GPMon chat m’inquiète.
Il a une façon de me regarder pleine de sous-entendus. Le genre dominateur et sûr de lui, si vous voyez ce que je veux dire. Il me nargue. Il me fait bien comprendre, à chaque instant, que je suis à son service. Le nourrir, le caresser, le laisser dormir. Ainsi sont les dieux. Tranquillement énigmatiques. Ils vous laissent l’exclusivité de la communication. Eux se taisent. Et vous ne savez que faire pour les amadouer.
Ils se taisent sauf si vous oubliez de leur rendre hommage. Ils peuvent alors se montrer revendicatifs. Jusqu’à ce que les autels fument à nouveau, et que vous leur offriez un sacrifice.
Des croquettes, en l’occurrence.

Mon chat se frotte à moi, s’enroule à mes jambes pour m’imprégner de son odeur, signifier à tous les matous de France que je suis sa chose. Un dieu ne vous aime pas. Il vous possède.Capture d’écran 2018-11-22 à 05.17.38À me faire douter de la pertinence de la fameuse dialectique du maître et de l’esclave. La théorie du philosophe d’Iéna et de Nuremberg suppose un retournement : l’esclave, actif, transforme le monde, et lui-même, tandis que le maître s’éloigne de plus en plus d’un monde qu’il ne reconnaît plus. Le roi d’Espagne envoie les conquistadores explorer le Nouveau Monde, tandis que lui-même reste confit en dévotion dans son Escurial. Et l’explorateur se rend autonome, a de moins en moins de comptes à rendre — d’autant que le monarque englouti dans sa paresse ne vit que par l’activité de son agent, n’existe que par l’or que celui-ci, parcimonieusement, lui envoie…
Il en est de même dans les relations sado-masochistes (le mot « sado-masochisme » définit une relation, ce n’est jamais un qualificatif-bloc, il n’existe pas quelque chose ni quelqu’un qui soit « sado-masochiste », les deux termes ne s’associent que par incompatibilité — Deleuze a très bien expliqué tout ça dans son Introduction à Sacher Masoch). L’esclave mène la relation, il définit l’aire de jeux et ses limites, il donne enfin les ordres à un Maître qui n’est que l’exécuteur des désirs de l’Autre…
Je me répétais la théorie en regardant mon chat — attendant un renversement de la relation. Nulle ambiguïté au départ : on n’est jamais le Maître de son chat, mais son esclave. C’est indubitable : je m’active toute la journée, je transforme la Nature, dirait Hegel. Lui ne fait rien — le Maître jouit de sa paresse, il domine à force de passivité. Je devais donc, à un moment donné, le dominer à force d’activité, lui imposer mon tempo, le faire venir à volonté, jouir de sa passivité…

Que nenni. Il reste le patron. L’énigme. Le dieu inaccessible.Capture d’écran 2018-11-22 à 05.18.00C’est que la dialectique hégélienne suppose deux êtres de même nature mais de fonctions opposées — donc inversables. Mais un chat n’est pas une personne — il est un au-delà.
Je sais bien : à force de passivité, les dieux finissent renversés. En théorie.
C’est qu’ils sont de faux dieux (d’ailleurs, « faux dieu » est un pur pléonasme, ce me semble). Un chat a la divinité plus sûre qu’Allah ou Jéhovah. Les Egyptiens avaient bien compris la nature féline, ce n’est pas pour rien qu’ils avaient divinisé Felis silvestris catus, et Bastet, la déesse à tête de chat, règne sur le foyer et la chaleur solaire. Une vraie zoolâtrie, allant jusqu’à momifier leurs chats après leur mort.
Je rappelle qu’un chat ne meurt jamais tout à fait — d’ailleurs, chacun sait qu’il a neuf vies : quand je regarde le mien, qui feint de dormir, je sais bien qu’il se remémore ses vies antérieures dont je ne saurai jamais rien. Qu’il se pourlèche des festins que d’autres lui ont offert. Un chat vous trompe avant même que vous l’ayez chez vous : il vous arrive toujours, même quand vous l’avez chaton, chargé d’une histoire personnelle complexe, de souvenirs incandescents qui miroitent dans ses prunelles mystiques, comme dit l’autre.

Le chat ne vous appartient pas. Il s’appartient. Il erre dans un univers personnel dans lequel vous n’entrerez jamais. En fait, il vous tolère — mais il vivrait sans vous bien plus facilement que vous sans lui. Jamais relation de Maître à Esclave n’a été si claire, et si clairement figé : pas de renversement dialectique. À croire que Hegel n’avait pas de chat. Il aurait compris ce que c’est que d’être possédé par sa possession.
Alors il guette à la fenêtre, regardant le spectacle du monde avec cette absolue indifférence des dieux. Ses bâillements même ne sont pas signe d’ennui, mais exercice pré-masticatoire, exhibition de canines, annonce discrète que l’appétit revient, et qu’il faut penser à recharger la gamelle.baillementPartout ailleurs je suis moi-même. Mais chez moi, je suis esclave de six ou sept kilos de mépris roux. Expérience douloureuse de l’amour à sens unique : vous aimez votre chat, qui ne vous en rend rien. Quand il daigne se laisser caresser, c’est pour vous imprégner encore de ses phéromones. Il en profite aussi pour sortir discrètement les griffes, pour vous labourer de contentement — manière de vous signifier qu’il pourrait vous balafrer cruellement, si vous cessiez de le nourrir.

Ou de l’habiller dans des boutiques qui ont son assentiment…

Parce que quel que soit son sexe d’origine, il reste fondamentalement femelle. Pas un hasard si les Britanniques, lorsqu’ils le personnifient, l’appellent toujours « She ». Pas un hasard si en basse latinité, on abandonne le Felis pour le Catta — d’où vient chatte (par parenthèse, certains graffiti obscènes de Pompéi attestent que le glissement de Catta à « chatte », au sens physiologique du mot, était déjà effectif au Ier siècle après JC). Quand je caresse mon chat, je sais bien dans quoi je m’emmêle les doigts.

Jean-Paul Brighelli

PS. Pourquoi cette chronique féline ? Parce que je pensais corriger des dissertations, mais qu’il en avait décidé autrement : il les trouve confortables, et il était hors de question que je le dérangeasse — les dieux se vengent quand on les bouscule.copiesD’ailleurs, il est doué d’ubiquité, et il maîtrise à fond le principe de la mise en abyme — présent même quand il s’absente, il occupe l’écran sur lequel je rédige ces calembredaines.Capture d’écran 2018-11-22 à 05.18.28

256 commentaires

  1. Qu’il me soit ici permis d’ajouter que quasiment tout ce qu’il y a à dire sur le chat est là: .

  2. J’ai « possédé » un chat dont le nom était Nestor. Il a été euthanasié il y a 2 mois après plus de 17 ans de compagnonnage. Eh bien je peux affirmer ici que tout ce que vous avez écrit, si c’est vérifiable pour 99% des matou.es, ne l’est pas pour mon petit Nestor qui nous regardait comme si nous étions sa bouée quotidienne.

    A chaque déménagement, il nous a suivis nous, flanc contre jambe, pour que nous lui indiquions NOTRE périmètre (pas que le sien), périmètre qu’il a chaque fois mis 2/3 jours à absorber. A chaque absence, il nous attendait comme un chien (car, en fait, nous nous sommes rendu-compte que c’était un « chat-chien »).
    Bref, pas de mystère dans son regard, jamais une griffe sortie, une attente totale envers nous, et, j’ose ici l’écrire avec solennité, un dialogue constant. Car Nestor savait nous parler. Ne me demandez pas comment, mais il parlait…

    Son dernier regard a été pour nous, lors de la piqûre finale. Et nos regards l’ont aidé à se rendre au pays des chats. Je sais, c’est nian nian, culcul la praline, etc.
    Mais c’était Nestor !

  3. J’en profite pour recaser ce grand ami des bêtes que fut Reiser.

    Je n’ai pas retrouvé sa planche du chat de gouttière citadin transplanté dans la maison de campagne de ses « maîtres ».
    Il s’emmerde : pas une femelle à des kilomètres à la ronde et il nous tire des larmes à la dernière image avec cette lamentation : « essayez donc de vous branler avec ses putains de griffes rétractables ! »

  4. La dialectique du maitre et de l’esclave sent vraiment le 19e siècle. C’est un système circulaire, avec deux relations, l’une descendante et l’autre montante, soit en sabir Yankee : top-down et bottom-up.

    Une métaphore plus signifiante et plus moderne est celle de la locomotive et des wagons.

    Cher Maitre,
    Comme vous êtes un grand créatif, je vous laisse développer cette thématique dans un de vos prochains billets, pour le plus grand plaisir de votre lectorat, qui profite de votre labeur intellectuel gratuitement !
    Y’a pas de justice !

  5. Le Chat apprend la philosophie à son maître puisqu’il lui fait « passer » le temps agréablement !

    • 2400 décimales de pi

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  6. « d’ailleurs, chacun sait qu’il a neuf vies », mais ne dit-on la le chat à neuf queue, pour parler d’un de ces accessoires indispensables à toute vraie relation SM ? 😉

    • Dans les appartements modernes on trouve très peu de souris ; c’est d’ailleurs toute une galère pour le mâle humain d’en attirer chez lui après 23h !

      • Deux millions de Parisiens.
        Quatre millions de Rats.
        Qui va gagner ?
        Dans BdÂ, seules les souris dansent, essayant de survivre à l’immonde Nature qui fait des souris et des rats des sous-chats promis à la pâture.

  7. Pour un peu, vous me feriez revenir avec un aussi bel article et d’aussi jolies photos. Bravo!
    Vous le décrivez très bien, vous avez parfaitement raison mais Claude aussi. Il est certains chats aussi chiens que chats : certains siamois par exemple.
    Je vous épargnerai le compagnonnage d’un d’entre eux, d’une devrais-je dire.
    Après Colette, on n’ose plus rien écrire sur ces charmantes bestioles que je place de plus en plus haut d’année en année, bien au-dessus de la plupart des hommes.
    Vous auriez donc un coeur si vous aimez les chats ? Et comment se prénomme votre dieu ?

      • a)Buongiorno,c’est le prénom du chat ?

        b)Maître et esclave,c’est la traduction de Jean Hippolyte,qui n’était pas germaniste;depuis,un germaniste,Jean Pierre Lefèbvaistere (aidé,je crois d’une germamiste ) a « corrigé » en Maître et valet-qui correspond mieux,paraît-il au texte allemand. 5Le mot allemand que JPL traduit par « valet » serait dialectal…)

        c) L’abominable William Burroughs,qui a raconté tant d’horreurs, a écrit un tout petit livre sur les (ses?) chats.
        Ce livre est plein de tendresse et de poésie;les chats seraient les gardiens de nos âmes.

  8. On dit souvent « tel chien tel maître » mais on ne dit jamais « tel chat tel maître » ; donc j’en déduis que l’identité entre félin domestique et animal humain se fait plus difficilement ; c’est une liaison plus rock’n’roll !

  9. Les Egyptiens de l’Antiquité étaient des gens raffinés – leur représentation des chats en majesté sont miraculeuses de dignité.
    De là à dire qu’une civilisation se mesure à la place qu’elle assigne aux chats il n’y a qu’un pas.

    Ce qui me fait digresser sur un sujet idoine.
    Il est question de rapatrier « l’art africain » en Afrique : c’est une excellente chose ! Si on pouvait en profiter pour interdire toute manifestation d’art africain en France – par exemple les vendeurs à la sauvette devant la Tour Eiffel – et en outre fermer le musée du quai Branly je crois que pour la première fois – et la dernière peut-être – j’applaudirais le gouvernement Macron !

  10. Bien entendu si les Africains de France souhaitent rejoindre la terre de leurs ancêtres – c’est à dire l’Afrique – afin d’y honorer leurs dieux-fétiches, nihil obstat comme on dit au Vatican !

  11. Très bien, Jean-Paul ! J’ai beaucoup apprécié. Magnifiques photos.
    Pensez, si son vétérinaire ne vous l’a pas déjà conseillé, à compléter sa ration croquettes ad libitum d’un peu de nourriture humide en sachet repas, de préférence du Premium.
    A ceci, plusieurs raisons :
    -nos Maîtres ne boivent pas suffisamment et c’est une façon comme une autre de le faire prendre un verre d’eau, pour diluer leurs urines et entretenir leur bonne santé urinaire
    – le chat est un petit prédateur aux proies variées et la monotonie du régime croquettes engendre une frustration qui peut s’exprimer de diverses manières dont une boulimie néfaste à leur tour de taille. Dans la nature, le chat réalise de nombreuses actions de chasse souvent infructueuses.
    Même s’il a libre accès à l’extérieur, sa domestication et l’aliment monotone que nous lui dispensons peuvent engendrer pas mal de troubles psychiques.
    Le mien est un magnifique chasseur de loirs : il en tue jusqu’à 3 par nuit, mais la période de chasse du loir est très courte**, de mi-août à, selon le climat, mi-septembre à mi-octobre. Il les consomme intégralement,poils et os compris, ne laissant que la queue, et sa salle à manger se trouve à deux pas de ma tête de lit. J’ai beau être enchantée de ses talents cynégétiques, la mastication de loir à deux heures du matin, les os qui craquent, ont tendance à me retourner un peu l’estomac. Mais il est notre Maître et il nous faut nous incliner face à cet hommage, cette grande marque de confiance. Il sait qu’il peut se nourrir à nos côtés sans risque de se voir dérober son repas. Des fois, généreux, il nous en laisse un bout, mais rarement. Je n’ai pas encore compris comment un animal de 4 à 5 kg, avec un estomac dont ma profession me fait connaître la taille, arrive à faire rentrer 3 loirs dans cette petite poche sans les vomir sur ma couette, ce qu’il est parfaitement capable de faire avec 20 grammes de croquettes.

    ** en allemand, le loir s’appelle Siebenschläfer.

    • En fait, son veto a recommandé de ne le nourrir que de croquettes — adaptées, de surcroît. Un problème intestinal chronique, ou quelque chose du genre. Peut-être lié au fait que je l’ai récupéré (tout jeune, pourtant) FIV-positif. Je fais avec.

      • Oui. FIV positif, ça peut se gérer longtemps en bonne santé, contrairement au FeLV.
        Mais renseignez-vous auprès de votre véto, car toutes les croquettes diététiques ont aussi une présentation humide, que ce soit le I/d de Hill’s, le vdiet cat gastrointestinal de royal Canin ou le je sais plus quoi de Pro Plan Purina.
        Cerains confrères et moi-même répugnons à le conseiller à cause du coût. Mais, quand on a eu des Bouviers Bernois, on sait ce que c’est que le coût nourriture et même le plus choyé des chats revient nettement moins cher en alimentation;

        • Le mien me vend Virbac spécial digestion, patati-patata. Il ne s’en plaint pas.
          Et il a à boire à satiété.

        • vous allez bien lui préparer un peu de foie gras flambé à l’armagnac pour son petit Noël, j’espère ? sinon, foi de gilet tigré, je vous dénonce au commissaire politique à la surveillance du bien-être animalier ! 🙂

    • Chez moi, nous alternons les croquettes « urinary machin », « young male » et autre; de temps en temps une friandise ensachée ou un peu de thon en boîte dont le félin raffole.
      Ca a l’air d’aller: bon appétit, bonne digestion, bonne vitalité.
      J’eusse préféré que le petit soit en semi-liberté dans un jardin ou à la campagne, car chasser les mouches c’est bien mais c’est peut-être frustrant!
      Un compagnon fort attachant, moi qui avait eu des chiens, j’en suis ravi.
      🙂 ( spécial dédic @ Dugong, 😉 :):)!!!

      • « Chez moi, nous alternons les croquettes », et alors, vous vous sentez mieux, à suivre ce régime ? Je suis intéressé, parce que depuis une semaine de blocage quasi insurrectionnel, les commerces sont fermés, et si ça continue, il nous faudra, Madame et moi nous résoudre à manger les croquettes du chien, puis le chien, avant de nous entre-dévorer ! 😉

        • J’ai lu qu’à la nuit tombante,quand tous les chats sont gris,toutes les vaches noires,sortent les noires cagoules.

          • n’oubliez pas les prédateurs : les requins-chats, qui vous vous en doutez sont … gris également, voire grains 😉

  12. Votre chat est une splendeur, Jean-Paul et j’ai adoré votre texte, soyeux comme son pelage.
    Ce qui nous change ici de l’équarrissage des loirs ou des massacres au pieu de sangliers par les chasseurs-cueilleurs de la sordide cambrousse de dobolino.
    Que des vers jaunâtres pourrissent leurs gilets et qu’ils soient maudits jusqu’à la fin du quinquennat !
    Bref, pour tous les humains, vivre avec ces énigmes vivantes que sont les chats suppose un fameux courage. Des branleurs qui au lieu de bouger leur cul à aller gagner leurs croquettes, ne foutent rien de leur journée, s’affalent sur vos copies pour mieux vous traiter de non-être incolore et transparent ou vous faire passer pour une pièce mobile du décor domestique.
    Comme vous et votre poil de carotte, ma regrettée Mimi von Marlauw et moi étions aussi félins pour l’autre, mais elle ne m’incluait pas dans son monde.
    Quand nous l’avons adoptée au refuge Grammont de Gennevilliers pour installer quelqu’un dans le fauteuil du salon laissé vide par le départ inopiné de Papa, elle avait 5 ans, un âge déjà avancé pour un chat, qui était sans doute pour quelque chose dans cet air blasé et cette indifférence de principe qu’elle nous témoignait, sauf quand nous lui donnions sa pâtée où elle nous remerciait d’un bref « miaou », une sorte de minimum syndical que je traduisais par un « merci », même si ce n’est pas du tout ce que l’intéressée avait l’air de penser.
    Mina de Vanghel l’a remplacée quand elle est morte, se plaçant également sous notre protection et vivant selon les mêmes lois régissant l’univers des chats jusqu’au bout des griffes.
    Pareil, elle vit dans une tout autre dimension. Pour eux « on est peu de chose ! » (*)
    Sincèrement, suis-je dans l’erreur de penser que les gens d’influence ou de pouvoir ne doivent pas apprécier de vivre avec des chats ?
    Posons-nous la question !

    (*)Comme disait Heydrich à Prague.

  13. Pour avoir un vrai chat strictement chat, il faut s’adresser à une belle femelle gouttière qui se fera un plaisir de vous en pondre une jolie nichée. Tous coloris sont disponibles. Le mien est blue point, comme un aristocrate mais il a les pattes calleuses de l’ouvrier.
    Les chats de race sont magnifiques mais nettement moins dégourdis. J’ai eu une petite Sacré de Birmanie, de toute beauté, fille de champion (son papa, Sheridan de ruvelisaya http://cerclechatsacre.fr/wp-content/uploads/2012/08/sheridan.jpg). Elle était très gentille mais n’a jamais réussi à chasser autre chose que des papillons de nuit, dont elle se délectait, et quelques sauterelles.

  14. Les vrais chats ne font pas un char de leurs exploits – d’ailleurs ils ne sont pas castrés !
    Ma mère qui était née dans le moulin à eau – à Tassé – de son grand-père le meunier vécut toute son enfance dans la ferme de sa grand-mère, il y avait un chat Médor, jaune, à trois pattes, méchant comme la gale mais qui chassait très bien les souris – après tout c’était son job !
    Les félins trop domestiqués sont-ils encore dignes d’être appelés félins ?

    • ça se discute. Contrairement à bon nombre de chiens, les chats arrivent à préserver leur personnalité dans l’adversité de la domestication et à rester très félins sensu stricto. D’autres, plus fragiles probablement, sont complètement démolis par l’être humain, avec de graves troubles qu’on peut qualifier sans l’ombre d’un doute de psychiatriques.

  15. Dès qu’il avait attrapé une souris il venait la montrer à sa maîtresse – comme un trophée – jouait un moment avec elle puis finissait par la tuer – et la croquait sans autre cérémonie.

  16. Et pendant que JPB digresse sur son chat, des choses bien plus importantes se passent

    Si l’on en croit les médias et le gouvernement, les Gilets Jaunes néonazis, homophobes et pédophiles ont dévoré vivant un bébé migrant musulman…
    Qu’on rapatrie d’urgence le porte-avion Charles de Gaulle car le danger fasciste est à nos portes!
    Sale peuple!

  17. Les chat.te.s de mes voisin.e.s viennent chez moi chasser. Il.elle.s ne m’apportent pas leurs trophées. J’en suis ravi.

    • Pourtant, le capitaine de police de la sûreté départementale de Saint-Lô était venu révéler à la cour que lors de l’audition de l’accusé en garde à vue, il avait dû placer un brigadier entre l’interprète et le mis en cause car ce dernier tentait de lui peloter les cuisses.

      L’officier de police avait ajouté que l’accusé, « considère les femmes françaises comme des p****, il a un comportement de prédateur. »

      Quant aux experts qui ont examiné l’accusé, ils s’accordaient tous pour le décrire comme narcissique et égocentré et ajoutaient que dans la culture masculine du Bangladesh, son pays d’origine, « les femmes sont reléguées au statut d’objet sexuel ».

  18. Samedi les « Gilets jaunes » manifestent pacifiquement sur le Champ de Mars ; je ne veux pas être leur meneur même involontairement mais si un petit mouvement de foule pouvait les déporter vers le « mur de la paix » et le faire s’écrouler comme les murailles de Jéricho …

    • Y m’aime pas le essevétiste.

      Beynac ? Rien à cirer, trop loin de chez moi.

      Le conseil départemental mise sur un tourisme de masse très localisé (Lascaux 1,2,3,4,…n,…) alors qu’on pourrait en construire quelques uns à Shanghai ou Dubaï.

      Montignac, un vrai entonnoir à chinois…

      PS : au lieu de perdre votre temps dans un appart et un boulot sordides à Marseille qui vous bouffe la rate, émigrez. En auriez-vous la lucidité et le courage ? Pour vous aider, sachez que j’ai réalisé une conséquente plus-value en vendant à temps. Malgré votre handicap mental dont vous nous entretenez régulièrement ici, vous pouvez, j’en suis sûr, franchir le pas.

      • Trop aimable!
        Faudra qu’on boive un coup, un jour, pour faire une mise aux poings?
        🙂 😉 :[ :((

      • Je complète le post du Néanderthalien troglodyte péri-gourdin, en vous conseillant d’aller voir ailleurs, en dehors de ce pays en lente décomposition, dont Gorbatchev disait, peu après la chute de l’URSS qu’il était le dernier pays communiste d’Europe …
        Songez que quand les revendications actuelles des manifestants se résument à « je veux payer moins (i.e. que les autres payent plus), et recevoir plus (de l’argent des autres), vous êtes dans « les autres » et que ça n’ira pas en s’améliorant, vu l’excellent boulot de l’EdNat.
        Donc fuyez, tant que vous le pouvez, si vous le pouvez !

  19. Salut Fred*, chat de couleur auburne!
    Ps: Oui, il y en a deux.

    *Fred est le nom de naissance du chat Buongiorno (qui a été adopté )

  20. Beuuaaaérqueu.
    Quelle bande de léches c. sans imagination. On se croit a la petite école.
    A quiqui dira mieux dans l’insignifiance.

  21. Y’a un truc étrange. Lors de recherche sur internet, il y a 10 à 15 ans, on trouvait des photos d’Adolf Hitler avec ses chats et à présent, il n’y en a plus une.
    Y’a des fois où je me demande quelles sont les préoccupations d’Anastasia ?
    Le chat est devenu bien-pensant, alors qu’il n’y a pas plus fasciste et xénophobe qu’un chat. Heureusement que le mien n’a pas le droit de vote ! Pour lui, un migrant, c’est un chat qui a traversé le pont sur le torrent qui jouxte son territoire et la reconduite à la frontière est très très musclée. Il entretient une veille permanente.

    • vous connaissez sans doute cette histoire : le chien regarde son maître et pense « il me soigne, me nourrit, il m’aime, c’est mon dieu », le chat regarde son maître et pense « il me soigne, me nourrit, il m’aime, je suis son dieu ! »

  22. Pour le reste, on en conclura que le véto de Brighelli a un contrat Virbac et le véto de Sisyphe un contrat Royal Canin.
    Mais l’un et l’autre, ne me croyez pas si ça vous chante, mais la bi-nutrition n’est pas seulement une mode, c’est une réelle avancée en nutrition du chat, profitable à son équilibre psychique en outre.
    On ne vous demande pas de croire une petite sous-merde de véto de campagne alors que vous consultez de grands et magnifiques vétérinaires marseillais.

  23. Ma voisine britanneuse a deux chats mâles nommés Dexter et Gordon. Des chartreux, je crois.

    Il y a lurette, elle tenait, non pas un bordel *, mais une boîte de jazz à Londres.

    * bien que dans la tête d’un conservateur moisi comme Driout, jazz et bordel qui furent intimement liés, sont restés connexes. Combien de temps mettrait-il à devenir complètement fou furieux si on lui soumettait à Charlie Parker dans une cellule capitonnée ?
    Tant de passionnantes questions…

    • extrait du CV de la donzelle :
      « Pendant plusieurs années, j’ai travaillé sur les problèmes de compréhension de l’endommagement »

      donc elle sera parfaite au dit poste.

  24. La dernière photo insérée dans le texte de notre hôte nous montre, sur la gauche, dans une mise en scène qui ne doit rien au hasard, l’alignement d’un cactus euphorbe, d’un miroir grossissant * et d’une paire de lunettes, tous légèrement de guingois dans un ensemble légèrement bordélique comme il sied à un véritable espace de travail.

    Je ne me lancerai pas dans une analyse sémiologique de cette composition roborative mais j’observe néanmoins que le miroir est tout à fait insuffisant pour observer la galaxie d’Andromède ou, plus près de nous, la nébuleuse de l’œil du chat :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9buleuse_de_l%27%C5%92il_de_Chat

  25. HS : au fait, vous n’en avez que peu entendu parler, mais après Louvois et son demi-milliard d’euros de catastrophe industrielle retentissante, Sirhen, c’est ce logiciel destiné à prendre en charge les ressources humaines de l’Éducation Nationale, qui aura englouti 320 millions d’euros … en pure perte.
    https://www.acteurspublics.com/2018/09/14/jean-marc-merriaux-75-du-budget-initial-de-sirhen-a-ete-consomme-pour-ne-couvrir-que-5-des-personnels

    Au moins, avec un système privé, on mettrait les responsables à la porte dès le moindre problème, on n’attendrait pas d’être dans la rahllah jusqu’au coup, pour s’apercevoir qu’il y a un truc qui cloche !

    • L’Etat-industriel c’est du pipeau dont se regorgent les Nationalistes à longueur de discours – style Philippot, Dupont-Aignan & Cie.

      • On demande à des ingénieurs de l’Etat qui n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise de donner des solutions clefs en main qui n’existent que sur le papier.

  26. Il faut répartir les tâches soigneusement avant de se lancer dans de grands travaux ; aux ingénieurs du privé le soin de fournir les infra-structures et aux ingénieurs de l’Etat le soin de surveiller les travaux pour qu’il n’y ait pas trop de dérives des dépenses.

  27. Je ne sais pas pourquoi on médit de la moisissure !

    Un des grands mystères de la pensée inachevée de Dugong & Cie !

    • Vous vous prenez pour de la pénicilline ou pour une pourriture noble balançant au bout d’un cep ?

  28. Il paraît qu’en faisant traverser la rue aux « Gilets jaunes » le président Macron a mis la charrue avant les beaufs !

  29. Alors, Siddhartha Gautama dit à ses disciples :
    Le professeur est comme le chat, car il vivra neuf vies.
    Mais comme il possède un mauvais karma, dans ses neuf vies, il sera neuf fois prof.

    Rien ne vaut la sagesse orientale !

    • Hegel (1770-1831) a étudié la dialectique maitre-apprentie, dans sa somme filozofike bien connue : 50 nuances de blanc et de noir.
      Voulant dépasser la circularité de la pensée orientale de Siddhartha Gautama, il proposa la notion linéaire et occidentale de progrès.
      Certes, le prof vivra neuf vies de prof, mais ses neuf avatars connaitront une ascension.
      Dans sa première vie, le prof sera instit contractuel dans une banlieue violente.
      Dans sa dernière vie, il sera agrégé et titulaire dans une classe préparatoire aux grandes écoles.

        • parce que prof de prépa, c’est beaucoup du travail alors que titulaire de chaire dans un truc qui n’attire pas les foules (Islandais, danse de salon), c’est zen.

        • Vous avez partiellement raison : pour le commun des mortels, le sommet de l’enseignement français est une chaire de sociologie à la Sorbonne, où vous pouvez donner des doctorats à l’astrologue Elizabeth Teissier du Cros, stupide et sémillante native du Capricorne, signe stérile et désespéré s’il en est.
          Pour les authentiques INITIES, le vrai lieu de pouvoir reste les classes préparatoires, comme le sait très bien notre hôte.

        • On pourrait lui en inventer une dixième, après tout, c’est bombance aujourd’hui si j’ai bien compris : je le verrais assez bien en pacha dans un pays exotique, condamné, sans jamais pouvoir faire autre chose, à rester étendu mollement dans un hamac avec une multitude d’apprenties, toutes plus jeunes et ravissantes les unes que les autres, éventant leur seigneur et maître avec des grandes palmes ( notez l’originalité ) et conduites par Dobolino d’une main de fer.
          Non, vous ne le voyez pas ?
          Driout à ses pieds, lui faisant lecture de quelques passages bien choisis.
          Et Dugong, regardant par la fenêtre d’un air exaspéré :  » Y s’rait quand même mieux en Dordogne » 🙂

          • « En l’absence d’un appareil critique » nous ne pouvons que surseoir au jugement sur cette scène digne de Capoue et ses délices déliquescents !

            Il aurait belle allure le guerrier Brighelli sous les Tropiques du Cancer ou du Capricorne … mais ne comptez pas trop sur moi car les climats chauds sont mes ennemis intimes.

          • Franchement, je peux vous raconter la fin de votre histoire, en tant que Grand Architecte de l’Univers Narratif:. ou GADLUN.
            JPB, dans ce paradis pédagogique, entouré de 72 houris, connaitrait une destinée tragique.
            Une de ses 72 apprenties, suite à une mauvaise note très méritée, porterait plainte pour viol contre lui, au nom de la zone grise du consentement, zone de non-droit, comme tout rationaliste de stricte obédience:. le sait bien.

  30. A part ça, mon chat a vomi toute la nuit. J’ai dû me lever à cinq heures du matin, car il commençait à vomir sanglant, pour lui administrer quelques médocs adaptés. J’espère que c’est juste dû à un mauvais morceaux qu’il avait avalé. Il avait une petite mine, ce matin.

  31. Du Whisky au Whiskas.

    Moi aussi, j’avais mauvaise mine ce matin.
    Pour éviter d’interagir avec l’extérieur, notamment avec Mina de Vanghel dont la vie évolue avec la mienne mais décalée de 12 heures vu que cette réincarnation de Belzébuth dort toute la sainte journée et qu’à 3h du mat elle a une pêche d’enfer, j’ai passé la nuit dans mon frigo, thermostat réglé au minimum, bien calé dans le casier à bouteilles. J’ai pu vivre en direct une merveilleuse expérience de ralentissement de décohérence quantique avec ma bouteille de Scapa.
    A un moment, j’en ai vu quatre pour le prix d’une.
    L’HOMME DE SCHRÖDINGER ÉTAIT NÉ !
    Demain c’est Mina qui dort dans le frigo allongée sur la clayette où je mets sa bouffe.
    Si elle gère bien les combinaisons linéaires d’états de ses boîtes de pâtée, elle devrait tenir la semaine avec deux boîtes de Whiskas et me foutre la paix.
    Pas belle la vie ?

    • Sidérant ! Pourtant je n’ai pas dit, ce me semble, que mon chat s’appelle Whisky !

  32. Scientifiques *, tremblez ! L’heure est venue de vous élargir et ça ne sera pas une libération…

    Ô vous, liseurs en crottes, philogogues, astrolopithèques, chamans de banlieue, scrutineurs de terres rares, cartographes de tout-à-l’égout, ratiocineurs de l’irrationnel, conteurs des fluctuations du vide, devins postillonneurs et assimilés, votre intégration dans une « histoire globale des savoirs », c’est maintenant :

    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/11/22/elargir-l-histoire-des-sciences-a-celle-des-savoirs_5387122_1650684.html

    Y’aura des postes mais pas pour tout le monde. Courez !

    * à vrai dire, je pense qu’il n’y en a qu’une sorte pour l’instant…

    • Désolé les Fridolins l’ont dans l’os ! Grâce à la baguette de sourcier d’Yves Rocard – le père de l’autre – nous avons élargi le champ de nos connaissances depuis longtemps jà !

      • C’est vrai que sur la fin, Pépé Rocard disait un peu n’importe quoi. Il avait comme des vapes, des caprices d’enfants. Il oscillait du pendule…

        A force de tirer la chevillette, la bombinette a chu mais pépé, c’était pas non plus Einstein.

        Il a laissé un bon bouquin de thermodynamique, pour l’époque.

        • Voilà qui me rappelle ce souvenir de conversation entre physicos :

          « – Tu te rends compte, Oppenheimer parlait couramment cinq langues !
          – Ouaih, mais Rocard, lui, il en parle zéro. »

          Je n’ai pas assisté à la conférence qu’il donna chez nous en 88 ou 89, mais on m’a dit qu’il y avait l’air complètement gâteux et à la masse.

  33. Vous savez la Grosse Bertha c’est très surfait ! J’avais un « Que sais-je ? » de Jean-Michel Rocard – dont j’ignore le lien avec Yves – professeur de physique à Sabatier de Toulouse intitulé « Newton et la relativité » où il démontrait que toute la relativité modulo des commodités était contenue dans Newton !

  34. Les physiciens en manque de délire y en a un paquet ! Par exemple Jean-Pierre Petit dont j’ai vendu récemment un ouvrage consacré aux Ummites !
    Dont probablement vous n’entendrez plus jamais parler ici …

    • L’explication que j’avance c’est qu’à force de tout rationaliser ils se sentent tout desséchés et qu’ils éprouvent un besoin incoercible de croire à n’importe quoi comme le tout-venant.

  35. HS si le Maître le permet, je ne veux pas abuser, mais avec la queue du alité …
    Et je lis ceci sur not’ bon minisse des finances, qui me parait criant de vérité :
    « Bruno Le Maire est un con, ça, on le savait. D’ampleur biblique, d’une pureté chimiquement attestée, certes, mais c’était connu. Il ouvre le bec, sort une connerie en profanant violemment deux ou trois tomes de philo, de rhétorique et de logique de base, mais on s’y attend : après tout, si les cons courraient à l’Hippodrome de Vincennes, il serait le lièvre.
    Soit.
    Mais on apprend à présent que c’est aussi un faux derche version cinémascope, un hypocrite de première bourre, ce qu’on trouve de pire comme politicard invertébré dont l’absence atavique de colonne vertébrale autorise toutes les positions, tous les retournements. Comme Juppé qui, droit dans ses bottes, peut retourner sa veste plusieurs fois par mandat, Bruno Le Maire sait s’affranchir des règles de la bio-mécanique pour retourner sa chemise tout en offrant son cul au premier venu.

    On peut admirer la performance.

    Ah, tant que j’essuie :
    http://h16free.com/wp-content/uploads/2018/11/services-gratuits-imp%C3%B4ts.jpg

    • J’en ai vu une jolie apparaître cette semaine sur la boîte à lettres de la poste : « Attention à ne pas se faire coincer les doigts en glissant votre paquet ! »

      Euh !

      • Y a vraiment des Mongoliens qui essayent de faire un fist-fucking à leur boîte à lettres chérie ?

        • pour ça, oui, y’a Jean, y’a Paul, Jean-Paul, y’a Brighelli … c’est sûr que ça fait du monde ! 😀

          *note, bicauze que je tiens pas à être tricard ici, ô vénéré Maître magistralement magistral, c’était de l’humour …

  36. La physique une autre vision du merveilleux ?

    C’est bien possible ! Il y a toujours un petit garçon qui s’émerveille dans un physicien qui fait des expériences ou des théories.

  37. A transmettre aux Baumettiens mécontents:

    http://premium.lefigaro.fr/international/2018/11/22/01003-20181122ARTFIG00306–kosuge-dans-la-sinistre-prison-de-carlos-ghosn.php

    Extrait, rien que pour vous:

    « La cellule individuelle d’un détenu ordinaire, dont le sol est en tatami, mesure 6,5 mètres carrés. Elle abrite un futon, une petite table et un coussin. Au mur sont accrochés une assiette et un bol. Pas de miroir. La porte d’entrée comporte une lucarne et un clapet pour passer les repas. Le détenu est réveillé en musique. Il plie et repousse son futon. «Votre numéro?», lui demande alors un garde (ainsi trois fois par jour). Son petit-déjeuner consiste en un bol de riz et un autre bol de soupe. Il nettoie ses bols avant de les rendre au garde.

    Vient l’heure de l’exercice: quelques minutes d’étirement. Le déjeuner est transmis à midi. Puis c’est l’heure de la sieste sur le tatami – pas sur le futon -, la tête à 50 centimètres de la porte, le corps recouvert du drap le plus fin. Le dîner est «servi» à 16h20, au terme duquel le maton redemande: «Numéro?». Les repas ne sont, paraît-il, pas mauvais à Kosuge. Pour passer le temps, les détenus peuvent lire le journal – même le Japan Times, le quotidien anglophone de l’Archipel -, lire des livres et en recevoir une fois que les gardiens se sont assurés qu’ils ne comportent pas de messages griffonnés. Certains prisonniers demandent à s’occuper en travaillant. Mais les loisirs sont difficilement accordés à ceux qui ne reconnaissent pas les charges dont on les accuse.
    Conditions de confidentialité

    Le pire est probablement la conduite à observer en cellule. Il est interdit de s’allonger sur le futon ou de s’asseoir dessus hors du temps de sommeil nocturne. Le détenu doit rester assis toute la journée sur son coussin dans une certaine position. Dans la journée, il a droit à trente minutes de promenade sur le toit du centre, où il se rend en file, le long d’une ligne blanche tracée au sol. Il lui est interdit de tourner le regard à droite et à gauche en chemin ; si c’est le cas, il est immédiatement rappelé à l’ordre. «Le motif officiel de l’interdiction de regarder les autres s’explique par le respect de la vie privée des détenus. C’est évidemment un prétexte pour mieux les contrôler», remarque Katsuhiko Tsukuda.

    «Le motif officiel de l’interdiction de principe de regarder les autres est de respecter la vie privée des détenus. C’est évidemment un prétexte pour mieux les contrôler»
    L’avocat Katsuhiko Tsukuda, pénaliste familier du lieu

    Un autre espace clos – individuel et cette fois sans toit – accueille aussi les promenades. Il est entouré d’une clôture dont les lattes sont orientées de sorte que le prisonnier ne puisse apercevoir que le ciel et les gardiens qui le surveillent. «Une fois, par hasard, j’ai aperçu la silhouette des grands immeubles de Tokyo. J’en aurais pleuré», raconte un ex-détenu. Quoi qu’il en soit, les détenus ne verront presque aucun visage pendant leur séjour, ni ne prononceront un mot, sauf en réponse à leur gardien.

    Les pensionnaires peuvent recevoir ou acheter quelques denrées dans un des deux petits magasins de la prison. Les lundis et jeudis, c’est le jour des snacks. Le mercredi, celui des boissons et glaces. Le vendredi, celui du shopping par catalogue: shampooing, oreiller, lotion… Clou de la liste: un rasoir à pile qui doit être emprunté au gardien. «Un yakuza m’a dit que j’avais le droit de commander une pizza, mais je n’y ai plus pensé», se rappelle un ancien. »

    ça rigole pas. C’est bien.

      • je doute fort qu’ils aient la place ! Ceci dit, la cellule française moyenne n’a rien d’un quatre étoiles. Mais il est vrai que nous n’y emprisonnerions jamais Carlos Ghosn, qui aurait droit à une cellule vIP.

    • Cette description est peut-être vraie…

      Ce que je sais du système japonais,c’est que la « rééducation/ré-insertion » du détenu ayant terminé sa peine est prise très au sérieux;vous sortez de prison,on vous donne un « référent »,un notable honorable qui vous écoute,vous conseille,vous surveille;pour Ghosn, on parle de dix ans de prison (ça m’étonnerait que la peine soit aussi lourde);quand il sortira,les Japonais sauront en faire un homme honnête et respectueux des lois .

      Encore une chose:les autorités ont travaillé dans le plus grand secret;Ghosn ne se doutait de rien,ne s’attendait pas à se faire cueillir à la sortie de l’avion;je pense que le dossier de l’instruction est très bien fait;ce n’st pas son copain macron qui pourra l’aider.

      • Heureusement la justice française est là pour le blanchir ; si jamais un cadre de Renault faisait ce que fit le cadre de Nissan qui l’a balancé, tout de suite les grandes oreilles s’empareraient de l’affaire !

  38. Par rapport à l’époque du « Pont de la Rivière Kwaï » on va dire que l’autoritarisme militaire au Japon s’est relâché !

  39. Le 23 novembre 2018 à 15 h 42 min,
    Pierre Driout
    a dit :
    «…nous ne pouvons que surseoir au jugement sur cette scène digne de Capoue et ses délices déliquescents ! »

    Il me semble que délices, au pluriel, est féminin (comme amours et orgues)…mais la règle a peut-être été changée.

      • Oui. La scène du puits a été abondamment commentée (au point de la visionner image par image…) avec un frein interprétatif très freudien, autrement dit bridé/débridé selon le point de vue. Interpasnet en regorge

        Dans la version 1938 :

        https://www.youtube.com/watch?v=wVBSunC64zQ

        On remarquera que nous voyons, 8 colombes qui s’envolent puis seulement 6 dents-colombes, toutes fixées dans le même secteur de la margelle. Evidemment, on nous suggère 2 pucelages-colombes envolé.e.s. L’une d’entre eux, si j’ose dire, revient sur la margelle, se penche et recule précipitamment tant ce qu’il.elle voit l’effraie. Chouette se dit le spectateur/voyeur mais voilà que deux autres (?) colombes surviennent pour l’encadrer (coaching du berlingot ?) ce qui a pour effet de déclencher l’acceptation (deux entremetteurs assurant une intermission en vue de l’intromission).

        Peut-être est-il temps, aujourd’hui, de réaliser un remake explicite avec un matou matois qui emporte le morceau en soufflant la donzelle au puceau ?

        • C’est la (bonne) version que je cherchais — mis je n’avais pas le temps ce matin, j’étais requis par une matinée de présentation des grandes écoles dans mon bahut.
          C’est d’autant plus sidérant quand on apprend, via la chanson de Blanche-Neige, que ce puits est le puits aux désirs…

    • J’ai vu — les amis du Bien ont encore frappé. C’est dément — quand vous pensez que la gamine pourrait être votre fille, ou n’importe laquelle de celles qui n’ont pas la chance d’être nées migrantes fraîches.

      • Tu n’as pas les codes.
        Retenons, mes amis, cette petite phrase qui aura, désormais, valeur de maxime.

        • C’était justement l’occasion de les lui apprendre, nos codes ! Y’en a pas mal, des Européens qui ont appris les codes asiatiques à coup de trente ans de tôle.

          • Comme ces grosses teutonnes arpentant, en plein ramadan, les rues d’une grande ville du sud marocain, (dé)vêtues à ras la moule.

  40. La justice française est veule et velléitaire – elle est le reflet de la mentalité française d’aujourd’hui – Justin Trudeau se déguise en Hindou et les juges français se voient en arbitres impartiaux des mœurs et des coutumes de la planète entière !

    Vivre c’est opter – choisir la civilisation ou s’abimer dans la barbarie.

    • La justice française fait semblant alors qu’elle est demi-morte sur le bord de la margelle son pucelage envolé !
      On vous disait qu’elle devait rester les yeux bandés pour avoir de l’efficace !

    • « La justice française est veule et velléitaire »

      La justice française est celle d’un état de droit (en attendant la vôtre qui, comme Godot, ne viendra pas)

      Pour votre pénitence, récitez trois fois la liste des obligations légales qui empêchent d’extrader un réfugié bangladais (que j’avais injustement qualifié d’afghan, que le très hautiste me pardonne).

    • Vous avez bien traité Trudeau de français. C’est grave et vous aurez peut-être à en répondre (il existe un traité d’extradition avec le Canada).

      • Justin est un « melting compote » à lui tout seul, vu la frivolité plus que frivole de Margaret … après, ses délires, faut pas s’en étonner, c’est pas tautologique, c’est freudien 😉

  41. Au sujet des prédateurs et des proies que la justice française s’obstine à considérer comme tous égaux par principe.

    « Faust » de Goethe traduit par Nerval.

    « MÉPHISTOPHÉLÈS.
    Je vous remercie. J’aime avoir affaire aux vivants. J’aime les joues pleines et fraîches. Je suis comme le chat, qui ne se soucie guère des souris mortes. »

    • Goethe qui était un bon Allemand passait son temps à lire les auteurs français et les journaux de Paris ! Une de ses dernières lectures début 1832 : « La peau de chagrin » de Balzac, il explique très bien qu’on peut y trouver tous les défauts qu’on y veut il n’empêche que l’auteur est hautement recommandable.

      Goethe se comparait au tribun Mirabeau – ce gros ours mal léché – qui trouvait son miel dans les ruches des autres.

    • Sur la première photographie qui illustre l’article,la dame montre les dents…de quoi réveiller des peurs ancestrales.

      Les gilets jaunes s’en prennent à des députés;ignoreraient-ils la séparation des pouvoirs ?

      Ou peut-être cette « turba » comme l’appelle le Maître a-t-elle confusément compris que les députés en marche ne sont que les larbins de Macron ?

      Curieux tout de même qu’un médaillé Fields trouve son bonheur dans l’emploi d’astiqueur.

  42. Je ne pense pas tous les jours à la fin de Monsieur Hulot ; mais lui pense tous les matins à la fin de mon humanité … c’est certainement un grand seigneur pour avoir un cercle de pensées si élevées !

  43. Notez que les gamines migrantes fraiches ne portent pas plainte pour viol, l’acte étant parfaitement conforme à leurs codes.

  44. Plus personne ne respecte les codes. Je me souviens parfaitement que quand j’étais gosse et que nous étions en Italie en plein été, ma mère se coiffait d’un foulard et enfilait un gilet avant d’entrer dans une église pour visite touristique. Ce n’est pas douloureux à réaliser, comme geste, et on évite de blesser les susceptibilités. C’est la moindre des politesses, même si c’est un peu pénible de trimballer foulard et gilet par 35°C à l’ombre.

  45. de toute façon, l’Occident continue à acculturer même les peuples les plus puissants.
    Les jeunes Asiatiques manifestent contre leurs aînés qui mangent du chien, par exemple. Chez nous, à part quelques vegans d’âge variable, pas de jeunes pour manifester contre les mangeurs de porcs ou de bovins.
    Tout le monde continue à adopter nos codes.
    Il y a même des Indiennes qui portent plainte pour viol ! C’est terrible cette acculturation et cette perte des traditions ancestrales.

  46. Le 24 novembre 2018 à 7 h 25 min,Jean Paul Brighelli a dit :
    « Il y en a un plus beau encore dans Blanche-Neige, savez-vous… »

    Depuis toujours nous savions que le Maître n’était pas qu’unilinguiste;savions-nous qu’il parle couramment le belge ?

  47. Code culturel suite et pas fin !

    Cela se passe au Maroc – vous savez le pays qui reste béni des vicieux de tous poils.

    1938 « Paris-Soir » envoie la grande Colette faire un reportage ; en débarquant de l’avion elle file voir un avocat français originaire de Toulouse chargé de la défense.
    – Qu’est-ce qui me vaut l’honneur de votre visite ?
    – Nous sommes envoyés par Paris Soir.
    Elle répond qu’elle est là pour rendre compte d’un procès à Fez ; une maison de passe de Oum-el Hassen dite Moulay Hassen, matrone d’une cinquantaine d’années avait torturé et tué des femmes et des enfants qu’elle prostituait. On avait découvert dans un couffin des membres bouillis et une tête. En perquisitionnant la police avait découvert derrière un mur trois femmes et un gamin de quinze ans au dernier degré d’inanition.
    – Ah oui ? Et vous vous êtes dérangés de Paris pour cela ?
    – Pour cela ? C’est une affaire inouïe voyons !
    – Mais non mais non on vous a trompés : il ne s’agit que de femmes ! On ne sait d’ailleurs pas à une ou deux près combien il y en a et on ne le saura jamais. Ce sont des femmes des montagnes, qui n’ont même pas d’état civil. Un crime ? Bien sûr bien sûr ! Mais enfin s’il n’y avait pas eu ce couffin ! Quelques femmes de plus ou de moins ! Personne ici n’y prête attention !
    Oum-el Hassen s’en tira avec quinze ans de travaux forcés. Il ne s’agissait après tout que de femmes.

    P.S Ce récit de procès se trouve dans « Journal à rebours ».

    P.P.S L’avocat lui même préférait la compagnie et le commerce des légionnaires.

    • Ah driout ! Toujours prêt à nous sortir une anecdote des années 30 malpropre à généralisation.

      Celle-ci est archétypale. Un peu comme si on affirmait que tous les rueillois sont des ongulés de frais sous prétexte que l’un d’entre eux est interdit de séjour chez les porcelainiers.

    • Ceci semble provenir de la présidence de l’université:

      « Dans l’intérêt de cet intervenant qui n’appartient pas à notre établissement, devant les risques potentiels de troubles entre lui et certains étudiants, dans le contexte troublé que connaît l’université et du fait de la proximité des élections, le département de philosophie de l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès a estimé plus prudent d’annuler sa venue. »

      Pas une affaire de codes,donc;l’évaluation d’un risque.
      Dans l’article que vous citez soual précise qu’il se garde de tout commentaire sur l’attitude de ses collègues universitaires,que certains lui ont témoigné leur soutien.

      la force prime souvent sur le droit;les étudiants savent se faire craindre.

      • Bah ! Ils sont chochotes maintenant. Du temps de mon papa, années 70, ça se réglait à coups de poings entre étudiants et professeurs, quand des étudiants voulaient empêcher un professeur de dispenser son cours. Le soutien des collègues universitaires, c’était : « fais ton cours et nous, on sera là ! ». Et ça cognait sec (Nanterre 1970 ou 71, je sais plus. Je me rappelle juste que mon père est arrivé triomphant à la maison avec du sang plein la figure et la chemise. Et la cravate ! Cravate à l’époque ! Incontournable !)
        NB pour la petite histoire : les étudiants voulaient empêcher un nazi notoire de faire cours. Petit bug : le dit-nazi était un ancien résistant déporté.

    • C’est exactement ce que je raconte dans mon article de Valeurs actuelles ! Le caractère volontairement monochrome des enseignements, par ,peur de choquer tel ou tel segment des pov’chéris.

        • Deux solutions:
          i) Abonnez vous
          ii) Soyez patient;le Maître nous a dit que d’ici peu il nous le recopierait ici;il ne peut le faire maintenant car la direction de VA s’en plaindrait.

          Ne vous prenez pas pour un chat !

      • « Le caractère volontairement monochrome* des enseignement », s’il s’agit comme je le suppose de l’EdNat, c’est la litote de la décennie, qu’il faudra enseigner (en polys** chromés ) aux nouvelles générations !

        *euh, monochrome rouge, je présume
        ** hé oui, je parle de ce que j’ai connu, des polys en vrai papier, l’âge … 😉

  48. Pour saluer le retour de dobolino…je pose une petite devinette.

    abcmaths ne sera pas content,car je n’ai pas à poser des devinettes,mais je veux croire qu’il me pardonnera.

    Voici les 7 premiers termes d’une somme S de 100 nombres entiers:
    1 + 32+ 243 +1024+3125+7776+16807+…
    a) Quels sont les les 93 termes suivants ?
    b) Quel est le reste de la division de S par 4 ?

  49. Le 23 novembre 2018 à 19 h 22 min, Jean Paul Brighelli a dit :
    Donc, dernier produit des ateliers JPB and Co :…
    helicopteres-et-tondeuses-gazon

    On a eu les parents-hélicoptères;on a maintenant les parents tondeuses à gazon;la prochaine étape: les coupeurs de marguerites ?

    daisy cutters :
    https://www.youtube.com/watch?v=E2qLuASjKXo

  50. L’animal qui me tient compagnie a toujours cultivé une quantité de nuances sonores pour exprimer ses émotions, besoins, demandes difficilement reproductibles à l’écrit qui subiraient un appauvrissement sémantique, une réduction qui en ces temps de crise populaire serait plutôt bienvenue.
    Résumer tout à un « miaou », j’imagine que le ministre de l’Intérieur ronronnerait de plaisir de pouvoir contenir ses dossiers en un de ces « miaou », alors que la foule grogne, griffe, crache, mord et fait brûler des vieux pneus pour noircir le tableau.

  51. Demain « journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes » ; que les tontons macoutes de la garde présidentielle prennent garde !

      • La Pitoune ça c’était une belle fille
        Pas trop grande ni trop p’tite
        La Pitoune ça c’était une belle fille
        Hourra ! pour la Pitoune !

        Elle joue du banjo (turlute) (x3)
        Hourra ! pour la Pitoune !

        Un bon jour le garçon du voisin
        Voyant Pitoune dans son jardin
        Il lui envoya des becs avec sa main
        Hourra ! pour la Pitoune !

        Elle joue du banjo, jo, jo, jo, jo, jo
        Elle joue du banjo (turlute) (x2)
        Hourra ! pour la Pitoune !

        L’amour gagna l’ coeur du garçon
        Lui trop gêné comme de raison
        Pour la matcher comme tous les garçons font

        Hourra ! pour la Pitoune !

        Elle joue du banjo (turlute) (x3)
        Hourra ! pour la Pitoune !

        Comme il s’approche bien doucement
        Elle le regardait v’nir en souriant
        C’est comme ça que l’amour prend
        Hourra ! pour la Pitoune !

        Elle joue du banjo, jo, jo, jo, jo, jo
        Elle joue du banjo (turlute) (x2)
        Hourra ! pour la Pitoune !

        Comme il la trouvait tant d’ son goût
        Sans dire un mot, il l’a pris par le cou
        En lui disant d’un ton bien doux
        « Oh ! la belle Pitoune ! »

        Elle joue si bien le banjo, jo, jo, jo, jo, jo
        Elle joue du banjo (turlute) (x2)
        Hourra ! pour la Pitoune !

        Le pauvre garçon s’est mis-t-à crier
        Une grosse guêpe venait de le piquer
        Juste à une place que j’ peux pas vous nommer
        Hourra ! pour la Pitoune !

        Elle joue si bien le banjo, jo, jo, jo, jo, jo
        Elle joue du banjo, jo, jo, jo, jo, jo
        Elle joue du banjo (turlute)
        Hourra ! pour la Pitoune !

        Comme ça s’est mis-t-à enfler
        Il s’est mis-t-à se frotter
        L’a fallu mettre la gêne de côté,
        Hourra ! pour la Pitoune !

        Elle joue du banjo (turlute) (x3)
        Hourra ! pour la Pitoune !

        Comme la belle le voyait rempirer
        À son tour elle s’est mise-t-à crier
        Il lui répond « Y a pas rien de cassé »
        Hourra ! pour la Pitoune !

        Elle joue si bien le banjo, jo, jo, jo, jo, jo
        Elle joue du banjo, jo, jo, jo, jo, jo
        Elle joue du banjo (turlute)
        Hourra ! pour la Pitoune !

  52. n’oublions pas que pour pour l’adorable (quoique britanique) Desmond Morris nos chats nous prennent tout simplement pour des chats géants .Voir sur Utube comment ils peuvent se jouer des tours entre-eux.

  53. Pour information :

    Les 10 et 11 décembre prochain tous les vicieux et les tordus de la planète se donnent rendez-vous à Marrakech ! On y attend la folle du Périgord …

    • Pfff

      Je ne mets plus les pieds à Marrakech depuis belle lurette. Trop de bouseux français. Entre autres…

  54. https://www.musee-jacquemart-andre.com/fr/caravage-rome-amis-ennemis

    Courez voir cette expo !
    J’en reviens.
    Y sont exposées quelques unes des plus belles œuvres du Caravage et de ses contemporains conservées dans des musées ou des collections privées qu’on ne voit par définition presque jamais.
    Ai médité un bon quart d’heure sur son Saint-Jérôme de la galerie Borghèse.
    Rarement vu une muséographie aussi cohérente.
    Ai beaucoup appris.

    • Un peu déçu par deux « Madeleine repentante » présentées comme étant de la main du Caravage dont j’avais parlé ici il y a quelques jours.
      Beaucoup d’experts n’y croient d’ailleurs pas.
      Celle de Louis Finson
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Louis_Finson_-_La_Madeleine_en_extase.jpg
      du Musée de Marseille que je connais seulement de réputation semble nettement meilleure que les deux présentées dans l’expo.
      Jean-Paul, votre avis ?

      • Je retournerai la voir — le musée n’est pas vraiment plein centre.
        Celle de Rome a l’air en très bon état. Trop bon, peut-être.

        • Sincèrement, il vaut mieux passer et ne pas trop pleurer sur ces deux Madeleine dont toute la presse a parlé pour attirer le chaland, notamment sur celle « authentifiée » par Mina Gregori avec un aplomb inouï dans sa rédaction de la notice du catalogue de l’expo. Un éloge pro domo odieux de certitudes sur son attribution du tableau: « C’est un Caravage ! » assène-t-elle sans la moindre réflexion sérieuse d’histoire de l’art pour l’étayer. Une Rosenberg au féminin qui a permis à Jacquemart-André de déclarer dix tableaux du Maître à l’exposition.

          Venez aiguiser votre regard sur le prodigieux « Judith décapitant Holopherne » du Michelangelo et le David tranchant la tête de Goliath d’Orazio Borgianni qui justifieraient à eux seuls un A/R Paris-Marseille.
          Je vous invite à déjeuner chez Finzi si vous venez.

          • D’ici quelques jours sans doute. Il faut que je monte demander certains renseignements au ministère sur la réforme du lycée, et ils sont lents à se dégivrer.

          • Elles ne sont pas repentantes, Fantôme, elles sont en extase.
            La Madeleine Repentante de Rome, est à la galerie Borghèse, non Pamphilj si je me souviens bien . Et pour elle, il n’y a aucun problème d’attribution. Ce qui est discuté, pour la repentante, c’est un problème de date : avant ou après il Riposo.
            D’ailleurs, je dois aller bientôt aussi les voir ou les revoir. Difficile de rater cette expo .

  55. Deux solutions:
    i) Abonnez vous
    ii) Soyez patient;le Maître nous a dit que d’ici peu il nous le recopierait ici;il ne peut le faire maintenant car la direction de VA s’en plaindrait.

    Ne vous prenez pas pour un chat !

  56. William Burroughs lit de sa voix grave et nasillarde des extraits de son livre si curieux: The cat inside.

    Il imagine une mutation:l’apparition prochaine de l’homme-chat;il voit dans le chat (tel qu’il est et a toujours été ) un « compagnon psychique ».

    Je ne suis pas héroïnomane,mais je m’entends bien avec les chats,en général.
    Peut-être l’héroïne aide-t-elle à vraiment communiquer avec les chats…

    https://www.youtube.com/watch?v=znD7-e76nb8

  57. Il y a des endroits en Afrique où il ne manque pas zinsou pour faire un franc (cfa) :

    https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2018/11/23/marie-cecile-zinsou-veut-rendre-son-art-a-l-afrique_5387271_4497186.html

    L’installation de 4×4 et de suv sagement rangés devant le « musée » comme autant de containers oniriques pour que le visiteur y pénètre comme dans un sas avec l’esprit léger de celui qui quitte un réel un peu sordide, prêt à la communication avec l’Art Natif.

    La façade du bâtiment, magnifique de bidimensionnalité, semble ne s’appuyer sur rien comme un magnifique trompe-l’œil pour suggérer qu’au delà du miroir, ce qui est Art en Afrique, c’est l’Afrique elle-même.

    • Je recommence moins crispé :

      L’installation de 4×4 et de suv sagement rangés devant le « musée » comme autant de containers oniriques prépare le visiteur à y pénétrer comme dans un sas avec l’esprit léger de celui qui quitte un réel un peu sordide, prêt à la communication avec l’Art Natif.

      Le commentaire sur l’Art, c’est un métier…

  58. Le discours sur l’Art génère de bien belles pépites :

    « L’épisode de l’incrédulité de Saint Thomas dans l’Évangile de Jean est l’indice d’un recouvrement du toucher par le voir dans la pensée chrétienne. La représentation de l’anecdote par Le Caravage figure cet échec de l’œil relayé par la main, et redouble le toucher de la plaie costale par un baiser sur la marque du clou. Nous étudions la reprise de ce geste, compris comme « formule de pathos », dans un film contemporain de Joao Pedro Rodrigues, où une transsexuelle angoissée par sa vaginoplastie programmée embrasse la plaie d’une rivale déjà opérée. Ce baiser ensanglanté est compris comme la communion obscène de deux chairs ouvertes unies par une même souffrance. »

    https://journals.openedition.org/entrelacs/487

    Christ sommant Thomas de lui mettre un doigt « pour voir », le bad boy milanais n’a pas osé mais le sous tableau est là, presque réel, porté par la parole de l’évangile qui invite au fist fucking dans la boîte (à lettres) : « Avance ton doigt ici et regarde mes mains ; avance ta main et enfonce-la »

  59. Comme promis, le texte de l’article paru vendredi sur Valeurs actuelles — les liens hypertexte se perdent au copier-coller, tant pis pour vous, il y en avait une douzaine, et des beaux…

    « Hélicoptères » et « tondeuses à gazon » : quels parents êtes-vous — et avec quelles conséquences…

    J’écoutais sur France-Culture, vendredi dernier, les cinq minutes précieuses de l’excellent Brice Couturier — c’est peu avant midi, sauf le weekend. Sujet du jour : les « trigger warnings » (avertissements) et les « safe spaces » qui s’installent un peu partout dans les universités aux Etats-Unis. Des « espaces de sûreté » qui protègent les étudiants qui le désirent de tout propos « offensant » qui pourrait leur faire violence — et il semble bien que nombre de sujets leur font désormais violence. Pauvres petits.

    C’est le psychologue et professeur d’éthique de l’Université de New York, Jonathan Haidt, qui a tiré le premier la sonnette d’alarme. Son dernier livre, écrit avec Greg Lukianoff, The Coddling of the American Mind : How the Good Intentions and Bad Ideas are setting up a Generation for Failure (« le maternage de la psychè américaine : comment les bonnes intentions et de mauvaises idées préparent une génération à l’échec ») a créé des remous dans les campus et dans les consciences.
    L’auteur explique que c’est le sous-titre de l’ouvrage qui compte. Les « bonnes intentions », explique-t-il en substance, visent à épargner tout traumatisme à l’enfant. Or, argumente-t-il, le petit mammifère, arrivé au monde avec un système nerveux encore inabouti, ne peut se former qu’au contact de l’expérience, aussi dure — voire traumatisante — soit-elle. Le cactus pique, les graviers du chemin ont une fâcheuse tendance à couronner les genoux, et une mauvaise note méritée apprend davantage qu’une bonne note fictive.
    Mais le parent-tondeuse à gazon veille anxieusement à ce que sa progéniture ne risque pas de se piquer, ni de trébucher, ni d’être traumatisée par des enseignants barbares — d’ailleurs, il n’y a plus que des enseignants compatissants.
    Les autres, des parents-hélicoptères viennent leur casser la figure. La Justice, pour le moment, les condamne encore — mais leurs intentions étaient certainement pures…

    Ceux que le psychologue appelle la i-Gen (pour i-génération, cette « génération Internet » qui croit que Facebook est le monde réel) ont été ainsi terriblement maternés — et dans cet ordre d’idée, les pères, convenablement culpabilisés, maternent désormais deux fois plus que les mères. On connaissait les traumatismes ramenés par les guerriers ou leurs victimes, traumas issus des horreurs de la guerre. Dans un monde où tout obstacle est soigneusement pré-balayé par les parents « tondeuses à gazon » (« lawnmower » en version originale), tout obstacle devient trauma, et tout propos non conforme à la doxa propagée par tel ou tel groupe, telle ou telle communauté, est une « violence » inadmissible. Penser contre l’islam est insupportable aux musulmans — qui ont protesté contre la venue sur un campus américain de la députée néerlandaise Ayaan Hirsi Ali, féroce critique de la religion du Prophète. Se déguiser en Peau-Rouge alors qu’on n’est pas un « native American » est insupportable aux descendants des tribus opprimées par Custer et ses troupes. Chanter le blues sans être « African-American » est une hérésie — c’est ainsi que deux spectacles du metteur en scène québécois Robert Lepage ont été successivement déprogrammés, l’un sous la pression des descendants d’Iroquois, l’autre sous la pression de l’extrême-gauche « racialiste » — « raciste » dit le sociologue canadien Mathieu Bock-Côté, et il a bien raison.

    Bien sûr, le « politiquement correct » ne date pas d’hier. Le roman de Philip Roth, la Tache (dans lequel il raconte comment un brillant universitaire est viré de la faculté où il enseigne parce qu’on le soupçonne — à tort — d’un manque de sensibilité envers les personnes de couleur) date de 2000. James Finn Garner a publié dès 1995 ses Contes d’autrefois pour lecteurs d’aujourd’hui, où les nains de Blanche-Neige sont désormais sept « personnes de petite taille ». Ce qui était de l’humour et du second degré il y a vingt ans ne passerait plus aujourd’hui. D’ailleurs, le sketch de Desproges sur les Juifs, dont j’ai fait écouter le début à mes étudiants, a provoqué panique, incompréhension et consternation. L’humour (plus exactement, le manque d’humour) est la pierre de touche de cette i-génération : je ne suis pas sûr que l’on trouverait aujourd’hui un producteur pour financer les Aventures de Rabbi Jacob.

    Ce qui a changé fondamentalement, depuis cette époque archaïque, c’est le refus a priori de tout dialogue. En mai 2014, Christine Lagarde, qui devait prononcer un discours sur le campus du Smith College (Massachussetts) a été invitée à rester chez elle par quelques centaines d’étudiantes de cette université de gauche qui n’approuvaient pas la politique du FMI, accusé de laisser sombrer les pays pauvres. En admettant même que leur point de vue fût fondé, il aurait été intéressant de se confronter à la gardienne du temple monétaire — mais dangereux pour l’esprit d’universitaires formés à penser entre eux, sans interaction avec l’extérieur.
    Comme le dit très bien Brice Couturier : « On a affaire à une génération de jeunes Américains qui ont été trop protégés sur le plan émotionnel durant leur enfance. Leurs parents s’étant exagéré leur fragilité, les ont maternés. Ils ne supportent tout simplement pas la contradiction. En outre, on leur a trop répété qu’ils devaient se fier à leurs impressions, protéger leur susceptibilité, préserver leur authenticité. Personne ne les a prévenus que nos jugements pouvaient être biaisés par nos émotions. Au contraire, leur éducation les a habitués à considérer que leur vérité particulière devait être respectée et jamais questionnée. »

    La suppression des notes, à l’école, la baisse programmée du niveau, l’anathème prononcé contre le « par cœur », participent de cette même volonté d’aplanir les difficultés — et de glisser la poussière sous le tapis. Sous prétexte de ne pas traumatiser l’élève (je prends le lecteur à témoin : a-t-il été traumatisé, jadis, par ses mauvaises notes ?), on lui cache les difficultés qu’il rencontre encore — et surtout celles qu’il devra affronter plus tard. La « tondeuse à gazon » supprime les obstacles, mais elle ne supprime pas le mur de la réalité sur lequel l’enfant hyper-protégé va tôt ou tard se fracasser.
    D’où le conseil du psychologue américain, qui aux Universities d’élite enfermées dans leur soliloque, préfère les « community colleges », qui offrent une formation professionnelle en deux ans à des étudiants qui souvent triment à l’extérieur pour payer leurs études. Ou encore, suggère-t-il, les étudiants pourraient renouer avec la pratique ancienne de l’année sabbatique qui, après la fin des études dans le Secondaire, permettait de se confronter, sac à dos, aux réalités du vaste monde et à des façons de penser quelque peu différentes des siennes. Mais quels parents aujourd’hui laisseraient leur progéniture partir à Katmandou — ou plus simplement en France ou en Italie, jadis étapes obligées du « grand tour » qui était le prélude indispensable à toutes les études supérieures ?

    Jean-Paul Brighelli

  60. Merci Sanseverina !
    Je me suis emmêlé les pinceaux avec mes tableaux de Madeleines « en extase » et « repentantes ».
    C’est pourtant facile de les distinguer:
    « Il y a celles qui baisent et celles qui sont baisées. » comme disait déjà Ignace de Loyola dans ses « Exercices Spirituels » en 1548.

    • Taratata… Pour Caravage et la tradition populaire les trois Madeleine (s ) n’en font qu’une. Ce n’est qu’à partir de Vatican II qu’on complique jésuitiquement tout.
      Et qu’on les sépare.
      De toute façon, à l’époque de Caravage, elle s’est repentie d’abord et puis a connu ses extases ensuite. La repentance avec le fils, les extases avec le père.
      Pfff ! Aucune morale:-)

  61. Que rajouter à tel article ? Précis, factuel, documenté sur le vif, il témoigne de la domination du chat sur la société occidentale moderne. Tant et si bien que nombreux sont ceux qui n’en ont pas et souhaiteraient pourtant s’asservir à l’idole féline.

    Incidemment, vu que nous n’avons pas encore franchi le pas, le chat de nos voisins a manifestement décidé que son territoire dépassait allègrement ces vulgaires repères fonciers qu’on nomme limites de propriété et que la nôtre faisait aussi partie de son empire. Maison incluse, évidemment. Il lui suffit de paraître à la porte-fenêtre pour faire immédiatement comprendre qu’il souhaite rentrer. Il ne reste généralement que le temps d’inspecter les lieux avec l’œil du maître et d’imprégner les représentants humains du foyer de ses phéromones.

    À noter cependant l’avantage d’habiter à la campagne : en cas d’abus nobiliaire, reste toujours la possibilité d’une jacquerie consistant à expulser Sa Seigneurerie des lieux. Quitte à encourir son courroux sous forme d’un coup de griffe bien assené, d’ailleurs. Se lance alors une guerre d’usure sans merci, car le chat sait bien qu’on lui réouvrira bientôt s’il sait patienter quelques heures. Il reviendra alors d’un pas posé, ignorant superbement le passé sans daigner envisager un pardon dont ses serfs ne sont guère dignes.

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