Le gauchisme fut la maladie infantile du capitalisme. Il est aujourd’hui son symptôme sénile. Le NPA — et tous les ersatz du trotskisme —, Benoît Hamon et Jean-Luc Hyde / (celui qui se revendique castriste, à ne pas confondre avec Jekyll Mélenchon, qui préfèrerait être populaire) persistent à croire à un axe gauche / droite parfaitement horizontal, qui situe les Républicains et Marine Le Pen quelque part à l’extrême-droite du spectre. Ce qui permet à Macron de trôner au centre, dans un meden agan politique dont il a fait ses choux gras et ses 25% d’électeurs qui en valent 70. Sans doute est-ce cela que l’on appelle la démocratie.
Cette configuration arrange si fort le Président de la République, que si elle devait persister (et il fait de son mieux pour cela), il le sera encore dans dix ans.
La France insoumise, comme l’a raconté un intéressant article de Marianne.fr, est partagée entre ceux qui croient encore (et c’est bien de foi qu’il s’agit) à cette dichotomie droite / gauche, et ceux qui à la suite d’Iñigo Errejón, l’un des leaders de Podemos, ont compris que « la principale frontière qui divise nos sociétés n’est pas celle qui sépare les sociaux-démocrates et les conservateurs, mais celle qui sépare ceux d’en haut du reste de la société, reste de la société qui souffre du consensus néolibéral, des politiques technocratiques et des coupes budgétaires, appliquées tantôt par la gauche, tantôt par la droite ».

J’ai moi-même mis un certain temps à le comprendre, parce que je vivais dans l’illusion professionnelle d’œuvrer pour que les enfants des classes populaires bénéficient, comme autrefois, de ce fameux « ascenseur social » dont on nous a rebattu les oreilles. Ou, à défaut d’ascenseur, en panne depuis lurette, au moins de l’escalier. Ou de l’escalier de service. Ou…
Ou rien. Il n’y a jamais eu d’ascenseur, ce fut toujours plus dur pour les pauvres que pour les riches de monter simplement à l’étage. Et il n’y a aujourd’hui plus aucune possibilité de s’élever lorsque l’on part d’en bas. Les exemples de « réussite » que l’on nous donne valent aussi cher, en termes de raisonnement, que les self made men américains, dont la mise en évidence camoufle mal le fait qu’à 99% la société US est aussi bloquée que la nôtre. Quand tu es né en bas, désormais, tu y restes.
Voici déjà quelques années que nous sommes revenus en 1788, avec une oligarchie crispée mais triomphante au sommet et un peuple écrasé et soumis en bas. À ceci près que désormais le roi dispose de médias obéissants (le degré de lèchecultisme du Point ou de BFM envers les puissants de ce monde est proprement inouï) afin de maintenir les gens de peu, les gens de rien dans une aliénation heureuse — ou qui prétend l’être : que l’on parle autant du bonheur au moment où il ne concerne qu’une minuscule portion de la population donne une idée de l’intoxication médiatique.

L’axe n’est plus horizontal, il est vertical. En bas, le peuple. En haut, une caste qui se prétend légitime — non pas la légitimité de naissance, comme sous l’Ancien Régime, mais celle que confère un système électoral qualifié de « démocratique ».
Fuck democracy ! Inutile d’invoquer les mânes de Montesquieu pour rappeler qu’elle n’est qu’une perversion de la République. Inutile de souligner que l’oligarchie est elle aussi une perversion de l’aristocratie : le gouvernement des meilleurs a été remplacé par l’entente cordiale des copains, via les filières qu’ils se sont inventées pour se reconnaître et exclure le peuple (l’ENA par exemple, avec ses filières subséquentes, la Cour des Comptes ou les grandes banques).
À noter que cette dichotomie politique a une expression spatiale. L’oligarchie habite Paris. Le reste est… périphérique. Ça n’existe pour ainsi dire pas. On a si bien désindustrialisé la France, si bien acculé la paysannerie au suicide, si bien désespéré les cités qui ne sont pas des villes-monde, qu’il n’y a presque plus rien à craindre. Il suffit d’organiser, de temps à autre, une grande farce électorale, et le lendemain ce sera business as usual.
Parce que le système a toutes les chances de se perpétuer, si nous persistons à penser que c’est de démocratie que nous avons besoin. Les « élites » auto-proclamées inscrivent leurs enfants dans les pouponnières ad hoc, de la Maternelle à l’Université — et se fichent pas mal que tant de talents issus du peuple trépignent à la porte. On en exfiltre un de temps en temps, on l’exhibe, on le loue — et il se vend.
Les protestations « gauchistes » (au sens que Lénine donne au terme) de certains étudiants en ce moment vont dans le sens de cette glaciation sociale. Ouvrir l’université à tous, tout en sachant comment les élèves, les futurs étudiants, ont été laissés en friche par un système scolaire livré aux libertaires pédagogues, c’est entériner cet axe vertical qui conforte, en haut, ceux qui ont si bien confisqué le pouvoir et les richesses qu’ils finissent par se croire légitimes. C’est enterrer vivant le peuple de l’abîme.

Les « pré-requis » avancés cette année ne sont que de la poudre aux yeux. Pour favoriser vraiment les enfants du peuple, il faudrait une vraie sélection, mais il faudrait surtout que l’on formât le peuple. En amont. Les restrictions sur les programmes, sur les heures de cours, le recours à des pédagogies létales (jamais il n’est apparu aussi clairement que les libertaires pédagogues, les exfiltrés des Jeunesses Ouvrières Chrétiennes, les cons patissants de toutes farines, faisaient le jeu des libéraux installés tout là-haut) ont eu pour effet de cristalliser dans leurs bulles quelques nantis nés les poches pleines et inscrits dans des écoles « à l’ancienne », payantes ou non, au sommet. Et en bas la masse indistincte du peuple, abonnée désormais aux pédagogies « ludiques ». Même les grands concours sont désormais viciés : si vous ne disposez pas des codes non écrits, vous n’avez pratiquement aucune chance. Quels que soient votre talent et votre travail.
Juste des leurres.

Démocratie et oligarchie vont la main dans la main — aussi bien dans l’idéologie « de gauche » que dans la pensée « de droite ». Ce n’est pas pour rien que tous les gouvernements, avec une touchante unanimité, ont investi beaucoup d’argent dans la pérennisation des ghettos scolaires, puisque le ghetto d’en bas était la garantie de l’immuabilité du ghetto d’en haut. Pas un hasard si tous les gouvernements (mais particulièrement ceux de gauche) ont désigné « l’élitisme » scolaire comme leur principal adversaire, promouvant un égalitarisme qui in fine ne sert que les intérêts des classes dirigeantes — qui pratiquent entre elles une démocratie en circuit fermé.

« Classe » est un mot bien trop lourd. Une oligarchie n’est pas une classe, mais un gang. Le modèle de ces gens-là n’est ni Adam Smith (ni Bastiat), ni Marx : c’est Al Capone, et il n’est plus installé à Chicago, mais à Bruxelles — avec une planque secondaire à Berlin. Quant à la possibilité que se lèvent des « incorruptibles » pour s’opposer à ces gens-là… Ceux qui existent se font dégommer depuis des années par les cons vaincus de l’axe horizontal.
Il est significatif que ce soient des Etats installés aux marges de l’Europe (Espagne ou Grèce — ou Hongrie aussi en quelque manière) que s’élèvent les voix du peuple. En Espagne, Podemos est devenu en deux ans le troisième parti du pays. Mais il lui reste encore à convaincre ses concitoyens que le PP ou le PSOE sont des verrous mis en place par la mafia, des verrous qu’il faut faire sauter. Et non des partis légitimes.
En France… Qualifier d’extrême-droite des gens qui ont voté Marine Le Pen pour protester contre leur exclusion (car le peuple a bien compris qu’il lui était désormais impossible de bouger, sous le talon de fer velouté des oligarques) permet au système de se perpétuer — on l’a vu en juin. Se réclamer de la Droite ou de la Gauche est tout aussi stérile. Et Macron, qui est loin d’être un imbécile, joue fort bien des contradictions de la Gauche et de la Droite en attirant à lui les suceurs de rondelle et les lécheurs de bottes. Laissez venir à moi les petits profiteurs.

Contre la démocratie, dont le vice originel a permis cette division entre un Paradis réservé aux « élus » et l’enfer d’ici-bas, il faut restaurer la République. Restaurer le moment républicain, où un homme du peuple pouvait, en six mois, devenir général — et envoyer chez la Veuve les aristocrates figés dans leurs quartiers de noblesse. Contre la mondialisation, il faut restaurer la Nation. Il faut le faire vite, sinon la situation dégénérera. Ce n’est pas par les élections qu’il faut passer — elles sont contrôlées par le Système —, mais par la rue.
Sinon, la rue se vengera tôt ou tard, pour le pire ou pour le pire.

Jean-Paul Brighelli

41xsT3HPP1L._SX319_BO1,204,203,200_PS. Je suis en train de lire Construire un peuple / Pour une radicalisation de la démocratie (Editions du Cerf) qui vient de paraître (mais qui date de 2015, édition espagnole). Chantal Mouffe et Iñigo Errejón, qui tous deux ont lu Gramsci de très près, y débattent de la nécessité (et de la possibilité) de reconstruire un peuple afin de renverser les oligarchies au pouvoir. Ils ont bien compris, l’un et l’autre, que peu importe pour qui les gens du peuple ont voté : le vote, et aussi bien l’abstention, n’ont plus d’autre sens que celui d’une protestation contre la confiscation du pouvoir par une « caste ». Qu’ils croient pouvoir encore construire un « peuple de gauche » dans une « post-démocratie » est leur seule illusion : ce serait déjà beau de reconstruire le peuple républicain de 1793, celui qui, pour minoritaire qu’il fût alors, a posé les bases de la nation française : on verra plus tard ce que nous ferons, l’idéologie du « programme » (commun ou non) est un reste d’horizontalité : l’action, elle, est toujours verticale. Pour le moment elle s’exerce de haut en bas. Eh bien, renvoyons l’ascenseur !

207 commentaires

  1. Parfait ! Moi je fournis le manche et vous vous fournissez la lame !
    Et Arnaud Montebourg s’écriera : Enfin un couteau « Made in France » !

    • Driout en fou qui est un vil, pourvoyeur de la bascule à charlot(s) ressortie pour l’occasion, c’est une possibilité dans un système qui aurait perdu tout entendement.

      Brrrr !

      L’honneur ! L’honneur !

      Je préfère encore Toufriquet.

  2. Ce qui est fantastique c’est la sincérité des cyniques qui ont tout et qui veulent plus encore ! Comme Emmanuel Macron en Inde disant très fier de lui à des jeunes qui écoutaient avec patience et passion que s’il a réussi c’est à force de transgresser et de mépriser les lois !
    Auparavant on avait des chefs d’Etat français qui fomentaient des coups d’Etat avec les éperons militaires des légions comme Napoléon Bonaparte et Le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte.
    Maintenant il suffit de signer un chèque sans provision … et de le faire endosser par l’Etat ruiné par vos bons soins !

  3. Jacqueline Gourault à Dugong : « M’obliger à vous répondre c’est de la dictature ! Je suis ministre : je vous emmerde ! »

  4. Ce n’est pas de la faute de Mme Gourault qui a visiblement beaucoup de mal à déplacer son importante personne – c’est de la faute de Monsieur Dugong qui est un provocateur qui pose des questions insidieuses !
    Tous les mercredis en conseil des ministres le président-Jupiter explique à ses valets-ministres : « La chambre des députés comme son nom l’indique est une chambre d’enregistrements – s’il vous arrive d’entendre une question ignorez-là superbement ! »

  5. Il n’existe hormis Vladimir Poutine aucun président en Europe qui possède autant de pouvoirs que le président français – la conséquence logique de l’accomplissement de ce pouvoir c’est le coup d’Etat permanent dont parlait si bien François Mitterrand.
    Le régime parlementaire a vécu …

  6. Il est clair qu’ Otis , Drieux-Combaluzier et autres ont depuis longtemps déposé le bilan… La téléportation représente-t-elle un espoir dans ce marasme?

  7. « Ou rien. Il n’y a jamais eu d’ascenseur, ce fut toujours plus dur pour les pauvres que pour les riches de monter simplement à l’étage »

    Objection, l’ascenseur a bel et bien existé, j’ai un tas d’exemples d’anciens élèves -OK, c’était il y a une ou deux décennies ou plus- issus des classes dites moyennes, qui se sont nettement élevés dans la hiérarchie sociale (et ce n’était pas plus dur pour eux que s’ils avaient été « fils-filles- de riches »)
    Aujourd’hui peut-être …

    • Pourriez-vous m’éclairer sur l’énigme de diversion que vous avez postée hier à laquelle je vous ai donné une réponse et qui comportait me semble -t-il une ambiguïté aussi je suis curieuse d’en avoir la solution. Merci

      • Pas d’ambiguïté, un chiffre est l’un des caractères parmi 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 .
        Votre réponse me semble bonne; attention, je pose les questions, mais je donne rarement les réponses.
        Le spécialiste es Disquisitiones arithmeticae de ce lieu s’appelle Lormier.
        (En général, il met en ligne, dans les 24 heures, des solutions habiles et rigoureuses, quand il n’est pas distrait par d’autres préoccupations )

        • Vous pratiquez la pédagogie de l’encouragement…

          Je n’ai pas regardé votre dernière devinette;j’ai plusieurs métros de retard.

          A vrai dire, je suis loin d’en avoir fini avec les nombres narcissiques; j’ai appris par exemple, qu’avec les multiples de trois, ça se passe toujours bien…avec d’autres, on tombe parfois sur des boucles.

          Dugong traite ce type de problèmes par l’informatique;ce n’est pas un signe de bornitude (défaut répandu chez les physiciens, mais dont -curieusement-il semble exempt).

          Il a sans doute raison: du temps de Hardy et Littlewood,ces nombres étaient considérés comme des curiosités récréatives quasiment du même ordre que les mots croisés; c’est l’essor de la progammation qui a donné du lustre à ces problèmes.

          Pardon pour ces remarques désordonnées; je voulais simplement indiquer que le clapotis arithmétique se poursuit dans ma tête;par la même occasion, je signifie à elimal que les devinettes d’abc ne sont pas une « diversion. »

          elimal a eu au moins un professeur de maths qui l’a inspirée (pas celui qui se replaçait les couilles d’une main crayeuse…) et donc elle ne peut manquer de s’intéresser aux énigmes que vous « concoctez » pour nous.

          • « Dugong traite ce type de problèmes par l’informatique »

            Non.

            Je construis un algorithme a posteriori mais ça suppose qu’une solution a été comprise.

  8. Je dois dire que ceux qui s’étonnent du tour que prennent les choses devraient quand même faire leur examen de conscience ! Ils confient sans sourciller tous les pouvoirs à un homme de 39 ans qui ne s’est jamais livré au jeu démocratique – jamais présenté une seule fois devant les électeurs pour un quelconque mandat de conseiller municipal ou d’adjoint au maire. Un histrion qui se prend tellement au sérieux qu’il se voit en Jupiter … un Néron au petit pied !

      • Vous n’êtes nullement obligé de m’approuver – je suis un grand démocrate – j’accepte que les imbéciles me désapprouvent et je n’en prends pas la mouche pour autant.

  9. Elimal,

    Je me suis présenté deux fois aux élections – que voulez-vous de plus ?
    La troisième fois la préfecture m’en a empêché et j’ai fait appel au Conseil constitutionnel qui a refusé de me donner raison et de rejouer les votes !
    Tout cela est vérifiable – j’ai un gros défaut politique : je ne mens jamais tel Socrate.

    • Je précise :
      – Elections municipales de 1989.
      – Elections législatives de 1997.
      – Elections législatives de 2012.

      Je pense néanmoins que les électeurs se sont montrés stupides par deux fois et que l’Etat français a eu tort de m’empêcher de me présenter en 2012.

      • vous venez de m’apprendre que se présenter à des élections vous inscrit comme démocrate… N’y aurait-il pas un problème de définition là?

        • C’est un peu comme le terrorisme;avant de dire : »celui-ci » est un terroriste,il faudrait dire comment on définit le terrorisme.

      • L’Etat français…on dit encore comme ça ?

        Comment l’Etat s’y est-il pris ?

        Du temps de Pasqua, on avait empêché Wetzel, maire de Sartrouville (je crois) , de se présenter à des élections-tout simplement en le faisant interner d’office à Sainte Anne.

        • Bel article aujourd’hui (20 avril) dans le Figaro sur la réinvention de Big Brother par l’Etat chinois. Et nous n’avons encore rien vu.
          En gros, chaque citoyen disposera désormais d’un capital social qui pourra être entamé par son mauvais comportement (ça va de la dette non payée au fait d’avoir fumé dans un train) — ce qui se traduira par des restrictions automatiques, appliquées via Internet, sur ses déplacements, son accès à un crédit, sa capacité à trouver une bonne école pour ses enfants, etc.. Bref, il sera libre, mais en prison.
          En fait, c’est la continuation via l’informatique de pratiques bureaucratiques remontant à Mao, longue vie à lui…

  10. Je sens bien que Dugong voudrait dire quelque chose, mais cela ne sort pas, il est noué !

    Son idole Céline avait eu une phrase fameuse : « C’est un garçon sans importance collective, c’est tout juste un individu. »

    Puisse l’individu que je suis revêtir une importance collective – c’est cela tout simplement le sens de la démocratie.

    • « Je sens bien que Dugong voudrait dire quelque chose, mais cela ne sort pas, il est noué ! »

      Dugong / Homme noué : vous le faites exprès Pierre ?

    • Vous êtes tellement facultatif que parler « d’importance collective » en ce qui vous concerne est un complet hors-sujet.

  11. JPB
    Vous écrivez:
    « il faut restaurer la République. Restaurer le moment républicain, où un homme du peuple pouvait, en six mois, devenir général — et envoyer chez la Veuve les aristocrates figés dans leurs quartiers de noblesse. Contre la mondialisation, il faut restaurer la Nation. Il faut le faire vite, sinon la situation dégénérera. Ce n’est pas par les élections qu’il faut passer — elles sont contrôlées par le Système —, mais par la rue. »

    Pourquoi cette révolution n’éclate-t-elle pas ou plutôt comment faire en sorte qu’elle éclate?

    • C’est trop simpliste de dire « le moment républicain, où un homme du peuple pouvait, en six mois, devenir général », comme si n’importe quel « homme du peuple » le pouvait ! c’est peut-être une vision romantique, mais irréaliste : deviennent généraux, ceux qui en ont le caractère et s’en donnent les moyens ! république ou pas, ça marche comme ça …

      Alors le coup de « l’ascenseur social » genre « viens mon petit enfant défavorisé, maman état va te tenir la main et de guider, et tu vas grimper l’échelle sociale au-to-ma-ti-que-ment ! c’est magique, c’est républicain », ça me fait bien rigoler ! apparemment, ce genre de conte de fée fonctionne encore de nos jours …

      Tant que j’y suis j’essuie, l’Université, qui restait un moyen pour la République de donner une chance aux élèves les plus doués devient une voie de garage pour tout le monde.Bientôt, plein de bac+5 inemployables au Pôle Emploi…et des écoles privées hors de prix qui se frottent les mains ! Bravo les grévistes, qui aident à la dévaloriser encore un peu plus…

      • C’est bien pour ça que je disais « un »homme du peuple… Murat est fils d’aubergistes et ex-séminariste. Ney est fils de tonnelier et ex-clerc de notaire. Soult a commencé simple soldat — en 1788 —, sous-lieutenant en 92, capitaine en 93, chef de bataillon en 94 — et général de brigade en fin d’année. Essayez aujourd’hui — même en sortant de Saint-Cyr, où vos chances d’entrer sont meilleures si vous êtes d’une lignée aristocratique, ou si papa est déjà général.

        • Merci, M. Brighelli, pour votre lucidité et votre culture. Je suis épaté par votre article intitulé « la fracture verticale », que je découvre seulement aujourd’hui. Je suis professeur de lettres dans un lycée du Lot. Si j’osais, je vous enverrais (mais comment ?) une pièce de théâtre que j’ai écrite et qui, je pense, vous ferait bien rire… Son titre ? La Chute de l’empire romain n’aura pas lieu.

  12. « Même les grands concours sont désormais viciés : si vous ne disposez pas des codes non écrits, vous n’avez pratiquement aucune chance. Quels que soient votre talent et votre travail.
    Juste des leurres. »

    Ah bon ?
    Vous êtes sûr ?

    • Oui, malheureusement.
      Maintenant, on vous montrera quelques exceptions — comme les Indiens dans une réserve.

      • Il me semble que pour la réussite aux concours scientifiques,les « codes » n’existent pas.

        Un prolo qui (pour une raison X ou Y) trouve sa voie dans les sciences entrera dans les meilleures écoles scientifiques,quand bien même il ne saurait pas faire le baise-main.

        L’ENA est évidemment l’exemple patent du dévoiement d’une institution initialement républicaine.

        Le cas des écoles de commerce est intéressant à maints égards.

        Il y a bon nombre se SUP de co qu’un dessinateur a intelligemment rebaptisées SUP de cons;les « concours » d’entrée sont d’un niveau très bas (on dit à l’avance aux correcteurs à quelle moyenne ils doivent se tenir)…les cours sont du blabla;on vous vend un diplôme et si papa est bien placé,il vous fera entrer dans sa boîte ou chez un copain;sinon,la vérité des prix s’imposera et vous serez chef de rayon quelque part.

        L’une des plus célèbres écoles de commerce,installée à proximité du musée de la toile de Jouy, jouit (à juste titre) d’une bonne réputation; le concours est d’un bon niveau universitaire; ceux qui réussissent ne sont pas des cons.

        Mais,

        la direction de cette école ne fait pas grand chose pour garantir l’égalité des candidats devant les épreuves.

        Les écoles qui dépendent de l’Etat publient des annales des épreuves Y COMPRIS
        orales.

        Pour HEC, quelques happy few ont droit à d’utiles informations; pour le gros de la troupe,c’est niet.

        Dans quels établissements croyez-vous que le gratin des écoles de commerce vienne rencontrer les préparationnaires pour leur expliquer comment réussir ?

        PS A propos de la Cour des Comptes et des « grands corps ».
        le gouvernement nous explique que le statut des cheminots est un privilège exorbitant,qu’il faut abolir.

        Est-il question d’abolir les privilèges des magistrats (conseillers-maître, maîtres des requêtes,etc.) de la Cour des comptes ?

        Une fois l’Elysée pris, je propose qu’un comité recense tous les agrégés planqués à la Cour des Comptes et les envoie enseigner.

        • « Il me semble que pour la réussite aux concours scientifiques,les « codes » n’existent pas. »
          C’est ce que je pensais aussi; JPB ne semble pas d’accord …

          • Enseigne-t-il en classes scientifiques ?

            N’est-il pas quelque peu obnubilé par le cas Jennifer Cagole ?

            Je dois tout de même nuancer;plus la composante sciences du concours est forte,moins les fameux « codes » jouent.

            Je m’explique:au concours de l’Ecole Centrale, le coefficient de l’épreuve de « culture générale » (où des codes non écrits peuvent jouer) a un certain poids.

            A Normale sup, ce qui n’est pas maths-physiques-info-sciences compte à peu près pour du beurre.

        • « Les écoles qui dépendent de l’Etat publient des annales des épreuves Y COMPRIS
          orales » euh, comment dire, permettez-moi d’en disconvenir courtoisement ! 😉
          Non de mon temps (prépa scientifique …) c’étaient les éditions Vuibert et Bréal qui publiaient des recueils, des revues, payantes, bien sûr, c’est normal, tout a un coût, en particulier les corrigés des problèmes ! Il me semble que cela existait aussi pour les prépa HEC (il y a 30 ans, il n’y avait pas autant de Sup de Co …).

          Rahhh, cette manie qu’ont les enseignants de considérer l’état comme l’alpha et l’oméga de toute chose, et cette vision enfantine qu’ils ont de la pseudo-gratuité de tout ce qui découle de l’état ! Tant d’études pour autant de naïveté !

          Désolé pour ma dernière remarque, je ne vais pas me faire beaucoup d’amis avec ça, mais j’en prends le risque 🙂

  13. Entièrement d’accord, Jean-Paul Brighelli, et merci de le dire dans cette prose rigoureuse et impitoyable. Je parlais récemment avec un vieux communiste, et lui suggérais doucement, ne voulant pas le choquer, qu’il y avait peut-être quelques points communs entre les électeurs de Le Pen, de Mélenchon, et de son propre PC, et que les séparaient avant tout des appareils ancrés dans des animosités héritées de l’histoire. Et lui, éclatant de rire et balayant mes précautions: « Mais ce sont les mêmes ! » Quel parti saurait regrouper tous ces « gens de rien » ?

    • Le programme du FN est un quasi copier-coller de celui du PCF de 1972 de Georges Marchais, et en 1981 le maire PCF de Vitry avait envoyé des bulldozers détruire un foyer d’immigrés, celui de St Maur en avait chassé d’autres …
      Quoi de plus évident que la perméabilité de leurs électorats, nourris des mêmes promesses démagogues ?

  14. Ce qui est vrai c’est que l’argent dissout les liens entre les individus – mais l’argent n’est qu’un signe – ce n’est pas la substance de la vie. Et la vie politique a besoin de la vie quoiqu’elle s’en croit dégagée …

  15. L’importance de l’argent dans la politique ? Elle est extrême si l’on considère que la politique rassemble en un seul faisceau des passions particulières de tous ordres. Cette journaliste de Malte a été assassinée pour une histoire de « gros sous ».
    Il y aurait derrière tout cela une histoire de trafic de passeports et de nationalités pour de riches citoyens qui veulent se soustraire aux lois de leurs pays natals.
    Malte a une vieille tradition de plaque tournante de trafics en tous genres.

  16. Il y a quelque chose de passionnant !

    L’Act Up de Didier Lestrade comme la Science Po’ de Richard Descoings étaient deux citadelles du politiquement correct (entre parenthèses deux homos).
    Aujourd’hui ces hauts-lieux du stand-up américanisé sont en proie aux mêmes conflits internes : les droits minoritaires contre les droits généraux qualifiés d’élitistes voire même de racistes !

  17. Les fissures verticales ne constituent pas un empêchement dirimant à l’élévation :

    http://www.escalade-lyon.fr/wp-content/uploads/2016/05/grimpe-annot-cave-601×1024.jpg

    Broches scellées, goujons, plaquettes, coinceurs (friends, camalot, totem, aliens, stoppers, etc.), verrous de pieds et de mains, toute une quincaillerie pour grimpeurs sociaux.

    Bien sûr, il faut travailler contre la gravitation. C’est encore plus facile avec un jumar quand la paroi est pré-équipée à l’aide d’une corde fixe. C’est ainsi que montent les héritiers.

    La Révolution consistera à mettre tout le monde à mains nues au bas de la paroi. Ça constituera, en plus, un très bon régulateur démographique.

    Que demande le peuple ?

  18. Le 19 avril 2018 à 19 h 46 min,Dugong a dit :
    « Dugong traite ce type de problèmes par l’informatique »
    Non.
    Je construis un algorithme a posteriori mais ça suppose qu’une solution a été comprise.

    Voilà qui est clair.C’était IMPLICITE;j’abvais mal lu: »Vba Excel qui FAIT LE BOULOT »
    Le 10 avril 2018 à 12 h 14 min,Dugong a dit :
    Pfff.
    Il faut 5 minutes pour pondre vite fait, mal fait un petit programme d’une dizaine de lignes sur Vba Excel qui fait le boulot :
    Sub numérologie_à_la_con()
    lig = 1
    For x = 40 To 99
    carré = x * x
    chiffre1 = Int(carré / 1000)
    chiffre2 = Int((carré – chiffre1 * 1000) / 100)
    If chiffre1 = chiffre2 Then
    Feuil1.Cells(lig, 1) = x
    Feuil1.Cells(lig, 2) = carré
    lig = lig + 1
    End If
    Next
    End Sub

  19. Où l’on reparle du regrettable courage du gendarme Beltrame !

    Et la rue des égorgeurs ne serait-elle pas toute désignée ?

  20. Qu’est-ce qu’une démocratie sans règles telle que la propose le président de la république ? Une tyrannie pour quelques uns.

  21. La démocratie à Sciences Po’ Paris c’est le dernier qui parle a toujours raison !

    La raison du plus loquace …

    • Il y avait un fameux film américain « M. Smith au Sénat » où James Stewart parlait sans discontinuer pendant des heures pour monopoliser le débat et se faire entendre en profitant d’une faille du règlement !

  22. Elimal hier avait posé la question de la définition de la démocratie.

    Il n’y en a pas mais il y a un esprit démocratique !

    • Non je n’ai pas demandé ce qu’était la démocratie… retrouvez vos lunettes et relisez ce que j’ai répondu à votre post… Vous avez une fâcheuse tendance à déformer les propos

  23. Par exemple :

    Je pourrais très bien me déclarer hyper-démocrate et vouloir faire rentrer trois milliards d’immigrants africains sur le sol français ; ce serait un prodige mémorable mais ce serait à coup sûr faire de la France un enfer sur Terre qui n’aurait alors plus rien de rien d’une démocratie bourgeoise !

    P.S On me dit que c’est à peu près le programme des bonnes âmes ! Diable je me serais jamais cru en si bonne compagnie …

  24. Est-ce que l’excès démocratique serait susceptible de tuer l’esprit démocratique comme la lettre tue l’esprit ? Absolument je viens de le démontrer …

  25. Lormier,

    Je ne connais rien du tout aux concours des grandes écoles ; j’ai jeté un rapide coup d’œil aux concours de Normale Sup’ communs à l’X d’ailleurs, j’y ai vu une épreuve de français que moi j’appelle épreuve de culture générale.

    A mon avis – humble comme vous le savez – il y a forcément un code civilisationnel dans toutes les grandes écoles françaises et il y a aussi forcément un code de « bon sens ».
    Je veux dire que si le candidat se mettait à soutenir des thèses aberrantes défiant le sens commun il serait recalé !

        • Pas sûr,c’est à vérifier…de toute façon,cela m’étonnerait qu’on mette des zéros.

          Nous nous éloignons du problème posé par abcmaths et le Maître.

          Y a-t-il des « codes non écrits » qui interdisent aux fils de ploucs et de prolos l’entrée aux grandes écoles ?

          A mon avis, oui pour l’ENA (vraie caricature).

          Faux pour Normale sciences où:
          1 Les coefficients des épreuves « à effets de manche » sont très faibles.
          2 les examinateurs eux-mêmes n’observent guère ces « codes » dont ils se gaussent volontiers.

          Le professeur Douady faisait cours pieds nus l’été et en santiags l’hiver.

          Récemment Meyer, l’homme des ondelettes (et de bien d’autres choses) ne s’est pas gêné pour dire la vérité sur l’immense campus de Paris Saclay:une opération de spéculation immobilière.

          • « Y a-t-il des « codes non écrits » qui interdisent aux fils de ploucs et de prolos l’entrée aux grandes écoles ? »
            Pour les grandes écoles d’ingénieur, en plus de l’épreuve de culture générale, il y a l’épreuve d’anglais dont les coefficients additionnés pèsent.
            Mais, à mon humble avis, on peut être fils de Ténardier et apprendre à écrire correctement l’anglais.

            PS: On peut aussi devenir dirigeant d’un grand groupe mondial sans avoir fait une grande école( je connais personnellement un cas de ce type, il a la même licence que moi et c’est son seul diplôme, OK c’est l’exception, mais cela existe)

          • C’est aux oraux que ça se joue — en tout cas, à l’ENA par exemple.
            Quant aux épreuves de culture générale, les supprimer (décision de Pécresse) n’a rien arrangé : le langage vous trahit toujours — en sus de la tenue vestimentaire.
            Ça marche dans tous les sens. Une ex-élève s’est fait dessouder à l’agrég d’espgnol parce qu’elle s’était habillée un peu trop chic, en vrai prolo qu’elle était — et que chez les gauchistes qui se veulent tous héritiers de Lorca ça fait bourgeois : ils veulent du décontracté de gauche. Ils l’ont descendue – d’autant qu’elle prétendait faire de la littérature, alors qu’il;s voulaient de la sociologie option anti-franquiste.

          • « Le professeur Douady faisait cours pieds nus l’été et en santiags l’hiver. »

            Et en chemise hawaïenne toute l’année.

          • @ JPB 13 h 35 : c’est de l’élimination, politique, mais ça n’a rien à voir avec un quelconque « un code civilisationnel » mentionné plus haut, et qui fait fantasmer tous ceux qui parlent des concours de GE scientifiques, sans trop savoir …

            Il y a chaque années des milliers de candidats qui se présentent à divers concours communs d’écoles d’ingénieurs, système qui fait que très peu de taupins n’intègrent pas une école.
            Et les écoles d’ingénieur n’ont d’oraux que sur les matières scientifiques, et pour imposer des « codes civilisationnels », c’est pas top ! 😉
            L’ENA, c’est particulier, d’abord est unique, ensuite elle est très récente, 60 ans (École des Mines 345 ans !), elle ne fait pas rêver, sauf … dans les familles initiées, un peu comme les écoles spécialisées de la défense. Et c’est désormais, la fabrique du crétin politicien, les ratés étant recasés dans la haute administration, avec des va-et vient entre les deux.

          • C’est si vrai que Rocard a raconté que son père, qui était n vrai scientifique, n’a plus parlé à son fils quand il appris qu’il s’était engagé à Sciences-Po (avec l’ENA en vue) au lieu de préparer l’X. Pour lui c’était définitivement un raté.
            EH bien, ce sont les rats qui ont pris le pouvoir.

  26. Il n’y pas d’école où l’on ne fait que des maths, que de la physique, que de l’informatique – il existe par contre des instituts de recherche comme l’IHES où l’on ne fait que des sciences mais ce ne sont pas du tout des écoles.
    Il y a une raison essentielle à cela … que je vous laisse le soin de découvrir.

    •  » l’IHES où l’on ne fait que des sciences »

      Je rectifie : on n’y fait que des maths et de la physique théorique. Ce n’est clairement pas tout à fait la même chose…

    • « Il y a une raison essentielle à cela » Oui, une école d’ingénieur, forme …des ingénieurs !
      Des ingénieurs qui ont de solides connaissances également en maths en physique et en informatique, qui peuvent aussi poursuivre des recherches dans ces domaines. Ils ont en plus l’avantage d’avoir acquis d’autres connaissances. C’est un défaut, si je vous lis bien ?

      Je devine l’opposition entre « le salaud d’ingénieur, ignoble mercenaire ,vendu au capitalisme inhumain » et « l’universitaire, cet inlassable chercheur, saint homme désintéressé, qui consacre sa vie à l’étude et à la Science »… 😉

  27. Je pense que les concours d’entrée peuvent parfois éliminer un génie comme Evariste Galois mais ils servent d’abord à éliminer les fous !

    • Il n’ a pas été admis à Polytechnique (l’histoire du chiffon crayeux lancé à la figure des examinateurs-trop bêtes pour comprendre-est probablement inventée) mais il a été reçu à Normale Sup.

      En 2012,Paul Deheuvels (de l’Institut) a publié une intéressante nécrologie d’Evariste Galois.( Deheuvels ne se gêne pas pour dire le mal qu’il pense de Cauchy-qui n’a rien fait,c’est le moins qu’on puisse dire,pour aider Galois.)

      Vous pouvez télécharger le document ici (la nécrologie commence à la page 73):

      https://www.archicubes.ens.fr/download/1098

      Vous y verrez comment le curé de Bourg la Reine s’est engagé dans une cabale contre le père d’Evariste,cabale qui a poussé celui-ci au suicide.

      Vous lirez aussi que les professeurs de Galois avaient parfaitement conscience de sa valeur intellectuelle…alors que le proviseur lui a cherché noise .(Il faut accrître le pouvoir des proviseurs,n’est-ce pas ?)

      • Attention, il y a l’avis du professeur de mathématiques et celui des professeurs de physique et chimie!

        Extrait d’archicubes.ens.fr
        Louis Paul Émile Richard, à la fin du 1er trimestre de
        l’année scolaire 1828-29 :
        « Cet élève a une supériorité marquée sur ses condisciples».
        Cet avis contraste avec les appréciations d’autres professeurs de physique
        et chimie : « Fort distrait, travail nul ».

  28. Initialement j’avais mal lu le titre : Fracture cervicale
    (quelle idée !)
    De là à parler de fuite des cerveaux ….

  29. Lormier dixit : « Je dois tout de même nuancer ; plus la composante sciences du concours est forte, moins les fameux « codes » jouent.
    Je m’explique : au concours de l’Ecole Centrale, le coefficient de l’épreuve de « culture générale » (où des codes non écrits peuvent jouer) a un certain poids.
    A Normale sup, ce qui n’est pas maths-physiques-info-sciences compte à peu près pour du beurre. »

    Je ne sais pas ce que veut dire Brighelli et je lui laisse volontiers le soin de préciser sa pensée (marxiste ou structuraliste ou autre je ne sais !).

    Mais moi je tique sur la philosophie implicite de vos propos ! Factuellement ce que vous dites est faux mais là n’est pas l’important …

    • Vous vous trompez. Il y a si peu de postes (en tut cas bien moins qu’il n’y a de candidats doués en sciences) que c’est sur les matières littéraires que s’opère le tri.

      • Maître,

        Entre un candidat qui a 19 en maths (coefficient 350) et 1 en « culture générale » (coefficient 0,01) et un candidat qui a 7 en maths et 19 en « culture générale » qui est admis ?

        « Il y a si peu de postes (en tut cas bien moins qu’il n’y a de candidats doués en sciences)  »

        Les candidats « doués en sciences  » intègrent d’autres écoles.

        Les candidats LES PLUS FORTS (superlatif ) en sciences intègrent Normale Sup.

        Et peu importe qu’ils aient « les codes « ou pas.

        • Mais appartiennent-ils à l’oligarchie ?
          En fait, qui a fait l’ENA ou qui ne l’a pas fait (ou HEC — voir Pécresse ou Hollande, qui ont les deux).
          Wauquiez ne s’est pas contenté de l’agrégation — il serait prof au Chambon-sur-Lignon… Il a passé l’ENA.
          La Fabrique, elle est là.

          • l’ENA est un cas à part, à classer avec les écoles militaires spécialisées, mais n’a rien de commun avec les écoles d’ingénieur.Partir de l’ENA et des particularités de son recrutement pour le généraliser à toutes les écoles, en particulier aux écoles d’ingénieurs est une erreur. Pour « faire l’ENA », il faut d’abord savoir ce que c’est, ensuite en avoir envie, et en avoir les moyens … ça réduit quand même considérablement la population des candidats !

      • Bien sûr, JPB a raison ! Ce sont les matières littéraires qui font la différence aux concours scientifiques de l’ens (entre les meilleurs, s’entend). L’intransigeance du point de vue de ce pauvre Lormier envers la réponse de JPB n’est que le masque de son indigence intellectuelle. Il ne peut plus l’enlever.

        D’ailleurs, je m’interroge sur la nécessité de venir lire (pour ce qui est d’écrire chacun fait ce qui lui plait) ici les commentaires, cette littérature de l’indigence de l’esprit.
        Prenons un cas que nous connaissons bien : Lormier justement.
        N’eût-il pas mieux valu qu’il exposât les tristes déconvenues d’une existence qui n’en est pas une, en un volume fini que chacun aurait été libre soit d’ouvrir soit de fermer, dans mon cas de fermer, plutôt que de venir ici, jour et nuit, asperger d’innocents lecteurs qui ne lui ont rien fait, de son abondant et toujours renouvelé jus de cercueil ?

        Hurkhurkhurk !

        • « Ce sont les matières littéraires qui font la différence aux concours scientifiques de l’ens (entre les meilleurs, s’entend). »

          Totalement faux. Les meilleurs en sciences écrabouillent complètement les « ‘moyens », et ce sans effort apparent.

          • Je parle de sélection à ‘intérieur des meilleurs. Il y a bien moins de postes que ce qu’il y a de brillants matheux.
            D’ailleurs, mes meilleurs élèves « scientifiques » sont aussi d’excellents « littéraires ». Cette opposition n’a jamais eu aucun sens.

  30. « A Normale sup (section sciences), ce qui n’est pas maths-physiques-info-sciences compte à peu près pour du beurre. »

    La science vaste fourre-tout pour vous ! Mais il faut faire un choix entre le principal et le secondaire …

    Imaginons que le prochain directeur de Normale Sup’ soit de la mouvance verte et décrète (comme ce pauvre crétin de Macron) que la priorité des priorités c’est le réchauffement climatique (sauver la planète !) – alors la science climatologique passera avant toutes les autres … avec toutes les conséquences que cela implique !

  31. Il y a forcément des codes …

    « 19 étudiants renvoyés de l’Ecole normale supérieure pour actes de vandalisme. Dix-neuf étudiants sont définitivement expulsés de l’École normale supérieure, selon une note rendue publique, le 27 octobre dernier, par les responsables de cette institution.
    Publié le 2016-11-16 | Le Nouvelliste »

    • Merci,grâce à vous j’apprends l’existence d’une Ecole Normale Supérieure à Port au Prince, (en Haïti) .

      Le Nouvelliste
      198, Rue du Centre
      B.P.1316, Port-au-Prince, Haïti

      • Il y en a dans de nombreux pays francophones. Elles sont chargées de former des enseignants du second degré. Sans être aussi sélectives qu’en France, elles recrutaient la crème des étudiants (je ne sais plus ce qu’il en est aujourd’hui) du pays.

        Etudiants salariés comme en France.

  32. « Une ex-élève s’est fait dessouder à l’agrég d’espagnol parce qu’elle s’était habillée un peu trop chic, en vrai prolo qu’elle était — et que chez les gauchistes qui se veulent tous héritiers de Lorca ça fait bourgeois : ils veulent du décontracté de gauche. Ils l’ont descendue – d’autant qu’elle prétendait faire de la littérature, alors qu’il;s voulaient de la sociologie option anti-franquiste. »

    Jennifer Cagole (une autre ancienne élève) s’était vu reprocher,paraît-il, de n’avoir pas fait de séjour prolongé en Espagne…

    Peut-être prononçait-elle mal ?

    Comment savoir ce qui motive les jurys.

    J’aurais tendance à croire qu’un jury d’agrégation ne juge que sur les qualités universitaires.

    D’ailleurs le jury de l’agrégation de lettres a bien admis le candidat Brighelli-alors que ,venant de traire ses brebis, il empestait.

    De toute façon, très bientôt:ouverture de nouvelles voies de recrutement des professeurs au satatut Hamon-Peillon;fermeture prochaine de l’agrégation.

    • C’est un risque : aussi j’encourage ma fille à passer une agreg dès qu’elle aura le master, avant que ce concours disparaisse.
      On peut penser que Benoît « six pour cent » Hamon , bien qu’ayant obtenu des heures en Université, n’a pas le niveau pour l’agreg (Histoire je crois sa « spécialité »).

      • Drôle d’idée:agrégée ou pas, votre fille,si elle enseigne aura le « statut » « Peillon Hamon »…Peut-être ne s’agit-il que de pouvoir accrocher dans son salon une peu d’âne…

        Disparition des statuts, alignement de tous les régimes de retraite, c’est l’étape suivante..

        Le Maître,qui se tue à la tâche pour payer des pensions alimentaires va être content quand il prendra sa retraite: il peut faire ses calculs maintenant et diviser par deux la valeur obtenue.

        Je me demande quand on va mettre fin au statut des magistrats de la Cour des Comptes.

        • question d’un non-initié, l’agreg « à titre honorifique » ça existe toujours ? mon prof de math de terminale ( je vous parle d’un temps que l’émoi de vingt ans … bref il y a 40 ans 😉 excellent enseignant, ancien instit, accessoirement représentant syndical, avait eu ce titre.

          • Bien sûr ! Je connais même des inspecteurs généraux qui n’ont jamais passé le concours et viennent, après leur titre décroché « au mérite », inspecter de vrais agrégés.
            Ou des leaders syndicalistes (ainsi Bernard Kuntz, ex-patron du SNALC, promu par Darcos au début des années 2000)… Ou des pédagos acharnés (ainsi Jean-Michel Zakhartchouk — promu par Robien !), gratifiés en fin de parcours d’un titre qu’ils n’auraient jamais pu avoir, ce qui leur permet d’améliorer notablement leur retraite.
            Et il semble bien que Vincent Peillon ait ainsi décroché son agrégation de philosophie — « sur liste d’aptitude »… C’est ainsi que l’on devient ministre.

  33. D’après Lormier la « science » (laquelle ?) plane au dessus des contingences !
    Et les futurs savants planent bien loin au dessus de nous les simples et les idiots de la Cité !
    Je lui laisse l’entière responsabilité de ses idées.

  34. L’Empyrée des savants … remarquez je n’ai rien contre l’enseignement de la mythologie gréco-romaine même à Normale Sup’ !

  35. Lormier a souligné que j’ai confondu l’école normale supérieure rue d’Ulm et celle de Port au Prince ! Pour une fois que je montre mon amour de l’exotisme …

    Ceci dit Auguste Comte est entré à polytechnique en 1814 et en 1816 toute l’école a été licenciée pour républicanisme !
    « À la Restauration, en avril 1816, toute sa promotion est congédiée pour manque de discipline par le comte de Vaublanc. »

    Même une école scientifique peut être prise dans les tourmentes de la politique !

  36. Le 20 avril 2018 à 14 h 46 min,
    Pheldge
    a dit :
    « Les écoles qui dépendent de l’Etat publient des annales des épreuves Y COMPRIS
    orales » euh, comment dire, permettez-moi d’en disconvenir courtoisement ! ?

    Non de mon temps (prépa scientifique …) c’étaient les éditions Vuibert et Bréal qui publiaient des recueils, des revues, payantes, bien sûr, c’est normal, tout a un coût, en particulier les corrigés des problèmes ! Il me semble que cela existait aussi pour les prépa HEC (il y a 30 ans, il n’y avait pas autant de Sup de Co …).

    J’ai manqué de précision.

    Quand j’ai écrit ; les écoles dépendant de l’Etat « publient », j’ai voulu dire « rendent publics »;les sujets posés à l’oral sont mis en ligne sur internet.

    Que des professeurs utilisent des exercices posés aux oraux pour rédiger des manuels d’exercices avec des solutions développées est une autre histoire.

    Pour savoir sur quoi sont interrogés les candidats à HEC, il faut avoir des accointances dans les jurys.

    Entrons dans le détail et donnons un exemple; les vidéos sur lesquelles sont interrogés les candidats aux épreuves orales de langues à Polytechnique sont téléchargeables sur le site de l’Ecole Polytechnique. Cela coûte certainement de l’argent au contribuable…c’est un aspect du principe républicain d’égalité d’accès aux concours.

    HEC, qui dépend d’une chambre de commerce, se garde bien de rendre publics les sujets des épreuves orales.

    Il existe,dans nombre d’écoles de commerce des épreuves « d’entretien » censées évaluer je ne sais quelle aptitude personnelle à commercer (en réalité ce sont des épreuves de conformité idéologique et de bonne tenue).

    Dans quelles prépas croyez-vous que les honorables dirigeants de Sup de Co ou l’ESSEC viennent expliquer aux étudiants ce qu’on attend d’eux ?

    Je vous en cite une: Saint Louis de Gonzague, célèbre établissement jésuite où enseigna Madame Trogneux (les bons pères ne lui firent jamais grief d’avoir eu des relations amoureuses avec un de ses élèves,mineur.)

    Vous nous répétez sans cesse « there’s no free lunch ».On le sait.

    Il n’y a pas longtemps, vous écriviez: quand je voyage dans ma voiture, je ne coûte rien aux autres alors que quand je prends le train, mon billet est subventionné.

    Euh…les routes que vous empruntez ne sont pas entretenues aux frais de la collectivité ? Qui les a construites ?

    Vos études scientifiques vous ont elles amené à réfléchir sur des problèmes globaux ?(« macro »);quand il s’agit d’organiser la transhumance de millions de gens vers les plage ou les montagnes pensez-vous qu’il soit écologiquement et macroéconiquement raisonnable de s’en remettre au transport individuel ?

    Les Suisses sont-ils très cons d’imposer le ferroutage ?
    Le tunnel du Mont Blanc, c’est ça qu’il faut faire ?

    Vous voulez un minimum d’Etat.

    Si des Zadistes occupent votre jardin , appellerez-vous la gendarmerie ?

    Acceptez-vous que l’Etat ait le monopole de la violence ?

    Pensez-vous que l’usage par Macron de nervis soit une bonne chose ?

    Etes-vous fasciste ?

    • Pour « les routes que vous empruntez ne sont pas entretenues aux frais de la collectivité », si, mais avec quel argent ? celui des utilisateurs, dont le mien ! et je vous rappelle qu’il y a pour ça, une taxe sur les carburants, ex TIPP qui augmente régulièrement, et que 20 % de cette taxe suffit à l’entretien du réseau routier, je vous laisse deviner où part le reste …

      Pour ce qui est du fascisme … ah, le bon temps de l’URSS de Staline, où les ennemis de la Révolution étaient tous des fascistes ! Je vous cite «  »Benoît Mussolin, créateur dudit parti fasciste, après avoir été un éminent socialiste : « tout dans l’état, rein en dehors de l’état, rien contre l’état ». Ai-je donné le sentiment d’être un étatiste acharné ? soyez direct, parce que si je n’ai pas été assez clair, je peux en remettre une louche 😉

      • « Pour « les routes que vous empruntez ne sont pas entretenues aux frais de la collectivité », si, mais avec quel argent ? celui des utilisateurs, dont le mien !  »

        De la même façon:avec quel argent les rails sont-ils entretenus ? Celui des utilisateurs,dont le mien.
        Il en est qui ne prennent jamais le train,me direz-vous peut-être…Certes, mais si j’habite le midi et que je ne vienne jamais en Bretagne, je paie quand même l’entretien des routes bretonnes.
        Bref, vos « raisonnements » ne tiennent pas la route.

        Vous trouvez normal que des écoles dépendant de chambres de commerce ne rendent pas publiques les questions posées à l’oral-alors que le principe REPUBLICAIN d’égalité des candidats est respecté scrupuleusement par les écoles dépendant de l’Etat ?

        • Encore une fois, je disconviens, et toujours aussi courtoisement : faites une simple recherche « HEC sujets concours » ou « hec sujets oraux concours » et vous obtiendrez … des résultats gratuits !

          Et pour ce qui est de « l’égalité républicaine des candidats », puisque c’est votre credo, je vous suggère que comme dans les courses de chevaux, on impose un « handicap républicain » aux meilleurs !
          Et ce culte du « tout doit être gratuit » me gêne un peu : mes dépenses pour payer mon abonnement à la « revue de math-spé » ou acheter des bouquins de cours ou d’exercices corrigés pour travailler en plus de mes cours, n’étaient pas extraordinaires, et ça ne m’a jamais traversé l’esprit que « c’était aux autres de les payer pour moi » ! De nos jours, des étudiants qui ont des I-phone, tablettes et PC dernier cri, peuvent à mon avis investir quelques piécettes dans leur réussite, c’est une question de responsabilité individuelle ! Aïe, « responsabilité », « individu », là je sens que je vais me faire incendier … ,)

  37. Moi je souhaite que la science soit soustraite aux obligations idéologiques – mais c’est une vue de l’esprit – d’ailleurs même les savants sont parfois les plus ardents fourriers de l’idéal politique ! Lyssenko n’est pas seul dans son Kamchatka sibérien !

    • Driout *, lisez « (Auto)critique de la science » de JM Lévy-Leblond qui analyse les rapports sociaux et politiques dans les labos des années post soixante-huit.

      Ce n’est pas que de l’idéologie. Ou alors elle est partout et donc nulle part.

      * j’aurais pu écrire « Driout, au lieu d’écrire, une fois encore, des conneries,… » mais j’ai décidé d’être magnanime aujourd’hui.

      • Vous vous êtes désigné un jour vous-même comme « tonton Dugong »;tonton, vous l’êtes…mais tonton- flingueur;le côté flingueur n’est jamais totalement absent.

        Il y des variations,certains jours l’accent n’est pas sur « flingueur ».

        Enfin,vous ne désepérez pas ,même d’un Driout.

  38. L’honneur,l’honneur
    Assad n’a pas attendu de se voir retirer sa Légion d’honneur;il l’a renvoyée à la France,via l’ambassade roumaine de Damas,accompagnée du message suivant,que je n’ai pas besoin de traduire:

    ميداليتك ، يمكنك وضعها في مؤخرتك.

    • Vous croyez quoi exactement Lormier sur ce sujet ? A mon avis des calembredaines comme d’hab …

  39. « Outrage : Un retraité interpellé pour avoir fait un doigt d’honneur au chef de l’Etat » ; chacun son honneur et comme il y a dix doigts on peut facilement décupler la dose …

  40. Avis de recherche:
    Je suis un nombre entier égal à la somme des chiffres de mon cube.

      • 18, 26, 8, 27.
        Pas sûr qu’on puisse en trouver d’autres, et leur ensemble est fini (en gros il faut
        que 27 log(N)>=N) .

    • Réponse:26 qui fait 17567 au cube et 1+7+5+6+7=26

      Mais vous ne donnez toujours pas les réponses, n’est-ce pas?

      • Il y a sept nombres entiers qui répondent au critère exigé;
        26 en est un.
        Les réponses de Gabrielus sont bonnes, il lui en manque juste trois.
        Lormier va les donner sous 48 heures .

        • Pardon, je n’avais pas vu que Gabrielus avait posté deux fois.
          Il ne lui en manque plus que deux.
          (pour un correcteur honnête, il a correctement répondu)

        • Gabrielus a répondu en deux fois et donné cinq (et non 4) bonnes réponses:

          8,17,18,26,27.

          Les deux qui manquent sont banales:0 et 1.

          Comme je vous l’ai dit, j’ai beaucoup de retard…mais je n’ai pu m’empêcher de regarder votre nouvelle devinette et les réponses qui ont été données.

          Vous pratiquez la double pédagogie: encouragement +défi.

          Je devrais m’abstenir de faire état de mes réflexions inachevées;mais mon Sur-Moi étant trop faible, je le fais quand même.

          Quand on regarde les entiers solutions donnés par Gabrielus,on constate que la somme de leurs chiffres est égale soit à 8 soit à 9.- ou encore qu’ils sont des multiples de 9 ou bien congrus à -1 modulo 9;cela doit bien avoir un rapport avec la solution générale.

  41. Régulièrement, je m’étonne qu’aucun suicide rituel n’ait lieu à l’igen pour protester contre la destruction des contenus dans les programmes disciplinaires.

    Un si prestigieux aréopage gagnerait en prestige et en visibilité * si un de ses membres consentait, par exemple, à jouer les supernovae chimiques pour éclairer les masses abruties par la malbouffe et le malvote. A l’instar de cet avocaillon new-yorkais, adepte du pic de Dirac terminal dans le bilan carbone :

    « Ma mort précoce au carburant fossile ** reflète ce que nous nous infligeons à nous-mêmes. Avoir des buts honorables dans la vie invite à avoir des buts honorables dans la mort. J’espère que c’est une mort honorable qui pourra servir à d’autres »

    L’honneur, toujours l’honneur, un comburant dont on se sert avec parcimonie à l’igen.

    * après dissipation des fumées

    ** aucun raffineur n’a tenté de récupérer ce happening dans le phlogistique pour vanter la qualité de leur produit

  42. Macron apporte un gland de chêne à Trump !
    Pendant ce temps où le petit jardinier de l’Elysée fait des boutures, Trump s’occupe des affaires du monde et oblige la Corée du nord à fermer son centre d’essais de missiles balistiques.

    • Moi j’aurais apporté une grenouille dans son bocal avec sa petite échelle : elles ont la réputation de prédire les changements climatiques !

    • Toufriquet aurait pu cadeauter trump en vous offrant comme un panda.

      Il y a renoncé lorsqu’on lui a fourni la longue liste des coûts afférents. Un vrai coup de bambou pour le budget fédéral.

      PS : En un certain sens, un peu vieilli, trump oblige babymoon. Mais sûrement pas « son centre d’essais de missiles balistiques ». Vous dialisez.

      Comme d’hab.

  43. Cela fait penser à Pou Yi dernier empereur de Chine qui finira sa vie comme jardinier ! Quelle décadence …

  44. Si l’honneur d’être Français doit se partager avec le président Macron c’est à grimper dans les arbres du parc de l’Elysée comme le président Deschanel !

    • Vu le contexte je dirais plutôt un coup à se retrouver en pyjama sur la voie ferrée en pleine nuit.
      Avec Brigitte et les flics qui courent partout au petit matin, affolés.

        • Quelle époque ; il était encore possible de tomber d’un train sans se tuer.
          Avec le TGV, désormais ; c’est hors de question d’y penser.
          D’autant plus quand tout cela sera bien ouvert à la concurrence.

  45. Les arbres de la liberté … les poteaux de la liberté ! Poteaux d’exécution ? C’est ce qui se passa à Bédoin dans le Vaucluse.

    • Certains eurent plus de chance ; ils furent guillotinés, pas fusillés.
      (économie de poteaux, de poudre et de balles)

      Sale époque, les écolos avaient pris le pouvoir.
      Il ne fallait pas toucher aux arbres.

  46. « Le Figaro » : « Pyongyang suspend à compter de ce samedi ses essais de missiles balistiques et ferme son site d’essais nucléaires. Le régime annonce désormais développer une nouvelle ligne politique : «établir une économie socialiste indépendante et moderne». »

    Kim Jong Un consulté nous informe : « Dugong n’est pas une baleine c’est un macaque débile aux jeux de mot surannés ! Seul Maître-Trump possède la Voie ! »

    • C’est bien ce que je disais vous avez retranscrit : « fermer son centre d’essais de missiles balistiques ». Votre avenir de conseiller aux Etranges Affaires est fortement compromis.

      PS : on écrit Kim Jong-un et non pas Kim Jong Un comme tous les béotiens.

      Tiens, lisez plutôt ça qui est plus compatible avec votre niveau de compréhension et votre vision du monde (définitivement confinée aux hôpitaux périphériques) :

      https://www.nouvelobs.com/rue89/notre-epoque/20180420.OBS5500/c-est-penible-ces-chinois-qui-n-ont-pas-d-humour.html

      • Pourquoi lire un type qui explique à la cantonade que je ne mérite pas de vivre ?
        Franchement vous êtes donc si sot que vous ne comprenez même pas la portée de vos mots ?

        • Pierre vous accorderiez une certaine clémence à Dobo et la refuseriez à la petite baleine en slip ? Mais enfin, il ne peut pas être bon partout !

          • Siréniens et baleines sont bien des cétacés,je crois…mais un dugong n’est pas une baleine.

            On a longtemps rigidifié les corsets et les cols de chemise avec des « baleines » -à l’origine des fragments de fanons de baleine…mais je ne sache pas qu’on ait jamais songé à glisser des baleines dans les slips.

        • Pour un noi-che*, rire à la cantonnade, en bouffant un riz Cantonnais est un délice de l’Orient ! 😉

          *je baragouine également le verlan à mes heures. Et non, « baragouiner », c’est pas faire la tournée des bistros préférés de Caroline Fourest 😉

  47. Ca doit faire un sacré coup dans l’estomac de l’égo boursouflé de la petite baleine du blog !

  48. Il explique avec toute la vulgarité de petit comptable (agrégé) qu’il est resté toute sa vie que comme Vincent Lambert je coûte trop cher et qu’il vaut mieux m’achever tout de suite !

    Il pense petit et ça c’est irrattrapable. Vous connaissez la célèbre formule de Jacques Attali : à partir de soixante-dix ans un homme coûte plus cher à la société qu’il ne rapporte … chez certains ça commence bien avant !

    • Jacques Attali le mentor d’Emmanuel Macron : l’homme qui pense faux pour l’homme qui parle faux !

    • Cette méfiance Japonaise à l’égard du nucléaire pourrait très bien devenir atavique (si ce n’est pas encore le cas) ; Hiroshima, Nagasaki, Fukushima … (cherchez l’intrus)

  49. Avis de recherche:
    Je suis un nombre entier strictement supérieur à 1 égal à la somme des chiffres de mon carré.

  50. A qui appartient Vincent Lambert ? A la société ou à ceux qui l’aiment ?

    Jean-Marc Sauvé le jésuite qui préside le Conseil d’Etat explique en le claironnant sur tous les tons : Vous pouvez l’euthanasier c’est un légume – son cerveau est aux abonnés absents.

    Ses parents disent : C’est toujours notre fils – nous l’aimons – le sédater c’est l’assassiner.

    Moi je crois que l’humanité penche de leur côté – je me fous de la raison d’Etat en la circonstance !

  51. « le fantôme d’hervé a dit :
    Je m’interroge sur la nécessité de venir lire ici les commentaires, cette littérature de l’indigence de l’esprit. »

    Vous pouvez lire Les yeux fardés de Lluís Llach.
    Dans un premier temps ça vous calmera un peu puis vous pourrez en rédiger un commentaire …

  52. à Flo
    Dernière innovation en matière de sous-vêtement masculin:le boxer avec garage à couilles intégré.

    Les Américains, tout comme les Anglais aiment les jeux de mot; le mot « ballpark » issu du vocabulaire du baseball désigne le terrain de baseball (et par extension donne l’expression « in the same ballpark » qui signifie « du même ordre de grandeur ») mais ball park peut aussi se comprendre littéralement comme « parking,garage à couilles (balls=couilles)

    https://www.saxxunderwear.com/

    PATENTED TECH
    BALLPARK POUCH™
    A 3D hammock-shaped pouch designed to keep everything in place. Thanks to mesh panels and Flat Out Seams™, the BallPark Pouch™ prevents skin-against-skin friction and ensures chafe-free support.

    Une poche 3D en forme de hamac conçue pour maintenir tout en place…peau contre la peau.Grâce à des panneaux en « mesh » (treillis de fils) et des coutures plates prévient la friction de la peau contre la peau et assure un soutien/maintien sans irritation.

    Vous voyez,il n’est pas question de baleines.

    • Ballpark : de « même ordre de grandeur » à « parking à couilles ». Hmm, C’est fou, ce n’est pas sans nous renvoyer à la double connotation de spreadeagle.

      Saint Cloud, Paris match my dear

      Vous aviez confié d’être équipé en ustensile américain, sans vous confondre avec une baleine, avez-vous une de ces poches 3D proposées sur ce site et si oui, en êtes-vous satisfait ?

  53. Le 21 avril 2018 à 15 h 39 min,
    Flo
    a dit :
    C’est inexact. Le cétacé ou baleine est carnivore, le sirénien herbivore.

    Merci pour cette rectification…Le dugong est donc encore plus éloigné de la baleine que je ne pensais.
    Sua Eminenza ne fraie pas avec les cétacés.

    • Ce sont deux ordres différents ; cétacés et siréniens.
      Certains cétacés se nourrissent de plancton, uniquement.
      Il faut prendre en compte le phytoplancton.
      Donc les cétacés se nourrissant de plancton (uniquement) sont-ils carnivores ?

      Mais, c’est assez disait la baleine.
      Oui, c’est tassé.

  54. e 21 avril 2018 à 16 h 55 min,
    abcmaths
    a dit :
    Y en a-t-il d’autres ?
    TATONNEMENTS
    J’ai » l’impression » que non.je n’arrive pas à mettre en forme mon raisonnement …mais il me semble que le carré de n augmente si vite avec n que la malheureuse somme des chiffres s’essouffle vite quand elle veut rattraper n^2.

    J’ai essayé ça.

    Un carré (d’entier) est la somme de deux nombres triangulaires consécutifs.

    Je désigne par #n la somme des chiffres qui composent n (ainsi #81=9)

    Soit N^2 un carré; # N^2 est au plus égale à la somme : #T indice k+#Tindice k+1 où T indice k et Tindic k+1 sont les nombres triangulaires consécutifs dont la somme vaut N^2 ..

    Exemple 484= T indice 21+ Tindice 22 = 22^2 # 484= 16 ;#T indice 21=6 #Tindice 22= 10

    Tindice 8 +Tindice 9= 36+45 =81 = 9^2
    #36=9 # 45= 9 #81 =9

    Si M> 9 alors # M^2 est inférieur à M^2.

  55. Donald Trump a envoyé un tweet de félicitations aux Identitaires qui bloquent le col de l’Echelle près de Briançon : « Bravo ! Les Frenchies moi je bloque Macron à Washington ensemble on fait du bon boulot ! »

      • … l’Algérie était disposée à former des imams en Belgique et que son expérience en matière de prévention contre l’extrémisme et de promotion de la culture de modération …

        Pour le peut que j’en sais (témoignages recueillis) leur expérience est très probante.
        C’est l’armée qui encadre tout cela (sans modération ou état d’âme) les enquêtes sont rares, les conclusions rarement publiées et les éventuelles plaignants à postériori, inexistants.

  56. « Nous attendons de l’islam de France qu’il ouvre la voie. »
    Lequel ?

    « En conséquence, nous demandons que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés d’obsolescence par les autorités théologiques »

    Les « zautorités théologiques » (lesquelles ?) auront-elles texticules d’aller contre la nature révélée du (gore)texte ™ ?

    Peut-être faudrait-il confier ce « travail » à une autorité morale tellement élevée qu’elle en serait indiscutable, indiscutée, infiniment lente et vite oubliée, genre Driout.

    L’honneur ! L’honneur !

  57. Le malheur est que l’Histoire ne nous a laissé aucun exemple susceptible de donner un peu d’espoir !

  58. C’est la grande forme, à ce que je vois …ou ce que je lis, plutôt …..mais comme je vous comprend ……c’est énervant, hein ?

  59. Très bon article. La ligne rouge entre ceux d’en bas et les autres existe depuis des lustres, rien ne change
    et ne changera. Dans l’Histoire, le peuple a parfois soufflé, bénéficié de trêves, lui laissant croire que la vie pouvait devenir plus douce… ce fut bref, comme le temps d’une chanson.
    Les révolutionnaires ont porté un idéal de société qui s’est vite transformé en miroir aux alouettes. Au final, d’Est en Ouest, le crime a remplacé l’idéal. La grande bourgeoisie fit ses choux gras dans le plat en vermeil de l’aristocratie… Chine, Cuba, URSS, les privilégiés du nouveau pouvoir en place ne mangèrent jamais à
    la même cantine, « partageux » en théorie, en pratique « tout pour ma pomme ». Quoi qu’on dise, Trotsky a dénoncé ce système mis en place par une poignée de bureaucrates dans son ouvrage: La Révolution trahie, bréviaire anti bolchevique lucide qui signa son arrêt de mort.
    Artistes, écrivains, philosophes, musiciens, prolos sans dimanche, c’est pas demain la veille que le capitalisme vous fera des risettes… hier comme aujourd’hui, la valeur attend le nombre de vos années pour sortir sa calculette et vous envoyer à la fosse commune. Amen! Relire les « Pages Romantiques » de Franz Liszt où sont décrites ses conditions de vie, de galère, lors de son séjour en France.

  60. Je réactive un instant cette chronique déjà ancienne et toujours d’actualité. Dans le FigaroVox, l’excellent Alexandre DiVecchio interviewe Diego Fusaro, philosophe italien qui murmure à l’oreille de Di Maio et de Salvini, il est le théoricien qui a monté la campagne électorale du mouvement 5 Etoiles.
    Et que dit-il, cet éminent ?

    « Dans notre temps, celui du capitalisme financier, la vieille dichotomie droite-gauche a été remplacée par la nouvelle dichotomie haut-bas, maître-esclave (Hegel). Au-dessus, le maître a sa place, il veut plus de marché dérégulé, plus de globalisation, plus de libéralisations. Au-dessous, le serf «national-populaire» (Gramsci) veut moins de libre-échange et plus d’État national, moins de globalisation et une défense des salaires, moins d’Union européenne et plus de stabilité existentielle et professionnelle. Le 4 mars en Italie n’a pas été la victoire de la droite, ni de la gauche: le bas a gagné, le serf. Et il est représenté par le M5S et la Ligue, les partis que le maître global et ses intellectuels diffament comme «populistes», c’est-à-dire voisins du peuple et pas de l’aristocratie financière (Marx). Si ceux-ci sont populistes, il faut dire que les partis du maître sont carrément démophobes, ils haïssent le peuple. »

    La suite sur
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/06/15/31001-20180615ARTFIG00394-entretien-avec-diego-fusaro-l-homme-qui-murmure-a-l-oreille-de-di-maio-et-salvini.php

  61. Un truc me gêne, « national-populaire », dit par un marxiste, ça évoque le « national socialisme » tel que nommé par chez nous, donc la nazisme, la bête immonde, les heures les plus sombres etc … Sauf que , Nazi ou Nazional Sozialismus, ça veut dire Socialisme national, donc socialisme ! et qui (air de déjà vu …) veut imposer, protectionnisme, interventionnisme étatique et réglementations à tout va, taxes et impôts sur le capital et les moyens de production, pour financer ses largesses pour son électorat, ce qui rapidement fait empirer la situation économique. Et ça finit par du totalitarisme ! Alors permettez moi de ne pas m’en réjouir !

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