AVT_Virginie-Despentes_4910Roland Barthes théorisa jadis le « degré zéro de l’écriture » — un concept bien utile pour caractériser l’écart de toute énonciation par rapport à ce plancher théorique. C’était une image, car aucun énoncé n’est à proprement parler de degré zéro : l’intention rhétorique — et il y a de la rhétorique dans une recette de cuisine, un prospectus pharmaceutique ou même l’œuvre de Philippe Meirieu — est partout sensible, plus ou moins. C’était presque un jeu, à l’époque, entre étudiants, que d’essayer de produire un énoncé absolument neutre — ou mieux : nul.
Mais il en est de la littérature comme de l’arithmétique. Une fois que vous avez rétrogradé jusqu’au zéro s’ouvre à vous le champ infini des nombres négatifs.

Nous avions déjà Christine Angot, Marc Levy, Eric-Emmanuel Schmidt, Edouard Louis et autres créatures encensées en notre époque orwellienne d’inversion des valeurs. « L’ignorance, c’est la force », disait Big Brother. « Le cinéma c’est nous », clament Adèle Haenel et Céline Sciamma, immédiatement soutenues par tout ce que la profession rassemble de nullités grandes gueules et de néo-convertis soumis à la nouvelle dictature des laissés-pour-compte par manque de talent. On saluera particulièrement Florence Foresti, l’« écœurée » de service qui devrait prendre des cours d’animation outre-Atlantique et se demander pourquoi un homme persécuté parce que juif en Pologne dans les années 40 n’a pas beaucoup grandi (mais quelle immonde créature !), Aïssa Maïga, celle qui compte les Noirs sur ses doigts et croit que Vincent Cassel est métis, et Jean-Pierre Daroussin, qui a tout d’un héros houellebecquien — dans le genre collabo incapable de dire « Polanski ».
À donner raison à Jean Dujardin qui s’est exclamé, à voir le traitement indigne reçu par un film remarquable qu’il porte remarquablement bien : « Je me casse, ça pue dans ce pays ».
L’ami David Desgouilles a bien résumé ce grand moment de vide télévisuel — car la télé s’exerce elle aussi au degré zéro, et elle y réussit particulièrement bien.

Des raisons d’espérer ? Fanny Ardant, impeccable comme toujours (elle ne me lira pas, mais je tiens à lui dire combien je l’avais trouvée sublime en Elvire dans le Dom Juan mis en scène par Francis Huster en 1987), a soutenu Polanski parce que c’est un ami, et que l’on pardonne tout à ses amis — surtout quand celle à qui il a fait quelque chose lui a pardonné aussi.
Des raisons de désespérer ? Un ministre de la Culture (comment s’appelle-t-il déjà ? André Malraux — ah non, ça, c’était avant) qui ne connaît rien à la culture ni au cinéma et voudrait récompenser les uns et les autres en fonction de leur moralité et de leur adhésion à une morale « en marche ». Mais que restera-t-il de Franck Riester, quand Polanski sera toujours célébré comme l’un des grands réalisateurs du XXe siècle — et metteurs en scène de théâtre, j’ai un souvenir très vif de l’Amadeus qu’il avait mis en scène et joué en 1982 au théâtre Marigny).

Et puis est arrivé le degré zéro du degré zéro, Virginie Despentes, qui dans un long crachat — mais elle n’a jamais su écrire autre chose que glaires et mollards agglomérés — publié dans Libé s’écrie : « On est humilié par procuration quand on les regarde se taire alors qu’ils savent que si Portrait de la jeune fille en feu ne reçoit aucun des grands prix de la fin, c’est uniquement parce qu’Adèle Haenel a parlé et qu’il s’agit de bien faire comprendre aux victimes qui pourraient avoir envie de raconter leur histoire qu’elles feraient bien de réfléchir avant de rompre la loi du silence. Humilié par procuration que vous ayez osé convoquer deux réalisatrices qui n’ont jamais reçu et ne recevront probablement jamais le prix de la meilleure réalisation pour remettre le prix à Roman fucking Polanski. »
Pauvre cloche ! Degré zéro moins-moins de la littérature ! Pornographe de très bas étage ! S le Portrait de la jeune fille en feu n’a rien obtenu de probant, sinon le César de la meilleure photographie, lot de consolation que l’on attribue à une œuvre qui n’avait aucune autre qualité, ce n’est pas parce que la profession est faite d’hommes, mais parce que ce film est nul, et joué par une actrice nulle qui a oublié d’apprendre à articuler. Etre lesbienne n’est pas un gage de qualité, ni pour une actrice ni pour une réalisatrice. Ni pour une écri[très]vaine du genre Despentes. N’est pas Nathalie Clifford Barney ou Colette qui veut.
Parce que contrairement à ce que dit Despentes, qui manque tout à la fois de style et de culture, des lesbiennes au pouvoir, à l’époque des Barney, Liane de Pougy, Winnaretta Singer, princesse de Polignac, Elisabeth de Grammont, Romaine Brooks, Renée Vivien (« Sapho 1900, Sapho 100% »), Gertrude Stein, Vita Sackville-West ou Virginia Woolf, il y en a eu et en grand nombre. Mais elles avaient du talent, elles. Et de la classe. Et je les salue bien bas.

Cela m’a tellement mis en colère que je suis allé, coup sur coup, voir deux films réalisés par des hommes, et mettant en scène, pour l’essentiel, des hommes — Dark Waters et le Cas Richard Jewell. Deux grands films politiques, deux purs chefs d’œuvre, qui vous réconcilieront avec le cinéma — tout comme J’accuse vous avait fait croire qu’il existait encore un septième art de haut niveau en France. Non que je récuse les films faits par des femmes — j’ai une grande admiration pour Kathryn Bigelow, par exemple. Mais gâcher des budgets — bon, c’est en grande de l’argent public, on ne sait pas trop comment financer des navets autrement, chez nous — pour assister à des problèmes de nombril, merci, je laisse ça au cinéma français.

Jean-Paul Brighelli

PS. Je n’ai pas vu le film de Nicolas Bedos, et je ne peux rien en dire ; Mais je suis très content du César de la Meilleure actrice à Anaïs Demoustier, impeccable dans Alice et le maire, chroniqué ici-même.

138 commentaires

  1. Virginie Despentes est une conne !
    Pas besoin de bâtir un dossier : elle est conne depuis toute petite…

  2. D’un autre côté c’est la fête aux « Misérables » ; il faut bien donner le « César des bonnes » pour la première fois à quelqu’un … alors à Virginie ou à une autre !

  3. Avant au cinéma français on avait des bonnes de luxe : Jeanne Moreau dans « Le journal d’une femme de chambre » ou Annie Girardot dans « Elle ne boit pas, elle ne fume pas, elle ne drague pas mais elle cause » ; maintenant nous avons des bonnes qui ressemblent à de vraies bonnes : des brutes de décoffrage

  4. Grâce à JPB , je sens comme un doux zéphir se lever contre la connerie en train d’envahir notre planète sous la dictature des bons-apôtres…Merci,merci,merci !

    • « Tout vous est Aquilon , tout me semble Zéphyr. » dit le chêne au roseau.
      Un zéphyr pourra-t-il déraciner la connerie ?

  5. Je suis partisan du réalisme socialiste : faisons jouer le rôle des mineurs de fond par des mineurs de fond ! Cessons ces embellissements dispendieux de la réalité à coup de pancake et autres fonds de teint de l’industrie cosmétique. Vive l’écologie des planches aussi bien pour le verbe que pour les corps … tous nus mais néanmoins modestes !

  6. Le dépanneur
    Fable sur la différence entre l’imaginaire et la réalité.

    Ma voiture tombe en panne.
    Le dépanneur arrive et m’embarque dans son camion de dépannage.
    Dans ma curiosité, je lui pose cette question faussement naïve :
    Quelle marque de voitures dépannez-vous le plus souvent ?
    Une célèbre marque de voitures germanique réputée pour sa fiabilité !

    Comme disait Machiavel :
    Je m’intéresse plus à la réalité qu’à l’imagination.

    • Dès que je lance un commentaire pertinent, forcément pertinent, dans cette agora, vous vous sentez obligé de poster une réponse, totalement discordante, comme un petit toutou, qui veut marquer son territoire par son urine !
      Très amusant !

      • Voilà une réponse qui pourra enrichir la base de connaissances du Khomplot, dont vous faites partie intégrante, comme bien d’autres !
        Mais sans moi !

  7. « elle n’a jamais su écrire autre chose que glaires et mollards agglomérés… »

    Sacré travail sur consonnes et voyelles !

    GL(aires) GL(omérés) (m)O llards (gl) O(mérés); je ne peux résoudre l’équation,et c’est tant mieux!

    Mais comment fait-il ?
    Comment cela lui vient-il ?

    En tout cas la consistance,la gluance est bien évoquée,suscitée.

    Comme disent les Anglais: I doff my hat ! [Chapeau bas ou mot à mot:je retire mon chapeau;doff= do off]

  8. Invariance d’un stéréotype.
    La starlette fascinée par le mauvais garçon :

    la marquise de Merteuil et Valmont.
    Alexandra de T. et Piotr P, le Russe peu orthodoxe.
    Nabilla et …

    • La marquise est un esprit hors norme, créature incandescente inégalable : ne vous fiez pas à mes provocations…( Du reste, j’ai eu ce que je voulais, il n’y en aura pas d’autres sur cette question).

  9. Nous avons parfois tendance à négliger les liens que jean-Paul met dans ses chroniques ; il est impératif de lire la tribune de Despentes. On n’y découvre pas seulement le degré zéro de l’écriture ou le vide inter sidéral d’une pensée qui confond, entre autre, le vote démocratique d’une académie réunissant 5 000 professionnels à celui de l’autoritarisme du gouvernement actuel (chaque ligne est un supplice de connerie), elle est la représentation caractérisée d’une propagande fondée sur le charismatique – Despente n’a définitivement aucun autre talent que de prendre une posture grande gueule décalée, mais même dans ce registre, elle déshonore l’argot.
    Du coq à l’âne : On pense à F. Villon véritable voyou (Despente est loin derrière dans la marginalité), on pense à Molière (excommunié qui finit à la fausse commune, Despentes est loin derrière dans la marginalité) on pense à ces hommes qui avaient parfaitement saisi l’importance de l’objet politique, la force des ressorts qu’il procure dans la plus belle de ses formes, ils en maîtrisaient les mécaniques les plus subtiles pour la partager et participer à l’élévation de tous autrement que celles énoncées par la papauté, et ce sans exception et dont le monopole de la distribution de son apprentissage fut longtemps jalousement gardé par Rome. Comment ne pas penser que Despente serait au service d’une oligarchie, qui comme le saint siège en son temps, à la volonté féroce de maintenir la majorité de la masse dans la crasse et l’ignorance pour qu’on lui attribue autant d’importance ?

    • a* la volonté féroce(!)
      (Je me bats depuis lurette pour me débarrasser de troubles cognitifs inoculés à mon plus jeune âge, celui de la raison dit-on, lire Despentes est comme une insulte à ce combat).

  10. « Mais il en est de la littérature comme de l’arithmétique. Une fois que vous avez rétrogradé jusqu’au zéro s’ouvre à vous le champ infini des nombres négatifs. »

    Lormier aimerait bien qu’abcmaths nous gratifie d’un commentaire sur cette petite phrase.

    i) De mon temps,à l’école primaire,la promesse d’étudier un jour les nombres négatifs nous enchantait.
    (Pour les plus précoces,sexuellemnt parlant,cette promesse avait même valeur que cette autre:découvrir ce qu’il y avait sous la culotte des filles.)

    Quant aux « x »,alors là,si on savait les manier,c’est qu’on était grand.

    ii) » « le champ » infini des nombres négatifs »;il y a aussi une infinité de nombres entiers positifs. Champ ?

    petite curiosité historique:

    « La plupart des mathématiciens sont aujourd’hui d’accord
    pour reconnaître que la différence essentielle entre l’Algèbre
    et l’Arithmétique consiste dans l’introduction des nombres
    négatifs. Cet accord paraît suffisamment promé par ce fait que
    dans le prgramme d’agrégation pour l’année 1893 figure
    pour la première fois une leçon intitulée : « Première leçon
    d’Algèbre. — Introduction des nombres négatifs. » »

    in:
    MAURICE FOUCHÉ
    Sur l’introduction des nombres négatifs
    Nouvelles annales de mathématiques 3e
    série, tome 12
    (1893), p. 164-179

    • « Lormier aimerait bien qu’abcmaths nous gratifie d’un commentaire sur cette petite phrase. »

      1) Je ne me permets pas de commenter les écrits de JPB qui m’étonne, me stupéfie toutes les semaines par l’abondance et la qualité de sa production.
      2) Je peux, en revanche, éventuellement commenter les commentaires de Lormier dont l’acception du mot arithmétique me semble limitée à la forme la plus basique des mathématiques, apprise à l’école élémentaire.
      3) Je reconnais avoir un peu déserté BdA pour Boursorama et éprouver aussi en ces temps anxiogènes quelques difficultés à contrepéter.
      Cette chute de gains me déroute, quelle chute mon père Lormier !

      Oui… deux tout de même.

      • « dont l’acception du mot arithmétique me semble limitée à la forme la plus basique des mathématiques, apprise à l’école élémentaire. »

        Sovot’respè,je n’ai pas donné « ma » définition de l’arithmétique (d’ailleurs,je n’en ai pas.)

        Si vous faisiez des commentaires élogieux de la prose du Maestro,cela ne vous serait certainement pas reproché.

        L’étonnement est une bonne chose,la stupéfaction,il faut en sortir.

        « Abondance »,nous la constatons tous; »qualité »:veuillez préciser s’il vous plaît.

        Le guide de musée qui devant chaque toile ‘exclame:bellissima,bellissima! ne nous apporte pas grand-chose.

        Au Royaume Uni,beaucoup de gens ont placé leurs économies dans des fonds de pension.

        Les conseillers financiers ont grand peine à les persuader de les y laisser.

        La Bourse,en ce moment,t peut donner des sueurs froides et même empêcher de dormir.

        Mais Gaïa se ragaillardit:le Chine tourne au ralenti et les satellites nous montrent que le nuage de pollution au-dessus du territoire chinois désépaissit.

  11. Produit et somme de nombres négatifs:

    Aujourd’hui Benjamin Grovit,c’est le « malaisant » malbaisant qui filme son sexe en érection et envoie la vidéo à une jeune femme-en espérant la persuader de l’essayer encore une fois.

    En 2018,c’était l’ancien élève d’HEC qui n’avait pas assimilé la « règle des signes ».

    (règle pas si facile à expliquer:cf Vie d’Henri Brulard:les pseudo-explications de son professeur de mathématiques avaient fait découvrir à Henri Beyle l »hypocrisie ».)

    https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/moins-plus-moins-ca-fait-plus-benjamin-griveaux-tente-de-justifier-le-couac-gouvernemental-autour-des-mesures-annoncees-en-novembre-1126665.html

  12. Benjamin Griveaux @BGriveaux 19 déc. 2018
    Oui, « moins + moins…ça peut faire PLUS ! »
    HELP
    @VillaniCedric
    je sais pouvoir compter sur ton soutien dans ces moments…

    Cédric Villani @VillaniCedric 19 déc. 2018 En réponse à
    @BGriveaux
    Cher Benjamin, j’ai bien entendu ton appel à l’aide, je suis Chez Bébert avec des amis, tu es le bienvenu pour quelques cours particuliers !

    https://twitter.com/bgriveaux/status/1075459499597668354?lang=fr

  13. Qui nous dira le chagrin des bon.nes qui ne sont pas no.minées aux César ?
    Sans vouloir diminuer le mérite des autres actrices, Lo.ana si tu es encore parmi nous réponds-moi !

  14. A moins qu’on puisse botoxer les consciences pour leur faire prendre le pli du temps !

    En général les consciences sont moins plastiques que les corps … mais sait-on jamais !

    • La starlette années cinquante pose devant les photographes : – J’ai une belle plastique !
      La starlette années vingt du 21ème pose devant les caméras du parlant :
      – J’ai une belle conscience parloteuse !

  15. « « Le cinéma c’est nous », clament Adèle Haenel et Céline Sciamma ». C’est, je crois, le noeud du problème. Cette indignation, cette incapacité à apprécier une oeuvre pour ce qu’elle est, et non en fonction de la personnalité de son auteur, me semble avoir pour origine une confusion intellectuelle de plus en plus répandue. Nous en sommes revenus à Sainte-Beuve, pour qui l’esthétique d’une oeuvre comptait moins que la moralité personnelle de l’auteur, et à Jdanov, qui établissait la conformité idéologique en critère qualitatif absolu. Haenel s’attaque à Polanski parce qu’elle pense, sans doute sincèrement, que le cinéma s’apparente au militantisme, et que le bon cinéma doit par conséquent être de gauche, et qu’ enfin être de gauche implique de défendre en priorité les femmes, les LGBT ainsi que les jeunes de banlieue. Ainsi, clamer, « le cinéma, c’est nous », c’est à la fois proclamer son appartenance au camp du Bien, et réduire toute fiction à sa finalité militante. Si de grands artistes (je pense à Visconti, Pasolini ou Mushima) exprimaient dans leurs ouvrages ou dans leurs films des idées, parfois radicales, jamais, ils n’ont réduit l’oeuvre à l’idéologie, parce que c’étaient des artistes cultivés, qui avaient une conscience esthétique et une manière poétique de percevoir le monde transcendant leur positionnement idéologique. C’est ce manque de culture et de conscience esthétique qui, je le pense, amène de plus en plus de gens à adhérer à la position des Haenel et consort et à considérer que l’oeuvre, c’est le message. Le degré zéro de la littérature est à mon sens aussi celui de la culture.

  16. Quand la biroute est roide, la despentes est raide et aimerait voir nos khouilles sur le billot * puis d’un coup de hachoir les faire choir dans la corbeille.

    PS : mon dieu qu’elle est moche. Même chargé, en manque, par une nuit sans lune et sous une porte porchère, ça resterait un décompense-homme très improbable. Dans ses rêves.

    * voir le très bobo site terrafemina assez drôle dans ses velléités « de mieux éduquer les garçons » sans avoir recours à « un aéropage de nounous » (sic).

    https://www.terrafemina.com/article/-les-couilles-sur-la-table-pourquoi-il-faut-lire-ce-livre-en-6-punchlines-feministes_a351226/1

  17. photo choc ; photoshopée, même sans poches, elle serait tout aussi moche ;
    c’est comme l’affreuse Masiero (de paire avec Dayan), qui soulève les bras et montre ses aisselles pleines de poils ; virilité quand tu nous tiens

  18. J’ai lu la sidérante logorrhée de l’auteur de l’inoubliable « Baise-moi », et je suis anéanti, écrasé par tant de bêtise, incapable même de m’indigner contre le gaspillage de neurones que m’a valu la lecture de cette immondice. Une idée d’exercice régressif pour le bac de français 2030: réécrivez « J’accuse » de Zola à la manière de Virginie Despentes. On pourrait tout aussi bien envisager l’exercice inverse, pour conclure, à la manière de Cyrano
    « Voilà ce qu’à peu près, ma chère, vous m’auriez dit
    Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit :
    Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres,
    Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettres
    Vous n’avez que les cinq qui forment le mot : sotte !

    • Est-elle véritablement stupide?
      Beaucoup de journalistes, d’artistes ou de politiques sont tout simplement des cyniques et des opportunistes. Ils font de la surenchère dans l’antiracisme (hémiplégique), dans la propagande multicul, dans l’islamophilie padamalgamesque et dans l’autoflagellation antifrançaise uniquement pour assurer leurs prébendes.
      (Griveaux aussi il prébende partout…)

      • Si elle ne l’est pas, c’est rudement bien imité. De la lecture de cette bouillie victimaire, digne d’un rappeur décérébré sous amphétamines, on ne retient guère que sa haine pour le camp du Mal (c’est-à-dire le gouvernement, les mâles blancs, les bourgeois, les puissants, les professionnels du cinéma), responsable et coupable de tout (le 49.3, l’absence de prix pour Haenel et sa réalisatrice, les violences faites aux femmes). On avait l’intersectionnalité des luttes, elle nous crée celle des culpabilités. Quant au style, on est loin de Chateaubriand ou de Proust, et beaucoup plus près de l’éructation bêlante de l’ado révolté. Non, cela n’a rien d’une posture. Elle n’a pas eu besoin de forcer son manque de talent ni de jouer la sottise pour pondre cette bouse insignifiante.

  19. Les deux « bouffeuses de tarte au poil » (San Antonio) se sont déshonorées…

  20. Dans la thermodynamique, il n’y a jamais de température négative.
    Le degré zéro est un état théorique où il n’y a plus aucun mouvement.
    Ordre parfait.

  21. Ai pensé à vous aujourd’hui, Pierre. Une proche (athée) à qui je faisais savoir que l’Oise serait actuellement le foyer le plus infectieux en coronavirus m’a rétorqué du tac au tac qui c’était une punition divine contre le département le plus raciste de France…
    (Ça nous rappelle fatalement à des vieux souvenirs – en 86 de mémoire – hein, la même époque que celle des projets de camps de concentration de l’autre. Si, si, vous vous souvenez…)
    Donc, mon petit Pierre, on se reprend, on fait carême jusqu’à la fin de l’épidémie et on ne lésine pas sur les prières, on va à confesse deux fois par semaine… Pas de pensées impures (je ne suis pas certaine que les liens pourris de Lormier exacerbent votre libido mais bon, soyez prudent), pas de bidoche en semaine – Ceinture !

  22. Grovit ne progresse pas en arithmétique:

    « Griveaux a confié avoir envoyé « entre cinq ou six vidéos » à Alexandra de Taddeo. »
    Par LEXPRESS.fr ,
    publié le 27/02/2020 à 19:23 , mis à jour le 01/03/2020 à 15:31

  23. C’est pas pour la défendre…mais faut bien admettre qu’elle a pas toujors été comme ça.

    https://resize-elle.ladmedia.fr/r/625,,forcex/crop/625,804,center-middle,forcex,ffffff/img/var/plain_site/storage/images/societe/la-presidentielle-vue-par/virginie-despentes-ecrivain/1459931-1-fre-FR/virginie_despentes_ecrivain.jpg

    • Exemple d’appropriation culturelle :
      Je vous emprunte votre lexique.
      Mais soyez rassuré, je ne vous le rendrai JAMAIS !
      Trop fort !
      Ah ah ah !

    • Selon Carlo Rim:
      *Pellicule: matière à filmer dont il existe deux sortes, la pellicule vierge et la pellicule impressionnée.
      *Starlette: même définition que pour la pellicule.

  24. Le César attribué à un ancien délinquant et militant de l’extrême-droite la plus bigote pour une oeuvre de propagande politico-religieuse bien lourdingue.

    J’aurais préféré qu’on l’attribue au film X(XS) de Benjamin Grivois. Un sale à fist est plus sympa qu’un salafiste.

  25. et en plus elle a dit : « je sais pas si je te male gaze, ou femelle gaze, mais je te love gaze »

  26. https://www.nouvelobs.com/justice/20200302.OBS25527/info-obs-la-justice-ordonne-une-expertise-psychologique-d-alexandra-de-taddeo.html

    Toujours le même argument :
    La juge cherche à se décharger de ses responsabilités sur un faux-prêtre, alias Diafoirus.
    On le connait d’avance le diagnostic du Diafoirus :
    Le sujet présente une personnalité à la limite du physiologique et du pathologique.
    Sur la question d’une éventuelle pathologie dite de la starlette, je répondrais comme Michel Onfray, fumeux filozof Normand : p’tet ben que oui, p’tet ben que non !

      • Erreur :
        LA juge et non LE juge.
        Le matriarcat est EN MARCHE, et RIEN ne l’arrêtera dans sa course folle.
        Nous le regarderons se casser la gueule avec grand plaisir !
        Car,
        La foudre est au gouvernail du Monde !

        • Le matriarcat aujourd’hui triomphant sera éphémère.
          Il va se faire anéantir par le patriarcat islamique.
          Et avec l’approbation dudit matriarcat.

  27. Cette chute de gains me déroute, quelle chute mon père Lormier !

    Oui… deux tout de même.

    i) Cette chute de reins me dégoûte…
    ii) Quelle pute,mon cher…

  28. Les cours de yoga nu*:une libération totale.
    « a desexualized space »: [un espace désexualisé]
    On interdit les compliments;on n’a pas le droit de dire:vous avez de beaux yeux.
    Si quelqu’un (un homme par exemple) a une érection, personne n’y prête attention.

    Comment peut-on imaginer un truc pareil ?
    On vous met plein de fesses et nibards de meufs sous le nez et on vous dit:faites comme si de rien n’était;ici c’est « désexualisé. »

    La libération,c’est la multiplication des interdits.

    O America ! O tempora !

    * naked yoga:sujet abordé par Terrafemina,l’excellent site que Dugong nous a conviés à fréquenter.

    https://www.youtube.com/watch?v=qcNT_Ze4mck

    (cèpaspeaurneau)

    • Lu dans les Mémoires de Casanova sur les valeurs de la république (de Venise) :
      Quand les libertés politiques et économiques n’existent pas, la license des mœurs devient le seul simulacre de liberté.

      • Ces cours de yoga nu imposent des règles strictes;c’est le contraire même de l’orgie.

        Une espèce de supplice de Tantale.

  29. Le matriarcat est EN MARCHE, et RIEN ne l’arrêtera dans sa course folle.
    Nous le regarderons avec grande satisfaction se casser la gueule, comme Édith Cresson, ou Anne Lauvergeon ou grand-mère Brizitte T. !
    Car,
    La foudre est au gouvernail du Monde !
    Et tel est notre bon plaisir !

  30. En se cassant la gueule, le matriarcat apprendra la vertu pédagogique de l’Échec !
    hUrkhurkhurk, comme dirait l’ectoplasme !

  31. Le vertige de la puissance :
    je vois et je comprends mais vais-je agir ?

  32. Pour desservir le féminisme….faites entrer les féministes !
    Leurs braiements portent un peu au delà du périphérique parisien, mais heureusement pour le reste du monde les media sont là qui, croyant bien faire, diffusent la stupidité des nouvelles religieuses…

  33. #Archivetonpape (suite)

    Henri Tinck, ancien suce-papiste au Vespéral, nous essplique comment pie(12) n’a pas agi

    https://www.lepoint.fr/societe/vatican-l-heure-de-verite-sur-les-silences-de-pie-xii-01-03-2020-2365103_23.php

    Résumé : « Le monde avait besoin d’un prophète, mais c’est un diplomate qui a été élu à la tête de l’Église »

    On se prend à rêver à ce que Despentes aurait pu faire si les punks de la curie avaient osé prendre le pouvoir. Mais bon…

  34. Les arts d’aujourd’hui ou le nivellement par le bas, entrainé par un mouvement de traction morale, de bas en haut qui fait descendre et empêche les meilleurs de s’élever. Système pernicieux qui abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect et rend les « petits » insolents.
    À terme : tous égaux dans la bêtise ou dans la bassesse.
    Peut-être est-ce cela que cherchent les meneurs occultes du jeu, aux fins d’assurer plus facilement leur domination sur les ilotes modernes dont ils rêvent ?

  35. Saviez-vous qu’il existe des parfums unisexes ? Si … Kylian Hennessy en propose ! Attention les petits nez bouchés … fragrance droit devant !

  36. Le 2 mars 2020 à 21 h 42 min, Savonarole a dit :
    Dans la thermodynamique, il n’y a jamais de température négative.
    Le degré zéro est un état théorique où il n’y a plus aucun mouvement.
    Ordre parfait.

    Comment comprenez-vous le « degré zéro du degré zéro » et le « degré zéro moins-moins  » ?

    Je cite:

    « Et puis est arrivé le degré zéro du degré zéro, …
    Pauvre cloche ! Degré zéro moins-moins de la littérature ! Peaurneaugraphe de très bas étage…Degré zéro moins-moins de la littérature ! « 

    • Quand le système se rapproche du degré zéro, certains effets quantiques apparaissent comme la supra-conductivité.

      Quand une femme se rapproche du degré zéro :
      JPB étudie le sujet, et il en fera un mémoire de thèse doctorale.
      Nous pourrons l’appeler Docteur !

      • J’ai même trouvé un titre pour votre thèse :
        La Fabrique de la crétine.
        Marque déposée à l’INPI.

        • Pfuit ! JPB veut bien s’agréger aux gentes dames mais ne veut pas jouer au docteur avec les messieurs !

          • Madame Veto a eu bien tort de raviver vos espoirs en décarant
            que le Maestro était un homosexuel refoulé.

            il faut dire que Madame Veto a trop lu le Père Hamptoire.

  37. Des nouvelles du Lycée Thiers de Marseille:
    LUNDI 02/03/2020 à 09H36
    Marseille : les lycéens de Thiers refusent toujours de composer pour les épreuves du bac (E3C)
    Par Morgane Mizzon
    Incroyable:

    « À 8h30, des applaudissements retentissent. Aucun élève convoqué aux épreuves n’ayant rejoint la salle d’examen, les lycéens ont obtenu un nouveau report des E3C. En soutien aux élèves, professeurs de première mais aussi de classe préparatoire, et parents d’élèves étaient rassemblées devant l’entrée.  »
    Qui est le meneur ?

    https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5914213/marseille-les-lyceens-de-thiers-refusent-toujours-de-composer-pour-les-epreuves-du-bac-e3c.html

  38. Manuel Valls, Espagnol de Catalogne.
    D’après Charles-Quint :
    Les Espagnols paraissent sages, et sont fous.
    Les Français paraissent fous, et ne le sont point.
    Quant aux Portugais, ils paraissent fous, et le sont aussi.

    Et tant pis pour la (grosse) Commission de Bruxelles !

  39. Que faire avec les faux Grecs, les faux Espagnols, les faux Italiens – de la Renaissance – les faux Français ? On pourrait repousser ces envahisseurs avec l’aide de garde-côtes africains, non ?

  40. La levée en masse et la charge des moulins de Valmy ? Une légende incertaine … non ! il nous faut des mercenaires et de l’or !

  41. Nous avons nos dragons femelles qui veillent sur nos trésors – certes – Césars y compris ! Cela ne suffit pas …

    • Pour la quête du Graal je recommande une escouade de transgenres unijambistes !

      • Savez-vous qu’il existe un roman canadien, The Prince and the Program, où Mordred, fils d’arthur et éminent informaticien, est homo et tombe amoureux d’un programme appelé « Alan » — d’après Alan Turing ? C’est chez un éditeur canadien spécialisé dans le gay.
        Ça, c’est de l’érudition, hein… Mais je n’ai aucun mérite, Jennifer bosse dessus.

  42. Après ces quelques commentaires stigmatisant les origines géographiques, je signale au passage et en particulier aux lorrains de ce lieu – je sais qu’il y en a – que, comme Jeanne d’arc, Virginie D est une lorraine pure souche
    (je reconnais que la comparaison avec Jeanne est quelque peu inappropriée )

    Non…

    • Virginie prend le bol et retourne dans ta cuisine !
      Oui…

      (Aucun machisme, c’est juste pour le contrepet.)

      Aide (pour Lormier):
      Penser à un roman de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre,
      dont l’action se déroule dans la splendeur naturelle des paysages tropicaux d’une île de l’océan indien .

      • Virginie,branle le pot et retourne dans ta cuisine. ???

        PS Votre inconscient parle,et vous ne voulez pas assumer.

        • branle Paul … bicauze Paul et Virginie ! franchement mon bon monsieur Lormier, je suis étonné que vous soyez passé à côté, tant la route était balisée … 😉

  43. Peut espérer, un jour, qu’un trait de génie traverse Elisabeth ou Natacha et qu’elle se décident enfin à proposer un numéro « spécial violeur et crapuleuse ». Un numéro qui se consacre aux termes précis énonçant la pathologie chez les hommes et la perversion qui touche aussi les femmes, de ce qui définirait un violeur de celui qui ne le serait pas en s’appuyant sur le témoignage de professionnels, d’experts psychiatres : de ceux qui ont le droit de l’ouvrir. Un numéro qui fasse enfin fermer le clapet à ces grosses dindes qui s’imaginent représenter le genre féminin et qui mettent fin à l’aire de la réflexion aussi courte à l’inverse de l’émotion qui l’a suscitée. Un numéro qui mettrait en exergue les vices auxquels les femmes n’échappent pas dans un souci d’équité entre les deux sexes. Une vraie égalité de la représentation : Tous le monde va prendre. Ça urge !
    Il est insupportable qu’un homme marié depuis trente ans, n’ayant fait l’objet d’aucune plainte pour agression sexuelle sur la même période, ayant vécut les pires épreuves soit traîné dans la boue, entre autre, pour une grosse *** qui s »est torchée de ses obligations de neutralité, en prenant au passage 130 000 euros pour une prestation de deux heures qu’elle n’a pas terminée. Ou par une autre grosse **** qui chantait son amour aux assassins de Charlie. Que dire de l’accusation de A. Haenel quand on apprend que la justice vient de lever l’obligation de suivis psychologiques de Ruggia – qui est une autre façon d’annuler l’accusation de pédophilie ?
    Qui est cette Valentine Monnier, que vaut la moralité de son témoignage (drogue, alcool, prostitution ? quel est son parcours professionnel ? Il est admissible que la presse n’ait fourni aucun élément cernant cette personnalité, laissant la vindicte populaire stratifié son raisonnement sur l’abject qu’est son témoignage. J’accuse, aussi !
    (Natacha sait faire preuve d’honnêteté intellectuelle, qu’elle en fasse une nouvelle fois la démonstration. C’est le minimum que les femmes de bonne volonté attendent de sa part. Qu’elle n’ait pas peur d’admettre qu’entre Finki et elle, c’est elle qui se serait trompée et elle y gagnera une nouvelle fois)

    • ayant vécu*
      Peut espérer, un jour, que l’on puisse activer et reprendre un commentaire sur bdâ… ?

    • Que Natacha comprenne que la pathologie de violeur ne disparaît pas du jour au lendemain, et qu’à ce jour seule la camisole chimique freine la pulsion. Que le mode opératoire du violeur ne dévie jamais de sa procédure : ou son mode est violent ou il ne l’est pas ! (Le témoignage de Valentine Monnier est hurlant d’incohérence ! Par ailleurs, les experts psychiatres américains ont réfuté les pathologies de violeur et de pédophile à Polanski, la justice américaine a qualifié le chef d’inculpation d’abus sur mineur, pas de viol).
      Polanski, s’il avait été violeur n’aurait pas pu se soigner seul de ce trouble à partir de ses cinquante ans. C’est impossible ! Bordel ! ça m’énerve !!! Elle n’est pourtant pas con Natacha !

    • Pas mieux — sauf le différend Polony / Finkielkraut dont je ne sais rien.

      • Elle s’était exprimée après que Finki ait pris la défense De R. Polanski suite à la dernière accusation, elle pensait qu’il se trompait.

  44. Monsieur Brighelli est à ce point nostalgique des méthodes d’enseignement des temps jadis (cf. le titre de son blog) qu’il ne peut s’empêcher de distribuer les bons points et les zéros pointés. C’est aujourd’hui Virginie Despentes qui est l’objet de sa vindicte, Despentes dont selon lui la plume n’a jamais produit que des glaires et des mollards. Chacun appréciera l’élégance de la métaphore, à moins que ce soit une métonymie ou une synecdoque, puisque Brighelli semble vouloir associer/assimiler volontiers le contenant et le contenu. Ce qui me paraît beaucoup plus ennuyeux, et pas loin d’être intellectuellement malhonnête, c’est que Brighelli passe sous silence le fait que Despentes traite avant tout du rapport Dominant/Dominé sous diverses formes, et qu’elle manifeste comme beaucoup son exaspération, sa rage, devant le fait que les Dominants se passent aisément du consentement des Dominé(e)s. Passer cela sous silence, c’est évidemment faire comme si l’on n’avait pas compris le propos de l’autrice.
    Sur le cas Polanski, deux remarques : Brighelli considère ce cinéaste comme un auteur majeur du XXème siècle. Tout est affaire de goût et tout jugement est par nature subjectif. Pour ma part je ne vois aucune raison sérieuse de mettre Polanski sur un pied d’égalité avec Fellini, Bergman, Kubrick ou Resnais, qui eux pèsent d’un poids beaucoup plus considérable, pour ne parler que de la deuxième moitié du XXème siècle. Quant au Polanski privé, qui apparemment s’est permis avec des jeunes femmes des privautés non souhaitées par icelles, je laisse la parole à un auteur qui se reconnaîtra : « (…) ils appartiennent à l’espèce « sombres connards », et je ne vois pas d’autre solution, à chaque rencontre, que de les châtier durement. Ils vivent d’impunité ? Eh bien, il faut que cesse cette impunité, et qu’ils paient, dans leur chair, les exactions qu’ils se permettent. Ce sont de vrais fascistes, il faut les traiter comme des fascistes. C’est de la légitime défense — et rien d’autre. » Polanski a vécu d’impunité après s’être comporté comme un « sombre connard » fascistoïde, un Dominant à l’état pur. Le temps de l’impunité semble révolu. Qui s’en plaindra? Certainement pas vous, M. Brighelli, n’est-ce pas? Vous n’allez pas vous déjuger, n’est-ce pas?
    Vous déjuger? Et pourquoi pas, après tout ? Vous êtes coutumier du fait : en passant du maoïsme au soutien à Debout La France via le chevènementisme, le fabiusisme, le modemisme et le sarkozysme, vous avez montré une plasticité politique peu commune, qui vous a conduit à changer sans cesse de posture avec à chaque fois la même arrogance, la même certitude de détenir la vérité, le même usage de formules péremptoires…Je crois que la vérité est plus triviale : vous vous comportez comme un invertébré idéologique, ni plus ni moins. Les êtres doués de raison (au nombre desquels je prétends être) n’ont nul besoin de maîtres à penser de votre acabit. Ils pensent par eux-mêmes. Et quand ils sont excédés par les attitudes hautaines des Dominants, il préfèrent adopter la solution Despentes : ils se lèvent, et ils se cassent.

    • Je ne vais pas répondre pied à pied, je ne vous convaincrais pas. Mais 1. oui, Polanski est un cinéaste majeur et 2.le seul méfait pour lequel il a été jugé est l’incident de Californie, il y a 55 ans. Jugé et terminé. Le reste, racontars de starletes en quête de notoriété — jusqu’à plus ample informé — et Emmanuelle Seignier, qui vit avec Polanski depuis trente ans, le défend bec et ongles — mais vous en savez certainement plus qu’elle sur le sujet. C’est comme Woody Allen (autre cinéaste majeur du XXe siècle) que son ex-beau-fils, manipulé par sa mère, accuse si bien de tous les maux que le FBI a mené deux enquêtes — qui se sont révélées négatives; Mais vous en savez sans doute plus que le FBI.
      Quant au cinéaste accusé par Adèle Haenel, l’institution vient de décider qu’il n’a aucun besoin d’un suivi psychiatrique. Toutes ces histoires menacent singulièrement de se dégonfler. Comme se sont dégonflées nombre d’accusations relayées par #MeToo, cet instrument de délation digne de l’Inquisition et de l’Occupation.
      Quant à Despentes, c’est un déchet humain et littéraire. Que l’on prenne au sérieux ses foucades (elle a pareillement encensé les frères Kouachi, vous savez — mais vous êtes peut-être du côté des assassins ? Peut-être êtes-vous plus bosniqque que serbe ?) est juste la preuve du délitement d’une certaine presse.

      • Tout d’abord, je vous présente mes excuses pour avoir douté de votre capacité à accepter la contradiction (j’ai cru -à tort- que mon message n’avait pas été validé).
        Pour en venir au fond, je constate que vous ne répondez pas sur mon argument principal concernant le papier de Despentes : elle évoque avec rage le « passage en force » des dominants sur les dominés, que ce passage en force soit d’ordre sexuel (i.e. le viol) ou parlementaire (i.e. le recours au 49.3). Elle évoque la façon dont ces passages en force ont lieu, sans que les Dominants se préoccupent le moins du monde du consentement des dominés. Le papier de Despentes ne parle que de ça. Sur ce simple point, en contesterez-vous le bien fondé?
        Par ailleurs votre jugement littéraire sur Despentes écrivain(e) n’appartient qu’à vous, libre à vous de ne pas aimer ses écrits. Pour ma part je souhaiterais des arguments et une démonstration un peu moins expéditifs que votre formule péremptoire « déchet humain et littéraire ». Quand il abordait la question du style, de l’écriture blanche et du degré zéro, Roland Barthes était un peu plus rigoureux que vous… Pour ce qui est de Despentes encensant les frères Kouachi, inutile de tirer sur l’ambulance, elle se discrédite très bien toute seule dans cette affaire-là. Est-ce que ça invalide pour autant A PRIORI son propos sur les affaires de violences sexuelles? Est-ce que ça annule la rage qu’elle ressent sur les affaires de viol, celui qu’elle a subi étant bien réel?

        Concernant les accusations visant Polanski, il y a en effet une seule affaire jugée. Dont acte. Pour l’instant, c’est le cas. Attendons donc la suite, sans préjuger de ce que réserve l’action à venir de la justice. Ce que vous ne semblez pas mesurer, c’est que la parole se libère, et que le temps de l’omerta est révolu. Les dominé(e)s parlent. Ils (elles) ne se taisent plus. On ne les fait plus taire. Est-ce que vous le déplorez, ou bien est-ce que vous vous en réjouissez?

        • En Droit, la parole ne suffit pas — il faut des preuves. C’est à l’accusation (pour le moment…) de faire la preuve. pas à la défense. À parole contre parole, balle au centre et acquittement.

          • Votre obstination à ne pas répondre sur le fond (du papier de Despentes. Doit-on vous rappeler que c’est vous qui avez dégainé le premier?) a quelque chose d’admirable. J’aimerais sincèrement connaître vos réponses aux questions que je pose dans ma réponse à votre réponse.

    • « Quant au Polanski privé, qui apparemment s’est permis avec des jeunes femmes des privautés non souhaitées par icelles, »

      Avec l’apparition des test ADN, on évalue aujourd’hui à sept innocents sur dix condamnés à mort aux US …
      La réflexion en exergue procède de la même condamnation : On a aucune preuve, on prend le « on-dit » comme preuve absolue sans qu’il y ait possibilité de contradiction et on envoie à la chaise électrique.
      Et le laïus en faveur de cette décérébrée sur la défense de l’opprimé et de l’innocent qui s’était elle-même fait le chantre des frère Kouachi n’appelle qu’à une réponse sur le mode Despentes : TA GUEULE.

      • « Ta gueule ». Jolie manière d’accepter la contradiction et d’y répondre de façon argumentée.
        Concernant les doutes – légitimes- sur les accusations envers Polanski, je vous invite à relire la phrase que vous citez en exergue, vous y trouverez l’adverbe « apparemment ». Mais sans doute avez-vous achevé votre apprentissage de la lecture ce matin à 10:00. Essayez encore, vous verrez, on y arrive, à force d’entraînement et de travail.

        • Mais oui. Offusquez-vous du torchon qu’elle a fait paraître dans Libé, c’est son verbe qui m’a inspirée cette réponse.
          Vous vous évertuez à faire une démonstration épistolaire que Despentes serait bien incapable de faire, truffant votre texte de repères nous indiquant votre « savoir », ça frôle l’excès, le grotesque de sa mise en garde que votre style cache. Une envolée lyrique sur le juste de combat de votre copine – qui ne vaut rien depuis sa sortie dans les inrocks, qu’elle le sache – et trente lignes qui suivent sur l’injustice, le juste combat des opprimés. Mais de quoi avez-vous l’air ?
          Bidon, votre discours est bidon. Quand vous accepterez que des contradictions puissent se faire aux accusations portées contre Polanski, quand vous accepterez d’admettre que vous représentez tout mais certainement pas la victime de Polanski qui supplie l’arrêt des poursuite, qui selon son propre témoignage explique que cet homme n’a jamais voulu lui faire du mal et qu’enfin, vous aurez relu l’article sordide de Despentes sur l’association meurtrière de Charlie, cet hymne à vomir, vous pourrez revenir nous faire une tartine nous exposant toutes les formes de styles de bon aloi que l’on se doit d’adopter à l’écrit. Inquiétez-vous du talent de votre protégée, qui fut un temps juré du Goncourt et se demande par quel miracle cette *** ait pu obtenir une telle responsabilité à en juger par la qualité de son dernier torchon plutôt que de vous inquiéter de mon sens de la lecture.

          • Quand Brighelli parle de Roland Barthes, du Degré zéro de l’écriture, quand il étale son savoir – réel- , ça n’a pas l’air de vous gêner beaucoup, vous ne trouvez pas que ça frise l’excès, vous ne taxez pas son message de « démonstration épistolaire ». Rien de plus normal, à dire vrai : vous êtes d’accord avec lui, donc vous ne voyez pas ses grosses ficelles. Lucidité à géométrie variable, quand tu nous tiens…
            Vous trouvez mon discours bidon? Rien de plus normal là aussi : vous n’êtes pas d’accord avec moi, donc je suis à vos yeux disqualifié d’emblée. Rien de nouveau sous le soleil.
            Pour ce qui est des accusations envers Polanski, faites comme moi : attendons les suites que donnera la justice aux nouvelles accusations qui se sont fait jour dernièrement. Je ne préjuge de rien, contrairement à vous, qui semblez (je dis bien « semblez ») l’innocenter par avance. Naturellement, il reste à l’accusation l’obligation de faire la preuve de sa culpabilité. J’aimerais que vous ayiez le même sens de la déontologie.

          • Que l’on se mette d’accord : Brighelli n’a rien à prouver. Et contrairement à votre intervention, la référence faites à l’endroit de Despentes est très largement justifiée : Elle écrit comme un porc. Et là encore, c’est votre lucidité et votre discernement qui inquiètent.
            Vous louvoyez sur Polanski, vous savez pertinemment que la dernière accusation est sous le coup de la prescription, qu’aucune procédure ne peut-être lancée. Vous adhérez, par omission, à cette méthode crasseuse qui est de porter une accusation avec la certitude qu’elle puisse pas être justifiée, que l’accusé ne puisse se défendre. Et je devrais écouter vos conseils ?

          • Interrogez-vous de savoir pourquoi le législateur a tenu compte d’un délais de prescription dans les textes de lois et son utilité dans la gestion des rapports sociaux ?
            Vous venez donner des leçons mais vous vous asseyez grandioses, avec cette bande d’hystériques sur cette notion, sur des faits vieux de 45 ans.
            Pourquoi votre Valentine ne s’est pas manifestée quand RP était incarcéré en Suisse (2010 sorti de the Ghost writter) dans l’attente d’une possible extradition, quand les US remuait ciel et terre pour trouver d’autres victimes de Polanski ? Pourquoi ce supposé « violeur » s’est soudainement arrêté de violer après 1977 ? Vos copines avancent 12 accusations alors que sa page wiki n’en mentionne que six dont une seulement ( la prmeière) a fait l’objet d’une plainte. Polanski serait un tout petit violeur comparé aux scores étonnant d’un DSK ou d’n Weinstein, mais mieux encore, il se serait débarrassé de son trouble comme on se débarrasse d’une envie de pisser après 1977.
            Magnifique, un conte pour enfant…

        • Qui êtes-vous pour vous permettre de disqualifier le vote de 5 000 personnes membres d’une académie ?!!!
          Vous ne doutez de rien ! Vous n’êtes rien avec vos méthode de fachos à venir insulter et menacer quiconque qui ne partagerait pas votre avis, à l’image des hystériques qui ont insultée F. Ardant ou qui ont traité de salope une autre journaliste présente qui a dit avoir aimé « J’accuse ».

          • Brighelli n’a rien à prouver? Ah bon? Il est donc au-dessus du commun des mortels? Intéressant.
            N’écoutez pas mes conseils, je n’en demandais pas tant, et surtout je n’en espérais pas tant. Bonsoir.

          • Non, il n’a rien à VOUS prouver et d’autant moins quand sa remarque est justifiée. Despentes qui s’ingénie à mettre, dans le même brouet d’abus, la nomination de Polanski aux Césars, le 49.3, le départ de cette actrice en pleine cérémonie, les luttes sociales et la couleur de la culotte de sa grand-mère en feintant sur les violences sexuelles, le tout dans un verbe ordurier relève, en effet, du degré zéro de l’écriture. Oui. Bonsoir.

          • Vous n’avez visiblement pas lu « Le degré zéro de l’écriture ». Et si vous l’avez lu, je suis au regret de vous dire que vous ne l’avez pas compris.
            Pour votre édification future : quand Barthes parle du degré zéro de l’écriture, il ne porte aucun jugement de valeur sur le ou les textes concernés, il ne dit pas « c’est nul » ou bien « c’est sublime » (c’est apparemment votre interprétation). Pour Barthes, le degré zéro de l’écriture, c’est ce qu’il appelle également « écriture blanche », c’est à dire une écriture dénuée VOLONTAIREMENT de tout effet de style, de toute considération esthétique etc.
            Brighelli a lu Barthes. Vous, je suis persuadé que non, sans cela vous ne commettriez pas une erreur d’interprétation aussi grossière.
            Désolé de vous imposer une fois de plus mon savoir « excessif », « grotesque ».
            Vous vous honoreriez en reconnaissant que vous n’avez pas lu cet ouvrage de Barthes. Re-bonsoir.

          • Vous vous honoreriez aussi en reconnaissant au texte de Despentes une « écriture blanche », c’est à dire une écriture dénuée VOLONTAIREMENT de tout effet de style, de toute considération esthétique etc.
            Parce qu’en effet, l’absence de style, par l’emploi d’un langage ordurier oral, nous sommes précisément dans la définition qu’en fait Barthes – et au-delà d’absence de cohérence des idées, un drame de bêtises. Notre ressenti négatif ne rentre pas dans le jugement de valeur à accorder au texte selon la définition qu’en donne l’illustre sémiologue.
            Mais cette dernière sortie de votre part me prouve que je ne m’étais pas trompée sur votre volonté, in fine, de faire état de votre grande science ; vous n’en êtes, hélas, pas plus crédible.
            Re-bonsoir

  45. Mon cher Lormier,

    Passe encore de compter pour rien les pédés sur le blog mais les Corses quand même !

    Trop de pâleur sur ce blog ! Je veux du bronzage authentique … du Corse à foison !

  46. M. Brighelli n’aime pas la contradiction. Ce n’est pas une surprise, mais ça reste une déception.

  47. Petite devinette arithmétique*:

    Soit n un nombre entier;on considère le produit :

    P=(n*2-2) (n*2-3) (n*2-6) [n*2 siginife n au carré,n à la pussance 2]

    Montrer que pour tout nombre premier p, il existe n tel que P soit divisible par p.

    Exemple. Si p=5

    on vérifie aisément que pour n=4,le produit P est divisible par 5
    (16-2) (16-3) (16-6) =14x13x2x5

    *niveau primaire ,Monsieur abcmaths ?

    • Pfff…
      Énoncé dénué de sens, erroné, ou, pour le moins, mal formulé.
      « Soit n un nombre entier »
      n est donc un entier donné !
      Et ensuite on nous demande de le déterminer ?

      Copie à revoir.

      • D’ac.
        Soit p un nombre premier qcq…Montrer qu’il existe n,entier , tel que …p divise P (défini par…)

        • Trop tard.
          Il n’y a rien de plus décourageant pour un élève que les énoncés mal formulés.
          C’est fatal pour l’autorité du professeur.

          • Mon petit stratagème a bien fonctionné.

            Vous sachant abattu,à cause de la chute des bourses,j’ai voulu vous provoquer en mal-posant une devinette (qui,évidemment,ne s’adresse pas à vous).

            Vous voilà bien réveillé !

  48. Qu’est-ce qui différencie Roman Polanski de Tarik Ramadan?
    Le premier est lynché par la gauche intersectionnelle, c’est-à-dire l’immense majorité des artistes et journalistes, tandis que le second bénéficie d’un silence plus que complaisant.
    La réponse révèle de très sales arrière-pensées de la part de nos donneurs de leçons de morale.

    Au nom de l’ouverture à l’Autre et du multiculturalisme, décernera-t-on dans un avenir pas si lointain une statuette à une vidéo d’égorgement de Daesh? D’aucuns qui condamnent Polanski encensent dans le même temps les assassins de Charlie. Tout devient possible.

    • Ramadan ne doit bénéficier, selon moi, d’aucune indulgence. Encore moins que Polanski qui, lui, peut à la rigueur se prévaloir d’une oeuvre. Il ne faut jamais cesser de combattre Ramadan et de le dénoncer, lui et ses minables hypocrisies. Caroline Fourest livre ce combat depuis plus de 10 ans, et le regretté Christopher Hitchens n’était pas en reste.

      • Pourtant, certains magistrats pourraient lui accorder leur indulgence au motif qu’il ne maîtrisait pas « les codes » de conduite à l’égard des femmes.
        Cela s’est déjà vu. Et sans que les intersectionnels hurlent au scandale.

  49. « le temps de l’omerta est révolu. Les dominé(e)s parlent. Ils (elles) ne se taisent plus. On ne les fait plus taire. »

    Mais, après, qui va nettoyer les sols et les murs dégoulinants de tous ces causements gluants, tout ça pour deux figues par jour ? Probablement les dominés des dominés.

    Ça va faire du monde…

  50. @Josip Gavrilovic: Je ne suis pas d’accord avec Brighelli ni avec les principaux contributeurs du blog au sujet de Polanski. Sur le plan artistique comme sur le plan judiciaire, son cas est discutable. Le type me dégoûte même s’il y a prescription, et son cinéma me laisse froid. Cela dit je suis prêt à entendre les arguments de Flo, même si ça ne change rien à mon opinion sur le gars. En revanche, pour Despentes, désolé, il n’y a pas photo, et ça n’a rien à voir avec les goûts et les couleurs: sa tribune mélange tout, l’argumentation est ridicule et le style grotesque. Elle a toujours écrit très mal et c’est malheureusement assez symptomatique de la plupart des, euh, écrivains médiatisés. Quant au fond, c’est un bel enfonçage de portes ouvertes: Il y a des dominants et des dominés… Ah bon?

    • Dire qu’il y a des dominants et des dominés, c’est en effet un bel enfonçage de portes ouvertes.
      Mais dire que les dominés sont exaspérés de ce que les dominants font de leurs corps non-consentants et de leurs vies dont ils disposent à leur guise, dire qu’on ne les fera plus taire, dire que la honte (et peut-être la peur) doivent changer de camp, vont changer de camp, c’est déjà un peu plus qu’un enfonçage de porte ouverte, non? C’est une sorte de déclaration de guerre (au petit pied j’en conviens), c’est en tout cas l’expression d’une rage qui ne mérite pas d’être couverte de boue, à mon avis.

  51. Despentes ne pratique pas une « écriture blanche » au sens défini par Barthes, type d’écriture qui a toujours été de toute manière une sorte de gageure. Que signifie « écrire VOLONTAIREMENT sans style »? Je ne sais pas si Despentes l’a explicitement revendiqué, mais je sais que Houellebecq l’a fait. Or, cette prétention est ridicule. Si écrire sans style signifie ne jamais employer de figures ou d’effets de style, eh bien, c’est littéralement impossible. Si cela signifie ne pas avoir de style reconnaissable, eh bien c’est loupé aussi puisque celui de Despentes lui est caractéristique, aussi mauvais soit-il. Enfin, il me semble que Barthes donnait l’exemple de Camus dans son « Degré zéro de l’écriture ». Camus! Un styliste formidable!

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