najat vallaud belkacemJ’adore cette photo : on sent bien que le photographe a conseillé à son modèle d’avoir l’air de penser.
La séance a dû être longue.
Bref…

Najat Vallaud-Belkacem renonce donc à briguer la tête du PS, qui n’arrivait pas à lui garantir le salaire qu’elle demandait, et elle entre dans l’édition : elle sera directrice de collection chez Fayard.
D’aucuns pourraient s’étonner : elle a donc aussi des compétences dans ce domaine ? Pas plus pas moins qu’en tant que ministre de l’Education.
L’ex-protégée de Ségolène Royal, dont elle fut porte-parole ; l’ex-ministre de François Hollande ; l’ex-chouchou de Gérard Collomb — avant qu’il la voue aux gémonies — a donc annoncé son intention de diriger une collection d’essais intitulée « Raison de plus » et « consacrée aux batailles culturelles du progressisme », a-t-elle expliqué à l’Obs (autant s’exprimer chez soi). Son but ? Faire émerger de nouvelles propositions et de nouveaux talents. Elle aura fort à faire, l’expression « intellectuel de gauche », après avoir été un quasi-pléonasme dans les années 1950-1960, est devenue un oxymore. Sic transit.

J’ai moi-même un petit passé éditorial. J’ai travaillé — il y a plus de trente ans à présent — avec Louis Magnard, qui était un grand éditeur ; avec Marie-Pierre Brossollet (chez Belin), qui était une grande éditrice ; avec Franck Spengler, qui domine la scène éditoriale érotique (mais pas seulement) depuis des lustres ; et surtout avec Pierre Marchand, chez Gallimard — l’inventeur des Folio-Junior, des « Livres dont vous êtes le héros », de la collection Découvertes et des Guides Gallimard. Seul ou en société, j’ai participé à ces diverses aventures éditoriales. Dix ans de bonheur.
Et avec Jean-Claude Gawsewitch, d’abord chez Ramsay, puis dans la maison qui porte son nom, avant qu’il ne rachète Balland. Ce furent les heures glorieuses de la Fabrique du crétin — et de la suite. Gawsewitch était un vrai éditeur, rusé, matois, légèrement arnaqueur — mais avec un sens éditorial certain. Je lui ai amené fin 2010 un ami du PS (si, si, j’en ai !), Guillaume Bachelay, qui était certainement, à l’époque, le type le plus doué de sa génération — à tel titre que le PS l’a tuer, comme dit l’autre, même s’il est toujours membre de sa direction collégiale. Un garçon doté d’un sens aigu de la formule qui tue. Je pensais que Bachelay avait un vrai livre en lui — un vrai livre politique de haut niveau.
Mais il était aussi bon camarade, et il nous a amené la petite Vallaud-Belkacem, à peine plus jeune que lui, qui se demandait alors que faire (j’allais dire « comme Lénine », mais n’exagérons pas). « Promise à un brillant avenir », nous dit Guillaume. Bien. Et alors ? « Nous allons signer à deux un abécédaire sur le FN » — et c’est ainsi que parut en septembre 2011 aux éditions Gawsewitch un opuscule intitulé Réagissez ! Répondre au FN de A à Z. Pas ce que j’ai fait de plus brillant, mais c’était en quelque sorte une bonne œuvre.41eF7us2BhL._SX290_BO1,204,203,200_« Signer à deux »,

avait dit Bachelay. En fait, il donna au livre son style, ses formules, ses idées, sa syntaxe. Vallaud-Belkacem fit le reste. Après tout, elle avait réalisé la même opération l’année précédente avec Eric Keslassy (Pluralité visible et égalité des opportunités, un excellent titre promu par la Fondation Jean-Jaurès et consultable en ligne. Une certaine Julie de Klerk, « diplômée de Sciences-Po et normalienne », a dû assurer, comme on dit, le « secrétariat d’édition » de cet hymne à la discrimination positive en faveur des « minorités visibles ». La façon dont nos trois penseurs opposent l’universalisme républicain à un « nouveau concept » baptisé par eux « l’égalité des opportunités » (c’est pages 27-28) vaut vraiment le coup d’œil. Comme quoi le PIR est toujours possible…
« Secrétaire de rédaction » est l’appellation éditoriale du nègre. Pas de problème, 80% des essais signés de personnalités diverses sont issus de la plume d’un ghost writer, comme disent les Anglo-saxons. Tout le monde sait (et j’ai vu sur manuscrit, ayant pu évaluer ce qui venait de Bachelay et ce qui venait d’elle) que Najat ne sait pas écrire, et à peine parler. Ce n’est pas un défaut pour un politique, auquel on demande essentiellement de se confiner à des idées reçues. Et de ce point de vue, elle est exemplaire.
De là à assurer un service éditorial… D’autant que l’annonce qu’elle a faite de ses intentions n’incite pas à penser qu’elle est là pour promouvoir la diversité. Ce sera monocolor rose. « J’ai tellement souffert de la trop faible qualité du débat public ces dernières années que je m’étais promis qu’un pan de ma vie future serait consacré à l’aider à reprendre du souffle, justifie-t-elle. On ne peut pas se satisfaire du seul spectacle médiatique quotidien entre commentateurs, polémistes et adversaires politiques qui finissent par se caricaturer eux-mêmes. On a besoin de penseurs, de chercheurs qui acceptent de se mettre à portée d’homme et nous aident à être collectivement plus intelligents. » C’est beau.

Est-elle la personne la plus qualifiée pour ce travail ? JNRPACQ, je ne répondrai pas à cette question. Fayard avait-il besoin d’elle ? JNRPACQ. D’ailleurs, Fayard (aujourd’hui succursale de Hachette) qui fut l’éditeur des vieilles gloires de la franchouillardise et de l’antisémitisme dans les années 1900, devrait peut-être y réfléchir à deux fois. S’ils tiennent absolument à la garder, ils devraient lui confier la réédition — qui s’impose — des vieilles gloires de la maison — par exemple Charles Merouvel, l’immortel auteur de Chaste et flétrie, un monument du roman-feuilleton.f1 L’ancienne secrétaire d’Etat aux droits de la femme, qui n’a pas bien pris d’arriver troisième aux législatives à Villeurbanne, pourrait vraiment s’épanouir dans cette histoire de viol et de rédemption.

On demandait un jour à Frédéric II, à la veille d’une bataille décisive, ce qu’il ferait en cas de défaite. « J’irai à Venise, dit l’illustre souverain, et je me ferai médecin. » Voltaire, qui dînait à sa table, murmura entre ses dents — assez haut pour qu’on l’entendît : « Toujours assassin… » Ma foi, en cas d’échec, on ne peut plus s’improviser toubib — il y a désormais des règles et des examens. Mais éditeur, oui, apparemment.
Quant à savoir qui elle assassinera…

Jean-Paul Brighelli

0036199PS. Ajoutons une note positive : courez donc vite voir l’Insulte, le film de ZIad Doueiri. C’est un grand film politique — et accessoirement un très bon film de prétoire, comme les Américains ne savent plus les faire. Et il a déplu au Monde !

387 commentaires

  1. Bien tourné ! Intellectuel de gauche qui est un oxymore, m’a bien fait rire. La fin aussi.
    Mais ne croyez-vous pas qu’elle est dans l’édition juste en attendant ? Pour l’instant, il n’y a que des coups à prendre au PS. Espérons qu’elle ne reviendra pas en politique.
    Et, je n’y connais rien, mais ces postes de directeur de collection durent combien de temps ? On peut être viré facilement ? On signe pour plusieurs années?

  2. NVB éditrice… Elle qui fut à l’EN ce que Jul est à la musique…

    Après avoir saboté l’apprentissage de la lecture pour toute une génération de gosses, voilà qu’elle veut vendre des bouquins! Pourquoi ne s’est-elle pas recasée dans une émission de téléréalité comme « les marseillais » ou « les ch’tis »: elle avait les aptitudes physiques et mentales pour devenir une excellente candidate.

    Dès demain, je deviens neurochirurgien.
    Ou plombier.

  3. « J’adore cette photo : on sent bien que le photographe a conseillé à son modèle d’avoir l’air de penser.
    La séance a dû être longue. » (1)

    « Guillaume Bachelay… Un garçon doté d’un sens aigu de la formule qui tue.  » (2)

    Ce que dit le Maître de son ami Guillaume Bachelay ne pourrait-il s’appliquer au Maître lui-même?

    J’ai eu l’impression que le Maître (qui a appelé notre attention sur la « remarquable étude » du livre de Hirsch,parue dans Valeurs Actuelles et signée ,non de « Lormier », mais de « Jean Paul Brighelli » ) envisageit de se faire l’exégète et le critique de sa propre oeuvre.

    Bientôt un Brighelli par lui-même ?

  4. Vous connaissez la formule du général De Gaulle sur Raymond Aron – rapportée par Jean d’Ormesson : « Ce Monsieur qui fait du journalisme au Collège de France et qui joue au professeur dans les colonnes du Figaro ! »

    En appuyant bien sur « ce monsieur » !

  5. Ne vous inquiétez pas, Jean-Paul Brighelli ! Je pense qu’on lui a confié les éditions illustrées à destination de la prime jeunesse … ou bien c’est « Basic Instinct » sur la rive gauche !

  6. Pour dire la vérité je préfère Sartre à Raymond Aron !
    Sartre raconte n’importe quoi sous un style brillant comme Céline – il est inspiré par Alexandre Dumas et les romans-feuilletons 1900 – le triomphe de la subjectivité philosophique dans le costume de Pardaillan.
    Aron aligne les truismes qu’il habille comme de brûlants paradoxes – c’est le prophète du moyen-terme.

  7. J’ai beau ne pas être hétérosexuel je sais encore lire une photographie ! Qu’est-ce que je vois ? Une photo d’une jeune femme en jean soigneusement coupée à hauteur de l’aine … donc voilà ! je suppose que tout homme normalement constitué se pose la question de ce que cache ce jean de marque … c’est pourquoi cela me faisait penser à la scène fameuse de l’interrogatoire de « Basic Instinct » où la jeune femme croise et décroise ses jambes devant les enquêteurs médusés !

  8. La question de la laideur est intéressante ! Chez les Aron on était laid d’oncle en neveu … chez les Sartre-Schweitzer c’est le petit Poulou qui avait concentré toute la laideur de la famille.

    Jacques Babinet était non seulement plutôt disgracieux de sa personne mais aussi peu soigneux – et après la mort de sa femme les choses s’étaient aggravées – il portait une redingote qui tenait bon grâce à la crasse accumulée dans les rues de Paris. Mais il était un savant doté d’un délicieux sens de l’humour et ses chroniques dans les journaux étaient de petits chefs d’œuvre littéraires – rien à voir avec le lyrisme échevelé d’Hubert Reeves – il semble que les astronomes québécois compensent le manque d’esprit par l’enthousiasme débordant. La « chaleur » de la Belle Province …

    Sex-appeal de la laideur sans doute !

  9. « En 1548, à Venise, sous le pinceau du Tintoret, devant les praticiens, les amateurs d’art et les beaux esprits, la peinture s’est fait peur. Une longue évolution a commencé, qui substituera partout le profane au sacré : froids, étincelants, givrés, les divers rameaux de l’activité humaine surgiront l’un après l’autre de la douce promiscuité divine. L’art est touché : d’un tassement de brumes émerge ce désenchantement somptueux, la peinture. » C’est en ces termes que Jean-Paul Sartre parle du Tintoret, Le Séquestré de Venise, dans son livre Situations, IV.

    Style brillant s’il en est ! Maintenant quand l’on sait que Sartre était myope comme une taupe et ne voyait pas à vingt pas on se dit que les fresques du Tintoret il a dû les deviner plutôt que les voir à la lueur d’un flambeau marxiste !

    • Le Tintoret selon Sartre c’est le mousquetaire de la peinture qui pourfend les ennemis de la raison ! C’est à voir …

  10. Déjà que j’avais le moral dans les chaussettes … Une bonne sieste semblait m’avoir remise d’aplomb mais là, Najat responsable dans l’édition !
    J’en ai marre du piston et des gens qui sont placés là où ils n’ont rien à faire. C’est émétisant.

  11. Mais bordel de Dieu ! Il ne faut pas des diplômes, pour exercer ce genre de profession ? Qu’est-ce qui peut retenir l’attention des recruteurs dans le CV de cette femme ? Il y a certainement au moins mille personnes dans ce pays, en recherche d’emploi ou sous-employés, qui seraient plus à même qu’elle de diriger une collection avec appétence, passion et compétences !

    • Ne vous inquiétez pas, Dobo. Elle est en stand-by. Elle a les dents longues, d’ailleurs toutes refaites manifestement sur cette photo, cela fait râtelier artificiel, et elle reviendra à la politique. Elle est rongée par l’ambition. En attendant, elle aura fait du dégât et conforter les connards dans l’EN. Au moins, là, elle pourrit moins notre pays.

    • Peut-être parce que :
      1) Un première publicité gratuite pour la collection, par le buzz de son embauche.
      2) Le sompteux carnet d’adresse que Najat s’est constitué au ministère, bien plus utile qu’un diplôme, lui permettant des entrées et passes-droit dans le monde médiatique. La base pour une maison d’édition…

      • J’ai eu raison de boire un jus de citron additionné d’eau bouillante et sucré au miel de lavande au sortir de ma sieste … Sinon, je monte à Paris tirer des baffes à cette pécore insupportable !
        Mais vous avez raison, Flo ! Et ça me dégoûte !

        • Non mais p*** ! Elle a lu combien de livres dans sa vie, la Najat ? Qu’es-ce qu’elle connait aux métiers du livre ? Y’a des DUT, des Masters, des gamins bosseurs qui cherchent une embauche, et c’est cette bonne à rien mauvaise à tout qui décroche le job !
          Je vous dis que c’est émétisant !

        • Des fois, je rajoute un peu de cannelle ! C’est très simple, sauf que je prends du jus de citron bio

  12. « Un facteur se dégage clairement : un climat positif dans la classe. Pour l’OCDE il s’agit d’un climat discipliné où les élèves peuvent se concentrer en classe et où les enseignants peuvent proposer un enseignement calme et ordonné. Pour l’OCDE « suivre des classes où l’ordre règne bénéficie à tous les élèves mais davantage aux plus vulnérables ». […] Par contre Pisa ne trouve pas de lien, ou alors négatif avec un fort équipement en ordinateurs en classe ou encore avec de nombreuses activités extra curriculaires à l’école. »

    C’est bien de l’admettre, après toutes ces années… Maintenant, il faut le défendre avec force auprès des collègues et leur expliquer qu’on s’était fourvoyé en prônant le laisser-faire et en excusant les « codes sociaux différents »…

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/02/06022018Article636534968397971211.aspx

    • Lien parcouru.
      Encore de l’argent dépensé pour démontrer que l’eau bout à 100°C.
      C’est trop tard, sauf renversement total des lois.
       » Ce n’est point le peuple naissant qui dégénère; il ne se perd que lorsque les hommes faits sont déjà corrompus »

  13. Avouons que le destin de cette très petite personnalité n’intéresse personne.
    Il fallait que JPB soit du sérail pour nous relancer sur la piste de la médiocre malfaisante.
    Ne jouons pas les étonnés: ces gens-là, Monsieur, ont plus d’un sac – comme on disait du temps de Pasqua- dans leurs tours et ils empruntent des chemins que le citoyen de base ne risque pas de fouler.
    Grand bien leur fasse, la vie est courte.

  14. A côté des Feval, Leroux, Sue et, Zevaco, voici toute la liste des hyper-nanards chez Fayard à 65 centimes de l’époque :

    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/49/87/62/Fayard-65c.pdf

    On y découvre que le grand Mérouvel a non seulement sorti l’immortel « Chaste et flétrie » mais aussi « Le péché de la générale », « Mortel amour », « La fille sans nom », « Mortes et vivantes » et enfin « Diane de Briolles ».

    Sans compter l’inoubliable « La mère Coupe-Toujours » de Pierre Decourcelle.

  15. Je me souviens… et Tout s’explique:

    Je me souviens d’une chronique du Maître parue dans le Point en 2015.

    Brighelli – Najat Vallaud-Belkacem : les dessous chics de la réforme du collège
    « C’est dans ‘Annie Hall’ que Woody Allen développe le concept californien de LVS – la ligne visible du slip. Mercredi, Najat Vallaud-Belkacem l’a réactualisé en LVS 2 – ligne visible du soutif. Une stratégie de communication vieille comme le monde – le rouge à lèvres et les pendentifs aux oreilles arborés par Mme Vallaud-Belkacem avaient ce mardi lors des questions au gouvernement à l’Assemblée, la même fonction ‘écran de fumée’ –, mais inédite devant la représentation nationale. »
    PAR JEAN-PAUL BRIGHE le 06/11/2015 | Le Point.fr

    Je me souviens de quelque chose qui m’avait intigué dans la réponse de Najat Vallaud-Belkacem

    … interrogée sur France Info ce mardi,… l’actuelle ministre de l’Education tient à préciser:
     » je vous invite à ne pas vous encombrer l’esprit avec ce monsieur qui ne le mérite pas. Moi, je ne m’encombre pas l’esprit avec [Jean-Paul Brighelli] ».:  » Il ne m’intéresse pas et je vais beaucoup mieux depuis que je l’ai fait disparaître de mon champ de vision ».
    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/najat-vallaud-belkacem-repond-a-la-tribune-sexiste-de-jean-paul-brighelli_1734528.html

    Vous avez bien lu:

    « je vais beaucoup mieux depuis que je l’ai fait disparaître de mon champ de vision ».

    Cette phrase ne me semblait guère « ministérielle ».

    Franchement,ça faisait plutôt « Confidences », midinette soulagée après une rupture.

     » Je vais beaucoup mieux » donc, juste avant quand il était encore dans son « champ de vision »,ça n’allait pas très fort.

    Tout s’explique:il y avait ce passé commun: la jeune femme venue présenter son idée au Brighelli éditeur,si contente qu’il ait accepté de publier et également soucieuse de ne pas paraître trop idiote;j’ignore comment le Maître a enrobé ses appréciations peu élogieuses.

    Najat Vallaud Belkacem n’est pas moche…mais sa bêtise la rend totalement anti-bandante.

    PS Dans une réponse à un commentaire, le Maître confia un jour: »elle m’en a fait voir » [en tant que ministre ]
    Faut plus la lâcher !

  16. La photo est ignoble, si posée et tellement contre nature qu’on dirait un de ces portraits populaires réalisés le visage plaqué contre l’orifice d’un carton peint afin d’apparaitre prince ou chevalier.
    On évite en général, sauf pour faire rire, de placer tonton Marcel et sa couperose sur le corps d’une fille de bonne famille apprêtée pour le bal des débutantes.

    NVB est si grotesque en intello que ça finit par être contre productif.

      • tout à fait.
        Sauf que la Naja a pris quelqu’embonpoint depuis l’adolescence: les joues s’épâtent, le visage s’arrondit, les valises se remplissent, les lèvres tombent…

        • s’empâtent !

          S’épater a un autre sens.
          C’est déjà un cadavre. On ne le voit que trop aux laides taches jaunes qui s’épatent sur le corps (Michelet, Chemins Europe, 1874, p. 264).

        • Le photographe a greffé les yeux de NVB ( en les améliorant tout de même…) sur la photo d’une gamine de treize ans. C’est pas de l’exploitation de mineure ça ? Et ces tarées ont trainé David Hamilton dans la boue !

  17. Le travail de Janet Belsacom chez Fayard ? Réécrire tout Mérouvel au présent.

    Y’en a des qui ricanent mais c’est un sacré boulot parce que, des fois, on butte sur des verbes impossibles du genre troisième groupe (dark grammaire). Il faut alors firstgrouper tout ça et sans vomir.

    • Elle pratique le first aussi ? Ah ! la petite cochonne comme dirait si bien Jean Lassalle qui ne se prendra jamais pour un intello !

      • « Ah! la petite cochonne ! » Dire ça à NVB : pour une insulte, c’est une sacrée insulte! Ce qui a le plus déplu à Tariq Ramadan c’est qu’on le dénonce en tant que « porc » !

  18. Son but ? Faire émerger de nouvelles propositions et de nouveaux talents. Elle dit : « J’ai tellement souffert de la trop faible qualité du débat public ces dernières années que je m’étais promis qu’un pan de ma vie future serait consacré à l’aider à reprendre du souffle. »

    L’émergence de nouveaux talents proviendrait-il d’un horizon nouveau, entendre extra national, apportant ce nouveau souffle au débat public qui sent tellement le « renfermer sur lui-même »; histoire de finaliser ce que ce possible symbole de bannière étoilée sous les apparences de tulipes plantée au Troca, sous l’égide, tout de même, de cet éminent membre PS (PS dont fait partie Najat) qui dirige la capitale, est sommé de nous faire comprendre : le seul champ des possible d’un débat nouveau sera « international » ou ne sera pas ?
    Aucune certitude, c’est une simple question.

  19. Elle va certainement lancer une collection de romans-photos chez Arthème Fayard à destination des djihadistes repentis …

    • Je ne suis pas spécialiste, mais il me semble que les djihadistes repentis, si tant est qu’ils le soient vraiment, deviennent des musulmans modérés. Là, elle a sans doute un large public…

        • Vous connaissez le principe supérieur de NVB auquel tout se subordonne : respecter l’ignorance !

          • Je ne le connais que trop bien, en effet, mais il arrive que ces chers petits en grandissant en ressentent quelque amertume, et s’arment à la va-vite pour trouver quelques réponses. On pourrait presque croire qu’elle s’emploie au service après-vente de divers désastres éducatifs.

          • C’est comme moi, tenez, on voit bien que j’écris mal. Pardon à vos yeux sensibles ; il est vrai que je suis fatiguée.

          • C’est bien, ce que vous dites (il faut peut-être écrire « disez  » ?), De Passage … Ça me plait.

  20. Vous savez que Claude Durand qui a dirigé pendant près de trente ans les éditions Fayard a beaucoup publié Renaud Camus avant qu’il ne devienne pestiféré ?
    NVB va peut être lancer une édition des œuvres complètes de Renaud Camus ? Ce serait amender sa vilaine carrière …

    • Renaud…qui ? M’est avis que cette pécore ne sait pas qui c’est ! Pas sûre non plus qu’elle ait lu Camus. Pourtant, quelle peste!

  21. Il fut un temps où les éditeurs parisiens prenaient le risque de publier les œuvres complètes d’un écrivain avant sa mort. Ils capitalisaient sur son renom posthume de son vivant … je ne sais pas si cela se fait encore !

  22. Allez, pour secouer le train-train du blog : beau résultat de San Remo ( eh ! je ne vais pas vous lâcher comme ça !!!)
    Ont gagné les deux chanteurs qui ont écrit un bon texte sur le Bataclan et toutes les saloperies qui ont été faites dans les salles de concert.
    A-t-on eu des chanteurs français qui se sont bougés sur le sujet ? J’espère !
    Sono felicissima !
    Godetevi la canzone !
    https://www.youtube.com/watch?v=9vSDfRMrJU4

  23. La concentration de l’édition française à Paris était déjà en soi une anomalie mais le fait qu’un auteur comme Renaud Camus ne trouve plus aucun éditeur du moment qu’il soutient Marine Le Pen pour les élections de 2012/2017 alors qu’elle représente 1/3 de l’électorat devient un véritable problème politique.
    On pourrait croire qu’il s’agit d’un accident individuel mais la même mésaventure est arrivée à des acteurs, des personnalités publiques et à d’autres écrivains !
    Est-ce la fin de la pensée politique individuelle ? L’alliance du monopole capitalistique avec la robotisation de l’espèce humaine ?
    C’est quoi l’espace politique dans l’édition parisienne ? C’est pas Charles Maurras, c’est pas Jacques Chardonne, c’est pas Renaud Camus …; et ce ne sera bientôt plus Jean-Paul Brighelli !
    La mort de la pensée politique : un accident industriel occidental ! L’éradication de l’individu seul dans sa librairie …

    • Mais ça, Driout, c’est d’aujourd’hui ! JPB, fin lettré et passionné d’édition nous en dirait peut-être long, si le cœur lui en dit, sur les souffrances des auteurs des XVI° au XX° siècles.
      Et si je demande à mon papa comment Wolfram von Eschenbach fut publié par les moines copistes, ça devient carrément du domaine spécialisé en incunables …

  24. Montaigne vivait les guerres de religion – il essayait non seulement de survivre dans une atmosphère enfiévrée mais aussi de privilégier la liberté de sa pensée en se référant aux auteurs antiques. Bien entendu il prenait des précautions, il multipliait les allégeances formelles au parti du roi et donc à la religion dominante !
    Mais on peut croire que toute son œuvre met en garde contre le monopole de la pensée publique !

  25. Vous savez qu’il existe une pensée politique elle qui dit justement que la politique n’est plus possible sur Terre parce ce qu’elle est surchargée d’êtres humains et que ses ressources sont épuisées par une demande qui excède ses capacités ? C’est la pensée écologique et qu’on retrouve sous une autre forme chez ceux qui se proposent de transplanter l’espèce humaine dans l’espace comme Elon Musk !
    Donc voilà le propre de l’homme organiser politiquement son espace vital – serait devenu impossible à cause même de sa réussite matérielle. Le principe de précaution aujourd’hui c’est d’effacer la liberté politique au profit d’une organisation rationnelle qui supprime l’individu raisonnant librement.
    Raisonner librement c’est organiser ses désirs …

    La religion – on pense à l’islam évidemment – ce totalitarisme politique rejoint en quelque manière le totalitarisme capitaliste moderne.

    • C’est peut-être pour cette raison qu’il semble plaire autant ! ? Même à ceux dont nous attendrions le moins cette attitude? Bizarre….

  26. Les extrêmes se touchent ! Jacques Chirac introduit la principe de précaution dans la constitution sous la pression intéressée du pseudo-vert Nicolas Hulot déjà très lié aux intérêts industriels de grands groupes comme le chimiste Rhône-Poulenc. Il devient ministre …
    Hubert Nyssen fonde à Arles des éditions indépendantes loin de Paris et des groupes lobbystes, sa fille devient ministre de la culture donc exactement ce que fuyait Nyssen père et s’empresse de déclarer la guerre à la pensée libre !
    On n’échappe pas à son destin si facilement que cela !

  27. Puis moi aussi, je suis fatiguée, ce soir ! Sept chirurgies entre 15H00 et 18H30. Mais ça me donne une pêche d’enfer, alors que Najat me faisait broyer du noir depuis que JPB avait publié !

  28. La photo, en effet, est très réussie. L(e-a) modèle s’est bien gardé(e), dans le dessein de plaire sans doute à ses futur(e)s lect(eurs-rices) d’afficher une tenue sexuée. L’ancienne secrétaire des droits de la femme se présente ici en jeune personne androgyne : les cheveux courts, le tailleur unisexe, les ongles ras… Le regard de braise accentué par les deux petits points blancs qui ajouteraient même une lumière spirituelle à celui d’un(e) phacochère… Voilà l’ex-fossoyeuse (…une des dernières en tous cas…) de l’EN prête à embrasser une nouvelle carrière, elle se prépare à rentrer en scène! Non pas dans le rôle de Cherubino! Ça ne paie pas assez sans doute quand on débute et en plus, il faut avoir appris à chanter ! Ah, la transmission des savoirs, quelle barbe!
    Non, elle persiste. Non contente d’écrire sans se soucier de l’importance de l’orthographe des mots (elle a laissé un remerciement écrit dans le livre d’or des gendarmes de Tulle vantant leur « professionalisme »), elle passe à l’étage supérieur: l’Édition… On peut s’attendre au pire… Quel nouveau talent progressiste va-t-elle sortir de son chapeau ? J’aurais bien quelques « décrocheurs » à lui présenter mais, difficile de les arracher à leurs écrans…

    • Je ne vois pourquoi vous vous en prenez spécialement aux phacochères ? Je suis certaine qu’ils sont plus spirituels que les loups !

  29. Je préfère vous parler de « La charte de l’environnement » incluse maintenant dans la Constitution française que des tribulations de NVB dans le monde de l’édition !
    Saviez-vous qu’on y parle des devoirs de l’individu et a fortiori du peuple français vis-à-vis de la nature ? Or le mot devoir est typiquement issu du discours religieux qui se réfère à une transcendance quelconque !
    L’humanisme issu de la Renaissance ne se réfère à aucune transcendance qui surplomberait l’homme …

          • J’habite un immeuble collectif de 65 logements – je paye des gens qui s’occupent des poubelles, je vous prie d’adresser vos recommandations suffisantes et nécessaires à mon syndic !
            Vous pouvez déjà aller voir le cabinet d’angiologie sur mon palier – il y a une quinzaine de professions libérales dans mon immeuble de centre-ville – pour leur expliquer vos doléances sur le tri sélectif !

  30. L’industrie du recyclage existe depuis des siècles et croyez-moi elle n’a pas attendu ces glandus d’écologistes pour faire son profit des objets au rebut de notre civilisation !

  31. « je m’étais promis qu’un pan de ma vie future serait consacré à l’aider à reprendre du souffle »

    Elle joue de la flûte depuis tant d’années qu’elle a forcément dû apprendre à placer son souffle. Si elle doit le reprendre, c’est le signe d’une longue suractivité dommageable et l’édition sera pour elle une parenthèse reconstructrice consacrée à de plus petits volumes.

    • Il est permis de penser que c’est au « débat public » que NVB voudrait faire « reprendre du souffle »:

      « « J’ai tellement souffert de la trop faible qualité du débat public ces dernières années que je m’étais promis qu’un pan de ma vie future serait consacré à l’aider à reprendre du souffle, justifie-t-elle.  »

      Comme dit le Maître,elle ne sait pas écrire et elle sait à peine parler:
      qu’est-ce que le « souffle » d’un débat ? et « consacrer un pan de sa vie » ?

      Devons-nous comprendre qu’après ce pan, le débat public retobera dans la faible qualité ?

      Quand elle était ministre,comment se portait le débat public ? Y prenait-elle part ?

      Toufriquet et NVB ont quelque chose en commun:ils s’expriment en charabia.

      De Toufriquet au JDD,hier:

      « …en définissant ma vision de la laïcité,qui n’est pas un vide à l’intersection de toutes les croyances que l’Etat serait chargé d’occuper… »

      • NVB – Ne faudrait-il pas plutôt connaître la provenance de ce souffle ?

        Macron – En déniant à l’Etat l’inaction par l’expression du vide pour définir la laïcité, n’est-ce pas au contraire l’annonce de la reconnaissance d’un fait de société religieux que l’Etat ne peut ignorer ? En d’autre terme, quelle serait la nouvelle laïcité selon Macron sachant que la République, jusqu’à présent, ne reconnaissait aucune religion ?

        • … »l’intersection vide de toutes les croyances… »
          Il a dit « croyances » et non « religions »…soit.
          « l’intersection vide »:cela veut dire qu’il n’existe pas d’élément qui soit commun à toutes les croyances/religions…ce n’est pas ce qu’on dit d’habitude (exemple:le spirituel).

          Et si on ne dispute pas de ce point,on ne voit pas du tout comment l’Etat pourrait occuper cette intersection:flatus vocis.

          • « on ne voit pas du tout comment l’Etat pourrait occuper cette intersection: »

            C’est bien le sous entendu que je perçois : une réforme de la laïcité permettrait à l’Etat d’occuper une autre intersection.

  32. « Najat Vallaud-Belkacem renonce donc à briguer la tête du PS, qui n’arrivait pas à lui garantir le salaire qu’elle demandait ».
    Et alors, où est le problème ? Aimer l’argent-roi est infiniment plus créatif qu’aimer un concept-dieu parfaitement illusoire et borné.

  33. « J’habite un immeuble collectif de 65 logements – je paye des gens qui s’occupent des poubelles, je vous prie d’adresser vos recommandations suffisantes et nécessaires à mon syndic ! »

    Driout,
    – D’abord tu prends un autre ton pour t’adresser à ma dobo.
    – Et ensuite, sache, petite raclure, que nous autres humanistes scientifiques comme dobo ou moi acceptons sans rechigner le travail dans l’ordure !
    Ce pourquoi, nous devons nous réjouir de la présence de spécialistes littéraires dans ton genre qui trient soigneusement les déchets ici même, déchets bien connus continuant à empuantir pesamment le blog: Lormier et autres larves innommables qui se reconnaîtront.

    • Consolation
      Il parait que dans le sud profond aussi, ils se gèlent les olives et le rameau d’olivier.

  34. Faut-il nourrir les trolls avec des ordures ?

    De la grandeur de l’Internet.
    Chapitre supplémentaire – troll & Cie

  35. Montaigne aurait-il baigné dans son jus à l’ère du web lui qui adorait empiler note sur note et référence sur référence ? Montaigne ou le Troll magnifique du 16e siècle !

  36. Résumons le billet en cours: cette Najat est comme le P.S. :une petite chose morte, sans importance, ni humaine, ni littéraire …Une brêle comme les autres. Pas la peine d’en faire un couscous.
    Je zappe !

  37. Il n’empêche que la Najat de la photo, elle est plutôt baisable quand je la compare à la marionnette de l’Egalité idiote au niveau ministériel.
    Sans tomber dans la provocation car vous le savez, Camarades, je hais l’outrance, mais ne trouvez vous pas que cette conne de Marlène SCHIAPPA a une gueule d’éboueur de vrai berbère, avec son gros nez et sa mâchoire mussolinienne ne supportant pas les implants ?

    • Mon cher, les êtres de pouvoir ne s’intéressent guère à la bagatelle. Il y a des exceptions, mais elles sont rares.

  38. La pensée de Montaigne était rapsodique – elle n’était pas organisée comme celle de Descartes.
    Maintenant la valeur littéraire du Discours de la méthode n’est pas moindre que celle des Essais !
    Il y a un charme qui agit.

  39. La constitution française qui ne sert plus à grand chose depuis que les attributs de la souveraineté sont partis à l’étranger devient de plus en plus un fourre-tout où les gouvernements successifs se déchargent des problèmes pendants. Charte de l’environnement, problème Corse, laïcité et je ne sais quoi encore !

    • J’oubliais les problèmes imaginaires qui sont probablement devenus les plus brûlants comme l’égalité paritaire homme-femme !

  40. Coalescence chiasmatique:
    Le Maître (auteur) donne une interprétation de la phrase de NVB:
    Il [jean Paul Brighelli]] ne m’intéresse pas et je vais beaucoup mieux depuis que je l’ai fait disparaître de mon champ de vision ».
    Le 11 février 2018 à 3 h 58 min,Jean Paul Brighelli a dit :
    « Moi, je trouve que ça fait plutôt mafieux, comme phrase… »

    L’impression de Lormier (lecteur) était:ça fait midinette,après une rupture.
    Le Maître qui,dans le présent billet , nous révèle qu’il fut un jour en position d’accepter ou refuser un projet de livre dont NVB était co-auteur, sait d’autres choses-dont il ne dit rien aujourd’hui.

    En effet ,le ton maffieux est,à mon sens, loin de paraître évident.

    (voir réponse du Maître à Lormier 11 février 2018)

    • Oui mais c’est bien plus drôle !

      Brighelli façon puzzle !
      « Je vais lui montrer qui c’est Najat. Aux quatre coins de Paris qu’on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle. Moi, quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile ! »

          • Ah mais moi, ça m’intéresse, le contrôle fiscal de JPB ! Mais bon, je me doute bien qu’il ne va pas tout nous raconter noir sur blanc par écrit. Va falloir descendre à Marseille et boire un pot dans un bar de confiance, ou qu’il me raconte ça dans les calanques, un jour de grand mistral.

        • Une histoire de concomitance peut-être ? 🙂
          C’est vrai que quand ça semble cousu de fil blanc on a tendance à s’interroger.
          (ou à se renseigner)
          C’est mesquin comme façon de faire en plus.

  41. Déjà 5 coms de Driout aujourd’hui. Un stakhanoviste, bravo! Gare au burnout, tout de même.
    Nous déplorons toutefois que tant d’acharnement soit si peu productif. Cinq contributions, cinq conneries, c’est ballot.
    signé: hervé (en direct du Bureau International du Travail)

    • Calme ! ça viendra en temps et en heure. Inutile de bêtement devancer l’appel en traumatisant durablement tout son entourage.

      • Dieu n’est pas à l’heure, alors ?
        Ne le prenez pas mal, dobolino, c’est une vraie question.

        • Je ne sais pas. Ça dépend des gens, de leur état de santé. Ce matin, j’ai euthanasié un chat, mais il était en fin de vie. Si nous avions laissé Dieu se charger du travail et décider de l’heure, le chat aurait probablement agonisé trois semaines.
          Ça se discute …
          C’est très complexe.
          Il me semble que si on a envie de devancer l’appel, c’est bien d’en parler à cœur ouvert avec un bon confesseur, curé, rabbin, pasteur, médecin, psychothérapeute. Des fois, c’est juste un passage à vide. C’est con d’arrêter tout définitivement pour un passage à vide même un peu long !

          • Evidemment, si on vient de vous diagnostiquer avec certitude absolue une saloperie neurologique genre Alzheimer ou Charcot, il vaut mieux prendre la décision avant de ne plus être en état d’agir consciemment. Encore que pour l’Alzheimer, je tenterai le cas échéant des trucs comme le jeûne ou le régime cétogène. c’est une piste intéressante.

          • C’est une conséquence du cycle de Krebs, Melocoton. Ça ne s’étudie pas au lycée. C’est réservé à l’enseignement supérieur en biochimie/biologie/médecine/véto/diététicien etc …
            Faut déjà avoir des bases en chimie organique et des bases en biochimie.
            Demandez à Sisyphe qui est professeur de vous concocter un cours sur le sujet ! Il sait, lui.
            Moi, je n’explique pas, j’agis ! Je suis dans la conséquence de l’enseignement, pas dans l’enseignement.

  42. C’est assez amusant que le fameux « principe de précaution » introduit à grand renfort de sonneries aux morts par Nicolas Hulot en personne dans la constitution française pour mettre une dimension morale dans la gestion de la nature se retourne contre lui sur un plan plus personnel et plus sexuel !
    Dans les temps anciens on se serait dit : Nicolas a obéi à ses pulsions … il a fait du rentre-dedans ! On l’aurait excusé … aujourd’hui peu s’en faut que la passion égalitaire, la prévention des délits n’en fasse un criminel contre l’ordre écologiste qui doit régner entre les hommes et les femmes.

  43. Nota bene.
    Je rappelle à Hervé que la production de conneries rentre dans le calcul du PIB de même que le trafic de drogues !
    Moi je me vois bien en pacha du blog distribuant du shit de première bourre aux innocents que je pervertis par la même occasion.

    • Il faudra choisir, camarade, car en tant que perverti déclaré, il y a un de trop dans ce blog, ce sera toi ou moi ! Sache que j’élabore en ce moment-même de sincères punitions pour les pervertis concurrents.
      Un temps, j’ai pensé au napalm mais c’est trop rapide… l’Enfer a un côté intemporel, définitif, qui le rend bien plus chaleureux que le Purgatoire, sorte de stage de reconversion Pôle Emploi, absolument ridicule !

  44. Il faudrait euthanasier Dieu qui a beaucoup trop souffert du fait des hommes !

    Je pense me présenter à la présidence de la république mondiale avec ce programme très progressiste en tête de gondole (produit d’appel pour faire crier).

    • Justement, c’est une souffrance perpétuelle. C’est ça que les cathos aiment, non ?
      Et schlag et schlag ! D’ailleurs, je me suis toujours dit qu’il y avait du catho refoulé chez les sado-maso. Ce besoin du fouet, c’est soit parce qu’ils y ont eu droit étant mômes, soit parce qu’on leur a interdit toute approche religieuse. Bof ! Pas géniale comme hypothèse mais on peut toujours voir.

  45. Tant que vous y êtes, à recoller les morceaux…
     » Pourquoi diable rajouter « de Dieu » à « amour », qui se suffit à soi-même ? « , Jean-Paul Brighelli, 25 décembre 2014.
    La ferveur amoureuse s’épuise-t-elle dans la jouissance ? Faut-il chercher, entre la ferveur religieuse et la débauche, un juste milieu – la chaleur convenue d’un foyer où se mêlent furtivement les rires d’une putain domestique et les conversations des journées toujours recommencées ?
    Cette ferveur amoureuse, il faut la faire renaître, direz-vous. Qu’importe le partenaire de cette union si simple qu’elle se tient d’elle-même ? Certaines sont presque touchantes de dévotion, d’autres perverses à s’en réjouir, toute la diversité des talents se tient à portée de notre emprise passagère. L’amour est infidèle ! Et, par un tour de la nature, nous convie chaque jour au même banquet plaisant.
    C’est que vous ajoutez, à ce mot d’ « amour », cet autre qui ne veut presque rien dire, ce « de » que ne nous jalousent pas nos prédécesseurs. Jouissez…
    – Mais je le veux bien.

  46. J’ai regardé ces jours derniers le docteur Dee en Alaska ; c’est une vétérinaire qui passe son temps à castrer des mâles ; c’est la rançon de la domestication des espèces sauvages par l’espèce humaine ; je remarque que la charte de l’environnement adoptée avec de grands trémolos politiques ne parle pas de ce rapport si particulier entre l’espèce humaine et les espèces domestiques …

    P.S Il doit y avoir un rapport quelconque avec l’actualité et les accusations de harcèlement sexuel qui fleurissent ces temps-ci en Occident.

    • Ah ! les castreurs de rennes en Laponie ! Avec les dents ! Faut avoir de solides mâchoires.

      Pour le reste, vous avez raison, Driout. Il y a un paradoxe : les plus grands défenseurs de la cause animale sont tous des obsédés de la castration, même si de plus en plus de statistiques prouvent que c’est très néfaste à la santé des canidés (endocrinologie, cancérologie, arthrose). Chez les félidés, c’est plutôt bénéfique, jusqu’à preuve du contraire;

  47. Bon, comme je me moque éperdument du sujet de ce billet et de l’opinion d’autrui, qui doit participer du secret du vivre-ensemble-avec-les-frustrés du verbe, je vais vous parler d’un livre qu’un étudiant en biologie de la fac m’a conseillé et qui m’a fait pas mal cogiter.
    Récemment, JPB nous a permis de parler ici de nos lectures, des expos, ou des films qu’on avait vus et qui nous avaient plu; à vrai dire, je n’ai jamais eu vraiment besoin de son autorisation pour le faire, alors je vais le faire une nouvelle fois sans vergogne. Que ça vous plaise ou pas, que ça vous intéresse ou pas, j’en ai rien à cirer; JPB ira peut-être jusqu’au bout de mes posts parce qu’il y en au final une bonne tartine que je vais essayer de raccourcir pour ne pas engraisser le blog.
    Mais avant ça, je dois vous parler d’une visite enrichissante du « Musée du parfum » à Paris que j’ai faite pendant les dernières vacances de Noël avec ma Bingbing. Parce que dans notre bonne ville, en se faufilant parmi les rats et les bagnoles coincées dans les embouteillages, on arrive à trouver quelques refuges comme ce Musée du parfum ou celui de la Vie Romantique dans le IXème arrdt.
    Ce musée du parfum installé dans un hôtel du XVIIème siècle rue du faubourg St. Honoré a été au cours du temps une demeure de maîtres jardiniers, puis a abrité notamment la marque de lingerie Scandale et plus récemment la maison de couture de Christian Lacroix (un authentique artiste celui-là, pas un vulgaire homme d’affaires repenti dans les accessoires de la mode ; c’est pour ça qu’ils ont eu sa peau, les salauds !). Il est devenu Musée du parfum en 2016. Sur ses trois niveaux est mise en place toute une muséographie interactive d’immersion et d’expérimentation sur les odeurs qui est très surprenante. Pendant que la Bingbing reniflait un énorme bouquet de roses diffusant pas moins de 500 molécules odorantes dont certaines ne sentaient pas du tout la rose mais le clou de girofle ou d’autres dont l’odeur vous échappait, je sentais de mon côté les ingrédients qu’on distillait dans l’esprit de vin au Moyen-âge et à la Renaissance. A l’époque le parfum s’inspirait autant qu’il se buvait. À l’étage supérieur du musée, on peut faire, dans une pièce blanche et gris-clair, une expérience d’initiation au mystère de l’olfaction et à la chimie des odeurs lors d’un parcours ludique d’apprentissage, de mise en pratique et d’ »immersion sensorielle » comme ils disent dans le musée. Il y a des cloches blanches qui s’éclairent à votre passage et diffusent une odeur particulière, ce qui permet de cerner le futur d’un produit odorant flottant dans l’air, et il y a aussi comme une forêt de gouttes dorées suspendues où l’on peut sentir jusqu’à 25 matières premières de parfumerie comme la tubéreuse ou le patchouli.
    Après avoir senti la « vinaigrette des quatre voleurs » censée protéger de la peste au XVIIème siècle ou « l’eau des Carmes » rajeunissante ou encore l’eau de jouvence de la reine de Hongrie, j’ai pensé en rentrant chez moi à ce billet de JPB sur ces vins de Riberach produits en biodynamique .
    « Thèse, antithèse, synthèse, fou-thèse,… » (je rajouterais va-bosser-ta-thèse au lieu de glander sur BdÂ)
    Je vous invite à le relire pour apprécier la sensorialité du vocabulaire employé par JPB et le côté cérémonieux de l’individu…et je reviens un peu plus tard.
    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/les-vins-de-riberach-apologie-du-bio-bien-controle-001720.html
    À suivre…

    • Marrant ! Je ne connaissais pas ce musée. Moi qui adore les parfums. Décidément, je vais avoir une véritable feuille de route pour mon prochain passage à Paris.
      Merci beaucoup, Hervé, et votre Bingbing a aimé ou pas ?
      En plus, il s’appelle Fragonnard ! C’est pour le marketing ou il ne l’a pas fait exprès ?

      • C’est ma Bingbing qui m’y a traîné, moi non plus je ne le connaissais pas. Ma Bingbing est chinoise mais elle travaille au département coréen du LCAO (Langues et Civilisations de l’Asie Orientale) de la fac où il y a un délicieux petit jardin coréen dans un patio dont elle s’occupe. De fil en aiguille, je crois que c’est en cherchant de nouvelles essences à planter qu’elle elle a eu par hasard connaissance de ce musée.

  48. Confusion, petite mort et torture cérébrale ? Très peu pour vous Monsieur Lormier. Et c’est très appréciable.

  49. Odorat (suite)

    Car, qu’il remonte une bouteille de vin de sa cave ou qu’il ramène une fille dans sa cambuse, je suis convaincu que JPB commence d’abord par la dépoussiérer pour examiner sa robe sous toutes les coutures et qu’après il va la déshabiller très lentement du regard afin qu’elle lui livre ses premières saveurs/faveurs; mais comme le gonze n’a pas l’air d’être de ceux qui y vont par quatre chemins, il doit passer prestement aux choses sérieuses en la débouchant d’un coup sec pour mettre son nez là où ça fait du bien…c’est-à-dire dans le « nez » du vin, précisément.
    Bien sûr, la difficulté est de définir ces « nez » du vin en essayant de ne pas tomber dans le piège des adjectifs comme l’ont fait certains visiteurs du musée dont j’ai pu entendre les impressions. Car c’est tout une éducation et j’avoue que JPB y arrive merveilleusement bien en bon connaisseur. Mais il est allé chercher bien loin dans le Roussillon ce qu’il avait dans son blog sous la main. Par exemple le nez d’une Melocoton, un vin d’Italie au nez de melon, de pêche de vigne et de mandorla de Sicile, ou encore le nez d’une Flo, un vin au nez plus exubérant, mentholé, tranchant, ou bien le nez d’une Allons bon, un vin au nez de noix fraîches, de brioches et de dalles chauffées au soleil, ou pour la bonne bouche, le nez d’une dobolino, le nez d’un nectar venant du maquis touffu de sa Drôme Provençale qui m’a enivré, monté à la tête et m’a perdu dans le labyrinthe du rêve.
    JPB lui, doit préférer le nez de cuir tanné d’un Bardolino que boit Fabrice avant d’aller tuer Giletti, car s’il avait bu un vin blanc doux au nez de miel et de tarte tatin sortant du four, parions qu’il ne l’aurait pas tué et qu’à cause de cette impardonnable faute de goût que n’a pas commis Stendhal, il n’y aurait pas eu la Chartreuse.

    Tout ça pour vous dire qu’en matière d’odeur j’ai aussi de la ressource, avec mon éducation qui a été faite en grande partie par le Livre. L’Exode regorge de multiples références à l’odeur. D’ailleurs, Yahvé en personne se montre hyper-sensible aux odeurs dans l’Exode puisqu’il va donner à Moïse la liste des aromates à emporter en quantités égales et à brûler. Ça se gâtera avec la christianisation qui instituera une sorte de méfiance vis à vis des sens; de même avec quelques philosophes qui vont se coaliser pour expulser la sensorialité du champ de la philosophie car elle était vue comme un obstacle à l’exercice fécond de la pensée.
    L’Occident chrétien va se livrer de plus en plus à une improbable « chasse aux odeurs » qui va atteindre son apogée avec la montée du mouvement hygiéniste, l’odeur étant associée à une animalité honteuse censée dégrader le développement spirituel de l’être humain. Heureusement, l’honneur français sera sauf avec le corse interpellant Joséphine dans un retentissant « Ne te lave pas, j’arrive ! » (citation approximative).
    À suivre…

    • ça me rappelle ma première rencontre avec l’odeur de gangrène humide ! J’étais étudiante et on nous amène un veau dont un membre était plâtré. Le Professeur de chirurgie nous a dit :  » respirez cette odeur ! Vous ne l’oublierez jamais ! C’est l’odeur de la gangrène ! « .
      C’est tellement inoubliable que ça te reste dans le nez pour la journée. Il faut une nuit de sommeil pour s’en dégager. Comme l’odeur de putréfaction cadavérique et celle de gangrène gazeuse!
      On peut se laver et relaver, avec tous les détergents possibles ça reste là ! Ça s’accroche ! Ça traverse les gants !

    • Vous voyez, quand vous voulez…
      Cela dit, comme dit Valmont dans les Liaisons, « j’ai pris goût aux lenteurs. » Le côté chien qui pose sa truffe dans l’entrejambe de la dame, très peu pour moi.

      • Ah mais moi, je veux quand je veux et comme je veux !
        Quant aux chiens qui te reniflent l’entre-jambe, grave souci des vétérinaires ( c’est très gênant, en préambule de consultation …), j’ai trouvé la parade : je me fais une soigneuse toilette génito-anale tous les matins au savon d’Alep 40% huile de laurier. Depuis, plus aucun de mes patients ne me renifle l’entre-jambes. C’est très confort !

    • Les Japonaises se parfument peu,parce que rendre sa présence trop sensible à autrui est une une impolitesse.cequi Celles qui vivent en Europe se laissent influencer quelque peu par les moeurs européennes.

      Vous qui reniflez si bien, ne seriez-vous pas tenté d’aller renifler les parties intimes de dobolino ?
      (savon d’Alep-authentique ?-laurier.)

      Il faut parfois pour trouver du nouveau surmonter une répugnance.

  50. Les hormones ont des secrets lourds et bien gardés – quand on castre un renne il lui pousse souvent des ramures postiches et encombrantes sur le front …

    • Je connais des chiens castrés avant la puberté qui arrivent à la bandaison totale et à la saillie (non fécondante) ! Le fait est que malgré l’émasculation précoce, il reste désir et puissance.
      Nous ne sommes pas au bout de nos découvertes !

    • Au centre de l’école l’écolier et au centre du problème une majorité des instit(e)s.
      Pour ma plus grande honte j’ai aidé une jeune femme (la trentaine) à préparer concours.
      Elle a de très gros seins, j’ai cédé.

      Après 2 ans de cours particuliers 2h par semaine elle a atteint un petit (très) niveau 4° et a réussi le concours. Et encore, seulement des capacités vaguement opérationnelles, en aucun cas la compréhension des concepts même élémentaires ou des justifications des techniques opératoires par exple. Elle n’a jamais su faire un pb de baignoire ou du jardinier.

      Z’imaginez facilement avec quel talent elle enseigne aujourd’hui les maths de primaire et les résultats sur les gosses.

      JPB, vous verrez que dans les 3 ou 4 ans qui viennent, si Macron vient à être réélu, les crap seront les plus fidèles défenseurs des positions de Blanquer, faut bine vivre et on n’a pas d’honneur chez ces gens là.

      • Ne généralisons pas: j’ai assuré la prépa sciences du concours de prof des écoles, il y a une douzaine d’année, pour quelqu’un de très proche et déjà brillant à la base. En trois mois, acquisition d’un niveau BAc+ en phy et sc nat. Pour les maths, était déjà très au-dessus du niveau.

    • Sur le fond, on a remplacé, avec les mêmes effets, la consanguinité des familles de crétins des alpes par la consanguinité des familles adeptes des rézosocio sociaux qui n’ont plus le temps de parler à leur gosse.

      Bien entendu vaut mieux une pédagogie explicite que la mainàlapatisation.
      Mais qu’est ce que ça va changer pour les collégiens qui ne comprennent même plus une phrase d’énoncé tiré de la vie quotidienne et qui n’ont aucune idée de ce qu’est la persévérance ou le travail ?

      • Et oui. Ceux qui comprennent un vocabulaire normal pour nous font figure de génies.
        C’est dire l’état des autres, pauvres pantins voués au futur revenu universel, au foot et à la dose quotidienne de smartphone, entre deux pétards et un tour au bar.

        • Je n’ai aucune sympathie pour Mme NVB. Elle est plutôt mignonne mais a, ce qu’on appelait dans ma jeunesse, une tête à claque, c’est à dire l’air insolent et content de soi de ceux qui sont d’autant plus satisfaits d’eux-mêmes qu’ils ne comprennent rien, donc rien ne vient les troubler .
          Mais, j’aime bien faire l’avocat du diable de temps en temps et, même si elle a apporté son paquet de clous au cercueil de l’Instruction, elle ne me paraît quand même pas l’unique responsable du désastre.
          Constatation : il fallait arracher les livres des mains des gens de ma génération pour les empêcher de lire. Idem pour la génération de mes parents. Les choses ont commencé de changer quand j’avais une vingtaine d’années. Là, des parents ont commencé de s’extasier de ce que leur rejeton daignait lire un livre (et pas le Discours de la méthode, hein?)
          Très récemment j’ai recherché sur Internet les paroles de la chanson « File la laine » que j’avais entendue chanter en khâgne (j’en ai entendu beaucoup d’autres, nettement plus épicées, mais bon…) et dont j’avais pas mal oublié les paroles. Dans les commentaires qui accompagnent inévitablement toute publication, je vois que des gosses se plaignent d’avoir dû apprendre par coeur cette chanson. Pauvres minets sevrés au karaoké! Eh bien « de mon temps » on n’apprenait pas les paroles d’une chanson, on les enregistrait plus ou moins consciemment, et fichtre pas en classe comme « devoir »! Pour en arriver là, il a fallu une descente continue dont le gouvernement précédent n’était que l’héritier. Mais il y a des héritages qu’il vaudrait mieux refuser : ils sont pourris. Evidemment quand on l’est aussi, on ne doit plus sentir l’odeur (puisqu’il était question de parfums)…

  51. « C’est une conséquence du cycle de Krebs, Melocoton. Ça ne s’étudie pas au lycée. C’est réservé à l’enseignement supérieur en biochimie/biologie/médecine/véto/diététicien etc …
    Faut déjà avoir des bases en chimie organique et des bases en biochimie.
    Demandez à Sisyphe qui est professeur de vous concocter un cours sur le sujet ! Il sait, lui.
    Moi, je n’explique pas, j’agis ! Je suis dans la conséquence de l’enseignement, pas dans l’enseignement. »

    Fallait pas vous donner autant de peine pour une non réponse ! Pas de souci, on ne vous importunera plus ! Notez que c’était pour faire la conversation, car j’ai eu la réponse facilement sur internet.

    • Aïe!
      Krebs et autres cycles? Mes pauvres amis…pensez que j’ai oublié tout cela depuis 25 ans, n’ayant jamais eu à l’enseigner ni à m’en servir!

      • Bah, le cycle de Krebs, on s’en sert tout 24Heures/24 ! Quand on ne s’en sert plus, c’est qu’on est mort .

  52. M’en tape : grand soleil 40 de peuf et personne !
    Les français sont trop pauvres, les anglais (russes) cuvent jusqu’à 11 h avant d’êter ivres à 13 h, les bataves ne quittent pas le bord des immeubles de peur de se perdre dans l’immensité du domaine.

    • La neige est bonne, Zorglub ? Vous faites la star bronzée sur les remonte-pentes ?
      On attend des photos de vous, nous qui pâlissons dans le froid et l’humidité.
      Allez, avouez-le, vous essayez de vous la jouer à la Macron, dynamique sur le télésiège 🙂

  53. Le 12 février 2018 à 20 h 40 min,dobolino a dit :
    Moi, je n’explique pas, j’agis ! Je suis dans la conséquence de l’enseignement, pas dans l’enseignement.

    Ce qui ne vous empêche pas de donner maints conseils sur la bonne manière d’enseigner.

      • Le 12 février 2018 à 20 h 40 min,dobolino a dit :
        Moi, je n’explique pas, j’agis ! Je suis dans la conséquence de l’enseignement, pas dans l’enseignement.

        Ce qui ne vous empêche pas de donner maints conseils sur la bonne manière d’enseigner.
        A propos de Jennifer cagole,par exemple, vous estimiez qu’il lui serait utile d’étudier le  » développement psycho-moteur de l’enfant »,plutôt que d’étudier des œuvres littéraires.

        couuroie de transmission entre quoi et quoi ?

        • entre moi et ceux qui m’expliquent leur analyse expérimentée, et qui ne viennent pas ici ou plus ici.
          En outre, je n’ai jamais opposé les deux études ! C’est encore une fois un mauvais procès que vous me faites;

  54. @dobolino
    Et maintenant, le retour du vouvoiement !!!
    Je t’ai écrit…avec une question qui appelle une réponse.
    bàt.

  55. ODORAT (re-suite)

    C’est ici que je vais évoquer le livre de mon camarade biologiste. Attention , cet ami est une véritable tronche. Il a intégré Centrale Paris en 3/2 les doigts dans le nez (décidément!) et s’est recyclé dans la biologie en avalant l’équivalent du programme du master de biologie en un an. Donc quand il me parle, je l’écoute.

    Ce fameux livre est le ‘Traité des sensations’ d’Etienne Bonnot de Condillac, un philosophe du XVIIIème siècle très proche de Diderot et des encyclopédistes ; le gars va devenir le chef de file d’un courant de pensée baptisé le « sensualisme » et son livre est une célébration des sens. Dans cet ouvrage, il imagine l’histoire d’une statue réduite à sa simple matérialité mais qui va peu à peu s’animer et parvenir à la pensée. On voit clairement le propos: le développement de l’être humain qui, partant d’une matière brute et vierge au départ, acquiert l’ensemble des qualités qui lui donneront la dignité de son humanité. Classique, mais la fiction se révèle particulièrement intéressante quand Condillac décide de n’octroyer à sa statue, au début du moins, que le seul sens de l’odorat. Curieux choix, vu le contexte de diabolisation de l’odorat à son époque (la diabolisation de ce sens remonte même au XVIème siècle qui le lie alors au sexe féminin et à la mort) , mais choix évident, puisque ce sens si décrié en ce temps-là est le plus primitif de tous et nous rapproche de notre condition originelle. Je passe les détails pour vous dire que la statue va acquérir petit à petit l’ensemble des autres sens, mais elle va aussi savoir séparer, classer, juger, comparer (du Perec avant l’heure) les sensations: plaisir, douleur, etc…et cette statue va, petit à petit, s’élever à la pensée abstraite.
    J’ai trouvé que cette fiction de Condillac était d’une grande force philosophique car la question évoquée par ce gars-là n’est pas seulement celle du fondement de la « certitude de soi » attachée au concept cartésien « je pense, donc… » mais cette certitude pourrait également être attachée à quelques molécules chimiques qui viennent chatouiller nos narines dans un cogito de l’odorat sur l’air de « je hume donc… ». Sommaire analyse, trop sommaire, frustrante même, qui m’a incité à chercher à savoir dans le détail, surtout après cette visite du musée, comment se déroulait la perception des odeurs dans le cerveau. Mon ami étudiant en bio a donc concocté une rencontre avec un thésard du ‘Laboratoire de Biologie Fonctionnelle et Adaptative’ de la fac, qui travaille sur les gènes codant les récepteurs olfactifs pour qu’il m’explique en gros ce mécanisme.
    À suivre…

    • Sorcier ! Il faut le brûler avec ses aromates … tous les bons chrétiens savent que l’âme descend sur l’enfant baptisé et le préserve des flammes de l’enfer et de son horrible odeur !

    • « Au reste, l’amour, dont notre statue est capable, n’est que l’amour d’elle-même, ou, ce qu’on nomme l’amour-propre. Car dans le vrai elle n’aime qu’elle ; puisque les choses qu’elle aime, ne sont que ses propres manières d’être. »
      Il la fait évoluer à la fin ?
      Très très marrant ce texte.
      Juste regardé très en diagonale le texte, pas le temps. J’avais vu, forcément, le titre passé mais je n’avais jamais regardé de quoi il s’agissait. Merci donc de le faire pour nous. C’est une bonne idée de la faire se réveiller par le biais des sens. De mémoire, Ovide le fait de manière plus « carrée ».
      La statue est de sexe masculin ou féminin ? Elle finit par aimer en dehors d’elle-même ?
      Un vrai feuilleton !
      Aspettiamo.

      • C’est-à-dire qu’à mon avis, il manque à ce résumé quelques précisions métaphysiques. N’y a-t-il pas un prof de philo qui fréquente ce blog ? C’est dommage, voilà où on en arrive. Ces personnages passent leur temps sur France Culture, et ne sont jamais où l’on a besoin d’eux.

  56. JPB, pour le film de Doueiri, c’est bien que vous le conseilliez car c’est un film sur la réconciliation. Au Liban et ailleurs les palestiniens ont toujours été montrés comme victimes, mais ils ont eux aussi commis des massacres horribles dont personne ne parle. « L’insulte » parle de cette vérité. Le film n’a pas été attaqué par les palestiniens des camps de réfugiés mais par la bourgeoisie, l’élite palestinienne. Au Liban, on avait traité Doueiri de collabo quand il a tourné « L’attentat » en Israël. Pour l’insulte, le gouvernement a tourné la page et il a pu tourner sur place. D’ailleurs le film représente le Liban aux Oscars.
    Merci d’en avoir parlé.

  57. J’ai bon espoir que quand la France sera suffisamment islamisée on renoue avec cette juste coutume de brûler les sorciers en place publique et que l’on fera un joli autodafé avec le mignon petit corps animé d’Hervé !

  58. Au ministère de l’instruction qui était devenu un peu le ministère des beaux-arts inutiles on vient de faire une découverte fondamentale : pour savoir compter il faut compter !
    Tout vient à point à qui sait attendre …

  59. Pour revenir un moment au sujet de la note.
    Quand apparaît le métier d’éditeur ? A l’origine il y a des imprimeurs-brevetés qui ont l’autorisation d’imprimer sous réserve de la censure. Panckoucke est à la fois grand imprimeur et grand éditeur. Les deux métiers se séparent avec l’industrialisation de l’imprimerie ; à ma connaissance c’est Paul Dupont qui franchit ce pas en créant vers 1858 une usine à Clichy qui emploie 800 ouvriers et ouvrières. A partir de ce moment le métier d’éditeur va pouvoir se concentrer sur les taches publicitaires et la promotion de son catalogue – Hachette, Hetzel, Flammarion, Charpentier etc.
    Poulet-Malassis l’éditeur de Baudelaire est avant tout imprimeur et imprimeur ruiné par les procès ! Car le risque de l’édition libre c’est de contrevenir à la morale publique …

  60. Puisque c’est ainsi, je balance vite fait le dernier opus de mon post sur l’odorat, j’enlève Bd de mes favoris et à l’avenir vos conversations sur le blog continueront sans moi.

    Donc, suite (et fin) de mes aventures olfactives:

    Résumons ce que je crois avoir « à peu près » compris des explications du thésard; ce n’est pas si complexe que ça si on fait une lecture un peu attentive, et que sisyphe me pardonne pour les approximations :

    – Quand on respire, des tas de molécules odorantes entrent dans notre pif et arrivent au fond de nos cavités nasales. Les odeurs sont alors solubilisées et retenues dans le mucus, ce qui permet pendant un court instant aux récepteurs olfactifs placés à l’extrémité de cellules cérébrales spécialisées (les neurones olfactifs), de détecter les fameuses molécules. Dans le nez existent plusieurs millions de ces neurones qui engendrent chacun, au contact de l’air, des centaines de récepteurs dédiés pour détecter les molécules odorantes. Nous possédons environ 350 types de récepteurs, quand il y en a 2000 chez l’éléphant (il faut dire que côté nasal, il est monté comme c’est pas permis, l’animal). Ce couple odeur-récepteur en s’emboîtant –sans aucune pudeur– de façon transitoire va activer les récepteurs olfactifs et envoyer un message électro-chimique vers le cerveau.

    -Pour interpréter les signaux olfactifs de notre environnement, le cerveau possède un système complexe organisé en étages. À chaque niveau se trouvent une ou plusieurs structures cérébrales qui participent à la représentation des stimulations odorantes. Le bulbe olfactif qui réceptionne et interprète les signaux électro-chimiques et qui est situé entre les deux yeux (chez tous les mammifères) possède des neurones qui lui permettent de fabriquer une carte d’identité pour chacune des molécules odorantes. Ce bulbe est aussi un répartiteur des informations provenant des neurones olfactifs du nez vers le reste du système olfactif. Donc à cette étape, si vous suivez bien, nous n’avons pas encore conscience de sentir une odeur.

    – Mais depuis Marcellito se goinfrant chez Léonie, on sait que le système limbique (alors lui, c’est le système des émotions et de la mémoire) est directement alimenté par les informations provenant du bulbe olfactif avec plusieurs structures qui sont impliquées dans ce système :
    – l’hippocampe qui contient en mémoire les épisodes de notre vie (quand, où,…),
    – l’amygdale qui associe une émotion forte (joie, tristesse,…)
    – et les deux cortex, insulaire et orbito-frontal, qui déterminent nos préférences olfactives (j’aime/j’aime pas)
    Nos mémoires olfactives sont donc à chaque rencontre avec une odeur constamment requises de façon inconsciente la plupart du temps. Les trois phases de la perception olfactive s’enclenchent et les cartes d’identité des molécules odorantes sont comparées à celles que nous avons en stock dans notre mémoire. Et je pense que c’est comme ça que Marcellito a su très rapidement –car il avait un cerveau gros comme ça– que ce dialogue entre les structures avait provoqué, ‘du côté de chez lui’, une puissante stimulation sensorielle.
    Plus besoin de sucre, de farine et de beurre (vegan ou pas) pour apprécier la madeleine de Tante Léonie; une activité neuronale puissamment coordonnée comme la sienne a suffi.

    Malheureusement, et c’est là que vous allez tous me détester (mais j’ai l’impression que pour certain.e.s c’est déjà fait), l’acuité olfactive diminue avec l’âge si elle n’est pas entretenue. C’est pour cette raison, qu’inconsciemment, j’ai pris très tôt les devants en délaissant le paquet de madeleines proustiennes (ou de Figolu) qui rancissaient quelque peu dans le sachet-goûter que me préparait maman , pour le remplacer par le whisky écossais et le pinard qui me rappellent maintenant de très bons souvenirs de la Terminale (le pire c’est que c’est vrai ! Au lycée avec les copains et même les copines, on était bourrés quasiment deux samedis soir par mois; c’est tragique quand j’y pense car je ne compte plus les neurones que j’ai perdues, en même temps que ma virginité, avec tout ce que je me suis envoyé.)
    Plus sérieusement, ce serait peut-être une bonne idée qu’une éducation olfactive dès la plus tendre enfance soit mise en place et que cette éducation soit entretenue tout au long de la vie. C’est pourquoi –retour à la case départ– les instituteurs parisiens et même ceux qui sont au-delà du périphérique, seraient bien « inspirés » de faire visiter ce Musée du parfum à leurs petits élèves car cette visite est véritablement passionnante, ludique et très pédagogique. D’ailleurs le musée a un espace ‘kids’, un peu comme la ‘Cité des enfants’ à la Cité des sciences à la Villette.
    http://www.grandmuseeduparfum.fr/ateliers/atelier-petits-nez/

    • Vous avez bien fait ! Guerlain qui travaillait comme un nègre a perdu son procès et quelques milliers d’euros dans l’affaire … il a manqué de nez !

  61. Jean-Paul Guerlain aurait dit à la télévision à 20h : « Je travaillais comme un putain de sale blanc ! » Ca passait comme une lettre à la poste … il aurait pu aussi bien ajouter qu’il était bourré tous les soirs en rentrant du travail. D’ailleurs vu qu’il faut de l’alcool pour extraire le parfum …

  62. Puisque Pascale ne manque pas de me faire passer pour un harceleur épistolaire, je vous confirme que je suis bel et bien tombé amoureux d’elle sous son pseudo de dobolino, et ce de façon tout à fait inexplicable. J’assume totalement cette délirante passion. J’ai toujours aimé et été attiré par les femmes « faites », plus âgées que moi, je suis fait comme ça. C’est ainsi ! C’est ma vie affective et elle me plait, et je ne voudrais pas changer avec celle d’un pédophile. Doit-on pour autant parler d’attirance perverse pour un être aussi inanimé qu’un pseudo ? Je ne sais pas, je me renseignerai dans le DSM5.
    Dans le dernier email que je lui ai adressé tout à l’heure, je lui demandais si on pouvait tomber amoureux d’un pseudo ? Je lui ai même donné la réponse:

    « Peut-on tomber amoureux d’un pseudo ? Non seulement on peut, mais on doit ; en tout cas, c’est préférable à n’importe quelle passion pour une femme en chair et en os et bien vivante malheureusement que l’on a devant soi du matin au soir. La pureté, la noblesse de l’élan amoureux ne risque pas de s’avilir au fil de manigances dégoûtantes. La bien-aimée ne vous assomme pas de ses récriminations, de ses préoccupations ménagères, de ses âneries, n’exige pas de vous, pour un oui pour un non, que vous vous dépassiez, que vous vous surpassiez, histoire de lui prouver que vous êtes digne d’elle, et ne vous importune jamais de ses soupçons jaloux. Ah quelle paix c’est que d’être amoureux d’un pseudo. »

    Personnellement, depuis l’adolescence, je kiffe grave le Portrait de Madame Récamier de David. Je ne me suis pas encore lassé de sa pose alanguie, de son chignon, de sa ceinture sous les seins. Jamais eu envie d’aller voir ailleurs pendant longtemps. Je me plais en sa compagnie, je lui parle, je sais qu’elle me comprend, et, surtout, qu’elle m’approuve. Quelle vivante pourrait rivaliser avec une si belle, si douce, si invariablement souriante, si indulgente morte ?
    Alors je suis peut-être bon pour l’asile, pensez-vous, mais j’en connais d’autres qui ont frisé l’internement pour « folie amoureuse » et qui apparemment s’en sont très bien sorties.
    Voilà ! Vous n’entendrez plus jamais parler de moi dans ce blog.
    J’embrasse JPB.

    • Snif, sniff, snifff ! Et nous entendîmes le reniflement triste mais non moins bruyant de Driout à l’annonce de ce départ qu’il savait parfaitement faux .

      • Vous êtes sûre que je ne suis pas Brighelli ? Vous savez c’est Fregoli cet homme-là ; il peut très bien endosser ma personnalité en loucédé … et après dire qu’il bosse comme un putain d’enfoiré de sale prof pour maintenir ce blog à flot !

        • J’ai pas dit qu’il était bon pour l’asile ou qu’il me harcelait ! Je lui ai juste dit qu’il me cassait les pieds. Y’a nuance, tout de même !

        • Sûre, sûre, Driout, vous laissâtes, il y a fort longtemps suffisamment d’indications sur vous, ici, pour qu’on ne s’y trompe pas. Ne faites pas le désagréable et ne relancez pas la polémique qui n’amuse pas tout le monde apparemment. Même si je reconnais que cela pimente un peu la sauce habituelle. Mais bon…

  63. Le site « Riposte laïque » a cru trouver la parade en scindant ses activités d’éditeur et d’imprimeur virtuel. Ils ont domicilié en Suisse le siège social du site ; il n’empêche que ses responsables sont accablés de dizaines de poursuites de la justice française (même leur avocat Maître Scipilliti s’est suicidé en plein tribunal en 2015).
    Il est clair qu’on essaye de les étouffer sous les procédures et les entraves pécuniaires !
    Ceci dit il y a des précédents nombreux dans l’édition française.

    • Mais la liberté d’expression est sauve puisque les sites de Soral, de Tarik Ramadan
      et de ses amis de Médiapart, du Monde et de Libé ne sont pas inquiétés.

  64. Qu’est-ce que l’édition ? Qu’est-ce que l’édition libre par rapport à l’édition officielle ? Nous n’attendons guère de lumières de NVB !
    Mes ancêtres Pomiès avaient installé leur librairie-imprimerie dans les locaux de la préfecture de l’Ariège dès 1791 – autant dire qu’il n’y avait pas plus officiel … ce qui explique d’ailleurs que l’édition se soit concentrée à Paris, c’est qu’en Province avoir une opinion qui diverge trop de la commune est rédhibitoire aux yeux de la bourgeoisie dominante !

  65. Spéciale dédicace à Melocoton
    En dépit de mon grand âge je ne cède rien, au taquet dans la poudre !
    Je m’accroche, impossible de trop décevoir ma fille (qui m’en met de bonnes aujourd’hui, bien obligé de le reconnaitre).

    http://dl.free.fr/oKaoXK4u6
    météo magique même si grand froid et neige plus que stylée !

    • C’est quoi, ce truc impossible pour snobinards qui vont au ski ? Mon ordi me menace méchamment quand je veux télécharger ! De toute évidence, ce n’est pas pour lmes abrutis de mon acabit.
      Zorglub, vous êtes trop snob pour moi !

  66. Belles photos ! Merci ! On ne doute pas que vous serez à la hauteur ! Et puis il faut bien un jour que les
    enfants « tuent » le père … Bon ski !

  67. Parlons peu, parlons bien. Driout Pierre, vous qui êtes (étiez ? ) libraire indépendant, avez-vous du Saint Pol Roux en magasin ?

  68. Je trouve que Zorglub exagère : pourquoi chasse-t-il la neige ? Parce qu’elle est blanche ?

  69. J’espère une analyse (et une critique) du rapport Bergé par JPB…

    Maintenant il fallait s’attendre à ce qu’un député possédant un tel patronyme veuille ardemment transformer les élèves en moutons.

  70. Je suis ravi : l’expression « sciences et vie de la terre » est maintenant devenue « virale » dans les media.

    • La vérité sort de la bouche des enfants.
      Au Primaire, c’est « sciences et vie junior de la terre ».

      PS: le terme « biologie », au collège, ne fait pas partie du registre des élèves.

      • « sciences et vie junior de la terre »

        Je serais vous, je capitaliserais sur ce qu’évoque cette expression en soumettant un projet tout fait au CA de votre EPLE : des castors juniors pour faire barrage au fn.

        Evidemment il faudrait quand même que vous adhériez un minimum à l’idéologie de la caissière…

  71. « USA-Trump: l’avocat de Donald Trump avoue avoir versé 130.000 $ à une actrice p.o.rn.o »

    Ca c’est la science de la vie ! Et c’est pas du chiqué …

    • Dollars qu’un chirurgien a captés pour lui faire des seins 5G qui se dégonfleront tôt ou tard.

      Il vaut mieux les investir pour faire des études de véto dans un pays de l’est pas trop regardant.

  72. Si Hervé nous faisait l’honneur d’un petit commentaire bien compris il nous dirait qu’il plaide pour le service militaire obligatoire des vétérinaires du sexe dit faible dans la remonte !

    • Depuis 40 ans, on prends un mec ( gonzesse) sur 10 en PCEM1/PACES, on jacte sur le manque de toubib mais on préfère en importer car c’est beaucoup moins cher que 7 ou 12 ans d’études.
      On dira ce qu’on veut, mais les gens qui réussissent le concours sont un poil au-dessus de la mếlée…vécu perso et perso.

      • Il est quand même dommage de les khonnifier à vie alors que quelques uns d’entre eux pourraient faire d’excellents poly-biotechniciens.

      • Il n’y a pas que cela, Sisyphe. Numerus clausus ou pas, la médecine générale est tellement sous-payée que personne ou presque ne veut reprendre un cabinet, même cédé « gracieusement », avec fichier et tout et tout… Croyez-moi, mon épouse, généraliste, a pris sa retraite il y a 3 mois, (retraite d’ailleurs à peu près équivalente à la mienne, qui n’ai été que prof agrégé HC, donc feignasse patentée), eh bien on vend le matériel au Bon Coin, on donne, on vire. Bref, ça fonctionne à l’envers de 1982, année de son installation, où il fallait soit créer (on gagne qque chose au bout de deux ans), soit racheter (et là, bonjour les « héritiers »… ce n’était pas pour les budgets de nos familles !). Que font les reçus en première année ? Ils vont dans l’industrie pharmaceutique (35h / retraite confortable, congés conséquents), dans la « médecine » du travail (qui est à la médecine ce que le surimi est au homard thermidor), ou ailleurs. On en retrouve même profs, à l’arrivée : c’est dire !
        Pour le moment, les étrangers sont contents de gagner ici le triple de ce qu’ils auraient chez eux. Mais pour combien de temps ?

        • Le rachat de clientèle était pratique courante jusque dans les 90’s; les généralistes qui n’avaient pas de quoi se débrouillaient (emprun).
          Il est vrai que cette profession était un véritable sacerdoce, avec des horaires de travail à faire frémir ( 8/20h cinq jours par semaine, plus les samedis matins,plus les gardes pendant 15/20 ans, plus les visites de nuit voire de Dimanche) et une rémunération peu en rapport avec les études et les heures faites, sauf à expédier le patient en 10 minutes…
          Egalement exact que les jeunes ne veulent plus s’installer, même dans le Sud, même à Marseille, même dans un très bon cabinet.
          Sale époque qui ne présage rien de bon.

          • Pareil en vétérinaire. Je partirai sans successeur. J’ai l’intention de donner alors tout mon matériel à un jeune qui s’installe, à condition qu’il prenne tout sans trier et qu’il fasse les cartons lui-même. Y’en a pour une petite fortune, entre tout. Et si ça se trouve, il me faudra tout porter à la déchetterie car personne n’en voudra:
            -salle de chirurgie complète ( table et assistant muet) avec anesthésie gazeuse, respirateur, compresseur chirurgical et générateur d’oxygène
            – labo d’analyse complet ( biochimie, hématologie, électrolytes et gaz du sang, endocrinologie)
            -échographe sympa
            -électrocardiographe haut de gamme avec écran
            -détartreur à ultra-sons
            -Cages d’hospitalisation inox Shor Line
            Plus divers petits matériels, consommable, et stock de médicaments.

            Même en donnant tout, personne ne voudra venir chez moi : pour gagner ma vie dignement, je travaille tous les samedis et tous les dimanches, de septembre à février. Faut être absolument cinglé !

            PS : je donnerais les croquettes pour chien à la SPA

          • Réponse à Dobo ci-dessous:
            ah merde. On se demande pourquoi certains choisissent de faire médecine ou véto, avec les études difficiles que cela engendre.
            Où est passé le goût du métier?

  73. Cette histoire de service militaire obligatoire travaille durement le gouvernement ! En effet les charges politiques sont devenues si importantes qu’on n’a plus un instant pour la bagatelle dans les allées du pouvoir et l’on se demande en haut lieu s’il ne vaudrait mieux pas recaser Nicolas Hulot dans le commandement d’un régiment de cavalerie ?

  74. Avant que ma mère eût apporté en mariage au guerrier Simaghan trente cavales, vingt buffles, cent mesures d’huile de glands, cinquante peaux de castors et beaucoup d’autres richesses, elle avait connu un homme de la chair blanche. —

    Ce langage est choquant ! Quoi le guerrier Simaghan connaissait trente cavales ? Le vicomte François-René avait de drôles de fréquentations dans les forêts profondes d’Amérique …

    Encore qu’un Le Clézio aurait pu fêter la Saint-Valentin avec de jeunes indigènes au titre d’un programme humanitaire !

  75. Une question en rapport avec le nouveau bac : le grand oral cela suppose une préparation – qui sera chargé de donner des cours au comédie aux impétrants pour qu’ils sachent se présenter en public ?

    P.S Je suggère aux comédiens au chômage comme le fils de Dobolino de postuler – et puis cela coûtera moins cher que ce fameux statut d’intermittent du spectacle.

  76. Nouveau Bac – pas Bac, un peu quand même, filières supprimées mais en fait non ( jeux d’options), trituration cérebelleuse fort indispensable sur le nouveau nom de la classe de Terminale…
    Nouveau service national, mais non, pas encore prêt…
    Dans le concret positif, y a quelqu’un? Non?
    A part ça, come va? Ah, si: plein de taxes et de sous jetés de-ci de-là; et la dette alors, pas de nouvelles?

  77. Allora, pas franchement convaincue par ces annonces super floues. Les matières à tiroir, bof !
    L’euro, ciao.
    En français, on perd une demi-heure en première et deux heures en terminale enfin, cela sera struggle for life pour les garder. J’aime bien mes collègues de philo et quelques-uns en histoire, mais cela va être chaud ! En tout cas, tout risque de se décider en conseil pédagogique de merde avec les lèche-culs
    habituels. La préférence de la philo à l’histoire dans les 4 matières écrites est mal vue. Les élèves ont plus besoin d’histoire que de philo pour réfléchir et de loin. Ils ne connaissent rien du passé et ce ne sont pas les resucées philosophiques qui tiennent lieu de cours qu’on est obligé de faire pour se faire comprendre qui les aideront à être des citoyens un peu moins cons.
    Quant à l’oral final, ils ont voulu calquer ( un peu ) il colloquio italien que les Italiens sont en train de modifier ( trop d’importance donnée à l’oral et pas assez de capacités à écrire…) Le bac italien s’appelle la maturità d’où l’étiquette débile qui serait donnée à partir de ce nom.
    Pas de semestrialisation, mon oeil !!!! Avec la courge qui nous sert d’adjoint, on va être servi en emploi du temps.
    Tiens, ça ne donne pas le moral. Je me dis que cette réforme du lycée, héritage des cons de ministres précédents serait de toute façon passée, et sans doute en pire.
    En plus, Brighelli va me tomber dessus car j’ose me plaindre comme si lui, après avoir voté Sarkozy, et avoir fait tant de pub pour lui, n’avait pas ensuite critiqué sa politique. M’enfin. En plus, il y a tous ces connards qui fêtent la St Valentin comme des boeufs. J’ai des envies de Trappe laïque, le monde me fait braire.

    • Je pense ouvrir un centre qui accueillerait quelques profs fatigués, en sous-service et démotivés qui pourraient s’ébattre dans une prairie arborée avec quelques congénères au lieu de finir dans un abattoir spécialisé pour inutilité sociale notoire.

      Une clôture électrifiée (le réglage « décharge faible » pour bovin devrait suffire) sur tout le périmètre et le tour est joué.

      Et puis, il y aura des subventions bonnes à prendre et probablement peu de flicage…

      • Prévoir un bar bien garni, un buffet varié avec produits de saison et du terroir et quelques habiles masseuses.
        Une bonne et grande cheminée pour l’hiver avec moult livres; de profonds fauteuils et, surtout, ni internet, ni télephone.
        Merci et à très bientôt.

        • L’ambiance serait plutôt monacale, tendance cistercienne. A moins subventions explicites, genre loteries pour gueules cassées, je crains que l’activité « massages » ne voit pas le jour de Cîteaux.

          • J’ai exactement ce qu’il faut, Dugong ! Pour l’instant, le voisin y met ses brebis mais on peut étudier sérieusement le dossier. La clôture est en place, le pré est vaste. Et il y a une rivière en bas du pré.

          • Boire (de l’eau) et brouter (de l’herbe), deux activités basiques déjà assurées. C’est bien.

            Quelques arbres pour qu’ils en prennent ombrage ?

          • Oui ! des pommiers, des poiriers, et des noyers ! Idyllique

            Et puis, ici, on a l’habitude des bab’s

          • Quant aux rêves de Sisyphe, c’est sans problème ! Y’a tout un tas de branleurs au RSA qui peuvent assurer massage, produits du terroir, shit et médecine ayurvédique. Plus si convenances réciproques. C’est un vrai Pays de Cocagne.
            La Verrière, c’est pour les loosers

          • Autres atouts : l’école primaire la plus proche est à 7 km, le collège à 25 km et le lycée à 55 km, en coupant les virages.

          • Malheureuse ! Surtout pas d’écoles, de collèges ou de lycées ! Ils en viennent et n’en peuvent plus !

            Pour le shit, attendons prudemment la dépénalisation de la production. Tout le monde s’y mettra. Il faudra viser dès le départ une politique de qualité avec une AOC

          • Ah ben ça, alors, Dugong ! 55 km, en coupant les virages,ça vous parait trop proche pour un lycée ? Moi, je trouve que c’est bien ! Par temps de neige, c’est impraticable

          • « cistercienne » a-t-il pour unique fonction,dans cette dugongerie, de permettre « Citeaux » ?

          • « cistercienne » a-t-il pour unique fonction,dans cette dugongerie, de permettre « Citeaux » ? »

            C’est aussi l’évocation des sœurs diablesses * qui devaient bien entrer de temps en temps dans les abbayes par des portes dérobées pour y résorber certaines rigidités.

            C’est peut-être aussi une réminiscence d’une récente retraite – de quelques heures, rassurez-vous – dans celle de Fontenay.

            * des diaconasses ?

    • Ça a déjà été pensé, ça s’appelle Thélème.
      Mon projet est d’installer un asile pour misanthropes dans les îles du Frioul, en face de Marseille.

      • J’ai mieux ! Mais pour moi toute seule, car comment pourrait-on se regrouper entre misanthropes ?
        J’ai même une source qui coule toute l’année, mais c’est secret comme celle du grand-père de Lili, dans La Gloire de mon Père.

  78. Ha! solidarité anti-St Valentin. Encore une opération commerciale pour débiles qui a bien marché. Et on ne peut pas faire un pas sans tomber dessus. Heureusement que ça ne dure pas.
    A part ça, en Suisse aussi, ce qui tient lieu de bac s’appelle la maturité. A mon avis ça veut dire que les gens qui l’obtiennent en manquent complètement, alors on leur en fait cadeau.

  79. Melocoton ! J’ai deux chambres libres loin de la foule. Les gosses viennent rarement, à présent. Si vous voulez en profiter pendant vos vacances, on vous accueille, à condition que vous n’ayez pas l’intention de vous mettre les pieds sous la table quand je rentre du taf à 19H00 …
    On compte sur de la cuisine italienne !

    • En Italie,on ne se met généralement pas à table à 19h;si le repas est prêt pour 20h,je pense que melocoton acceptera.

      • C’est parfait ainsi ! ça nous laissera le temps de boire l’apéro ! 20H30 si elle veut, avec culottes anglaises et chaussettes blanches brodées ( je passais un mois en Italie tous les étés quand j’étais gosse, et étais en extase devant tous ces petits Italiens habillés en petits princes tous les soirs du mois d’août ).

  80. Au Zoo de Vincennes il y avait le rocher aux singes ; Brighelli ne peut pas construire ici même un grand rocher aux professeurs ?
    Ce serait une attraction … comme dans la soupe aux choux ! Cailloux hiboux genoux …

  81. « Le Grand Oral » moi je le vois bien comme la destination finale – vous savez le film horrifique où une bande d’adolescents échappent à la mort et son rattrapés par elle in extremis ?

  82. Pour JPB only ! Encore merci pour vos affectueux conseils tantôt…j’apprends vite.
    Je vous dois bien cette apostille . On voit que Roth, en dragueur maladroit a toujours une vraie lucidité concernant la substance féminine. Cette femme m’a agacé !

    http://www.vanityfair.fr/culture/voir-lire/articles/article-mag-philip-roth-et-josyane-savigneau-une-amitie-particuliere/58191

    Pas du tout, mais alors pas du tout, aimé ce papier de Josyane Savigneau sur Roth – ou plutôt sur elle, Josyane Savigneau, allant voir Roth. Ce mélange de dédouanement de soi quand Roth, ouvertement, affiche devant elle son appétit sexuel pour une jeune femme, on voit d’ici le sourire complice et supérieur de la journaliste qui, bien entendu, ne manifeste aucune solidarité, mais semble profiter des propos de Roth pour mettre en avant la supériorité « intellectuelle » de leurs relations, c’est juste à gerber, quoi ! De même quand elle glisse si rapidement sur le fait que, au fur et à mesure que ses articles sur Roth sont longs et influents, il devient plus facile d’obtenir des rendez-vous…(j’aurais dû faire écrivain)
    Pour moi, certes pas une « amitié particulière » (Savigneau n’est pas assez conne pour aller jusque là) mais juste les services bien compris d’une journaliste et d’un auteur reconnu.
    Encore, toujours, la foire aux vanités de ce monde éditorial. D’autant qu’on apprend rien, ou si peu, sur Roth, ah là là ces bonnes femmes ! Et cette manière qu’elle a de nous dire qu’elle ne se plaît qu’à parler de ses oeuvres avec l’auteur ! Elle nous le dit à nous, mais visiblement pas à lui, qui se fiche visiblement comme de l’an 40 de l’opinion de la critique française, qui l’est si peu, critique, qu’on en saura décidément rien de ce qui a poussé Roth a arrêté d’écrire. Tout ça pour ça !?
    Pantalonnade romaine, en quelque sorte. Une « zébue » du fin fond de l’empire vient toucher avec extase la toge d’un puissant. Et elle veut nous faire croire qu’il se passe là quelque chose d’unique…

    • « on en saura décidément rien de ce qui a poussé Roth à arrêter d’écrire.  »

      La raison est toute simple et il l’a donnée ailleurs:écrire c’est trop fatigant pour un homme de son âge;
      maintenant, il lit -activité intellectuelle qui demande infiniment moins d’énergie.

      Le Maître est l’un de ces très rares individus qui lisent et écrivent.(mais il n’a pas l’âge de Roth.)

      • Je crois que dans Junky W.
        Burroughs parle de la haine profonde qu’il éprouvait pour une adolescente lesbienne de sa classe-à qui il aurait volontiers flanqué une raclée;et de se réjouir de sa mort précoce (accident de cheval, je crois).

        Pourquoi cette haine des homosexuels hommes à l’égard des homosexuelles femmes;pourquoi les traiter de « gouinasses » ?

    • Savigneau a toujours été insupportable. Toujours.
      Et elle n’aime pas trop les hommes, non…

      Quant à Roth, on lui doit de bien belles choses qui ont donné de bien beaux films — en dehors de la Tache ((Hopkins / Kidman, quand même), il faut voir Elegy (qui s’intitule curieusement Lovers en français) avec Ben Kingsley Penelope Cruz (quand même !) — des universitaires qui tombent amoureux de filles bien plus jeunes et qui n’en bavent pas forcément…

  83. Encore une expression à la mode: « avoir vocation à ».

    « L’exercice isolé de la médecine de ville a vocation à devenir l’exception ». (dans l’article cité par Dugong).

    et de Tête-de-nœud,il y a quelques jours: les recommandations du rapport Villani-Torossian ont vocation à être suivies d’effets.

    Pourquoi ne pas dire: on va faire disparaître les cabinets médicaux?

    Je vais aplliquer les recommandations du rapport ?

    Est-ce une façon de ne pas assumer ses reponsabilités ?

    La « vocation »,cela concerne plutôt une personne qu’un dispositif,n’est-ce pas ?
    Les spaghettis que j’ai cuits ont vocation à être mangés ce soir ; les trottoirs de la ville ont vocation à être déneigés; le blé que j’ai semé a vocation à pousser;son hymen a vocation à être déchiré;le vagin de cette belle plante a vocation à être pénétré .
    Grrrrrotesque !

    Pourquoi se singent-ils les uns les autres ?

  84. Le 14 février 2018 à 22 h 08 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    « Ça a déjà été pensé, ça s’appelle Thélème.
    Mon projet est d’installer un asile pour misanthropes dans les îles du Frioul, en face de Marseille. »

    Naguère le Maître caressait le projet d’installer en ce lieu un internat d’excellence:

    Modeste proposition concernant l’établissement d’un internat d’excellence aux îles du Frioul
    Publié le 12 août 2017 par Jean Paul Brighelli

    Le Maître s’amusait,entre autres choses, à imaginer d’étranges accouplements:

    « Ainsi, les enseignants de SVT, accouplés aux profs de Lettres, enseigneront aux élèves le cycle de reproduction de l’agave, omniprésente sur Ratonneau. »

    (Il n’est tout de même pas allé jusqu’à l’évocation de l’abominable:un physicien copulant avec un babiologue !)

    • Vous divaguez Lormier ! Copuler avec une babiologue, cela peut être très jouissif. Essayez !

      En revanche, pas de reproduction, hein !

      • J’ai écrit « un babiologue » et une vision d’horreur s’est alors imposée à moi:Sisyphe arraché sans ménagement à son rocher…un dard roide s’avance…

  85. « Ça a déjà été pensé, ça s’appelle Thélème. »

    Y enseignera-t-on les mineur.e.s et les majeur.e.s et le culte de l’appartenance à l’élite (ma Thélème) ?

  86. Le 14 février 2018 à 20 h 36 min, sisyphe a dit :

    Réponse à Dobo ci-dessous:
    ah merde. On se demande pourquoi certains choisissent de faire médecine ou véto, avec les études difficiles que cela engendre.
    Où est passé le goût du métier?

    Pour ma part, c’est justement le goût du métier. Et certainement encore plus pour les plus jeunes. Ceux qui veulent travailler pour « faire de la thune » ne se tapent pas des études aussi difficiles pour si peu. Un jeune salarié vétérinaire débutant a rarement plus de 2000 euros nets mensuels. Si on compare à un jeune ingénieur à même niveau d’études, il est évident que ce n’est l’appât du gain qui pousse vers ces études mais la vocation. Après, la vocation peut se déliter très vite, une fois aux prises avec la réalité quotidienne. Il y a aussi des très gros revenus dans notre profession, mais ils sont rares et pas toujours très honnêtes.

    • Il serait impératif de créer une solide filière d’accès à partir des lycées agricoles pour fournir au moins 40 jeunes vétérinaires par an issus du milieu rural et désirant y exercer leur art. Depuis longtemps, on discute même le projet d’une école spécialisée dans l’Art de la rurale, avec un recrutement à part.
      La profession attire une majorité de filles citadines et bourgeoises dont l’objectif premier est plus de caresser les chiots et les lapins nains que de planter ses bottes dans la bouse.

      • Vous excluez scandaleusement les amateuses de poils de chattes, qu’elles soient glébeuses ou bétonneuses.

    • Bonjour,

      on a l’impression que subsiste encore le mythe de l’ingénieur bien payé : mais beaucoup de ces ingénieurs gagnent 1700 euros par mois et ont du mal à dépasser les 2000. Je gagne plus facilement ma croûte comme agrégé avec des heures sup. Seuls les grandes ecoles d’ingé permettent de débuter autour de 2000 euros. Ou alors bosser dans la finance en début de carrière.

  87. De Haas veut soulever un lièvre :

    https://www.nouvelobs.com/societe/20180214.OBS2173/caroline-de-haas-un-homme-sur-deux-ou-trois-est-un-agresseur.html

    Sans abonnement, vous n’avez droit qu’à 20% de l’invective mais c’est largement suffisant pour ne pas avoir besoin de lire le reste qui n’est probablement pas à décharge.

    PS : on en lit quand même suffisamment pour apprendre que Pénicaud a été harcelée, nouvelle qui nous ébranle dans nos certitudes : il y aurait donc possibilité d’occurrence de l’altruisme dans le Mal ?

  88. Le 15 février 2018 à 11 h 16 min,dobolino a dit :
    La profession attire une majorité de filles citadines et bourgeoises dont l’objectif premier est plus de caresser les chiots et les lapins nains que de planter ses bottes dans la bouse.

    Cliché misogyne.

  89. Prochainement sur vos grands écrans et sur votre play-station :

    Terminator-Dugong revenu du passé se venge des humiliations que la physique a subi dans l’école française depuis trente ans ; il flingue Blanquer et Villani et passe au crible de sa sulfateuse toute l’école Bourbaki ! Un massacre tel qu’on n’en a pas vu depuis celui de la Saint-Valentin ….

    • Si je devais flinguer quelqu’un, ce serait plutôt Ferry ce crétin salonnard :

      http://www.neoprofs.org/t116358-dans-la-vie-quotidienne-les-maths-ne-servent-strictement-a-rien

      Anaxagore, que je salue au passage, écrit : « Je confirme. Faire cuire des pâtes et s’essuyer le cul ne nécessitent aucune connaissance mathématique. »

      Je nuancerais volontiers : pour s’essuyer le cul, une certaine préconception topologique du pli voire de la queue d’aronde peut s’avérer utile.

      • Complètement d’accord, il faut flinguer Ferry; dans la vie quotidienne, il ne sert strictement à rien .

         » A quoi ça sert, les maths, monsieur  » ?
         » – A priori, à rien ! C’est comme la philosophie, la poésie ou la musique.
        On peut vivre sans … Mais moins bien !  »

        C’est ce que je réponds parfois, à l’impertinente et récurrente question .
        Une autre réponse possible est cet extrait d’un texte de Von Neumann, mathématicien:
        « Une bonne partie des mathématiques devenues utiles se sont développées sans aucun désir d’être utiles, dans une situation où personne ne pouvait savoir dans quels domaines elles deviendraient utiles. Il n’y avait aucune indication générale qu’elles deviendraient utiles.  »

        Ou celui-ci de Thomas De Koninck, philosophe :
         » Apprendre à éprouver l’extraordinaire beauté de la vie de l’esprit et la délectation correspondante, en mathématiques ou en poésie, par exemple, est un fruit naturel de l’éducation dont on n’a nul droit de priver ceux qui les attendent, parfois à leur insu. Donner un sens étroitement utilitaire au droit universel à la culture est non seulement une contradiction dans les termes, mais une insulte à l’humain, à la liberté.  » (Fin de citation)
        La suite est ici:

        http://abcmathsblog.blogspot.fr/2011/01/quoi-ca-sert-les-maths-monsieur.html

      • Bah, comme la question revient souvent, j’ai deux réponses toutes faites :
        n°1 « Les seules choses utiles dans la vie sont manger, dormir et se reproduire. La dernière, c’est pour l’espèce, pas pour soi. » ;
        n°2 « Ça sert à ne pas mourir idiot. Vous voulez vraiment mourir idiot ? ».

    • « s’emparer de « : le nouvel obs s’y met aussi;étrange panurgisme.

      on s’empare d’une ville,d’un butin,des Sabines…mais s’emparer d’une affaire,d’un rapport,d’une question,qu’est-ce à dire ?

      Je me demande à quoi joue Cédric Villani.

      En 2016,à Alger,il avait prononcé un discours à l’occasion de la remise du prix Maurice Audin,dans lequel il s’était habilement abstenu de mentionner le rôle de l’armée française dans l’assassinat de Maurice Audin.

      http://cedricvillani.org/le-coeur-a-sa-memoire-prix-maurice-audin-2016/

      Et maintenant,député macroniste,il participe à une réunion aux côtés d’un communiste.

      Auparavant,il avait co-signé une lettre ouverte assez véhémente sur l’extension du réseau des transports au Grand Paris;(il semble qu’il soutienne le lamentable projet de Paris-Saclay-si critiqué par un autre mathématicien célèbre:Meyer.)

  90. C’est François Mitterrand garde des sceaux qui a donné le droit à l’armée de faire haute et basse justice en Algérie … autant donner les clefs du poulailler à un renard !

  91. Le 15 février 2018 à 1 h 29 min, Lormier a dit :
    « on en saura décidément rien de ce qui a poussé Roth à arrêter d’écrire. »

    « La raison est toute simple et il l’a donnée ailleurs:écrire c’est trop fatigant pour un homme de son âge;
    maintenant, il lit -activité intellectuelle qui demande infiniment moins d’énergie. »

    Pauvre Lormier, tout ramener à l’âge encore une fois. Dépêche-toi alors d’écrire quelque chose parce que statistiquement, tu n’en as plus pour longtemps…dans ta tête en tout cas.
    Je pense simplement que Roth n’a plus grand chose à écrire, en ce sens d’innovant. Et qu’il a probablement choisi la meilleure option: s’arrêter.

    • Vous pouvez penser ce que vous voulez;je me suis borné à rapporter les propos tenus pas Roth.

      Je perçois chez vous une inquiétude juvénile devant le temps « à vivre »;vous voyez vos aînés,ils vous angoissent;vous ne voulez pas être comme eux,vous ne voulez pas attendre pour accéder à la « gloire ».
      Vous voudriez une vie faite d’illuminations.

      En ce sens vous ressemblez au jeune Macron*,découvrant la bibliothèque de Ricoeur et prenant soudain conscience qu’il avait fallu au philosophe quarante ans de labeur pour « avoir une oeuvre »;sur le champ, il décida:je préfère « faire président.
      Vous me conseillez d’écrire vite quelque chose avant d’être mort;mais qui vous dit que j’aie envie d’écrire ?
      Pensez-vous que les écrivains soient heureux ?
      Et encore, cette obsession de  » l’innovant »!
      Mon pauvre,vous êtes embarqué,vous n’y pouvez rien;tentez donc de vivre.

      * ne prenez pas cela pour une insulte.

      • « * ne prenez pas cela pour une insulte. ».
        Mais pas du tout, j’apprécie Lolo ! Je n’ai jamais rien trouvé de plus plaisant que l’insulte.

        Pour le reste, je reste pantois devant ta lucidité, sauf pour l’inquiétude que m’inspireraient mes aînés. Au contraire, leur maturité me rassure, je la recherche. Si tu savais tout ce que je peux confier à JPB en privé… »le pauvre homme » !

  92. Faut-il tuer Hervé avant qu’il ne devienne une bonne fois pour toutes trop savant ? En tout cas il faut le cuisiner dans une arrière-cambuse … ou dans une salle de bains !

    • Comme je vous comprends, Maître Pierre ! hervé, ce jeune garçon, vulgaire, débauché, inculte, est insupportable, beaucoup vous le diront ici !

      Vous rendez vous compte qu’il ennuie le monde depuis le 1er avril 1923, 13h20 ! Il était tellement laid à la naissance que sa mère l’avait jeté dans une poubelle post-accouchement. Il s’en est sorti seul…le coriace, car des feuilles déchirées de la thèse de Grothendieck amortirent sa chute et forgèrent son destin. Sain et sauf, prêt à lutter pour survivre, il attendit prudemment la nuit pour en sortir, et quitter la Clinique accroché à la blouse de l’infirmière qui partait tirer sa crampette avec le cuisinier, dans un taudis sordide puant le pastis et l’eau fraîche…
      La garce l’abandonna dans le bénitier (désormais sacré) du pilier nord de Notre-Dame.
      Recueilli par des communistes qui revenaient de grève, il fût confié à des nonnettes de la Congrégation des Maîtresses Charitables du Saint Enfant Jésus qui firent très tôt son éducation: religieuse le jour, et sexuelle la nuit. Il apprenait vite…
      Et le re-voilà aujourd’hui dans BdÂ…Réjouissons nous, Gaudeamus ! Comme il n’en a statistiquement plus pour longtemps lui non plus…deux ou trois jours, soyez patient…

  93. Le 15 février 2018 à 13 h 05 min, Dugong a dit :
    Americanon, une certaine conception du pragmatisme éducatif, bientôt sur vos écrans

    Une vision passéiste, encore prégnante chez les papys périgourdins du blog, entretient l’idée que ce sont les humains qui font les logiciels.
    Faux. Ce sont, désormais, les logiciels qui font les humains…

  94. Le 15 février 2018 à 11 h 24 min, Dugong a dit :
    « il y aurait donc possibilité d’occurrence de l’altruisme dans le Mal ? »

    Dudu, je te croyais féministe et plus respectueux de nos soeurs d’âge mûr. Regarde-moi ! Je n’y peux rien, en ce moment je ne suis sexuellement attiré que par les charmes provinciaux de ma dobo. Ma copine chinoise, être parisien délicieusement superbe, ne comprend pas pourquoi… J’ai beau lui parler de son étonnante ressemblance avec Philippe Martinez emperruqué châtain, rien n’y fait !
    uhuhu!

    • Rhâââ ! c’est dégueulatoire ! Hervé a passé le bac la même année que mon fils ! Il me fait vomir, ce garçon.
      Hervé, rentrez-vous dans la tête que je ne suis attirée que par les hommes plus âgés que moi.

      • Puis mes charmes provinciaux ! Je suis née parisienne, de parents, grands-parents et arrière-grands-parents parisiens. j’ai choisi la ruralité mais c’est un choix, et mes parisianismes me collent à la peau.

        • Ah! Je me demandais d’où venaient ces effluves de n°5 mêlées à cette odeur d’étable ?

  95. Pardon dobo, je ne voulais pas dire ça. Je suis tombé dans le guet-apens de ce Dudu qui n’est que concrétion de sournoiserie. Ce commentateur sait que JPB le laisse faire par bon cœur, alors il en profite, le sagouin !
    Pour me faire pardonner, je t’envoie deux bisous, deux qui claquent : ❤ !❤ !
    Joue gauche, bisou à l’ail ❤ ! Joue droite, bisou au chocolat ❤ !

    • T’inquiètes Hervé, Dobo sait dissocier son corps de son esprit .
      Dobo sait, sa peau contre la peau d’un homme malhabile, se laisser aller au rêve d’être avec un autre.
      T’as toutes tes chances, Hervé.

      • Ah, tu crois qu’elle sait dissocier son corps de son esprit , Guy ? En l’attaquant à la tronçonneuse peut-être…

      • Une disciple de Catherine Millet ?

        Mais elle nous avait dit que maintenant la chose l’ennuyait profondément.

        par ailleurs vous savez qu’hervé est cinéphile;or même une nymphomane ne voudrait pas d’un cinéphile.

  96. Toujours pour JPB only !

    Moi ce que je retiens surtout du papier (et d’autres papiers que j’ai lus ailleurs) de Jo –que je trouve tout de même « journalistiquement » réussi, certes dans le genre « Philip et moi » ( après tout, Jo aussi a droit à son ego )– , c’est que sous les synagogues on trouve parfois des…piscines ! Alors ça, ça me la coupe (une deuxième fois) ! Voilà une relation professionnelle, à mes yeux, entre une journaliste-critique et un des plus grands écrivains de son temps tout à fait improbable. Rendez-vous à intervalles réguliers, puisque dépendants de l’actualité de l’auteur, caprices de la star (qui doit en avoir ras le bonbon d’assurer ainsi la promotion d’une oeuvre qui n’en a pas besoin, vu qu’elle tient parfaitement debout toute seule), et inégalité de la relation, puisque Jo a besoin de Philip pour son papier, et que Philip n’a nul besoin, en vérité, de Jo, sinon peut-être pour rassurer son ego -dont nous savons, nous ses lecteurs, à quel point il peut être tourmenté…(que j’aime cet homme !)
    Donc, pendant toutes ces entrevues, en réalité, il ne se passe rien. (C’est là que je n’ai pas compris Roth, mais il sait mieux que nous comment elle est gaulée la Jo) Rien ! Mais ce ne peut être suffisant, voyons, pour la critique, qui cherche à toute force à avoir quelque chose à dire, non sur Roth mais sur elle. Elle nous livrera donc cette anecdote stupéfiante, renversante, bouleversante : un jour, Roth lui a envoyé un trombone à la figure.
    Là, je vous demande de marquer un temps d’arrêt. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de l’impact de ce trombone. Vous non, moi non, mais Savigneau, elle, oui ! Elle pourrait déclarer qu’elle l’a conservé pieusement, en souvenir (après tout, si Proust m’avait refilé un de ses cure-dents pour enlever les morceaux de madeleine coincés entre ses chicots, peut-être aurais-je été tenté de préserver la chose). Non. Elle, elle le garde par « fétichisme ». Introduire (si je peux me permettre !) un tel substantif dans une relation à Roth, qui n’en peut mais (puisqu’il a toutes les gonzesses de la terre qu’il veut…) c’est tenter désespérément de donner à cette non-relation une coloration sexuée qui, à mon avis, n’a jamais existé que dans la tête de Savigneau. Comme, à côté de ça, elle passe son temps à dire que seuls les textes de Roth l’intéressent (ben voyons), nous voyons ici la mythomanie, à côté de l’auto-persuasion, à l’oeuvre…
    Pauvre Roth. Bourré de talent, riche, célèbre, et… ayant envoyé, un jour, un trombone à la tête de Savigneau. De quoi écrire un roman…
    A part ça, le seul truc qui m’a fait plaisir est que les synagogues, qui ont longtemps pris Roth pour Belzébuth en personne, l’accueillent et le célèbrent désormais. Là, il y aurait sûrement à dire…Mais bon, on nous enjoint de nous concentrer plutôt sur le trombone.

    Je n’ai pas vu le film Elegy mais j’ai lu « La bête qui meurt ». C’est curieux de l’avoir baptisé « Lovers » puisque ça ne dit rien de l’élégie des amours contrariés dus à la différence d’âge. Je ne sais pas si c’est un film pour moi (en ce moment).

    Hier soir, j’ai vu un très beau film, dans le genre « cinéma du réel ». L’histoire d’un jeune garçon vietnamien de la campagne, dernier né de très vieux parents, très efféminé(*), mal dans sa peau. Nous le suivons, pas à pas, et en gros plans, dans un très long parcours qui le conduira de Hanoï à Bangkok , où il renaîtra sous le corps…d’une belle et jeune femme. Rien ne nous est caché, jusqu’aux moindres détails de l’opération. Touchant, troublant et édifiant…mais je ne sais pas si c’est un film qui vous plairait.
    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19569676&cfilm=251843.html

    (*)Moi aussi je suis « effet-minet » comme dit Maman; ça doit venir du nombre de petites chattes perdues que je lui ai ramenées à la maison.

  97. Euh ! Philip Roth a 85 ans et il n’a pas forcément des hormones qui le poussent après tous les beaux culs de la Terre !
    Vous verrez cela plus tard Hervé …

  98. Les deux pires choses qui peuvent arriver à un grand écrivain : être un incompris et être trop bien compris !
    Le fan-club de Philip Roth regroupe certainement les deux espèces de groupies.

  99. http://www.lefigaro.fr/international/2018/02/15/01003-20180215ARTFIG00239-le-premier-ministre-australien-interdit-les-liaisons-entre-ministres-et-collaborateurs.php

    « Turnbull interdit désormais toute liaison entre les ministres – qu’ils soient célibataires ou mariés – et leurs collaborateurs. »

    Turnbull, non seulement ça sent le taureau qui a viré sa cuti mais apparemment, il ne s’interdit pas de se taper un.e ministre.

    Un ministre ça opine dans l’endogame strict ou ça démissionne.

    • Tiens ! Bonne idée ! Des cours de théâtre dans les ESPE et aussi dans les lycées pour l’ « oral de maturité ». ça va peut-être faire du boulot pour les théâtreux !

    • Pas un mot sur le rôle (la responsabilité ?) des corps d’inspection dans la « formation » des stagiaires. Je m’étonne encore qu’aucun de ses membres ne se soit immolé pour protester contre la violence de l’écartèlement cérébral fait aux stagiaires.

      A tout le moins, on aurait espéré que certains démissionnent. Si cela a eu lieu, c’est dans une discrétion totale qui hisse le Sinistre Moloch au niveau de la Grande Muette.

      Enfin, pour compléter, voici la grille compétentielle que doivent cocher les « évaluateurs » de stagiaires. Je ne sais pas si elle a subi des changements depuis sa parution.

      http://cache.media.education.gouv.fr/file/13/03/7/encart6379_fiche11_404037.pdf

      J’en ai extrait les trois « items » qui concernent les contenus :

      Maîtrise les contenus disciplinaires et les concepts clés utiles à son enseignement
      Met en œuvre les transpositions didactiques appropriées
      Identifie les savoirs et savoir-faire à acquérir par les élèves en lien avec les programmes et référentiels

      Personnellement, j’aurais remplacé « utile » par « nécessaire » (ce dernier qualificatif étant utilisé ailleurs dans la grille mais pour d’autres « compétences » qu’on espère plus nécessaires qu’utiles)

    • Z’avez qu’à faire un autodafé avec toute cette quincaillerie électroniqueuse.

      Et s’il se trouve des râleurs réchauffistes, pareil ! Dans le foyer.

      • Ça date de quand ce mode examen ? Je ne connais pas ce blocage qui n’existait pas sur ma HP49 quand j’ai passé mon bac…8 ans déjà, p’tain j’suis vieux !
        Je ne vois plus un seul étudiant utiliser de calculatrice à la fac aujourd’hui. En première année, ils apprennent à programmer en python maintenant. C’est le basic de votre génération.
        Tiens Dudu, je viens de boucler la rédaction du poly de projets d’une UE de simulation numérique que l’on donne aux étudiants de physique de deuxième année. J’ai rédigé uniquement la partie modélisation de chacun des 27 projets. Ça fait des semaines que je bosse dessus comme un damné. Si ça t’intéresse je te l’expédie en passant par jpb. Tu pourras même choisir un sujet et tu viens le présenter en juin à la fac en candidat libre.
        Je te préviens: il faut avoir une bonne teinture en programmation pour certains. Rassure-toi, j’ai fourni toutes les étapes de la modélisation aux étudiants.
        Offre sérieuse.

          • Kein Problem !
            Mais ce n’est pas destiné à des étudiants de BTS en maths appliquées. Ce sont des projets de simulation numérique, à programmer en python (ou en java), destinés à des étudiants en physique de deuxième année triés sur le volet.
            Ces étudiants en savent bien plus que moi en physique. J’ai servi de passerelle pour la partie mathématique et mise en pratique algorithmique sur machine.

            Quelques exemples de sujets:

            1) Modéliser la distribution de poussière dans notre galaxie et étudier l’influence de l’absorption galactique sur l’intensité lumineuse en provenance d’étoiles à l’intérieur ou à l’extérieur de la galaxie.

            2) Modéliser les mouvements d’un kératocyte artificiel i.e. les cellules qui migrent à la surface du poisson par exemple pour venir où il est nécessaire de former une ou plusieurs nouvelles écailles.

            3) Étudier la formation de zones d’accumulation d’eau de pluie dans un modèle numérique de terrain par simulation Monte-Carlo.

            Il y en a 27 comme ça.
            Toujours intéressé ?
            J’envoie le fichier à JPB qui fera suivre. Vous ferez le tri.

          • Hello Hervé : no way, c’est bien trop compliqué pour mes BTS qui sont certes faibles en maths, et à peine mieux en physique. Alors la modélisation !!
            Merci quand même!

      • Nous, Dugong, on a passé tous nos exams et concours avec une règle à calcul Graphoplex et les tables de Bouvart et Ratinet.
        On est des vieux cons, Dugong ! Faut s’y faire ! Mais bon, on a appris à approximer !

        • Mais avec quelques règles à calcul et un peu d’expérience, on pouvait faire un concert de Free Jazz. Va faire ça avec une HP49 !

        • Vieux ou en voie de l’être mais pas cons.

          Quand je me suis retrouvé assez brutalement devant des ordis (pas en fac où je n’en avais jamais entendu parler), mon état d’esprit était : « comment fait ce zimbrec pour calculer ? » avant de l’utiliser pour calculer…

          C’est ainsi qu’avec des machines assez spartiates (processeurs Z80 puis 68000), on a été amené « naturellement » à vouloir résoudre numériquement des équations différentielles (l’arme de base en physique). Pour les connaisseurs, je me rappelle de mon étonnement la première fois que je suis tombé sur la « méthode de Runge-Kutta à l’ordre 5 » : une formule, pas de démonstration, pas de bouquins, pas d’internet. Papier crayon et jus de crâne et comme on a été dressé pour avoir des capacités conceptuelles et calculatoires, on arrive à comprendre :

          Un site de l’an pèbre qui n’est plus mis à jour depuis lurette. Evidemment, ça laisse des traces…

          * enfin, pas tous…

          • je me suis servie de l’informatique pour ma thèse de doctorat, avec l’aide de mon grand frère, dans son labo, en langage Basic, sur de récents PC à disquettes. Je reconnais qu’à un certain niveau, c’est plus pratique que la pioche, la pelle et la brouette.
            Du coup, je m’étais acheté une Casio FX702P avec mon premier salaire.

          • Qui s’interroge sur le mépris qu’affiche régulièrement Dugong pour les essevétistes (ou babiologues ) trouvera un début de réponse en visitant son site-vestige:

            « En SVT, sciences non formalisées (non formalisables ?) …(beaucoup de mots, peu de concepts). On peut espérer que les tendances démiurgiques de certains biologistes actuels ne les aient pas rendus aveugles aux problématiques de l’intelligibilité). « 

        • Ne nous avez-vous pas dit que vous aviez eu zéro en maths au concours de l’Ecole vétérinaire ?

          • Oui. A l’écrit et à l’oral. J’avais laissé les statistiques de côté pour l’année de « carré ». A l’époque, l’épreuve de mathématiques ( programme : statistiques surtout et un tout petit peu les intégrales) était intégrée dans l’épreuve de physique et l’examinateur professeur de physique. Les programmes ont changé depuis la création des prépas BCPST et le programme de mathématique est plus conséquent et fait l’objet d’une épreuve séparée.
            J’ai fait suffisamment de points aux épreuves de physique, à l’écrit comme à l’oral.

          • Oui Dugong ! C’est ça. Avec câble et interface pour enregistrer le programme sur magnéto cassette.

          • On avait deux heures de math par semaine, avec un professeur lambda et pas de colles de maths.
            14 heures de bio + 4 heures de tp
            14 heures de physique chimie + 4 heures de tp
            4 heures (ou 3 ?) de français : je me suis concentrée sur le français pour faire des points d’avance et ça a bien fonctionné

  100. Dans la rubrique « société en liquidation », l’exemple de J. Bendaoud:
    « En 2008, Bendaoud est condamné à 8 ans d’emprisonnement pour avoir tué «accidentellement» à coups de hachoir son meilleur ami âgé de 16 ans. L’objet de la dispute? Un simple portable… Il est relâché en 2013 pour bonne conduite. Entre 2013 et 2015, il écope de pas moins de 13 condamnations pour trafic de stupéfiants, détention d’armes aggravée en réunion, violences conjugales ou encore violences aggravées en réunion… »
    Durant les audiences, Jawad Bendaoud se montrera profondément insensible au sort des 400 blessés et 130 tués durant ce vendredi sanglant.
    Si l’absence de tout sens moral, l’indigence intellectuelle et l’indifférence complète à l’égard de l’Autre étaient punissables par la loi, Jawad Bendaoud aurait mérité la perpétuité. »
    (extraits du Figaro du 16/02/2018)

  101. J’ai bien (enfin, … un peu) écouté not’bon prince qui parlait dans le poste.
    Y’a un truc qui m’échappe si les quelques intelligents qui traînent ici pouvaient m’aider à comprendre ce serait sympa …

    Sauf erreur (j’étais ivre hier soir) les élèves sont tous évalués lors des épreuves terminales sur le tronc commun.
    Donc par exple ils passent la même la même épreuve de maths qu’ils aient choisi en option durant leurs scolarité de 1er et de term un couplage maths + physique ou danse_africaine_traditionnelle + tri_des_déchets.

    Même si pour l’épreuve de tronc commun on a un programme spécifique (genre les 4 opérations et les problèmes de jardinier) tandis que analyse, arithmétique, algèbre linéaire, stat et proba, etc. sont réservés aux happy few comment éviter que tous les uns aient 18/20 et tous les autres 4/20 ?

    • Mes excuses j’avais rien lu …
      Ah non en fait ils ne passent pas tous les mêmes épreuves !

      Et donc on recrée les filières en fonction des couplages d’option ?

    • Il n’y aura pas de maths dans le tronc commun première ou terminale mais uniquement en enseignement facultatif en terminale : maths expertes (et fracas) ou maths complémentaires (du rien complété avec de l’insignifiant).

      Que lit-on dans la bulle blanquerale (page 17/29) ?

      http://cache.media.education.gouv.fr/file/BAC_2021/00/0/DP_BAC_BDEF_web_898000.pdf

      « Le contrôle continu reposera sur des épreuves communes organisées au cours des
      années de première et de terminale. Ces épreuves communes porteront sur les disciplines étudiées par l’élève. »

      « Communes » à qui ou à quoi ? Tous les « enseignements » suivis par un élève feront-ils l’objet d’un contrôle continu et d’une note comptant pour le bac ? Les enseignements de spécialité suivis en première feront-ils l’objet d’un contrôle continu et d’une note comptant pour le bac ? Langue à la chatte.

      Et quand vous entrez dans Roger « comment éviter que tous les uns aient 18/20 et tous les autres 4/20 ? », on ne peut que vous répondre comme Madame Mado des Tontons : « L’harmonisation ! Monsieur Fernand ! L’harmonisation ! » Fabriquer des 18/20 en quantité à partir de quelques rogatons de connaissance, les magiciens des corps d’introspection ont montré qu’ils savent faire.

      • Merci c’est le lien qui me manquait.
        Je souffre d’une certaine et très temporaire (un séjour en Afrique est inoubliable) paresse intestinale ces jours, j’irai jusqu’à lire le pdf aux toilettes.

      • Je lis à la fin de la préface de Blanquer : « vivre avec bonheur leurs années de lycée ». Ca présage du pire pour les profs! Marre de traiter les jeunes comme ça, c’est trop mou – en plus des passerelles qui ont l’air de se multiplier…
        merci pour le lien.

    • Il suffit de donner de claires consignes de correction…
      Du genre « pas de note en dessous de 10″…

  102. J’ai le sentiment de commencer à radoter … Je n’en suis pas encore au point de ma mère qui a chaque fois que je vais la voir me parle du pasteur de Nyons pendant la guerre, qui avait prêté le temple aux réfugiés juifs pour leur culte et lui a offert son premier Nouveau Testament !
    Mais entre le concours véto, mon zéro en math et la CasioFX702P et le langage basic, j’y vais doucement. Encore une vingtaine d’années et on me met à l’ehpad

    • la CasioFX702P
      Il faut l’oublier celle-là ; j’ai jeté la mienne il y a fort longtemps, je doute qu’elle devienne vintage.

      le langage basic
      Idem.
      (le python ou les onomatopées simiesques sont plus à la mode semble-t-il)

  103. @Gabrielus

    Le serveur de courrier de la fac me bloque à 5M octets pour la taille des fichiers joints. J’ai laissé tomber la boîte de JPB.
    Voici un lien où vous pourrez le télécharger. Bonne réception et bonnes nuits blanches !

    http://dl.free.fr/f9zuYEaOn

  104. Avoir zéro en maths, pour moi, c’est faire partie des villageois de la pensée. Comment se fait-il qu’il n’y ait pas eu de note éliminatoire au concours ?
    Comme disait notre domestique : « C’est un mystère »

    • A l’époque peut-être…

      En tout cas,cela n’empêche pas dobolino (esprit universel s’il en est) d’avoir son avis sur la bonne façon d’enseigner les mathématiques.

      • ah ben non … aucune lumière sur le sujet, Lormier. Faudrait demander à mon professeur de Terminale ou à celui de Troisième; J’ai eu la chance d’avoir de formidables professeurs de mathématiques les deux années avec examen.
        Ce qui m’a permis de constater qu’avec de bonnes bases acquises en primaire, il suffisait de deux ans sur les sept années de secondaire, pour maîtriser le programme de math de la section C, sans pour autant être un génie.

  105. A mon avis (et je serai péremptoire),la réforme du baccalauréat ne peut se comprendre si on ne tient pas compte de ce changement essentiel-dont le reste découle:
    Le baccalauréat n’est plus une condition suffisante pour être admis à faire des études supérieures.
    Par conséquent,il n’a plus aucune valeur et il n’est pas nécessaire que les enseignements qui y préparent aient un quelconque contenu.
    Il ne sera pas nécessaire à l’avenir de recruter des professeurs sachant quelque chose;bientôt on va mettre en place un recrutement « parallèle » de contractuels.
    Soit les concours seront supprimés,soit ils s’éteindront faute de candidats.
    La réforme du lycée permet la suppression d’un nombre considérable d’heures de cours.
    Même chez les merdifieurs du Monde, on note l’apparition de « matières transversales comme « humanités,littérature et philosophie »…On ignore qui assurera ces enseignements et comment seront constituées les classes. »
    Et voilà la polyvalence si longtemps désirée qui refait surface.

    Semestrialisation,polyvalence…rien de cela ne serait possible s’il n’y avait pas eu Hamon-Peillon.

  106. Promenons-nous dans le blog, ♪
    pendant que dobo n’y est pas…♫

    Tête à tête hier soir avec un ami neuro-psychiatre de l’Institut St-Emilion Bartabacs.
    Je lui demandais comment on pouvait vivre sa foi dans l’infidélité virtuelle sans craindre d’être présenté plus tard à Lucifer.
    « Bien sûr, et on peut même vivre heureux dans l’infidélité réelle » m’a-t-il dit, persuadé qu’au delà de la vie il n’y a rien, strictement rien.
    « Félicite-toi qu’un organisme mentalement malade comme le tien fasse une sortie de route bénéfique », en ajoutant:
    « Le monogame est un être fermé, c’est le type qui lit toujours le même livre…
    Le polygame est un être ouvert, c’est le type qui a une belle bibliothèque et qui continue à acheter sur Amazon. »
    Alléluia, j’ai décidé de vivre dans la foi bâtarde !

    Allez, bonnes vacances d’hiver, bonnes vacances de printemps et…
    A12C4, bande de bâtards !

    • Hervé, où l’art de se faire haïr et mépriser par des gens qui n’ont jamais ressenti ni haine ni mépris pour qui que ce soit.
      Ce garçon m’aura fait découvrir de nouveaux sentiments.

      • Qui vous dit qu’hervé n’est pas une création du Maître,destinée à provoquer des clapotis dans le commentariat ?

  107. Il faut lire et relire les billets du Maître:on découvre à chaque fois de nouvelles richesses;ainsi dans

    Modeste proposition concernant l’établissement d’un internat d’excellence aux îles du Frioul
    Publié le 12 août 2017 par Jean Paul Brighelli

    j’ai trouvé une belle maxime et une belle définition:
    « …l’ambition seule donne de l’ambition — pas l’ambition un peu répugnante des institutionnels de l’Education, mais celle des vrais pédagogues, qui ont de l’ambition pour les autres bien plus que pour eux-mêmes. »

  108. Je ne peux pas m’empêcher :
    https://www.causeur.fr/jerome-fourquet-catholiques-migrants-fn-lr-149580
    … Pris en étau entre la montée d’un islam revendicatif et la défense laïque, beaucoup de catholiques se perçoivent comme une minorité menacée …

    Parfois c’est en tant qu’athée que je me perçois comme une minorité menacée.
    Vu que je ne suis pas une communauté et que j’appartiens à aucune (c’est peut-être cela le non-problème) ; cela doit être une vue de l’esprit.

  109. L’athéisme est-il une culture ou un état de fait ? Une construction mentale ou un héritage génétique ? L’atavisme de l’athée …

  110. J’ai une question intéressante en rapport avec l’actualité : doit-on déshériter ses enfants ?

    Car enfin c’est un peu ce que fait le corps enseignant en France depuis quelques décennies en refusant de transmettre quoi que ce soit de l’héritage français !

    • Un pur produit de cet enseignement renégat si je puis dire ce fut Emmanuel Macron affirmant avec force trémolos dans la voix : il n’y a pas de culture française !
      Et je crois qu’il était sincère dans l’instant.

      Il serait d’ailleurs très juste de dire que la culture est un produit imaginaire. Mais c’est l’honneur de toute culture de défendre les droits de l’imagination.

  111. dobolino
    a dit :
    Si ça se trouve, Melocoton, c’est JPB …

    Il est vrai que pour l’écriture … 🙂 Mais sinon, impossible, il est nettement plus cultivé.

    • Mais non ! C’est un salonnard ! Une vague culture en frottis qui fait impression. Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.

  112. Un point inédit : les pays qui en Europe veulent préserver leur culture originelle sont tous issus du bloc de l’Est qui a connu et pratiqué le communisme de très près – qui niait les filiations héréditaires.
    D’autres comme l’Autriche qui a connu le nazisme mais pas le communisme les rejoignent.

    Cette question de la filiation culturelle est évidemment brûlante ! Malraux jeune disait que la culture ne s’hérite pas elle se conquiert. Mais il s’est ensuite associé avec la geste gaulliste de cet homme pour qui tout était tradition renouvelée.

  113. Je poste à nouveau car je trouve que la réponse de Villani aux grossièretés -insanités?- de l’ancien ministre recyclé en crétin de salon, est plutôt tiède:

    Si vous avez deux minutes, vous pouvez cliquer ci-dessous :

    http://www.huffingtonpost.fr/2018/02/16/cedric-villani-repond-a-luc-ferry-pour-qui-les-maths-ne-servent-a-rien_a_23363227/

    Venant de collégiens, la question est classique et somme toute légitime; qu’un ministre y réponde aussi sottement, c’est consternant.

    A quoi ça sert, les maths, monsieur  » ?
     » – A priori, à rien ! C’est comme la philosophie, la poésie ou la musique. On peut vivre sans …
    Mais moins bien !  »

    Une autre réponse possible est cet extrait d’un texte de Von Neumann, mathématicien:
    « Une bonne partie des mathématiques devenues utiles se sont développées sans aucun désir d’être utiles, dans une situation où personne ne pouvait savoir dans quels domaines elles deviendraient utiles. Il n’y avait aucune indication générale qu’elles deviendraient utiles.  »

    Ou celui-ci de Thomas De Koninck, philosophe :
     » Apprendre à éprouver l’extraordinaire beauté de la vie de l’esprit et la délectation correspondante, en mathématiques ou en poésie, par exemple, est un fruit naturel de l’éducation dont on n’a nul droit de priver ceux qui les attendent, parfois à leur insu. Donner un sens étroitement utilitaire au droit universel à la culture est non seulement une contradiction dans les termes, mais une insulte à l’humain, à la liberté.  » (Fin de citation)

    Aujourd’hui, les mathématiques constituent le langage de toutes les sciences et un outil majeur et essentiel pour leur développement et leurs applications concrètes.
    Et non seulement des sciences de base comme la physique, la chimie, ou la biologie, mais aussi des sciences humaines, de l’informatique, des nouvelles technologies, de la finance. Les mathématiques sont plus que jamais indispensables dans la société. Elles n’ont jamais été aussi vivantes et de nouveaux développements se produisent tous les jours .
    Il y a eu plus de résultats importants publiés depuis 1960 que dans toute l’histoire antérieure des mathématiques. L’âge d’or des mathématiques, c’est l’époque actuelle !

    Mathématiques et philosophie :
    Les mathématiques ont longtemps été une partie de la philosophie. Elles étaient soumises à la logique d’Aristote. C’est Descartes qui a commencé à briser le joug de la philosophie et proposé une méthode différente pour « penser » les mathématiques. Ce fut « Le discours de la méthode », publié en 1637 .

    Mathématiques et musique :
    A l’époque de Montaigne , au XVI° siècle , la musique relevait encore des mathématiques.
    Le compagnonnage entre musique et mathématiques remonte à l’origine commune des théories musicale et mathématique au VI° siècle av. J.-C.
    Jusqu’à Pythagore, existait une gamme naturelle qu’on utilisait de façon empirique pour chanter ou pour jouer d’un instrument. On connaissait les notes comme monsieur Jourdain faisait de la prose, sans le savoir. La grande découverte de Pythagore, c’est d’avoir établi les bases de la théorie musicale, la gamme, en même temps que les bases de la physique. C’est lui qui a montré que les intervalles fondamentaux naturels, l’octave, la quinte et la quarte correspondent à des rapports numériques simples.
    Ces intervalles fondamentaux de la gamme pythagoricienne seront repris et complétés au Moyen Age. Notre gamme actuelle DO, RÉ, MI, FA, SOL, LA, SI, est la résultante de siècles de recherche initiées par les théories du mathématicien grec Pythagore .

    Et toi, Luc Ferry, à quoi tu sers dans la vie quotidienne ?

    • Incroyable d’avoir ce genre de débats au niveau ministériel.
      Il n’empêche que Blanquer prend un risque, pour la nation française, s’il diminue encore le nombre de jeunes connaissant vraiment qqch aux maths en sortie de lycée.
      Les profs de physique et de Sciences de l’Ingénieur se plaignent du bas niveau mathématique (connaissances et compétences) des élèves de terminale et ne peuvent plus enseigner que du vague.

    • « les mathématiques constituent le langage de toutes les sciences »

      Euh, pas vraiment.

      Evidemment, si on considère que quelques numbers crunchings sur des échantillons babiologiques faiblards sont des mathématiques à part entière…

  114. Je me souviens que ma professeur de physique de Terminale C avait dû nous faire un cours de trigonométrie pour pouvoir poursuivre son enseignement de Mécanique. Grâce à elle, nous avions tous compris en moins d’une heure ce que trois ans d’enseignement mathématique préalables n’avaient pas réussi à nous faire intégrer convenablement dans le cerveau. Appliqué à la résultante des forces, ça devenait limpide pour nous pauvres tâcherons.
    A ce sujet, lapsus de ma prof de math de première qui avait désorganisé le suivi de son cours :  » Sur le sexe trigonométrique, on mesure en décimales « 

    • Les mathématiques sont une chose trop précieuse pour qu’on en laisse l’enseignement aux seuls profs de maths.

      Allez, aphorisons !

      « la Nature n’a pas le temps d’attendre la rigueur » (Paul Valéry)

      « Tout ce qui est rigoureux est insignifiant » (René Thom)

      Je ne vois pas pourquoi on n’enseignerait pas en physique certaines notions centrales de nature mathématique.

  115. « Rien ne sert de compter – il faut partir à point et courir d’abord. »

    Cette citation apocryphe – forcément – de Pierre Driout sera citée plutôt ou plus tard dans les manuels d’histoires naturelles.

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