D’Habib Belkacem, je sais peu de choses : il avait vingt ans hier matin mais le temps s’est arrêté pour lui hier soir — à la sortie du Bar des Quatre avenues, à l’angle des boulevards Lesseps et Casanova — Marseille XIVème —, quand on a vidé sur sa voiture (une Audi A3 — pour une fois que ce n’est pas une BMW, mais ça reste « une allemande », comme dirait Claudia Schiffer) et sur lui un chargeur entier de kalach. Les flics ont retrouvé trente douilles au sol, mais en revanche ils n’ont pas récupéré toute sa jambe, qui avait été éparpillée façon puzzle dans la voiture resculptée façon César. Chair à pâté, dirait le chat du conte.
Je sais aussi qu’il habitait la riante cité Corot, dans le XIIIème — les Quartiers Nord encore. Il y a deux ans, deux hommes y avaient été révolvérisés, et le maire du secteur, Garo Hovsepian, notait à l’époque que Corot « est devenue l’une des cités les plus dégradées de la ville, avec de nombreux plans stups ».
Deux ans plus tard, rien n’a changé. Ah si, Garo Hovsepian (PS) a été battu par Stéphane Ravier (FN).
D’ailleurs, à part le nombre de votes FN, à Marseille, rien ne change. Le trafic de shit rapportait par an 130 millions d’euros rien qu’à Marseille en 2013 — pour 2 milliards d’euros globalement en France l’année précédente (tous les chiffres dans un rapport très précis établi en 2008 par Christian Ben Lakhdar pour le compte de l’Observatoire Français des drogues).
De quoi faire rêver un ministre des Finances. Mais qu’attendent-ils donc pour légaliser la vente de cannabis et empocher les sous ? Après tout, pour le tabac, ça ne les gêne guère…

Parenthèse. L’ex-directeur de l’ex-SEITA avait fait faire un rapport sur le coût et les bénéfices de la vente de tabac. Côté dépenses, la Santé — 50 ou 60 000 morts par an, ça coûte. Côté rentrées, les taxes — quelques millions de paquets vendus chaque jour, ça chiffre.
À l’orée des années 2000, ces deux comptes s’équilibraient : interdire le tabac (c’était l’objet de l’étude) n’aurait finalement eu qu’un impact vertueux — mais nul sur l’économie.
C’est alors qu’un petit malin a eu l’idée d’ajouter à la colonne Crédit le montant des retraites non payées pour cause de mortalité précoce — on meurt très bien du cancer à l’orée de la retraite. Et là, le bénéfice était colossal : c’est la raison pour laquelle on continue à feindre de vouloir restreindre la consommation, quand tout, économiquement parlant, nous pousse à l’augmenter. Fin parenthèse.

Mutatis mutandis, appliquons le raisonnement à la dépénalisation du cannabis. Dans son rapport, Christian Ben Lakhdar estimait le coût social du cannabis, autrement dit le coût que fait supporter le cannabis à la collectivité, à 919 millions d’euros (chiffre de 2003). Et le marché de détail du cannabis représentait en 2008 entre 746 et 832 millions d’euros annuel, pour 186 à 208 tonnes de cannabis vendues. Actualisons les chiffres : le shit, c’est 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2012. À Marseille, « une PME à 130 millions d’euros de chiffre d’affaires » (2013). Chiffre à majorer sans doute, quand on voit les tarifs pratiqués, tels qu’ils sont affichés en toute quiétude par les revendeurs…
Cher Emmanuel Macron, cela ferait rentrer dans les caisses des ressources bienvenues — et de surcroît, comme on mélange le shit et le tabac, cela augmenterait sans doute sensiblement la consommation de l’herbe à Nicot, donc la prévalence des cancers, comme s’en alarment déjà les spécialistes, même favorables à la vente libre de la marijuana — un mot vieillot. Mais qu’attendez-vous pour autoriser les débits de tabac à vendre de jolis paquets de cinq joints bien roulés ?

C’est une question naïve à laquelle Manuel Valls a donné une réponse définitive (« On peut débattre, mais le débat est clos ») alors même que ses amis sont plus nuancés, et que les écolos, eux, sont tout à fait favorables à la dépénalisation — au nom sans doute de l’augmentation prévisible des espaces verts. Une question que la situation marseillaise dénoue aisément.

L’article de la Provence daté de ce matin 15 janvier, sous la plume alerte de Romain Capdepon, évoque « le refrain des kalach’ qui stoppent net des vies, qui détruisent des familles, sur l’autel de l’argent facile et sale, et qui pourtant permet à nombre d’entre elles, sur le bord de la route, de remplir le frigo en fin de mois et de poser un plafond de verre sur la révolte sociale qui gronderait si cette jeunesse, pour une bonne moitié au chômage dans les quartiers Nord, n’amassait pas ces billets… »
Lors des émeutes de 2005, Marseille, qui ne manque pas de banlieues y compris en centre ville, n’a pas connu de violences. Pas une. Au sud, rien de nouveau. Tout va bien : tant que l’argent de la drogue alimente la misère locale, pas de raison notable de s’insurger. Comme le racontait Libé il y a peu, « des gamins en rupture de scolarité trouvent dans ces réseaux de vente une socialisation de substitution. Un modèle de réussite, aussi, dans des cités où l’emploi se fait rare. » Certes, le journal précise : « Mais ce modèle est trompeur. Ancrés dans le présent, incapables de se projeter, les plus jeunes pensent trouver de l’argent facile. Ils réalisent plus tard que très peu s’enrichissent dans le trafic. » De surcroît, ils meurent précocement.
Mais tout le monde y gagne. Prenez les « nourrices » : comme le raconte l’Opinion, « c’est ainsi que les policiers nomment une personne au casier judiciaire vierge qui stocke de la drogue ou de l’argent au bénéficie d’un réseau de trafiquants. Une tâche pour laquelle cette personne — souvent une personne âgée ou une mère célibataire — touche entre 500 et 3000 euros par mois en fonction de la quantité de drogue ou d’argent mis à l’abri des soupçons. Un job de nourrice bien plus rémunérateur que de garder les enfants de la voisine… »
Sans compter — et ce sera mon dernier point — que des gosses tentés par la drogue (en vérité je vous le dis, il semble bien que ce ne soit pas hallal, et même haram à fond — d’en consommer, pas d’en vendre) ne versent pas dans le djihad. Un Juif agressé çà et là, ça ne fait pas un complot terroriste. Marseille est certainement, grâce au trafic de drogue, et malgré la montée de l’antisémitisme (probablement due à l’insertion de théories du complot dans les crânes vides de nos ex-élèves), la ville de France la plus sûre en ce moment. Au pire, on attrapera une balle perdue — pas pour tout le monde.

C’est la raison pour laquelle on laisse les flics se dépatouiller comme ils peuvent de ce trafic monstrueux — on jugeait récemment un groupe de la riante cité de la Castellane, désormais connue au niveau national, qui touchait dans les 50 000 euros par jour. À ce tarif, qui ne serait pas tenté, parmi les petits jeunes qui traînent au bas des cages d’escalier ?

Pourtant, la population française est majoritairement favorable à l’intervention des forces armées dans les cités — demandée jadis par Ségolène Royal, et réclamée encore par Samia Ghali, sénatrice des Quartiers Nord qui, très prudemment, évite d’y habiter. Comme le raconte le Huffington Post, « la proposition-choc de la sénatrice socialiste Samia Ghali de faire intervenir l’armée pour mettre un terme aux violences trouve un large écho dans l’opinion. 57% des personnes interrogées par YouGov y sont favorables contre seulement 25% contre. Ce sentiment est majoritaire quelles que soient les préférences partisanes des sondés: 61% des sympathisants PS/EELV sont pour, 71% à l’UMP, 79% chez les partisans de Marine Le Pen. » Valls s’y est refusé énergiquement. Reste à comprendre pourquoi.

Z’ont rien compris : il n’est pas question de faire intervenir l’armée, et la police ne s’y rendra que de façon cosmétique, pour montrer que l’on fait quelque chose. On achète la paix civile et la sécurité à Marseille en tolérant le trafic de drogue (ciel ! Serais-je moi-même victime de la théorie du complot ? Cette ville rend fou). Si les militaires investissaient les cités et réglaient le compte des trafiquants, il faudrait les y renvoyer deux mois plus tard pour s’occuper des terroristes — parce que les kalachs auraient changé de cible.

Jean-Paul Brighelli

176 commentaires

  1. On peut très bien taxer sans légaliser, comme savent faire les marseillais: jadis, la route du feu de Sormiou, interdite, débouchait sur un parking payant.

    Il suffit donc de placer un octroi à la sortie des citées et taxer tout porteur de drogue, de disons 30 euros pour une petite quantité correspondant à une consommation personnelle et le tour est joué. Ainsi, l’économie locale n’est pas anéantie d’un seul coup, mais rien n’empêche ensuite d’augmenter la redevance…

  2. Votre article me rappelle mon passage d’un an dans une banlieue certainement moins pire que certaines, mais déjà suffisante pour que je fasse un énorme détour pour ne plus jamais repasser dans ce quartier. Un soir d’hiver, en sortant d’un conseil de classe tard du collège, deux jeunes arrêtent ma voiture, l’un est un de mes élèves de troisième, l’autre un adulte. Ils tapent sur la voiture et se mettent au milieu de la rue. Je m’arrête, le plus jeune dit à l’autre :  » C’est bon, celle-là laisse-la passer ».
    Le lendemain, le troisième me demande combien je gagne. Je le lui dis. Il éclate de rire. Et je vous passe ce qu’il m’a répondu sur les bienfaits de son business. Oui, bien sûr, Marseille est tenue par la drogue comme tant de villes italiennes, on le sait tous. Que faire ? Libéraliser ? Ils passeront au stade au-dessus. Assécher le trafic…
    Il faut taxer les consommateurs: quelques millions de français consomment du cannabis. Chargeons les bobos, ils ont de quoi payer.

  3. Pollueurs/payeurs… les bobos sont largement responsables de la situation actuelle, et leurs grandes idées, nous aimerions qu’ils en subissent les conséquences rapidement, par exemple en allant vivre en Seine Saint-Denis, dans les quartiers nord, à Lous des bois ou Vaux en Velin.
    Là où des torrents d’amour se déversent chaque jour.

    • Ah ah…
      Ils devraient trier les gens qu’ils embauchent pour la permanence de nuit au Figaro : calibre 45mm ! Un obus, quoi !
      Les incapables ! Ils confondent de l’honnête calibre .45 (de pouce ! soit 11,43 mm) et un improbable 45mm !

      Cela dit,; les victimes s’appellent Walid, Abdelkader, Abdelkrim, Mohamed et Chérif — on dirait l’histoire de l’Algérie racontée en quelques noms propres… Toutes entre 22 et 30 ans. On n’a pas essayé vraiment de les tuer — elles sont pour l’essentiel blessées aux jambes, sauf un qui s’est pris une balle dans le thorax, il a dû se baisser malencontreusement.
      Et la voisine de l’épicerie susnommée, pourtant en pyjama, de déclarer aux enquêteurs : « Moi, je n’étais pas là » — c’était dans la Provence de ce matin, toujours signé Capdebon, décidément spécialisé dans l’animation des quartiers Nord.

      • 45 mm ! Effectivement, un sacré trou de balle.

        On ne soulignera jamais assez les méfaits des pouces utilisés comme des pieds.

        PS : à la réflexion, il est assez étrange que les anglo-saxons n’aient jamais utilisé le poing pour mesurer le calibre des armes du même nom.

  4. Armes à feu, grosses bagnoles:
    prolongement de l’appendice sexuel,
    étirement de la mentule sans douleur.

    Business du shit = emploi pour tous, disent les commissaires « priseurs »

    nourrice, définition:
    ta mère n’est pas ta mère et ta mère ne le sait pas.

    canabis et kalaaaches sont les mamelles du destin.

  5. Rappelons que le nom « kalachnikov » devrait rester masculin, n’en déplaise aux journalistes analphabètes, puisqu’il s’agit d’un fusil d’assaut. On dit d’ailleurs UN AK-47 !

  6. Vous savez bien que le poisson commence toujours par pourrir par la tête !
    Je reçois ce matin un papier du bureau de François Molins le procureur de Paris qui classe – évidemment – ma plainte contre le conseiller d’Etat Bernard Stirn un des principaux responsables du bain de sang de Charlie Hebdo !

    ….

    Quand on est co-responsable de 150 morts sur le pavé parisien on ne vient pas donner des leçons de droit à quelqu’un comme moi !
    Hollande et Molins croient s’en tirer sans casse … ils se trompent !

  7. Les promoteurs de la légalisation ont-ils pensé aux effets collatéraux ?

    Songeons à toutes ces brigades de gendarmerie éparpillées dans la ruralité et dont vous allez brutalement supprimer l’activité principale.

    La recherche patiente et opiniâtre des belles dentelles dans les champs et jardins préservait nos pandores des effets délétères du désœuvrement et cultivait chez eux l’esprit de synthèse (chimique) et le goût du détail (des plants).

    • Dugong, c’est un aveu déguisé ? Votre conscience vous tourmente ? Vous voudriez des pandores dans votre pré carré ?

  8. Ne jamais avouer ! Ne pas oublier non plus la tendance naturelle, profondément inscrite dans l’Histoire, de nos compatriotes pour la délation.

    Vous imaginez nos pandores se rabattant sur la vérification pointilleuse des licences IV ?

    Une vérification toutes les deux ou trois heures dans chaque bistro et restaurant, c’est la cirrhose assurée bien avant d’atteindre le grade de maréchal des logis de France, chef.

  9. Lu dans la presse : « Ouaga, 4 djihadistes tués, un 5ème retranché dans un bar »

    Espérons que ce choix in extremis pour les vraies valeurs lui vaudra la magnanimité des zautorités

  10. « Pour que les 169 élus de l’ALCA remboursent i-phone et i-pad »
    ( offerts par la Région Alsace sur l’argent public : environ 250 000 euros ).

    Pétition sur http://www.mesopinions.com

    Et vivent les « grandes régions ! Et vivent les économies !

    • Si vous espérez voir des politiques intègrent et honnêtes « en meute », il vous faudra vivre vieux, très vieux.

      Hors, c’est mal barré, entre l’alcool, la vitesse, le shit, les maladies cardiovasculaires, le sida, Ebola, le socialisme, la douce arrivée de ceux qui « fuient la guerre » (en laissant femmes et enfants s’y débrouiller… on nous prend pour ces demeurés…) et en payant très cher un passage alors qu’ils n’ont pas un kopeck, Juppé, l’obésité, Sarkozy, Hollande, le pédagogisme et ses réformes cérébro-mortifères et j’en passe, l’espérance de vie va se raccourcir.

      Et j’oublie le saint réchauffement climatique, mécréant que je suis !
      C’est la seule religion dont les dogmes sont enseignés dans la NGR (Nouvelle Garderie Républic-Haine) que sont nos écoles devenues.
      Allez bonne soirée, tant que la Charia n’est pas instituée dans mon quartier, je vais boire l’apéro pour me remonter le moral.

  11. « Tous les hommes se haïssent naturellement l’un l’autre » disait Pascal, tuer n’a donc rien d’exceptionnel, à Ouagadougou comme à Marseille; ce qui compte c’est d’apporter un minimum de qualité, d’améliorer la présentation, de personnaliser son acte,lui donner du style. Au début de l’Humanité, c’est encore l’époque du petit boulot, on jouait petit bras, le coup de massue entre les oreilles, la spécialité du Sapiens Sapiens pour venir à bout de ce singe de Néanderthalien, pour en arriver ensuite aux belles tueries aristocratiques de la Chevalerie. Aujourd’hui, on aboutit au rythme débridé de la rafale de kalachnikov sur les terrasses de cafés parisiens ou d’hôtels africains façon pogroms après être passé par la phase industrielle, la grande époque des shoah, goulag et révolution culturelle. Il faut donc redonner de la clarté à son geste, du sens, de la hiérarchie sociale, ordre vs désordre, police vs nuisibles. Rien ne vaut une bonne balle dans le dos pour se sublimer dans cet acte d’une fulgurante simplicité, une qualité trop souvent négligée.

  12. Nous disons la même chose avec Pujol :

    « À Marseille, les radicalisations qui fonctionnent sont les radicalisations délinquantes. Le Marseillais reste pragmatique. Il préfère faire du trafic de stupéfiants et gagner un peu d’argent. Marseille baigne dans une culture du banditisme qui la protège de la culture djihadiste. Mais rien n’est figé. Tout peut encore évoluer. »

    • Oui. Tout le monde sent plus ou moins confusément à Marseille qu’il faut éviter de rentrer dans le lard de son voisin sinon la poudrière explose et c’est Beyrouth sur Huveaune.

      En plus, le vélodrome étant en territoire plutôt chrétien, la Raison limite les ardeurs guerrières des coranisés de frais.

    • Alors, du coup, Marseille ne serait pas le laboratoire du pays que vous préconisiez il y a quelque temps.
      Donc si je comprends bien, pour protéger notre bon pays des djihadistes, faisons-le baigner dans une vaste culture du banditisme et du trafic de drogue ?
      Fumez, dealez, trafiquez ! Le nouvel antidote contre le terrorisme:-)

  13. « Avalanche aux Deux Alpes : l’enseignant a été mis en examen

    Le professeur qui a accompagné les élèves sur la piste de ski fermée où s’est produit le drame sortait d’hôpital psychiatrique. Toujours hospitalisé, «il est choqué, il est dépité» selon son avocate. »

    En vérité je vous le dis l’Education nationale est le plus grand asile de France mais c’est aussi le secret le mieux gardé de la Nation !

  14. Mais passons à l’essentiel. Fumez-vous du cannabis? Connaissez-vous des gens qui en fument? Pas moi.
    Ma dernière expérience en la matière remonte à 30 ans. Après avoir fumé un pétard, j’étais secoué par un rire nerveux, un mince filet de bave coulait sur mon menton, je proférais des propos incohérents, bref j’étais devenu un zombie, un abruti qui ne contrôlait plus rien.
    Le cannabis ne contribue pas à mon avis au bien-être ou à l’avancée de la civilisation. Un copain marocain m’avait dit que au Maroc on laissait les gens consommer cette merde (shit) car c’était le meilleur moyen pour qu’ils restent tranquilles et que le régime dictatorial perdure.

  15. D’après un médecin toxicologue américain qui, dans les années 90, a écrit un livre intéressant sur le sujet, l’immense majorité des pensionnaires des sévices psychiatriques marocains étaient présents « grâce » au cannabis.
    Il avait visité le pays pour les besoins de son travail sur le sujet et avait été effaré.
    Si je retrouve le titre, je le « poste ».

    Ceci dit, si les terroristes pouvaient consommer à très fortes doses et en très peu de temps, cela résoudrait en partie certains soucis de sécurité.

    Précision : ne souhaitons pas trop vite la fin du régime marocain, les conséquences de la fin de celui de Ben Ali et de celui de Kadhafi sont loin d’être absorbées.

    Merci au grand prophète Attali sans oublier BHL, qui lui est un bon consommateur de trucs bizarres. Se fournit-il dans les quartiers Nord ?

    http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/television/82534/bernard-henri-levy-les-amphetamines-parfois-m-ont-aide-.html

  16. « C’est alors qu’un petit malin a eu l’idée d’ajouter à la colonne Crédit le montant des retraites non payées pour cause de mortalité précoce »

    Cela semble raisonnable. En tout cas, cela évitera que les ligues de vertus ne restreignent la consommation de vin, tabac, charcuterie, fromage, sucreries…sous prétexte de coût trop important pour la Sécurité sociale.

    Les gens sont avertis dûment des risques et font leurs choix en conséquence, donc il n’y a pas d’hypocrisie.
    On peut toujours prétendre que le gouvernement est juge et partie, mais que voudriez-vous de plus que ce qui est déjà fait ?
    Entre l’information, le prix du tabac, les pubs dissuasives et l’obligation de fumer dehors par moins 30, l’équilibre semble plus que satisfaisant.

  17. Oh, my God. J’ai tout lu, Dugong. Je ne lis jamais les articles du café pédagogique. J’ai l’impression que je manque d’air.
    Je ne tiens pas cinq minutes face à un principal de ce genre-là. Pas cinq minutes. Un mélange de psychologie magazine, de servilité, de bonne conscience et d’hypocrisie. Berk, berk, berk. Je retourne vite à mes lectures italiennes.

    • « Oh, my God. […] Un mélange de psychologie magazine, de servilité, de bonne conscience et d’hypocrisie »

      Yes.

      Peut-être est-il temps pour les éventuels petits nouveaux qui viendraient se pervertir sur le Bonnet de rappeler certaines distinctions :

      Le « Café Pédagogique » c’est le Jus Pédago, le répertoire du droit canon si on préfère. Autre nom : l’Osservatore Pedago, la Pravda Pédagole, les Anales du Moloch, etc.

      Les « Cahiers Pédagogiques », alias Crap Bullsheets c’est la quintessence du purin, l’organe des recherches sur le Vide, le labo des malfaisances en gestation.

      En d’autres termes, les Crap Bullsheets sont à l’Osservatore Pedago ce que l’Opus Dei est au Vatican.

  18. En d’autres termes, les Crap Bullsheets sont à l’Osservatore Pedago ce que l’Opus Dei est au Vatican.

    Oh là là on va encore avoir des ennuis avec Thdorquemada !

    • Une pâle copie de l’original.

      Ce n’est pas qu’il soit moins féroce dans les intentions mais sa chapelle n’a plus les moyens de contrainte qu’elle avait.

      Time they are a changin’…

  19. « Oh là là on va encore avoir des ennuis avec Thdorquemada ! »
    « Calme toi, ma fifille, il est parti le méchant. Rendors toi, le bras séculier brighellien te protège! Tout est calme maintenant, détends toi. » dit la maman de la fille du 8h50.

  20. Y a toujours des mariolles qui veulent glisser où les autres tombent !

    « Glissez mortels, n’appuyez pas ! » Victor Hugo dans son éloge du hors piste.

  21. Haram ?
    Je me souviens que dans les années 80, il se disait que d’acheter du shit afghan participait au financement de la guerre des moudjahidin contre l’envahisseur russes…

  22. Sur le sujet et sa solution, lire « Le bouclage » de feu Vladimir Volkoff: il y expliquait comment l’armée reprenait le contrôle d’une ville gangrenée par les trafics et la violence.
    On ne me fera pas croire que la France, qui est intervenue en Lybie et qui intervient toujours au Mali contre des terroristes aguerris, n’est pas capable de neutraliser quelques ados en BMW.

    • Marseille est gangrenée par le trafic, la violence… et le chômage.

      Bon, il est tout à fait possible que sur 130 millions d’euros générés sur un an, il n’y en ait aucun pour la « bonne cause ». Admettons.
      En revanche, tous les toxicos de Paris vous le diront, impossible de trouver quelque chose à Barbes en période de ramadan; le trafic et la religion y font très bon ménage.

    • C’est tout à fait possible.
      C’est le sens même de ma réflexion : si on peut le faire et qu’on ne le fait pas, c’est que l’on a un intérêt supérieur à ne pas le faire.
      CQFD.

  23. Il est dommage de ne pas évoquer, dans cet article, un fait banal mais déterminant: tant que les parents et autres ascendants d’origine nord-africaine et comorienne ( ou autres mais ils ne sont pas majoritaires) laisseront leurs minots traîner dans la rue comme au bled, il ne faudra pas s’étonner que ces petits ne foutent rien à l’école, ne respectent plus leurs aînés et sautent à pieds joints dans la délinquance pourvoyeuse d’argent facile.
    Les marches blanches des quartiers nord ne sont, dans ce schéma, que poudre aux yeux.
    Réagir? Trop tard: quarante ans de laisser-faire, de Defferre à Gaudin.

    • De défection parentale à défécation parentale, il n’y a qu’un « A » de résignation écrivait Desproges…

  24. Et le cannabis DANS les établissements scolaires, peut-on en parler ? De sa représentation, au moins, aux yeux de tous ?
    Ci-dessous, ma tentative d’interpellation du Recteur…

    Monsieur le Recteur,

    Ceci est une feuille de cannabis. (1)
    Nous sommes maintenant deux dans l’académie à pouvoir la distinguer sur des vêtements d’élèves.

    Votre compagnie me sera agréable et flatteuse, mais je doute qu’elle soit suffisante pour informer tous les personnels de l’académie. Mon expérience dans divers établissements, collèges comme lycées, m’incite à penser que cette information est pourtant indispensable, puisqu’à chaque fois que j’ai posé la question aux élèves arborant sur leur vêtement ce végétal de façon très ostentatoire :
    « Quelqu’un t’a déjà fait une remarque ?
    j’ai eu la même réponse :
    – Non. Jamais. »

    Si les élèves m’ont menti alors qu’ils avaient déjà été prévenus, punis ou sanctionnés, ces avertissements sont restés très visiblement sans effet.
    Dans l’hypothèse où mes super-pouvoirs de documentaliste me donneraient le privilège exclusif de distinguer une feuille de cannabis d’une feuille de platane ou d’érable, je propose que des séances d’information de la police ne s’adressent pas aux élèves (qui savent déjà tout ce qu’on leur raconte, et ça les fait bien rire) mais s’adressent aux professeurs, assistants d’éducation…
    Je ne peux que formuler des hypothèses sur leur passivité : ignorance ? Indifférence ? Complicité ? Ou plus probablement tolérance pour ce qui est interprété comme un effet de mode ou une provocation sans conséquence.
    Les conséquences dramatiques de la consommation de ces substances par des élèves, j’en ai pourtant été témoin professionnellement, lors de mon exercice antérieur des fonctions de CPE.
    Si les défenseurs d’une consommation modérée voulaient débattre, je peux attester de consommations excessives et incontrôlables, de la part de jeunes garçons comme de jeunes filles, aux parents ouvriers comme universitaires.

    Le préalable étant d’être informé, une part de notre crédibilité se joue là :
    – car si ces motifs sont invisibles pour les adultes en responsabilité, notre absence de réaction est parfaitement repérée par les élèves –

    LE TEXTE DE LOI (2)
    Article L3421-4 : PROVOCATION AU DÉLIT & CIRCONSTANCES AGGRAVANTES.
    « Lorsque le délit (…) est commis dans des établissements d’enseignement… »

    L’  »INTERPRETATION » (3)
     »La loi condamne la provocation à l’usage et au trafic : il est interdit d’inciter à la consommation, même en portant un tee-shirt sur lequel est dessinée une feuille de cannabis. Les peines sont plus lourdes lorsque l’incitation atteint un jeune mineur. »

    Je vous laisser juger de la façon dont il serait pertinent
    – de mieux diffuser cette information, et à qui
    – d’anticiper et harmoniser une réplique : rencontre de l’élève avec le service de santé scolaire ? Convocation de ses parents ? Punition scolaire ? Sanction disciplinaire ? Dépôt de plainte ?

    Dans l’espoir d’être utile, je vous prie d’agréer, Monsieur le Recteur, mes respectueuses salutations.

    (1) Bibliothèque publique d’information
    http://www.bpi.fr/droit/le-cannabis–une-plante-toxique

    (2) http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006688178&cidTexte=LEGITEXT000006072665
    Le site Légifrance, service public de la diffusion du droit par l’internet, est placé sous la responsabilité éditoriale du Secrétariat général du gouvernement (SGG).

    (3) http://www.filsantejeunes.com/cannabis-que-dit-la-loi-17479
    Le site Filsantejeunes est financé par l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé) et la DGCS (Direction Générale de la Cohésion Sociale).

  25. LePoint prend un malin plaisir à réserver mes tribunes aux abonnés — souvent quand il y a afflux de commentaires non politiquement corrects…

    Alors, pour Bonnetdane :

    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-quelle-laicite-voulons-nous-17-01-2016-2010709_1886.php

    « Elisabeth Badinter a été violemment prise à partie par l’Observatoire de la laïcité pour ses déclarations récentes sur l’islamophobie. Les termes du débat sont enfin posés clairement, estime Brighelli.

    Le 6 janvier dernier, sur France Inter, Elisabeth Badinter, qui en 1989 signait le premier manifeste anti-voile, après avoir remarqué que les événements de novembre, « et c’est terrible à dire », ont marqué un retour de la laïcité au premier plan de la conscience nationale, a ajouté : «Il faut s’accrocher et il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d’islamophobe, qui a été pendant pas mal d’années le stop absolu, l’interdiction de parler et presque la suspicion sur la laïcité. A partir du moment où les gens auront compris que c’est une arme contre la laïcité, peut-être qu’ils pourront laisser leur peur de côté pour dire les choses. » Et de déplorer que « Marine Le Pen s’en soit emparé » — ce qui gêne les tenants de la laïcité — mais ne doit pas les effrayer.

    Action / réactions

    Comme le résume excellemment Libé, elle a ajouté, en réponse à un auditeur : « Toutes les croyances, toutes les religions ont droit de cité en France à condition que ce ne soient pas des sectes. Mais ce n’est pas suffisant. Moi je m’en fiche qu’une dame se promène dans la rue avec un voile, ou qu’une fille rentre dans une école publique avec un voile, ça m’est égal, je m’en fiche. Il est une autre caractéristique de la laïcité, c’est une espèce de séparation entre le public et le privé. Et c’est encore autre chose, la laïcité : c’est l’affirmation que la loi religieuse ne s’impose pas au politique. Par conséquent, il se trouve que nous avons dans notre histoire, depuis plus d’un siècle, l’idée que dans des lieux publics et en particulier dans des écoles, nous devons observer de la neutralité politique, idéologique, religieuse. Dès lors qu’on essaye de mettre de côté cet absolu de la laïcité, eh bien on contrevient à la laïcité, et je ne suis pas d’accord avec cet auditeur qui pense que mettre un voile ou pas un voile, ça n’intéresse personne. Ça dépend de l’endroit. Dans la rue, on peut faire ce qu’on veut. »
    Ce sont des déclarations intéressantes, mais qui méritent mieux qu’une condamnation, comme a cru bon de s’y limiter le rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité, que mes fidèles lecteurs connaissent bien. Ce qui a en retour provoqué l’ire de quelques partisans convaincus de la laïcité (en premier lieu Patrick Kessel, président du Comité Laïcité République, qui a épinglé ce « petit monsieur qui s’attaque à une grande dame », la sénatrice PRG Françoise Laborde et Jean Glavany — aucun d’entre eux n’étant susceptible de sympathies d’extrême-droite), et le choc en retour de quelques associations bien-pensantes, que l’Union des Familles laïques a dénoncées à son tour.
    Cycle infernal dont nous ne sortirons que si nous mettons le holà au communautarisme — un autre mot, avec laïcité, que le monde entier nous envie, car il n’a d’équivalent nulle part.

    Espace public, espace privé : sortir de l’ambiguïté

    Il y a une ambiguïté fondamentale dans la loi de 1905 qui tient aux débats qui ont présidé à la rédaction finale de cette loi, entre partisans de la laïcité pure et dure et partisans de concessions à l’Eglise catholique — personne en 1905 ne pensait que l’Islam poserait un jour un problème à la France, ce qui plaide en faveur d’une réécriture du texte. La Gauche de 1905 a suivi à reculons Aristide Briand, qui s’exerçait déjà aux accommodements diplomatiques.
    L’ambiguïté vient de la définition légale de l’espace public et de l’espace privé : le devoir de réserve des fonctionnaires leur impose de ne pas afficher de signes religieux dans les édifices d’Etat, fort bien, mais qu’en est-il des usagers ? Le port ostentatoire dans la rue de signes d’appartenance religieuse empiète-t-il sur la liberté des non-croyants ?
    Dès lors qu’une loi nouvelle, en 2004, stipule qu’il ne saurait y avoir de signes religieux dans les établissements où sont scolarisés des mineurs, pourquoi ne pas avoir étendu cette loi, d’un côté, à tous les établissements scolaires, universités comprises, et d’autre part à tous les lieux fréquentés par des mineurs — rue comprise ?
    Le débat relancé il y a quelques jours après l’agression, à Marseille, d’un enseignant juif portant une kippa mérite une explication de fond, que les politiques ont soigneusement évité de donner. Pour quelques kippas de plus, on autorise un déferlement de voiles islamiques — et quand je dis déferlement, le Marseillais que je suis sait de quoi il parle : la ville est absolument quadrillée de toutes les vêtures qu’a inventées l’islamisme — et afin de prévenir une émeute, les autorités ont l’ordre de ne pas intervenir, même si le port de la burka est théoriquement interdit.
    Et je le dis carrément : il n’y a pas que les électeurs du FN qui n’en peuvent plus.

    La laïcité ouverte du gouvernement

    Marianne.net a relayé une pétition demandant la démission de Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la laïcité, qui ne s’aperçoit toujours pas qu’il est sans le vouloir un pompier pyromane, et que ses tentatives pour éteindre les protestations des laïques sincères alimentent le séparatisme islamique. « Comment, demande l’hebdomadaire, la France peut-elle accepter que les responsables de l’observatoire national de la laïcité collaborent avec les représentants les plus virulents de l’islam politique ? » — alors même que les Français, selon un sondage réalisé avant même les attentats du 13 novembre, pensent à 80% que la laïcité est en danger ? Alors même qu’une conductrice de la RATP, qui ne flirte pas du tout avec le FN, vient de sortir un livre (Mahomet au volant, la charia au tournant, éditions RiposteLaïque) où elle explique comment les islamistes ont pris le contrôle des bus dans la capitale ?
    La question de fond, comme le conclut Libé, tient à la définition même de la laïcité. On voudrait l’assimiler au secularism anglo-saxon, qui postule que toutes les croyances peuvent coexister dans l’espace public sans que l’Etat ne s’en mêle. Mais qu’en est-il lorsqu’une de ces croyances estime (sincèrement) que tout l’espace doit lui appartenir parce qu’elle détient la vérité, et que toute la politique doit s’accorder à ce qu’affirme un petit livre vert écrit il y a 1400 ans ?

    La laïcité, une et indivisible

    La laïcité française ne peut tolérer d’adjectif qui la modifie. Elle ne peut pas être « ouverte », « aménagée » ni « à géométrie variable » — sous peine de ne plus être. Les prochains enjeux électoraux tiendront aussi à la façon dont les partis se positionneront face à cette évidence : l’identité française est une, et ne saurait, en aucun cas, éclater en « communautés » définies par leur diverses croyances — parce que la croyance même est du domaine privé, et que l’Etat ne saurait tolérer les manifestations intempestives de la foi individuelle dans l’espace public. Il y a en France plus de 45% d’agnostiques — autant dire qu’ils sont largement majoritaires — que l’on n’invite jamais dans les débats médiatiques où s’étalent les barbes des uns et le prêchi-prêcha des autres. Cette majorité condamnée au silence commence à se manifester dans les urnes. Au prochain vote, elle pèsera lourd. »

    • Je vais finir par être lassante, mais, tant pis. Voilà encore une fois un article bien satisfaisant.

      • Non, pas lassante, lucide. Jean-Paul Brighelli est un aventurier, coriace, bagarreur, à la personnalité ouverte, aux poings fermés, un lointain descendant de tribus âprement attachées au vivre ensemble contre tous.
        Il nous enterrera, posément : en témoignage de respect et de reconnaissance….
        Même nous, mis bas en 1973, dans une cave insalubre, emplie des livres les plus rares dont le fameux « De Matrimonio » du jésuite Tomás Sánchez.
        Destinée, tu es virée !

  26. Le professeur Hollandus ayant regardé les sept boules de cristal de l’Elysée a décrété l’inversion de la courbe du chômage ; dans la suite il décrétera l’arrêt de la course du soleil en cas d’urgence …

    Le sherpa Connardus Hulot appelé en consultation s’est récusé !

    • C’est aussi beau que de voir Mars et Vénus s’enlacer, mais pour une fois qu’Hollandouille entrevoit une raie publique, laissons-le aller au fond des choses.

      • Remarquez quelque part Hollandus est un éternel apprenti : cent fois sur le métier il tente de remettre le pénis dans le vagin ! Si ça rentre pas c’est pas de sa faute: c’est la nature qui est méchante !

        • Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,
          Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
          Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
          Ajoutez quelquefois, et souvent effacez …

          Le côté polisson !

          • « Il est certains esprits dont les sombres pensées
            Sont d’un nuage épais toujours embarrassées ;
            Le jour de la raison ne le saurait percer.
            Avant donc que d’écrire, apprenez à penser.
            Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
            L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. »

            Il faut polir le jonc jour et nuit !

  27. C’est simple.

    Mes voisins déclarent croire être agnostiques mais, quand je les pousse dans leur for intérieur, ils semblent affecter de ne pas en être certains.

    Faut-il les compter dans les 45% ?

    J’attends votre réponse pour décider si je les dénonce au comité de surveillance de ceux qui ont les Foies soit par une vraie lettre anonyme soit par une fausse lettre d’autodénonciation.

    Ne tardez pas car mes convictions pourraient bien tiédir si l’attente se faisait trop longue.

  28. Valls dit vrai en qualifiant Bongo de « malélu »

    Le premier Ministre fait une faute en le disant

    Qu’attend donc Vallls pour démissionner afin de pouvoir tenir un discours enfin fait de vrais éléments de langage ?

  29. Dire que les petites nouilles de neoplofs n’ont toujours pas compris qu’elles sont ultra-minoritaires :

    http://www.vousnousils.fr/2016/01/15/classe-inversee-et-taches-complexes-les-eleves-creent-des-capsules-donc-le-cours-581729

    Des miseuses d’inversion, de complexitude et d’encapsulage ludificatoires, il y en a déjà pléthore infiltrées dans nos eple et les pires sont les recruté(e)s à venir.

    Sortez les mains en l’air ! Vous êtes cernés !

    Évidemment, on peut toujours fanfaronner :

    https://www.youtube.com/watch?v=UucXz3ZGmF4

  30. Les khommissures politiques du sgunsa khommuniquent suite, probablement, aux déboires (per)formatifs des séances de khonditionnement à la Ligne Réformiste :

    http://www.snia-ipr.fr/

    « des voix discordantes s’élèvent contre une réforme très souhaitable, même si la mise en œuvre, accepte des déclinaisons. »

    Doit-on comprendre que le latin et l’allemand resteront enseignés par ci, par là, du bout des lèvres ?

    Qu’on se rassure, il n’y a aucune mouvance suspecte dans la Ligne puisque le khommuniqué conclut en fustigeant « la pensée sommaire » des opposants : il s’agit bien de faire table rase des matières.

  31. Juste quelques fautes de ponctuation et autres…

    Réforme du collège – Communiqué du SNIA-IPR

    A l’heure d’une actualité douloureuse où chacun, parents comme enseignants, s’interroge sur le succès de la propagande
    ( Quelle propagande?) et du prêt-à-penser
    ( Quel « prêt-à-penser »?) auprès des jeunes.
    ( Pourquoi un point ici? La phrase est-elle finie? )
    Le système éducatif, à la croisée des chemins
    ( Pourquoi « à la croisée des chemins »? Quels « chemins » ?), échoue à intégrer les plus défavorisés.

    Le Ministère
    ( Il manque ici une virgule, ce qui amène à penser qu’il y a un autre Ministère qui, lui, n’a pas pris la mesure du problème !) qui a pris la mesure du problème, a entrepris de refonder l’Ecole ;
    ( La phrase n’étant pas terminée et la liaison étant faite par « mais », il faut ici une virgule, pas un point-virgule ! )
    mais des voix discordantes s’élèvent contre une réforme très souhaitable
    ( Pléonasme ! ), même si la mise en œuvre,
    ( la virgule est inutile et même absurde, car la proposition n’est pas finie !) accepte des déclinaisons
    ( C’est quoi ça, « des déclinaisons »? ).

    Les grands principes
    ( De quoi?) sont clairs : lutter contre l’échec scolaire, accompagner les élèves en difficulté
    ( Les « accompagner » où?), rendre l’évaluation plus positive, travailler différemment et de manière plus collaborative.
    ( « collaborative » : un barbarisme, ça fait toujours savant ! ) Cette réforme ambitieuse suppose des ajustements dans les programmes,
    ( Pourquoi des « ajustements »? Quels « ajustements » ? ) synchronisés
    ( « Synchronisés » ? C’est quoi ça? ) avec le socle commun de connaissances, de compétences et de culture et des changements dans la pédagogie
    ( Quels « changements »?). Sa mise en œuvre se fera par ajustements
    ( Encore les « ajustements »! ). Contrairement à d’autres syndicats ( Lesquels? On aimerait savoir quels sont ces empêcheurs d’ajuster en rond!) , le SNIA-IPR – ( Là, il fallait montrer qu’on connaît l’existence des tirets ! Du reste souverainement inutiles ici ! De modestes virgules auraient suffi! ) majoritaire chez les inspecteurs du second degré- fidèle à sa ligne réformatrice au sein de l’UNSA, s’engage aux côtés des chefs d’établissements et des enseignants pour la réussite de cette réforme.

    Nous y apportons notre expertise pédagogique ( On en a la preuve ci-dessus et ci-dessous ! ) pour aider à la mettre en œuvre, sans attendre qu’elle ne
    ( Etrange, ce « ne » inutile et qui obscurcit l’idée ! C’est sans aucun doute pour faire littéraire ! )
    s’enlise dans des débats idéologiques mouvants
    ( Donc si on attend encore un peu, elle va « s’enliser dans des débats idéologiques mouvants »? Chic alors ! En prime un beau pléonasme, un « débat » étant par nature « mouvant »! Mais pourquoi donc un débat idéologique devrait-il forcément « s’enliser » ? Réponse : parce qu’il est « idéologique », donc pipé!)

    Les questions cruciales de notre société persisteront encore ( Magnifique pléonasme ! Et oubli de la nécessaire virgule! ) mais nous pensons qu’elle contribuera à faire de nos élèves,
    ( encore une virgule inutile et absurde !) des jeunes mieux accompagnés
    ( « Accompagnés » où? ), moins amers, plus engagés dans la construction de savoirs initiateurs d’une citoyenneté responsable
    ( O la pure merveille de grand style ! Quel talent ! On en est tout ébaubi !) . Loin du déclinisme
    ( C’est quoi, ça? ), de la pensée sommaire
    ( De qui ? ) et de la polémique
    ( Quelle « polémique »? ) qui se répandent dans les médias,
    ( Ah ! les « médias » ! Jamais là où on aurait besoin d’eux ! ) cette réforme présente avant tout l’avantage
    (  » Avant tout l’avantage » ! Encore un magnifique pléonasme ! ) de prendre en considération
    ( C’est quoi, ça, « prendre en considération » ?) tous les enfants de France,
    ( Encore une virgule inutile ! ) pour développer toutes leurs potentialités ( Il fallait finir en apothéose sur un terme bien abstrait, pour faire savant !).

    Roger Keime

    • Oui, il aurait aimé leur montrer ses texticules. Il n’en demeure pas moins que c’était un grand écrivain. Admirant paradoxalement toute l’Allemagne, de la fureur nazie à l’extase communiste, préférant, mais comment véritablement le lui reprocher le peuple allemand conduit par Hitler ou Honecker au peuple français conduit par des politicards d’estrade ventrus au gros nez rouge.

    • Heu… Que je sache, c’était le contraire : les collégiens en culottes courtes aidaient au sien…

  32. Vous savez que Frédéric Mitterrand est candidat à l’Académie française ? Il a déclaré : « Je veux que ce soit mon presbytère. Je prends la succession de Michel Tournier. »

  33. A l’heure actuelle le plus grand écrivain français si j’en crois les médias est Jean d’Ormesson (Jean d’O) ; il tient la corde avec d’autres comme on aurait dit au 17e qu’il tenait le grand cordon de la toison d’or lors du sacre du roi d’Espagne !

    Châteaux en Espagne que tout cela !

  34. Par exemple François Hollande est devenu président de la république parce qu’il avait eu le premier prix de camaraderie quand il était à l’ENA – promotion Voltaire !

    On est peu de choses quand même !

  35. Le vulgum pecus est l’avenir de l’homme … l’homme sans qualité cher à Musil !

    Ce serait d’une grande sagesse que de laisser le hasard décider à notre place ! On peut penser que la basse flatterie sinon aura toujours quelque prédilection dans nos choix !

  36. Une histoire qui m’amuse … Georges Pompidou avait fait une anthologie de la poésie française dans les années cinquante et il en avait dédicacé un exemplaire au général De Gaulle ; celui-ci lui avait reproché d’avoir laissé trop de place à Mallarmé et pas assez à Albert Samain !

    Albert Samain était un modeste employé de la préfecture de Paris, mort jeune et qui avait publié un poème assez célèbre doux et mélancolique : « Au jardin de l’infante » ! Souvenir de jeunesse du futur héros de la France libre je suppose.

  37. Driout, si vous n’avez rien apprécié de l’oeuvre de Michel Tournier, me permettez-vous respectueusement de m’inquiéter un peu pour vous ? Ou bien c’est parce qu’un jour vous avez frappé à la porte de son presbytère et qu’il ne vous a pas répondu ?

    • Il n’avait plus l’âge…

      Le Roi des aulnes est un livre fort intéressant — un peu long, peut-être…
      Sinon j’ai souvenir d’un livre pour enfants écrit par Tournier — chez Gallimard — où il était question d’un petit mitron qui redressait la baguette…
      Pierrot ou les secrets de la nuit, ça me revient.

  38. Il n’ y a aps un roman du lui, avec un personnage qui vit plus ou moins sur/d’une décharge publique ? Ou je confonds. Lecture un peu ancienne…Cela devait être un des premiers écrivains à regarder l’envers des villes, à partir du moment où on a mis les ordures à l’extérieur comme la mort d’ailleurs.
    Oui, je sais, d’aucuns me diront qu’on revient au bon vieux temps, avec les ordures au coeur des villes. Mais bon, je m’égare et ne sais même pas si c’est du pauvre Tournier, cette histoire de décharge, Tournier à qui je ne voulais aucun mal, d’ailleurs.

  39. Je voulais seulement dire qu’il n’y a pas de littérature sans émotion ; or cette émotion peut-être associée à quelque chose qui n’est pas formellement de la littérature … une circonstance extérieure !

    C’est un peu comme si vous disiez que vous préférez telle chapelle gothique enfouie au fin fond de la campagne parce que vous y avez eu votre premier rendez-vous galant à la cathédrale de Chartres qui n’évoque rien que sa gloire architecturale pour vous !
    Je suppose qu’Albert Samain est associé pour De Gaulle à ses premiers émois d’adolescents et au doux parfum froufroutant d’une jupe ou d’une robe longue d’infante ! Alors que Mallarmé … c’est plus abstrait peut être.

    D’où les désarrois de l’élève obligé de commenter le chef d’œuvre obligé de la littérature tourniesque ! Style Vendredi alors que lui rêve

  40. Moi je préfère le contes aux longs romans ; Borges aimait écrire des contes sur l’essence de la littérature.

    Dans l’un d’entre eux un roi de Norvège convoque le plus grand poète de son royaume afin de lui commander un poème qui chantera sa gloire.
    Celui-ci lui réclame un an avant de présenter son chef d’œuvre.
    Il revient au bout d’un an et lui lit devant toute la cour le poème plein d’images étincelantes des épées qui volent des dragons qui soufflent le feu sur des héros dignes du walhalla etc le roi dit : c’est très beau ! Mais ce n’est pas encore cela tu peux faire mieux. Il lui remet néanmoins une forte somme pour reprendre son travail.
    Le poète se remet à l’ouvrage et revient avec une nouvelle mouture beaucoup plus courte et encore plus belle.
    Le roi se déclare encore insatisfait.
    La troisième fois est la bonne ; le poète s’approche de l’oreille du roi et prononce un seul mot.
    Le roi lui dit : tu as trouvé ! et il fait mettre à mort le poète …

  41. Pour en revenir au billet, les policiers venaient faire une enquête de routine sur un escroquerie à la carte bleue…pour un peu il seraient aussi venus faire une enquête sur un trafic de kippas achetées 3€ pièce, revendues 9€ sous le manteau, on leur aurait dit qu’un rabbi était dans le coup…
    http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-armes-et-drogue-saisies-au-franc-moisin-19-01-2016-5465041.php?google_editors_picks=true

    • Si je me souviens bien on observe depuis peu le même phénomène aux Etats-Unis : avancée de l’âge de la mort et importation massive de populations aux mœurs et aux antécédents génétiques et médicaux exotiques !
      Il doit y avoir un rapport … substances psychotropes de consommation populaire (cristal, cocaïne, cannabis etc) + mauvaise hygiène de vie générale (obésité) + maladies génétiquement transmissibles cela doit expliquer un recul de l’état de santé des Américains.

      • 1/3 des naissances en île de France sont testées pour la drépanocytose maladie typiquement africaine et non indigène en France ; c’est ce que j’appelle la tiers-mondisation de la nation française ! Résultat de 40 ans de politique d’immigration massive ..

  42. Vous savez il y a des lois immuables ! Que ce soit en physique ou en biologie – même si les lois biologiques sont plus complexes et qu’on ne peut généralement les cerner que par le biais statistique.
    Croire qu’il y aurait une exception française alors que la France a calqué sa politique depuis 40 ans sur celle des Américains est évidemment une illusion politique.
    Le verbe est joli … la réalité est crue !

  43. Trump est un pragmatique par définition comme chef d’entreprise ; s’il considère que le système américain souffre de maux identifiables il cherchera les remèdes les plus prompts plutôt que les plus idéologiques. Faire avancer l’économie en faisant reculer la population sur le plan sanitaire et le plan éducatif semble une aporie à toute personne douée de bon sens !

  44.  » Pierre Driout
    20 Janvier 2016 à 10 h 30 min #

    1/3 des naissances en île de France sont testées pour la drépanocytose maladie typiquement africaine et non indigène en France ; c’est ce que j’appelle la tiers-mondisation de la nation française ! Résultat de 40 ans de politique d’immigration massive . »

    Sans blague?! Vous allez faire un tabac avec cette info! Trois ans de retard, mon cher Pierre!
    Les chiffres de 2012 donnent 272000 nouveux-nés testés, soit 34% du total; l’IDF comptait, alors, plus de 60% des cas de drépano.
    Lorsque qu’on s’y promène, dans cette belle IDF, ces chiffres ne surprennent nullement: en trente ans, la banlieue a fait le Paris-Dakar mais dans l’autre sens.

      • L’Afrique brille par son absence dans le peloton de tête !
        Le premier pays africain en 2008 était – tenez-vous bien – la Libye – avant la guerre civile s’entend ! 90eme quand même … le premier pays d’Afrique noire doit être 143eme je crois bien !

    • « Les chiffres de 2012 donnent 272000 nouveaux-nés testés, soit 34% du total; l’IDF comptait, alors, plus de 60% des cas de drépano. »

      Ca ira encore mieux en précisant (faut pas confondre OMS et omission) :

      Bilan global jusqu’au 31/12/2014 depuis le début du dépistage:
      sur 3,65 millions de nouveaux-nés testés, un total de 4885 cas de drépanocytose dont 3389 en IdF.

      Près de la moitié des nouveaux nés (1,81 millions) ont été testés en IdF.

      http://www.afdphe.org/sites/default/files/bilan_afdphe_2014.pdf

      page 69

      • Ou plutôt : près de la moitié des nouveaux nés testés l’ont été en IdF (ils ont tété aussi)

        Je dis ça pour Driout qui est non seulement très pointu sur les stats mais aussi très pointilleux (c’est à dire rigoureux en pointillé)

    • Si je me souviens bien dans « La Nuit de Varennes » il fait intervenir Restif de la Bretonne joué par Jean-Louis Barrault ; Restif est un personnage tout à fait romanesque ne serait-ce que par son imagination échevelée .. il faut croire que les Italiens sont plus sensibles que nous à ce type d’écrivain !
      Il aurait fallu néanmoins un Prévert ou un Henri Jeanson pour des dialogues à la hauteur des personnages ressuscités !

    • Alors, là, vraiment, je déplore. Je dois à ce garçon d’inoubliables plaisirs cinématographiques… Il y en a ici qui, s’ils avaient connu Sophia Loren dans Une Journée Particulière, ne seraient peut-être pas restés homos !

  45. Je crois bien que le meilleur rôle de Jean-Louis Barrault c’était celui du mime Debureau parce que c’était un rôle muet ;.. dès qu’il ouvrait la bouche ce pauvre Barrault était ridicule !
    Dans « Le soulier de satin » il braillait …

  46. Autant sa compagne Madeleine Renaud avait un sens très fin de son jeu et de sa voix autant lui était pourvu d’un organe disgracieux !

    Maintenant il a été un grand animateur de théâtre.

  47. La scène sur la terrasse avec les draps qui sèchent au vent pendant que les imbéciles fascistes et les imbéciles tout court se réjouissent d’être dans la conformité non moins imbécile …

  48. Le cinéma italien a pris cher en quelques jours avec les disparitions de Citti (que j’avais mentionnée dans un commentaire précédent) et d’ Ettore Scola. Il est vrai que personne n’avait encore osé filmer Sophia Loren dans cet état de femme du peuple résignée mais toujours combative dans « Une journée particulière ». Plus qu’un film, une peinture, aussi douce et sensible que violente du fascisme italien, une exploration sociologique, psychologique et politique, de joie et de gravité mêlées, de cette époque. Scola, c’est le cinéaste d’une Italie aussi drôle que désespérée, disparue à jamais me semble-t-il .

  49. Parti féconder d’autres systèmes solaires dans l’immense univers qui s’offre à ma culture et ma curiosité, je reviens juste pour dire que certains devraient ici s’en tenir à féconder leur voisine de palier (les draps ne sont d’ailleurs pas encore secs) car les voyages intergalactiques sont au-dessus de leurs moyens.

    • http://www.theguardian.com/world/2016/jan/20/pressure-to-resolve-migration-crisis-could-tear-eu-apart
      « Berlin and Brussels are pushing for a major overhaul of European asylum policies as the answer to the EU’s unprecedented migration crisis, presaging bitter battles between national governments that threaten to tear the EU apart.

      A package of interlinked proposals from the European commission to be unveiled within weeks will call for permanent obligatory sharing of refugees across the EU as a result of scrapping rules stipulating that asylum seekers have to lodge their claims in the first member country they enter. »

      Leurs conneries, nos ennuis…le tout avec l’appui d’un « pays du sud de l’Europe », c’est à dire l’Italie. Au moins Sarkozy les avait-il envoyé paître, ceux-là (avant de faire quelques conneries en Libye sous injonction médiatique, comme chacun sait…).

  50. A Brighelli et ceux qui ont aimé Ettore Scola et qui n’auraient pas vu « Gente di Roma », trouvez un moyen de le voir. Un film avec pas grand chose. Bien sûr, il faut aimer Rome et les Romains. La dernière scène du film présentait l’image d’un prince comme il en reste quelques-uns dans cette ville, qui se fait déposer sur Piazza Navona tard dans la nuit, quand il n’ y a vraiment plus personne, pour un rendez-vous avec … le » barbone » avec qui il a l’habitude de discuter un peu … de la vie.

  51. Y a un objet super-massif qui orbite très loin du Soleil et qui fait le tour de son orbite en dix mille ans ! Mais qu’est-ce que c’est ? Eh bien ! je vous le dis en toute confidence : c’est le petit vélo des frères Bogdanoff depuis qu’il s’est détaché de TF1 !

  52. « Super massif » qu’il dit, l’autre blaireau…

    En attendant d’éventuelles découvertes, Driout confirme qu’il est bien l’objet le plus lourdement exclamatif de ce blog. Il forme d’ailleurs probablement un système binaire avec un acolyte mais personne n’ira perdre son temps à investiguer un truc aussi insignifiant.

    Bien plus intéressant est le traitement médiatique de l’annonce : seuls Le Monde et le Figaro ont rappelé le précédent d’Urbain Le Verrier prévoyant l’existence de Neptune (tout à la main…). Evidemment, ce n’est pas (encore) le même lectorat que la Parisien même si tous les canards mettent le paquet sur l’inventaire des objets trouvés dans le canal Saint Martin.

  53. Je me demande souvent mais qui achète cette drogue ?
    50 000 euros par jour ce n’est pas avec le RSA ou les indemnités du chômage que les gens de ces quartiers peuvent se la payer . Quelqu’un a t’ il une réponse !

  54. Au sujet d’autoportrait, il y a un mal étrange qui frappe les hommes de médias qui atteignent l’andropause comme les frères Bogdanoff : la chirurgie esthétique ! Entre les implants et le botox, ils finissent pas ressembler à des pommes de terre trop cuites !

  55. Le 21 janvier ne marque pas la disparition d’Edmonde du Vieux-Porc (*) mais plutôt celle de notre Bon Roy Louis, raccourci par la crapulerie révolutionnaire et fêté depuis par les nomenklaturistes parisianistes jacobins qui ont volé les clefs du Royaume à ce serrurier croyant et bon pratiquant. Comme on m’a demandé ici de Tournier la page de la nécrologie mondaine, je renvoie à celle-ci sacrément bien troussée:
    http://www.lefigaro.fr/livres/2016/01/21/03005-20160121ARTFIG00064-deces-de-la-romanciere-edmonde-charles-roux.php

    (*) le bien nommé car la rumeur dit qu’il tâtait à l’occasion de la beurette dodue et très compréhensive.

  56. http://skhole.fr/la-reforme-du-college-ou-l%E2%80%99avenir-sombre-de-la-societe-francaise-par-nathalie-bulle

    « La persévérance des réformateurs dans une voie qui, manifestement, conduit à l’affaiblissement de la formation intellectuelle des élèves, à l’augmentation de l’inégalité des chances et qui, à terme, engendre un appauvrissement de notre société, ne s’explique pas uniquement par des diagnostics erronés, perpétrés par des gouvernements successifs qui n’ont ni la mémoire du passé, ni la connaissance profonde du fonctionnement de l’école et qui, à court terme, ne subissent que la sanction de l’aspect politique des réformes. L’objet profond de la réforme du collège est ailleurs. Au regard d’un tel objet, les coups portés au développement intellectuel des élèves, à l’égalité des chances et à la prospérité générale, apparaissent comme des dommages collatéraux. Il s’agit de l’institution d’un nouvel ordre moral[13] sur l’école et, ce-faisant, sur la société française. »

    Pas le méchant patronat ou les vilains inégalitaristes, donc. Non, tout simplement les cons de gauche habituels, bourdieusiens, écolos, LGBT, lobbies « antiracistes », laïcards à géométrie variable, qui veulent imposer leur « nouvel ordre moral ».

    Les jésuites, c’était quand même autre chose…

  57. Je reviens un peu plus doctement sur le commentaire (saupoudré de haut) médiatico-comparatif de la découverte de cette « planète ». Il faut savoir que pour étudier la stabilité des planètes, des astéroïdes, ou des satellites, il faut calculer leurs mouvements sur des milliers d’années au moins, et, sur ces échelles de temps, les planètes se perturbent les unes les autres, les orbites fluctuent ou oscillent. Comme ces fluctuations sont faibles, les calculs d’évolution des orbites portent sur les variations des paramètres d’orbite par rapport a des orbites képleriennes. Ces variations sont exprimées comme des séries infinies où les termes, de plus en plus petits, sont calculés a partir de la loi de la gravitation et des paramètres des autres planètes. Pas mal d’astronomes et mathématiciens ont étudié ce problème du mouvement des planètes. Donc, Le Verrier a fait très fort, mais après sa découverte de Neptune, il a surtout mené a bien une théorie complète et consistante du système solaire qui permet de calculer encore à l’heure actuelle les éphémérides des planètes.

  58. Vous voyez bien que vous avez compris en gros l’essentiel, ne vous faites pas plus bête que vous n’êtes, on ne peut pas toujours résumer quand même…bof… et puis tout ça me fait penser à Jules Renard:
    Un moustique peut piquer et faire se cabrer un cheval, mais l’un demeure un insecte et l’autre est toujours un cheval.”

  59. Même pas foutu d’agrémenter sa tartine avec une anecdote un peu salée sur Le Verrier.

    Ou quelques révélations sur son rapport au cannabis.

    Pfff.

  60. @ thdo
    Nathalie Bulle est bien sympathique, mais la réforme du collège n’est rien d’autre que la mise en oeuvre de la loi Peillon , laquelle reprend en mode totalitaire le « socle commun » introduit à dose homéopathique et sans aucune contrainte par la loi Fillon de 2005 – dans la perspective d’un passage à l’étape suivante quel que fût le gouvernement UMPS. Derrière ce beau projet il y a les industriels européens ( European Round Table) et la Commission européenne. Le « socle commun », qui substitue aux connaissances précises et structurées de vagues compétences, répond à un double objectif : privatiser l’enseignement, être un certificat d’employabilité à bas coût.

  61. Quand je lis des « Pfff » dans des commentaires, allez savoir pourquoi mais ça me fait toujours penser à de vieux pneus qui se dégonflent.

  62. Eh bien voilà, vous rentrez d’une bonne séance de natation, et paf! Le lycée vous envoie un message à consulter en urgence et vous découvrez quoi ? Que du 25 au 29 Janvier, c’est la semaine de la classe inversée ( la CLISE ) Pas la cuisse, la clise. Voilà voilà.
    Alors vous regardez un peu et vous voyez des profs pleins de TICE se gratter tant et plus pour vous prouver que l’enseignement en classe inversée est le nouvel en-droit. Et l’on vous embarque avec un mur collaboratif, pas un tableau ( berk) et des élèves qui échangent ( l’emploi en construction absolue de ce verbe m’énerve à un point ), tout le monde échange de nos jours. Il faut échanger. Tel machin est jugé bien, parce qu’on peut échanger. Ah, oui, il a besoin d’échanger. Enfin bref, Les élèves échangent , on les met en action, et c’est bien, nous dit le prof car c’est différent.
    La différence étant apparemment un critère suffisant pour valider n’importe quoi. Voilà voilà. Je suis contente, j’ai échangé. Je suis moderne. Vive la CLISE !

  63. Le Verrier s’était aliéné la sympathie des astronomes par son caractère autoritaire et ses manières hautaines quand il était Directeur de l’Observatoire de Paris…toute ressemblance avec un personnage de ce blog à l’intelligence courte-pattes à composante psycho-rigide est évidemment fortuite…

  64. La photo de l’éléphant sur-gonflé à l’hélium comme une baudruche? Mais c’est un selfie du logorrhéique compulsif habitué à disserter sur des sujets dont il ignore tout, prof de collège pour heures creuses, dont le monde gravitationnel est incompréhensible ou au contraire démasqué parce que ses commentaires tombent à l’eau lourdement en faisant des plats de première.

  65. Légaliser permettrait de diminuer le trafic. Le coût de la prohibition est énorme aussi bien socialement que financièrement.

    • Certes. Mais le coût social — la paix dans les banlieues, et une économie souterraine bien pratique en temps de crise — serait énorme.

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