Capture d’écran 2018-01-15 à 14.25.27Il y a deux France. L’une est fictive, elle s’appelle Paris. C’est une ville qui n’existe pas, mais qui se croit le centre de l’Hexagone, peut-être celui du monde. C’est fréquent chez ceux qui ne sont rien, et pensent que leur nombril est tout.
Et puis il y a la vraie France, France périphérique (si on veut bien y réfléchir, le centre d’un cercle, ce n’est pas grand-chose, c’est la périphérie qui fait tout), France des terroirs et des paysages, France des vignes et des nourritures terrestres — loin des mangeoires prétentieuses où des bobos désœuvrés invitent des femmes artificielles — et des hommes qui ne le sont pas moins.

Evidemment, ces évidences ne sont pas du goût de tout le monde. Un journaliste (ou qui prétend l’être parce qu’il papote sur la Cinq sur le coup de 20 heures) traita un jour de « pétainiste » un ami gastronome qui faisait l’éloge de ces terroirs et de ce qui s’y élève : camemberts non pasteurisés, agneaux de prés-salés et poulardes de Bresse. « Pétainiste ! ». Incroyable cette capacité des imbéciles à franchir le point Godwin dès qu’ils ne comprennent pas. La référence au IIIème Reich est le bouclier de leur bêtise.

Tout cela pour vous parler de Lalbenque…

Lalbenque est un village du Lot, à une quinzaine de kilomètres de Cahors (admirable, Cahors !) où tous les mardis, de novembre à fin février, se tient un marché aux truffes, sur le coup de 14h30.Capture d’écran 2018-01-15 à 14.27.40 Mais dès 13 heures, les traqueurs de Tuber Melanosporum posent leurs petits paniers, sagement couverts d’un tissu à carreaux, sur les tréteaux disposés dans la rue à cet effet.Capture d’écran 2018-01-15 à 14.07.27 Juste au-dessous du Lion d’or (05 65 31 60 19) où pour une somme savamment calculée, vous pouvez déguster des plats truffés avec délicatesse, mais sans parcimonie. En les arrosant d’un Cahors, par exemple…IMG_20180102_124027(« Comment ! s’exclame le Parisien de passage. Une « formule truffes » à 35 € ! Et du « Tout truffes » à 48€ ! Si peu cher avec de vraies truffes ?!? » — Tu sais, mon ami, ce n’est pas parce que ta cantine parisienne ordinaire te prend pour un couillon qu’il en est de même dans la France entière — la vraie France…)

Demandez à manger à l’étage : il vous suffit d’ouvrir la fenêtre, de passer un instant sur le balcon, pour voir peu à peu se garnir les tréteaux, et tout un peuple de professionnels et d’amateurs se presser peu à peu autour des truffes encore emmaillotées. Chacun attend la sonnerie qui, à 14h30, autorisera le dévoilement des tubercules, et le départ des achats.201511192154-fullÀ vrai dire, une bonne partie des transactions se déroule discrètement, à l’abri des regards, sur le parking derrière la mairie. Pour ne pas heurter, sans doute, les grandes oreilles du fisc. C’est là que les restaurateurs et intermédiaires divers font leurs emplettes. Ce qui est présenté à 14h30 est surtout destiné aux amateurs éclairés — et fortunés, le prix de la truffe ayant explosé ces dernières années. En tout état de cause, c’est tout de même meilleur marché ici que chez Fauchon. Et cette année, dans le Lot, il y en a, de la truffe ce qui paraît-il est moins vrai dans la Drôme, autre grand dispensateur de plaisirs noirs.
SI jamais vous ne pouvez pas vous y rendre le mardi même, arrivez donc la veille, et logez-vous à 100m du centre-ville, à la Vayssade (05 65 24 31 51), une sublime ferme-relais, ancienne grange aménagée avec tout ce qu’il faut de luxe tranquille. L’été, bien sûr, petit déjeuner sur la terrasse, juste à côté de la piscine, au milieu des chênes pubescents (où justement les truffes…). Mais en ce début janvier, il fait bon paresser devant la cheminée.Capture d’écran 2018-01-15 à 14.05.42

Contrairement à ce que pensent les imbéciles qui habitent l’intra-périphérique, ce ne sont pas là les derniers vestiges d’une France qui disparaît : c’est le cœur même de la France éternelle. Une France où l’on récoltera encore des truffes dans les chênaies alors que les orties repousseront Rive Gauche — et rive Droite aussi. Une France qui vote peut-être différemment, qui n’aime pas forcément l’Europe — une Europe qui prétendra sans doute bientôt s’ouvrir à la truffe venue d’ailleurs, et exiger un calibre précis pour les diamants noirs.
La gastronomie n’est pas une culture — parce qu’alors, le McDo en serait une autre. La gastronomie est la culture — et le reste est barbarie. La civilisation est dans les terroirs, dans ces paysages bâtis de main d’homme et qui ont façonné le palais et la pensée d’autres hommes, de Montaigne et de Montesquieu. Elle est dans ces paysans accrochés à leurs truffières, hilares à l’idée de ce qu’à la même heure on mange à Paris ou Bruxelles, des hommes qui écoutent le vent et font pousser des diamants au milieu d’un univers calcaire — au lieu d’aller les acheter Place Vendôme. Paris s’est étendu, Paris prétend manger la France ? Au sud de la Loire, une résistance tranquille, étayée par des siècles de culture et d’agriculture, sourit gentiment en pensant qu’à la même heure, la ligne 5 ou 8 du métro parisien est bloquée par un « incident voyageur » — parce que Paris n’est pas la vie, mais la mort.
Et Lalbenque, c’est la vie, la vie qui passe et qui dure — et qui durera encore quand de Paris ne resteront que des décombres.

Jean-Paul Brighelli

PS. La Fête de la truffe se tient à Lalbenque les samedi et dimanche 27 et 28 janvier prochains. Allez, osez la truffe — elle vous le rendra bien.

525 commentaires

  1. Est-ce que l’arbitre peut tacler les joueurs ? C’était la question à la mode du jour …

  2. Non, effectivement pas ou peu de truffes dans la Drôme cette année. La sécheresse a été trop dramatique et trop longue. Peu de bécasses, aussi.
    NB ; Driout, Barjavel est petit-fis de paysans de Bellecombe-Tarendol, et non de Nyons. Ses parents étaient boulangers à Nyons mais ses grands-parents paysans à Tarendol. C’est le même canton.
    Il est vrai que Paris et ses ridicules nous semblent bien lointains.
    Au moment où vous publiiez cet article qui m’agrée fort, je soignais justement un Lagotto Romagnolo grand chercheur de truffe. C’est la race truffière à la mode mais un bon dresseur peut faire un truffier de n’importe quel chien.

      • Oui. Très belle histoire inspiré d’un fait réel. L’amour de Tarendol est inspiré d’une jeune fille camarade de classe de ma mère au cours complémentaire de Nyons qui se prénommait Marguerite.

        • Finalement,le compendium de l’humanité,c’est la famille dobolino:un cercle dont la circonférence est partout et le centre nulle part.

  3. D’après Brighelli maître après dieu de ce blog – je le rappelle à toutes fins utiles – il existe des terroirs de merde, par exemple Paris et banlieue proche et des terroirs de cocagne comme le Lot !
    Donc voilà au nom du politiquement correct je demande à ce que l’on pende haut et court Brighelli jusqu’à ce qu’il avoue dans un râle final qu’il n’y a que des terroirs de cocagne en France, en Navarre et outre-mer !

  4. Toujours dans le Lot, une découverte du dernier été: les coteaux de Glanes, un petit rosé gourmand (Gamay et Merlot), pas trafiqué et d’un tarif sympathique…

  5. Je ne sais pas pourquoi les gens en ont après la merde ? C’est très utile pour faire pousser des tas de bonnes choses … alors que là où il y a des truffes le sol est stérile car ce sont antibiotiques naturels.

    • On fit que le chêne marque. S’il y a de l’herbe sous l’arbre, peu de chances de trouver une truffe. Sous les truffiers, il y a un espace rond vide d’herbe. Donc plutôt herbicide qu’antibiotique. La truffe n’est jamais qu’une sorte de glyphosate.

  6. Les sangliers peuvent ravager une truffière avec leur groin. Mais ne croyez pas qu’ils cherchent les truffes. Ce qui les intéressent, c’est la vermine.

  7. J’ai fait récemment l’acquisition d’un pied de noisetier truffier. J’ai de sérieux doutes sur la réalité de la future production, mais il faut bien s’amuser de temps en temps. Je me demande ce qu’en pensera mon chien, si ça marche…Moi en tout cas, l’article de monsieur Brighelli m’aura fait horriblement saliver!

  8. Il y a des réflexes naturels et des réflexes conditionnés ; le dégoût devant la merde c’est un réflexe naturel mais la raison devrait nous indiquer que nous devrions être plus circonspect !!

  9. Le faux terroir plus vrai que le vrai !
    Vous connaissez l’histoire d’un des plus beaux villages de France Apremont-sur-Allier ? Eugène Schneider l’héritier des forges du Creusot avait épousé une demoiselle d’Apremont, il racheta le château à sa belle-famille le fit restaurer puis ensuite acheta toutes les masures d’alentours pour les faire rebâtir en style berrichon plus vrai que le vrai !
    C’est donc à peu près une récréation comme le village du prisonnier en Angleterre Portmeirion.

  10. Ah p…Cahors!
    L’on y mange très bien, pas cher, et le vin, évidemment…Et puis dans le SO, les gens sont aimables ( ou alors je suis bien tombé)…
    Un relent de raz-le-bolus chez notre hôte, ce billet?!

  11. Il est vrai qu’on mange vraiment bien dans le sud-ouest.
    Lyon est très bien aussi. N’importe que restaurant d’aspect simple est excellent, à chaque fois que j’y entre au hasard, sans avoir consulté quelque guide que ce soit. Même dans les restau U, quand j’étais étudiante, c’était très très convenable. Je crains que ce ne soit plus le cas.
    Ici, en Provence, il y a intérêt à connaitre des adresses, surtout dans les plus grandes villes. Très mauvais souvenirs de Nice, d’Avignon pendant le festival (ignoble et cher).

  12. Le Sud-ouest côté Dordogne ?

    Ça pue le gas oil, c’est rempli de gros khonnards, genre agricole, qui roulent les r, il y a des anglais et même des bataves, les maisons en pierre n’ont pas de fondation, les vegans qui y font leur coming-out sont enterrés vivants, des gens cafis de brouzouf s’y cachent, un quart-monde, genre Jacou le croquant y survit avec le rsa, les bons restaurants de village y ont quasiment disparu, les truffes de restau viennent de Hongrie ou de Chine, les cantous fument, les moutons et les chevreuils bouffent les jeunes plants péniblement plantés dans l’argile, les vieux parlent occitan, des bouseux en orange chassent et plombent parfois une vache ou un touriste lorsqu’il n’y a plus de faisans, tout le monde y roule en tracteurs ou 4×4 émetteurs de particules bien peu nobiliaires, la vieille noblesse est fauchée et fait des visites payantes de leur château en ruine, Joséphine Baker n’a plus les moyens de s’acheter des bananes pour aguicher le touriste au château des Milandes, …

    Fuyez !

    PS : j’espère que je n’en ai pas trop fait pour éloigner les ailleursois (?)

    • et en plus les gens sont encore plus agressifs qu’à Marseille.
      Un cauchemard.
      Fuyez, tant qu’il est temps!

    • J’oubliais : les brûlés puis les belles truffes n’apparaissent que dans les truffières pourries des voisins qui n’ont strictement rien fait pour en avoir.

      • J’ai souvenir d’un de vos messages, Dugong, a long time ago, qui rapportaient le désarroi d’un de vos amis, voisins, je ne me souviens plus, qui avait acheté force terres avec arbres ad hoc et tout et tout pour que de truffes, elles se recouvrent, mais de truffes point. Depuis cette lointaine époque, les truffes ont poussé ? Votre ami est devenu riche ? Ou il erre avec son chien sur ses terres « étruffées » ?

        • 4 ou 5 hectares plantés dans les règles de l’art il y a une dizaine d’années. Rien encore.

          Ici, tout le monde plante des truffières pour des raisons fiscales (l’année prochaine ce sera taxé ou quelque chose dans le genre).

          Au marché truffier du coin, le kg était à 700 € la semaine dernière. C’est vraiment bas.

          Perso, je tuerais plus volontiers pour un beau foie de canard que pour une truffe

          • Dix ans, Dugong, c’est un peu juste ! Faut vingt ans ! Et vous avez quoi, pour chercher, un chien ou une truie ?

          • Donc, si on veut aller bouffer en Dordogne, Dugong, faut aller chez vous ? Donnez votre phone et votre adresse ! SVP !

          • Pas moi, un ami !

            J’ai plutôt investi dans des parcelles de forêt. Juste après la tempête de 1999, les gens qui n’en faisaient déjà rien voulaient s’en débarrasser…

  13. J’ai fait un joint-venture avec Jeff Bezos ; on va racheter le Périgord pour cent milliards de dollars qu’on transformera en parc à thèmes pour riches chinois, on va conserver de faux-autochtones style Dugong qu’on habillera en blouse et sabots et qui feront semblant soir et matin de s’activer à des travaux pénibles et sans intérêts comme écosser les pois et promener le cochon truffier …

    • Jeff Bezos est vraiment trop khon pour ça : il va tout claquer pour aller s’emmerder sur la Lune ou une planète rouge et froide.

      • … avec d’autres gros khonnards de son acagibit.

        Il y en aura qui crameront en vol. Le pire c’est que les autres ne seront même pas refroidis.

  14. Si vous passez à Périgueux, allez à l’Essentiel * qui construit sa carte et ses menus en saison autour de la truffe. Et ce n’est pas de la daube…

    1 étoile au Michelin, ils n’en veulent surtout pas plus et ils ont bien raison.

    * juste à côté de la cathédrale, réservez, c’est petit !

    • Je l’ai toujours dit : dans nos coins, il vaut bien mieux (pénalement) trucider une belle-mère et la précipiter au fond d’un vieux puits que de voler des truffes.

      Et puis, ça ne se fait pas.

  15. Et un peu de littérature (polar ):

    Pierre Magnan
    Le commissaire dans la truffière

    Qui aurait dit à Laviolette, venu à Banon, Basses-Alpes, pour y déguster une omelette aux truffes, qu’il y trouverait des cadavres ? Qu’il se casserait le nez sur un tombeau protestant depuis longtemps désaffecté et qu’il serait obligé de partager ses lauriers avec une truie nommée Roseline ?
    Comme d’habitude, la solution ne lui apparaîtra que par hasard, au terme d’une série d’échecs tous plus lourds de conséquences les uns que les autres.

    • Ouais, ouais, et les truffes poussent mieux quand on a arrosé la truffière avec du sang humain — figurez-vous que j’ai lu le livre à Lalbenque ! Mais ce n’est pas le meilleur des Magnan.

  16. Question bête: pourquoi un jeune retraité investit-il dans des parcelles de forêt qu’il n’a que très peu de chances de voir croître?
    La descendance?

    • Le plaisir ? Le bonheur ? Sont-ce des notions que vous connaissez ?
      Voire croître les arbres, éclaircir les taillis, planter de nouvelles essences.
      Se faire plaisir, en fait !
      C’est pas si con !

    • Mââme Dobo m’a devancé.

      C’est ça, une forme de plaisir.

      Tapoter l’écorce d’un chêne chenu est ce de la gérontoscortéaphilie * ?

      Je pose la question.

      * chêne et charme : ces essences me chauffent

  17. Avec le « génie génétique »,il me semble qu’on peut produire de la truffe en veux-tu en voilà.

    Que se passe-t-il si l’on transporte un bobo parisien,habitué aux nourritures chichiteuses et coûteuses dans une province telle que celle décrite par le Maître et qu’on lui serve des plats exquis;admettra-t-il qu’on peut faire bonne chère pour peu d’argent , sera-t-il touché par la grâce ?

    Ou faut-il croire que la rédemption du bobo parisien soit chose impossible ?

  18. Commentaire sur la photo numéro 3:un célèbre physicien, qui occupe une part de ses loisirs à ramasser des truffes, présente le fruit de ses recherches.

    A son air placide,on devine que la défécation matinale fut sans encombre ni,a contrario ,excès de fluidité.

    Derrière lui, un parapluie déployé symbolise,par le camaïeu de ses bleus, la pluralité des mondes possibles.

    • Ce vieillard chenu, descendant très lointain de Néandertal *, radsoc donc, n’est manifestement plus au Landau.

      Si on lui parle de coalescence de trous noirs, il haussera les épaules en se demandant pourquoi faire un syndicat mixe de Lascaux et Rouffignac.

      * Néandertal : -35000 ans, soit moins de 2000 générations. Hier, quoi !

      PS : on ne ramasse pas les truffes, on les cueille.

  19. Restons Français ou plutôt restons Rueillois avec Labiche – et Delibes !

    Vive l’omelette à la Follembuche !

    LA BARONNE, entrant furieuse par la gauche.
    Mon gendre ! tout est rompu !… Voici une heure que j’attends, seule, sur la troisième marche !
    CRIQUEBŒUF, voulant parler.
    Baronne.
    LA BARONNE.
    Et je vous retrouve encore dans la cuisine !… sous des costumes.
    Avec horreur.
    Ah ! pouah !… s’agit-il de la noce d’un marmiton ?…
    CRIQUEBŒUF.
    Du tout !… une faveur inespérée !…
    PERTUISAN.
    Un honneur pour notre manoir !
    CRIQUEBŒUF, mettant la poêle dans les mains de la baronne.
    Prenez ce glorieux ustensile…
    LA BARONNE, jetant les hauts cris.
    Horreur !…
    CRIQUEBŒUF.
    C’est pour le roi !… qui est dans mon château, et attend son dîner.
    LA BARONNE.
    Le roi !
    PERTUISAN.
    Et nous lui construisons une omelette !
    LA BARONNE, avec élan.
    Qu’on me donne un torchon !
    Elle le prend et l’attache autour de sa ceinture en disant.
    Le tablier de cuisine s’anoblit quand on le porte pour son roi !…
    GIVRAC, à part.
    Oui ! mais pour des mousquetaires ?… Elle ne me pardonnera jamais quand elle apprendra.
    LA BARONNE, saisissant la poêle.
    À moi la queue de la poêle !
    GIVRAC, voulant la lui ôter.
    Madame, permettez.
    LA BARONNE, tirant à elle.
    Lâchez, capitaine !
    GIVRAC, insistant.
    Mais, madame…
    LA BARONNE, lui faisant lâcher prise.
    Lâchez, vous dis-je !
    Brandissant majestueusement la poêle.
    C’est pour le roi !
    TOUS.
    C’est pour le roi !!!
    LA BARONNE, exaltée.
    Et je veux que cette omelette s’appelle : « l’Omelette à la Follembuche !!! »
    PERTUISAN.
    Je mettrai trois œufs et une poêle à frire sur mon blason !
    LA BARONNE.
    À l’ouvrage !
    TOUS.
    À l’ouvrage !
    Ronde.
    LA BARONNE, elle tient la poêle, casse des œufs.[15]
    I Pour cette royale omelette…
    TOUS.
    …yale omelette.
    LA BARONNE.
    L’œuf de poule est insuffisant !
    TOUS.
    Insuffisant.
    LA BARONNE.
    Je voudrais des œufs de faisan,
    De pélican !
    TOUS.
    De pélican !
    LA BARONNE.
    Des œufs de paon,
    De cormoran
    Ou d’éléphant !!!
    TOUS.
    Ou d’éléphant !
    LA BARONNE.
    Au lieu de persil, de ciboulette,
    J’y voudrais hacher menus, menus,
    Des lis, des rosés, des cactus
    Et des bouquets de violette !
    LA BARONNE, battant l’omelette.
    Flic ! flac ! floc !
    Battons-la de taille !
    Flic ! flac ! floc !
    Battons-la d’estoc !
    Flic ! flac ! floc !
    Pistolet de paille !
    Flic ! flac ! floc !
    Chantons tous en bloc :
    Plume de paon ! crête de coq !
    Œil de perdrix ! bec de perruche !
    L’omelette à la Follembuche !
    TOUS.
    Flic ! flac ! floc !
    Etc.
    LA BARONNE.
    Voyez ! voyez ! comme elle mousse !
    TOUS.
    Comme elle mousse !
    LA BARONNE.
    Sous la noble main qui la bat…
    TOUS.
    Main qui la bat…
    LA BARONNE.
    Elle fait d’un petit air fat
    Un entrechat !
    TOUS.
    Un entrechat !
    LA BARONNE.
    Et prend un éclat
    Délicat.
    TOUS.
    Très délicat.
    LA BARONNE.
    Elle me semble, à chaque secousse
    Qui la fouette et qui trémousse,
    Se dire : Ah ! quel honneur pour moi
    D’entrer dans le palais du roi !
    REPRISE ENSEMBLE.
    Flic ! flac ! floc !

  20. La première photographie nous montre une statue inaugurée en décembre 2016 et qui porte ce nom:le truffaïre -à moins que ce ne soit Lou Truffaïre.

    Les Lalbenquois ont banqué: 30 000 euros.

    C’est l’oeuvre d’ Élisabeth Cibot .

    « Cette artiste de renommée internationale a été notamment distinguée du prix Camille Claudel décerné par la société nationale des Beaux-Arts. Des statues du Général De Gaulle (Calais et Drancy), de Jules Verne (Nantes) ou encore de Jean-Paul II (Lyon) figurent parmi ses réalisations remarquables. »

    Pour bientôt: voyage dans la vraie France,étude comparée des œuvres d’ Élisabeth Cibot .

  21. « A Paris aussi on trouve beaucoup de « truffes ».
    Parmi les bobos. » (cyrano58)

    En province on trouve beaucoup de « glands ».
    Parmi les bolos.

  22. Paris et la Province: deux mondes qui s’ignorent la plupart du temps, lorsqu’ils ne se détestent pas, ne se rendant pas compte qu’ils sont faces de la même monnaie.
    Enfin comme dirait JPB, « En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des truffes ».
    Sauvés, les mecs !

  23. Souvenons-nous et écoutons celui qui a (aussi) sauvé Lalbenque:
    « Non ! nous ne dissimulerons pas cette émotion profonde et sacrée. Il y a là des truffes qui dépassent chacune de nos pauvres vies. Lalbenque outragé ! Lalbenque brisé ! Lalbenque martyrisé ! Mais Lalbenque libéré ! »
    Hurkurkurk !

  24. « des plats truffés avec délicatesse »
    Tu parles, se dit le boeuf, qui se demande avec quelle « délicatesse » il se retrouve comme un con dans une assiette avec une truffe sur le (tourne) dos à côté d’une patate ?

  25. Et du « Tout truffes » à 48€ ! Si peu cher avec de vraies truffes ?!? »
    Ben oui, y’a longtemps qu’à Cahors on escroque le Parisien…qui doit aimer ça !

  26. « une bonne partie des transactions se déroule discrètement…pour ne pas heurter, sans doute, les grandes oreilles du fisc. »
    Qu’est-ce qu’y veulent alors les Cadursiens ? Demander leur indépendance vis à vis de la Capitale ? Juste, faut qu’y sachent que sortir de la France, c’est sortir de l’Europe, du système solaire et même de la Galaxie. Rattachés à Andromède ? Y vont pas avoir l’air con ; j’en viens ! Les taxes gouvernementales y sont hors de prix !

  27. Lorsque Papy (Ronchon) Brighelli pose en connaisseur sa question rafraichissante: « Le Parisien et la truffe, comment les distinguer ? », la compassion l’emporte sur l’éclat de rire chez le cochon-frotteur de la ligne 14 du métropolitain parisien.

  28. À Paris, c’est vrai qu’on n’a pas de truffes mais par contre la mauvaise herbe y pousse divinement bien…

  29. Bon les gars, vous fâchez pas, c’est vrai que j’y connais rien en truffes de province mais il n’y a rien de plus sot que de ne l’ouvrir, si et seulement si, on peut gerber son savoir périmé de merlu universitaire content de lui qui doit justement prendre un train aux aurores pour rejoindre ce cloaque provincial.
    Alors, quittons-nous sur ce conseil:
    PARLONS SANS PRUDENCE DE CE QUE NOUS IGNORONS TOTALEMENT !

    • Vous venez d’écrire la première ligne du Manifeste de Ultracrépidaires
      Notons bien la date.

      Je me doutais qu’il y avait une intention cachée dans le commentaire que vous aviez fait sur le « pied d’estale ».

  30. Honnêtement, l’odeur de la truffe est épouvantable !
    Le goût est très fort. Je ne vois guère de finesse dans ce champignon. Mais bon, des goûts et des couleurs etc…

    • Une truffe peut exhaler et n’avoir aucun goût. Elle peut avoir été « contaminée » par contact.

      C’était d’ailleurs une fraude classique.

      Bien sûr, cela ne se fait plus sur les marchés qui sont contrôlés par des « commissaires-qualité »…

  31. Moi du moment que Lormier me lâche les baskets, il peut bien sacrifier à Saint-Crespin le dieu des truffes …

  32. “France périphérique (si on veut bien y réfléchir, le centre d’un cercle, ce n’est pas grand-chose, c’est la périphérie qui fait tout), “
    .
    De l’intra-et de l’extra-périphérique: où situer une banlieue comme Nogent-sur-Marne ?
    En tout cas,si l’on veut voir La plumassière de Nogent,oeuvre célèbre d’Elisabeth Cibot ,il faudra s’y rendre. .

    http://i.telegraph.co.uk/multimedia/archive/02296/Carla-Bruni-Sarkoz_2296636b.jpg

    Pour mémoire, Elisabeth Cibot est l’auteur de la sculpture du trufficulteur posée sur les marches de la mairie.

    En zoomant sur la photo postée par le Maître,on peut lire le titre de l’oeuvre:lo (et non le, ni lou) truffaïre.

    Cet indtrument est indispensable pour CUEILLIR des truffes.
    (Merci à Dugong pour la rectification,dont je prends bonne note.)

  33. J’ai déniché une truffe – et sans l’aide d’un verrat ou d’un cabot :

    « La Norvège va interdire les élevages d’animaux à fourrure
    Le gouvernement a décidé d’interdire cette production d’ici à 2025, en démantelant de manière progressive ses 200 à 250 fermes, qui exploitent 610 000 visons et 150 000 renards. »

    Et la solitude de la truffe dans son assiette ?

  34. D’après JPB Paris a une odeur d’égout et la Province fleure bon … soit ! Mais les fermes où l’on fait de l’élevage sentent plutôt l’excrément. Et que dire des abattoirs ?

    La solution toute trouvée par Barjavel dans « Ravage » c’est la machine qui débite de la viande à volonté.

    Comment faire vivre des êtres biologiquement viables sans un anus ? Salvador Dali disait que c’était l’organe le plus utile au développement du vivant … il n’avait pas tort !

  35. On voit bien un peu la nouvelle frontière du vivant qui passe quelque part dans l’interface de la biologie et de la technologie la plus déroutante.
    C’est Dugong qui nous signalait ces jeunes inventeurs (français) qui voulaient créer la première machine à produire industriellement de l’ADN.
    On parlait du séquençage, c’est à dire de l’analyse du produit fini pour remonter à la synthèse globale, le vivant hors sol fabriqué sur commande et de toutes pièces (rêve d’ingénieur).
    C’est vrai : pourquoi élever du vison ou du renard si l’on peut fabriquer de la fourrure à volonté dans une machine ?

  36. C’est bien vrai que le vivant se presse à la surface de la Terre ; même dans un lieu virtuel comme ici si JPB donnait les clefs de la maison à un Lormier, il ferait le vide en cinq-sept au nom des grands principes éternels qu’il tire de son grand chapeau …

    Le vivant bouscule le vivant ! Grande tentation de remplacer tout cela par un artefact. Lormier c’est un peu HAL qui fait le vide dans la station spatiale au nom du caractère sacré de sa mission …

    • à Pierre Driout:
      Vous avez tout à fait raison d’insister sur l’importance de l’anus;je ne connaissais pas la citation de Dali.

      Si vous voulez voir comment se forme un anus,allez sur le site de Vincent Fleury,fonctionnaire au CNRS, et spécialiste d’embryogenèse;il a mis en ligne des films réalisés dans son laboratoire avec l’argent de vos impôts.

      http://www.msc.univ-paris-diderot.fr/~vfleury/portailembryons0.html

      quelques définitions qu’il donne:

      « Cell crowding : phénomène de compaction des cellules dans la surface tandis qu’elles se dirigent vers le futur anus. Quand la compaction dépasse un certain seuil, les cellules s’échappent de la surface en s’engouffrant en dessous.
      Mesoderme : feuillet de cellules qui s’engouffre sous la surface à travers le premier sillon (futur anus). Ces cellules migrent et tirent sur la surface. »

  37. Lormier a révélé le grand secret : Allah est le si-grand grâce à son anus largement ouvert ou entrebaillé selon les circonstances et la foi brûlante des fidèles !
    Loué soit l’anus du tout puissant Allah, Mahomet est son prophète, Lormier son dévot.

  38. Les faux prophètes prétendaient que le tout-puissant n’avait pas d’anus ; d’où les erreurs tragiques qui ponctuent l’histoire des hommes depuis le premier monothéiste.
    Brighelli sait que l’anus est la partie la plus précieuse de l’anatomie féminine … et dieu n’est-il pas une femme comme toutes les autres ?

  39. Désolé, Lormier, je n’ai pas de restaurateurs dans ma famille, pas de cuisiniers. J’ai en revanche par mon époux, plusieurs hectares de truffières drômoises. Mon beau-père était un passionné de la cueillette des truffes. Il faut y aller tous les jours, de fin novembre à mi-février et il y allait avec grande régularité et méthode. C’est plus une passion qu’un travail. Je connais beaucoup de caveurs de truffes, je soigne leurs chiens ( prunelle de leurs yeux et j’en ai un en hospitalisation depuis hier soir) et je peux à l’occasion vous faire part de l’expérience que j’ai acquise au bout de trente grosses années de fréquentation assidue, comme je peux vous faire part des connaissances acquises au contact de ceux qui ont fait Normale sup, qui y ont enseigné ou qui les ont dirigées et avec qui j’ai vécu depuis ma naissance. Je peux aussi vous parler un peu de la fuite des cerveaux de l’université française vers l’étranger, puisque c’est le cas de mes deux frères et que je connais leurs motifs de départ.
    Il n’y a aucune raison de m’en faire grief, sauf par jalousie stupide. On ne choisit pas sa naissance.
    On choisit son conjoint, et la truffe et les chèvres, la ruralité, le terroir, c’est un choix très réfléchi en même temps que très passionné, qui me comble de bonheur depuis ma sortie de l’école en juin 1981 et même avant. En fait depuis mon intégration juin 1977, où j’ai choisi Lyon (mon classement me permettait de choisir Maisons-Alfort, même si je n’étais pas major _ en bizuth, c’est exceptionnel_… Na !) très précisément pour me rapprocher de la moyenne montagne aride du sud-est, lieu où je veux vivre, bien que Parisienne de naissance.

    Et je trouve odieux que, par mesquinerie et comportement agressif, vous qualifiiez mon beau cerveau bien organisé et riche en affection et générosité de  » caboche », terme on ne peut plus insultant et blessant. Le terme « major, certes emprunté au vocabulaire militaire est couramment usité depuis fort longtemps pour tous les concours de toutes les grandes écoles françaises et est passé dans le langage courant, ne vous en déplaise. Certaines en usent aussi pour le premier rang de sortie. Il n’est en aucun cas utilisé à l’Université mais il faut voir un peu plus loin que le bout de votre nez et ce n’est pas ma faute si nous avons tous fait les Grandes Ecoles dans ma famille ( 7 représentants). Je vous ai laissé totalement libre de votre cursus scolaire et du choix de votre profession.
    De cet affectif puissant viennent mes exemples familiaux.
    J’ai un neveu qui fait du bûcheronnage et j’y viendrais si le sujet s’y prête, une fille Opticien DE et ça peut aussi apporter des informations.
    Je suis aussi issue d’une famille Huby imprimeurs de père en fils depuis le XVI° siècle. Ça peut aussi être utile dans la conversation.
    Faites attention aux termes que vous employez ! Sans être à tout prix dans la  » bienveillance » tant prônée à l’heure actuelle, jusqu’à lui faire perdre son si beau sens, on peut discuter sans chercher à blesser et insulter ses commensaux, ou pire ses élèves.

  40. Oui ! Opticien ! Une très intéressante orientation, à laquelle on pense très peu, pour les élèves moyens plus de terminale S. C’est un BTS, qui peut être suivi d’une licence pro, en initial ou en alternance à 80% du SMIC. Cent pour cent d’embauche à la sortie pour un beau métier qui allie technique, vente et médecine de l’œil.
    On peut aussi poursuivre en master pro et devenir optométriste ou ingénieur dans la lunetterie.

    La formation est très confidentielle et très souvent dans le privé hors contrat. Pour Rhône-Alpes Auvergne, deux centres de formation publics : lycée Argouge à Grenoble et Université Jean Monnet de Saint Etienne.

  41. « caboche  » ! Je ne m’en remets pas ! Il m’a fallu attendre 58 ans pour qu’on use à mon égard de ce qualificatif !
    D’où sortez-vous, Lormier ? Quel métier exercez-vous pour manquer à ce point de politesse et de discernement ?
    Ne serait-ce que le respect dû à l’âge !
    Même avec le petit Hervé, je n’oserais user d’un terme aussi insultant.
    Parfois, avec un bon gros chien de sanglier au crâne rond, mais alors dans un sens affectueux.

  42. Sous les tilleuls, l’été, on trouve des truffes blanches. Elles servent surtout à entrainer les chiens, car elles n’ont ni valeur ni saveur. Ce n’est pas mauvais mais rien à voir avec la melanosporum

  43. Merde alors ! J’ai oublié de dire à Lormier que mon grand-père paternel était un juif allemand, journaliste, socialiste SFIO, franc-maçon et que la plus grande partie de la famille est morte à Auschwitz. Le reste a essaimé à travers le monde …
    Encore une expérience familiale de plus !

    On ne choisit pas ses géniteurs et ses frères et sœurs.

  44. Magnifique département que le Lot où mes parents se sont exilés pour la retraite (à Figeac !)
    Par ailleurs, en ce qui me concerne j’ai découvert la province et tous ses bienfaits quand je suis allée travailler au Puy-en-Velay dont je ne connaissais même pas le nom à 25 ans en bonne francilienne de base !
    Bon, je n’y suis pas restée car j’étais célibataire et célibataire au Puy-en Velay c’est un peu comme vivre une expérience d’expatriation au fin fond de la Slovénie ! Mais en tout cas j’y ai découvert les vrais restaurants où l’on mange de la nourriture succulente pour pas cher !
    Alors oui « Lalbenque, c’est la vie, la vie qui passe et qui dure » mais encore faut-il manger local, encourager les producteurs locaux, manger des légumes et des fruits de saison, du pain fait par des vrais boulangers enfin toutes ces bêtises…
    Tant que la France restera un pays agricole on aura encore une chance de survivre, sinon…

  45. C’est Brad Pitt qui dans « l’Armée des douze singes » incarnait un défenseur des animaux psychopathe ..;

    27 juil. 2017 – Une opération de libération de 38.000 visons d’élevage dans une ferme du Minnesota a viré à la catastrophe. La moitié des petits mammifères sont morts.

    • Il libérait les animaux du zoo public qui allaient se balader en ville … libérons les pandas géants détenus par le couple Macron !

  46. Vous revenez sur le terme familier de « caboche »;je serais le dernier à nier que tel ou tel mot puisse interpeller différemment des êtres différents au niveau de leurs vécus respectifs.

    Je suis tout à fait navré de vous avoir blessée,involontairement.
    Jamais je n’eusse pensé que le mot « caboche » pût être pris pour une insulte.

    Croyez,je vous le répète,que je n’ai aucune animosité à votre égard,qu’au contraire je trouve la leture de vos commentaires plaisante, instructive,enrichissante.

    Je vais me souvenir que le mot caboche vous est insupportable (je suppose que cet affect est lié à quelque traumatisme,mais n’étant pas votre analyste…)

    Qu’il me soit permis,avant de clore,de citer le CNRTL -en guise de baume pour votre coeur meurtri:

    2. Personne intelligente. Être une (fameuse) caboche :
    2. … « c’est une caboche, cette Paula, malgré ses airs de pensionnaire ». G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Vue de la Terre promise, 1934, p. 188.

    http://www.cnrtl.fr/definition/caboche

      • Pour le dinosaure que je suis, caboche est une expression familière pour dire tête, qu’on employait assez couramment il y a encore une cinquantaine d’années. Argotique, oui, insultant, non. Ni plus ni moins que le « Colle-toi ça dans le fusil! » de Gavroche.

        • Si l’on vous traite de dinosaure,répondez que l’humanité a encore nombre de millénaires à accomplir pour pouvoir se vanter d’une longévité égale à la leur.

          Moi non plus je ne vois rien d’insultant dans le mot « caboche »-mais le cœur de dobo a ses raisons;
          c’est pourquoi je n’emploierai plus ce mot si je m’adresse à elle.

  47. Qu’attendez-vous tous ici pour étaler votre généalogie prestigieuse !
    (Driout également le fit récemment)

    Mon grand père ramassait les peaux de lapin et les os de boucherie destinés à faire de la « colle d’os » utilisée en ébénisterie.
    J’ai vécu mon enfance au milieu de l’odeur de cadavre agrémentée de celle du créosote qui limitait la putréfaction des chairs restant.
    C’est une expérience très appréciable lorsqu’il me faut séjourner sans dégout apparent en salle des profs.

    Il buvait beaucoup, surtout du vin rouge mais ne dédaignait pas le blanc avant 8 h.
    Un infâme mégot de tabac gris puant, suspendu à sa lippe, terminait d’améliorer son haleine.
    Par chance, il n’était pas affectueux et j’étais dispensé de tout contact physique avec lui.
    Lui, ne m’a jamais battu cependant.

    Un terrible chien loup était à l’attache la journée, il hurlait sa haine sans se lasser.
    Le soir on le lâchait dans la réserve afin que d’un coup de dents habile il brise le coup des énormes rats qui rodaient cherchant pitance.
    J’en avais très peur et je garde une aversion marquée à l’égard des chiens.

        • Pas faux, même si certaines osent porter des colliers rat du cou.

          Pour le reste, où en êtes-vous avec vos ascendance, descendance, fratrie, collatéralité, état matrimonial, etc. ?

          • Mais bien sûr que si, que les rats ont un cou ! Ils ont sept- vertèbres cervicales ! Peut-être plus que vous !
            Et, Zorglub, à une génération près, nous sommes égalitaires !
            Mon grand-père paternel tétait sa gitane maïs du matin au soir mais il avait son certificat d’études, seul de sa famille, et il puait l’encre d’imprimerie, en plus de la clope. Pour le reste, c’était genre André Pousse.
            Mais comme on est des nantis, vous pouvez le voir dix secondes au début de  » Le Cave se rebiffe « . Il joue, en figurant, l’imprimeur qui refuse l’impression de faux-billets, et il était l’imprimeur le plus proche des studios de Joinville. C’est le jour de sa vie où il a gagné le plus de pognon ! Et sans se fouler !

  48. Parisien depuis longtemps (ma famille a osé ses paquets ici au début du IXe siècle), je vous trouve excessif. Réduire Paris à l’agitation politique et affairiste ou aux phénomènes de modes, c’est oublier qu’il y a aussi un peuple qui y réside et qui est attaché à ses vieux murs.

  49. Bravo Zorglub pour votre conte digne de Patrick Süskind !

    Oui Jean-Baptiste Grenouille vivait à Paris au milieu des immondices comme un roi en son royaume au siècle des lumières.
    Curieux que la mémoire des odeurs ne se transmette pas de génération en génération un peu comme un capital génétique – il y aurait un capital olfactif propre à chaque lignée !

      • L’imagination est-elle toujours nécessaire ?
        Un récit réaliste peut être captivant; votre compte rendu d’une séance de cinéma-à lire en commentaire du billet précédent (le maître écrit si vite…) était à mon humble avis très réussi;en voici un extrait:

        « La fille à côté de moi s’est laissée tripoter un moment puis elle a protesté : » ‘tain tu fais chier, t’en fais pas tant à la maison quand on regarde la télé »….
        La fille a fini par dire « Bon, tu viens, on va boire un verre, Hervé ? ».

        • J’ai encore nettement en mémoire l’odeur de l’imprimerie de mon grand-père et l’odeur de sa cotte d’imprimeur. Et c’était pas le genre adepte des câlins, la vache !

  50. Par rapport aux autres mammifères nous sommes des handicapés du nez ! Ils vivent dans un univers olfactif x fois plus riche que le nôtre.

    • Oui, nous sommes des handicapés des sens.

      Imaginez certains reptiles qui possèdent deux fossettes thermosensibles sur la face qui leur permettent, en plus de la vue en lumière visible, de construire une image en relief dans l’infra rouge.

      Leur langue bifide capte les rares molécules odorantes de l’air et les dépose sur des capteurs dans le palais. Ceux-ci sont si sensibles qu’ils détectent un éventuel « gradient d’odeur » sur la distance de quelques mm qui sépare les extrémités de la langue, ce qui donne une information sur la latéralité de la proie !
      Les meilleurs CPG sont bien incapables de la même prouesse !

      • Ouais mais bon ! Je peux vous assurer qu’une femme enceinte a déjà un odorat hors pair, si elle sait l’exploiter. C’est son meilleur moyen de défense, la pauvrette, surtout au neuvième mois. Moi, qui bosse dans les odeurs au quotidiens, j’ai quelques souvenirs abominables. Odorat sur développé et état d’eveil quasi permanent. Prête à la fuite !
        En règle général, l’odorat de la femelle humaine est cent coudées au dessus de celle du mâle humain moyen.
        Rien qu’à voir dans quels draps vous pouvez dormir et dans quelles serviettes de toilette vous êtes capables de vous sécher, à l’état célibataire. C’est impressionnant !

        • Et encore ma p’tite dame,ça c’est rien; si vous aviez vu comme c’était sale dans les tranchées !

  51. Monsieur Brighelli ; vous êtes encore une fois décevant.
    Votre populisme vous pousse à opposer à tout prix Paris, qui n’est pas une communauté homogène, à une France des régions, qui l’est encore moins.
    Je ne connais pas Lalbenque, et ne me prononcerai pas sur votre article, mais puisque vous donnez des noms, je vais le faire également.
    Il est faux de dire que l’on mange mieux dans les villages de province qu’à Paris.
    Il doit certainement exister des endroits paradisiaques, mais généralement, dans les petits villages, le pain des boulangeries est pour le moins médiocre (Ravilloles 39) (Saint-Jean d’olt 12) (Coussac Bonneval 87), les restaurants sont quelconques, (Pont en Royans 38) (Saint Marcelin 38) (Espeluche 26) (Mont dore 63) la qualité des viandes est à revoir même à Mende (63) ou à Châtillon sur Marne (51).
    Je n’ai par ailleurs pas osé indiquer la qualité des denrées des villages touristiques qui sont une insulte à la gastronomie française. (Saint-Jean Pied de Port 64) (Saint Martin de Ré 17) (Côte d’azur en général).
    Pour avoir trainé mes guêtres aux quatre coins du monde, je peux vous assurer que la culture culinaire française a perdu de sa splendeur, non pas à cause de Paris mais justement à cause de cette province qui a oublié le gout du bon.
    On mange bien mieux au quotidien en Italie qu’en France.
    Nous sommes peut être responsables, nous parisiens, du délitement de la filière agricole française.
    Collectivement, nous avons peut-être perdu l’intérêt des bonnes choses.
    Mais de grâce, l’histoire de la gentille vraie France provinciale contre le méchant parisien égocentrique, ce n’est pas de du niveau de causeur.

    • Aucun populisme : j’ai habité Paris 26 ns, et l ville a changé du tut au tout : hors quelques niches entre XVIIIème et XIXème, la ville est complètement homogène — à cause du prix unifié des loyers. J’ai vécu à Paris à l’époque des « loyers de la loi de 483 qui, permettaient à de petites vieilles désargentés de continuer à habiter Paris.
      Alors oui, on y mange très bien — mais à quel prix !
      Quant à la province, même à Marseille, ville misérable s’il en fut jamais, on mange fort bien et pour bien moins cher. Et pour avoir été chroniquer Gault & Millau sur la Corse, je sais combien on peut trouver, dans l’île, surtout hors saison, de vrais paradis gastronomiques.
      Paris me sort par les yeux chaque fois que je suis obligé d’y monter. D’ailleurs, croyez-vous que les gens qui y bossent y habitent ? Nenni, ils n’ont pas les moyens.C’est une ville qui pompe le sang de la France.

    • Mende se trouve en Lozère – un des départements les plus pauvres de France … mais qui ne fait aucun bruit contrairement à d’autres !

      63 Puy de Dôme.

  52. Et m…, je ne serai jamais à la hauteur sur ce blog: pas agrégé mais désagrégé, pas de hauts titres universitaires ni de classements mirifiques, aucune ascendance extraordinairement remarquable, pas de terres en exploitation…juste un rocher qui redescent toujours!
    Jouissif, paraît-il.
    Fors le prestige, reste l’ombre, propice à tous les égarements.

    • Cette phrase du Maître devrait vous aider:
      « C’est une ville qui n’existe pas, mais qui se croit le centre de l’Hexagone, peut-être celui du monde. C’est fréquent chez ceux qui ne sont rien, et pensent que leur nombril est tout. »

      Ceux qui se prennent pour le sel de la terre,ceux qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter…ne sont peut-être pas grand-chose.
      Et vous qui poursuivez humblement votre noble tâche,vous êtes quelqu’un…

      « Ceux qui ne sont rien… » ne pensez-vous pas comme moi que cette inversion du mot lamentable de Toufriquet,ce trait d’esprit, est un exemple éclatant de l’esprit de subversion d’il Maestro ?

      Nous avions eu, dans le billet sur Churchill ,un admirable « doué de déraison » -autre inversion-subversion qui requiert l’attention du lecteur, lui ouvre des perspectives.

      La cuillère à pot est un instrument plutôt humble,en apparence, mais formidable pour qui sait la manier.

  53. Caboche pas tout seul mais « rentrer dans votre caboche ». J’ai entendu ça à l’école, et uniquement là, pour des élèves au-dessous de tout sur le plan scolaire. >C’est très insultant ! Je maintiens !
    Maintenant les professeurs préfèrent « quand vas-tu te décider à te faire greffer un cerveau ? « .
    Ça reste insultant

    • « Maintenant les professeurs préfèrent « quand vas-tu te décider à te faire greffer un cerveau ? « .
      Ça reste insultant »

      ça reste utopique.
      Ne pas confondre vécu d’élève et situation actuelle vue par des pros.
      Idem pour l’ablation des griffes chez le chat, à l amode dans les 70’s.

      • Jamais fait l’ablation des griffes de chat ! moi toujours refuser ! Et moi toujours refuser couper oreilles chiots ! Depuis que je bosse à mon compte : 1984.
        Je dis que si tu veux une litho de Dali ou un canapé en cuir pleine fleur, tu te le paies et tu le déchires si tu veux. Mais tu fais pas souffrir bêtement des animaux qui ne t’ont rien demandé !
        J’ai peut-être perdu du fric, mais j’ai ma conscience pour moi ! Pas comme ceux qui insultent les gosses de leur classe en leur disant avec hargne  » rentre ça dans ta foutue caboche ! « 

  54. le 16 janvier 2018 à 14 h 31 min, dobolino a dit :
    Merde alors ! J’ai oublié de dire à Lormier que mon grand-père paternel était un juif allemand, journaliste, socialiste SFIO, franc-maçon…

    « Mon grand-père paternel tétait sa gitane maïs du matin au soir mais il avait son certificat d’études, seul de sa famille, et il puait l’encre d’imprimerie, en plus de la clope.Mon grand-père paternel tétait sa gitane maïs du matin au soir mais il avait son certificat d’études, seul de sa famille, et il puait l’encre d’imprimerie, en plus de la clope. »
    Le 16 janvier 2018 à 22 h 09 min,
    dobolino
    a dit :

    Je suppose que le premier était plutôt le grand-père maternel.

  55. Cher collègue.
    Un bel article qui me rappelle celui que vous aviez écrit sur Fourcès où je n’ai jamais eu le plaisir de vous croiser.
    Pour ma part, quoiqu’étant comme vous perclus de titres universitaires, je me plais dans mon Albret où je réside quand je ne suis pas contraint de vivre dans l’enfer boboïde qu’est devenue l’agglomération bordelaise ( Juppé, c’est Hidalgo, la moustache en moins ).
    J’aime, le dimanche matin descendre à Lavardac pour y acheter mon pain, mes huîtres et mon journal, loin du tumulte.
    J’aime flâner le dimanche à la recherche de quelque église romane oubliée où d’une petite brocante, ou de chanterelles quand c’est la saison, où de cèpes et de « catalans ».
    Si la récolte a été fructueuse, le soir, une petite omelette avec les œufs de nos poules où, le lendemain, une fricassée avec quelque palombe ou côtelette de sanglier.
    Puis, souvent, une petite virée à la cave de Buzet pour y trouver quelque nectar dont s’humecter le gosier entre le Floc apéritif et l’Armagnac digestif.
    Et quel plaisir, certains soirs, de voir à l’horizon poindre les Pyrénées quand le ciel s’encolère de rouge.
    Bref, vous l’aurez compris, cher collègue, je suis, pour parodier Brassens, « foutrement pétainiste ».

    Bonne année.

    • Beark ! Le bobo vadrouille loin de sa Montagne Sainte Geneviève ! Vous n’avez pas de chien ? Rassurez-moi !
      J’en ai mon compte, en Luberon des pauvres …
      Par pitié, laissez-moi tranquille ! Je suis au bord du burn-out ! Je ne peux plus assumer.

  56. Se méfier toujours des généralités…
    A Paris il s’y trouve plus de truffes que de Tuber Melanosporum.
    Mais le plus fait une majorité peut-être, en aucun cas une totalité.
    Un parisien du XX né dans le XX mais qui connait ses racines dans l’Aveyron profond….
    Cordialement

  57. Le sud-ouest, c’est aussi la terre historique du rugby qui, depuis longtemps a essaimé un peu partout. Pour le meilleur et pour le pire.

    Ainsi, dans le sud-est, le caractère évidemment homosexuel du jeu est fortement exacerbé :

    http://sport24.lefigaro.fr/rugby/coupes-d-europe2/actualites/boudjellal-dans-le-viseur-des-mormons-de-l-epcr-892802

    Le « ballon » dont la forme singulière est celle d’un suppositoire symétrisé *, est évidemment en lieu d’autre chose que lui-même (plus qu’un signe, c’est un objet de valeur qui circule entre actants dans le langage sémiologique).

    La mêlée est clairement une partouze hautement ritualisée. On peut utilement en rappeler quelques règles dont celle-ci :

    « les joueurs de première ligne ne doivent pas se contorsionner, fléchir leur corps, ou effectuer toute action risquant de provoquer l’effondrement de la mêlée, que ce soit avant ou après l’introduction du ballon. »

    Autrement dit, une théorisation du couple actif/passif destinée à faire vivre le cuir.

    * galénique ta mère

  58. D’ailleurs, croyez-vous que les gens qui y bossent y habitent ? Nenni, ils n’ont pas les moyens.C’est une ville qui pompe le sang de la France.

    C’est vrai. Une aberration. Et les projets de Pécresse de vouloir faire venir encore plus de start up à Paris alors qu’elles permettraient à des régions de vivre mieux, est lamentable. D’autant que concentrant les entreprises, on concentre aussi tous les autres problèmes : logement, transports, pollution …
    Quant au fait que Maxime dise qu’on mange mieux au quotidien en Italie qu’en France, c’est tout-fait exact. Les Italiens ont un culte de leurs produits. Ils ont des fruits, des jambons, des légumes, qui ne se trouvent que dans un étroit périmètre et ne s’exportent jamais pour cause de production peu extensive. De véritables bijoux, qu’on ne peut goûter qu’en se déplaçant dans le pays et loin des spots touristiques. D’ailleurs, ce qui est connu de la cuisine italienne en France représente une toute petite partie de ce qu’elle est véritablement. D’année en année, c’est découverte sur découverte. Tout ça, lié au bonheur de la langue 🙂 car ils ont trente six mille manières de désigner leurs produits et leurs plats. Et bien sûr au milieu de petits villages qui ont un charme fou.
    « Vous pouvez posséder le monde entier, si je peux garder l’Italie »

  59.  » hors quelques niches entre XVIIIème et XIXème, »

    Etrange manière d’ écrire ! En vous lisant vite, j’ai cru au départ que vous parliez de siècles et non d’arrondissements …

  60. « Pour la première fois, la fille adoptive de Woody Allen parle des abus sexuels de son père à la télé
    Dylan Farrow accuse son père adoptif Woody Allen de l’avoir agressée sexuellement lorsqu’elle avait 7 ans. Elle témoigne dans sa première interview télévisée sur le sujet, diffusée ce jeudi 18 janvier sur CBS. »

    Allez savoir pourquoi mais Woody Allen m’a toujours répugné …

    • Ben on sait pourquoi, Driout ! Vous êtes juste antisémite … Rien de nouveau sous le soleil.

  61. http://www.estrepublicain.fr/actualite/2018/01/17/le-bac-a-la-carte-et-avec-des-extras-baccalaureat-reforme-education-nationale-socle-commun-epreuves-majeures

    « Grandes nouveautés : la possibilité de changer de « majeures » en cours de scolarité pour les élèves et l’obligation pour les terminales de suivre un cours de culture et de démarches scientifiques. Histoire de contrer tous les délires – « la terre est plate »- et théories du complot qu’on entend aussi chez les jeunes Français. »

    « Pierre Mathiot veut, certes, créer des passerelles mais aussi que le lycée « ouvre ses chakras ». Des profs de fac pourraient ainsi donner des vrais/faux cours dans les établissements, histoire de donner un avant-goût de leur réjouissance. »

    Je ris.

  62. Si Malraux avait écrit : « La science au 21e siècle sera spirituelle ou ne sera pas », là j’aurais salué en Malraux un prophète du rire !

    • C’est bien ce qu’on disait, il est mentalement sain, il est juste con et assez populiste pour être encensé par des connards.

      • On sait maintenant que lors du passage de trump à Paris, toufriquet a sorti le grand jeu (tour Eiffel avec toufriquette) pour tenter de lui fourguer Driout.

        Trump a refusé. Ce qui prouve qu’il lui reste quelques îlots de salubrité mentale.

        • On sait que D. avait été approché de la CIA pour son flair truffier et sa capacité à wikirechercher.
          Malheureusement, le niveau en anglais a tout fait capoter.
          D’où le refus trumpien.

  63. On devrait exiger que tout président de la république ait au moins dix ans d’âge mental – et ne soit pas tombé amoureux de la maîtresse.

    P.S C’est beaucoup demander je le concède.

  64. Vous pensez à nos merveilleux zadistes sur le point d’être délogés ? La longue caravane des camionnettes de récupération, polluant à tout va, qui va quitter le haut lieu des luttes fraternelles ? CRS ! SS !
    On l’espère en tout cas. il n’y aurait pas une zone à défendre chez vous en Dordogne, Dugong ? Occhio ! De là à ce qu’ils s’emparent de vos hectares de forêt ….C’est vrai quoi, la terre n’appartient à personne, disait brillamment l’un des zadistes récemment. Ancien prof reconverti à la lutte et au partage fraternel. C’est surtout le partage fraternel qui fait me fait me gondoler. Ils doivent apprécier les paysans du reste de la France, endettés jusqu’au cou, pour rembourser leurs dettes .

    • « De là à ce qu’ils s’emparent de vos hectares de forêt »

      Il peut toujours essayer…

      Sous 6 pieds de terre, criblé de plombs, même les chiens truffiers qui pourtant pourraient le renifler, s’en abstiendront par solidarité.

  65. Je milite comme Jeffrey alias Brad Pitt des 12 Singes pour qu’on libère l’armée des professeurs du carcan des écoles et qu’on les lâche en pleine nature … cela ferait du tintouin !

    Moi aussi j’ai de l’imagination ! Je confirme : je ne suis pas subventionné par la CIA pour foutre le bordel sur « Bonnet d’âne ».

  66. Le grand argument des gens d’ordre – des gens de Droite on va dire – c’est de parler d’ordre naturel.
    Curieusement l’ordre culturel ne les intéresse pas du tout !

    Or comme je ne suis pas un savant et que je n’en sais pas plus sur la nature – grande en sa fécondité comme disait le poète – que le vulgum pecus, je m’en tiens toujours naïvement à l’ordre culturel.

    Les savoirs exacts laissons-les à Lormier et consorts. Je conserve le temple des savoirs inexacts.

  67. Charles de Meyer : « On est dans une société où l’ordre naturel est sans arrêt bafoué » in Boulevard Voltaire de ce jour.

    • Permettez-moi alors de défendre l’heureux mensonge qui diapre la vie autant qu’un arc-en-ciel !
      L’heureux mensonge de la culture …

  68. J’avais bien aimé ce film « Big Fish » où un père était déconsidéré aux yeux de son fils parce qu’il grossissait sans cesse les évènements et se faisait aimer grâce aux prodiges d’invention dont il parsemait sa vie !
    Le fils complètement prosaïque ayant l’âme d’un comptable ne supportait pas cette amplification rhétorique.

  69. Il est déroutant ce billet. Admirer ou détester une ville quelle qu’elle soit, Paris ou Marseille au hasard, sont des attitudes également ridicules si elles ne sont discrètement silencieuses. Certaines paroles dénoncent immédiatement la niaiserie de leur proférateur…navré !

  70. Ce midi, en revenant de Nancy, j’ai été voir ma copine chinoise. On a été boire un pastis au champagne Bd Saint-Germain, en terrasse. Elle m’a demandé « Alors c’était bien Nancy ? ». Je lui ai répondu « oui, c’était bien » mais que j’étais quand même bien content de revenir à Paris …puis j’ai pensé au Peuple de Bd et j’ai ajouté, pensif comme un bolo cardusien : « P’têt ben que j’te raconterai un jour le vrai bonheur ma chichi, cui qu’é au d’là de la Francilienne, si j’avions un blogounet fleuri sous la main, truffé de choses intéressantes, comme tout glandu provincial qui s’respecte ! »…Hurkurkurk !

  71. @Dudu du 17 janvier 2018 à 14 h 08 min

    Dudu, comment peux-tu t’aboucher à cette tarte de Driout, un type normal comme toi ?…
    Ah, bon !?…

    • Je suis une bonne tarte … merci Hervé pour ce compliment pâtissier !

      Tu passes me voir quand tu veux et l’on refait la Chinoise à deux !

  72. Bizarre ! Je recommence à lire le billet de notre JPB et après juste trois phrases, je le trouve maintenant absolument fabuleux !
    Ai-je toute ma lucidité, tout mon jugement, suis-je hypnotisé par la dynamique de l’écriture du génial Brighelli ? Par le virement rétribuant à sa juste valeur une flagornerie suspecte ?
    Je continue …

    • Question de caboche ! Y a les bonnes et les mauvaises dirait Lormier qui n’a pas sa langue dans sa poche.

      • D’accord Guy ! Moi aussi j’aime bien Nancy tu sais, d’abord par ce que c’est la patrie de Poincaré et parce que c’est là que ma frangine habite avec mon beau-frère. Donc j’y suis allé parce que c’était l’anniversaire de ma soeur, 29 piges ! Et comme ma soeur est assez bonne pianiste, mon con de beauf qui est pété de thunes n’a rien trouvé de mieux à lui offrir qu’un AUGUST FÖRSTER qu’il a bien dû payer 10 plaques. J’avais pas l’air con avec ma machine à gaufres !

        • Bon, sinon Nancy pour moi c’est l’Orient, trop à l’est ! Mais pas un Orient exotique: y zont des Cora, des Auchan, des Casino, des Tati et même des Séphora comme dans les vraies villes. Et puis ça caille dur là-bas, j’ai comme l’impression qu’y vivent un retour de glaciation. Et puis y zont un tram aussi , un tram qu’y lui mettraient des chaines que ça serait pas mal ! Y sont dans une cuvette, à Nancy. Des reliefs pire qu’à Grenoble autour…. Alors y patine dans les montées, le pauv’ truc, une vraie pitié !

        • Henri Poincaré, certes, et plus tard, avec l’arrivée d’Élie Cartan comme professeur à la Faculté des Sciences de Nancy, la recherche lorraine en mathématiques fut marquée par une succession de personnalités de renommée mondiale comme Jean Leray, Laurent Schwartz (Médaille Fields 1950), Jean-Pierre Serre (Médaille Fields 1954), Roger Godement, Jean Delsarte (secrétaire du groupe Bourbaki jusqu’en 1962) ou Jacques-Louis Lions.

          « De Moscou à Malibu, on fit rimer ⟨⟨ Bourbaki ⟩⟩ et ⟨⟨ Nancy ⟩⟩ et le haut lieu de l’Art nouveau se fit connaître comme creuset de mathématiques nouvelles.
          Si les mathématiciens du collectif n’étaient pas tous nancéiens, il leur arriva pourtant de donner Nancy comme ville domiciliaire du personnage qu’ils avaient inventé. »

          http://www.iecl.univ-lorraine.fr/~Gerald.Tenenbaum/PUBLIC/IECN_2003/IECN2003-031-042.pdf

          • Merci bcp, Guy, mais je connais un peu l’Ecole de Nancy tout de même.
            Tiens, ça serait une idée de créer une UE d’histoire des maths, en Licence par exemple, avec rédaction d’un mémoire à la clef pour valider.
            Bourbaki ? Jamais bossé dessus proprement dit mais j’ai l’intégrale des Eléments d’analyse de Dieudonné en 9 tomes édités chez Gabay, que j’ai achetée à la maison mère rue Saint-Jacques: une mine d’or !
            Dès que j’ai un peu de thune, je vais là-bas m’acheter quelques bouquins au hasard. Je ne choisis pas à l’avance le thème: j’ouvre, je lis, si ça me plaît j’achète. C’est une des rares librairies scientifiques qui fait de la résistance dans le quartier…avec celles de droit bien entendu. J’imagine que tu dois la connaître.

  73. Moralité :

    « Bonnet d’âne » est une piste d’aéroport en friche ; y a les zadistes comme Hervé qui viennent avec leurs copines et squattent pour mieux baiser le gendarme, y a les paysans du coin qui cultivent tranquillement leurs salades comme Dugong et moi-même, y a les gardes-champêtres comme Lormier qui essayent vaille que vaille de faire appliquer le règlement des eaux et forêts et chemins vicinaux, y a la véto déléguée aux bestiaux malades et tout cela fait d’excellents Français !

  74. Paris a souvent touché le fond et elle s’est toujours relevée… guerres, Commune, période révolutionnaire, etc. Aujourd’hui, que se passe-t-il? Le petit peuple de Paris où est-il? Dans les cimetières, probablement.
    Gouaille, canaille, musique des faubourgs on ne vous entend plus.
    Paris sans âme, vidée de ses rebelles et de ses grandes gueules. Paris-pognon, ville déshumanisée.
    Le chacun pour soi a remplacé ton « esprit village ».
    La Mairie ( maison mère des commerçants ) t’a vendu aux plus offrants. Mais, faute d’entretien, les gargouilles de ta cathédrale risquent de s’écraser la binette au sol!
    Paris au mois d’août, c’était hier… La drague, les flonflons, les bouchons, le Balajo… atmosphère, atmosphère, on descend à la prochaine ? Et le mégot derrière l’oreille ?… hier, hier, comme l’argot dans
    nos pigeonniers, là-haut sous les toits. Fauché, mais toujours classe, propre sur lui, le parigot. Un vrai milord, Jésus la Caille quoi, même que la province l’enviait… Conclusion, quand on donne les clefs de sa ville a des gens qui ne l’aiment pas, qui ne l’ont pas dans les tripes, voyez le résultat.
    Oui, vous avez raison: Paris n’est plus le centre de la France. Comme la France n’est pas le centre du monde.

    • Toujours marrant de voir un dindon tenter de faire le paon.
      Enfin, ce que c’est que d’être plumitif !

    • C’est un joli post Lily.
      Le moineau, notre piaf, est aussi en voie de disparition dans la capitale – triste signe. Bel article dans Libé, il y a une quizaine d’année, qui expliquait qu’ils avaient élu domicile dans les gares. L’hiver au chaud, ces petits fûtés avaient compris que chaque arrivée de train, du printemps à l’automne, était synonyme de ripaille ; le pare-brise des locos était couvert d’insecte, ils n’avaient plus qu’à se servir.

      • Le moineau de Paris a disparu car il n’y a plus d’anfractuosités dans les murs des immeubles parisiens, ravalés pour les anciens ou en verre pour les nouveaux, où ils peuvent nicher. Ils nourrissent leurs petits avec des insectes uniquement qui eux ont vraiment disparu de la Capitale. Si tu vas au Jardin des Plantes, tu verras derrière les serres coloniales qu’ils ont installé des maisons à insectes.

        • Les pollinisateurs sont pourtant plus à présents à Paris qu’à la campagne où je constate une réelle disparition. Des particuliers de la petite couronne obtiennent d’ailleurs de belles productions de miel (voir les ruches au Luxembourg), ils ne sont pas confrontés au frelon asiatique. Mouches, fourmis et cafards de la campagne ou de Paris se portent bien, aucun problème constaté dans les effectifs. Je retrouve mes moineaux sur les airs de station d’essence d’autoroute, ils nidifient dans les haies de buis bordant les boutiques. Ils sont gras commes des moines, et toujours aussi drôle à observer.

          • Foutaises véganiaises (suite)

            « Le moineau de Paris a disparu car il n’y a plus d’anfractuosités dans les murs des immeubles parisiens »

            Les Parisiens, poussés au struggle for life par la cherté des chairs servies dans les restos du coup de cœur, se sont mis à jeter un regard concupiscent sur les volatiles autochtones.

            Faute de merles, ils finirent par se rabattre sur le passereau de base, abondant et dégénéré au point de supporter sans méfiance le voisinage humain.

    • Non, il n’est pas affreux, ce texte. Mais tellement convenu dans son genre. L’adresse directe à Paris, ça m’énerve ! La ville vendue aux plus offrants blablabla, les quelques mots d’argot glissés pour faire plus parigot, la répétition de deux ou trois mots se référant à des films de l’époque …
      Non, un côté poulbot. Décidément, pour la nouveauté dans la forme, il y a encore du chemin à faire.

    • On chantait beaucoup dans mon enfance et ma jeunesse, sans préjugé aucun, de la chanson populaire à l’opéra, en passant par les chansons anciennes. On chantait en travaillant, on chantait en s’amusant, on chantait en voiture à une époque où les auto-radios n’existaient pas (et même d’ailleurs quand elles ont existé)… Je ne dirai certes pas que toutes les chansons étaient des merveilles, mais elles étaient « chantables » et on pouvait s’accorder (c’est le cas de dire) sur le choix. Maintenant on entend surtout des vociférations rythmées de préférence en anglais, d’où émerge quand même de temps en temps une bonne chose. Je reconnais que, pour moi, musique=mélodie. Si pas de mélodie, ce n’est pas de la musique, c’est du bruit. Ben ouais, je suis réac , passéiste, etc. etc. et j’ai une poêle à frire de combat pour qui voudrait m’en empêcher. N’empêche que , pour vous qui aimez l’Italie, j’ai de merveilleux souvenirs de la place St Marc, avec les orchestres des cafés Florian et Quadri qui jouaient (bien), tandis que de belles dames endiamantées, en robe du soir, au bras d’élégants messieurs en smoking, goûtaient les charmes du soir qui tombait sur la lagune avant de se rendre à quelque soirée plus ou moins cinématographique. C’est loin tout ça!

      • En effet, Coralline, les temps ont bien changé. Ces cafés sont maintenant emplis d’Américains et de Chinois qui braillent. On leur sert la bouffe qu’ils aiment, c’est-à-dire n’importe quoi, du moment que ce soit mou et sans saveur. Quant à la place, je suis retournée la voir dernièrement à 6 heures du matin : il n’y avait quasiment personne. Un moment de grâce.
        De toute manière, l’Italie en été se goûte tôt le matin et puis en fin d’après-midi. Aux heures chaudes, il faut se mettre à l’intérieur et regarder les toutous suer « en terrasse ». L’emploi de ce « en » mis à toutes les sauces, est nauséeux.
        Vous avez connu de bien belles années !
        Même avis que vous sur la musique…

        • A la rubrique souvenirs inoubliables d’Italie, il y a un repas au restaurant de l’hôtel Villa Hassler-Medicis, à Rome, avec des cannellonis aux herbes pour lesquels je me damnerais sans hésiter si on les cuisinait encore, assortis d’une vue de rêve sur les collines de Rome. Parme…très bon restaurant également (L’Aurora, si je me souviens bien) où nous bûmes 3 bouteilles de Lambrusco à 3…il faisait chaud ce jour là… Il y a aussi les rues d’Herculanum avec de rares touristes à l’époque, mais des lauriers en fleurs partout, des fontaines aux croisement des rues, Ravenne avec ses somptueuses mosaïques, puis plus récemment, Georges Descrières récitant du La Fontaine à Paestum. A mes premiers voyages, c’étaient encore les autoroutes de Mussolini et elles étaient à peu près désertes (dans les années 50). Je me souviens aussi avec bonheur de la côte près de Terracina. Oui, j’aime profondément l’Italie, mais les dernières fois que j’y suis allée, j’ai trouvé que les choses avaient bien changé .

          • Ravie, Coralline que vous aimiez l’Italie. C’est sûr qu’on est loin des années 50, enfin ce que j’en imagine. J’aime bien vos beaux souvenirs. Je suis allée voir où était Terracina. Je ne connaissais pas . En fait, pas très loin de Sabaudia, à presque 2 heures de plus ou moins bonne route de Rome, ce qui fait cher payé le bain de mer à la journée. Mais bon, hors saison et en passant, on peut aussi goûter les joies de la cinquecento… De toute façon, il n’y a de vrai voyage qu’en voiture, en train, on ne voit que des villes, c’est dire qu’on ne connaît pas grand chose d’une région.
            Mais il vous reste encore plein de choses à visiter, loin du tourisme de masse. Les villas palladiennes par exemple sont une merveille. Le touriste est rare. La villa Maser, avec les fresques de Tiepolo, fort peu de monde en plein mois d’août et lorsque vous vous perdez dans les labyrinthes du jardin de Valsanzibio, quasiment plus personne. Il y a dans le Veneto une campagne à parcourir sur des routes et dans des villages où l’on ne trouve que des « locaux ». Et si l’on excepte la Toscane, trop visitée ( même s’il reste des coins perdus, mais il ne faut plus en bouger ) en été, c’est comme cela à peu près dans tout le pays.
            Et puis il y a dans n’importe quel village d’Italie, du nord au sud, la pasticceria sur la place où vous êtes sûr de trouver à n’importe quel moment, entre 12h et 14h, de quoi vous sustenter simplement mais agréablement. Vous trouvez là, assis à quelques tables, un groupe d’ouvriers qui viennent manger quelques panini, la mamma et la nonna avec le petit dernier, un groupe de cyclotouristes qui fait irruption, conduit par un bellâtre local qui va rafler tout ce qui reste d’antipasti, et décontracté au bar, tout près de ce petit monde au coude à coude, un vieux monsieur très élégant, veste verte, pantalon clair, qui mange lui aussi son panino, et au bout d’un quart d’heure, tout le monde se parle, donne son avis, intervient, donne des conseils, plaisante et repart.
            Tellement moins de cloisonnement social qu’en France !
            Ah ! Coralline, de vous en parler, le temps d’un message, j’ai ressenti les parfums du cappuccino mélangé à celui des gâteaux. Soyez-en remerciée.

  75. Bonjour, M. Brighelli. Savez-vous que, dans le Lot, il est de notoriété publique que le centre du monde n’est pas Paris, ni même Cahors, et pas davantage la gare de Perpignan, mais Caminel ? C’est où, ça, Caminel, me direz-vous ? Tapez-donc sur Google « Caminel centre du monde », et, sur le site de http://www.masclat.com, vous lirez la belle histoire de ces moines qui, au moyen-âge, pour se procurer de l’huile, racontaient aux pélerins crédules… mais chut ! je vous laisse découvrir la suite…

    Un Lotois (aussi éloigné, géographiquement, de Lalbenque que possible) qui ne laisse passer aucun des articles de votre blog sans le lire.

    • Diable ! Voici que chacun a son centre à lui — bref, la France est un cercle dont le centre est partout et la circonférence nulle part…

  76. Merci Monsieur pour cet article si agréable et qui résume tout ! Un article vraiment dans mes cordes … « Contrairement à ce que pensent les imbéciles qui habitent l’intra-périphérique, ce ne sont pas là les derniers vestiges d’une France qui disparaît : c’est le cœur même de la France éternelle. »
     » La gastronomie est la culture — et le reste est barbarie. »

    • Il est « Trrrrrès drôle » cet article Dobo. N’empêche que pour Ober Mamma où j’ai mis deux fois les pieds (et où on ne m’a jamais proposé de cocktails), l’exemple est mal choisi ! Les pizzas y sont vraiment très bonnes. Les gens qui s’évertuent à faire la queue 1/2h, voire plus, sur le trottoir Bd Richard Lenoir n’attendent pas pour des prunes. Mais il faut être jeune, en bonne santé et pas encore embourgeoisé pour endurer ça…

      • Tiens, il faut absolument que je pense à réserver ma table au resto-U pour midi…Hurkurkurk !

  77. Et encore, ça ne parle pas des restaus alternatifs où, outre payer, tu prépares ton plat et tu fais la vaisselle.
    Ça, je ne connais pas, mais c’est mon fiston qui m’a raconté ça. Pas à Paris, mais à Lyon. Si ça existe à Lyon, ça doit exister à Paris ?

  78. Jamais fait l’ablation des griffes de chat ! moi toujours refuser ! Et moi toujours refuser couper oreilles chiots ! Et moi toujours refuser ce qui convenait au rêve du maître sans être utile à la santé de l’animal. Depuis que je bosse à mon compte : 1984.
    Je dis que si tu veux une litho de Dali ou un canapé en cuir pleine fleur, tu te le paies et tu le déchires si tu veux. Mais tu fais pas souffrir bêtement des animaux qui ne t’ont rien demandé !
    J’ai peut-être perdu du fric, mais j’ai ma conscience pour moi ! Pas comme ceux qui insultent les gosses de leur classe en leur disant avec hargne  » rentre ça dans ta foutue caboche ! « 

  79. Il a oublié la variante : « Passez un bon moment »….
    Après, il faut reconnaître que les pauvres Parisiens ont si peu de place chez eux, qu’ils font tout dehors, enfin presque. Il reste les riches, riches, qui eux peuvent et font des dîners à la maison. Bref, on ne les envie pas.
    Mais n’oublions pas les affreux bouibouis de province qui refilent des plats même pas préparés sur place, et ils sont nombreux !
    Et puis, à vrai dire, à propos de ce qu’on trouve dans nos chaumières, il n’y a pas tant de personnes qui fassent vraiment bien la cuisine. Entre la mode vegan, et les anorexiques qui tripotent leurs feuilles de salade dans leur assiette ( en mode, pffff! j’en peux déjà plus ! ) comme si elles avaient fait bombance, leurs mecs qui s’y mettent aussi, plus ou moins, les bonnes tables se raréfient.

    • J’ai un souvenir abominable d’une gargote du Tréport, il y a tantôt 25 ans. Un truc à devenir fou. A part le front de mer, je n’ai pas compris l’addition. Un souvenir épouvantable !

      • Normal; ce bled est un refuge de parisiens chicos. Faut pas s’étonner.
        Et de Tréport à trépas, yakunpa.

  80. Le 17 janvier 2018 à 15 h 33 min, hervé a dit :

    Ce midi, en revenant de Nancy, j’ai été voir ma copine chinoise. On a été boire un pastis au champagne Bd Saint-Germain, en terrasse.

    Un pastis au Champagne ! C’est quoi, cette horreur ?
    Puis ça veut dire quoi, Pastis ? Moi, je ne consomme que du Henri Bardouin et je me vois mal y verser je ne ne sais quel mousseux mi-doux de la marque Letiède !

    • Un pastis au Champagne c’est un paradis aussi artificiel que toutes les niaiseries que je peux lire ici sur la vie parisienne.

        • Encore meilleur en ajoutant du ketchup au goût de l’américain de base selon lequel plus on mélange de choses, plus meilleur c’est…

          • Le pastis – oui, lequel, précisons! avec autre chose que de l’eau est un motif nécessaire et suffisant aux plus atroces tortures.
            Pour un parigot, le priver de berges, par ex.

  81. Sur le long terme un avion finit toujours par se poser … il faut atterrir !

    Mais un politique a-t-il besoin de toucher la terre ferme ou peut-il se sustenter indéfiniment avec des électeurs ?
    Quo vadis Macron ?

    • Il était un petit Macron
      Qui n’avait plus un rond
      Rond rond petit patapon
      Qui comptait ses moutons
      Comme font tous les fripons…

  82. Le 16 janvier 2018 à 23 h 19 min, Salluste a dit :

    « Si la récolte a été fructueuse, le soir, une petite omelette avec les œufs de nos poules … »

    Vous n’êtes pas , homme à exiger ,comme il Maestro; qu’on vous serve fissa une omelette aux truffes à trois heures du matin !

    https://www.youtube.com/watch?v=tURmfFiQFdA

  83. Le 16 janvier 2018 à 23 h 19 min, Salluste a dit :
    « Si la récolte a été fructueuse, le soir, une petite omelette avec les œufs de nos poules … »

    Vous n’êtes pas homme à exiger, comme il Maestro, qu’on vous serve fissa une omelette aux truffes à trois heures du matin !

    https://www.youtube.com/watch?v=tURmfFiQFdA

    Du Maître:
    « Et puis il y a la vraie France, France périphérique (si on veut bien y réfléchir, le centre d’un cercle, ce n’est pas grand-chose, c’est la périphérie qui fait tout). »

    Cette phrase nous invite, explicitement à réfléchir;je suis persuadé (sans bien sûr en avoir la preuve) que le Maître,tout en nous amusant, tente de nous instruire.

    Vous écrivez:
    « …je me plais dans mon Albret où je réside quand je ne suis pas contraint de vivre dans l’enfer boboïde qu’est devenue l’agglomération bordelaise ( Juppé, c’est Hidalgo, la moustache en moins ). »

    Il me semble qu’ici vous soulevez un problème:qu’est-ce en matière de géographie/démographie que l’opposition centre/périphérie ?

    Les habitants des villages qui entourent les « métropoles » éprouvent sans doute à l’égard de celles-ci la même attraction/répulsion que les banlieusards à l’égard de Paris.(et comme le fait remarquer hervé,esprit sagce s’il en est,nos riantes provinces sont pleines de furoncles:Cora,Leclerc, Intermarché…) pour un Parisien,ce qui est au-delà du boulevard périphérique,c’est cette même laideur.

    Le Maître nous dit que Paris est la ville
    « des mangeoires prétentieuses où des bobos désœuvrés invitent des femmes artificielles »

    Soit alors une Bretonne bretonnante qui vient tenter sa chance à Paris;mettons qu’elle aille faire le trottoir pas très loin de la Gare Montparnasse-dont d’ailleurs elle ne s’éloignera guère au cours sa carrière. (les bourbakistes ne sont pas très différents d’elle à cet égard: ils sont revenus habiter à courte distance de la montagne inspirée.)

    De vraie femme qu’elle était devient-elle subitement femme artificielle?

    Je n’ai jamais vu Madame Hidalgo de près; malgré cela,en toute franchise,je dois avouer avoir bien ri de votre bon mot; je suis coupable,mais moins que l’auteur:vous vivez dangereusement !

    Enfin quand il est question de cercle et de centre, je ne puis m’empêcher de songer à Pascal.

    sur le « célèbre cercle dont le centre est partout… » un bibliothécaire a pris le temps de recenser bien des sources (Jean Stouff,biblioweb) et commentaires:je suis ébahi d’apprendre que,dans Infini Mathématique, Couturat a écrit sur ce sujet.

    • A la nuance de la grandeur âme d’une pute à la pratique frontale, perclue de douleurs aux reins des petits matins faute de piston au mercantilisme hypocrite de la michtonneuse : la pute est et sera toujours une vraie femme Monsieur Lormier.

        • Piston ? Les reins perclus ?
          L’ amateur de ballon rouge camembert ne peut comprendre ^^. Il faut, faute de vécut, avoir connu… De la curiosité Sisyphe. Juste un peu de curiosité. Le texte n’a rien de kabbalistique, le jargon employé est conforme à l’esprit du milieu dont il est question. Mais voilà, ça vous échappe ! Donc… Donc, ballon de rouge et camembert.
          Et puis d’où vous vient ce besoin viscéral que vous avez à ce que je vous fasse souffrir ? Vous le savez. Souvenez-vous…. déjà nous deux par le passé. Et vous aviez fini par me présenter vos excuses en enterrant le damas de guerre.

          • Je rends les armes et m’incline volontiers, du bas de mon inculture!
            Ne restons pas à couteaux tirés, Madame(as)

  84. à dobolino,en espérant lui plaire:

    Devant traduire le mot de Trump (shithole),les Croates ont utilisé :  » vukojebina » qui signifie littéralement:le lieu où baisent les loups

    • Il en faudra plus pour que vous remontiez dans l’estime de ma sale caboche !
      Caboche, dans le contexte où vous l’employâtes me déplait souverainement mais j’aime beaucoup le qualificatif  » cabochard « .

  85. « la France est un cercle dont le centre est partout et la circonférence nulle part… » en un mot la France est une topologie: tout point de la France est centre d’une boule ouverte incluse dans la France…ça veut dire surtout que les Français sont des nombrilistes pathologiques.

    •  » La France est une topologie  » ; c’est une tautologie (relire Braudel, L’identité de la France T1)

  86. Quittons-nous avec un dernier conseil aux provinciaux: essayez plutôt, mes chers, de vous élever, de décoller de votre cloaque. Tirez sur le manche ! Cabrez votre zinc ! Montez, montez ! Le hangar n’est pas loin…vous allez finir dedans à l’aveugle..! uhuhu !

    • Au début, on blêmit et on se demande comment on va accommoder le rosbeef et sa pouffe sur fond de vengeance tardive * de la lorraine bergère.

      A la fin, on est conforté dans l’idée de légiférer pour protéger nos Anglais. Une AOC Rosbeef Français, peut-être ?

      Ceci dit, le cassoulet, c’est le type même du plat qui se réchauffe en y incorporant les restes en tout-venant. Un plat de pauvres ?

      * réchauffement oblige, vendange tardive dans le sud-ouest bientôt en août ?

  87. Après le blablatage plaintif et khonvenu des arapèdes essevétistes, voici celui des dékhonomistes :

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/01/17/une-solide-culture-economique-est-indispensable-pour-se-comporter-en-citoyen-eclaire_5243050_3232.html

    « La formation à la science économique et aux autres sciences sociales (sociologie, science politique) n’apparaît que dans deux des neuf couples d’enseignement de spécialisation qui seraient proposés aux lycéens.
    La mise en œuvre d’une telle réforme conduirait donc à la marginalisation des SES dans la formation des lycéens français. Certes, une minorité seulement de lycéens se destinent à des formations spécialisées en sciences économiques, mais il est indispensable dans le monde d’aujourd’hui de disposer d’une solide culture économique pour se comporter en citoyen éclairé. »

    Exterminez toutes ces brutes !

    • Les arapèdes médicales vous colleront aux basques – pas loin de chez vous- pour adoucir vos vieux jours malades.
      Nous dirons alors: merci la Bio, merci la médecine.
      Comment de faire soigner par un spé des plasma froids ou un théoricien des quarks et autres charmes perdus?

  88. « Au début, on blêmit et on se demande comment on va accommoder le rosbeef et sa pouffe sur fond de vengeance tardive * de la lorraine bergère. »

    Vous êtes drôle, Dugong. Il y a des moments où je me dis que vous auriez fait bon ménage avec les Surréalistes !

    • Voilà que je rosis sous l’appréciation comme le premier rosbeef venu sous le soleil d’été.

      Bien sûr, je me serais fritté avec Breton comme tout un chacun puis j’aurais été exclu du mouvement avec autant d’évidence que de neoplofs.

      Je me souviens d’avoir « étudié » Nadja en prépa – le bouquin était au programme cette année-là – sa lecture, assommante, m’avait convaincu que seuls les caves, les uns après les autres, comme à l’abattage, pouvaient mettre les nadjas. Les sains d’esprit, eux, suivent Le Breton et mettent les adjas.

      • Je pensais plutôt,quant à moi, à l’oulipo …et aussi un peu au Joyce de Finnegans Wake-sans bien sûr vouloir vous réduire à des modèles ou à une combinaison de modèles.

        Je l’ai déjà dit il y a fort longtemps:si vous faisiez payer vos saillies,vous deviendriez vite très riche.

        Vous aurez remarqué que certaines de vos inventions ont été adoptées par des membres du commentariat;pourquoi ne passeraient-elles pas un jour dans la langue ?

  89. Pour en revenir à mes moutons Roland Moreno aurait puisé l’idée de la fameuse carte à puce dans un roman de Barjavel !

  90. On a fermé les maisons closes – pléonasme dû à Marthe Richard – mais le bordel a gagné la partie néanmoins ! Cela fera plaisir à Lormier qui s’inquiétait des Bretonnes de Maine-Montparnasse …

  91. Roland Moreno était un garçon de courses de la modernité – sans facteur commun avec aucun scientifique, aucun ingénieur, aucune institution – il a révolutionné le monde moderne ..;

    Comment dire ? Ma chère Flo croyez-vous un seul instant que s’il était allé voir un chef de bureau de la fonction publique bardé de diplômes celui-ci aurait pris au sérieux ce gugusse ?

    Imaginiez un moment le mépris quasiment inconcevable de l’archi-agrégé Dugong pour ce guignolo de Moreno !

    • Une personne que j’ai connue ayant bosser pour lui, vous dirait que sa fortune l’avait rendu aussi inaccessible et méprisant que le pire des chefaillons fonctionnaires.

      • Le mime Marceau aussi ! Et pourtant il était réputé être muet … comme quoi le mépris peut se faire sentir de mille manières !

        P.S Confidence d’un concierge d’hôtel parisien qui travaillait de nuit.

  92. Newton aussi était un guignolo qui a inventé la chatière … qui a révolutionné la vie des chats de maison !

  93. Roland Moreno, bien nul ! Un imposteur n’ayant jamais poursuivi d’études(*) Ça ne m’étonne pas que Driout ait de la tendresse pour ce zozo.
    (*)ce sont ses études qui l’ont poursuivi.

  94. Le 18 janvier 2018 à 13 h 54 min, dobolino a dit :

    ça doit être absolument dégueulasse …

    Ah, parce que t’as crû qu’il existait vraiment ce cocktail germanopratin ? Ma chérie, je n’irais pas recycler ça dans mes chiottes, qu’elle que soit leur capacité à libérer de réticents urètres.
    Au fond, tu es un ange aux ailes démesurées qui t’empêchent de raisonner. Amusant et attendrissant !

    • Dobolino, Stendhal aurait casé ce genre d’individu dans la catégorie des « âmes de liège », les « âmes sèches ». Il n’y a rien à en tirer, si, le pire.

      • ça vous empêche pas de corriger les fautes de Hervé, Melocoton ! Je croyais que vous étiez prof de français, moi !
        « qu’elle que soit leur capacité à libérer de réticents urètres  » écrit notre petit Hervé.
        Quelle !
        C’est quoi, cette apostrophe incongrue ? Il faut faire rentrer ça dans sa foutue caboche !

        • Mais Dobolino, vous ne croyez quand même pas que je vais perdre mon temps à corriger des fautes calculées, enfin, on espère qu’elles le sont !

  95. Le Maître nous dit que Paris est la ville
    « des mangeoires prétentieuses où des bobos désœuvrés invitent des femmes artificielles »

    Soit alors une Bretonne bretonnante qui vient tenter sa chance à Paris;mettons qu’elle aille faire le trottoir pas très loin de la Gare Montparnasse-dont d’ailleurs elle ne s’éloignera guère au cours de sa carrière. (les bourbakistes ne sont pas très différents d’elle à cet égard: ils sont revenus habiter à courte distance de la montagne inspirée.)

    De vraie femme qu’elle était devient-elle subitement femme artificielle?

    J’ai posé cette question en guise de gedankenexperiment.

    Une provinciale, donc « femme terrestre » selon la taxinomie du maître devient-elle artificielle lorsqu’elle s’installe à Paris ?

    Le billet du Maître me laisse face à plusieurs problèmes (celui de la femme artificielle en est un);

    Un autre concerne la mutiplicité des pôles,poles, et donc périphéries; (vide supra:écrit par Salluste).

    Cela dit,je suis content d’apprendre grâce à Flo qu’une prostituée reste une vraie femme à la différence d’une michetonneuse.

    Renouvelons donc la gedankenexperiment :quid d’une une marchande de crèpes ?

    Enfin,il ne me semble pas avoir jamais fait l’amour avec une femme artificielle (mais comment les identifie-t-on ?)

    Et peut-être si cela m’était arrivé eussé-je exulté:que de fleurs de feu* embrasent l’empyrée! me serais-je écrié.

    *Jennifer Cagole,bien cajolée, expliquera peut-être.

    • Pauvre Lormier ! Zola, c’est out ! Vous en êtes resté à Au Bonheur des Dames ?
      C’est quoi, ce délire de Bretonne bretonnante, en 2018?

      • Lormier écrit :  » Enfin,il ne me semble pas avoir jamais fait l’amour avec une femme artificielle (mais comment les identifie-t-on ?)  »

        Vous êtes sûr d’avoir déjà fait l’amour, Lormier ? Une baise tarifée, je veux bien y croire, mais l’amour !!! Mieux vaut en rire qu’en pleurer !

        • Je vous entends sans l’avoir vécu !  » Allez-vous rentrer dans votre foutue caboche que je peux vous faire jouir ? « . Redoutablement efficace, même avec une  » Bretonne bretonnante  » !

        • Lormier ne ment jamais et il n’est doué d’aucune mauvaise intentions.
          Il serait navré d’avoir pu blesser une pute bretonne bretonnante, par son doute sur son authenticité… Et il sait rouler des fesses.

  96. Pauvres et khonnifiés à donf : le double effet kisscool

    http://www.huffingtonpost.fr/2018/01/10/dans-cette-ecole-dun-quartier-defavorise-les-livres-sont-remplaces-par-des-jeux-videos-et-les-enfants-adorent_a_23329466/

    «  »On délègue à la tablette la tâche la plus ‘bête’ et la plus répétitive », l’automatisation de la lecture par l’apprentissage des correspondances entre les sons (« phonèmes ») et les lettres (« graphèmes »), détaille le chercheur Johannes Ziegler, qui dirige le projet. »

    C’est bien joli mais n’importe pédagol sait comment empêcher un max d’élèves d’apprendre à lire et à écrire. Comment réaliser le strike consistant à éviter aussi de leur apprendre à calculer ?

    Etre totalement inkhompétent, c’est un vrai métier qui s’apprend.

    • C’est on ne peut plus clair:
      1)Le baccalauréat est totalement dévalué (ce n’est plus le premier grade universitaire).
      2) Puisque le lycée achève sa transformation en garderie,on n’a plus besoin de professeurs sachant quelque chose; ainsi est réglé le douloureux problème du recrutement.

      Plus de concours;les « assistants d’éducation » remplacent les professeurs à mesure que ceux-ci partent à la retraite.
      Blanquer se gardera bien de remercier Peillon-Hamon pour l’abrogation des décrets de 1950; mais c’était l’étape-clef.

      Comme il faut tout de même que les enfants des classes dirigeantes acquièrent un savoir,quelques écoles privées recrutent parmi les diplômés de l’Université de vrais professeurs à qui ils offrent des salaires corrects et des conditions de travail agréables

      (papier hygiénique approvisionné régulièrement,carreaux nettoyés,pas d’élèves hurleurs dans les couloirs etc.)

  97. Merci à Vogue pour le blog de cuisine que je n’avais pas vu. Il faut dire que ça devient fastidieux de remonter le rocher à chaque fois jusqu’en haut …Je vais regarder cela de près.

    • Si vous êtes d’accord et si Mast Gianpaolo l’est aussi, j’aimerais votre mail. Mes intentions sont bonnes (oubliez l’enfer et ses pavés).

    • Enfin,j’aurais au moins réveillé la germaniste (et fille de germaniste) en vous…

      Pardon, elle ne dormait pas;disons que je lui ai donné l’occasion de se manifester avec éclat.

  98. Le 17 janvier 2018 à 13 h 47 min,
    Melocoton a dit :
    « On sait que D. avait été approché de la CIA pour son flair truffier et sa capacité à wikirechercher. »

    C’est drôle,Melocoton,depuis que j’ai lu votre remarque sur pierre Driout, je ne puis m’empêcher de le voir tel que dans cette image (le deuxième personnage,évidemment);on pourrait croire qu’il n’a pas de cou.

    https://c1.staticflickr.com/3/2755/4187842731_00f268f81a_z.jpg?zz=1

  99. Si il y a moyen qu’il n’apparaisse pas sur le blog bien sûr (je ne connais pas grand chose au fonctionnement de ces blogs)

  100. Je songe à aller voir un rebouteux pour qu’il me débarrasse de la tique Lormier ! Un vrai suceur de pédé …

    • Allons, allons…

      Nous sommes ici dans le cybermonde:certains mots font naître des images,voilà tout. Topor mérité d’être célébré,n’est-ce pas ?

      Lisez ce que l’incomparable Flo écrit de Lormier et vous serez rassuré.

      PS Il y a aussi quelques « phénomènes d’écho » (je n’ai pas le mot adéquat) : au joli « perclus » de titres universitaires de Salluste répond, je crois, le « reins perclus  » de l’incomparable Flo.

      Et vous, comment comprenez-vous le « femmes artificielles » du Maître ?

      • Lolo, pour ton bien, tu devrais te dispenser de chercher à comprendre cette formule de « femmes artificielles — et des hommes qui ne le sont pas moins » de jpb et partant, la raison même de ce billet.
        Échappons au combat passionné Paris-Province qui n’a à mes yeux d’universaliste, aucun intérêt autre que communautaire, voire communautariste, voire psychanalytique …

      • Prenez-garde, my dear Lormier, à la flatterie. Au quotidien, elle fini par vous perclure les reins de douleurs au réveil – Votre utilisation de la troisième pers. du sing m’inquiète.
        Vous seriez pareil à ces vieux édifices ne supportant pas l’anonyma et qui ont besoin de ces lumières projetées en façades, à la nuit tombée, pour que l’on se rappele à leur splendeur.

  101. Une nouvelle authentique ! Vous savez que Macron est parti en croisade contre les fake news ; je me demandais bien pourquoi ce terme bizarroïde qui n’existe pas dans la langue française ; il est directement issu des cogitations des cervelles de l’Otan, l’organisation militaire dirigée par les Etats-Unis. Elles ont décidé il y a une bonne dizaine d’années de créer une structure de guerre psychologique et quand l’outil est là il faut bien lui trouver une application ; c’est le cerveau malléable de Macron qui sert de cobaye …

    • Pour une fois, un seul point d’exclamation mais un gros paquet de khonneries, compact et sans fissures.

      Ça donne envie de réécrire cette bouse abusive en la truffant de signes paralogiques falsifiés :

      « A cause que Macron est parti en croisade contre les fake news, je me demandais bien pourquoi donc ce terme bizarroïde n’existe pas dans la langue française tant il est directement issu des cogitations des cervelles de l’Otan puisque l’organisation militaire est dirigée par les Etats-Unis et qu’ils causent globish. Elles ont donc naturellement décidé il y a une bonne dizaine d’années de créer ainsi une structure de guerre psychologique et puisque quand l’outil est là il faut bien lui trouver une application c’est finalement logique que le cerveau malléable de Macron qui sert de cobaye à celles-ci »

      C’est plus clair, non ?

      • Oua ! oua ! oua ! oua ! Oua ! oua ! oua ! oua ! Oua ! oua ! oua ! oua ! Oua ! oua ! oua ! oua ! Oua ! oua ! oua ! oua ! Oua ! oua ! oua ! oua ! comme disait mon grand-père …

    • Voyons !
      Vous ne saisissez rien à l’échappée Ricoeurienne ouverte par la pensée complexe de Jupiter.

  102. en réponse à dobolino

    Le 18 janvier 2018 à 13 h 58 min,
    dobolino a dit :
    « Il en faudra plus pour que vous remontiez dans l’estime de ma sale caboche ! »
    Vous parlez à l’indicatif;il m’est donc permis d’espérer.

    • Tout espoir n’est effectivement pas perdu et, comme dit plus haut, « il n’est pas necessaire d’espérer pour entreprendre etc »

  103. Le 18 janvier 2018 à 20 h 42 min, dobolino a dit :
    « C’est quoi, cette apostrophe incongrue ? Il faut faire rentrer ça dans sa foutue caboche ! »

    Non, alors là Dobo, t’attiges, y a des limites à pas dépasser. Me reprocher mes apostrophes, c’est quand même un monde ! Je connaissais les bassesses dont tu étais capable, mais cette fois tu vas trop loin.
    Sache, ma petite chatte, que, oui je connais tes bassesses, oui je connais tes turpitudes sur d’autres blogs (pas toutes, loin de là), je connais tes pseudos, tes méfaits, je sais même que tu as prêté la main aux malversations et aux prévarications multiples dont Flo et Melocoton se sont rendues coupables à la caisse d’assurance vieillesse . On vous connaît très bien toutes les trois au Ministère de l’Intérieur.
    Avant ton arrivée sur BdÂ, la vie était belle ici, on était entre gens de bonne compagnie, on se délectait des petites taquineries de Dudu et des piques charmantes de Lolo envers ce punching-ball de Driout, ainsi de suite…
    Et puis tu vins; je crois que ta seule apparition a créé un climat délétère dans l’ensemble de la blogosphère, surtout les blogs cuisine et tricot, où tout à coup les insultes ont fleuri.
    Je sais que jpb a tenté de deviner qui tu étais, de trouver ton adresse pour envoyer ses copains crever les pneus de ta bagnole, mais, affreuse, tu échappes à toute recherche. Tu te tapis dans l’ombre et, dès qu’on a le dos tourné, tu cliques ! Sache que j’ai fait en sorte que ton nom circule sur tous les blogs vétérinaires de Tombouctou à Hamster-Dames( euh, j’ai bon là ?). Jusqu’ici, tu es toujours passée entre les mailles du filet, mais ça ne va pas durer.
    Sais-tu que jpb t’avait attiré dans son blogounet à seule fin de te coincer ? Nous y travaillons ensemble, tu ne t’en sortiras pas indemne ce coup-ci.
    Signé hervé (le gonze poste des trucs ineptes beaucoup trop longs même que c’est pas la première fois qu’il nous fait le coup.)

  104. Y’a une pétition (( débile ? ) qui circule sur internet, contre la suppression du bac. Ils appellent ça  » Manifeste pour la reconquête d’une école qui instruise « . J’ai pas réussi à comprendre si c’était du lard ou du cochon …
    Je n’ai pas signé parce que je n’ai pas réussi à savoir s’ils voulaient vraiment instruire ou s’ils voulaient juste préserver ce diplôme aussi onéreux qu’inutile en l’état actuel. Sont-ils pour une sévère et solide revalorisation du bac, ou pour un maintien en l’état actuel de déliquescence ?

    • Bonnard ! Je viens de me bagarrer sur FB face aux élitistes ! Ceux qui ont lu l’intégrale de Kant au CM2, de leur temps à eux !

  105. Reportage intéressant mais bref. Ce n’est pas moi qui râlerais contre les prépas. Loin de là. Je les défendrai toujours. L’unique chose qui est inacceptable est le « cassage » psychologique dans les deux grandes parisiennes :LLG et HIV. Quand on a des élèves de ce niveau-là, on n’a pas besoin de les casser pour les faire bosser : ils courent tous seuls.
    La manière de se comporter de certains collègues est inadmissible et in fine contre-productive.Ce n’est pas le fait de tous heureusement. Et cela ne représente que deux prépas. en France. En province, elles sont quand même plus tranquilles.
    On peut faire jouer l’esprit de compétition et il le faut, de manière formidable sans humilier les étudiants.

    • C’est nouveau, cette histoire de « cassage » à LLG et H IV ?
      Je connais trois individus qui sont passés par là : un khâgneux en 1948-1949 à H IV, un Math sup Math spé à LLG vers 1995, et un BCPST à H IV vers 1998.
      Personne ne s’est plaint de cassage, sauf pour le khâgneux de la part des élèves bourges qui ne supportaient pas la présence d’un fils d’ouvrier ( Notamment Pierre Juquin … ). Gros bizuthage jusqu’à ce qu’il vienne en cours avec le cran d’arrêt de son père. Puis après, comme il était une pointure en foot, ça s’est calmé car ils avaient besoin de lui pour l’équipe de foot

  106. « ils courent tous seuls. »
    Diantre !
    J’ai fait ma prépa en province, en toute tranquillité ( hé, hé, hé) et une prépa scientifique en outre, mais j’aurais écrit: « Ils courent tout seuls »

    PS:
    Au professeur Lormier:
    Hier soir, Catherine Deneuve n’était pas en retard, la séance a pu commencer à l’heure prévue.

    • Plus précisément, j’étais au lycée Henri Poincaré, en compagnie de provinciaux demeurés comme Jean Tirole .

    • Apparemment, votre prépa de province ne vous a pas désappris la mesquinerie. C’est fort aimable de ne m’adresser la parole que pour me signaler un oubli orthographique.
      J’ai toujours trouvé drôles, les petits coqs de votre genre qui ne veulent pas admettre qu’il y a des gens plus malins qu’eux. Oui, les étudiants à LLG et à HIV sont meilleurs que partout en province et bossent beaucoup plus, ne vous en déplaise. Et puis ce besoin permanent de ramener le fait qu’on a été élève de prépa ici ou là me fait marrer. Ce qui compte surtout, c’est ce qu’on fait de sa vie et de sa carrière après. Je ne me relis pas. J’espère même avoir laissé une faute ou deux, il faut toujours permettre aux gens d’entretenir leur médiocrité.

      • Ils courent tout seuls.
        Ils courent tous seuls.

        Cela n’a pas le même sens il me semble !

        1 Courir tout seul c’est courir par soi-même, sans y être poussé par un autre (motivation intrinsèque).
        2 Courir tous seuls cela veut dire que c’est la course de soi contre soi, une course de solitaire en quelque sorte dans laquelle il n’y a pas de compétition.

        Dans le cas 1 il peut y avoir compétition …

        Désolé d’avoir été si long pour quelque chose de si évident. Ce n’est pas mon genre !

  107. Très cher maître ne commencez-vous pas à radoter? Comment trouve-t-on le centre quand on tourne en rond?
    L’addiction aux écrans déclencherait des troubles du spectre autistique, démonstration est faîte ici!
    juste une question êtes-vous certain que c’est bien de la Tuber melanosporum que l’on vous a servie et pas un Psilocybe cubensis?

    PS:comment glisser de la truffe à l’enfer des classes prépas !!!

    • Il se trouve que le marché de Lalbenque est très surveillé, et n’autorise pas la présence de bulbes douteux.
      Quant au glissement… Ma foi, je m’intéresse à une foule de choses fort différentes — jamais pu me sentir spécialiste de quoi que ce soit : je touche à tout et à toutes…

  108. ATTENTION CECI EST UN FAUX COMMENTAIRE POSTÉ DANS LE SEUL BUT DE RELANCER LE COMPTEUR

    Resaola ? Kalqj vk yertupé fonq aluio… praok lagoa sin laamdu mentora.

    • C’est ce qui s’appelle tomber de charybde en charabia, mais c’est fait uniquement pour rassurer Dobo de 20h12 qui pense qu’on a tous été vitrifiés.

  109. Je vous raconterais bien le film que je suis allé voir ce soir: « Three billboards ». Une mise en scène d’une rare efficacité, mais comme toujours, en l’absence d’écho à mes commentaires ciné je préfère adresser de grossiers bras d’honneur en saccade à l’assistance, une ou deux épithètes ordurières, juste pour vous sortir de l’indolence qui vous tient.
    Bonne nuit !

    • « Trois Affiches : Tout Près d’Ebbing, Missouri » en Québécois ordinaire !

      Je reste perché dans ma cabane en attendant que la bagarre se déclenche et que les horions volent bas !

    • Arrête ton char, Hervé, j’ai vu la moitié des films du festival d ‘Angers et je n’ai presque rien à raconter si ce n’est qu’ Isabelle a maigri et Catherine a grossi.

      • Dans me bras, Guy ! Tu es bien le seul dans ce blog à savoir intelligemment parler des femmes !

    • Les acteurs sont fabuleux — et le scénario d’une rare efficacité. Mais je crois que c’est la fin que j’ai le plus aimé. Un pied de nez à toutes les conventions. Génial.

      • Effectivement, le scénario nous emmène dès les premières images là où on n’avait pas prévu d’aller; les dés sont jetés et roulent à toute allure au hasard de l’histoire en nous tenant en haleine jusqu’au bout. Je ne vais pas raconter le film pour une fois, surtout si des gens ici ont l’intention d’aller le voir mais ce film n’a rien d’un thriller comme peuvent le dire des journalistes qui en ont peut-être une définition incertaine, en tout cas pas la mienne. Ça serait plutôt un western à l’ancienne dans un trou paumé ou sous chaque demeuré ni tout noir, ni tout blanc sommeille un gars plein d’humanité.
        Les acteurs ? Ben, honneur aux dames, d’abord le visage atone mais déterminé de Frances Mac Dormand, qu’elle arrive à faire passer de l’expression dramatique absolue au comique le plus décalé. Sam Rockwell en flic d’une crétinerie achevée est génial quant à Woody Harrelson son humanité est assez bouleversante. On a affaire à un réalisateur anglais, Martin Mc Donagh, qui sait magnifiquement filmer les réactions, digne des Coen ou d’un Wes Anderson. Seul le titre, affublé de « Les panneaux de la vengeance » m’a déplu, ça fait un peu titre de romans de série noire.

  110. Eh, pauvres pécheurs électriques bataves assoupis, je reviens pour vous annoncer que j’ai enfin fini de lire « Jérusalem » d’Alan Moore. Ça m’a pris deux mois de lecture dans le RER. Pour les caves qui ne voudraient pas claquer 30 brouzoufs dans le livre, je vous informe que vous pouvez aller sur le blog à Claro pour une excellente traduction en ligne. J’ai rédigé au fur et à mesure un résumé des trois grandes sections du roman. Je le mettrai en commentaire un de ces quatre rien que pour vous emm…1265 pages à résumer, c’est tout bon pour un tâcheron dans mon genre. Moi qui n’aime que la simplicité percutante, je me suis découvert un vrai plaisir de lecture procuré par la complexité pour elle-même: un monde parallèle digne de Dante, un vrai labyrinthe !

  111. Jeudi 11 janvier 2018 :

    Toulouse : les enseignants du lycée Gallieni tirent la sonnette d’alarme.

    Agressés, humiliés par certains élèves, les enseignants du lycée professionnel Gallieni à Toulouse ont décidé de cesser les cours ce jeudi.

    Cet établissement d’un millier d’élèves, spécialisé dans les métiers de l’industrie, connaît une situation très tendue depuis des mois. 200 élèves y sèment la terreur, souvent de petits caïds, au casier judiciaire déjà bien fourni. Agressions, verbales et physiques, injures, intimidations, c’est le lot quotidien des 130 enseignants. 

    Beaucoup craquent et, aujourd’hui, ils tirent la sonnette d’alarme.

    Le lycée Gallieni à Toulouse est tout neuf, entièrement refait après l’explosion d’AZF. Mais depuis deux mois, la situation est explosive. 200 élèves, environ, sur un millier, font régner la terreur. Un professeur de lettres et d’histoire : « Éviter les projectiles, éviter de tourner le dos aux élèves. Au quotidien, ils marquent le terrain pour montrer que l’autorité, c’est eux, ce n’est pas vous. »

    Aux violences s’ajoutent des problèmes de mixité et de délinquance. Nicolas Tournier est professeur de génie mécanique : « La cafétéria était devenu une zone de non-droit où la laïcité, la mixité, n’avaient plus droit. C’était une reproduction des cages d’escalier des banlieues. »

    Les enseignants ne cachent pas qu’ils ont au quotidien des mineurs au casier judiciaire déjà chargé. Et ça, ils ne savent pas gérer, explique Didier Marmora, professeur de mathématiques depuis 20 ans au lycée Gallieni : « J’ai eu un élève l’année dernière qui a arrosé un copain avec un extincteur. Il a été exclu pendant trois jours, il est revenu, il a refait l’andouille et il a disparu. Il se trouve qu’il était en prison. Et là, au mois de janvier, il revient au lycée, dans une autre section. Moi, les délinquants, je ne sais pas gérer. »

    Les enseignants de Gallieni réclament un plan Marshall pour rétablir l’ordre.

    https://www.sudradio.fr/faits-divers/toulouse-les-enseignants-du-lycee-gallieni-tirent-la-sonnette-dalarme

  112. 3 avis de recherche :

    – On demande un enseignant qui a des fondations solides et la foi chevillée au corps pour évangéliser les ignorants pas si innocents que cela.
    – On demande un philosophe qui ne se laisse pas égarer par les mots pour conduire son esprit.
    – On demande un homme politique qui ne se laisse pas dérouter par la modernité de sa vocation à guider le peuple.

    (Transmettre à Driout qui ne laisse pas circonvenir si facilement qu’on le croit.)

    Oyez ! oyez !

    • Dobo, ton lien est très intéressant mais c’est trop intello pour moi un samedi matin. C’est sans doute pour ça que je préfère parler à ton cul qu’à ta tête…uhuhu !

      • C’est très intéressant, ce que dit Chapoutot, mais le problème est ce que le site en fait. Ils se débrouillent, en mettant certaines phrases en surlignage pour en extraire l’équation : libéralisme économique= nazisme. Et là, ce n’est peut-être pas absolument honnête vis à vis de l’historien ?
        On n’est jamais assez vigilant, sur internet !

        • Je me suis laissée entraîner par la lecture de ce texte passionnant dans ce qui, si j’avais 20 ans et non 58, aurait pu être un outil de propagande et d’endoctrinement.

      • Elle vous a dit que si vous n’avez pas une pine d’acier…inutile de vous présenter.

        ( Fifi brin d’acier et Jojo pine d’acier;)

        • Commentaire d’un mien commensal un peu moins bête que moi, sur cet article :

          Il dit des choses trés sensées ce monsieur mais j’ai surtout l’impression que ce qui intéressent les rédacteurs de ce site c’est libéralisme = nazisme au vu du reste de leur contenu
          surtout avec le « Toutes ces catégories communes forment un monde commun entre l’Allemagne nazie et l’Occident libéral. » mis en gras.
          Je trouve ce que dit ce type trés intéressant et très juste…. mais au vu des questions et des passages mis en gras par les rédacteurs…
          Si tu veux ma pensée à ce propos, en prenant dans le contexte de ce site et de ce « courant de pensée » que je connais bien pour en fréquenter les thirféraires voilà ce qui ressort de cet article, sur un fond de thèses pas idiotes et intéressantes :

          1 ) Le nazisme n’est finalement que la forme achevée du libéralisme occidental : c’est faire l’amalgame entre un darwinisme social , un culture de la réussite certes injuste, violente et qui laisse plein de gens sur le carreaux et qui peut même tuer et une idéologie raciste d’un surhomme qui le serait génétiquement et dominerait par essence les autres « races ». Avec l’extermination systématique et cruelle des « inférieurs » là où le darwinisme s’en remet aux lois de la nature. Notre société libérale est violente dans son infrastructure envers les « perdants » , je le vis souvent en tant que chômeur ou précaire mais je ne suis pas menacé d’extermination sur ce critère.
          Et pour rajouter une formule lue ailleurs : « Si le libéralisme c’est le nazisme, alors le libéralisme ce n’est que le nazisme »
          2 ) Une sorte de réhabilitation des dictatures communistes, en douceur. Oui monsieur, on pouvait sortir du Goulag, à condition d’y survivre, mais en quel êtat ? C’est un courant vivace, qui répond à mon avis à la méthode (injuste) qui consiste à jeter le stalinisme à la tête de tout politique situé à gauche du PS. En effet, je trouve ça contre productif d’amalgamer Stalinisme et Nazisme mais il ne faut pas réhabiliter ce qui était une autre forme de monstruosité.
          Correction : « Si le liberalisme c’est le nazisme, alors le nazisme ce n’est que le libéralisme ».
          Donc , quand Macron dit les « fainéants », pour ces gens là, monsieur, ces gens là c’est Hitler appelant au génocide cruel et systématique.
          Je n’accuse pas Chapoutot, et je ne suis pas historien. De plus je n’ai pas lu ces livres. Mais je vois ce qui anime les rédacteurs de ce site.
          De plus, l’idée que Hitler est venu au pouvoir par l’entremise (et l’article laisse à penser que c’est la seule cause) des capitalistes, bourgeois etc… phrase mise en exergue « La grande industrie et la finance allemande ont évidemment trouvé tout leur intérêt à l’arrivée des nazis au pouvoir »
          Ce n’est pas ce que dit Chapoutot, c’est ce que ce site essaie de faire retenir au lecteur.

          • Dobo, je ne tire les mêmes conclusions que celles de ce commentaire.
            Chapoutot met en garde entre assimilation des totalitarismes nazis et stalinien comme ça l’est proposé dans les livres d’histoire du secondaire.

            [2 ) Une sorte de réhabilitation des dictatures communistes, en douceur. Oui monsieur, on pouvait sortir du Goulag, à condition d’y survivre, mais en quel êtat ?]
            Ce commentateur est-il sérieux ? Un « libéré » des camps stalinien, même en souffrant de séquels, retrouvait, lui, sa famille…
            Et cette différence majeure empêche toute assimilition entre ces deux totalitarismes.

            Il rappelle également le contexte, celui de l’effrondement de la gauche la puissante d’Europe et la volonté de cette classe bourgeoise à garder le pouvoir craignant qu’un mouvement bochévique ne gagne dans une Allemagne où sévit 20 millions de chômeurs ; bourgeoisie dont faisait partie la grande industrie et la finance allemande. En gras, en italique, en régulier, ces phrases gardent le sens premier, celui d’une classe bourgeoise finançant le parti Nazi pour rester au pouvoir.

          • « Ce n’est pas ce que dit Chapoutot, c’est ce que ce site essaie de faire retenir au lecteur. »

            Tenons nous en donc à ce que dit Chapouthot.

          • La question de fond est de savoir si cette classe financière bourgeoise, par sa volonté de garder son pouvoir économique dans un territoire y, puisse se prêter aux pires compromis et appliquant le totalitarisme du profit en génèse à un autre. La réponse est oui. la différence aujourd’hui : c’est une classe bourgeoise apatride aujourd’hui, capable de te faire crever la corne d’Afrique à coup de famine par d’astucieuces ficelles sur les marchés financiers des matières premières sans aucun état d’âme. Ca vous plaît à l’entendre, ma chère Dobo, mais c’est ainsi.

          • @ Dobo

            Génèse d’un tolitarisme…

            Prenons l’exemple de la réforme du code du travail pour laquelle vous avez voté en choisissant E.M. qui, par son changement, s’adapte comme par magie à celui des allemands et qui comme par magie ouvre ainsi une perspective d’actvités économiques sans frontières – les salaires à 4 euros de l’heure, l’émergeance de la précarité du CDD contre un CDI mort et enterré (vous me parliez du problème d’accessibilité au crédit en Island, faites donc la tentative d’obtenir un prêt avec des CCD auprès d’une banque française…), et bien évidemment un montant plafonné des indemnités fixé aux prud’hommes quel que soit le préjudice du salarié.

            Mais tout ceci n’est évidemment pas un totalitarisme exercé par une classe bourgeoise apatride en vu de garder un pouvoir économique, hein … Ah non, c »est l’élite me direz-vous peut-être…
            Alors classe bourgeoise et élite : assimilation ou comparaison ?

        • Le commentaire ci-dessus s’adresse bien sûr à Hervé qui prétend s’entretenir avec le cul de dobolino.

  113. Révolte des gardiens de prison, problemes graves dans la plupart des lycées, srutout pro, démantèlement de la ZAD, zones de non-droit : la guerre civile se pointe … le gouvernement marche sur des oeufs ; mais faut-il préférer la politique compréhensive à la Hollande ou l’approche Poutinesque ?

        • Celle sur le slip français m’a bien fait rire et me rappelle toujours les longues lignées de grands slips et de grandes culottes blanches qui séchaient en plein vent sur les fils à linges dans la campagne verdoyante de mes vacances. D’autant que certaines, au fil des mois ( je n’ose pas penser des années ) s’agrandissaient de manière démesurée et je me demandais toujours comment ces braves paysans et paysannes pouvaient faire pour les remplir.
          Il n’y a plus guère qu’en Italie qu’on trouve l’équivalent, en noir souvent, d’ailleurs.

      • Je voulais dire que les truffes font de la politique – la politique secrète de la France – et que Brighelli explique très bien qu’il s’agit du gouvernement caché de la France profonde.

        Si vous ne me croyez pas c’est que vous êtes bons pour vous faire bouffer tout cru par le moine bourru.

  114. Le 20 janvier 2018 à 12 h 56 min, dobolino a dit :
    « Et là, ce n’est peut-être pas absolument honnête vis à vis de l’historien ?
    On n’est jamais assez vigilant, sur internet ! »
    Peut-être ! C’est qu’en histoire, la nature de l’effet dépend largement de la nature de la personne sur laquelle la cause agit.

  115. Le 20 janvier 2018 à 11 h 27 min, dobolino a dit :
    article intéressant signalé à votre attention/intention:

    http://lvsl.fr/nazis-nont-rien-invente-ont-puise-culture-dominante-de-loccident-liberal-entretien-johann-chapoutot

    Merci pour le lien vers cet article -fort intéressant en effet

    a) A qui pense le Professseur Chapoutot dans ce passage ,à votre avis ? (« certaines personnes que l’on prétend philosophes »)

    « Je trouve que ce darwinisme social [ une composante du nazisme,selon lui] se porte très bien aujourd’hui… Il se retrouve dans la bêtise de certaines personnes que l’on prétend philosophes et qui vous parlent des gens qui ne sont rien, des assistés, des fainéants… Si l’on se retrouve au sommet de la société parce qu’on a été banquier, haut fonctionnaire, président de la République, alors on a tendance à croire que c’est un ordre naturel qui nous a élu, que l’on est là parce qu’on est le meilleur, naturellement ; que l’on s’est affirmé dans la lutte pour la vie, en somme. Cela part d’un manque de lucidité stupéfiant sur la fabrique sociale de la « réussite ».

    b) l' »hinterland » [le mot étant passé dans la langue anglaise-où il ne prend pas de majuscule,je m’autorise -avec l’auteur-à l’écrire avec une minuscule].

    Ceci nous ramène à la question soulevée par le Maître, la question du centre et de la périphérie.On se souvient du débat passionné que cette question a suscité:ne doit-on pas voir là un effet du talent d’il Maestro ?

    « Hitler déclare… que les trois grandes démocraties du monde (les Etats-Unis, l’Angleterre et la France) n’ont rien à dire à l’Allemagne ([ à propos de l’invasion de la Tchécoslovaquie], parce que ce qu’elles pensent en terme d’hinterland colonial (des espaces dont les métropoles tirent subsistance), l’Allemagne nazie le pense en terme de biotope. »

    Vous qui n’êtes pas qu’unilinguiste, nous confirmerez-vous que l’allemand « hinter » signifie « derrière » ?

    Mais derrière quoi, par rapport à quoi ? comment s’oriente-t-on ?

    c) C’est tout à fait sérendipiteux et pas du tout piteux.

    Ayant voulu en savoir un peu plus sur le Professeur Chapoutot, je suis allé voir ,entre autres ,la page de france culture.
    Et là,surprise! Sur la droite de la page,s’affiche ceci:

    19/01/2018
    L’orgasme féminin et le fameux point G
    petit extrait d’une conférence donnée par
    Odile Buisson, gynécologue et obstétricienne, [qui] s’aventure dans des sujets longtemps rejetés par la médecine.
    (avec des schémas animés,de l’imagerie cérébrale,des pistes pour identifier les femmes artificielles…les simulatrices etc.)

    Naviguer dans le cybermonde,c’est ça..

  116. Sacré nom de nom ! Le créateur de la « Soupe aux Truffes noires VGE » est mort aujourd’hui … repose en paix au milieu de tes tubercules Paul Bocuse !

  117. Dans mon collège on promeut à grand fracas l’usage des tablettes et smartphones.

    Certain(e)s en sont à expérimenter des « escape games » numériques incluant la réalisation de vidéos ou la création de scénettes filmées pour traiter le programme d’HG, de lettres et bien entendu d’éducation musicale, de technologie etc.

    Quelques résistants, heureusement bientôt à la retraite, tentent d’enseigner alors que les couloirs se sont transformas en studio télé et sont l’objet de lazzis de la part des modernes.

    Et il s’émeuvent quand on les traite de collabo, menacent de tout et du reste.

    Or http://www.surexpositionecrans.org/ et les liens qui suivent (cause robot fliqueur …)

      • et aussi un article d’un célèbre journal
        http://www.grosfichiers.com/GSJfv5ks1WoDP

        Il y a peu je faisais part du désarroi d’une copine instit qui fait face à l’afflux de gosses qui ne parlent pas et pire ne comprennent pas des phrases simples sujet verbe complément, se trompe dans l’usage des articles, sur le genre des noms, etc.

        Au collège 1/4 à 1/3 des mômes semble en retard cognitif sévère et ça progresse de manière fulgurante.
        J’y travaille depuis 5 ans et il ne me viendrait pas à l’idée de donner les évaluation de mes débuts sans être assuré d’un désastre.

        On ne lisait pas Kant en CM1 et on n’étudiait pas la relativité générale en 4° mais quand même on n’en était pas là !

          • Je ne prétends nullement, Zorglub, que les enfants d’à présent ne présentent pas un lourd déficit cognitif lié, entre autres causes à l’abus irraisonné d’écrans (on peut aussi se servir d’un écran pour consulter aisément les pages d’une encyclopédie ou pour lire Balzac).
            Je suis juste irritée par ceux qui sont persuadés d’avoir lu et compris Germinal à 12 ans, même avec l’aide d’un professeur.

        • Même constat dans mon lycée. Et côté prof, j’ai découvert récemment que la majeure partie de mes collègues fait ses cours en piochant des cours tout cuits, tout faits. Je ne pensais pas que c’était leur source d’approvisionnement majeur. Je croyais qu’ils se servaient de leur cervelle. Ils vont sur des blogs de collègues qui affichent leurs explications de textes, pardon, leurs lectures analytiques, et là, repompent intégralement les cours, les sujets, les corrigés, et les grilles de correction. Quand je pense qu’elles veulent m’imposer des grilles de correction pour évaluer des élèves au bac blanc, en mode management entrepreneurial. Je comprends aussi maintenant leur refus du manuel pour les élèves. Evidemment, cela devient contraignant et oblige à faire ses cours soi-même. Quelle bande de brêles.
          La majorité des profs est mûre pour l’école de demain : des répétiteurs nourris aux plates-formes numériques. Je suis sidérée de les voir crier leur joie, sous la forme : on en aura moins à faire, plus de cours à préparer, à inventer, plus de corrigés à produire !
          Vive le numérique ! Et plus besoin de vrais profs !
          Mi fanno schifo.

          • PUTAIN!!!
            ILs pompent des cours tour fait??!!
            Je dois être trop con, vu que mes cours je les prépare moi-même de A à Z depuis 25 ans.
            Les gars, les temps ont changé, on est mûr pour la verrière.

          • Eh bien, je suis complètement d’accord. J’ai constaté la même chose.
            à noter que les mêmes doivent être les premiers à se plaindre du manque de travail des élèves…

        • Au collège, j’y suis depuis 25ans, et la dégringolade est ahurissante. En cause: les ravages des pédagos, l’aéducation des gosses, le totalitarisme des écrans et des « réseaux sociaux ».
          Quelques spécimen surnagent dans ce cloaque, faisant figure de surdoués…

    • Pas de tablettes ( des ordis portables en fait) dans mes cours. Je suis un jeune/vieux con qui a testé ordina13, merci.
      Je ne suis pas le seul, ouf. Les plus jeunes profs s’impliquent dans ces amusements, sans doute pour ne pas saborder trop tôt leur longue carrière…

  118. Le 20 janvier 2018 à 13 h 03 min,Dugong a dit :
    « La cafétéria était devenu une zone de non-droit… »
    Lieu de débauche où des jets quasi paraboliques cavitent et glissent comme des torrents sur des dalles en pente …

    Il peut aussi y avoir inversion des courbes:

    en cherchant un peu j’ai retrouvé ça …mais hélas…Filmata non manent; ce qui était visible en avril 2017 ne l’est plus
    https://www.youtube.com/watch?v=qn12DyNqLOM

  119. Je ne sais pas si vous connaissez la vie pittoresque de Bocuse ? Cet homme vivait avec trois femmes, en somme il faisait gras trois jours sur sept et maigre le reste de la semaine.
    Moi je conseille Carême : vivre entre hommes !

  120. Le 20 janvier 2018 à 15 h 28 min, Flo a dit :

    « Mais tout ceci n’est évidemment pas un totalitarisme exercé par une classe bourgeoise apatride en vu de garder un pouvoir économique, hein … Ah non, c »est l’élite me direz-vous peut-être… »

    Classe bourgeoise apatride ? Tu peux pas dire youpin, comme tout le monde ? On a l’habitude !
    Allez mémé, prends ta tisane, tes œuvres complètes de Céline et va au lit. Et te trompe pas de pilule, tu vas encore confondre Jaurès et Boulanger.

    • La bourgeoisie allemande dont parle Chapoutot et celle dont je parle n’est pas juive.
      Tu te mets ça dans ta caboche… Abrutie !

    • « Classe bourgeoise apatride ? Tu peux pas dire youpin, comme tout le monde ?

      Non, non et non; « apatride » n’est pas synonyme de Juif;que dans certains milieux,après la première guerre et jusqu’à nos jours, il ait été -et soit- utilisé comme équivalent est un fait,que le mot soit lourdement connoté est vrai aussi mais dans le contexte où l’emploie Flo, il ne désigne évidemment pas les Juifs.

      Il s’agit de ces gens qui brassent les milliards et se considèrent eux-m^mes comme sans patrie.

      Ils ne se reconnaissent pas d’obligation envers le pays dont ils détiennent un passeport, ils massacrent leur langue maternelle,se soucient comme d’une guigne des institutions de leur pays.

      La plupart des gens qui se définissent comme des « Européens convaincus »,par exemple, sont de ceux-là.

      Vous savez Pénicaud n’est pas juive, que je sache… mais elle peut se féliciter que ses collègues aient concocté une réforme fiscale qui lui fait économiser 62 000 euros d’impôts par an.

        • Je vais relire Gustalin, de Marcel Aymé; toutes ces histoires de « centre et de périphérie » m’y ont fait penser:une parisienne juive épouse un universitaire parisien non -juif,et,pour une raison que j’ai oubliée, va s’installer avec lui dans le village natal de son mari-où son comportement inhabituel provoque quelques interrogations; est-elle une femme artificielle soudain confrontée à la vraie France?

          En trois coups de cuillère à pot j’avais diagnostiqué chez dobolino un Oedipe non résorbé avec désir d’inceste absolument patent; puis elle nous a parlé des larmes du père,plus ou moins chassé du lit conjugal et qui vient pleurer dans la chambre de sa fille;enfin le grand-père MATERNEL juif allemand…

          Je crois qu’on retrouve un schéma hyper-classique;les Huby imprimeurs depuis des générations,souchiens au possible… qui n’acceptent pas facilement l’intellectuelle juive/cosmopolite/apatride…

          Et dobolino, à la recherche d’une identité,qui se voudrait victime par procuration…

          Faut-il préciser que tout ce qui précède est hypothétique ? (mais je serais surpris si mes hypothèses étaient infirmées.)

          Je me souviens de la fin très comique de Gustalin :vient sur le tapis la question d’obsèques futures;l’épouse déclare,outrée, qu’il n’est pas question qu’on l’inhume au village,alors qu’il y a,à Paris le caveau de famille…
          Si cela vous amuse, je vous en reparlerai.

    • Ecoutez,je ne suis pas historien et avant ce matin j’ignorais tout de Chapoutot mais je pense qu’on doit le prendre au sérieux eu égard à ses titres, aux institutions auxquelles il appartient,aux collections dans lesquelles il publie.

      • Sans aucun doute ! Si je l’ai partagé, c’est parce que j’a l’ai pris très au sérieux.
        Ça n’empêche pas la confrontation avec d’autres historiens tout aussi sérieux.
        Nous , dans l’affaire, nous sommes un peu les ravis de la crèche.

  121. Je lis aussi, qui n’est pas en caractères gras (s’ils avaient pu faire en sorte qu’il faille une loupe pour le lire, ils l’auraient fait ! ), ceci :
    « Que pensez-vous de la thèse marxiste classique, qui analyse le fascisme et le nazisme comme « expressions politiques du capitalisme monopolistique » ?

    C’est la thèse officielle du Komintern à partir de 1935. Les membres du Komintern se sentent fautifs, car jusqu’alors c’est la stratégie « classe contre classe » qui a prévalu ; elle a abouti à ce que les communistes combattent les sociaux-démocrates davantage que les nazis. »

    Quand vous, Lormier, vous sautez sur la critique à peine voilée de l’arrogance de Macron, moi je lis que le Komintern se trompe de combat et qu’il amène malheureusement Hitler en refusant toute alliance avec la République de Weimar.

      • …mais vous nous parlez de »l’arrogance de Macron »alors que Chapoutot s’intéresse à tout autre chose:une vision du monde,une idéologie absolument anti-démocratique.

        le caractère du gandin ne semble guère intéresser l’historien.

    • Komintern se trompe de combat et qu’il amène malheureusement Hitler en refusant toute alliance avec la République de Weimar.

      Voilà ce cette c**** est capable d’écrire ! Avec un parfait effet de manche stylistique, impecc, nickel -(j’ai-recopié-non stop-du Chateaubriand-maintenant-je sais) elle n’a pas peur de t’expliquer qu’une alliance était possible entre Le Kominten et la République de Weimar

      Et bien vois-tu, Charlotte, tu as tout compris. On travaille aussi sur des alliances de votants aux courants aussi différents qu’improblables…

    • C’est très simple et sans tergiverser, ma contre attaque personnelle à ton insulte, en mémoire de mon grand père, grand oncle et une autre personne très proche de ma famille sera de t’en coller une si je te croise. Tu as compris. Ne me cite plus.

          • Mais Flo, faut que je m’excuse de quoi ? Moi, si c’est sincère, je suis prête à m’excuser ! Même si ça vexe mon super pote Zorblub !

        • Parce que si il y a quelque chose à saisir sur le point commun qui lie les intervenants de ce blog, au-delà du souverainisme : ils fuient l’antisémitisme.
          Elle a une grande bouche et on connait la couleur de sa culotte, ça ne l’autorise pas à dire tout et n’importe quoi.

          • Je veux bien qu’on se croise, Flo ! On discute dix minutes, on va boire un pot ensemble chez Dominique. Puis, après, tu m’en colles une ! Ça ne m’est jamais arrivé IRL ( hormis ma maman J’avais dix ans, j’étais en sixième, je sortais de cours à 14H30 et je suis arrivée à la maison à 18H00 J’ai sonné, la porte s’est ouverte et j’ai pris un cuisant aller-retour !)!

          • Voilà, ici, c’est bien. Tu le verras…

            Par souci d’équité et en rapport à l’illustre khonnerie que tu nous a écrite concernant l’alliance Republique de Weimar et le Komiterm, normalement – je dis bien bien normalement – Dugong aurait dû te répondre :

            Le 13 janvier 2018 à 20 h 10 min,
            Dugong
            a dit :
            D’ailleurs dans un des multiples mondes possibles c’est ce qui s’est passé après le lancer de dés…

      • « Quelqu’un m’ajuste : paf ! Et je riposte…
        – Pif ! » (Cyrano, acte II)

  122. Je vous faisais part de ma basse extraction.
    Je n’avais pas avoué le pire.

    Aussi, par souci d’honnêteté, je complète : je ne suis pas juif et personne dans ma famille même lointaine ne l’est.

    • Ah ! Mais c’est pas grave, ça Zorglub !
      Quand je vous dis que je ne me suis donnée que la peine de naître ! Y’a pas la moindre gloriole personnelle dans mes origines !
      Auriez-vous, à tout hasard, un résistant ou un collabo à nous avouer ?
      Je n’ai pas de Résistant dans ma famille : juste des adeptes du système D. Mon grand-père imprimeur pas juif mais tout de même Sapeur Pompier de la ville de Paris durant la guerre, grattait les tiquets de rationnement J2 et les imprimait J3.
      En tant que pompier, il s’est goinfré les bombardements de 1944 et trente ans après, le traumatisme était encore là. Il a ramassé des morceaux pour reconstituer des corps. Apparemment, ça l’avait démoli.

  123. Le 17 janvier 2018 à 19 h 05 min,
    abcmaths a dit :
    « Henri Poincaré, certes, et plus tard, avec l’arrivée d’Élie Cartan comme professeur à la Faculté des Sciences de Nancy, la recherche lorraine en mathématiques fut marquée par une succession de personnalités de renommée mondiale comme Jean Leray, Laurent Schwartz (Médaille Fields 1950)… »

    Je crois que vous voulez parler plutôt d’Henri Cartan,digne fils de son père Elie…

    Lors d’une petite causerie autour de feu Dieudonné-animée par Laurent Schwartz, il a raconté quelques petites anecdotes sur cette époque: ils habitaient à peu de distance les uns des autres mais préféraient se téléphoner pendant des heures pour parler mathématiques et Cartan de faire remarquer qu’à cette époque le prix des communications locales ne dépendait pas de leur durée.

    Les bourbakistes avaient les pieds sur terre;Weil, en particulier,était extrêmement rusé.

    • Je parlais bien d’Elie qui le 1er août 1903 est chargé du cours de calcul différentiel et intégral à la faculté des sciences de Nancy en remplacement de son ancien professeur Émile Lacour. Élie Cartan devient titulaire de la chaire le 1er novembre 1904, il a alors 35 ans.

      • Bon très bien, j’ai mélangé les époques…j’étais parti sur Bourbaki.

        Et Bourbaki, c’était plutôt Strasbourg, je crois.

        (Et puisque il est question de racines, d’extraction…je crois que le père d’Elie Cartan était forgeron.)

        Savez-vous qu’une imprudence d’Elie Cartan aurait bien pu faire expédier Schwartz en cas de concentration ? Il l’ a raconté lui-même.)

  124. Halt ! Papier bitte !

    En tant que garde-chiourme délégué de la Kommandantur du camp « Bonnet d’âne » – essor et joie dans l’instruction – je suis obligé de voir si des agents de l’ennemi ne se sont pas infiltrés jusqu’à nous.

    Nota bene : Je tire sans sommation !

  125. J’ai déjà repéré un petit gars avec un casque à pointe qui tournait autour du camp – il se fait appeler Hervé – il disait rechercher la Grosse Bertha qui a de belles miches paraît-il mais je pense que c’est un prétexte pour nous soutirer des renseignements stratégiques sur nos plans de bataille.
    ….
    Ouvrez l’œil et le bon ! L’ennemi rode …

  126. Moi, je veux bien présenter mes excuses ( s’excuser soi-même est très impoli, car c’est à l’offensé d’accepter les excuses qu’on lui présente humblement). De quoi dois-je m’excuser Flo ? Je suis toute ouïe !

    • Tu copies/colles :

       » Je vous prie, à genoux, Madame Flo, de bien vouloir accepter mes excuses et je m’engage également à ne plus insulter les membres de bdâ par des accusations ou des sous entendus laissant penser qu’ils seraient antisémites sans que cela en soit justifié par mon maniement abusif du point Godwin »

  127. « Hasta la Vista Baby ! » comme dit le Grand Arnold à Dobo quand elle insiste lourdement.

  128. Mardi 9 janvier 2018 :

    Agressés et humiliés par certains élèves, les profs du lycée Gallieni de Toulouse sont en grève.

    C’est littéralement un « appel au secours » qu’ont lancé, ce mardi matin, une soixantaine d’enseignants du lycée Joseph-Gallieni (sur 120), route d’Espagne à Toulouse. Devant l’entrée de l’établissement qui accueille plus de 1 000 élèves du CAP au bac professionnel et technologique, une large banderole réclame « un plan Marshall ».

    Le malaise ne date pas d’hier, mais la coupe est pleine. Les cours ont été suspendus, ce lundi toute la journée, et remplacés par des ateliers pour que la parole s’exprime et atténue les maux d’un lycée qui est devenu un espace de non-droit. Les profs sont au bord de la crise de nerfs, certains pleurent en racontant leur quotidien fait d’incivilités et de violences.

    https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/09/2718236-agresses-humilies-certains-eleves-profs-lycee-gallieni-toulouse-sont-greve.html

    • On progresse :

      – l’espace de non-droit n’est plus restreint à la seule cafet’

      – un plan Marshall est toujours réclamé mais on ne précise plus qui le demande et à quoi on le destine.

      Encore un petit effort et les revendications deviendront suffisamment vagues pour être acceptées par le Moloch

    • Un Plan Marshall ( à savoir déverser de l’argent public) ne servirait strictement à rien, comme dans la plupart des ZEP. A quoi bon embaucher comme surveillants des « grands frères », ex-dealers reconvertis dans le salafisme?
      Ce qu’il faudrait faire, la République l’a déjà expérimenté avec succès en 1793 et 1794, alors qu’elle était menacée par les obscurantistes partisans du droit divin: la Terreur antireligieuse.

  129. Je vais relire Gustalin, de Marcel Aymé; toutes ces histoires de « centre et de périphérie » m’y ont fait penser:une parisienne juive épouse un universitaire parisien non -juif,et,pour une raison que j’ai oubliée, va s’installer avec lui dans le village natal de son mari-où son comportement inhabituel provoque quelques interrogations; est-elle une femme artificielle soudain confrontée à la vraie France?

    En trois coups de cuillère à pot j’avais diagnostiqué chez dobolino un Oedipe non résorbé avec désir d’inceste absolument patent; puis elle nous a parlé des larmes du père,plus ou moins chassé du lit conjugal et qui vient pleurer dans la chambre de sa fille;enfin le grand-père MATERNEL juif allemand…

    Je crois qu’on retrouve un schéma hyper-classique;les Huby imprimeurs depuis des générations,souchiens au possible… qui n’acceptent pas facilement l’intellectuelle juive/cosmopolite/apatride…

    Et dobolino, à la recherche d’une identité,qui se voudrait victime par procuration…

    Faut-il préciser que tout ce qui précède est hypothétique ? (mais je serais surpris si mes hypothèses étaient infirmées.)

    Je me souviens de la fin très comique de Gustalin :vient sur le tapis la question d’obsèques futures;l’épouse déclare,outrée, qu’il n’est pas question qu’on l’inhume au village,alors qu’il y a,à Paris le caveau de famille…
    Si cela vous amuse, je vous en reparlerai.

    • « mais je serais surpris »
      Vous voulez dire « étonné  »
      Un type rentre chez lui à l’improviste et trouve sa femme nue dans le lit, en train de faire l’amour avec un homme.
      Très dignement, il s’écrie : « Je suis surpris » !
      Et sa femme lui répond : — « Non, c’est nous qui sommes surpris. Toi tu es étonné… » (inspiré d’Emile Littré)

      • Vous avez raison: »étonné » est le mot qui convient.

        Littré,moins sévère qu’on ne le dit parfois donn quand même (en dixième position) surprender: faire éprouver le sentiment de l’inattendu, étonner; »

        • hum hum…l’absorption est-elle sans danger ?

          Aujourd’hui les cosmétologues n’en mettent plus dans leurs crèmes blanchissantes;
          Revita pink est très présent dans les « reviews » mais j’ai du mal à croire (hydroquinone ou pas) qu’une crème puisse être efficace aussi bien sur l’anus que le pénis,la vulve, le scrotum, les aisselles ou les tétons!

          Spectre bien trop large à mon avis.
          http://revitapink.com/

          Connaissez-vous des produits plus spécifiques ?

  130. Surchauffes de la dure-mère (suite) :

    Pour Zaza Stengers, chinoise belge, le droit de propriété privée c’est un droit d’abuser que s’arrogent les transnationales

    https://www.nouvelobs.com/planete/notre-dame-des-landes/20180117.OBS0827/les-zadistes-n-ont-pas-seulement-resiste-ils-ont-experimente-de-nouveaux-modes-de-vie.html

    Rappelons que la Chine « loue » de très grandes surfaces en Afrique pour y produire tranquillement à l’abri des zindignations occidentales. Elle se moque d’en être propriétaire et les laissera quand ça lui chantera.

    On est très loin de la propriété individuelle mais les amalgames, insensibles aux distances réelles, voyagent avec des bottes de sept lieux.

    Une magie…

    • J’allais écrire « Pour Zaza Stengers, chinoise belge cosmopolitiste » mais je me suis ravisé en pensant aux cris d’orfraie que cela aurait déclenché ici.

    • Je ne lis plus l’Obs depuis longtemps mais une piqûre de rappel de temps en temps…C’est toujours fascinant de voir l’idéologie en marche. La dose de mauvaise foi des deux dames !
      D’ailleurs, Dugong, qui joue au seigneur, Isabelle m’a dit qu’elle verrait très bien vos hectares de forêt en « communs ». On va y mettre bon ordre. Plein de potes qui débarquent pour plumer les canards 🙂 Le bonheur est en D…

  131. Oui nous produisons les zadistes un peu comme les truffes en tirs groupés ! De vrais nids de poules sur les pistes.

  132. J’entends cette phrase qui me donne à penser :
    Ce monde égalitaire ne supporte pas la hiérarchie ni l’éminence et les fait payer très cher.

  133. Il y a deux solutions avec les mauvaises têtes :

    – On les coupe
    – On fait semblant de les instruire en les abrutissant

  134. En Californie, régime de démocratie avancée, on s’est demandé quoi faire des imbéciles – des bons à rien – il semble que la solution toute trouvée soit de les abrutir en leur fournissant à volonté de l’herbe qui fait rêver !

    Les peuplades primitives avaient déjà trouvé cette solution – chamanique. C’est dans les fumigations délétères que la Pythie trouvait les voies de l’avenir pour le peuple grec.

    Quid de l’avenir ? Un rêve fomenté par un imbécile.

  135. Il y aura forcément de plus en plus d’imbéciles à mesure que les machines deviendront de plus en plus intelligentes.
    Que faire pour éviter les troubles sociaux ? Concevoir des zones parallèles où le zadiste aura l’impression de défendre une juste cause.

    On fera semblant … d’ailleurs les sociétés ne se sont-elles pas de manière immémoriale bâties sur des faux-semblants ? Religion de l’immortalité, religion du dieu-empereur (cf Star Wars).

    • Mais les zadistes sont des machines!
      C’est-à-dire des idéologues à l’intellect aussi rigide qu’un programme informatique.

  136. L’effacement de l’humanité se fera sans douleur ? C’est possible, c’est même souhaitable.
    En général les auteurs de science-fiction imaginent une lutte à mort entre les robots et la race humaine alors qu’il s’agira plutôt d’un lent effacement de l’espèce humaine – subsumée peu à peu par la fabrication industrielle de son si précieux adn !

  137. Aux Etats-Unis vous savez une lutte très violente – verbalement parlant – entre deux conceptions philosophiques de l’avenir politique du pays.

    – d’un côté Donald Trump qui s’adresse aux rednecks ; vous n’avez pas un niveau d’instruction très élevé mais vous voulez travailler dur pour donner un sens à votre existence ; je vais rapatrier les emplois américains sur le sol américain.

    – de l’autre côté Mark Zuckerberg qui dit qu’il donnera une allocation universelle aux sans-emplois américains afin qu’ils vivent dans un univers parallèle et fusionnel (affectivement gratifiant et positif mais illusoire). Le voile de Maya en quelque sorte … qui débouche sur une post-humanité.

  138. Driout se dépense sans compter pour éclairer le monde vu de sa Malmaison.

    En un certain sens, dans la mesure où son monde à quelque chose à voir avec le nôtre, c’est le Kant de Rueil.

    Comme le suggérait plus haut Maâme Dobo, ça ne doit pas l’empêcher de nous informer des conditions météo à Madrid

  139. Savez-vous que « Le Magicien d’Oz » est une fable politique ? Cela n’apparaît nullement dans le film avec en vedette Judy Garland.

    Il faut retrouver une âme d’enfant pour me comprendre ! La plupart des hommes ont un regard méchant parce que ce sont des prédateurs – et puis il y a des philosophes-conteurs comme Andersen, La Fontaine et quelques autres comme Lewis Carroll. Il faut accepter de passer de l’autre côté du miroir de temps en temps …

  140. Labiche aussi a des liens avec Rueil car son père y avait une usine.

    J’ai une gravure au-dessus de mon bureau où l’on voit Rueil depuis la station de chemin de fer qui venait d’ouvrir en 1837 (1ère ligne voyageur) – on voit la cheminée d’une usine peut être celle de Labiche père.
    Le plus curieux c’est qu’entre la gare et l’avenue Paul Doumer sur donc un kilomètre de distance il n’y a que des champs avec des vaches et des vachers !
    1837 les débuts du chemin de fer et de la grande industrie et de l’exode rural.

    Chateaubriand et Stendhal n’ont pas connu le monde industriel de demain – leur littérature emprunte la calèche.

    D’après Renaud Camus la vraie France s’arrête avec le règne de Charles X avant le roi-bourgeois qu’il déteste Louis-Philippe. C’est son droit d’écrivain-maniaco-fantaisiste …

  141. J’ai bien ri en lisant les offuscations réciproques du match Flo/Dobo où finalement l’armistice se règle autour d’un verre à l’Institut Dobolino.
    Certes, un blog n’a rien à voir avec une demeure couverte d’un toit et Bd n’est pas domicile brighellien…
    Un blog, c’est comme la rue d’un quartier populaire, où être grossier, vulgaire, ignoble, est un signe de maitrise de soi, et des autres.

    • « Peaky Blinders » avec le beau Cillian Murphy … qui fait succomber les gonzesses de tout rang !

      • Peaky est une série de qualité cinématographique, que j’ai découvert l’an passé, avec surprise et grand plaisir, moi qui ne suis pas fan de TV.
        Prises de vue magnifiques, acteurs au top, scénario itou…une réussite made in BBC.
        A savourer en VO sous-titrée!
        A contre-courant du chiantement correct, gros plus.

        • Oui, très bonne série (d’ailleurs, si quelqu’un pouvait me traduire correctement le titre…j’ai un peu séché) qui m’a fait parfois penser à Gangs of New York de Scorsese –sans arriver à vraiment rivaliser avec le maître– dans la stylisation de la violence.

          • Aviez-vous vu « les beaux mecs » diffusé sur France 2, il y a 3 ou 4 ans ? Bon scénario, conflit et téléscopage générationnel du milieux truand marseillais/parisien des années soixante à celui des cités de nos jours. Très bien mené.

  142. Adolf Hitler est le personnage le plus hystérique de l’histoire contemporaine ; depuis Caligula et Néron on n’avait pas vu un phénomène pareil régner à grande échelle sur l’Europe.
    Il semblerait bien que l’hystérie du bonhomme catalyse la libido historique de certains !

    Ceci est une petite réponse à destination de Flo.

    • Par exemple Renaud Camus qui est un bel exemple de lettré hystéro-maniaque parle de la seconde carrière d’Hitler qui d’ailleurs était un amateur en matière de génocide au regard de … Macron !

  143. Les Echos, mais pas des savanes, titre : « Test de compréhension : l’intelligence artificielle fait mieux que l’humain »

    https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0301179107565-test-de-comprehension-lintelligence-artificielle-fait-mieux-que-lhumain-2146707.php

    « Le test repose sur 100.000 questions générées à partir de plus de 500 articles aux sujets extrêmement variés, tirés eux-mêmes de Wikipedia »

    Un « humain » qui « étudierait » 1 « texte » à la minute et répondrait à 1 « question » à la seconde mettrait environ 36 heures à faire le test.

    Un être humain raisonnablement intelligent ne mettrait pas plus de quelques minutes à jeter furieusement tout ce zimbrec par la fenêtre et qui apprendrait sournoisement aux machines que c’est Gengis Kahn qui fait tomber (presque) tous les corps.

  144. Dans Peaky blinders le choix de « Red Right Hand » m’avait un peu agacé. Pas le fait que la bande-son soit mixée très en avant (comme dit le vieux Ted, « si c’est trop fort c’est que vous êtes trop vieux ») mais c’est une musique qui a été utilisée tellement de fois que c’est devenu un cliché musical.

    • Je ne la connaissais pas – décalage temporo-générationnel sans doute – mais j’ai apprécié l’anachronisme musical de cette série.

  145. « Le 21 janvier 2018 à 14 h 45 min, Zorglub a dit :

    Pour une fois que Hervé le Jeune exprime autre chose que son mépris n’allez pas lui faire regretter … »

    Ouais, je me rends compte maintenant de l’effet désastreux de ma gentillesse « dérapante » envers Driout dont je mesure un peu tard la portée, mais quand c’est écrit et envoyé, c’est trop tard !
    Je crois pas que le Pierrot ne me tiendra grande rigueur d’avoir failli à ma légende, pas son genre.

  146. Bon, j’espère qu’on va changer de billet bientôt, surtout que dès le départ c’était du recuit déjà faisandé à peine sorti du four.

    • Tu es le Bocuse du blog ! Tu vas nous sauver avec de la crème grasse et du chou farci !

      Arrêtons le Dugong-régime qui fait maigrir et qui ne fait aucun bien !

      • hihihi !

        C’est stupide et dérisoire mais ça m’a procuré un sentiment de plénitude lorsque j’ai cacheté l’enveloppe à poster demain.
        Un peu comme un ado qui est soulagé après une bonne branlette (d’ailleurs comment peut-on se sentir comblé après s’être vidé ?).

        https://www.grosfichiers.com/5H8nOC6mRorrW

        • Dans votre lettre, demandez-leur si ça les ennuierait beaucoup si vous parrainiez quelqu’un.

          Je ne pense pas qu’il soit adroit de leur demander en plus si vous seriez défrayé (vous êtes censé être effrayé à la Pascal de ne plus jamais bénéficier du grand parapluie de la multinationale papiste)

          • Ah ! J’ai un voisin ( pote aussi)qui l’a fait (apostasie ). Il parait que c’est un vrai parcours du combattant. Mais il en est venu à bout. C’est très très difficile.

    • Heureusement, vous ne fûtes pas musulman.
      Mais ce genre de site n’existe pas chez les adeptes du phauprète.
      Ouf.

  147. Le niveau d’agressivité monte un peu trop. Certain s’en délecte mais ça nuit à l’atmosphère ambiante. Les caïds occupent peut-être un peu trop le hall et je ne vois plus les commentaires plaisants et intéressants des autres. Je me demande ce qu’en pense JPB. En attendant, grâce à lui, le risotto aux truffes iséroises mouillé de langhe arnéis nous a ensoleillés.

    • Tout allait bien entre gens de bonne compagnie à l’apéro et voilà qu’une chihuahua hystérique vient poser son petit étron sec sur le tapis en aboyant ?

      Mâma Dobo, une ampoule de KCl siouplaît.

    • Vous avez raison, Allons bon, parlons des commentaires intéressants : Connaissez-vous Isabelle, celle qui suggère faire propiété commune avec les forêts de Dugong … Pour plumer des canards… et que ce sera bien ?

      • Oh, je ne pensais pas à vous, Flo, surtout pas, mais les commentaires que je préfère de vous ne sont pas ceux où vous êtes en colère. Vous savez, ce que j’aime dans une conversation, quand les idées de celui avec qui je parle ne me conviennent pas, c’est de me retenir, pas de réplique sèche, pas d’ironie, pas de colère, mais un peu de doute, de, oui, je peux me tromper mais ne croyez-vous pas…ou de, vous avez raison, je ne voyais pas cela comme ça, etc… et surtout ici. Je suis presque sûre que Vermicelle Ier ne se permettrait pas le dixième de ce qu’il s’autorise, bien au chaud dans son anonymat. Bien sûr, il faut se défendre et vous savez le faire mais que de temps perdu alors qu’il nous est compté.
        Bien à vous,

  148. Et hop !
    Le 20 janvier 2018 à 21 h 56 min, Flo a dit :

    Tu copies/colles :

    » Je vous prie, à genoux, Madame Flo, de bien vouloir accepter mes excuses et je m’engage également à ne plus insulter les membres de bdâ par des accusations ou des sous entendus laissant penser qu’ils seraient antisémites sans que cela en soit justifié par mon maniement abusif du point Godwin »

  149. De toute façon, moi, je n’ai jamais compris à partir de quel âge on passait d’antisémite à antisionniste ?
    Trois ans, six mois, douze ans, seize ans ?
    Faut qu’on s’entende une bonne fois pour toutes !

    OK, je sors, Flo et Zorglub !

  150. Peaky blinders

    Remarque préliminaire: ce gang a existé à Birmigham à l’époque victorienne.

    Remarque liminaire:ce qu’on voit dans la série donne en images une interpétation du nom-assez largement répandue, mais qui,d’après un historien au moins, et en toute logique, ne correspond pas à la réalité historique.

    Le certain: « peaky » est le nom familier des casquettes que portent les gangsters (on les voit dans les photographies d’époque et dans la série):casquettes plates ,dont la visière ne dépasse guère.

    Pourquoi « peaky » ? C’est dérivé de « peak »,la visière.

    Reste à expliquer « blinder »;du verbe « to blind »:aveugler.

    On raconte,et la série reprend cette histoire à son compte, que les gangsters cousaient des lames de rasoir à l’avant de leurs casquettes et qu’ils se servaient de celles-ci pour aveugler leurs adversaires (soit en déchirant la cornée,soit en balafrant le front,(le sang coulant dans les yeux et aveuglait provisoirement.)

    CARL CHINN, historien local, estime que cette histoire ne tient pas:

    https://www.birminghammail.co.uk/whats-on/tv/birminghams-peaky-blinders—fact-5912820

    a) pas trace dans aucun journal du temps
    b) utiliser une casquette comme arme pose toutes sortes de problèmes: la casquette est molle,il ne faut pas se couper soi-même, le temps de la retirer et positionner, l’adversaire vous a déjà envoyé au tapis…

    Il ne donne pas dans l’article que j’ai consulté d’explication du mot « blinder »;certains croient pouvoir affirmer que « blinder » fait référence à l’élégance des gangsters « qui en jettent plein la vue »…mais mon dictionnaire d’argot (digne de foi) ne donne pas cette acception.

    Hélas, je ne peux en dire plus sur le mot « blinder ».

    Pour tenter d’atténuer la déception je proposerais une réflexion inspirée d’un billet du Maître:au cinéma (et dans les séries télévisées) la légende fonctionne mieux que la réalité.

    • Nous sommes aveuglés par les lumières de Lormier – c’est tout ce qu’il nous fallait pour commencer un lundi pluvieux – un éblouissement matinal !

      • Après cet éblouissement dont je ne vous ferais pas grief, il vous faudra vous mettre au travail:car la question relative au mot « blinder » reste pendante.

  151. Suite à une journée de tri dans mes affaires chez Maman ce week-end, vends paire de chaussures de bébé…jamais portées.
    Faire offre.

  152. Il est génial ce Macron! Excellente idée d’avoir invité 140 PDG de groupes internationaux avant Davos. Bonne utilisation de Versailles : faut savoir, on redore le blason de la France ou pas. En anglais ! vont dire les incultes d’extrême-droite ! Ben, oui, vous faites comment pour communiquer dans ce genre de situation ?
    60% des chefs d’entreprises étrangères pensent qu’ils peuvent investir en France contre 30% l’année dernière.
    Ma foi, c’est encore le meilleur moyen de créer des emplois en France.
    Allez, go! Ksss ksss !

    • P.S Aucun professeur n’ayant pissé dans la Seine – c’est interdit par la convention syndicale de l’Education nationale – on dira que le niveau monte par sa seule vertu.

  153. Vous savez pourquoi les médias américains détestent Trump ? Parce qu’ils ont trouvé plus fumiste qu’eux – ils disent qu’il leur fait une concurrence déloyale.

    • Trump leur a dit en substance: si je n’étais pas là,de quoi parleriez-vous ?

      Ses gazouillis, dont on se moque, font rentrer de l’argent dans les caisses des propagandistes …et l’argent est le nerf des élections.

  154. Nota bene : (pour Lormier et d’autres) je ne suis absolument pas juive. Ma grand-mère maternelle est goy. J’ai été baptisé selon le rite catholique. Ma mère, élevée dans l’agnosticisme par un père né dans la religion juive mais agnostique et une mère d’origine catholique devenue d’un athéisme très violent, a choisi, après avoir longuement hésité entre protestantisme et catholicisme, d’être baptisée catholique, à 20 ans. Ce qui a emporté sa décision, c’est le chant grégorien …
    Une fois, j’ai accompagné mon grand-père à la Synagogue de la rue Copernic, en 1978, pour l’anniversaire de la mort de sa mère, décédée de malnutrition et entérite au camp de Gurs où ses compatriotes l’avaient déportée, ne sachant que faire des juifs qu’ils avaient extrait d’Allemagne. La France, généreuse, avait offert ses camps de réfugiés espagnols.
    Donc, rue Copernic, j’ai été fouillée des pieds à la tête pour vérifier que je ne transportais pas un engin explosif ou une arme et j’ai été autorisée à monter à la tribune, là où on parque les goys.
    Je suis goy et, si je dois préférer une religion, je suis OK pour le catholicisme qui me convient.

    • Curiouser and curiouser…

      J’avais pensé « dissonance cognitive »; je commence à me demander s’il n’y aurait pas dissociation.

      • Mais non ! Je suis juste trop originale et complexe pour un petit cerveau codifié et englué d’idées freudiennes préconçues comme le vôtre. N’allez pas chercher plus loin. Ne jouez pas les psychiatres. Tenez-vous en à ce que vous savez faire.

      • Lormier,

        Soyez sérieux une minute ! Dobolino vous a parlé de son arbre généalogique – soit vous soignez les racines, vous émondez les mauvaises branches et vous lui faites de l’air pour qu’il respire – soit vous revenez avec une tronçonneuse et vous mettez fin à ses souffrances.
        L’arbre de Dobo est attaqué de toutes parts par des parasites jusque sur Bonnet d’âne.
        Pitié pour les vieux ormes de France !

        P.S Un Lormier c’est un orme nain, un orme de maison comme un bonsaï ?

    • « Je suis goy et, si je dois préférer une religion, je suis OK pour le catholicisme qui me convient. »

      Dobo, je ne me moque absolument pas, juré !… Cette dernière phrase est sublime.

      Pourquoi cela vous convient : La lithurgie ; Les saints, leur statues et leurs auréoles ; les édifices ?
      PS : Reconnaissez que de choisir la seule religion mauribonde vous donne immédiatement un caractère catho, c’est fou…

        • y’a aussi liturgie et non lithurgie, à ne pas confondre avec cathédrale qui prend un h après le t.

          Oui, c’est pour les édifices, la cathédrale de Chartres et Péguy. Pour la liturgie, je préfère les orthodoxes.

          • Que vous en connaissiez évidemment la différence avant que je vous la soumette, je n’en doute pas un instant.
            Ah Chartres, ses vitraux, sa vierge noire, son labyrinthe, tant d’éléments réunis pour un beau solstice d’été….
            Péguy…hmm… Je vous ne imaginais pas avoir une possible révélation sur L. Bloy.

  155. En France la fumisterie est un monopole d’Etat depuis belle lurette – on ne tolérerait certes pas qu’un individu s’en réserve l’usage exclusif.

    Il est dit dans les tables de la loi – le code civil – « la fumée tu propageras afin de protéger le sacro-saint secret d’Etat. L’Etat est nu mais nul n’en doit connaître les dessous. »

  156. Intra-périphériphérique,périphérie, centre,enclaves et …hyper-centre.

    Le 22 janvier 2016,on pouvait lire sous la plume du Maître:

    « Contrairement à ce que croient savoir les médias, ce ne sont pas seulement les quartiers Nord qui « craignent » terriblement : toute la ville est dangereuse, en dehors de quelques enclaves « chics », des réserves de bourgeois (ainsi le VIIème, où réside la sénatrice des quartiers Nord, Samia Ghali, ou le VIIIème — Corniche, Prado et Pointe Rouge). Marseille est ainsi la seule ville de France à laisser son hyper-centre en jachère, en proie à tous les trafics au vu et au su de tout le monde — et des policiers, débordés, du commissariat Noailles. »

    Je me demande si dans les « enclaves chics » les femmes sont « artificielles » ou « terrestres ».

  157. Les Femmes de Marseille sont ou des Sirènes ou des Sardines – et alors elles bouchent la Canebière.

  158. Monsieur Driout,

    1) La petite sauterie « Choose France », « France is back » , à Versaille, n’était-elle pas une idée de Stephane Bern ?

    2) Est-ce que Versaille ne serait pas à vendre ? Pourrait-il s’agir d’une visite groupée en vu d’une vente ?

    Rhooo, je plaisante

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