P’tit Larousse et P’tit Robert font la part belle, cette année, aux mots de la cuisine : déplorable effet de mode, écho d’émissions culinaires typiques d’une époque où le téléspectateur moyen s’extasie devant des plats dont il ne peut plus se payer les matières premières — Barthes expliquait déjà cela à l’époque des fiches de cuisine de Elle .
Mais en dehors du vocabulaire professionnel de la cuisine, il y a bien un vocabulaire spécifique de la gastronomie, ou plutôt un usage gastronomique du vocabulaire. Ecoutez plutôt :

« Festoyer, le terme n’est pas usurpé quand le mets sort des cuisines et que l’œil des convives vibre de gourmandise. Pareille farandole de délices, posées comme des offrandes dans leurs plats de cuivre et d’argent, ne peut qu’émouvoir ceux dont la joie de vivre est rivée aux papilles. Parmi les spécialités qui font la gloire de l’auberge, cosignées père et fils, le pied de porc truffé et sa crème de pommes de terre, canaille en diable et succulent de finesse, ou le foie gras de bonne maman (façon Irma ou Paulette) rôti au four et servi entier dans son caquelon, pour deux personnes, terrifiant d’opulence, onctueux de profondeur, simplement royal, ou la pomme de terre charlotte en habit noir de truffes, entièrement endeuillée, majestueuse de puissance et d’arômes. »(1)

Je lis ces lignes dans un TGV qui me ramène de Paris, coincé contre la vitre par un Anglais considérable, gonflé de bière, qui somnole avant de débarquer à Marseille pour tonitruer en chœur face à l’armada russe, pour un Angleterre-Russie de gros buveurs : il est significatif, quand on y pense, que le même mot, « hooligans », désigne en Russie ou en Angleterre ces jeunes hors système qui ont fait de l’alcool et de la castagne les deux mamelles de leur existence. Le diable rouge brique de Liverpool (à ce que j’ai déduit de ses propos avant que l’assoupissement ne le gagne) s’était auparavant gavé de chips grasses, de biscuits au chocolat anglais (9% de cacao) et à l’huile de palme et de bonbons multicolores qui fondent dans la bouche et pas dans la main. Le tout accompagnait un hamburger spongieux, typique de ces nourritures pré-mâchées, pré-digérées, pré-dégueulées, qu’affectionnent ces nourrissons perpétuels drogués aux nourritures molles.
Oui, je lis ces lignes énamourées du meilleur critique gastronomique français — le meilleur parce qu’il mange aussi les mots de la table, les déguste avec lenteur et gourmandise, les fait claquer contre son palais et le nôtre, tant il est vrai qu’il est des proses qui se dégustent. Je les lis à voix basse, de façon à ne pas réveiller mon encombrant voisin — à voix basse parce que la phonétique est elle-même gourmandise, et je laisse les mots courir sur ma langue comme des caramels salés.
Rendez-vous compte, en quelques lignes… Dans le « festoyer » initial, je revois le festin où s’invite Robin des Bois / Errol Flynn, mon premier modèle enfantin d’opulence culinaire (et de provocation). Dans ces « délices posées », j’entends l’écho du précepte de Vaugelas, qui désireux de mettre un peu plus d’ordre dans la langue, décida un beau jour qu’amour, délice et orgue seraient masculins au singulier, et féminins au pluriel. Arbitrairement — le français suit souvent la règle de sa fantaisie sans logique . Sans compter le jeu subtil des allitérations, « convives / vibre / vivre / rivée », « festoyer / farandole / offrandes » (f et v toutes deux fricatives, un joli mot qui sonne comme fricassée), « pied de porc / pommes de terre / opulence / profondeur » ; et des assonances, « gourmandise / farandole / offrandes / argent », « canaille / diable ». Sans oublier un alexandrin majestueux qui clôt la seconde phrase, « ceux dont la joie de vivre est rivée aux papilles ».
Comment boucler pareille tirade sinon sur le mot « arôme », qui commence sur un exclamatif (« Ah ! »), roule le r comme s’il cherchait à le garder sur la langue, à en éprouver la longueur en bouche, et se fond en jouissance, par la grâce du e muet qui prolonge la sensation au-delà du silence infligé par le point.
(Je gardais pour la bonne bouche cet « entièrement endeuillée » qui agite dans la mémoire des papilles ces poulardes demi-deuil des jours de fête et de fin d’émoi — parce que la poularde invinciblement me ramène aux robes demi-deuil des coquettes qui signalaient ainsi qu’elles revenaient sur le marché de la séduction, et appelaient des mains sur leurs bas, comme dit Nougaro).

Je lis ces délices journalistiques alors que nous sommes en plein ramadan, et qu’un fanatisme absurde prive quelques millions de nos concitoyens non seulement de pieds de porc truffés, mais de foie gras (qui a jamais entendu parler d’une oie ou d’un canard hallal ?), et même de l’inévitable conclusion d’agapes si savantes — l’aimable charité d’un baiser.
Je sens bien ce qu’il y a de stigmatisant dans mon discours. Et combien je vais passer pour un quasi raciste rejetant dans les méandres de la non-civilisation nos voisins musulmans qui… que… dont…
Ce n’est pas ma faute. J’habite un terroir prodigieux, une terre remodelée par l’homme depuis des siècles pour en faire un paysage, dont chaque parcelle évoque d’incalculables richesses gastronomiques. Mon TGV parti de Paris arrive enfin en Provence, nous sommes passés dans le couloir rhodanien du gigondas et du châteauneuf-du-Pape, les garrigues respirent la fleur de thym et le gigot de sept heures, bientôt Marseille et ce soir, Chez Paul, aux Goudes, le poisson frais pêché, ou chez Fonfon, au Vallon des Auffes, la bouillabaisse de grande tradition…
Natacha Polony racontait un jour comment un chroniqueur télé de pâle intelligence, héraut du Camp du Bien, avait reproché à Perico d’exalter les produits de l’agriculture raisonnée à la française — avec, disait-il, des accents patriotes qui évoquaient le slogan de Pétain et Emmanuel Berl , « la terre ne ment pas ». Insupportable bêtise de ceux qui croient que préférer un vrai camembert au lait cru à un objet plâtreux pasteurisé par une multinationale abjecte est une prise de position fascistoïde ! À l’en croire, il faudrait s’abonner aux hamburgers des fast-food, avaler les soft drinks que nous vante la télé à chaque half-time de soccer, et ne plus faire l’amour que par quickies. Et refuser la France et la douceur de vivre, « douceur angevine » dit Du Bellay, « douceur des soirs sur la Dordogne », chante Rostand. Nous revoilà dans le Lot, ou pas loin.

J’ai fait il y a deux ans un cours de « culture générale », cet aimable fourre-tout où l’on peut parler de ces jolis riens qui sont tout, sur les écrivains gastronomes. Et il y en a légion, de Rabelais à Proust en passant par Balzac, Flaubert, Zola ou Maupassant. Ah, les huîtres d’Ostende comme des bonbons salés — c’est dans Bel-Ami ; ah, les soles normandes — c’est forcément dans Bovary.
Pour ne pas parler de Dumas — « Porthos achevait un nougat capable de coller l’une à l’autre les deux mâchoires d’un crocodile », c’est dans Bragelonne, chapitre CLIII, j’y pensais en passant Montélimar.

Les mots se mâchent, ils se dégustent lentement. Depuis que l’enseignement, limité aux compétences (un mot qui commence mal et qui finit de même) est sommé de maintenir l’expression au stade oral narcissique, les adolescents parlent plus vite, tant ils sont persuadés que les mots, c’est le sens, et rien d’autre. Ils sacrifient la musique, l’intention, le sous-entendu, toute cette peau des mots qui est ce qu’ils ont aussi de plus profond. Ils en restent au bruit de surface, déglutissent leur pauvre vocabulaire comme ils avalent leurs McDo indigents, et le prennent de haut quand on leur dit de ralentir.
Je n’ose imaginer ce que sont leurs étreintes de perpétuels pressés.
Les Italiens, qui partagent avec les Français l’horreur des peuplades barbares du Nord industrieux, ont inventé le slow food — et l’on sent bien ici qu’utiliser l’anglais à rebours de l’expression usuelle est une sorte d’offense calculée, de gifle lente. Prendre le temps de boire, de manger, d’aimer et de vivre !
Prendre le temps de parler et d’écrire — en français. Pas de pérorer sur telle ou telle chaîne (un mot qui fait froid dans le dos, quand on y pense), mais d’affiner ses mots comme on affine un fromage, et de les offrir à la dégustation des amis. Et tant pis s’il n’y a plus qu’à Thélème que l’on parle français — nous referons Thélème, quelque part dans le Lot, ou ailleurs, il reste des thébaïdes, et nous pêcherons nous-mêmes les écrevisses que nous fricasserons.

Jean-Paul Brighelli

(1) Perico Legasse, « Quercy, cocagne et gourmandise », in Marianne n°1000, 10-16 juin 2016. Le menu est celui de l’Auberge du pont de l’Ouysse, à Lacave, dans le Lot — et gastronomiquement, le Lot fait partie de ces régions, comme bien des régions de France, qui sont superlativement françaises. Tant il est vrai qu’il ne nous suffit pas d’être français : encore faut-il l’être avec panache. Ah, d’Artagnan, Cyrano, toute notre famille ! Et l’on s’étonne que les Français aient rejet un traité signé à Maastricht, où mourut le capitaine des mousquetaires héros de Dumas !

76 commentaires

  1. Beau billet!
    Les voyages de jpb de Paris à Marseille ressemblent à des longs boas indolents qui digèrent lentement. Les autres voyageurs « tonitruant en choeur » puis égrappés dans leur solitude distribuent les effluves de leurs hamburgers, teeshirts-oignons-frites et le gars à côté c’est comme un airbag qui vous étouffe. Un péplum d’enfer, une tranche de vie râpeuse, bruyante et avachie dont on ne reprend pas deux fois. Et puis soudain au sortir du couloir rhodanien, c’est une illumination; un plombier arrive, met sa grosse sacoche à outils sur la tablette et vous dit: vous inquiétez pas, je vais réparer tout ça, refaire circuler les fluides: un bon coup de mistral dans les bronches et soudain c’est des soufflés d’oursins, des artichauts croquants à la menthe et le joli petit décolleté pas loin d’une belle méditerranéenne qui le galvanisent et son verbe se gorge d’adrénaline.
    Sacré jpb ! Il sait se délurer comme pas deux devant une bonne assiette en jouant de la muleta en mettant sa serviette à carreaux autour du cou.
    Après ça, allez chicaner sur la Cité Radieuse, il y a des (grands)bretons pour ça en ce moment sur le Vieux-Port, ils me font bailler.

  2. Le red (neck) devil (le foot ne nous lâchera jamais les chausses) n’a manifestement pas fait sa chimio à la Chimay.

    Ici, nous avons nos Anglais et nos Bataves que nous ne restitueront pas en cas de Brexit. Ils sont parfaitement acculturés et nous les gardons au frais même si nous les chambrons de temps à autre sur leur chair toujours un peu rosée.

  3. Petite info : Fauchon a eu le culot de m’envoyer une publicité pour du foie gras de canard halal. Il y avait toute une gamme de ce genre de cochonneries (si je puis dire). Devant pareil sacrilège, j’ai décidé de ne plus rien leur acheter.

  4. Superbe et succulent billet!
    Je n’oublierai jamais les trois messes basses de Daudet, qui ont bercé mon enfance en me donnant une faim gargantuesque…
    Les émissions culinaires ont tout de même le mérite de nous montrer de vrais et bons produits ainsi que des recettes quelquefois praticables; une source d’inspiration, en sus des vieux bouquins tâchés et des recettes de mémée copiées sur un vieux papier…
    Paradoxalement, plus on nous inonde de saloperies toutes prêtes, plus on retrouve le plaisir d’une simple tomate plein champs, gorgée de soleil et d’arômes, épicée de quelques grains de sel, nourrie d’un filet d’huile d’olive…Inutile d’y rajouter cette « mozza » industrielle fade, coupez court sur le basilic et la menthe, éventuellement quelques zestes d’aulx au vinaigre mais pas besoin d’oripeaux pour ce fruit magnifique!

    • C’est amusant Sisyphe, vous avez pensé aussi aux trois messes basses, plaisir de la lecture et de la mémoire. Paul Arène, ami de Daudet, a écrit aussi des nouvelles très évocatrices, je pense à  » Les cigales mortes » et je vous suis sur le chemin des petites tomates ! Les miennes, pleines de fleurs jaunes prometteuses se débrouillent bien, malgré les pluies rageuses. Nous sommes toujours loin des nuisances dans un jardin !

    • Notez, cher collègue, les « informations » de notre Provence, qui nous montre, vidéo à l’appui, des « marseillais » participant aux troubles: pour peu, on applaudirait, comme le suggère ce journal avec des sous-titres aimables.
      Je refuse d’être assaisonné à cette sauce et démissionne donc de mon étiquette de marseillais.

  5. « ah, les soles normandes… »

    La terre ne ment pas mais la sole si. En général, tous les trois ans.

  6. «Deux dindes truffées, Garrigou ?»…
    C’est l’amoureux des Lettres qui lit, qui pense et nous écrit un succulent billet, comme d’hab, et qui ne fait de mal à « âme qui vive ». Enfin, c’est ce qu’on imagine toujours de celui ou celle dont on apprécie les analyses, les commentaires. Et que vivent les oies ou les carpes dorées !

    Espérons que les c…… habituels regardent un match quelconque, je n’ai pas envie de me mettre en colère.

  7. J’ai traversé l’émeute, sur le coup de 17 heures. Une p’tite bouffée de gaz, rien de mieux comme madeleine proustienne !
    Il y avait 5000 Anglais bourrés Quai de Rive-Neuve qui en gros regardaient 200 excités qui cherchaient à en découdre avec un millier de flics — et quelques « en civil » particulièrement énervés.
    Pas entendu de Russes. Pas vu de Marseillais, sinon réprobateurs.
    AI photographié des entassements incroyables de canettes brisées sur tout le Vieux-Port — sans compter celles qui ont fini dans l’eau et qui y surnageaient de leur mieux.
    Le problème, c’est que nombre d’Anglais n’ont pas de places — apparemment c’est hors de prix. L’UEFA va encore se gaver.

    • Les moutons enragés, à peine dégueulés du métro, se distribuent autour des points de bière (en un certain sens, ce sont des « point d’eau »).

      Je suppose que peu d’entre eux ont osé monter mettre le ouaï jusqu’à la Canebière * et encore moins jusqu’au cours Julien.

      Les points d’accumulation de supporters sont au fond des cuvettes de potentiel.

      * dont l’éthyl-mologie n’a rien à voir avec les canettes ni avec la bière

  8. Sans vous offenser, avec les étés caniculaires et les printemps pluvieux qui sont devenus coutumiers, le Chateauneuf n’est; hors exceptions, plus ce qu’il fut.
    Certes toujours riche en arômes il est souvent trop capiteux, conservant un sucre résiduel excessif et sans vivacité.
    Réfugiez-vous vers les St Joseph, ou encore mieux les Hermitages, Condrieu, Côtes Rôties qui profitent encore d’une relative fraîcheur estivale pour ne pas murir prématurément.

  9. Beau billet qui met l’eau à la bouche. Fonfon…et dire que nous avons oublié Fonfon…Merci de nous rappeler ce lieu et cette cuisine magiques.En 1993, nous sommes partis de Lyon un soir de printemps pour déguster la bouillabaisse le soir même chez Fonfon et rentrer dans la nuit. Pour des Lyonnais, c’est un exploit de reconnaître qu’il existe une autre cuisine ailleurs. Revenons chez Fonfon. Soyons fous, un peu moins fous cependant que les fanatiques de foot, car nous gardons nos chemises et Tshirts, nous ! Et nous sommes calmes.

  10. Une autre nouvelle que je relis toujours avec un plaisir immense, en français ou en italien, c’est  » Cambriolage dans une pâtisserie » d’Italo Calvino.
    Bon Dieu, que ferions-nous sans livres ?

  11. Bien raconter une scène de repas (c’est-à-dire en donnant faim au lecteur), c’est une des figures imposées qui permettent de tester le talent d’un écrivain, comme le fait de savoir bien reproduire une main pour un dessinateur. Certains écrivains français y excellent: Flaubert avec le repas de mariage d’Emma et Charles, mais aussi (et bien sûr) Proust avec ses scènes de repas familiaux: à les lire, on croit presque humer la graisse du poulet en train de rôtir entre les mains expertes de Françoise. Mais attention, hein: sachons reconnaître humblement que ce talent n’est pas uniquement français. J’ai failli défaillir d’envie à la lecture d’une scène de repas de bédouins, dans « Les sept piliers de la sagesse ». Et la salive me vient encore à la bouche quand je repense à ce festin de péquenots forestiers dans le « Sartoris » de Faulkner. On pourrait aussi raconter, pour continuer d’explorer ce thème, toute la dimension sociale des repas bourgeois en littérature: c’est souvent à table que se règlent les comptes, que se forgent les alliances et que s’affichent les rapports de force. Proust toujours (ha, la Verdurin, elle savait monter un plan de table, celle-là) ou encore la cruauté des dîners chics organisés par les Bavardage dans le « Bûcher des vanités » de Tom Wolfe. Bref, la bonne bouffe, en littérature, c’est un sujet foisonnant et passionnant.

  12. Le renvoi au sens propre ou au sens figuré ?

    « Dans le cœur des femmes, les plis deviennent promptement des blessures. Ces blessures saignent bientôt, le mal augmente, on souffre, la souffrance éveille des pensées, les pensées s’étalent … » (Honoré de Balzac, Lettres)

    L’homme est un estomac et la femme une membrane !

  13. Ce qu’il y a de bien avc les imbéciles et les salopards, c’est qu’au fond, on n’a jamais de surprise — ils sont toujours égaux à eux-mêmes.
    Alors, quand ce sont des salopards imbéciles, c’est irrésistible :

    http://www.lepoint.fr/monde/hani-ramadan-une-femme-sans-voile-passe-d-une-main-a-l-autre-12-06-2016-2046074_24.php?M_BT=538849162765&m_i=12f1J2E%2BVbITXPAj0686nYJqpcYql7zQR8eH63cmwa7UFvei%2BPslhBxWmj3Ld8M78pSvVUhLOj6w52hJQqEYd6DllG_K1D#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Mi-journee%5D-20160612

  14. « …mais aussi (et bien sûr) Proust avec ses scènes de repas familiaux… »
    Adepte de la torture, une action parfois nécessaire, je reconnais malgré tout avoir refusé de lire du Marcelito Proutprout à des terroristes affamés qui le méritaient largement…par respect pour JPB.

    • Par respect pour JPB ? Comprends pas. Sinon, quelqu’un qui parle de Proust de cette façon perd sans doute un peu son temps sur ce blog. Allez plutôt vous balader sur ce site, ça vous ressemble plus: http://www.michaelyoun.com

  15. « Bon Dieu, que ferions-nous sans livres ? »…
    L’unique fois où j’ai reçu un haltérophile à la maison, en fin de bombance sous le regard attentif et circonspect de sa groupie, il a pris en mains un de mes Maupassant («Contes et Nouvelles »,1875-mars 1884) relié pleine peau et à déchiré l’ouvrage comme on brise un petit beurre.
    Mille six cent soixante huit pages ! Il s’est défendu d’un:
    « Moi, la lecture, ça me stresse ». Ce furent ses seules paroles de la soirée.
    Depuis je ne lis plus, ça ne sert strictement à rien.

  16. « Cambriolage dans une pâtisserie, d’Italo Calvino. »
    Pensez-vous que c’est Brighelli qui a fait le coup ?

  17. Les USA ne sont plus vraiment à l’abri. Un Afghan vient de tuer vingt personnes et en a blessé cinquante dans un bar gay. Plus un seul jour sans tuerie. Je n’ai plus envie de rire, alors que la remarque de se demander si c’était Brighelli qui avait cambriolé une pâtisserie m’avait amusée et que je cherchais une réponse du même tonneau, cette annonce appelle le silence.

    • « Les autorités locales de Floride viennent d’annoncer que la fusillade survenue à Orlando dans la nuit de samedi à dimanche avait fait au moins 50 morts. Il y a 53 blessés hospitalisés. Le dernier bilan faisait état d’une vingtaine de morts.

      Le tireur a été identifié. Selon les médias, il s’agirait d’Omar Mateen, un citoyen américain d’origine afghane, né en 1986.

      La police locale a ouvert une enquête pour acte de terrorisme et la police fédérale avait fait état plus tôt des « sympathies » de l’auteur de l’une des pires fusillades de masse des Etats-Unis pour la mouvance islamiste. »

  18. « Mon fils était entré en rage après avoir vu deux homos s’embrasser », dit son père. Il ne dit pas , le père, comment lui a réagi, à cette vision anodine et à la colëre de son fils ! Et il ajoute que la religion n’a rien à voir, comme toujours. D’ailleurs l’imam de Floride a appelé à ne pas faire de conclusions hâtives ! Si je comprends bien, tout est de leur faute, à ces gays ! Incroyable ce qu’il peut y avoir sous les mots. Ironie de l’actualité, une jeune Afghane, menacée par les Talibans, s’est vu refuser l’entrée aux USA. Elle, elle vient juste pour faire des études d’astrophysique ! Trop dangereuse, la donzelle !

  19. Petite anecdote authentique entendue dernièrement sur les bords de Nive chez un charcutier traiteur où j’ai mes habitudes, une jeune femme à vélo (bobo ?)demande avec un accent anglais somme toute délicieux si les plats à emporter sont « vegan »… Sinon Perico est un être estimable car il défend la belle et bonne gastronomie et non solum sed etiam (juste pour être désagréable avec une certaine ministre) demeure un solide partisan de la laîcité !!!

  20. « Daech a revendiqué la responsabilité de la tuerie. « L’attaque armée qui a visé une boîte de nuit gay dans la ville d’Orlando, dans l’État américain de Floride, qui a laissé plus de 100 morts ou blessés a été menée par un combattant État islamique », déclare l’agence de presse Amaq, liée à l’État islamique. »

    Mais non ! Je sais de source sûre qu’il s’agit de MM. Smith et Wesson …

  21. Et on pourrait me dire pourquoi ce ou cette Ayi Ramadan, décidément on n’en sort pas, n’est pas pousuivi(e) pour incitation à la haine ? Cette ordure est fière qu’une petite fille de quatre ans ait été assassinée ? Il faut la solution de continuité pour le PIR ! Hou, hou, la classe politique, où êtes-vous ?

  22. Mardi dernier, inauguration de la mosquée du coin, dans le village à côté de chez moi, environ 600h. Rase campagne sans histoire jusqu’à peu (2/3 ans).
    Mercredi soir un homme de 30 ans avait le culot de se promener dans son jardin à 200 m de ce haut lieu de dissertation sur l’amour entre les hommes (je ne parle pas des femmes, Mohammed -alias Mahomet- ne leur serrait pas la main, il en faisait ses « épouses » même et surtout les très jeunes). Cet homme n’était ni torse nu, ni en short, ni aucune tenue « choquante ».
    Une voiture de 5 barbus s’arrête devant lui aux cris de « Allahu akbar casse-toi d’ici, ici c’est chez nous » et je passe sur les promesses pleines de paix.
    Mais il est vrai que ce genre d’histoire est tellement exceptionnelle que personne ne pourra le croire. Cela ne peut germer que dans la tête des cerveaux malades que sont les peureux adversaires d’une société en progrès grâce aux conseils sympathiques de la Charia.
    Nous avons conseillé à ce voisin d’aller se faire prescrire en urgence une boite de Padamalgam (halal), l’Islam étant une religion (?) de paix, d’amour et de tolérance, qu’on se le dise.
    Et j’invite tous ceux qui ne veulent pas le croire à passer leurs prochaines vacances à Saint-Denis, Villeurbanne, Lous des bois et autres quartiers que la diversité chère à nos cœurs a transformé en havres de paix.
    Avis aux bobos et autres lobotomisés de la bienpensance : passez des sciences théoriques aux sciences expérimentales.
    Du mythe du bon sauvage, nous sommes arrivés à la réalité des vrais sauvages. Merci Jean-Jacques.

  23. J’ai mis en ligne sur mon blog de Mediapart un article sur le succès du mot « fabrique » dans les titres d’ouvrages, tant des romans que des essais. Après avoir longuement recensé les occurrences, j’essaye de comprendre pourquoi il en est ainsi, quel sens cela recouvre dans notre société tiraillée entre les valeurs abstraites et le désir de concret. Ce mot, paradoxalement, ne serait-il pas à la fois une expression du libéralisme (être pragmatique) et celle du combat pour s’y opposer (construire un monde nouveau).

    Je cite votre livre La fabrique du crétin.

    Respectueusement,
    Yves Faucoup

    https://blogs.mediapart.fr/yves-faucoup/blog/090616/le-succes-de-la-fabrique

    • « Respectueusement », c’est sûrement beaucoup dire, de la part de quelqu’un qui pense que je suis un « polémiste imbu de lui-même ».
      C’est quand même fou tous ces gens qui me jugent sur ma bonne mine…

      Et quand j’ai trouvé « la Fabrique du crétin », j’ai pensé au sens italien du mot — l’usine. Dans mon esprit, le ministère de la rue de Grenelle, et le « crétin » était un singulier collectif qui désignait l’administration centrale.
      Ma foi, je ne crois pas que la présence de NVB change quoi que ce soit à mon opinion. Au contraire.

    • Vrai coup ou faux coup de pub ? Vous l’avez lu au moins ? Le naja veille et se tortille.
      ET la Fabrik à Hambourg, vous connaissez ? Il va falloir analyser aussi, entre valeurs abstraites et désir de concret.

  24. C’est une farce ?

    « Président, NDA récompensera le travail en augmenter le salaire net de chaque Français de 10%
    Cela ne coûtera rien aux entreprises et relancera l’Économie Française.
    NDA supprimera un tiers des charges salariales de la feuille de paie qui explique entre le salaire brut et le salaire net.
    Président du mérite et de la justice sociale, Nicolas Dupont-Aignan sera celui qui finance la hausse des salaires par une lutte implacable contre la grande fraude fiscale et les abus de l’assistanat.
    Notre pays a tout pour réussir à une condition : aider ceux qui se retroussent les manches.

    Nicolas Dupont-Aignan

    Député de l’Essonne

    Président de Debout la France

    Candidat à l’élection présidentielle »

    Pourquoi écrivez-vous en petit nègre les tracts de Dupont-Aignan, Jean-Paul Brighelli, c’est pour avoir les voix des DOM-TOM ?

    • C’est pour voir si quelqu’un les lit.
      Ceux du PS ne sont lus par personne, et c’est pour cela qu’ils ont des électeurs.

  25. Comme le futur président de la république française (dès 2017 ou même avant si dieu le veut), Alain Juppé, je suis favorable aux accommodements raisonnables :

    En période de ramadan – dès la tombée de la nuit – les musulmans pieux (forme pléonastique) ont le droit de se détendre un peu en faisant un carton sur les pédés et en battant légèrement les gazelles (les femmes en langage coranique).

    Bien entendu dès que l’astre lumineux reparaît ces distractions doivent cesser et le cercle des cinq des prières recommencer pour la plus grande gloire d’Allah le bienfaisant;

    Mektoub mes frères !

  26. « Allez plutôt vous balader sur ce site, ça vous ressemble plus:  » dixit le 13 Juin 2016 à 10 h 07 min.
    Sachez que j’adore passer pour un congre, cependant la facilité avec laquelle j’y parviens m’inquiète parfois. Et si, par malheur, les sciences m’avaient détruit encore plus profondément que les lettres affaiblissent les littéraires passablement bons à rien de ce blog ?
    Ma grand-mère (que Satan la besogne, elle le mérite !) répétait volontiers que le monde se divisait entre ceux qui sont cons et ceux qui le deviendront. Je vois que pour vous, Floirat, nain littéraire qui rampe dans ce blog en se haussant du col sans être vu car bien caché dans le gazon court brighellien où vous faites figure de géant, le processus est achevé depuis longtemps.
    BàV.

  27. « se fond en jouissance »
    Valéry, encore…Valéry qui nous ramène à la belle,à l’inépuisable Néfertiti.
    Le maître sollicitera-t-il à nouveau le commentaire de cette jeunesse?
    Je l’espère, je l’attends.

    • Cette Néfertiti, qui se souvient l’avoir vue ? Comment être sûr qu’elle a jamais existé ?

      • Bien sûr;elle est peut-être un personnage fictif,créé pour nous par le maître de céans.
        D’ailleurs nous-mêmes,discrets rongeurs, sommes-nous sûrs d’exister?
        Vous aurez remarqué comme moi la présence furtive d’une citation du Cimetière Marin dans le présent billet,qui fait écho à celle (légèrement déformée) présente dans le dialogue entre l’ex-maître et Néfertiti/Myriam- moment extatique où le maître ébloui retrouve chez la jeune femme la trace de son enseignement:elle a su et recueillir et conserver (ou faire fructifier?) sa semence.
        Au fond que nous importe la réalité physique de Myriam/Néfertiti ?
        L’étoffe des rêves vaut bien les épines du réel,n’est-ce pas ?

  28. Ce qui est comique c’est qu’on déplace le débat sur les armes à feu alors qu’on s’est entretué à l’arme blanche pendant des siècles !
    D’ailleurs les indiens d’Amérique ne connaissaient pas les armes de poing avant l’arrivée des Européens …
    Il faut juste un peu plus de temps pour expédier ad patres les ennemis en grand nombre. Certains diront que c’est plus jouissif de scalper son ennemi plutôt que de l’éparpiller façon puzzle avec un explosif …

    • N’oublions pas que la guerre a été le loisir sacré de l’humanité pendant des millénaires !
      Une religion qui promet le paradis à l’ombre des épées c’est déjà une bien belle chose … surtout quand on n’est pas doué pour les longues études !

  29. Ce qui m’étonne c’est qu’on puisse s’étonner ! On fait venir des peuples entiers avec leurs lois religieuses, leurs coutumes barbares d’Asie centrale, du Proche Orient ou du Maghreb et on les plonge dans l’ère bourgeoise que ce soit en France ou aux Etats-Unis et l’on s’attend à ce que cela se passe bien ? il y a confrontation comme il y eut confrontation entre les Indiens et les Européens sur le sol d’Amérique … c’est dans la nature des choses !
    C’est le film « Les Visiteurs » qui avait bien traité le sujet … pas les arguties dérisoires de Sarkozy et Hollande réunies !

    • Pierre Driout, vous dites la même chose que Renaud Camus et…vous avez raison.

  30. Il y a quelques années quand on a creusé le tunnel de l’A86 à La Jonchère on a retrouvé des os de lions des cavernes, de mammouths, d’ours, et autres grosses bêtes qui vivaient ici il y a dix mille ans : désolé mais je n’ai aucune envie de me confronter avec des tigres à dents de sabre et à des rhinocéros laineux quand je sors de chez moi, c’est le thème de « Jurassic Park » !

    • On ne dit pas « se confronter avec des tigres », il faut dire « en venir aux pattes ».

    • Et si d’aventure, vous croisez un tigre à dents de sabre à l’heure où les lions vont boire, essayez de parlementer. Par exemple, dites leur que j’ai une excellente recette de porridge à la banane qui absorbe sans mâcher, ça peut marcher.

  31. Maître JPB, soyez miséricordieux et compatissant comme le prophète j’ai des fin d’émoi …difficiles 😉

  32. Elle ironise sur ceux qui déplorent que le niveau baisse : « En 1947 déjà, l’historien Gilbert Gadoffre le déplorait, dans « Le Monde ».
    A force de voir le niveau baisser d’année en année, je m’étonne qu’on ne soit pas encore sous le niveau de la mer. »
    Le niveau des connaissances exigées par les élèves baisse petit à petit, c’est indiscutable et inévitable : « De 1930 à 1948, le nombre de candidats reçu à l’examen double, passant de 15 000 à 30 000. Il atteint 150 000 en 1973, 250 000 en 1985 et 470 000 en 1998. En 2006, on compte 524 057 bacheliers  »
    http://media.education.gouv.fr/file/47/8/5478.pdf

    Mais la culture et l’intelligence des ministres de l’Education Nationale se sont eux, effondrés depuis qu’elle est là et c’est tout aussi indiscutable .

  33. C’est l’épreuve de philosophie, aujourd’hui. Le dernier bastion de l’Ecole républicaine face à la déferlante pédagogiste ?

    « Ensuite, il faut noter un risque de tromperie dans la mesure où les administrateurs, [du groupe Facebook « Enseigner la philosophie »] nous l’avons vu, s’approprient l’intitulé « Enseigner la philosophie » comme s’ils en étaient les dépositaires sur le réseau social concerné (ils imposent de fait leurs normes et leur façon d’envisager l’enseignement de cette discipline), alors même que leur conception n’est pas neutre et relève d’une certaine orientation idéologique, qu’on a le droit de ne pas partager. Certains éléments du descriptif du groupe doivent ainsi alerter :

    « Il est temps de remettre en cause le dogme selon lequel la philosophie serait à elle-même sa propre pédagogie, ou bien pourrait se passer de toute didactique, ne serait-ce qu’en interne. […] Quelles alternatives, par exemple, au traditionnel Cours magistral que nous tentons de faire perdurer ? Quelles alternatives à la Dissertation ou à l’étude des Notions qui composent l’essentiel du programme ? »

    Voilà qui, si on resitue les choses par rapport aux actuels débats pédagogiques sur l’Ecole et sur l’acte d’enseigner lui-même, semble renvoyer à un certain pédagogisme. Ce pédagogisme qui a fait tant de mal à l’Ecole républicaine – dont la philosophie représente peut-être le dernier bastion – en poursuivant l’exigence, l’élitisme et le cours magistral de sa hargne, jusqu’à la mise en œuvre d’une réforme du collège déstructurante et désastreuse. Ce pédagogisme qui méprise les maîtres (on voit que tout cela est cohérent) pour leur préférer des animateurs capables de recourir à des gadgets pédagogiques dans la classe, sous prétexte de « moderniser » leur enseignement. Or, le professeur de philosophie mal averti et peu regardant sur ce descriptif écrit en caractères minuscules peut très bien entrer dans le groupe sans être au fait de tous ses tenants et aboutissants, et sans se rendre compte que c’est à une manière de voir fort discutable qu’il est, au bout du compte et bien malgré lui, amené à adhérer… »

    http://generation69.blogs.nouvelobs.com/archive/2016/06/14/enseigner-la-philosophie-retours-d-experiences-numeriques-1-585946.html

  34. – « Pour être juste, suffit-il d’obéir aux lois ? »
    – « Savons-nous toujours ce que nous désirons ? »

    Je vous laisse un moment pour réfléchir et après je ramasse les copies ; attention ! je note sévèrement et pas de passe-droit avec moi …

    • Tout le problème est là ! Pascal disait « vérité en deça des Pyrénées, erreur au-delà » ; encore ne considérait-il que des lois dans la même aire civilisationnelle !
      Le monde hors du monde catholique de l’époque avait si peu d’existence pour lui et il trouvait le moyen de disputer entre jansénistes et jésuites !

      Il aurait mieux fait de dire : « erreur en deça des Pyrénées et erreur au-delà » ; c’eut été plus juste … les lois humaines sont circonstancielles et donc bornées et c’est toute leur beauté !

  35. « Jpbrighelli a dit :

    Si quelqu’un est tenté de parler encore de la « compassion » du prophète, qu’il jette un œil sur
    http://www.dreuz.info/2016/06/14/la-video-que-le-terroriste-larossi-abdallah-a-tourne-dans-lappartement-de-ses-victimes/
    ou encore (c’est la même, la qualité est meilleure) :
    https://www.youtube.com/watch?v=OBRIrZrY4oQ
    Et si vous arrivez encore à croire que l’Islam n’est pas une menace, c’est que vous êtes déjà morts. »

    Attention ,fermeture de blog imminente. Attention ,fermeture de blog imminente. Attention ,fermeture de blog imminente. Attention ,fermeture de blog imminente. Attention ,fermeture de blog imminente. Attention ,fermeture de blog imminente. …
    Bonne fin d’année scolaire mes chers collègues! La prochaine sera pire.

  36. Vous savez que Margaret Thatcher disait : il n’y pas de société, il n’y a que des individus !
    Autant dire qu’elle était anarchiste sans le savoir …

    L’idée que la connaissance guide les actions des hommes et que de la connaissance naît la notion de société et par extension de civilisation lui était parfaitement inconnue ! Elle avait juste assez de bon sens pour avoir le pragmatisme d’un premier ministre sans état d’âme … elle tenait le boutique Angleterre comme la boutique de ses parents en petite épicière !

  37. Margaret Thatcher fait partie de ces gens dont tout l’esprit tient dans leur portefeuille !

    Ca ne pèse pas lourd au regard de l’histoire des hommes !

  38. Les Britanniques – quoiqu’en pensait la défunte baronne Thatcher – forment encore une société avec ses lois et ses coutumes ; ils se prononceront dans une semaine – le 23 – pour sortir ou non de la communauté européenne.
    En 1972 ils ont adhéré après avoir patienté une dizaine d’années après le veto du général De Gaulle.
    On peut penser que le désengagement britannique prendra un laps de temps équivalent.

  39. Quid des Français ? L’Etat français est dans une crise très grave ; il a acté sa dissolution et ne prend pas la mesure des conséquences institutionnelles de la fusion de la France dans une entité européenne supra-nationale … les troubles se multiplient !

  40. Rohhh, ça suffit la rengaine Driout !
    Vous êtes un type très intelligent, bourré de culture, doté d’un style de lettré. Politiquement, autant vous le dire: un demeuré. Je vous loue pourtant car c’est grâce à la bêtise politique de types comme vous que les vraies révoltes de l’avenir se lèveront.
    Sans rire maintenant, vous n’échangeriez pas volontiers le fantôme de Margaret Thatcher, bel et bien morte et femme d’Etat, contre le fantôme de Francois Hollande, bien vivant, bien en chair et homme de rien ?

    • Je pense que Ronald Reagan était plus intelligent que Mme Thatcher !

      D’autre part on peut souligner les contradictions de la baronne ; quand l’Argentine dictature militaire au demeurant a voulu pour redorer son blason envahir les Malouines – bout de caillou glacial tout juste bon pour les moutons – elle n’a pas hésité à envoyer toute la Royal Navy reconquérir cette terre anglaise au nom de la Couronne ! Si elle avait été si pragmatique qu’elle le disait elle ne serait pas attachée à ce symbole et aurait laissé filer les Falklands … mais elle serait tombée comme Prime Minister !

      Donc voilà une nation n’est pas toute entière un calcul économique ; c’est aussi une réunion symbolique d’hommes et de femmes et une histoire !

      Reagan s’est contenté d’envoyer l’US Army conquérir la Grenade et a miraculeusement bluffé les soviétiques avec sa guerre des étoiles ! Thatcher lui disait : Moi je suis ingénieur chimiste et je vous dis que l’initiative de défense stratégique cela ne peut pas marcher ! La pauvre sotte … elle n’avait pas compris le calcul de Reagan.

  41. Je crois que le bluff existe aussi en politique !
    En juin 1940 on ne donnait pas cher de l’Angleterre face à la puissance de l’Allemagne !
    Même Churchill qui faisait des allocutions enflammées à la radio pour soutenir le moral de la nation savait que si la Reichswehr alias Wehrmacht parvenait à débarquer l’armée anglaise ne ferait guère le poids ! La bataille d’Angleterre a presque tenu de la victoire miracle pour les Britanniques …

  42. À l’adresse de tous les pédés qui hantent ce blog, en souvenir de tous ceux qui sont morts à Orlando, et plus globalement en hommage à tous ceux qui combattent pour une société où l’on pourrait faire ce que l’on veut avec qui l’on veut, sachez-le tous : l’homophobie, pour le Parti des Indigènes de la République, est une réponse au colonialisme blanc :

    http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20160613.OBS2489/l-homophobie-est-elle-une-resistance-farouche-a-l-imperialisme-occidental.html

    Et ce n’est même pas moi qui l’écris, c’est ‘Obs !

  43. Je pense que l’intérêt des Anglais c’est de voter le Brexit même s’ils ne se retirent jamais totalement du « Club Européen » ; car ainsi ils obtiendront tout ce qu’ils voudront sans contrepartie … la victoire du poker sur les échecs en quelque sorte !

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