« Rétablissement de la peine de mort ou instauration de la réclusion criminelle à perpétuité réelle », dit le programme du FN. Et de préciser : « L’alternative entre ces deux possibilités pour renforcer notre arsenal pénal sera proposée aux Français par référendum. La réclusion à perpétuité aurait un caractère définitif et irréversible, le criminel se trouverait sans possibilité de sortir un jour de prison. »
Soyons clair : je ne voterai jamais pour un parti qui inscrit le rétablissement de la peine de mort dans son programme. Aucun souci moral dans ce principe — mes relations avec le Camp du Bien sont lointaines, et la transposition dans la morale laïque du « Tu ne tueras point » biblique n’entretient avec la pure idéologie des Lumières que des rapports médiats. Non : mon souci premier est un souci d’efficacité — je ne vois pas d’autre raison à toute discussion juridique.
Au tournant des années 2000, je travaillais sur le marquis de Sade (il en sortit un livre que les sites d’occasion vous proposent pour pas cher, je vous laisse juges de la décision à prendre, d’autant que le récent bouquin d’Onfray sur le Divin Marquis n’est pas ce que sa plume a produit de plus intelligent). Que dit le promoteur — paraît-il — de la cruauté comme l’un des beaux-arts (et non du sadisme, qui fut inventé par Krafft-Ebing vers 1900 dans sa Psychopathia sexualis) de la peine de mort ? « Il n’y a point de plus mauvais calcul que celui de faire mourir un homme pour en avoir tué un autre, puisqu’il résulte évidemment de ce procédé qu’au lieu d’un homme de moins, en voilà tout d’un coup deux, et qu’il n’y a que des bourreaux ou des imbéciles auxquels une telle arithmétique puisse être familière ». Il fallait être sérieusement gonflé pour s’opposer à la peine de mort en pleine révolution, même si Robespierre, à l’origine au moins, était sur les mêmes positions. Le seigneur de Lacoste paya cette originalité de sa liberté, et ne dut la vie sauve qu’aux embarras administratifs de la Terreur.
Quant au Code pénal revisité par Sade, le lecteur curieux en trouvera l’essentiel dans la seconde partie de la lettre XXXV d’Aline et Valcour. Comme Beccaria, le premier à s’être opposé au XVIIIème siècle à la peine capitale, Sade veut un système pénal qui ne cherche pas à punir, mais à amender le coupable.
Et de la guillotine, ô fidèles lecteurs, on ne ressort pas réparé.
Pire : la peine de mort abîme aussi ceux qui y assistent — de près ou de loin. William Thackeray est un jour allé voir pendre un homme. Et le récit qu’il en a tiré, remarquable en tous points, est limpide : la joie des spectateurs n’a rien à voir avec une régénération morale, comme on disait volontiers à l’époque. En instituant le meurtre légal, la peine de mort ouvre la porte au meurtre illégal. La force de l’exemple, n’est-ce pas…
Sans compter que le coût d’une condamnation à mort, si je prends l’exemple de Etats-Unis, est proprement exorbitant. À moins que le FN n’envisage la décapitation au sabre ? Mais alors, qu’est-ce qui le distingue des barbares qui sévissent dans ces pays qui lui servent par ailleurs de repoussoir ? Aucune envie que la France prenne modèle sur l’Arabie saoudite — même si le recrutement de bourreaux ne poserait, sans doute, aucun problème…
Un cran plus loin : une perpétuité réelle ferait des hommes condamnés à ce genre de peine des fauves que les gardiens auraient bien du mal à mater : sans espoir, même lointain, qu’est-ce que le condamné a à perdre ?
Quant à un référendum sur la question… C’est tout à la gloire de Mitterrand et de Badinter d’avoir fait voter l’abolition, en septembre 1981, par l’Assemblée — et Chirac, parmi d’autres, a voté avec la Gauche, ce qui lui vaudra à jamais mon respect inoxydable. À leur gloire aussi d’avoir refusé un référendum : il est des moments où il faut faire passer les Lumières par-dessus la tête de la démocratie.

Voilà — je ne cherche pas à faire du lyrisme, comme Hugo dans la préface au Dernier jour d’un condamné. La peine de mort ne résout rien — elle aggrave les choses. Qu’un parti qui n’est pas dirigé par des imbéciles — comme dirait Sade — maintienne, pour garder le noyau dur des jusqu’auboutistes de l’extrême-droite, le rétablissement de ce crime inutile dans son arsenal de propositions me paraît un peu méprisable. Je sais bien qu’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. Mais il y a tant de bonnes raisons de ne voter ni pour le PS ni pour la Droite classique que franchement, on n’a pas besoin d’agiter un chiffon rouge de sang pour attirer à soi les votes de la France périphérique.

Jean-Paul Brighelli

121 commentaires

  1. Même si elle était votée par une Assemblée nationale très nationale elle ne serait pas appliquée !

    En tout cas pas avant un avenir lointain et tout à fait imprévisible.

    Donc en conclusion il s’agit d’un gadget politique. Une américanisation des mœurs politiques pour le coup d’un parti qui se prétend indépendant de toute sujétion atlantiste …

  2. En ce qui concerne le référendum il n’est prévu en France que pour l’organisation politique du pays ; donc en l’état actuel des choses il n’était pas possible ni en 1981 ni en 2015 de faire une référendum sur la peine de mort ! CQFD.

  3. Sous le septennat de Giscard la peine de mort était déjà désuète : moins d’une par an.

    Dans cent ans ? Il sera plus simple de réinitialiser le cerveau du criminel que de lui trancher cet organe accessoire.
    D’ailleurs l’humanité qui ne sera plus criminelle sera-t-elle encore l’humanité ? Elle sera rationnelle mais humaine je n’en suis plus sûr. Ôtons les passions à l’humaine engeance il restera la machine parfaite.

  4. Les victimes de pédophiles multirécidivistes libérés par avance ont sans doute le même avis. Mais elles ne sont plus là pour le dire. C’est con.
    L’intellectualisation s’arrête lorsque la réalité arrive…
    On ne peut souhaiter l’élimination des fanatiques musulmans et s’opposer à la peine suprême; ou alors il y a un hiatus à combler.

    ( un bon sujet: les commentaires vont affluer tel un mascaret les jours d’équinoxe)

  5. Mon opposition à la peine de mort est des plus pragmatique.

    A ma connaissance les tentatives pour recoller la tête d’un innocent sont toujours restées vaines et une seule tête tombée en vain me suffit !

    • Marc Dutroux est-il innocent ? Michel Fourniret, rien à déclarer ? Ces personnages seront un jour libérables, comme l’a été Pierre Bodein avec les résultats qu’on connaît. Pour ma part, je ne vois aucun inconvénient à exécuter des gens de leur acabit, ne serait-ce que pour éviter qu’ils ne fassent de nouvelles victimes, dont on est sûr qu’elles sont vraiment innocentes, elles.

  6. Pour montrer la vacuité de vos arguments, il suffit de trouver un seul exemple où la peine de mort a été plus utile ou moins chère que l’emprisonnement à vie.

    Or de tels exemples existent : Darnand, Goering, Eichmann, le traitre Ferdonnet ou son équivalent anglais lord Haw-Haw, Ben Laden s’il avait été pris vivant.

    Donc votre point de vue apparait pour ce qu’il est, la branlette irresponsable d’un soixante-huitard pré-sénile.

    Quant à Sade ou Robespierre refusant (qu’y disent) la peine de mort, c’est du même tonneau frelaté que Trotski, futur organisateur de l’armée rouge, conseillant par pacifisme de ne plus se battre contre les Allemands, ce qui débouche sur le catastrophique traité de Brest-Litovsk ; que Staline et Lénine prêchant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, avant de devoir les reconquérir pour que leur pays soit viable ; ou que les présomptueux freluquets maoïstes allant faire le coup de poing pour telle ou telle cause dont ils se rendront compte plus tard, devant leurs classes bigarrées, qu’elle était mauvaise.

  7. Personnellement je suis contre la peine de mort pour les délits majeurs, l’exemplarité est sûrement inutile.Par contre on peut en discuter pour les délits mineurs, pas trop graves ou terriblement agaçants comme:
    – des voisins bricoleurs bruyants: peine de mort!
    – les téléphones portables dans les transports: peine de mort!
    – les commentateurs ombrageux de ce blog: peine de mort !
    – les motards qui circulent entre les files de voitures sur le périph’: peine de mort mais avec séance de torture en préliminaire.
    L’effet décourageant du châtiment ultime pour ce genre de délits véniels mais exaspérants serait à mon avis exemplaire avec effet dissuasif immédiat.

  8. En fait sous-jacent à la peine de mort il y a l’idée de mal et de bien suprême ! Donc en fait une morale qui tient de la métaphysique … dans les religions ataviques le mal suprême c’est de nier la divinité !

    • Par exemple moi je suis un pédé revendicatif ; un pédé qui prétend qu’il fait partie de l’ordre naturel et non supra-naturel … aux yeux d’un vieux juif orthodoxe comme Bernard Stirn (le conseiller de l’Etat français) je suis donc le mal suprême puisque je nie le plan de la divinité Yahweh !

      S’il le pouvait ce vieux corniaud voudrait bien me faire lapider par ses coreligionnaires !

  9. Je m’aperçois, amusé, que je perdrais mon chef pour au moins trois des chefs d’accusation énoncés par le ci-derrière Tristenouille.

    Je frémis quand même quatre nanosecondes à l’idée que je l’ai peut-être déjà dépassé en vrombissant du bicylindre à plat entre deux rangées de caisses immobiles.

    La prochaine fois, je mettrai des doc martens à bout ferré et je donnerai l’air de rien, en doublant, un bon coup de latte dans la portière de sa caisse de frustré du mouvement.

  10.  » je l’ai peut-être déjà dépassé… »
    Moi, un soir à Opéra j’ai doublé Pavarotti. Ça a quand même une autre gueule !

  11. Ce n’est pas pour enfoncer le clou dans leurs blousons où il y a écrit « Maman je t’aime », mais les rassemblements de motards sur les parkings de supermarché pour se demander « C’est qui qu’a la plus grosse ? » ravissent mon intérêt pour la sociologie des donneurs d’organes. La peine de mort appliquée à ce groupe est donc contre-productive car d’un coût exorbitant nous apprend JPB, alors qu’il suffit d’ouvrir distraitement sa portière quatre nanosecondes avant de ne plus les voir dans l’angle mort du rétroviseur pour avoir un rein, un coeur, un foie…mais bien sûr pas de cerveau, la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a !
    Tiens au fait, les condamnés à mort dans les pays où cette peine est appliquée font-ils don de leur corps à la science ?

  12. « Il n’y a point de plus mauvais calcul que celui de faire mourir un homme pour en avoir tué un autre, puisqu’il résulte évidemment de ce procédé qu’au lieu d’un homme de moins, en voilà tout d’un coup deux, et qu’il n’y a que des bourreaux ou des imbéciles auxquels une telle arithmétique puisse être familière ».

    Dans la chimie du bourreau vue par Franquin, les groupes fonctionnels subissent des raccourcissements considérables:

    http://idata.over-blog.com/0/56/25/34/Ima2/_blogFranquinIdeesNoiresPeineCapitale.jpg

  13. Etrange société française dans laquelle on vivra en moyenne de plus en plus vieux (et, accessoirement, de plus en plus con) et qui vole la mort de ceux qui veulent librement en finir.

    Une mort choisie pour tous, ça vaut la peine…

    • Il me semble que la rédactrice est de connivence avec le criminel, si j’en crois l’un des deniers mots clin d’œil de son « article ».
      c.Monge

    • Oui, la pauvre Najat se prend ici des coups et des bosses dont il faut admettre qu’elles sont merveilleusement placées.

      • Sérieusement, vous êtes sensible à son charme ?
        Elle me fait penser à celles dont San Antonio disait qu’elle faisaient des pipes avec une paille.

  14. Cet état empilé de crânes (que d’os, que d’os) a un niveau d’organisation qui me gêne si je me réfère au second principe de la thermodynamique. Je préfère enlever le dernier de la pile et voir des millions de crânes flottant dans un univers totalement désorganisé et attendre et voir si par hasard des cerveaux (crânes) de Boltzmann vont se réorganiser pour arriver à cet empilement

    • Jean-Paul Brighelli me confirme qu’il fait écrire ses articles par une armée de singes qui tape au hasard sur une myriade de claviers ; il y a donc quelques incongruités qui se glissent de ci de là dans ses articles si bien léchés !

      Le débardeur en dentelle est une licence poétique simiesque ! Excusez le gorille !

    • On pourrait reformuler cette question en une question pariétale : si on tire une balle traversante dans la tempe d’un quidam, la distribution de matière résultante aura-t-elle une distribution gaussienne ?

      Il se trouve qu’un stupide colonel russe voulant faire plaisir à Staline a cru bon de tirer une balle dans la nuque de quelques milliers de polonais, rendant l’expérience totalement improductive.

      Dum-dum-kopf !

  15. La virago furaxe a écrit dans Marianne : « Jean-Paul Brighelli a visiblement pris son fantasme pour réalité, transformant un débardeur en dentelle en sous-vêtement »

    Mââme Najacte en débardeuse ? C’est osé mais si on étymologise un peu en adaptant quand c’est nécessaire, ça devient assez pertinent :

    http://www.russki-mat.net/page.php?l=FrFr&a=D%C3%A9bardeur

    « Qu’est-ce qu’une débardeuse ?
    Un jeune front taurin qui décline
    Sans chapeau coquin l’allure féminine,
    Un corset dans un pantalon.
    Un masque de velours aux prunelles ardentes,
    Sous des plis transparents des formes irritantes,
    Un ange doublé d’un démon. »

  16. Franchement, votre article sur les dentelles de cette midinette n’est quand même pas bien méchant. Pas de quoi s’émouvoir et pas de quoi s’énerver. C’est juste une cabale de plus pour noyer le vrai problème. On s’énerve sur un détail pour ne pas parler du vrai problème. NVB est proprement insupportable et nous crache à la figure un peu plus chaque jour, répétant à l’envi les mêmes paroles, vendant sa soupe de la même manière, d’intervention en intervention, sans même modifier un mot à chaque fois.
    Vous avez bien eu raison d’écrire votre article sur le Point. Quant à vous reprocher votre sexisme, c’est d’un drôle. Elle doit être ravie en fait que l’on s’ébaubisse de ses dentelles. Vous lui faites encore trop d’honneur ! Foin de toutes ces conneries et de toute cette hypocrisie. Le drame est de payer ces gens de pouvoir alors qu’ils ne connaissent même pas leurs dossiers et qu’ils ne roulent que pour eux au mépris de la population. Bande de charlots qui vont de mise en scène en mise en scène, sapés, maquillés, coiffés, bronzés, reposés. A vomir !

  17. « Bande de charlots qui vont de mise en scène en mise en scène, sapés, maquillés, coiffés, bronzés, reposés »

    et bientôt scalpés, plumés, goudronnés, découpés, dépecés, mangés ?

    • voire laqués pour les journaleux à la solde du pouvoir comme la Louise qui, à peine remise de son jet lag du wise qatari, a consacré quelques minutes sur France Cul pour déclarer notre hôte coupable d’avoir consacré l’intégralité de son article à un odieux sexisme.

      A mort !

  18. Oui, d’un point de vue arithmétique, la peine de mort pour les grands criminels ajoute un mort à un autre (ou à des autres morts). C’est indéniable.

    Mais, toujours d’un point de vue strictement arithmétique, la peine de mort (ou la perpétuité réelle, qui correspond à une mort sociale) interdit toute récidive, donc empêche d’autres morts éventuelles. C’est également indéniable.

    Avec la fin de la peine de mort (et de la perpétuité réelle) -qui n’est au fond qu’un recyclage crypto-bigot de la vieille idée chrétienne de rédemption- on choisit d’économiser la vie des prédateurs criminels. En retirant ces derniers de la circulation (quel qu’en soit le moyen), on choisit d’économiser la vie de leurs futures victimes. On mesure les ravages de l’idéologie quand une société choisit une option suicidaire aux dépens du principe de précaution.

    Victor Hugo avait du talent. Mais aurait-il écrit « Les derniers jours d’un condamné » si Léopoldine avait été noyée par un multirécidiviste multirelâché au lieu de périr accidentellement?

  19. Stop urgent ! Dépêche d’agence.

    Les athlètes qui courent le guilledou après soixante ans sont tous dopés !

    Les vieux pervers sont en fait de vieux shootés … les médailles en chocolat des obsédés sexuels seraient toutes fausses !

  20. @Jean-Paul Brighelli

    Monsieur Brighelli,

    Je vous écris à propos de votre précédent texte sur la natalité. Je cite une phrase de votre précédent texte : « la natalité de l’Occident s’effondre, il ne reste plus guère que les Barbares qui fassent encore des enfants  »
    Qui sont ces barbares, Monsieur Brighelli? Soyez plus explicite.Par exemple, les Africains, qui font beaucoup plus d’enfants que les Occidentaux,seraient donc des barbares à vos yeux?N’ y a-t-il pas une forme de julesferro-racisme dans ces propos, Monsieur Brighelli?

    • Parlez-vous des Africains continentaux de souche et des Européens continentaux de souche, c’est-à-dire vivant sur leurs territoires historiques et dans ce cas le terme de Barbares (avec un B majuscule svp!) est tout à fait justifié, tout ce qui se situe au-delà du limes des Romains, le Barbaricum, ou bien parlez-vous des Africains installés en Occident ? Dans ce dernier cas, on peut vous classer sans se tromper dans les rangs de ces irénistes béats qui prétendent que la culture et les valeurs républicaines permettront l’intégration (qui n’est que l’autre mot de la faillite de l’assimilation) de masses de populations déferlant en Occident ? Je ne sais plus dans quel livre Hegel dit que la quantité fait la qualité, il faudrait déterminer le point critique peut-être déjà dépassé. D’ailleurs, si c’est bien à ceux vivant en Occident que vous vous référez, comment pouvez-vous affirmer que les Africains font plus d’enfants que les Occidentaux en l’absence de statistiques ethniques? C’est donc que vous ne vivez pas les yeux grand fermés et que la réalité du seuil de 10%, cher à Lévy-Strauss, de « Barbares » dans la population autochtone,vous a sauté aux yeux.

  21. Aurélien. J’ai raconté il y a quelques mois ici même, le parcours non exceptionnel d’une de mes élèves musulmanes qui n’a pas pu terminer ses études au lycée, mariée en classe de première, enceinte en terminale. Et donc adieu, bac, études et autonomie, liberté et indépendance. Elle l’a fait de « son plein gré », disait-elle c’est à dire plus terrorisée par la religion que par ses frères et son père. Transférée définitivement dans sa belle famille et se retrouvant donc dans l’impossibilité de décider à jamais de sa vie par elle-même. Nous sommes en France, c’est une élève d’un lycée public. A 17 ans, c’était une gamine. Vous avez vu la maturité d’un gamin de 17ans de nos jours ? Vous les pensez capables de faire des choix aussi importants à cet âge ?
    J’ai vécu son départ du lycée comme de la barbarie et toutes ses petites copines aussi. Nous sommes en France, je répète. Vous trouvez cela normal ? Moi, non.

    • Il a fait des études secondaires au lycée Masséna de Nice … je sais bien que les généraux de l’Empire n’étaient pas tous des lumières mais nous ne sommes plus en 1789.

      • Doucement Driout avec le lycée Masséna, c’est là que j’ai fait mes études secondaires après l’exode de ma famille de Marseille. Il est donc désormais sacré, suite à mon séjour dans ses murs.

        • Pour ce qui est du lieu de mes études supérieures, la fac où je sévis encore comme misérable ATER, là je dois admettre que le lieu est gravement souillé de mes multiples turpitudes. J’ai dû financer mes études par des pratiques abjectes qui resteront secrètes jusqu’au jour où un éditeur véreux m’achètera les droits de propriété intellectuelle.

  22. http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2015/11/09/31002-20151109ARTFIG00125-colonel-jacques-hogard-le-scandale-du-kosovo-a-l-unesco.php

    « Le Kosovo devrait pourtant faire réfléchir les Européens.

    Sur ce territoire grand comme un grand département français, que les Serbes considèrent à juste titre comme le cœur historique, spirituel, culturel et identitaire de leur nation, la population serbe, de majoritaire qu’elle était encore à la veille de la seconde guerre mondiale, est progressivement devenue minoritaire sous le triple effet de la politique délibérément pro-albanaise menée par le régime communiste du Croate Tito, de la démographie (les familles serbes, chrétiennes , monogames, comptant de moins en moins d’enfants pour en arriver à deux ou trois maximum par famille, tandis que les familles albanaises, musulmanes, polygames, comptent de l’ordre de cinq à six enfants par épouse…), et enfin, bien sûr, de la guerre et de l’épuration ethnique qui s’en est suivie (Des centaines de milliers de Serbes ont quitté ainsi la province arrachée à l’administration serbe en 1999 puis proclamée «indépendante» en 2008 par la guérilla islamo-albanaise installée au pouvoir par l’OTAN, avec le soutien de l’Union européenne et des monarchies pétrolières du Golfe). »

  23. Voilà que j’apprends par le Monde qu’un artiste russe « s’était, en 2013, dans le plus simple appareil, cloué la peau des testicules entre les pavés de la place Rouge. « Une métaphore de l’apathie, de l’indifférence et du fatalisme politique de la société russe contemporaine » selon l’artiste.

    Outre que, dans le monde post-soviétique, « le plus simple appareil » constitue un euphémisme bien compliqué à réaliser, se clouer les burettes ENTRE des pavés, reste un concept russo-russe très difficile à appréhender ici où on imagine bien mieux l’explosion des dites roubignoles entre les dits pavés.

    Cela donnera peut-être quelques idées aux petites nouilles de neoplofs pour un happening rue de Grenelle qui frappera l’imaginaire du joli monde décadent du claque de Mââme Roubine.

  24. Ah, mais c’est parce que vous n’êtes pas artiste, Dugong ! Vous n’y entendez rien. Vous souvient-il de cette folle dingue qui se faisait opérer et réopérer, qui se faisait mettre des pustules sur le crâne et un peu partout. Comment s’appelait-elle déjà. Trop con pour que j’aille voir sur internet.

  25. On peut toujours faire un référendum et ne pas en tenir compte, ça s’est déjà vu. Ça fait démocrate de demander au peuple ce qu’il pense de ceci ou de cela, mais ça fait vulgaire de le prendre en compte. De toute façon avec la montée de l’Islam en France, la peine de mort sera rétablie, vous regretterez le FN.

  26. Hugo explique dans la Préface du dernier jour d’un condamné que quitte à être pur la peine de mort, il faut avoir le courage de ses opinions et tuer en place publique, en réhabilitant les châtiments moyenâgeux. Ma foi, El-Bagdhadi l’a entendu. Il décapite à la scie.
    Ça, par exemple, c’est barbare, voyez-vous, Aurélien…

  27. Dans barbare, j’entends art, JPB, et apparemment, vous n’entendez rien aux cultures différentes de la votre.
    Pourtant, entre la célèbre guillotine et le travail artistique de certains de nos contemporains, quelle est la différence ?

    Imbécilités mises à part, d’une culture parait-il sensée nous enrichir (je ne sais sous quel aspect quand on voit les RSA, Alloc Fam, CMU, Soins Gratuits, prisons, etc.), Sanseverina nous rappelle le mariage forcé.
    Oui, c’est une horreur. Si cette collègue a vu une gamine de 17 ans subir cela, dans le premier collège où j’ai enseigné, nous déplorions chaque année le départ brutal de plusieurs élèves de quatrième. Les autres nous disaient : « elle a eu ses 14 ans, mariage ».
    Et bien, voyez-vous, cela guérit d’une certaine connerie, que de voir la réalité.
    Tout comme en 2001, ce (encore) gentil gamin de 5e qui vient me voir en fin d’heure et me dit « vous avez vu ce qu’on leur a mis aux américains ? ». Il ne savait sans doute pas que l’histoire de son homonyme, Oussama le célèbre, n’était pas si nette que cela, et que le 11 septembre était probablement une affaire compliquée, mais bon, cela dénote d’une volonté de nous enrichir.

    Et des cas comme ceux-là, trop en ont à raconter, souvent sans être crus. Mais patience, dans quelques années, tout le monde aura une connaissance expérimentale de ces soucis…

  28. Un Normalien est mort ! Epitaphe déjà écrite par un poète des rues d’Ulm :

    A l’enterrement d’une feuille morte
    Deux escargots s’en vont
    Ils ont la coquille noire
    Du crêpe autour des cornes
    Ils s’en vont dans le soir
    Un très beau soir d’automne
    Hélas quand ils arrivent
    C’est déjà le printemps
    Les feuilles qui étaient mortes
    Sont toutes ressuscitées
    Et les deux escargots
    Sont très désappointés
    Mais voila le soleil
    Le soleil qui leur dit
    Prenez prenez la peine
    La peine de vous asseoir
    Prenez un verre de bière
    Si le coeur vous en dit
    Prenez si ça vous plaît
    L’autocar pour Paris
    Il partira ce soir
    Vous verrez du pays
    Mais ne prenez pas le deuil
    C’est moi qui vous le dit
    Ça noircit le blanc de l’oeil
    Et puis ça enlaidit
    Les histoires de cercueils
    C’est triste et pas joli
    Reprenez vous couleurs
    Les couleurs de la vie
    Alors toutes les bêtes
    Les arbres et les plantes
    Se mettent a chanter
    A chanter a tue-tête
    La vrai chanson vivante
    La chanson de l’été
    Et tout le monde de boire
    Tout le monde de trinquer
    C’est un très joli soir
    Un joli soir d’été
    Et les deux escargots
    S’en retournent chez eux
    Ils s’en vont très émus
    Ils s’en vont très heureux
    Comme ils ont beaucoup bu
    Ils titubent un petit peu
    Mais la haut dans le ciel
    La lune veille sur eux.

  29. Les normaliens se prévalent d’être intelligents ; ils en oublient trop souvent d’avoir du talent … notamment celui de prévoir l’avenir qui ne marche pas toujours à reculons !

    P.S Jacques Prévert qui n’avait pas fait d’écoles sinon la primaire a eu le don pour écrire quelques uns des plus beaux dialogues de films de l’historie du cinéma français. Je ne pense pas qu’il ait jamais posé au type intelligent qui se la raconte …

  30. Sacré Dugong qu’a pas lésiné sur la gamberge puisqu’il nous fait toute une dissertation genre Première S sur le Bernard Palissy de la Place Rouge, qui y avait naguère immolé par le fer ses testicules entre les pavés, pour finalement nous donner en spectacle un néoplof trempant piteusement sa nouille dans ceux de la rue de Grenelle. Je sors la queue basse de cette folie érectile littéraire mais c’est du Dugong pur jus. Au fond pour Noël, Dugong c’est mieux que la dinde, ça coule tout seul, pas besoin de mettre à rissoler !

  31. Le triathlète Laurent Vidal est décédé à 31 ans … encore un qui fonctionnait AU QUART Vittel ! Le quart Vittel est constitué de trois quarts de médicaments et d’un quart d’eau de source …

    On achève bien les chevaux !

  32. Plus c’est gros, plus ça ne passe pas (suite) :

    http://start.lesechos.fr/entreprendre/actu-startup/cop-21-10-startups-qui-font-du-bien-a-la-planete-3082.php

    Tout le monde ou presque aura compris que c’est la cop21 qui fera du bien à ces dix startups. C’est même sa principale fonction.

    A ma très grande surprise, le slogan « j’aime le réchauffement climatique » semble n’avoir été proposé par personne.

    Si c’est le cas, je l’offre au monde.

  33. Je reviens sur l’Humanisme… je posai la question car, si on compte sur l’Educ’Nat pour en faire, c’est raté : maintenir x% de jeunes dans l’incapacité de lire et comprendre un texte simple, les parquer dans des collèges pour personne, x heure/ semaine à ne rien comprendre et donc s’ennuyer, etc..
    C’est une forme de maltraitance et d’abrutissement, et cela nous renvoie à 1984 par exemple.
    Question Humanisme, peut mieux faire.
    Heureusement NVB fut, et enfin le monde s’ouvrit au Bien.

  34. Des craintes au primaire : on commençait à manquer d’activités chronophages qui empêchent si bien de lire-écrire-compter-calculer.

    Et et ? Lamap est revenue !

    Pour proposer plein d’activités scientoïdes sur le réchauffement climatique :

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/11/10112015Article635827274707327244.aspx

    Ce n’est pas tant de faire des sciences à l’école primaire qui pose problème que la façon de faire semblant d’en faire.

    Je propose d’ailleurs le verbe conjetturer pour désigner la démarche lamapiste où on jette des khonneries dans toutes les directions en attendant qu’elles retombent.

    Remember Ératosthène dont le puits est maintenant sec en permanence tant on a laissé le soleil y zénither à loisir.

    C’est malin.

    • Il y a aussi la Map21, acronyme de « La main à la papatte » qui épaule les profs de physique à initier les lycéens à la relativité gravitationnelle décrite par l’expérience de pensée du « Chat de Schrödinger ». Le chat bénévole d’un lycéen est enfermé dans une boîte. On attend, on patiente et le chat au bout d’un certain temps commence par trouver que ça commence à bien faire cette histoire! Surtout que dans la boîte il fait tout noir et que personne ne lui a laissé de croquettes pour patienter. On attend encore et là le chat commence à trouver que les gars qui l’ont enfermé dans la boîte sont vraiment de plus en plus lourds. Cette « lourdeur » de cette mauvaise blague vue du côté du chat illustre parfaitement le caractère gravitationnel de la relativité générale. D’autant que ni les lycéens, ni leur professeur de physique (qui n’est là que pour faire joli) ne savent pas plus avant qu’après cette expérience, ce qu’on appelle relativité gravitationnelle. Ce qui surprenant et unique dans l’histoire des sciences, c’est que cette découverte a été vraiment faite la première fois par un chat dans les années 30. Ce chat fait depuis cette époque la gloire de la gente féline. Parfois le soir je la raconte à mon chat (que je sors du congélateur pour la circonstance) et je remarque tout de suite une petite pointe d’orgueil dans son regard quand je le remets à congeler pour les jours de disette.

  35. Un fait m’étonne : personne n’a encore répondu à JPB que la peine de mort n’était pas abolie. Un commentaire a plus ou moins dit qu’elle existait encore pour les victimes, surtout des récidivistes souvent même multirécidivistes (c’est à mon sens un point de vue sous lequel un débat peut avoir lieu).
    Mais surtout ceux qui ont aboli la peine de quelques-uns ont encouragé ou au moins largement laissé faire la mort cérébrale de l’immense majorité.

    Et cette mort cérébrale, organisée (au moins inkhonsciemment) par ces « élites » est autrement pire.

    Autrefois, on exécutait des criminels sous prétexte de protéger la société, depuis quelques dizaines d’années, les pédagogistes et leurs suppôts exécutent la société. L’état de déliquescence avancée que nous constatons montre si nécessaire que c’est assez bien réussi, la camisole étant dorénavant bien fermée grâce aux portables, I-phone, I-pad et autres moyens électroniques, qui utilisés comme ils le sont aujourd’hui, font craindre le pire pour les intelligences.

    • La camisole électronique remonte en effet à la guerre de 14/18 ! La Tour Eiffel servit au général Ferrié et à son équuipe dans laquelle se trouvait le jeune Louis de Broglie pour expérimenter les transmissions à longue distance … et en 1924 Louis de Broglie soutenait une thèse qui devint immédiatement célèbre.

    • JPB sait très bien que la peine de mort n’a pas été abolie, ce valeureux taureau a été condamné à mort dans l’arène publique médiatique le week-end dernier pour avoir eu le front d’enfoncer sa corne dans la poitrine de la Ministricule sans y être invité. Depuis, la twittosphère arbore en trophées ses deux oreilles et sa queue. Peu lui chaut, l’homme a lu Kantorowicz. Fier comme un coq (oui, il passe fréquemment du coq au taureau), il chante encore le JP. La peine de mort n’est qu’un mauvais moment à passer. Sans les oreilles il s’entend moins bien chanter mais sans la queue il a gagné une octave dans les aigûs. Tout compte fait, la vie est bien configurée!

    • Pendant la guerre de 14/18 le docteur Clovis Vincent expérimenta « la torpille » sur les poly-traumatisés qui avaient des séquelles neurologiques et tremblaient de tous leurs membres comme s’ils avaient la danse de Saint-Guy ! Cela consistait à électrocuter au bas de la colonne vertébrale le patient pour qu’il recouvre l’usage de ses membres inférieurs.

      Electronique toujours …

      • La guerre c’est un rêve pour le corps médical ! Le matériel humain est taillable et corvéable à merci … la chirurgie a beaucoup progressé lors des guerres du Premier Empire !

  36. Je suis pour la peine de mort.
    Réfléchissez un peu, sans vengeance il n’y aurait tout simplement pas eu d’humanité.
    Dès qu’il s’agit de mettre les mains dans le cambouis il n’y a plus grand monde, n’est ce pas M. Brighelly ?

    J’ai plus de respect pour des barbares jusqueboutistes que des résistants de salon qui s’évanouissent à la vue de la moindre goutte de sang.

  37. Ce qui m’intrigue est que vous auriez pu ne pas écrire cet article, sujet décalé en ces temps mouvementés. Bien sûr que le fn est pourri de haut en bas mais l’attaquer sous l’angle de la peine de mort me paraît pour le moins bizarre. Quand René Char (Capitaine Alexandre) tue un allemand ou un collabo ou un traître, ce n’est pas une application de la peine de mort peut être ?
    Savez-vous que plusieurs membres des familles des jeunes filles violées, torturées et égorgées par Guy Georges se sont suicidés ?
    J’attends un brillant article de votre part sur le sujet.
    La vérité comme le chante L. ferré et que tout ça:
     » …ça vous amuse, avant de vous intéresser,.. »

    Gardez honteusement mes commentaires par devers vous 2ème classe Brighello.

    • Un sot périlleux aurais-je commenté, dans un mâchouillage interprétatif moins épicé que votre commentaire d’entre-deux-âges. Bon, je retourne à mes octonions qui doivent être salés, poivrés, emballés, pesés pour demain.

  38. n l’appelle le gros Francis.C’est un pote.Enfin si l’on peut dire.En tout cas il bosse avec moi.C’est un ancien patron boulanger pâtissier devenu ouvrier metallo,syndiqué SUD.Oui ,vous avez bien lu, syndiqué SUD.Il est gras, Francis.Quoique ouvrier,il a encore des réflexes du vrai petit patron à l’ancienne,il en a la mentalité et aussi les traits caractéristiques du petit patron français,gros et gras.Sa gueule pendouille de tous les cotés.Double menton,excroissance au bas des joues.Le personnage,d’aspect général,un vrai pachyderme.Il a une moumoute.Une calvitie qu’il veut cacher,dissimuler car il en a honte.Surtout quand elle est bien prononcée.Compte tenu de la taille de son crâne,sa calvitie peut difficilement passer inaperçue.Pire,elle peut même provoquer l’hilarité générale.Francis a peur de sa calvitie.Un pauvre petit Landru qui a la trouille de sa calvitie. Quand il vous fixe des yeux,une vraie face de bouledogue.Un digne représentant du petit patronat français,le Francis.Ringard,égoïste,arrogant, cynique.Une merde,quoi.Les plus méchants diront une sous-merde.Mais restons courtois et contentons nous de dire que c’est une merde.C’est déjà pas mal.Bosser avec une merde syndiquée mérite une prime.C’est un exploit de tous les jours.Physiquement de dos,coté pile,c’est Jean-Claude Vandamme bodybuildé.Un physique de bucheron taillé en V.On s’imagine un abdomen en plaque de chocolat,des muscles d’acier.Malheureusement,quand on regarde le coté face on est un peu déçu.Il est là devant vous,à aboyer comme un bouledogue ou à grouiner comme un porc selon qu’il a picolé ou pas.Il vous regarde avec ses yeux de chien battu.On se rend à l’évidence que ce n’est qu’une grosse truie en cloque de neuf mois.Il aurait droit à ses entrées au Balto à Crève-cœur le grand comme toutes les grosses merdes bidochardes repues et ventrues.
    Bref ,Francis c’est Jean Claude Vandamme de derrière,de devant le pilier de bar du Balto à Crève-coeur le grand…

    Francis,c’est aussi un putain de phtisique.Cela fait un mois que je supporte sa crève.Il persiste dans sa crève comme un vrai tubar.Chaque matin c’est la même chose: il tousse,rote,crache.La poubelle est badigeonnée d’une glu visqueuse indéfinissable.Francis est sujet à des quintes.Des quintes soudaines et interminables qui finissent par des remontées de glaires.
    Oreilles sensibles s’abstenir.C’est effroyable,insupportable.Lorsqu’une quinte le surprend cela se traduit par une toux rauque,grasse et glaireuse qui surgit des profondeurs de la gorge pour finir en une sécrétion jaunâtre,comme la lave d’un volcan.
    Bref;Francis un tuberculeux,un putain de phtisique.

    Francis ,c’est un pervers du sexe.Un Charlie bis.La seule différence avec Charlie c’est que ce dernier affectionnait plutôt les canons de beauté.Il prenait des risques.Le jeu en valait la chandelle.Francis ,c’est autre chose.Lui,c’est plutôt Louis la brocante.Il se ravitaille dans les foires aux vieilleries.Il aime les viocs et les thons.Bref,Il tire sur tout qui bouge.Il baiserait même un chamois.Dès qu’il voit un boudin,il a une poussée de fièvre au niveau du bas ventre.Il baiserait n’importe qui ,même un démon Succube.Francis,c’est la vulgarité franchouillarde dans toute sa splendeur.Un beauf immature.Un beauf avec ses manies salaces.Le paradoxe,c’est que ces gens là ont quand même une morale.Une morale qui tient à un fil.Une morale de pacotille.Il suffit qu’un évènement insignifiant surviennent pour qu’ils succombent à leurs pulsions et passent à l’acte.

    Bref,Francis,un être ignoble, fruste et immature.

    André Plougardel militant FN

  39. Hors sujet ici mais je ne sais où poster : BRAVO pour les deux articles publiés sur Mme Le Ministre de l’Education dans Le Point !

  40. La chasse au JPB continue !

    http://www.huffingtonpost.fr/2015/11/10/najat-vallaud-belkacem-chronique-sexiste-point_n_8519030.html?utm_hp_ref=france

    Vos deux oreilles, passe encore, (comme cela au moins vous n’entendrez plus NVB, quel soulagement !) mais comme des toréros acharnés, ces dames qui chassent en meute, une fois la proie JPB cernée et mise à mort, ne manqueront pas de brandir bien haut leur trophée machiste après vous avoir « eunuqué » ! !

    • Oui. J’ai beaucoup rigolé.

      Ça aurait été encore plus le pied s’il avait parlé de tous ces khons de profs et de parents qu’ils ont dégotés pour trouver la réforme au poil.

  41. Les deux oreilles et la queue !
    Je réagirai d’ici un jour ou deux. Toutes ces attaques témoignaient d’une telle inculture…
    Passons…

  42. Quant à la vengeance, elle n’a rien à voir avec la peine de mort. Le Corse que je suis comprend très bien la vendetta — mais tuer n’a alors aucun rapport avec la peine de mort, parce que la Justice ne se proclame pas au nom de la vengeance mais de la loi.
    De même Sade comprend le meurtre par plaisir — forcément : Sade ! —, mais condamne le meurtre légal — administré sans plaisir, sans justification aucune, par une machine aveugle.
    Quant à tuer dans un contexte de guerre, ça n’a rien à voir avec tout ce qui précède; C’est au fond une riposte — je suis contre la peine de mort, mais je ne laisserais personne me tuer, si je peux l’en empêcher.

    • Il n’est pas besoin d’évoquer le plaisir, le sadisme ou une quelconque explication psychanalytique, pour justifier la peine de mort. L’absence absolue de repentir chez certains assassins, et leur souhait ardent et réitéré de revenir à des gestes semblables à ceux qui les ont fait condamner, une fois libérés, devraient nous faire réfléchir. Pourquoi devrions-nous maintenir en vie, par l’entremise de l’impôt, ce genre de types irrécupérables ? Au nom que quelle valeur supérieure ? Au nom de la miséricorde que l’homme civilisé doit garder en lui pour qui ne l’est pas ? De la pitié pour qui est impitoyable ? Rétablir la peine de mort, ce n’est pas la vengeance. C’est protéger qui est en droit légitimement d’attendre de l’état de droit une juste protection, et qui ne devrait pas être sacrifié au dogme de la réinsertion absolue, pour tous, au motif que la perpétuité réelle n’existerait pas. On s’embarrasse de trop de scrupules. La peine de mort n’est certes pas dissuasive, et sans doute inefficace pour prévenir les premiers passages à l’acte . Mais elle est en revanche radicalement efficace pour prévenir la récidive.

      • Sincèrement c’est du délire votre truc ! Il y a environ mille meurtres par an en France en supposant qu’on attrape tous les meurtriers et qu’on les condamne à mort il va falloir exécuter tous les jours de l’année – moins les dimanches et jours fériés – trois personnes par jour !

        La guillotine ne va pas chômer ni les bourreaux d’ailleurs ! Une vraie industrie à la chaîne de la mort …

        • Je parle d’assassins dépourvus de remords et particulièrement dangereux, si relâche en milieu naturel où ils n’auront de cesse que de traquer de nouvelles proies. Vous oubliez que la plupart des homicides surviennent dans un contexte accidentel ou passionnel, et que les auteurs sont la plupart du temps accessibles à une pensée réflexive sur ce qu’ils ont commis, et peuvent envisager la portée de leurs actes, et donc s’amender. Ce n’est pas le cas pour une minorité de criminels qui sont d’authentiques barbares, et dont l’exécution ne me choquerait pas. Enfin, qui nous obligerait à maintenir le procédé de la guillotine ? Le peloton d’exécution, la pendaison, il y a d’autres modes opératoires moins spectaculaires. Et encore une fois, il ne s’agit pas de « faire un exemple » ou de « venger les victimes », mais simplement de protéger la société de pervers irrécupérables.

  43. Au sujet de Sade me vient la réflexion suivante.

    Certaines conceptions de M.Brighelli, que je tiens par ailleurs en haute estime, me paraissent très mystérieuses

    Voilà quelqu’un qui est pour l’école traditionnelle, la rigueur, l’effort, le travail bien fait

    D’un autre côté, j’ai cru comprendre par ailleurs avec surprise qu’il est un adepte de la pornographie. Il dit en outre ici son amour de Sade (cet auteur qu’on ne lit que d’une main) et de ses scènes de supplices.

    Or quel est l’effet ou plutôt le but de ces scènes de supplices, quel est le but de la pornographie en général, en particulier sur internet (mis à part faire du fric par n’importe quel moyen pour celui qui la produit) : disons les choses (curieusement on ne les dit jamais), c’est évidemment provoquer ou favoriser la masturbation chez celui qui la regarde. L’immense et florissante industrie de la pornographie, c’est l’industrie de la masturbation.

    La masturbation est-elle une valeur ? Est-elle quelque chose qu’il faut encourager chez les gens, et particulièrement chez les jeunes, ne serait-ce qu’au niveau de leur santé physique ? C’est une question qu’on peut quand même se poser.
    (On parle à juste titre des méfaits de l’alcool, du tabac, du sucre. Qui aura un jour la clairvoyance et surtout le courage de dire les ravages de la pornographie pour la société, non d’un point de vue moral, mais du simple point de vue, toujours occulté, de la santé physique des gens, et particulièrement des jeunes ?)

    Comment peut-on prôner sans relâche le goût du travail et de l’effort chez les jeunes, et en même temps risquer de passer pour un branleur, ou à tout le moins être un héraut (et sûrement pas un héros) de la masturbation ? Pour moi, c’est un mystère.(Mais peut-être ai-je mal compris l’avis exact de M.Brighelli sur cette question de la pornographie, auquel cas qu’il m’en excuse.)

    Lisons plutôt, par exemple, ou relisons Le Chemin des Ecoliers de Marcel Aymé.

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