Capture d’écran 2019-07-07 à 08.03.42L’exposition le Modèle noir proposée au Musée d’Orsay est passionnante à deux titres : on y voit des œuvres rares, ou inconnues, très souvent remarquables ; et quand on lit les notices, on se trouve en prise directe avec ce que le politiquement correct peut produire de plus niais, ou de plus orwellien, selon la lecture que vous en faites.
Prenez par exemple le célèbre Portrait d’une négresse, de Marie-Guillemine Benoist, présenté en 1800.Marie-Guillemine Benoist, Portrait d'une négresse, 1800 - Portrait de MadeleineLe catalogue et la notice in situ l’ont rebaptisé « Portrait de Madeleine » — puisqu’il paraît qu’ainsi s’appelait le modèle. « Nous lui avons redonné un nom », clament les organisateurs. Dommage, on aurait aimé apprendre ce qu’un tel portrait doit à la Fornarina peinte par Raphaël. Et surtout, on contourne ainsi le mot « négresse », qui est le terme ordinaire jusqu’à la Seconde guerre mondiale, mais qui sonne mal aux oreilles sensibles de nos contemporains, apparemment. « Portrait d’une négresse » réapparaît toutefois dans la notice, après un autre titre intermédiaire, « Portrait d’une femme noire » — comme si l’histoire de l’art était la ré-acquisition, à travers des identités successives, d’une appellation enfin conforme au sentiment moderne.
Et ce révisionnisme de re-titrage est systématique. Le Nègre Scipion, de Cézanne,Cézanne, le Nègre Scipion, c.1867 - le noir Scipion devient le Noir Scipion — étant entendu que « noir », évolution phonétique du latin niger, est moins chargé de sous-entendus colonialistes que « nègre ». Probable que la prochaine édition du Nigger of the Narcissus de Conrad, au lieu de s’intituler comme d’habitude le Nègre du Narcisse, deviendra l’Africain du Narcisse — et pourquoi pas, sur le modèle anglo-saxon, le Coloré du Narcisse ?
Parce qu’il n’y a aucune raison que la police de la pensée anti-coloniale s’arrête aux titres.

Je suggère à Claude Ribbe, qui plaide pour une renominalisation des termes offensants, de se mettre tout de suite à la réécriture de Voltaire (quoi de plus insoutenable qu’une phrase comme « En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre » — c’est dans Candide) et de Montesquieu, qui a beau plaider la fin de l’esclavage, n’importe, son racisme latent s’exprime sans doute dans la première phrase de son célèbre plaidoyer, « Si j’avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves…  Une mienne collègue, choquée par ce mot, avait supprimé la première phrase avant de donner le texte à ses élèves — qui du coup ne comprirent rien à l’ironie de Montesquieu, cette première phrase fonctionnant en quelque sorte comme un signe négatif renversant par avance tout ce qui suit.»
C’est le genre de contresens qu’il faut extirper de la tête des élèves, régulièrement choqués, dans leur ignorance des évolutions sémantiques, par l’utilisation d’un mot qu’ils ressentent, en 2019, comme une grave insulte. Mais il serait sans doute plus expédient de réécrire les philosophes du XVIIIe — comme le Musée d’Orsay réécrit les peintres du passé. Et pourtant de belles âmes, pédagos de l’Education civique et de ses aléas, proposent d’organiser des débats (quand on ne veut rien faire, en classe, on fait un débat) sur la nécessité de renommer des œuvres si marquées par le racisme de leurs auteurs, bla-bla-bla.Par exemple l’admirable Négresse aux pivoines de Frédéric Bazille.Frédéric Bazille, Négresse aux pivoines, 1870

C’est en décembre 2015, au prestigieux Rijksmuseum, qu’a commencé ce tripatouillage. Le musée d’Amsterdam a décidé de rebaptiser les œuvres comportant des mots jugés offensants — non seulement « nègre », mais « esclave », « sauvage », « maure », « mahométan » — et, tant qu’à faire, « nain », la cas des nains noirs mahométans constituant une sorte d’abomination que je n’évoque ici qu’en tremblant. Le « combat contre les Maures » du Cid deviendra bientôt « le combat contre les immigrés maghrébins ». Et Othello ne sera plus le Maure de Venise (de toute façon, les élèves l’orthographient « mort »), mais « le noble Marocain trompé par une gourgandine blanche ».
Parce que la réécriture engendre, forcément, une modification de la pensée. Commentant la célèbre toile de Gérôme, Esclaves au Caire (1873),Gérôme, À vendre, Esclaves au CVaire, 1873 les organisateurs de l’expo (et les rédacteurs du catalogue) écrivent : « L’attitude digne et pleine de retenue de l’esclave noire contraste avec celle de l’esclave blanche. » Ah, ces esclaves blanches, toutes des salopes ! Les femmes noires, en revanche… Même dans les photos de bordels 1900 de l’expo, les Africaines (quel bordel convenable n’avait pas alors sa négresse ?) restent sans doute sur leur réserve…
Ce qui amène, en bout d’expo, un certain Larry Rivers à proposer une version réactualisée (croit-il) de l’Olympia de Manet. On se rappelle la toile de 1863,Edouard_Manet_-_Olympia_-_Google_Art_Project_2 avec cette splendide courtisane à laquelle une servante noire apporte les fleurs d’un admirateur — ce qui la laisse superbement indifférente. Voici ce que ça donne, un siècle plus tard :Capture d’écran 2019-07-07 à 09.36.26La duplication des corps, le chat blanc redoublant le chat noir (l’allusion sexuelle a manifestement échappé à l’artiste américain précurseur du pop-art et de la contre-culture au sens propre du terme) se voudrait un commentaire critique de Manet, et donne juste la nostalgie de la toile du maître, que l’on court retrouver dans l’expo d’Orsay histoire de respirer de l’art réel dégagé de tout commentaire en boîte. L’art conceptuel en reste trop souvent à la première syllabe.

Patrice Jean s’amusait jadis à « céliner » les œuvres célèbres — en en supprimant tout ce qui peut choquer. Par exemple, dans le Voyage au bout de la nuit Céline utilise spontanément le mot « nègre »  — et le roman est une charge très violente contre le colonialisme, dans le droit fil de Conrad (celui d’Au cœur des ténèbres). Mais allez expliquer que le mot « nègre » à l’époque du « Bal Nègre » (1925 — bien représenté dans l’exposition d’Orsay avec l’affiche de Paul Colin)Paul Colin le Bal nègre et de l’Exposition coloniale de 1931 était un terme passe-partout qui faisait référence à la couleur sans connotation systématique d’infériorité, la cause sera entendue, vous êtes raciste sur les bords — fasciste, probablement, antisémite forcément, lepéniste conséquemment.

Le révisionnisme est partout. Une poignée d’activistes nous assignent à résidence, forçant chacun à s’essentialiser en fonction de sa couleur, de sa race, de sa sexualité et de son régime alimentaire. On appartient désormais à une communauté, à un groupe, à un gang. Être un homme libre n’est plus au programme : nous sommes embarqués par quelques jusqu’auboutistes de la différence dans une lutte perpétuelle, sommés de nous identifier — ou de nous flageller, nous autres qui sommes blancs (une non-couleur, disent les physiciens et les Indigène de la République), donc forcément descendants d’esclavagistes. À noter que rien dans l’exposition d’Orsay ne signale que si des Blancs ont volontairement arrêté la traite au XIXe siècle, les Arabes, eux, la continuent aujourd’hui.

Jean-Paul Brighelli

PS. Quitte à être à Paris, j’ai vu deux très belles expos qu’il ne faut pas rater, quoiqu’elles en soient dans leurs dernières semaines. Le Louvre présente des œuvres étourdissantes de l’empire et des royaumes hittites (XVe-Xe siècles av.JC), cette magnifique civilisation indo-européenne tombée sous les coups des Araméens et des Assyriens malgré la protection de Tarhu, « dieu de l’orage ».Capture d’écran 2019-07-07 à 09.41.19 Et au Petit Palais se tient une magnifique (mais alors, vraiment !) exposition sur le Paris romantique, où la capitale est divisée en zones (la Chaussée d’Antin, la « Nouvelle Athènes », etc.) dont on nous présente les hommes et les femmes, les tenues, les meubles, les parures et les productions. D’où il ressort que le romantisme est bien une résurgence rococo, et que la thèse d’Eugenio d’Ors sur la succession, dans l’histoire de l’art, de phases « baroques » et de phases « classiques » tient décidément très bien le coup.

179 commentaires

  1. Et encore, « le noble Marocain trompé par une gourgandine blanche », est à comprendre : « le noble Marocain trompé par une sal0pe blanche … », parce qu’elle le sont presque toutes, les femmes blanches, non ?
    Et ce qui est le plus désespérant, c’est la passivité, sinon la complicité de la quasi totalité des enseignants, dans cette démarche qui mélange repentance et bien pensance …

  2. Dernier commentaire avant le blanc internet: débaptisons tous les Mauro, prénom italo/luso/hispanique et renommons-les « Occidentalo » traduction de « Maghrébo » en franco/italo/luso/hispanique.

    Sur ce, re-bonnes vacances et à un de ces jours!

    • Nous sommes jamais en vacances de nous-mêmes.
      Ce qui n’empêche pas de profiter (*) de la vie.

      (*) Il est significatif et affligeant que la tentation d’utiliser ce mot soit si grande que j’ai failli céder et vous dire selon l’expression récemment consacrée : « Profitez-bien ».

  3. Tout professeur est-il le nègre idéal ? Le coloré de service ? Le fameux métisseur des idées dont Michel Serres se gargarisait ? On se le demande …

    • A chacun ses négres.
      La négritude est relative.
      Je crois que « parler petit nègre »se traduit en espagnol par:
      « hablar como los indios »ou « hablar como los moros »

  4. Injonction pédagogique contradictoire : Il faut cultiver son nègre en soi !

    Mais comment donc ! Le bon sauvage en nous ne demande qu’à renaître de ses cendres … « ceci n’est pas un Africain » – mais ça pourrait l’être.

    • « Le Nègre en soi » hégélien va dans le sens de l’histoire … qui touche à sa fin !

  5. Nous n’avons pas besoin d’un monde qui nous échappe … après une lobotomie ratée de l’intelligence !

  6. « Nègre » véhicule toutes les idéologies. Du « hey niger ! », apostrophe sarcastique des noirs ghettoïsés entre eux, au « nègre » driouteux qui pue le racisme rance et vieillot du débris blanchâtré de Rueil, la palette est extrêmement large.

    • Le vieux singe Paul Léautaud emmerdait déjà tous les Dugong de la terre et ce n’est pas peu dire !

      « Que vous soyez touchés par la musique des rues, celle des bastringues, celle de l’Opéra, celle de Wagner, celle de Debussy ou celle la plus dernière venue, c’est la partie nègre en nous qui est satisfaite, et la musique, quelle qu’elle soit, n’est qu’un bruit. Si bien un bruit, que la musique la plus récente est composée des bruits de l’usine, d’un chemin de fer, d’une foule, des cris d’une assemblée. Et ce que je dis ici de la musique se pourrait dire aussi de la danse : agitation toute physique, de satisfaction toute physique, dans tous les modes qu’elle revêt. On n’imagine pas un homme au cerveau pensant aimant à s’entourer du bruit d’une musique quelle qu’elle soit, ou se laissant aller à gigoter comme un pantin livré à on ne sait quelles ficelles. »

      • Pauv’Durit qui invoque un second degré hypothétique pour caser sa marchandise faisandée.

        On pourrait aussi lui verser King Sunny Ade en boucle dans les esgourdes pour le punir d’être aussi khon.

        Quant à l’opinion de totoLeo sur la musique, on s’en ballek en rythme

  7. Le « Nègre Scipion », de Cézanne, aurait pu, avec un peu d’humour, devenir « Scipion l’Africain » … Mais bon, dans tous les bons régimes totalitaires, ni l’humour, ni la culture, ne sont bienvenus.

  8. C’est très amusant de penser que Pierre Perret qui se vante souvent d’avoir cultivé une amitié avec Léautaud dans ses vieux jours oublie de citer les sentiments dudit ermite plus ou moins misanthrope sur les Nègres et les tribus primitives en général et sur la musique qu’il abomine !

    « C’est à la musique que le plus grand nombre, les parties les plus basses de la société sont le plus sensible. Il n’importe pas de savoir quelle musique. C’est de la musique, ce point suffit. Voyez partout le pullulement des phonographes ou des gramophones. A tous ces gens, l’idée ne serait pas venue d’avoir des livres, de se former une bibliothèque. La musique devenue possible à domicile, ils se sont jetés dessus et chaque soir se repaissent de ce vacarme sonore. Preuve que la musique s’adresse aux parties les plus primitives de notre être : je vais quelquefois dîner à Robinson, dans une guinguette. Un affreux gramophone doublé d’un haut-parleur jette sur les dîneurs les flots d’une musique basse et scandée, et je sens naître, sourdre en moi je ne sais quelle envie de me lever et de m’élancer à gigoter comme le dernier sauvage de la plus lointaine peuplade aux sons du tam-tam de sa tribu. Non, ce n’est pas l’intelligence, l’esprit, la faculté de méditation, les parties nobles de son être qu’atteint et que satisfait la musique, et ce n’est qu’un mot qu’elle est le premier des arts. De son plus bas degré à son plus haut elle n’est qu’un vacarme aux scandements duquel nous serions prêts à aller de sauts en sauts, sous une impulsion toute physique. »

    • Léautaud n’a jamais cité les visites répétées de Pierre Perret à son domicile … et pour cause : il détestait les chansonniers !

      • Par contre j’ai entendu Perret évoquer sa relation avec Léautaud, et j’ai toujours pensé, qu’il y recherchait une caution, d’un intellectuel sérieux, lui qui était surtout célèbre pour ses gauloiseries et son argot désuet.
        Après il y a eu cette polémique sur la réalité de cette relation, mise en cause par une journaleuse de l’Obs, qui a été condamnée pour diffamation en 2011.

  9. Ce thème du révisionnisme politiquement correct des œuvres d’art est abordé par Patrice Jean dans le remarquable « L’homme surnuméraire »: un lettré est engagé par une maison d’édition pour réécrire (« céliner » dit l’auteur) les classiques de la littérature qui pourraient choquer le lecteur bien-pensant. C’est ainsi que le « Voyage » est réduit à un opuscule d’une vingtaine de pages…
    On y arrive gentiment.

  10. Fête de la Fraternité – 7 juillet 2019.

    Credo macronien-zuckerbergien : au nom de l’humanitarisme la misanthropie sera punie de la peine de mort par pendaison publique après aveux sous la torture et rétractation publique de la haine.

    • Pas par moi.
      Mais, plus humainement et au nom d’un sentiment d’appartenance partagée, je complains ceux qui en sont atteint à ce point.

  11. Vous imaginez un seul instant Paul Léautaud faisant un procès public à des gens qui auraient parlé à tort et à raison de lui – eh bien ! c’est pourtant le cas de Pierre Perret – son disciple ! – parce qu’on avait mis en doute son amitié avec Léautaud.

  12. « Liberté égalité fraternité ou la Mort  » ou les derniers vestiges.

    « Citoyen

    Les François revenus de leurs préjugés viennent d’abjurer une religion absurde et immorale qui amusait les cœurs par de fausses vertus et les intelligences par de misterieuses chimêres.

    Tu as pris des mesures pour faire disparaître tous les signes de ce culte insensé , et vive la Raison, tu as bien fait. Il faut que la génération future n’en retrouve pas le moindre vestige sur le sol de la liberté.

    Les sans-culottes de Montluel ont prévenû sur ce point important tes sages dispositions, & bien avant tes arrêtés on ne voyait en cette commune et dans les environs ni croix, ni reliques, ni simulacres de prétendus saints, mais tout n’est pas fait encore, une branche impure de l’ancienne superstition conserve quelques racines, il faut les extirper sans quoi la religion des prêtres semblable à la gangrêne renaitrait d’un seul grain qu’on aurait négligé et pourrait ramener les monstres dont elle était l’appuy, l’aristocratie et le despotisme.

    Nous voulons parler, citoyen, des noms de saints qui servent encore de prénoms à des Français régénérés. Qu’on laisse subsister, si l’on veut les prénoms de Blaise, de Nicolas et autres de ce genre pour les personnes qui en sont revêtues, il y aurait peut-être pour les effets civils quelques inconvéniens à les en dépouiller, mais qu’on ne permette plus de donner aux enfans qui naissent des patrons fantastiques et des noms capables de perpétuer le souvenir d’un culte avilissant. La Société a fait à cet égard ce qui était en son pouvoir. Elle a invité tous ses membres par l’organe de son président à ne plus donner à leurs enfans des prénoms de sacristie et à leur substituer ou des noms de grands hommes ou des noms de fleurs et de plantes tirés du nouveau calendrier tels qu’ils voudront les choisir.

    C’est à toy Représentant du peuple à donner le complément à cette mesure philosophique ; c’est à toy revêtu d’une grande puissance à ordonner ce que nous avons conseillé. Le culte des saints était, si nous osons nous exprimer ainsi, la partie la plus pûante de l’ancienne superstition c’était la religion des sens grossiers et de l’intérêt sordide c’était l’instrument favori des prêtres et des moines. Nous espérons que tu en détruiras jusqu’aux moindres filamens, en proscrivant les noms chimériques de saints, au moins pour les enfans à naître et en défendant aux officiers publics de les inscrire sur leurs registres, nous t’en prions au nom de la nature et de la raison. »

    Rebaptiser avec de nouveaux noms pour extirper les vieilles croyances par de nouvelles ! Plus neuves plus fortes plus intolérantes et plus bêtes s’il est possible afin de régénérer les peuples … tout ceci est connu de vieille date !

  13. Ce qui est terrifiant avec la bêtise c’est qu’on se demande toujours quel barrage pourra l’arrêter sinon ses propres excès ?

    Les universitaires américains de gauche en viennent même à se poser la question : la France est-elle devenue la plus grande menace mondiale sur la liberté d’expression ?

    « The Hill article de Jonathan Turley professeur de droit constitutionnel à l’université George Washington :
    Il y a un peu plus d’un an, le président français Emmanuel Macron est venu aux États-Unis pour importer deux espèces potentiellement invasives à Washington. L’un était un chêne et l’autre était la répression contre la liberté d’expression. Ironiquement, peu après la plantation de l’arbre, les autorités l’ont déterré pour le mettre en quarantaine. Cependant, des deux, l’espèce la plus dangereuse était la volonté contrôle de la liberté d’expression, une proposition qui a suscité des applaudissements enthousiastes de la part de nos politiciens mal informés.
    Nos politiciens aux États-Unis peuvent applaudir Macron comme les idiots du village, la plupart des Américains sont de fervents partisans de la liberté d’expression. C’est dans notre sang. Cependant, sans se laisser décourager, Macron et d’autres en Europe s’apprêtent à imposer unilatéralement le contrôle de la liberté d’expression sur Internet avec de nouvelles législations en France et en Allemagne. Si vous pensez qu’il s’agit d’une question européenne, détrompez-vous.
    Macron et son gouvernement tentent d’éliminer unilatéralement les « pensées haineuses » sur Internet. Le Parlement français a adopté une nouvelle loi qui donnera aux entreprises Internet comme Facebook et Google seulement 24 heures pour supprimer les « propos haineux » de leurs sites, sous peine d’une amende de 1,4 million de dollars par violation. Un vote final est attendu la semaine prochaine. L’Allemagne a adopté une mesure semblable l’an dernier et a imposé des amendes de 56 millions de dollars.
    Les Français et les Allemands ont renoncé à essayer de convaincre les États-Unis de renoncer à leur liberté d’expression. Ils se sont rendu compte qu’ils n’ont pas à le faire parce qu’en imposant des peines paralysantes, les grandes entreprises seront forcées de censurer la parole selon des normes mal définies. Le résultat pourrait être la profonde limitation de la plus grande invention favorisant la liberté d’expression de l’histoire du monde. Tout cela se passe sans le moindre gémissement d’opposition de la part du Congrès ou de la plupart des organisations de défense des libertés civiles.
    La décision des Européens frappe dans l’angle mort de la Constitution des États-Unis. Le Premier Amendement fait un excellent travail pour empêcher l’action du gouvernement contre la liberté d’expression, et la plupart des lois qui restreignent la liberté d’expression en Europe seraient inconstitutionnelles aux États-Unis. Cependant, bien que protégés contre Big Brother, nous sommes laissés complètement vulnérables à Little Brother, composé de sociétés privées qui ont un large pouvoir discrétionnaire sur la réduction et le contrôle de la parole à travers le monde. etc »

    • Kafka Lettre d’un singe à ses confrères académiciens – lue par Michel Simon avec éclat.

      « Il était si facile d’imiter les gens et je savais déjà cracher depuis les premiers jours. Nous nous crachions réciproquement à la figure ; la seule différence était que je me débarbouillais ensuite en me léchant alors qu’ils ne le faisaient pas. Je ne tardai pas à fumer la pipe comme un ancien ; si par surcroît je plantais le pouce dans le fourneau tout l’entrepont était en liesse, je ne mis longtemps que pour apprendre à distinguer une pipe bourrée d’une pipe vide. »

  14. SORTONS DU CADRE

    « la palette est extrêmement large » (suite)

    — Savez-vous quel était le nombre d’habitants en 2017 au Nigeria ?…190 millions d’âmes.
    — Connaissez-vous l’indice de natalité du pays ?…6 enfants/femme-ventre.
    Ma future progéniture va avoir du taf au napalm humaniste, quand on connaît le sens de l’organisation de ces cannibales incompétents mais voyageurs…
    Va faire comprendre ça aux papoteurs de métier à la duduche , universitaires las, qui ne vivent que dans une tranche fine du spectre visible de la couleur raciale.
    Bon dimanche, petits Français !

    PS. « Le noir scipion », magnifique peinture, …c’est plutôt « le noir qui pionce », cette faignasse, non ?

    • incompétents mais voyageurs…car les niggas ont bien compris que ça n’a qu’un temps la pose/pause…uhuhu.

  15. incompétents mais voyageurs…car les niggas ont bien compris que ça n’a qu’un temps la pose/pause…uhuhu.

  16. Lors des explorations amazoniennes du siècle dernier, Mozart était une clef qui ouvrait les portes secrètes des traditions ancestrales de tribus alors quasi-inconnues.
    L’ethnologie et ses armes secrètes…

      • Aujourd’hui, Macron parle de prises d’otages, mais pas de violence policière contre les gilets jaunes. Je me demande s’il a pris des cours en prépa BL pour trouver les mots qui enveniment la situation ou alors c’est un talent naturel chez lui ?

    • C’est bien pourquoi il faut supprimer cet examen poussiéreux, inefficace et dispendieux.

      • L’argument « ça coute cher » est insuffisant. Le bac, c’est 62€ par candidat. L’inflation scolaire fait baisser le coût. Une formation professionnelle est bien plus élevée.

        La suppression d’un diplôme n’est jamais favorable aux plus démunis. On a supprimé le certificate d’étude et on a inventé le collège unique. Les inégalités n’ont jamais été aussi criantes.

      • Je suis absolument contre la suppression du bac pour cette raison qui me semble primordiale. On dit que le bac ne sert plus à rien pour l’orientation. On sélectionne les candidats selon leurs notes de contrôles continus.

        Le seul problème dans ce raisonnement vient du fait que les notes de de première et de terminale ont du sens parce qu’elles mesurent un niveau de préparation aux attendus de l’épreuve finale, le bac. En ce sens, et malgré les indéniables variations d’un lycée à l’autre, elles se réfèrent à un objectif commun. Ceux, qui veulent supprimer le bac, ne mesurent absolument pas le fonctionnement d’un établisse scolaire et l’importance de la préparation à un examen.

        Si on supprime le bac, supprimons les BTS, les concours, etc… Les préparations à un objectif finale n’ont plus de sens. L’étape suivante ? Supprimons l’école.

        • « supprimons les BTS, les concours », rassurez-vous, ça vient …
          De toutes façons un bac avec un taux de réussite soviétique genre 90 % après rattrapage, ça veut dire que tout le monde l’a sinon sur 2 ans.

          Ce qui est remarquable c’est de voir ceux qui prétendent défendre l’école de Jules Ferry, saper ses fondations depuis 40 ans à coup d’égalitarisme forcené, continuer de plus belle leur oeuvre destructrice !
          A quand le « droit à être Normalien », le « droit à être Centralien », le « droit à être agrégé » pour tous, avec admission par tirage au sort ? Et si on y ajoutait les quotas de « minorités opprimées », le racialisme, le féminisme, et les trans, parce que après tout, l’égalité, c’est l’égalité réelle, pas la fausse …

      • « il faut supprimer cet examen poussiéreux » oui, mais alors vous verrez apparaitre des différences de niveau et surtout de valeur du certificay de fin d’études secondaires, selon qu’il aura été délivré dans telle ou telle académie/lycée. Et il me semblait avoir compris que cette idée vous était insupportable ?

        • Mais c’est déjà le cas ! Tout le monde sait que certains lycées valent mieux que d’autres. Pourquoi croyez-vus que les parents — particulièrement à Paris — se battent et font le pied de grue au rectorat pour changer l’établissement de leur précieuse progéniture ? En ce moment il y a des dizaines de demandes par jour — parce u’ils savent (ou croient savoir, la rumeur joue beaucoup là-dedans) qu’Hélène Boucher est mieux que Ravel — qui est à 10 mètres — et bien mieux que Paul Valéry, qui est à 200 m ?…

          • Ça, ça me fait toujours marrer, les parents qui ont l’impression que le lycée fait absolument tout. Si leur rejeton est moyen plus, il restera moyen plus, et ne sera jamais pris dans une excellente prépa. même sortant d’un bon lycée.
            Les profs des très bonnes prépas savent parfaitement repérer les dossiers des gamins excellents même venant de lycées moyens de province. C’est comme ça que se retrouvent à LLG ou à HIV des petits provinciaux qui constituent une honorable moitié des prépas de ces deux grands lycées parisiens.
            Bien sûr, on excepte les bahuts pourris, pourris, où là c’est struggle for life.
            J’en connais quelques-uns qui ont bagarré sec pour avoir de bons lycées ou qui ont taxé pour l’école alsacienne ( je trouve le nom tordant ) et dont les chérubins fort moyens en entrant sont ressortis fort moyens en sortant.
            Le jour où on acceptera que tous les élèves n’ont pas le même cerveau… Mais ça aussi, c’est très politiquement incorrect.

          • chère Mme Sanseverina, les hommes « naissent libres et égaux » donc, ils ont tous la même intelligence au départ, c’est la DDHC qui le dit, vous n’allez quand même pas aller contre elle ?
            Donc, les enfants « moyens », c’est la faute au système inégalitaire bourgeois, de reproduction des élites dénoncé ici même à maintes reprises ! la preuve ? avec ses prépa de rattrapage, JPB nous transforme des bourricots, en bêtes de courses de troisième division …
            Bon j’arrête l’ironie et le persifflage, mais ce discours est hélas trop répandu.

          • J’enseigne à Ravel et je confirme. C’est inévitable, les dossiers des élèves intégrant ces lycées étant triés en fonction de leurs moyennes et du fait qu’ils sont ou non boursiers, ce qui trie en fait les publics et leur niveau.

  17. Il peut aussi arriver que les artistes conceptuels soient à la base de réelles réussites, tel Brad Downey ici :
    http://madame.lefigaro.fr/celebrites/letrange-statue-en-bois-a-leffigie-de-melania-trump-devient-la-risee-des-reseaux-sociaux-slovenie-070719-166007
    Une sorte de mise en abîme vraiment drôle, un peu à la Duchamp.

    La simple phrase « Je t’achète une statue en pied de M. Trump » adressée à l’artisan slovène, Ales Zupevc, as de la tronçonneuse suffit à fabriquer des sens multiples et à générer un événement international dont s’empare la presse, le petit monde de l’art, et moi-même.
    Un happening par délégation.
    Pas mal, non ?

    Par ailleurs, Larry Rivers n’est pas rattaché à l’art conceptuel mais au pop art.
    Il était, me semble-t-il, bien moins « politiquement correct » que vous ne le laissez entendre, et il faut mettre en regard le travail que vous montrez avec l’air du temps des années 60-70.

  18. Avez-vous remarqué que plus personne (surtout la jeunesse américanisée) ne mentionne les « noirs ». Le mot est devenu trop choquant. Si vous ne voulez pas être soupçonné de racisme et si vous préférez faire allégeance à l’air du temps, vous direz les « blacks ». Mais dans un établissement scolaire il sera interdit de décrire une personne par sa couleur de peau. Vous décrirez l’élève dont vous avez oublié le nom par la couleur de son pull ou la forme de ses chaussures.
    En ce qui concerne le mot « arabe », là c’est encore plus piégeux. Des collègues m’ont fortement déconseillé d’utiliser ce mot ou leurs substituts pour parler des élèves. En me rappelant que les races n’existent pas et que l’on ne sait pas ce qu’est un Arabe dans le vaste métissage et cosmopolitisme en cours.

  19. Le paradoxe c’est que si les révolutionnaires 1789 et sequuntur ont beaucoup parlé de l’éducation du peuple et de sa régénération ce sont néanmoins les contre-révolutionnaires qui ont refondé l’université française ! Les premiers ont fermé tous les collèges de France par haine de l’enseignement religieux, ont eu des velléités d’éduquer avec l’école Normale de l’An II qui dura quelques mois seulement mais s’ils ont beaucoup parlé comme Condorcet ils n’ont rien su fonder de durable : on ne transmet pas une culture et une éducation dans un climat de guerre civile !

    • Si l’éducation (savante et forcément bourgeoise) c’est l’érosion des croyances populaires au profit de la saine raison alors ce n’est qu’à force de temps et en remettant son ouvrage cent fois sur le métier qu’on parvient à déraciner le soc des illusions et de la toute-puissance de la foi.

  20. Ah le nègre du Surinam de Voltaire, qu’il faudrait censurer pour sa conclusion : « c’est à ce prix là que vous avez du sucre en Europe! »

    De nos jours, combien de nègres du Surinam dans le monde?

  21. A ma grande surprise, l' »anthologie nègre » et les « petits contes nègres pour les enfants des Blancs » de Blaise Cendrars sont encore en vente tels quels sur Amazon (entre autres).
    Par contre, il est amusant d’aller regarder les commentaires des « lecteurs » qui s’offusquent bruyamment de ces titres supposés racistes.

  22. A l’attention de JP Brighelli
    Ceci est mon unique intervention sur votre blog et le restera.
    si je me permets d’intervenir c’est uniquement pour prendre la défense de Manet de son Olympia.
    Manet est pour moi , plus un peintre de génie mais un passeur d’Art entre le XIX ème sous Napoléon III et la folie de l’Art contemporain qui arrivera 51 ans plus tard. Au moment du suicide européen qu’est la grande guerre.

    Mais revenons à Olympia :
    Tout est dit dans cette opinion de Zola  » Il vous fallait une femme nue , et vous avez choisi Olympia; il vous fallait des taches claires et lumineuse et vous avez mis un bouquet ; il vous fallait des taches noires et vous avez placé dans un coin une négresse et un chat……Mais je sais que vous avez admirablement réussi à une faire une oeuvre de peintre , de grand peintre »
    En résumé , si Manet à choisi ces 2 couleurs ( blanche et noire ) c’est uniquement pour le contraste sur son tableau.
    Nulle idée de racisme à l’époque.

  23. Additif à mon post écrit ce jour
    NB: si, je suis en colère ce n’est pas contre vous mais contre l’armée de l’ imbécilité humaine qui déteste la beauté . la vraie.
    Voilà c’est dit.

    • Mais j’adore Manet ! Et la Beauté !
      Mais alors, les imbéciles — leur nom est légion.

  24. Encore un hameçon en forme d’article provocateur, histoire de susciter des controverses.
    Et pourquoi pas une dialectique ?
    Une fois de plus, et sans surprise, on ne trouve point de stratège en ce salon.

  25. La grande ambition de l’école française réside dans le mot « suppression ».
    A cause de l’accroissement des candidats et donc du coût, on a successivement supprimé le certificat d’étude en CM2, le premier baccalauréat en 1ere, les notes avec la réforme BelKacem de 2016. Le brevet n’est officiellement plus un diplôme. La prochaine étape sera : la suppression du bac, des concours, des classes préparatoires, de l’ENS et de l’X.

  26. « Une négresse, coiffée d’un foulard, se présenta, en tenant par la main une petite fille, déjà grande. L’enfant, dont les yeux roulaient des larmes, venait de s’éveiller. »
    Et quelques lignes plus loin : « Il la supposait d’origine andalouse, créole peut-être ; elle avait ramené des îles cette négresse avec elle ? »

    Ou encore:
    « Je pense à la négresse, amaigrie et phtisique,
    Piétinant dans la boue, et cherchant, l’oeil hagard,
    Les cocotiers absents de la superbe Afrique
    Derrière la muraille immense du brouillard ; »

    A ce rythme-là, ce ne sont pas que Voltaire et Montesquieu qu’il faut réécrire au nom du politiquement correct, c’est toute la littérature. Flaubert, Balzac, Baudelaire, Mallarmé, Gide etc …
    Et chaque année, cela recommence, on lit un texte dans lequel le mot nègre ou négresse apparaît et on sait, on sait qu’on va y avoir droit.
    Deux genres de situation : la classe plutôt calme : je lève le nez après lecture du texte, on me regarde l’air gêné, personne ne dit rien. Puis au cours de l’explication, quand ils sont obligés de prononcer LE mot, silence absolu. L’élève se bloque, me regarde et finit par me dire : » Mais, Madame, on ne peut pas dire ça, c’est raciste ».
    La classe semi agitée: je vois des élèves se tortiller sur leurs chaises après lecture et quand je demande s’il y a du vocabulaire à élucider, quelques élèves s’indignent.
    La classe bien agitée : soit les excités de service réagissent dès que le mot apparaît, soit ils attendent la fin et là, c’est sportif.
    Il faut quand même savoir que certains collègues m’ont dit qu’ils n’étudiaient plus aucun texte « patrimonial » dans lesquels le mot nègre apparaît. Et je ne parle pas des coupures opérées par des profs d’histoire dans certains parties des programmes.
    Curieusement, ( enfin, malheureusement pas si curieux ) quand Balzac envoie son personnage à tous les diables en le traitant de « juif », cela passe pratiquement comme une lettre à la poste.

    • Je ne lis Balzac que dans les chiottes – en me cachant soigneusement de ma concierge …

    • Avec la poésie, c’est permis, ils peuvent rien objecter:

      « Mon cul s’éveille au souvenir –
      D’une inoubliable caresse –
      Que m’enseigna une négresse –
      Dans un hôtel rue d’Aboukir. »

  27. C’est curieux ! Il y a encore des rues de la Juiverie en France – par exemple au Mans que je connais bien – mais pas encore de rue des Nègres !

    • La rue aux Blacks – cela ferait trop « travail au noir – et le patronat ne serait pas bien content …

  28. Elle serait pas limite racisée sous les cimaises cette expo, puisque son thème c’est trier les modèles des tableaux sur la base de leur origine ? J’imagine que les Noirs, même friands d’ateliers mixtes, doivent pas courir les allées du musée d’Orsay en ce moment. C’est drôle quand même une expo sur « le modèle noir »: une expo raciste anti-raciste . C’est comme si je voulais soigner ma gastro en bouffant des pruneaux.
    Evidemment, le sang de JPB n’a fait qu’un tour et il a réagi tout juste en sortant de l’expo. JPB, c’est tjrs le premier à réagir. Je sais pas comment il fait. Il doit avoir monté une cellule avec ses petits neveux enfermés dans sa cave à traquer 24/24 sur le Net toutes les occurrences de « Nique les Français ! » ou « Black Power ! ».
    Bref, l’expo m’a fait penser à cette réunion syndicale organisée il y a deux ans par sud-éducation dans le 93, genre le-racisme-c’est-pour-les-méchants, mais qui en même temps était interdite aux Blancs(*).
    Moi par exemple qui suis Blanc (enfin surtout de septembre à mars), j’ai souvent essayé d’être anti-raciste en m’ouvrant à l’Autre par des plans scooters: j’ai monté des blanches, beaucoup…des grosses cylindrées, des petites, des hors-norme, j’ai invité des handicapées à danser la gigue du cul, j’ai monté des négresses, j’ai monté une religieuse catholique enthousiaste, j’ai monté quelques musulmanes curieuses et dévoilées, des norvégiennes en omelettes, des folles, des universitaires en grand nombre, même une cégétiste qui pleurait son reniement…et pas plus tard qu’hier soir, une asiate de 1200(2×600) cm3 de volume de poitrine, absolument splendide.
    Mais c’est dur d’être anti-raciste, on trouve tjrs des raisons d’en vouloir à l’Autre. Les Noirs par exemple, ils voudraient inverser le commerce triangulaire avec l’aide des idiots utiles de sud-éducation 93 qu’ils s’y prendraient pas autrement.
    Ils nous reprochent souvent, contrairement à eux, de pas respecter nos anciens. Alors là, je dis stop ! Et moi alors ? Ca fait un an que je bosse sérieusement pour que mes cotisations sociales servent à ce que dudu reste toute la journée le huc sur son canap à taper des commentaires sur BdÂ.
    Re-bref ! Les gens aiment ruminer les zeures-sombres-de-notre-histoire: la Saint-Barthélémy, la Terreur, la traite des Noirs, le nazisme, le stalinisme, les adieux à la mise en scène de Claude Lelouch,…et là je dis à JPB: « Vas-y mec, y’a un moment faut qu’ça sorte, lâche-toi et continue à nous pondre des billets d’amour qu’on pleure un bon coup ! ».
    Allez, à la prochaine prochaine chronique !

    (*)Les Blancs, c’est ces gens qui ont le rythme dans la peau comme les Noirs et qui twerkent sur une chanson de Charlotte Gainsbourg en se disant que ça groove bien et qu’il y a juste ce qu’il faut de spleen de la rive gauche dans les paroles pour tortiller du huc en se tranchant les veines.

    • Le mieux pour faire du ramdam dans les journaux ce serait une exposition consacré au corps de la femme dans la peinture occidentale avec deux sections : baisable – pas baisable.
      Et du coup ce serait pas raciste … mais ce serait très inter-actif !

    • Dans cette liste fantasmatique manque quelques trans.

      Roquet souquant ferme dans le Doris, ça doit valoir son pesant de morues

    • Quand je pense que je viens de vendre « Le discours de la méthode » à une Normande – p’têt ben qu’oui p’têt ben qu’non – sans lui demander si elle comptait faire des entrechats avec René !
      Ma petite sirène ne fait pas de la crème avec ta queue …

  29. « Il Nobel per la Pace per la capitana coraggiosa
    Mario Vargas Llosa candida Carola Rackete, capitana della Sea-Watch 3 che ha forzato la chiusura dei porti per far sbarcare 42 migranti a Lampedusa, al prestigioso premio. »

    Tiens …

  30. Pendant ce temps-là Tommy Robinson appelle à l’aide Donald Trump et les Etats-Unis d’Amérique pour pouvoir fuir l’Angleterre qui est en train de sombrer dans la charia !

    • Une raclure de bidet opportuniste aux accès paranoïaques et aux postures victimaires.

      A stratifier dans les groupes de Lie de l’humanité.

  31. Les Anglais de bonne race trouvaient aussi que les catholiques irlandais exagéraient avec leur posture victimaire !

  32. Il y a beaucoup de points communs entre Boris le Lay et Tommy Robinson – l’un issu de la classe ouvrière irlandaise et l’autre de la classe paysanne bretonne. Leurs idées sont sommaires et leur formation politique assez réduite – le fonds de violence existe chez l’un et l’autre comme mode d’expression.
    Maintenant on admettra qu’on ne fait pas forcément de bons soldats avec des petits-bourgeois enkystés dans le confort … les marins de l’île de Seine non plus ne payaient pas de mine le 18 juin 1940 !

    • … l’île de Sein ! C’est la faute au robot … qui n’aime pas les seins même quand ils naviguent en pleine mer océane !

  33. Je crois que l’honneur convient de saluer le courage des résistants qui payent au prix fort leurs idées ! Même les Allemands de bonne souche guerrière saluaient leurs adversaires pendant la dernière guerre.

    Julian Assange qui croupit à la Tour de Londres, Edward Snowden condamné à un exil perpétuel, Chelsea Manning au sexe indécis mais aux idées très fermes, Tommy Robinson relaps et qui fut déjà dans les fers, Boris Le Lay qui a pris la tangente au Japon, tous ont dû rompre avec le confort bourgeois d’une petite vie tranquille.

    • Avoir ou ne pas avoir le sens de l’épique c’est tout le problème ! J’espère que sauf Brighelli qui admire aussi bien Cyrano de Bergerac que les Trois Mousquetaires ou Monte-Christo gémissant à If avant sa revanche éclatante, il y a encore quelques enseignants les lettres françaises qui sont sensibles au sens de l’histoire qui s’incarne douloureusement dans certains individus prédestinés à souffrir !

      • Des martyrs intrants gisants ! Des martyrs intrants gisants ! On en veut (enterrés) à la pelle dans de beaux charniers, bien tassés.

        Je préfère, de très loin, un laxisme épicurien.

  34. Les milices dont rêve Durit sont en déroute avant que d’être.

    Ça l’occupe de jouer aux soldats de plomb.

    • … les durites c’est de la mécanique auto ! Ah ! qu’il serait beau ce monde de petits-robots bien dociles et bien souples d’échines !

      • Quand on a le sens de l’épique on fait des armes du guerrier une prosopopée morale – Durandal à Roncevaux – et quand on ne l’a pas on rêve d’un monde de drones gouverné par Little Brother comme disait l’autre jour ce professeur à l’université George Washington.

  35. C’est Cédric Villani le célèbre guerrier à la lavallière, l’Apollon du Belvédère de la géométrie qui dans un soupir poétique rêve d’un Paris survolé par trois mille drones de surveillance !

    Que tous les professeurs de France se lèvent comme un seul homme – ou plutôt une seule femme – pour plébisciter le mousquetaire endroné !

    • Jules Verne qui lui était un véritable génie plein de prémonitions avait déjà prévu cette race dans le Paris du XXIe siècle !

  36. Le commentateur austral va être comblé, le ministre sec long et cassant va sanctionner les membres de ce corps professoral éculé.

    PS:
    Oui, …, trois.

  37. Combat titanesque de nains parisiens et macronnesques :
    Griveaux contre Villani

    Comme le disait Karl Kraus :
    Quant le soleil de la Kultur est bas sur l’horizon, même les nains projettent de grandes ombres.

  38. Marrant l’article d’Ariane Chemin. Mais en fait, assez banal. Si l’on allait regarder le passé politique d’un paquet de gens, on aurait quelques surprises.
    Et puis, ils vieillissent et sont rattrapés par le principe de réalité qui leur font se salir les mains, plus ou moins. Finalement, c’est le parcours Antigone/Créon, classique ! La réalité, c’est quand même bien moche.

    • Je sais ce qu’il s’est passé. Toufriquet était destiné à être la réincarnation du Che mais celui-ci renonça à calancher après son AVC. Du coup, changement de plan d’urgence dont quelques sbires du PCF ont feint d’être les concepteurs pour brouiller les pistes. Les affairistes ont banqué pour épiphanier Manu à la fête de l’Huma. Et voilà…

      J’ai bon ?

  39. Sollicitée par des amis pour prendre un verre (pas tout à fait) à l’ombre et au vert, je rentre guillerette pour m’être bien marée (4 garçons et 1 fille : parfait), je découvre que Toufriquet aurait voté Chevènement en 2002 ! WTF. Et se serait vu accordé un prêt de 500 patates comme par le seul caprice d’un « ami », le garçon n’a qu’à claquer des doigts – traité en cinq lignes, pas plus (?), auprès de quel établissement ? Et la question qui tue, même Béré : avec ou sans intérêt ?… Caribou.

    Je vous dis à demain, vous m’épuisez.

    • Petits mensonges, grands mensonges, statistiques (suite)

      Le Fogari :
      « Les immigrées contribuent à la natalité très forte de la France »

      Le Vespéral :
      « Les immigrées représentent 12 % des femmes en âge d’avoir des enfants et participent à hauteur de 19 % aux naissances en 2017. Si près d’un nouveau-né sur cinq a une mère issue de l’immigration – en progression de 3 points par rapport à 2009 –, la contribution des immigrées ajoute seulement 0,1 enfant au taux de fécondité national, qui passe ainsi de 1,8 à 1,9 enfant par femme. Leur incidence est donc limitée »

      On attend une étude pour savoir si les gilets jaunes ont vraiment beaucoup contribué au taux d’imbécilité des Français.

  40. Il est grand temps que les profs prennent des vacances.
    Sinon, le blog descendra encore plus bas dans l’abjection avec un nouveau billet :

    Une réclame pour la dernière bouse littéraire du nain hongrois à talonnettes.

    Je vous demande de vous arrêter !

  41. Allez, pour le fun, histoire de mettre un peu d’ambiance, je branche le mode provo : »Il est grand temps que les profs prennent des vacances » ? mais pour prendre des vacances, ma bonne dame, faudrait d’abord qu’ils travaillent ! à peine 4 mois pleins, et ils sont tout le temps en grève, ils f0utent rien !

    Voilà, voilà … 😉

    • On est tellement habitué que ça ne me fait plus rien, même quand ça vient des politiciens : https://twitter.com/publicsenat/status/1148608234732699650
      Personnellement, je donne un DM par semaine à toutes mes classes et exercices notés à toutes les séances. En vacances depuis 2 jours, je refais tous mes cours puisque les programmes ont encore changé. Je fais largement plus de 60h/s, mais je ne sais pas si je suis représentatif…

      • Les profs qui « font » plus de 60 heures par semaine contribuent-ils significativement à la lambinitude des Français ?

        Même suite à de nombreuses procrastinations dans la correction de copies, je n’ai jamais approché un tel score. Certains ont la Grâce, certaines non.

        • – 18h de présence devant les élèves, en fait plus parce qu’il y a des trous

          – DM : 3h de préparation + 6h de correction par classe (j’ai 4 classes)

          – 1 à 2h de préparation d’exercices notés par séance + 1h de correction par classe et par séance

          – Réunions par ci par là

          – Professeur principal : téléphone aux parents + divers documents à s’occuper

          – S’occuper du site du collège en tant que référent numérique

          Faisons le calcul sur cette base, ça combien d’heures ?

          • Veinarde ! Je mets 24h pour corriger un paquet de 45 disserts — + 4 heures pour rédiger (complètement) le corrigé.
            Il faudrait que je fasse un jour quelque chose des dizaines de disserts rédigées que j’ai dans l’armoire du Mac.
            Et j’ai mis près de 200 heures pour fabriquer un PowerPoint sur la mythologie — à multiplier par 8 en comptant ceux sur l’Histoire de l’art, l’Histoire à travers l’art, les Vanités, l’Orientalisme, le Voile et le Pli, la Photographie des origines à nos jours, etc. — pour la seule année dernière.
            Pas eu le temps de finir ceux sur l’Ancien et le Nouveau testament — je finirai cet été. Quand j’aurai fini d’assimiler le nouveau programme des Maths Sup (sur la Démocratie : deux comédies d’Aristphane, le livre 4 de la Démocratie en Amérique et le Complot contre l’Amérique de Roth) et le programme que j’ai décidé pour les HK — les comédies « médicales » de Molière, les Liaisons, Emaux et camées, et l’Âge d’homme.
            Tout cela quand j’aurai avalé le programme (qui vient jusgte de tomber) de ma classe de prépa Sciences-Po — le Secret et Révolution(s) — je viens de finir la biblio, pour l’envoyer aux futurs élèves dès aujourd’hui.

    • Dernière chose : attention à tous ces clichés de la part des gens qui réclament la rigueur ! Raymon Barre, qui est considéré comme l’apôtre de la rigueur en France, a planqué des millions dans des comptes en Suisse. On apprend que Bernard Tapie est relaxé, mais pas Christine Lagarde. Mais c’est Lagarde qu’on veut mettre à la tête de la Banque Centrale. Et on veut nous présenter comme une victoire du féminisme. Il y a des moeurs bizarres en haut…

      • S’il n’avait fait que planquer en Suisse, ce serait banal, tout Français fortuné avait un compte en Suisse en ces temps bénis, mais ce qui est plus grave, c’est la provenance de cet argent.
        Le Canard enchaîné d’aujourd’hui explique qu’en mai 1981, au moment de quitter Matignon, Raymond Barre, aurait envoyé des collaborateurs retirer en liquide, 10,5 millions de francs des fonds secrets.

        Encore une révélation qui va déplaire à notre commentateur austral, grand admirateur du pur Raymond.

        • J’attends simplement des preuves ! 38 ans après c’est quand même pas évident. Vous préférez accepter une version pleine de sous-entendus, d’insinuations et de conditionnels … je cite une des sources préférées par ici, Libé « ses héritiers peinant depuis à s’en dépêtrer, l’origine des fonds fait fantasmer – d’où une enquête pénale ouverte en 2016 par le Parquet national financier … »
          S’il y a des témoins et des preuves, ça devrait aller vite !
          Au fait, « présomption d’innocence », ça vous dit quelque chose ? il n’y a pas longtemps, ici-même était évoqué le cas d’un enseignant qui avait mis fin à ses jours, suite à des accusations infondées …
          Mais, ah, bin, suis-je bête, cépapareil, un pauvre enseignant ne peut qu’être une victime, tandis qu’un homme politique, de droite ne peut être qu’un salaud !
          Je trouve étrange, que les témoins qui se révèlent aujourd’hui aient attendus aussi longtemps pour se manifester, sachant qu’en 1981, l’équipe à Mitterrand les aurait accueillis en héros, avec champagne, amnistie des turpitudes passées, et promotion ! que nombre de hauts fonctionnaires, ont mangé leur chapeau, ou retourné,veste et pantalon, et servi leurs nouveaux maîtres, n’hésitant pas à dénoncer père et mère pour éviter le placard …
          Donc j’attends, les résultats de l’enquête en cours, avant de « hurler avec les chiens » pour citer un ancien président, adulé par ici 😉

  42. Incroyable (suite)

    https://www.lepoint.fr/phebe/phebe-quand-la-morale-en-sociologie-prend-le-pas-sur-la-science-10-07-2019-2323659_3590.php

    Il serait peut-être temps de protéger l’appellation « science ». Une AOC « physique » côtoierait une AOC « babiologie » comme « Romanée-Coonti » côtoie, à distance respectable, « Passe-tout-grains ».

    Quant aux « sciences humaines », domaine des mélanges invraisemblables, certaines gagneraient à une appellation qui les distinguerait des infâmes bibines qui y trônent.

  43. Quand une affaire est trop bonne c’est qu’elle est malhonnête !

    Madame Claude Pompidou racontait naïvement qu’elle et son époux n’étaient pas propriétaires de leur appartement de l’île Saint-Louis – dans les années 60 le propriétaire, un vieux juif, avait voulu leur vendre ledit appartement à prix cassé mais Georges Pompidou alors premier ministre avait une telle trouille du général de Gaulle qu’il avait décliné l’offre.
    Quand on vous fait un prix d’ami c’est qu’on espère en retour une faveur …

    • P…yavé besoin de ça pour connaître l’histoire locale?
      T’en veux des anecdotes? En voici une, bien sourcée: à l’époque de la french, arrestation par la PJ de Marseille de trafiquants oeuvrant dans un labo clandé pas loin de Trets: on ( flics et truands) boit le pastis en terrasse en attendant les renforts…
      Autres temps…

    • « On reproche souvent aux hommes et aux femmes politiques d’être coupés, »
      Curieux français ! On est coupé de quelque chose ou si cela reste sans complément, c’est que les choses vont très mal pour Monsieur. On lui aurait coupé son pauvre « cas » ? comme on disait au Moyen-Age . D’où la compensation avec force dîners. Tout s’explique. J’ai bien aimé aussi dans l’article « le matériel à raclette ». Ils n’ont pas assez de sous pour s’offrir ce genre de choses ? Et tout est dit, quand on en est à bouffer de la raclette, berk !

  44. Décharges sauvages, ne vois-tu rien venir ?

    En Poitou Charente, certaines communes ont stoppé la collectes des poubelles par camion. Les administrés munis d’une carte magnétique devront se rendre, par leur propre moyen, à la benne communale qui s’ouvrira qu’à la condition qu’ils aient déposé leur déchets sur une balance : le poids totalisé sur une année leur sera ainsi facturé.
    Quid des personnes âgées (60% de la population des petits villages) et/ou personnes handicapées, chômeurs sans moyen de locomotion, qu’est-ce qui justifie une telle coupe budgétaire pour la suppression de ce service ? demandais-je au responsable du service intercommunale. C’est à ce moment précis que je cru avoir Balkani himself au téléphone, il me répondit : « Alors, ce n’est pas une suppression de service, c’est un changement de service… »

    • Allez, on n’est pas encore arrivé au niveau des Pays-Bas où une copine de khâgne, qui épousa un Nollandais, me disait qu’ils avaient mis sur pied le système « d’adoption » des poubelles.
      Tu es responsable d’une poubelle commune dans ta rue et tu dois surveiller ce que tes voisins mettent dedans. La connerie et en plus le bon vieux système protestant qui consiste à faire surveiller tous tes faits et gestes par le voisin.
      Jamais je ne pourrai vivre dans un pays pareil !
      On t’amène un gâteau de bienvenue dès que tu arrives dans une maison mais on te signale que tu laisses traîner des choses dans ton jardin qui ne sont pas agréables pour le voisinage. L’enfer absolu !

      • Je ne suis pas sûre que l’us rentre dans les mœurs françaises, la méthode de délation y est différente : le français est friand du courrier anonyme, mais ils se valent…

        • Nos amis allemands comprennent mal pourquoi de si bonnes dispositions dans la population ne sont pas couplées avec un quadrillage administratif efficace.

          Mutualisons nos savoir-faire !

      • Ce n’est pas pour rien que les moins khons d’entre les nollandais vivent chez nous.

        Ce qui ne les empêche pas quelquefois de critiquer injustement notre système dont ils profitent mais nous nous faisons fort de le leur rappeler.

        Nous leur rappelons aussi que le « libéralisme » qu’ils ont tété dès l’école n’est pas une Vérité Révélée mais un énième outil de domination. Et particulièrement vicieux…

        PS : l’obsession poubellistique est également répandue chez nos amis allemand -les allemands sont tous nos amis- où la dénonciation est de mise. Une vieille habitude chez eux, il est vrai partagée au delà de toute espérance par de braves gens bien de chez nous. Ajoutons pour finir que si le ramassage des tris sélectifs allemands était un peu plus fréquent, ça cagoincerait moins dans le voisinage…

  45. La presse :  » Les sept Sciences Po du concours commun (Aix, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg, Saint-Germain-en-Laye et Toulouse) s’apprêtent à annoncer, mercredi 10 juillet, une décision qui diffère de celle récemment prise par Sciences Po Paris : ces écoles, très prisées, vont maintenir les trois épreuves écrites d’admission. »

    On comprend que l’école parisienne supprime le concours : ses étudiants sont déjà socialement triés bien avant. Le concours est donc inutile.

    • Tant mieux pour le maintien de l’écrit. Drôle, ce que vous dites sur Sciences-Po. Paris.
      Et pour finir notre « grand tour » … des poubelles, parlons aussi des Suisses, les propres sur eux, comme je les aime, qui viennent déposer leurs ordures ( du moins les frontaliers ) en France, piske on leur fait payer leurs ordures au poids dans leur beau pays, tout bien en ordre, tout bien rangé, tout bien organisé.

    • Et c’est confirmé. L’heptaconcours, comme on dit, est maintenu à peu près en l’état. La nouvelle est tombée ce matin.

  46. « Ce n’est pas pour rien que les moins khons d’entre les nollandais vivent chez nous. »

    J’avais ouï dire ( par la même copine) qu’ils recevaient un petit pactole à leur retraite pour aller vivre leur « pension » ailleurs. L’espace habitable manquant, m’avait-on dit. C’est toujours vrai ?

  47. Faisant de la musique tous les jours ,en regardant les partitions je me demande à quel moment fatidique les révisionnistes vont s’attaquer au solfège .? Car tout de même :deux noires valent une blanche (ou pire deux noires =une blanche )!! et deux blanches valent une ronde (deux blanches =une ronde ) !!!
    Merci pour vos articles ..

  48. Rueil, ville de Joséphine Tascher de la Pagerie plus connue sous le nom de Beauharnais, la fille fleurie des îles, la plus célèbre égérie féminine de la révolution et de l’empire !

    Je croise proche de l’église un jeune couple, lui beau blond de vingt ans les traits fins, elle ravissante brune, légère et court vêtue ; arrivé à leur hauteur j’entends « la tête de ma mère » c’est lui qui parle à elle !

    Je ne le verrais pas de mes yeux, je croirais une racaille-rebeu qui toise une meuf !

    Dans cette même rue j’ai croisé Marcel Jouhandeau … il y a quarante ans ! Il habitait près de la maison des roches qui appartenait à Jean-Pierre Aumont qui fit une belle carrière à Hollywood.

    Les Tuck-Stell qui étaient de très riches américains, très distingués, habitaient Vert-Mont et possédaient le château de Bois-Préau – qui fut reconstruit vers 1855 par l’oncle de Georges Feydeau – avant de le léguer à la France – comme de nombreux autres biens notamment leur galerie de tableau qui se trouve au Petit-Palais.

    La France de 1900 était un modèle d’élégance aux yeux du Nouveau-Monde …; la France africanisée n’en a plus guère aux yeux de Donald Trump ! On comprend pourquoi …

  49. Cette réécriture me paraît criminelle : comment comprendra-t-on dans le futur les époques si on supprime le vocabulaire sur lequel elles se sont construites?
    Ce vocabulaire est leur substance profonde, y toucher, c’est falsifier l’Histoire.
    En outre, n’y a-t-il pas plus à apprendre par la comparaison ancien-noveau dire que l’ignorer?

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