Les éditions Hachette, depuis une dizaine d’années, retraduisent la série d’Enid Blyton, le Club des Cinq. Non dans un souci de rajeunissement — toute traduction témoigne des modes de son temps, par exemple l’utilisation du « vous » de politesse dans des situations où le français contemporain dirait « tu », le « you » anglais laissant toujours une marge d’interprétation. Non : il s’agit de simplifier la lecture, afin que des gamin(e)s déstructuré(e)s entrent plus facilement dans le récit. En éliminant, par exemple, le passé simple, remplacé uniformément par le présent de narration. En supprimant le « nous » au profit d’un « on » plus immédiatement conforme aux distorsions de l’oral. En « vulgarisant » l’expression — tout en adoptant une pensée politiquement correcte qui élimine parfois des éléments-clés des intrigues — les enfants battus, par exemple, ou la suspicion sur les Gitans, l’un des grands topoi du roman d’aventures enfantines.
Ou en raréfiant le vocabulaire — ainsi Le Club des Cinq et les saltimbanques est devenu « le Club des Cinq et le cirque de l’Etoile. « Saltimbanques », c’était trop compliqué. Mais parler avec les mots de l’enfant n’a jamais contribué à améliorer le vocabulaire dudit enfant. Le français des pédagogues, c’est areuh-areuh forever.

Le premier roman un peu long que j’ai lu, c’était les Trois Mousquetaires. Rien que dans les deux premiers paragraphes du premier chapitre, combien de mots pouvaient échapper au petit garçon de sept ou huit ans que j’étais alors ? Essayons :

« Le premier lundi du mois d’avril 1626, le bourg de Meung, où naquit l’auteur du Roman de la Rose, semblait être dans une révolution aussi entière que si les huguenots en fussent venus faire une seconde Rochelle. Plusieurs bourgeois, voyant s’enfuir les femmes le long de la grande rue, entendant les enfants crier sur le seuil des portes, se hâtaient d’endosser la cuirasse, et appuyant leur contenance quelque peu incertaine d’un mousquet ou d’une pertuisane, se dirigeaient vers l’hôtellerie du Franc-Meunier, devant laquelle s’empressait, en grossissant de minute en minute, un groupe compacte, bruyant et plein de curiosité.
En ce temps-là les paniques étaient fréquentes, et peu de jours se passaient sans qu’une ville ou l’autre enregistrât sur ses archives quelque événement de ce genre. Il y avait les seigneurs qui guerroyaient entre eux ; il y avait le cardinal qui faisait la guerre au roi et aux seigneurs ; il y avait l’Espagnol qui faisait la guerre aux seigneurs, au cardinal et au roi. Puis, outre ces guerres sourdes ou publiques, secrètes ou patentes, il y avait encore les voleurs, les mendiants, les huguenots, les loups et les laquais, qui faisaient la guerre à tout le monde. Les bourgeois s’armaient toujours contre les voleurs, contre les loups, contre les laquais ; — souvent contre les seigneurs et les huguenots ; — quelquefois contre le roi ; — mais jamais contre le cardinal et l’Espagnol. Il résulta donc de ces habitudes prises, que ce susdit premier lundi du mois d’avril 1626, les bourgeois, entendant du bruit, et ne voyant ni le guidon jaune et rouge, ni la livrée du duc de Richelieu, se précipitèrent du côté de l’hôtel du Franc-Meunier. »

Que pouvais-je bien comprendre à Huguenots, endosser, mousquet, pertuisane, et hôtellerie sans doute ? Sans compter contenance, que j’ai dû prendre en un premier temps dans son sens quantitatif, appris à l’école… Et je ne parle pas des noms de lieux (Meung ou La Rochelle ne pouvaient rien dire au petit Marseillais que j’étais), des allusions littéraires, forcément obscures (l’auteur du Roman de la Rose — késaco ?) ou des connotations historiques — le Cardinal ? Quel cardinal ? De quoi décourager un enfant d’aujourd’hui, surtout s’il a fait son entrée en littérature via un Club des Cinq à mobilité intellectuelle réduite.
Il faut le dire avec force à tous les Zakhartchouk qui ont rédigé a minima les programmes de Français du collège : jamais un mot inconnu n’a découragé un lecteur — quel que soit son âge. Pus vieux, il vérifie dans un dictionnaire. À huit ans, j’allais de l’avant — et le sens s’éclairait peu à peu, d’autant qu’un enfant orienté vers la lecture lit et relit. On se souvient du petit Poulou racontant dans les Mots comment il avait « lu » Sans famille sans rien connaître du langage, vers cinq ans, et comment il savait lire à la fin du roman. Les mots entrent en nous par leur fréquentation — et certainement pas par leur non-usage.

Dans la Maison de Claudine, Colette s’amuse à se rappeler les contresens de la narratrice sur le mot « presbytère » :

« Le mot « presbytère » venait de tomber, cette année-là, dans mon oreille sensible, et d’y faire des ravages.
« C’est certainement le presbytère le plus gai que je connaisse… » avait dit quelqu’un.
Loin de moi l’idée de demander à l’un de mes parents : « Qu’est-ce que c’est, un presbytère ? » J’avais recueilli en moi le mot mystérieux, comme brodé d’un relief rêche en son commencement, achevé en une longue et rêveuse syllabe… Enrichie d’un secret et d’un doute, je dormais avec le mot et je l’emportais sur mon mur. « Presbytère ! » Je le jetais, par-dessus le toit du poulailler et le jardin de Miton, vers l’horizon toujours brumeux de Moutiers. Du haut de mon mur, le mot sonnait en anathème : « Allez ! vous êtes tous des presbytères ! » criais-je à des bannis invisibles.
Un peu plus tard, le mot perdit de son venin, et je m’avisai que « presbytère » pouvait bien être le nom scientifique du petit escargot rayé jaune et noir… Une imprudence perdit tout, pendant une de ces minutes où une enfant, si grave, si chimérique qu’elle soit, ressemble passagèrement à l’idée que s’en font les grandes personnes…
— Maman ! regarde le joli petit presbytère que j’ai trouvé !
— Le joli petit… quoi ?
— Le joli petit presb…
Je me tus, trop tard. Il me fallut apprendre — « Je me demande si cette enfant a tout son bon sens… » — ce que je tenais tant à ignorer, et appeler « les choses par leur nom… »
— Un presbytère, voyons, c’est la maison du curé.
— La maison du curé… Alors, M. le curé Millot habite dans un presbytère ?
— Naturellement… Ferme ta bouche, respire par le nez… Naturellement, voyons…
J’essayai encore de réagir… Je luttai contre l’effraction, je serrai contre moi les lambeaux de mon extravagance, je voulus obliger M. Millot à habiter, le temps qu’il me plairait, dans la coquille vide du petit escargot nommé « presbytère » …
— Veux-tu prendre l’habitude de fermer la bouche quand tu ne parles pas ? À quoi penses-tu ?
— À rien, maman…
… Et puis je cédai. Je fus lâche, et je composai avec ma déception. Rejetant les débris du petit escargot écrasé, je ramassai le beau mot, je remontai jusqu’à mon étroite terrasse ombragée de vieux lilas, décorée de cailloux polis et de verroteries comme le nid d’une pie voleuse, je la baptisai « Presbytère », et je me fis curé sur le mur. »

Pour Colette non plus (elle publie la Maison de Claudine en 1922, quand elle a déjà presque cinquante ans), « le presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat » — la phrase énigmatique qui avait permis en 1907 à Rouletabille d’élucider le mystère de la chambre jaune. Le mot inconnu ne présente d’autre danger pour l’enfant que d’agrandir soudain démesurément le champ de ses hypothèses, et d’entrer dans le plein royaume de la langue. Les pédagogues qui pensent bercer son ennui en lui épargnant l’angoisse du non-savoir sont des faquins, des bélîtres, des marauds, des manants et des cornegidouilles — inutile de connaître exactement le sens de ces mots pour en deviner l’intention.
Parce qu’éliminer les mots peu fréquentés, c’est priver les déshérités des richesses de la langue. C’est leur dire « Ce n’est pas pour toi ». C’est le temps du mépris — mais toute cette réforme du collège, comme antérieurement celle du lycée, ne manifeste globalement que du mépris pour ceux qu’elle prétend aider en leur maintenant la tête sous l’eau et l’esprit loin des mots. Ni Dumas ni Colette ne font partie de la liste des 535 titres retenus par le Ministère pour les collégiens — qui s’en étonnera ? Rien que de la littérature-jeunesse — le degré zéro de la littérature. Tout au présent de narration. Sans trop de « nous » — beaucoup de « on ». Politiquement corrects. Pas difficiles — surtout pas difficiles ! La défaite de la pensée en action.

Jean-Paul Brighelli

(1) Merci à mon excellent ami Jean-Rémy Girard pour le travail de dépouillement exhaustif sur le Club des Cinq « nouvelle traduction ». Une toute récente discussion m’a aidé à comprendre combien le traitement infâme infligé par Hachette aux aventures de Claude, Mick, François, Annie et Dagobert l’avait affligé — et je partage entièrement ce sentiment de déperdition. Mais nous au moins savons ce qui se perd. Les enfants voulus par les pédadémagogues modernes ne le sauront malheureusement jamais. Et merci à FG pour la référence à Colette, que j’avais oubliée.

126 commentaires

  1. Les anciennes versions « Le Club des 5 » doivent donc se revendre à prix d’or dans les vide-greniers…
    Il suffit d’aller lire les commentaires sur le site du géant américain concurrent des libraires. Les parents sont effarés par la baisse du niveau des textes. A quel niveau ce massacre se décide-t-il ? Les éditeurs reçoivent-ils des consignes du ministère… ou des réclamations des parents dont les enfants ne comprennent rien à l’ancienne version ?

  2. On en est là : faire l’éloge du presbytère même si on n’en a cure.

    Je me souviens du mot « charisme » découvert au hasard de mes lectures et que je prononçais comme dans « René Char » jusqu’à ce que je le prononce en présence d’un adulte (le mot, pas René). Ce dernier a eu l’intelligence de ne pas s’en moquer.

    • Cher, croyez-vous que j’aie eu l’air fin quand un adulte aussi m’a expliqué — j’étais ado — qu’un agneau de pré-salé n’avait pas été salé préalablement à sa cuisson…

  3. Les crap bullsheets interviewent André de Peretti à l’occasion de son centenaire :
    http://www.cahiers-pedagogiques.com/Le-bien-le-beau-le-bon-gagnent-toujours-10473
    Attention ! Ça dégouline mais ça illustre bien comme on devient un très vieux très khon avec une arrière-cour d’acolytes qui officient à l’anéantissement des idéaux initiaux et à l’émergence des pires bassesses : il ne suffit pas de s’autoproclamer « amis du Bien » pour se garantir de ne pas en devenir ses pires ennemis.
    Quelle bande d’enfoirés !

  4. Mince alors, nous avons tous ici eu affaire à des enseignants incapables qui n’avaient pas été façonnés par De Peretti et ses complices… On voit le résultat…

  5. Je ris doucement en lisant que le passé simple a été supprimé dans les versions révisées du Club des 5. La première question que mon fils m’a posée en lisant « La Gloire de mon Père » est : « maman, ça veut dire quoi nous allâmes et nous passâmes » ?! Il était alors en fin de CM1 et pensait avoir appris tous les temps en conjugaison…

  6. Wikipédia en Français consacre une fiche absolument interminable à Enid Blyton : c’est peut être justifié par les 600 millions de livres vendus et le 4e auteur le plus traduit au monde derrière Agatha Christie, Jules Verne et William Shakespeare.
    On l’accuse d’avoir un vocabulaire simpliste … il faut croire que pas assez aux yeux des traducteurs d’aujourd’hui !

  7. On précise d’ailleurs qu’un grand nombre de bibliothèques d’Angleterre avaient banni ses ouvrages ..; le snobisme n’est pas forcément où on le croit !

    • L’information est fausse ! Mais pourquoi mêlez-vous cela au mariage des gays ? Vous avez l’esprit faussé par l’homophobie latente de la société.

  8. Hommage à Enid Blyton :étant d’une génération intermédiaire, j’ai peu lu la Comtesse, mais pris le goût de lire grâce à Enid : Oui-oui, clan des 7 et quelques clubs des 5. J’avais entre 6 et 8 ans. Ensuite la bibliothèque verte ne vous fait plus peur, etc … Il faudrait que j’en ouvrisse à nouveau un (en anglais ou en français traduction initiale) pour évaluer la « qualité » littéraire.
    Pour comparer, j’ai eu l’an dernier une élève de seconde qui m’a demandé ce que veut dire « pentu », bien que je sois prof dans les alpes! Elle n’avait sans doute pas le niveau pour suivre le club des 5!?!

    • Merci Gabrielus de me faire remonter le temps(*) avec cette évocation de la Comtesse
      de Ségur car n’ayant rien lu d’Enid Blyton, j’ai, contrairement à vous, connu mes premiers émois littéraires avec « Les malheurs de Sophie » (**) et « Les petites filles modèles », grâce à une soeur ayant joué le rôle éducationnel d’une Madame de Fleurville remplaçant ma mère qui n’a été sur ce plan d’aucun guidage. L’éducation c’est d’abord de l’amour avant d’être de la théorie, n’est-ce pas ?
      (*) Le temps, c’est nous traversés par les émotions, les souvenirs, les livres, le
      hasard qui fait des accrocs dans nos vies à travers lesquels on entrevoit un petit coin de ciel bleu ou un orage menaçant; ni jamais retrouvés ni jamais perdus, il n’y a pas de rue des Morillons pour récupérer nos souvenirs.
      (**) je crois que Hachette en vend encore 20000 exemplaires/an.

      • Tout à fait, c’est grâce à l’amour que j’ai pour mes élèves que je les supporte actuellement. Sinon je ne mettais évidemment pas sur le même plan littéraire La Comtesse et Enid B. Mais j’aime bien ces comparaisons, par exemple je me suis nourri de psychologie à la fois avec « l’amour blessé » collection Harlequin et La Chartreuse de Parme. Les deux sont distrayants! D’autant que l’on ne peut évoquer la littérature de gare si l’on n’en a lu aucun; j’ai d’ailleurs du respect pour ces auteurs capables de pondre 6 romans de gare par an.

  9. Enid Blyton me fait penser à la boutade de Stravinsky sur Vivaldi : « Il était assommant et pouvait recommencer six cent fois de suite le même concerto ! »
    En vérité Stravinsky ne connaissait pas vraiment l’œuvre de Vivaldi qui était d’ailleurs fort mal jouée à son époque – ou pas du tout.

    Blyton est clairement un auteur pour enfants ; elle est donc tombée dans le domaine public très tôt et adaptée à toutes les sauces – et à toutes les critiques.
    Je ne sais pas si c’est cela la vraie gloire ; ça y ressemble en tout cas !

    P.S Quel génie d’ailleurs a eu le père de Donald Trump (ou sa mère) de lui donner un prénom de personnage de Walt Disney !

    • Vivaldi est certes très populaire à cause de ses « 4 Saisons » presque une œuvre didactique pour enfants comme « Pierre et le Loup » de Prokofiev mais c’est aussi un très grand musicien baroque.
      J.S Bach ne s’y est pas trompé : c’est l’auteur qu’il a le plus adapté.

      L’adaptation d’un grand musicien ou d’un grand écrivain n’est pas une trahison. C’est plutôt le signe de la fécondité des schémas narratifs et musicaux de son œuvre.

  10. Question à JBB qui publie aussi dans Le Point.fr
    Est-ce que le fait d’être titulaire d’un DEA fait de vous un chercheur ou un universitaire ?
    Lu dans Le Point .fr aujourd’hui :
    Le chercheur, converti à l’islam, …. …
    Converti à l’islam en 1997 après un parcours scolaire mouvementé en BEP vente, Romain Caillet parvient à mener des études supérieures à l’université en obtenant, en 2005, un DEA en histoire médiévale, équivalent d’un master 2 actuel. L’universitaire va ensuite se passionner pour l’étude du djihad une fois son diplôme en poche en voyageant tour à tour en Égypte, en Jordanie puis au Liban.
    http://www.lepoint.fr/societe/le-consultant-djihadisme-de-bfm-tv-un-repenti-fiche-s-05-05-2016-2037207_23.php

  11. Message ce jour de l’ADEAF, Association pour le développement de l’enseignement de l’allemand en France, dont la pétition vient d’atteindre les 48 000 signatures :

    « 48 000 signataires pour dénoncer le sort fait à l’enseignement de l’allemand dans une réforme du collège dont ce n’est pas le seul défaut…

    L’association » Arrête ton Char » a fait le total des signatures en bas de différentes pétitions et est arrivée à 300 000 signataires contre la réforme du collège, la pétition de l’ADEAF est la 2ème plus importante.

    Faites connaître notre pétition : nous pouvons franchir le cap des 50 000.

    Il est encore temps de faire reculer cette ministre, ses rectrices et recteurs, les DASENs et les chefs d’établissement qui n’ont pas le droit d’économiser de la sorte sur l’avenir des enfants de notre pays.

    Les parents d’élèves sont en train de s’unir au niveau national, privé et public confondus, l’intérêt général doit l’emporter sur des idéologues hors-sol qui ne bernent déjà plus beaucoup de journalistes… et encore moins de citoyens ! »

    http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=rcADEAF

  12. Enid Blyton est réécrite en Anglais plus contemporain donc pourquoi pas en Français ?

    La dégradation de la langue est commune aux deux côtés de la Manche !
    Sous quelle influence ? Publicitaire ou autre c’est un arasement général de la pensée différenciée. Une forme d’entropie du langage.
    Il est curieux que les différences de fortune n’ont jamais été aussi grandes depuis la première révolution industrielle et que le langage pour le dire vient à manquer !

  13. On parlait de charisme l’autre jour…

    Le temps de l’enseignant qui en avait parfois et à qui on demandait d’instruire en lui foutant une paix royale, est définitivement révolu. Il est temps de passer au carisme pour tous, de contraindre l’enseignant à muter en animateur de bien-être :

    http://www.vousnousils.fr/2016/05/04/bienveillance-refondation-ecole-climat-scolaire-587697

    “Il faut réussir à contraindre les enseignants à sortir du cadre de leurs salles de classe et de leurs disciplines, à réorganiser leurs temps d’enseignement, pour travailler ensemble”

    Contraindre à travailler ensemble pour quoi faire ?

    « pour bâtir un climat scolaire positif et propice au bien-être de l’élève, l’enseignant devrait reconnaître sa part de responsabilité dans l’échec de l’élève. Et de proposer de supprimer les conseils de classe, qui comportent parfois des stratégies pédagogiques violentes, pour les remplacer par des conseils de suivi… afin de créer une vraie relation de confiance”

    Il en restera malheureusement qui s’entêteront à instruire « en douce » (avec toute la violence dont l’instruction est capable et coupable) dans des cryptes d’où il faudra les débusquer *.
    Les brigades de Canvel se chargeront de les harceler et de baygonner impitoyablement ceux qu’on ne pourra pas redresser dans des camps idoines.

    Pour le plus grand Bien du Climat scolaire.

    * d’où le numéro vert pour dénoncer les comportements déviants

  14. L’exégèse d’Enid Blyton est évidemment passionnante !
    Voici ce qu’on peut lire sur wikipedia (parmi d’autres attaques sur la même page contre Blyton) :

    « Les éditions révisées du « Club des cinq en randonnée » sont expurgées de l’idée que les cheveux courts de Claude la font ressembler à un garçon, reflétant ainsi la conception selon laquelle les filles n’ont pas besoin d’avoir les cheveux longs pour être considérées comme féminines ou normales. »

    Claude est une figure indomptable – ce personnage féminin au prénom ambivalent est donc l’objet de l’attaque des partisans de la théorie du genre qui voient en elle un stéréotype.

    S’ils étaient un peu plus cultivés ils sauraient que les hommes ont longtemps porté les cheveux longs (je ne parle pas seulement des hippies des années soixante) – sans parler des perruques à la Louis XIV signe des personnes de distinction !
    Samson perd sa virilité avec ses cheveux …

    Maintenant peut-il y avoir une société sans codes sociaux et sans modes vestimentaires ou modifications d’apparence physique ? Il ne semble pas … à moins qu’on ne transforme les hommes en robots style Chinois sous Mao ! Tous avec le costume monocolore du paysan en blouse …

  15. L’uniformisation et le formatage font bon ménage avec toujours les meilleures intentions du monde !
    Comment être grand public tout en reflétant la diversité du monde ? Voilà le grand mystère de l’auteur à fort tirage …

  16. Existe-t-il une autre véritable littérature que la littérature pour la jeunesse ? On peut parfois se le demander … après tout personne n’a jamais écrit une littérature pour les vieillards !
    Pourquoi cette prééminence ? Parce que la littérature est le domaine de l’imaginaire et que l’imaginaire règne sur les esprits enfantins.

    Seuls les enfants sont susceptibles d’accorder un crédit total à des créatures de fiction – avec tout le bénéfice et tout le débit que cela peut représenter !
    C’est bien là dessus que tablent et spéculent les manipulateurs de consciences comme les adeptes des religions révélées !

  17. Un adulte c’est quelque part un enfant désabusé … quel rôle doit jouer l’instruction publique là-dedans ?
    L’introduction de la raison dans le monde de l’enfance doit-elle être douloureuse ?

    Il y a certainement des degrés d’initiation.

  18. Qu’en pensez-vous de ce tweet de Robert Ménard : « Londres a désormais un maire musulman. Un tournant historique qui symbolise le grand remplacement en cours » ?

    Je croyais que la religion, c’est une affaire privée ? Depuis quand on juge sur les gens sur leur religion ? Pourquoi ne parle-t-on du programme de ce maire ? Pourquoi se focaliser sur sa religion ?

  19. Je ne sais pas comment Enid Blyton aurait pu traduire dans ses romans d’éducation populaire les nouveaux schèmes de la société anglaise !
    Ce qui est sûr c’est que les grandes métropoles – Londres, Paris, Bruxelles, New-York – sont des accélérateurs des changements sociaux (en bien ou en mal – attentats par exemple).

    Remarquez la Californie en pointe dans tous les domaines a porté à sa tête un Ronald Reagan acteur américain puis un Arnold Schwarzenegger acteur qui plus est autrichien de naissance.

    Obama accuse Trump de faire de la télé-réalité et prétend que la présidence à la Maison-Blanche ce n’est pas de la télé-réalité !
    Comme si sa couleur de peau n’avait pas été mise en scène depuis le début !
    La vérité – la réalité toute crue – c’est qu’un grand politique est forcément un grand acteur non seulement de son destin mais aussi du destin national.

  20. C’est un fait que la religion de Sadiq Khan est mise en avant aussi bien par lui-même et ses supporters que par ses détracteurs !
    En France la religion depuis plus d’un siècle était mise sous le boisseau de la République.
    il nous étonne toujours un peu que le contraire soit possible !

  21. Le fait est que durant la campagne, la religion de Sadiq Khan a été un facteur essentiel de communication. Je n’ai jamais entendu en France qui que ce soit mettre en avant la formation protestante de Defferre ou de Jospin. À la rigueur celle de Meirieu dans la mesure où son passage par les Jeunesses ouvrières chrétiennes a conditionné le reste de ses convictions.

    Que Tariq Ramadan demande la nationalité française n’est certainement pas anecdotique. Le problème avec l’Islam, c’est la charia — et la charia est déjà appliquée dans certaines zones d’Angleterre, laissée aux mains des fanatiques au nom du communautarisme.
    Et ne venez pas me dire que si c’est le vœu démocratique des populations, bla-bla-bla. Le rôle d’un politique, c’est parfois d’aller contre le sentiment général : la peine de mort a été abolie en septembre 1981 contre l’avis général, et Daladier a cédé à Munich parce qu’il a choisi de suivre le sentiment des citoyens, au lieu d’intervenir préventivement comme le lui suggérait, par exemple, Alexis Léger / Saint-John Perse.

  22. En plongeant mon nez dans les cahiers de mes enfants, j’ai pu constater que la réforme de l’orthographe était déjà appliquée. Il faut savoir que les élèves usent davantage de tubes de colle que de stylos, une grande partie des cours et exercices leur étant donnée sous forme de photocopies. J’ai noté entre autres que l’accent circonflexe de brûlure avait disparu et que le tréma de canoë avait laissé sa place à un accent aigu.
    Le plus drôle (enfin pas vraiment…) sort du cahier de conjugaison : l’enseignante a modifié la terminaison du verbe courir dans l’exemple du manuel pour obtenir « il faut qu’il courT »… Avec des programmes réduits à néant, je pense que l’enseignante a oublié l’existence du subjonctif.

  23. « Quel artiste périt avec moi ! » aurait dit Néron-Obama en laissant tomber le micro d’un air las au gala de la presse de la Maison Blanche !

    Il est déjà jaloux de l’appétence médiatique de son futur successeur Donald Trump !

  24. C’est le Couronnement de Donald – Donald bafoué, ridiculisé mais enfin vainqueur !
    Les rages de Donald qui le rendent si sympathique comme la couleur éternellement bronzée de Barack !

  25. Berlusconi tout autant que Trump était un homme des médias et l’on voit mal quel homme politique pourrait se passer du truchement médiatique aujourd’hui.
    Coppé veut postuler au poste du président de la république ; s’il s’était regardé dans la glace il aurait ambitionné la place de gardien du zoo ou aurait consulté un chirurgien esthétique …

    Les héros d’Enid Blyton sont jeunes et avenants et ils ne sont pas disgracieux comme des fonctionnaires de la politique !
    On peut s’identifier à eux sans craindre pour son ego. Surtout si on a dix ans …

  26. M. de Savamieux : « Nous avons bien redressé le pays depuis 4 ans »

    La patrie se trouve partout où ne se trouve pas Hollande !

    Hollande est au nord, à l’ouest, à l’est, au sud mais jamais ô grand jamais en France !

    • Un peu comme si le maréchal Pétain chef de l’Etat en août 44 se serait écrié : « On a fait un sacré bon boulot depuis quatre ans avec les Allemands ! »

  27. Inutile de s’étendre sur la lecture et les textes. Les anciens enfants-ados dévoreurs de livres me comprendront.
    Au sujet du nouveau maire de Londres, Nicolas se trompe, encore.
    Rendez-vous ici-même dans quelques années.

  28. Il y a bien longtemps que les pédagos soit-disant de gauche méprisent les enfants dits défavorisés et se targuent de les protéger du savoir. Et si on n’apprend rien aux élèves on peut découvrir ensuite qu’ils ne savent pas grand’chose ce qui montre qu’il était inutile de leur apprendre ce qu’ils n’ont pas besoin de savoir.
    Et grâce à notre ministre de l’EN qui s’est montrée une bonne élève de la compagnie Peillon et Hollande réunis, on peut espérer que les enfants dits défavorisés en sauront encore moins. Ainsi va le progrès vers l’obscurantisme.

    • Tout à fait passionnante, cette interview. Merci, Dugong !
      Et moi qui ignorais tout du syndrome de Cotard…

  29. Denis Baupin vice-président écologiste de l’Assemblée nationale accusé de harcèlement sexuel ; et dire qu’on pensait que les écolos étaient seulement amoureux des petites fleurs et des gentils oiseaux … la carte du Tendre et du vert Galant !

    P.S Finalement le socialisme c’est simple : c’est moi et les copains d’abord car on ne peut enlever une réussite à Hollande : il a réussi à recaser tous ses copains ! Même les plus vicieux …

  30. Après s’être attaqué aux principes républicains telle que l’égalité des citoyens devant la loi et la réussite aux plus méritants, il reste à démolir ce qui reste de démocratie comme ces fâcheuses élections !
    Les deux partis en lice – LR et PS – s’emploient de leur mieux à confisquer les institutions à leur profit exclusif ; les contre-temps dans la mise à mort de la démocratie ne sont pas de leur fait. On cherche un entrepreneur en démolitions qui accélérerait la cadence …

  31. Si on croit que j’exagère on peut toujours consulter l’enquête annuelle de Reporters sans frontières qui mesure la régression des libertés publiques en France et notamment la confiscation de la liberté de presse (par voie judiciaire, amendes contre les écrivains et les journalistes, par voie publicitaire, par voie capitaliste etc).
    Il faut beaucoup de vertu pour qu’une démocratie vive d’une vie jeune et entreprenante et beaucoup de vices cachés pour la mettre à mort.

  32. Pourquoi une campagne médiatique aussi importante en faveur de Juppé ? Parce qu’il s’agit d’un homme déjà convaincu de corruption : il a un fil à la patte ! Il sera donc facile de le tenir et d’en faire le jouet d’intérêts étrangers au peuple français.

    • Si j’étais milliardaire comme Patrick Drahi qu’est-ce que je ferais ? J’achèterai des organes de presse déjà bien établis et je ferais élire un président à ma main. Quelqu’un qui ne risque pas de mettre son nez dans mes petites affaires …

      • Candidats potentiels :
        – Un obsédé sexuel style DSK ou Baupin
        – Un corrompu passif style Juppé
        – Un ami de tous les milliardaires et un pro de la corruption active style Sarkozy
        – Un affairiste ripou style Bernard Tapie – malheureusement sur le banc de touche depuis vingt ans

        • Il n’y a pas de femmes dans cette liste, cela n’est pas correct !
          N’hésitez pas à féminiser les noms que vous citez .
          Avec Juppé, on peut faire Jupette, bon ça c’est connu et pas très drôle; mais avec Baupin , on peut faire …….
          Et ça c’est tout chaud .

          • En fait ce n’est pas si chaud que cela puisque les faits reprochés remonteraient à trois ans, et sont donc prescrits .
            ???

          • A l’Assemblée, Baupin n’avait qu’un chose en tête (de nœud) : que son panais en bourre de bonnes mais pas bobonne.

  33. Cela fait longtemps que le « lièvre » du charcutage du Club des Cinq (et du Clan des 7, et… etc) a été levé. C’est pourquoi je profite de chaque vide grenier pour agrandir la bibliothèque de mes filles.
    Quand je vois ma fille de 5 ans inventer des histoires au passé simple (un passé simple parfois douteux, mais c’est normal vu son âge) pour ses poupées (eh oui, elle a compris que c’était « le temps du récit », puisque c’est celui qu’elle entend quand on lui lit des contes), je me dis que ces pédagogues sont décidément de sacrés imbéciles. Et que si l’ascenseur social est en panne, c’est en grande partie à cause d’eux. Car cette éducation que nous, parents avertis, parvenons encore à leur donner, elle ne sera pas donnée à tout le monde, et malheureusement pas à l’école. Et, malheureusement aussi, plus dans la plupart des livres non plus…

  34. Barbier de l’express nous confie que
    1- Baupin en a une commak en faisant de grands gestes des deux mains
    2- Par son titre : »L’affaire Baupin est la goutte d’eau qui fait déborder le vase », Barbier signifie que Baupin, lui aussi, a cassé le vase de Soisson.
    Mais, me dire-vous, qui ne l’a pas fait ?

    http://videos.lexpress.fr/actualite/politique/video-l-affaire-baupin-est-la-goutte-d-eau-qui-fait-deborder-le-vase-l-edito-de-christophe-barbier_1790307.html

    • Ne négligeons pas la nocivité des khons (ni celles des mathématiques d’ailleurs).

    • Bon sang, ça fait longtemps que je pratique le pré-terrorisme alors! Et combien de terroristes ai-je dû former?

  35. En parlant de lecture et d’éducation, je relis Adèle Blanc-Sec pour mon fils (en sixième). Il a besoin d’explications, vu le langage fleuri un peu comme dans le mythique « Touchez pas au grisbi », en moins complexe. Je trouve du génie narratif et pictural à Tardi, et c’est plein d’humour. Je peux vous dire que mon fils, après deux pages où il trouvait ça difficile à suivre, va faire des progrès, notamment par rapport au 2nd degré qui semble manquer dans nos chères têtes blondes.
    Le titre : « Le mystère des profondeurs », Paris envahi par les limules dans les années 20.

  36. Le Passé simple est passé… à la trappe. Le « on » a poussé le « nous » vers la sortie, oralement d’abord puis à l’écrit. L’inversion du sujet et du verbe dans les phrases interrogatives a disparu. Le passé composé est tordu dans tous les sens. Quand je dis  » Alatine, je t’ai demandé d’éteindre la lumière dans la classe…et pourquoi vous battez-vous ?  »
    J’ai éteindu, et je l’ai tapé parce qu’il m’a prendu mon cartable » (CM2). Je reformule. Il répète tel quel. Pas grave, rabâchons, c’est le coeur du métier.

  37. @Instit,
    Il est navrant de constater que des verbes très courants ne sont toujours pas maîtrisés au CM2. A ce stade là, ça ne relève pas seulement de leçons de conjugaison mal apprises.
    Cela ne va guère vous rassurer mais j’entends presque quotidiennement il faut que je « voille » ou encore ils « croivent »… de la part de collègues quadragénaires ayant entre bac+2 et bac +4.

    • Oui, inutile de se lamenter sur leurs faibles performances à l’écrit au CM2 si leurs enseignants ne font pas preuve d’exemplarité minimum à l’oral au quotidien depuis le début, malgré les particularismes locaux et sans adopter pour autant un style ampoulé. Dans ma région, on dit : »j’vais y faire ou j’y vois bien » pour dire « je vais le faire ou je le vois bien ».

  38. Qui a regardé la prestation de NVB dans l’émission C Politique de dimanche ? Il a davantage été question du bilan du gouvernement que de l’école, sans doute a-t-elle oublié qu’elle était ministre de l’EN et non plus porte-parole du gouvernement. Quant à la réforme du collège, elle n’a été évoquée qu’en toute fin d’émission lors des questions SMS.
    J’ai le sentiment qu’il y avait une sorte d’accord préalable, car Caroline Roux n’a pas pour habitude d’éviter les questions dérangeantes.

  39. « Allah Akhbar ! » c’est le cri du Vert quand il se jette sur une femme avec des intentions pas très catholique … je me disais aussi : pourquoi une telle appétence chez les écolos pour la religion du divin prophète ?
    Ils ont la couleur verte en commun mais aussi le goût du viol guerrier ..;

  40. Il est quarante-neuf fois trop tard … pour nous inviter à la valse !

    Plus de gouvernement et un président nominal qui reste suspendu entre ciel et terre aux champs-élysées !

    P.S C’est fascinant de voir à quel point un romancier populaire comme Enid Blyton exprime mieux que de savants traités les caractères nationaux de l’Angleterre et ses mouvements sociaux comme l’émancipation féminine au courant du 20e siècle !
    La décomposition de nos institutions politiques françaises a-t-elle trouvé en Houellebecq son chantre ?

    • Le 49:3, l’occasion de voir les frondeurs mettre leur place confortable en jeu pour défendre les intérêts des salariés… ou pas !

      • Oups, je n’avais pas fini. Combien de députés très à gôche voteront une motion de censure déposée par la droite ? J’imagine qu’elle ne va pas tarder…

  41. Qu’est-ce qu’on ressent dans les romans d’Enid Blyton (la série des club des cinq et des clan des sept) ?
    Une grande énergie des personnages avec des caractères fortement typés ; une discussion intense entre eux avec des conflits toujours réglés par l’échange qui reste ferme mais poli malgré tout ; donc une vie démocratique très forte dans l’Angleterre des années trente à cinquante. Une Angleterre populaire mais réglée par une vie citoyenne et sociale exemplaire.
    Chez Houellebecq tout au contraire la décomposition des mœurs et des instincts principaux ; la veulerie et le caractère velléitaire des héros. Le souterrain prend le pas sur la vie au grand jour … le politique devient compromission perpétuelle. Cela ressemble fort à un tableau de la France actuelle !

  42. « En finir avec l’asymétrie des sexes . »
    J’ai lu cette phrase mystérieuse aujourd’hui et je « bloque » un peu .
    A l’aide !

    • Ce qui est étrange c’est l’usage du pluriel.
      Pour le reste, chacun porte du côté qui lui agrée.

      • Oui, même les élus n’accordent plus en genre et en nombre.
        Exemple lu sur le net aujourd’hui:
        « J’ai envie de te faire une Baupin » , remarque d’un élu à Aurore B .
        Je conteste , on dit un baupin ou alors une belle….

      • Avez-vous remarqué comme le célèbre « ça m’en touche une sans faire bouger l’autre » semble heurter le principe d’équivalence ?

  43. Affaire DSK « tout le monde savait ».
    Affaire Baupin « tout le monde savait ».
    C’est ça la Gauche, ils savent et ne font rien (sauf détruire l’école, mais cela, la Droite aussi).

    • A toutes fins utiles je vous communique cette liste.
      http://www.bladi.info/threads/70-grand-peches-lislam.88280/

      A noter
      * le mot homosexualité (11) n’est pas écrit en toutes lettres le simple fait de le prononcer est haram
      * la calomnie des femmes célibataires n’est pas si grave (21)
      * 37 vous incite à la prudence en cas d’harmattan : « Qui pisse contre le vent se rince les dents » (Hadith 28-8-9a)

      • Parmi les choses plutôt vénielles, j’ai un faible pour le 65 : dans le boulot, je ne participe plus depuis lurette aux prières collectives (expression parfois traduite par « réunions de formation ») menées par les zimams du Moloch.

        Circonstance aggravante, je ne prie pas non plus tout seul. L’onanisme est un péché.

    • Zonka y mettre du chien et communiquer sur le thème : « VW, das Otto mann! ».

    • Ah, Dugong, merci, moi qui cherchais un sujet d’article pour le Point… !
      Ils sont tellement prévisibles…

    • Dis-moi, tu n’aurais pas eu le réflexe par hasard de faire une copie de l’interview que tu signalais hier sur l’Obs ? L’article est passé en « abonnés seuls ».

      • C’est celui là ?
        Sinon on peut aussi rire ici :
        https://www.facebook.com/Nuit-Debout-%C3%89duc-975816055837008

        « Debout l’École !

        Le système éducatif français est à l’image de la société qui l’a construit : violent et inégalitaire. Inégalitaire car il ne se contente pas de refléter les inégalités sociales existantes mais les perpétue et les aggrave. Violent car cette reproduction, le tri et le dressage qu’elle opère, sont oppressifs pour les élèves de la maternelle à l’université.

        Les gouvernements successifs portent une responsabilité majeure dans ce processus : par leur refus d’accorder les moyens nécessaires à une éducation pour tous et toutes et d’entendre tous les acteurs et toutes les actrices de l’éducation ; par leur conservatisme sur les contenus enseignés et les pédagogies utilisées ; par leur peur et stigmatisation, enfin, des élèves des quartiers populaires et des zones délaissées.

        Nous ne pouvons accepter cet état de fait. Contre une éducation de structure répressive, du tri social et de l’obéissance irréfléchie, battons-nous pour une éducation émancipatrice, qui développe l’esprit critique des élèves, qui favorise leur autonomie et leur épanouissement personnel.

        Une telle démarche signifie pour nous :

        1. Combattre les politiques inégalitaires en matière d’éducation qui sacrifient des quartiers et des populations entières. Une véritable politique d’éducation prioritaire doit prendre en compte les besoins de tous les établissements, doit permettre la baisse significative des effectifs par classe et donner les moyens humains suffisants pour répondre aux enjeux sociaux. Il faut mettre fin aux politiques d’austérité et attribuer les moyens nécessaires à un système éducatif de qualité.

        2. Lutter contre la soumission des politiques d’éducation à des objectifs utilitaristes, économiques et de court terme. Combattre l’École du tri social suppose de remettre en question le modèle des filières, notamment des trois voies du lycée et des classes préparatoires.

        3. Faire du bien-être des élèves une priorité, dans et hors les murs de l’École. Des parents ne peuvent assurer l’éducation d’un enfant sans un logement digne, sans des ressources suffisantes, sans un titre de séjour régulier. Tous les lieux où vit l’enfant sont des lieux d’éducation qui doivent garantir ses droits et répondre à ses besoins.

        4. Affirmer notre conviction que les élèves sont tous et toutes également capables de tout. Aux éducateurs et éducatrices, à l’École et à la société de leur en donner la possibilité. Les savoirs transmis doivent être diversifiés et leur hiérarchisation critiquée; et les pédagogies émancipatrices doivent être largement diffusées dans la formation des personnels d’éducation.

        5. Questionner le système hiérarchique et défendre la mise en place d’institutions démocratiques pour la gestion au quotidien des lieux de l’éducation. Tous les travailleurs, toutes les travailleuses, tous les usagers et toutes les usagères, dans l’Éducation Nationale et ailleurs, ont le droit de prendre part aux décisions qui affectent l’École.

        6. Assurer une véritable formation, initiale et continue, de toutes les personnes amenées à travailler à l’éducation des enfants. Les modalités des concours doivent être revues afin de permettre un recrutement véritablement démocratique. Nous demandons la titularisation de tous les travailleurs et toutes les travailleuses précaires et l’arrêt immédiat du recours aux contrats précaires dans l’Éducation.

        7. Améliorer la situation matérielle des travailleurs et travailleuses de l’éducation, car la qualité de l’éducation en dépend. Nous demandons une augmentation de tous les salaires selon les modalités les plus justes possibles et la fin des dispositifs de rémunération « au mérite » qui sont illusoires et divisent les personnels.

        8. Combattre les discriminations sociales, liées aux handicaps, de genre, racistes, LGBTQI-phobes, qui sont des freins importants à l’éducation et au développement de la personne. Les responsables politiques ne peuvent pas abandonner la lutte contre les discriminations sous la pression de groupes politiques intolérants et violents. Ils et elles doivent mettre en place des politiques d’information, de prévention et de protection des personnes discriminées. Les programmes scolaires doivent refléter les évolutions de notre société en évoquant les identités multiples des élèves.

        9. Défendre la laïcité à l’École, la séparation des cultes et de l’État et la liberté de conscience des élèves et de leur famille. Il faut supprimer le financement public de l’École privée. Nous dénonçons les usages stigmatisants du principe de laïcité à des fins d’ordre social ou de dissimulation des causes réelles de l’échec scolaire.

        Nous invitons les personnes soucieuses de l’avenir de l’École à lutter pour le retrait de la loi travail. Nous les invitons à discuter de cet appel sur les lieux d’éducation et ailleurs. Nous les invitons à participer à la Commission Éducation de Nuit Debout. Nous les invitons à se joindre aux collectifs et aux luttes en cours dans l’éducation. Nous les invitons à lancer leurs propres luttes et à faire converger les luttes existantes pour cette éducation émancipatrice dont notre société a profondément besoin.

        La Commission Éducation de Nuit Debout Paris, le 65 mars (4 mai)

        Le site de la Commission Éducation »

  44. Le 49-3 est un gros calibre à un seul coup – contrairement aux pistolets de DSK et de Baupin à plusieurs coups.
    En effet on ne peut l’utiliser qu’une seule fois par session parlementaire.
    Conclusion : Hollande tire sa dernière cartouche ! Ses burnes sont vides et je lui conseille de faire sa révérence aux dames.

    • Il existe un peintre – Alphonse de Neuville – célèbre pour un seul tableau « Les Dernières cartouches » qui évoque les dernières batailles perdues de la guerre de 1870 – contre la Prusse.

  45. Intéressant Dugong…
    « Les modalités des concours doivent être revues afin de permettre un recrutement véritablement démocratique. »
    Un concours pour les nuls et un concours pour les bons ?

  46. Hier soir Rayan que j’héberge depuis le 1er septembre 2015 s’est fait agresser à la Défense par deux hommes qui l’ont traité de « sale pédé » et l’ont jeté sur la voie du RER comme un malpropre.
    Je suppose qu’il s’agissait pour eux de célébrer l’anniversaire du 10 mai 1981 avec une petite ratonnade anti-pédé !
    Le climat homophobe qui règne en France depuis l’élection de François Hollande en 2012 y est pour beaucoup.

  47. Le 11 Mai 2016 à 7 h 40 min, Dugong a dit :
    Les ectoplasmes somnambulistes de la place viennent d’accoucher d’un jus de crâne sur l’éducation :

    https://blogs.mediapart.fr/edition/nuit-debout-paris-educ/article/090516/debout-l-ecole-manifeste-de-la-commission-education-de-nuit-debout-paris

    On dirait un extrait de l’Osservatore Pedago.

    Ça donne envie d’aller se coucher (dans un lit, pas devant eux…)

    Je le remets tellement cela m’a paru éclairant sur la soupe idéologique de ces gens-là. Tout y est. La haine du prof, de l’apprentissage, de la sélection, des différences de capacité,de l’effort, des prépas, des connaissances. Un vrai bonheur ! Ils ont piqué le programme de NVB ?

  48.  »Ils ont copié le programme de NVB ? »

    Non, Majesté. Ils l’ont explicité…

    A JPB. je n’ai pas fait de copie de l’article. Il est possible qu’inconsciemment j’ai eu peur qu’un tel discours obstrue les ports de mon ordinateur.

  49. Ne me suspectez pas d’être abonné à l’obs … y’a des limites à l’indécence.
    Mais j’ai mis copie de l’article plus haut.
    Chez moi pas réservé aux abonnés (ou peut-être en cache de navigateur ???)

  50. « Combattre les discriminations sociales, liées aux handicaps, de genre, racistes, LGBTQI-phobes, qui sont des freins importants à l’éducation »

    Y sont rigolos de placer sur le même plan le handicap et l’homosexualité ces gens là … (hihihi !)

    Sinon c’est vrai que le gosse autiste et celui X fragile de ma classe de 6° réussissent vachement moins bien que les autres et c’est le signe que je discrimine un max.

    En complément :
    https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwia95HpqtLMAhWHiRoKHXfuCVoQFggvMAE&url=http%3A%2F%2Fwww.neoprofs.org%2Ft101458-noelia-premiere-professeur-des-ecoles-atteinte-de-trisomie-21&usg=AFQjCNEhtl0iWzkf9ZEe6-QiIKNm-_fZ1Q
    J’aurais aimé partager ma satisfaction mais je ne suis pas trop en odeur de sainteté là-bas !

    Qui lance une pétition sur le web pour qu’enfin un trisomique reçoive un Nobel ?

    • Oui ! Merci beaucoup !
      Je sens que je vais en faire le sujet de la prochaine chronique.

  51. En résumé les héros d’Enid Blyton sont les portraits crachés d’adultes en miniature quand les héros houellebecquiens sont des adultes immatures ! Cherchez l’erreur : où se trouve la littérature pour grands enfants ?

  52. Pauvre Brighelli, l’âge gagnant, on ne s’améliore pas… après vous être vanté dans les médias et sur ce blog d’avoir inspiré les insipides et démagogiques programmes « Sarkozy » de 2008 pour le primaire, vous persistez à ne rien comprendre. Vous écrivez :
    « (…) Le Club des Cinq et les saltimbanques est devenu « le Club des Cinq et le cirque de l’Etoile. « Saltimbanques », c’était trop compliqué. Mais parler avec les mots de l’enfant n’a jamais contribué à améliorer le vocabulaire dudit enfant. Le français des pédagogues, c’est areuh-areuh forever. »
    La réalité est exactement le contraire de ce que vous alignez ici : c’est justement en se montrant bon pédagogue qu’on permet aux enfants, à tous les enfants (pas seulement à l’élite qui vous plait tant…) de maîtriser le terme « saltimbanque » afin qu’il puisse être lu, compris et utilisé. Non pas en le remplaçant par un ersatz mais en l’utilisant tel quel… après l’avoir rendu accessible grâce à une pédagogie qui permet à l’enfant de s’en saisir (et pas à l’adulte élitiste que vous êtes : de lui, on se fout royalement…).
    Tout enfant de 7 ans n’est pas un Jean Paul Brighelli de 7 ans, ce serait bon que ceci vous entre enfin dans le crâne et que vous vous éloigniez enfin de votre tout petit… nombril !
    Votre croisade anti-pédagogique est une croisade contre les enfants de milieux culturels défavorisés. Vous prenez le risque de les éloigner définitivement de mots comme « saltimbanque » si vous ne vous montrez pas pédagogue. En cela, votre combat est pitoyable et nous fait beaucoup de mal, nous qui nous battons tous les jours pour que ces enfants accèdent à la culture et au savoir.
    Signé un instituteur de quartier, pédagogue et obtenant des résultats très honorables en français (en maths aussi !) avec ses élèves dans un quartier particulièrement défavorisé. Un instituteur qui n’a jamais appliqué « vos » programmes insipides, creux et néo-réactionnaires (vous n’avez pas grand chose à envier à un Zemmour…) et qui s’en porte très bien, ses élèves encore mieux, ce qui est le principal !

    • Je vous invite à visiter le quartier de Bois-Lemaître, à Marseille, où j’ai fait mes études primaires. Juste au dessus du Petit séminaire, si ça vous dit quelque chose. C’était du déshérité marseillais typique. Classes de 40 élèves. Sur 2 CM2 nous avons été 9 en tout à passer en Sixième standard. Aucun de nous n’était favorisé : socialement, nous étions des déshérités type.
      Je veux pour tous les gosses les conditions qui m’ont permis d’y arriver, et de recevoir je ne sais quel prix à la fin CM2. Ce qui marchait (et fort bien) avec les enfants de l’époque n’a aucune raison de ne pas marcher maintenant.
      Et si vous n’avez pas appliqué les programmes Darcos (et non pas Sarkozy, qui n’a jamais rien compris à l’école), vous trouverez bon, j’espère, que nous n’appliquions pas les programmes Najat, qui prennent les déshérités d’aujourd’hui pour des demeurés.
      Au passage, combien de vos élèves de 2008 sont aujourd’hui en prépas, hein ? Je suis élitiste pour tous, et pas seulement pour les enfants de bourgeois — encore faut-il que les enseignants jouent le jeu de l’élitisme républicain (et non de je ne sais quelles « compétences » démocratiques) au lieu de laisser les gosses croupir dans leur crasse intellectuelle.

      • Qui dit que vous étiez « favorisé » ? Votre réthorique tourne à vide… et décidemment, vous ne comprenez pas le coeur du sujet, obsédé que vous êtes par une idéologie pétrifiée par le dogme de l’anti-pédagogisme à tout prix.
        C’est assez amusant, je connais très bien « Bois-Lemaître » et ce n’est pas un quartier déshérité aujourd’hui. Populaire à la limite, et encore… rien à voir avec les quartiers Nord où j’ai enseigné 6 ans. J’ ai enseigné quelques semaines à Bois-Lemaître en CM2 auprès d’une institutrice remarquable lorsque j’étais en formation ! Mais ce n’est pas le sujet non plus (vous m’entraînez décidemment bien loin de ce qui compte vraiment).
        Ce que vous ne comprenez pas, c’est que si vous n’avez été que 9 sur 2 CM2 à ne pas accéder à la sixième, c’est bien (entre autre) que la pédagogie de l’époque était pour le moins critiquable… 9 sur 40, c’est extrêmement grave ! Ce qui vous convenait et vous a réussi ne convenait pas aux autres et c’est triste qu’ils soient restés sur la touche. Et c’est ce que vous souhaitez pour tous ? Vous pouvez préciser un peu ?
        La pédagogie n’est pas l’épouvantail que vous agitez constamment pour cacher tout le reste : c’est simplement la meilleure manière possible de s’adresser à des enfants pour leur permettre d’accéder au meilleur.
        Refuser cela, c’est les priver du meilleur. C’est en cela que vous êtes élitistes…et certainement pas pour tous. Car vous savez très bien que s’adresser de manière standard (sans pédagogie, sans différencier pour plusieurs élèves), c’est priver justement la majorité du meilleur.
        Enfin, ne soyez pas manichéen : je n’ai que faire des programmes de Najat Valaud-Belkacem. Je sois quoi enseigner à mes CP et comment le faire. Et je sais que sans pédagogie, (mais aussi, sans soutien du psychologue scolaire pour 20% de mes élèves, sans enseignants spécialisés à mes côtés … sans tout ce que votre ami et triste sire Darcos a tenté de supprimer et est parvenu à faire en grande partie tout en proposant des programmes néo-conservateurs et d’une démagogie sans limite…) j’en perds 70 %. Je n’accepterai jamais cela.
        Et mes CP sont de très bons producteurs de textes !

        • Les Quartiers Nord n’existaient pas il y a cinquante ans. Les « quartiers » s’arrêtaient à Bois-Lemaître et Frais-Vallon — la Rose était encore un petit village provincial le long d’une rivière aujourd’hui recouverte. Et il n’y avait pour ainsi dire pas de Maghrébins à Marseille — Giscard n’avait pas encore eu la bonne idée du regroupement familial. Quant à voir un Noir ou un Asiatique à Marseille, c’était une cause perdue.
          Je ne doute pas que vous soyez un bon enseignant — je n’en sais rien. Et je plaide depuis des années pour des temps de remise à niveau, sur un, deux ou trois mois, ciblés sur les élèves qui ont du mal dans telle ou telle matière.
          Mais j’appelle en même temps à déconnecter certains de leurs familles, de leurs quartiers — parce qu’il est létal de les abandonner chaque soir à des milieux qui les tirent en arrière. Les jacobins avaient envisagé de récupérer les enfants vers cinq ans et de les rendre aux familles vers 16, quand ils auraient tâté le lait de la République. Dans les temps perturbés que nous vivons, il faut que l’Ecole combatte les préjugés, comme on disait en 1793, partout où on les trouve. Mon dernier combat, ce sera pour les savoirs et la laïcité (et seuls les savoirs peuvent vraiment implanter la laïcité, parce que le Savoir est une transcendance en soi) contre tous les abandons et tous les fanatismes.

    • Un milieu social défavorisé n’explique pas tout. Quand allons-nous enfin admettre qu’il existe des degrés différents d’aptitude aux études ? J’ai grandi dans une famille monoparentale, ma mère a dû longtemps se contenter d’un temps partiel précaire aux horaires irréguliers et n’a JAMAIS pu surveiller nos devoirs. Pour couronner le tout, elle n’était même pas française. Le fameux ascenseur social a fonctionné pour nous, ma soeur ayant même monté quelques étages supplémentaires. Il nous a fallu cumuler études et emploi, bien que boursières.
      Nous restons persuadées encore aujourd’hui que nos enseignants du primaire nous ont donné des bases très solides, nous permettant ainsi de survoler le collège, où de rares enseignants impliqués nous ont permis de consolider voire compléter nos acquis.

      Ma meilleure amie au lycée était la fille d’une femme de ménage et d’un cordonnier italiens et a grandi dans une cité douteuse. Ses deux frères aînés sont ingénieurs et elle, avocat.

      A l’inverse, je pourrais donner maints exemples de connaissances issues de milieux favorisés qui ont longuement erré à la fac et ont socialement « régressé ». (Leur situation est loin d’être catastrophique mais en deçà des espoirs que leurs parents avaient placé en eux )

      Aujourd’hui maman, je suis peinée par le manque d’ambition de l’école, qui démotive les enfants brillants et considère les élèves en difficulté comme plus bêtes qu’ils ne le sont en réalité. Mon fils cadet a la chance d’avoir un enseignant qui adapte les exercices au niveau des élèves. Ainsi il peut apporter son soutien aux plus faibles pendant que les autres font travailler leurs méninges.
      L’enseignante de mon fils aîné donne les mêmes exercices à tout le monde et note les élèves en difficulté avec bienveillance. Cela provoque un sentiment d’injustice chez les meilleurs qui se retrouvent parfois avec une note inférieure à celle de leur camarade dont la copie est gribouillée de rouge… Pensez-vous que ce soit la solution ?

  53. Ne trouvez-vous pas marrant ce genre d’information sur la Corée du Nord : « Corée du Nord: le général Ri Yong-gil vient de ressusciter ».

    Ce n’est pas la première fois que nos médias relaient des intox des services sud coréens. C’est la presse qui donne une mauvaise info mais c’est la Corée du Nord qui est responsable…

    En ce moment, c’est la Chine qui est tout le temps montré du doigt en mer de Chine. Pourquoi se focaliser sur la Chine ? Et pourquoi aujourd’hui ? La présence militaire chinoise est déjà ancienne. Un rapport de la CIA datant des années 70 ont décrit cette présence. La ligne en 9 traits a été établie par le gouvernement de Tchang Kaï-chek en 1948. C’est pourquoi Taïwan maintient une présence militaire sur l’île Taiping avec une piste d’atterrissage de 2 000 mètres de long. Des six pays qui revendiquent les îles Spratleys, tous ont construit des structures militaires. Le Japon revendique la souveraineté sur un atoll inhabité appelé Okinotorishima, situé à 1 700 kilomètres au sud de Tokyo, là aussi très au-delà de toute zone maritime pouvant faire partie des eaux territoriales japonaises. Les Américains eux envoient des bateaux et des avions partout, aucun média occidental ne trouve rien à redire à ces activités. Dès que c’est la Chine, c’est belliqueux et tout.

    Quant à la liberté de navigation, ce n’est qu’un prétexte. La majorité des bateaux qui transitent en mer de Chine sont … chinois. En cas de blocus, le plus grand perdant serait la Chine elle-même.

    Comme quoi, notre presse démocratique (quelle blague) est aussi manipulatrice qu’un régime de type nord coréen!!!

  54. @Halte-là
    Permettez qu’on vous réponde !

    « obsédé que vous êtes par une idéologie pétrifiée par le dogme de l’anti-pédagogisme à tout prix. »
    « Obsédé » ? Ouah! Carrément ! Quel terme ! Ce n’est pas plutôt votre « idéologie » qui est « pétrifiée » , votre « pédagogisme » qui est un « dogme » , qu’on voit s’étaler en ce moment même au congrès de la FCPE ?

    « La pédagogie n’est pas l’épouvantail que vous agitez constamment pour cacher tout le reste »
    C’est vous qui en faites un « épouvantail », au surplus jargonneux, pour les professeurs qui voudraient se contenter de professer sans voir leur travail constamment dénigré par des Inspirés qui n’ont jamais, ou si peu, eu de vrais élèves devant eux.

    « c’est simplement la meilleure manière possible de s’adresser à des enfants pour leur permettre d’accéder au meilleur. »
    Vous avez compris le truc ! Grande merveille ! Eh bien figurez-vous, cher Monsieur, que nous sommes des milliers à nous « adresser à des enfants de la meilleure manière possible pour leur permettre d’accéder au meilleur »! Pourquoi voulez-vous à tout prix sortir du lot ? Cela ne vous suffit pas d’être heureux dans ce que vous faites ?

    « Refuser cela, c’est les priver du meilleur. »
    Puisque nous faisons exactement comme vous, comment pouvez-vous dire que nous les « privons du meilleur »?

    « Car vous savez très bien que s’adresser de manière standard (sans pédagogie, sans différencier pour plusieurs élèves), c’est priver justement la majorité du meilleur. »
    Aucun enseignant ne fait ce que vous décrivez ici. En fac peut-être, mais pas dans le primaire, ni dans le secondaire.

    « Enfin, ne soyez pas manichéen »
    « Manichéen » ? Bigre ! C’est savant!

    « Je sais quoi enseigner à mes CP et comment le faire. »
    Exactement comme tout professeur qui a choisi ce métier par vocation.

    « Et je sais que sans pédagogie »
    Ce que vous appelez « pédagogie », c’est simplement les ficelles du métier acquises par l’expérience ! Pas la peine d’en faire tout un fromage!

    « producteurs de textes » ! Pas très poétique, votre expression !

    • Quel beau sophiste vous faites @Jean67… vous comprendrez que j’ai mieux à faire que répondre davantage à vos fausses symétries et autres bavardages. Merci.

  55. @ Halte-là
    « Votre croisade anti-pédagogique est une croisade contre les enfants de milieux culturels défavorisés.  »

    Ce n’est pas une « croisade anti-pédagogique », c’est une croisade contre les Pédagogues, nuance !
    Le Pédagogue est un individu qui en général n’a jamais vu un élève de sa vie mais qui s’arroge quand même l’invraisemblable toupet d’affirmer haut et fort qu’il a découvert le Graal Pédagogique, certitude au nom de laquelle il s’efforce d’obliger les professeurs à mettre en pratique le résultat de ses rêveries, les traitant de tous les noms s’ils résistent. Le Pédagogue, c’est la Mouche du Coche du bon La Fontaine : pendant que les chevaux tirent le Coche dans une montée ardue, la Mouche leur donne plein de conseils … déplacés et inutiles. Tel est le Pédagogue!

    • Soyez honnête : un pédagogue c’est une personne qui utilise la pédagogie, un point c’est tout !
      C’est facile (et vain!) d’utiliser les mots à votre seule convenance en leur prêtant la seule définition qui vous convient.

  56.  » jamais un mot inconnu n’a découragé un lecteur ». Point trop n’en faut tout de même: certaines nouvelles de Jacques Perret sont ardues!

  57. Ma pratique de la methode revisionniste dans l’enseignement ou dans la recherche en matiere de litterature francaise m’a valu plus de satisfactions et moins de deboires que mon revisionnisme historique. La sagesse aurait voulu que je m’en tienne la. N’est pas sage qui veut.

  58. Ma pratique de la methode revisionniste dans l’enseignement ou dans la recherche en matiere de litterature francaise m’a valu plus de satisfactions et moins de deboires que mon revisionnisme historique. La sagesse aurait voulu que je m’en tienne la. N’est pas sage qui veut.

  59. Ma pratique de la methode revisionniste dans l’enseignement ou dans la recherche en matiere de litterature francaise m’a valu plus de satisfactions et moins de deboires que mon revisionnisme historique. La sagesse aurait voulu que je m’en tienne la. N’est pas sage qui veut.

  60. Ma pratique de la methode revisionniste dans l’enseignement ou dans la recherche en matiere de litterature francaise m’a valu plus de satisfactions et moins de deboires que mon revisionnisme historique. La sagesse aurait voulu que je m’en tienne la. N’est pas sage qui veut.

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