J’ai, paraît-il, des faiblesses : ainsi, j’aime beaucoup Hemingway.
Le premier roman de « Papa » (ah-ah, ricanent en cet instant tous les apprentis-psys de Bonnet d’Âne) que j’ai lu fut le Vieil homme et la mer. À huit ou dix ans, je n’avais pas fait attention à la dédicace — d’ailleurs, était-elle reproduite dans mes livres enfantins ? Mais en le relisant, plus tard, in english in the text, je me suis demandé qui étaient ce Charlie Scribner et ce Max Perkins auxquels l’œuvre était dédiée.
Depuis cet après-midi, je sais enfin. Je suis allé voir Genius — courez-y avant que les chefs d’œuvre de l’été, Tarzan, Independence Day II et Suicide Squad, ne l’effacent des programmes.Le (premier) film de Michael Grandage est une splendeur. Mais le résumé pourrait en rebuter plus d’un.
En deux mots, Maxwell Perkins — un grand, un vrai éditeur, un comme tout auteur de talent devrait avoir le droit d’en rencontrer un dans sa vie — rencontre Thomas Wolfe (aucun rapport avec Tom Wolfe) et lui fait écrire et surtout réécrire quelques-uns des romans les plus forts des années 1930. Et Thomas Wolfe, porté sur les fonts baptismaux de la littérature par une maîtresse, Aline Bernstein, de 18 ans plus âgée que lui (ciel ! Maman !), finit par se révolter contre ce second père-Pygmalion, avant de disparaître à 38 ans.
Perkins ne s’est pas contenté de Wolfe. C’est lui qui a amené chez Scribner’s Sons — contre l’avis de tous — Scott Fitzgerald ou Hemingway, Erskine Caldwell ou James Jones (vous vous rappelez, Tant qu’il y aura des hommes ?).
Maintenant, mettons des visages sur les noms. Perkins, c’est Colin Firth, sidérant. Wolfe, Jude Law — quasi copie conforme de son personnage. Aline Bernstein, c’est Nicole Kidman. Beau casting.
Et de quoi parle au fond ce petit chef d’œuvre ? C’est d’abord un cours de style — et c’est diablement fort d’avoir filmé l’écriture, une pratique bien aride quand on y pense. Couper, et couper encore, ne pas en rester à la fascination de la phrase polie et repolie — la sucrer pour sa complaisance, la réduire à l’os. Ce qui caractérise les apprentis-auteurs, c’est leur incapacité à revenir sur ce qu’ils ont écrit — ils auraient même tendance à en rajouter, l’exemple de Balzac et de Proust est là pour les absoudre, pensent-ils. Oui — mais Laclos ? Ou Flaubert ? Ou Valéry ? Toutes ces littératures exactes, sèches, coups de trique et géométries rigoureuses ? Perkins se collette aux milliers de pages pondues rageusement par Wolfe, et oblige ce dernier à en supprimer les trois-quarts — jusqu’à l’os.
Et le succès est au rendez-vous.
Le plus beau, c’est que ce film qui montre comment on écrit explique au fond comment on filme. Pas une image en trop. Grandage a résisté à la tentation, si fréquente ces temps-ci, de faire trop long. En 104 minutes, c’est mis en boîte pour l’éternité. Bande-annonce ici.

Mentions spéciale à la musique d’Alan Cork — ce jazz des années noires, qui virevolte au gré du stylo rageur de Wolfe et des coups de crayon rouge de Perkins.

Evidemment, la créature se révolte contre son Pygmalion — c’est la règle, c’est le destin ordinaire des créatures, persuadées, surtout quand le succès est là, que tout ce qu’elles écrivent est génial. Mais il a entre-temps appris son métier. Qu’une saleté lui ravage la tête et l’emporte à 38 ans est anecdotique. Restent les œuvres, et c’est bien tout ce qui compte.
Le titre est plein d’une heureuse ambiguïté. Genius, comme génie en français, désigne aussi bien le génie intrinsèque de l’artiste ou du savant que la créature qui manipule par derrière — bon ou mauvais génie. En un seul mot, les deux protagonistes. Le créateur et le créateur, tant il est vrai que sans un relecteur précis et impitoyable, personne n’écrit jamais de chef d’œuvre.
Ni même d’œuvre.

Grandage est metteur en scène de théâtre — une allusion de Wolfe à Caliban est là pour le rappeler en clin d’œil. Il a une absolue maîtrise de la direction d’acteur. Colin Firth, on savait — Orgueil et préjugés ou le Discours d’un roi, parmi tant d’autres. Mais Jude Law, on se rappelait juste que dans le remake de Plein soleil, face à Matt Damon qui reprenait le rôle créé par Alain Delon, il ne faisait pas oublier Maurice Ronet, oh non ! Dans le remake du Limier, il ne faisait pas oublier la performance de Michael Caine dans la première version. Et là, il se sort les tripes — pardon pour une expression aussi conventionnelle, je m’entraîne à faire sobre…
Quant à Kidman, elle livre une performance à la hauteur de ce qu’elle a fait dans The Hours, la référence absolue des films pré-suicidaires dont un homme normal aime caresser sa mélancolie.

Je suis sorti de là en me sentant un peu minable — une sensation qu’il faut régulièrement expérimenter pour se rappeler que l’on est juste soi, et mortel. On essaie d’écrire — j’ai même tenté d’être éditeur de tel ou telle, avec des succès mesurés, parce que c’est un métier en soi, et qu’un auteur est mauvais conseiller d’un autre auteur. C’est comme lorsqu’on fait des châteaux de sable : on peut bien se raconter que l’on est Frank Lloyd Wright, vient un moment où la mer efface les architectures fragiles et vous rappelle que vous êtes juste un gamin qui joue au soleil pendant que les vrais créateurs s’échinent.

Jean-Paul Brighelli

110 commentaires

  1. Feu Bernard Marris, l’économiste de charlie hebdo, et soit dit en passant de loin le plus talentueux des rédacteurs ce de « journal » avait dénoncé dans son « anti manuel d’économie » tome 2, la logique capitaliste qui pousse les « majors » américaine à créer des navets mémorables à grands coups d’effet spéciaux et autres images de synthèse. Merci à l’auteur du site de nous rappeler que de grand cinéastes existent encore

  2. Dans l’usine Scribner, pleine de scribes, on entend parfois le crépitement des Perkins mais, le plus souvent, leur assourdissant silence.

    Du coup, on est replongé dans l’univers des Coen.

  3. Pourvu que vous ne parliez ni de religion, ni d’argent, ni de nation, ni de quelque sujet que ce soit qui fâche vous pouvez être un bon éditeur en France ! Lancez-vous Brighelli …

  4. Très beau billet, Brighelli! A peine rentrée, j’essaie de le voir. On voit que vous parlez en connaisseur des affres de l’écriture…

  5. Ce Thomas Wolfe a fait carrière sous la grande dépression ; mais on n’étouffait pas encore les voix discordantes sous la clameur des Pokémon et autres J.O de Rio !

    La littérature ? Un mauvais quart d’heure de solitude à passer.

  6. On ne peut pas devenir un bon écrivain ; on coupe juste les branches mortes et on refleurit si on a de la sève.
    C’était l’apologue du matin : « Le vieil arbre de la langue et le littérateur » !

    Quand la langue manque tout manque …

  7. Merci pour ce résumé.
    Quand rien ne va, se raccrocher au beau nous sauve.
    Essayer de copier les maîtres, en écriture, poésie, peinture nous élève de toute façon.

    • J’avais cru sous-entendre dans mon article que je n’excellais pas à ce métier…

  8. Je vous avais raconté comment Jean-Henri Fabre pour une question d’honneur – un mot que les moins de quatre-vingt-dix ans ne peuvent pas connaître – avait quitté l’enseignement à 47 ans après 28 ans de services sans pension encore et ce qui lui avait donné tout le temps de se consacrer à son œuvre proprement littéraire ses fameux « Souvenirs entomologiques » maintes fois réédités.
    Donc quitter l’enseignement à temps comme Thomas Wolfe est parfois le bon choix.

  9. Ouais bof circulez, y’a pas grand chose à voir ! Un écrivain c’est fait uniquement pour écrire, sinon j’ai noté que ça se balade quand ça n’écrit pas ou ça lit, point barre! Passionnant ! Exceptions faites peut-être pour Ernest H., F. Scott F., et Saint-Ex, qui ont eu des vies à mettre sur pellicule et c’est à peu près tout.
    Une bio d’écrivain filmée c’est un pari perdu d’avance sauf à s’attarder sur quelques moments très précis d’une vie et encore, à la fin peut-être.
    Donc perso, je n’irai pas voir ce film que je sais raté d’avance. C’est comme si j’allais draguer une fille vérolée en sachant qu’elle va me refiler la chtouille !

      • Hervé, ne vous faudrait-il pas voir un(e) psy sans tarder ? vous avez tout l’air (de loin) d’avoir des fantasmes inassouvis.
        Après vos conquêtes (réelles ?) de la chambre à gaz, vous voici encore sur ce plan.
        On dit souvent « la culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale », c’est aussi vrai dans d’autres domaines.

        • Oui exactement, ça m’a marqué son histoire de lutinage dans la chambre à gaz.

    • Tout d’abord ce billet, que j’ai relu deux fois, a mis de la lumière dans quelques zones d’ombre de l’auteure (et éditrice sans auteure) que je suis. ça sent le vécu, l’expérience et le professionnalisme. J’irai voir ce film si je le trouve dans ma région. J’en ai une envie folle !
      @Hervé, « un écrivain c’est fait uniquement pour écrire » dites-vous et « ça se balade ». Pour écrire cela, vous ne serez jamais un écrivain… La bave du crapaud… vous connaissez. Et si vous cherchiez à draguer une fille vérolée, ce n’est pas la chtouille qu’elle vous filerait, mais la trouille et à vie !.

  10. Mon cher Hervé,

    On a fait un film intitulé Microcosmos sur la vie du peuple de l’herbe alors pourquoi pas un film sur la vie du peuple de la plume ?

    • En plus on me dit que certaines bonnes plumes aiment certaines herbes comme adjuvant à l’inspiration … y a pas que le sexe dans la vie y a aussi la fumette !

  11. Quel cinéma !
    Je persiste à dire qu’une biographie « filmée » d’un écrivain relève du défi qui va dans le mur, sauf avec des personnes aussi exceptionnelles que les trois noms que j’ai cités. Il y a souvent peu à montrer chez un auteur et si le réalisateur veut s’en tirer, il doit isoler dans la vie de son sujet un moment particulier et montrer le reste par des retours en arrière sur des petites bribes de l’existence.
    Je ne dis pas que le scénario de ce film n’est pas mal adapté au couple auteur/éditeur mais je redoute le fait que faire tenir un film sur une intrigue aussi mince et fragile que celle décrite ne devienne rapidement lassant même avec un casting haut de gamme qui visiblement est là pour sauver ce projet de la noyade sous les milliers de pages de cet écrivain. C’était pas difficile à comprendre !

    • C’est justement parce que le pari était très risqué que la réussite est remarquable. Just try it !

  12. Je peux comprendre le goût de certains spécialistes de la littérature ici bas pour l’analyse de la structure des écrits de cet
    écrivain, Thomas Wolfe. Je m’empresse de vous dire qu’un vulgaire non-littérateur de mon espèce s’en bat les glandes externes jusqu’à l’amygdalite. La mécanique du récit dans ses moindres détails ne m’intéresse pas, seule la destination du véhicule m’importe. Est-ce que je vais au restaurant pour déceler les secrets de la fabrication d’un plat ? C’est de la curiosité de médecin-légiste aussi inutile que malvenue.

  13. Le cinéma est un art impur, un art mixte particulièrement depuis qu’il est devenu parlant !
    On ne saurait le réduire à quelques images, à quelques sons, à quelques dialogues … et j’oublie encore la 3d!

    Ce n’est pas qu’il soit majeur ou mineur c’est qu’il est en devenir. Il n’est pas né adulte mais enfançon à la recherche de lui-même. Le cinéma est un essai perpétuel.

    Sauf évidemment pour Hervé qui lui sait ce qu’est le cinéma !

  14. Il y a un cinéma historique comme il y a une peinture historique ; c’est plus ou moins chiant selon l’humeur du spectateur ; Griffith a illustré ce cinéma épique ; le western est un rejeton américain de cette histoire grand écran.
    Il y a un cinéma fantaisiste et fantastique depuis Méliès.
    Il y a un cinéma-cirque tel celui de Charlot et de Buster Keaton.
    Il y a un cinéma-star avec des belles alanguies qui se font désirer sur la pellicule glacée.
    Il y a un cinéma dégénéré comme le western spaghetti sur une musique d’Ennio Morricone.
    Il y a le cinéma-théâtre de boulevard à la Française. Les Enfants du Paradis en sont un des plus beaux exemples.
    etc etc !

  15. Le cinéma documentaire est souvent excellent ! Pourtant le ressort dramatique semble manquer … ceci dit dans la vie d’un écrivain il y au moins deux évènements marquants : sa naissance et sa mort ! Entre les deux une longue plage littéraire … un auteur pense que le drame de la vie est contenu dans les mots ! Il n’a pas tout à fait tort … car sans les mots la vie vaudrait-elle la peine d’être vécue ?

  16. Plus j’avance en âge, plus j’engrange de films dans ma mémoire et plus je pense que, finalement, le cinéma est plus une industrie de divertissement qu’un art. Mais ce que je viens d’énoncer à l’instant n’a pas vocation à être identifié comme idée à défendre. Il s’agit d’une simple opinion, disons un sentiment.
    En fait, c’est trop bâtard pour passer pour un art (Driout en a parlé ci-dessus). Un peintre devant une surface nue, un sculpteur avec son ciseau, un écrivain devant sa feuille blanche de type mallarméen, ça vous a une autre allure.

    • Oui mais non. Il ne faut pas prendre un film comme un roman. Il y a l’art de la prise de vue, l’art de la mise en scène, l’art de chaque acteur, l’art des bruitages, l’art de la musique de film. On ne peut pas prendre un film comme un tout à juger d’emblée en sa totalité. C’est une œuvre d’art qui est créée par de nombreux compositeurs. Rien n’y est comparable, en matière d’art, sauf peut-être un château avec ses jardins et sa décoration intérieure. C’est une œuvre collective.

      • l’art du scénariste , aussi.
        J’en oublie certainement encore ?
        Arriver à faire monter la mayonnaise avec autant d’intervenants relève de l’exploit.
        Ah ! Aussi ! Le montage !

  17. Ce film, rappelle de façon cruelle, que le cinéma anglais a supplanté celui hexagonal de puis fort longtemps. Même si Genius et en partie américain, le film est bel et bien anglais.
    Absolument rien de comparable en France, ou le cinéma est des plus consanguin.

  18. Je me demande s’il n’a pas raison le Hervé. Monsieur Brighelli, votre sens critique n’a-t-il pas été un peu gommé devant votre joie de voir ces deux Messieurs prendre forme, pendant que le vieil homme apprend au petit garcon à manger du poisson cru dans la barque bringuebalante ?

    • J’y suis retourné ce soir. C’est un film qui supporte aisément un seconde vision, même à deux jours d’intervalle.

  19. J’ai trouvé un sujet de thèse qui va enthousiasmer Hervé ( de la science dure) :

    « L’orgasme féminin un mystère de l’évolution enfin résolu »

  20. Il me semble que cette malheureuse tentative de film est, comme un vieux morceau de fromage oublié par terre dans un coin de la cuisine, on y verra bientôt des vers y former des trous qui en feront un échec de plus dans la longue liste des adaptations cinématographiques ratées d’une vie de littérateur. Je me souviens de l’adaptation de La Recherche réalisée par Nina Companeez avec les insupportables petits cris d’hystérie de Marcelito. Il fallait être fou ou n’avoir rien de mieux à faire avec les subventions du CNC que d’expulser un étron pareil de ce digest engorgé d’une ambition aussi désespérante. Pauvre Thomas Wolfe, qui a parait-il écrit quelques livres fumeux, voir sa vie jetée dans le bûcher des vanités de son homonyme par un réalisateur qui aurait mieux fait de se repentir en passant le CAPES de lettres modernes.

  21. Le 2 Août 2016 à 12 h 55 min, Charbonnel a dit :
    « un écrivain devant sa feuille blanche de type mallarméen, ça vous a une autre allure. »
    Charbonnel, voilà une remarque digne du début du XXème siècle. La poésie, c’est du temps perdu, ça sert plus à rien, c’est une activité désormais inutile, qui ne se justifie plus. De vieilles pratiques qui avaient l’heur de plaire à des vieux aristocrates, à des jeunes filles à peine pubères ou à des gars trop chétifs pour soulever de la fonte.
    C’est fini tout ça, la poésie, et nous nous en félicitons, est en train de crever de sa belle mort, la vieille peau, l’était temps !

  22. Bonjour ,
    « Le vieil homme et la mer »
    Souvenirs …
    C’est le premier roman qu’on m’a lu …
    C’était en CM 1 par notre instituteur M. Ouadec …
    Par petites tranches sur un mois .
    Le coup de l’espadon attaché à la barque et qui arrive au port dévoré par les carnassiers …
    Ensuite j’ai du embrayer moi même sur « les souvenirs d’enfance » de M.Pagnol qui avait commencé avec son troisième tome : « le temps des amours » aux éditions Pastorelly …
    J’ai attendu les deux premiers avec impatience …(la gloire de mon père , le château de ma mère) lus et relus et que je garde dans ma bibliothèque…
    La famille de Marcel était devenue ma seconde ou troisième famille …
    Et j’ai tenté de devenir Joseph , instituteur , sur le tard …
    napator .
    Puis les livres des bibliothèques verte et rose : le club de cinq, des Jules Verne , des Michel,….
    Dans la collection or , un souvenir particulier : « les enfants de Timpelbach » .
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Enfants_de_Timpelbach
    Ce livre me fascinait :
    des parents qui décident d’abandonner leur village aux mains d’enfants turbulents .
    Parallèlement il me semble que j’ai commencé à lire les Bob Morane en version marabout …
    La vallée des dinosaures , l’ombre jaune ,etc, etc …
    A la lampe de poche sous mes draps car je n’avais pas le droit de lire trop tard …
    Les BD étaient décriées …
    Mais quelques Tintin , Spirou , Pilote (Dargaud ): https://fr.wikipedia.org/wiki/Dargaud

  23. Nigo se fait un film à lui tout seul et, après de cinq ans de tournage en rond, cherche toujours comment faire la mise au point :

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/08/03/devant-la-presse-un-francois-hollande-mi-candidat-mi-president-pour-l-histoire_4977650_823448.html

    « Celle d’un président sortant, qui bataille pour la défense d’une démocratie assaillie de tous les côtés. « L’enjeu c’est la démocratie, je suis d’une génération qui ne pensait pas qu’elle pourrait être mise en cause », confie-t-il, l’air préoccupé »

    Eh, grosse pomme, c’est toi qui est mis en cause, pas la démocratie.

  24. « Arriver à faire monter la mayonnaise avec autant d’intervenants relève de l’exploit.
    Ah ! Aussi ! Le montage » (Dobolino)
    …et l’affiche, et le maquillage de Steven Seagal pour qu’il paraisse n’avoir que 40 ans, et l’inscription du nom de l’acteur sur le dossier du siège, et le monsieur qui imite la gestuelle des singes dans « La Planète » du même nom, et…et…
    Bref, une industrie, je vous dis.

  25. Hervoé,

    Pourquoi n’écrivez-vous pas une suite à la « Théorie du bordel ambiant » du regretté Roland Moreno plutôt que vous acharner sur cette malheureuse littérature fin des temps qui n’en peut mais ? Laissez la mourir de sa belle mort … nos regret éternels l’accompagnent c’est tout bon pour vous.

  26. « Donald Trump s’en prend à un bébé qui pleure pendant son meeting » ; ah ! le monstre disent en chœur 160 millions d’américaines en songeant que l’ogre Trump va croquer leurs jolis bébés tout cru … cette campagne américaine est palpitante en effet ! Et Zorro qu’est-ce qu’il fait pendant ce temps-là ?

    P.S : Ce message était sponsorisé par le lobby militaro-industriel qui comme chacun sait adore les bébés !

    • Les néo-cons qui gouvernent les Etats-Unis depuis la chute du mur de Berlin considèrent que mettre le bordel dans le reste du monde est bon pour les affaires des Etats-Unis et incidemment du lobby militaro-industriel.

  27. Connaissez-vous Guccifer ? C’est un hacker roumain qui avait exploré la messagerie d’Hillary Clinton – quoique citoyen roumain de naissance il a été extradé vers les Etats-Unis par son propre gouvernement !
    Cela donne une vague idée de la main mise des services secrets américains sur les gouvernements européens.
    On se souvient que notre si propre sur lui président avait détourné l’avion d’Evo Morales président de Bolivie sous suspicion de présence d’Edward Snowden à bord !
    Ce jour-là Hollande n’eut pas de haut-le-coeur …

    • Il se trouve que je me suis occupée des réfugiés d’Indochine au moment de la débâcle des khmers rouges. Pas pour me faire mousser à mes propres yeux ou à ceux d’autrui en m’attendrissant devant ma bonté, mais parce que je m’ennuyais comme un rat mort dans ma préfecture et qu’il y avait des antécédents familiaux de sympathie prononcée avec la région (un oncle de mon grand-père maternel s’était établi au Tonkin et s’y était marié. Les japonais se sont chargés de remédier à ce genre de fraternisation).
      J’ai gardé beaucoup de vrais amis chez ces gens qui ont bouffé plus de vache enragée que de porc. Je ne pense pas seulement aux malheureux qui étaient à Khao I Dang mais aussi aux étudiants coincés en France sans aucune ressource grâce à Pol Pot. Ceux-là ont dû travailler dur pour payer leurs études avec des journées de 48 heures. Pour la plupart (j’irais jusqu’à 90%) ils ont réussi, leurs enfants ont fait de bonnes études et ils se sentent français patriotes.
      Je dois quand même dire que déjà à l’époque de leur arrivée, il y avait le genre chrétien de gauche pour expliquer qu’il fallait construire des pagodes pour les réfugiés, et essayer de les pousser à réclamer , mais ça n’a pas marché. Trop de sens pratique, je suppose.

    • J’ajoute que jamais un parent d’élève originaire d’Asie du Sud-Est n’est venu revendiquer quoique ce soit ni contester je ne sais quelle note.
      Une algérienne est venue un lendemain de fête des mères faire un scandale car sa fille lui avait offert une carte décorée en classe de dessins de coeurs autour d’un petit poème. « Vous avez pas honte ? Quand même, là, faire dessiner des coeurs aux enfants, des coeurs…, non ça se fait pas ».
      Si c’est une faute professionnelle, il faut m’expliquer.

  28. J’évoquais Suicide Squad — dont je n’ai vu que la bande-annonce en allant justement voir et revoir Genius — dans ma chronique ci-dessus. Le blockbuster annoncé ne ravit pas tous les critiques :

    http://www.lepoint.fr/pop-culture/cinema/suicide-squad-hara-kiri-artistique-03-08-2016-2058756_2923.php?M_BT=538849162765&m_i=cNXcq9yQFgbKCr5NOI6Rv_kE94ZYULXNOoRagn0Y2zWX3E%2BWLeboTGjS7GQXJgwktFp26lY4lWA3Mo605hH_5VMNbkvdcz#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Mi-journee%5D-20160803

  29. Un homme politique qui vous parle de sa moralité et des hauts-le-coeur c’est un peu comme une prostituée qui vous parle de sa vertu parce qu’elle elle n’avale pas !

    • Après l’institut François-Mitterrand censé répandre la pensée de l’auguste penseur de Jarnac à travers le monde, l’institut prophylactique François-Hollande censé prévenir le haut-le-coeur ?

  30. Je ne comprends pas que Michel Rocard qui avait bien précisé tous les détails de ses obsèques nationales n’ait pas commandé à un statuaire célèbre une statue en bronze et en marbre de carrare haute de trente mètres – minimum syndical – symbolisant « La pensée de Michel Rocard sauvant les pôles de la débacle glaciaire » ? Une espèce de réponse à la statue de la Liberté de Bartholdi, quoi !
    Lionel Messi le footballeur a bien sa statue …

  31. Vous voyez Brighelli on se moque fort des super-héros des films d’Hollywood mais que doit-on dire de tous ces hommes gonflés comme des outres par le bruit de leur renom ?

  32. La force de Trump c’est qu’il est authentique ; quand il s’emporte contre la mère d’un bébé qui crie comme un démon dans son meeting il fait ce que ferait tout homme au boulot excédé d’être insupporté par des cris suraigus ; cela ne prête pas à conséquence, il oublie dans l’instant son moment de colère … alors que nous savons tous que quand Hollande dit qu’il a eu un haut-le-coeur c’est une métaphore mensongère.

  33. On peut cumuler les handicaps au départ (naître en Egypte et être de culture musulmane au XXème siècle) et devenir prix Nobel de (vraies) sciences dans un labo américain :

    http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/08/03/mort-du-prix-nobel-de-chimie-egyptien-ahmed-zewail_4978103_3382.html

    N’oublions pas le grand Abdus Salam, paki et musulman.

    Evidemment, ça ne plaira pas à drooit pour qui seules les avancées en technologies médicamenteuses comptent.

    • C’est le milliard de musulmans qui n’a pas le prix Nobel qui m’inquiète – à peu près au même titre que le Dugong qui depuis le temps devrait avoir son IgNobel s’il ne cherchait pas tant à briller ici-même !

  34. à propos de votre article : la culture de l’excuse
    En 8 années d’enseignement,je n’ai jamais eu un élève issu de l’immigration qui ait fait le moindre effort.
    J’en ai eu un qui avait 7 de moyenne en français et qui était venu me dire qu’il ne comprenait pas ma dureté, alors qu’il avait 16 en histoire(avec un prof. très marqué à gauche regrettant le stalinisme).

    Par le suite,cet élève m’a fait un devoir où les camps étaient récusés…

    Bon nombre de mes collègues ont pu surnoter ce type d’élève (je dois avouer que cette faiblesse a pu m’arriver la première année)….Mais ce « généreux angélisme » ça n’est ni plus ni moins que du Paternalisme et un sentiment infantile de supériorité intellectuelle et morale sur l’autre! Ainsi on caresse son Moi à bon compte!!!
    Donc merci pour votre article!!!
    Chez nous on disait : »ES EL QUE LLORA EL QUE MAMA »(c’est celui qui crie qui tête! (on donne à celui qui se plaint très fort. En revanche celui se se tait, il n’a rien.
    mais ça veut dire aussi que les plus à plaindre ne sont pas ceux qui crient outrageusement fort).

    • Ils sont d’autant plus orgueilleux qu’ils sont plus paresseux et ignorants ; c’est une caractéristique majeure de tous ces musulmans qui têtent avec le lait de leur mère cette vague impression de supériorité sur tout le monde, un énorme complexe qui finit par se fracasser sur le mur de la réalité dans nos sociétés avancées.

  35. Couper et réduire à l’os. Je ne savais pas que ça améliorait le style.
    Et d’ailleurs plongez-vous dans un hebdo américain, les articles sont beaucoup plus longs, détaillés, avec des phrases longues pleines d’adjectifs et d’adverbes.
    Les journalistes américains se prennent pour Hemingway ou Faulkner.
    Ils n’ont pas retenu la leçon.

    • Un journaliste ne fait pas de l’art, que je sache — sauf ici :-))
      Ce qui est beau, c’est que le film suit lui-même les conseils que Perkins donne à Wolfe : pas une image ni une seconde de trop. Par les temps qui courent, c’est plutôt rare. Par exemple, ils devaient être ravis d’avoir Kidman. Mais ils lui ont donné juste les scènes dont le film avait besoin — pas forcément celles que réclamerait sa notoriété de star incontestable.

  36. L’école littéraire cri-du-cœur ; le souci c’est de savoir si l’on peut écrire trois cent pages d’orgasmes sentimentaux les uns à la suite des autres … il faut ménager des pauses !

  37. J’ai lu que l’évacuation de l’église Sainte Rita avait mis le 15éme arrdt dans tous ses états. Bon, le côté positif d’une église qu’on abat c’est qu’une forteresse mentale médiévale s’effondre de fait. Toutefois cette église était de temps en temps un lieu de bénédiction des animaux et pour ça je regrette sa disparition carj’y avais fait bénir quelques unes de mes bestioles préférées de ce blog (est-il bien nécessaire de les nommer ?) et d’après ce qu’on m’avait dit on doit faire bénir les animaux une fois par an au risque de les voir devenir enragés, mais réflexion faite, avec mes petites bestioles ça pouvait pas être pire, uhuhu…

        • Jack Nicholson alias la vieille baderne de colonel Nathan R. Jessup dans « Des hommes d’honneur » !
          Vous ne m’aurez pas Hervé je connais mes classiques hollywoodiens.

      • D’abord quand je rentre dans une église, je suis tête nue sans ma couronne de pines, pour ne pas faire d’ombre à qui vous savez…enfin le maître des lieux quoi !

  38. En mai 1965, Charles Bukowski écrit à un ami Douglas Blazek : « le style est un bon outil pour dire ce que tu as à dire mais quand tu n’as plus rien à dire, le style est une pine qui bande mou devant le con mirobolant de l’univers. (Knut) Hamsun n’a jamais manqué de choses à dire parce qu’il ne s’est jamais arrêté de vivre. Hemingway s’est arrêté, ou s’est mis à vivre de la même façon. Sherwood Anderson ne s’est jamais arrêté… ».

    • Knut Hamsun est probablement le seul prix Nobel de littérature a avoir écrit un éloge posthume d’Adolf Hitler !
      Ce qui me fait penser au fabuleux Ezra Pound de la même génération perdue (lost generation) que Thomas Wolfe et instigateur d’un formidable courroux de la société américaine !

      • Hamsun et Pound ont été emprisonnés dans des asiles psychiatriques après la seconde guerre mondiale sur ordre de leurs gouvernements respectifs.
        On les considérait comme des dérangés mentaux … un peu comme tous ces musulmans islamistes qui attaquent au couteau, à la broche ou au camion frigorifique les quidams !

  39. Film superbe, en effet. Je l’ai vu hier. Naturellement, la critique (Télérama et les autres) fait la fine bouche. A votre excellente analyse, je rajouterai que c’est -aussi- une magnifique histoire d’amitié.

    • « je rajouterai que c’est -aussi- une magnifique histoire d’amitié. »…oui, digne de celle de Rox et Rouky parait-il…

    • Le pire, c’est la critique du New York Times, alors que A.O. Scott pourtant est en général plutôt pertinent question cinéma.

      http://www.nytimes.com/2016/06/10/movies/review-genius-puts-max-perkins-and-thomas-wolfe-in-a-literary-bromance.html?_r=0

      Je résume pour ceux qui ne causent pas english. Tout cela est terriblement masculin (sous-entendu, aujourd’hui, des femmes écrivent et c’est tant mieux), pas assez américain (quelle idée d’aller chercher des Britanniques et des Australiens), vaguement raciste à cause de la scène dans un cabaret où Wolfe se tapent deux putes noires, et c’est PG-13, déconseillé fortement aux moins de 13 ans, parce que les acteurs fument et boivent. Les USA seraient-ils un pays définitivement pourri par le politiquement correct ?

  40. Au « New York Times » on ne re-connaît plus ses classiques !
    Je conseille à ses critiques de lire « Frankenstein ou le Prométhée moderne » de Mary Shelley quand la créature échappe à son créateur ou quand le robot se venge.
    La perversion commence quand on voit dans l’homme une créature idéale.

  41. « L’homme de 19 ans suspecté d’avoir poignardé six personnes à Londres, tuant une sexagénaire, est un Norvégien d’origine somalienne. Il a été arrêté et transporté à l’hôpital. Sa santé mentale est un « facteur possible » pour expliquer l’incident, selon la police londonienne. Elle ajoute ne disposer d’aucun élément faisant état d’une radicalisation qui suggérerait un acte de terrorisme. »

    Je connaissais l’omelette norvégienne mais pas le somalo-norvégien !

  42. Si on va par là, Hitler était complètement cinglé et ses petits copains itou, ça n’empêchait pas qu’ils soient dangereux, au contraire.
    D’un côté on nous bassine avec des références incessantes à la guerre de 40, et de l’autre on excuse tout, au motif que les islamistes ont une mygale de belle taille au plafond. Bah oui, certes, comme tous les extrémistes d’ailleurs, mais en quoi est-ce une excuse? et surtout en quoi est-ce que ça protège le reste du monde? Il est logique qu’un imbécile agisse comme un imbécile mais se contenter de le constater n’empêche pas les dégâts.

  43. Où mène l’écologisme mou à la teutonne :

    « Un garde forestier est mort dans l’archipel espagnol des Canaries en luttant contre un incendie provoqué par un Allemand qui avait fait ses besoins et mis le feu au papier toilette »

    http://www.lepoint.fr/insolite/espagne-incendie-mortel-cause-par-un-allemand-qui-faisait-ses-besoins-04-08-2016-2059045_48.php

    S’il s’était torché avec un caillou, ça ne serait pas arrivé (j’ai bien dit un caillou, pas la peine non plus de faire des étincelles).

  44. Lu dans le Fig’, à propos de l’église Sainte Rita, Le Pen (le père, grand-père et peut-être arrière grand-père car cela semble héréditaire là-dedans) n’a pas résisté à la tentation d’adresser un avertissement sarcastique au pouvoir :
    «S’il est une église que les socialistes devraient respecter, c’est bien celle dédiée à Sainte RITA, patronne des causes désespérées».

  45. « un Allemand qui avait fait ses besoins et mis le feu au papier toilette »
    Il pétait la forme ce teuton; il faudrait creuser un peu cette la filière « d’oesophage central », raisonnablement écologique, nécessitant peu d’investissement mais au réglage délicat semble-t-il.
    Sic transit intestina mundi…sed memento mori.

  46. Un micro trottoir réalisé à la sortie de la messe à la mémoire du vieux curé montrerait qu’une proportion non négligeable de musulmans qui y ont assisté, « ont aimé ça ».

    Le côté talk-show un peu kitsch, probablement.

    C’est l’occasion de pointer du mulot dans quelques sites bien catho tradi comme :

    http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/relations-entre-communautes-chretiennes-musulmanes-paisibles

    Après avoir lu les commentaires *, par précaution, procédez à quelques ablutions purificatrices : si on s’y prend à temps, ça ne tache pas. Sinon, il faudra y aller au white spirit…

    * les cathos ont aussi leurs « fichés S », S comme siphonnés.

    • Je pense qu’il avait plutôt consommé l’esprit de vin, lui faisant manquer de clairvoyance.

  47. Comme dit Clint Eastwood lécher le cul d’un président des Etats-Unis cela fait du bien ; est-ce que lécher le cul de Dugong après avoir bouffé son papier toilette pourrait me mettre en transe ?

  48. Lost generation ou pussy generation ?

    Blvd Voltaire citant « Libération » (des sens) : « Clint Eastwood dans le magazine Esquire, y affirme préférer Trump à Clinton et fustige la « génération mauviette » (« p*ssy generation ») Diantre ! Extraits : « Donald Trump tient quelque chose, car en secret tout le monde commence à en avoir marre du politiquement correct, de faire de la lèche. On est en pleine génération lèche-cul, maintenant. On est vraiment dans la génération mauviette […] Dur choix, pas vrai ? Il faudra que je vote Trump, parce que Hillary Clinton a dit qu’elle suivrait les pas d’Obama […]. »

    • Dans la famille des mauviettes je demande la maire,
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/lille-martine-aubry-annonce-l-annulation-de-la-braderie-2016-05-08-2016-6017339.php
      La politique socialo-écolo-bobo-antifacho atteint ses limites.
      Fini la période bougies colombes blanches « on ne nous empêchera pas de vivre ».

      La « braderie de Lille », c’est un monument historique abattu.

      (Comme le rappelle la Voix du Nord, hormis durant les deux guerres mondiales, il est difficile de trouver dans l’histoire une trace de l’annulation de la Braderie dont l’origine remonte au moins au XVe siècle.)

      • Bertrand Delanoë avait reçu un coup de couteau dans le ventre lors d’une « Nuit blanche » à Paris ; Martine Aubry malgré son durillon de comptoir est sensible des tétons et ne veut pas se faire trancher ses mamelons ostentatoires par un furieux de la religion qui encapuchonne les femmes comme des bigoudis ! On ne bradera pas le jardinet de la rose socialiste …

  49. Je peux d’ailleurs vous annoncer d’ores et déjà que « la Nuit blanche » parisienne de septembre sera annulée comme les festivités à Marseille pour le 15 août !
    C’est acté comme on dit chez ces gens-là …

  50. Qu’est-ce qu’on s’en tape que la braderie de Lille soit annulée, avec toutes ces gueux qui viennent y fourguer leurs pires cochonneries sans intérêt de fonds de tiroirs accumulées pendant toute leur misérable existence. Ils n’ont qu’à la faire sur internet leur petite sauterie, avec ‘Causeur’ comme sponsor. Ça serait une bonne occasion pour Bonnet d’âne de se débarrasser à l’encan des vieux messages obsolètes de Driout et Dugong qui font tant ramer le serveur uhuhu…

    • Moi aussi je m’en tape, encore plus que vous, ça pue, c’est vulgaire ça fout le bordel et ça emmerde tous les Lillois, c’est pas la braderie le sujet, c’est la décision.
      Si l’euro avait été annulé j’en aurais été aussi le plus heureux.

  51. Quittons-nous sur une bonne nouvelle pour le syndicat des moules-frites réunies, qui s’est félicité de l’annulation de la grande braderie de Lille. Leur représentant a déclaré que cette année la fête avait été gachée par les risques d’attentat, la mayonnaise ne prenait pas…

    • Un attentat à la moule avariée eut pu faire d’innombrables victimes ainsi qu’une pollution olfactive de la ville de Lille.
      Sans doute le maire (et pas la mairesse) qui a par le passé fait polémique avec ses piscines réservées aux pudiques musulmanes, aura voulu éviter un dilemme aux malheureux musulmans qui se posent la question à chaque foi qu’ils absorbent quelque chose.
      Quand je pense qu’il y a des écoles, des jurisprudences, des savants sur le sujet, je me dis qu’au temps des écritures, il ne devait pas y avoir de famines pour n’avoir que cela à foutre et que la cause de l’arriération du peuple musulman n’est pas à chercher bien loin.
      Voyez l’absurdité des problèmes de la vie d’un musulman:
      http://muslimfr.com/les-fruits-de-mer/

    • Ca me rappelle les jurys de bac STI2D avec l’inspecteur qui faisait sa tournée pour relever les moyennes.
      Le Français disparaît sous le laxisme des académiciens qui nous inventent de nouveaux mots et de nouvelles expressions, pendant que les professeures mettront en application les nouvelles lettres, les musulmans (désolé d’en reparler c’est récurrent) nous réinventeront l’enseignement de la thermodynamique :

      extrait: D’un point de vue scientifique, la fluctuation des températures est liée à des facteurs connus, comme la position géographique, le degré d’exposition au rayonnement solaire, l’intensité de ce dernier, l’altitude, l’importance de la pollution et de l’effet de serre, la présence de vents et leur force etc.

      Les propos du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) rapportés ici ne sont en aucune façon contredits par ces réalités scientifiques. En fait, ce Hadith indique simplement que, en sus des facteurs apparents qui expliquent l’intensité de la chaleur sur terre, il en existe un autre qui est, lui, lié au monde invisible : il s’agit de l’augmentation de volume et la dilatation de l’Enfer… « Touhfat oul Ahwadhi » – Volume 1 / Page 487, « Dars Tirmidhi » – Volume 1 / Page 408

  52. A travers suppression de la braderie, c’est, bien sûr, la frite et la moule qu’on assassine mais, comme d’habitude, ce sont les effets collatéraux qui posent problème.

    Que faire des milliers de litres d’huile périmée patiemment réservés pour l’occasion durant toute l’année ?
    Des guyluxeries d’été valoriseraient notre patrimoine riches de châteaux forts et de mâchicoulis en permettant au bon peuple de se défouler en jetant de l’huile bouillante sur des assaillants déguisés en djihadistes.

    Quant à la moule marinière dans la braderie, bon débarras ! A la mairie de Lille, on murmurait du bout des lèvres que ce bastion de la gastro prolétaire fait le jeu nauséabond de l’extrême droite. Les centaines d’hectolitres de vin blanc inutilisés participeront plus écologiquement à l’assommoir national en laissant chacun distiller en lui-même ce qui aurait sinon causé une gabegie énergétique insoutenable dans les innombrables chaudrons fumants qui empestent dans la ville.

  53. Je serais bien allé infliger une petite correction à l’institutrice qui a l’air d’aimer ça dans l’article belge de l’avenir.net proposé par Brighelli, entre sado-masos faut s’entraider.

  54. Vends cornet de frites sous la forme d’un fichier au format .jpg pour la grande braderie de Causeur, à imprimer avec une imprimante 3D.

    • Il n’est donc pas impossible qu’une lumière envahisse la baie de Rio de Janeiro et que le Cochon céleste apparaisse dans leurs cieux puisque notre président va enfin se montrer sous sa vraie nature !
      Au nom du Jésus de Lyon, du grelot Savoyard, du figatellu Corse amen !

Comments are closed.