».
    $$
    C’est tout?
    É bé ! …. Blaaa té ! blé fé mi!
    Alors me balancer ce truc bien moche, bien bas, c’est avoir un coeur « un peu « endurci?
    Je dis c’ est avoir un coeur bien chatouilleux , indulgent pour lui, et qui veut insulter. Un coeur partial qui préfére l’entre -soi. Et un coeur rancunier pour un-je-ne-sais quoi qui m’aurait échappé.

    Parceque lorsque je parle de l’assassinat de Sarah Halimi et de l’antisémitisme du bout des lévres ( un peu!) de la part de quelques uns ici, ou du Pacte de M., ça ne fait pas bouger les oreilles dans les commentaires.
    On dirait que vous êtes morts!
    Pareil pour les GJ: peu de compréhension!  » les bourgeois n’aiment pas que… »

    Moi je dirai finalement à l’ensemble de ce choeur satisfait de lui même à bon compte, et tellement indulgent vis à vis de lui, ( puisqu’il se pense endurci par les terribles épreuves de la vie, et par la hauteur et la noblesse du son  » Mench »),
    que c’est un coeur petit petit, d’un mesquin que c’est pas possible, puisqu’il vise bas, un choeur de pétochards du coeur et du penser chantant tous la même rengaine.

    Il est certain que je ne faisais que passer, restez bien entre vous ô gens de bien et de coeurs » un peu » endurcis, et de bonne penseance! Ô lumiéres clignotantes et satisfaites,
    bonjour au moine,
    Bon appétit, comme il se doit.

  48. Petite question.
    Il y a un certain temps, je suis venue tempérer une petite action commune menée contre une intervenante.
    Quelqu’un aujourd’hui?

    • Y’a moi !
      Mais vous savez, sur ce blog, ils sont d’une misogynie aussi effarante que naturelle.
      Le prenez pas mal les gars, mais vous êtes totalement infoutus de lire la prose d’une femelle. ils vous manquent des données, visiblement.

      • Mais par contre beaucoup se rattrapent, ils aiment les animaux.

        (*) afin qu’il n’y ait pas de méprise, ou pire, de faux espoirs, je précise que je n’en fait pas partie, je n’ai même pas cette qualité.

  49. “Dès que quelqu’un me parle d’élites, je sais que je me trouve en présence d’un crétin.”
    De Emil Michel Cioran / Cahiers 1957-1972

  50. Ils ont eu la « petite » sirène !

    https://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/buildsv6/images/largeoriginal/2/e/2/2e295ac03e_50004712_yushin-maru-bateau-chas.jpg

    Voilà ce que c’est que de frétiller de la croupe sur un rocher pour aguicher le furtif.

    Depuis le cannibale de Kobe, on savait les japonais friands de néerlandaises en petits cubes mais ils viennent de franchir une étape vers le vaste et prometteur réservoir des belles fleurs scandinaves (vinaigrette) bien en chair. Faut croire que la batave est désormais trop parée pour l’abattage et que les terrains de chasse du grand nord sont quand même plus excitant pour l’imaginaire que les cailloux du moyen Atlas.

    De quoi édifier les enfants de maintenant, blindés de hard gore dès leur plus jeune âge, avec des contes modernes à la Curwood un peu revisités avec du raisiné sur la banquise.

  51. @ « ils vous manquent des données, visiblement. »

    Et visiblement, les filles du blog se prennent toujours pour des mammifères supérieures.

    Personnellement, je ne m’intéresse qu’aux mammifères supérieures, bonnet D.
    C’est ton cas, dobo chérie ?

  52. Merci do,
    Vous êtes une lionne superbe et génereuse.
    Et vous êtes aussi un « brave type » ( Le grand Louis à Simone Renan).
    Ô Moine savon, j’ai pas bien lu les grands auteurs mâles , et j’ai aussi pas bien regardé – Quai des Orfévres- et HG Clouzot.

    • En fait l’inspecteur Louis Jouvet disait exactement : « Vous êtes un type dans mon genre : vous n’aurez jamais de chance avec les femmes ! »

      Ce n’est pas la même chose …

  53. Je ne sais pas si vous connaissez l’histoire qui courut le tout-Paris des années trente ? Louis Jouvet avait une liaison avec la danseuse Lisa Duncan, la fille adoptive d’Isadora, le danseur Georges Pomiès qui travaillait un numéro avec Lisa lui souffla sa valseuse … quand Jouvet dit qu’il était un type qui n’avait pas de chance avec les femmes il parlait d’or !

  54. Du gong sonne le rappel ( à tartes):
    « L’hebdo télé de gauche veut nous édifier : »

    Hebdo télé de gauche? Une télé-vision d’évidence ou prophétique, un plaît-aux-ânes, une litote pour papier hygiénique (t’es mort)?

    • Il paraît qu’à l’Elysée pour rassurer le président à bout de nerfs – et de maquillage – on passe en boucle sur un poste télé allumé en permanence « Dimanche-Drucker » pour lui faire croire qu’il ne se passe rien en France et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! C’est disent les conseillers en com’ la Télé-Potemkine …

  55. Il ne faudrait quand même pas confondre ce salon littéraire avec un forum de psychologie pour femmes désabusées de Doctissimo.

  56. Ils brossent, ces vigilants, le tableau d’une France dont Soral rêverait, qui n’existe pas mais qu’il fabriquent de leur jactance, que des médias de Panurge prolongent et que des politiques sans structure entérinent.

    « Je devrais, juif, éviter aussi bien la Somme que la Seine-Saint-Denis, redouter Trappes comme Carcassonne. Je devrais, dans une terre qui a oublié mon martyre, me résigner à ne vivre qu’à l’amitié des riches, des puissants et des cyniques, et accepter, pour mon bien, que mon histoire serve à repousser le musulman comme le «gilet jaune», que certains ici veulent traiter en ennemi.

    Tariq Ramadan d’un côté, la quenelle de l’autre, les épouvantails à juifs quadrilleraient le territoire, et seul le pouvoir, seuls les possédants, seuls les libéraux, seuls les macronistes, seuls ceux qui possèdent le monde, pourraient me tolérer. »

    L’article complet ici : http://www.slate.fr/story/171594/gilets-jaunes-antisemitisme-pretexte-pouvoir-vigilants?fbclid=IwAR3WduvllBfBra_Jm8EOw2Lz0RBKDHtM4psY0k7Ahw4rN8zYPzZnTD-x3T8

    • L’amie des bêtes nous révèle la source de son manque d’inspiration : le site slate.
      Et pourquoi pas Telerama, l’Immonde et le Nouvel Obs, ces sites pourris par le Politiquement Correct ?
      Dans les écrits de l’amie des bêtes pas forcements immondes, on ne trouve pas l’amorce du début d’un commencement d’une solution.

    • Aux dernières nouvelles Carlos Ghosn est toujours en prison au Japon afin qu’on lui fasse rendre gorge – et il n’est même pas juif !

    • Ne soyez pas si injustes, si sévères. Dobo s’échine à retravailler son image et à défendre l’intégrité morale du mouvement. Geste aimable, plein de délicatesse redorant peut-être le blason de son cher et tendre qui, selon ses dires, était un tantinet tendu ces derniers temps. Peut-être souffrait-il d’impopularité auprès des 77% de ses administrés (qui sont donc également et surtout soutient aux GJ), par les déclarations de Madame ? On ne sait pas, les prochaines municipales ont lieu dans 15 ou 16 mois, ça file vite mon vieux !

      Allez Dobo, vous êtes dans le mille, bel effort à poursuivre en nous proposant demain, par exemple, la pétition en ligne visant à défendre Drouet face aux accusations du gouvernement.

      • Mais qui vous a dit que j’étais d’accord avec ce que j’ai partagé ? J’ai juste trouvé ce texte intéressant à lire sans en être ni amie ni ennemie. D’ailleurs, personne ne l’a lu, non ? Vous avez lu Slate et bouh pas bô vilain caca. Ça vole haut, ici.
        Je vais également assez régulièrement sur le site de l’UJFP lire quelques articles par ci par là, ce qui ne signifie nullement que j’adhère. C’est juste intéressant à lire

          • Flo, je suppose que vous n’habitez pas en zone rurale ? Dans un village de 110 habitants, celui qui est élu maire est celui qui a envie de s’y coller, et ses positions politiques ne sont d’aucune importance. Trop contents d’en trouver un, les électeurs !

        • « Mais qui vous a dit que j’étais d’accord avec ce que j’ai partagé ? »

          Disons qu’il est d’usage de mettre en exergue un extrait que l’on juge remarquable et dont on partage le point de vue, si on se garde d’en dénoncer le propos ? Seriez-vous contre ce que vous avez partagé ? Non. Mais ce que vous êtes joueuse !
          Et alors, vous qui souffrez un peu syndrome de la persécution (un peu, c’est vrai Dobo) à vous imaginez que l’on vous envie et que l’on jalouse constamment, soyez au moins rassurée qu’on vous jalouse pas la lecture de Slate – on vous la laisse, on ne se battra pas pour.
          D’ailleurs quelles seraient ces choses que les GJ vous jalouseraient, il me faut un exemple ?

  57. PS Il paraît que ce fabuleux condottiere d’entreprise s’étant fait plumer par un banquier a voulu puiser dans les caisses de Nissan pour rembourser une dette de 15 millions de dollars !

    Le fait d’être un étranger au milieu des Japonais – un Kanji – n’arrange pas son cas !

    • En France c’est le fait d’être un Français de base qui n’arrange pas votre cas aux yeux des autorités !

    • Mon cher, vous confondez le kanji — qui est un type de caractère de l’écriture japonaise — avec le gaijin…

      • Oui heureusement que je ne suis même pas japonais ! Sinon c’était le cul-de-basse-fosse pour 30 ans !

  58. Cela commence à devenir lassant d’avoir le troll PD accroché à mes basques.
    Dès que j’écris un commentaire un peu sensé sur cette agora, ce troll sort de son trou pour faire du hors-sujet.
    Complot ?
    Nous verrons, dixit DSK

  59. J’ai proposé un autre pseudo: – le Moine Savon-

    (ou bien – le Venimeux sous Capuchon-
    Y a aussi- Dame savon-
    ou encore » Em pas tes histoires mais Em jouer de la pétoire »
    peut être, sur un air musical :  » je suis un sensé ici sur cette agora, et j’irai siffler sur la colline  » …)

    • (Lili. Puisque je passais par là, je me permets de vous le rappeler mais Windsor McCay – un trait divin, d’une rare pureté – manque à votre liste de ceux qui ont influencé W.Disney.)

    • Vous ne serez pas déçue, vous trouverez aisément ses planches, celles de Little Nemo plus exactement, sur le net – Illustrations des rêves démentiels et fabuleux d’un jeune garçon.

    • Ah, c’est remarquable. Les surréalistes appréciaient particulièrement les Cauchemars de l’amateur de fondue au chester.

  60. Eléments de réponse à Lili

    « Lormier, gare au masque. »

    Dans le monde virtuel,nous ne sommes que des masques…Bien sûr,l’imagination travaille;d’ailleurs, quand nous lisons un roman,nous avons une vague idée de l’allure des personnages.

    Ici, je me concentre sur les mots qui sont écrits.

    ( Si lle romancier dit « nez aquilin »,que voyons nous au juste ?
    Proust nous parle d’un serveur ,à Rivebelle,qui se meut « comme un grand arara »;bien sûr,Proust avait lu le sonnet des voyelles…je « vois » quelque chose,quelque chose de très noir,une image s’impose à moi -et d’ailleurs,je m’en souviens.

    Faut-il que nous voyions le personnage tel que se le représente l’auteur ?

    J’ai lu de nombreux passages de « Vers l’unique métaphore « de Miklos Szentkuthy;c’est un texte extrêmement ardu pour moi…mais je me souviens d’une remarque qui dit en substance:au moment où un lecteur commence à lire un récit,il a déjà une idée des personnages;le temps qu’il fait,ses émotions récentes,tout colore sa lecture.)

    Alors, de quoi le graphème  » lili » est-il le nom ?
    Et surtout si le graphème s’accompagne d’épithètes: »mes petits dessins de très petite lili. » ?

    Je me dis que cette toute petite lili aurait bien envie de nous parler de l’art du dessin,de SES dessins,mais qu’elle redoute le regard des autres.

    La shoah.
    Vous y pensez souvent,peut-être tous les jours;c’est votre angoisse (une de vos angoisses.)

    « Seule chez elle.
    La femme s’effeuille, elle laisse tomber, les escarpins, les bas, les dessous soyeux, … »
    « s’effeuille »;j’ai l’impression que ce mot ne s’utilise guère que s’il y a un spectateur pour jouir du spectacle…

    « cher caustique  » ai-je fait preuve de causticité envers vous ?

  61. @ Lormier,
    une très brève sortie du silence rassurez-vous, pour venir vous taquiner et corriger juste l’orthographe du nom du remarquable écrivain et essayiste hongrois Miklós Szentkuthy que vous cite dans votre commentaire destiné à Lili … Un accent qui manquait sur le o… Prétexte pour vous adresser un clin d’oeil et vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année … Auriez-vous lu ses autres livres tels le bréviaire de saint-Orphée ou les confessions frivoles ? Si non, n’hésitez-pas , d’autant que ces ouvrages ont été remarquablement traduits par les meilleurs traducteurs qui soient en matière de langue hongroise… retour au silence et sourire…

    • « une très brève sortie du silence rassurez-vous… »

      Si la sortie était longue,croyez-vous que j’en serais inquiet ?

      Je n’ai fait que copier/coller;d’ailleurs,comme d’habitude,j’ai posé le volume dans un coin-et je ne sais pas dans quel coin…
      Cet auteur, je l’ai dit à Lili, est à mes yeux très ardu.
      Merci pour vos bons vœux;je vous adresse les miens,à mon tour.

      • Inquiet ne serait pas le terme exact, j’ai utilisé cette expression par politesse ne voulant pas vous importuner…
        Je vous l’accorde, Miklós Szentkuthy a une écriture très particulière et bien que les traductions qui en sont proposées soient excellentes, on peut souvent être tenté de « l’abandonner » dans un coin. Qui sait, au détour d’une recherche d’un autre ouvrage votre main aura peut-être la chance de le sortir de son coin…
        Merci pour vos voeux, j’espère que tous vos soucis seront très vite au rang des souvenirs…
        Grand sourire.

  62. Doriout réclame le droit de dire des khonneries contre vents et marées :

    « Il y a bien une douzaine d’années que je fréquente les sites de JPB c’est quelque peu une antériorité sur toi gugusse ! »

    Le droit d’ânesse sur BdA ?

  63. Cher caustique,

    Si, inquiéte ! (non pas de Shoah, derriére nous, et puis Shoah a permis de faire « Te
    chouva  » et retour à TORA, et puis érection de Eretz Israël enfin ….) inquiéte parceque re- antisémitisme de tous les bords, catos, gochos, filastinos , islamos… voire chez juifs même…

    Je ne connais pas M. Szentkuthy, mais la composition sur -le Bréviaire de Saint Orphée- est trés belle, dorée et « moreauesque ».

    Vous savez que nos prénoms nous engagent, et signent le chemin de notre vie. Lormier , ce choix de pseudo a t-il rapport avec quelque vérité sur vous? Moi, je n’ai trouvé que – Lord-
    Vous pouvez expliquer si vous le voulez. ( parceque par ex. celui ou celle qui signe – Savonarole- se prend pour le Moine foudroyant vengeur, terrible, et patati et patata. Et moi dans le mot je ne vois que « savoner la planche »… désolée pour l’ Encapuchoné)…

    J’ai dit vrai, lili, petit nom. Le masque est minimal . Pourquoi se fatiguer? … L ça commence,* A ça finit!

    * mes couleurs, je n’y peux rien, ont un son. A, rouge, E, bleu, I, jaune, O noir, U je ne sais pas.

    • Lormier : I. − Subst. masc. Fabricant d’objets de harnachement.
      La pratique du cheval par la noblesse avait créé une nouvelle source d’activité. Elle faisait travailler un artisanat extrêmement nombreux (…) cuireurs, lormiers, savons-nous ce qu’étaient ces vieilles professions? (P. Rousseau, Hist. transp.,1961, p. 85).

  64. Lormier,
    Suite pseudos,

    – Par ex. Pierre D., qui joue franc jeu. Simple, net, clair .
    Tout esprit profond avançant masqué, cette clarté peut être aussi extréme sophistication subtile,

    – par ex. Flo, elle aussi nette et se défiant du mensonge, car son pseudo est le diminutif d’une belle chose, Florence, un nom de jardin, et de fleurs, et donc du premier jardin… quel cadeau au dessus de sa tête, et gage de beauté!

    – par ex… Bon, j’arrête, à vous maintenant ou à suivre.

    • C’est un jardin… C’est le plus beau des beaux jardins. Il ne se pare d’aucune frontière, vous n’y trouverez ni convoitise ni jalousie, ni racisme, ni paresse ni tristesse, vous n’y trouverez aucun ennemi. Aucune souffrance n’y a sa place ; elle a disparu des mémoires. Ici, point d’or, point de richesse, seule la Beauté règne. Le moucheron vous semble splendide, le brin d’herbe élégant et délicat, le chêne terriblement majestueux, chaque regard posé est un enchantement, tout, absolument vous y semble merveilleux.

      On finira par y arriver Lili… ; )

      Si je ne repassais pas par là, je vous souhaite de passer dès à présent, à vous et à tous, un très bon réveillon de fin d’année.

      • Oh, j’oubliais. Dans le plus beau des beaux jardins, plus de mendicité, plus de faim ; les banquets y sont gratuits.

          • Ah, Seulement le jour où vous ne porterez plus de slibard pour vous.
            Bonne fête de fin d’année à vous aussi.

        • « les banquets y sont gratuits »

          Quelle horreur ! Ce serait plein de doriouts vociférant je ne sais quel droit à s’exopprimer.

          • Driout sera le premier servi ! Aucune plainte n’est recevable (aucune souffrance n’y a sa place). Tout le monde à poil ; tout le monde heureux.

            Bonne fête de fin d’année Messire !

  65. Hello Flo,
    Je suis allée regarder les dessins de Windsor, qui est contemporain de G.Tenggren, je crois, plus ou moins. Je préfére GT.
    Si vous aimez ce genre d’expression, vous pouvez contempler les oeuvres de Duval.
    Bien à vous

  66. J’ai apprécié ces quelques jours exempts de propagande religieuse libéràlakh même si cela a dérivé vers des formes d’impressionnisme ovarien.

    Je crains que le pilonnage ne reprenne bientôt via quelque troudukh de l’alter-hémisphère.

  67. Citation de fin d’année :

    « Nous vivons l’époque la plus remarquable de l’histoire. Comme jamais auparavant, l’homme regardant en arrière contemple un panorama de progrès miraculeux; et comme jamais auparavant, il est à la recherche de son avenir. La satisfaction que nous trouvons à être à la fois spectateurs et acteurs d’un drame captivant est considérablement refroidie par le fait que la perspective n’est pas réjouissante. »

    • Mouais ! Ça se discute vraiment. Tout dépend des choix que l’on a fait et de ceux que l’on fera. L’avenir écologique est quand même très intéressant à explorer, si on a moyen de se débarrasser des petits dictateurs en herbe (verte) et de leurs désirs non dissimulés de flicage? Il y a de quoi faire pour tout le monde, à tous niveaux et dans tous les domaines explorables.
      On peut déjà emprunter des bouquins sur l’Islande à la bibliothèque plutôt que d’aller en masse polluer ce territoire fragile qui commence à être menacé par le tourisme de masse. Ce n’est qu’un exemple.

      La question à présent : Que va me balancer Savonatroll sur ce sujet ? J’ai hâte de lire son commentaire, à ce bichoudamour.

  68. Savon moi n’a toujours pas compris que pour faire de la mousse comme le doit un troll il faut beaucoup d’eau pour diluer le solvant ! Fais des bulles …

    • Savon mou !

      Quant à l’autre illuminé du Périgord c’est pas demain qu’on le qualifiera de truffe du siècle !

  69. Les journalistes officiels sont très ennuyés : l’agenda de Macron le Petit est vide ! Ceci dit s’ils m’avaient lu ils sauraient que le président est dans son salon en train de regarder « Dimanche-Drucker », une espèce de goutte à goutte télévisuel … un remontant Potemkine pour politique en grande détresse.

  70. Une autre pour abcmat,
    ==========

    Le Rabbi Nahman de Brestkev :
     » Souviens toi de ton futur ».

    C’est pur et merveilleusement mathématique!

  71. Voyez-vous j’aime beaucoup les contes de fées – mais quand un système ne fonctionne pas il faut savoir dire halte ! On passe à autre chose … je ne m’émerveille pas pour les ratages politiques sous prétexte qu’ils sont bourrés de bonnes intentions voire même de jolies images maquillées.

  72. Il faudra bien siffler la fin de la récré en osant l’injonction « Taisez vous, en bas ! »
    PS:
    Oui, il y a…

  73. Il est possible que cela se termine en apothéose – comme disent les optimistes – mais l’histoire sera de très courte durée et les réjouissances n’auront guère le temps de s’épanouir comme de jeunes filles en fleurs !

    Le progrès de l’humanité ? C’est trois millions d’années de douleurs et trois minutes finales de félicité absolue !

  74. L’écrasement des temps est une réalité relativiste que l’autre bolide de la physique molle n’a toujours pas entravé !

    L’histoire des hommes ? Un long et lent écrasement des temps qui s’accélère de plus en plus !

  75. Dugong me prend pour le dernier des crétins parce que je freine des quatre fers ! Lui c’est l’enthousiaste vigie qui regarde la vague scélérate qui va emporter le navire du haut de la hune de misaine et s’écrie : « Ola l’équipage regardez la belle bleue ! »
    – Ola matelot tu nous la bailles belle …

    • « Dugong me prend pour le dernier des crétins parce que je freine des quatre fers ! »

      Doriout vient de nous avouer qu’il n’en est pas encore à la station debout.

  76. Bon papier qui résume assez bien l’usine à soupe que sont devenus les studios Disney… mais il m’est venu une réflexion au sujet de René Goscinny qui admirait le travail d’animation du vieux Walt. Avec l’intelligence qu’il avait, il a bien dû se rendre compte des penchants antisémites du créateur (moi-même en voyant l’extrait des Trois Petits Cochons dans la vidéo de la chaîne WatchMojo, j’en suis resté baba…), surtout quand on sait qu’une grande partie de sa famille maternelle a été déportée dans les camps de concentration et n’en est, pour la plupart, jamais revenue…

    De là, je me demande si sa rencontre avec les futurs créateurs du magazine Mad (Harvey Kurtzman et Bill Elder) n’a pas été autant un refuge qu’une révélation.

    C’est peut-être une réflexion erronée (et sûrement hors-sujet) de ma part, mais ayant une sympathie certaine pour ce vieux René, je n’ai pu faire autrement. En passant, bonne année à vous!

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