Laetitia-Avia-menacee-et-victime-de-racisme-la-reponse-de-la-deputee-En-marcheLaetitia Avia, députée LREM de la 8ème circonscription de Paris (vous savez, Paris, cet ensemble urbain, au cœur de l’Île-de-France, qui offre la caractéristique d’être totalement hors sol) a donc déposé une proposition de loi visant à responsabiliser les serveurs internet qui laisseraient passer un quelconque propos injurieux, haineux, raciste, antisémite et islamophobe — sous peine d’une amende pouvant monter jusqu’à 37,5 millions d’euros. Une paille !
Puis elle s’est ravisée : « islamophobe » paraissant trop conforme aux thèses si modérées « du CCIF et des Frères musulmans réunis », comme dit très bien Goldnadel, elle a préféré « anti-musulman ».
Et si vous pensez qu’il s’agit d’une initiative isolée d’une dame désireuse de faire parler d’elle, détrompez-vous : sept ministres ont co-signé une tribune dans le Monde pour soutenir sa proposition de chasse à la haine et aux « infox ».
Au passage, Facebook, Twitter et les autres étant de fait des organismes de presse, puisqu’ils vivent des publicités engendrées par les contenus qu’ils diffusent, comme l’a finement remarqué Polony, pourquoi une nouvelle loi, alors qu’il suffit d’appliquer celles sur la presse ? Un journal, un hebdo n’ont pas le droit de faire l’apologie du racisme sous toutes ses formes. Ils paieraient, et lourdement, s’ils s’y risquaient. Pourquoi par Zuckerberg ? Qui croit encore à la fiction de la neutralité du « tube » ?

Madame Avia propose donc d’inciter les plates-formes à faire la police pour empêcher à la source toute publication contraire à la nouvelle loi — si elle est finalement adoptée. Facebook fait le ménage depuis si longtemps, en interdisant l’Origine du monde selon Courbet ou les nichons de la Liberté selon Delacroix (non pas « en soi », mais parce que cela pourrait choquer tel ou tel segment de ses adeptes), que censurer les déclarations des uns ou des autres ne devrait pas l’handicaper durablement.

Reste à savoir ce que l’on pourchasse.

Le racisme consiste à essentialiser l’Autre. À lui prêter toutes les différences les plus haïssables (car la haine a pour caractéristique de désigner l’Autre en le rendant haïssable). Le Corse est vindicatif, le Noir paresseux, la femme hystérique, l’homosexuel contagieux et le Juif fait main basse sur les Prix Nobel — tous des voleurs…
L’objet de cette haine ne peut donc, par définition, être majoritaire : il est partout, si je puis dire, mais de façon insidieuse. Il s’ensuit qu’il n’y a pas de racisme anti-Blancs — pas en Occident en tout cas. Un Noir ou un Arabe n’est pas raciste. Houria Bouteldja n’est pas raciste. Sud-Education qui interdit ses séminaires aux « non-racisés » n’est pas raciste. Pas même de façon croisée, puisque des minorités ne peuvent mathématiquement se haïr. Il est ainsi bien connu que les Arabes aiment les Africains, et ne détestent pas les Juifs… La sympathie du mufti de Jérusalem pour Hitler est un mensonge des historiens colonialistes…

Mais je ne suis pas bien sûr que l’islamophobie, qui suspecte la religion de 1,8 milliard d’hommes (soit en gros le quart de la population mondiale), vise une minorité.
Quitte à interroger le mot, il ne s’agit pas de haine, mais de peur — ce qui est tout autre chose. On peut se penser courageux, et avoir une certaine appréhension pour une religion dont l’objectif est de transformer le Dar al Harb (le territoire de la guerre — tout ce qui n’est pas encore musulman) en Dar al Islam, le territoire de la vraie foi. Le « vivre ensemble » commence par le glaive — ou la kalachnikov. Chaque mètre carré conquis est conquis pour la Cause. Voir l’humanité avec laquelle Daesh a traité les minorités chrétiennes azéris.

Ou prenez une piscine pleine de kafirs, à Grenoble ou ailleurs (et le seul fait qu’un tel mot existe donne une idée du degré de tolérance de cette religion de paix et d’amour). Investissez le bassin avec une vingtaine de burkinis, vous islamisez l’eau chlorée. Magnifique victoire. 400m2 offerts au Prophète. Un beau succès (1). Ou tenez, imaginez une sortie scolaire en grande tenue islamiste : deux belphégors accompagnaient une classe du Primaire au Frioul il y a deux jours. J’ai interpelé l’une des instits, qui m’a fait comprendre que c’était dans l’intérêt des enfants. Oui, des petites filles surtout.

L’islam est le prototype de la mondialisation. C’est une religion visant explicitement le prosélytisme, une religion par essence déterritorialisée, qui avance partout à la fois sous le drapeau d’une pensée et non d’un pays.langfr-1280px-Flag_of_the_Islamic_State_of_Iraq_and_the_Levant2.svg Voyez son drapeau : sur fond noir, deux inscriptions : « Il n’y a de dieu qu’Allah » — puis le sceau de Mahomet. Le tout en écriture koufique, la plus ancienne, bien loin des vermicelles sophistiqués de l’écriture thuluth qui ornent le drapeau de l’Arabie saoudite. Parce que depuis 622, rien n’a changé — et d’ailleurs, tout était le même avant même l’hégire.

C’est très pratique d’avoir un dieu incréé — alors que les dieux grecs, par exemple, ont une généalogie. Allah est d’ici et d’autrefois, d’ailleurs et de toujours. Cela donne à ses sectateurs le sentiment d’être éternels. Le moindre minus doit se sentir surhomme avec une divinité pareille. Surtout les minus, quand on y pense. Prenez plusieurs minus, vous avez les frères Kouachi et leurs semblables. Mettez plein de minus ensemble, vous avez l’armée de Daesh. Prenez un octogénaire, conservateur du site de Palmyre — au hasard —, coupez-lui la tête, hissez-le au sommet d’une colonne, vous vous sentirez beaucoup mieux, après. Moins minus.

Alors, ce que je viens d’écrire tomberait-il sous le glaive de la prochaine loi qui fait frétiller d’aise LREM et tous ceux qui votent pour eux ? Zineb El Rhazoui, qui a survécu à Charlie, sera-t-elle accusée d’avoir écrit sur le « fascisme islamique » ? On ne l’a pas tuée, on pourrait tenter de la faire taire.maxresdefault Pourtant, je n’invente rien — mais un « tube » Internet n’y verra-t-il pas une intention sarcastique ? Et du sarcasme à l’agression, il n’y a qu’un pas, diront ces institutionnels privés soudain chargés de la police de la pensée…
Orwell n’y avait pas pensé : ce n’est plus l’Etat, à ce stade du libéralisme, qui a le pouvoir de censure. Il l’a délégué à des industriels. Pas même vendu, comme un vulgaire aéroport : juste donné. Privatisé, comme dit Marianne. Après tout, qui se soucie de la liberté de pensée ?

Jean-Paul Brighelli

(1) D’aucuns, à Grenoble, appellent à riposter en investissant la piscine sans maillot. Ce serait drôle, mais il suffirait d’appliquer le règlement de la piscine, qui interdit l’usage de toute tenue de bain non conforme — à commencer par les caleçons de bain chez les hommes. Oui, mais voilà : il faudrait que le maire ne soit pas un écolo tout mou — pléonasme.

204 commentaires

  1. Il est possible que le Maire de Grenoble soit un « écolo tout mou » et que son attitude s’explique par sa veulerie. Il est beaucoup plus vraisemblable qu’il fasse partie de cette mouvance qui soutient mordicus la progression de l’Islam en France, en stigmatisant sous le nom d’islamophobie etc.
    Voir la partie principale de cette excellente chronique. Ce n’est pas du laisser-aller mais une politique délibérée

  2. Nostradamus avait tout prévu …

    « Grand désarroi dans les caboches survenant
    Par le Grand Bikini la nudité des cités sera
    Recouverte d’un effroi par le noir croissant
    Et le cimeterre sur toutes les têtes s’agitera. »

    • Nostradamus était presque aussi fort que Mahomet et au moins lui était modestement compréhensible !

      Selon moi il faut interpoler Burkini à Bikini mot assez étonnant en plein 16e siècle de toutes les manières !

    • Le calcul électoral est simple (et sordide): il y a davantage d’électeurs antisémites que d’électeurs juifs.

      • Pas faux ! Vous voulez dire les 6 millions de… qui ont tété l’antisémitisme avec le lait de leur mère ?

        • CPF, chances pour la France qu’il faut dire, comme ça, vous êtes sûr d’échapper à la taule ferme, et d’avoir au pire, du sursis … 🙂

    • Yes, la vraie idee qu’elle serait vachment bonne c’est si la meuf ajoutait a son index macronique-ta-mere l’ Antisimietisme. La j’serai one hundred % derriere zelle.

  3. L’écolo grenoblois va-t-il pondre des arrêtés municipaux pour limiter les effets délétères sur le réchauffage climatoridien des kanouns fonctionnant au charbon de bois pendant que les sectateurs communautaristes avancent leurs pions pour la mise en place d’un droit Kanun rampant qui se substituerait lentement mais sûrement aux tribunaux républicains, d’ailleurs débordés ?

    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/royaume-uni-les-tribunaux-islamiques-sont-toleres_2011485.html

  4. Vous saviez que le Brestois est un dessert aux pruneaux – du moins sous la nouvelle Hégire ?

  5. Cherp Maître JPB, plutôt que de croupir à Thiers où il fait trop chaud, demandez l’ouverture le la chaire d’Islamophobie à la Sorbonne pour finir votre carrière en beauté !
    Et merci pour cette chronique (voir aussi ce qu’a dit Zohra Bitan hier aux GG, une vraie déclaration contre l’islamisation et sa stratégie).
    Au passage oui c’est Thunberg et non Thornberg, je m’étais trompé dans un post précédent.
    https://www.atlantico.fr/decryptage/3575017/mieux-que-jeanne-d-arc–greta-thunberg-voit-le-co–a-l-oeil-nu–benoit-rayski

  6. Injurieux : ok
    Haineux : Mouai… Sous une dictature par exemple, on peut subodorer un flou sémantique et juridictionnel à géométrie variable selon que la personne ayant tenu les propos condamnables.
    Raciste : ok
    Antisémite : ok
    Et islamophobe — : Non, ça ne fonctionne pas avec la Constitution. Le délit de blasphème a été aboli en 1881. Ou bien, par souci d’équité, qu’ils apportent une modification de la loi en condamnant également tous textes christianophobes et judéophobes. Chiche 🙂

    • à géométrie variable selon la personne et des accointances qu’elle aurait avec le pouvoir. *

  7. Si les déséquilibrés de tout bord pouvaient se donner la main pour tomber ensemble (suite)

    « Selon une source policière, l’auteur présumé, qui a été identifié, a laissé des documents écrits, peu cohérents, près du lieu où il a été retrouvé mort. Il a par ailleurs posté une photo de lui sur les réseaux sociaux. «Il est inconnu des services de police, n’est pas fiché, et n’est pas connu comme appartenant à un mouvement d’extrême droite», a précisé cette source policière. Selon une autre source proche de l’enquête, il s’agirait d’un «déséquilibré». «Rachid El Jay a déjà été menacé par Daech car il a des discours en phase avec les valeurs de la République. S’il était pour le fondamentalisme, Daech l’aurait félicité», a commenté le délégué général du CFCM. »

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/brest-un-homme-se-suicide-apres-avoir-blesse-deux-personnes-par-balles-devant-une-mosquee-20190627

  8. Le maire de Grenoble a dû vous entendre. Il vient d’expliquer que c’est pour des raisons d’hygiène qu’il va interdire le port du burkini dans les piscines ( ce matin aux infos de France-Q)

  9. Le Vespéral nous édifie avec « Le vertigineux projet de « cour suprême » de Facebook sur la modération des contenus »

    http://dl.free.fr/ctG4luHHW

    « Pour Bertrand de la Chapelle, directeur exécutif de l’ONG Internet & Jurisdiction, « le défi à venir est l’interopérabilité entre un nombre croissant de différentes sources de droit ». Un autre expert voit lui d’un bon œil que Facebook nourrisse l’approche« multilatérale globale », à l’heure des « replis vers le national » en Europe. »

    Cela confirme l’impression que GAFA et ONG, malgré ce qu’ils en disent aujourd’hui, voudraient passer au-dessus des états et se partager la gestion du monde.

    Pour son Bien. Evidemment.

    • décidément, on trouve des ONG pour tout … un peu comme nos 1244, pardon 1245 comités Théodule, depuis que Macron en a créé un nouveau pour l’urgence de la dette abyssabe « l’urgence climatique ».

      Après tout, pourquoi se priver, ce sont les générations futures qui vont payer la note 😉

  10. Les travaux d’Aviva avant sa loi brave new world
    Prendre un jambon-beurre + un coca en terrasse à Saint-Denis (93), en période de ramadan, en jupe avec un T shirt « Charlie n’est pas mort » après s’y être rendue en ayant attendant le bus en fumant une cigarette.

  11. On a aussi ici dans ma bonne ville, des locales franco-françaises, de souche donc, qui s’affublent de sacs à patates, non, pas sacs à patates qui sont clairs et peuvent avoir du charme, eux, et vous toisent dans les bureaux de poste ou les mairies comme si elles avaient atteint le juste, avec un regard désapprobateur sur votre décolleté et votre tenue.
    Quand en plus, vous avez votre chien en laisse, elles font un grand détour avec force commentaire désobligeant. Mon setter passe et les ignore superbement.

  12. Alors, Brighelli, vous grillez ? Il paraît qu’il fait très très chaud chez vous ?
    Ah ! ah ! Vous voyez les flammes de l’enfer qui viennent poursuivre le libertin jusque dans sa retraite marseillaise 🙂

    • « Ô ciel ! que sens-je ? un feu invisible me brûle, je n’en puis plus, et tout mon corps devient un brasier ardent. Ah ! »

      Ah ah ah !

        • Les deux qui se donnent la main en mode tourniquet : un peu raté. Et les petits diables qui arrivent …
          Mais bon, toujours marrant de voir comment, les metteurs en scène se sortent de ce final.

        • « Nous tamiserons les lumières
          Même quand la mort viendra sonner
          Et nous dirons notre prière
          Sur un chapelet de grains de beauté
          En attendant le jugement
          Nous les donjujus, nous les don Juan »

          Pas besoin de te dire qui chantait ça — encore un qui nous manque, tiens !

          • RUP ! oh, pardon, j’ai merdu du clavier, c’est RIP cékesse que je voulais dire, ZEP alors ! ah, re-pardon, zut … 😉

          • Le seul problème qu’on se pose
            C’est de séparer en deux portions
            55 kilos de chair rose
            De 55 grammes de nylon

            Le plus beau quatrain de l’histoire de la chanson française

  13. Renoncements ordinaires : dans les couloirs de mon lycée, j’ai vu, il y a quelques semaines deux mères empaquetées qui circulaient dans les couloirs. J’ai foncé à l’accueil pour demander pourquoi on les avait autorisé à traverser le bahut avec leur habit de carnaval, on m’a répondu que l’on ne pouvait pas exiger des parents d’élèves ce qu’on exigeait des élèves. Est-ce vrai ?

    • Oui, c’est vrai. Et les élèves qui passent les examens en candidates libres peuvent venir voilées.

      Il y a eu une « salle du voile » dans mon lycée. Elle a été fermée depuis l’arrivée de JM Blanquer au ministère, mais elle avait été fonctionnelle pendant presque quinze ans. L’avoir fermée ne règle rien : certaines remettent leur voile aux toilettes avant de sortir…

      • Nous avons des parents voilés en conseil de classe, représentant des élèves.

        Je m’en suis inquiétée en arrivant dans ce petit collège rural d’Occitanie. J’en ai fait part à la C.P.E qui a jugé que nous avions : « Des problèmes plus importants à régler ». J’ai consulté les textes et : « Les agents contribuant au service public de l’éducation, quels que soient leur fonction et leur statut, sont soumis à un strict devoir de neutralité qui leur interdit le port de tout signe d’appartenance religieuse, même discret. Ils doivent également s’abstenir de toute attitude qui pourrait être interprétée comme une marque d’adhésion ou au contraire comme une critique à l’égard d’une croyance particulière. Ces règles sont connues et doivent être respectées.

        La loi ne concerne pas les parents d’élèves. »

        https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000252465&dateTexte=&categorieLien=id

        • Un représentant des parents d’élèves est un agent contribuant au service public*, il participe au conseil de classe dans l’enceinte de l’établissement. Il ne devrait plus pouvoir bénéficier du seul statut de parent d’élèves qui l’exonère des obligations de réserve et de neutralité auxquelles sont soumis les élèves.
          * (quels que soient leur fonction et leur statut)

  14. Appel à témoins :
    Je dois écrire un mémoire pour l’IEP-Paris sur le thème :
    La Science ne paye pas.
    Je profite de ce salon pour solliciter des témoignages, gratuits bien sûr, d’enseignants ès Sciences !
    N’hésitez pas à me contacter.
    Note importante :
    Je suis une étudiante indépendante, féministe et ambitieuse, et pas une marionnette camouflée et téléguidée du crane d’œuf de Grenelle. Aidez-moi à réussir !
    Merci d’avance.

    • Carré blanc ! carré blanc ! Il va y avoir des scènes de sexe pénibles à regarder pour les âmes sensibles sous prétexte de nous montrer des morceaux de vraie science …

        • Il faudra d’abord qu’il montre patte blanche et sans farine à notre maman Jean-Paul.

          • Comme on dit chez Musset : Il faut l’ouvrir ou la fermer mais entrebâiller c’est pas joué !

            Autre définition du flirt …

  15. Ici la vraie foi est révélée aux croyants de longue date sous cette formule du chabada bada bada :
    « Je crois en un seul dieu Brighelli, Jean-Paul est son prophète – longue vie et bénédiction à ses adeptes. »

    • Pour une fois que je vous lis, Driout, je trouve drôle ce que vous venez d’écrire.

      • C’est la foi qui vous vient en marchant dans mes pas ! Vous êtes presque sauvée maintenant …

        • Je vous trouve bien présomptueux, Frère Driout. Pour l’instant, je n’ai foi que dans mes courgettes à la sicilienne et dans le dernier numéro de L’Histoire qui s’intitule Le génie de L’Italie, bercée par la voix de Luigi Tenco.

          • Hier soir j’ai regardé la cuisine de Luana Belmondo romaine de souche – une drôle de recette je dois dire à laquelle je n’ai rien compris – un jeune homme barbu et avenant l’assistait. Elle-même disait que c’était à la fois un dessert un plat principal et une entrée …

        • (Epatant. Une happy end en contradiction complète avec ce que leur nature respective et le bon sens supposent. Ou amorcerions-nous un kali yuga par la victoire emportée sur l’épreuve la moins probable que nous aurions pu leur souhaiter : unis au-delà de l’amour ?)

  16. Faîtes fi de tous ces appels à la raison et garder vos phobies.
    Sans phobie, on est lésé.

    Oui,…

    • oui, mais, si elle avance, puis elle recule, comment voulez-vous que … ? 😉

  17. LA FRANCE A CHAUD

    Enfin surtout les gueux, parce que les nantis qui prennent leur voiture climatisée pour passer de leur maison climatisée à leur bureau climatisé sont des gens qui ont plutôt froid en ce moment. Les maraudes du XVIème arrdt vont bientôt leur distribuer des couvertures de survie.
    Aujourd’hui il fait frisquet à Frisco, on a un petit ciel voilé et une température max prévue de 22 °C. J’ai rarement eu plus chaud depuis que je vis ici et si je veux voir des gens qui suent, il faut que je mate des danseuses dans un clip de RnB et me mettre à lécher sur mon écran les petites perles de sueur qui suintent délicatement entre leurs fesses quand elles trémoussent leurs hucs.
    Alors que vous, vous n’avez que Flo ou Sanseverina, qui ne sont pas des déesses du RnB même si elles ont le profil ces chaudasses, mais elles ont préféré les mots pour asperger de leurs commentaires foireux la tête des blogueurs mâles de Bd qui doivent se secouer comme des batavias qu’on égoutte pour s’en débarrasser.

    Bref, je suis tombé sur ce petit coup de gueule de la Grande Zohra:
    https://www.youtube.com/watch?v=Q45TqegQ1r0

    coup de gueule poussé suite à la campagne Twitter #JeKiffeMonDecollete où une prénommée Céline écrivait: « D’après ce type croisé tout à l’heure…Ceci est un « décolleté de sale pute ». Mec mes seins et moi on t’emmerde bien fort tu sais », écrivait-elle. (*)
    Bien sûr, ceci est une figure de style car les seins en général ne parlent pas, sauf ceux de Georgette qui disent à Dudu quand ce vieux cochon commence à les tripoter en salivant: « Bon stop ! Ce soir tu dors, nous aussi on a droit à la retraite ! » et comme Dudu est un mec parfaitement éduqué qui sait se tenir, ce soir il ravalera sa salive qui ne servira à rien –ce mec a la vie d’un escargot– et Georgette et ses nichons à l’air pourront s’endormir tranquilles.
    Bon, je vous laisse, je retourne mater sur #JeKiffeMonDecollete pour essayer de voir celui de BHL.
    A+

    (*)Je vous laisse chercher la photo du hashtag à cause du robot…

  18. « T’as raison, fais lui un doigt à ce grokhon de Commendatore »

    Dugong, vous parlez bien de l’audacieux du blog ? Celui qui s’est fait greffer wikipédia sur le cerveau ?
    Z’êtes contente, Flon, Flon ?
    Et voilà, impossible d’être aimable, ici. A la première politesse, on s’en ramasse une.
    Quelle bande de bouseux, mal dégrossis.
    Allez, assez perdu de temps, je retourne à mon grec. Ciao, stronzi.

  19. Je ne discutais pas la fin de cet opéra, je ne la connais pas. Je réagissais seulement à l’extrait que vous avez donné. Quant à traiter Elvira de connasse, cela laisse pensif et pantois. Vous croyez comme dans le texte donné par Brighelli, vous défendre d’une morale bourgeoise et la dénoncer. Or vous en êtes, tous les deux, les stricts représentants, exactement comme les petits bourgeois médiocres du XIXème siècle qui s’endormaient, repus, sur les grains de beauté des actrices et cocottes qu’ils entretenaient à grand frais. Oui, vous avez raison: les donjujus avec leurs petitesses qui ne comprennent pas grand chose à l’art, apparemment, mais qui sont sûrs de détenir la vérité.

    • Dites-moi, Sanseverina, le second degré et l’auto-dérision, ça ne vous dit rien ?
      Dugong et moi ne fonctionnons que sous ce régime. Que mes étudiants ne me comprennent pas toujours, bon, ils n’ont pas été formés. Mais enfin !

      • Bah vous êtes quand même Nitro et Glycérine, vous deux, pour le genre féminin.
        Elles vous ont tant fait souffrir ? Les pauvres petits biquets…

  20. Monsieur, voici le commentaire que m’a laissé mon frère à qui je venais de confier votre texte :

    « …Il aurait pu noter que la christianophobie, à défaut d’être autorisée, n’est pas interdite ? ».

    Bien cordialement,
    HR

    • Ah, mais parce que les chrétiens sont censés être encore majoritaires — et que la -phobie ne s’exerce, disent les belles âmes, que sur les minorités : j’ai essayé d’expliquer cela, justement.
      Et même Daesh exterminant les Azéris n’est pas raciste, à en croire ces mêmes belles âmes : les fous d’Allah exercent juste le droit d’un peuple anciennement colonisé contre l’agresseur « croisé » — il faut les entendre pour le croire.

  21. Eh bien ! Si JPB était éphèbophobe ce ne serait pas plus grave !

    Je pense publier un almanach des phobies par ordre de gravité. Qu’en pensez-vous ?

    • Et vous, Pierre, auriez-vous mal pris ma toute petite sortie taquine, sans vocation à être méchante, sur votre échange avec Sanseverina ?

      Sanseverina
      Je suis navrée de la tournure que prennent les événements. J’étais ravie de relire votre si jolie plume, sincèrement ( à vous pardonner de voter Toufriquet, comme on pardonne son adhésion au PS à Dobo, voyez-vous ?). Ne soyez pas stupide à vous enferrer dans la rancune et essayez-vous à la plaisanterie et au rire. Vous êtes plus appréciée que vous ne l’imaginez. Vous n’avez qu’à répondre à Messire par une touche d’humour. Et je suis certaine qu’il sera satisfait de vous revoir dans de meilleures dispositions…
      Mais de grâce, Sansèv’, arrêtez-vos paranos. Je vous avais écrit un premier post, non paru pour je ne sais quelle raison – lapincompris – dans lequel je vous présentais mes excuses mais n’ayant pas la volonté initiale de vous blesser, réitérer ma demande n’aurait aucune raison d’être. Non.
      Allez, pourvu que votre esprit soit à l’apaisement et que nous ayons le plaisir de vous relire.
      Bonne journée Sansèv’

    • Amusant, j’écoutais « Rock Lobster » ce matin même, qui est le morceau précédent sur le même album.

      « There goes the stingray! There goes the manta ray! »

  22. Phobe, phobe, phobe … de moi !

    S’il y avait encore des humoristes en France – ça se saurait – ils écriraient une chanson à la gloire de la phobie des cons !

  23. Peu de femmes osent participer aux débats des bouseux de ce lieu.
    Phobie ?

    Oui, il y a …

  24. Nul. C’est nul.
    Lisant l’article consacré aux derniers conseils de lecture de T. Morales pour Causeur, je suis attirée par un ouvrage sur F. Villon. Je m’hasarde à cliquer sur le lien ; je tombe sur le site d’Amazone… Idem pour tous les ouvrages de l’article proposés.

    Il n’y aura pas de petits combats :

    Collection Naissance d’une vocation
    François Villon
    ISBN : 9782360135448
    Editions Riveneuve
    Prix : 10 €

    • Fous foulez connaître la fie de Vrançois Villon, et Pénéloppe ? arch loch ? 😉

  25. Le réquisitoire final de la gynophobie

    1 Les femmes pompent l’air des hommes surtout par temps de canicule
    2 Les femmes pourraient mieux faire mais ne font pas
    3 Les femmes sont folles des hommes au lit
    4 Les femmes dans leurs rêves les plus fous souhaitent devenir des hommes ce qui n’est pas dans la nature des hommes qui ne sont pas partageurs
    5 Enfin the last but not the least : Brighelli n’est pas une femme – ce qui prouve bien l’incommensurable infériorité du genre féminin qui n’a pas accédé au stade supérieur de l’humanisation littéraire

    • Quant à ce qu’elles vous pompent, vous n’y auriez rien trouver à redire ;- si seulement vous y aviez goutté, Monsieur Grande Bouche.
      Qu’ils concèdent donc à quelques débordements techniques sur l’air qu’ils respirent. Et qu’ils se rassurent, ils nous empoisonnent aussi par moment…

    • Moi je me suis inscrit au cercle des trouveurs – cercle très fermé où l’on se coopte de manière exclusive. Chez nous tout est discriminatoire …

      • Curieux, aucun mathématicien n’a signé la pétition dont il est question dans l’article.

        • Réponse
          Ils ont eu peur de la grammaire floue – la dite grammaire inclusive !

          • Oui c’est vrai, c’est un texte all-inclusive.
            Les candidat.e.s ou les candidats.es ?

  26. J’ai relevé un commentaire très fin et qui demande à être approfondi sur « Riposte laïque » (article du jour « Le Medef était prêt à inviter Marion Maréchal »).

    « PIstou

    La Corée du Nord est un paradis a côté de la dictature française du pédé. »

    La soupe au pistou a certes raison – le pédé belliqueux existe je l’ai rencontré !

  27. J’en souhaite autant à tous ceux qui se sont fait fraîchement opérer du cœur…
    Surtout qu’ils ne me disent pas qu’ils ne son t pas en forme, qu’il faut leur laisser le temps de récupérer, etc.
    Voilà ce que ça donne, un mois plus tard :

    https://www.youtube.com/watch?v=6B_EC5qwZuI

    • Heureusement Madame Gala nous dit tout !

      « Mick Jagger, 75 ans a subi avec succès une opération du cœur vendredi dernier à New York. On en sait un peu plus sur l’intervention cardiaque, dont la méthode est révolutionnaire. Appelée TAVI ou Implantation de valve aortique par voie transcathéter, cette technique créée en 2002 par le Français Alain Cribier permet de soigner le rétrécissement aortique d’une manière plus légère qu’avant, comme le rapporte l’AFP.
      Alors qu’il fallait auparavant ouvrir le thorax, arrêter le cœur et dériver la circulation sanguine, il suffit désormais de faire une incision au pli de l’aide et d’introduire dans l’artère fémorale un cathéter. On trouve au bout de celui-ci un stent qui contient la valve artificielle et un petit ballon. Une fois le dispositif remonté jusqu’au cœur, le ballon est gonflé, le stent s’ouvre, et la nouvelle valve se déploie.
      Interviewé par l’AFP, le cardiologue a commenté : « Je ne suis pas particulièrement un fan des Rolling Stones mais ça fait plaisir. Ce qui est émouvant, c’est le bénéfice que les patients en retirent. »

    • C’est fou, ça paraît suspect. Surtout en faisant la comparaison de la forme qu’il affiche avec la chair tombante du bras de Keith qui se tient derrière lui. C’est du reste un bonhomme sympathique (keith), à côté duquel j’ai eu la chance de dîner dans un restaurant, j’ai aussi vu le cauchemar qu’il pouvait vivre au quotidien. Il y a d’abord eu un silence royal quand il fit son entrée dans le restaurant, il était affublé de son foulard kamikaze sur le front, d’un garde du corps et plusieurs musiciens, et s’est assis juste à côté de notre table. La salle était pleine de français et de touristes, et sans se connaître tous échangeaient des regards hallucinés. Puis une première demande d’autographe lança la compét’, les gens se succédaient en queue leu leu, un billet de 100 dollars arriva dans son assiette pour être signé ce qui valu à son propriétaire un salut particulier de la rock star (mais oui Lormier ! un jour vous aussi…). Ça dura un long moment, jusqu’à ce qu’une jeune fille se décide aussi à obtenir sa bafouille. Elle se tenait seule devant lui, le gros des troupes étant passé, elle fit une demande toute timide et eu pour seule réponse un grognement caverneux du molosse qui accompagnait Keith – pas un signal ; une vraie menace – elle était effrayée, nous avions tous peur. On le vit alors retenir son garder du corps par un geste super doux, demanda avec un sourire le carnet de la jeune fille, s’acquitta de sa demande et la salua de la tête – super classieux… mais le message était passé, il souhaitait dîner en paix. On suppose qu’un accord avec son garde du corps fut établi qui obligeait ce dernier à intervenir à la énième personne ; il n’en reste pas moins que Keith n’a pas peur de se plier à 20 mn aux dédicaces avec beaucoup d’amabilité lors de ses sorties, quand d’autres ne s’encombrent pas de ce type d’obligation. Je n’ose imaginer à présent le foutoir avec l’apparition des photos et vidéos sur les portables….
      (Je ne lui ai évidemment pas demandé d’autographe. De toute façon, j’ai eu le meilleur : sa présence à mes côté le temps d’un dîner).

      • « De toute façon, j’ai eu le meilleur : sa présence à mes côté le temps d’un dîner ».

        Ça, c’est class !

          • Et finalement c’est une bonne fourchette Keith Richards ?

            P.S Mon père avait dîné aux côtés de Jean Gabin qui lui était réputé avoir une bonne fourchette.

          • Il a fait honneur à son plat, sans vraiment être tout à fait assorti à la spécialité de fondue savoyarde du restaurant. (Le Chalet – rue de Washington dans le 8e de mémoire. Pour ceux qui allaient au cinoche sur les Champs : une devanture folklorique avec une petite toiture le tout garni de sapin qui ne payait pas de mine mais la restauration était de belle qualité, l’addition à la hauteur du service. Vous y aviez un vestiaire par exemple. L’établissement n’existe plus mais il était réputé, il fallait réserver en général. C’est d’autant plus étonnant que de l’y croiser, sans doute dû à la proximité de studios d’enregistrement dans le coin. Bref, Keith n’a pas le profil gueulard, son palais a pour fantaisie d’avoir goûter, en les fumant, les cendres de son défunt papa et le seul alcool qui lui soit toléré est le vinaigre dans une salade…Bon, de là à en faire un vegan, il ne faut pas exagérer.

      • Keith Richards est, selon tous ceux qui l’ont approché, une crème, très humain … loin de la rock star hautaine capricieuse et méprisante (Elton, Axl et tant d’autres …). Et ça lui a sauvé la mise en 77 : l’histoire est belle, presque un conte, bien sûr il y avait le contexte politique, Margareth Trudeau qui a bien aidé également, mais l’intervention de cette jeune aveugle, « Toronto Blind Angel », a permis à la justice Canadienne de se sortir d’une situation embarrassante, en contentant tout le monde.
        https://www.videomuzic.eu/when-keith-richards-got-busted-toronto-and-avoid-7-years-jail/?lang=en

  28. Au sujet des Juifs et des prix Nobel, on est bien obligé de constater que bien qu’ils soient 1000 fois moins nombreux que les mahométans
    ont obtenus 100 fois plus de Prix Nobel qu’eux.
    Je ne veux pas en tirer des conclusions racistes aussi l’explication la plus simple réside dans l’abrutissement qu’une religion exerce sur ses ouailles.

  29. En tant qu’athée qui doit vivre avec les superstitions effarantes de certains de mes concitoyens, j’admire le texte de Brighelli qui arrive à dire ce qu’il a envie de dire sur l’islam (notre gros problème) en restant inattaquable par la police de la pensée et en mettant les rieurs de son côté. On exclura des rieurs les adeptes d’un islam rigoriste et salafiste car s’il existe un humour juif ou belge les recherches les plus pointues n’ont pas encore pu identifier un humour islamiste radical.

    • Brighelli fait son boulot, en bon petit soldat.
      Sa prose n’a rien d’instructif : un comble pour un prof !

  30. Dans la bataille des idées, on ne trouve point de stratèges en ce salon.

    A la bataille des Dunes, le Grand Condé dit à un de ses apprentis :
    Viens avec moi sur cette colline, nous allons voir comment on perd une bataille !

  31. Je vous fais une confidence : les neutrinos se fichent comme d’une guigne de la religion de dieu ! Ils continuent leur petit bonhomme de chemin à travers l’univers comme si de rien n’était …

    • Je vous fais une confidence :
      Le vrai nom de Pierre Driout est Sylvie Le Bescond, Bretonne de Brest, et trompe-couillons, comme son nom l’indique.

  32. Il ne faut pas s’exagérer l’intelligence d’un physicien ! Au Jet Propulsion Laboratory Tsien Hsue-shen était un brillant ingénieur qui mettait au point les fusées ; puis il retourna en Chine expulsé des Etats-Unis par la chasse aux communistes et encensa le président Mao et son programme agraire délirant !

    • Ajoutons que ce brave hydrodynamicien a failli s’asseoir un jour dans un train à 2 banquettes de distance d’un grand oncle de Durit.

      Y a-t-il eu insémination ?

  33. La France devient ce pays où l’on brave la canicule pour aller prier à la mosquée.

  34. Une autre nouvelle qui va vous scier le cul : les neutrinos n’ont jamais entendu parler de Dugong !

    • Les neutrinos sont des schizos incapables d’interaction sociale.

      Je m’en bats lekhs avec mes potes photons qui caressent ma peau bronzée.

      On ne s’étonnera pas que Durit a la peau comme les cachets qui pullulent dans son pilulier.

      • Les neutrinos sont discrets et corrects comme moi – et ne donnent pas de cancer comme les photons bien trop voyant de Dugong !

          • Je suis terrorisé.

            Ici, on ne clame pas « 22, v’là merle ! », on sort la 22 et on règle rapidement le petit problème.

          • [« Le duo des roupettes chaudes va vraiment finir par nous les briser menues! »
            Qui est le « nous » ?!! Mais qu’elle est agaçante celle-là. Ce n’est pas possible. Interrompus au meilleur moment ! Ils étaient à deux doigts de nous dévoiler leur marque de string.]

  35. Jadot, naturopathe global chez eelv, a trouvé un nouvel abcès de fixation : les « îlots de chaleur dans les villes »

    https://www.lejdd.fr/Politique/yannick-jadot-au-jdd-nous-sommes-tres-en-retard-dans-notre-adaptation-au-changement-climatique-3907236

    Et d’inciter à « un congé canicule ». Une proposition irresponsable quand on pense aux conséquences du pic de natalité neuf (9) mois plus tard.

    PS : on remarquera aussi l’inflexion du discours, on ne parle plus de « lutte contre » mais « d’adaptation au » réchauffage climatoridien. Ne pas trop se mouiller alors qu’il est notoire que se ventiler, humide, refroidit.

  36. Et ça effet secondaire des températures élevées ?

    « Un policier s’est suicidé dans la nuit de samedi à ce dimanche par pendaison à Marseille, portant à 36 le nombre de policiers qui ont mis fin à leurs jours depuis le début de l’année 2019, contre 35 en 2018, a appris l’AFP de sources concordantes. »

    Etude statistique :
    – Vous établirez une courbe des suicides en fonction du ressenti température.

  37. Je confirme, les couteaux à huîtres servent à ouvrir les huîtres, le courrier..et les paumes. Faut dire que je tournais déjà à deux verres de Blanton’s à l’heure depuis 7h du mat’ quand j’ai attaqué ces pauvres bêtes dont j’ai toujours peur qu’elles le prennent mal. Mais le problème comme je dis toujours, c’est pas l’alcool, ni le couteau inoffensif de Lichtenberg, mais c’est le verre. La preuve, on ne se coupe jamais avec du liquide…
    Donc j’étais allé m’acheter une bourriche chez Hog Island Oyster à l’heure du laitier et comme je m’étonnais du prix élevé, le gonze des huîtres m’a dit que si je me croyais moins riche que j’étais, du coup c’est que j’étais plus riche que je pensais. J’ai pas bien compris ce qu’il voulait dire par là, alors pour changer de sujet je lui ai demandé pourquoi on appelait ça des fruits de mer. Le mec me dit alors: « le bois ça flotte, on est bien d’accord !? ». Bref j’étais tombé sur un descendant de London dont le cerveau est un ventre qui pense et le ventre un cerveau qui digère. Y’en a des comme as ici, faut s’méfier.
    Alors pour quitter la mer et redescendre sur terre parmi le commun des mortels, j’ai allumé mon ordi en rentrant, parce que la mer ça ressemble un peu à un fond d’écran d’un ordi qui n’en a rien à foutre de toi. Et là je tombe sur BdÂ, qui n’est plus un blog depuis des années mais un biopic de Driout. Et entre deux révélations sur sa parentèle on tombe parfois sur des coms de Dudu qui débite autant de mots qu’un enfant cambodgien débite des Tshirts de sport. Et là j’apprends par Dudu l’existence de ce Yannick Jadot qui a fait 13% aux européennes ! Incroyable, le gonze a pourtant autant de charisme qu’un vieux morceau de chèvre atteint de listéria, mais les gens ont tellement envie de sauver la planète que même si EELV avait présenté Pascal Praud comme tête de liste, il faisait 13%; il la tenait sa revanche sur Claire Nouvian, ce loser !

    La France devient écolo, mes petits chéris ! Ils songent même à interdire les vols intérieurs si leur durée n’excède pas de deux heures trente celle des voyages en train. Moi je trouve ça logique. Quand j’ai fait un Paris-Marseille en avion l’année dernière, j’ai dû aller à Orly, attendre une heure, passer la sécurité, l’avion avait du retard, j’arrive enfin: j’ai sauté dans un taxi pour me rendre dans le centre; JPB pendant le même laps de temps te pond trente-cinq articles et chroniques diverses. Alors autant prendre le train parce que l’avion c’est nul. Personne ne se parle, on reluque les hucs des hotesses et comme en 2019 c’est une attitude hyper macho qui vous mène au bûcher sur Twitter, ou à la mort, ou pire à payer des taxes diverses, il vaut mieux prendre le TGV en 1ère classe, où on est plus tranquille, et où on ne regarde jamais les postérieurs des contrôleurs parce que à 80% ils sont moustachus et s’appellent Jean-René.
    Un pote du taf à qui j’en ai parlé ici m’a dit qu’en France ils allaient bientôt revenir au char antique. « Et pourquoi pas ? » que je lui ai répondu. Prenez Dudu par exemple, avec sa petite maison dans la prairie du Périgord, il est pas heureux avec Georgette à scier des bûches toute la journée ? Vous le voyez prendre Air France avec ses trois filles pour les emmener en Springbreak à Monaco se frotter à des gonzes qui puent le biactol ? Mais dans neuf mois elles donnent naissance à des chiards mi-humains mi-mollusques comme toutes ces moules en rut accrochées au Rocher.
    Non, ça urge le changement climatique. Des scientifiques prédisent la fin de l’humanité pour 2050, ce qui fait que JPB connait enfin l’âge de son départ à la retraite. Ça c’est une bonne nouvelle: courage JP, c’est la dernière ligne droite !

    • Tu ne vas pas systématiquement nous ramener ce chantage affectif misérable, déguisé façon carnaval des années 70 : » tu te souviens Jean-Paul… tu m’avais choisi, ch’ui venu à ton cours. C’est à la vie à la mort nous deux, je t’aime… » quand tu te sens être dans l’inconfort d’une incertitude intersidérale amouricale ? C’est profondément irritant pour les laissés-pour-compte qui n’ont pas eu cette chance.
      Envoie lui plutôt une bonne bouteille. Tu trouveras un Nicolas sur Marseille qui propose de très bons crus… Et il livre !
      (Ne me dis pas merci. Tu me fais de la peine)

  38. Quand la police nationale tente de censurer un détournement d’images du sympathique démocrate chilien qu’était Augusto Pinochet, ne pouvant exiger l’écartèlement en place de Grève des coupables, elle saisit FesseChèvre, pour « incitation à la haine raciale », la police d’un régime en mode de fascisation lent c’est capable de tout c’est même à cela qu’on la reconnait.
    Par contre ils n’ont pas saisi la justice : le parquetier, même atteint d’à plat ventrisme en phase terminale, est un être susceptible qui aurait pu croire à une blague d’un goût douteux!

  39. C’était un savant qui voulait des preuves à apporter aux doux habitants de l’Europe et du monde civilisé !

    « Jameson (James Sligo), explorateur né le 17 août 1856, mort à Bangala le 17 août 1888. Naturaliste passionné, il entreprit, en 1877, un voyage dans l’Inde d’où il rapporta une belle collection d’oiseaux, chassa en 1878 sur les bords du désert de Kalahari, pénétra dans le Machonaland où il récolta de très remarquables spécimens d’oiseaux, d’insectes et de plantes. En 1882, il était dans les montagnes Rocheuses, il visitait en 1884 l’Espagne et l’Algérie, et en 1887, il était attaché, comme naturaliste, à l’expédition de Stanley à la recherche d’Emin Pacha. C’est lui qui dessina ces scènes de cannibalisme qui devaient exciter, lorsqu’elles furent révélées, une si vive émotion en Europe. Il commandait en second la colonne laissée par Stanley à Yambuya. Lorsque le major Barttelot, commandant en premier, eut été assassiné, Jameson revint en hâte aux Stanley Falls, fit juger et exécuter Sanga, l’assassin du major; il se refusa absolument à abandonner l’expédition et offrit 20 000 livres de sa fortune personnelle pour exécuter jusqu’au bout les ordres de Stanley. Pour se mettre en communication avec l’Angleterre, il se rendit à Bangala sur le Congo, mais le lendemain de son arrivée, il y mourut de la fièvre. Il a laissé un Diary of the Emin Pacha Expedition (Londres, 1890). (R. S.). »

    • Au fait saviez-vous pourquoi ma tante Bernadette et son compagnon Peter Telfair ne rapportaient aucune fièvre d’Afrique ou d’Asie ? Parce qu’ils ne buvaient que du bon whisky écossais et jamais aucune goutte d’eau – saine doctrine.

      • Le nom de Telfer est porté par Lena Olin dans ce film satanique de Polanski : la neuvième porte.
        Dans ce film, les bonnes femmes dékhonnent à fond, comme dans la vraie Vie.
        Film instructif, mais sans plus !

    • Je l’ai découverte ce matin même, pardon. Je n’avais eu l’occasion avant de mesurer la gravité du problème, je ne me souviens pas que ça ait pris ces proportions.

      « L’écologie joue un grand rôle parce qu’en l’absence désormais de religions, elle est devenue la seule religion partagée et conquérante, d’abord dans la jeunesse. Comme toutes les religions elle a ses clercs, ses prières, ses dogmes, ses grands-messes, ses grands mensonges qui fonctionnent très bien (regardez l’histoire des rats de Seralini en 2012), et son intolérance rituelle (on ne discute pas avec des euro-sceptiques : on les injurie). Il y a surement des vérités scientifiques dans le discours écologique. Mais il y a aussi des excès, des calembredaines, et même des tromperies conscientes faites pour affoler les fidèles croyants. On est encore dans une idéologie de type religieux. C’est pourquoi il est si difficile de savoir qui croire et ce qui est vrai. »

      Vous pouvez faire toutes les analogies avec le religieux, je rajoute la culpabilité en pierre angulaire et le vote comme obole qui manquent à l’énoncé.

        • On a toujours des millionnaires qui ne savent pas trop quoi faire de leurs thunes et qui s’achètent une conscience avec des puits-carbones en une quelconque Amazonie !

          Je sens que dès que j’hérite j’achète une comète pour éclairer le ciel …

          • Si je me souviens bien le chanteur anglais Sting passe une grande partie de son temps à sauver l’Amazonie et les indiens primitifs qui la peuplent … ces Anglais sont incorrigibles !

      • Ce sont des cinglés, comme le sont tous les membres des sectes. Que Jadot fasse 13% est très inquiétant — même si tous les électeurs des écolos ne sont pas des végans. Entre les islamistes, les parents de Vincent Lambert et les défenseurs des carottes, je nous vois mal partis.

        • Il y a pourtant de nombreuses carottes qui refusent l’état végétatif qu’on leur assigne.

      • Voici l’article du Figarovox, (réservé aux abonnés)
        Pascal Bruckner: «L’écologie pourrait déboucher sur un nouveau totalitarisme»
        Par Alexandre Devecchio
        Mis à jour le 28/06/2019 à 06h30 | Publié le 26/06/2019 à 13h55
        FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN – Pour le philosophe, l’écologie est à un tournant de son histoire: ou elle épouse la démocratisation des sociétés ou elle débouche sur des politiques autoritaires et pratique l’extension massive du domaine des interdits. Il voit dans la volonté de certains écolos de «préserver le globe» une forme d’hubris. Et plaide plus modestement pour préserver une certaine qualité de relation entre l’homme et la nature.
        Après les élections européennes, l’écologie est-elle à un tournant?
        Elle est aujourd’hui dans la situation du socialisme au XIXe siècle. Celui-ci, attentif aux misères de la classe ouvrière, s’est d’emblée divisé en deux camps: l’un démocratique, soucieux de pluralisme, l’autre autoritaire qui débouchera sur la révolution bolchevique et la fondation de l’URSS. De la même façon, l’écologie est à un tournant de son histoire: ou elle épouse la démocratisation des sociétés ou elle débouche sur un nouveau totalitarisme au nom du culte de Gaia. Seule force originale du demi-siècle écoulé, elle a souligné les dégâts du progrès et de la société industrielle. Elle a réveillé notre sensibilité à la nature, à la souffrance animale, anticipé l’épuisement des ressources fossiles. A partir de cette prise de conscience s’est greffée toute une scénographie de l’Apocalypse qui bat sans mesure le tambour bruyant de la panique et qui emprunte à la gnose autant qu’aux messianismes médiévaux. C’est dans cette chapelle, elle-même divisée, que peut naître une tendance dictatoriale. Les Verts ont gagné en Allemagne parce que les «realos», plus empiriques, l’ont emporté sur les «fundis», les puristes qui s’enferment dans une logique de la surenchère.
        Etes-vous climatosceptique?
        Nullement. Etant passionné de montagne, je constate, l’hiver, la baisse des précipitations neigeuses en moyenne altitude, et l’été la fonte dramatique des glaciers. Contrairement à la légende, il n’y a pas, en France, de camp climatosceptique depuis que Claude Allègre s’est tu. Les quelques individus qui remettent en cause la réalité du réchauffement sont immédiatement mis à l’index et bannis. Les écologistes s’inventent un ennemi imaginaire pour foudroyer quiconque n’est pas d’accord avec leurs analyses. Quant aux Etats-Unis, malgré les positions de Trump, on oublie qu’il s’agit d’une République fédérale, et que chaque Etat suit une politique propre en matière d’environnement sans s’incliner devant les diktats de Washington. Voyez la Californie, qui est entrée en résistance contre le gouvernement. Cela dit, je suis sceptique sur une certaine mégalomanie verte. Prenez l’expression «Sauver la planète.» La planète nous survivra quoique nous fassions, même si demain une guerre atomique devait détruire jusqu’aux derniers représentants de l’espèce humaine. La vie continuerait, indifférente à notre disparition. Ce n’est pas le globe qu’il faut préserver, c’est une certaine qualité de relation entre l’homme et la nature. N’en déplaise aux activistes, nous n’avons pas les moyens de commander au climat: nous ne sommes pas capables de provoquer à volonté la neige ou la pluie, de contrecarrer une sécheresse ou de prévoir une tempête de grêle. Comment pourrions-nous, sans une colossale surestimation de nous-mêmes, vouloir «sauver la planète»?
        L’écologie préconise deux vertus essentielles, la modestie et la prudence qui contrastent avec l’arrogance du positivisme classique et des idéologies alternatives au capitalisme, le socialisme et le communisme. Mais au moment même où elle veut rabattre l’orgueil de la créature humaine, elle lui impute tous les dommages possibles et imaginables. Chaque fois qu’une catastrophe nous frappe, on dénonce le réchauffement, donc la main de l’homme: incendies, tempêtes, canicules, sécheresses seraient toutes, de près ou de loin, d’origine humaine, conséquences de notre mainmise sur l’environnement. Le changement climatique est devenu le couteau suisse de la compréhension du monde: tout s’explique par lui, la faim, les guerres, le terrorisme, les maladies, les troubles de la fertilité, le malheur amoureux. «Le poumon, le poumon, vous dis-je», disait déjà Toinette dans Le Malade imaginaire, expliquant ainsi les fièvres, les pestes buboniques, les hydropisies. Le réchauffement, vous dis-je, le réchauffement. L’homme parviendra-t-il à réparer en quelques années ce qu’il a mis des siècles à détruire? J’en doute.
        La figure de Greta Thunberg ne vous inspire donc aucune sympathie?
        «Pleurer pour la planète fait de beaux clichés, mais pas une politique.»
        Pascal Bruckner
        Greta Thunberg est sans nul doute une jeune fille sincère, peut-être manipulée par sa famille ; le message qu’elle délivre n’en est pas moins défaitiste. Pleurer pour la planète fait de beaux clichés, mais pas une politique. D’autant que cette pythie scandinave se contente de reprendre ce que les médias nous serinent depuis des années: à savoir que l’aventure humaine est finie, que l’effondrement est imminent (ce que contestent les membres du Giec). C’est une ventriloque de talent qui reproduit in extenso ce qu’on lui a inculqué. Même chose avec les manifestations de jeunes gens: on s’extasie sur leur détermination alors que ce sont, la plupart du temps, de simples perroquets qui nous admonestent avec les mots qu’on leur a mis dans la bouche. Si la radicalité consiste à décrocher les portraits du président Macron, pour le punir de ne pas aller assez vite, on reste vraiment dans la révolte adolescente! Quand la raison sanglote, ce sont les sanglots qui tuent l’intelligence. Voir des adultes ou des chefs d’Etat applaudir aux sermons larmoyants de Greta Thunberg est un spectacle affligeant. Il est vrai qu’ils s’applaudissent eux-mêmes dans une cérémonie purement narcissique. Pour cette jeune fille, je redoute un avenir terrible: montée en épingle par les médias et même proposée pour le prix Nobel, comment va-t-elle gérer ensuite la chute inévitable de popularité qui suivra cet épisode? Les enfants prodiges vieillissent mal, en général.
        L’écologie traduit-elle l’épuisement du progressisme?
        L’écologie pratique l’extension massive du domaine des interdits: non au diesel, à la voiture, à l’avion, aux OGM, à la viande. Elle est comme la poupée de Polnareff qui fait toujours non. Elle est moins l’épuisement du progressisme que son inversion: la certitude que l’aventure humaine est close. Elle reprend tous les postulats du marxisme pour désigner l’ultime coupable: l’homme lui-même dans sa volonté de domination. Elle récuse le capitalisme inventé par un Occident prédateur des peuples et destructeur de la Terre. Ce pourquoi tant de retraités du bolchevisme se reconvertissent dans le vert pour élargir leur palette d’accusations. Au lieu de changer le monde, changer la vie, c’est changer de vie pour préserver le monde. Mais il s’agit encore d’un progressisme subtil: la certitude qu’en embrassant la décroissance, l’humanité ira mieux, quitte à rééduquer les humains récalcitrants.
        Faut-il cesser de faire des enfants pour sauver la planète?
        J’aime trop mes enfants pour leur donner la vie, disait déjà Hyppolite Taine au XIXe siècle. Le commandant Cousteau expliquait dans un entretien qu’il faudrait éliminer près de 300.000 personnes par jour pour retrouver un équilibre entre la nature et l’homme. L’ancien député vert Yves Cochet proposait de pénaliser par des taxes tous les couples qui mettent en route un troisième enfant au motif qu’un bébé, c’est, en termes de pollution, 620 allers-retours en avion Paris-New York. Chacun a le droit de ne pas procréer, mais l’alibi est un peu risible: les démographes le savent, le meilleur remède à la diminution de la fécondité, c’est le développement. Ne plus faire d’enfants, c’est se préparer à une humanité de vieillards. Les militants de la décroissance se disent de gauche, mais veulent mettre les pays du Sud à la diète et les obliger à rester pauvres, à se priver des progrès dont ils bénéficient eux-mêmes. N’est-il pas indécent d’entendre le multimillionnaire Nicolas Hulot, inventeur de l’«hélicologie», se poser en frère prêcheur de la frugalité et demander aux Français de se serrer la ceinture? La Chine, l’Inde, l’Afrique se moquent bien de nos préconisations, et elles ont raison.
        Pourquoi les élites sont-elles obsédées par la fin du monde
        L’écologie est gangrenée par le catastrophisme. Les prophètes du désastre sont légion, de Pablo Servigne, le plus talentueux, à l’astrophysicien Aurélien Barrau qui s’est fait un look à la Charles Manson et nous souhaite une belle dictature, sans oublier Fred Vargas, plus assurée de la fin des temps que de la culpabilité de Cesare Battisti. En inoculant le poison de la terreur dans nos esprits, ces zélotes de l’effondrement nous désarment. Au lieu d’encourager la résistance – les sociétés humaines survivent aux pires calamités et développent une intelligence des périls – ils propagent l’abattement. Il n’est nullement question de nier la gravité des problèmes qui se posent à nous, mais l’affolement et la peur ont toujours été les instruments favoris des dictatures. Remarquons que ce pathos du gouffre domine surtout dans la vieille Europe et aux Etats-Unis: comme si le pessimisme était la résidence secondaire des anciens peuples privilégiés qui ont renoncé à construire le futur. L’inquiétude environnementale est universelle, la peur de la fin du monde purement occidentale. Ultime sursaut d’un continent dépité de n’être plus le maître du monde, et qui prêche aux autres une sagesse qu’il n’a jamais pratiquée lui-même. Une partie de nos élites veut la disparition de la civilisation. L’homme blanc ne sanglote plus. Il souhaite mourir, ni plus ni moins.
        «L’écologie doit être un art du possible, une ¬politique du compromis et non une ¬morale de la pureté.»
        Pascal Bruckner
        Peut-on faire l’écologie dans un seul pays?
        Il est avisé de décarboner l’économie, de diversifier nos sources d’énergie, de végétaliser nos villes ; mais il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir. Les lobbys seuls, sans le politique, ne pourront renverser le dérèglement climatique. N’est-on pas dans l’impatience infantile du «tout, tout de suite» qui exige un chambardement immédiat du système? D’autant que la France, à elle seule, ne pèse que très peu dans ce domaine: on sent chez beaucoup d’acteurs de l’écologie la volonté de pratiquer la vertu verte dans un seul pays, comme Staline voulait faire le socialisme dans une seule nation. L’écologie doit se donner des objectifs à sa mesure: préserver une région, assurer la survie de la faune sauvage, interdire des produits nocifs, nettoyer, autant que faire se peut, lacs et océans, réhabiliter des sites en danger, réorienter nos habitudes alimentaires, et surtout encourager la recherche scientifique. Elle doit être un art du possible, une politique du compromis et non une morale de la pureté. Sinon d’autres mouvements que les «gilets jaunes» surgiront, rassemblant des citoyens furieux d’être pressurés. Il est curieux que la seule énergie sans émission de gaz à effet de serre, le nucléaire, soit unanimement vomie par les Verts, alors que l’Allemagne, qui pollue l’Europe avec son exploitation du lignite, reçoit tous les éloges de ce camp. Pourquoi négliger les progrès formidables déjà accomplis au lieu de toujours ressasser la liste des désastres: en France, la forêt a doublé en deux siècles, la faune sauvage revient partout, bouquetins ou sangliers posant, d’ailleurs, de redoutables problèmes, tel celui du loup et de l’ours, les fleuves renaissent, la Seine sera bientôt baignable à nouveau, l’air est plus respirable à Paris qu’il ne l’était dans les années 70. Enfin, nous n’avons jamais aussi bien vécu, ni aussi longtemps, dans de bonnes conditions… et jamais autant calomnié notre époque. Cette affliction va de pair avec des charlataneries grossières dignes de la propagande soviétique: Le Monde du 22 octobre 2018 proclamait ainsi en première page: «L’alimentation bio réduit significativement les risques de cancer.» Même si le cœur de l’article est plus nuancé, un lecteur hâtif en conclura que pour éviter le cancer, il faut manger bio! Et puisque la jeunesse descend dans la rue, souhaitons-lui d’échapper à l’apostolat trop facile du désespoir pour retrouver les voies d’une action positive. À elle d’engager une course de vitesse entre les forces du nihilisme et la puissance de l’audace

        • [« Au lieu d’encourager la résistance – les sociétés humaines survivent aux pires calamités et développent une intelligence des périls – « ]

          Enfin… Et qu’on se le dise.

          [« Les lobbys seuls, sans le politique, ne pourront renverser le dérèglement climatique. »]
          Ça c’était avant. Posons les bonnes données. Partant du principe qu’une décision dans ce sens devra immanquablement être adoptée de façon collégiale à 100% des lobbys (on se marre). Et surtout, que le politique ne dépende plus du lobby. (Parce qu’il n’y a pas une semaine sans que certains capitaines d’industrie ne ramènent pas leur fraise chez Toufriquet avant qu’il n’ait à prendre une décision).

          [ » l’air est plus respirable à Paris qu’il ne l’était dans les années 70. »]

          Non, Monsieur Bruckner. La pollution ne se sent pas sur Paris, pire elle se voit. (passage effectué au mois de Juin : In-fer-nal). Quelle est le taux d’augmentation du trafic routier et surtout du fret routier sur Paris et sa grande couronne depuis 1970 et sur la France en général ? Hidalgo serait bien avisée de tenter de supprimer la voiture dans une capitale ceinturée par une 2 X 5 voies pour réduire le taux de dioxyde…

          • avez-vous seulement connu les années 60 ? les immeubles noircis par les fumées du central au charbon ?
            Et n’oubliez pas la « pollution verte », régulièrement visible sur images satellites, qui nous vient d’outre-Rhin, des centrales vertes, brûlant du lignite, parce que « atomkraft, nein, danke ! »

            Merci également de montrer par votre goût pour l’écologie punitive, la coercition, les brimades et les privations de liberté, que l’écologisme est bien le totalitarisme de demain ! 😉

          • De quelle écologie punitive parlez-vous Monsieur Pheldge-ou-le-syndrome-de-la-persécution ? Quelle mouche vous a piqué ?

            Citez-m’en un exemple tiré de mon commentaire, je vous prie.

            Limiter le fret routier par un ferroutage ou par transports fluviales serait punitif selon vous ?

          • [« Au lieu d’encourager la résistance – les sociétés humaines survivent aux pires calamités et développent une intelligence des périls – « ]
            Serait-ce ce qui vous dérange ? L’inconscient collectif est fort d’un imaginaire à la Mad Max, d’un chaos impitoyable suite à une crise économique foudroyante, ou d’un troisième conflit mondiale. Toutes les fictions traitant du sujet nourrissent cet inconscient par une monde d’après anarchique et cruel. Bruckner est seulement pragmatique par des constatations établies sur des lieux de catastrophes récentes ; oui, il y a une intelligence des périls.
            Et je vous emmerde.

          • relisez-vous « Hidalgo serait bien avisée de tenter de supprimer la voiture ». Savez-vous que c’est dans les couloirs du métro qu’on respire le plus de particules fines ?
            https://www.liberation.fr/france/2017/09/18/particules-fines-l-air-du-metro-parisien-largement-plus-pollue-que-l-air-exterieur_1597163

            Je ne relève pas votre grossièreté, c’est une constante chez vous, plutôt que de raisonner, vous restez dans l’émotion, plutôt que d’argumenter, vous dégainez l’insulte … Bonne soirée.

        • [« Pourquoi négliger les progrès formidables déjà accomplis au lieu de toujours ressasser la liste des désastres: »]

          Même si l’idée est nourrie de bon sens, comme son papier dans l’ensemble, et que ses exemples cités sur la faune animale suivent, nous sommes malgré tout témoins d’un désastre écologique qu’on ne pas ne pas ressasser : disparition d’insectes et d’oiseaux (plus d’hirondelles depuis dix ans en Charentes). Il ne s’agit ici que d’un lobby. Un seul et qui a réussi de faire reculer l’interdiction de son utilisation à Bruxelles de trois ans – tentative d’interdiction effectuée sans être dans la menace d’une mort annoncée mais déjà dans un désastre effectif. La rétrospective est intéressante quand on sait que les seules frontières interdites et résistantes au sein de l’UE à Monsanto étaient françaises. Il s’apprête à jouer un grand rôle messianique avec une proposition de mise sur le marché de plants résistants aux insectes et aux maladies libres de tout traitement, ne présentant aucune nuisance ou danger pour la faune et qui pourront ainsi se voir revêtir de l’appellation bio. La peste ou le choléra.

  40. C’est quand même un signe de délicatesse anglaise que d’offrir une jeune fille à des cannibales nègres plutôt qu’un vieux missionnaire de la science comme Dugong !
    Delikatessen comme on dit chez les Germains … et même chez les Anglo-Saxons.

  41. Vous savez c’est l’excès qui en tout est nuisible ! Un peu de cannibalisme ne nuit pas … qui serait contre les transfusions sanguines à part je ne sais quel Témoin de Jéhovah intransigeant ?

  42. Dis donc, Jean-Paul, toi qui as maintenant l’oreille du ministre, ne serais-tu pas pour quelque chose dans la réouverture par Blanquer des internats d’excellence?
    La lecture de ton billet le laisserait penser.
    Il me semble, cher collègue, que ton plaidoyer (que je partage) pour le retour à une École qui instruise a quelque chose de prémonitoire.
    Ces internats d’excellence, une bonne idée mise en place par le Recteur Nembrini du temps où il était le patron de la DGESCO, ont très vite tourné en eau de boudin. Tu sais pourquoi. La camarilla pédago, IPR et Inspecteurs généraux en tête, s’est « interrogée » sur le terme d' »excellence ». S’agissait-il de l’excellence des établissements éponymes, de l’excellence des pensionnaires, ou de l’excellence des méthodes pédagogiques dispensées?
    Bref, le type de questions jésuitiques dont la hiérarchie académique raffole. Et qui ont coulé l’affaire. C’était l’objectif. Les mêmes causes provoquant les mêmes effets, on peut craindre le pire. Tu le sais mieux que moi.
    Ton billet me rassure. Tu connais les lieux, tu as choisi ton adversaire, tu as déterminé tes objectifs et tu n’es pas seul.
    Force et honneur.

    Bruno, ci-devant instituteur

    • J’ai toujours défendu les internats d’excellence — j’en ferai quelque chose d’ici peu. Mais ils n’ont pas eu besoin de moi au ministère : c’est le bébé du duo Blanquer / Kerrero. J’en avais parlé il y a très longtemps, en envoyant une envoyée spéciale à Sourdun — qui s’y était rendue cornaquée par Kerrero, aujourd’hui dir-cab de Blanquer :
      https://blog.causeur.fr/bonnetdane/sourdun-internat-dexcellence-00353

      • Merci pout ta réponse Jean-Paul,
        J’ai lu avec grand intérêt le reportage de Claire Mazeron que tu as mis en lien. Ce qu’il y a de bien avec le SNALC c’est qu’ils savent écrire.
        Sur le fond, on comprend mieux pourquoi la camarilla socialiste, Peillon, Hamon et Najat ont tout fait pour saboter l’affaire. La sélection des pauvres méritants n’a jamais été leur tasse de thé. Ces internats d’excellence étaient un vivant reproche à la politique éducative française menée depuis plus de quarante ans.
        Des élèves qui apprennent, des profs qui enseignent avec des résultats au bout!
        C’était trop pour les marquis et et les duchesses de la rue de Solférino. Il ne manquerait plus que les gueux fussent instruits! « Les riches, c’est fait pour être très riche, et les pauvres pour être très pauvre. »
        L’explication la plus constante du naufrage interminable de notre éducation nationale réside bien là: dans le mépris du peuple.

        Finkielkraut rappelait qu’au moment de l’édification de l’école publique, laïque
        gratuite et obligatoire, ses fondateurs ne voyaient pas pourquoi on refuserait aux enfants du peuple la culture bourgeoise.
        Aujourd’hui, nos modernes refondateurs ne voient pas pourquoi on la leur donnerait.

        Heureusement tu es encore là avec quelques autres pour protéger la flamme.
        Longue vie à l’externat d’excellence de Jean-Paul Brighelli!

        Bruno, ci-devant instituteur

  43. Depuis des lustres, rétentionneurs de savoirs et de lumières via des programmes étiques, des profs envisagent de ne pas communiquer les notes du bac.

    Présence du jury repoussée, départ en vacances retardé, parents furieux *, ils se tirent une balle dans le pied. Tête de vier pourrait en profiter pour leur fourguer une semaine de « formation » punitive dans la foulée.

    https://www.lepoint.fr/societe/des-enseignants-menacent-de-retenir-copies-et-notes-du-bac-01-07-2019-2321893_23.php

    * Faut voir la virulence des commentaires : les rétentionneurs sont voués aux pires châtiments. Et pire que le supplice de la roue : la suppression du statut de fonctionnaire.

  44. « L’islam est le prototype de la mondialisation ».
    Comme le fut le communisme qui se voulait international et le chantait ouvertement.
    Dès lors, traiter l’islamisme de ‘Nazislamisme’ ou de ‘fascisme vert’ comme le faisait en son temps le si regretté Manuel Valls (pas à une contradiction près) est une stupidité et un manque flagrant de vision politique. Le fascisme italien et le national-socialisme allemand (comme son nom l’indique) étaient des mouvements nationaux ne visant nullement à l’internationalisme.
    Enfin, si des abrutis médiatisés se trompent sciemment d’ennemi et de combat, nous le payerons tous dans les quelques années qui viennent.

  45. Hier vers 16h j’ai vu un 38 tonnes qui remontait la rue du Louvre … je lui ai passé un savon mais il ne m’a pas écouté ! Allo quoi ?

    • Il était pressé d’écraser des parisiens et même des parisiennes qui sont plutôt agiles …

      • Poids lourds, cars de touriste de 38 tonnes, travaux non stop, pelleteuses. Une pollution sonore de dingo, je n’ai rien reconnu. En état de choc, il m’a fallut deux jours pour redescendre et me débarrasser de ma tête poisson-lune et de ma paire d’yeux Mister Magoo.

  46. Les assignats de citoyenneté sont à la baisse en ce moment … une bonne dictature bien verte d’esprit et bien rouge de sang fera du bien à tous ces chauffards !

  47. Vous savez cru voter Macron et vous avez voté Mammon – le démon de la cupidité – et en plus vous aurez le grand faucheur vert qui viendra raser de près vos prétentions à la jouissance céleste et sub-lunaire !

  48. Excellent article !
    Un détail quand même, ne pas confondre « Azéri » (ethnie principale de l’Azerbaïdjan) et « yézidi » (religion).

    • Vous avez raison ! Mais j’avais cru comprendre que les Azéris étaient très majoritairement chrétiens…

      • Pas du tout !
        Presque tous musulmans et de surcroit chiites.
        Mais le pays est très laïc avec interdiction du port du voile et des manifestations religieuses trop ostensibles.

        Depuis deux ou trois ans, le gouvernement a favorisé le tourisme en direction des pays du golfe, surtout la classe moyenne, pas les gros riches.
        Auparavant ils allaient dans les montagnes de l’ouest syrien, souvent en bagnole à travers la Jordanie d’ailleurs.
        Du coup on croise en Azerbaïdjan de nombreuses bonnes femmes emballées en niqab noir, mais ce sont des étrangères.
        Bien que source de richesse les saoudis sont haïs par la population, ils sont sales, arrogants, se comportent mal dans les hôtels ou les magasins, étalent leur pognon, traite mal le petit personnel, etc.

        Le pays est une sorte de family business dans les mains de la clique Aliyev.
        Pour accueillir les « nouveaux touristes », ils ont construit dans les montagnes du Caucase de nombreux complexes hôteliers, des aires de piquenique etc.
        Des chauffeurs, guides, boutiques spécialisées, profitent de la manne.
        Mais tous détestent leurs clients !
        À l’envers, en tant que touriste occidental (qui sont très rares et en général en voyage organisé), on est reçu très chaleureusement, surtout si on est français. Ces naïfs croient que notre pays est une terre de culture, de raffinement, d’élégance, etc.
        Je ne les ai pas détrompé …

        Auparavant, seules des familles russes venaient en vacances et restaient dans des resorts au bord de la mer Caspienne. Ils ne se mélangent pas du tout à la population.

        C’est un superbe pays, très varié dans ses écosystèmes en dépit de la petite taille, avec des spots d’ornitho incroyables et totalement méconnus.
        On y mange très bien, pas mal de routes sont goudronnées, le peuple est très accueillant, c’est d’une totale sécurité (qu’on pourrait envier), quelques richesses patrimoniales.

        Une destination ignorée bien à tort !

  49. Vous êtes bien le petit-fils laïc de Léon Bloy, neveu de Muray que l’on attendait ! Vos prépas ont bien de la chance de vous avoir, et nous zossi. Conseillez leur un brin de prudence : ils risquent de passer pour inadaptés avec un tel maître !

  50. On nous avait promis que les gens qui utilisaient le portable finiraient avec une tumeur au cerveau – en fait non ! ils finiraient cons mais ils vivraient très vieux …. et emmerderaient le monde en appelant n’importe qui n’importe quand !

    • Le mystère de la tumeur invisible qui donne une envie irrépressible de téléphoner à toute heure du jour !

  51. Malheureusement je crains que l’extinction de la race humaine ne soit pas pour demain – malgré les prodiges de malignité que cette espèce manifeste depuis son apparition sur cette terre !

  52. Le moment galant

    Comme disait la mère de Christa Ludwig la célèbre cantatrice : « Les hommes regardent les femmes d’abord et les écoutent ensuite ! » ; avec Flo ou autres de ce blog nous avons le loisir et le plaisir de les lire voire de les écouter d’abord si nous tendons l’oreille avant de peut être les contempler pour les plus chanceux …

    • Il es connu que les hommes ne sont pas de pures oreilles alors que les dame comme Flo frémissent devant les purs talents musicaux à la Keith Richards sans préjuger du reste du physique !

  53. Il paraîtrait que l’émir de Duba$i serait peu galant avec ses dames … enfin l’un d’elle a pris la poudre d’escampette avec ses enfants et quarante millions de billets verts !

  54. Jennifer Cagole, dont je n’avais pas donné de nouvelles depuis longtemps, vient de réussir l’agrégation de Lettres. Bonnet d’âne l’en félicite !

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