Né en 1957, Franck Spengler est tombé dans l’édition (érotique) au sortir de la Communale : sa mère, Régine Deforges, fonde sa maison d’édition l’Or du temps en 1968. Elle y publiera maints ouvrages érotiques (à commencer par le Con d’Irène d’Aragon) sur lesquels se jettera la censure gaullienne — car ces temps aujourd’hui magnifiés, vu la taille des homoncules hommes qui nous gouvernent, étaient aussi ceux du triomphe d’Anastasie, qui utilisait les chausse-trapes juridiques et financières pour asphyxier ce qui la défrisait moralement.
Lui-même, qui a aussi travaillé avec Jean-Jacques Pauvert, autre grand bénéficiaire des attentions réitérées de la censure, a publié aux Editions Blanche, aujourd’hui intégré au groupe Hugo doc, de très nombreux textes érotiques qui ont fait date, souvent à tonalité sado-masochiste, dans les années 1990 (par exemple le Lien, signé Vanessa Duriès, en 1993 — mais je pourrais en citer bien d’autres).
Il est aux premières loges pour constater à la fois l’affadissement de la littérature libertine, l’auto-censure que s’infligent des auteurs et des éditeurs de plus en plus dépourvus d’audace, et l’hypocrisie générale d’une époque qui feint de s’autoriser de petits débordements pour mieux se vautrer dans le moralisme le plus étroit.
J’ai donc eu l’idée de lui poser quelques questions sur son métier, ce qui s’édite aujourd’hui et ce qui se lit, le climat de pseudo-perversion et de vrai conformisme que révèlent les succès de librairie ou certaines affaires montées en épingle par une presse qui s’offusque si volontiers de ce que certains appellent encore un chat un chat — ou une chatte.

 

JPB. Partons de l’actualité. Les juges qui ont absolument voulu traîner DSK en justice pour quelques parties fines, l’ont fait sur la conviction — longuement étalée dans les médias — que la sodomie n’était par définition acceptable que par des prostituées — ce qui impliquait sa responsabilité dans un réseau, etc. On a vu ce que le jugement final a fait de ces certitudes bizarres. Mais que vous inspire au final cette affaire, qui a si opportunément permis l’élection de François Hollande, un homme « normal » à ses dires ?

FS. L’affaire DSK est intéressante à plus d’un titre. D’abord d’un point de vue politique puisqu’elle a vu l’élimination d’un favori à l’investiture suprême, mais également d’un point de vue moral puisqu’elle a sous-tendu l’équation libertin = proxénète. En ce sens, l’affaire DSK marque un tournant dans l’approche française de la sexualité de nos gouvernants. Nous sommes passés ainsi en quarante ans d’une tolérance amusée et complice des frasques d’un Pompidou, d’un Giscard, Mitterrand ou Chirac à la vindicte et la condamnation de l’hyper-sexualité (vraiment ?) d’un DSK. En fait la complète inversion des positions morales — si je puis dire. Soit l’adage suivant : « Avant : on n’en parlait pas mais on le faisait ; maintenant : on en parle beaucoup mais interdiction de le faire. »

JPB. Vous avez publié dans les années 1990 nombre d’ouvrages audacieux. J’ai cité le Lien, je pourrais ajouter à la liste Dolorosa soror de Florence Dugas ou l’Amie de Gilles de Saint-Avit — parmi une foule d’autres textes plus provocants les uns que les autres. Pourriez-vous les éditer aujourd’hui ?

FS. Très franchement, non ! Il ne s’agirait pas d’une censure étatique comme celle qui frappait ma mère, Pauvert, Losfeld, Martineau ou Tchou dans les années 70, mais d’une censure plus subtile, plus pernicieuse et plus vulgaire aussi : celle de la bien-pensance et de la morale. Pas la morale chrétienne qui a prévalu durant des siècles, mais la morale du regard de l’autre. Cette morale qui, à l’instar de DSK, vous place dans le camp des « détraqués », des malades ». Car, comme me le disait ironiquement mon ami Jacques Serguine : « Comment pouvez-vous penser des choses pareilles ! Et pire, les écrire ! Et encore pire, les publier ! »

JPB. L’un des débouchés qui permet la rentabilisation des romans est l’édition (en fait, la pré-vente) en poche, ou en club. Quels infléchissements de leur politique d’édition avez-vous constatés dans la dernière décennie ? Dans quelle mesure ces infléchissements ont-ils menacé la santé économique de petites maisons comme la vôtre — ou celle de Claude Bard, la Musardine ?

FS. Lorsque vous cherchez des partenaires éditeurs pour des versions poche ou club de vos textes, vous devez proposer des textes sexuellement acceptables, c’est-à-dire aux sexualités normatives et acceptées. Donc vous excluez du champ érotique toutes les formes fantasmatiques chères à des Bataille, Apollinaire, Louÿs, Serguine et bien d’autres. En quelque sorte, vous proposez une sexualité formatée où n’apparaît plus la transgression, transgression qui est le moteur de la littérature érotique. Et cet infléchissement n’est que le reflet d’une société qui marginalise toutes les représentations exacerbées d’une sexualité non normative. Et il nous a fallu passer sous ces fourches caudines pour que nos maisons résistent.

JPB. Hier des ouvrages extrêmes, comme Soumise (de Salomé, 2002) ou Frappe-moi (Mélanie Muller, 2005 — l’un des derniers dans cette veine). Aujourd’hui Fifty shades of Gray et son sado-masochisme à l’eau de rose. Que vous inspire cette évolution ?

FS. Elle m’emmerde et marque pour moi la victoire totale de la normalisation américaine, mouvement qui a commencé à la fin des années 70 avec la mise aux normes de standards mondiaux de consommation dont les meilleurs exemples s’appellent Mac Do, Coca Cola, Levi’s, Hilton, Apple, etc. Et juste derrière cette normalisation marchande est venue la normalisation des mœurs – notamment par le biais du fameux « politiquement correct » –, en ne permettant juste que ce qui est acceptable (attention, ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut-être plus demain ! Je me rappelle les années 70 où, étudiant, aucun de mes potes musulmans ne faisait le ramadan, et où tous buvaient de la bière et fumaient des pétards !)

JPB. Il vous est arrivé d’aller chercher à l’étranger des ouvrages intenses (je pense par exemple à la Laisse de Jane Delynn). Ce qui nous vient des Etats-Unis, aujourd’hui, c’est la série des Beautiful Bastard / Beautiful Stranger / Beautiful Player / Beautiful Beginning / Beautiful Fucker (non, ce dernier, je viens de l’inventer, justement, il n’existe pas), de Christina Lauren (chez Hugo doc). Cette évolution correspond-elle à une évolution des goûts du public vers les fausses audaces ou à une épidémie de moraline, comme aurait dit Nietzsche ?

FS. Ces succès reflètent exactement ce que j’ai dit précédemment. On formate d’abord une société puis on l’alimente (pardon, on la gave) de ce qu’elle attend. Finies, la curiosité, la rébellion, la remise en cause du système capitaliste, bourgeois et marchand. Les seuls qui conchient ce système sont soit les fous de Dieu de l’Islam qui veulent détruire un monde honni à leurs yeux pour le remplacer par un système épouvantable et abject ; soit les écolos fous qui rêvent d’un monde qui n’existera plus jamais. Choisis ton camp, camarade !

JPB. Plus profondément, ce qui est aujourd’hui publié est-il de la littérature ? Au-delà d’un affadissement notable des récits, la qualité d’écriture est-elle toujours au rendez-vous ?

FS. Maintenant, il me semble que l’on demande davantage à une écriture d’être efficace plutôt que belle. Le style ne semble plus être une valeur d’avenir.

JPB. Outre la littérature érotique, vous avez aussi publié des auteurs sulfureux comme Alain Soral ou Érik Rémès. Dans votre esprit, était-ce défendre une même cause ?

FS. Très sincèrement, oui ! J’ai toujours pensé, et l’Histoire l’a prouvé, que la littérature était une littérature de la transgression, de la contestation, de la critique et de la remise en cause de notre société. C’est ce que fait un Soral qui est un empêcheur de penser en rond et provoque des réactions violentes car il met en lumière des réalités que l’on refuse de voir et qui nous deviennent inacceptables lorsqu’on les touche du doigt.
Enfin, j’ai toujours dit que le sexuel était notre dernier espace de liberté. C’est pourquoi, en plus d’être un bizness, il faut formater le cul comme Coca Cola a formaté les sodas pour en vendre beaucoup.

JPB. Demain l’islamisme, dit Houellebecq. Imaginons qu’il ait raison. Les minuscules audaces d’aujourd’hui ne sont-elles pas dès lors la meilleure façon de nous préparer au wahhabisme de demain ?

FS. Tout à fait, et c’est ce qui me fait dire que l’acceptable d’aujourd’hui peut devenir, aux yeux de certains, l’intolérable de demain.

77 commentaires

  1. Ce soir je regarde l’immortel chef d’œuvre de Paul Préboist : « Mon curé chez les nudistes » pour me rafraîchir les fesses car je crains un coup de chaud !

  2. Et qui sont les meilleures chantres du politiquement correct et du coup de ciseau, depuis les années 70 jusqu’aujourd’hui ?

    Qui sont les nouvelles bigotes victoriennes du XXIe siècle ??

    Vous séchez ?

    Vous donnez votre langue aux chats ? (faites attention à votre prépuce aussi)

      • Allons, un petit effort ! Des cheveux fluos, une novlangue hideuse, des croquemitaines en pagaille… Vous ne voyez toujours pas ?

  3. Ben oui, ce n’est plus transgressif tout ça. Il n’ y a pas d’affadissement, il y a simplement des gens qui s’en fichent totalement et qui n’ont plus besoin de littérature érotique. A supposer qu’on lisait jadis la littérature érotique pour la littérature et pas que pour le cul. Voire. Le cul, maintenant, ils en trouvent partout, sur internet surtout. Alors, vous allez me dire que c’est de la pornographie pas de la littérature érotique. Hum!
    Pourquoi voulez-vous que les gens aillent lire des romans érotiques quand ils ont de quoi assouvir tous leurs fantasmes d’une manière beaucoup plus vulgaire et immédiate ?
    Et puis ce n’est pas avec l’érotisme que les libraires ont jamais fait fortune.
    Mais bon, Brighelli, si vous osiez déposer des piles de Dolorosa Soror ( en plus en latin, vous le faites exprès, Najat ne va rien y comprendre ) dans des magasins de fouets, ( ou de laisses pour chiens ) vous auriez peut-être plus de succès !
    On n’est plus au XVIIIè siècle. Il n’ y a plus rien qui vaille la peine d’être transgressé.
    A vrai dire, on se demande où vous mettez la frontière entre pornographie et érotisme. Visiblement pour vous, la soumission de l’autre ( elles sont toutes volontaires et bénévoles, demandez à DSK) est un élément clef de l’érotisme ? Si c’est le cas, alors vous avez sans doute raison, nos sociétés acceptent probablement moins certaines formes de violences et de contraintes et les femmes endossent sûrement moins facilement le costume de la soumission qu’il y a trente ou quarante ans.
    Mais vous allez bien évidemment me dire que beaucoup d’entre elles sont consentantes voire en redemandent. Et je vous dirais alors que leur attitude ressemble étrangement à celle des jeunes femmes qui réclament à corps 🙂 et à cris ( tiens, je vous souffle un titre pour le prochain roman ) de porter le voile.
    Mais, ne faiblissons point, vous êtes homme à vous battre, il vous faut attaquer la société de consommation et le grand capital avec leurs propres armes. Oubliez les librairies, c’est has been, plus personne n’y va.
    La bonne stratégie, c’est Décathlon, entre les rayons gants de boxe, cordes d’escalade et cravache pour l’équitation.

    • « La bonne stratégie, c’est Décathlon, entre les rayons gants de boxe, cordes d’escalade et cravache pour l’équitation. »

      Et la littérature érotique s’est réfugiée dans les modes d’emploi et les conseils de maintenance.

  4. Rendez-nous tante Yvonne la trique à la main qui fouettera les religieuses concupiscentes !

    P.S Déjà ce mot de cinq syllabes est dur à avaler pour de jeunes bouches pourtant malléables grâce à notre pédagogie avancée !

    Je veux de belles prises de voiles offertes à tous !

  5. « car ces temps aujourd’hui magnifiés, vue la taille des homoncules hommes qui nous gouvernent, étaient aussi ceux du triomphe d’Anastasie, qui utilisait les chausse-trapes juridiques et financières pour asphyxier ce qui la défrisait moralement »

    eh bien le reste de l’article montre que, là comme ailleurs, c’était mieux avant.

    Il valait mieux que les gauchistes se rebellent en se passant de la littérature interdite sous le manteau qu’en imposant les « tout-e-s » ou autre niaiseries féministes, sans parler des revendications suicidaires (immigrationnisme, supranationalisme, contestation du progrès technique…).

    Il y avait donc un équilibre et une ambiguïté à conserver, au lieu de jeter des pavés pour résoudre définitivement (?) le problème.

    Mais les baby-boomers n’ont pas compris ça, et ont imposé l’exhibitionnisme moralisateur actuel.

    Vous n’êtes pas fins, vous autres baby-boomers, c’est tout ce qu’on peut en conclure (comme vos grands amis allemands, à en croire les dialogues de Papy fait de la résistance).

  6. « C’est pourquoi, en plus d’être un bizness, il faut formater le cul comme Coca Cola a formaté les sodas pour en vendre beaucoup. »

    Même diamètre, même forme, même longueur. Toujours et encore.

  7. À JPB : « vu » et non « vue » (dans l’introduction), et « constatés » plutôt que « constaté » (dans votre troisième question), je crois.
    PS. Inutile de publier ce message.

    • Pour mettre en perspective (un peu cavalière) le sujet de la chronique et votre pseudo, il vaut mieux pas que votre clavier soit coincé du « Q ».

  8. Dans la pratique du SM gouvernemental, on retrouve deux acteurs: les nécrophiles de l’EN et les frustés des TPE:

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/06/26/un-mort-et-plusieurs-blesses-dans-un-attentat-en-isere_4662489_3224.html

    Un ( ou deux) issu de la diversité, qui a dû louper son exam de TPE ( faut l’faire) et qui exprime ainsi sa frustration en prenant l’Islam, cette religion de paix et d’amour, en otage; non, ceci n’est pas l’Islam! Il convient de le rappeler en cette période de ramadan, propice au partage et à l’amour du prochain!

  9. Et pendant ce temps-là…il aura phallus une heure pour boucler l’indigent sujet d’ Histoire-Géo, mon v…!!!
    Lamentable bouffonnerie que ce Brevet dont les épreuves vidées de toute substance se rapprochent davantage d’un test de passage en SEGPA que d’un examen de fin de troisième ( ah? IL n’y a pas de test pour passer en SEGPA? ).
    Quand l’acteur tombe le masque et le prof la veste, que voit-on?

  10. L’islam est une religion exclusive et violente ; elle exalte les passions guerrières ; tout individu qui se réclame d’une telle doctrine est à soi seul une cellule terroriste dormante …

    • Dans l’islam on réfrène les sentiments sexuels sous le tamis d’une morale sans faille (et d’une séparation stricte des sexes) pour mieux exalter la violence pure masculine qui trouve un exutoire naturel aux pulsions profondes de l’individu.

      L’islam sépare ce que la nature a conçu pour être réuni dans l’étreinte des sexes et réunit de manière explosive les contradictions dogmatiques des instincts individuels.

      Le viol des consciences et des corps comme moyen de gouvernement en quelque sorte ! Un marquis de Sade qui aurait réussi à imposer un système politique insensé à un milliard d’individus …

  11. Est-ce que les études gréco-latines chères à Brighelli peuvent nous sauver de l’islam ? Je n’en suis pas sûr car l’islam est plus proche de l’antiquité gréco-latine que nous (esclavage, place des femmes, autoritarisme politique etc).

    Selon Nietzsche le monde gréco-latin est un antidote à la douceur évangélique ; sa crudité morale nous sauve de l’affadissement des émotions. La gitane Carmen et sa sauvagerie naturelle plutôt que les pleurnicheries autour de la Vierge et de son rosaire !

    Or ce qui manque en islam c’est justement l’émotivité ! La douceur des relations bourgeoises ! La culture comme polissage des âmes … le doux froissement des contacts humains.

  12. Merci à « coquilles » !
    Mais franchement, la fonction absolue de « vu », qui est effectivement la règle, est indéfendable, grammaticalement. Alors je proteste dès que j’en ai l’occasion.
    L’autre, c’était une vraie co(q)uille…

  13. Au regard de nos canons politiques, moraux, sentimentaux et technologiques l’islam est un pur anachronisme mais comment faire comprendre cela à un milliard d’individus qui forment une masse compacte et sûre d’elle-même avec des pseudopodes un peu partout en occident ?

  14. La désinformation réussit d’une manière effrayante.

    Voyez ce fil de discussion :

    http://www.neoprofs.org/t91429-budget-mammouth-mais-profs-mal-payes-ou-passe-concretement-le-budget-de-l-education-nationale

    Ceux qui interviennent en début de discussion ne voient même pas (alors que c’est leur boulot qui est dans le collimateur) qu’ils se font manipuler sur la confusion entre budget global / budget par élève.
    Imaginez comment l’anti-fonctionnaire moyen doit marcher dans la combine…

    Heureusement que le nommé Luigi remet les pendules à l’heure : le budget EN est plus élevé en France qu’en Allemagne parce qu’il y a plus d’élèves, tout simplement.

    Et même avec leur boulot dans le collimateur, ces grands garçons et grandes filles tous à bac+5 sont infoutus de faire preuve d’esprit critique, à deux exceptions près.

  15. La liberté a besoin de barrières pour prospérer bien à l’abri ! Comme la véritable diversité …

    « Quoi qu’il en soit, la disparition de la redoutable caulerpe ne signe pas la fin des ennuis, car ce que son épopée révèle est un problème bien plus large que le phicologue qualifie d' »involution ». Ce phénomène consiste en une réduction du nombre des espèces existantes sur la planète du fait de leur mélange, à cause des transports, pour les besoins de l’aquariologie, de l’aquaculture ou d’autres activités humaines. « C’est l’inverse de l’évolution qui a permis une grande biodiversité grâce justement à l’existence de barrières naturelles », affirme Alexandre Meinesz, qui vient de publier un ouvrage sur le sujet intitulé Comment la vie a commencé – Les trois genèses du vivant aux éditions Belin/Pour la science.  »

    http://www.lepoint.fr/science/caulerpa-taxifolia-le-miraculeux-declin-d-une-algue-tueuse-09-09-2011-1371624_25.php

    • La diversité est née du sexe … ceci n’est pas écrit dans les livres qui fondent les religions monothéistes mais dans l’adn des espèces vivantes ou dans les fossiles des espèces mortes !

      En somme l’Olympe est d’autant plus vivant qu’il est peuplé de dieux qui baisent ensemble et procréent … des humains !

      P.S Moi je ne baise pas mais je cause !

  16. Bon, alors, finalement, en fin de compte, la bicyclette bleue, c’est un roman fleuve ou une bête somme ?

  17. On se souviendra du quinquennat NigoOne comme l’uberisée de tous par chacun :

    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20150626.OBS1643/medecins-banquiers-ces-metiers-qui-pourraient-bientot-etre-uberises.html

    Il y en aura des « experts » auto-proclamés * pour « libéraliser » tous azimuts en assénant aux innombrables moutons que « le gouvernement devrait trouver le moyen d’être plus cohérent et de penser plus au long terme. D’autres métiers seront affectés par le numérique. Il faut s’y préparer et notamment continuer de favoriser l’éclosion de champions locaux : il vaut mieux que les disruptions viennent de chez nous que des Etats-Unis ! »

    Faire faire aux innombrables khons le travail de destruction – pardon ! de disruption ! – par les khons eux-mêmes. Joli coup !

    * saint Uber c’est le patron de l’auto-promotion des pubards chasseurs de coût. Ça profitera au moins grand nombre au nom du bien de tous. Ils ne s’apercevront de rien.

  18. Le comble de la tartufferie ces temps derniers aura quand même été atteint par l’Académie française qui se plaint de l’abandon des humanités et de la culture française à l’école !

    ….

    Cette même académie qui a blackboulé par trois fois Jean Raspail qui prévenait il y a quarante ans des risques d’une immigration invasive !

    Imaginons que l’Islande qui a sa culture propre – la plus riche littérature européenne du moyen-âge – et compte 300 000 habitants fasse venir 500 000 tamouls parce que les islandais seraient devenus trop fainéants pour continuer à pêcher, s’étonnerait que dans une ou deux génération le tamoul supplante l’islandais !

    P.S Jean Raspail qui porte le nom de son aïeul Vincent Raspail un des grands noms républicains de 1848 aura 90 ans dimanche prochain. Il est peut-être au fond plus attaché à la France que l’auvergnat VGE qui siège à l’Académie française !

    • Vous savez que l’Islandais est resté tel qu’il y a mille ans, un peu comme si nous pouvions lire directement dans le texte la Chanson de Roland !

      C’est ce que Darwin avait observé aux îles Galapagos : un isolat géographique est un conservatoire naturel des espèces.

  19. Encore un mot sur l’Islande du moyen-âge qui avait un goût prononcé pour les libertés politiques et le sens de l’égalité homme-femme : elle possédait avec le thingvellir le premier parlement au monde, il se réunissait tous les étés pour décider des lois.

    La colonisation a fait disparaître pendant de longs siècles ces libertés politiques. L’Islande ayant perdu son indépendance est rentrée dans une période d’obscurité dont elle n’est sortie que lors de la seconde guerre mondiale en retrouvant son indépendance.

  20. Je ne sais pas ce que pense Brighelli de son ministre de tutelle une franco-marocaine qui prône l’abandon de l’enseignement classique en France et veut faire chanter en arabe les petits Corses mais je suppose qu’il est bien obligé d’admettre que Jean Raspail est plus français que Najat Vallaud-Belkacem !

    • Tant qu’à avoir un roi en France comme le voudrait Jean Raspail il vaut mieux que ce soit le roi de France plutôt que le roi du Maroc !

  21. Ci-dessous une carte des pays où les homos sont persécutés, elle recouvre à peu de choses près la carte de l’islam (sauf le Zimbabwe pays chrétien mais dirigé par un fou furieux et quelques pays africains) :

    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/05/26/mariage-union-civile-criminalisation-les-droits-des-homosexuels-dans-le-monde_4640717_4355770.html

    Au Maroc on poursuit en justice des femmes qui portent des robes ! Non ce n’est pas une blague …

    • Connaissez-vous le proverbe corse : Le diable met la femme sous l’homme pour tenir l’homme sous lui ?

      Ceci n’est pas un proverbe arabe !

  22. J’ai l’intention de passer à ma bibliothèque municipale pour voir s’il y a un rayon littérature érotique. Peut-être des livres fantômes dans les rayons et le Graal en réserve, à voir. Il y a une dizaine d’années j’avais emprunté (en rayon) un livre d’Alina Reyes, Le Boucher. Pas farouche, Alina. Le personnel a changé, plus jeune, moins compétent. Je verrai s’ils se basent sur le filtre de l’édition pour alimenter la côte ‘Enfer’ ou s’ils vont fureter un peu.
    J’ai appris en surfant sur ce sujet que Paypal avait retiré de la plateforme de paiements tous les livres numériques jugés immoraux avant de revenir sur cette décision et que le CSA avait sanctionné France Culture en 2013 pour avoir lu en pleine journée des extraits de livres de Sade. Irréel!!!

  23. Un signe évident du puritanisme glauque de l’époque : les films X s’autocensurent en ne montrant que des femmes rasées a sexe de petite fille! être attiré par des femmes « ad naturalibus » passe pour du « fétichisme » pour « détraqués légers », si ce n’est une « atteinte intolérable aux normes d’hygiène »!

    • C’est l’émancipation de l’arithmétique ! Vous faites coucher un 2 avec un 2 et il en sort un 2 vierge et immaculé !

      Miracle ! Par la sainte croix de la multiplication et de l’addition !

    • 2H + 2H = 2H ? Les professeurs de FREPS se déplacent sûrement dans un vaisseau à une vitesse proche de celle de la lumière, ce qui pourrait expliquer ce phénomène de ralentissement de leur temps propre par rapport au notre.

      • Pourtant ce ne sont manifestement pas des flèches.

        Chez les pédagols, relativité devient facilement relativisme et dilatation des durées chronophagie

  24. Vous verrez Dugong d’autres grands miracles si Allah est avec vous ! Les chiffres arabes sont magiques !
    Coupez par le milieu le corps d’un mécréant et vous obtenez 40 vierges !

  25. Quand on est avec un musulman et qu’on le laisse s’exprimer tout son saoul on se rend vite compte qu’on n’est pas dans le même univers mental ; face à un fait brut un occidental évolué cherche l’explication la plus simple, la plus plausible donc ; un musulman lui explique par des figures symboliques et des hyperboles du langage, des mystères, des contes les plus compliqués possibles, des complots dissimulés, ce sont les mille et une nuits perpétuelles.

    C’est à peu près la distance qui sépare le Don Juan rationaliste convaincu et son serviteur qui est superstitieux, Sganarelle ou Leporello dans le version Da Ponte-Mozart.
    La pièce Dom Juan est-elle possiblement représentable dans le monde musulman ? J’en doute au Quatar ou ailleurs.
    Il n’y a pas de théâtre musulman et pour cause ! Un Tartuffe-Iman serait une offense aux bonnes mœurs du califat.

    • J’aimerai être petite souris pour entendre les commentaires des visiteurs du Louvre d’Abou Dhabi ; la barque de don Juan aux enfers de Delacroix face à un cheik venu de son désert natal !
      Ca doit valoir le coup d’entendre l’explication de texte …

  26. En vérité les bons musulmans ne vont pas dans les musées en Occident comme dans leurs propres pays pour la raison toute simple que la représentation humaine est interdite par leur religion.
    Au Bardo de Tunis comme au Louvre d’Abu Dhabi les touristes sont et seront des étrangers de passage.

    On peut toujours rêver !

  27. Mon conseil Dugong en cas de canicule : il faut tenir sa bite mouillée et ses couilles au frais afin de protéger le futur de votre race !
    Si vous ne m’en croyez pas adressez-vous à la baudesse du Poitou, sise au ministère de l’écologie.

    • Chirac avait adopté le style joyeuses au frais dans un caleçon largement échancré quand il baguenaudait au fort de Brégançon : ce qui valable en haut est valable aussi pour les gens d’en-bas comme disait le sieur Raffarin.

  28. L’Etat islamique ou Daech ou ce que l’on veut a décidé de donner une suite à la série des « Saw » … « Saw chapitre muslim » !

    Bande annonce : « Hostel Coran » vous aimerez trembler avec une bande d’ados en vacances dans les carpathes de l’islam !

    • Vous êtes allongé tranquillement sur votre transat sirotant une orangeade quand un jeune homme souriant et tout à fait avenant survient et vous découpe la gorge avec un couteau effilé laissant une jolie traînée rouge du plus bel effet sur votre serviette de bain et tout ceci étant filmé vous passez au 20h comme vous ne l’auriez jamais rêvé !

      Il dit tout en vous découpant : « Ceci n’est pas un attentat c’est un snuff movie ! »

  29. Dans une série américaine des années 60 que j’aime beaucoup « Les mystères de l’Ouest » il y a le docteur Loveless nain difforme et génie du mal, personnage récurrent qui affronte les forces du bien les agents Artemus Gordon et James West mais que voulez-vous c’est plus fort que lui !

    Les adeptes du Coran sont tellement déformés par leur unique lecture qu’ils ont adopté les mœurs du scorpion ! C’est leur seule jouissance …

    • Le plus curieux c’est que le docteur Loveless n’est pas complètement antipathique : on a très souvent envie qu’il règle son compte au trop beau et trop gentlemen Monsieur West !

  30. Daesh a décapité deux sorcières le week-end dernier … y a du boulot si toutes les sorcières doivent être séparées en deux surtout qu’on m’a dit que les têtes repoussent !
    Nous on les brûlait à l’époque de Salem … mais ça c’était avant Hillary Clinton la grande sorcière de la Maison Blanche.

  31. Dugong, c’est déjà beau que l’association professionnelle des profs de phyique-chimie s’insurge.
    Ce Bac-là vaudra encore moins que les autres — pff… Pauvres gosses qui vont aller s’éclater en fac — contre le mur.
    Déjà en prépas ils mettent l’année entière à se monter au niveau requis — et as tous. Sur trois classes de MPSI (soit au total environ 140 élèves), nous venons de refuser le passage en 2ème année à près de 40 d’entre eux. Presque 1/3 de chute.

      • Redoubler en maths sup, c’est commencer sa spé en 5/2…et je ne sais même pas si un bon lycée accepte un retape en sup.

  32. Oui, compte tenu des invraisemblables atermoiements de cette assoc et de bien d’autres, « c’est déjà beau » mais c’est aussi déjà trop tard. D’autant que les profs râlent essentiellement à cause d’un surcroît de travail mais pas sur le fond.

    Rêvons un moment : l’igen sort de sa nuit, quelques uns s’immolent pour frapper l’opinion, Léna, dans une déclaration commune avec Demailly, propose une refondation des contenus de programmes, les maigres zipéaires de la nuit, tels des grues déboussolées, migrent en masse au Zimbabwe, …

    Les élèves, eux, sont cérébralement morts pour un bon moment. Ils bruissent sur leurs zérosociaux dès qu’on fait mine d’introduire une multiplication. La main à la pâte leur a mis les doigts dans le fondement.

    Un léger mieux en 2035 détecté par les instruments ultra sensibles de l’ocde ?

  33. http://www.udppc.asso.fr/national/attachments/article/672/Courrier_UdPPC_bacS_2015.pdf

    L’esprit apaisé par l’onde claire et vivifiante du Prophète ( dédicace à Pierre Driout), revigoré par le 51 de midi et la promesse d’un pan bagnat savoureux, le prof en vacances- déjà, mais oui, la fameuse reconquête du troisième trimestre n’étant que poudre aux yeux- se délecte de ce genre de pitrerie!
    Merci Dugong. Il est cependant exact que le sujet de Phy a surpris beaucoup d’élèves; je parle bien sûr des vrais élèves et non pas de ces fâcheux pitres qui font le buzz en un éclair.
    Le sable est chaud, n’y enfouissez point trop la tête:avec une dette à presque 100% du PIB, nos lendemains seront spartiates.

    • Les vrais élèves auront compris que dans ce fameux troisième exercice, les formules étaient données et il suffisait de les appliquer, le reste, c’était fort peu de choses.
      Les autres se seront empêtrés dans les unités, et surtout dans leurs certitudes : nombre d’entre eux répondent en paraphrasant ce qu’ils sont censés « démontrer ».

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