Je me suis levé vers quatre heures pour travailler, et vers 7 heures j’en ai eu marre. J’ai sauté dans mon maillot de bain, j’ai fait quand même une escale au Bar de la Marine, quai de Rive-Neuve, qui venait d’ouvrir, et à la demie je me suis dirigé vers l’embarcadère des vedettes du Frioul.
Pour ceux qui ne savent pas, le Frioul, à 15 mn du Vieux-Port, est constitué de quatre îles : If, qu’on ne présente plus, Ratonneau, à droite, couronné par l’hôpital de quarantaine aujourd’hui en ruines mais en voie de reconstruction, Pomègues à gauche, beaucoup plus sauvage, les deux reliées par une digue, et au-delà, l’îlot de Tiboulen, où Edmond Dantès passe sa première nuit d’homme libre après son évasion — quand même, If-Tiboulen à la nage après 14 ans de cachot, trois bons kilomètres, faut le lire pour le croire…
J’avais opté pour Pomègues. Quinze minutes de marche, et presque au bout au bout, une crique sublime où ne se risquent que les gabians, à cette période de l’année — et les touristes à partir de 10 heures, mais bon, je serais reparti…
Vous allez me dire… Mais qu’est-ce qu’il a à nous gonfler avec sa séance matinale de bronzette-trempette ?
Il y a que ce matin, vers le large, une bande de fumée noire s’étirait doucement, partant d’au-delà la Côte bleue — Berre probablement — jusqu’à l’autre bout de la rade. Ça ne dit rien à ceux qui ne connaissent pas, mais ça fait quand même près de 50 kilomètres.
J’ai pensé à un incendie — il y avait un peu de vent hier, cela avait donné des idées à quelques pyromanes, d’après le journal feuilleté au bar…
Le temps que j’arrive au Frioul, mon portable me donnait des éléments de réponse : il y avait un incendie dans une raffinerie plus ou moins désaffectée de Berre. Une cuve de naphta avait pris feu.
Pas par hasard, manifestement.

Puis, après plus ample informé, une cuve d’essence.
Et c’est là que ça devient drôle.
À neuf heures, c’était un incendie criminel. Puis les médias sont passés au mot « malveillance ». À midi, ils avaient définitivement anagrammatisé le mot incendie, et en avaient tiré « incident ». Juste un incident. Deux cuves ont pris feu à 400 mètres de distance, les flics ont été mis en alerte, ont reçu des avis très alarmants, mais la population marseillaise, et française en général, doit être rassurée : un « incident » ! Il y a quelques jours, ce sont des explosifs et des détonateurs qui ont été dérobés sur une base militaire à Miramas. « Grand banditisme, probablement ! »
Je suis rentré quand les touristes ont commencé à venir enquiquiner les goélands, qui ont protesté en vain.
J’habite près du port, où ce soir sera tiré le feu d’artifice de 14 juillet — un beau feu d’artifice, en général, qui dégouline du haut du fort Saint-Jean. Et dans ma rue, fort tranquille, à l’heure de la sieste, trois voitures de police ont escorté deux camions de la fourrière, qui ont débarrassé la rue de toutes les voitures en stationnement. À vrai dire, un avis avait été placardé depuis deux jours : ils balisent tellement qu’ils font le désert sur un périmètre de quatre cents mètres. Peur panique d’une voiture piégée — il paraît que de bonnes âmes en auraient disposé çà et là, en France, et pourquoi pas à Marseille ?
Alors, pour éviter de nouveaux « incidents »…
D’autant que François Hollande passe ici demain matin avec le président mexicain. Faudrait pas que des turpitudes terroristes viennent gâcher la visite du MUCEM. Après advienne que pourra. Comment disait Perez Reverte, déjà ? « Es la guerra santa, idiotas… Es la tercera guerra mundial… » Ce garçon, avant d’être le meilleur écrivain espagnol contemporain, a été correspondant de guerre sur tous les fronts allumés entre les années 1980 et 1995, Bosnie comprise. La guerre, il sait ce que sait. Ma foi, si nous ne le savons pas, nous, à force de croire que des attentats sont des « incidents », nous allons le savoir.
À part ça, il faisait beau au Frioul, et j’ai puissamment bronzé, au doux parfum des hydrocarbures en flammes (remember ? « J’adore respirer l’odeur du napalm le matin… ») qui se défaisait dans le mistral naissant. This is the end, beautiful friend

Jean-Paul Brighelli

69 commentaires

  1. Ca va vous avez dépassé la soixantaine: vous êtes blindé !

    « L’incident est raconté par le quotidien régional La Provence. Vendredi soir, une adolescente de 12 ans s’en est pris à un homme de 57 ans, n’ayant pas apprécié la leçon de morale qu’elle venait de recevoir. La scène s’est déroulée dans le métro marseillais, vers 19H. Michel, un homme de 57 ans, discute avec une connaissance. Celle-ci s’offusque de voir trois enfants dégrader la vitre du métro en gravant leurs noms dessus, raconte le quotidien régional.

    Michel décide alors de les réprimander. Ces derniers n’apprécient pas du tout ces remontrances et insultent l’homme, qui finit par sortir de la rame, à la station Castellane, après avoir aperçu la présence d’un couteau. Mais l’un des trois adolescents, une fillette de 12 ans, le rattrape. Michel parvient d’abord à éviter les coups mais finit par être touché au thorax et à l’abdomen. Les trois agresseurs prennent la fuite. La victime est prise en charge en urgence par les marins-pompiers. Son pronostic vital n’est pas engagé.

    Jugée par un tribunal pour enfants

    Ces adolescents sont connus des services de la police pour des incivilités. Très vite, leurs portraits sont diffusés. Une jeune fille de 15 ans, un garçon de 11 ans et l’adolescente de 12 ans sont tous les trois interpellés dimanche. La plus âgée est placée en garde à vue. Les deux autres, trop jeunes, ne font l’objet que de « retenues » et d’auditions. L’auteur des coups assure que Michel leur a craché dessus, rapporte encore La Provence. L’ado de 15 ans a été placée sous contrôle judiciaire et les deux plus jeunes seront pris en charge par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).

    Celle qui a porté les coups est poursuivie pour « violences avec arme, en réunion et dans un transport en commun ». Elle sera jugée par un tribunal pour enfants. Ayant moins de 13 ans, elle risque seulement un avertissement et des mesures éducatives. La victime est sortie de l’hôpital ce dimanche, près deux jours après l’agression. « 

  2. Ceci dit à 12 ans on peut aussi être un héros ! Cela se passe à Guatemala City l’histoire d’Angel Ariel Escalante Perez ….

    J’ai quand même idée qu’Angel était chrétien et la fille de Provence pas tout à fait !

  3. Driout, vous avez mauvais esprit.
    Cela dit, l’anecdote dans la Provence m’a paru typique. « Une admonestation ! » Tiens, fume !

    • Bonjour monsieur Brighelli,

      je me permets de vous contacter au nom de l’association Culture Papier. Nous souhaiterions vous convier pour intervenir lors de notre prochain colloque national dont le thème sera « l’éducation et la transmission, à l’heure du numérique, quelle(s) place(s) pour le papier ? » J’aimerais vous contacter directement à ce sujet mais je n’ai pas vos coordonnées.

      Je reste donc à votre disposition pour un prochain contact.

      Bien cordialement,

  4. Il s’agit de toute évidence d’une expérimentation grandeur nature qui a mal tourné, mise en œuvre par un groupe d’élèves passionnés préparant à l’avance un TPE sur les feux d’hydrocarbures.

    Que trouve-t-on sur le pas net quand on tape « mettre le feu cuve hydrocarbure » * sur glouglou ? Je vous le demande.

    Ça : http://www.cea.fr/content/download/2978/13969/file/103a105Duffa.pdf

    On y lit « Tous ces travaux de modélisation ne sont possibles qu’en disposant d’un support expérimental. Il apparait clairement que la complexité des phénomènes exclut tout calcul ab initio, c’est-à-dire sans modèles simplificateurs recalés sur l’expérience. »

    D’un calcul ab initio à un essai sui(e) generis, il n’y a qu’un pas qu’ont franchi nos expérimentâtonnants guidés par des animateurs non moins passionnés par les grandioses perspectives ouvertes par la meiriolisation des enseignements.

    Morale de l’histoire : il faut rendre d’urgence le latin à nouveau obligatoire dans les séries S et instaurer une épreuve de latin à l’écrit des concours de recrutement des enseignants de sciences.

    * « mettre le feu » peut faire penser un moment à des supporters de l’OM mais leurs capacités cognitives moyennes rendent une telle hypothèse très improbable.

    • S’il s’agit d’une cuve d’hydrocarbures, les supporters de l’OM sont disqualifiés d’office: en effet, les supporters de l’OM ne carburent pas à l’eau, sauf pour troubler le pastis, mais dès que les scores, ris, sont à chier, tous savent qu’il faut le boire pur (et ça aide à cuver).

  5. Du naphta ? Mot iranien donc prudence de sioux, serait-ce une provocation du Mossad, qui lui-même manipulerait en douce Daesh et l’état islamique tout entier jusque dans l’étang de Berre ? Tout cela sent le roussi … avançons à pas comptés et attendons les carabiniers !

  6. Ah oui ? Vous avez aussi des jolies petites criques tranquilles ? ( hum de 7 à 10 h …) Je croyais que tout était pourri, affollato, bref, sans intérêt. Il est vrai que je crois avoir les pires a priori sur votre ville, y étant passée rapidement une seule fois pour aller dans les Alpilles. Vous auriez dû nous mettre en parallèle des photos de l’île pour compenser l’affreuse cheminée noire.
    Pour le fond, Umberto Eco l’a dit et vous nous l’aviez signalé. Mais les gens sont en vacances et ils peuvent se reposer sur notre bon président, lui qui a sauvé la Grèce, lui qui va sauver la France, le monde…
    Il sortira quand votre bouquin ?

    • Il y en a plein des jolies petites criques tranquilles près de Marseille, je le sais j’y suis né. J’ai appris à nager il y a plus de 20 ans au « Pont de la fausse monnaie » avec un oncle qui habite la Corniche et il est sûr que la ville a bien changé depuis vers une certaine désolation. Au Pont de la fausse monnaie, il y a le marégraphe choisi par le comité de nivellement général pour déterminer le point zéro pour le niveau des marées. Quand je vois ce qu’est devenue cette ville et que la mer monte, j’ai honte, j’ai honte et quand elle descend je n’attends plus rien ni personne pour me remonter le moral. Marseille en flammes, une solution peut-être.

  7. Au moins à Naples ils ont les assassins mais ils ont aussi le carnaval !

    Ils ont aussi le sanguinaccio dolce ( chocolat au sang de cochon ), les processions pour un crime, pour un rien, les adorations de crânes et tant d’autres choses. Je me demande comment les nouveaux convertis à Naples s’accommodent des traditions culinaires. Le Napolislam comme ils disent va avoir du mal à passer. Refuser les plats de la Mamma doit être difficile !

  8. « À part ça, il faisait beau au Frioul, et j’ai puissamment bronzé, au doux parfum des hydrocarbures en flammes ».
    Je ne sais pas pourquoi mais l’évocation d’un bronzage (intégral?) sur les plages du Frioul sous un soleil brûlant me fait penser à ces vers de Corneille:
    «… la même ardeur me brûle / Et le désir s’accroît quand les fesses reculent »

  9. C’est le kakemphaton du siècle et ce vieux renard de Corneille l’a laissé — alors qu’il avait corrigé « Je suis romaine hélas puisque mon époux l’est… »
    De là à penser qu’il y dans une tragédie chrétienne un double sens un peu cochon…

    Sanseverina, c’est vrai, du chocolat au sang de cochon ? Ou vous galéjez ?

  10. Que d’animations pour le 14 juillet !

    http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/incendie-a-berre-l-etang/incendie-sur-le-site-petrochimique-de-berre-l-etang-une-troisieme-cuve-etait-visee_999827.html

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/07/15/01016-20150715ARTFIG00367-un-attentat-dejoue-visait-des-installations-militaires.php

    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/07/15/31003-20150715ARTFIG00254-thibault-de-montbrial-les-actes-de-malveillance-se-multiplient-sur-le-territoire-national.php

    Tous les milieux de gôche culturelle vous le diront : cette véritable ébullition créatrice est une authentique chance pour la France.
    Et les sociologues affirmeront, gravement, que la République n’a pas tenu ses promesses, et qu’il convient de mettre en oeuvre la discrimination positive (copyright Sarkozy).

  11. Non, non, je ne galèje pas, je vous promets. Cela se pratique dans la Basilicate et en Campanie aussi. Je n’ai pas goûté, je dois dire.
    Remarquez, vous vous startez au sanguinaccio dolce de bon matin et vous avalez ensuite tous les cafés qu’on a l’habitude d’offrir dans cette région et vous tenez toute la journée, sans problème. Ce serait peut-être un bon régime à suivre pour ceux qui doivent finir d’écrire leurs dernières pages. Oui, bien sûr, il reste à se procurer le sang de cochon. Mais dans votre bonne ville, ça doit se trouver. Dugong ou Tristan ont sûrement une adresse.
    Alors, il doit sortir quand votre bouquin ? Vous ne voulez pas nous dire ?

    • J’ai une adresse de charcuterie en tête(mais existe-t-elle encore?) avenue Camille Pelletan à côté de la Place de Strasbourg où nous habitions. C’était avant mon végétarisme et les effluves de figatelli grillé pressé dans la baguette me montent encore aux narines. Maintenant, les cochons à Marseille ça doit pas courir les rues ou alors il rasent les murs par instinct de conservation.
      J’ignorais tout également de ce chocolat, mais pourquoi le frelater avec le sang d’un cochon qui n’avait rien demandé à personne? Une libation offerte à une divinité chtonienne (?), puisque j’ai lu que c’était un dessert qu’on mangeait au moment du carnaval.
      Dugong il est de Marseille?

  12. Drôle, la famille royale Saoudienne qui vient s’impatroniser sur nos plages. On n’utilise pas le cochon a bon escient. On devrait envoyer en villégiature ces bonnes bêtes sur quelques plages réservées, proposer des crèmes solaires à base de saindoux, des frites cuites dans la graisse de porc, du confit de porc qu’on leur ferait prendre pour du confit de canard. Ils n’ont rien contre le canard ? Je ne sais pas, moi, mais il y a sûrement des tas de moyens très « cochons » de les faire partir.

    • « Que l’on fouette la mer  » signé Darius le Grand.

      P.S Il doit bien y avoir un règlement qui interdit de baigner des sacs de cotons puants dans notre mer Méditerranée au nom de l’écologie nationale ?

    • 1- diffuser les coordonnées gps de la propriété (43° 33′ 28.36″ 7° 3′ 48.52″).
      2- disposer tout autour des mortiers balançant des têtes de cochons sur l’ensemble de la susdite
      3- Attendre le g-ign

      On peut s’inspirer de ce docu d’époque en l’adaptant à la situation inversée qui nous intéresse :

      https://www.youtube.com/watch?v=DGXx56WqqJw

  13. En fait le plus inquiétant si Jabba roi d’Arabie Saoudite se baigne dans le mer Méditerranée c’est qu’elle ne risque de déborder et qu’il ne cause un puissant raz-de-marée surtout s’il est accompagné par les 36 sacs de graisse, ses épouses !

    • NB Pour ceux qui n’ont jamais vu Star Wars – on ne sait jamais – Jabba le Hutt est toujours accompagné de grasses odalisques qui lui font une accorte cour !

    • En l’absence de frottement, sûrement. C’est le principe d’équivalence faible, toujours inexpliqué d’ailleurs. J’ai bien aimé la façon qu’ont certains alsaciens de le vérifier. Il ne manque plus que la déviation vers l’est de la chute des corps et on aura d’authentiques expérimentateurs. No pasaran, ils n’auront pas l’Alsace et la Lorraine!

      • A l’heure où la zoologie particulaire s’enrichit (?) d’un nouveau pentaquark, j’ai un faible pour la gravitation, seule interaction totalement égalitaire.

        Par ailleurs, il est patent que l’épisode alsacien donne une gravité particulière à l’expression « donner son corps à la science ».

        • Du moment que les frères Bogdanoff ne sont pas dans le coup je veux bien croire au Pentaquark !

          NB : Attention à ce que l’Oréal n’en profite pas pour nous refourguer un shampooing au pentatonix pour améliorer la repousse des cheveux !

  14. Il faudrait retoucher la photo de l’incendie de la cuve avec Photoshop. Cet fumée outrenoire à la Soulages ferait meilleur effet sur un ciel bleu cobalt à la Klein. Les Beaux-Arts nous délivreront-ils de cette menace nihiliste?

  15. Tiens, pour ceux qui veulent se donner quelques frissons et frayeurs, je suggère un livre en corrélation avec cette chronique qui a curieusement été beaucoup moins commenté que « Soumission » de Houellebecq. Il s’agit de « Les événements » de Jean Rolin paru à la dernière rentrée littéraire. L’auteur y décrit une France en pleine guerre civile, sous l’emprise de factions armées de tous bords, le « Hezb » qui contrôle les campagnes, le sud de la France soumis par l’AQBRI, Al Qaïda dans les Bouches-du-Rhône islamiques, (tremble Brighelli!), des milices d’extrême droite alliées aux musulmans dits modérés, tout ce petit monde vaguement contrôlé par la FINUF (Force d’interposition des Nations unies en France).
    On oscille entre « New York 1997 » de Carpenter et la guerre en ex-Yougoslavie que Rolin a bien connue en tant que reporter.
    On est devant un tableau absurde et horrifiant de ce qui pourrait bien subvenir si la disparition de la volonté, la désespérance face à notre couardise, « les accommodements raisonnables » (chers à Juppé) prennent le dessus. Les français, esclaves consentants, ont trouvé leurs maîtres qui leur ont magnanimement laissé en pâture leur petit quant-à-soi qui leur suffit pour les quelques années qu’il leur reste à vivre.
    Visionnaire ou simple exercice de style ? J’entends la petite voix de Muray me dire: « Et nous vaincrons. Bien évidemment. Parce que nous sommes les plus morts.»
    (Chers djihadistes, 2002)

    • A Marseille, la situation sera forcément plus compliquée entre le Port, tenu par les salafistes internationalistes alliés à la mafia corse, la Canebière tenue par les partisans du Califat de Gardanne, les quartiers nord verrouillés par les zidanistes et la colline de notre dame de la garde où se sont réfugiés les cathosphéristes d’Espérandieu.

      Tout ce petit monde se retrouve pour communier, si j’ose dire, au Vélodrome sous la bénédiction de l’inusable maire, doyen des français, qui s’applique à ne rien faire qui puisse énerver telle ou telle faction.

      Seul le Panier est sans allégeance particulière, parce qu’y monter et se garer avec le Toyota plateau et sa 12,7 est toujours aussi malcommode et que le faire à pieds par la montée des Accoules fait de vous une belle cible pour les snipers.

  16. Et dans ce cas de fig’ hure, vous mettez Brighelli où ?
    Vous l’avez recueilli dans votre campagne verdoyante, ou Tristan l’a exfiltré à Stockholm ?

    • Au Cercle des Nageurs, sorte de Gibraltar en forme d’enclave des Catalans, en attente d’exfiltration.

      Et puis If n’est pas si loin…

    • Le Mossad aura récupéré un élément si brillant pour enseigner à l’université du français libre … (le dernier) !

      Et tous les cours du professeur Brighelli commenceront par un sonore : « L’an prochain à Marseille ! »

  17. Saint-Obama va décréter la fin du Ramadan fête nationale aux Etats-Unis ; gare à vous vils mécréants si vous ne vous pliez aux fatwas du grand Barack !

    N’oubliez pas qu’un œil vous surveille celui de la NSA et du Patriot Act et de sa sœur jumelle la loi de surveillance généralisée et de renseignement du parlement français.

    • La naïveté des enquêteurs du FBI m’épastrouille : ils cherchent une motivation ! Je ne sais pas moi la lecture du Coran … ou bien la lecture du Coran ?

      ….

      Visiblement leur séjour dans des camps retranchés pendant dix ans en Irak et en Afghanistan ne leur a rien appris – ce fut pareil au Vietnam : ils importaient leur mode de vie sans se soucier le moins du monde des locaux !

  18. En tant qu’homosexuel je n’aime aucune des trois religions monothéistes qui sont toutes trois homophobes ; le judaïsme (honneur aux aînés), le christianisme et la dernière venue l’islam mais la plus régressive, la plus contraignante pour ses fidèles et celle qui promeut le plus la violence comme mode de résolution des conflits intérieurs (d’origine sexuelle le plus souvent) ou sociaux (organisation politico-économique basée sur la crainte et la menace perpétuelle de la société sur les individus qui réfrène toute innovation et donc toute émancipation). L’islam sépare les sexes et promeut l’hypocrisie comme mode de vie particulier et général.

  19. Les explicateurs institutionnalisés qui applique une grille de lecture pseudo-marxiste vont vouloir dire qu’il s’agit d’une réaction à une discrimination sociale, raciale ou autre alors que l’enfermement du musulman est sui generis.
    Il touche majoritairement de jeunes hommes mais aussi de jeunes femmes chez qui la maturation sexuelle ne trouve pas d’exutoire naturel.
    La particularité de l’être humain étant son état de rut perpétuel contrairement aux animaux qui sont réglés selon les périodes solaires généralement. Les bouffées de violence chez les musulmans sont donc récurrentes et particulièrement en période de ramadan.
    L’ennemi désigné par le Coran est le mécréant qu’il soit athée, homosexuel, chrétien, juif, boudhiste, hindouiste ou même musulman dans les sociétés expurgées de leurs éléments extra-coranique.
    La répression des instincts naturels produit donc une société malheureuse, contrainte et en perpétuel soif d’autre chose (certains appellent cela une recherche spirituelle).
    Ni l’instruction, ni l’information tant prônée par nos modernes Diafoirus des médias ne peuvent rien contre une réalité inscrite dans nos gènes.

  20. Dans le cas Breivik on a les mêmes éléments fondamentaux plus la posture du dandy criminel qui cherche à inscrire son nom dans l’histoire dans une société majoritairement déchristianisée (Norvège moderne) ; il élabore un discours de retour aux sources pour justifier son recours à la violence faute d’un Coran chrétien pour justifier ses meurtres de masse.
    Son « Mein Kampf » est donc comme celui de l’illustre autrichien un fatras de références modernes et anciennes.
    Les musulmans n’ont pas besoin d’écrire de longs traités pour justifier leurs guerres saintes !
    Donc Breivik donne un sens prophétique à sa vie faute de pouvoir s’appuyer sur la parole d’un prophète norvégien.

    P.S Le dandysme criminel apparaît en France première société occidentale déchristianisée avec le fameux Lacenaire.

  21. Qu’est-ce qu’un dandy ? C’est celui qui ne peut plus compter sur un ordre social ferme et pré-défini pour s’inscrire dans la société avec une fonction et un statut définis.

    Il apparaît d’abord en Angleterre avec des hommes comme Lord Byron et Brummel sous une forme littéraire ou de prescripteur de modes ; l’effacement de l’ordre monarchique et chrétien, l’établissement d’une bourgeoisie marchande toute-puissante, donne ces hommes du demi-monde, en rupture de société qui éprouvent la réprobation mondaine (Byron est le libérateur de la Grèce soit dit en passant).

    En France Baudelaire et Lacenaire sont les deux pôles du dandy à la Française … le poète et le criminel ! Baudelaire criminel en puissance selon la justice française pour avoir défié la morale commune.

    • En quelque sorte le dandy a soif d’absolu … il ne s’agit donc pas d’un accessoire de la modernité mais au contraire d’un éclaireur des troubles des sociétés modernes.

  22. Note conjointe sur le dandysme :

    Le dandy interprète selon sa personnalité propre les canons du genre ; ainsi Stendhal parlera de son égotisme, jouissance élaborée des plaisirs de la société et des jeux intellectuels comme la littérature ; ce culte du moi est beaucoup plus souriant que la face sombre du dandysme à la mode baudelairienne (face maléfique voire satanique).

    Don Juan est-il un dandy ? Non pas le Don Juan de Molière qui est un rationaliste du 17e mais la version du 19ème qu’on retrouve chez Lenau Byron Delacroix Richard Strauss etc oui.
    Comme il s’agit d’un personnage de fiction on peut lui faire endosser des habits différents sans encombre comme le Faust de Marlowe devenu celui de Goethe.

  23. Brève histoire d’un bachelier du Coran racontée par lui-même à l’intention de ses frères dans la foi.

    « On voudrait peut-être que je m’excuse parce que le Coran est une épiphanie guerrière ! Seul mon ami Kalachnikov a le droit de me juger …
    D’ailleurs les saintes écritures disent que si je tue cent mécréants en une journée j’ai droit à une mention très bien avec les félicitations du jury !
    Passer le bac coranique c’est pas si difficile mais il faut s’appliquer à appuyer sur la gâchette à bon escient. »

    • « …il faut s’appliquer à appuyer sur la gâchette à bon escient. » On dira plus volontiers appuyer sur la détente; c’est plus juste, plus diplomate, moins belliqueux. Pour être plus précis, on dira « queue de détente », mais les commentaires sur l’expression « avoir le doigt sur la queue de détente » seront laissés à la discrétion du robot modérateur.

  24. Tout dépend du point de vue.

    Pour un malade alité, avoir au moins deux doigts sur la queue de détente permet de mieux l’aligner sur le pistolet et ainsi offrir au viseur le bénéfice d’une douce et libératrice détente.

  25. Le cercle des dékhonnomistes hilares, dont je fais partie, préconise une maturité de la dette grecque de 1 milliard d’années.

    Insultons l’avenir !

  26. La presse : « Des milliers de scouts évacués à Strasbourg à cause d’orages »

    En pleine vague de management antipédophilie au sein de la multinationale papiste, ce pseudo orage est manifestement un coup fourré du service action du Vatican pour que le clergé local fasse tintin.

    Il chantera « Je vais et je viens entre les deux rives de ton Rhin »

  27. Certains s’étonnent de la récente khonversion du pape François pour l’écologie

    Qui osera contester la pré-éminence d’une multinationale qui commente les catastrophes diverses (déluge, nuée de sauterelles et autres gaietés) depuis aussi longtemps ?

    Le Vatican espère arracher un copyright de 99 ans sur toutes les grosses emmerdes qui s’abattent * sur la planète.

    Une ligne qu’on pourrait résumer par ce slogan : « ces évènements nous dépassent. Feignons d’en être contrits. »

    * et non pas sabbat comme le suggère glouglou

Comments are closed.