imagesJe ne voulais pas parler des Frères Sisters, Même si les dithyrambes qui accompagnent ce demi-navet depuis sa sortie m’ont un peu agacé, je n’allais pas lui jeter la pierre — le chef-opérateur connaît son boulot, la direction d’acteurs est impeccable (mais enfin, c’est la moindre des choses, on n’est pas dans le cinéma de Chantal Ackerman — ah, my god, Jeanne Dielman ! —ni dans celui de Marguerite Duras — ah, my dog, India Song !), et les revolvers utilisés ici sont bien des Colt Walker certifiés d’origine, conformes à l’époque, bravo à l’accessoiriste. Mais tout ça ne suffit pas à faire un film. Enfin, un film, oui — pas un western.
J’avais donc été très étonné que Sébastien Mounier, dans Causeur, s’extasiât devant ce méli-mélo de figures de style (comme dit Manohla Dargis dans le New York Times, « For much of the movie, Mr Audiard instead seems content to play with the genre tropes »), mais rassuré quand Alain Nueil, dans le même Causeur (ah, cultivons la différence, la dissonance, la discordance !) avait qualifié les Frères Sisters (un tel titre, faut-il pleurer, faut-il en rire ?) d’« œuvre régressive ».
Et de noter que « la question qui vient à l’esprit est : où est la femme ? Car il y en a toujours une dans les westerns classiques, soutien et récompense du héros, comme Grace Kelly pour Gary Cooper dans Le train sifflera trois fois. La réponse à ces deux interrogations est la même, elle survient à la fin du film et elle est très déconcertante. À mon humble avis, elle classe le film d’Audiard parmi ces néo-westerns qui ont la couleur et l’odeur des vrais, mais à qui il manque pourtant l’essentiel. »
Résumons : deux tueurs, commandités par un mystérieux « Commodore » (un homme de mer dans l’Oregon, ça fait toujours rire) pourchassent un inventeur de pépites, et chemin faisant, boivent (beaucoup), flinguent une lesbienne, décident finalement d’aller tuer leur patron — mais, quelle dérision, il est mort avant leur arrivée —, et finissent par rentrer chez leur mère où ils s’endorment comme des bébés. Chemin faisant, l’un des deux (Joaquin Phoenix, toujours magnifique) a perdu le bras avec lequel il a jadis tué son père. Sonnez, trompettes du symbolisme !
Notez que je n’ai rien contre l’insertion délicate de la vulgate freudienne dans le western. Ford en a joué avec beaucoup de bonheur dans la Rivière rouge (ah, cette scène mythique où Montgomery Clift et John Ireland mesurent et caressent leurs colts !) et Edward Dmytryck a filigrané l’Homme aux colts d’or d’un thème parallèle d’homosexualité latente. On n’avait pas besoin de Brodeback Mountain. Il suffit d’avoir un grand réalisateur — même pendant la période où sévissait le Code Hays.
Et puis un second article du New York Times (sous la plume de Thomas Chatterton Williams cette fois) m’a fait comprendre pourquoi on disait tant de bien de ce film raté. C’est qu’Audiard y liquide la question du Père (non pas le sien, mais celui qui incarne mythiquement la société mâle), au nom de la parité — si !

À la Mostra de Venise, l’auteur du Prophète s’est écrié : « Quand j’ai vu qu’il y avait 20 films en compétition et qu’un seul avait té dirigé par une femme, j’ai écrit une lettre à mes pairs qui avaient travaillé sur la sélection… J’avais l’intention de faire passer en procès le président de ce festival et toute la Biennale… Mais la réponse que j’ai eue — « Nous faisons honnêtement notre boulot, nous nous fichons de savoir si le film est dirigé par un homme ou une femme » — prouve que nous ne nous posons pas la bonne question. » Tonnerre d’applaudissements, le magazine Variety en a mouillé sa culotte. C’est qu’Audiard est membre du mouvement 50 / 50, qui voudrait qu’il y ait autant de films dirigés par des femmes que par des hommes. Voilà qui doit enthousiasmer le « collectif » (qui n’a pas encore créé son collectif ?) « Sexisme sur écrans » qui le 1er mars dernier, dans le Monde (forcément !) a demandé des quotas par genre (non, pas le genre cinématographique, patate !) dans l’attributions de subventions. « Une étape inévitable pour vaincre les inégalités », affirme ce « collectif de professionnelles du Septième art ». Contente-toi d’avoir du talent, petite.
En classe aussi, un certain nombre de pédagogues, et pas les meilleurs, suggèrent que désormais on fasse étudier autant d’auteurs mâles que femelles… Flaubert à droite (forcément), Marceline Desbordes-Valmore (qui ça ???) à gauche.
Entendons-nous. Il y a de très grands réalisateurs de sexe féminin — Leni Riefenstahl, par exemple (ah mince, elle était un peu nazie). Jane Campion est une grande dame. Katryn Bigelow a fait des films intéressants (et pleins de testostérone, au passage, y compris quand ses héros sont des héroïnes, voir Blue Steel). Et puis ? Sofia Coppola est une fraude, comme disent les Anglo-Saxons. Comme 90% des réalisatrices — et 90% des réalisateurs, la fraude n’ayant pas de barrière de sexe.
Et les grands réalisateurs de westerns ont magnifié les femmes indépendantes — revoir tout Howard Hawks, et les rôles splendides de femmes indépendantes jouées par Angie Dickinson dans Rio Bravo43986740-ff08-49d0-aa5f-950680d7be91_1.396ba39cccde9e65b697d88dde1ac093 ou par Charlene Holt dans El Dorado.7c256df2e69ebe47eccc550956e55a59Ou Lauren Bacall dans le Dernier des géants — un film de Don Siegel, l’auteur de la première (et seule véritable) version des Proies, où un pensionnat de petites filles modèles s’ingéniait à réduire Clint Eastwood…eastwood-1024x577 Ou Annette Bening dans Open Range — le dernier bon western classique à ce jour. Ou…
(J’ai dû faire un peu exprès, question iconographie, histoire de faire bisquer les chiennes de garde ici égarées — fuyez, pétasses !).

Le sexe n’a rien à voir avec le talent. Rien. À vouloir combattre le machisme, on suscite de faux espoirs chez des filles qui croient que filmer ou écrire avec un vagin donne du génie. Mais le génie est rare, et ne dépend pas du sexe. Je pourrais militer pour la réhabilitation de Colette, qui est un immense écrivain (et pas « écrivaine », ça l’aurait fait frissonner d’horreur !) très injustement boudée aujourd’hui. Ou pour débarrasser Simone de Beauvoir des oripeaux féministes dont on l’a affublée (elle non plus n’aurait pas supporté « écrivaine » ou « professeure »), et faire ressortir la stylisticienne magique qu’elle était. Sarraute avait un magnifique mauvais caractère et une plume d’acier, Marguerite Yourcenar a écrit un grand livre (l’Œuvre au noir), tout le monde ne peut pas en dire autant, et Patricia Highsmith est un auteur (et pas « autrice », imbécile !) fabuleux.
Et je n’empêche même personne d’aller fleurir la tombe de Duras au cimetière Montparnasse — même si je pense qu’elle est la valeur la plus surfaite de la littérature des cinquante dernières années. Plus il y aura de fleurs qui pèseront sur son marbre, moins il y aura de chances qu’elle ressorte.
Reste qu’au XXe siècle, quelle femme en France est au niveau de Proust ou de Céline ? Et ailleurs, si Yoko Ogawa est un pur moment de bonheur, tout le monde sait que les Nobels de Toni Morrison ou d’Elfriede Jelinek (avez-vous vraiment essayé de lire Jelinek ? Moi, oui, hélas…) étaient des gender Nobels, si je puis dire. Tout comme Svetlana Aleksievitch était un clou dans la chaussure de Poutine — qui s’en fiche.
Ah, ces gens qui confondent talent et bonnes intentions… Déjà, je refuse le statut d’œuvre littéraire à tout écrit « engagé » — Camus est devenu un géant de la littérature quand il s’est débarrassé de ses bonnes intentions — relisez la Chute, ce chef d’œuvre.
Alors, les Brothers Sisters, cette collusion du mâle et du femelle ressuscitant l’androgyne primitif… Audiard est, paraît-il, « le Scorsese français ». Ce n’est pas ce western raté qui le prouve, en tout cas. Et Scorsese n’a pas tenté le western — il connaît ses limites, lui. C’est le propre des géants.

Jean-Paul Brighelli

221 commentaires

  1. Beau billet…
    N’ayant pas mis les pieds dans une salle de cinéma de puis des lustres cela me conforte dans la non envie d’y retourner…Cette critique ne fait que démontrer que le cinéma d’aujourd’hui est plus que gangrené par les fils de… et filles de…On n’hérite pas forcément du talent de son père…ou de sa mère…
    Audiard dans la mémoire collective restera Michel et « les tonton flingueurs » , « les barbouzes » etc la liste est longue quant à Jacques, il aura peut-être besoin de s’allonger sur un divan pour devenir le fils de…

    Autant je peux être d’accord avec le fait que Duras est un auteur qui se « laisse lire » autant je ne comprends pas l’affirmation « Reste qu’au XXe siècle, quelle femme en France est au niveau de Proust ou de Céline ? « Et Yourcenar alors? Certes elle était naturalisée américaine mais écrivait en français…

    PS:
    petite anecdote affligeante,il y a peu de temps (je vous épargne le descriptif des circonstances) j’ai entendu une père expliquer à sa fille que Céline était une grande écrivaine française…gloups…

    • « je vous épargne le descriptif des circonstances »

      Pourquoi « épargne » ?

      Je suis sûr que si vous racontiez les circonstances,cela ne ferait qu’accroître la saveur de l’anecdote.

      • Bin s’il épargne, c’est qu’il y trouve intérêt, non ? (M. Lormier, allons, création de riz sèche, toussa 😉 )

        • elimal est une femme

          Elle n’épargne pas,elle NOUS épargne qqch;autrement dit,elle nous fait grâce de…

          Voyez-vous,Monsieur le Créateur de Richesses,le français est une langue sans déclinaison; »dans je vous épargne le descriptif » il faut réfléchir pour voir que VOUS n’est pas un complément d’objet direct (en latin il y aurait sans doute une préposition « ab » + ablatif….mais mon latin est rouillé).

          Elle épargne QUOI ?

          Elle épargne à QUI ?

          Revoyez du Maître l’éblouissante démonstration sur
          « Je t’ai bien servi » et
          « Je t’ai bien servie. »

          La bonne façon de rendre hommage au Maître c’est de le lire et le relire attentivement et non pas de se répandre en courbettes et formules grotesques.

          • elle nous épargne ==> elle y’en a épargner, pour nous ! 😀
            merci pour la leçon, mais vous devriez commencer à reconnaître mon côté facétieux !
            Je crois que je vais être obligé de redoubler de smileys pour bien insister lourdement quand je fais une plaisanterie. Ma subtilité est encore trop fine (et mon art, maniaque …)

  2. Faut comprendre ! Ce pauvre Jacques n’en finira jamais d’expier les péchés d’un père capable de faire dire au Mexicain : « Chez moi, quand les hommes parlent, les gonzesses se taillent »

    Bien sûr, Jaques aurait pu faire un plan fixe de 90 minutes sur un divan. On aurait alors pu crier au génie et enterrer définitivement de Oliveira qui, à sa décharge, n’a jamais tourné de western.

  3. Le Maître n’est pas qu’unilinguiste

    « (ah, cultivons la différence, la dissonance, la discordance !)  »

    Il part de l’anglais « difference » qui peut signifier « différence » mais aussi « désaccord »,divergence d’opinion et même « différend » et établit une chaîne d’équivalents français.

    Le  » droit à la différence » que certains défendent avec acharnement (sans savoir pour quoi ils se battent) n’est qu’une chimère issue d’une traduction erronée de l’anglais (the right to differ:le droit de ne pas être d’accord -alors que les cons s’en sucent la bite.)

    La « sélection par l’échec » expression tout aussi vacueuse que le « droit à la différence » n’est pas d’origine anglaise;cela semble être une création purement française.

    Si l’on veut comprendre comment la détérioration programmée de la langue française sert l’asservissement des citoyens français,il faut lire absolument

    « C’est le français qu’on assassine »,de jean Paul Brighelli.

    Une fois une commentatrice,dont j’ai oublié le pseudonyme mais qui a précisé qu’elle était quasi-octogénaire, en a parlé.

    Soyons optimistes: les moins de cinquante ans que l’enseignement secondaire a brutis ne sont pas si abrutis qu’ils ne puissent se corriger par la lecture de ce livre-lequel est riche de bien d’autres choses (comme par exemple une myriade de réflexions sur des textes classiques.)

  4. Le Maître n’est pas qu’unilinguiste :

    « Sofia Coppola est une fraude, comme disent les Anglo-Saxons. Comme 90% des réalisatrices — et 90% des réalisateurs, la fraude n’ayant pas de barrière de sexe. »

    Ici, le Maître a branché le synthé;il faut synthé-Roger.

    Le mot « fraud » en anglais (moderne) a bien les deux sens: »fraude », »duperie et « personne qui fraude ».

    Mais en français,ça ne passe pas . Sofia Coppola est une impostrice ? une imposture ?

      • Merci Maître;et un merci tardif pour le « Merry-Joseph Blondel » du précédent billet*

        * diabolique ? Les interrogations (les miennes en tout cas) ont porté surtout sur les illustrations et le power point.

    • voyons, le féminin d’imposteur est « imposteure », ne faites pas le réactionnaire ! et de pareils propos, bientôt vaudront le tribunal !

      • La question n’est pas:quel est le féminin d’imposteur? mais le terme « imposture » peut-il désigner une personne-comme le mot « fraud  » peut désigner une personne ?

        Ça me paraît simple,pourtant.

      • je répondais à votre « Sofia Coppola est une impostrice ? » … vous avez vraiment du mal à suivre, faut que je pense sérieusement à mettre des sous-titres 😉

        • Oui vous répondiez à la question subsidaire,pas à la question principale;et pourtant je n’ai jamais pensé que vous ne fussiez qu’unilinguiste.

  5. Si on claviote western lesbien sur glouglou, on tombe sur des choses étranges (hors por()no):

    https://www.youtube.com/watch?v=BzZFF2YhBLI

    Finalement, je vais peut-être rekhonsidérer mon blocage devant l’intégrale de Oliveira.

    PS : faire rouler une Ducate de route sur une piste caillouteuse comme représentation sommitale du machisme, c’est plus qu’une faute de goût.

    • Je correctionne :

      por(o)no et non por()no. Le sexe féminin a bien le droit d’y avoir sa lettre de noblesse.

      Je laisse au libéral à 12 balles, le soin d’ikhoner pour inclure à la lettre une représentation symbolique du clito.

  6. « J’avais donc été très étonné que Sébastien Mounier, dans Causeur, s’extasiât devant ce méli-mélo de figures de style (comme dit Manohla Dargis dans le New York Times, « For much of the movie, Mr Audiard instead seems content to play with the genre tropes »),

    Chaque genre cinématographique a ses tropes;la question est de savoir quel rapport les figures de style propres à chaque genre,entretiennent avec le « discours cinématographique » et la « projection du réel. »

    Dans le genre peaurneaugraphique (lire la Summa peaurneaugraphica que constitue La Société Peaurneaugraphique) le « scissoring » est une figure quasi inévitable du rapport sexuel lesbien;je n’ai pas réussi à en identifier la fonction,d’autant plus que cette pratique acrobatique est quasi inconnue des lesbiennes.)

    Dans la double pénétration ,je veux voir l’exaltation, la représentation du stade ultime,la sublimation du khopinage (rappel:on dit que deux hommes khopinent lorsque ils partagent une femme;en général, ce n’est pas simultanément. Benalla et Toufriquet ont peut-être khopiné;pas simultanément,je pense.)

    Dans le western,il y a un souci du détail,de l’accessoire vrai:

    « les revolvers utilisés ici sont bien des Colt Walker certifiés d’origine, conformes à l’époque, bravo à l’accessoiriste.  »

    Il me semble que le genre peaurneaugraphique au contraire s’affranchit souvent de la « contrainte réelle »;l’idée de la scène,du scénario peut naître d’une pure divagation lexicale:exemple « nose job ».

    partant des pratiques classiques que sont le handjob et le foot job,des peaurneaugraphes se sont demandé à quoi pourrait ressemble un nose job.
    Ils ont joué sur les mots avant de faire jouer des acteurs.

  7. Vous m’avez plutôt convaincue de ne pas aller voir ce film.
    (Les derniéres production de J. Audiard… bof).

    Mais de toutes façons ne sommes nous pas dans un western? et pas un virtuel sur écran.
    Le Western il est partout, avec les minus qui font dans le slip, et qui se retroussent ou se le retournent le bulbe pour voir ailleurs,
    Car ne plus nommer une place- Arnaud Beltram- pour ne pas…  » provoquer »,
    Ne pas sanctionner le rappeur mangeur de bb blancs,
    Laisser diffuser un truc totalement antisémite anti Israël et pro Palest. chez Lucet, etc…
    Et planter les TULIPES à Koons. (Tulipe, ça vient de « tulipan, turban »( tulipa latin s’est promené).

    On se fait bien TULIPER! Et par le bulbe et par le turban!!

  8. « Et de noter que « la question qui vient à l’esprit est : où est la femme ?  »

    Serait-ce une variation sur l’expression anglaise « Cherchez la femme » qui signifie à peu près:quand il y a une couille quelque part,un problème,un truc qui dékhonne,c’est qu’une femme est impliquée.

    L’expression serait passée dans la langue anglaise à partir de Dumas.

    https://www.phrases.org.uk/meanings/cherchez-la-femme.html

    • Patrick Juvet a également traité ce thème (sur le mode disco) avec son inoubliable et kitchissime « Où sont les feeeeeeeemmes? »…

    • C’est très loin d’être un e expression anglaise : c’est systématiquement cité en français, dans les livres anglais. C’est Dumas qui a inventé ça — dans les Mohicans de Paris, qui par ailleurs n’est pas son meilleur livre.

      • Maître,vous avez dû me lire un peu vite…

        C’est une des expressions proverbiales que les Anglais disent en français avec un accent inimitable.

        Il y a aussi:C’est la vie,voilà (à la fin d’un tour de prestidigitation),plus ça change…

  9. Une bonne fois pour toutes : River Phoenix est mort il y a vingt-cinq ans et les incantations chamaniques des LGBT transgenders ne pourront rien y faire !
    Donc il s’agit ici de son petit frère Joaquin …

  10. « …la Rivière rouge (ah, cette scène mythique où Montgomery Clift et John Ireland mesurent et caressent leurs colts !) »

    réplique célèbre:
    « There are only two THINGS more beautiful than a good gun: a Swiss watch or a woman from anywhere.  »

    « Il n’ y a au monde que deux CHOSES plus belles qu’un bon revolver:une montre suisse ou une femme-d’où qu’elle vienne… »

    Toutes les femmes sont-elles belles ?

    Est-ce une déclaration d’admiration universelle pour le beau sexe ?

    (pour elimal: la femme dans les expressions idiomatiques de comparaison:
    exemple

    Ничего хуже чем тощая свинья или пьяная женщина.

    PS Я даю свой язык кошке о точках на i.

    J’ai cru comprendre qu’il y avait une histoire de pendule…mais ça ne m’a pas permis de trouver.)

    On a souvent accusé Trump de mépriser les femmes (à cause de vantardises éhontées …)

    En réalité,il les révère ;il a dit une fois:quand tu te réveilles à côté d’une femme sublime,tu te demandes:comment j’ai pu réussir à l’amener dans mon plumard ?

    Woody Allen a tout compris,lui qui fait dire à Diane Keaton,dans Manhattan:

    « …the brightest men,the minute you climb into the sack with them,if you’re the least bit giving,they are so grateful. »

    the least bit giving !

  11. L’aboyeur peu aimable d’ailleurs :
    – Madame Françoise Nyssen est renvoyée compléter ses études d’urbanisme auprès des tribunaux au nom de la parité des peines et délits.

  12. A la lecture de ce billet, je me sens tout meurtri devant tant de mépris pour la femme écrivaine ! Vous oubliez évidemment ce qui fait l’honneur de la Littérature Actuelle : Anna Gavalda, Annie Ernaux, Camille Clément et, la plus talentueuse d’entre elles : Madame Angot, qui est à l’écriture ce que le surimi est au homard thermidor (à ne pas prononcer « zermidor », comme Mme Deume, personnage du regretté Albert Cohen, bel homme ceint de sa veste d’intérieur fument en cachette de sa femme).

  13. 1er décret pris en conseil des ministres new-looké : Il est interdit à tout agent de l’administration de parler de « gouvernement français », on parlera de « gouvernement trans-national cis-genre non-racial » à l’avenir dans tous les textes et règlements administratifs.

  14. ZORBA le Grec, Zorba le simple, ( Anthony Queen) dit :

     » une Femme, tu poses ta main sur ses seins, et elle te donne tout ce que tu lui demandes ».

  15. Distorted in translation

    « (J’ai dû faire un peu exprès, question iconographie, histoire de faire bisquer les ici égarées — fuyez, pétasses !). »

    En français, le terme « chiens de garde » n’est pas sympa;on pense gardien de l’ordre établi,flic,facho,on pense à Nizan.
    Or en anglais,la traduction littérale de chien de garde « watchdog » désigne tout autre chose:un citoyen choisi pour veiller à ce que les institutionnels ne commettent pas d’abus.

    A ma connaissance,il n’y a pas en anglais de féminin de « watchdog ».

    Mais alors en français,saperlipopette, « chiennes de garde » c’est terrible;traiter une femme de « chienne », c’est très insultant et dans « chiennes de garde  » il y a « chiennes » ; (souvent la féminisation d’une expression la fait basculer dans le négatif;eg: homme public,femme publique.)

  16. Comme la devinette inscrite en commentaire du billet précédent n’a pas été traitée,je la repose

    a)Qui a écrit :

    « Je fus torturé par le professeur. Soit qu’il reconnût la sincérité de ma disposition sérieuse à l’étude, soit qu’il vît un sujet timide de bonne volonté, il cherchait visiblement à m’inculquer sa propre manière de voir et à faire un disciple …Il me surmena, fut sévère ; ses corrections étaient véhémentes … »

    b) Le professeur tortionnaire est-il Jean-Paul Brighelli ?

  17. Cher Maître, je savoure ce billet, bien que n’allant plus guère au cinéma (la denière fois ce fut pour « Chocolat », navet médiocre, dégoulinant de moraline …).
    Cependant y’a un truc qui me tracasse : vous admettez que le talent est inégalement réparti et que être « une personne du sexe » n’est pas une garantie suffisante. Donc vous vous opposez vigoureusement à toute forme de parité imposé, de quotas etc ..
    Par contre, je vous trouve bien moins convaincu de la nocivité des quotas, et de la discrimination positive qu’ils induisent, dans le cas des CPGE dont nous parlions ici, il y a peu.
    Pour moi dans les deux cas, c’est le même mécanisme qui ne peut qu’avoir des effets négatifs.

    • Mais dans les prépas, le tri s’opère sur les seuls résultats — croyez-moi, aucune parité dans la sélection, sinon il n’y aurait pas 8 filles pour 40 mec en maths-sup ! C’est comme une sélection sportive, au fond. On prend les meilleurs (enfin, on essaie), et on tente d’en faire des meilleurs-sup !
      On est juste forcé (par l’administration) d’avoir 20% de boursiers à l’entrée. Mais ça ne pose pas de problème, il y a largement 20% d’élèves méritants qui sont boursiers.
      Le problème, c’est qu’ils ne durent pas. Ils s’effondrent psychologiquement.

      • je ne vois pas pourquoi un élève boursier s’effondrerait plus qu’un autre. Il n’a pas commencé à être boursier en prépa ! Sincèrement, à vous lire, j’ai le sentiment qu’on ne parle pas des mêmes prépas … Je reconnais que ma connaissance est très ancienne et particulière : j’étais élève au Lycée Pasteur de Neuilly, et si en Math Sup, la moitié des élèves venaient du Lycée, ce n’était plus le cas en Spé.
        Oui, les grands Lycées parisiens trustent les premières places des classement, mais c’est parce qu’ils font de la sélection, pour ne garder que les meilleurs. Et comme ils ont de bons résultats, ils attirent les meilleures candidatures.
        Je connais un parent, de la Réunion, qui, boursier à fait ses prépas dans le même Lycée : son dossier était excellent, il a été accepté.

        • Pasteur à Neuilly…le lycée de votre ami Hollande, de Sarkozy et d’autres célébrités.

          Si vous relisez tous les textes du Maître concernant les classes préparatoires,vous constaterez qu’il parle davantage de l’hypokhâgne-sciences humaines qui,à Marseille, est l’antichambre de Sciences Po /ENA que des classes scientifiques.

          Avec une certaine émotion il avait parlé d’une petite qu’il aimait bien et que les bourges de la classe battaient froid.

          Les hypo et les maths sup sont deux mondes différents et le Maître ne m’a pas convaincu lorsque il a affirmé que pour réussir l’oral de maths de Polytechnique il fallait posséder les « codes bourgeois ».

          Certains codes sont sans doute nécessaires pour les Sup de con et pour l’ENA;pour les grandes écoles scientifiques, je n’y crois pas du tout.

        • « le Maître ne m’a pas convaincu » non plus concernant la filière CPGE scientifique. C’est vrai que les kâhgnes, c’est particulier …
          Vous voyez, M. Lormier, que quand vous vous donnez la peine de raisonner, nous trouvons des points d’accord 😉

          je place ici une ribambelle de smileys*, pour que tout le monde comprenne que ma dernière phrase, est gentillement ironique.

          * je ne les développe pas, pour que le lamantin de service, ne fasse pas un AVC

  18. « Madame Angot, qui est à l’écriture ce que le surimi est au homard thermidor »

    Bien vu. Il faudrait entourer les bouquins de la dame d’un emballage spécial pour ne pas se salir les mains qui, sinon, sentent trop longtemps la petite fille qui se néglige.

  19. De Duras, Desproges écrivait qu’elle n’a pas écrit que des conneries mais qu’elle en a aussi filmé.

  20. « Alors, les Brothers Sisters, cette collusion du mâle et du femelle ressuscitant l’androgyne primitif… »

    collusion

    Le Maître prend le terme dans un sens rare, métaphorico-étymologique,celui qu’il a par exemple dans:
     » N’est-ce pas la collusion de la musique et de la danse qui a contraint les poètes grecs à arracher la tragédie aux profondeurs du drame humain? »

    référence Arts et litt. dans la société contemp.,1935, page 5808.
    (bien malin celui qui trouvera ce texte sans se déplacer jusqu’à la Bibliothèque Nationale,site Richelieu)

    Le Maître a-t-il lu l’article de J.Pinchon (dont il fut l’assistant et qu’il tient pour le plus grand grammairien du XXème siècle)

    Je fais exprès de ne pas dire grammairienne,car si je le faisais,ce serait affaiblir terriblement la louange.
    Pinchon (J.). Questions de vocab. Collision-collusion. Fr. Monde. 1968, no58, pp. 44-45.
    (Lormier n’a pas réussi à dénicher ce texte!)

    et enfin ,le moderne

    Gary Kovacs, président de la Fondation Mozilla, présente Collusion (en anglais, sous-titré en français).
    https://www.youtube.com/watch?v=zqUraffoDMw

  21. Le rose cette couleur connotée qui n’a pas réussi à s’affranchir … du pouvoir mâle du rouge sang !

  22. à Lormier,

    « PS Я даю свой язык кошке о точках на i. »

    l’indice unique était: le hic c’est les points.

    je vais donc « remettre les pendules à l’heure » (qui n’était pas un indice mais une taquinerie) un peu plus tard et donc remettre la réponse. Vous m’avez qualifiée de « pédagogue émérite » autant ne pas vous faire mentir et par conséquent je me permets de vous poser cette dernière question si vous le voulez bien:
    Sur quelle lettre voyez-vous un point en cyrillique?
    clin d’oeil

    • Le 16 octobre 2018 à 10 h 47 min,
      Lormier
      a dit :
      « « je vous épargne le descriptif des circonstances »

      Pourquoi « épargne » ?

      Je suis sûr que si vous racontiez les circonstances,cela ne ferait qu’accroître la saveur de l’anecdote. »
      Très franchement et à défaut d’en rapporter, cela n’a vraiment aucun intérêt et ne ferait qu’accroître non pas la richesse mais la « pauvreté » de cette anecdote…sourire et clin d’oeil…

      PS: Merci d’avoir « rétabli » la femme derrière mon pseudo mais ce n’était pas pour autant une réponse à « où est la femme »…o

    • Evidemment,j’avais compris:accordez moi ça.

      Et le
      Я даю свой язык кошке о точках на i
      est compris de vous parce que vous savez le français (j’imite le fameux Sky my husband !)

      • Je fais plus que vous l’accorder! Loin de moi l’intention de faire insulte à votre intelligence , vous avez bien compris que ce n’est pas mon « mode de fonctionnement ».
        L’équivalent de l’expression n’existe pas vraiment mais justement vous pouviez la créer, les expressions faîtes maison sont tout à fait acceptables en russe.
        Vous pouvez utiliser le verbe clarifier soit прояснить/прояснять…eh oui!

        Je vous invite à lire ce qui suit:
        https://www.lapresse.ca/international/europe/201007/31/01-4302817-mettre-les-points-sur-le-e.php

        accordez moi ces petites taquineries… clin d’oeil et sourire

        Vous auriez pu imité le fameux « sky my wife!)

        • « Le ë a connu son âge d’or entre 1942 et 1953, en raison d’un puissant partisan des deux points: le dictateur soviétique Joseph Staline. «Durant la guerre, la Pravda s’est mise à utiliser le ë parce que Staline voulait éviter les erreurs militaires, raconte Viktor Tchoumakov. Par exemple, pour ne pas qu’une ville calme appelée Berezovka soit bombardée à la place de Berëzovka!»

          Vivent (ou vive ) les dictateurs.

          Il y a aussi le cuirassé Patyomkine et la révolte de Pougatchov.

      • « Я даю свой язык » j’oubliais , en effet google commet quelques petites erreurs parfois ( heureusement je connais un peu le français…sourire)en l’occurrence et au mot à mot on écrirait мой язык mais donner sa langue au chat se traduit par le verbe « сда́ться » au même titre que provoquer les mauvaises langues( comme semblent si bien les déclencher nos échanges) se traduit par l’utilisation de « вы́звать слу́хи »…
        La traduction renferme des pièges ainsi « кинети́ческая речь » c’est la langue des signes…
        Donc en ce qui concerne les points sur les i on peut le traduire ( fait maison) en les mettant sur les « ë »

          • Конечно, вы меня не обидели.
            Главный вопрос:

            Vous reconnaissez en Brennus le Maître tel qu’il vous apparaissait lorsque vous suiviez ses cours;vous avait-il parlé de ce Brennus ? Etait-ce l’impression qu’il dégageait à l’époque ? Le faisait-il consciemment ? Ou bien cette ressemblance vous est-elle apparue a posteriori,à la lecture du billet ?

          • C’est juste la stature imposante et la moustache qui m’y ont fait penser. JPB dans une classe occupe l’espace, c’est un très grand comédien.Mais ce n’est pas difficile à deviner pour qui a visionné une de ses interviews…Pas d’autres explications « biscornues »…

        • encore un oubli que je m’empresse de corriger, si ma mémoire ne me fait pas défaut, vous souhaitiez aussi la traduction en hongrois de cette expression « mettre les points sur les i », cela n’engage que moi mais j’utiliserai le verbe « pontosít »

  23. Dès qu’un Français se met à penser comme un Américain cela devient franchement too much ! Comment ce fait-ce ?

  24. Marceline Desbordes-Valmore

    Marceline devient comédienne dès l’âge de 16 ans.

    Une de mes connaissances m’a révélé tardivement cette vérité psychologique et sexiste :
    Le mâle est par nature un voyeur, et la femelle une exhibitionniste.
    Cette vérité est-elle porteuse de sens ?
    En fait, non !

    Comme le disait un réalisateur de film :
    Toutes les femmes sont des comédiennes, sauf certaines actrices.
    Exemple type : Laetitia Casta, une Corse (Ah,Ah Ah!) à la plastique superbe, et qui joue comme une pantoufle.

  25. Michel Audiard était le Français franchouillard dans toute sa splendeur républicaine ! Son fils s’essaye à prendre le contre-pied du père. Il réussit quand même à faire un film « La splendeur des cons qui se prennent pour le nombril de la terre ! »

  26. Petit Troll,
    Quand un Franchouillard regarde tes contributions hors-sujet avec l’œil d’un Ricain, voilà ce qu’il pense :
    P(ierre) D(riout) is an asshole, but not a smart one.

  27. La presse : « Mohammad Rashid Naseem, Pakistanais, a battu le record du monde de cassage de noix avec sa tête. Pendant une minute, il a brisé 247 noix. Le précédent record était de 217. »

    https://www.youtube.com/watch?v=DaBVs1Q7488

    J’en connais des, ici en Périgord, qui seraient prêts à le faire venir. De plus, avec la marque qu’il doit avoir sur le front, il doit passer pour un bon musulman qui ne va les casser à personne.

    A Rashid, l’huile de noix reconnaissante.

    • Juste une petite remarque: 247 est un nombre déficient.
      (En mathématiques, un nombre déficient est un nombre entier naturel n qui est strictement supérieur à la somme de ses diviseurs stricts)

      • 247 a pour diviseurs stricts 1,13 et 19; 1 + 13 + 19 = 33

        Le suivant ?

        Il paraît que les trous entre nombres déficients vont croissant.

          • Je ne suis sûr de rien;je crois simplement que si on considère des nombres beaucoup plus grands…on trouve des trous très grands aussi…mais leur croissance n’est pas forcément régulière.

            J’ai le sentiment que votre truc va être l’élément déclenchant qui va me faire remettre à l’arithmétiqu; et comme c’est l’été indien,je peux encore me passer de chaussettes chauffantes.

            (Toujours des mails dilatoires de l’oncle Sam!)

    • « De plus, avec la marque qu’il doit avoir sur le front, il doit passer pour un bon musulman qui ne va les casser à personne. »

      Ça c’est drôle — qu’un casseur de noix finisse par ressembler à des casseurs de burnes…

  28. Citation du jour:
    « De ce jour date une ère nouvelle de la vie politique française . »

    Note:
    L’auteur n’est pas un grand écrivain, il n’est peut-être pas utile de citer son nom, on se contentera de la phrase qui colle tellement bien à l’actualité.

    • Citation d’hier et de demain:

      On ne regarde pas le manteau de la cheminée quand on tisonne le feu.

      Pas d’auteur connu.

      • « …voici que s’ouvre le livre du temps avec le vertige de ses pages blanches. »

        L’ampoulé rédigeait déjà des causements pour le safarien diamanté ?

      • Edgar Faure c’était quand même autre chose : »Voici que s’avance l’immobilisme et, nous ne savons pas comment l’arrêter. »

        • Curieuse cette propension des chefs d’Etat à confondre politique et écriture d’un livre;Saddam Husseïn est resté célèbre pour « la mère de toutes les batailles » mais il a aussi parlé du chapitre dernier qui allait clore tous les chapitres.

  29. Billet du ressentiment, écrit sous le coup de la colère, incomplet, qui n’évoque ni « Les frères Sisters » (titre drôlissime ?) du livre de Patrick de Witt dont est tiré le film –roman qui lui est vraiment super drôle–, ni du Festival de Toronto où le film a été présenté, ni le lieu de tournage du film, la Roumanie, détail important pour un western car c’est le seul pays où les chevaux ont des poils sous les selles.
    Toronto étant le nouveau tremplin vers les Oscars, Audiard ne l’a pas présenté à Cannes pour cette simple et bonne raison. C’est un film produit par les américains écrit pour un public américain, point barre !…qui enfile comme des perles tous les codes paysagers et thématiques du western mais sans massacre d’indiens pour ne pas désarçonner le public yankee (d’où la chanson Feelin’ Good interprétée par N.S. dans le B.A.).
    Bref, aucune réinvention du genre du western, genre qui pourtant a fait l’Amérique, et genre dont se sert paradoxalement aujourd’hui un français pour critiquer l’Amérique. On passe du western classique hyperviolent au western bisounours actuel, le Commodore allant même jusqu’à créer finalement une sorte de phalanstère à la Fourier et tout plaquer après s’être fait des bourses en platine, mâtiné de psychanalyse freudienne à deux balles (rouillées) avec le rapport au père (récurrent chez Audiard) et aussi celui du rapport à la mère chez qui les deux héros (dont Joaquin Phoenix qui démontre ici un vrai potentiel comique à exploiter) retournent finalement après avoir massacré tout le monde.
    On cherche Audiard là-dedans, pas celui du « Prophète » mais celui qui avait réussi bcp mieux avec « un héros très discret » ou avec son meilleur film, « Sur mes lèvres » où il sublimait le réel talent d’actrice d’Emmanuelle Devos.

    ps: j’ai dans ma liseuse le livre de Patrick de Witt que j’avais acheté au format epub…si ça intéresse quelqu’un, qu’il m’en fasse la demande pour fournir un lien de téléchargement (à titre gracieux).

    • Je n’arrive pas à remettre la main sur une photo d’Hemingway roupillant en short dans un profond sofa, les bras étendus, les jambes et les pieds nus allongés sur une table basse recouverte d’ouvrages et journaux, entouré de ses chats au milieu d’une bibliothèque magistrale. J’aurais aimé que tu tiltes sur cette photo de vieux sage heureux…

  30. J’avoue ne pas avoir vu le film (et cette critique n’y incite pas). Comparer Audiard et Scorsese n’est sans doute pas incongru, mais il est vrai que le succès de l’un semble volé à côté de celui de l’autre… je ne sais pas s’il est utile d’être sévère avec ce réalisateur, comme avec l’ensemble de la production cinématographique française actuelle ; disons que ce n’est sans doute pas le pire. Je rejoindrais volontiers l’idée selon laquelle certains de ses films méritent d’être vus (plus qu’admirés comme d’incontestables réussites).

    • Cherchons les chiennes (de garde) ?

      Parmi les femmes dont la fonction est d’inspecter,certaines sont inspectrices,d’autres inspecteurs.
      exemple:
      Marie-Alice TROSSAT, inspecteur d’académie
      Sabine BOBÉE, inspectrice d’académie
      J
      ‘ai trouvé une professeure…il y en a peut-être d’autres, je n’ai pas épluché attentivement.

      Anouk BARBEROUSSE, professeure de philosophie des sciences, Sorbonne Université, Paris *

      En bas de page,une note:
      * titres féminisés à la demande des personnes concernées.

      Pas d’astérisque pour les inspectrices:cette dénomination semble ne pas être considérée comme une féminisation alors qu’elle cohabite avec « inspecteur »

      La parité entre femmes genrées et pas genrées a-t-elle été respectée ?

  31. Saviez-vous que François Bayrou a deux bras droits ? Si un physicien pouvait m’expliquer cet étrange cas de « droitisation » de l’espace du centre …

  32. Quand un agrégé rencontre un autre agrégé qu’est-ce qu’ils se font ? Des clins d’œil avec leurs quatre yeux droits …

  33. Vous savez que je suis un grand adepte du 467 ?

    Tantôt il se remplit avec les garçons de Passy-Buzenval tantôt avec les filles de Daniélou.

    La différence ? Les garçons parlent de leurs jeux, les filles font des plans de carrière.

  34. Mon grand jeu de la semaine (réservé aux garçons).

    Définir en quelques mots un Français franchouillard ; 1ère ébauche de réponse : un type dessalé à qui on ne la fait pas et qui ne veut être dupe d’aucune grandeur d’établissement.

  35. Curieuse, cette addiction de Lornier pour les pratiques sexuelles exotiques…Un fond de commerce?

    • Exotiques,exotiques, est-ce que j’ai une gueule d’exotique ?

      Le Maître ayant évoqué la question des tropes du Western, je me suis tout naturellement interrogé sur ceux du cinéma peaurneaugraphique-lequel, je vous l’accorde, après des débuts prometteurs a plus ou moins sombré.

      Soyons optimistes:le jour viendra où un cinéaste de talent donnera au genre ses lettres de noblesse.

      • Tut tut, j’évoquais les nombreux liens que vous postâtes (r) à moultes occasions et qui illustrent ces pratiques.
        Ceci dit, je n’en suis pas choqué, voire: cela m’indiffère.

  36. Certains vont parler de l’extrême-droitisation du centre – mais ce sont des farceurs !

    Ceci dit on peut s’étonner de l’air gauche et emprunté de François Bayrou lui qui est doté de deux beaux bras droits !

  37. On ne dit pas « une allocution de Macron » mais « une halo-cution de Macron » ; c’est à cause du brouillard présidentiel qu’il répand …

  38. Hors sujet (quoique…)
    Dernières nouvelles de la gauche la plus bête du monde :

    « A Carquefou (Loire-Atlantique), la « communauté éducative » s’est mis en tête
    de débaptiser le lycée Honoré-d’Estienne-d’Orves. Bien que résistant, ce fusillé
    du Mont-Valérien était chrétien et issu de la droite monarchiste. »

    https://www.causeur.fr/honore-destienne-dorves

    • Un reflet de la méconnaissance organisée de l’histoire de la 2d Guerre mondiale.
      Lassant…

      • Vous avez du pain sur la planche.

        Vous me donnez l’impression de penser de la manière suivante:à telle ou telle époque,l’humanité n’a pas bien compris la situation et a donc fait le mauvais choix.

        L’histoire humaine serait une longue succession d’erreurs;et vous voulez nous raconter ce qu’il aurait fallu faire et aussi ce qui s’est réellement passé-car en plus on falsifie le passé.

        • Vous êtes durablement atteint d’une futile tendance au pinaillage, quel que soit le sujet.
          C’est pénible.

          Ne traduisez donc pas mes commentaires comme vous le fîtes ci-dessus!

          • Je vous ai à l’œil .

            En l’absence d’appareil critique,je ne puis être très précis,mais je me souviens que,par exemple,à propose de la Vendée,vous étiez horrifié des crimes des révolutionnaires;pareilles abominations devraient ,selon
            vous, nous faire renier la république.

            Mais comment pourrions-nous faire que ce qui a été n’ait pas été ?

  39. Watchdog est bien le terme couramment utilisé au Royaume Uni pour désigner la personne qui surveille telle ou telle institution pour protéger le public de tout abus de pouvoir ou prtique condamnble.

    Le terme officiel est emprunté au Suédois:ombudsman.

    J’essaie d’indiquer mes sources mais (à cause du robot ?) ça ne passe pas.

  40. Bonsoir Monsieur Brighelli,
    Nous vous remercions de nous avoir avoir permis d’entrer en contact avec Elimal. Le hasard veut que nous habitions des villes voisines et nous avons pu la rencontrer ce week-end. Elle nous a beaucoup aidés, c’est vraiment une personne exceptionnelle. Même si elle nous a beaucoup mis en garde au sujet du CNED où elle a constaté le début de la dégradation, elle nous a donné de très bons conseils et nous comprenons mieux maintenant comment nous organiser. Donc merci à vous et votre blog. Merci surtout de continuer à dénoncer cette destruction de l’école. Espérons que vous soyez suivi car il n’y a pas beaucoup de voix qui s’élèvent. Je voudrais ajouter ceci à l’attention des enseignants « qui en ont marre »: n’oubliez pas que vous n’êtes que des victimes collatérales et que personne ni rien ne vous empêche de vous « révolter » ou de vous reconvertir, les premières victimes sont les enfants( heureusement certains d’entre vous ne l’oublient pas) qui eux sont là pour apprendre et qui ne seront rien sans une école qui ne les considère pas comme du bétail. C’est très insultant de lire comment vous « traiter » les élèves parfois ici.Les parents ne sont pas tous à mettre dans le même sac et nombreux sont ceux prêts à vous soutenir… Nous ne souhaitons pas de polémique, c’était une remarque de ras le bol et nous n’interviendrons plus ici.
    Merci Monsieur Brighelli pour votre accueil.Bonne continuation.
    Très cordialement.
    Audrey et Clément A.

    • Je vous souhaite le meilleur possible pour vos enfants.
      Cependant, lorsque vous dites :
      « à l’attention des enseignants « qui en ont marre »: n’oubliez pas que vous n’êtes que des victimes collatérales et que personne ni rien ne vous empêche de vous « révolter » ou de vous reconvertir, les premières victimes sont les enfants( heureusement certains d’entre vous ne l’oublient pas) qui eux sont là pour apprendre et qui ne seront rien sans une école qui ne les considère pas comme du bétail. C’est très insultant de lire comment vous « traiter » les élèves parfois ici »

      la révolte existe, elle est larvée; la reconversion, à plus de cinquante ans est une illusion; « ici » nous ne « traitons » pas les élèves, nous sommes sur un blog qui sert d’exutoire privé et anonyme, et si les termes sont quelquefois outranciers, il faut n’y voir que deux choses: une profonde lassitude et une certaine catégorie d’élèves.

      • Les parents font trop d’enfants;leurs enfants, à moins qu’on ne les stérilise, en feront trop eux aussi.

        • En êtes vous si sûr? Dois-je vous demander d’accepter mes excuses( je ne le ferai pas) pour avoir (« fait ») donné naissance à cinq enfants? clin d’oeil…
          N’est-ce pas un peu étrange d’écrire « Les parents font trop d’enfants » , le terme parent n’est-il pas incongru? Ne serait-il pas moins « pléonasmatique »(vous m’autoriserez j’espère c’est extravagance) d’écrire : les couples font trop d’enfants? nouveau clin d’oeil et sourire

      • Aujourd’hui on vous appellerait sans doute « facilitateur »,jadis « dragoman »;c’est par votre « truchement » que ce lien s’est créé.

        Mais (pour le moment du moins) vous vous refusez à jouer le rôle d’entremetteur, de « panderer ».

        Un élève à qui son professeur reprochait ses bavardages continuels: » mais,Madame, comment puis-je créer du lien social si je ne bavarde pas ? » (authentique,ça m’a été rapporté.)

  41. Comme dirait l’autre : encore un drame de la misère !

    « Vers 20 heures 30 mardi soir, un homme a été tué à bord de sa voiture par deux individus en scooter, à Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, rapporte «Le Parisien». Mohamed B., 30 ans, a été abattu au volant de sa luxueuse voiture Porsche Cayenne, tandis que les tueurs étaient sur un scooter T-Max. Sept cartouches auraient été tirées. Les suspects ont ensuite pris la fuite vers la porte Maillot.
    La victime, employée comme vigile, était connue des services de police. »

    Ces pauvres vigiles qui se font tirer comme des lapins dans leurs porsches cayenne … abc maths qu’en dites-vous ?

    • Comble de malchance pour cette famille frappée par le désarroi …

      « Selon des informations du «Point», le frère cadet de Mohamed B. avait également été assassiné en hiver 2012, devant la maison familiale située à Argenteuil, alors qu’il rentrait d’une séance de cinéma avec son neveu de 4 ans. Le meurtre de Jawed, «un jeune homme sans histoire» âgé de 20 ans au moment des faits, n’a jamais été élucidé. La police ignore, à ce jour, s’il y a un lien entre ces deux assassinats. »

      Moi non plus …

  42. Dans les westerns les bandits ont l’honnêteté de ne jamais invoquer la misère quand ils attaquent la diligence ! Au fond ils auraient un peu honte de dire que le travail les rebute parce que c’est fatigant … ils assument d’être endurcis dans le crime !

    C’est le bon côté du western : on n’y trouve pas d’assistance sociale.

    Alors qu’à Neuilly c’est bourré de bons cœurs.

    • jadis,les malfrats finissaient à Cayenne;aujourd’hui ils s’achètent des Porsche Cayenne.

      Mimi Marchand,qui a fait pas mal de prison,est très bien reçue à l’Elysée.

  43. En Corse où la pauvreté était flagrante on ne l’invoquait jamais quand on réglait ses conflits personnels au couteau. Le crime d’honneur était donc « un trésor national corse » !

    • C’est ballot ça… Il ne recevait pas de courrier ce p’tit gars là?

      «Compte tenu du traumatisme, il est exceptionnel qu’elle puisse mémoriser un visage»…

      Encore un proc qui marche à côté des ses pompes!

      « Je n’ai pas rencontré ce cas de « figure »… ». Et pourtant, la pauvre jeune fille, elle, elle l’a rencontrée la « figure » de son violeur et elle s’en est souvenue!

      S’il y a traumatisme se sera en plus du viol celui de ne pas avoir été entendue par la justice!

  44. Le 16 octobre 2018 à 20 h 47 min,
    abcmaths
    a dit :
    289 ?
    Ensuite 323 ?
    Ce qui contredirait votre hypothèse de croissance des trous.

    Répondre ↓Le 16 octobre 2018 à 20 h 47 min,abcmaths
    a dit :289 ? Ensuite 323 ?
    289 est le carré de 17,323 est le produit de deux nombres premiers: 17 et 19.

    Il est facile de prouver (je me fais fort de le faire) que toute puissance d’un nombre premier est un nombre déficient et que tout produit d’une paire de nombres premiers (sauf 2,3) est un nombre déficient.

    NB 248,successeur immédiat de 247 est déficient; 496 (= 2×248) est un nombre parfait.

      • Dois-je rédiger une preuve des assertions:

        « toute puissance d’un nombre premier est un nombre déficient »

        « et tout produit d’une paire de nombres premiers (sauf 2,3) est un nombre déficient. »

        ?

        En tout cas les nombres déficients semblent constituer un buisson dense et épineux

        322=2x7x23 a pour diviseurs stricts 1 2 7 14 23 46 161.

        Leur somme est 254 donc 322 est déficient;(322,323 ) est une paire d’entiers déficients consécutifs. De telles paires sont-elles « fréquentes » ?

      • Savent plus où trouver des sous…
        Enfin, si, ils savent : dans nos poches.
        Faut croire qu’elles sont sans fond.

        • J’ai migré en Angleterre et c’est une mesure qui a été instaurée à Londres depuis longtemps. Une de mes copine travaille à l’Université de Greenwich et fait le trajet de Piccadilly tous les jours en vélo à assistance électrique. Je ne vois pas où est le problème !

          • Le problème? Le problème, c’est la liberté d’aller et de venir en voiture si je veux. Le vélo à Marseille, j’ai donné: pas envie de faire une veuve et deux orphelins.
            De plus, vous, moi et les autres, savons très bien qui sera contrôlé et taxé et qui le sera moins ou pas: inégalité républicaine.
            On nous emmerde avec le climat mais nos mesures ne sont qu’un petit pipi dans un océan de merde chino-asiatique.
            Concluons: ils nous cassent les burnes.

    • Soyez un peu charitable voyons! Si nous sommes si « taxés », c’est pour mieux aider les bonnes âmes qui hébergeront des immigrés.

      « Pour faciliter l’intégration des nombreux migrants arrivés sur le territoire, la majorité veut récompenser les Français qui y participent. Aussi, comme le suggère le député LREM Aurélien Taché, les personnes hébergeant chez eux des réfugiés pourraient bénéficier d’un crédit d’impôt pouvant s’élever jusqu’à 1 500 euros annuels. » Rapporte Le Figaro ce samedi 6 octobre.
      Lu sur Valeurs.

  45. « De Beauvoir…la stylisticienne magique qu’elle était. »

    stylisticienne et non styliste ? Une spécialiste de la stylistique ?

    boule:bouliste harpe:harpiste mâche: mâchiste …

    esthétique:esthéticienne électrique:électricienne

    • Le 18 octobre 2018 à 0 h 06 min, Lormier a dit :
      « De Beauvoir…la stylisticienne magique qu’elle était. »

      stylisticienne et non styliste ? Une spécialiste de la stylistique ?

      Vous en doutez?

      • La stylistique serait la « science » du style;celui qui écrit et écrit bien,celui qui a un beau style peut fort bien ignorer tout de la stylistique;a contrario on peut tout connaître de la stylistique ,savoir analyser magnifiquement le style d’un auteur-sans être capable de bien écrire soi-même.

        il me semble que styliste signifie:maître du style.

        • Je ne vous contredirai pas sur ces points, vous avez tout a fait raison. Cependant il me semble que vous omettez un point important.
          Si j’ai bonne mémoire (je vous demande de me reprendre si tel n’est pas le cas ) n’avez-vous pas à plusieurs reprises constaté que JPB n’employait pas certains termes précis sans dessein? Puis-je juste vous inviter à associer dans votre question « stylisticienne » et « magique « comme JPB l’a fait?
          Stylisticienne? Styliste? Vous qu’en pensez-vous concernant Beauvoir?

          PS: je suis par ailleurs surprise que vous n’ayez pas relevé l’affirmation de JPB « Reste qu’au XXe siècle, quelle femme en France est au niveau de Proust ou de Céline ? « . Il n’y a pas si longtemps vous demandiez « où est la femme? »

          • Je me suis borné à poser une question;il arrive que le Maître prenne une question en considération et y réponde:cela s’est produit tout récemment,à propos de la chute d’Icare.

            Encore une fois,en matière de grâce,je suis pascalien;mon cœur est toujours prêt à accueillir la grâce mais je n’ai pas la folie de la solliciter ni de chercher à comprendre pourquoi elle m’est parfois octroyée.

            Quant à Beauvoir,je ne l’ai pas lue.

            « Cherchez la femme » est un dicton anglais,que les Anglais énoncent dans leur français inimitable et qui signifie à peu près:si quelque chose ne fonctionne pas quelque part cela signifie qu’une femme est impliquée;trouvez la femme,vous identifierez ainsi la cause du problème.

          • Expression qui en français n’a pas forcément la même signification…
            J’ai l’impression de vous avoir froissé, j’espère qu’il n’en ai rien…

  46. Entretien avec Roux de Baisieux dans le Figaro du jour.

    Ca commence par des considérations raisonnables: le nombre et la durée des arrêts-maladie dans les entreprises augmentent parce que l’âge moyen des actifs augmente (la santé ne s’améliore pas en vieillissant ) et ça se termine par des propositions absurdes:il faut RESPONSABILISER les médecins et les malades.

  47. REMANIEMENT
    Le refus de Bébé Macron concernant la proposition de l’Institut Bartabacs exfiltré en Angleterre de créer un Ministère de la Lubricité et des Bonnes Mœurs des francais à l’étranger m’a privé d’un ministère pourtant essentiel, et qui me tenait à cœur.
    Avouez qu’au fronton de l’ambassade française « LIBERTÉ ÉGALITÉ LUBRICITÉ », ça aurait eu de la gueule, une fois évacuée cette stupide fraternité !

  48. Il faut racler les fonds de tiroir pour exister … on n’est sûr de rien sauf que notre existence offense quelqu’un quelque part !

    • Bah, Vidocq a bien été fait, jadis, chef de la Sûreté après avoir été repris de justice…
      Mais au moins il n’était pas lèche-cul…

      • Defferre aussi a été sinistre de l’inférieur. Question mafieux… et sans doute bien d’autres.
        Tapie s’est contenté des vils.

        • Castanié a eu droit à deux pages dans le supplément du Monde.
          Trois choses,parmi d’autres:
          1) Il dit avoir « un peu vécu »-ce qui dans sa bouche signifie:avoir fréquenté des bandits et joué au poker avec eux
          2) Il affirme qu’il y a « une dimension amoureuse » dans sa relation à Macron
          3) Dans sa jeunesse,il a cassé la figure à son père;

  49. « Certains, au nom de l’islam, ont des comportements qui ne sont pas acceptables. Cela n’a rien à voir avec ce qu’est la religion de l’islam, qui est une religion de bonheur, d’amour ».
    Castaner encore…

  50. Ce qui fait penser au petit nom doux dont on avait affublé Edouard Balladur pendant la campagne électorale de 1995 : « L’étrangleur ottoman » !

  51. Qu’est-ce que l’esprit gaulois type Audiard peut bien faire de cet éteignoir de l’islam ?

  52. J’écoutais hier soir une version rarissime de la chanson « Boum ! quand mon cœur fait boum ! » de Charles Trenet enregistré en 1942 en anglais par les Allemands ! Avant les anglo-saxons et leurs disques de la victoire, les Nazis de Goebbels avaient imaginé une « Swing Propaganda » !

    J’imagine que les nazis verts eux aussi font de la swing propagande !

    • Evidemment il était interdit de swinguer sous Hitler même pour les beaux yeux d’Eva ! Mais les gens de Berlin ont enregistré trois cent disques Polydor D.G. à cette époque dans le style américain de la musique nègre.

      • Judéo-nègre !

        En France la première à avoir fait swinguer la chanson – dixit Trenet – c’est Mireille qui était juive donc.

  53. elimal en avant-première au Festival de la Connerie:
    « N’ayant pas mis les pieds dans une salle de cinéma de puis des lustres cela me conforte dans la non envie d’y retourner »…

    Sérieux, je l’avais pas vu passer celle-là, je viens de tomber dessus en relisant le billet in extenso.

    Diagnostic:
    Démence sénile de 3ème niveau …
    Grave,
    Désespéré,
    Inguérissable !

    Ne dérangeons pas cette elimal.
    Parlons à voix basse.
    Même quand on crie, les idiots n’entendent pas.
    Dans ce blog, de toute façon, peu de discussions sur le cinéma sont plus que des débats entre une banalité et une idiotie.

    Je la remets juste pour le plaisir:
    « N’ayant pas mis les pieds dans une salle de cinéma de puis des lustres cela me conforte dans la non envie d’y retourner »…

    Fallait quand même la trouver cette phrase-enclume, monotone comme l’obscénité, qui suce la moelle de la bêtise !
    Chapitrons-la avec suffisance:
    JPB ne t’a-t-il pas enseigné, sombre crétine, que dans les arts en général et dans le cinéma en particulier, il y a des médiocrités délicieuses et d’insupportables excellences ?

    Misère ! Même avec une instruction et des profs de bon niveau, il est toujours possible d’abrutir définitivement un peuple.

    • Mouais…le ciné, mon pote, t’en fais ce que tu veux: te tortiller les méninges pour extraire des fuyantes images un sens caché, faire de la psy de base ou de l’ethno de bas de gamme, te rassurer par rapport à ta culture parigo-encyclopédique, etc.
      Pour le populo, le cinoche c’est de la distraction.

  54. http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2018/10/17/01016-20181017ARTFIG00376-reforme-du-lycee-ce-qui-va-changer-dans-les-programmes.php

    Extraits:

    « Très engagée à gauche, grande prêtresse de l’enseignement du «fait colonial», Laurence De Cock, professeur d’histoire, parle déjà de disparition de l’immigration dans les futurs programmes du lycée. Dans une tribune publiée dans Libération, elle dénonce «une régression», «une vision rétrograde de l’histoire», et l’absence de place laissée aux «invisibilisés par le grand récit nationalo-centré: les femmes,les populations immigrées, les gens ordinaires».
    «Délirant!», estime Franck Collard, le président de l’Association des professeurs d’histoire-géographie (APHG), qui, au vu de ses contacts réguliers avec le cabinet du ministre, est plutôt favorable au changement qui se profile. Il salue «un retour au réalisme». «Les élèves ont besoin de faits, de chronologie. Les programmes d’histoire ne doivent pas satisfaire les obsessions de certains idéologues soucieux de mettre en avant la traite négrière, l’immigration ou d’insister sur l’histoire culturelle et artistique», explique ce spécialiste du Moyen Âge. »
    Bien dit!

     » Moins de place pour le développement durable
    Ce sera un soulagement pour les élèves, contraints, au nom des enjeux écologiques contemporains, d’étudier indéfiniment, du collège au lycée, le développement durable. »
    «Ce sera aussi un grand soulagement pour les enseignants», affirme Franck Collard, président de l’Association des professeurs d’histoire et géographie (APHG). «Aujourd’hui, la plupart des élèves sont incapables de situer un fleuve en France, un pays, de faire la différence entre une plaine et un plateau»
    Mort de rire…je connais un nid pét-air qui doit vomir tripes et boyaux; bien fait!

    « Parallèlement, l’écologie prendra toute sa place dans les programmes de sciences de la vie et de la terre (SVT), là où auparavant elle était traitée en géographie, en sciences économiques et un peu partout. «En première, l’enseignement de spécialité de SVT traitera de l’écologie et des écosystèmes. Intégrer l’écologie à des programmes de sciences n’est pas totalement aberrant», glisse Serge Lacassie, le président de l’Association des professeurs de biologie et de géologie (APBG). La géologie fera aussi son retour dans les programmes du lycée.  »
    Faut rappeler que l’écologie est une science parmi d’autres et que l’écologue se doit de maîtriser nombre de disciplines, ainsi qu’un médecin interniste…

    • Si les élèves étaient les seuls à ne pas savoir situer une ville de France, on serait rassuré, ils sont là pour l’apprendre!
      J’ai vu dans une classe de CM2 une belle carte de France faite par les élèves, affichée au mur, où Strasbourg avait pris la place de Lille. L’instit n’avait pas « remarqué ». Elle s’est disculpée en proférant:

      — N’importe comment, on s’en fout, c’est au Nord !

      Elle avait quand même fait l’effort d’afficher la carte de France. Il y a tellement de classe où ce n’est pas le cas!

    • L’incipit suffit:
      Quinze ans après son instauration dans le cœur de la capitale britannique, la «congestion charge» n’a pas eu d’impact significatif sur les émissions de polluants ou la densité de la circulation.

      • Un périphérique deux fois quatre ou cinq voies (!) ceinturant la capitale, où peut se situer l’espoir d’une baisse de dioxyde ? Par l’utilisation de vélos électriques ?

        Il y a le réseau ferré, démantelé et ignoré et un réseau fluvial fabuleux ; fleuves et canaux sont aussi autant de possibilité de desserte laissés à l’abandon en faveur d’un lobby routier qu’il faudra bien, un jour, neutraliser.

        • En fait, les « politiques » lisent Le camp des saints, et dès que l’auteur fait dire une ânerie à un de ses personnages, ils la proposent.

          Pour Sisyphe qui a peur de circuler à vélo dans Marseille : rassurez-vous, quand Marseille ressemblera à Beyrouth 1985, le problème sera réglé. Avec les contorsions des « élites » face à l’instauration pas si lente que cela de la charria, on y va tout droit, ce qui est en général le plus court chemin.

          • La seule chose qui me fait peur quand je roule en vélo à Marseille, c’est de crever — vu le nombre infini de bouteilles de bière cassées chaque soir… Jamais vu une ville musulmane où l’on picole autant — et après, ils se mettent en ligne pour pisser dans le Vieux-Port.

          • La réponse de JPB me fait penser à cette chanson de Brel… Un peu détournée…

            « Dans le vieux port
            Y a des musus qui boivent
            Et qui boivent et reboivent
            Et qui reboivent encore
            Et quand ils ont bien bu
            Se plantent le nez au ciel
            Se mouchent dans les étoiles
            Et ils pissent comme je pleure
            Sur les français infidèles
            Dans le vieux port
            Dans le vieux port. »

  55. Reste-t-il encore beaucoup de gens sérieux pour penser que l’homme change le climat en roulant à vélo, que les diesels sont cause de la fin de l’humanité (l’Educ’Nat est autrement plus dangereuse), etc. bref pour croire toutes les balivernes du GIEC, lesquelles, comme par hasard, servent trop l’instauration du gouvernance mondiale (au bénéfice de personne) pour être honnêtes ?

  56. Remarque en passant, inspirée par le commentaire d’un des habitués du bar, un certain Pierre Driout, le 17 octobre 2018 à 19h39 (« Dans les westerns les bandits ont l’honnêteté de ne jamais invoquer la misère quand ils attaquent la diligence ! […] C’est le bon côté du western : on n’y trouve pas d’assistance sociale. »). Lysander Spooner, est allé bien plus loin dans la réflexion. D’improbables curieux iront se reporter au superbe *No Treason. The Constitution of No Authority.* (ou à sa traduction, décente, aux Belles Lettres) :

    « The fact is that the government, like a highwayman, says to a man: Your money, or your life. And many, if not most, taxes are paid under the compulsion of that threat.

    The government does not, indeed, waylay a man in a lonely place, spring upon him from the road side, and, holding a pistol to his head, proceed to rifle his pockets. But the robbery is none the less a robbery on that account; and it is far more dastardly and shameful.

    The highwayman takes solely upon himself the responsibility, danger, and crime of his own act. He does not pretend that he has any rightful claim to your money, or that he intends to use it for your own benefit. He does not pretend to be anything but a robber. He has not acquired impudence enough to profess to be merely a « protector, » and that he takes men’s money against their will, merely to enable him to « protect » those infatuated travellers, who feel perfectly able to protect themselves, or do not appreciate his peculiar system of protection. He is too sensible a man to make such professions as these. Furthermore, having taken your money, he leaves you, as you wish him to do. He does not persist in following you on the road, against your will; assuming to be your rightful « sovereign, » on account of the « protection » he affords you. He does not keep « protecting » you, by commanding you to bow down and serve him; by requiring you to do this, and forbidding you to do that; by robbing you of more money as often as he finds it for his interest or pleasure to do so; and by branding you as a rebel, a traitor, and an enemy to your country, and shooting you down without mercy, if you dispute his authority, or resist his demands. He is too much of a gentleman to be guilty of such impostures, and insults, and villanies as these. In short, he does not, in addition to robbing you, attempt to make you either his dupe or his slave.

    The proceedings of those robbers and murderers, who call themselves « the government, » are directly the opposite of these of the single highwayman. »

      • Joli raisonnement qu’il est très facile de réfuter:cf eg

        http://world.std.com/~mhuben/faq.html#theft

        dont je recopie un extrait plus bas.
        Le gouvernement, par l’impôt me vole mon argent;s’il n’y a pas de gouvernement,il n’y a pas d’argent.
        Ce qui est à moi est à moi;s’il n’y a pas de gouvernement,il n’y a pas de droit de propriété.
        Oui ,la société,ça existe.

        A Taxation is theft.
        Two simple rebuttals to this take widely different approaches.

        1) The first is that property is theft. The notion behind property is that A declares something to be property, and threatens anybody who still wants to use it. Where does A get the right to forcibly stop others from using it? Arguments about « mixing of labor » with the resource as a basis for ownership boil down to « first-come-first-served ». This criticism is even accepted by some libertarians. This justifies property taxes or extraction taxes on land or extractable resources if you presume that the government is a holder in trust for natural resources. (However, most people who question the creation of property would agree that after the creation of property, a person is entitled to his earnings. Thus the second argument)

        2) The second is that taxation is part of a social contract. Essentially, tax is payment in exchange for services from government. This kind of argument is suitable for defending almost any tax as part of a contract. Many libertarians accept social contract

        B If you don’t pay your taxes, men with guns will show up at your house, initiate force and put you in jail.
        This is not initiation of force. It is enforcement of contract, in this case an explicit social contract. Many libertarians make a big deal of « men with guns » enforcing laws, yet try to overlook the fact that « men with guns » are the basis of enforcement of any complete social system. Even if libertarians reduced all law to « don’t commit fraud or initiate force », they would still enforce it with guns.

        • Etatisme gauchiste pas mort. Texte de Lormier suit sur le sujet : « L’état est votre ami et s’il vous vole, c’est pour votre^H^H^H^H^Hson bien ».

          Un contrat forcé n’a *aucune* valeur. Le consentement à l’impôt n’existe que sous la *menace*. Quant aux délires de type *Contrat social*… Comment disait-il, déjà ? « Commençons par écarter tous les faits… ».

          A l’occasion, lisez *Le bouclage* de Volkoff. Un affreux méchant padegoche, qui énonce d’intéressantes propositions sur ce contrat forcé.

          • Ce Lysander Spooner que je ne connaissais pas nous est présenté comme un anarchiste (et parofis comme un « libertarian ».)

            Si vous voulez en finir avec le contrat social,l’impôt et l’Etat,il vous faut militer dans un groupe ou parti anarchiste.

            Il ne suffira pas de faire quelques citations sur Internet.

            je ne vois pas ce qu’il y a de gauchiste à rappeler des évidences,telles que:sans contrat social,pas de droit de propriété.

    • Ah, et pourtant, « le contrat social » (que personne n’a jamais signé ! ) et le « consentement à l’impôt » qu’on nous balance régulièrement, pour justifier toutes les brimades fiscales, dont on doit se réjouir, parce que c’est dans « l’intérêt général » ? mes profs du collège au Lycée m’auraient-ils menti ?

      Attention , ô Magistral Maître, vous commencez à penser printemps libéral 😉

        • Absolument pas ! il trouverait facilement du travail dans un établissement privé,où il serait certainement mieux considéré, et mieux payé !
          Par contre, il y en a d’autres qui auraient du mal à trouver du boulot 😉

      • Libéral, je ne suis pas. Mais j’ai parfois des poussées de libertarianisme — the old west feeling si vous voyez ce que je veux dire.

  57. Dans le Monde daté de vendredi 19 octobre,article extrêmement putassier de la Lady Gaga des mathématiques.

    « notre système scolaire a le plus grand mal à attirer les talents,comme en témoignent nos piètres statistiques »;c’est dit en première partie mais il n’est proposé aucun remède.

    La Lady Gaga raisonne ensuite exactement comme si le baccalauréat n’avait pas été démonétisé;comment un enseignement secondaire ne débouchant sur aucun diplôme peut-il s’améliorer ?

    Enfin,une tournure hypocrite à souhait:
    « Nous avons été nombreux à plaider pour une culture générale scientifique…permettre à tous nos jeunes de comprendre la place de la science dans la société,tel est l’ambition du nouveau cours de sciences en tronc commun au lycée. »

    Quel rapport avec « une culture scientifique ? » On acquiert une culture scientifique par l’étude des sciences.

    Cédric Villani a enfin trouvé sa voie:il sera la pute du gouvernement.

    • je suis en train d’essayer d’aider une amie, qui veut prépare le concours de PE, à réviser les maths : c’est désolant ! avoir le bac, et confondre dans une égalité simplissime, soustraction et division, les bras m’en tombent.
      Et sur ce point Lormier, vous m’excuserez, ce n’est pas la « démonétisation du bac »*, c’est le résultat de votre travail depuis 40 ans, à vous et à l’ensemble de vos collègues !

      *j’adore votre expression la « démonétisation du bac », c’est merveilleux, ça s’est fait tout seul, et c’est la faute à personne ! J’aurais été prof, j’aurais eu honte.
      Mais apparemment il n’y a pas que les politiciens qui subissent une hontectomie …

      • Votre amie n’a pas étudié pendant 40 ans,je suppose.

        Si vous voulez avoir une idée de la façon dont on enseigne,regardez par exemple les textes de Laurent Lafforgue.

        La démonétisation du bac ne s’est pas faite toute seule;c’est une décision du gouvernement.

        A partir du moment où l’enseignement secondaire ne débouche sur aucun diplôme,il devient très facile d’accélérer la dégradation..

        Vous n’avez encore rien vu.

      • vous vous trompez, elle a 26 ans, et est titulaire d’un Master 2 …

        « La démonétisation du bac ne s’est pas faite toute seule;c’est une décision du gouvernement » vous n’avez décidément aucune pudeur ! c’est toujours la faute à personne !
        Il n’empêche que cette baisse continue de niveau, a été accompagnée par les générations de profs qui se sont succédées !

        Vous n’avez donc pas de regrets ? jamais ? il ne vous arrive pas de vous dire « sur ce coup là, nous avons merdé  » ?
        Le corps professoral dans son ensemble a été l’acteur de cette baisse de niveau, accepter de le reconnaître vous grandirait, pour une fois !

        • 1 Je ne fais pas partie du corps professoral.

          2 démonétisation:
          Un Etat décide que sa monnaie n’a plus cours;ça s’appelle démonétisation.
          C’est ce qui s’est passé avec Macron pour le baccalauréat;il perd toute valeur,n’étant plus le premier grade universitaire.
          Cette démonétisation va permettre,à l’AVENIR de liquider l’enseignement secondaire public-but des réformes Blanquer
          3 La dégradation de l’enseignement public au cours des quarante dernières années est maintenant reconnue.
          Dire « c’est la faute du corps professoral » n’avance à rien,car il faut encore expliquer pourquoi un corps professoral,globalement assez bon il y a quarante ans, a basculé dans la médiocrité,voire la nullité.
          4 On a feint et on continue de feindre vouloir élever le niveau général d’instruction.
          Ceci aurait nécessité des dépenses énormes que la France ne pouvait assumer.
          D’où la dérive:baisse des salaires,baisse de la qualité du recrutement,baisse des exigences.

          • écrire « donc » dans un phrase, ne signifie pas que vous faites un raisonnement ! et rendre Macron seul responsable, c’est nier l’évidence.

  58. Puisque c’est la mode de publier des avis de décès…

    Décès le 13 octobre de Marcel Roncayolo,natif de Marseille et « père » de « l’hypokhâgne sciences humaines »,laquelle est devenue (dans certaines régions de France) une pépinière d’énarques et de banquiers.

    Roncayolo ne l’avait pas conçue dans cet esprit…

  59. REVOLUTION !

    « Dans leur spectacle «Sexpowerment», Claire Assali et Lisa Wisznia n’ont pas froid aux yeux et mènent de façon enjouée la révolution CLITORIDIENNE sur la scène de La nouvelle Seine à Paris. » (Figaro)

    Gaudeamus !
    Je suis avec vous, les filles …
    Il y a trop de clitoris qui se conjugalisent, se compagnonisent, se ratatinisent, bref s’embourgeoisent !

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