tocqueville_02_2S’ouvre aujourd’hui vendredi 8 juin, au château de Tocqueville, un grand colloque international sur « la démocratie en Occident au XXIème siècle » — ce qu’Alexandre Devecchio, qui en rend excellemment compte dans le Figaro du 8 juin, appelle « la grande fracture démocratique ».
Une appréhension hâtive d’un tel sujet amènerait peut-être le lecteur à penser qu’en ces temps de Front national, de Ligue du Nord, d’UKIP (Angleterre), AfD (Allemagne), ÖVP (Autriche) et autres Fidesz – Magyar Polgári Szövetség (Hongrie) ou Prawo i Sprawiedliwość (Pologne), la menace est déjà installée à l’extrême-droite. Un historien demi-habile ferait peut-être un parallèle avec l’ascension d’Hitler sous le régime de Weimar, histoire (si je puis dire) de nous faire peur…

Enter David Adler, political researcher, comme dit le New York Times. Dans un article fascinant paru le 31 mai dernier, il fait état de sa recherche sur le rapport à la notion de démocratie — et à sa pratique — dans les pays occidentaux, tous supposés démocrates. De sa recherche et de sa stupéfaction : dans tous les pays « démocratiques », les centristes, globalement au pouvoir, sont majoritairement hostiles à la démocratie.
Certes, les partis d’extrême-droite aiment les hommes forts. Mais les centristes les talonnent : ils ont horreur de ces circonstances molles qu’on appelle vox populi. Voyez plutôt :Capture d’écran 2018-06-08 à 10.59.42

Capture d’écran 2018-06-08 à 11.00.12Horreur surtout de ce qui peut résulter d’un vote démocratique. Rappelez-vous la façon dont les démocrates centristes de chez nous, ceux qui sont aux manettes à Bruxelles, ont contourné le vote sur Maastricht. Souvenez-vous des cris d’orfraie des démocrates anglais de la City à la suite du Brexit, suggérant que Londres (ah, une mégapole mondialisée, quel pied…) fasse sécession. Et remarquez depuis quelques jours les hurlements de nos démocrates à nous, face à l’issue des dernières élections italiennes : le président Sergio Mattarella cherchant à confisquer l’élection, qui lui semblait peu compatible avec les sempiternels critères européens, et les journalistes de chez nous appelant quasiment le châtiment divin sur la tête des inconscients qui ont voté là-bas pour la Ligue du Nord ou pour Cinque Stelle. Etienne Gernelle, dans le Point, a trouvé de jolies invectives contre ces « histrions » qui ont « stupidement tonné » mais qui ont mangé le pain blanc de leur bêtise. Et Matteo Salvini, le patron de la Ligue, doit désormais se faire à l’idée que c’en est fini de « la période bénie où il pouvait dire ce qu’il souhaitait sans que cela porte à conséquence ». On n’est pas plus aimable avec des gens qui ont quand même ramassé une large majorité des voix. Ces Italiens sont sans doute moins intelligents qu’un éditorialiste français.

L’inversion des codes ne date pas d’hier. « L’ignorance, c’est la force », disaient jadis en chœur George Orwell et Philippe Meirieu — avec des intentions différentes, sarcasme là, programme ici. Mais cela fait une grosse dizaine d’années que les « démocrates » auto-proclamés se conduisent comme des autocrates. Des tyrans, parfois. Des Européens à la botte de l’Allemagne, qui n’en finit pas de caresser dans le sens du poil les descendants des oustachis, lancent une guerre insensée en ex-Yougoslavie — dont est sortie une Bosnie porte-avion de l’islamisme et des trafics d’organes. Un Premier ministre anglais, « french poodle » du président américain, lance son pays dans la guerre sans demander l’avis de quiconque. Un président français s’assoit sur un référendum, nous ramène à l’Otan sans en référer à qui que ce soit et lance en Libye une opération unilatérale et incertaine — restons poli. Un autre, après lui, joue avec les unités d’élite en Afrique, et menace la Syrie de représailles au nom d’un « ordre mondial » démocratique. Et je passe outre la politique européenne vis-à-vis de la Russie, tout cela à propos de l’Ukraine, autre vieil allié du IIIème Reich — et d’ailleurs les partis néo-nazis y fleurissent. Ces démocraties-là décidément sentent bon…
Parce que ces opérations unilatérales, décidées dans le silence feutré des cabinets, sont lancées au nom de la démocratie – sans demander jamais son avis au Démos, le peuple qui a bon dos, de larges épaules et le portefeuille vide.

Nous allons vers des temps troublés. Nos prétendus démocrates se sont saisis de la démocratie pour contourner la République. Non seulement Tocqueville, qui faisait l’éloge de la démocratie en Amérique tout en soulignant ses limites, avait raison, mais Montesquieu, qu’il avait lu de près, avait raison lui aussi : la démocratie (une certaine espèce de démocratie) est une perversion, et elle se confond désormais avec cette autre perversion qu’est l’oligarchie, la séparation nette du peuple d’en bas d’avec les élites supposées d’en haut. Et ces deux perversions en produisent une troisième que Montesquieu appelait tyrannie. C’est une combinatoire. J’exagère ? Ah oui ?

J’ai mis du temps à comprendre que les politiques scolaires ne visaient au fond qu’à accentuer cette séparation, et que l’argent déversé sur le bas avait pour but essentiel de préserver les privilèges d’en haut. J’ai mis du temps à admettre qu’on ne changerait pas le système scolaire sans changer de régime, en revenant à une république vraie et en balayant nos démocrates de façade — ceux qui tentent chaque jour de faire croire que populisme est un gros mot, sans doute parce qu’ils croient que le peuple est une menace. C’est même la seule chose dont ils ont peur.

Au fond, ce ne sont pas les partis « fascistes » qui présentent un vrai danger. Ce sont ceux qui se parent ostensiblement des oripeaux de la démocratie — pour mieux la contourner. Le danger, c’est l’extrême-centre. Depuis 50 ans, en Occident, aucun coup d’Etat n’est venu des extrêmes. Ils sont tous partis du centre — sur le modèle de Louis-Napoléon  Bonaparte : on se fait élire par des bourgeois, puis on prend le pouvoir en suspendant toutes les libertés. Le prochain, que je crois poche, fonctionnera sur le même modèle — ou il se contentera de changer la loi électorale et le mode d’élection des députés (et leur nombre) pour continuer à régner. Que d’aucuns ne le voient pas trouble ma foi en la nature humaine…

Alors, fratelli d’Italia, ne vous laissez pas impressionner. Appliquez votre programme. Allez jusqu’au bout : dénoncez la dette absurde dont on vous fait payer (comme à nous) les intérêts sans espoir de la régler un jour. Pour la résorber, il faudrait que les Etats puissent créer de l’argent – et ils ne le peuvent pas, ficelés qu’ils sont par le système bancaire. Faites crouler ce vieux monde : seuls ceux qui ont beaucoup ont quelque chose à y perdre — et l’INSEE vient d’avouer que notre « démocratie » ne profite qu’aux plus riches, quelle découverte !inegalites Non, l’Histoire n’est pas finie, comme Francis Fukuyama l’a finalement reconnu. Elle commence — ou elle continue. Avanti popolo !

Jean-Paul Brighelli

165 commentaires

  1. Il est bon de se poser les conditions aux limites d’un système de représentation – de même qu’en physique !

    • Cela va bien plus loin.. loi qui a changé les règles des présidentielles un an avant, lois menaçant les libertés de la presse, d’expression, loi « égalité et citoyenneté », de « moralisation », sur le « secret d’affaires », contre les « fake news »…Ces lois ont été votées ou sont sur le point de l’être. Pas par Poutine ou autre. En France..

    • Et un député Allemand qui a voulu rendre hommage au parlement à une fille violée et assassinée est vilipendé. Chez nous la République Française accueille tranquillement en son coeur un néo nazi ukrainien, et François de Rugy trouve qu’il s’agit d’un « échange institutionnel normal » ! Tout est inversé, on est déjà dans Orwell.

    • De même que le petit troupeau qui se rend chaque année sur l’île d’Yeu pour une cérémonie nécrophile.

    • …les désirs antYnomiques des étudiants de banlieue, désireux d’intégrer…

      • L’article de Valeurs Actuelles se concentre sur l’accessoire et passe sous silence l’essentiel:la loi ORE dévalorise,démonétise le baccalauréat.

        Partant du constat que le baccalauréat est (du fait de la politique appliquée depuis plus de trente ans par les gouvernements successifs) devenu bien trop peu sélectif,un ministre aurait pu décider – par exemple-qu’une mention Assez Bien serait désormais requise pour accéder à l’enseignement supérieur.

        La voie choisie est complètement différente:ce qui est visé,c’est le démantèlement complet du lycée-où seront « enseignées » des non-matières par des non-professeurs.
        (à lire: les déclarations des associations de professeurs de physique et de professeurs de mathématiques; le billet de Muglioni sur le site de Catherine Kintzler;)

        • Mais le Bac est déjà démonétisé ! J’ai demandé sa suppression pure et simple il y a déjà deux ans — ici même. Son remplacement par un examen en contrôle continu, un « diplôme de fin d’études secondaires », et une vraie sélection type prépas partout.
          Ceux qui ne s’y seront pas préparés depuis le CP, modèle japonais ou coréen, ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes. J’en ai marre de tous ces ados qui n’en fichent pas une rame.

          • Vous parlez d’or, ô magistral Maître JPB ! « responsabiliser » les jeunes, vous voyez que les idées libérales finalement, ça a du bon ! 😉

          • Cher Mister Pheldge, j’ai dans l’idée que le libéralisme, dans sa phase actuelle (pouvez-vous admettre que c’est un corps vivant qui évolue lui aussi ?) cherche à déresponsabiliser, faute de savoir combiner citoyen et consommateur. La responsabilité implique un certain sens du collectif ; la consommation abrupte suppose le recentrement sur l’individualité. Je pense que c’est le cœur du problème. Sans compter — mais ça va de pair — l’illusion de facilité de la consommation (juste une illusion) où tout serait à portée de main — tant que la main parvient jusqu’à la télécommande. La montée du télé-achat dans les années 90, puis le e-commerce, ont fortifié cette illusion de facilité — avec frustrations ultérieures à l’appui, parce que la plupart des jeunes ne peuvent guère s’offrir que l’image de leur désir. Mais l’objet inatteignable est d’autant plus fétichisé — voir Marx sur le sujet. Jetez un œil, ça n’a pas pris une ride :
            https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-I-4.htm
            La répugnance au travail vient de l’apparente facilité d’acquisition. Evidemment, dans les faits, l’objet fétichisé finit par présenter la cuenta.

          • Cher Maître JPB, je soulignais juste deux points de votre post de 17 h 21:
            1/ la sélection, c’est l’opposé de l’égalitarisme, réhabilitant l’individu
            2/ l’individu est responsable de ses actes, dès le plus jeune âge, et en assume les conséquences.
            Je vous cite la définition du Libéralisme donnée sur Wikibéral :
            « Le libéralisme est un ensemble de courants de philosophie politique visant à faire reconnaître la primauté des principes de liberté et de responsabilité individuelle sur l’autorité du souverain (que ce souverain soit un monarque ou le peuple). »
            Je vous invite donc à mon tour, à lire comment les libéraux parlent du libéralisme, plutôt que la caricature qu’en donnent les médias et les collectivistes de tous poils.
            J’ai comme l’impression que par ici, toute le monde voit le libéralisme comme un monstre affamé, qui sème mort, ruine et désolation, sur son passage …
            Souvenez-vous de votre facture de téléphone d’avant, du temps béni du glorieux monopole d’état. Regardez ce qu’à apporté l’ouverture du marché (pardon, je sais que c’est un gros mot pour beaucoup, j’essaierai de me contrôler 😉 ), la libéralisation des télécoms, qui la regrette ? hmmm ? alors ?
            Bonne lecture et bonne soirée.

          • En effet, le baccalauréat est encore présenté comme l’examen qui ouvre la voie aux études universitaires or, parmi les innombrables élèves qui l’obtiennent chaque année, beaucoup sont incapables de s’exprimer correctement, dans leur propre langue et ils abandonnent rapidement. On peut faire la même remarque à propos de certaines licences. Les professeurs qui corrigent le Capes se disent parfois consternés par le niveau des copies s’étudiants « licenciés » qui ignorent les règles élémentaires de la grammaire, de la conjugaison et de la syntaxe et qui, dans les matières littéraires, ne savent même pas disserter. Ces étudiants vont ensuite obtenir un poste de remplaçant dans un collège. Inutile d’en dire plus, tout le monde en France connaît la suite de l’histoire… Dans les pays du Nord de l’Europe, l’entrée à l’université n’est pas librement choisie par l’étudiant; il y a une sélection à l’entrée des grandes écoles comme à l’université quelque soit la discipline choisie. C’est très stimulant pour les étudiants comme pour les enseignants.
            A propos des centristes qui, selon une étuds, seraient les moins démocrates, je comprends mal votre propos. Personnellement, je les trouve peu intéressants et manquant de convictions solides. Toutefois, n’importe quelle étude peut prétendre prouver n’importe quoi. Il suffit de choisir les bonnes questions et l’ordre dans lesquelles il faut les présenter. C’est différents quand il s’agit de demander aux électeurs pour quel parti ils souhaitent voter, les résultats sont plus probants . Les centristes, me semble-t-il ont peur des extrêmes qui soyons honnêtes ne sont pas vraiment de fervents adeptes de la démocratie. Il me semble que le politicien qui s’engage dans la direction du populisme n’aime pas vraiment le « peuple » mais veut saisir une opportunité pour atteindre le pouvoir.

          • Etes-vous d’accord sur le fait que ce sont des centristes (européanistes) qui ont contesté les élections partout où l’on a rejeté le traité de Maastricht ? Qui cherchent des moyens pour contourner le Brexit ? Qui tentent de détruire le gouvernement italien à peine constitué ? ET qui ont imposé à un pays démocratique, la Grèce, une « troïka » qui comme son nom l’indique prend des décisions gravissimes sans en référer à qui que ce soit ?

  2. La démocratie c’est le droit de dire des bêtises impunément au regard de la loi ; la dictature c’est l’obligation de dire des bêtises …

    • Vous confondre la dictature et le régime totalitaire. La dictature fait la police, interdit de protester contre le pouvoir etc mais ne se soucie pas au fond de ce que pensent les gens…
      Le régime totalitaire a un parti unique, fait de la propagande pour une idéologie officielle à laquelle vous êtes obligés d’adhérer. Et le régime surveille « l’adhésion » à l’idéologie. Les « déviants » sont rééduqués, déclarés psychiatriquement fous ou envoyés dans un système concentrationnaire type goulag ou autre.

  3. Soyons clair et net, je n’ai pas envie de passer ma soirée à échanger des idées avec au choix :

    – Tommy Robinson
    – Alexandre Gabriac
    – Boris Le Lay

    D’une part je me doute de ce qu’ils pensent d’un pédé lettré français – barrez la mention inutile – d’autre part je défends leur droit à aligner des élucubrations invertébrées qui valent bien les slogans de tous les partis politiques.

  4. La démocratie, toussa.

    Quand je pense à certains habitants de mon village, je me dis que, ma foi, s’ils étaient systématiquement « représentés » aux élections, ce ne serait pas plus mal.

    D’autant que certains seraient bien capables de déplacer, pas vu pas pris, une pierre de bornage, ce qui est un crime bien plus grave qu’occire la grand-mère qui a la thune.

  5. Pour la bonne bouche de Dugong le lamentin triste : la demoiselle de Rochefort.

    « Qui n’a jamais connu la grâce de dormir pendant une course de taureaux ignore tout de la volupté. Aptes à s’assoupir même au théâtre nô, les Japonais les plus distingués savent cela. Ce que Pierre Loti, en ses mille et trois vies orientales, avait d’ailleurs bien noté. Dans sa maison natale, tout s’enchaîne, salons rouge, bleu, salon turc, salles Renaissance, gothique, mosquée, chambre arabe, mais on n’y voit plus la pagode japonaise
    Le plus beau des livres de Loti ? Sa maison de Rochefort. Le plus fou de ses rêves. La plus exacte de ses vies. Le mausolée de ses drames. L’hologramme de ses désirs. L’essence de ses plaisirs. Elle respire la sensualité, la fête et la mortelle mélancolie des lendemains. Bien plus que les quarante-trois ouvrages publiés de son vivant, qui lui ont valu une fortune aussi étendue que sa gloire, les trois livres clés de Loti restent : sa vie, sa maison et sa biographie par Lesley Blanch (éditions du Rocher).

    Sa maison ressemble à toutes les maisons de Rochefort. Le plus souvent, ce sont les décors qui mentent, ici, c’est la façade. De son nom Julien Viaud, capitaine de vaisseau, hercule de la libido, Pierre « Loti » – une exquise vahiné lui avait fourni son surnom de « laurier-rose » – aura aimé les femmes, les hommes et, pour peu qu’il y eût un troisième sexe, il l’eût aimé aussi. Ce qui, mettons, relève du penchant et de l’aptitude. Non, le plus étonnant est la façon fougueuse, sous toutes les latitudes, par tous les êtres de rencontre ou d’élection, dont il aura été aimé. Sept générations de refoulement huguenot n’expliquent pas tout : « J’ai aimé d’étranges créatures, j’ai été bien aimé aussi, et adoré en dehors même de toutes les lois, physiques et morales. »
    L’esprit est là
    Il passe sa vie à se travestir, se convertir, et même s’intervertir sous un nuage de pseudonymes qui déroutent. Tel se donne un mal de chien pour suggérer qu’Aziyadé, son fol amour de harem, était un garçon. La vérité a infiniment plus d’imagination. Nombreux ceux qui n’en reviennent pas qu’à cinquante ans passés il déclenche des passions mortelles. C’est d’eux qu’ils parlent, pas de lui. Loti n’aimait pas son corps : « Je ne suis pas du tout mon genre. » Ce ne fut pas l’avis d’une bonne partie de l’humanité des trois sexes.
    Toujours est-il qu’il inventa le « bodybuilding » mais ne put rien contre sa petite taille. Comment sa hiérarchie a-t-elle pu tolérer qu’en rade de Toulon il s’engage dans le Cirque étrusque, sous un déguisement ahurissant, pour exécuter force pirouettes au sommet d’une pyramide humaine ? Il était de ces êtres à qui l’on pardonne tout.
    Lors de sa réception à l’Académie, à l’âge de 41 ans, juché sur des talonnettes à ressorts, il entendit courir le bruit parmi les immortels vieillards qu’il se serait accoutré d’un corset de femme sous l’habit pour accentuer formes et cambrures. Il leur fit adresser une photo de profil, avec un pagne réduit à l’essentiel, sous-titrée de sa main : « Ça, c’est pour montrer les baleines de mon légendaire corset. » Aucun n’assista à ses funérailles nationales.
    Visite par groupes de 10 élus. Sous la houlette de guides artistes, tout prend un air de conspiration. L’esprit de Loti est là. Et encore, on n’a plus droit à cette demoiselle d’âge mûr qu’un visiteur innocent, le 5 juillet 1976, fit entrer dans une fureur sacrée en demandant si des fois, Loti… Elle éructait. Excitant sa transe, le portrait au mur d’un éphèbe, mon dieu, assez dénudé, la lorgnait avec un je-ne-sais-quoi de moqueur. On a bien cru qu’elle allait nous virer. Ou y passer. On se tenait à carreau. »

    https://www.sudouest.fr/2010/08/22/la-demoiselle-de-rochefort-166342-727.php

    • On ne sait qui a signé cet article…

      Juste une question:comment un individu peut-il « s’intervertir « ?

      Si a vient en premier et b en second, je peux intervertir a et b;alors la paire ordonnée (a,b) est remplacée par (b,a);mais que peut bien signifier intervertir {a} ?

  6. JPB dixit: J’en ai marre de tous ces ados qui n’en fichent pas une rame.

    En prépa?
    Que dire, alors, en collège…En réalité, je suis et reste très étonné : la totalilté de l’effectif – selon les classes- jouent le jeu, peu ou prou; on se demande bien pourquoi: passage assuré en classe sup’, immunité acquise pour les comportements déviants.
    A leur place je ferais pire!
    Sans doute le poids de la férule parentale, ah ah ah.

    Proposition: un système d’amendes ( money!) comme sur la route: ton rejeton m’a mal parlé = 50€; absence de travail perso = 50€; etc.
    Utopique?

    • En gros outrage à agent public ; ça se défend.
      Nous avons (enfin) prochainement une réunion pour modifier le règlement intérieur dans mon établissement : discipline, exigences, sanctions . Je vais essayer de placer ça, ainsi que les conseils de disciplines pour manque de résultats scolaires.

      • Ah ah!!!!
        Amusez-vous bien: les réglements existent mais sont allègrement bafoués, donc inutiles; ma propo d’amendes est, très certainement, anticonstitutionnelle et vous vouera aux gémonies de la part des ex-gaucho soucieux du bien-être prolétarien.
        Quand aux CD pour « manque de résultats », je me pisse dessus de rire: virer 70% d’un collège + autoroute six voies pour les avocats des familles.

        • Ca fait rien, ça me détend de voir les réactions outrées des collègues trop démagogiques!

  7. « seuls ceux qui ont beaucoup ont quelque chose à y perdre »

    Certes et je conseille aux révolutionnaires italiens de supprimer le droit à l’héritage avant tout autre chose.

    Juste après, il faudra légiférer pour obliger la Norvège, pétroleuse scandaleuse, à acheter toute la production de zitounes du Mezzogiorno à 1,0000 couronne l’olive.

    Après, on verra au coup par coup, en fonction.

    • L’héritage, l’état français sait y faire, en ponctionnant 50% hors filiation directe . Scandaleux.

      • Entre parents jusqu’au 4ème degré, neveux, oncles, cousins germains, grands-oncles, etc.
        55% sur la totalité
        Autres cas, 60% sur la totalité …
        Bienvenue en république démocratique populaire socialiste et bientôt bolivarienne, du France 😉

        • tiens, c’est marrant, personne pour dire « ah oui, mais c’est pour financer des routes, des hôpitaux, l’éducation (qui est gratuite comme chacun ici plus qu’ailleurs le sait ) et la prise en charge des personnes âgées … »

          • Financer l’école, l’hopital, la police, les services publics, bien évidemment, personne ne peut être sérieusement contre. Mais quand on a la nette impression que derrière ces « têtes de gondole », il faut également financer la vie des partis politiques, les ors de la république, et un certain nombre de synécures, vous avouerez qu’on est en droit de douter de l’ampleur des prélèvements. Un exemple tout simple me vient à l’esprit : dans les petites villes, le maillage de présence policière n’à fait que décroître pendant les dernières décennies alors que les impôts continuaient d’augmenter : soit nos policiers ont vu leurs salaires sérieusement réévalués, soit l’argent est aussi utilisé ailleurs … Vous pouvez trouver des exemples similaires avec les hôpitaux, tribunaux, etc …

  8. La Norvège n’ayant jamais fait partie de l’Europe – comme l’Islande – dieu les garde – on ne voit pas bien pourquoi elle devrait financer les errements grecs et italiens au sujet d’une monnaie, l’euro, qui n’est pas celle des Norvégiens.

    • Les effets de l’euro sur les économies du sud sont mécaniques, rien à voir avec une prétendue firvolité des Italiens. Dans un pays l’argent, les emplois etc vont vers les régions les plus riches c’est normal. Ca veut pas dire que la Creuse fait des dépenses publiques dans tous les sens et s’endette !
      Or dans la zone euro il n’y a aucun mécanisme de redistribution, il faudrait un Etat fédéral dictatorial pour imposer cela à l’Allemagne etc..
      Donc les inégalités se creusent, les économies du sud continuent de souffrir des ultras excédents du Nord provoqués par une monnaie forte

      • Oui, farpaitement, refaisons l’UERSS, ça a tellement bien marché la première fois ! Et pour ceux qui regimberaient, on pourrait imaginer des camps, en Corse par exemple ! 😉

  9. Le 8 juin 2018 à 20 h 32 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    Mon cher, toutes les époques sont révolues — et l’époque moderne peut-être plus que d’autres qui l’ont pourtant précédée.

    Quelle belle maxime;elle est de celles qui clouent le bec à ceux qui parlent sans penser et ne s’interrogent jamais sur le sens des mots.

  10. La maxime du Maître me pousse à un timide effort:

    Quelle différence entre une langue vivante et une langue morte ?

    Une langue vivante est une langue qui n’est pas encore morte.

    On assiste aujourd’hui à l’agonie de l’anglais.

  11. … »ceux qui parlent sans penser et ne s’interrogent jamais sur le sens des mots. »

    N’allez pas croire que je pense seulement à Pheldge.

      • Ici,Pheldge me semble un cas typique;rappelez-vous l’histoire de la « création de richesses ».

        (Finalement,il en est arrivé à nous dire que « créer des richesses » signifie « s’enrichir ».)

        Dans le monde qui nous entoure,ils sont légion ceux qui répètent des mots creux sans penser. (« le fardeau insupportable de la dépense publique »…)

        • merci de déformer allègrement mes propos. Est-ce un sentiment de ne pas appartenir, ni intervenir directement dans l’économie réelle, qui vous complexe à ce point ?
          Quant au « fardeau insupportable de la dépense publique », il se rappelle à vous régulièrement à travers des hausses d’impôts et de taxes. Que vous ne les trouviez pas excessifs, n’empêche pas d’autres personnes de ne pas être de cet avis.

          Pour mémoire la moyenne européenne est de 47 % alors que les dépenses publiques représentent 57 % du PIB en France, 10 points de plus excusez du peu !

  12. « J’ai mis du temps à admettre qu’on ne changerait pas le système scolaire sans changer de régime, en revenant à une république vraie et en balayant nos démocrates de façade … »
    JP Brighelli

    Union des professeurs de physique et de chimie

    Communiqué de presse (14/02/2018) : Avec la réforme du baccalauréat, la France renonce définitivement à offrir une culture scientifique à ses citoyen·ne·s

    Et pendant ce temps-là on disserte sur apb et parcoursup.

    • l’udppc est, comme beaucoup d’assoces disciplinaires, un invraisemblable mélange hétérogène où beaucoup de pédagos de la pire eau cohabitent avec quelques instructionnistes mous et un vaste marécage de lobotomisés suivistes.

      Quand l’udppc sonne le tocsin, c’est déjà beaucoup trop tard.

  13. Dans Vapeurs Actuelles,JP Brighelli écrit:

     » Parcoursup cette année est certainement en rodage, et le système s’affinera l’année prochaine. Honnêtement, il est à mon sens insuffisamment élitiste : trop de places seront encore occupées indûment cette année par des fumistes … »

    Il y a fumistes et fumistes;le Maître ,racontant ses souvenirs d’études (agrégation comprise) disait avoir réussi en « parfait fumiste ».

  14. Plus un paquebot est gros et plus on y monte facilement comme me disait récemment Alexis Kohler en m’invitant à bord de son MSC Croisières de luxe amarré au pier de Bercy !

  15. REVENONS AUX CHOSES SERIEUSES: La GIRAGLIA ROLEX CUP !

    Cette année c’est la 65e édition de cette magnifique course fondée en 1953 par les yacht-clubs de France et d’Italie, en un geste symbolique pour la réconciliation d’après-guerre. Depuis 1998, Rolex(*) s’est amarré à cette manifestation pour y apporter un supplément de professionnalisme et d’élégance. Au départ, 200 bateaux, 20 nationalités et près de 2 000 marins.
    La course se dispute en trois temps du 7 au 16 juin :
    –Un prologue entre Marseille ou San Remo (cette année) et Saint-Tropez.
    –Des régates côtières du 10 au 12.
    –Une course de 241 milles marins (448 km), qui voit les bateaux partis de Saint-Tropez aller virer le phare de la Giraglia, avant de cingler vers Gênes. Bref, une course comme celle qu’on rêve de faire avec l’Odyssée comme manuel de navigation.
    L’important dans ces épreuves d’équipes, c’est la « résonance » qui doit exister entre la prothèse –bateau ou autre– et les hommes …
    C’est la résonance, à son maximum, qui fait la différence, le meilleur son de l’effort..NOTHING ELSE MATTERS !
    https://www.youtube.com/watch?v=o1GeCOnycF8
    Admirez le swing du batteur qu’on jauge à ses tonneaux. Il s’appelle Kevin, ce qui est pardonnable pour un australien..autant dire un sous-anglais).

    (*)Avant mes 50 ans, j’en aurai une, promis..j’adore les montres ! Pour le moment, je flotte à 26 ans comme une merde sur du mercure brillant avec ma Raketa.
    ps: Flo, je te rappelle que nous sommes le 9 ! Je t’attends comme prévu devant le n°18 de la Canebière vers 14h…n’oublie pas ta guitare flamenca !

    • Assurez-vous du sexe … en ces heures incertaines et troubles où tout se confond !

    • Suis bloquée. J’ai les deux bras et les deux pieds dans le plâtre, et je t’écris à l’instant même, avec les coudes sur le clavier.

      • Malheureuse ! Quand on gâche du plâtre, il faut y mettre les mains mais pas les bars ni les pieds

        https://www.youtube.com/watch?v=PfBs0Dt26TI

        L’irruption des femmes dans la clientèle des GSB a apporté de nouvelles croyances (en plus de celles des mâles qui ne sont pas piquées des hannetons non plus).

        • Quel congre ! Je pense bras et j’écris bars. C’est Lormier avec ses thons qui me met la pression.

  16. Le 8 juin 2018 à 20 h 01 min,
    Dugong
    a dit :
    « Ne pouvant sentir les morues, il en était quand même fortement imprégné comme tout pêcheur islandais. »

    Les Helvètes sont un peuple très policé …mais ils savent aussi se détendre,se « lâcher » et se faire très paillards.

    Je me souviens de quelques paroles d’une chanson que me chantait une Helvète:

    « Les femmes,ça pue,ça sent la morue;y a que l’trou de mon cul qui sent l’eau de Cologne. »

    Si Coraline est dans les parages,pourrait-elle nous dire si elle a entendu cette chanson en Suisse romande,si elle en connaît toutes les paroles ?

    Pourquoi le poisson, pourquoi la morue ?

    Les Japonais adorent le thon rouge,lui vouent un véritable culte et pourtant traiter une femme de « maguro » (thon) n’est pas vraiment un compliment.

    J’ai interrogé des Japonais et des Japonaises sur le sujet;je n’arrive pas à savoir si la femme-thon est celle avec qui on s’emmerde au plumard-car elle se borne à écarter les cuisses-ou bien la femme qu’on attrape trop facilement sans avoir à déployer l’appareil de la séduction.

    Jennifer Cagole,qui n’est pas seulement hispanisante et coréennisante mais aussi nipponisante aurait-elle des lumières à apporter ?

    Quand le mot « thon » pour désigner les moches est-il apparu en français ?

      • Je crois que vous prêtez (avec intérêt?) plus aux suisses qu’ils ne méritent. Déjà l’autre jour, vous avez dit que « trou du cul » était une injure usitée en Suisse. Elle l’était aussi largement en France il y a quelques décennies encore, avec la variante qui m’a toujours ravie : « trou du cul sans fesses ».
        J’ai entendu autrefois la chanson que vous citez, chantée par un mien oncle, ancien para (entres autres professions). Il avait passé un bon moment en Suisse, c’est vrai, s’étant fait pincer à la frontière jurassienne alors qu’il cherchait à gagner l’Angleterre par des voies détournées pendant la guerre. Adolescent alors, il s’était retrouvé dans un camp, pour….hôtes non invités et s’était finalement bien amusé, c’est grâce à lui que j’ai appris l’existence du festival du cinema de Locarno. Mais c’était au Tessin où l’on parle italien. De toutes façons, il chantait faux.

        • J’ai fait (au moins) une faute d’orthographe : entre . Je plaide coupable avec circonstances atténuantes : il fait chaud aujourd’hui et en montagne on n’a pas l’habitude. Et j’ai eu une enfance très heureuse.

  17. Qu’est-ce qu’une discipline ?

    Pendant qu’on ergote sur l’algorithme de Parcoursup…

    « …voilà qu’on invente … des disciplines qui n’existent pas et qui n’ont aucun sens, si du moins on considère qu’une discipline est un savoir fondé sur l’intelligibilité de son contenu, c’est-à-dire sur une méthode. La belle dénomination d’humanités donnée au mélange indéterminé des lettres et de la philosophie ne cache-t-elle pas une sorte d’enseignement sophistique où chacun apprendra un peu d’histoire des idées, quelque chose comme une littérature et une philosophie médiatiques ?
    S’il est vrai qu’une école se juge au contenu de l’enseignement qu’elle dispense, il n’y a aucun espoir qu’avec la nouvelle réforme l’école devienne enfin l’école. »

    http://www.mezetulle.fr/la-reforme-des-lycees-et-le-meli-melo-interdisciplinaire/

    Jean-Michel Muglioni, le 19 mai 2018

  18. Le 9 juin 2018 à 9 h 21 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    Quant à la réduction des dépenses publiques, elle est en bonne voie : le seul problème est qu’elle ne s’effectue pas là où elle devrait. Voir la réduction drastique des postes en université (quoi que je pense de certains universitaires, c’est à une saignée que l’on assiste) depuis la crise des subprimes.

    Coupes (claires ou sombres ? ) dans les postes universitaires.

    Le retour de Margaret Thatcher.

    Les Anglais ont connu ça avec Thatcher (celle qui pensait,entre autres,qu’une recherche qui ne menait pas à la production d’objets matériels était totalement inutile et devait être arrêtée.)

    Keith Devlin (pas un mathématicien majeur-de son propre avis) mais excellent vulgarisateur et sachant écrire raconte comment ça s’est passé dans son université anglaise (Lancaster)

    Monday, August 7, 2017
    What are universities for and how do they work?
    The late 1980s were a bad time for universities in Britain, as Prime Minister Margaret Thatcher launched a full-scale assault on higher education… A newly appointed vice chancellor (president), with a reputation for tough leadership as a dean, was hired from the United States to steer the university [of Lancaster]through the troubled waters ahead.

    One of the first decisions the new vice chancellor made was to cut the mathematics department faculty by roughly 50%, from around 28 to 14. (I forget the actual numbers.) The problem he faced in achieving that goal was that in the British system at the time, once a new Lecturer (= Assistant Professor) had passed a three-year probationary period, they had tenure for life. The only way to achieve a 50% cut in faculty was to force out anyone who could be “persuaded” to go. That boiled down to putting pressure on those whose reputation was sufficiently good for them to secure a position elsewhere. (So, a strategy of “prune from the top,” arguably more productive in the garden than a university.)

    bref résumé:
    Thatcher voulait des suppressions de postes dans les universités (pour « réduire la dépense publique »)
    A l’université de Lancaster où enseignait Keith Devlin,on a nommé un vice-chancelier dont le projet était de diviser par deux le département de mathématiques;comme il était impossible de licencier des professeurs (ou maîtres de conférence titulaires-« tenured ») la méthode du vice-chancelier a été de faire pression sur les universitaires pour qu’ils s’en aillent.

    http://devlinsangle.blogspot.com/2017/

    • Lormier,

      Vous qui savez tout pourriez-vous nous dire si les mathématiciens ont réussi à établir une échelle de Beaufort de la fumisterie dans les sciences & les arts académiques ? Comme je ne suis pas encore académicien je me demandais si j’avais les titres pour postuler …

  19. D’ailleurs il est possible que la fumisterie soit une échelle ouverte comme l’échelle de Richter plutôt qu’une échelle à nombre de degrés fixe comme celle de Beaufort.

    C’est un point qui mérite discussion ! La classification est un art difficile …

  20. D’après l’échelle de salaire de la fonction publique un huissier de l’Assemblée nationale est trois ou quatre fois plus crucial dans l’appareil d’Etat qu’un enseignant vacataire d’université ou un apprenti-chercheur du CNRS !

    Il est donc possible selon moi que l’échelle de valeurs de l’appareil d’Etat soit une vague fumisterie !

    • Ou alors trimbaler d’un bout à l’autre de l’Assemblée nationale des bouts de papiers et des carafes d’eau armé d’une lourde chaîne dorée est au fond plus important symboliquement qu’écrire des bouts d’équations sur des tableaux noirs !
      Ca devrait rendre plus modestes les futurs génies des maths …

  21. Une anecdote.

    Jean Moulin était un grand républicain – il l’a amplement prouvé – et de plus il était socialisant. Un jour qu’il était préfet d’Eure-et-Loir on lui proposa de revaloriser les salaires des cantonniers, il répondit tout à trac : pourquoi ? Il y a une crise du recrutement ? On en resta là …

  22. ALERTE INFO:
    Sous Scilab V6.0.0 ou V6.0.1, la normalisation des histogrammes ne fonctionne pas: buguée jusqu’à l’os ! Il faut revenir à la bonne vieille version 5

  23. Le peuple n’a pas l’instinct démocratique – le sentiment égalitaire ne s’acquiert qu’avec la culture. On impressionne le peuple en l’écrasant sous les ors et les symboles … comme un enfant dans un cirque sera impressionné par les habits de lumière !

    Seule une bourgeoisie cultivée peut apprécier une société d’égaux. C’est l’enfance des sociétés et leur barbarie que tout se fasse dans l’arbitraire et la désinvolture du pouvoir absolu e se mariant à la pompe et à la parade.

    Dans l’état actuel des choses la France est loin d’être un état accompli car les citoyens n’y sont guère citoyens et le chemin pris avec l’importation de la barbarie africaine et musulmane depuis quatre décennies va à l’encontre de l’idéal bourgeois.

  24. L’intelligence n’est pas pour demain ou les aléas du pouvoir.

    Emmanuel Macron fait partie de ceux qui pensent qu’on peut se passer d’une bourgeoisie cultivée à l’échelle mondiale – qu’un rapport de forces capitalistiques appuyés par des milices aux ordres suffit à une bonne gouvernance. En somme l’accumulation du capital en quelques mains est telle qu’on peut se passer de la raison démultipliée dans un maximum de cerveaux. Il suffira à terme (je suppose) d’un ordonnateur central – une intelligence artificielle, ordinateur bon à toutes choses. Ce qui d’ailleurs supprime à terme son propre poste je le lui signale …

    Nous avons une autre conception des choses ; nous croyons que la raison n’est bien assise que quand elle dispose de nombreux piliers pour se confronter à la réalité humaine tellement changeante, tellement mouvante.

  25. Donald Trump a une conception traditionnelle du pouvoir ; il pense que l’Etat américain a une action justifiée par l’existence du peuple américain dont lui président est la première courroie de transmission. Il n’écarte pas l’élite du pouvoir mais il ne pense pas non plus qu’elle représente à elle seule toute la légitimité du pouvoir en quoi il est parfaitement républicain. Chacun ayant son rôle à jouer en fonction de ses capacités et de ses dignités ! C’est quand même le fond du sens de la Constitution américaine …

    • Ménon, ménon, détrumpez vous ! Trump ne conçoit rien de rien, il aime juste qu’on parle de lui, c’est son objectif principal.

    • « dignité », voilà un vocable que je n’aurais jamais cru voir associé à Trump.

      • Le mot dignité dans son sens ancien c’est le titre que l’on porte – par exemple commissaire ou juge de paix.

        Si vous êtes agent des douanes vous défendez l’honneur de votre uniforme et de votre dignité si un quidam vous insulte !
        J’en reviens toujours à ce vieux honneur qui sert à tant de choses mais qu’on oublie si souvent aujourd’hui !

        La question : est-ce qu’en tant que président Trump s’est montré indigne de son titre ? Ce sont les électeurs qui trancheront lors des élections intermédiaires puis des prochaines présidentielles s’il se représente.

  26. Le 9 juin 2018 à 9 h 18 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    Cher Mister Pheldge, j’ai dans l’idée que le libéralisme, dans sa phase actuelle (pouvez-vous admettre que c’est un corps vivant qui évolue lui aussi ?) cherche à déresponsabiliser, faute de savoir combiner citoyen et consommateur. La responsabilité implique un certain sens du collectif ; la consommation abrupte suppose le recentrement sur l’individualité. Je pense que c’est le cœur du problème. Sans compter — mais ça va de pair — l’illusion de facilité de la consommation (juste une illusion) où tout serait à portée de main — tant que la main parvient jusqu’à la télécommande. La montée du télé-achat dans les années 90, puis le e-commerce, ont fortifié cette illusion de facilité — avec frustrations ultérieures à l’appui, parce que la plupart des jeunes ne peuvent guère s’offrir que l’image de leur désir. Mais l’objet inatteignable est d’autant plus fétichisé — voir Marx sur le sujet. Jetez un œil, ça n’a pas pris une ride :
    https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-I-4.htm
    La répugnance au travail vient de l’apparente facilité d’acquisition. Evidemment, dans les faits, l’objet fétichisé finit par présenter la cuenta.

    Merci à JPB pour cette réflexion intéressante et l’excellent conseil de lecture (ou de relecture).
    Cependant, un tel fétichisme consistant à attribuer aux objets une valeur qu’ils n’ont pas naturellement, à la leur attribuer comme s’ils la possédaient par eux-mêmes, est aussi un puissant stimulant, peut-être seulement dans la mesure où il est le fruit de décisions spontanées, irréfléchies mais non contraintes. J’ai au moins la possibilité de créer ce fantôme en même temps que d’autres ; ce n’est pas une chose que les choses nous imposent. Peut-être qu’au fond, ce que j’aime, c’est cette spontanéité irréfléchie, parce qu’elle est mienne, quelle que soit l’absence de satisfaction à laquelle elle est corrélée. Cet objet, que je choisis, j’ai également la possibilité de le refuser. Mais ce n’est pas la nature, ni bien sûr la raison, qui parle en moi.
    Un tel stimulant peut très bien être mis au service de la modification des rapports sociaux – comme de n’importe quoi d’autre. Il se pourrait donc dans cette hypothèse que l’économie de marché soit autre chose qu’un obstacle à la révolution, à condition de ne pas viser un monde sans désir.

  27. abcmaths,

    Dévaluer ses adversaires n’est pas une bonne tactique ! Supposons que vous ayez raison et que Trump a un intellect proche du zéro absolu alors pourquoi donc les autres ne l’ont pas battu à plate couture ? Ses adversaire du camp républicain et puis ensuite son adversaire démocrate ?
    Donc alors c’est qu’il étaient encore plus idiots et nuls que lui ? Voilà la conclusion logique … vous voyez le côté absurde de la chose ?

    • Ce que je peux vous dire par contre c’est que Donald Trump n’a jamais été banquier contrairement à Emmanuel Macron – ça c’est un fait qui n’est pas polémique – juste un constat. Il a par contre connu la faillite personnelle … donc il connaît l’envers de la médaille du capitalisme, autre fait !

      Combiner tout cela multiplier par l’infini et vous aurez une vague idée de l’expérience professionnelle de Donald Trump.

      • « Donald Trump ne s’est jamais déclaré en faillite personnelle, mais six de ses hôtels et casinos, surendettés, ont fait faillite entre 1991 et 2009, afin de pouvoir renégocier leurs dettes envers les banques et les actionnaires
        Trump a revendiqué en 2011 avoir joué des possibilités légales en matière de faillite, afin de réduire ses dettes »
        Source
        https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Donald_Trump

    • « Donc alors c’est qu’il étaient encore plus idiots et nuls que lui ? »

      Ben oui, par les temps qui courent, il n’y a plus que des clowns en politique, aux USA comme en France .
      Si vous réussissez à aller voter, tant mieux; moi, je n’y parviens pas.

  28. Donald Trump est un new-yorkais de souche ; il connaît très bien la différence entre Wall Street et Main Street !

    Macron depuis qu’il est entré chez les Rothschild croit que le monde se dirige depuis le comité directeur d’une banque ! La haute banque gouverne les gens de rien et les gens de peu … je ne fais que citer ses propres propos ! On gouverne la monnaie on gouverne les peuples, devise des Rothschild.

    P.S La haute banque au 19e siècle c’est la banque d’affaires.

  29. APPEL À L’AIDE:
    Quelqu’un aurait-il connaissance de l’existence d’une analyse du « Livre de l’intranquillité » publiée par un psychiatre ?

  30. Je lis les commentaires sur le billet somme toute assez quelconque de JPB et je me disais que quiconque est capable d’écrire sur un quelconque sujet n’écrit jamais que des choses quelconques.

  31. « C’est très triste », a déclaré quant à lui Donald Trump, présentant ses condoléances à ses proches. « J’aimais son émission. C’était un personnage », avoue-t-il dans une vidéo publiée sur CNN. L’ironie, c’est que l’an dernier, interrogé par TMZ sur ce qu’il servirait à un dîner entre Donald Trump et Kim Jong-un, Anthony Bourdain avait répondu « de la ciguë », un redoutable poison… »

    Il était le compagnon d’Asia Argento ; il s’est suicidé à 61 ans à Strasbourg. La drogue n’y est pas étrangère …

    P.S Trump se montre chic en l’occurrence avec quelqu’un qui ne le méritait pas forcément !

  32. Ce matin je suis allé au Louvre dès l’ouverture à 9h. Posté devant une fenêtre de l’aile sud coté Seine, une brume un peu fantomatique s’étalait sur le fleuve. Je me disais que Louis XIII avait dû poser le même regard que moi sur ce grand espace intemporel vidé du moindre présent. C’était chouette ! Salle déserte, j’avais pour mon seul regard l’enfilade des espaces du musée sans entrevoir personne, sinon un gardien insouciant au loin. Cette impression est demeurée intacte jusqu’à l’arrivée de cette foule et son « funeste cortège » de présent incrusté. Une heure de déambulation solitaire, la conscience d’avoir vécu un moment béni que je garde pour toujours pour le convoquer à loisir. Plus besoin d’y retourner !

  33. Se faire démocratiser (suite)

    http://next.liberation.fr/livres/2018/06/08/j-ai-appris-la-democratie-au-sauna-rencontre-avec-armistead-maupin_1657666

    « si je voulais être accepté tel que j’étais, alors il allait falloir accepter les autres. J’ai commencé à fréquenter les saunas, où je rencontrais des mecs de toutes les origines. Ils m’ont montré que, quand on batifole dans le noir, l’amour, c’est la même chose. La seule manière d’être cohérent avec soi-même, c’était d’ouvrir son cœur à tout le monde et de laisser les préjugés à la porte.
    Aller au sauna, c’était une manière de faire de la politique alors ?
    Absolument. J’aime bien dire que j’ai appris la démocratie au sauna. Certaines fois, je me suis même fait démocratiser jusqu’à l’aube. »

      • Je connaissais « socratiser » mais pas « démocratiser »; une variante, Hélène?

        • Ça, c’est drôle ! Viens ma douce que je te démocratise — décrivez la scène…

        • une variante Hellène, non ? comme dans « va te faire démocratiser chez les Grecs » qui pour le non-initié ressemble à une injonction à retourner à des études …

          Et si JPB me permet, le sujet de dissertation à proposer devrait être « Viens mon doux que je te démocratise, décrivez la scène, puis en vous appuyant sur cet exemple, critiquez les stéréotypes sexués conventionnels »

  34. Vous voyez comme c’est drôle : mon éducation démocratique ne s’est pas faite dans les saunas mais dans les urnes ! En mars 1981 j’ai eu dix-huit ans et je suis allé voter à la présidentielle en avril-mai 1981 – c’était mon dépucelage démocratique – rien de douloureux d’ailleurs je vous l’accorde.

    P.S Je n’ai pas voté François Mitterrand ni en 1981 ni en 1988. J’ai par contre défilé dans les rues de Paris en 1981/1982 pour Fréquence-Gaie. J’avais contacté André Holleaux qui était chargé du dossier de la libéralisation des ondes.

    • Je crois bien que Maupin confond éducation sociale et éducation politique – d’ailleurs Renaud Camus qui a à peu près le même âge et a beaucoup fréquenté les saunas a fait le chemin inverse : d’Aragon à Barthes et François Mitterrand jusqu’à Tommy Robinson !

      • Au commencement était le Verbe.
        A la fin était le commentaire de Lormier.

        • Erreur d’aiguillage: ce post devait se trouver en queue du 23h20.

      • C’est complètement idiot ces avatars selfiques. Je ne sais pas si dans votre cas c’est de la réalité diminuée ou augmentée.

        • j’espère que vous aimerez plus celui-ci, issu de ma collection de BD de Reiser. 😉

      • Une chose qui sent le poisson,c’est le poisson;la deuxième est différente.(donc votre réponse n’est pas bonne.)

        Cette devinette-au cas où vous ne l’auriez pas remarqué- a quelque rapport avec une question inspirée par Dugong:comment se fait-il que dans diverses langues on compare les femmes à des poissons ?

        Dans le film « Coming Home », Jane Fonda qui est tombée amoureuse d’un vétéran du Vietnam paralysé des deux jambes (mais heureusement pour lui et pour elle, pas de la bite) trompe son mari (militaire lui aussi) avec lui;je me souviens de cette réplique incroyable lors de leur premier coït: « mon mari ne m’avait jamais fait ça. »

        • « mon mari ne m’avait jamais fait ça. », on me l’a souvent dit. Je le reconnais, en toute modestie … 😉

          • Ben, c’est le principe. Si l’amant fait la même chose que le mari, à quoi bon prendre un amant ? Je suis en train d’écrire une monographie sur le sujet.

  35. L’étrange faune aquatique (suite)

    https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0301777641041-microsoft-et-naval-group-inaugurent-leur-premier-serveur-sous-marin-2182622.php

    Pour réaliser l’affaire et protéger les zimbrecs, l’ex DCNS a-t-elle prévu des rétrocommissions, un dispositif d’auto-destruction, une surveillance par des plongeurs d’Aspreto ?

    Depuis le Rainbow Warrior qui fait glouglou et les paillotes corses mal refroidies qui crament, on était devenus nostalgiques des bons coups de nos glorieux services action.

    PS : le journaleux parle d’une consommation de « 240 watts par heure ». Une montée en puissance irrésistible qui atteindrait 2 mégawatts au bout de la première année. Après, c’est l’escalade…

  36. « Crucifions les laïcs comme à Golgotha », susurre Médine ; comme chantait le Monty Python dans « La vie de Brian », il faut toujours voir le bon côté des choses !

    « Always look on the bright side of life.
    Always look on the light side of life. »

    • Pendant une brève fenêtre de temps, après 1968, il a été possible de traiter légèrement la religion, sous le coude peut-on dire, en Occident. Cette permissivité coûte aujourd’hui fort cher à ceux qui comme Tommy Robinson sont nés dans les années 1980 !
      Personne en 1979 quand est sortie la vie de Brian n’imaginait ce qui s’ensuivrait !

      https://www.youtube.com/watch?v=SJUhlRoBL8M

      • Il me semble que Charlie Hebdo/ Hara Kiri on continué, et continuent de brocarder la religion le catholicisme … Bon et pour la religion de paix et d’amour ? euh, comment dire, ce n’est plus trop d’actualité, et on évite les sujets qui fâchent !

  37. Je précise à toutes fins utiles et pour éviter les commentaires superfétatoires qu’en 1979 j’étais déjà un vieux con ! Je persiste dans mon être comme dit Baruch.

    • Mon petit rap du dimanche :

      « Tout le Djihad que j’aime
      Il vient de là, il vient du Rap !
      Les morts ne sont jamais tout à fait les mêmes
      Pour exprimer ce qu’est l’Islam ;
      L’islam ça veut dire que je vais te crever
      C’est ma prière pour te dire que je t’aime mieux crucifié ».

        • Driout est un caméléon :il nous a même fait une petite séquence marxisante sur la justice de classe en Grande-Bretagne.

          C’est aussi un camelot;il a dû mettre la main sur une belle édition reliée en galuchat de Pierre Loti,alors il se met à nous faire des tirades sur Pierre Loti….tirades auxquelles certains commentateurs répondent.

          Vendra-t-il ?

  38. Macron a remplacé Hollande et LAREM a succédé au PS à l’Assemblée nationale… Et alors? Le nouveau président, comme l’ancien, est soumis à la très sainte supranationalité, règle fondamentale de l’Union Européenne. Il s’aligne devant Mme Merkel, elle-même au garde-à-vous devant l’aréopage des commissaires européens, gardiens de l’orthodoxie néolibérale.
    En effet, ce sont les technocrates non-élus de Bruxelles qui gouvernent en Europe, pas les peuples. Les français, irréductibles naïfs se croyant encore citoyens, avaient rejeté par referendum la constitution européenne ; on leur a imposé le Traité de Lisbonne.
    La citoyenneté est devenue un leurre, les élections une mascarade, le vote, au mieux, un exutoire.
    L’Union Européenne a inventé le totalitarisme mou, le capitalo-communisme cotonneux, le libéralo-soviétisme ouaté: un hybride monstrueux d’ultralibéralisme sur le plan économique et de marxisme soviétique sur le plan administratif.
    Le pouvoir de la Commission de Bruxelles ne se comprend pas davantage que la monarchie absolue de droit divin sous Louis XIV: c’est une transcendance inexplicable qui s’abat sur nous, pauvres mortels. Qui connaît les noms des commissaires européens? Qui sait exactement quelle est l’étendue de leurs pouvoirs? Qui maîtrise l’abscons verbiage juridico-technocratique des traités européens? Qui est en mesure de comprendre l’absurde processus orwello-kafkaïen qui mène à la création et à l’application d’une directive européenne? On ne peut par conséquent pas se rebeller contre une oppression inconnue, contre une tyrannie sans visage.
    D’un point de vue économique, l’Union Européenne a aboli les frontières pour créer un vaste espace ouvert. La propagande européiste, relayée jusque dans les manuels scolaires, nous dit que la libre-circulation des marchandises et des capitaux a abouti à une croissance économique commune depuis un demi-siècle. La même propagande omet de préciser que cette libre-circulation des marchandises a également abouti à une suprématie financière de l’Allemagne, à la transformation des autres pays de l’UE en satellites de Berlin, à la désindustrialisation des pays du sud de l’Europe (dont la France); une désindustrialisation accentuée par les délocalisations d’usines dans les pays d’Europe de l’est, à la main d’œuvre bon marché. Dans la même logique capitaliste cynique, la libre-circulation des hommes a abouti à la mise en concurrence des travailleurs au sein de l’UE (le fameux « plombier polonais »), travailleurs eux-mêmes soumis à une autre concurrence effrénée de la part des millions d’immigrés affluant de pays extra-européens, pour le plus grand bénéfice du grand patronat immigrationniste qui utilise les masses immigrées comme un moyen de pression à la baisse sur les salaires.
    D’un point de vue humain, la fin des frontières voulue par l’Union Européenne est en train d’abolir les nations, autrement dit d’anéantir la civilisation européenne dans toutes ses composantes : là où deux Guerres Mondiales ont échoué à anéantir la population européenne, là où le projet social dément des communistes de créer « l’homme nouveau » par subversion des esprits a aussi échoué, là où l’idéal biologique monstrueux des nazis de créer cet « homme nouveau » par eugénisme a enfin échoué, l’UE pourrait bien réussir un génocide démographique et culturel par remplacement de population. Les flux d’immigration extra-européens culturellement inassimilables (qu’ils soient légaux ou clandestins, ce qui revient au même puisque les clandestins finissent quasiment tous par être régularisés) et la fécondité de conquête desdits flux migratoires, sont en train d’opérer une véritable substitution de la population européenne, dans une proportion plus importante encore que lors des Grandes Invasions du Vème siècle. Les Francs n’ont jamais représenté plus de 10 pour cent de la population de la Gaule romaine, et Clovis s’était converti au christianisme afin de cesser d’être un barbare aux yeux de ses sujets gallo-romains; les migrants travaillés par l’idéologie politico-religieuse islamique et totalitaire sont déjà 10 pour cent de la population de l’hexagone et, pour beaucoup, n’ont pas l’intention de se convertir à la laïcité.
    C’est en cela que l’UE est profondément antidémocratique : puisque le peuple n’est pas d’accord avec la Commission européenne, il faut changer de peuple ! Puisque les européens n’ont pas voulu de la Constitution européenne à court terme, ils auront la charia à moyen terme et ils disparaîtront à long terme.
    Bienvenue dans la dictature terminale! Bienvenue dans le totalitarisme soft ! Celui où vous croyez encore être en démocratie, celui où votre esprit conditionné par l’autocensure de l’antiracisme politiquement correct est votre propre Big Brother, qui vous regarde et vous aveugle en même temps.
    Welcome in brave new world!

      • J’approuve également. Tout cela chapeauté par les États-Unis, empire leader de notre civilisation actuelle. Ils nous ont apporté le confort matériel, mais pas l’intelligence…

  39. Faites-en un rap, vous serez mieux écouté et peut être même passerez-vous au Bataclan en vedette américaine – ou arabe je ne sais plus – d’un djihadiste !

    • Et vous serez défendu par Yacine Belattar, conseiller du Président de la République.

      • Merci de votre correction, j’aurai dû écouter les avis de JPB et me méfier du Point !
        Vus les « souhaits » bruxellois de forte diminution du nombre des fonctionnaires, on peut d’ailleurs s’attendre à ce que des études sur leur coût connaissent une certaine publicité.

        • même si ça ne s’applique pas dans ce cas précis, il me revient cette phrase « Dieu* a créé les économistes, pour que les astrologues soient pris au sérieux ».

          *encore Lui ! 😉

      • Il n’empêche. Même rectifiés, les chiffres (et la manière de les cacher) donnent des envies de meurtre.

        • On a beaucoup entendu,de la part des autorités la formule: »s’ils sont avérés,les faits sont graves » qui donne envie de poser aussitôt la question: « et s’ils ne sont pas avérés ?

          « Même rectifiés… »

          On ne connaît pas les chiffres.

          • D’après l’article auquel vous renvoyiez, « Selon une note interne de l’Assemblée, consultée par l’Express, un agent débutant gagne 3 757 euros net par mois. »

  40. Le 10 juin 2018 à 15 h 50 min,
    Coralline
    a dit :
    « Je crois que vous prêtez (avec intérêt?) plus aux suisses qu’ils ne méritent. Déjà l’autre jour, vous avez dit que « trou du cul » était une injure usitée en Suisse. »

    Quelle est l’origine originale et originelle de cette chanson,je n’en sais rien;qu’elle m’ait été chantée par une Helvète (d’ailleurs d’origine tessinoise) ne prouve rien et est purement anecdotique.

    Les Suisses voyagent beaucoup (grâce à leur monnaie forte-et ils sont nombreux à attraper le sida dans les bordels exotiques) et cette amie avait pu entendre cette chanson à Tamanrasset comme à Dunkerque…

    D’ailleurs je l’ai finalement retrouvée sur un site belge (qui m’apprend par ailleurs que le De profundis morpionibus a été écrit par Théophile Gautier . )

    « il fait chaud aujourd’hui et en montagne on n’a pas l’habitude.  »

    Il est vrai qu’en été,il faut fuir la plaine-où l’on ne respire pas mais….

    1) Vous bâchez certains de vos glaciers pour en ralentir la fonte.
    2) Je me souviens d’être monté-voici quelques années- d’Arolla au col de Riedmatten;voulant faire une pause pique-nique,j’ai dû chercher de l’ombre car à 2919 mètres d’altitude,il faisait encore trop chaud.

    (A cette époque bénie on avait 1,60 farncs suisses pour un euro.)

  41. Macron,Hollande,l’Europe,la concurrence libre et non faussée:

    Un pays qui a décidé de sortir de l’Europe est le Royaume Uni.

    Le Brexit était inéluctable:la nation ne pouvait accepter d’être dépossédée de sa souveraineté.

    Que des lois concoctées à Bruxelles puissent être imposées aux Britanniques,contre l’avis du Parlement britannique était inconcevable pour un peuple si attaché à sa souveraineté et à son parlement.

    Ceci avait été bien compris dès les années 70 par Enoch Powell (dit d’extrême droite) et Tony Benn (dit d’extrême gauche.)

    Le Français admet fort bien que l’Assemblée Nationale n’ait pour rôle que de mettre un coup de tampon sur les textes que lui soumet l’exécutif-lequel est lui-même soumis à l’Europe.

    L’Anglais n’est pas comme ça.

    voir par exemple cet article de Christopher Booker publié dans le Daily Telegraph du 13 Juin 2015

    Enoch Powell and Tony Benn were right on Europe – it was a great deception [deception:duperie]
    The two were spot on that the ‘project’ we were being asked to sign up to was to create a political government for Europe

    https://www.telegraph.co.uk/comment/11673377/Enoch-Powell-and-Tony-Benn-were-right-on-Europe-it-was-a-great-deception.html

    • Ce qui est simplement hallucinant, c’est de se souvenir qu’avant le traité de Lisbonne, aucune clause de sortie de l’UE n’existait … ce qui est inédit en droit. Un contrat que l’on ne peut jamais dénoncer, ni déclarer caduc, c’est vraiment très étrange et en dit long sur la coloration idéologique de la construction européenne que l’on tente de rendre inéluctable et irréversible, ou du moins que l’on vend comme telle … réputée conforme à un pseudo sens de l’histoire … Il y a du Faust là dedans, sans jouer les complotistes …

  42. Nigel Farrage n’est sans doute pas un personnage très recommandable (on le dit « d’extrême droite »);il n’empêche que son petit discours de bienvenue à Von Rompuy est un morceau d’anthologie ( c’est dans ce discours qu’il dit de Von Rompuy qu’il a le charisme d’une serpillière,que personne ne sait qui il est,qu’on ignore comment il est arrivé là,et qu’il semble animé d’une haine féroce pour les états-nations.)

    https://www.youtube.com/watch?v=dranqFntNgo

    • J’ai jeté un coup d’oeil sur le site indiqué par Dugong. ( En principe,je suis toujours les liens qu’il nous donne…mais j’ai pris beaucoup de retard:je n’ai pas encore lu le texte de la conférence sur le « global et le local » en art.)

      Je découvre une nouvelle expression « : « la mise en activité de l’élève »;l’élève s’active parce que le professeur l’a mis en activité;sans doute d’autres pédagols réfléchissent-ils à la meilleure façon de maintenir l’activité de l’élève.

      Une amie professeur de lycée me citait une phrase de son proviseur: »Il est de notre responsabilité que nos élèves se sentent responsables. »

      Je lis sur le site indiqué par Dugong:
      « Cette séance s’inscrit dans le cadre d’une séquence intitulée « Être et devenir un personnage de roman », qui nous permet de réfléchir aux origines épiques du personnage de roman.
      La classe est constituée de 35 élèves, qui seront répartis en 5 groupes de 6. »

      Mettons que ce soit une faute de frappe.

      Enfin: le « et » est un mot difficile-sans lequel il serait presque impossible de concevoir des sujets de dissertation de philosophie.

      « Pliage associatif »:y aurait-il quelque part un texte de Thom sur la copule « et » ?

      • Non seulement vous avez un texte sur la copule « et » mais, sans supplément de prix, on y adjoint le « ou » et, cerise sur le gâteau, on couronne le tout avec un modèle dynamique des mixtes par excitation continue d’un oscillateur de la dynamique neuronique (ta mère).

        http://dl.free.fr/kFgul3tG1

        Et, bien sûr, sans babiologie molécularisante…

  43. « Mais cela fait une grosse dizaine d’années que les « démocrates » auto-proclamés se conduisent comme des autocrates. Des tyrans, parfois. »

    Comme dirait Naouri, si vous élevez vos enfants en démocrates, vous avez de fortes chances d’en faire plus tard des fascistes ; alors que si vous les élevez de manière plus ou moins fasciste, vous en ferez à coup sûr des démocrates.
    L’école, les parents, la société ? Le serpent qui se mord la queue, on y revient…

  44. Communiqué de la questure de l’Assemblée nationale : « Nous démentons être surpayés ».

    D’un autre côté vu le nombre de mensonges proférés à la tribune de la dite Assemblée nationale depuis sa création on n’est pas forcé de croire celui-là aussi !

    • Nous attendons avec une impatience gourmande, le communiqué officiel de la CGT-Assemblée-Sénat. Certains observateurs bien informés évoquent une grève, pour exiger une meilleure reconnaissance, et une revalorisation de leurs fonctions, autant ingrates que méconnues.
      #prolétairesunisdesassembées #tousensemble #célalutefinale 😉

  45. Moi si j’étais fonctionnaire de l’Assemblée nationale et si je m’étais senti insulté par l’étude de Paul Jossé, j’aurais envoyé mes bulletins de salaire et mes relevés bancaires pour les six derniers mois à ce monsieur pour qu’il vérifie par lui-même l’état de mes revenus et mes finances.

    Si Lormier pouvait me communiquer les dits papiers du millier de fonctionnaires de l’AN je lui ferais les moyennes correspondantes.

    P.S La questure a relevé dans son étude un accent mal placé ce qui prouve bien qu’ils travaillent avec grand soin. Félicitations aux trois questeurs !

  46. Ou avez vous vu un état ukrainien allié de l’Allemagne nazie?

    Si des Ukrainiens ont dans un premier temps accueilli avec faveur l’armée allemande, ils ont vite déchanté.

    L’Ukraine devait une colonie allemande peuplée de soldats-colons germaniques.

    Les Slaves étaient des  » Sous-Hommes » pour les nazis.

    Attention aux facilités d' »exemples » quand on veut prouver à tout prix quelque chose, genre l’éternité de l’impérialisme prussien.

  47. Il faut entendre ce pauvre Cohn Bendit, (on devient ce qu’on est), se délecter à l’idée que « les Italiens vont vite rentrer à la niche quand ils auront besoin de fric, les caisses sont vides, Cher Ami ». Quel manque d’imagination et quel mépris.

  48. Témoignage d’un enseignant d’IUT.

    Il y a quelques années, on nous a imposé des quotas d’analphabètes venus de banlieue (ils ont essayé 50% les cons!)

    Ensuite, on nous a dit de donner la priorité aux boursiers du supérieur.

    Puis cette année, aux boursiers du secondaire.

    Mais comme il n’y avait pas assez de candidats dans lesdites catégories, le rectorat a cette année retoqué notre liste de sélectionnés pour en imposer une constituée à 80% d’élèves qui ont toutes les chances d’échouer.

    Cerise sur le gâteau, après cette démonstration d’anti-racisme, il fallait tout de même protéger les Parisiens, nomenklatura oblige! Donc nous nous sommes finalement fait imposer des étudiants de la capitale avec des dossiers médiocres dans le meilleur des cas. Pour les « White Trash » de banlieue, qui donc ne rentrent dans aucune catégorie, ils ont tout faux. Certains avaient des dossiers en béton, mais ils peuvent se la mettre sur l’oreille et la fumer plus tard..

    En conclusion, Parcoursup permet au ministère de caser ceux dont personne ne voudrait, vu leur état intellectuel et mental, tout en protégeant les Parisiens fils à Papa médiocres, et en cocufiant le blanc de base qui n’a pas la chance de pouvoir se payer un appart’ à 10 000 euros le m2, et se verra offrir une place d’avenir dans une université poubelle de banlieue.

    Et puis, ce qui en découle est logique: maintenant le ministère veut imposer un DUT en 3 ans au lieu de 2, sans bien sûr un rond de plus: on va diluer le sirop de grenadine pour le rendre un peu plus digeste à notre public désormais d’élite.

    Youpi!

    • Eh bien voilà : je suis complètement d’accord.
      Je raconterai dans quelque temps ce qui est en train de se passer dans certaines prépas, qui pour avoir voulu respecter les règles du jeu (ce que n’ont pas fait les prépas parisiennes) se retrouvent sans candidats définitifs, à cause des choix multiples et des hésitations des un s et des autres, et devront accepter les fonds de panier de candidats dont jamais elles n’auraient voulu. L’année prochaine va être chaude.

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