« L’idéologie, écrivait Hannah Arendt, est un système d’explication de la vie et du monde qui se flatte de rendre compte de tout événement passé ou futur sans faire autrement référence à l’expérience réelle », rappelle Alain Finkielkraut dans un récent entretien avec Elisabeth Lévy sur RCJ — entretien repris dans Causeur ce mois-ci, mais je m’abstiendrai de conseiller aux fervents de ces chroniques de se plonger dans un magazine où Philippe Meirieu explique qu’il a toujours défendu la culture et la pédagogie de l’excellence…
Elisabeth Lévy y avoue toutefois son « pincement de jalousie » à l’endroit de ses confrères du Point qui avaient eu l’idée de leur titre sur « la gauche Finkielkraut ». Oxymore ? se demande le lecteur pressé. Pas même : dans le délitement de l’opposition Droite/Gauche, il y a bien une vraie gauche dans ce pays, même si il lui arrive de voter ailleurs, parce que le vote ne signifie plus rien : quand le temps est au gris et que les gens au café tiennent des propos excessifs, je pense pour me réconforter à la tête que font aujourd’hui tous ces gens qui ont voté Hollande en 2012 — et je ris, je ris, je ris…
Prenons un exemple : où se situe le « Comité Orwell », qui rassemble tant de signatures diverses — sauf qu’elles s’accordent sur l’ambition exprimée par l’auteur de 1984 : « Parler de liberté n’a de sens qu’à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu’ils n’ont pas envie d’entendre ». Quelqu’un croit-il sincèrement que Jean-Claude Michéa, longuement interviewé par le site, est de droite ? Quelqu’un doute-t-il de l’engagement à gauche de Natacha Polony, ex-candidate chevènementiste en 2002 ? Qui peut croire que Caroline Fourest, parce qu’elle dit des choses justes sur l’Islam salafiste, est frontiste ?
Autant penser que Finkielkraut est subtilement antisémite…
Si quelqu’un croit que ma présence à Béziers le 16 mars prochain est en contradiction avec ma pensée profonde, qu’il me le fasse savoir, je rectifierai ses propos sur le pré — hélas, on ne peut plus le faire, et nombre de courageux anonymes se déchaînent donc çà et là contre moi — et contre Finkielkraut, Polony, Michéa et consorts. « On ne va pas à Béziers », s’exclament ces belles consciences. Comme on ne va pas à Orange, ni à Hénin-Beaumont, ni à Fréjus, ni à Hayange.
Ni bientôt à Marseille, quand Jean-Claude Gaudin, qui n’est pas bien vaillant, aura laissé sa place à… à qui, à votre avis ?
J’étais à Ajaccio il y a huit jours : on ne m’a rien dit, que je sache, et pourtant j’y ai tenu le langage de la vérité — celle qui est inaudible aux belles consciences des bobos. Ajaccio on peut (c’est limite, notez bien, depuis que certains Corses se livrent à des ratonnades que j’ai fustigées sans ménagement, et deux fois plutôt qu’une), et Béziers on ne peut pas ! Mais j’irais dans une municipalité hollandiste aussi bien, expliquer les impasses de la réforme du collège et les mensonges de la laïcité aménagée ! J’irais en Tunisie ou en Algérie expliquer que le fondamentalisme religieux est une hérésie ! Quelqu’un croit-il que je puisse avoir peur ?

Ça me rappelle les années 1960, quand on interdisait aux belles consciences d’aller en vacances dans l’Espagne franquiste ou en Grèce colonelle — ni en Afrique du Sud apartheid, ni en Israël sioniste, ni aux Etats-Unis impérialistes, ni-ni. Europe parcellaire, et univers à trous. Comment d’ailleurs pouvions-nous subsister dans une France aussi désespérément gaulliste ?
Mais justement — je vais y revenir.
La France de ces belles consciences est une France de plus en plus mitée. Une France qui se racornit à quelques prés carrés. Où diable iront-ils bientôt, tous ces beaux donneurs de leçons ? À qui serreront-ils la main ? Le FN, c’est au minimum 30% des voix : je leur conseille de demander à leur boulanger un certificat de bonne vie et mœurs de gauche avant de lui acheter une baguette.
Je dis « de gauche », mais en même temps, ils vilipendent la politique pour laquelle ils ont voté. Faudrait savoir, les mecs : cocus et pas contents ? Ah bon, vous n’aviez pas voté pour la réforme du collège, ni pour les lois sur le travail, ni pour l’aberrante politique étrangère de l’actuel gouvernement, ni pour… Ni-ni est le petit frère de Oui-Oui !

Faisons comme le conseillait Hannah Arendt, et revenons-en au réel.
Dans les années 1960, le réel, c’était De Gaulle. Je l’ai suffisamment combattu, à l’époque, pour ne pas avoir à fournir de certificat de gauchisme. Mais je l’ai combattu pour de bonnes raisons — l’incapacité à parler aux enfants du baby-boom, le simplisme de croire qu’un plongeon dans la piscine de Nanterre allait régler les questions que posait le Mouvement du 22 mars, ou de penser qu’une réforme suffirait pour apaiser la chienlit. Je n’ai pas combattu la vision d’une France forte, qui savait se tenir face aux Soviétiques et face aux Américains, une France qui avait su liquider la question algérienne sans s’illusionner sur une victoire qui ne réglait rien (parce que l’armée avait gagné la guerre, mais n’aurait pas gagné la paix), une France du France et du Concorde, une Nation et non le petit tas de gelée tremblotante que les politiques successives d’aplatissement devant Bruxelles et Berlin ont fait de nous. Tout comme j’ai combattu la vraie extrême-droite, les vrais fachos — le 21 juin 1973, par exemple. Où étaient-ils, à l’époque, les donneurs de leçons d’aujourd’hui ? Dans quel trou de rat — ou de lapin ? Robert Ménard, à l’époque, était à la LCR. Les hollandistes d’aujourd’hui, les belles consciences donneuses de leçons, devraient se demander pourquoi tant d’anciens gauchistes se prononcent aujourd’hui pour la France — contre leur France.

Il faut restaurer une France forte (toute allusion à un slogan sarkozyste est indépendante de ma volonté), une France qui donnera un idéal à des jeunes que nous ne savons plus intégrer, et auxquels nous apprendrons des savoirs au lieu de les noyer sous les compétences — parce que les savoirs savamment distillés suffisent à créer ce « vivre-ensemble » dont on nous parle tant depuis qu’il est devenu si difficile à vivre. Une France laïque où les religions auront toute leur place — à la maison. Une France unifiée, et non une France truffée de zones blanches sous prétexte que çà et là des citoyens français votent mal.
Alors oui, je vais à Béziers comme je vais partout où l’on m’invite — parce que je ne m’interdis rien de cette France actuelle qui est mienne, qui est nôtre — et ceux qui voudraient me donner des leçons peuvent se les carrer dans l’hémisphère sud — par où ils pensent.

Jean-Paul Brighelli

30 commentaires

  1. Vous n’écrivez jamais aussi bien et aussi clair que quand vous êtes en colère ou faites semblant de l’être. Et c’est le cas pour cet article. Merci Monsieur Lino Brighelli.

  2. « je leur conseille de demander à leur boulanger un certificat de bonne vie et mœurs de gauche avant de lui acheter une baguette. »

    Debout « la France qui se lève tôt » et qui ne ramasse que les miettes des profits du Grand Capital ou des exploiteurs de même farine.

  3. On aime bien quand vous vous fâchez comme cela.
    Et alors, c’est justement dans les quartiers difficiles de banlieue, dans les municipalités FN qu’il faut aller parler. Parce qu’avec des raisonnements comme ceux de vos détracteurs, n’allons plus enseigner en banlieue à Marseille ou à Béziers ou dans tous les endroits « maudits ». Belle mentalité !
    Bon, après, j’ai bien des doutes sur Debout de la France…

  4. Il y a une dérive générale de l’état de droit en France : c’est plutôt de cela dont il faut s’inquiéter que de la résistible ascension de Robert Ménard !

    Deux partis politiques qui « alternent » se sont emparés de l’état français en détournant nos institutions ; cela c’est grave …

    Les remparts contre cela ? Certainement pas le Conseil Constitutionnel et le Conseil d’Etat !

    C’est au peuple français de réagir contre le délitement de la nation et de ses idéaux politiques.

    • L’actuel président de la république est la caricature de ces invertébrés moraux qui prétendent gouverner la France alors qu’ils ne sont même pas capables de gouverner leur propre vie !
      Cette génération d’après 68 a perdu tout sens de la dignité … ce sont des présidents par défauts au sens plein !
      De Sarkozy à Hollande il n’y a qu’un tout petit pas et même pas assuré de quoi que ce soit.

  5. Quand on me parle de compétences, je ne sais pas pourquoi, je pense immédiatement à « La pince à linge »….
    « La belle histoire déjà quand il était enfant il montrait
    à tous les passants
    Son cu/rieux esprit com/pétent… »

    Oui, je sais je suis infréquentable, ça aide beaucoup à vivre heureux.

  6. Je réagis brièvement en ma qualité de premier concerné sur le sujet ici… Mon précédent post sur votre prochaine arrivée dans mes terres ne visait pas, vous l’aviez compris, à vous déconseiller de venir. J’avais réagi en fonction de mon attitude. Je serais bien venu au palais des congrès, mais non, avec Ménard qui organise cela, moi, je ne peux pas.
    Surtout depuis sa sortie (une nième) sur la France qui allait mieux sous P.Riquet (donc sous Louis le quatorzième) !
    Ici, nous vivons sous une municipalité frontiste, quelque peu royaliste, pas mal pied noir/nostalgique, très catholique (tendance St Nicolas). Bref, tout cela fait de nous de « bons Français ». Et entendons-nous bien : je partage une part de l’analyse selon laquelle on a laissé aller le centre-ville en l’abandonnant à la misère (immigrée ou non).
    Le dilemme est le suivant : oui il y a un véritable problème migratoire non ou mal maîtrisé, non je ne me vautre pas dans la fange frontiste. Je sais bien évidemment que ce n’est pas non plus votre cas.

    • Charbonnel,

      Je vous ai compris !

      Simplement méfiez-vous de ceux qui vous prêteront une épaule secourable dans ces heures difficiles en riant sous cape de votre sentimentalité républicaine !

      Moi non plus les bondieuseries ne me font ni chaud ni froid : ni les retraites aux flambeaux, ni la statue miraculeuse de la vierge noire que l’on promène par les champs par temps de sécheresse et autres fléaux récurrents.
      Tous ces livres d’images pour enfants pieux ne sont pas de mon domaine ; maintenant n’oubliez pas qu’Apollinaire chantait les images d’Epinal de Georgin et que lui l’étranger polonais irréductible païen et paillard a combattu vaillamment pour la France en 14 parce que son cœur avait battu pour ces images !
      Alors bon s’il plait aux Biterrois d’avoir une crèche dans leur maison publique à Noël je ne vais pas me mettre martel en tête pour si peu.

      On peut toujours imaginer une France peuplée d’êtres rationnels … mais auraient-ils seulement un cœur et des tripes ?

    • Cela s’appelle marcher sur de la glace mince — très mince.
      Mais franchement, j’assume. J’ai vécu dix ans dans le Biterrois (à côté de Clermont l’Hérault) et de vrais frontistes convaincus, il n’y en a pas des masses.

  7. L’embourgeoisement est une chose magnifique … et magnifiquement réductrice aussi !
    Dit crûment : combien parmi tous ces bourgeois donneurs de leçons sont prêts à aller se faire casser la gueule pour leurs idéaux si magnifiques ?

    En 14/18 les Français – le peuple mais aussi la plupart des bourgeois – sont allés se faire casser la gueule – « les gueules cassées » – pour la patrie ; on a dit (les surréalistes notamment mais pas qu’eux) que c’était un dévoiement de l’idée même de France qui se devait d’être pacifiste ; on a essayé le pacifisme et l’entente entre les nations notamment à travers la SDN et le pacte Briand-Kellog ; mais il faut être au moins deux à vouloir la paix … et la guerre est arrivée encore plus terrible qu’en 14/18 car les armements avaient fait des progrès, plus cruelle aussi car l’idéologie était plus absolue !

    Le désarmement moral ayant atteint tous les ressorts de la nation la défaite a été cinglante en juin 40 !

    La question de la moralité n’est pas secondaire dans une nation contrairement à ce que les hommes au pouvoir veulent faire croire quand ils ont habilement confondu leurs intérêts et leurs devoirs d’état.

  8. Certes, c’est l’éternel débat entre l’électeur qui se fourvoie et le militant.
    Moi, je parle de ceux qui organisent la vie ici.
    Oh! et puis, rien que la lecture du torchon municipal suffirait à vacciner n’importe quelle personne qui a un tant soit peu de goût et de dignité, traits de caractère qui manquent cruellement à ces gens-là.
    Cela dit, non, il n’y a pas de ratonnades, oui, l’opposition est soit nulle (le communiste Aimé Couquet), soit exsangue (le socialiste Duplaa), et peut-être qu’il y aura du mieux dans la gestion de la ville. Voyez mon ouverture d’esprit !

  9. J’ajoute que Clermont l’Hérault, ce n’est pas le Biterrois… On accroche la mentalité « hauts cantons ». Je vous jure que Béziers, c’est vraiment spécial. J’ai pu le constater depuis mon installation dans cette ville (78). Mais ne nous pavanons pas : je suis perpignanais. Le fief du prince consort.

  10. @Corraline
    Sur les compétences-clefs de l’OCDE, qui sont la véritable origine de la réforme du collège
    ( première étape : loi Fillon 2005 – un socle commun pour tous et en plus des options pour les volontaires – ,
    deuxième étape loi Peillion 2013 – un socle commun pour tous et suppression de toutes les options – .
    troisième étape : décret V.-B. 2015 – triomphe des « compétences » ) :

    Perspectives de l’OCDE sur les compétences 2013 – OECD Skills
    https://skills.oecd.org/documents/Perspectives_de_OCDE_sur_les_ compétences_2013.pdf
    .

  11. Certains voudraient que la France ne soit peuplée que de premiers de la classe et d’autres que de derniers !

    Moi qui suis réaliste je crois que parfois – très rarement – les derniers seront les premiers et un jour les premiers finiront bon derniers (mais pas forcément dans cet ordre).

  12. « On aime bien quand vous vous fâchez comme cela. »
    Je confirme: Excellent billet pouvez- vous nous en faire au moins un par semaine comme celui-ci ?

    PS:
    « J’irais … en Algérie expliquer que le fondamentalisme religieux est une hérésie !  »
    Là non, je vous le déconseille; restez en France, on a besoin de gens comme vous en France

  13. Charbonnel 2 Mars 2016 à 7 h 52 min #
    En parlant d’éditeurs, JP Brighelli, vous venez bientôt sur mes terres… Je serais bien venu assister à votre réunion autour de votre dernier ouvrage, mais non, c’est au-dessus de mes forces ! Il y a des empêchements esthétiques (l’affiche est hideuse, comme tout ce qui vient de cette municipalité), syntaxiques (« Le prof est pas… »), lexicaux (« Le prof… ») et enfin, moraux (Ménard).
    Vous serez certainement à l’aise au milieu de tout cela, encore que cela me laisse pantois. Mais il y a des impératifs éditoriaux, je suppose. Bref, bon courage. Si je vous vois dans la rue, sur les Allées, je ne manquerai pas de vous saluer. C’est tout ce que je peux faire en l’état. »

    @Pirouette, cacahouète…Il était un petit homme qui jouait une drôle de partition et qui était un vrai faux-jeton. Pirouette, cacahouète.

  14. Pour ceux qui n’auraient pas compris mon billet à Corraline, je précise que, la transmission de « connaissances » coûtant cher, car il faut des professeurs spécialisés, agrégés ou certifés, l’OCDE a suggéré que le collège renonce à transmettre des « connaissances » et se borne à donner quelques « compétences », lesquelles d’ailleurs sont pratiquement acquises à la naissance. Quelques « adultes présents » suffiront à remplir cette tâche.

    • J’ai fait mon stage de CAPES en 1969. Les élèves s’asseyaient sur les tables, tournant le dos au professeur qui trouvait ça charmant…Il aurait fallu tenir compte, pour les faire lire un texte, de leurs petites histoires sentimentales …il ne fallait pas leur parler de ce qu’ils ne connaissaient pas…ne pas employer un terme aussi compliqué que « conter fleurette » mais choisir « flirter » …
      J’ai démissionné et me suis tournée vers le Droit.
      Cela pour dire que la pourriture ne date pas d’hier. Au fait honnêteté et honneur ça n’avait pas une certaine parenté à l’origine?
      Aujourd’hui, amateur de jeux de stratégie en ligne, je regarde avec un amusement navré les résultats de l’Education nationale. Plus les gens sont jeunes et plus ils ont du mal à se faire comprendre , y compris de leurs pairs. On n’en a pas fini d’avoir tout vu (avec un salut, en passant, à Alexandre Breffort, concepteur de la formule).

  15. Un résumé de la situation politique de notre pays !
    Etrange gauche qui a noyé les valeurs dont elle se réclame dans un tsunami idéologique !
    Les seuls de gauche sont désormais catalogués de droite ! Ou encore mieux, populistes !
    En fait, c’est la démonstration que la prétendue gauche est contre le peuple ! Merci a elle de le reconnaître finalement !

  16. « L’idéologie est un système d’explication de la vie et du monde qui se flatte de rendre compte de tout événement passé ou futur sans faire autrement référence à l’expérience réelle ». Elle a dû écrire ça dans « Les origines du totalitarisme », Hannita. Et pourtant que ne lui a-t-on reproché lors du procès d’Eichmann à Jérusalem de se laisser entièrement emporter par sa pensée philosophique, de préférer le raisonnement à la compassion pour l’expérience réelle que le peuple juif avait vécue, et qu’en termes kantiens, elle se soit arrêtée sur la quaestio facti, système de défense d’Eichmann qui disait avoir obéi aveuglément aux ordres qui demandaient d’appliquer les dogmes de l’idéologie nazie.

    Pour le reste, France forte, France apaisée, France qui va de Dunkerque à Tamanrasset, le changement, c’est pour Kant! (*)
    etc… je m’en moque ! Moi, je pleure chaque jour la France du 18 juin, la France Impériale qui aurait dû aller de l’Atlantique à l’Oural dont la perte en ce morne jour du 18 juin 1815 à Waterloo assombrit mon existence.
    (*) j’emprunte ce slogan à mon chat « Dolfie-moustache-en-croc », hollandiste des commodités, qui me la serine quand je tarde à lui changer sa litière.

    • Imaginons (un moment seulement) que Gaudin disparaisse en loucedé (par exemple, plongé dans un sarcophage en béton et immergé discrètement par une barge au milieu de la baie, au milieu de la nuit) et qu’on le remplace par un système d’intelligence artificielle doté d’une fonction distributrice de blagounettes.

      Qui s’en apercevrait et quand ?

      • C’est curieux cette vanité marseillaise ! Ca s’est déjà fait, ca s’appelle Hollande.
        En revanche ce que je ne comprends pas c’est pourquoi dans ce cas on parle d’intelligence ?
        Sont-ils même réels ?
        Par contre l’idée du béton est séduisante.
        C.Monge

    • Et si on nous remplace notre Dugong par un distributeur automatique de jeux de mots et de cadavres exquis est-ce qu’on pleurera seulement ?

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