1Grand soleil et grand vent — de quoi attiser les tempéraments inflammables.
En tête de cortège, un groupe informel de jeunes peut-être étudiants, peut-être en recherche d’emploi — certainement en quête de réponses, face à un gouvernement qui danse d’un pied sur l’autre, entre grande muette et cacophonie. Quant à la présence des « féministes en colère » (pléonasme, sans doute) elle ne méritait pas pour autant un écran de fumée2

Parce que faute d’agressions policières, les manifestants s’en sont donné à cœur joie, question fumigènes14

13On se serait cru à un OM / Leipzig de grande mémoire14bis

Le ton était donné : la protestation sur les retraites n’était qu’un aspect de la révolte contre les bas salaires, la précarité, le SDFéisme devenu religion d’Etat, et j’en passe.
Comme disait une banderole, « le social brûle »
4

Oui, mais qui le sait, à Paris ? L’un de mes interlocuteurs, au ministère de l’Education, à qui je conseillais de sortir, parfois, m’a rétorqué qu’ils sortaient — en prévenant trois semaines à l’avance… Ce qui leur donnait une occasion magnifique de visiter un collège Potemkine… Ils vivent dans une bulle, rue de grenelle. Ce n’est même pas par arrogance (quoiqu’il y ait une bonne dose d’hubris dans leur comportement) ou par cynisme qu’ils s’entêtent dans une réforme des retraites mal ficelée. C’est par déconnexion pure, déni de réalité, et mauvaises lunettes. Il leur manque un fou qui leur dise la vérité.
Que par exemple le Cours Lieutaud, à Marseille, absolument plein alors même que les derniers manifestants n’étaient pas partis de la Canebière, cela fait entre 15 000 et 20 000 personnes — et en rangs serrés.8

La CGT avait mobilisé ses troupes, entre service d’ordre des dockers — à côté desquels j’ai l’air frêle, me dit-on3

Batteuses de tam-tam recrutées sur catalogue — à moins qu’ils n’aient débauché l’une des candidates du concours de Miss France qui se passe à Marseille en ce moment même12

et même les chiens de compagnie, dûment estampillés CGT…7

Puis vinrent les enseignants, très nombreux — vraiment très nombreux,9 qui eux aussi se donnèrent l’illusion d’être au cœur de la bataille, dont ils eurent au moins la fumée…10

Profs de toutes origines, profs de prépas et Adjoints d’enseignement mêlés11

— bref, le grand projet de Langevin / Wallon enfin réalisé, de la Maternelle à l’Université, réalisé malgré lui par Macron…
Et non seulement j’ai reconnu des chants venus comme des spectres du plus lointain de la mémoire révolutionnaire, « El pueblo unido jamás será vencido », que je n’avais plus entendu depuis les manifs qui avaient suivi le coup d’Etat de Pinochet (le peuple a une longue mémoire, au contraire de ses dirigeants), mais la CGT a ressorti l’imagerie castriste — le Che est sur toutes les banderoles, même sur celle des salariés de ex-Thés de l’Eléphant. Ce n’est pas un hasard si en français, « révolution » caractérise un mouvement qui tourne en rond en rond en rond…11

Ce qui me ramène au cours que j’aurais dû faire ce matin, si j’avais eu des élèves — ils faisaient la révolution — et si j’avais pu pénétrer dans mon lycée : mais de jeunes énergumènes venus d’ailleurs avaient accumulé tant de poubelles et de barrières de chantier que l’opération s’avéra délicate — et les autorités de l’établissement, rassemblées inquiètes en haut des marches, de l’autre côté de la barricade, me dissuadèrent du geste et de la voix de me frayer un passage en assommant quelques-uns des énergumènes — tant pis, je suis resté sur mon envie, et je suis reparti, le nez en l’air, faire les photos que je vous ai livrées ci-dessus — afin que ma matinée ne fût pas tout à fait perdue.

Jean-Paul Brighelli

Toutes photos ©JPB et Palombella Rossa

341 commentaires

  1. « me dissuadèrent de me frayer un passage en assommant quelques-uns des énergumènes »

    Estourbir du djeun khon dans une ruelle sombre, sous l’œil d’aucune caméra ni de iphone, un plaisir devenu rare. Il ne faut gâcher aucune occasion.

  2. Je bisse un com’ ( non…):
    « Manif du jour à Marseille : un cours Lieutaud bien rempli, ambiance tranquille et bon enfant, une heure et demi en tout et pour tout.
    Moyenne d’âge: 40/50 ans.

    Etrange sensation que celle de cette foule plutôt européenne traversant la ville bistre… »

    Le DJ cégétiste en tête de manif avait ressorti ses vieilles K7: nous eûmes le plaisir de rajeunir sous les Db de Téléphone sauce 80’s et autres Trust antisocialisant.
    Manif débonnaire, rapide, lancinante…un cortège funèbre malgré le soleil et les rauques vocalises du leader chantant, un côté arrière-garde tout est perdu même le reste sous l’oeil un peu vide des 2/3 de français qui nous haïssent cordialement.

    Cela confirme mon idée première: point de révolte, point de révolution, cire…les boules.

  3. Et ici, la chasse au sanglier continue et ne cède pas un pouce de terrain aux revendications ouvrières et salariales.

  4. Pourquoi on est dans la merde? Parce que des gens pensent que l’économie est une science, et le dernier surdoué en date en a bien la tronche:

    https://www.lefigaro.fr/social/antoine-bozio-l-economiste-qui-a-inspire-le-systeme-universel-de-macron-20191210

    O misère…normalien de 42 ans, fils de deux médecins suisses…la messe est dite.
    Comme disait l’autre, dans un article du Fig’ hier concernant la dette en trilliards de $ du monde, les barrils de poudre sont pleins mais on ne sait quel en sera le détonnateur…

  5. « Batteuses de tam-tam recrutées sur catalogue — à moins qu’ils n’aient débauché l’une des candidates du concours de Miss France qui se passe à Marseille en ce moment même. »

    Quel genre de catalogue ?

    La photographie ne nous révèle pas grand-chose.

    Diriez-vous: »elles étaient bien jolies,les batteuses de tam tam « ?

  6. « …des dockers — à côté desquels j’ai l’air frêle, me dit-on… »

    Quelle impudence ! Parler ainsi au héros de la bataille de Zeb-El- Kebir !

  7. Beau reportage de notre Albert Londres nouveau !
    On s’y croirait : belles photos, fumigènes pétillants, grand soleil rieur, foule bonasse, pancartes pleine de sens, »Metro, boulot, caveau », dockers bien nourris, chansons antiques, grosse caisse, jolies filles …mais qu’entrevois-je, qu’ouie-je, qu’est ce, qu’est ce !…c’est CHE ! Che le CHE ! le Chehuahua ! Alors là, c’est le pompom du jour ! Le voyou cubain encigarillé, le héros photogénique de l’ancien temps, est de retour ! Vive la Révolution Éternelle !
    Éternellement perdante…..beaucoup de bruit pour rien.

    • Si la Révolution se contentait d’être éternellement perdante, ce ne serait rien, mais au passage elle en profite toujours pour couper les têtes qui dérangent.
      En mes jeunes années endoctrinées, j’étais  » gauchiste » ( « parce que c’est la mode et qu’elle est snob » chantait Brassens) et passablement prosélyte. Mon deuxième patron, j’avais à tout casser 23 ans, m’avait dit, avec sa sagesse d’ancien :  » C’est ça, incite les paysans à la Révolution ! Quand ils couperont des têtes, tu passeras juste après le notaire ! ».
      Ben oui, le révolutionnaire coupe les premières qu’il voie l’importuner, pendant que Delevoye et Edouard Philippe, opportunistes, font les grands beaux durant la nuit du 04 août et se font acclamer. Enfin peut-être, après avoir pris quelques cours de rhétorique, parce que franchement, nous vivons une époque de déclassement à tous niveaux.
      Mais je garde en mémoire la phrase du Dr Anthoine car elle était indubitablement et tristement vrai.
      Voir la mort de Maigrat l’épicier dans Germinal ! Je m’étais enflammée pour la manif décrite dans Germinal, en troisième, sans en voir les atrocités décrites par Zola, que la professeur lucide tentait en vain de pointer du doigt devant des élèves lisant Zola à leur convenance.

      • Allez les Cigales, manifestez tant que vous voulez !
        Dans ma prépa de Fourmis, on a 0% de gréviste, et maxi 2 élèves absents par classe : pendant les cours, gastro verte mais pas drapeau rouge.
        Mon élève « extinction rebellion » (si, si, j’en ai une !) ne manque aucun cours, et va tagger des trottinettes électriques mais en nocturne.
        Les jeunes de ma CPGE ont mûri plus vite que certains adultes !
        Quand l’orage arrive, plutôt que de couper la tête au nuage, ici on construit un abri.

        • Les miens ont fait de leur mieux pour rentrer — mais un barrage avait été constitué par des lycéens venus d’autres lycées.
          Les prépas ont sagement attendu 10 heures que tut ce beau monde révolutionnaire dégage pour rentrer en cours — en même temps que les profs.

        • L’un passe sa vie dans sa cave à boire du Patrimonio et l’autre se réjouit de pouvoir faire cours.

          Le monde extérieur ?

          Ca n’existe pas.

          En prépa:les fourmis, ailleurs:les cIgales.

          PS J’ignore votre âge et votre avancement dans la carrière,mais si la réforme passe,vous pourriez faire partie des quelques milliers de fonctionnaires qui y gagneraient. (un peu).

          • La retraite court plus vite que moi, la coquine ! Plus j’avance en âge, plus elle s’éloigne.
            En l’état, la pension d’un prof de CPGE est exactement la même que celle d’un collègue agrégé en lycée ou en collège.
            Je préfère donc m’y préparer dès maintenant (en accumulant… my precious…) et ne m’attends pas à une retraite mirobolante.
            https://www.youtube.com/watch?v=AK32L3d6AkM

            Bon courage à tous ceux qui en bavent dans les transports !

  8. REVOLUTION
    Quand on est pauvre en tout, il est plus facile de couper la tête des riches -puis plus tard d’amis révolutionnaires qui vous déplaisent et deviennent vos nouveaux ennemis- que de se laver les cheveux, de se bouger le cul, d’apprendre à vivre, et d’aller travailler avec courage, ici ou ailleurs !

    Toute révolution est pure bêtise criminelle, inefficace, aboutissant au remplacement d’un cochon par un porc qui sera abattu autrement, lui aussi. Faire l’évolution, plutôt que la révolution…

    • La violence physique et verbale dont font preuve les jeunes générations déclassées ou non classées par choix imbécile, voir les abrutis qui bloquent l’entrée du lycée Thiers ou les shiteux RSA frustrés, intolérants à la frustration et rejetant tout autorité y compris médicale même quand elle peut leur sauver la vie, laisse craindre le pire si la situation s’envenime.
      Les « élites » politiques bien au chaud dans leurs palais n’en auront rien à faire tant que ce ne sera pas eux qui se feront étriper. Donc, nous autres notables de province allons manger bon lors des futures journées des tuiles. C’est ma seule motivation pour fuir vers la retraite. J’avoue parfois avoir la trouille lors d’appel en urgence la nuit, une trouille bleue, et encore suis-je ici très protégée par rapport à mes confrères de ville. Je n’y vais jamais seule.
      exemple : https://www.lyonmag.com/article/102311/pierre-benite-apres-la-mort-de-sa-chienne-elle-agresse-la-veterinaire

      Avec ça que la gendarmerie de garde peut être à 1H30 de route si pas de neige ni de verglas. ( Mapsez-ça : Taulignan Montbrun les Bains … )

      • Une pancréatite, pauvre bête !
        Comment ? Vous n’êtes pas Jésus et vous ne ressuscitez pas les animaux décédés ? C’est un scandale, comme disait l’autre Georges (Marchais, pour les intimes).

        • Voilà, c’est ça ! Intolérance à la frustration. Notez que moi aussi j’ai démoli le portrait de cette pute de véto qui a tué mon chat Dobolino. Elle en a pris plein la gueule pour pas un rond, cette ordure.

      • Et auriez-vous reçu des menaces de viol ?
        Sérieusement, Pascale. Et autant je m’inquiétais pour mon toubib, femme seule fraîchement installée dans un cabinet ouvert aux quatre vents, maîtrisant sa science mais sans aucune connaissance véritable du genre humain, lui recommandant d’installer un interphone car risquant la visite improvisée d’une faune peu recommandable attirée par son stock d’ordonnance vierge, sa pharmacopée d’urgence et accessoirement son tiroir caisse…
        Hormis quelques morsures, quelles sont les agressions dont vous fûtes victime durant votre longue carrière ?
        Je conseillerai bien l’achat d’un teaser. Ma fille me racontait qu’elle se trouvait avec d’autres amies en mauvaise situation, à Rennes, face à un groupe de garçons trop chauds. C’est la plus petite du groupe des filles, la plus frêle, qui leur sauva la mise. Le petit bouchon s’avança d’un pas vers eux et se contenta seulement d’allumer l’engin qui produisit un son si inquiétant qu’il fit même peur au filles. Le truc est que vous me semblez être en proie à des crises d’angoisse telles que votre patientèle (votre famille ?) risquerait fort de faire injustement les frais d’une gâchette rapide et incontrôlée à tout va, à l’occasion de la moindre contrariété, par exemple. Je ne sais pas si c’est une bonne idée.

        • le taser, faut l’avoir à portée de main et ne pas trembler, parce que les seuls taser en vente en France sont ceux à bout touchant pas ceux qui projettent une paire de fils à plusieurs mètres comme à la télé, non, ceux là, y’a que les flics qui y ont droit …

          Un bon marteau de charpentier est par contre très dissuasif …

  9. On a produit des générations de frustrés chroniques, au moins deux générations. Ça peut effectivement être dangereux mais il faut quand même tenir compte du fait qu’ils n’arrivent pas à se lever le matin et que le soir, ils regardent Netfix. Nous benéficierons donc rapidement d’une Révolution de 5 à 7 et ça partira en eau de boudin car leur frustration à l’absence de reponse immédiate les découragera rapidement sauf si le goût du sang les excite trop.
    Quand ils auront dévalisé tous les pots de Nutella des super-marchés, on devrait être tranquille !
    En plus, n’oubliez pas qu’ils ne veulent pas de chef de file et tiennent à une égalité absolue au sein de leur Kollectif. Voyez comme Mélanchon a de la peine à les fédérer sur le long terme et comme FI se délite, se relite et se redélite. Voyez Nuit Debout. J’en passe et des meilleurs. Ils sont infouttus de repérer un leader qui pourrait les mener loin. Débat participatif et autres fadaises … Pas de place pour Danton ou Robespierre dans ce foutoir innommable. Une vraie béchamel ratée !

    NB : puisqu’on parle de cuisine, j’ai tenté une fois une béchamel avec du beurre salé. Eh bien, ça ne fonctionne pas, ça ne prend jamais. Eux, c’est un peu la même chose…

    • Le 11 décembre 2019 à 8 h 00 min, dobolino a dit :
      On a produit des générations de frustrés chroniques…

      Encore une astuce langagière qui permet de dissimuler sous le tapis l’essentiel:qui ça « On » ?
      (Rappel:astuce précédente: »ça s’est tellement dévalorisé. »

      je parlais il y a quelques semaines avec des amies;l’une d’elles se demandait:pourquoi tant de dépressions en France ?

      Une autre a répondu:peut-être à cause des bas salaires.

      Peut-on « soigner » la frustration avec des molécules ? (comme on soigne les « pulsions suicidaires » ?)

      Et si on essayait des molécules de bœuf de l’Aubrac,ou d’agneau de pré salé ?

      « On a produit des générations de frustrés chroniques… »

      Voulez-vous dire qu' »on » n’a pas su apprendre aux gens de peu à se contenter de peu ?

      • Non pas se contenter de peu, mais se féliciter de ce que l’on gagne.
        En ces temps de laïcité bêlante, faudrait voir à arrêter d’attendre que la bouffe tombe du ciel.
        Bossez, il en restera toujours quelque chose !

        • se féliciter du peu que l’on gagne;ce qui a manqué aux gagne-petits,c’est une éducation plus rigoureuse.

  10. Notez que nous sommes souvent pareils qu’eux, mais avec le choix de l’anarchisme de droite ( i.e. ultralibéralisme).
    Brighelli déplore souvent qu’il n’y ait plus de vrai leader politique mais c’est juste parce que plus personne n’en veut

    • La solution de transformer tous les vieux en biscuit, toutes les vieilles en croquette alimentaire me parait de loin la meilleure solution au problème des retraites ! Préparez votre dîner de Noel avec nos délicieux produits Papy Mammy ! Vous allez vous régaler, les jeunes !
      Mort aux vieux à l’âge létal ! Mort aux vieilles doucereuses ! Vivre longtemps coûte trop cher ! A mort la racaille rassie ….

  11. Au soir du grand soir tout le monde sera fatigué et ira se coucher sans même regarder les « news » !

    Je rêve d’une France qui serait une grande Ehpad politique !

  12. Dobolino, je fais une béchamel somptueuse avec du beurre salé, doux et même de l’huile d’olive. Peut me chaut, comme dit Montaigne. Même si avec du beurre, elle est plus facile à faire, plus souple.
    Le sel ne fait rien à l’affaire. Et ne pas omettre la noix de muscade, une béchamel sans muscade…
    Décidément, il va falloir que je vous invite.Mais vous l’êtes depuis longtemps 🙂

  13. Magnifique ! J’adore les panneaux publicitaires : Rendez-nous Marseille ! Rendez-nous la France ! On se croirait au Club Med des défileurs …

    • Il y avait aussi les embusqués qui criaient à : A mort le système ! Fuck Greta ! Manu avec nous !

      L’ectasy fait des ravages en ce moment – forcément !

  14. Commodore Driout,
    A mes yeux, point n’est besoin de rêver ! La France est déjà une prestigieuse EHPAD politique, et cela depuis la IIIème République ! On nous cite en exemple dans tous les pays civilisés de la planète bleue Greta, pour notre aptitude à mettre aux commandes de la nation gauloise une bande de vieux cons et de tristes connes incompétents, racaille dont je tairai les noms par égard pour les familles concernées qui rêvent de les transformer en granulés pour chiens.

  15. Si vous faites la grande révolution Dobo, vous allez couper les circuits d’approvisionnements de la dope – et ça ça n’est pas raisonnable !

  16. dobolino le retour…
    Elle revient et elle est pas contente !

    Pascale, dans ses commentaires dans ce blog (et sans doute ailleurs, des endroits que ne n’ai plus très envie de visiter), est un parfait exemple de ce que ça peut donner quand une greluche un peu aigrie, ni vraiment littéraire ni vraiment scientifique (je pense que la médecine pour hommes ou animaux est plutôt un art) un peu nourrie de belles lectures s’empare de sujets politiques: elle les littératurise, elle les scientifise, les épiphanise, postulant aussi que les notables dont elle fait partie composent une humanité d’âmes nobles. Dieu que tout ça est distinctif -et porté par cette voix dénuée de trivialité. C’est à peu près tout ce que je ne veux pas devenir et faire de ma vie, moi qui ai toujours zoné entre littérature et mathématiques. D’ailleurs on voit bien que personne ne rebondit sérieusement sur ses interventions complètement closes sur elles-mêmes et sur le petit périmètre spirituel qu’elles tracent. Ce périmètre où le seul étranger-qu’il-faut-secourir digne de notre compassion n’est pas un pauvre prolo gilet-jaunâtre ou un étudiant fauché qui crèvent la dalle devant des pots de Nutella (épisode qui relevait des émeutes de la faim), mais le grand Autre qui vient éprouver notre humanité et nos ressources de générosité. Putain, quand je pense que j’ai voulu la tringler(*), ça me colle des boutons !

    (*)Tiens, à propos d’Amour impossible, quelqu’un sait-il comment se termine Out of Africa ? Je me souviens plus si Karen avait décidé de partir avant que Denys meure…

  17. Le Deux ex Machina de cette réforme ? Vous ne le voyez pas mais il existe – il a même un nom – Claude Bébéar. Certains petits esprits malins ont fait remarquer que le rapporteur Delevoye était en fait payé par un cabinet d’assurances …

    • Delevoye,aux dernières nouvelles,est bénévole chez un assureur.

      Bébéar est l’un des vieux que Macron est allé draguer au début de son ascensin vers le pouvoir.

      • Faire du bénévolat chez un assureur ça consiste à apporter la soupe aux nécessiteux ? Ou quelque chose de ce genre …

        • Macron a fait le tour de toutes les léproseries de France et de Navarre avant de devenir notre bien-aimé président – il voulait vérifier qu’il guérissait bien les écrouelles comme notre bon roi Saint-Louis …

  18. Fantômas,
    Votre aveu magnifique, spontané, excusable, de cet instant de désir noble qui vous a poussé à « vouloir la tringler » (verbe du premier groupe : je tringle, tu tringles, il tringle, nous tringlons, etc, etc…) n’est pas singulier : nous sommes tous fou d’elle !

    Pour Out of Africa : je n’en sais rien !

  19. Ils sont cons ces jeunes de manifester contre la réforme. Le système proposé par Macron leur est plus favorable que celui existant. A moins qu’ils deviennent chauffeur à la RATP. (Une retraite à 52 ans plein pot financé par les autres).
    Quant à défiler sous le portrait du Che, la seule icône communiste parce que mort jeune et il n’a pas eu le temps de mettre en place comme les autres un régime totalitaire et d’assassiner un maximum, je sous ça pathétique.

  20. Quant à défiler sous un portrait, j’aimerai qu’on le fasse une fois, tous ensemble ouais !, en brandissant celui d’Alberto Korda le photographe cubain auteur de l’iconique cliché du Che : il le mérite.

  21. Miscibilité sociale (suite)

    Les nouveaux évangiles intergénérationnels oublient qu’en mélangeant brutalement du djeun et du vioque, on n’obtient pas, en général, une émulsion ayant l’apparence de l’homogène car même si certains vioques aiment les djeuns lipophiles, ce sera toujours au goutte à goutte qu’il conviendra de les entretenir.

    Comme le disait Raoul : « Quand l’amer monte, géronte, géronte »

    https://www.youtube.com/watch?v=vchUUT0NYQ8

    • Max : Ben, pas de oh. Bon, allez, moi j’vais dire à Lola que j’me tire. Puis après tout, dis donc ! C’est p’têtre ce soir qu’elle va faire le micheton d’sa vie. J’ai pas l’droit d’y voler sa carrière, moi.

  22. La démocratie est basée sur la corruption généralisée – le seul contrepoids étant le poids de la morale publique.
    Plus vous montez dans la hiérarchie politique et du fonctionnariat plus la corruption règne en maître.
    La semaine dernière « Le Canard enchaîné » a publié une enquête sur les hauts fonctionnaires de Bercy qui avaient fraudé le fisc – ils ont juste reçu un blâme !
    Un petit fonctionnaire des impôts qui recevrait un pot-de-vin serait lui éjecté de la Fonction publique …

  23. Jean-Paul Delevoye corrompu ? C’est consubstantiel à sa mission … et son chef Emmanuel Macron l’est cent fois plus !

  24. Les Démocrates ne pardonnent pas à Donald Trump d’avoir révélé la corruption de l’ancien vice-président Joe Biden. Trump est un homme d’affaires – et dans les affaires on ne se fait pas de cadeaux …

    • Dans les affaires, c’est comme dans la vie : on se fait des cadeaux ou/et on ne se fait pas de cadeaux …

  25. Deux France:d’un côté des cailleras bloquent l’accès au lycée Thiers.

    De l’autre, les Miss ,nos plus belles jeunes filles venues de toutes nos belles provinces visitent Marseille ;dans la vidéo ci-dessous on les voit notamment écouter une brève allocution de JP Brighelli devant le monument à la victoire de Zeb-El-Kebir.

    De “bien belles images »,une bien belle France.

    Oublions un moment les fumigènes.

    Cèpapourri.

    https://www.tf1.fr/tf1/miss-france/videos/miss-france-2020-les-miss-en-mode-touristes-a-marseille-99326420.html

    • Saviez-vous que ce grand esprit qu’était Blaise Pascal avait été guéri de son incroyance grâce à un miracle : sa sœur avait été guérie d’une fistule lacrymale grâce à un contact avec la Sainte-Pine !

      Moi aussi je veux être guéri avec de saintes images.

  26. Le 11 décembre 2019 à 6 h 44 min,pascale Hubya dit :

    Si la Révolution se contentait d’être éternellement perdante, ce ne serait rien, mais au passage elle en profite toujours pour couper les têtes qui dérangent.

    Voulez-vous abolir ce texte:

    https://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Declaration-des-Droits-de-l-Homme-et-du-Citoyen-de-1789 ?

    “Ce n’est pas un hasard si en français, « révolution » caractérise un mouvement qui tourne en rond en rond en rond…”

    Pourquoi ne pas admettre,avec le dictionnaire,qu’un même mot puisse avoir deux sens ?

    Dans d’autres langues d’Europe,il y a deux mots;avec cet outil imparfait qu’est le Bab-El-

    Oueb,j’ai trouvé en allemand Drehung à côté de Revolution (alld)

    Une révolution complète de la terre sur elle-même dure vingt-quatre heures.

    Eine vollständige Drehung der Erde auf sich selbst dauert vierundzwanzig Stunden.

    Une révolution complète de la terre autour du soleil dure une année

    Eine vollständige Erdrotation um die Sonne dauert ein Jahr

    Est-ce correct ?

    • Mes élèves qui préparent les IEP ont donc au programme cette année le Secret et la Révolution.
      J’ai donné comme sujet, à propos de révolution, «Se vogliamo che tutto rimanga come è, bisogna che tutto cambi» — en leur traduisant la phrase, of course.
      N’est-ce pas une analyse merveilleusement fine (et dialectique, remarquez-le) du destin de TOUTES les révolutions ?

      • Vous avez raison:après la Révolution française,nous en sommes revenus à la monarchie,aux lettres de cachet,à la question etc.

        Il y a des gens qui citent les Idées reçues de Flaubert,sans savoir que ce sont des « idées reçues. » (exemple:Giscard)

  27. Eloge d’une vétérinaire contrariée

    Tradition oblige le métier de vétérinaire – comme beaucoup d’autres – est le fait des hommes. C’est un métier astreignant puisqu’il faut être à la fois médecin et chirurgien pour intervenir à toute heure du jour et de la nuit sur des bêtes qui n’attendent pas sagement au coin du feu.
    Il y a faut de la force physique tout autant que la vigueur intellectuelle. Notre garçon manqué – qui n’a plus vingt-cinq ans par courtoisie nous tairons son âge – a donc un grand mérite d’assurer seule dans son coin perdu de cambrousse la continuité campagnarde de ce noble art !

      • Ne commencez pas Lormier ! Vous voulez une petite saignée au pli du bras pour chasser vos humeurs malignes et peccantes ? J’ai une lancette chez moi qui n’a pas servi depuis longtemps …

    • Mon cher Pierre,
      Personne ici ne conteste la valeur intrinsèque de notre estimable véto qui est venue à bout du cursus le plus difficile de tous (avec pharma). J’aimerais seulement connaître, qu’une misérable fois, le cas de vétos s’étant fait aussi souvent agresser que ne le sont les généralistes dans les cambrousses des territoires perdus. Quant aux morticoles des déserts médicaux, leurs journées se commencent à 5h et ne se finissent pas en cabinet à 21h, au-delà du 5 jours par semaine, pour des honoraires dérisoires au regard de ce que leur diplôme suppose (par décence, on ne les comparera pas avec ceux d’un véto…) et doivent présenter une sérieuse dose de vocation, un cuir de l’épaisseur d’un éléphant, pour faire face aux situations de détresses humaines qu’ils rencontrent de façon récurrente, sans sombrer dans l’automédication d’anxiolytique.
      Merci de votre compréhension.

      • Contrariée par son métier comme moi et tant d’autres ! C’est une question de stress et de charge de travail physique que seuls ici Dobo et moi nous pouvons comprendre. Brighelli n’est certes pas un fainéant mais son travail se réduit à l’usage de la parole devant un auditoire plus ou moins conquis d’avance … et puis il est costaud donc il encaisse bien la fatigue – il se vante assez d’être un mâle je crois.

        • « C’est une question de stress et de charge de travail physique que seuls ici Dobo et moi nous pouvons comprendre. »

          Non, vous n’êtes pas les seuls, ici, à connaître l’investissement physique dans un travail, d’une part. Exercer un métier comme une passion est tout sauf un stress, d’autre part. En deuze : Sans nier aucun d’eux, je ne mets pas sur la même échelle votre investissement physique et le sien.
          Non, je ne pleurerai pas sur le stress de Pascale (faites-un effort, je vous prie, sur le pseudo) sans me priver, pour autant, de lui accorder toute ma considération.

          • Je regarde souvent le docteur Jeff véto à Denver près des Rocheuses – c’est un grand gaillard entièrement dévoré par son métier qui est une passion – il n’arrête pas ! Sa femme véto a trente ans de moins que lui – très jolie d’ailleurs – elle est ébaubie d’admiration pour lui !
            Malgré tout véto ça reste un métier d’homme je crois !

          • Il y a aussi le docteur Dee à Fairbanks en Alaska – elle a été championne de bodybuilder et continue tous les jours à faire de la muscu – elle a même appris à piloter un avion – un vrai gars manqué – et elle le dit : il est nécessaire d’avoir de la force physique par exemple pour castrer un animal qu’on ne peut pas endormir pour des raisons pratiques.

          • Connaissiez-vous la technique pour endormir un homard avant de le trancher en deux dans sa longueur, le déguster dans les sept minutes, pas plus, qui suivent sa cuisson sur des braises et en l’arrosant à sa sortie avec un beurre fin salé, clarifié et un poivre de très haute qualité, rien de plus ? Vous lui caressez, de bas en haut, l’espace situé au-dessus entre les yeux. Sédation à l’auriculaire, que ça s’appelle… hm hm…
            Bon, je file.

      • Heu… Pharma n’a rien à voir avec Véto — qui est un vrai concours de grande école, extrêmement sélectif, à partir (désormais) des filières BCPST (combinaison des ex-filières Veto et Agro), alors que pharmacie est le débouché des recalés de médecine.

        • Fort bien. Malgré tout, je pense toujours qu’il ne soit pas aisé, de remplir les neuf années du cursus en pharmacie (pour avoir le fils d’une amie – garçon brillant – plantant sa troisième année, ce n’est pas non plus du tout cuit dans la bouche, loin de là). Et on prête plus facilement la vocation de médecin raté à un kiné qu’à un pharmacien. Et j’incluais, sans le nommer celui de médecine, évidemment, puisqu’il en était question.
          Et puis, vous n’allez pas rejoindre le gloussement de ce dindon qui est censé être monté sur poney shetland en goguette par moins quarante, en Mongolie, tout de même ?

          • Tu sais ce qu’il te dit le dindon pouffiasse ?
            Je ne sais pas si ce que vous avez pour habitude de mettre en bouche est cuit ou cru ?

            Le pauvret …
            Tellement tocard qu’il a planté médecine là ou tout humain normalement équipé et motivé réussit en bizut ! Et sans doute assez branleur pour faire partie des 5 % (CINQ pour cent) des étudiants qui ratent leur D1 …
            Un exploit, mais peut-être l’aviez-vous conseillé sur les méthodes d’apprentissage ?

            (Quant à l’expression  » je pense qu’il ne soit pas aisé de/…/ » je
            crains que sa correction grammaticale ne soit fort approximative.)

          • moi-même :

            Le 11 décembre 2019 à 18 h 03 min, Flo a dit :

            Et puis, vous n’allez pas rejoindre le gloussement de ce dindon qui est censé être monté sur poney shetland en goguette par moins quarante, en Mongolie, tout de même ?

            ———————————-
            Elle faisait référence à :

            Le 11 décembre 2019 à 14 h 40 min, Zorglub a dit :

            Le 11 décembre 2019 à 14 h 33 min, Flo a dit :

            véto /…/ cursus le plus difficile de tous (avec pharma).

            C’est une blague ou une méconnaissance de ce qu’est PACES.
            Pharma est la planche de rattrapage de ceux qui ont échoué médecine !

            ———————————————————————-
            qui était pourtant courtois et assez anodin.

            Je retourne à mes montures …

          • Puisqu’on se tutoie.

            Bah, Dindon n’était pas méchant. Ne joues pas les chefs en m’insultant, tu n’en a pas la carrure, pas le format quand tu fermes ta bouches et t’écrases comme une carpette devant d’autres bonhomme plus sérieux que toi – et ils sont nombreux. Tu es un dindon, le petit model. Tu ne persifles pas, tu glousses. Et tu sais où tu les mets tes conseils grammaticaux ? Je ne prends rien venant de toi.

          • ???
            Je traîne peu ici, ma dernière intervention date de plusieurs mois.
            Aidez-moi à comprendre cette furie !
            Que lui avez-vous fait (ou pire, pas fait ?) qui la mette (hum !) dans un tel état ?
            De surcroit, je ne lui ai jamais parlé avant tantôt.

            Je n’aspire pas au sérieux, bien au contraire je revendique la légèreté (avantageuse sur certaines montures)

            Vous ne prenez rien de ma part, soit.
            Soyez sans inquiétude, je n’envisage pas de vous prendre …

            (bonshommes – modèle.
            Puisque vous êtes fâchée avec la syntaxe qui sait si vous ne pourriez pas progresser en orthographe lexicale ?)

            Parodiant H le maudit : « Je vous quitte et retourne à mes jeux aussi insignifiants qu’innocents ».

          • Quelle furie ? Un dindon sur un shetland ne prête pas au sérieux.
            Fautes : Toujours à la lecture à l’écran + méthode globale. Et vous en seriez indemne, vous pourriez la ramener mais c’est loin d’être le cas.

  28. Le 11 décembre 2019 à 14 h 33 min, Flo a dit :

    véto /…/ cursus le plus difficile de tous (avec pharma).

    C’est une blague ou une méconnaissance de ce qu’est PACES.
    Pharma est la planche de rattrapage de ceux qui ont échoué médecine !

    ————————————————————————————————————-

    Retraite à 64 ans, pas de bol pour les jeunes collègues.
    J’imagine même pas l’état d’un prof de collège après une carrière complète.
    De profondis (et bien profond …)

  29. Le 11 décembre 2019 à 12 h 57 min,Lormier a dit :
    Delevoye,aux dernières nouvelles,est bénévole chez un assureur.

    MEAT COULE PAS MEAT COULE PAS MEAT COULE PAS MEAT COULE PAS MEAT COULE PAS

    Je n’avais pas vu les dernières nouvelles;et pourtant,je ne passe pas ma vie à boire du patrimonio dans ma cave.

    « INFO CAPITAL : Le haut-commissaire aux retraites a démissionné ce mardi midi de la présidence du think tank Parallaxe. Un cumul des fonctions qui posait problème.
    Ministre et en même temps président rémunéré d’un think tank ? Malgré sa nomination au poste de haut-commissaire aux retraites, ministre délégué auprès d’Agnès Buzyn, Jean-Paul Delevoye conservait jusqu’à ce mardi midi la présidence du think tank Parallaxe, qui lui versait une “gratification” d’un peu plus de 5.300 euros nets par mois, comme il l’a indiqué lui-même dans sa déclaration d’intérêts et d’activités à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, rendue publique le 7 décembre. Il a quitté cette fonctions suite à nos révélations. La deuxième démission en deux jours, puisqu’il avait déjà abandonné son poste au sein du conseil d’administration de l’Institut de formation de la profession de l’assurance (IFPASS) lundi, suite à l’enquête fouillée du Parisien. »

    https://www.capital.fr/economie-politique/jean-paul-delevoye-contraint-de-demissionner-dun-autre-poste-dans-le-prive-1357331

    • J’avais vu un jour un documentaire télévisé entièrement consacré à la gloire et à l’illustration du grand Pierre Joxe – où on nous le montrait occupant sa retraite en faisant du bénévolat judiciaire. Je m’étonnais qu’un homme aussi imbu de sa personne puisse ainsi s’intéresser aux petites gens … mais comme aux dernières nouvelles il se passionne pour les formes arrondies des jeunes femmes je comprends mieux ce ruineux altruisme !

        • Il m’a mal défendu alors ! Faut dire que je ne suis pas avantagé question poitrine … j’ai du poil aux pattes mais je ne suis pas une bonne portugaise !

          • Votre cas relève de la justice psychiatrique. Bien fou serait l’avocat qui se spécialiserait dans un tel domaine.

      • M. Driout, comme le dit si bien Lucchini « être de gauche, ça demande une telle abnégation … J’adorerais être de gauche, c’est un souhait. Mais je trouve que c’est tellement élevé comme vertu que j’y ai renoncé ! »

  30. Chère vieille branche,

    Il a deux jours la folle de l’autre jour s’est mise à sonner à toutes les portes du palier à 8h du matin parce qu’elle était en manque de drogue et que son vieux ne lui fournissait pas sa dose et lui refusait sa porte ! Et pourtant elle n’est pas encore à l’asile … donc j’ai largement de la marge ne serait-ce que pour vous embêter ici !

    P.S Ma concierge m’a dit d’appeler le 17 la prochaine fois – qu’ils étaient au courant …

    • Je plains sincèrement la police d’avoir à s’occuper de tous ces cinglés que les drogues synthétiques et autres s’emploient à créer – comme si il n’y avait pas assez de cas pathologiques dans la nature !

        • Pff… Si vous saviez ce qu’on pense de moi sur les sites de profs — type Néoprofs…
          Alors qu’il n’y en a pas 1 sur 20 capable de faire une dissertation ou une explication de texte correcte…

          • « Alors qu’il n’y en a pas 1 sur 20 capable de faire une dissertation ou une explication de texte correcte… »

            Et peut-être, en plus, même pas capables de faire une bonne béchamel, une vraie crème anglaise, une tendre pâte à choux,
            un caramel parfait, un sabayon parfumé and so on…

        • hélas, c’est bien ce qui m’inquiète, si c’est la crème de l’EdNat qui commente ici, je préfère ne pas imaginer les autres … z-y vas, laisse tomber, bonjour la misère comme on dirait de nos jours 😉

  31. Il paraît – dit-on, je ne suis pas visiteur bénévole je n’ai ni le temps ni la vocation – que nos prisons sont pleines de cas psychiatriques dont les asiles ne veulent pas ou plus ! C’est follement gai …

    • rectification, les prisons sont remplies d’innocents ! demandez à Taubira « la prison, n’est pas la solution, elle est le problème ! »

  32. Je pense que des êtres rationnels peuvent discuter rationnellement de politique – des grandes orientations notamment – sans pour autant s’invectiver et s’envoyer des noms d’oiseaux à la tête ! Mais il semble que ce soit au-dessus des forces humaines dans un grand nombre de personnes …

  33. Ma grand-mère m’a toujours dit :
    Il y a trois sujets à éviter dans un diner
    la politique, la religion et l’argent.
    La bonne maitresse de maison s’arrangera pour faire dévier la conversation et éviter les mots qui fâchent

    • Mais ici on ne déjeune ni ne dîne ! Ca ne peut pas troubler la digestion … par contre les malpolis se reconnaissent tout de suite !

  34. Pharma, médecine et véto : tous ces métiers de guérisseurs.

    N’oublions pas le noble métier d’infirmière, sujet de nombreux fantasmes !
    A une infirmière particulièrement tordue, je n’ai pas livré le fonds de ma pensée :
    Dans votre cas, il y a erreur d’aiguillage dans votre orientation.
    Vilaine apprentie-sorcière, plutôt que le métier d’infirmière, il fallait vous orienter vers le métier d’ordonnatrice des pompes funèbres.
    Il y aurait moins de dégâts collatéraux !

    • Vous ne croyez pas si bien dire, métier aussi honteux que n’était celui de morticole, à une autre époque et dans votre milieu, mais qui, lui en revanche, en gardera toujours les tares. En campagne, bien plus riche qu’un médecin couvrant le même nombre de clochers.

  35. Toutes photos ©JPB et Palombella Rossa

    C’est qui, cette mystérieuse Palombella Rossa, qui a le nom d’un film de Moretti ?

    Attention JPB !
    Nous avons les moyens de vous faire parler !

    • Vous gagneriez BEAUCOUP à la connaître.
      C’est une personne de haute culture et de grande qualité, à qui je rends hommage.

      (Le dindon à cheval prie JPB de transmettre, PR s’en contrefout mais ça ne peut en aucun cas lui nuire.)

      • En vérité, je vous le dis :
        Il n’est de meilleur remède contre mon ENNUI que de voir une femelle belle et bonne s’enferrer dans l’erreur !
        Ah ! Ah ! ah !

    • Palombella Rossa n’a rien de mystérieux ! C’est un pseudo comme un autre pour un être aussi réel qu’un autre. Elle a juste le défaut d’être tombée dedans quand elle était petite, ce qui la rend difficilement fréquentable en période de grèves ou d’élections.

  36. « Retraite à 64 ans, pas de bol pour les jeunes collègues.
    J’imagine même pas l’état d’un prof de collège après une carrière complète.
    De profondis (et bien profond …) »

    Vous n’imaginez pas l’état d’un prof de collège 10 ans avant la fin…

  37. Le Vespéral affirme qu’une scène de chasse vieille d’au moins 44 000 ans a été découverte en Indonésie.

    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/12/11/une-scene-de-chasse-vieille-d-au-moins-44-000-ans-decouverte-en-indonesie_6022536_1650684.html

    Ici, les zautorités de la chapelle Sixtine du pariétal n’y croient guère et présentent cet argument-massue : comment les artistes périgourdins auraient-ils pu aller à cette époque aux Célèbes avec une grève des transports et revenir 27000 ans plus tard pour peindre Lascaux ?

    Ca sent le faux à plein nez.

  38. Les cache-sexes sont de plus en plus petits !

    La preuve : Greta Thunberg élue fille de l’année par Time Magazine !

  39. Médecine, actuellement, c’est:
    – bachotage 15h/j en PACES
    – vacances en 2e et 3e année
    – reboulot intensif MAIS intéressant car on apprends le métier en 4/5/6 MAIS prépa de l’internat dès la 4e.

    Après, ça va mieux….

    • Voui …

      Et les ECN sont un calvaire puisque par définition seuls ceux qui ont été capables de résister à la P1 sont vos concurrents.

      Reste encore à résister à l’internat, sauf pour les futurs médecins généralistes, pour eux c’est assez relax.
      En // de la formation ils exercent bénévolement ou presque (de 1300 à 1600 €/mois) le métier de praticien hospitalier, jamais moins de 70 h/semaine.
      Juste pour rire, la nouvelle maquette prévoit la soutenance de thèse … au milieu de l’internat. Et oui ! thèsés ils peuvent prescrire hors responsabilité d’un senior, tout ça de gagné pour le système.
      Étape ultime un ou deux ans de clinicat …

      Certes, ensuite, les médecins spécialistes en secteur 2 se rattrapent (bien moins les PH sauf dépassement).
      Mais il m’est avis que beaucoup accepteraient un salaire moins exorbitant au cours de leur vie professionnelle en échange d’un internat éventuellement plus long mais avec une charge de travail normale (50 h/semaine par exple) et correctement rémunéré.

  40. Bon, cépaltou, il est temps de villégiaturer un coup sur la côte pour tenter d’échapper un temps aux péries.

    Bien sûr, il faut échapper aux parisiens et autres bordelais en évitant Arcachon, Lacanau et le Cap Ferret.

    Les huîtres sont parfaites cette année.

    • Imaginez qu’hier, je suis allée à Sète sans trouver un seul restau qui proposait des huîtres !

  41. De mon temps, Pharma était la filière de secours de ceux qui avaient échoué trois fois au concours véto. Il y avait une équivalence avec la première année de pharma

    • Chère, retirez d’urgence ce commentaire …
      Il risque de vous attirer l’ire d’une certaine mégère mal-embouchée (hum !).

      Sinon en forme ?

      • Plein pot, Zorglub. Tout baigne hormis le décès violent de Dobolino qui m’a affectivement effondrée

  42. Driout, les pratiques modernes permettent à une femme convenablement musclée mais sans plus d’exercer la profession de vétérinaire rural.
    Il y a tout un tas d’instruments qui permettent tous les gestes, même les plus puissants
    En outre, votre comparatif homme-femme est une erreur. J’en veux pour exemple le fait que je castrais les taurillons à la Burdizzo sans problème alors que mon meilleur ami de promo avait été forcé d’y ajouter une genouillère car ses bras n’arrivaient pas à serrer la pince.
    Dans un geste de rurale, il y a un peu de force et beaucoup de technique, d’intelligence.

    • Je constate dans votre discours des références constantes à la castration, alors que votre boulot implique aussi du vêlage.
      Il faudrait VRAIMENT penser à en parler à un professionnel compétent !

      • « un profeessionnel compétent  »

        Que voulez-vous dire ?

        En cas de pulsions suicidaires,madame Veto administre à son cerveau la molécule qui les annihile.

        Et si le désir de castrer l’envahit,je suis bien certain,qu’elle connaît aussi la bonne molécule.

        Voyez-vous, le cerveau de Madame Veto sait se soigner.

      • Il me semble que la madame elle nous a expliqué tout le temps et l’argent dépensés en pure perte -avec le triste résultat qu’on constate* aujourd’hui – auprès des « professionnels de la profession », certifiés et diplômés en charlataneries psy-machin-chose.

        *ça y’en a petite taquinerie tropicale, à ne pas prendre au premier degré, ni au dernier 😉

      • je parle de la castration de taurillons car c’est un mode opératoire qui fait appel à la force, ce qui n’est plus depuis belle lurette le cas du vêlage car tout un chacun a une vêleuse qui remplace la force de six hommes costauds. La veleuse existait déjà quand je suis sortie de l’école véto en 1981 et le retse est du geste, de la technique et de l’Art vétérinaire qui ne fait pratiquement pas appel à la force physique hors musculature raisonnable que tout le monde peut acquérir avec l’entrainement.
        N’allez pas chercher midi à quatorze heures et du freudisme là où il n’y en a point!

        Je vois que les commentaires ces jours-ci ont tendance à distiller le venin né de la jalousie la plus vile. Je conçois que vous puissiez être jaloux, comparant votre médiocrité à ma vie bien remplie et aventureuse, baignant dans le soleil de Provence, mais prenez-vous en à vous-même et non à moi.

  43. Lormier, pas le temps de vous répondre. Lisez De l’enfant roi à l’enfant tyran de Didier Pleux pour une approche du « on » qui a fabriqué deux générations successives de frustrés chroniques, avec l’aide des pédagogols qui prétendent développer la créativité de ceux qui en sont dépourvus.
    La tolérance à la frustration s’apprend très tôt dans la vie ou jamais. La suppression manu militari des tétées de nuit dès que le poids atteint était jugé suffisant par le médecin apprenait à supporter la frustration, par exemple.
    Tous les vieux débris qui trainent ici ont dû très vite apprendre à laisser dormir leurs géniteurs, avant trois mois d’âge et souvent entre quatre et six semaines

    • « deux générations successives de frustrés chroniques »

      Si on leur avait retiré le biberon à temps,ils ne manifesteraient pas aujourd’hui contre la réforme des retraites.

      • … et ils ne pourraient pas non plus financer la vôtre ! vous connaissez le dicton « on ne peut pas tout avoir, le beurre l’argent du beurre et le c.l sourire de la crémière … »

      • mon propos n’avait rien à voir avec les manifs contre la réforme des retraites, mon petit poussin. Il concernait ceux qui pètent un câble parce que leur chien est mort malgré des soins appropriés et ceux qui partis rejoindre DAESH ont souffert de se lever tôt et de ne pas avoir de Nutella au p’tit dèj.
        Je fais confiance aux dockers pour savoir tolérer la frustration

        • Docker aujourd’hui ce n’est plus la galère où l’on se cassait le dos ! Les containers ont complètement changé la donne depuis près d’un demi-siècle maintenant … il faut se mettre à la page ma petite Huby !

  44. “…les autorités de l’établissement, rassemblées inquiètes en haut des marches, de l’autre côté de la barricade, me dissuadèrent du geste et de la voix de me frayer un passage en assommant quelques-uns des énergumènes …”

    Le Proviseur de Thiers, naguère encensé -comme homme à poigne,qui dicte sa loi- enfin peint tel qu’il est:un sans-couilles,pire que Georges Haddad.

    Ce que je ne peux pas admettre,c’est que le vainqueur glorieux de la bataille de Zeb-El-Kebir,l’homme qui,en Corse, repoussa à mains nues 700 nationalistes armés jusqu’aux dents, se soumette aux injonctions d’un pleutre de proviseur.

  45. Le 11 décembre 2019 à 10 h 37 min, Brindamour a dit :

    Ils sont cons ces jeunes de manifester contre la réforme. Le système proposé par Macron leur est plus favorable que celui existant. A moins qu’ils deviennent chauffeur à la RATP. (Une retraite à 52 ans plein pot financé par les autres).

    Parmi les privilégiés,n’oublions pas les cheminots:

    https://www.youtube.com/watch?v=y1Md_3SG9hc

  46. Et en hongrois,y a-t-il deux mots pour dire révolution ?

    “forradalom” semble avoir les deux sens.

    “En 1907, Batthyany se rendit à Budapest où il mit sur pied un hebdomadaire «Tarsadalmi Forradalom»(La Révolution sociale) qui, sous divers noms, vécut jusqu’à la chute du régime des Conseils.”

    Achille Dauphin-Meunier La Commune hongroise et les anarchistes

    Et selon Google Translate:

    Le cône de révolution:A forradalom kúpja.

    • Et la retraite des salariés d’Enron, Lehman Brothers, American Airlines, General Motors, etc. elle est où ?

      • gérée par des fonds de pensions je suppose ! ce n’était certainement pas Lehman qui gérait la retraite de ses employés ! vous avez une vision très simpliste : vous êtes persuadé que la présence de l’état garantira la pérénité du système, or regardez ce qui s’est passé en Grèce ces dernières années …
        Et vous pouvez être sûr que le nibeau des pensions va baisser de façon continue, au moins jusqu’à la disparition de la « génération Boomers », en gros 2025-2030.

        En fait, la réforme la plus égalitaire consisterait à faire une pension de base pour tous, payée par tous au même prix, modique, sur une durée pour tous la même, et le reste, charge à chacun de s’organiser comme il veut. Affaire pliée.
        Sauf que comme depuis 40 ans on déresponsabilise et infantilise les citoyens, on forme plus de cigales que de fourmis. Bref on n’est pas encore sorti le c.l des ronces …

  47. IDÉE DE CADEAU DE NOËL (suite)

    Aux amis de Martin Eden, de Jack London, aux amis bartlebyens qui « préfèrent ne plus » et choisissent la fuite:
    je viens de lire et je vous recommande « L’apostat » de Jack London, court texte sur un enfant qui travaille..puis qui décide de ne plus travailler, de tout laisser tomber.
    Un texte de quarante pages magnifique, où la maladie, les mathématiques, et la contemplation des arbres s’avèrent de puissants accélérateurs de l’histoire.
    A mettre au pied du sapin à une période en plus, où pour quelques-un.e.s, être étudiant déjà c’est pas du travail, lire Jack et sa parabole sur le travail des enfants ne peut que faire du bien.
    En le lisant je me disais que le travail des enfants avait été interdit et que ma génération aurait peut être à lutter pour l’interdiction du travail des personnes âgées de plus de 64 ans.

    • Bof déjà « un enfant qui travaille » c’est devenu rare, la tendance étant plutôt à « un enfant qui décide de ne plus travailler ». C’est désormais un feuilleton quotidien qui se joue dans la majorité des écoles.
      Quant à la généreuse revendication « ma génération aurait peut être à lutter pour l’interdiction du travail des personnes âgées de plus de 64 ans » : aujourd’hui je ne pense pas que ça vous dérange que les autres travaillent passé 64 ans, parce que sinon, faudrait mettre la main à la poche pour les faire vivre.
      Par contre quand vous aurez 64 ans, là saserapapareil, et vous vous battrez pour que les plus jeunes financent vos vieilles années …

      • « et vous vous battrez pour que les plus jeunes financent vos vieilles années » …

        Maybe, tout dépend de l’état de santé dans lequel je serai « when I’m sixty-four »

  48. IDÉE DE CADEAU DE NOËL (suite):

    Un abonnement Netflix (n’en déplaise à la fermière et son infâme post du 11 décembre 2019 à 8 h 00 min).

    J’ai vu un très beau film démodé sur « l’infâme Netflix »: Marriage story de Noah Baumbach. C’est un film sur un couple qui se sépare, centré sur lui. Ça fait très film 70’s, on pense à Kramer contre Kramer, ça a pu m’agacer au début surtout avec sa première scène sous forme de vignettes quasi klapischienne (en mieux fait, évidemment) où on présente les deux personnages par leurs manies, des petits traits de caractère mignons. Puis le film commence vraiment et on retrouve la finesse d’écriture de Baumach, son excellente direction d’acteurs, sa juste captation de l’époque. Néanmoins, le film est démodé, pour le meilleur. Car qui croit encore, chez les cinéastes américains, aux personnages, aux longues scènes dialoguées, à la durée pour raconter une histoire simple et ordinaire sans passer par des circonvolutions scénaristiques ?
    J’ai toujours en tête cette phrase assassine de la critique américaine Pauline Kael (une référence pour moi) qui disait en voyant certains films qu’elle se demandait si leur réalisateur avait déjà rencontré un être humain dans sa vie. En voyant Marriage story je me dis que Noah Baumbach en avait déjà croisé et qu’il nous offrait deux beaux spécimens à l’écran. Le film ne raconte rien d’extrêmement original mais il le fait bien (toutes les étapes attendues de ce genre de films sont bien là), avec intensité et une belle densité. C’est sans afféteries, à l’os, frontal, tout en étant assez drôle. Vraiment à voir…sur Netflix only.

    • L’infâme fermière te répond:
      1) qui se sent morveux, qu’il se mouche!
      2) y’a que la vérité qui blesse

  49. À partir de maintenant, après avoir lu ça:
    https://www.monde-diplomatique.fr/2019/12/RAYBAUD/61094
    dès vous ouvrirez une boite de sardines, vous aurez l’image d’un regard humain avec les pupilles en mydriase. Et quand je dis regard humain c’est pour ne pas dire: de chat en mode prédation, ou de poisson, quoiqu’on ne puisse dire que les pupilles de poissons soient en mydriase puisqu’ils n’ont pas la capacité d’accommodation, n’ont pas de muscles, me semble-t-il; quoiqu’on ne puisse jamais être certains du mode de prédation du chat qui sait très bien mimer le détachement en faisant des petits yeux fins, ce qui serait plutôt un mode de convoitise assez sophistiqué.

    • Roquet raconte à plat la terrible condition des sardines en boîte. L’article du diplo raconte avec lyrisme la terrible condition des pêcheurs.

      A chacun ses damnés de la mer.

  50. La cgt en réponse au chambêlant de Toufriquet : « Le décalage, c’est de l’enfumage »

    Oui enfin presque…

    • euh, y’a une contrepétrie truc-machin ? genre le dé-femmage* c’est de l’enc.lage ?

      *dé-femmage, c’est le réduisement du nombre des femmes, en application de l’adage Brighellien « trop de femme nuit ! »

  51. ELECTIONS ALGÉRIENNE
    L’Algérie est une République démocratique et populaire. Que peut on en déduire pour l’élection présidentielle prochaine, porteuse d’espoir pour notre cher voisin ?
    Quelques certitudes:
    – Démocratique veut dire que les candidats sont tous mafiosés avec le système FLN/Armée/Corruption/Fric, en place depuis 1962
    – Populaire veut dire que le peuple indocile ira mettre un morceau de papier dans des boites prévues à cet effet, et que -par miracle- il en sortira ce que le système a prévu…
    Que tout change pour que rien ne change !

    • Il faudrait que la France soit elle aussi une république populaire et vicieuse … ah ! on me dit que c’est en marche ?

  52. HUMOUR MÉDICAL
    J’adore certaines pancartes des rebelles défilophiles (car il fait beau temps). Le reste, leur motivation, est ennuyeux… Exemple ?
    « LA RETRAITE AVANT L’ARTHRITE » !
    Magnifique !
    L’une d’entre elles, souvent bien trouvée. Que j’adore !
    Dame, les rebelles meurent jeunes mais sont intelligents…
    N’oublions jamais que vivre est un jeu.
    Mortel.

  53. La véritable nature de Greta Thunberg

    Je peux révéler ici-même aux profanes la véritable nature de Greta Thunberg :
    C’est un attrape-nigauds
    Définition du Larousse :
    Ruse grossière, qui ne peut attraper que les gens trop crédules.

    Les gens du commun ont une autre expression :
    C’est un piège à khons.
    Les méridionaux ont aussi une expression savoureuse :
    C’est un trompe-couillons.

  54. Message strictement professionnel pour Brighelli .
    Si vous avez quelque entrée au ministère, pourriez-vous leur dire de laisser tomber leur fameux « parcours » lié à l’oeuvre intégrale parce que je viens d’apprendre aujourd’hui même qu’en fait, l’oeuvre intégrale, ils s’en foutent, et que tout est soumis au thème qu’ils ont choisi. Je croyais que l’esprit de la réforme c’était l’oeuvre intégrale mais non !
    Et même les textes autour doivent être choisis en fonction de ce parcours.
    Par exemple, sur Beaumarchais, il faut étudier la comédie du valet dans Figaro et seulement ça, et choisir tous les autres textes hors -oeuvre sur seulement la comédie du valet.
    Belle ouverture d’esprit ! De la bouillie à ingérer et la même pour tout le monde et l’oeuvre vue uniquement à partir d’un thème. Pas réducteur pour deux sous !
    En fait, c’est un thème ( le parcours) qu’on étudie et l’oeuvre est à son service.

  55. Le 12 décembre 2019 à 1 h 00 min, Steppenwolf a dit :
    Le beau métier de véto ne connaitra pas les horreurs de l’automatisation.
    Avec l’automatisation, le fossé entre le riche et le pauvre s’élargira et la classe moyenne disparaitra.
    https://www.zerohedge.com/personal-finance/figure-end-world-average-person

    Votre article pose en outre un problème épineux: quand presque toute la production aura été automatisée,qui aura les moyens d’acheter les produits ?

    • Ah, mon bon monsieur, ce vilain progrès qui tue l’emploi … vous imaginez l’apocalypse, comme si tout allait basculer vers un monde robotisé, du jour au lendemain, et ça vous fait fliper grave ! Le progrès est déflationniste, et faites un peu confiance au génie humain !

    • Vous avez lu l’article, et donc vous avez vu que le progrès technique est une arme à double tranchant.
      En vérité, vous êtes une personne stérile et fatigante, comme tout bon juriste.

  56. “Ce n’est pas un hasard si en français, « révolution » caractérise un mouvement qui tourne en rond en rond en rond…”

    Le dictionnaire donne deux définitions du mot “révolution”;le Maestro voudrait que ces deux définitions se confondent en une seule;alors toute révolution (sociale,politique) n’est que retour d’une situation identique.Peu importe que dans d’autres langues,il existe deux mots distincts.

    Il faut aller chercher dans un “traité des bigarrures”,ou dans un recueil de jeux de mots,le principe de la philosophie brighellienne.

    Le Maestro est comparable aux théologiens taillés en pièces par Diderot.

    XXXVI. Tu es Petrus, et super hanc petram aedificabo ecclesiam meam *. Est-ce là le langage d’un Dieu, ou une bigarrure digne du seigneur des accords** ?

    * « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je fonderai mon Église ».
    ** Estienne Tabourot : les Bigarrures et Touches du seigneur des Accords avec les apophtegmes du sieur Gaulard, 1ère édit., 1752, recueil plein de joyeuseté en même temps que de véritable science.
    In “Addition aux Pensées philosophiques ou Objections diverses contre les écrits de différents théologiens.”
    Denis DIDEROT (1762)

      • Strictement fantaisiste! J’ai failli mettre Brighelli dans mon lit ferait-il plus de vagues, mais je n’ai pas osé. Ce message à 12 pieds fait écho au titre. C’est sa seule vocation. Soit dit en passant, Mr Brighelli ne ratant jamais une occasion d’user de ses charmes dont il ne se lasse pas lui-même, et il a bien raison, quitte à se faire tirer le portrait en pleine réflexion narcissique, j’en fais autant. Moi aussi j’aime faire mumuse. Mais de loin, car pour tout vous dire je n’aimerais guère me trouver dans son lit, ni le trouver dans le mien, de peur de suffoquer jusqu’à trépas sous une telle masse d’érudition.

    • le Maître étant occupé au ministère -cf plus haut une commentâteuse l’a chargé de mission- voici la réponse qu’il me prie de vous faire parvenir :

      dans ton fourreau humide, j’enfoncerai ma dague,
      et d’un ardent plaisir tu sentiras la vague.
      Et la plus belle extase, pour toi ô Milady,
      portera à jamais le nom de Brighelli

    • Hélas, ma chère, ce n’est pas sous le poids de mon érudition que je vous écraserais, mais sous mon poids tout court.
      Même si depuis le début juillet j’ai entamé la fonte des glaces, il en reste encore…
      Sans doute la raison pour laquelle les hommes de poids préfèrent la levrette…

      Sinon, l’alexandrin avec rime interne dans le premier hémistiche est coquet…

      • Ne fondez pas trop alors, raffermissez plutôt. Bedonnez ferme, c’est toujours charmant chez un homme. Soyez fier de vos abondances.

        • Il ne serait quand même pas inutile de faire une analyse de glycémie à jeun;l’embonpoint à la soixantaine (bien tassée) est souvent annonciateur d’un diabète prochain.

          • Mais je n’ai jamais dit que c’était de la graisse ! C’est abondance de muscles — et je ne plaisante même pas. Bien sûr, c’est du muscle un peu enveloppé, parce que j’aime manger, mais vu les séances de muscu lourde quasi quotidiennes que je m’impose, c’eût été étonnant que le muscle ne se développât point.
            Cela étant dit aussi par amour du subjonctif imparfait, un péché mignon dont je me délecte encore.

      • Après ce que vient de révéler Lormier au sujet du diabète, je regrette mes encouragements à l’embonpoint. Je vais me coucher inquiète. Je vous souhaite tout de même de nombreuses levrettes! Suis de tout coeur avec vous. Bonne nuit.

  57. « Je me souviens de cette misérable chambre de Montreuil où vivait un maçon portugais qui avant de mourir avait tracé sur le mur quelques lettres « C’est fini ». » (Driout la Rochette)

    La mort d’un francophone, catholique, blanc, libéral, et inventif me coûte toujours 30 secondes de compassion, douche comprise…

    • Il avait écrit « CET FINI » ; j’avais enlevé la faute d’orthographe parce que je sais que vous êtes sourcilleux et que vous n’aimez pas qu’on vous casse le dos avec le sac de charbon des fautes de français des dysorthographiques !

      • Les métiers en effet ont changé – dans les films de Pagnol on voit les dockers de Marseille soulever à dos d’homme les sacs de coke – c’est un peu comme « La bête humaine » le film de Renoir où les cheminots sont noirs de suie … ça c’est le passé !

      • Les miennes me fatiguaient et m’insupportaient autant, je n’ai plus de dos. Et c’est vrai que « pouffiasse » sans l’intervention que le maître des lieux a coutume de faire par son « halte au feu » en général, dans ces moments de tension, incite à penser que l’ultime grossièreté à mon endroit l’arrange finalement, je ne l’en blâme pas. De deux choses l’une : ou je mandate un proche mien, rugbyman, pour le retrouver (pas JPB) pour qu’il lui mette le nez à 12h45, même si cela doit prendre 10 ans… ou je laisse couler en partant. (Mais j’avoue que voir ce type de nain fort en gueule avec les femmes mais tellement petite bite avec les hommes – il ne se risquerait pas à traiter de pouffiasse la compagne de Dugong si elle le comparait à un dindon, nous le savons. Une larve tellement suce-boule avec les plus forts – se prendre une bonne beigne dans la tronche ne me déplairait pas, c’est vrai. Ça me passera).
        Take care, Peter.

        • Vous vous faites des idées sur le maître des lieux. Il a juste lu en diagonale et rien vu du tout. Ce que nous écrivons ici lui est complètement équilatéral. Il ne désire nullement connaître notre avis mais veut que nous, intervenants ou simples lecteurs silencieux, connaissions le sien.

          • Dobo ou Pascale ? Décidez-vous. j’ai repris, Pierre, hier, parce qu’inquiète que cet ancien pseudo ne vous heurte. Je ne partage pas votre avis sur JPB. Il a ses humeurs, ses absences, mais aussi ses préférences, il sait se montrer présent quand nécessaire, faites-lui confiance. Et ce fut le cas hier, il est intervenu sans intervenir. Et je ne lui ferais aucun reproche : il sait être patient et pédagogue et je comprends que mon handicap salope son décor. Du reste, pourquoi se donnerait-il la peine d’intervenir, si nos avis l’indifféraient ?
            Certains, comme vous, ont compris le but secret de mes interventions, la majorité s’est toujours gardée de me faire un rappel à ce trouble par de très basses attaques, je les en remercie et je ne désespère pas le soigner, vous savez. Mais ailleurs, j’accepte pas mal d’insultes (pisseuse, mégère, poule, geignarde etc) mais pas celle de pouffiasse et encore moins le fait que ce foi jaune n’ait pas été repris. Et aucune femme ne l’accepterait. Je vous assure qu’il n’avait pas le temps de finir de prononcer son insulte en face à face, devant mon proche entourage. Il l’a prononcée parce que nos écrans nous séparent et qu’il pense que je suis une femme seule. Allez, j’arrête, j’ai dis ce que j’avais à dire, je file.

        • Eh ! Oh ! Je ne suis pas Anastasie ! À chacun de se défendre ! Dans les salons des Lumières, notre modèle ici, il n’y avait pas de modérateur.
          Vous croyez que je relève tous les noms d’oiseau dont on m’affuble ?

          • Jean-Paul,
            STOP ! Pas de pipeau avec moi, svp ! Parce que tous savent, connaissent, ont en mémoire, une de vos interventions pour défendre une ou un intervenant.

          • On vous a vu intervenir et modifier des commentaires qui avaient suscité la colère de Sanseverina.
            Et vous savez quoi : VOUS EN AVEZ LE DROIT. Vous intervenez comme vous l’entendez selon les sentiments différents que vous nourrissez pour chaque intervenants et à votre guise. Je n’y vois aucun inconvénient, je trouve le procédé parfaitement normal mais ne me racontez pas de salades.

          • Retrouvez donc moi ça…
            Je ne modifie que les commentaires qui peuvent tomber sous le coup de la loi — racisme affiché, pédophilie, etc. Enfin, quand je les vois.
            Et c’est tout.

          • Sanseverina en mode outrée parce qu’un intervenant supposait qu’elle prenne son pied, bavant en matant des exécutions ? Ça ne vous rappelle rien ? Il ne s’agissait ni de racisme, pédophilie mais bien de la susceptibilité de votre intervenante. On vous vu, lui raconter des fadaises, vous vous y êtes repris plusieurs fois pour faire face aux vapeurs de la dame qui menaçait de vous coller un procès si vous ne supprimiez pas le commentaire. Ça suffit, Jean-Paul. Assumez. Et puis, vous le disiez vous même : vous avez vos préférences en classe, dans votre famille et fatalement sur votre blog. Et je ne vous en ferait jamais le reproche. Je sais seulement que je n’ai pas le droit au même traitement que d’autres femmes sur un blog où un lâche peut insulter sérieusement sans être repris. Ça ne vous plaît à pas le lire mais c’est ainsi.

          • Souffrez seulement qu’il soit naturelle pour vous, une femme ne puisse l’accepter. Vous vous targuiez d’être un mousquetaire, fort bien. Ayez la noblesse d’envergure de l’être en toute circonstance avec n’importe lesquelles de vos intervenantes, et quelle que soit leur classe sociale, le montant supposé sur leur compte en banque et la longueur de leur carnet d’adresse, de craindre que l’on ne vous confonde avec un mousquetaire carnaval.

            Bonne continuation à vous

          • Souffrez seulement que ce qui est naturel pour vous, une femme ne puisse l’accepter.* (rewriting foireux et toujours à l’écran)

          • Pour vous certainement. Concevez que ça n’est rien d’anedoctique en ce qui me concerne. Et que vous serez toujours tenu, vous, comme responsable en dernier ressort.

  58. Retraite par points

    Récemment,dans je ne sais plus quel “édito”,le Maestro (qui photographie les pancartes mais ne les lit pas) parlait d’un calcul des retraites des fonctionnaires basé sur les 25 meilleures années.
    Non,non,non.

    L’universel, l’athlète d’Aristote et le pot aux roses
    • 10 DÉC. 2019 PAR ARIELLE KIES BLOG : LE BLOG DE ARIELLE KIES

    « L’universel, c’est l’objectif affiché par les promoteurs de la réforme, mais son sacrifice est déjà en partie annoncé pour en sauver l’objectif réel caché. L’athlète d’Aristote, c’est celui qui porte une notion de la justice qui montre que celle que l’on nous vend est fausse, et qu’elle est bien plutôt l’injustice. Le pot aux roses, ce sont les flots de discours qui masquent l’objectif réel.

    “Ce qui a été tu par Édouard Philippe, c’est que ce système reposera sur un calcul des droits par points, acquis tout au long de la carrière. Or, il n’y a pas de nécessité, pour mettre en place un seul régime des retraites, commun à toutes les professions, de le faire reposer sur un système de points, cela pourrait tout à fait se faire en référence aux salaires perçus au cours de la carrière, comme c’est le cas actuellement en majeure partie. C’est pourtant ce principe,- qui n’a pas été nommé une seule fois dans sa déclaration-, et qui a été savamment recouvert de discours soigneusement orchestrés durant toute la campagne de promotion de la réforme, qui en est l’objectif principal, celui sur lequel on ne transigera pas, fusse, on le verra bien vite, au prix de sacrifier l’universel.”

    • mous du phallus, molles de la fesse … mais c’est merveilleux, vous décrivez là, le profil type de l’enseignant.e !

      • J’ai raconté, ici, la belle histoire du petit escargot qui un beau matin sort dans la grande forêt pour jouir de la rosée ?

        • ah non, pas à ma connaissance, mais l’escargot étant hermaphrodite, je redoute le pire … prévenez, s’il faut tienne les enfants à l’abri de cette lecture que je crains perverse et lubrique 😉

          • Donc le petit escargot sort un matin pour profiter de la fraîcheur de la grande forêt.
            Un sangler le croise et lui dit : « Bonjour, Prof ! »
            « Ça alors, se dit l’escargot, il doit me prendre pour un autre. »
            Mais une pie le croise et lui lance : « Bonjour, Prof ! »
            Puis un mulot, un écureuil, etc.
            Finalement, un putois le croise et lui lance : « Bonjour, Prof ! »
            L’escargot l’arrête, et lui demande : « Mais enfin, pourquoi m’appelez-vous tous « prof » ? »
            Et le putois, sidéré, lui répond :
            « Ben quoi… Tu rampes, tu baves, et t’as pas de couilles… »

            Fraîche, n’est-il pas ? Je ne vous dis pas, racontée à voix haute en salle des profs, l’effet d’une telle blague…

  59. En fait, il semble qu’il y ait une doxa académique qui vient se greffer sur les textes du BO. Moi, je n’y comprends plus rien !
    Bref, dans le doute, j’ai regardé la liste de numéros de téléphone de mes inspectrices et j’ai choisi un inspecteur, en général, ils tournent moins autour du »pot » qui m’a dit que oui, c’était le « parcours » qui décidait tout !
    Je n’ai aucun moyen de savoir si l’interprétation du BO est la même dans les autres académies.
    Ils ne pourraient pas nous laisser étudier les oeuvres comme oeuvres intégrales ? Point barre .
    Trop dur sans doute !!!!
    Et donc, l’exemplification dans la dissertation ne doit pas se faire qu’à partir de l’oeuvre mais elle se fait à partir de tout, du groupement de textes qui remet le nez dans le parcours/thème et même des oeuvres de jeunesse que le candidat peut citer !
    Elle est où la réforme centrée sur l’oeuvre intégrale ?

    • Brighelli, je ne veux pas vous faire perdre de temps avec mespetiteshistoires sans importance. En fait, je viens de trouver une note de service sur eduscol qui dit tout et le contraire dans le même texte.
      Pour la dissertation, d’un côté on vous dit que le candidat doit s’appuyer sur l’oeuvre intégrale et des textes étudiés dans le cadre de l’objet d’étude et sur ses lectures personnelles et de l’autre, ( ce qui n’était pas dit dans le BO initial) un paragraphe plus loin, on vous dit qu’il faut 3 textes hors oeuvre ce qu’on appelle (GT) pour aller plus vite, qui doivent relever du fameux « parcours ».
      Bref, de toute façon, comme c’est la doxa locale qui prime, on va s’exécuter et refaire trois textes au galop mais alors là ça va galoper.
      Franchement, ils pourraient relire leurs notes de service et les faire connaître !
      Quelle négligence dans leur réforme ! Ils font braire.
      Le grand oral du bac, cela va être une vaste panade si c’est aussi bien prévu que cela !
      J’arrête d’enquiquiner tout le monde avec ça.
      Promis ! Juré !

    • Mes collègues de Première étudient l’œuvre sans se soucier de « parcours ».
      Les jurys seront d’une grande mansuétude. faites donc ce qui vous chante.
      Et n’oubliez pas qu’en Eldorado, on adore Dieu « du soir au matin » — ce qui doit bien vouloir dire quelque chose…

      • Pourquoi donc n’êtes-vous pas le ministre, je vous adorerais !
        Merci, en tout cas, pour votre réponse .

  60. PENDANT QUE « LA MER PREND L’HOMME »…JE PRENDS SA FEMME.

    @ »A chacun ses damnés de la mer. »

    Moi qui ne mange plus de poisson, je ne vais pas m’apitoyer sur le sort de ces petits capitaines igloo qui se congèlent le bâtonnet en pleine nuit. Au contraire, je profite de leur absence pour chasser la femme de marin esseulée, qui perd pied fascinée par mon appendice caudal de grand prédateur.

  61. A-t-on encore le droit d’être Anglais dans le monde contemporain ? C’est la question à laquelle les Anglais sont appelés à répondre aujourd’hui.

    C’est évidemment une question que je souhaiterais voir se poser en France !

    • Quand on galvaude un privilège – celui d’être Français – on peut être sûr que cela va mal se terminer un moment ou un autre pour le dit privilège !

  62. La jeune beauté me dit, après notre disputatio excessivement sévère, en nage de rage comme une splendide Furie :
    – Faisons la paix, mon ami ! Serrons nous la main, maintenant ! Paix ! Paix !…

    Je tente une variante, plus à mon goût :
    – Tâtons nous réciproquement mentule et puits d’amour, mon amie, foin de politesse simulée ! Soyons sincères ! Paix ! Paix !

    Nous sommes depuis définitivement fâchés….

  63. La vague scélérate va-t-elle atteindre le sommet de la « Montagne des privilèges » et renverser quille à l’air le « Titanic » des non-dits ?

  64. Je vais passer un excellent week-end car TdeN vient de nous envoyer une petite video ( en tout bien tout honneur, on n’est quand même pas au niveau de BdA ) pour nous dire que la réforme des retraites, c’est formidable. C’est une opportunité d’enfer !
    C’est le jack pot ! C’est simple, c’est qui se fait de mieux dans notre boutique, ma bonne dame.
    Alors on est sur le long long terme et on va négocier longuement longuement pour rallonger longuement le temps de travail des profs. Enfin ça, il ne le dit pas, mais c’est implicite.
    Pour ma part, pas grand chose à foutre. Sinon, que j’ai ce sale sentiment de solidarité vis-à vis des débuts de carrière.
    Personne ne pourrait lui dire que sa stratégie de communication est à revoir ? Et sa tête ! Quelle tronche !

    • « sa stratégie de communication est à revoir »

      Seulement ça ?

      Approuvez-vous la réforme ?

      NB Dans Valeurs Actuelles, JP Brighelli a de semblbles ambiguïté: »on recherche désepérément grand communicant pour expliquer la réforme des retraites »;
      est-ce à dire que cette réforme est souhaitable,mais mal expliquée ?

      Peut-on parler de la « vraie » couleur d’un caméléon ?

    • « C’est le jack pot ! » bon, c’est dit certainement de façon un peu maladroite, mais si vous comparez : entre 1000 € garantis et environ 600 € qui correspond à ce qui est réellement provisionné, oui, c’est le jack-pot ! ça veut dire également que vos 400 € de différence, comme d’habitude seront financés par le mix dette+ impôts et taxes !

  65. Le 12 décembre 2019 à 17 h 22 min,Pete Boole (mathématicien amateur)a dit :
    le Maître étant occupé au ministère -cf plus haut une commentâteuse l’a chargé de mission…

    Voudriez-vous (par le néologisme et par l’orthographe de celui-ci) insinuer que peut-être la demnde n’était pas « strictement professionnelle » ?

    • non, la climato c’est simple, faut écouter Greta, c’est la faute à l’homme occidental ce salaud de blanc oppresseur et capitaliste ! de toutes façons c’est toujours de sa faute !

  66. Z’avez du pot, Flo. Moi, si on me traite de pouf’, mon entourage masculin ne bouge pas. Il se contente de jouir du spectacle généré par l’insulte.
    Ils savent bien que je combats mieux qu’eux.

  67. Mode cours de récré de maternelle ou à la rigueur d’élémentaire:
    JPB, y’a Hervé il m’a traitée …

  68. Flo, la prochaine fois qu’un de ces branleurs pro vous traite, imaginez-le à poil, avec son compteur à gaz dans le dos et sa petite bite toute recroquevillée au fond de ses rares poils pubiens +/- blanchis.
    Vous verrez, on se sent tout de suite mieux.

    • NON, Pascale ! Vous ne l’ouvrez surtout pas sur ce sujet après les somptueux pataquès que vous aviez pondu après que l’autre ait employé le terme caboche pour désigner votre tête. NIET, je n’entends rien.
      Et ce que Zorglub ne se permet pas de faire avec un mec mesurant 1.87 , rugbyman, il ne se le permet avec personne et encore moins avec une femme. Il a le droit d’être une larve et d’avoir peur, de se rêver en molosse, qu’il ne se trompe pas de cible en choisissant une femme – le choix facile. Il pourrait avoir de mauvaises surprises. Toutes les femmes ne son pas comme vous, n’ont pas mon entourage. Qu’il y en ait une petite bite qui s’en mange une après avoir un trop abusé pourra toujours servir d’exemple.
      Anedocte : Ma soeur s’était faite agressée, elle était rentrée en pleur, les deux crétins étaient toujours en bas de l’immeuble pensant qu’ils ne risquaient rien… Mais quelle rigolade. Mais bien sur que c’est bon de voir la main d’un homme sur la tronche d’un connard et voir ce même connard comprendre à son tour ce qu’est l’humiliation, la douleur et la peur.
      Cio Dobo, Brighelli risque de nous faire un urticaire s’il me voit encore sur bdâ, il était tellement content de son sbire petite bite. Je ne réponds plus.

  69. Le 12 décembre 2019 à 22 h 39 min,
    CharlesC
    a dit :
    La retraite court plus vite que moi, la coquine ! Plus j’avance en âge, plus elle s’éloigne.
    En l’état, la pension d’un prof de CPGE est exactement la même que celle d’un collègue agrégé en lycée ou en collège.
    Je préfère donc m’y préparer dès maintenant (en accumulant… my precious…) et ne m’attends pas à une retraite mirobolante.
    https://www.youtube.com/watch?v=AK32L3d6AkM

    Votre réponse précise un peu les choses;vous avez raison de thésauriser maintenant,plutôt que de claquer vos heures-sup en dépenses gastronomiques,estivales ou somptuaires.

    Croire que tout ce qui n’st pas en CPGE est cigale khonne me semble un peu réducteur.

    Je me souviens d’un voisin,professeur de prépa,à l’époque de la guerre en Yougoslavie;je lui avais dit:si les opérations s’étendent à la France,vous autres professeurs de prépa râlerez parce que le bruit des bombardements trop proches vous gênent pour faire cours.

    Oui,m’avait-il répondu,nous sommes comme ça.

    Les professeurs de prépa ont fait grève (pas tous) une fois dans leurvie;ils ont même manifesté dans la rue (ce qui leur a appris l’existence des rues,d’ailleurs) :c’était quand Peillon voulait réformer les prépas et leur prendre des sous.

    Tiens,une chose m’amuse:vous parlez de « collègues de lycée et collège » et le maestro lui-même parle de ses collègues de première !

    Vous avez dit « collègues » !

    • Bon sang, mais au lieu de faire grève pour obtenir que les autres payent pour vous, ouvrez les yeux et devenez adultes ! la répartition ne se maintiendra qu’avec des réductions des pensions au fil des ans, et en augmentant la pression sur les actifs qui financent donc vos enfants ! ça ne vous fait rien de penser que ce que vous réclamez, sera payé par vos enfants ?

  70. À elimal
    Merci…je n’ai cependant pas l’intention de me mettre au hongrois;j’ai bien compris que vous ne vouliez pas me donner une réponse toute cuite:y a-t-il deux mots distincts pour dire « révolution » et comment le mot “forradalom” se dissèque-t-il ?

  71. Le 12 décembre 2019 à 23 h 44 min, Lormier a dit :
    À elimal
    Merci…je n’ai cependant pas l’intention de me mettre au hongrois;j’ai bien compris que vous ne vouliez pas me donner une réponse toute cuite:y a-t-il deux mots distincts pour dire « révolution » et comment le mot “forradalom” se dissèque-t-il ?

    Comme vous appréciez jouer sur google vous pouvez entrer szinonímaszótár forradalom et vous aurez une réponse à votre première question. Quant à répondre à la deuxième, voici une indication: forradalom est construit à partir du verbe forr(ni) (bouillir) , entre autre forr(ni) az epéje signifie bouillir de rage et forr(ni) a vére brûler de désir. Je referme la parenthèse…
    L’étude du hongrois vous permettrait d’assouvir l’appétit de vos neurones et serait semble-t-il un bon moyen de ralentir les manifestations des premiers signes de pertes cognitives sans être pour autant un remède « révolutionnaire ».
    Courtoisement…

  72. Elections pluvieuses, élections heureuses !

    Comme il était fortement prévisible Boris Johnson a bien manœuvré …

    • Et Corbyn très mal;il a manoeuvré pour empêcher le Brexit,affirmé que s’il gagnait il y aurait un second referendum…la base qui a majoritairement (60% en moyenne) voté pour le brexit lors du referendum n’ a pas du tout goûté la plaisanterie.
      Ce Corbyn ne vaut guère mieux qu’un Hollande ou un Jospin.

  73. « Mode cours de récré de maternelle ou à la rigueur d’élémentaire:
    JPB, y’a Hervé il m’a traitée … » (la fermière)

    Ma dobo d’amour, je t’ai mal traitée dans la cour de récré (j’aime ton art de neutraliser un discours subversif en l’infantilisant) pour que tu me détestes encore plus. Trop de filles m’aiment dans ce blog, c’est lassant. Or j’ai besoin de conflits à envenimer, de vaisselle sale à casser (ou à gommer si elle est en carton). En toi, j’ai trouvé une ennemie puissante, pétillante d’imagination (tu n’as pas de mérite à l’être car un jour quelqu’un (c’était JPB je crois) m’a dit que tu avais la silhouette d’une bouteille de perrier) qui maintient mon intérêt pour ce blog(*). Nous formons tous les deux le couple idéal.
    Que m’importe si tu m’aimes.
    Que m’aime si tu m’importes.

    (*)Il y a bien dudu aussi mais il est en baisse en ce moment. Je l’ai remarqué récemment avec son histoire de « dernier » photon arrivant sur Terre huit minutes après avoir subitement arrêté les réactions thermo-nucléaires du Soleil. À se demander s’il a ouvert un livre de physique des particules dans sa vie. Et puis hier encore avec l’article du diplo: quelle déception ! Il a bloqué sa pensée à l’échelon moral –c’est à dire en deçà de la pensée– du pauvre pêcheur qui souffre et dont je n’ai rien à foutre.
    Penser c’est toujours penser le réel et le filet de pêche moral attrape peu du réel. Trop grosses mailles, poisson trop fin. Pour moi le réel est la sardine qu’il faut laisser vivre. Si le pêcheur veut vivre, il n’a qu’à aller vendre des frites.
    Seule Flo me comprendra, j’en suis sûr !

    • Le dernier photon sera conservé dans une boîte capitonnée qui sera exposée au pavillon de Breteuil. Ceux qui se demanderaient, dans un accès d’excès de sens, comment on peut mettre un photon au repos dans une boîte, seront priés de concevoir que le dernier photon a des propriétés particulières qui échappent au commun.

    • « vaincre l’exclusion, célébrer l’hospitalité, effacer les frontières, abattre les murs de la forteresse.  »
      Toutefois…
      Pourvu qu’elle ait un beau cul, soit agrégée, bordée de pognon ou/avec un bon carnet d’adresse, 30 ans plus jeune au minimum. Brighelli, la forteresse même pas peur… mais il n’y aura pas de place pour tous le monde, il ne se bouge pas non plus pour n’importe qui. Et ça n’a rien d’anecdotique.

    • Hypocrite. Je me marre, toute handicapée que je suis, d’avoir, en effet, signalé la nouvelle définition des musées sur un fil. Et vous n’aviez pas réagi… Ballot.

      Ah, ce n’était pas Sansev, ni Chabada, ni « l’autre ». Mais quelle valeur accorderiez-vous aux interventions de vos commentateurs si Finki n’était pas là pour vous en donner la vraie mesure ?

        • Les discours sur la vertu sont toujours magnifiques !
          Cependant l’expérience montre que, si on éteint la lumière, gênante, si on donne des sous, pesantes, si on trouve une superplanque pour l’affidé, aimante,…la vertu on peut se la mettre dans le culte, profond comme un discours sur la vertu.

  74. Le vote anglais est-il une note d’espoir pour la France ? Oui, il montre que malgré la dépravation des « élites » il est toujours possible à un peuple de se ressaisir en s’unissant.

    Les Anglais avaient le choix entre Sigmaringen et le grand large – ils ont choisi le grand large – gloire à l’Angleterre d’au-delà des mers !

    • Un Français ne sera jamais un Anglais;d’ailleurs il est impossible,si on n’est pas angalis,de l’être ,ni même de le devenir.

      Pourquoi les routes françaises sont-elles bordées de platanes ?
      Pour que le fuyards de Français puissent marcher à l’ombre quand on les envahit.

      (C’est l’une des innombrables blagues sur les Français qu’on raconte Outre-Manche.)

      • Bon, que va-t-il se passer maintenant ?

        Sans doute Johnson va-t-il (enfin!) organiser rapidement la sortie du Royaume Uni.

        Et ensuite ?
        Conjecture:mise en place d’une politique d’austérité hyper-thatchérienne;le NHS (National Health Service) ,par exemple,sera menacé de disparition;ça va beaucoup protester;les protestataires,débarrassés Corbyn-Hollande se trouveront peut-être un chef respectable etc.

        • Il est sain que les bien-portants se portent bien, longtemps, et que les malades, la main de dieu le veux, crèvent !…j’ai bon là ? j’ai bon ?…

  75. Très très bien le discours de Finkielkraut ! Et pas compassé ( ni con-passé) ! La juste dose d’humour. Merci de nous l’avoir donné à lire.

    • L’abus des formes et le manque de formes – façon comme une autre d’éviter le sujet de la vertu !

      • La Vertu c’est d’abord une force intérieure – c’est ce qu’ont montré les Anglais en ne se déjugeant pas.

        Pour être cette vertu-là, il faut avoir conservé un monde intérieur suffisamment riche pour s’opposer aux modes et à son temps.

      • M. Driout « l’abus déforme » oui, mais dit comme ça, brutalement, vous allez nous le vexer … c’est susceptible, un Corse ! d’autant qu’il a pris la peine de signaler que pour tenter de faire diminuer le pneu, il fait de la muscu -en salle, faut préciser –

  76. Chez Saint-Simon l’étiquette dévore tout ! Le général De Gaulle faisait un contresens historique sur le petit duc en voyant en lui quelqu’un qui crachait dans la soupe … royale !

    • Pour Saint-Simon la bâtardise est tout ! Le duc du Maine et le comte de Toulouse sont disqualifiés parce qu’ils sont bâtards !
      Sauf que Guillaume de Normandie est un bâtard ! Et il n’est pas le seul … la confusion chez Saint-Simon se fait entre la vertu intrinsèque des hommes et leur rang social !

  77. On voit en Saint-Simon un aristocrate déphasé – c’est surtout un fanatique chrétien ! Chaque année il faisait retraite à la Trappe auprès de Rancé … et l’on sait qu’il demanda à ce que son cercueil soit enchaîné à celui de sa femme !

    • Pauvre troll de merdre !
      Tu ne sais pas raconter d’histoires.

      Étant allé me recueillir à La Ferté-Vidame (Eure-et-Loir) à l’église Saint-Nicolas sur la tombe de Saint-Simon et de son épouse, j’ai constaté que les révolutionnaires avaient déterré les deux cercueils pour les mettre dans une fosse commune.
      Marcel Proust n’en parle pas, à ma connaissance.

    • Pauvre troll de merdre !
      Voilà la leçon de choses :
      Il ne suffit pas de lire des grimoires, enfermé dans un cagibi, il faut aussi enquêter sur le terrain !

  78. A La Défense – donc proche de chez moi – les policiers ont éliminé un terroriste qui les menaçait avec un couteau – cela nous change du colonel Beltrame qui s’est laissé égorger comme un poulet !
    Les Bobbies Londoniens ont donné une bonne leçon aux forces de l’ordre françaises sur le London Bridge ! Ca vaut toutes les écoles …

    • Euh, le terroriste était déjà à terre;il y avait été jeté par deux personnes non-mebres de la police,l’un armé d’une corne de licorne,l’autre d’un extincteur.

      Si la police a abttu cet homme,c’est que la fausse ceinture d’explosifs qu’il portait à la taille était une imitation très réussie.

      L’homme à la licorne a été blessé par le terroriste;il a risqué sa vie.

      PS:un immigré polonais.

  79. Lormier avait complètement oublié Mademoiselle Céline,la grand-tante du narrateur;ce n’est pas un oubli récent,c’est un oubli ancien,très ancien.Par conséquent,on ne saurait reconnaître ici “des premiers signes de pertes cognitives” Comme dit si joliment elimal.

    Non,je n’avais sans doute prêté aucune attention ni au personnage,ni à l’événement cité et analysé par Finkielkraut.( En revanche,l’épisode qui suit (le baiser refusé) m’est vite revenu en mémoire.

    Je fais ce crédit au formidable lecteur qu’est notre Académicien:lui se souvenait de toute la page et sa mémoire vive lui a tout de suite présenté la bévue de Mademosielle Céline qui sert d’introduction au discours sur la vertu.

    L’épisode du baiser refusé doit lui être très cher,à lui qui comme le narrateur adore (-ait ?) sa mère.

    (Ah si seulement le Maestro avait eu une mère juive !)

  80. Mademoiselle Céline,la grand-tante qui ne comprend pas bien Saint-Simon,faute de maîtriser le vocabulaire et l’étiquette de l’époque dit:

    “Il avait une belle manière d’élever ses enfants, votre Saint-Simon, s’il ne leur disait pas de donner la main à tous les honnêtes gens.”

    Commet-elle une faute de français ?

    Non.

    “Gens précédé de deux adjectifs dont le second se termine aux deux genres par un e muet.

    Lorsque gens est précédé de deux adjectifs dont le second se termine aux deux genres par un e muet, le premier adjectif est au masculin : de vrais braves gens ; ces prétendus honnêtes gens nous ont trompés.”

    Extrait du Larousse orthographique

    • Ce qui prouve que les jugements « moraux » sur une époque différente de la nôtre ont le plus de chances possibles d’être en porte-à-faux !

      • Même De Gaulle qui avait une grande culture historique et littéraire voit dans le duc de Saint-Simon un courtisan qui ne trouve pas la soupe à son goût ! Alors que personne plus que ce pair de France n’était aussi désintéressé à la Cour de Louis XIV ! Au moins sur le plan financier … au milieu de tout ce monde qui fait la course aux pourboires royaux !

  81. Qu’eût pensé Charlus de Finkielkraut ?

    “Où votre ami [il s’agit de Bloch] demeure-t-il à Paris ? Comme les trois quarts des rues tirent leur nom d’une église ou d’une abbaye, il y a chance pour que le sacrilège continue.
    “On ne peut pas empêcher des Juifs de demeurer boulevard de la Madeleine, faubourg Saint-Honoré ou place Saint-Augustin. Tant qu’ils ne raffinent pas par perfidie, en élisant domicile place du Parvis-Notre-Dame, quai de l’Archevêché, rue Chanoinesse, ou rue de l’Ave-Maria, il faut leur tenir compte des difficultés. » Nous ne pûmes renseigner M. de Charlus, l’adresse actuelle de Bloch nous étant inconnue. Mais je savais que les bureaux de son père étaient rue des Blancs-Manteaux. « Oh ! quel comble de perversité, s’écria M. de Charlus, en paraissant trouver, dans son propre cri d’ironique indignation, une satisfaction profonde. Rue des Blancs-Manteaux, répéta-t-il en pressurant chaque syllabe et en riant. Quel sacrilège ! Pensez que ces Blancs-Manteaux pollués par M. Bloch étaient ceux des frères mendiants, dits serfs de la Sainte-Vierge, que saint Louis établit là. Et la rue a toujours été à des ordres religieux. La profanation est d’autant plus diabolique qu’à deux pas de la rue des Blancs-Manteaux, il y a une rue, dont le nom m’échappe, et qui est tout entière concédée aux Juifs ; il y a des caractères hébreux sur les boutiques, des fabriques de pains azymes, des boucheries juives, c’est tout à fait la Judengasse de Paris. C’est là que M. Bloch aurait dû demeurer.”

    Sauf erreur,Finkielkraut habite Montparnasse,quartier depuis longtemps pollué par d’innombrables immigrés.

    PS Certains qui voulurent gravir le Parnasse devinrent des montagnes de graisse.

    • Charlus est épatant ! Ce portrait est admirable … tous les vices dans toutes les indécences de la naissance ! On dirait Macron l’oint du suffrage universel !

    • devinrent des montagnes de graisse, et depuis font de la muscu, espérant un jour arriver à faire fondre tout ça 😉

  82. Le 13 décembre 2019 à 0 h 27 min,Milady a dit :
    « …je regrette mes encouragements à l’embonpoint. Je vais me coucher inquiète. Je vous souhaite tout de même de nombreuses levrettes!  »

    J’explicite « levrettes »;qu’on me trouve une fois encore lourdingue,peu me chaut;j’ai déjà mon âme en peine.

    Milady s’enquit de savoir si,dans son lit (à elle) Brighelli ferait des vagues;il lui fut répondu courtoisement par le Maestro qu’elle risquerait de périr étouffée sous le poids de celui-ci;d’où l’invitation à une levrtte qui obvie à l’inconvénient pondéral.

    • Puisque vous êtes dans le secret des dieux du sexe dites-nous donc quelle sera la seconde carrière du maestro une fois que les portes de l’éducation nationale se seront refermées en juin 2020 ?

      • un poste d’administrateur chez Acadomia, comme Sarko chez Accor ou Mon Tambourg chez Habitat : c’est la renommée, l’image du bonhomme qu’ils rémunèrent ! Et ça serait un sacré pied de nez au ministère, un Magistral coup de pied dans la fourmilière, vu la Magistrale renommée, et surtout la Magistrale personnalité …

  83. Le 13 décembre 2019 à 7 h 52 min,ean Paul Brighelli a dit :
    Mais je n’ai jamais dit que c’était de la graisse ! C’est abondance de muscles — et je ne plaisante même pas. Bien sûr, c’est du muscle un peu enveloppé, parce que j’aime manger, mais vu les séances de muscu lourde quasi quotidiennes que je m’impose, c’eût été étonnant que le muscle ne se développât point.
    Cela étant dit aussi par amour du subjonctif imparfait, un péché mignon dont je me délecte encore.

    « Muscu lourde » après 66 ans !
    Attention !
    Qu’en pense votre médecin ?
    Le coeur est violmment sollicité;j’espère que vous commencez par une mise en train (vélo fixe, tapis roulant) pour obtenir une fréquence cardiaque de « travail »… et même comme ça…

    Allez donc faire un électro-cardiogramme,puis un électro-cardiogramme d’effort.

    une glycémie à jeun ne serait pas inutile non plus quand bien même vous seriez tout en muscle.

    • Hypothèse plausible : Il s’entraîne parce qu’après juin 2020, il sera acteur de p.orno soft ou producteur de p.orno hard ! A 66 ans même avec du viagra, il faut que le reste du corps se tienne ..

      • Finalement,vous et Pheldge vous êtes focalisés sur le physique du Maestro,un peu comme Milady;ses pensées,vous vous en torchez le derche.

        • Le physique c’est 99% du talent – puisque c’est de la transpiration – le reste – le 1% culturel – c’est le génie !

        • Pfff… si on peut plus plaisanter … JPB a suffisamment d’humour, pour accepter ces taquineries qui restent bon enfant !

    • Mais où ai-je insinué ça ???
      C’est fou le nombre de phrases que ‘on m’attribue et que je n’ai pas prononcées. Il paraît que c’est la prérogative des grands hommes — à ce compte, je suis démesuré.

      • Pascal huby,excellente clinicienne,aux diagnostics très sûrs,qui dans l’exercice de son art applique une méthode rigoureusement scientifique est dans d’autres domaines d’une désinvolture insigne ,d’une pitoyable négligence;heureusement qu’elle n’est pas magistrate;quelqu’un lui rapporte que peut-être le Maestro aurait dit d’elle que…et aussitôt elle accuse le Maestro d’avoir tenu le propos !

        madame veto,assurez vous de vos sources,que diable !

  84. “La grand-tante indignée et curieusement Swann lui-même font un contresens sur la phrase de Saint-Simon : donner la main, cela ne veut pas dire, en l’occurrence, tendre la main mais, comme le rappelle Daria Galateria dans son merveilleux abécédaire sur l’étiquette à la cour de Versailles : céder la priorité au passage des portes, mettre la personne à sa droite, et la reconduire jusqu’au pied de l’escalier extérieur…”

    Alain Finkielkraut

    Aux bons connaisseurs de La Recherche,j’adresse une question:qu’est-ce qui dans le texte de Proust révèle que Swann fait sur l’expression “donner la main “, le même contresens que la grand-tante ?

    • Pas de shake-hand au 17e siècle – c’est une mode anglaise.

      On se salue en se découvrant – d’où la nécessité du chapeau – et de l’épée au côté pour les seigneurs.

    • Les Mémoires de Saint-Simon sont un kaléïdoscope de la Cour du Roi-Soleil lui-même réfléchi dans le kaléïdoscope du Paris bourgeois de 1900 vu par Proust !

    • J’ai peut-être mal lu l’article que vous citez mais je n’y ai pas trouvé la réponse à la question que j’ai posée.

      Pouvez-vous m’indiquer le passage pertinent ?

      • Page 24 et auparavant ! Lecture transposée et fautive de Swann alter Ego de Proust ! Les fautes historiques de l’un comme de l’autre sont voulus dans l’esthétique de la déformation par la mémoire de la vérité !

        • Tout est tordu par la vérité psychologique des personnages qui trompent le temps !
          Chaque idiosyncrasie est le véritable auteur de cette mémoire collective qui est tromperie.

        • Merci.

          Comment cela avait-il pu m’échapper ?

          « Donc Saint-<Simon raconte que Maulevrier avait eu l'audace de tendre la main à ses fils…"

          C'est dans Proust.

          Ouf !

Comments are closed.