jean-michel_blanquer_sipaMonsieur le Ministre, cher monsieur Blanquer,

Pensez si j’ai applaudi à vos récentes déclarations ! On va réintroduire de la chronologie dans l’étude des textes, en Français, obliger les instits à enseigner le Lire / Ecrire / Calculer selon le programme du SLECC / GRIP (oui, je me tiens au courant de ce que le Primaire propose de mieux, n’en déplaise au SNES / SGEN / UNSA) dont vous devriez bien vite imposer les manuels, rétablir la primauté des grands textes sur le gloubi-boulga que constitue l’essentiel de l’oral des élèves, sans compter quelques bonnes idées sur la laïcité, qui nous éviteront, à l’avenir, d’entendre des énormités, en classe, sur les rapports garçons / filles, le fanatisme selon Voltaire ou la théorie de l’Evolution. En parallèle, j’ai bien compris que vous reformatez les programmes de Najat VB  : ainsi, les EPI sont vidés de leur fonction, puisqu’ils n’ont plus de référent précis, une bonne idée dont les Cahiers pédagogiques se désolent — à propos, avez-vous vraiment résolu, comme le bruit en a couru, de sucrer les subventions énormes de ces idéologues ?
Une grammaire intelligible où l’on renoncera au « prédicat » cher à Michel Lussault (qui serait, paraît-il, sur siège éjectable, oh oui !), une grammaire où l’on reviendrait à des concepts clairs — COD ou COI — parce que ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et « structure la pensée »… « Le mot grammaire était presque devenu un mot tabou » — vous allez nous changer tout ça.
Vous avez expliqué tout cela sur LCP, et j’y ai vu une éclaircie dans l’océan de brumes où m’enfoncent l’ESPE et mon tuteur…
Oui, j’ai applaudi…
Et puis j’ai demandé leur avis aux divers formateurs dont ma titularisation dépend étroitement — ESPE et dépendances…
« Il faut suivre les programmes officiels décidés en 2016 », ont-ils dit. Les déclarations du ministre vont à l’encontre de la loi de refondation votée sous Peillon. Le ministre s’agite, mais rien de ce qu’il dit ne sera mis en place : la pédagogie est reine, le ministre est son valet, et nous sommes ses hérauts » — ou « héros », c’était à l’oral, l’ambiguïté était possible.
Tel que.

J’ai donc passé deux semaines en allers-retours entre les deux classes que l’on m’a (imprudemment) confiées et la formation à l’ESPE, même si, titulaire, comme tant d’autres, d’un Master 2, je ne saisis pas le besoin de passer en plus cette année un Master MEEF comme on voudrait m’y obliger. Le plus agréable, au fond, ce sont les élèves. Parce que les collègues sont inénarrables, et les parents ont trouvé moyen de se plaindre, dès la première semaine, parce que j’avais donné « le Corbeau et le Renard » à apprendre du mardi pour le jeudi — les gosses sont des éponges, mais on préfère les maintenir sèches.. Pour le reste, j’ai appris de bien belles choses dont j’ai pensé qu’elles vous amuseraient — moi, je rigole si peu que je pense très sérieusement poser ma démission avant même d’être (ou ne pas être) titularisée.
En sixième, l’objectif du trimestre est de leur enseigner qu’une phrase commence par une majuscule, et se termine par un point. Ah oui, et leur apprendre qu’ils n’ont pas, eux, à commencer leurs textes, à l’écrit, par une lettrine gigantesque, copiée sur ce que font les éditeurs sur leurs manuels. L’alinéa, ce sera en 5ème ou en 4ème — parce que la construction en paragraphes reste au programme de 3ème. Une chose à la fois — je ne m’étonne plus que le SNUIpp ait fermement condamné votre suggestion d’apprendre les autres opérations au CP, comme cela s’est fait durant une siècle ou deux. La division en CM1, ils y tiennent — sinon, ils devraient revoir leur enseignement et se remettre en cause, trop dure la vie…
Et à propos de grammaire… « Savoir par cœur « avoir » et « être » ne sert à rien — sinon, dit mon tuteur, ils commenceront leurs phrases par de longues litanies de « il a » et « il est ». Apprends-leur des verbes différents — mais au présent, hein, parce que sans avoir et être, ils risquent de ne pas savoir les conjuguer, et il ne faut pas les mettre en difficulté… »
J’ai fini par comprendre qu’apprendre quoi que ce soit à un élève c’est, pour ces gens-là, « risquer de le mettre en difficulté ». Et l’ignorant, dites-moi, il n’est pas en difficulté pour le reste de son existence ?

Ça n’a pas fait tressaillir d’un poil mes co-stagiaires, dont je me suis aperçu que la plupart pensaient que le mot « orthographe » était masculin (« Sur tel mot, me dit l’un d’entre eux, j’ai eu tous les orthographes possibles »). Ils doivent déjà l’avoir, eux, le Master MEEF.

Et au lycée — où la promesse de revenir à un enseignement chronologique m’avait fait tressaillir d’aise : à moi les Lagarde & Michard, les Textes & Contextes et autres collections des années 1980 (dont celle commise par votre ancien ministre, Xavier Darcos), quand on ne prenait pas encore les élèves pour des crétins…
Mais non : « En Seconde, c’est déjà beau s’ils vous ressortent, d’une séance à l’autre, ce que vous avez dit précédemment. Du coup, vous pouvez très bien leur refaire un texte déjà donné en contrôle, pour voir s’ils ont bien compris les questions et les thématiques vues en cours. »
Et « prohibition » — ce fut le mot — de toute question sur la lecture des textes étudiés : rien de plus subjectif, n’est-ce pas, et la lecture de l’élève a autant de légitimité que celle du maître. À la rigueur, demander « qu’avez-vous pensé ? » — mais pas la date de rédaction ou le sens du pronom de troisième personne. Le questionnaire de lecture « à l’ancienne » pénalise ceux qui ont lu le texte sans repérer les mêmes détails que vous, mais valorisera ceux qui n’ont lu qu’un bon résumé sur Internet. Commencer plutôt par des résumés successifs des chapitres, en misant sur le fait que ledit résumé donnera aux élèves qui n’ont rien lu l’idée d’aller y voir. Rousseau, vous dis-je. L’homme est bon, et le petit d’homme aussi. Fini, l’époque où La Fontaine, qui vous est cher, Monsieur le Ministre, constatait : « Cet âge est sans pitié ». Les nouveaux pédagogues ont lu l’Emile et n’en sont jamais revenus.

Alors, ne vous cassez pas la tête — vous n’êtes pas là pour faire de la littérature, mais de la garderie aménagée. Un tiers d’oral, un tiers d’écrit, et un tiers de grammaire — mais attention : la grammaire ne doit pas faire l’objet d’un cours spécifique, elle doit partir du texte — grammaire de texte pédago contre grammaire de phrase des grammairiens sérieux et du ministre réunis. Les élèves se doivent de réinventer les règles en les déduisant des fragments qu’ils ont sous les yeux — fastoche ! Après tout, Pascal est bien arrivé à retrouver tout seul à 10 ans les 12 premiers principes d’Euclide…
Et l’essentiel : changer d’activité toutes les dix minutes. Le zapping évite la surcharge cognitive — sur TF1 aussi, ils ne chargent pas trop…
Enfin, pour tenir compte de l’hétérogénéité des classes, faire de la « pédagogie différenciée », et travailler en îlots : cela ne consiste pas à faire des groupes de niveau, mais à concocter des sous-ensembles harmonieux où les meilleurs — les rats ! — auront à cœur de former leurs camarades plus déshérités, lesquels, pleins d’émulation cognitive, les rattraperont aisément. Même Rousseau n’y avait pas pensé.

Alors, Monsieur le ministre, vous conviendrez que l’on peut sérieusement se demander d’abord qui a le pouvoir, et ensuite si ça vaut bien la peine de s’incruster dans un système où les Grands Nuisibles se sont infiltrés à tous les échelons, et pourrissent la vie des profs et des élèves — et la mienne.

Jennifer Cagole.

PS. Je suis en train de remplir divers documents à renvoyer à la Fac — en particulier la « Convention CIF » (pour « Convention Individuelle de Formation »). J’ai cherché partout, dans tous les papiers récupérés — jusqu’à ce que je comprenne qu’Aix-Marseille Université a baptisé le document « Individual Training Contract ». C’était bien la peine que Brighelli écrive C’est le français qu’on assassine : il est mort depuis belle lurette.9782846287340

197 commentaires

  1. Chapeau bas, miss Jennifer, pour votre lucidité qui vous mènera inévitablement vers LA bonne pratique de l’enseignement. Vous apprendrez à faire profil bas dans certaines circonstances et n’en faire qu’à votre tête (qui est à la fois, j’en suis sûr, bien faite ET bien pleine), le reste du temps, pour le plus grand profit de tout le monde. Comment croyez-vous que les gens sérieux procèdent ?

  2. « …je pense très sérieusement poser ma démission avant même d’être (ou ne pas être) titularisée. »

    Mais alors que fera Jennifer Cagole ? Elle avait décidé de tenter cette voie faute de pouvoir réussir comme pute (platitude des nichons) ou balayeuse (présence de méchants syndicats.)
    Professeur,c’est tout ce qui restait.
    Allons,allons, Jennifer,reprenez courage,reprenez confiance en vous;vous valez sûrement mieux que ça.

    • Rappel:
      « Lormier, mon cher, laissez donc les délires sexualisés à Driout, c’est sa longueur d’ondes. Sinon, il va se sentir dépossédé. »

      • Mon dieu quelle mentalité !

        Oui on va finir par croire qu’une mentalité perverse se diffuse sur ce blog !

        Revenons à notre pureté laïque !

        • D’ici à ce que Bonnet d’âne ressemble à la Backroom du cinéclub « Art & Essai Stéphane Bern » !

        • En tout cas on peut dire que le coup de cravache du Maître-que vous avez pris dans les gencives-ne vous a guère affecté !

          Cette « résilience », comme on dit, vous rend particulièrement dangereux.

          • pfff…la vulgarité de l’intervention du dénommé lormier du 16 septembre est consternante…quel niveau dans les débats,quel machisme, quelle vulgarité…. je suis très très étonnée de ce que je lis dans ces échanges sur ce site habituellement de bonne tenue intellectuelle…
            Bravo Jennifer, pour la qualité de cet article, votre humour…et votre courage .
            Vous avez le choix, quitter vite ce panier de crabes gauchistes pour faire autre chose de plus épanouissant, ou bien faire votre enseignement à votre sauce, quelles que soient les instructions ministérielles illisibles, les programmes débiles, et la bêtise crasse de vos pseudo-collègues. De toutes façons, vu les résultats catastrophiques de l »education nationale », les résultats ne peuvent qu’être meilleurs pour les enfants qui vous sont confiés .

  3. La cagolitude est le synonyme de la bravitude …

    N.B Ceci est un extrait de « Pour un dictionnaire des cagolades »

  4. « Le Figaro » du jour :

    Anne Sophie Nogaret : La mentalité des cités se diffuse à l’école publique …

  5. Vous savez que dans un siècle ou deux le petit-filiot de Stéphane Bern fera visiter les édifices désaffectés de la « Laïque » comme des monuments d’impiété en des siècles obscurs ?

  6. Dans ma prépa MP, j’en suis toujours à me battre pour qu’une phrase commence par une majuscule et termine par un point… Diem perdidi.

    • À qui la faute — sinon à une pleine générations d’instits et de profs formés dans les IUFM où on leur a seriné sur l’air des lampions que seul l’oral et « l’expression » comptaient ?

      • … l’oral et « l’expression » … car c’est aussi naturel qu’un réflexe comme pisser, ça ils savent et tout le monde commence sa vie par l’oral …

        Holà! ce n’est plus du français c’est de l’anatomie.

  7. « On va […] obliger les instits à enseigner le Lire / Ecrire / Calculer selon le programme du SLECC / GRIP »

    Une trilogie qui irait mieux avec « compter »

    Il est très possible que l’emploi du verbe « obliger » désoblige plutôt les instits.

    Bien sûr, il y en a de pleins tombereaux qui seraient prêts à faire n’importe quoi pourvu qu’on les y incite *. Encore faudrait-il qu’ils comprennent ce qu’ils font (resp. ne font pas) car en vérité, je vous le dis : à force de mixtifier des méthodes, on en a mystifié plus d’un avec de véritables non-méthodes.

    * un instit, ça s’incite

  8. Cette Jennifer Cagole m’intrigue;d’un côté,elle ne manque pas de jugeotte: elle voit bien ce que sont les Espé;de l’autre,elle semble croire que si Blanquer se débarrasse des pédagols,l’école redeviendra l’école.

    C’est croire que c’est la queue du chien qui remue le chien.

    C’est ne pas comprendre que Blanquer continue le travail de destruction entrepris bien avant Hollande- Hollande ayant quand même fourni l’outil indispensable qui manquait:le décret Peillon-Hamon.

    Que Jennifer Cagole attende quelques semaines,elle va se demander si elle doit aller jusqu’à la fin du stage.

    On va lui demander à elle et à ses collègues 35 heures de présence dans l’établissement et lui annoncer que sa retraite sera calculée sur les 25 meilleures années de sa carrière.

    • Ce Blanquer était aussi directeur des programmes au moment des programmes de physique et de maths en 2010.

      Et son objectif réel, derrière le doux blabla sur le retour au bon de temps de la distribution des prix, semble être l’autonomie des établissements, de l’institut Montaigne.

      Bref, tout ça risque surtout de faire beaucoup de bruit :

      https://www.youtube.com/watch?v=82GZ0SYWvAQ

    • Je ne sais si Le Maître daignerait vous monter.

      il eut naguère quelques hongres-dont une ex perfide le déposséda.

  9. À la fin de l’entretien qui a généré le billet ci-dessus, Jennifer m’a supplié de lui ouvrir mon carnet d’adresses afin de lui trouver un job comme secrétaire dans une quelconque boîte privée. Ou hôtesse sur l’un des paquebots qui accostent à Marseille. Ou n’importe quoi — mais pas prof.
    Elle n’est pas la seule. Ci-dessous une conversation qui s’est déroulée sur Facebook entre ma pomme et un instituteur déprimé :

    « Bonsoir Monsieur Brighelli,

    Je suis professeur des écoles depuis bientôt 10 ans. J’enseigne en CP-CE1 au sein d’ une école de campagne de Seine-Maritime. Traduction : je suis instituteur et j’apprends à lire, à écrire et à compter.

    Chaque jour, je constate avec peine que la majorité des enseignants qui m’entourent sont adeptes des pédagogies nouvelles. Ils sont souvent idéologiquement « programmés » contre toute démarche systématique, structurante et transmissive qu’ils considèrent ridiculement désuètes (pour les plus modérés), dangereusement réacs pour les plus formatés…

    Malgré ma force de conviction et la relative « bienveillance » de mon équipe, le dépit me ronge parfois. Vous entendre exprimer avec talent et courage ce qui ne tourne pas rond dans l’École me réconforte et amoindrit ma solitude tant je me sens solidaire de votre pensée mais cela alimente de pair la frustration de celui qui est condamné à pester seul devant son écran. Alors, dès que je le peux, je sors de ma retraite et ce n’est pas sans un certain cynisme fougueux que je me fais le ventriloque de vos discours auprès de mes amis, bien généreux qu’ils sont de ne pas laisser paraître leur fatigue tant il est vrai qu’à la fin, vainement je me répète.

    Il est douloureux de croire en un discours pédagogique largement et injustement frappé d’indignité… Difficile de le défendre aussi. Et pourtant, mes élèves apprennent… L’inspecteur qui m’a rendu visite l’année dernière l’a honnêtement remarqué. « Les supports utilisés sont certes désuets mais l’approche convaincue de Monsieur L. et son vif désir d’employer des méthodes structurantes et efficaces font que l’ensemble de ses élèves sont en réussite. » J’ai applaudi devant tant de lucidité.

    D’aucuns pensent que l’esprit se nourrit de la discorde. Mon esprit à moi souffre d’une indigestion aiguë d’avis contraires… RAS-LE-BOL des projets classes de mer, RAS-LE-BOL des projets COULEUR(S), RAS-LE-BOL du prix Renard’eau, RAS-LE-BOL des joggings d’écriture, RAS-LE-BOL de Céline Alvarez, RAS-LE-BOL des actions de circonscriptions, RAS-LE-BOL de l’école efficace et efficiente…

    Quel bonheur aurais-je à rencontrer des personnes avec qui échanger et critiquer. Nous partagerions nos pratiques, nos espoirs et nos chagrins d’école…

    Où sont-ils ces instits intelligents ? Peut-être pourriez-vous me répondre, je les cherche éperdument. Je vous adresse ce long appel dans l’espoir risible et morose que vous me dirigiez vers l’un d’entre eux. Où sont-ils tapis ces profs pisse-vinaigre ? En connaissez-vous ? N’y aurait-il en Normandie que des Professionnels de l’Éducation ?

    Monsieur Brighelli, j’ignore ce que vous penserez de ce message. De toute façon, il m’aura fait du bien de vous écrire.

    Bien à vous… »

    À quoi j’ai répondu :

    « Essayez donc de joindre les instits du GRIP (http://slecc.fr/GRIP.htm) qui se décarcassent pour que leurs élèves sachent lire / écrire / calculer entre la fin de la Grande section et le milieu du CP… »

    À quoi il m’a répondu :

    « Je les connais bien, j’utilise leurs méthodes en classe depuis des années. Les résultats sont remarquables.

    En ce début d’année bien chargé, l’équipe doit rédiger un nouveau projet d’école. Habituellement je trouve les réunions particulièrement éprouvantes. Je préférerais à chacune d’entre elles rester chez moi à repasser mes mouchoirs. Bizarrement, cette année, pour la première fois je m’implique. J’insuffle auprès de mes collègues les orientations du projet : développer les facultés d’attention des élèves grâce à l’emploi de méthodes explicites par tous les niveaux de classe depuis la GS jusqu’au CM2. Je me sens le vent en poupe ! L’effet Blanquer… Le projet d’école est en cours d’élaboration. Une fois achevé, il sera transmis à l’IEN qui le validera ou pas. Je suis presque certain qu’il sera retoqué…

    Multipliées de façon spectaculaire dans les écoles, tels des poux, les réformes de Najat et consorts demeurent coriaces. Quand on a la tête infestée de poux des racines aux pointes, le plus efficace, c’est de se raser les cheveux. »

    • Courageux instit’ !
      J’espère qu’il ne trouve pas non plus d’obstacle dans les parents d’élèves… Car que les professeurs se remettent en cause c’est bien, mais que l’on n’oublie pas les parents d’élèves qui tirent aussi le niveau vers le bas parfois au sein de leur association….
      A une présidente d’association de parents d’élèves (primaire) à qui je demandais si elle faisait partie de l’association des parents d’élèves (pour son aîné désormais au collège), m’a répondu : oh non cette année il n’a pas de problème….oups….!
      Cette pour cette raison que je ne rejoins pas ce genre d’association…
      Il faut reformater aussi certains parents d’élèves…

      • Les instits sont comme les autres profs: pas plus cons. Enfin, ceux qui ne ne le sont pas ont, depuis longtemps, osé employer les méthodes qui marchent, en cachette.

    • Bravo ! Et courage aussi . Je suis simplement une mère . Une de mes filles a été victime de ces méthodes au primaire (dans les années 2000), ne réussissant pas à lire elle me parlait de mourir (classe de CE2). Je suis tombée par le biais d’internet sur l’association lire-ecrire.org. Cela n’a pas résolu nos problèmes d’un coup de baguette magique mais parler, écouter et partager avec eux m’a soutenu. J’y ai rencontré des profs, des instits, des parents soucieux de transmettre, cela m’a conforté dans les actions à metre en place pour sauver notre fille. Pour info pour ceux à qui ce serait utile : bilan complet à Necker, qui a révélé que notre fille ne souffrait de rien, qu’elle était plutôt plus rapide que les autres dans le maniement des chiffres, et qu’elle était plutôt auditive. Arrêt de l’orthophonie (bien sûr, les instits attribuaient ses difficultés à une dys quelconque ). Mise en place d’un soutien scolaire avec une institutrice compétente deux fois par semaine. Elle avait totalement rattrapé son retard au CM2. Elle conserve encore aujourd’hui une difficulté à lire à voix haute et garde une orthographe imparfaite. Elle a aujourd’hui 23 ans, et sera bientôt diplômée d’une très bonne école d’ingénieur. Je vous remercie tous, instits et profs courageux, qui vous battez en terre ennemie pour sauver nos enfants. Vous êtes les oasis qui permettent à nos enfants de se construire.

  10. J’exagère si peu que je devrais avoir de l’affliction si je n’étais atteint de ce mal nommé par Lormier : la pure résilience sans cause et sans effet !

    « En février 2013, Stéphane Bern se porte acquéreur de l’Ancien collège royal et militaire de Thiron-Gardais (Eure-et-Loir), vendu par le conseil général, pour le restaurer, le réhabiliter et ouvrir au public un musée consacré aux collèges royaux de France. Cet édifice, bâti en 1630 par les Bénédictins de l’Abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron, devint collège royal et militaire en 1776 jusqu’à sa fermeture à la Révolution française en 1793. » (source wikipedia)

    Ben voilà ! Demandez le programme en cette journée du patrimoine …

  11. Voilà que Driout nous confie avoir appris à lire chez les Bénédictins de Thiron-Gardais.

    Son indécrottable passéisme en découlerait-il ?

  12. Toujours très lucide Jennifer Cagole…
    La maîtresse de mon fils en CE2 leur fait apprendre « être » et « avoir » par cœur, dois-je la dénoncer… ?!
    Hauts les cœurs, il y a ce qui se dit et il y a ce qui se fait…
    Je suis même surprise, mon fils au CP apprend à lire avec la méthode syllabique…..
    C’est sûrement au collège que tout se gâte…

    • Pas très sympa. La cagole a des avantages indéniables qu’elle met en avant — et elle ne s’habille pas chez les grands couturiers. Elle, c’est soldes chez H&M. Pas chez Lanvin ou Dior.

      • J’attends avec impatience un nouveau billet : la Fabrique de la Cagole. Avec comme point de départ les émissions de téléréalité : une bande de cagoles enfermées dans une villa romaine avec un troupeau de clébards qui remuent la queue.

      • La cagole peut s’enorgueillir d’un développement mammaire conséquent;Jennifer,quant à elle,renonce à la carrière de pute car ses nichons sont trop plats;La cagole est plutôt bête et inculte;Jennifer est intelligente et cultivée.

        Bref le surnom que vous donnez à cette jeune femme lui va comme un gant.
        PS Est-ce d’un simple coup d’oeil que vous avez pu déterminer la taille des bonnets ?

  13. La vraie mission de l’Ecole ( Primaire, Collège, Lycée) c’est d’éduquer des gosses à la place des parents. Selon les endroits, le % varie de 100 à 20.
    C’est exactement là que le bât blesse, âne qui s’en dédit: les instits et les profs du secondaires ne sont pas des éducs’ spé’.
    J’avoue consacrer une dizaine d’heures – en collège, sur mes cours- pour seriner les principes de base d’une vie en société; pas plus. Après cela, je passe à la stratégie kim jong un.

    • « les instits et les profs du secondaires ne sont pas des éducs’ spé’ »

      Ils ne sont pas nés tels mais ils le deviennent.

      TN * : supposons un moment qu’il y ait une véritable volonté de changement des contenus des programmes, comment vont-ils pouvoir exister face à la gluance compétentielle actuellement omniprésente ? Les zipéaires et ygênes, majoritairement militants de la dite gluance vont-ils manger leurs chapeaux en assaisonnant leur salade actuelle ?

      * fini les PS, voici les Terra Nova

      • zipéaires et ygênes ont plusieurs vestes reversibles dans leur sac.
        Fallait voir leur dernière lettre de rentrée: 20 pages…dommage, peu utile en version numérique.

  14. « Passéiste » interjette le grand maître de l’injure es-âne ; il faut en parler à Pierre-Ambroise Bosse le bien nommé … depuis qu’il a appris à ses dépens les joies du vivre-ensemble à la sortie d’une discothèque !

    La bonne éducation est-elle passéiste ? Soit … avoir de bonnes mœurs ne veut pas dire forcément être un courtisan du temps !
    Je suis plus un intemporel qu’un contemporain : c’est mon droit.

  15. Je me souviens d’une lettre de mon grand-père à mon père datant de 1945 au sujet de son dernier fils âgé à l’époque de 10 ou 11 ans : « Claude s’est battu comme un voyou à l’école » ; dans la bouche de mon grand-père cela n’avait rien d’un compliment …

  16. Ramassis de tête-cafards sans foi ni loi.

    Pas un seul de ces hallucinogénés n’a vraisemblablement satisfait a ses devoirs militaires.

    Elvis n’a jamais touché a la drogue. ou alors seulement a doses thérapeutiques pour supporter les rigueurs du climat germanique.

    Mais on voit bien que ces salopiots, eux, ils aiment ça.

  17. Cet après-midi, j’ai regardé mes deux tourterelles domestiquées se balancer au gré du vent qui libérait le ciel de ses nuages de mort, et lorsque le calme est revenu, elles se sont posées sur une fenêtre pour venir becqueter. Je leur ai parlé, je les ai invitées à la prudence : je vais recevoir bientôt une petite chatte qui tentera de me faire oublier ma défunte Mimi von Fledermaus, deuxième du nom.
    Je les préviens, je les raisonne. Je fais comme la Cagole devant ses élèves, je parle pour moi. Elles ne m’écoutent pas, elles ont bien raison : elles et les enfants font pareil : ils volent plus haut que les donneurs de leçons…

  18. Ceci était juste une brève visite en toute amitié compassionnelle à quelques brighelliens et à notre aimable hôte, quant aux autres que le Diable les patafiole, tiens donc !

      • Même dans une équipe de techniciens de surface, Driout, vous seriez un type impossible à manager !
        Etes vous unique, ou la génétique familiale aurait, comment dire, … ?

    • « Migrants de Méditerranée, escargots de Bourgogne, boulons de 12, quelle importance ? »
      Eh oui,il en est qui n’ont pas le sens de l’abstraction…

      J’ai lu les commentaires et réactions cités dans l’article dont vous donnez l’adresse.

      On s’indigne,on s’indigne… mais personne ne commente le propos le plus subversif « migrants fuyant la guerre ».

      D’autre part,personne ne fait remarquer que’typiquement,l’exercice se décompose en plusieurs questions-ce qui fait que l’effort de réflexion de l’élève est très limité.
      Du pré-mâché.

  19. J’enseigne depuis bientôt 15 ans dans un collège privé, sans problème particulier. En 3ème l’énorme majorité place les Alpes à la frontière belge, confond paragraphe et phrase, ignore le sens de « société humaine » ( confondue avec la société Mac Do), situe la fin de la Seconde guerre mondiale en 1930 ou 1950.
    La nature ayant horreur du vide, les avis sont tranchés, remplis de bonnes explications : Ovide n’a pas écrit les Métamorphoses puisqu’  » à l’époque » ( expression erratique du passé, faute de repères chronologiques simples, très usitée par les élèves) « il n’ y a pas de livre ». Explication : confusion entre édition contemporaine et source ancienne. « A l’époque de Hugo, il n’y a pas de portable : qu’est-ce qui nous prouve qu’il a bien écrit cette lettre à Juliette Drouet ? »
    Les élèves ne sont pas certains que soient « vrais » les contenus d’enseignement, contredits par les multiples théories du complot ( la terre n’est pas une sphère, puisqu’elle est plate, semble tout à fait réjouissante et limpide). Quant à l’homme, il n’est jamais allé sur la Lune, comme chacun sait. Et d’abord « on va tous mourir, car les avions nous lancent des poisons. La preuve, tout le monde peut voir les traces blanches dans le ciel. » Le rapport avec l’adjectif qualificatif ? Aucun. Une vidéo vue la veille doit probablement faire l’objet d’intenses réflexions. Mais on est un « scénariste », on articule des séquences de « paroles d’élèves ».

    1500 mots de vocabulaire surnagent péniblement à la surface de l’ obscur océan, mais d’où va bientôt émerger, radieux, libre, l’Elève. Que c’est beau… C’est dans un collège « normal », ça se fait, ça marche.
    Les experts, les programmateurs, eux, maîtrisent probablement entre 80 et 100 000 mots : c’est trop. Mais où donc ont-ils commencé d’apprendre tout ça ? A l’école ? Au collège ? Au lycée ? Bah oui, si je réfléchis bien. Mais ils savaient distinguer, à 15 ans, phrase et paragraphe, ils lisaient des livres de Balle Zac (Balzac), ils étaient vraiment sûrs qu’Ovide était « à l’époque d’Auguste » et qu’ Apollo 11, c’était « vrai » ? C’est dingue, ça, complètement dingue. Oh, s’il vous plaît, Maîtres de l’Esprit, pourriez-vous nous raconter votre jeunesse et ses cours de français, d’histoire, de philosophie pour que nos élèves aient en fin 3ème 20 000 mots? ( nombre de mots d’un dictionnaire international pour non francophones)
    Ah, oui, c’était terrible, effrayant. Oui, mais quand même, vous vous en êtes bien sortis, non ? Vous avez eu des études, un boulot, une retraite bientôt ? Ah non, c’était pas bien. C’est mieux, c’est vrai, d’être libéré et pauvre. Comment osé-je penser autrement ? Que c’est mal ce que je fais. Je fais du mal aux élèves. Je les opprime, je ne respecte pas l’égalité des chances, je suis une méchante.
    Mais quand même faîtes des stages d’oubli par exemple, plongez-vous dans l’imaginaire de la téléréalité à 100 mots de vocabulaire, efforcez-vous à la réduction lexicale. Il faut vous mettre à niveau.
    Après, on en reparlera de vos conseils. Ah bah non, zut, ce ne sera plus possible.
    Mais comment on va faire, alors ?

      • Oui — et à La Mecque, ils en ont conclu qu’elle était nécessairement plate ailleurs, car ce qui est vrai sous les pas du Prophète, sur lui « sottise et bénédiction » (Voltaire), est vrai partout.

        • Heureusement pour lui (?), Einstein est mort en 1955. Plus tard, il se serait pris des fatwas plein la tronche.

    • En soi, l’exercice n’est as stupide : croyez-vous que les technocrates bruxellois se posent le problème en d’autres termes qu’arithmétiques ?
      Cela dit, je soupçonne l’immigration trans-méditerranéenne d’être plus géométrique (au moins) que purement arithmétique, parce que l’exemple nourrit l’imitation, si je puis dire.

      • C’est une suite « arithmético-géométrique » et non une suite purement géométrique : le problème est simplifié, car il faut compter aussi ceux qui se noient en cours de route.

        • Ahhh… Ça devrait m’éclairer, mais je me contenterai de subodorer — plus fait de maths depuis… longtemps.
          Merci en tout cas !

          • La faute à Rousseau!
            Vous êtes avare de détails auto-biographiques;cependant,vous nous avez quand même confié que la lecture du passage du « téton borgne » dans les Confessions avait été la cause de votre abandon des maths.

            Est-ce parce que la prostituée que le jeune Jean-Jacques délaisse à la vue du téton borgne lui dit (en italien,je crois):ah bon, va donc faire tes mathématiques !

            Que s’est-il passé alors dans la tête du jeune Brighelli ?
            S’est-il dit que s’il s’adonnait aux maths,il devrait renoncer à séduire ?

            Question passionnante,dont nous savons tous qu’elle restera sans réponse.
            PS:en général les jeunes gens ne savent pas que si l’on parle de « raison d’une progression géométrique »,c’est que le terme « raison » y a le sens (étymologique) de « rapport »:c’est le rapport entre deux termes successifs de la progression.
            On peut ensuite élargir vers la notion de « rationnel »-tellement plus « simple » ou claire en matière de nombres que dans l’usage commun ou philosophique.

            Sans le latin…

        • ainsi que les naissances éventuelles (avec un signe +) et ceux qui auront été mangés par les autres (avec un signe -).

          • Oh, à propos de « être mangé par les autres », voir Mother — grand moment dans l’histoire de l’hystérie, et des acteurs fabuleux.

    • Pff… Quelle buse, ce mec ! Contaminé par « herald » et par l’ancien français.
      Merci !

  20. Michel Lussault (comme Hérault) se plaint fort : il n’a même pas réussi à prolonger le boulevard Saint-Michel jusqu’à la mère alors qu’il avait pris exemple sur Monsieur Perrichon en vadrouille sur la Mer de Glace !

  21. Depuis la seconde guerre mondiale on a multiplié les chaire universitaires sans pour autant multiplier l’intelligence !

    Comme c’est curieux !

  22. « Jennifer Cagole se révolta en l’an 2017 contre le poujadisme régnant dans l’éducation nationale française … »

    Cours d’histoire moyen 2e année de l’an 2088, histoire contemporaine, chapitre « La France sous Macron ».

  23. Jennifer, quittez l’EN tant qu’il est encore temps!
    Avant d’être dégoûtée totalement par le pédagogisme ou pire, avant d’en être infectée…

  24. Quand on a un prénom anglo-saxon en gare Saint-Charles de Marseille se méfier des déséquilibrés (-es) !

    « Une femme a aspergé d’acide chlorhydrique quatre jeunes touristes americaines en gare Saint-Charles, vers 11 heures ce matin. Deux des jeunes femmes, âgées de 20 et 21 ans, ont été brûlées au visages et transportées à l’hôpital. Les deux autres sont simplement choquées, rapporte La Provence.
    L’auteur des faits est une déséquilibrée de 41 ans qui est restée sur place après son geste et a exhibé des photos d’elle-même la présentant avec des brûlures. Elle a été interpellée et placée en garde à vue. »

    • Moins méchant que l’acide sulfurique (voir Le fantôme de l’Opéra) ou-plus proche de nous,la punition des femmes rebelles au Pakistan.

  25. La Jennifer, à peine débarquée chez le mammouth, fait déjà preuve d’une lucidité surprenante.
    j’ai mis des années avant de réaliser la faillite des corps d’inspection et elle, a pigé en quelques minutes.
    Dommage qu’elle décide de se casser avant sa titularisation, on a du mal à trouver des pigeons instits qui fassent le taf.
    On fait pas le plein non plus en profs de maths, de lettres classiques, d’anglais, de musique…

    Comprend pas. Pourtant on est payé royalement à rien faire et le métier est prestigieux, il fait rêver. Tout le monde devrait se précipiter.

  26. Du pragmatisme.

    Voici un texte un peu ancien (et que beaucoup connaissent)…mais qui éclaire bien ce qui se passe actuellement.

    http://www.mezetulle.fr/comment-ruiner-lecole-publique/

    En résumé:le maintien (ou la restauration) d’une école publique solide est incompatible avec le projet européen;par conséquent les gouvernants qui adhèrent au projet européen ne peuvent faire autrement que de détruire l’école de la république.

    J’ajoute: une bande de jobards ,toute à la joie de voir déboulonnés Najat et ses acolytes, se laissent avoir par la propagande de Blanquer et s’imaginent qu’on va revenir aux fondamentaux,mettre fin à la chienlit,que sais-je encore?

    « En 1996, le centre de développement de l’OCDE a publié un intéressant rapport. Le titre est sibyllin (« La faisabilité politique de l’ajustement »), le style, technocratique, l’enjeu effrayant : sous couvert d’apprendre aux gouvernements comment réduire les déficits budgétaires, son auteur, Christian Morrisson, montre comment libéraliser tous les secteurs des activités humaines en « réduisant les risques » – entendez : en évitant la révolte sociale. Soit le problème suivant : étant donné qu’il n’y a pas de libéralisation possible sans destruction des services publics, étant donné que les peuples sont généralement attachés aux services publics, trouver le moyen de supprimer les services publics tout en évitant de mettre les gens dans la rue. La solution est simple, mais il fallait l’inventer : Christian Morrisson préconise la méthode douce qui consiste à diminuer la qualité des services publics. Dans l’extrait ci-dessous, l’auteur prend l’exemple de l’école. Goûtons ce morceau d’anthologie du cynisme néo-libéral :

    « Les mesures de stabilisations peu dangereuses :
    Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population. »

    Note: Christian Morrisson, ajourd’hui bien vieux est un déconomiste qui a fait une belle carrière au CNRS.

    • Ce qui me fait de la peine c’est que même les gens intelligents se laissent avoir ou font semblant bien sûr…

      • On peut être intelligent et ne pas considérer les faits;je me souviens du texte sur « la dent d’or »,extrait du Dictionnaire philosophique figurant dans le Lagarde et Michard (18ème siècle);les explications du phénomène n’étaient pas toutes stupides,certaines étaient très intelligentes.

        Ce que ces brillants intellectuels avaient omis de faire,c’était d’examiner cette prétendue dent d’or.

        Un exemple actuel:on approuve le dispositif dit des « classes dédoublées »;si vous voulez savoir de quoi il retourne en réalité,faites un tour sur le site de Loys Bonod (La vie moderne.)

        Le bon peuple se félicite de la chute de la maison Najat,l’Express titre « La fin du n’importe quoi »…

    • On change de temps à autres le galonné à la tête du Moloch. Devant les caméras, il s’escrime sur le gouvernail mais tout le monde sait qu’il n’est opérant qu’à la marge. Dans ses soutes, il y a des moteurs, des contre-moteurs, des contre-contre-moteurs,… Une vraie babiologie…

      Pauvres Job(ard)s qui croient pouvoir changer les choses de l’intérieur… Le premier Job n’y resta que trois jours. Ephémère comme le premier job de Jennifer ?

    • Dois-je comprendre qu’un dicatateur peut briser le « mur du réel ».

      Dois-je comprendre que,sans la démocratie, »le mur du réel » n’est pas si réel ?

  27. Si vous n’avez rien contre vous faire du mal dès le début de la semaine, écoutez le causement d’Annabelle Allouch, dans les matins de France Cul à propos de la sélection à l’université.

    https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/universites-francaises-au-dela-du-budget-quelles-priorites

    Enième trombinage du cadavre bourdivieux, tellement décomposé qu’on peut s’y introduire sans effort mais tellement fréquenté qu’il faudra bientôt instaurer un tirage au sort.

    Surtout pas de sélection…

  28. Le 17 septembre 2017 à 11 h 43 min, Didon à Carthage a dit :
    « Il faut vous mettre à niveau.
    Après, on en reparlera de vos conseils. Ah bah non, zut, ce ne sera plus possible.
    Mais comment on va faire, alors ? »

    J’imagine qu’il faut entrer en « résistance » : s’organiser pour donner des cours à nos enfants en cachette, le soir à la chandelle à des adresses que nous changerons régulièrement. Il faudra être parrainé pour entrer. Attention cela pourra être dangereux, il faudra parler « normalement » dans la rue, avoir le nez en permanence sur son téléphone portable et dire oui à tout… avant de se dévoiler….!

    • Il y a une scène célèbre où le dictateur joue avec un globe comme avec un ballon gonflé à l’hydrogène !
      ….

  29. Dans le langage commun : le dictateur prend ses rêves pour la réalité ! Il croit plier le monde à tous ses fantasmes …

  30. Titre du « Figaro » : « Les Nations unis face à l’imprévisible Trump. Le président américain grand perturbateur de l’ordre mondial … »

    Ordre mondial ? C’est quelque peu tendancieux … sauf si l’article est écrit par quelqu’un qui est du côté de l’ordre des gagnants comme dit le président Macron !

    Et les perdants ?

  31. On aurait écrit : « Donald Trump face à la réalité mondiale » c’eut été présenter les choses sous un jour moins spectaculaire mais sans faire de pétition de principe.

    • « perturbateur » est un mot à la mode (cf les perturbateurs endocriniens); c’est la traduction de l’anglais « disrupter » qui a des connotations positives et des connotations négatives;le « disrupter » c’est celui qui innove,secoue le cocotier,oblige à repenser les structures,à penser hors de la bôite;il trouble les ondes calmes où paressaient des stupeurs opaques et rentières;il ouvre le camaïeu des possibles;petite perturbation,grands effets,effet papillon tout le tra-la-la;le discours est déjà prêt;madame est servie;grand frétillement de plumes dans les salons;on se met une nouvelle plume dans « le petit trou » avant d’aller s’exhiber sur les plateaux.
      Et Blanquer chantait: »neurosciences » !

  32. « Mother — grand moment dans l’histoire de l’hystérie, et des acteurs fabuleux. »
    Un seul « Mother » génial, –pour moi– celui de de l’excellent réalisateur coréen Bong Joon-ho (2009) !

    Je vous parlerai peut-être de  » Good Time » des frères Safdie que j’ai vu hier. Pattinson méconnaissable flanqué d’un Buddy Duress qu’on aurait secoué comme une canette de coca avant de la dégoupiller.
    Musique d’Oneohtrix Point Never qui vous excite comme si on vivait un remontée d’acide et un bel hommage à la fratrie dans un monde où chaque jour de la vie est une couche de merde supplémentaire qu’on étale sur la tartine du petit déjeuner.

  33. Stéphane Bern : « Qu’on ne vienne pas me chatouiller ».
    Comme je le comprends ! Je ne supporte pas les chatouilles…sauf celles qui sont facturables.

  34. Quand je lis ce billet et les commentaires, je me dis qu’en toute objectivité, l’E.N est un organisme pourri jusqu’à la moelle ! Je remercie mes parents de m’avoir envoyé le plus tard possible dans ce panier de crabes minables afin de ne pas dévoyer mon goût innocent d’apprendre.

    • Continuez-vous vos colles cette année ?
      Est-ce dans un établissement public ?

      Si la réponse à ces deux questions est « oui »,doit-on en déduire que vous voulez héroïquement lutter contre la pourriture ? A moins que,finalement,vous trouviez quelque satisfaction à vous vautrer dans la pourriture ?

      Question que je vous posais avant l’été:avez-vous pris le temps d’expliquer au professeur qui vous confie ses taupins pourquoi son cours était mauvais et comment il devait le modifier ?

  35. L’ingénieur Maurice Belpomme qui vient de mourir à 99 ans disait : « On peut faire, faire faire mais jamais faire faire faire … » ; ce protestant industrieux pensait sans doute que la vérité des faits a besoin du moins d’intermédiaires possibles !

    C’est une parabole pour Jean-Michel Blanquer !

  36. Revu avec plaisir la version « redux » d’Apocalypse now diffusée hier sur Arte.

    Ah ! Aurore Clément plongée dans l’hévéa et la gueule gibbeuse de Brando qui spirale en ressassant l’épisode des « bras coupés » :

    « Le génie de ces gens ! La volonté de faire cela. Parfaite. Authentique. Complète. Cristalline. Pure !
    […] Il faut des hommes moraux, capables cependant d’utiliser leur primordial instinct de tuer. […] Sans jugement »

    Si on enlève le « cependant », c’est vraiment sublime.

    PS : En Algérie, on a beaucoup égorgé. Mais jamais par pureté des enfants à qui les instits apportaient les bienfaits de la colonisation. Dans cette guerre de « libération », des affreux ont vaincu encore plus affreux qu’eux. On n’a pas fini de le payer.

    • Passons sur les émasculations, femmes enceintes éventrées, bébés cloués aux portes et autres démonstrations faciales et abdominales de l’art du couteau.
      Mais pas celui des paras.

    • On peut se demander pourquoi ce sont des zeuros et non des francs suisses, qui sont passés par la lunette.

      Il s’agit donc de ne pas risquer de se couper l’oigne en se torchant, c’est-à-dire déterminer laquelle des deux grosses coupures (1000 FCh et 500 €) est la moins agressive pour un torchage standard

      Question impression générale, les deux types de billets sont infroissables et issus d’un travail en taille douce. FCh-€ : 1-1

      Question dimensions, même épaisseur (0,12 mm), quasiment la même longueur (158 mm contre 160) mais avantage indéniable à l’euro concernant la largeur : 70 mm contre 82). 12 mm d’écart qui permettent aux imprécis de « gâcher large » sans dommage avec l’euro. FCh-€ : 1-2

      Question valeur, au jour d’aujourd’hui on aura un rouleau de seulement 873 billets en euros contre 1000 billets suisses. FCh-€ : 2-2

      Enfin, le recto suisse représente une poignée de mains, et l’euro, une arche d’archietexture. Ex aequo, donc : FCh-€ : 3-3

      Finalement, on n’est pas plus avancé et le mystère reste entier. D’autant que chez Davidoff, on peut payer ses cigares en liquide dans les deux devises.

      • Dugong, pour être pardonné de ton délire verbal, je t’offre volontiers ton poids en désodorisant pour WC,
        « Eau de Tinette » me semble parfait. Tu pèses combien…? uhuhu !

  37. http://www.valeursactuelles.com/politique/des-generaux-francais-accusent-letat-de-vouloir-les-faire-taire-88792

    “Le moment semble donc venu pour conduire une véritable révolution des esprits pour que soit reconnu à ceux qui risquent ou ont risqué leur vie pour la défense de la France et de la nation un devoir d’expression au même titre que leur devoir de réserve. Il est, en effet, légitime qu’ils puissent contribuer au débat en usant de leur liberté d’expression”, concluent les généraux.

    Vers un putsch des généraux ?

    • Le général qui a remplacé De Villiers au poste de chef d’état major n’a pas tardé à dire à peu près la même chose que celui-ci,en des termes plus mesurés.

      Ce qui est sûr,c’est qu’il y a moins à craindre de nos généraux que de Macron.

  38. Délire verbal (suite)
    Une logorrhée à coups de sigles cabalistiques (SLECC / GRIP, SNES / SGEN / UNSA, EPI, COD, COI, ESPE, SNUIpp, CIF) , bien construit, trahit ce que réalisent les corporatismes : émailler de vérités simplifiées une réflexion armée pour arriver de toute façon à une conclusion pro domo.
    C’est le but de ce billet, me semble-t-il…j’ai bon, là ?

  39. Qui s’adresserait à des militaires pour faire une révolution ? Non, tournons-nous vers des gens à l’esprit moderne par exemple Laurent Ruquier ! En clair s’il faut foutre la merde allons voir les gens des médias … ce sont des professionnels !

  40. Les militaires ne font pas des révolutions : ils font des contre-révolutions comme Bonaparte et Pinochet !

  41. « Marlène Schiappa souhaite faire du harcèlement(*) de rue une infraction pénale. »

    http://madame.lefigaro.fr/societe/annonce-marlene-shiappa-comment-definir-le-harcelement-de-rue-180917-134179

    Mes chers frères, la vertu a tant d’adorateurs impuissants que, tous ensemble, nous devons redonner au vice sa principale vertu: combattre les vertus de grande tristesse que ces cafards passéistes nous imposent à courtes enjambées !

    (*)Personnellement, je ne harcèle pas les femmes, je réponds avec civilité, courtoisie, et lubricité de bon aloi, à une forte demande féminine !

  42. Malheurs féminins (suite)
    Quittons nous définitivement sur une tragédie.
    Dans les vestiaires (mixtes) de la salle de sport, une copine heptathlonienne pleure contre mon épaule. Sincère, je l’interroge sur son malheur affectif:
    « Bouuh, Sniff,…il m’a quitté pour une décathlonienne ! »
    Invitant cette désespérée dans ma piaule, j’ai su trouver les mots pour la réconforter:
    « Evidemment … un ambitieux, ça ne se maitrise pas facilement ! »

  43. Le chapitre « Education érotique de Jennifer Cagole » sera écrit à quatre mains ou ne sera pas ; Hervé voudrait bien mettre la main à la pâte ; faites suivre à JPB.

  44. Je suis embêté : Avec Maria qui se déchaîne sur la Guadeloupe on risque de manquer de bananes : que faire ?

  45. Au sujet d’éducation populaire ; depuis que Marine Le Pen a raté son Grand Oral à la télévision lors des présidentielles elle s’est mise en tête de faire repasser le sien à Florian Philippot …

    • Dans Vapeurs Annuelles, le Maître loue les bonnes intentions de Blanquer;si vous aimez prendre du recul,vous replonger dans le passé,regardez les 3ou 4 premières minutes de ce petit film.

      http://www.dailymotion.com/video/x7b1sa_la-faisabilite-politique-de-l-ajust_news

      Darcos avait lui aussi de bonnes intentions-pas si différentes de celles de Blanquer: par exemple que tous les petits Français arrivent en sixième en sachant lire,écrire et compter.

      Vers 2mn 20 on entend Darcos parler « avec une certaine solennité » et quelques trémolos dans la voix,se sa mission, de ses convictions,de la justice sociale etc.

      Plus tard (pas dans le film),il dit avec cynisme: »toutes mes réformes n’ont qu’un but-supprimer des postes. »

      Il est devenu ministre à parce qu’il estimait avoir corrigé assez de copies;il estimait avoir le droit à 61 ans de s’en mettre plein la panse dans les Relais et Châteaux et de se taper des jeunesses auxquelles son physique et son charme intrinsèque ne lui permettaient pas de prétendre.

      • On verra bien. Pas la peine de l’enfoncer d’avance, il y a suffisamment de gens pour ça de l’autre côté.

        Trust, but verify.

        • J’ai lu l’article dans Vapeurs annuelles;je me demande si le Maître ne cherche pas à instiller dans l’esprit des lecteurs respectables de cette respectable publication un peu de poison subversif;il mentionne le protocole de Lisbonne, le projet européen;or le projet européen,c’est de réduire les services publics;par conséquent,un gouvernement qui adhère à ce projet ne peut avoir l’intention de restaurer l’école publique.

      • Lormier, en toute amitié, ce n’est pas très intelligent. Darcos en 2002 (avec Ferry, son premier ministariat) venait juste de se remarier — et croyez-moi, c’est tout sauf un tombeur de kermesse. Quant aux économies de postes, elles lui ont été imoosées par Bercy — lui-même a fait de son mieux avec ce qu’on lui laissait, voir les programmes de 2008, auxquels j’ai un peu mis la main — en dehors de tout syndicat, et ma foi, il n’y a pas de quoi rougir. D’ailleurs, pas mal d’établissements secondaires suivent l’air de rien ces programmes, via des manuels de 2009 conservés pieusement.
        Et Darcos en a eu tellement marre, de Bercy, qu’il a quitté la rue de Grenelle pour aller au ministère du Travail — plutôt la CGT que la FSU ou le SGEN !

        • Maître,
          Avec tout mon respect…
          Sur Darcos emmenant des minettes dans les Relais et Châteaux,je dois faire amende honorable:c’est une connaissance par ouï-dire (ou comme dit votre alter ego par joui-dire);donc je me suis laissé aller à colporter des ragots et j’en ai honte.(Il faudrait cependant vérifier s’il n’y a pas eu un petit scandale,vite étouffé-à propos de nuitées gratuites offertes par les Relais et Châteaux;Villepin était aussi mentionné.)
          Ecouter Darcos dire avec des trémolos dans la voix qu’il veut compenser les différences de fortune et permettre à tous les petits français d’accéder au savoir,c’est un peu sinistrement farcesque.
          Et Blanquer reprend la même chanson.
          Dans votre article de Valeurs Actuelles,vous dites implicitement que les intentions affichées ne sont que poudre aux yeux-puisque le protocole de Lisbonne,l’Europe,l’OCDE interdisent de restaurer l’école publique.

          Croyez-vous que Blanquer va abroger le décret Hamon-Peillon,arme létale qui va permettre d’en finir une bonne fois avec les professeurs ?

    • Ouragan dans les Caraïbes:les avis sur l’action du gouvernement sont partagés.Elie Domota ne partage pas l’avis du Maître.
      Le Maître félicite:
      Le ministère de l’Education est totalement mobilisé depuis quinze jours sur les conséquences de l’ouragan Irma aux Antilles — 9000 élèves en déshérence, ce n’est pas rien. L’armée a fourni des structures temporaires où pourront se tenir des classes, et tout devrait rentrer dans l’ordre aux environs de la Toussaint …
      Elie Domota condamne:

      http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/elie-domota-c-est-une-gestion-coloniale-de-la-catastrophe-979453.html

        • C’est un Noir qui habite là-bas,un syndicaliste qui a donné du fil à retordre aux gouvernants.
          Regardez le petit film;je le trouve assez convainacant-logique à tout le moins.

          • Demandez donc aux premiers concernés, à savoir tous les antillais de bonne volonté, ce qu’ils pensent de ces syndicats antillais capables de vous paralyser une île en approvisionnement d’essence ou d’infliger des coupures de courants intempestive à toute la population de l’île sans prévenir jusqu’au soir de 31 décembre. Depuis quand les syndicalistes antillais s’inquiètent du sort des plus démunis sur l’île ?

            L’ouragan est passé de catégorie 2 à 5 en 24 h . N’importe quel gouvernement se casse les dents.

          • Ceci dit, votre façon de ne pas y toucher et dans rajouter une couche sur Villepin de manque pas de style.

    • Il est très significatif de voir l’OCDE se mêler de cette histoire en tout mépris de ce qui pourrait encore relever de la souveraineté nationale.

      Il est loin le temps où l’OCDE s’occupait d’économie et de commerce.
      « La mission de l’OCDE est de promouvoir les politiques qui amélioreront le bien-être économique et social partout dans le monde (pour le profit de quelques uns).
      /…/
      Nous examinons les questions qui affectent directement la vie des gens, comme le coût des impôts et de la sécurité sociale ou le temps libre dont ils disposent (et recommandons la diminution de ces 3 éléments).
      Nous comparons la façon dont les systèmes éducatifs préparent les jeunes à la vie moderne (au chômage de masse et à l’abrutissement numérique) et la façon dont les systèmes de retraite protègeront (moins bien) les citoyens plus âgés.
      /…/
      Nous recommandons des politiques dont le but est d’améliorer la vie de tous (et surtout de certains). »

      Une perle :
      « Chemin faisant (comme c’est bucolique !), nous nous efforçons aussi de rendre la vie plus dure aux terroristes (en installant tous les moyens de contrôle numérique et de surveillance des citoyens, juste ocazou dans l’avenir certains oseraient émettre trop fort quelques doutes sur le devenir de nos démocraties et utiliseraient le web pour fédérer une protestation un peu trop énergique), aux fraudeurs fiscaux (hihihi !), aux entrepreneurs véreux (huhuhu !) et à tous ceux qui sapent les fondements d’une société juste et ouverte (hahaha !). »

      Le rédacteur de la profession de foi a raté une vocation de comique troupier (après, qui lui en voudra ? Ce métier semble peu porteur en ces temps de réduction des dépenses militaires.).

      Nul ne connait les dirigeants de cette auguste organisation (qui sont Angel Gurría, Masamichi Kono, Mari Kiviniemi, etc. ?) ni ne sait comment ils sont choisis.

      Peut-être trouverait-t-on dans leurs bureaux quelques traces de ceux qui nous gouvernent vraiment et quelques lettres de mission à leur adresse ?

      • La fameuse enquête PISA a été confiée par l’OCDE à une multinationale,Pearsons education,qui a déjà raflé la quasi-totalité du marché des examens aux Etats Unis,fondé quantité d’écoles « low-cost » en Inde et en Asie, et veut s’emparer du « marché » européen;(articles fort intéressants du Brookings Institute sur le sujet-certains excellemment résumés par LLoys Bonod sur son blog La Vie Moderne).
        N’oublions pas que ce Monsieur Blanquer,après avoir été recteur a été directeur (20 000 euros mensuels) d’une célèbre école de commerce,l’ESSEC;ils saura vendre l’école à Pearsons.
        Il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir que l’intention du gouvernement est d’en finir avec l’école publique.

  46. Le 19 septembre 2017 à 19 h 26 min,
    Flo
    a dit :
    Demandez donc aux premiers concernés, à savoir tous les antillais de bonne volonté, ce qu’ils pensent de ces syndicats antillais capables de vous paralyser une île en approvisionnement d’essence ou d’infliger des coupures de courants intempestive à toute la population de l’île sans prévenir jusqu’au soir de 31 décembre. Depuis quand les syndicalistes antillais s’inquiètent du sort des plus démunis sur l’île ?

    A Flo:
    Vous en savez beaucoup plus que moi sur les Antilles et les syndicalistes antillais;je me suis borné à écouter Domota et j’ai trouvé son propos logique.
    le manque d’anticipation est flagrant.

    • « le manque d’anticipation est flagrant. »

      Quelle que soit sa catégorie, quand un cyclone est annoncé sur une île vous pouvez être certain que la population anticipe les dégâts et les pénuries; ils ne prennent pas le phénomène à la légère. Le système d’assistanat quasi permanent de l’Etat a tout de même ses limites.

      JPB faisait remarqué qu’il n’était pas normal que les bâtiments scolaires n’aient pas résisté à ce cyclone; mais les murs ont résisté. Ce sont les huisseries et les toitures qui ont cédé, nous parlons de vents à 250 h ! (quasi 2 X supérieurs à ceux des vents de la tempête de 99 en France).

  47. Le 19 septembre 2017 à 20 h 21 min,
    Flo
    a dit :
    Ceci dit, votre façon de ne pas y toucher et dans rajouter une couche sur Villepin de manque pas de style.
    Venant de vous,ce compliment,si immérité soit il,me touche beaucoup;je ne pouvais faire moins que de me rafraîchir la mémoire.

    Le Maître semble avoir de l’estime pour Darcos;la défense qu’il présente du Ministre (Bercy lui a imposé des suppressions de postes,il n’y pouvait rien…) c’est vraiment le pavé de l’ours.

    Je m’efforce d’apprendre du Maître mais je ne resterais toujours incommensurablement inférieur à lui,lorsque il s’agit de déguiser un lancer de pavé (ou un coup de poignard) en compliment.

    Dans l’art d’être retors,le Maître est inégalé et inégalable.

    L’affaire:
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/relais-et-chateaux-pourquoi-dominique-de-villepin-a-t-il-ete-mis-en-garde-a-vue_1159530.html
    Jaume Tapiès, le successeur de Régis Bulot à la présidence de l’association, se porte partie civile dans la procédure en cours. C’est là que Dominique de Villepin entre en scène. Le 12 janvier 2010, l’ex-Premier ministre déjeune avec le nouveau dirigeant de Relais & Châteaux et son secrétaire général, Philippe Gombert. A la sortie du repas, Dominique de Villepin téléphone à son ami Bulot, sans savoir que ce dernier a été placé sur écoute. Dans les extraits publiés par Le Monde, l’homme politique se vante d’ « avoir fait une trouille dix fois au-dessus de ce qu’ils imaginaient » aux deux hommes. Il raconte avoir dit à ses interlocuteurs: « si un jour on s’intéresse à savoir quel est l’homme politique qui a couché avec qui dans quelle chambre, vous êtes morts… ».

      • P. Pascot, ancien bras droit de Valls à Corbeille, donne un très témoignage sur la corruption matérielle et morales auxquelles un élu échappe difficilement dans son ascension au pouvoir. Son constat est sans appel sur la classe politique… Reste quelques « intègres » navigant dans les hautes sphères : on les compte sur les doigts de la main.

    • Le Maître semble avoir de l’estime pour Darcos;la défense qu’il présente du Ministre (Bercy lui a imposé des suppressions de postes,il n’y pouvait rien…) c’est vraiment le pavé de l’ours.

      Et que pensez-vous de l’échec G. de Robien : justifié parce que soumis aux mêmes pressions que celles de Darcos ou volontaire dans une politique commune d’ajustement ?

    • Le char de l’Etat navigue sur un volcan;ce n’est pas avec des peaux de bananes qu’on va l’arrêter.

  48. Pour apprécier l’OCDE, il fut lire la page de présentation de son secrétaire général :

    http://www.oecd.org/fr/mexique/angel-gurria-cv-fr.htm

    « En sa qualité de Secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) depuis 2006, Angel Gurría a fermement ancré l’Organisation en tant que pilier de l’architecture de la gouvernance économique mondiale, aux côtés du G7, du G20 et de l’APEC, et comme référence en matière de conception et de mise en œuvre de politiques meilleures pour une vie meilleure. »

    « C’est lui qui, pour la première fois en une génération, est parvenu à guider l’économie mexicaine lors d’un changement de gouvernement en évitant une crise financière semblable à celles qui avaient marqué les précédentes périodes de transition »

    Chez ces gens là, on cause meilleur : on ne se qualifie pas de libéral dékhonomique mais de « guide vers des politiques meilleures pour une vie meilleure »

  49. Puisqu’on recause de l’ocde et de pisa, lire le dernier tombereau de lisier * dans l’Osservatore Pedago :

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/09/20092017Article636414894287993495.aspx

    « En moyenne, dans les huit pays participants, au moins 97 % des enseignants déclarent utiliser chacune des trois pratiques structurantes à l’étude », note l’étude. Sur ce point on observe peu d’écarts entre professeurs et enseignants. »

    S’il y a peu d’écart entre professeurs et enseignants, les uns avanceraient-ils masqués derrière les autres ?

    * à l’OP, un lisier est un article qu’il faut lire

    • Hervé,qui se lance dans l’oxymore,nous parlait récemment de « logorrhée bien construite »;existe-t-il du lisier bien structuré.

      PS le gicleur à lisier est l’une des armes qu’utilisent les paysans bretons contre les CRS.

  50. La presse : « Violent séisme au Mexique : au moins 248 morts, dont 21 enfants qui ont péri après l’effondrement d’une école de Mexico »

    Voilà ce qui arrive quand on ne construit pas les écoles comme l’ambassade de France en Haïti.

  51. On n’a pas encore pris le temps de trouver un sobriquet pour le nouveau grand prêtre du Moloch.

    Cognito ?

  52. Un séisme brutal secoue la rue de Grenelle ! Rien de grave … on n’écrase pas la gelée humaine !

    Les cerveaux avaient été mis en lieu sûr depuis des lustres sous un grand chapeau.

  53. Le cri de l’homme politique en charge de l’éducation nationale : « Tous sous le chapeau ! »

  54. La chanson fétiche des grands prêtres du Moloch :

    « Tata Yoyo qu’est-ce qu’y a sous ton grand chapeau.
    Tata Yoyo, dans ma tête y a des tas d’oiseaux
    Tata Yoyo, on m’a dit qu’y a même un grelot
    Mais, moi j’aime ça quand ça fait ding ding di gue ding
    Comme une samba »

  55. Voulez-vous avoir une idée philosophique du fond chez Emmanuel Macron ?
    Voilà ce qu’il déclarait hier aux Français de New-York :

    « Abordant les questions internationales, le chef de l’État a jugé que « la place que la France occupe dans le concert des nations est presque aujourd’hui un miracle! Une rémanence, une persistance rétinienne », a-t-il ajouté. « Nos contributions à l’ONU n’ont rien à voir avec la place que nous y occupons. Notre puissance économique est de plus en plus déconnectée de celle-ci. Pour que cette voix française soit entendue nous devons nous transformer nous-mêmes ».

    Les gros bataillons ont toujours raison … l’intelligence doit s’incliner devant la force brute de la bêtise humaine.

    Eh bien ! Figurez-vous que je pense tout le contraire !

    Je ne sais pas si Paul Ricoeur croyait aux miracles – je suppose que oui car il était catholique – mais il se trouve que le miracle n’est pas une catégorie philosophique. Malgré Blaise Pascal qui parlait avec éloge des figures, des prophéties et des miracles. Une pensée se distingue de l’admiration miraculeuse parce qu’elle dissèque en éléments primordiaux l’évènement et cherche l’ordre logique des choses.

    Voltaire faisait l’éloge de la langue française qui suit l’ordre naturel des choses : l’ordre français est volontaire et non miraculeux !

  56. Voulez-vous avoir une idée philosophique du fond chez Emmanuel Macron ?
    Voilà ce qu’il déclarait hier aux Français de New-York :
    « Abordant les questions internationales, le chef de l’État a jugé que « la place que la France occupe dans le concert des nations est presque aujourd’hui un miracle! Une rémanence, une persistance rétinienne », a-t-il ajouté. « Nos contributions à l’ONU n’ont rien à voir avec la place que nous y occupons. Notre puissance économique est de plus en plus déconnectée de celle-ci. Pour que cette voix française soit entendue nous devons nous transformer nous-mêmes ».
    Les gros bataillons ont toujours raison … l’intelligence doit s’incliner devant la force brute de la bêtise humaine.

    PS La suite s’est perdue dans les méandres du web.

  57. Eh bien ! Figurez-vous que je pense tout le contraire !
    Je ne sais pas si Paul Ricoeur croyait aux miracles – je suppose que oui car il était catholique – mais il se trouve que le miracle n’est pas une catégorie philosophique. Malgré Blaise Pascal qui parlait avec éloge des figures, des prophéties et des miracles. Une pensée se distingue de l’admiration miraculeuse parce qu’elle dissèque en éléments primordiaux l’évènement et cherche l’ordre logique des choses.
    Voltaire faisait l’éloge de la langue française qui suit l’ordre naturel des choses : l’ordre français est volontaire et non miraculeux !

  58. Le projet de Pascal était d’humilier la raison en lui montrant la force des miracles – tout cela basé sur la sotte histoire de sa sœur qui souffrait d’une fistule lacrymale qui fut guérie par la sainte-épine selon la légende familiale !
    … C’est un conte bleu !

  59. Je comprends bien que quelqu’un pris par un ouragan dans une maison qui menace de lui tomber sur la tête soit saisi d’une peur panique et prie tous les saints de la terre ! De là à en faire un argument s’il s’en sort …

  60. Le 20 septembre 2017 à 14 h 09 min, Pierre Driout a dit :
    « Je ne sais pas si Paul Ricoeur croyait aux miracles – je suppose que oui car il était catholique »
    Ricoeur n’ était-il pas d’une famille protestante?
    Il est vrai que Pierre Driout ,à l’oral du baccalauréat a déclaré: »les protestants sont très catholiques »
    voir archives de l’INA:
    https://www.youtube.com/watch?v=XNblwwQWIBg
    0mn 23 s sq

  61. 1972. Maître auxiliaire de philo.
    1976. Prof dans un collège expérimental.
    1984. Chargé de cours à l’université .
    De 1984 à 2014,(âge de sa retraite), consacre une partie de son temps à « repenser », avec la complicité des médias et des politiques, l’Education Nationale.

    20 septembre 2017 : Ose encore se faire inviter à la radio pour expliquer ce qu’il convient de faire pour lutter contre la violence dans les établissements scolaires .

    Pourquoi est-il encore, après trente ans d’errance,
    considéré par les médias comme une référence ?
    (pardon pour la rime)

    Il y a des gens mieux informés que moi ici, aidez-moi s.v.p., j’aimerais tant comprendre !

    • L’explication est pourtant simple. Quand on sait faire une chose, on la fait; quand on ne sait pas la faire, on l’enseigne; donc, quand on ne sait pas enseigner, on enseigne à enseigner. C’est le pédagogisme, qu’il vaudrait mieux appeler pédagogistique. La pédagogistique et les pédagogisticiens qui la font, sont l’ultime déchet de la pensée. Et l’avantage du déchet, c’est d’être à la portée de tout le monde.

  62. J’ai retrouvé mon « Lagarde & Michard ». Je l’ai envoyé à ma petite-fille qui habite à Miami, une ville trilingue ( English-Español-Français ). Elle est déjà parfaite trilingue elle-même à 12 ans. Elle a montré le bouquin a son prof de Français dans son collège d’élite ( Gulliver ), qui le lui a quasiment piqué. Mais elle garde jalousement mon édition originale du « Petit-Prince* que je lui ai donné l’an dernier.

  63. «  » Il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir que l’intention du gouvernement est d’en finir avec l’école publique. «  » ENFIN !!!

  64. Dans ma classe de CM2, j’enseigne ce que je veux et comme je le veux. Je vois débarquer un inspecteur tous les 5ans qui reste une heure dans ma classe qui me dit que je suis un médiocre pédagogue et qui augmente ma note de 0,5 point et qui repart en me foutant une paix royale le reste du temps.
    Les instituteurs sont les seuls salariés français à rencontrer leur supérieur hiérarchique une fois tous les 4 ou 5 ans. J’adore ce métier où je suis si indépendant et libre. En plus sécurité de l’emploi et Seulement 150 jours de travail par an (avec la semaine de 4 jours). Et vous pouvez facilement vous installer où vous voulez au fond de la campagne pour mener une vie paisible. J’invite tous les jeunes à passer le concours.

  65. Revenons à un niveau licence pour transmettre les connaissances. Apparemment les niveaux MASTER ont des bouffées délirantes de créativité au détriment de leurs élèves. Pour introduire le mot prédicat dans le primaire, et secondaire, il fallait être singulièrement « frappé' », (qui sait par un référentiel rebondissant »), ou avoir l’intention nuisible de se réapproprier le savoir, subjectif pour le moins, ceci, pour écarter toute aide possible au tout venant.
    Il fallait réintroduire du « magique » et du « pouvoir » dans l’exercice de la connaissance toute puissante.
    Maintenant, on n’est pas obligés d’apprendre dans la souffrance, à coups de règles, et de semonces. les expressions bien gratinées sur l’incompétence supposée des moins bien informés de tel sujet, peuvent être retournées à l’envoyeur sur tel autre sujet.

  66. Ne pas tout mettre sur le dos des IUFM.
    Ceux les cornaquant ont parfaitement compris leur public d’andouilles.
    ~~
    Il y en a d’ailleurs un pacson sur ce blog.

    Seul le bord politique les empêche de tomber dans la couche de Najat et d’embrasser officiellement ses idéaux… (allez-y, balancer la sausse !)

    Pour le reste, smartphones surfing, séries TV et jeux à la con sont leur Quotidien.

  67. La detestation de Macron est telle chez certains que meme l’hypothese Blanquer semble improbable…
    Pauvre pays.

  68. Cette réaction contre les pédégos trou du cul est salutaire , mais les consignes de l’éducation nationalisée (!) n’ont toujours été que des conseils et indications ( guidelines ! ) , c’est à dire que les enseignants sont libres d’enseigner comme ils l’entendent … L’important maintenant est aux directions d’embaucher directement des personnalités  » fortes  » comme Elisabeth Lévy par exemple (!) ,et préalablement formées comme en GB par exemple , et sortir de cette féminisation imbécile du métier en tendant progressivement vers la Parité 50/50 …..!! 70% des Professeurs sont des femmes (congés) ainsi que 92 % de l’encadrement administratif de la Fac à l’école Primaire !!! Plus con tu meurs !! Pour cela , changeons la loi et rétablissons les concours Hommes/Femmes pour la parité avec la revalorisation du job ….!!

Comments are closed.