21486644Confiteor, compañeros ! J’avoue : lorsque la semaine dernière je déclarais attendre, au terme de la dégradation de l’anacyclose en ochlocratie, l’arrivée d’un Messie politique, c’était un retour (et non une retombée, quoi qu’insinuent les mauvaises langues) en enfance. À l’époque des géants.

Mes parents avaient un électrophone, comme on disait alors, et peu de disques : je me suis donc repassé en boucle ceux dont je disposais — Armstrong jouant Fats Waller, par exemple All That Meat and No Potatoes, cette déploration devant une poitrine plate sur une dame bien en chair, et l’intégrale du Cyrano de Bergerac avec Daniel Sorano. Les gosses d’aujourd’hui trouvent tout cela sur Internet, et bien d’autres choses encore, si bien qu’ils ne les écoutent même pas.

À l’acte IV de Cyrano, le Comte de Guiche, qui a une dent de sa chienne contre les Gascons, les sélectionne pour une mission-suicide, comme on ne disait pas encore au XVIIe (ni au XIXe, d’ailleurs). « Je sais que vous aimez vous battre un contre cent / Vous ne vous plaindrez pas de manquer de besogne… »
Ça m’avait frappé. L’enregistrement (qui depuis est sorti en vidéo) remonte à 1960. La même année que l’Alamo de John Wayne.290px-The_Alamo_1960_poster J’avais 7 ans — 8 peut-être quand j’ai vu et entendu tout cela, en tenant compte des décalages être sortie et acquisition. Ça m’a frappé — cette façon de mourir dans des combats perdus d’avance, parce que ce sont les seuls qui réclament vraiment du panache — et non d’abjectes manœuvres de cabinet ou de chambre à coucher.
Mon père, qui venait de rentrer de deux ans bien inutilement passés à courir après les fellaghas, a dû me raconter la bataille des Thermopyles à cette même période, m’emmener au cinéma voir le film de Rudolph Maté517lTkwV4YL._SY445_ et me faire découvrir la Chanson de Roland : une poignée de preux contre 500 000 Sarrazins. Bien sûr, c’est le schéma épique par excellence. Roland meurt au combat, Davy Crockett meurt au combat, et Cyrano, de son propre aveu, aurait dû mourir au combat, au lieu de se prendre une bûche sur la tête. Et c’est un schéma universel : les défenseurs d’Alamo se prenaient pour des Spartiates, tout comme les 170 Anglais qui à Rorke’s Drift ont résisté à 4000 Zoulous1280px-Alphonse_de_Neuville_-_The_defence_of_Rorke's_Drift_1879_-_Google_Art_ProjectEt je crois bien avoir vu le remarquable film de Cy Enfield à sa sortie, en 1964, avec Stanley Baker, repéré trois ans auparavant dans les Canons de Navarone — une poignée de saboteurs contre une armée d’Allemands, vous connaissez la suite.
Et j’ai retrouvé Roland non plus à Ronceveaux, mais chez Hugo, où dans « le Petit roi de Galice » il défait à lui seul une armée de malandrins.

Oui, Hugo, je sais, mais on m’excusera, je n’avais que huit ans. J’en profite pour balayer de la main les rires compatissants de psys amateurs, le héros, son père revenu de batailles perdues comme un Croisé vieilli sous le harnois…heimkehrender_kreuz-3e083e2 Et la compensation via les héros de papier et de toile… Bla-bla-bla… Quand je vois ce qu’est devenu aujourd’hui le géant qu’il était, ma foi, je m’excuse d’avoir cherché à le remplacer.

Je crois bien que toute cette geste héroïque m’a façonné. Rien d’exceptionnel. Sartre — fort admiré à la maison, au point que l’on m’a donné son prénom — raconte dans les Mots que sa formation, au fond, c’est Pardaillan, dont il a lu les aventures en temps réel, puisque le futur philosophe et le grand ferrailleur sont nés la même année (1905). Dans l’engagement du futur Sartre, bien malin qui démêlerait les influences respectives de Marx et de Michel Zévaco.

Et puis bien sûr les Trois mousquetaires. J’ai lu le roman de Dumas en cette même année de mes huit ans. Ça marque. « Se battre, c’est-à-dire désobéir à la loi, c’est-à-dire risquer sa tête, c’est-à-dire se faire d’un seul coup l’ennemi d’un ministre plus puissant que le roi lui-même, voilà ce qu’entrevit le jeune homme, et, disons-le à sa louange, il n’hésita point une seconde. » C’est dans le chapitre V.
Ajoutons, pour être complet, que l’on m’avait traîné, à 6 ou 7 ans, au théâtre du Pharo voir le Cid — avec Gérard Philipe. « Sais-tu bien qui je suis ? » « Oui, tout autre que moi / Au seul bruit de ton nom pourrait trembler d’effroi… » J’en ai gardé le goût des affrontements avec les grandes gueules, qu’elles soient voyous marseillais ou prêcheurs islamistes. Même si je déplore que l’époque n’en soit plus aux grands coups d’épée. Restent les coups de gueule — mais ça n’a pas le même goût. Le Petit Poucet aujourd’hui n’a plus que des nains en face de lui. « N’importe : je me bats, je me bats, je me bats… »

Alors, quand un lecteur tout récemment m’a demandé si je n’avais pas peur, de m’attaquer ainsi aux grandes inutilités de la République, qu’on les nomme Macron, Le Gendre, Darmanin ou Castaner (ajoutons pour être complet qu’il y a autant de nains à droite qu’à gauche — « je vois des nains partout », comme disait l’autre), insinuant (et il a raison) que c’étaient des gens à se venger par avance des insinuations d’incompétence qui suintent parfois de mes propos…
Petites gens, arrivés à une époque qui ne se rend pas compte qu’elle est épique — parce que rien de plus épique que la fin d’une civilisation. Les Barbares cette fois ne guettent pas de l’autre côté du Danube : ils sont déjà là, ils avancent en terrain conquis. Et plus loin, la Chine regarde l’Europe s’effondrer avec des yeux gourmands. Elle laissera l’Afrique faire le travail, puis elle raflera la mise.
Notre seule option, c’est de nous battre un contre cent, et même contre cent mille. De mourir en beauté comme le petit Bara250px-Mort_de_Bara_-_Jean-Joseph_Weerts un modèle républicain dont les instits ne parlent plus — une coïncidence sans doute. Ou comme les quatre truandsla-horde-sauvage à la fin de la Horde sauvage. « Let’s go » « Why not ? » Le western, le western vous dis-je ! Ce n’est pas parce que nous manquons aujourd’hui de géants qu’il ne faut pas se battre un contre cent — quitte à n’exterminer que des cloportes.

Jean-Paul Brighelli

410 commentaires

  1. « Notre seule option, c’est de nous battre un contre cent, et même contre cent mille. De mourir en beauté comme le petit Bara. »

    Il maestro lance une campagne de recrutement de kamikazes.

    Le général japonais qui imagina cette technique de combat fut le premier à l’expérimenter.

    Les premières fois,ça a marché;ensuite les Américains ont pris l’habitude d’abattre les avions suffisamment tôt pour qu’ils s’abîment dans la mer.

    Les Japonais ne sont pas contents qu’en Europe on appelle « kamikazes » les terroristes qui se font exploser, car le mot kamikaze signifie en Japonais « Dieu du vent »;le mot est noble.

  2. Décembre 1851 Une barricade mythique (in La barricade Histoire d’un objet révolutionnaire.par Eric Hazan.)

    « A un signal donné, écrit Odilon Barrot dans ses *Mémoires*,des colonnes d’infanterie et de cavalerie se ruèrent sur la foule. Cet égorgement n’était pas le fait d’une méprise, il fallait un peu de terreur, ne fût-ce que pour grandir l’événement. »

    Il est fort possible que Macron veuille des morts.

    Selon le collectif « Désarmons-les » la raison pour laquelle on envoie des policiers tirer au lance-balles (à létalité atténuée) sur les manifestants est pour les habituer à tirer dans la foule.

    Il suffira que quelques cons de gilets jaunes sortent des fusils cachés dans des granges et abattent quelques policiers pour que ce gouvernement puisse passer aux choses sérieuses (fusils d’assaut-qui ont déjà fait leur sortie.)

    • Dans les granges ? Vous semblez ne pas avoir remarqué que les paysans et les chasseurs sont fort peu nombreux à avoir rejoint ce mouvement.
      C’est à analyser finement car s’il y a en ce pays des victimes ( expiatoires ?) ce sont bien les agriculteurs-éleveurs et les retraités de la MSA. Or, ils brillent par leur absence sur les ronds-points.
      Pourquoi ?

      • Tafdac.
        Leur absence révèle sans doute un manque de maîtrise de ce genre de comportement…pourtant, certains savent déverser le fumier devant les préfectures…

      •  » Vous semblez ne pas avoir remarqué que les paysans et les chasseurs sont fort peu nombreux à avoir rejoint ce mouvement. »

        C’est faux. Tapez  » éleveur gilet jaune » dans votre moteur de recherche. Et rien ne vous permet de d’avancer leur taux de participation au mouvement. Rien. Et l’échantillon que vous fréquentez n’est peut-être pas représentatif du taux de fréquentation nationale.

        • Mouais ! ça ne ressort pas de façon évidente, bichette ! Je ne dis pas qu’il n’y en a pas, j’en connais, même, mais c’est aussi informel que le reste.

          • Quant aux chasseurs, c’est à voir, puisque c’est le moment de la « fermeture générale ». Reste encore quelques poches grand gibier en battue, mais ils vont avoir plus de temps libre. Pour l’instant, ils ne pouvaient vraiment pas.

          • C’est tout votre talent : nous parlerons pas de certitude, vous n’y croyez pas vous-même, mais d’affirmations que rien ne vous permet d’avancer. L’art et la manière de faire émerger un doute sur un groupe où rien ne ressort de façon évidente, (et là je dis : enfumage de compétition, balaise).
            Dans la normalité des choses, vous auriez dû faire un tabac et une carrière au PS Dobo, vous finissiez avec un maroquin, j’pige pas.

      • David Dufresne, spécialiste du maintien de l’ordre et du renseignement, estime à quelques millions le nombre de fusils aux mains de particuliers.

        Qu’ils soient dans des granges,des greniers ou des caves ne fait rien à l’affaire.

        Il y a aussi des gilets jaunes en phase terminale (cancer ou autre) qui envisagent de se faire exploser sur des policiers;

    • Le site « Désarmons-les » sont les idiots utiles de l’islamisme…comme les gauchistes du Larzac étaient ceux du KGB et du GRU…
      Désarmons d’abord les banlieues, notamment à Marseille, où un IA DSDEN ne peut même pas visiter une école…
      Mon armurier a mis une pancarte : « Si les armes sont hors-la-loi, seuls les hors-la-loi seront armés… »Je lui ai acheté 2 000 cartouches de chevrotines calibre 12…

      • « Le site « Désarmons-les » sont les idiots utiles de l’islamisme…comme les gauchistes du Larzac étaient ceux du KGB et du GRU… »

        Possible.

        Ils répertorient des faits.
        Le commentaire est libre.
        Mais les faits sont les faits.

  3. « Mon père, qui venait de rentrer de deux ans bien inutilement passés à courir après les fellaghas, a dû me raconter la bataille des Thermopyles à cette même période… »

    En l’absence d’appareil critique et en raison de mon manque d’appétit pour l’effort (je suis de ceux qui ,comme dit Toufriquet, « déconnent » )je ne peux être plus précis mais cet épisode figure déjà dans le billet sur Audin.

    Au lieu de « courir après les fellaghas » on pouvait lire « arpenter le bled ».

    Lormier s’était alors demandé si le noble père du Maître était alors muni d’une chaîne d’arpenteur; j’ai ma réponse:on ne s’encombre pas d’une chaîne d’arpenteur pour courir.

  4.  » Sartre — fort admiré à la maison, au point que l’on m’a donné son prénom … »

    « Sartre fort admiré à la maison » :par les deux parents ?

    « l’on m’a donné son prénom … »

    d’un commun accord,sans dispute?

  5. Le 18 janvier 2019 à 23 h 41 min,Jean Paul Brighelli a dit :
    Y a de ça…

    Y avait de ça mais y a plus de ça.(?)

    Le 18 janvier 2019 à 20 h 56 min,Lormier a dit :

    » Réforme du lycée : il faudra être très attentif, et bien informé
    Par Jean-Paul Brighelli »

    Bravo , Maître,vous faites un bel exercice de désinformation. (Informer,c’est désinformer.)
    A mon avis, vous avez fait le pari suivant.
    1) L’agitation actuelle va se terminer par une reprise en main,s’appuyant sur,entre autres, les Madame Michu de l’hexagone;vous avez vécu Mai 68 et vous avez vu comment ça s’est terminé.
    2) Votre petite propagande pro-Blanquer sera appréciée et récompensée.
    Qui sait ? L’Inspection Générale peut-être et l’accès au sommet de l’échelle lettres ?
    3) Dans le cas-extrêmement improbable- où tout ce petit monde serait balayé,vous ne risquez quasiment rien,tant votre adhésion est discrète et peu militante;au pire on vous accusera de naïveté (un comble!).

    Le 18 janvier 2019 à 23 h 41 min, Jean Paul Brighelli a dit :
    Y a de ça…

    D’outre tombe,une voix vous dit « Fils,garde toi à gauche, garde toi à droite. »

    Y a de ça ?

      • En l’occurrence, je trouve la franchise du Maître exemplaire.

        Je pense qu’il fera un excellent Inspecteur Général qui n’emmerdera pas ses collègues professeurs.

        En tout cas,il a (outre des qualités intellectuelles indéniables) le « profil de carrière » adéquat.
        Un nommé Bergougnoux,n’ayant quasiment jamais enseigné, fut recasé (au tour extérieur) par Mitterrand après une débâcle aux législatives.

        Il a occupé pendant plusieurs décennies un emploi quasiment fictif,son vrai boulot étant celui d’apparatchik du PS.

        (Son petit camarade Merle a ,quant à lui,été recasé Inspecteur à l’Agriculture).

          • Vraiment ?

            Il y a des inspecteurs « émérites » qui sont beaucoup consultés-même à 80 balais.

            Ou alors une mission d’étude, à l’étranger avec chauffeur,réceptions dans les ambassades ,jeunes peaux pour prendre des notes.

            Cette fois-ci, vous n’allez pas vous contenter d’un hochet,j’espère.

          • En fait, c’est un renvoi d’ascenseur — c’est moi qui suis en dette. Oh, pas pour moi…

        • j’avais cru comprendre que pour obtenir ce type de poste, il fallait être un maître, mais surtout dans l’art de la genuflexion …
          Et à un certain âge, les articulations, les rhumatismes, toussa 😉

        • Inspecteur Général d’histoire après avoir occupé je ne sais quelle fonction dans un ministère socialiste.

          Après une débâcle aux Législatives il devait être affecté comme professeur d’histoire dans un collège.

          On l’a « sauvé » en le nommant Inspecteur Général d’Histoire (au tour extérieur-invention mitterrandienne,si je ne m’abuse.)

  6. On remarquera, dans les exemples fournis par notre hôte, que l’héroïsation du monde s’est assez brutalement ralentie au début du XXème siècle avec l’émergence des moyens modernes de transmission de « l’information ».

    Aujourd’hui, devant tout mort en héros potentiel, Mimile et Germaine seront plongés quasi instantanément dans un bain glacé d’indécidabilité par une mégachiée de « média » le présentant comme salaud, héros, crétin ou idiot utile et, en même temps, seront sommés de choisir leur camp.

    On s’étonnera après qu’ils mettent un gilet jaune en signe de détresse intellectuelle…

    PS : bien sûr, les héros romantiques et assez peu politiques * à la Butch Cassidy et le Kid resteront l’objet d’une adoration populaire un peu trouble.

    * quoique…

  7. Mon film formateur, qui marqua mon enfance : Les Trois Lanciers du Bengale. Non que je sois née avant guerre, ais il passait souvent à la télé, celui-là.

  8. – Un homme plus grand que nature
    – Un homme plus petit que nature

    Il est possible que ce soit la notion de « nature » qui est remise en cause ! Ce qui explique ces problèmes de parallaxe …

    • Quand le soleil de la culture est bas sur l’horizon, même les nains projettent de grandes ombres
      K. Kraus

  9. Brighelli écrit :
     » Alors, quand un lecteur tout récemment m’a demandé si je n’avais pas peur, de m’attaquer ainsi aux grandes inutilités de la République, qu’on les nomme Macron, Le Gendre, Darmanin ou Castaner (ajoutons pour être complet qu’il y a autant de nains à droite qu’à gauche — « je vois des nains partout », comme disait l’autre), insinuant (et il a raison) que c’étaient des gens à se venger par avance des insinuations d’incompétence qui suintent parfois de mes propos… »

    C’est son vieux fantasme mais il ne se passe pas grand chose quand on vitupère, dans notre bonne vieille démocratie; C’est frustrant pour ceux qui veulent se poser en victimes du système ! Peut-être un avancement à l’ancienneté puisque Jean-Paul est fonctionnaire ? Ce n’est pas une censure bien méchante si tel est le cas, ce qui n’est pas certain.
    On trouve toujours des lieux accueillants où publier, finalement.

    • Je parie qu’il a déjà fait toute sa carrière à l’ancienneté. Et maintenant, il est probablement hors-classe. Évidemment, il y a encore la classe exceptionnelle. Une de mes collègues (dont j’ai appris hier qu’elle s’était pris le chou avec JPB il y a un sacré bail au jury du CAPES, peut-être bien une affaire dont j’avais pris connaissance dans la quinzaine du SNALC quand j’y étais encore encarté), une de mes collègues donc, est le seul spécimen du bahut à être agrégée classe exceptionnelle et prof de prépa.

      • je préfère le voir terminer Inspecteur Général plutôt qu’homme de compagnie ( à la François Marie Banier) d’une vieille héritière.

      • Comme l’a écrit l’hôte de ce blog, il ne faut pas confondre l’autorité et le magistère. l’autorité donne le juge, et le magistère donne le sage.

  10. Qui a lu Confiteor de Jaume Cabre ?

    C’est plus que très bien tant dans la forme, éblouissante d’astuce et d’érudition, que sur le fond.
    Ça parle du mal.
    Je suis un expert et j’en connais d’autres ici !

  11. Différence entre les sexes, différence entre les races, différence entre l’un et l’autre côté des Pyrénées etc. Tout ceci est absurde évidemment … les folles chevauchées des étalons par les prés et les bois ne mènent nulle part nous dit la vétérinaire-castratrice !

    Mais l’absurde … est quand même plus profond qu’il n’y paraît.

  12. L’absurde ne servirait qu’à nous sortir du cercle étroit de la raison qu’il aurait quelque rôle à jouer – malgré l’ordre du monde.

  13. « Même si je déplore que l’époque n’en soit plus aux grands coups d’épée.  »

    « Des coups d’épée, messieurs, pas des coups d’épingle! »
    In Tartarin de Tarascon; subtile histoire qui fût vouée aux gémonies par les grands panseurs dévoreurs de couillonnades.
    JPB est la victime de la pseudo-éducation des 60’s, époque qui magnifiait, de façon éhontée et mensongère, de pseudo-héros blancs qui n’étaient que marionnettes aux mains d’un pouvoir hégémonique de racisme larvé.
    On a, aujourd’hui, les z’héros pointés que l’on mérite.

    • Les coups d’épée dans l’eau ont-ils de plus garnds effets que les coups d’épingle dans l’eau ?

  14. Louis XI pour accomplir ses desseins eut besoin de faire appel au « Sanglier des Ardennes », le dénommé Guillaume de la Marck … ce prud’homme recourut à un homme sanguinaire pour donner une leçon à l’histoire.
    Ses féaux étaient trop vassaux à son goût, cette bête furieuse allait tout dévaster selon son désir.

    Et donc vive Walter Scott et vive « Quentin Durward » avec le brûlant Robert Taylor !

    • Dans la série gros bras, nous conteriez-vous l’histoire – de celles qui façonnent aussi – de G. de Nogaret qui est allé mettre une rouste au pape ? Ce n’est pas rien d’aller casser la figure au pape à l’époque, il faut être sacrément équipé.

  15. Les zéros et les uns.

    A votre avis qui est le plus fol ? Une machine à la Alan Turing qui continue à tourner une éternité durant sans trouver le mot de la fin ou un homme qui se révolte violemment contre l’absurdité du destin et y trouve une mort tragique ?

  16. En vrac, ces quelques propos, sans doute trop longs (je n’ai pas le temps de faire plus court, pas même celui de faire moins désordonné), dont l’unique vertu sera de montrer à M’sieur Brighelli qu’il n’est pas entièrement seul — ce dont il se moque certainement, et avec raison. 😉

    Ayant souvent tenu, ailleurs, un discours comparable, avec presque les mêmes exemples obligés — au point d’avoir été accusé de célébrer le culte romantique de la défaite –, je suis heureux de voir un M’sieur Brighelli très *inspiré* qui « rend hommage à quelques-uns de ces isolés qui, de diverses façons, en des temps et des pays divers, se sont battus et se battent encore contre l’ennemi commun ; aux tristes et lucides capitaines, aux compagnons épars et précieux d’une résistance que — malgré tout — il faut bien faire. »… pour « limiter le déshonneur » et surtout ne pas finir comme autant de « zéros satisfaits » (Piergiorgio Bellocchio).

    Seule la pratique des belles lettres permet — correction : permettait — de cultiver, en tout cas d’acquérir, ce sens de l’épique et ce goût des causes perdues ; quand un cinéaste les sait illustrer, c’est qu’il a beaucoup et bien *lu*. Jünger et Bardèche l’ont dit avant moi, qui attribuaient certains de leurs choix à leurs premières lectures — L’Arioste et son *Roland furieux* pour le premier, Plutarque et ses *Vies parallèles* pour le second. Avec l’*instruction* d’*avant*, on apprenait même le plus important, savoir que sous l’uniforme noir des chevaleries vaincues, l’issue du combat était sans grande importance — certes, la victoire serait plus agréable, mais face à la quantité, la qualité *compte* malheureusement peu et finit toujours par céder.
    Incidemment, c’est assez dire ce crime qu’est l’assassinat du latin, du grec et du français (et aussi de l’histoire et de la philosophie) par les pédagogoles de la modernité marchande. *Avant*, même moyennement doué, nul ne pouvait devenir macroniste ou assimilé, qui avait découvert enfant, grâce à Lucain, cette formule géniale et magnifique faisant de l’homme l’égal des dieux quand il *choisit* avec joie la victoire *morale*, la victoire de la *cause perdue* qui n’est un *mauvais choix* que pour les esprits médiocres : « Victrix causa deis placuit sed victa Catoni ».
    Les humanités ont disparu, avec leurs références universelles, et c’est bien dommage. Un exemple parmi tant d’autres : quel esclave formé par la modernité irait comprendre la *devotio* racontée par Tite-Live au livre VIII de son *Histoire romaine* ? (l’indispensable site remacle.org permet de lire ou de relire cet épisode). Pour le crétin (le « stultus ») fabriqué par l’époque, l’admirable discours de Decius est radicalement étranger (« alien ») : c’est vrai que le consul parle en homme, c’est-à-dire en Romain, allant vers une fin dans l’honneur, dans le courage, dans l’espérance de la victoire — une fin dont l’écho retentit dans l’histoire.

    Dans sa célébration d’un héroïsme en voie de disparition sinon dans les royaumes de l’imaginaire, M’sieur Brighelli évoque évidemment, et avec raison, les 300 Spartiates (et les quelques Thespiens restés avec eux). L’occasion est trop belle pour ne pas mentionner la nouvelle de John Buchan intitulée *The Lemnian*, nouvelle qu’on trouve dans le recueil *The Moon Endureth*, ici :
    gutenberg.org/files/715/715-h/715-h.htm
    Dans ce texte, Atta, un marin de Lemnos, pourtant ennemi des Spartiates, décide de se joindre à eux aux Thermopyles où le hasard l’a mené, parce que c’est le beau combat à mener, le combat d’une élite contre des hordes immenses assurées de la victoire, le combat de l’esprit contre la matière. Atta pourrait quitter le futur champ de bataille, mais il n’obéit qu’à lui-même : il se montrera digne de ses ancêtres, digne de mourir avec ces Spartiates qu’il considère comme autant d’incarnations d’Arès. « They [les Spartiates] would die for their fatherland, and their vows ; but he [Atta], for a whim, a scruple, a delicacy of honour. », « I will stay. God’s curse on all Hellenes ! Little I care for your quarrels. It is nothing to me if your Hellas is under the heels of the East. But I care much for brave men. It shall never be said that a man of Lemnos, a son of the old race, fell back when Death threatened. I stay with you, men of Lacedaemon. » Qui n’irait vibrer à ces mots, comme à ceux de la fameuse prière de Conan à Crom ? 😉

    Car au risque de faire sourire, voire ricaner, les bons esprits et les demi-habiles, c’est avec son *Conan* que John Milius, admirateur de Ford et de Kurosawa — de telles admirations trahissent son discernement et ses qualités d’être –, a offert à nos temps de ténèbres l’une de ses dernières épopées. Le samouraï anarchiste, ou plutôt le ronin, déclarait d’ailleurs à ce sujet : « *Conan the Barbarian* was really a Viking movie but it was disguised. », et c’est vrai que ce film, s’il appartient au genre de l’*heroic fantasy*, est un lointain héritier de l’estimable *Les Vikings* réalisé par Richard Fleischer, en plus violent et en plus sombre (à ces titres, seul *La chair et le sang* de Paul Verhoeven supporte la comparaison avec *Conan the Barbarian*, sans toutefois en avoir la grandeur épique). Incidemment, comme ne le savent pas les détracteurs du film, *Conan the Barbarian*, qui restera un heureux *hapax*, était le premier volet d’une trilogie Force, Pouvoir et Responsabilité.
    « The world I admire was dead before I was born. », disait Milius non sans une élégante tristesse. Impossible de ne pas éprouver une vive sympathie pour l’auteur de cet aveu évoquant avec nostalgie des vertus plus européennes encore qu’américaines, disparues dans la réalité, ayant néanmoins trouvé un ultime refuge dans quelques romans et films : le respect des traditions, le goût de l’aventure, l’importance du spirituel, le sens de l’honneur et surtout l’indéfectible loyauté qu’on doit toujours témoigner à ses amis dans les temps malheureux comme dans les temps heureux.
    Milius, féodal exilé dans notre triste et basse époque, a voulu célébrer l’héroïsme et la guerre pour la guerre, sans ignorer que la cause à défendre, quel que soit le camp, est toujours un peu absurde (« whether it’s right or wrong or even sane »), ce qui est d’ailleurs sans grande importance quand on a compris que la guerre est *jeu* autant que *poésie* — une vérité implicite dans l’inoubliable adresse de Conan à Crom, une vérité retrouvée par un personnage du *Ghost Dog* de Jarmusch.
    Ce qui compte, c’est de pouvoir prononcer des paroles de cette hauteur et de cette force : « Crom ! I have never prayed to you before. I have no tongue for it. No one, not even you, will remember if we were good men or bad. Why we fought, or why we died. All that matters is that today, two stood against many. That’s what’s important ! ».

    La fin d’une bonne histoire est toujours tragique, même dans le cinéma le plus commercial. Qui oserait réclamer un dénouement heureux pour *Braveheart*, *Gladiator*, *Alamo*, *Heat*, *Le dernier samouraï* ou *Brazil* ? Les réalisateurs auraient-ils obéi aux souhaits du public, que ces films devenaient ordinaires.

    Le héros n’est pas à la mode, sauf à être un grotesque et paradoxal « héros du quotidien » (la formule aurait pu être inventée par le sarcastique Muray). La défaite, elle, n’a pas bonne *presse* dans un monde qui n’admire des ouineurs — s’ils sont fouteux, banksters ou gauleiters. Plus personne, ou presque, n’irait apprécier la noblesse d’un *Gentleman Jim* qui offre la plus belle scène de défaite dans l’honneur que je connaisse au cinéma. Plus personne n’irait même citer ces réflexions de mauvais esprits blancs et morts : « Plus que les grandes victoires, les grandes défaites font les grandes épopées, l’Iliade pour la guerre de Troie, les Thermopyles pour les Spartiates, Numance pour les Ibères, Alésia pour Vercingétorix. Le procès et la mort de Jeanne d’Arc plus que sa victoire d’Orléans. Waterloo plus qu’Austerlitz, sans compter Camerone, Sidi Brahim, Dien Bien Phu… Charlemagne a remporté d’innombrables victoires, mais ce qui reste de lui, c’est la Chanson de Roland qui magnifie l’une de ses rares défaites. ». Et aussi : « Loin de nous donner tort, la défaite constituerait plutôt, en soi, une sorte de preuve par neuf de l’excellence de notre cause. C’est une loi historique presque constante qu’à l’inverse du dénouement des mélos populaires, dans la réalité, les Méchants finissent immanquablement par l’emporter sur les Bons. » (une leçon qui figure aussi dans l’excellent *Last Action Hero*, soit dit en passant).

    Le héros est seul, ou presque ; en face, ils sont tous. Eh bien, rien n’est plus vivifiant que d’être dans le camp de ceux, minoritaires, qui se dressent contre beaucoup d’autres, dans le camp de ceux qui ont le courage de déclarer « Etiam si omnes, ego non. » (ce que je traduis ainsi, avec une concision supérieure à celle du latin, en *deux* mots : « Sans moi. »)

    Au reste, le dernier mot reste au poète persan qui donne l’exacte mesure de toutes nos considérations :

    « Pour parler clairement et sans paraboles,
    Nous sommes les pièces du jeu que joue le Ciel,
    On s’amuse avec nous sur l’échiquier de l’être,
    Et puis nous retournons, un par un, dans la boite du néant. »

  17. P.S. : « Les Barbares cette fois ne guettent pas de l’autre côté du Danube : ils sont déjà là, ils avancent en terrain conquis. » : vous me rappelez cette réflexion de Chesterton dans *The Flying Inn*, avertissement prophétique méconnu et doté d’une fin exagérément optimiste (c’est Patrick Dalroy qui parle, menant la révolte contre une ancienne version de Foutriquet) :

    — « Did you ever hear, Wimpole, of the great destiny of the Empire? »
    — « I seem to have heard the phrase, » replied his companion.
    — « It is in four acts, » said Dalroy. « Victory over barbarians. Employment of barbarians. Alliance with barbarians. Conquest by barbarians. That is the great destiny of Empire. »

    • Vous croyez que c’est pire que le loup ? Il me semble que cette bestiole a tendance à profiter des restes de carcasses des loups, quand il reste quelque chose.

  18. J’ai fait mon texte pour le cahier de doléance. Je vous en offre la primeur. Chais pas si ça va servir mais ça m’a fait du bien de l’écrire/ Vous en pensez quoi, les critiques professionnels ? Première proposition :

    Pour résoudre les inégalités territoriales et la fracture sociale, il me semble indispensable de développer à plus grande échelle le concept de classe préparatoire à l’enseignement supérieur ( CPES) et de l’année de préparation à l’entrée en licence des universités, développée dans certaines universités.
    A l’heure actuelle, les CPES n’accueillent que des élèves boursiers de lycée méritants, selon un principe de discrimination positive inadmissible. Elles doivent être ouvertes à tous ceux qui ont une forte motivation de travail mais ont suivi leurs études secondaires dans de « petits » lycées de sous-préfecture où l’émulation est faible, et le niveau d’enseignement aligné sur les capacités des élèves, arrivant parfois en Seconde de collèges ruraux ou de ZEP où les conditions d’enseignement ne permettent pas de travailler sereinement et à fond.
    Le bac n’a pas la même valeur partout, et si le projet de réforme du bac de M. Blanquer et son équipe est ambitieux, on ne consolidera pas les connaissances avant de nombreuses années, et nombreux sont les élèves méritants et travailleurs, même dotés d’un bac S, qui n’ont pas les codes et les savoirs nécessaire à une L1 ou une CPGE classique
    Il me semble donc honnête de proposer à tous une année supplémentaire de mise à niveau universitaire et de réflexion sur leur orientation, que ce soit en Lycée de préfecture, en Lycée agricole ou en Université, avec deux à trois filières, Lettres, Droit, Sciences et un rythme de travail, des effectifs, et des colles orales calqués sur celui des CPGE. L’Université peut, selon la tradition universitaire et pour correspondre à une autre type d’étudiant, laisser plus d’autonomie que les CPES de Lycées. La sélection pour entrer dans ses classes serait indispensable pour que les effectifs n’y soient pas pléthoriques. Cette sélection pourrait se faire sur le degré de motivation des élèves avec avis honnête des professeurs de classe de Première et de Terminale et entretien ou lettre de motivation.
    Il y a une inadmissible discrimination à n’offrir l’entrée en CPES qu’aux seuls boursiers de lycée, alors que tant d’élèves de la classe moyenne sont également très défavorisés durant tout leur cursus primaire et secondaire.

    Deuxième propostion

    Revaloriser de façon urgente la grille de salaire du corps professoral, ce métier étant devenu, surtout en matières scientifiques, mais également hélas en matières littéraires, un pis aller où, à quelques réelles vocations près, ne « candidatent » que ceux dont le niveau universitaire n’offre pas de débouchés plus rentables. Ne nous voilons pas la face ! Il n’y a qu’à écouter les membres des jurys de CAPES et d’agrégation, qui n’arrivent le plus souvent pas à pourvoir tous les postes disponibles en repêchant jusqu’à une note éliminatoire à 5/20 ( !!!). Le seul moyen pour que ça cesse est de rendre à ce métier une attractivité qui motivera les «  premiers de cordée »

    Signé : Une citoyenne qui en a marre de l’échec en première année de licence, des faces voilées et des pieux mensonges  »
    « 

    • Je suis étonné que vous n’ayez pas réclamé l’abolition du second principe de la thermodynamique.
      Pour votre gouverne, je vais enfoncer une nouvelle porte ouverte :
      Face à des joueurs qui trichent, aussi appelés Grecs, la seule option valable est la la POLITIQUE DE LA CHAISE VIDE.

      • Ça ne me gouverne pas du tout, Savonarole ! Votre posture est votre posture. La mienne est autre. Car je ne crois nullement qu’il y ait triche. Inefficacité probable mais pas tricherie.
        Ceci dit, je ne crois pas une minute être lue, sauf si cette doléance revenait très souvent, ce dont je doute évidemment.

        • Il fut un temps où j’aurai aimé qu’on supprime purement et simplement la thermo, mais comme j’ai réussi le concours, ça m’est égal que cette matière aride persiste.

          • Pardon à Savonarole de réagir sur votre commentaire à son poste (il faut battre la meuf pendant qu’il est chaud).

            Exemple flagrant de lecture distraite:
            « l’abolition du second principe de la thermodynamique » ce n’est pas la suppression de cette branche de la physique (la thermodynamique) du programme d’Agro.

          • Bah ! Vous cherchez la petite bête, Lormier, pour avoir le plaisir de me dépeindre bête.
            D’ailleurs, j’ai posté ce texte ici dans le seul but de recevoir quolibets et insultes.
            Vous êtes revigorants, sur ce blog ! Et très intéressants à analyser, très instructifs.

  19. J’ai longtemps étudié la thermodynamique, j’ai pu aboutir à cette conclusion :
    – Dobo est ronde à l’intérieur et carrée à l’extérieur qui est cousu de certitudes au cube.
    Bien entendu il y a des gradations.

    • En vertu des pouvoiirs

      Pour la topologie, ronde et carrée sont équivalentes.
      Dans ta face, pauvre Troll !

      C’est

      • « Le western, le western vous dis-je ! »
        Yep ! Mais les films cités par JPB ne rajeunissent pas mon papa qui m’avait initié au cinoche (et aux mathématiques) avec « Straw dogs » qu’il avait en VHS. C’était quelque chose. Matité nerveuse, autorité de la mise en scène de SP, ki me disait. J’voyais pas tout ça à l’époque et je comprenais pas tout ce ki m’disait le daron. Plus tard, j’ai fait mes humanités tout seul sur le tas, un peu comme JPB, et quand maman m’a élevé seule, elle a dû être reconnaissante que les salles obscures canalisent mon énergie de sale gosse hyper choyé.
        Ai jeté la k7 de Straw dogs, avec le vieux magnétoscope de mon padre tombé en rade.
        Dernier western en date –déjà ancien– vu et apprécié: « les huit salopards » dans le genre spags quéquette chope à la coke du père Entartino (dans ta gueule). Morricone ne s’y privait pas d’y aller de son orchestration typique tandis qu’un diligence affrontait le blizzard. Photo superbe, je me suis plongé dans le bain des années 60 en le voyant en ultra panavision 70; c’est mieux pour apprécier le côté biblique du film à travers les flocons de neige de la tempête et leur côté faussement lustral d’où jaillissent des bouts de cervelle volante. K. Russel joue un John « Ruth » qui dans notre tradition juive (et chrétienne) est l’exemple même de la « hesed », la générosité, la miséricorde. La Daisy Domergue lui est attachée comme un Boaz à sa dame, mais là les rôles sont inversés comme il est de bon ton de le faire dans les westerns qui ont toujours brouillé les codes tout en mettant un point d’honneur à les garder lisibles.
        Maintenant je vois bien que Quentin, qui a le goût des grandes figures, a dû être fasciné par les films de Leone. Portraits à l’emporte-pièce, encre nette, il y va de bon coeur comme quand le gonze tamponne ton passeport à la frontière mexicaine. Abonné à « lacinetek.com », je me suis goinfré tous les films spaghettis de Sergio; p’tain, il avait pas d’égal pour faire monter la sauce ! Les cowboys qui entraient dans le saloon précédés par leurs cigarillos, les longs manteaux de cuir claquant sur leurs bottes et leurs sales gueules, cachées par les chapeaux mais érotisées par les trilles obsessionnelles et goguenardes de Morricone.
        Alors ok Jean-Paul, « même si je déplore que l’époque n’en soit plus aux grands coups d’épée. Restent les coups de gueule — mais ça n’a pas le même goût. », parce quand on y pense, dans tous les westerns avec Burt, Gary, et même le très doux James Stewart, en hors-champ ou en sous-texte, mais bien là, elle pétait à l’écran la violence. Et quand « The hateful eight » nous montre comment on décharge un Remington avec la queue de comète de ses étincelles, il nous fait revivre l’aventure qu’était le trajet en stagecoach sans tomber dans l’Überréalisme.
        Certes, il faut voir des westerns comme on lit des romans d’Agatha Christie, (en l’occurence, sacrée meneuse de revue et chorégraphe en salon de la violence) pour oser prendre du plaisir aux magnifiques plans des paysages américains sous la neige ou sous le soleil de plomb du Far-West.
        Aujourd’hui, le western filme en gardant à l’esprit le rajeunissement du public: clip ou jeu video, ultra violence sans filtre, tabous parfois malmenés (ça pisse le sang, même celui des femmes), sauf que dans un pays armé jusqu’aux dents, traversé par des meurtres de masse, où la torture est décomplexée dans n’importe quel jeu vidéo, donnée à voir lavée de contenu véritable, on ne peut ignorer que de telles clés remises sans mode de distanciation à un public ayant soif de gore sans trop de réflexion ne puisse ouvrir de drôles de portes pour de mauvaises raisons.
        Mais d’un autre côté, il n’a pas son pareil ce western américain (et nous donne des leçons à nous les Français) pour toujours à coller à l’histoire du temps présent, qui grâce au cinéma passe mieux qu’une autre période en France dont le passé ne passe toujours pas.

        • True Grit
          Tabous volontairement respectés à les rendre douteux. Imagine-t-on une adolescente de 14 ans entre les mains de vilains de la pire engeance sans qu’à aucun moment il n’y ait une once de dérapage libidineux ? Postulat de départ forcé et tangible autour duquel s’articule le spectre large d’une violence bornée omniprésente du far west. Personnage masculin principal tenu par Jeff Bridge, pendant parfait du « hesed » K. Russell, avec la coquetterie supplémentaire d’avoir le blanc d’oeil faisant état d’un taux anormalement élevé de transaminases, et dont le comportement éthylique n’a pas pour vocation de nous rappeler l’imperfection et les laideurs de ce bas monde mais bien de faire focus. Savant tour de passe-passe nous faisant avaler par contrepoint l’angélisme de ce rapport improbable imposé par le réalisme d’une faiblesse éthylique interdite dans le contexte ; celui d’un territoire indien garni de rencontres aussi étranges qu’incertaines. La lumière en poursuite se fera sur le caractère acharné de l’héroïne mue par un absolu de justice, la parant d’un stoïcisme que l’on ne confondra pas par sa force supérieur au simple courage, ira jusque à en payé le prix fort, l’expression du coût d’un bras y prend tout son sens…
          Notre héros a quatorze ans, est de sexe féminin (huhuhuh), sa seule faiblesse est de ne pas encaisser le recul qu’imposent vingt kilos de poussée dans l’épaule ou le poigné lorsqu’elle tire… (Pensée pour Pulpe Fiction où le maniement du magnum se fait par une étrange légèreté du geste)
          Une morale de l’histoire ajustée au caractère jeune et féminin, point de mort, point de solitude mais une addition présentée en bonne et due forme inhérente à la morale de toute entreprise de vengeance à caractère passionnel quelque en soit l’âge et le sexe.
          (Sans commentaire sur la qualité de l’image et la poésie des frères Coen)

      • Au point de vue des normes, oui. Disons qu’elles sont équivalentes et définissent les mêmes ouverts. (dans un EVN de dim finie e.g.)

    • Je dirais plutôt que dobo est un femme carrée dans un corps rond.
      Khonne excitée…uhuhu !

  20. Analyse de la lettre du président aux Français
    – Rien de bien nouveau, pauvreté du style
    – changement de discours sur les Français, mais pas d’opinion
    – le débat selon Macron, c’est plus un forum
    – Rien sur éducation, industrie, recherche, cadre de vie
    – Pour M.Macron, rendre notre fiscalité plus juste, c’est réduire les impôts. L’idée qu’on pourrait réduire certains impôts et en augmenter d’autres ne semble pas l’avoir effleuré…
    – Le point le plus glaçant: être citoyen. Pour M.Macron: « Être citoyen, c’est contribuer à décider de l’avenir du pays par l’élection de représentants à l’échelon local, national ou européen »
    Etre citoyen c’est bien plus que ça.
    http://descartes-blog.fr/2019/01/15/le-grand-debat-de-monsieur-est-avance/

  21. Une piste pour vos critiques qui manquent un peu d’aspect littéraire et sont entâchées de psycho à tendance misogyne niveau Café du Commerce:
    il fut un temps lointain où, sur ce blog alors très fréquenté par de magnifiques lettrés, on me traitait de Madame Verdurin. C’était plus esthétique, tout de même !

    • Vous chipotez Dobo, vous oubliez « la baronne » d’Hervé. Elle vous donne un semblant de particule qui se prête mal à vous imaginer accoudée à un comptoir, un matin à sept heure, vous enfilant d’un geste sec un petit blanc du même cru. Tout de même !
      (Dernier message, je suis censée être en post cure. flûte !)

  22. Médiamétrie

    Forte audience hier soir sur Bonnet d’âne pour regarder le derrière de Madame Verdurin depuis qu’un intervenant a signalé ses rondeurs.

  23. De toute façon, vous pouvez dire ce que vous voulez. Je viens de finir de saisir ma 2035 sur le portail de mon association de gestion agréée et ce au 20/01. Je nage dans le plus pur bien-être mental et physique. C’est très matérialiste , je sais ! Mais je m’en fous ! En plus, j’ai un résultat génial avec un bénéfice très bas, juste comme je voulais ( gros investissements cette année). A présent, il va falloir que ces investissements se donnent la peine de remonter mon bénéfice à son étiage, de façon à ce que mon affaire soit négociable. C’est passionnant, la comptabilité, à titre personnel. Très épanouissant.
    Tout ça, c’est du chinois pour vous autres comme vos soucis de retraite et de lunettes/MGEN pour moi.
    Gros bisous avec mention spéciale à Sisyphe et Zorglub !

      • c’est affligeant de vous voir défouler de la sorte. cette morgue assumée, ce mépris hautain, de « ceux qui savent tout » envers « les autres », tous les autres, ces ignares qui ne sont pas professeurs …

        • le néant de la 2035 … y’a pas de quoi se prendre la tête, Pheldge, avec ce type de réponse.

        • la 2035 ils ne connaissent pas et ne connaîtront jamais ! mettre les mains dans le cambouis de la gestion d’une entreprise, c’est autre chose que de pontifier dans une classe ou dans un amphi, sur « ce qu’il faudrait faire » …

          Si au moins, de temps en temps, il y en avait un qui reconnaissait qu’il y a du mérite à être entrepreneur, ETI ou TPE , mais non, au lieu de ça …

          • Mais qu’est-ce qui vous fait dire qu’un professeur n’a pas d’estime pour ,par exemple, pour son garagiste -qui,lui, met effectivement les mains dans le « cambouis » ?

            La Lady Gaga des mathématiques adore le fromage (elle en parle dans Théorème Vivant);elle s’entend très bien avec son crémier qui la tutoie.

            Pensez-vous que tous les professeurs « pontifient » ?

            La seule chose que vous nous ayez dite de votre entreprise,c’est que vous l’avez coulée.

            Cela ne force pas l’admiration,convenez-en !

            Bon, Hollande (« que les vers le rongent ») vous a trop taxé;soit;mais d’autres entrepreneurs,dans les mêmes circonstances, ont fait prospérer leur affaire.

            Des clients,qui ne payaient pas vous ont « planté »;soit, mais pourquoi ne vous êtes-vous pas assuré de leur solvabilité avant de faire affaire ?etc…

            Et par dessus le marché,vous qui êtes contre toute subvention,vous vous plaignez de n’avoir eu droit à aucune aide,avant,pendant ou après !

          • Attention, il y a parfois des profs qui deviennent entrepreneurs ou même chanteur.J’en connais plusieurs.
            Ci-dessous, l’exemple d’une de mes anciennes collègues de la cité scolaire du Butor, devenue chanteuse, sénatrice, etc…

            https://youtu.be/dFTLKXAHfcQ

          • je n’ai pas coulé mon entreprise, j’ai subi de lourds impayés, de clients ayant déposé leur bilan. C’est pas du tout la même chose que de se trouver en déficit, pour gestion hasardeuse ! J’ai donc dû licencier mes employés, j’ai payé toutes les primes, charges et impôts. Ce n’est pas du tout comme le gérant de SARL qui dépose son bilan, après avoir copieusement mis la main dans la caisse à son profit, et qui laisse des ardoises partout, protégé qu’il est par le montant du capital de sa société.
            Sinon, en 20 ans d’activité, j’ai participé à la quasi totalité des grands projets routiers de l’île, et mon travail a toujours été apprécié, c’est la seule chose qui compte. J’avais des employés, je travaille désormais seul, je n’ai jamais eu de cessation de paiement ni une quelconque mise en redressement.
            Par ailleurs, je n’ai jamais pleurniché sur une quelconque absence d’aide.
            Sur la solvabilité de mes clients, c’est toujours facile de faire la leçon, de donner des conseils, mais sachez que le BTP a plongé en forte récession, brutalement en 2011, et qu’il y a eu un effet de domino qui a fait couler des boîtes qui avaient plus de 20 ans d’existence.

            Et quand je parle du mérite à être entrepreneur, c’est parce qu’on prend des risques, et que rien que ça, ça devrait inspirer un minimum de respect, plutôt que des commentaires narquois, moqueurs ou agressifs.

            Quant à l’image du cambouis que vous raillez, il eût mieux valu parler du prof de mécanique auto, qui donne des cours théoriques, sans jamais avoir changé une bougie ou un injecteur !

          • Simple question Phelgde, n’y voyez aucune accusation : Les projets routiers supposent un marché public où il n’y a justement pas d’impayé ; les équipes sont présentées avec le projet et le paiement réparti selon le devis présenté par le maître d’oeuvre – Setec etc par exemple ; ). Ce qui fait la réussite d’une entreprise en BTP ce sont ses références et les équipes auxquelles elle a participé.
            Quel est votre secret pour vous êtes goinfré plusieurs impayés au bout de vingt ans ?(!) Je vous assure ne pas comprendre.

          • « Si au moins, de temps en temps, il y en avait un qui reconnaissait qu’il y a du mérite à être entrepreneur, ETI ou TPE , mais non, au lieu de ça … »
            Hem… A considérer la plupart des commentaires, vous n’êtes pas chez « Contrepoints », ici. Voudriez pas des lecteurs (des *lecteurs*, et non des fanatiques rabiques idolâtres) de Rand, non plus ? 😉
            Sans lui attribuer une validité universelle (existent *toujours* quelques exceptions qui mettent la règle à l’épreuve), le mot de Shaw dans ses *Maxims for Revolutionists* (section « Education ») n’est pas *entièrement* faux : « He who can, does. He who cannot, teaches. » — et « He who cannot teach, administrates. » 😉
            (C’est à balancer à tous les « formateurs » qui jamais n’ont écrit un seul vrai programme de toute leur vie.)
            Une formule analogue, plus connue, est souvent attribuée à Mencken, sans la moindre référence précise.

  24. JPB ou Cagney, les poings serrés et le regard infiniment triste, dansant la tarentelle de la mort.

  25. Y a deux tendances ici ! Le fan-club de Carlos avec « Mother Big Bisous » et le club des « Gentlemen » les durs au cœur tendre hollywoodiens comme Robert Taylor et Errol Flynn.

    • Impossibilité pour mon imagination de ne pas adapter au très bel extrait que vous avez eu la gentillesse de nous partager, une intervention de Peter Sellers, lui aussi en collant et donnant un tout autre son de cloche. Grosse marrade, mon syndrome Peter Pan a encore frappé.

  26. Je pense qu’il est ridicule de réduire la France à un débat entre Macron et Macron bis et Macron ter par récurrence à l’infini.


    Mais si je suis seul de mon avis et il est possible que je sois seul – j’organiserai moi aussi un débat entre moi et moi-même.

    • Ce sera forcément un « Grand débat » auquel vous serez poliment convié à assister – du moment que vous ne me posez aucune question embarrassante.

      • abcmaths,

        Je ne veux pas être trop cruel avec vous mais moi j’écris ! Je ne parle pas dans le poste ou dans un micro quelconque ni devant un auditoire captif …

        Le célèbre mot d’Edouard Balladur le soir de sa déroute en 1995 « Je vous demande de vous arrêter » serait assez approprié à votre cas !
        L’inappropriation c’est cela qui me frappe dans les « profs » d’aujourd’hui.

      • C’est très court je ne suis même pas sûr d’avoir entendu « taisez-vous ! »; j’ai seulement entendu des hurlements.

        Parfois,je laisse l’initiative à youtube.

        Chose amusante, a suivi un entretien avec Houellebecque qui commence par dire qu’il n’a pas réussi à suivre jusqu’au bout le débat précédant l’élection présidentielle parce que ça s’est mis à crier et quand les gens crient lui,bizarrement s’endort.

        ( Ses remarques sur le vote,la situation politique, Balladur,sont très intéressantes.)

        (Michel Houellebecq dans « L’Emission politique ». Spéciale présidentielle – 4 mai 2017 (France 2) )
        https://www.youtube.com/watch?v=91SniVEEH7U

  27. Le 20 janvier 2019 à 10 h 18 min,
    dobolino
    a dit :
    Bah ! Vous cherchez la petite bête, Lormier, pour avoir le plaisir de me dépeindre bête.

    Non,non et non.
    J’ai dit que vous aviez lu distraitement le commentaire de Savonarole.
    Distraction n’est pas bêtise. (Que d’anecdotes sur les distractions des grands génies!)

    Que des individus trouvent du plaisir à accuser d’autres êtres humains de « bêtise » est bien possible;je ne suis pas de ceux-là.

    Vous nous avez fait l’an dernier des confidences sur les épreuves que vous avez subies dans la vie réelle et j’ai bien l’impression que les jeux d’écriture dans le monde virtuel peuvent vous affecter;je ne vois aucun avantage à nuire à un être humain que je ne connais pas et qui n’a aucun moyen de me causer du tort,car,pour ma part, je fais bien la distinction entre le réel et le virtuel.

  28. « Arrêtez-vous ! » c’est le mot de tous les Gilets jaunes au président – mais curieusement il ne l’entend pas !

  29. On est parfois obligé d’arrêter celui qui ne s’arrête pas – par exemple Carlos Ghosn.

  30. Emmanuel Macron a exprimé clairement – en Inde – qu’il est pour la transgression des lois dans ces conditions la légalité ne tient plus qu’à un fil qui n’est même pas de soie !

    Ce qui arrive devait arriver.

  31. Je me définis comme un archi-conservateur – par exemple de l’ordre établi par les vainqueurs de la Seconde guerre mondiale qui ont fondé l’Onu en 1945 à San Francisco et ont établi cinq membres permanents du Conseil de sécurité, Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne, France et Chine.

    Emmanuel Macron va signer au nom de la France un traité à Aix-la-Chapelle, un traité visant à effacer l’Allemagne de la liste des trois vaincus -avec le Japon et l’Italie – en lui offrant un siège permanent au Conseil de sécurité de l’Onu. C’est non seulement arbitraire vis-à-vis du Japon et de l’Italie mais offensant vis-à-vis de notre héritage politique.

    • Il y a quelque chose d’important à remarquer cet héritage politique est un héritage national qui n’a rien à voir avec un quelconque régime politique. L’Urss est devenue la Russie depuis 1945 et la Chine a changé de régime elle aussi.
      Si demain la France abandonne les institutions républicaines actuelles elle ne cessera pas pour autant d’être membre permanent du Conseil de sécurité.

      Pour rappel à tous les hommes politiques du moment : la notion de la nation française dépasse toute considération temporaire des hommes et des institutions et de politique momentanée. La république n’est qu’une facette de la France, ce n’est en aucun cas la substance même de la nation française.
      La France est au-dessus de l’Etat qu’on le veuille ou non.

      • pour Pierre Driout
        « Non seulement il n’y a aucun sens à demander à un Grec ou à un Italien de vivre comme un Allemand ; mais quand bien même cela serait possible, cela aboutirait à la disparition d’un patrimoine culturel qui se trouve être avant toute chose une forme de vie. Et une unité politique qui préfère ignorer les formes de vie n’est pas seulement condamnée à ne pas durer, mais, comme l’Europe le montre avec éloquence, elle ne réussit pas même à se constituer comme telle. »

        Giorgio AGAMBEN
        https://www.liberation.fr/planete/2013/03/24/que-l-empire-latin-contre-attaque_890916

  32. Il y a les faits et des explications des faits (ou des hypothèses explicatives).

    Parmi les faits:de nombreuses blessures graves,causées par des tirs de lanceurs de balle en caoutchouc.

    Le marketing journalistique tient compte de ce qui est « tendance »;ainsi Libération a fait une une sur le lanceur de balles à létalité intermédiaire;BFMTV a donné la parole à Davisd Dufresne, que jusque tout récemment on ne voyait que sur des media officieux ou financés par une puissance étrangère hostile à la France.

    Une explication de ces faits paraît plausible.

    C’est celle d’un syndicaliste policier qui explique que seul le poste de commandement dispose d’une vision précise de la situation sur le terrain.
    Il donne des ordres dont les policiers ne peuvent évaluer eux-mêmes la légalité.
    Ainsi trois policiers motorisés reçoivent l’ordre de se rendre aux Champs-Elysées et de jeter des grenades de désencerclement pour disperser un groupe menaçant.

    Ils s’exécutent, provoquant la colère de manifestants qui n’étaient nullement menaçants et qui,sous l’emprise de la colère,ripostent en jetant des pavés et de trottinettes sur les policiers qui parviennent à grand peine à s’enfuir.

    Par le plus grand des hasards, des cameramen de BFM se trouvent sur les lieux et filment la scène de l’affrontement qui sera diffusée et reprise sur tous le journaux télévisés-ce qui suscite beaucoup d’émotion.

    Le film de ce qui PRECEDE les affrontements n’est visible que sur des media officieux ou financés par une puissance étrangère hostile à la France.

    • Un lien vers ce qui précède?

      Je pense que ce que je vais écrire sera jugé comme d’une grande naïveté. Mais j’ai besoin de le faire.

      J’ai honte jusqu’au plus profond de mes os d’un président qui demande de tirer sur la foule, fût-elle « haineuse », en étant pleinement conscient du risque de mutiler des innocents.

      Il m’est arrivé d’avoir du mépris pour les précédents. Jamais d’en voir honte. Et comme dirait l’autre, nous avons les présidents qu’on mérite.

      • Contrairement au mépris et au dégoût, la honte et la fierté supposent une part de responsabilité dans la situation qu’on déplore.
        Ici, pour reprendre une vieille formule, la meilleure philosophie, relativement au monde de Foutriquet 2.0, est d’allier, à son égard, le sarcasme de la gaieté avec l’indulgence du mépris.

        • « d’allier, à son égard, le sarcasme de la gaieté avec l’indulgence du mépris. »

          Ça fera une belle jambe aux éborgnés;quant à Toufriquet,il s’en bat l’œil.

          • La lecture des classiques est décidément un art perdu, contrairement à l’art de mal interpréter.

      • C’est Alexandre Langlois syndicaliste policier qui explique cela;ce serait commode que son propos soit transcrit…mais,à ma connaissance,cette vidéo n’a pas été transcrite.

        Le commentaire sur les motards aux Champs Elysées est donné dans la première minute de la vidéo.

        https://www.youtube.com/watch?v=S5CZkNZq7VE

        PS Il y a aussi des gens qui éprouvent de la haine.

        Je donnerai plus tard un lien vers une vidéo où une dame gilet jaune ( donc une conne d’après le postulat de Claude Charbonnel) dit qu’elle ne peut plus être pacifiste et que maintenant elle doit avouer qu’elle éprouve de la haine.)

        Sujet de dissertation: la haine est-elle toujours engendrée par la connerie ?

        Sujet de thèse: le rôle de la haine dans les insurrections en France (1851-2019)

        • Ben voilà, tout est dit.

          « Leur analyse de la situation pour savoir si l’ordre est légal, si les gens sont menaçants ou pas, ils ne peuvent pas le faire. Ils ne peuvent faire qu’une chose, c’est faire confiance à leur hiérarchie. »

          Ce problème fondamental de la faillite de la confiance dans les institutions, je crois que François Boulo le résume très bien.

          Il est d’ailleurs symptomatique de constater que Blanquer parle quant à lui de « l’école de la confiance ». Totalement orwellien. J’ai d’ailleurs du mal à comprendre comment JPB peut défendre sa réforme.

          Dimanche dernier, lorsque j’ai pris connaissance de la lettre de Donald MacRonald, je me suis rendu compte que je n’avais plus confiance depuis longtemps dans les institutions. Eh ben, je n’en ai pas dormi de la nuit. J’ai imaginé le genre de lettre que je pourrais rédiger sur le mode « Monsieur le Président, je vous fait une lettre… » mais en réalisant que cette-fois-ci, le déserteur n’était pas celui qu’on croit.

          • « J’ai d’ailleurs du mal à comprendre comment JPB peut défendre sa réforme. »
            [celle de Blanquer]

            Il vous a répondu lui-même;le Ministère a rendu service à une de ses connaissances;le billet de Marianne était le prix à payer.

            Il ne « défend » d’ailleurs cette réforme que formellement;si vous lisez bien, vous verrez que les termes sont flous (d’ailleurs personne ne lira vraiment.)

            Le Maître est un vrai caméléon,apte à écrire dans tous les styles.
            Je ne sais pas si vous vous souvenez de l’épisode du mémoire professionnel de Jennifer Cagole;il ‘ a rédigé lui-même,en se payant le luxe de citer Brighelli.

            Ultime pied de nez,le mémoire ayant obtenu la note de 14 Il Maestro a révélé la supercherie.

            Les gens de l’ESPE sont des cons,mais pas au point de s’indigner-car ce serait avouer qu’ils ont été bernés.

  33. @ Flo du 20 janvier 2019 à 14 h 54 min.

    Ah oui, Flo, je l’avais complètement oublié celui-là car il est bien plus ancien que le Tarantino qui est le dernier western que j’ai vu au ciné.
    « sa seule faiblesse est de ne pas encaisser le recul qu’imposent vingt kilos de poussée dans l’épaule ou le poigné lorsqu’elle tire… »
    Exact ! Cette gamine assez insupportable traverse tout le récit avec une assurance à mon avis trop linéaire, jamais remise en question par la moindre inquiétude dans la mission qu’elle s’est donnée. C’est ce qui m’avait un peu gêné dans ce film où les frères Coen alignent une galerie de portraits sans véritables liens entre eux et un peu inconsistants comme s’ils les avaient privés de chair, sauf le Texas Ranger remarquablement interprété par un Matt Damon dont la profondeur tranche avec le cabotinage à la fin un peu lassant de Jeff Bridges.

    Décidément Flo, j’ai bien noté que nos goûts sont souvent proches en matière de cinéma, si « proches » que si je laissais aller mon esprit au gré des associations d’idées, je nous prendrais bien à tous les deux un ticket de cinéma dans une salle obscure qui contient des places dites « un fauteuil pour deux »…sans accoudoir !

    • Bah, assurance d’une gamine qui se « tient », consciente d’une supériorité, malgré son jeune âge, par sa maîtrise de la loi et de son latin face à des congénères adultes et analphabètes pour la plupart. Comportement typique de l’adolescence. Assurance qui empêche aussi de mesurer l’inconséquence de la décision et permet l’histoire… Je pense au contraire qu’il était indispensable qu’elle soit insupportable.

      Bye, bises

      PS : C’est vrai que les personnages manquent peut-être de consistance mais le territoire indien n’en manque pas. Le cadavre d’une potence en valeur marchande faisant le bonheur deux individus au moins et donnant l’impression de se déplacer plus vite que Laboeuf… uhuhuhuh

  34. le p’tit blanc à sept heures du mat, je reconnais que j’ai de la peine, mais le pastaga à onze heures avec des potes gilets jaunes et chasseurs, accoudée au zinc, je sais très bien faire.

    C’est pour eux une gloire, de m’avoir à l’apéro. Je cède rarement : c’est un privilège rare et estimable.

  35. « La lecture des classiques est décidément un art perdu, contrairement à l’art de mal interpréter. »

    Oui. Remarquons que la fréquentation des classiques est une denrée qui se raréfie comme peau de chagrin au collège. Les raisons en sont simples: leur langue est de moins en moins accessible à nos élèves ( quelques rares exceptions) au point que certains font l’objet de « traductions » lors de séances en groupe ( honte sur les lettres)….

  36. Le p’tit blanc du matin, à l’aurore, té! Pourquoi pas?
    Souvenirs de paname, il y a plus de trente ans…

  37. Le 20 janvier 2019 à 20 h 50 min,
    Lormier a dit :
    « d’allier, à son égard, le sarcasme de la gaieté avec l’indulgence du mépris. »

    Ça fera une belle jambe aux éborgnés;quant à Toufriquet,il s’en bat l’œil.

    Le 20 janvier 2019 à 21 h 07 min,Nada a dit :
    La lecture des classiques est décidément un art perdu, contrairement à l’art de mal interpréter.

    Il se trouve que Lormier n’a rien « interprété  » du tout.
    Ce que j’ai dit peut se gloser ainsi;supposons que j’adopte « l’attitude philophique » que Nada recommande;supposons qu’un grand nombre fasse de même;cela fera une belle jambe aux éborgnés (autrement dit ne leur rendra pas leur oeil) ;quant à Macron,il s’en bat l’oeil (autrement dit il s’en beurre le coquillard avec le pinceau de l’indifférence).

    Si ça amusait quelqu’un de me démontrer que je me trompe, cela ne pourrait se faire que par une déduction.

    Le raisonnement déductif,qui n’est pas un art , est bien vivant.

    • La portée *générale* de la référence, que vous semblez n’avoir pas reconnue, vous aura échappé. Second essai (en très vieux français : il n’y aura pas de troisième tentative) avec une autre référence, classique elle aussi, qui parle de l’attitude à adopter face à tout mauvais spectacle : « This world is a comedy to those that think, a tragedy to those that feel ». J’irais bien ajouter « Think » ou même « Think twice », mais j’imagine que ces références seraient, elles aussi, autant de lettres mortes.
      « Nuff said ! », comme disait Stanley Lieber. 😉

  38. à Nada
    Avec une élégance tout à fait princière (toute de luxe) vous introduisez vos propos du 19 janvier 2019 à 17 h 09 min, par une espèce d’excuse préalable:

    « En vrac, ces quelques propos, sans doute trop longs (je n’ai pas le temps de faire plus court, pas même celui de faire moins désordonné)… »

    Sachez que j’ai lu et relu cette page et que je ne regrette pas du tout que vous n’ayez pas eu le temps de faire plus concis (la concision n’aide pas toujours le lecteur un peu faiblard.)

    Il y a de très nombreuses références et je me promets bien de me reporter aux œuvres citées.

  39. Faut avoir du temps à perdre, pour la relecture d’un brouillon comme pour la traque des références (surtout pour celles qui ne sont pas attribuées). 😉
    J’en profite pour corriger une horreur parmi quelques autres : « Au reste, le dernier mot *appartient* au poète persan ».

  40. @Flo (20 janvier 2019 à 20 h 09 min)

    Bon d’accord, les assassins de son père lui ont volé son adolescence et l’ont fait passer directement de la puberté à l’âge « viril », mais ce côté épopée à hauteur d’enfant vu comme un « Alice au pays des macchabs » a empêché les frères Coen de prendre le récit à bras-le-corps, sauf à la fin très belle, mais hélas le film était déjà fini.

    Tiens au fait, à propos de « bras-le-corps » et en guise de préliminaires avant d’aller hypothétiquement se réchauffer ensemble dans un ciné, on pourrait d’abord se laisser emporter par la foule:

    VIENS POUPOULE
    (Chanson Jaune 1902, Paroles d’Adolf Spahn adaptées à l’intention de Flo par le fantôme d’hervé)

    Le samedi soir après l’turbin
    Le GJ du rond-point
    Dit à sa femme : après l’dessert
    J’te paie l’café-concert
    On va filer bras d’ssus, bras d’ssous
    Aux manifs pour les sous
    Mets vite ton masque faut s’dépêcher
    Pour être bien placés
    Car il faut
    Mon coco
    Abattre tous ces charlots

    Refrain
    Viens, Poupoule ! Viens, Poupoule ! Viens !
    Quand j’entends Mélenchon
    Ça m’rend tout polisson
    Ah !
    Viens, Poupoule ! Viens, Poupoule ! Viens !
    Souviens-toi que c’est comme ça
    Qu’on deviendra gaga.

    Un petit tableau bien épatant
    Quand arrivent les sans-dents
    C’est d’observer le charivari
    Dans notre beau pays
    Dans la cité des Parigots
    Au son du Mégalo
    On voit danser les petits joyeux
    Criant à qui mieux mieux
    Hé l’Macron !
    Fais pas l’khon !
    Laisse tomber ton cocon !

    Refrain
    Viens, Poupoule !, Viens, Poupoule ! Viens !
    Ce soir je t’emmène … où ?
    À la cabane bambou
    Hou !
    Viens, Poupoule !, Viens, Poupoule ! Viens !
    On dansera plein d’entrain
    La polka des Sans-Pain.

    Allez, à +.
    Bises.

    • Tu commençais le film par la fin ? Ok. Je change de casting, je prends une gamine en surpoids, au visage ingrat ayant une vague ressemblance avec Anthony Queen, tu vois ce que veux dire. Un poison qui ne ferait pas dans la demi mesure, bien timbrée, capable de faire Hiroshima avec trois mots de vocabulaire sur un de timbre dog allemand. Je rajoute au ranger des tendances toxicomanes acquises durant un voyage en Chine. Il est criblé de dettes, il ne se déplace plus sans sa boulette d’opium. Je laisse au Shérif son éthylisme et nous obtenons la plus belle équipe de menteurs en territoire indien. Tu l’imagines cette partie de poker grandiose avec le chaman à la peau d’ours et l’indien sans parole ?

        • Pff… Mais non voyons ! C’est un oiseau de nuit, mi-homme mi-femme, pseudo d’un figure célèbre de l’établissement du même nom. ?
          J’ai l’élégance de vous répondre, j’attends que vous en fassiez de même. C’est sans plaisanterie aucune Pheldge, je m’interroge vraiment sur votre échec.

          • Flo, sur les marchés publics, on est payé avec des délais souvent déraisonnables, (j’ai connu 8 mois pour une commune), et ça se traduit pas des majorations et des pénalités pour les charges sur salaires que vous ne pouvez payer qu’avec retard, mais le paiement est garanti. Ensuite, il faut également travailler pour le privé, et là, il y a de tout. Quand une entreprise dépose son bilan, il y a des créanciers privilégiés (salariés, impôts, URSSAF ..) et les fournisseurs se partagent les restes quand il y en a.
            Enfin pour vous répondre, fin 2012 j’ai eu un gros pépin de santé, une semaine en réa, puis suis rentré chez moi, grabataire, ayant perdu 18 kg. C’est la conjonction de ces événements qui m’a contraint à licencier.

      • Non Flo, je ne commençais pas le film par la fin, je disais que le sinistre apprentissage que fait la gamine en passant d’un macchab à l’autre ne se développe quasiment jamais dans ce film. C’est la faiblesse des frères Coen de ne pas s’être emparés assez tôt de cette fable noire…sauf vers la fin quand tout s’achève. Le personnage joué par Damon est très complexe et aurait dû être approfondi dans sa relation avec l’adolescente.
        Mais sinon, j’adore ton changement de casting et j’y reconnais bien là ton esprit d’aventure avec tes circonvolutions cérébrales bien trop complexes pour nous tous ici, tes posts très reconnaissables beaucoup trop alambiqués pour ma petite cervelle, toujours sophistiqués, léchés, torturés, cruels parfois, mais qui n’auraient pas pu être rédigés par une autre que toi ici, Flo la douce, la « sulfureusement » douce, la doucement roublarde, la terrible, la doucement tonitruante, la rentre-dedans-tout-doux, la pousse-toi-de-là-que-j’y-mette-ma-douceur, en deux mots la schtroumpfette tintinnabulante du blog qui laisse des harmonies si cristallines dans son sillage qu’on ne peut s’y tromper.
        à suivre…

        • De deux chose l’une : ou Damon n’est pas à la hauteur du rôle ou la direction d’acteur et les dialogues n’étaient pas adaptés. Je penche pour la première proposition, Damon m’y a affreusement déçue. Il manque de consistance, c’est vrai, (ce dont ne manque jamais R. Gosling par exemple ou tiens, mieux, Tim Roth). Tu as raison, cela crée un déséquilibre dans le trio. Mais l’ambiance du territoire indien est à couper au couteau, divinement rendue dans ce que tout ce monde propose de ruptures, renversement des valeurs, désacralise. Ambiance d’ailleurs en parfaite accointance avec ce personnage indien, dont tu te souviens certainement tiré du film Little big Man : l’homme qui marche à l’envers. Rencontres fugaces, apparitions fantomatiques dans un lieu qui semble hanté à t’en faire oublier le danger et dosées à la perfection. Tu admettras qu’il n’est pas utile de faire parler ce guérisseur à la peau d’ours pour comprendre qu’il ait abusé du peyotl et qu’il connait tous les secrets des esprits de la forêt, sans s’être pour autant défait de ses réflexes de roublardise. Idem pour l’indien sans parole, dont on sait déjà que son silence se traduit pour avoir entendu trop de bruit. Tu prends le parti d’un apprentissage sur le passage d’un mort à un autre ; les frères Coen propose, non pas un apprentissage, mais une traversée initiatique aussi courte qu’efficace, et c’est plutôt réussi pour ma part.

          PS (le commentaire précédent était évidemment une pure dékhonnade)

  41. les émeutiers éborgnés devraient changer de fournisseur de visière. Il en existe de très adaptés au khontexte moderne dans les bons accessoiristes moto

    On ne peut plus aller aux manifs comme au siècle dernier où des flics bonasses tabassaient en direct avec leur seul * gourdin, façon Néandertal sur de petits khons-bendits qui pouvaient jouer les bravasses à pas cher en souriant « même pas mal »

    Ensuite il y a eu les voltigeurs et puis l’escalade…

    * évidemment pas celui qui était dans leur slip

    • Il y a eu une déclaration d’un policier à propos de ses collègues de la BAC; « pour eux,tirer au lance-balles, c’est la fête dans le slip. »

  42. Mon souci principal c’est que pour mener une bonne politique d’enseignement en France il faudrait commencer par mettre tout le ministère de l’éducation nationale chez les fous ! Et y a déjà pas de place pour les vrais déments …

  43. Les physiciens demandent 25 milliards d’euros et des broutilles pour construire un collisionneur de 100 kms de circonférence … ou comment tourner en rond à prix d’or !

    • En ce qui concerne la quête de la vérité ultime des particules élémentaires la physique peut attendre ! Elle a même à peu près une éternité entière pour assouvir sa curiosité …

      • Sur ce sujet,René Thom (dont,faut-il le rappeler,Dugong est le représentant sur terre) s’est exprimé ,notamment lors d’une émission de télévision à destination du grand public.

        Je vais m’efforcer de vous fournir la référence précise.

        • n’oublions pas qu’il est également représentant de Rael, qu’il cause donc aux Elohims, ceci expliquant cela …
          Il avait été viré du Mandarom, par Sa Sainteté le Messie Cosmoplanétaire, soi-même * 😉

          *là, le smiley, c’est pour pas qu’il m’envoie une malédiction incurable, genre la fièvre jaune version Mao

          • Et en plus,les habitants du village ont fait démolir le temple qu’il avait construit!

            Le chef s’est quand même payé du bon temps,avec les rites d’initiation des jeunes filles.

            Faible récompense,diront certains ,pour qui exterminait chaque jour des milliards d’animalcules malfaisants.

  44. La curiosité des savants est un sain défaut – mais la raison est là pour l’orienter et lui présenter une certaine hiérarchisation des priorités.

    Est-ce que l’humanité a vraiment besoin de ce tunnel de 100 kms de long ? Pas dans l’immédiat.

    • « une certaine hiérarchisation des priorités… »
      En recherche fondamentale ?

      À penser des inepties pareilles, Einstein n’aurait pas bâti sa théorie de la relativité générale et on en serait encore à construire des phares de plus en plus grands au lieu d’utiliser des GPS pour la navigation maritime.
      Quelle tristesse ce blog !

      • Non !
        C’est tout le contraire.

        Ça aurait de la gueule un phare de 3200 km de haut construit sur la pointe du Raz afin qu’on l’aperçoit de nouillorque.

        « Et bien, ma’me Ginette, sizy mettait un peu du leur, avec la technique moderne y pourrait bien le bâtir ce phare !
        Et au lieu d’ça y nous détraquent tout le temps avec leurs satellites. »

  45. Sur ce sujet,René Thom (dont,faut-il le rappeler,Dugong est le représentant sur terre) s’est exprimé ,notamment lors d’une émission de télévision à destination du grand public.

    Voilà (40mn) Plus l’énergie augmente,plus on découvre de choses et il n’y a aucune raison de penser que cela ne puisse se poursuivre indéfiniment….Plus personne n’a l’espoir d’aboutir à une description exhaustive de l’ensemble des particules…
    (transcription approximative)

    https://www.youtube.com/watch?v=fUpT1nal744

  46. Application du syllogisme (à partir du Postulat de Claude Charbonnel)

    Les gilets jaunes sont des cons.
    Le jeune Leroy est gilet jaune.
    Le jeune Leroy est un con.

    Témoignage de la mère,Marie-Laure Leroy.

    https://youtu.be/yZadf1P5vLs

    Questions:
    1) Faut-il éborgner les cons ?

    2) La mère d’un con est-elle toujours une conne ? ( qu’elle soit ou non professeur ) ?

    3) Faut-il révoquer Marie-Laure Leroy ?

  47. HS : qui réjouira bêtement de nombreuses personnes ici :
    https://www.lepoint.fr/high-tech-internet/donnees-personnelles-la-cnil-punit-tres-severement-google-21-01-2019-2287560_47.php
    à laquelle il faut ajouter le très stupide projet de Lemaire, de taxer les GAFAM.
    Commencez à apprendre à utiliser un VPN, si vous voulez continuer à utiliser Google, sinon, essayez Qwant.

    Ah et on me dit dans l’oreillette que le sémillant Bruno, quand il aura fait rendre gorge aux géants US, s’attaquera à la confédération Helvétique, qui a l’insolence d’être un modèle de prospérité, alors qu’il y a 40 ans le CHF était quasiment à parité avec le FF : faudra faire cracher ces égoïstes de Suisses, pour leur apprendre la solidarité !
    Y’aurait bien la solution de baisser les dépenses publiques, mais c’est d’une telle banalité …

    • T’imagines comme il est ému par une telle somme Google !
      C’est même pas le budget pattes en l’air de Sundar Pichai …

  48. – Le Boson de Higgs avait été prédit dans les années soixante – il fallut près d’un demi-siècle pour le découvrir (à peu près vrai a dit le CERN).
    – En supposant qu’une prédiction théorique essentielle serait contenue dans les modèles de la mécanique quantique il faudrait combien de temps pour prouver sa réalité ?

    Il y a une espèce d’inertie grandissante de la physique des particules élémentaires …

    • Il y a aussi une autre raison fondamentale qui me fait tiquer : si on construit ce gigantesque instrument à approfondir la matière il va falloir des milliers de chercheurs pour le servir pendant un demi-siècle voire plus.
      Ce sont autant de jeunes cerveaux orientés vers la physique des hautes énergies qui seront stérilisés alors qu’ils pourraient faire de la bonne recherche dans d’autres domaines moins balisés – et plus féconds surtout.

    • Pierre Driout a dit :

      Il y a une espèce d’inertie grandissante de la physique des particules élémentaires …

      ——————————————————
      Que n’avez-vous œuvré dans le domaine afin d’y mettre bon ordre !

  49. En réponse à Hervé : Albert le Grand n’a pas demandé qu’on lui construise un instrument à plusieurs millions de deutsche mark pour découvrir la relativité ! D’ailleurs les Allemands étaient surtout occupés à fondre la Gross Bertha … mon gros béta !


    Ceci dit j’admets plusieurs écoles en physique fondamentale : ceux qui creusent des tunnels comme au Cern et ceux qui élèvent des murs comme Donald Trump le grand bâtisseur !

      • Il le faut bien ! Sinon c’est la guerre entre physiciens et on a assez d’ennuis comme cela avec nos gilets jaunes …

  50. Madame Emmanuelle Wargon,immigrée de la quantième génération ?

    Lionel Stoleru ,son père était-il un immigré de la première ou de la seconde génération ?

    Il est né en France,en 1937 mais je n’arrive pas à savoir si Elie, son père ,et donc grand-père de Madame Wargon est né en Roumanie ou en France.

    Sous Vichy, Elie était considéré comme réfugié,ce qui donne à penser qu’il naquit en Roumanie.

  51. La dimension « Tragique » de la crise actuelle me semble aveuglante …..Bizarrement elle n’est pas soulignée dans ce fil de discussion, pourtant réservé à des gens très intelligents et qui distillent un mépris de classe avec beaucoup d’humour et de subtilité intellectuelle . Personnellement j’attendrai plutôt de leur part et de celle de leur maitre, gourou, une main tendue , un geste d’intelligence qui facilite un dialogue et apaise les esprits ….. Que nenni, vous restez verrouillés dans vos certitudes logiques et l’accumulation de vos connaissances …. Pour maintenir le niveau, je vous propose donc une citation de Montherlant: « Il arrive que les institutions humaines, quand s’y insèrent des personnalités un peu fortes, finissent par prendre elles mêmes le caractère tragique des créatures, avec leurs passions et leurs crises, leurs printemps et leurs hivers, leur frémissement, leur lutte contre la mort  » …..Et aussi cette définition du Robert :  » Tragique : Évoque une situation où l’homme prend douloureusement conscience d’un destin ou d’une fatalité qui pèse sur sa vie, sa nature, ou sa condition même  » …. Mais vous êtes libre de préférer mourir seul, que de consentir à écouter les « cons », en faisant le pari que votre écoute puisse aider à dissoudre leur bêtise.

    • J’avoue ne pas me reconnaître tout à fait dans votre critique.
      Et je vous proposerais volontiers un autre qualificatif à la situation actuelle — quelque chose entre le grotesque, l’absurde et le dérisoire. Le tragique supposait la foi en un au-delà et simultanément le sentiment d’abandon de(s) dieu(x). Mais il n’y a plus personne, le ciel est vide, les dirigeants actuels pensent être des divinités alors qu’ils sont terriblement hommes — et même petits hommes, très dérisoires. Il n’y a personne à maudire — juste rire d’un rire sarcastique, et boire entre amis en attendant que le ciel s’écroule.
      Ce qui est sûr c’est que les nains ont pouvoir utiliseront ce pouvoir au maximum pour nuire et tenter de se maintenir. Ainsi, la réforme de la Justice est un projet de minables apeurés :
      https://www.liberation.fr/debats/2019/01/21/le-projet-de-loi-justice-une-bombe-antidemocratique_1704396

    • Un intellectuel,ça ne manquera jamais une occasion de disserter.

      Selon Sartre un intellectuel,ça rêve de casser la figure à un boxeur et de faire jouir une pute.

      Dans la vie quotidienne,ça se contente de disserter.

    • L’urgent est fait. L’impossible est en train de se faire.
      Pour le miracle, faites-le vous-mêmes.

  52. Je ne vois aucune tragédie, au sens classique, dans l’agitation actuelle qu’il serait présomptueux de qualifier de crise. En effet, si crise il y avait, elle releverait plutôt d’un état chronique que d’un accès brutal: nous sommes en crise depuis les 80’s.
    Un accès de fièvre jaune qui sera rapidement circoncis par les mesures ad-hoc du gouvernement de Mac-Ron, et pas plus.
    Autrement dit, la vraievolution n’est pas à l’ordre du jour et personne n’y risquera une plume, les oies du Capitoles ne sont plus aussi blanches qu’antan.

  53. Le 20 janvier 2019 à 21 h 51 min,
    abcmaths
    a dit :
    (Inappropriation, c’est un terme strausskahnien.)

    Sovotrespèt, Strauss-Kahn a dit que son comportement à l’égard de Nafisstou Diallo avait été « inapproprié »;cet adjectif est la translittération de l’anglais « inappropriate »-lequel est dénoncé outre-Manche et outre-Atlantique comme euphémisme hypocrite.

    Il n’a pas dit « inappropriation »,néologisme que je lis pour la première fois sous la plume de Pierre Driout qui néglige d’en donner le sens.

    L’appropriation,c’est le nom qui correspond au verbe « s’approprier ».Que peut signifier « s’inapproprier » ? Est-ce restituer ?

    Q

  54. L’Etat français est devenu une vraie gueuserie ! Il ne faut plus s’étonner de rien …

  55. État condensé (à l’Est) de la matière (grise):

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lev_Landau#/media/Fichier%3ALandau.jpg
    (Photo prise en 1962 après son accident de voiture où son cerveau était passé complètement à l’ouest, direction fréquente à l’époque chez les soviétiques)
    Merdre, j’avais toujours crû que c’était son coiffeur qui trouvait ça très joli de lui faire cette coupe à la khon au Babyliss…hurkhurkhurk !

  56. Le maitre des lieux va être heureux : voir l’article du 21/01/2019 sur
    http://upinsky.work

    Conclusion de l’article :
    Et donc dîtes désormais « Madame LE juge » : c’est la Loi ! »
    Voilà la Réponse intangible, « À l’Immortalité », de l’Académie française, de Richelieu et de Vaugelas, à la saisine du 20 avril 2017 de la Cour de cassation !

  57. (*%T DIGRESSION *)
    « Fascinating » : le commentaire universel du Spock de *Star Trek* s’impose pour dire l’étonnement au vu des réflexions exposées ici, toujours plus éloignées du billet original — c’est apparemment un fonctionnement *normal*, pour ce site, quand c’est, ailleurs, une dérive qui n’a même pas le mérite d’être d’inspiration situationniste (ou alors pas dans ses bons aspects).

    Beaux exemples à l’appui, M’sieur Brighelli nous entretenait de l’*héroïsme* nécessaire face aux infra-humains tels que Foutriquet 2.0 et ses complices (la liste n’est pas limitative). Un Grand Ancien l’avait remarqué avant moi : la colère et l’écoeurement ne s’emparent que des ceusses, malheureux, qui ont affaire à l’humaine engeance ; les naturalistes sont, eux, généralement plus paisibles d’étudier la nature qui, parfois terrible, n’est jamais sotte ou malveillante. L’affrontement avec les animaux ou avec les éléments est toujours plus *propre*, et l’héroïsme alors plus pur. En voici un exemple, qui divertira *peut-être* d’une actualité sinistre, et surtout de propos qui ne sont pas tous à la hauteur de ceux tenus par M’sieur Brighelli.

    Qui connaît encore le nom et les exploits de Williams Willis (1893-1968) qui, en 1954, désireux de « vivre sous la menace continuelle de la mort » et aussi soucieux de surpasser l’exploit accompli par Thor Heyerdahl et l’équipage du *Kon-Tiki*, réalisa *seul*, à *61* ans — avec un chat et un perroquet ! –, une traversée de 6700 *miles*, du Pérou jusqu’aux Samoa, sur un radeau baptisé *The seven little sisters*, nom ordinaire des filles d’Atlas et de Pléioné chez les anglophones.

    Comme presque toujours pour les personnalités d’exception, Internet est assez pauvre en ressources. En témoigne cette minimaliste fiche de police :

    en.wikipedia.org/wiki/William_Willis_(sailor)

    A en croire les rares recensions, les ouvrages — apparemment difficiles à trouver — que Willis a écrits pour raconter sa vie et certains de ses hauts faits semblent dignes du plus grand intérêt.

    Je n’irai pas faire le malin (ce qui me serait d’ailleurs difficile) : c’est à Georges Blond que je dois d’avoir appris, jadis, l’existence de ce navigateur d’élite auquel est consacré un beau chapitre intitulé « L’homme fou de la mer » dans *La grande aventure des océans*, recueil dont je ne saurais trop recommander la lecture : on y trouve évidemment le portrait de quelques tristes sires tel ce Duroy de Chaumareyx qui, illustrant tant de vertus politiciennes en marche, mériterait une rue à son nom (n’importe quelle rue, sale et envahie par divers rats, du Paris massacré par HidalgogolE) ; on y trouve aussi et surtout d’admirables leçons de courage, d’intelligence, d’énergie et de grandeur (c’est d’ailleurs pourquoi je déconseille vivement cette lecture aux enfants et adolescents : ils en pourraient légitimement concevoir quelque amertume d’avoir à vivre dans le monde de Foutriquet 2.0, de ses maîtres et de ses complices).

    Blond déplorait déjà l’oubli dans lequel était vite tombé Willis, même aux Etats-Unis. C’est bien d’un véritable héros que de n’avoir jamais songé à soigner sa publicité et mieux, d’avoir écrit des poèmes rassemblés sous ce titre évocateur : *Hell, Hail and Hurricanes*. Une telle qualité d’être, illustrant le triomphe de la volonté, n’existe probablement plus, sinon — peut-être — secrètement. De fait, parmi les contemporains surestimés qui prétendent chercher le danger — à condition de ne courir *aucun* risque et de disposer d’une assistance de chaque minute –, qui donc irait proclamer tranquillement « Je voulais *simplement* m’imposer une épreuve » pour en solitaire affronter l’océan ?

    Mon épouse ne comprenait pas que je ne sois pas vraiment admiratif devant les « exploits » de quelques héros vantés par la bonne presse qu’elle consulte parfois. Au terme de sa lecture de *La grande aventure des océans*, elle m’a dit : « Maintenant, je saisis tes raisons, mais ces temps-là sont passés. ». Hélas !

    Dans un épisode de la série *Le prisonnier*, le numéro Six parvenait à quitter le Village par la mer : seul le visage résolu du Patrick McGoohan de la grande époque aurait pu incarner à l’écran le combat de l’individu contre la mer, le combat de Willis contre la mort.

    S’ils ne lui ont pas épargné les épreuves et les souffrances, les dieux ont toujours été cléments à Willis (« *And the Gods Were Kind* : c’est le titre du récit de sa première grande traversée) ; ils devaient nécessairement lui offrir le plus beau des cadeaux, savoir la meilleure des fins pour un vrai marin. Willis a donc trouvé la mort au cours de son ultime traversée de l’Atlantique, entreprise à *74* ans. Son petit bateau, le *Little One*, fut découvert à la dérive, vide et désemparé, non loin des côtes irlandaises. Dans le journal de bord, cette dernière entrée en forme d’épitaphe : « La mer est le royaume de l’homme brave ».

    C’est quand même autre chose que les attaques sur les entrepreneurs et les fonctionnaires, les allusions personnelles et « private jokes » sans intérêt pour les visiteurs occasionnels. Maintenant, chacun peut revenir à ses guéguerres et à ses dissertations *presque toutes* hors-sujet. 😉

    (*%E *)

    • J’ai la nette impression que vos maitres ne vous ont pas appris les vertus bénéfiques de la concision, ou de la synthèse.
      Un bon conseil gratuit :
      Il existe des sites sur la Toile comme WordPress, où vous pourrez jouer au prédicateur, sans encombrer cette agora.
      Méfiez-vous de votre penchant à l’inflation sémantique : vous risquez de finir comme Michel Onfray, dans le rôle ingrat d’imprécateur à-quoi-boniste !

      • Tout le monde ne peut pas être, à votre image, sec ou pauvre.
        Etes l’illustration parfaite de ce qui, ici, éloigne certainement des commentateurs plus intéressants que la majorité des « habitués » — et non, je ne prétends pas être plus passionnant que vous tous, mais au moins *autant*, ce qui n’est pas difficile.

        Que M’sieur Brighelli l’ordonne, peut-être par égard pour son troupeau, et je retourne chez les *lurkers*, qui vous valent probablement bien. 😉 En attendant, vos injonctions seront lues à la manière qui convient, savoir celle préconisée par Jeanson.

          • Nada, ce n’est rien ; Savonarole, ce n’est pas grand-chose.
            Avant d’écrire, on réfléchit, ou encore on utilise ce substitut de culture qu’est Gougueul : Nada, c’est une fine allusion à un film de John Carpenter ; Nemo ne finit pas en nihiliste, qui s’écrie « Dieu et Patrie ».
            On vous laisse jouer tout seul, maintenant — vous devez connaître.

    • Je ne vous opposerai pas de vouloir recadrer le débat et je profite de ce post pour vous remercier de nous avoir indiqué le site de P. Remacle, il est en bonne place dans mes favoris. Une pépite.
      Je réagis sur ce cadeau qui vous désignez comme étant le plus beau : la mort de ce marin en mer. Je ne partage pas votre avis. Quand un marin s’engage sur les océans, il ne le fait jamais pour y trouver la mort mais pour s’y confronter, contrairement aux héros de cette chroniques qui connaissent précisément l’issue de leur combat. Il n’y pas pire souffrance qu’une noyade au milieu d’un océan. Mort effroyable, une des pires qui soit sans rentrer dans le détail. Belle mort, bonne guerre : deux contresens. (J’accepte en revanche : bonne mort).
      Ces héros ne cherchent pas la beauté du geste qui serait si réducteur à la dimension de l’engagement, ils maîtrisent l’objet. Ils le transcendent : ils donnent à la mort un sens ; une raison.

      PS : Votre plus plume impressionne, ne soyez pas troublé que les réactions tardent à se manifester.

  58. Défrayer la chronique cela peut arriver pour de tas de bonnes et mauvaises raisons !
    Ensuite arrivent les écrivains et les reporters qui amplifient l’évènement, qui le racontent à leur manière avec style, avec grâce ou disgrâce !
    Parfois c’est le héros lui-même qui devient le conteur … ainsi Alain Bombard qui avait traversé l’Atlantique en 1952 seul sur un petit radeau est devenu un habitué des grandes conférences de la salle Pleyel !

    • Et alors, pauvre Troll !
      Il est parfaitement licite de faire EN MÊME TEMPS, un exploit et de l’argent.
      C’est plus moral que le comportement du minuscule Micron qui ajoute l’insulte à la blessure (insult to injury)

    • Un voisin de ce Bombard le détestait;il lui reprochait d’avoir causé la mort de quelques marins irlandais .

      Et ce « héros », ayant mangé chez lui des conserves avariées, dut un jour être transporté d’urgence à l’hôpital.

  59. Ma mère a fait la une de tous les magazines de la planète en juin 1955 ; elle avait été victime de l’accident de la voiture Mercédès sur le circuit du Mans et on la voit soutenue par deux gendarmes recevant d’un prêtre l’extrême-onction dans son fameux ensemble-tailleur vert !
    Elle ne s’est jamais prise pour une héroïne pour avoir été ainsi soumise à l’attention de la terre entière !

  60. Je crois que JPB regrette le temps littéraire des grands récits – et cette tradition épique avait été très bien intégrée par Hollywood à la grande époque. Quo Vadis, Robin des Bois, Ivanhoé, Ben Hur etc ce sont des récits romantiques que Hollywood a su très bien restituer.

    Il parait assez évident que la littérature a beaucoup pâti de la mondialisation ! Et pour cause …

  61. Héroïsme de la science

    Pour les physiciens des hautes énergies chasser la particule élémentaire est le plus haut accomplissement humain.

    J’ai émis quelques réserves à ce sujet hier et ici-même ; du coup Zorglub a senti qu’il devait venger l’honneur bafoué des physiciens …

    • En résumé pour le physicien Zorglub la chasse à la particule est la chasse par excellence des temps modernes, la montée au pinacle de la connaissance par des héros en blouse blanche !

      C’est sa culture – sa référence majeure ! Alors que Moïse il s’en fout un peu …

      Voilà ce que j’essaye d’expliquer – le cadre de références n’est forcément pas le même pour tous – on a les héros qu’on peut !

  62. Mais j’apprécie tout autant la satire contenue dans « Les Caractères » de Jean de La Bruyère !

    La Bruyère a, je crois, oublié de satiriser les professeurs qui il est vrai occupaient une place plutôt réduite à la Cour et à la Ville au 17e siècle ! Molière a satirisé les médecins et les notaires – lui aussi a oublié les professeurs.

    En littérature il n’y a pas qu’une maison … le récit épique, la représentation théâtrale, la satire, la chronique etc.

  63. Pierre-Gilles de Gennes qui était un homme très habile – très agile intellectuellement – refusait qu’on le compare à Newton – effectivement même en sciences on ne peut recouper deux fois ce qui a été coupé …

    Donc voilà : il y a bel et bien une temporalité de la connaissance !

  64. Pour dire le vrai je me flatte d’avoir été l’éditeur moderne de Jules Regnault ! C’est mon grand titre de gloire dans l’histoire des sciences.

    Qui parmi vous glorieux agrégés, docteurs et capétiens peut en dire autant ?

    • Depuis 1945 un des phénomènes émergents en Occident c’est l’apparition d’une classe professorale pléthorique ! On a multiplié les universités et les écoles … cela joue énormément dans l’ambiance politique générale !

      • Je crois qu’à cet égard la série de films-cultes ce sont ceux de Denys Arcand qui se passent justement dans le milieu professoral nord-américain.

      • Yadza.

        Un ex-camionneur devenu gilet jaune a dit sur une de ces chaînes parallèles:la France Insoumise, c’est un parti de profs.

    • C’est peu de chose mon lapin par rapport à ton œuvre immense qui se déploie sur tous les fronts purs – pour reprendre la rhétorique chère aux communistes style Paul Eluard et Louis Aragon !

  65. « LA RESISTANCE S’ECRIT SUR TOUS LES FRONTS PURS » (Tristan Tzara).

    En lettres dorées ???

    • Désolé vraiment mais les génuflexions … même devant les fronts purs ça n’a jamais été mon style !

  66. François Mitterrand tout au contraire avait fondé un réseau de résistance avec les anciens prisonniers de guerre – on y faisait toutes sortes de choses, notamment de longues réunions politiques où l’on préparait l’après-guerre, sauf à résister militairement aux Allemands ! Mitterrand en bon bourgeois qui ménage ses arrière ayant interdit toute action militaire aux membres du réseau … moyennant quoi les SS et la Milice fichaient une paix royale aux cellules du dit réseau !
    Sacré filou celui-là !

  67. Je n’ai pas compris qui étaient les barbares et quel est le groupe de cent péquins que vous voulez affronter avec panache. Hormis quelques membres du gouvernement qui comptent pour du beurre.

  68. @Flo du 21 janvier 2019 à 21 h 19 min,

    T’es chiante Flo, parce que t’as l’air de connaître ce film sur le bout des doigts, et il faudrait vraiment que je le revoie pour continuer cette dispute avec toi, mais je ne suis absolument pas d’accord avec ton analyse du personnage interprété par Damon. Au contraire, Matt prouve ici qu’il est un super acteur, le seul dans cette histoire à trouver un peu de profondeur derrière ce jeu de statuettes western, plaisant mais superficiel. Les autres m’ont vite horripilé, surtout la gamine –je persiste et signe– qui est complètement déconnectée des possibles enjeux du récit à quoi les Coen s’occupent en dilettantes.
    D’ailleurs, JPB a dit qu’il ne valait pas celui d’Hathaway – 100 dollars pour un shérif, avec John Wayne. Donc le débat est clos !

    • Il est mièvre, lisible – ce qui suppose que tu anticipes immédiatement ses réactions, et il n’y a pas plus ennuyeux pour une femme mon bébé – Il a l’éthique en bandoulière, sans nuance, sans subtilité, en vrac. Tu ne vois que cela. Il un laisse pas deviner une once de vice. Je ne lui demandais qu’un chouille de perversion comme tout à chacun. C’est tout.

      • « …il n’y a pas plus ennuyeux pour une femme mon bébé…Il un laisse pas deviner une once de vice…Je ne lui demandais qu’un chouille de perversion comme tout à chacun. ».

        Waaoouuh, foin de cochonneries subliminales, Flo !
        J’apprécie sincèrement ta réponse baignée d’informations qui se risquent à la franchise sur tes goûts en matière de séduction.
        Perso, je n’ai jamais trouvé que le meilleur moment est celui où on monte l’escalier: trop pervers.
        J’aime mieux rencontrer la chair en direct, quelle qu’elle soit, bonne ou mauvaise, avec ses hauts ou ses bas; c’est souvent ce que je dis aux filles pour les emmener au 7ème, le doigt sur le bouton dl’ascenseur du Hilton…uhuhu !

        • Cochonnerie si tu veux. Mais enfin, même le chef de la bande qui laisse apparaître un semblant d’éthique durant sa conversation avec l’héroïne – ce à quoi on ne s’attend pas, tu es d’accord ? – bon, ben ce versant de caractère, qui ne se dévoile que durant cinq pauvres minutes, donne plus de consistance à ce personnage qui ne tient pas l’affiche, qu’en a Damon « p’tit Louis » tout au long du film ! Une misère !
          Fin de la conversation, je file.

    • En plus Jean-Paul est un fan de John Wayne… Il n’y a même pas le début d’un commencement de débat possible. Evidemment qu’il préfère celui avec John pfff. (Je plaisante Jean-Paul)

      • Flo,

        Saviez-vous que John Wayne aimait les femmes fortes et un peu vicieuses de tempérament ? Style mexicaines au sang chaud, brunettes rebelles ?

        Etait-il naïf ou roublard selon vous ce grand acteur comme vous-et-moi ?

        • Bah voilà ! On aurait aimé voir Damon prendre un bain en gardant ses mexicaines. Pas grand chose, rien que ça !

      • Avez-vous vu le Dernier des géants ? Eh bien, en vérité je vous le dis, si demain j’ai un crabe vraiment incurable, je me débrouillerai pour finir ainsi.

        • Même sentiment.
          Incidemment, honnête compte-rendu chez DVDclassik :
          http://www.dvdclassik.com/critique/le-dernier-des-geants-siegel

          J’aime assez le côté « Gilet jaune » de John Nada dans ce *They live*, évoqué *supra*. 😉 Comme vous dites, « pas le film de SF de tout le monde ! » : on en pourrait dire autant, dans le genre fantastique, de *In the Mouth of Darkness* et de *Prince of Darkness*.
          Si vous n’avez pas vu *Vampires*, c’est un très honnête western *déguisé* en film de vampires.
          By the way, n’avez pas dit si Nada devait retourner dans le monde des *lurkers* (qui ne lisent que vos chroniques, s’épargnant presque tous les commentaires). 😉

          • Je donne mon avis: j’aime bien vos interventions et je n’aimerais pas que vous retourniez dans l’ombre.

          • Le sieur savonarole, que je pense *concerné* par votre citation de Gresset, pourrait néanmoins exprimer l’opinion de la (basse) cour, quand l’animal s’imagine en mesure de me donner des leçons et même des ordres :
            « J’ai la nette impression que vos maitres ne vous ont pas appris les vertus bénéfiques de la concision, ou de la synthèse.
            Un bon conseil gratuit :
            Il existe des sites sur la Toile comme WordPress, où vous pourrez jouer au prédicateur, sans encombrer cette agora. »
            A mon sens, la décision vous appartient. Vous *seul* avez le droit de m’exiler vers les ténèbres extérieures, si vous jugez mes petites interventions dépourvues d’intérêt.
            Pour ma défense, j’ai non seulement fait connaître l’indispensable site de Philippe Remacle, mais encore suscité deux ou trois réactions positives. A l’intention du moine troll, je suis prêt à commencer d’éventuelles futures contributions avec cet avertissement : TLAWIFDNRIYAIS (« Too Long And Written In French, Do Not Read If Your Alias Is Savonarole »). 😉

            L’exploit de Willis, accompli *seul*, est encore plus impressionnant que celui de Thor Heyerdahl et de son équipage. Comme tout le monde, je connaissais le second et non le premier. *La grande aventure des océans*, toujours disponible, est un livre remarquable, qui pourrait inspirer des dizaines de chroniques ; je le dis quand je ne suis en rien un amoureux de la mer — tout au plus de l’amer façon Ambrose « Bitter » Bierce… ou Pierre de Marbeuf.

    • Eh-oh, halte au feu ! Il y a une splendide séquence dans celui des frères Coen — une chevauchée de nuit sous une lune froide, de toute beauté.

  69. Le téléphone prortable,fléau des temps modernes. (A Venise chacun s’enferme dans son portable et oublie de regarder les fresques etc.)

    Mais, dans le petit film ci-dessous,on peut voir comment certains Américains utilisent l’appareil pour s’ouvrir au monde.

    (Il y a des sous-titres -engendrés par reconnaissance vocale- et ça parle assez vite…)

    Dans le premier échantillon,l’homme au portable,marchant dans la rue ,déclare à haute et intelligible voix : « La mère de ma copine m’a collé une gonorrhée . »

    Une expérience sociale à tenter en France ?
    Une façon de re-créer du lien ?

    https://www.youtube.com/watch?v=SjqVNoV19HM

  70. Mon cher Lormier,

    Vous êtes bien disert en cette journée neigeuse !

    J’ai vendu ce matin un grand classique « Les derniers rois de Thulé » de Jean Malaurie – fondateur de « Terre humaine » une grande collection ethnologique chez Plon. Les ultimes possesseurs de la Terre …

    • Il n’y a plus guère que les crétins comme les banquiers, les hommes d’affaires et d’industrie style Carlos Ghosn et Emmanuel Macron qui se croient encore les possesseurs de la Terre !

      Les peuples primitifs étaient possesseurs de la Terre de manière si naïve et si imbriquée avec leur conception radicale de la divinité qu’on pouvait leur pardonner leurs violences et leurs injustices !

      • Suis-je Kantien ? D’une certaine manière : je ne me crois pas élu pour posséder le monde !

    • Qu’entendez-vous par « inappropriation » ?

      Vous avez parfaitement le droit de forger des néologismes, mais je vous serais reconnaissant d’en donner le sens-quand bien même il vous paraîtrait évident.

      • C’est comme bachi-bouzouk dans la bouche du capitaine Haddock ! Ca ne mérite pas d’être traduit ..; sinon je fais une bulle …

    • Voilà les Parisiens qui pensent que leur cas est une généralité ! Ici, soleil radieux toute la journée — un peu frisquet quand même, mais grand beau. La France ne se limite pas à Paris ou à la Normandie !

      • Lormier n’est pas parisien;Driout ne s’aventure pas loin de Rueil,ce qui ne fait pas de lui un parisien.

        Parisiens et provinciaux: Eric Hazan note que les gilets jaunes provinciaux « montent » à Paris.

        Cela,dit-il est rare.

        Et par ailleurs,ils ont d’emblée compris que le pouvoir était rive droite,à l’Elysée précisément.

        Ce gros corps de Martinez l’a compris aussi;c’est pourquoi il n’a jamais appelé à manifester ailleurs que rive gauche.

        Avec la CGT,c’est toujours Bastille République.

        J’ai lu aussi qu’il programmait une grévinette pour la mi-février.

        Dormez bien ,Macronystes, les corps intermédiaires sont là.

  71. Di Maio naze entube :

    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/21/l-ambassadrice-d-italie-convoquee-au-ministere-des-affaires-etrangeres-francais-apres-des-propos-de-luigi-di-maio_5412430_3210.html

    « il y a des dizaines de pays africains où la France imprime une monnaie, le franc des colonies, et avec cette monnaie elle finance la dette publique française ». « Si la France n’avait pas les colonies africaines, parce que c’est ainsi qu’il faut les appeler, elle serait la quinzième puissance économique mondiale alors qu’elle est parmi les premières grâce à ce qu’elle est en train de faire en Afrique »

    A ce niveau de délire *, même les plus khons de gilets jaunasses risquent-ils de tiquer ?

    Doriout nous esspliquera que les italiens sont jaloux des kholonies que la France a réussi à conserver en rusant.

    * des lires, des lires oui mais des Salvini

    • Le coup de poignard dans le dos est une habitude des Italiens depuis Mussolini ! L’ami de Dugong celui qui portait galamment l’habit feldgrau familial alias Jacques Doriot aurait pu aussi porter l’uniforme italien tout aussi seyant.

  72. Ceci dit on pouvait s’attendre à une réaction italienne devant la signature du traité dit d’Aix-la-Chapelle : forcément on réhabilite un des deux vaincus européens de 39/45, l’autre renacle !

  73. Jean Maurie : « Je ne cesserai de plaider contre la mondialisation. Le pluralisme culturel est la condition du progrès de l’humanité. ».

    Et pan dans la gueule à l’autre aplatisseur de peuples !

  74. « l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économiques, vient-elle de calculer ce chiffre terrifiant présenté l’autre semaine lors d’un séminaire OCDE-Ajef (Association des journalistes économiques et financiers): «En France, 3 millions de personnes âgées de 15 à 34 ans ne sont ni en enseignement, ni en formation, ni en emploi, dont 40 % sont de jeunes issus de l’immigration», a-t-il été dit lors de cette réunion consacrée à l’intégration des migrants dans les pays de l’OCDE.
    Cela représente un taux d’inactivité de 18,1 % pour cette tranche d’âge qui rassemble 15,750 millions de gens (et un taux de chômage stricto sensu de 14,3 % selon l’Insee, sachant que pour une partie de ces jeunes l’inactivité est un choix plus ou moins délibéré).
    Sur les 2,850 millions de «NEET», 1,75 million sont des «natifs de natifs» pour reprendre la formulation de l’OCDE signifiant qu’ils sont «nés en France, de parents nés eux-mêmes en France». Entre parenthèses, les statistiques «ethniques» sont interdites dans notre pays comme chacun sait, mais l’Insee et l’Ined sont tout à fait autorisés à demander le lieu de naissance dans leurs enquêtes!

    Grâce à quoi l’OCDE peut identifier 1,090 million de personnes vivant en France, «ni en emploi, ni en enseignement, ni en formation» et qui sont «issus de l’immigration» (soit un sur quatre). Cette expression recouvre deux cas de figure: d’une part, les 500 000 «NEET» nés à l’étranger (définition de l’immigrant), dont 445.000 dans un pays autre que l’Union européenne, et d’autre part les 590 000 «NEET» nés en France et «ayant au moins un parent né à l’étranger».

    Er certains voudraient acceuillir encore plus de migrants?
    Qui m’explique?
    De quoi vivent ces 3 millions de 15-34 ans?

    • « ce chiffre terrifiant :….Cela représente un taux d’inactivité de 18,1 % pour cette tranche d’âge qui rassemble 15,750 millions de gens  »
      Pourquoi trouvez-vous ce « chiffre terrifiant  » ?

      Il est admis par presque tous les économistes qu’un nombre croissant d’individus en Europe (natifs de natifs ou pas) sont en « surplus »; le seul rôle qu’ils puissent éventuellement jouer dans la société est celui de consommateurs.

      Et alors ?

      Sur les statistiques ethniques,il y a eu voici une dizaine d’années,une polémique (probablement toujours active aujourd’hui mais plus discrète).

      François Héran, à l’époque directeur de l’Ined ,avait répondu à des questions pour le journal Le Monde.

      François Héran,aujourd’hui professeur au Collège de France, est un esprit cartésien.

      Contrairement à une légende tenace, les esprits cartésiens sont rares en France.(rarissimes chez les journalistes).

      https://www.lemonde.fr/societe/chat/2007/09/21/francois-heran-un-usage-raisonne-des-statistiques-ethniques-peut-permettre-d-expliquer-les-inegalites_958133_3224.html

      • « le seul rôle qu’ils puissent éventuellement jouer dans la société est celui de consommateurs » euh, celui de fonctionnaire n’est pas mal non plus 😉

        • C’est bien pourquoi il faut augmenter leurs salaires;ainsi,les carnets de commande se rempliront.

          • pas sûr : plus de fonx, ou fonx mieux payés ==> plus d’impôts (faut bien trouver le pognon, y’a pas de licornes d’abondance) ==> hausse des prix !
            Le privé M. Lormier, y’a que ça d’efficace, que je vous dis mon bon monsieur 😉

  75. PS Pouvez-vous donner un sens à une expression comme « immigré de la deuxième génération », »immigré de la troisième génération », » immigré de la k-ième génération. »

    Pour moi,il y a contradiction dans les termes:si vous êtes immigré, c’est qu’à un moment de votre vie (donc après votre naissance) vous êtes passé d’un pays à un autre.

    Madame Emmanuelle Wargon,ministre , est fille de Lionel Stoleru (aujourd’hui décédé) né à Nantes en 1937 .Le père de Lionel Stoleru ,Elie, Juif roumain originaire de Vaslui était un immigré. La mère,Fernande Blum avait quant à elle émigré depuis l’Autriche.

    A l’époque,cette famille était enregistrée à la préfecture de la Loire sous la rubrique « réfugiés » roumains.

    Cette famille aurait normalement dû être déportée et gazée. Je dis normalement car c’était la norme de l’Etat français à l’époque (et comme nous savons, l’Etat,outre le monopole de la violence légitime,a celui des normes.)

    Il se trouve que la famille Stoleru est hors- norme;si Elie,Fernande et Lionel
    avaient été gazés,Madame Wargon n’existerait pas aujourd’hui.

    Madame Wargon est-elle une immigrée de la troisième génération ?

    • C’est une façon pudique de parler des reubeuhs, qui après 3 générations, se sentent plus reubeuhs que céfrans …

      • « des reubeuhs, qui… »

        La virgule implique que la relative (qui…) est un commentaire;autrement dit, selon vous, ce sont TOUS les « reubeuhs » qui qui après 3 générations, se sentent plus reubeuhs que céfrans …

        Vous n’avez donc jamais rencontré de petits-fils d’immigrés du Maghreb qui se sentent français ?

        Moi,si.

        Que disent les statistiques des démographes ?

        Emmanuelle Wargon se sent-elle plutôt roumaine ou plutôt française ?

    • Je suis le seul ici à avoir lu La France Interdite?

      Est-ce que JPB n’avait rédigé un billet à son sujet que pour le plaisir de l’éloge paradoxal?

      Je précise que je ne sais pas vraiment quoi penser de ce livre. Même si Obertone prétend à l’objectivité, il y a évidemment une idéologie dans son propos, qui affleure de plus en plus à mesure de la lecture.

      Je ne sais pas quoi en penser parce que je suis un littéraire. Produit de l’école d’aujourd’hui, j’avoue à ma grande honte que je suis très vite dépassé par les chiffres. En revanche, quand Obertone relève toutes les déclarations de nos politiques à la gloire du métissage, ou bien les affaires judiciaires dans lesquelles les personnes « issues de la diversité » et les blancs reçoivent un traitement différent, eh bien, je m’autorise l’originalité de l’expression, les bras m’en tombent. Un dernier exemple qui n’est pas dans le livre parce qu’il est trop récent: pourquoi le rappeur qui a appelé à « pendre les blancs » n’a-t-il pas été condamné pour incitation à la haine raciale?

      Je ne sais plus trop qui (Dugong?) m’a balancé récemment comme un argument péremptoire qu’il n’y avait pas de faits bruts. Je ne sais toujours pas ce que ça veut dire. Mais je crois que s’il n’y a pas de faits bruts, il y a quand même des faits brutaux.

      • « Je ne sais plus trop qui (Dugong?) m’a balancé récemment comme un argument péremptoire qu’il n’y avait pas de faits bruts.Je ne sais plus trop qui (Dugong?) m’a balancé récemment comme un argument péremptoire qu’il n’y avait pas de faits bruts. »

        Oui,c’est bien dugong qui vous a parlé de faits bruts.

        dugong ne refuse pas la conversation,à condition que l’interlocuteur soit prêt à faire un effort.

        « Les branleurs qui ne suivent pas les liens qu’il poste »,il refuse de les aider.

        dugong est le représentant sur terre de René Thom.
        Je suis quasiment certain que cette histoire de « faits bruts » peut s’éclairer par la lecture de René Thom.

        « Il y en a que c’est pas la peine. » déplore dugong de temps à autre.

        A mon avis,vous n’avez pas été catalogué comme tel.

        A votre place,je demanderais un complément d’explication.

        • C’est un genre de Maître Zen, c’est ça?

          J’ai déjà suivi certains liens de Dugong, je m’en souviens maintenant après avoir gougueulisé René Thom. J’étais déjà tombé sur la page wikipédia de la théorie des catastrophes. C’est des maths, on dirait. J’ai déjà dit que j’étais très très limité dans cette discipline. Pas grave, j’ai un normalien agrégé et docteur en mathématique sous la main, je lui demanderai des explications lors du prochain goûter d’anniversaire de nos marmots respectifs. La dernière discussion avait été intéressante: il était question d’intelligence artificielle, de réseaux de neurones et de « rétropropagation du gradient ». J’ai presque tout compris de ce qu’il m’a dit. Et pour les prophétie apocalyptiques à la Terminator, il m’a certifié que ce ne serait pas avant 2030.

          Pardon pour la digression. Dugong, je sollicite un complément d’information.

      • J’avais écrit : « Les « faits » bruts, en supposant même qu’ils existent, sont insignifiants. »

        Je me suis amusé à simuler sur glougloutrad, par quelques allers-retours français/brexitais, la transformation qu’un ris de veau pouvait réaliser sur une telle proposition :

        « Les « faits » grossiers, même s’ils sont supposés exister, sont insignifiants »

        Étonnant, non ?

        • Qu’avez-vous fait au juste ?

          Si j’envoie sur google translate
           » Les ris de veau grossiers, même s’ils sont supposés exister, sont insignifiants. » j’obtiens:

          « Coarse calf sweetbreads, even if they are supposed to exist, are insignificant. »
          qui ,renvoyé à son tour,me ramène à la phrase française initiale. (stabilité totale)

          • J’ai envoyé la phrase initiale dans la concaténeuse parabolique vers le brexitais puis recopié l’énoncé obtenu dans la partie gauche, traduis en français puis recommencé deux fois.

            La robustesse d’un énoncé face à une dé(sin)formation est une qualité de plus en plus appréciable. Si le vôtre a résisté dès le départ, gardez-le au chaud, il resservira à l’occasion.

            PS : de dignes universitaires méritants, souvent émérites, se préoccupent encore de la pensée thomienne :

            https://www.actuality-renethom.com/

  76. « Il y a une splendide séquence dans celui des frères Coen — une chevauchée de nuit sous une lune froide, de toute beauté. » (JPB)

    Pff ! Oui, je m’en souviens. Et je me souviens aussi au début de l’image du père de la gamine émergeant d’une neige épaisse comme revenue de « Fargo ». Mais tout est froid dans ce film: la neige, la lune, la chair pendouillant au bout d’une corde, etc…Le film a bien quelques fulgurances (on est chez les Coen tout de même) mais il restera dans leur filmographie comme un film anecdotique fait de petites touches réussies par endroits, mais globalement pas très inspiré.
    En fait de chevauchée, c’est le film entier qui en est une, et au risque de me répéter, une chevauchée d’un conte ramassée sur la fin de la bobine, conjecture tardive d’un film qui n’est jamais venu.
    Tiens, j’ai même plus envie de le revoir, même en séance privée avec la Flo, qui m’a beaucoup énervé sur ce coup-là.
    Mince, notre première dispute…ça commence mal !

    • La Flo ? Tu te mets à parler Laboeuf maintenant ?

      PS : J’ai adoré l’oscillation, cette douce tension. Légère arythmie sur nos échanges toujours affectueux. Rien de grave. Bah, c’est une création à l’échelle Fahrenheit ; tu restes en mode Celsius. C’est flagrant.

      • Chaque profération du mot « Fahrenheit » devrait valoir à son émetteur une baffe retentissante.

        Fahrenheit avait beau être allemand, il n’en était pas moins très khon : au lieu de définir une échelle centésimale basée sur deux états du même matériau pur, abondant sur terre comme l’eau, il choisit deux références hyperlocales *.

        Parfois, chier droit est une qualité indépassable.

        * http://www.ac-nice.fr/maths/mathv2/images/admin/documents/2013semainedesmaths/ENIGMESCM1SUP/3%C3%A8me%202nde/Enigmes%203%C2%B0%202%C2%B0%20-/Enigme%201%20LUNDI/3.%20Informations/Fahrenheit.pdf

        • « Chaque profération du mot « Fahrenheit » devrait valoir à son émetteur une baffe retentissante. »

          ?

          Vous ne manquez pas de culot Messire. C’est un sujet sur lequel je me ferais oubliée si j’étais vous… Vous n’aviez qu’à nous donner vos indications sur la notion de température promises il n’y a pas si longtemps. Non mais vous êtes beau d’intervenir aujourd’hui sur le sujet. Et en jouant de la main en plus, je rêve.

          • Vous confondez une réaction de quelques lignes, écrite dans la fièvre de l’indignation, d’une durée qui n’excède pas celle d’une honnête miction avec un travail de fond où les concepts sont repolis comme des galets et leurs liens correctement retissés.

            On est loin des recopiages insignifiants d’un branlicot comme doriout.

          • La fièvre de l’indignation ?
            La mienne est de l’utilisation de la longitude et la latitude de votre bras, et la menace qu’elle se satisfasse ailleurs que sur les accès de vos plus intimes détroits (les aisselles par exemple).

  77. Je ne sais pas lequel des frères Coen est un sagouin mais l’autre ne lui dit rien visiblement !

  78. Maman vient m’envoyer un mail terrifiant, de notre maison de campagne dans l’Essonne:

    « …Au plus cruel de l’hiver, je garnis la mangeoire aux passereaux d’un mélange de gras et de céréales. Tu te souviens que la mangeoire est installée dehors, en hauteur, et se balance sur le fil de fer qui sert de support à la vigne. Ainsi, les bouvreuils, les mésanges, les rouge-gorges, tous les petits passereaux du jardin viennent se nourrir tout en me réchauffant les yeux…
    Mais mes yeux ont bien froid, cette année. D’habitude (i.e. depuis les vingt ans que Maman possède cette maison(N.D.L.R)), la mangeoire, les jours froids d’hiver, doit être regarnie deux fois par semaine. Cette année, elle reste pleine. A peine quelques coups de bec de deux ou trois petites mésanges charbonnières…  »

    J’ai éclaté en sanglots en lisant son message.
    J’ai aussitôt pensé à mon exemplaire de Sérotonine, où on a droit à un marque page houellebecquien, qui restera vintage. La pièce la plus somptueuse de ma collection, avec cette photo déjetée de Houellebecq prise par « 30 millions d’amis » dans une batterie innommable de poules en cage sous la lumière électrique. Une pièce d’exception, pour les collectionneurs.
    Je vous écris ce qu’il y a sur le marque-page:

    « Il existe certaines zones de la psychè humaine qui demeurent mal connues, parce qu’elles ont été peu explorées, parce que heureusement peu de gens se sont trouvés en situation d’avoir à le faire, et que ceux qui l’ont fait ont en général conservé trop peu de raison pour en produire une description acceptable. […] Ce n’est pas similaire à la nuit, c’est bien pire; et sans avoir personnellement connu cette expérience j’ai l’impression que même lorsqu’on plonge dans la vraie nuit, la nuit polaire, celle qui dure six mois consécutifs, demeure le concept ou le souvenir du soleil. »
    « Sérotonine », page 305

    • Et si vous faisiez stériliser les chats du voisinage ? Il resterait plus d’oiseaux pour hiverner dans les parages …

      • Non, Pierre, les pares-brise des voitures sont étonnamment propres à la belle saison, les insectes ont disparu, nous nous faisions la réflexion avec une amie.

    • La même ici.
      Où sont les grimpereaux, pinsons, bergeronnettes, etc.
      Il reste quelques mésanges charbonnières (où sont les autres ?) et j’en suis réduit à nourrir les moineaux.

      Et aussi, où sont les papillons ?

      Les mêmes larmes partagées par notre fils (qui a votre âge) et par moi-même.

      Quel monde horrible.
      Je me sens tellement du XXème.
      Un vieux con quoi !

    • Une de mes étudiantes a fait son mémoire sur l’effet de la pollution sur les cancers des mésanges en ville, elle a fait sa soutenance blanche hier soir. J’avais moi aussi les larmes aux yeux. Mais moins que lorsque j’ai regardé les photos des manifestants éborgnés, samedi matin. J’ai plus d’empathie pour mon immonde espèce, on dirait.

      • Les mésanges charbonnières se tirent une balle dans la patte en militant pour un monde plein d’effet de serres.

        En Périgord, on les nourrit avec du gras de canard, ce qui est un moyen sournois de développer chez elles un certain comportement cannibale.

      • Je me rappelle de dictées où l’instit surjouaient les accords :

        « La lune est pâle et semble se hâter
        […]
        Ô la terrible nuit pour les oiseaux sur leurs pattes geléheuses. »

  79. lurking

    A propos des « lurkers »; le verbe anglais « to lurk » a (presque toujours) une connotation négative; to lurk »,c’est se cacher,se tapir dans l’ombre pour faire un mauvais coup,pour sauter sur une proie…

    Et pourtant, les « lurkers » d’Internet ne font pas de mal.

    Il Maestro sait peut-être combien de gens sont connectés à son site à tel ou tel moment et qui ils sont…

    Certains ici se font silencieux pendant de longues périodes;je n’ai rien lu de catsmustmeow depuis deux ou trois semaines.

    Il n’est pas impossible qu’occasionnellement Il Maestro crée de pseudo-commentateurs pour relancer un débat,l’orienter… Vaste terrain d’expérimentation pour un romancier.

    https://www.makeuseof.com/tag/lurker-majority-youre-not-weird-reading-never-posting/

      • Vous aussi vous espérez un prompt retour ?

        Elle a ses raisons de garder le silence;mais elle nous a dit qu’elle continuait à lire billets et commentaires.

        • Si les femmes s’éclipsent régulièrement d’ici et se contentent de lire sans intervenir, il y a des raisons évidentes à toutes. Trop de  » zemmouriens » ( comme dit Flo), pour que ça nous soit praticable de façon aisée.
          C’est une sorte de club, cercle, très masculin, orchestré par un Maître qui acquiesce par son silence.
          Selon notre humeur, nous choisissons de nous taire ou de partir au combat.

          • « C’est une sorte de club, cercle, très masculin, »

            Mesdames,ne vous laissez pas impressionner par le brouhaha que nous faisons.

            Lormier,en tout cas,vous préfère.

          • Oui mais vous ne savez pas me parler. Désolée mais c’est ainsi.
            « Pardon pour vous, pardon pour eux, pour le silence
            Et les mots inconsidérés,
            Pour les phrases venant de lèvres inconnues
            Qui vous touchent de loin comme balles perdues,
            Et pardon pour les fronts qui semblent oublieux. »
            J. Supervielle

  80. Je passe plus de 500 grammes de graines pour oiseaux des jardins par jour. Selon les années et le climat, la population varie mais ils sont très nombreux ( mésanges *4, chardonnerets, verdiers, tarins des aulnes, pinsons, pinsons du nord parfois, sitelles, gros bec).
    Nous serions des privilégiés si le MEN nous créait de bonnes CPES pour nos petits bacheliers ruraux méritants, travailleurs et non boursiers de lycée.

    • bien moins d’insectes et de papillons, hélas. Indéniable.

      PS : quelles insultes ces posts anodins vont-ils me faire asséner ?

  81. et je comprends parfaitement pourquoi Elimal, que je connais, un peu, de longue date, n’intervient pas, pourquoi Sanseverina s’absente aussi pour de longues périodes. Pour Flo, je la connais mal donc je ne sais pas du tout mais ce sont peut-être de similaires motifs.
    Autre constat : j’ai longtemps pris Pheldge pour une femme.

    Autre constat : j’ai pris la peine d’expliquer, essentiellement pour le maître des lieux puisque les autres ( Dugong, Zorglub et Driout mis à part) ignorent tout du GRIP, de GM et de Catmano, mon positionnement en ce qui concerne le GRIP et ma sœur. Il me tenait à cœur de dire à Jean-Paul à quel point j’étais étrangère à cet état de fait, à quel point j’avais œuvré auprès de Catmano pour limiter la casse, en pure perte, et je ne sais même pas s’il m’a lue. Je n’ai pas eu le moindre accusé de réception. C’est normal vu que je ne peux lui offrir ni un plateau télé ni rien d’autre qui le satisfasse. Ben, voyez-vous, c’est décevant ! Et je n’étais même pas hors sujet puisque le GRIP venait d’arriver sur le tapis.
    Décevant.

    • Tiens, moi aussi je croyais que Pheldge était une femme.

      Dites, vous n’allez pas nous rejouer la guerre des sexes, là?

      Je ne sais pas ce que c’est que le GRIP. J’ignore tout de cette histoire avec votre sœur et je me contrefiche du sexe, de l’orientation sexuelle ou de la couleur de peau de mon interlocuteur. Ah, et je ne suis pas « zemmourien ».

      • Qu’un aussi piètre prêtre de la chapelle libéralakh puisse être qualifié de « femme » témoigne de l’obscurité de notre époque.

        Femelles du blog, allez-vous vous laisser traîner ainsi dans la glèbe longtemps encore ?

    • « j’ai longtemps pris Pheldge pour une femme », de votre part, je prends ça comme un compliment !
      Je pensais que mes calembours bons, et mes jeux de mots, laids, m’avaient trahi. 😉

    • Que vouliez-vous que je réponde ? Je sais bien que Catmano a un caractère entier, comme on dit…
      Quant au GRIP, je ne cesse de leur tresser des loges — y compris au ministère pour qu’ils décrochent la minuscule subvention qui leur permettra de vivre un an de plus.

    • Tiens, une pensée pour Sanseverina qui confiait détester, comme vous, les oeufs brouillés que j’adore – mais à m’en faire crever la panse. Je fomente, en ce moment même, une expédition sur un marché aux truffes. Agrément parfait accompagné d’un verre d’un Pomerol comme le devoir l’impose pour ce plat. On est fine gueule ou on ne l’est pas.

  82. Bonjour Gus, bonjour Lormier, bonjour Dobolino.
    Effectivement je continue à lire les billets et commentaires… Et ne suis pas un clone…
    Bonne journée

  83. Tribalisme en Essonne !

    « Quatorze jeunes étaient en garde à vue aujourd’hui après une rixe devant un lycée à Palaiseau (Essonne), au cours de laquelle un lycéen et un surveillant ont été blessés par des coups de battes de baseball, a-t-on appris de sources concordantes. »

  84. (*%T DIGRESSION *)
    En attendant l’éventuelle réponse de M’sieur Brighelli à l’inessentielle question, « Nada doit-il, selon les ordres de savonarole le troll, retourner au néant, et sinon quand ? », une possible dernière pour la route, qui concerne un *héros* de l’intemporelle révolution, savoir Bakounine — le lien avec le billet est certes ténu, mais on a vu et on voit pire. 😉
    Voici trois décennies, comme tout le monde, j’avais lu *Dieu et l’état*. Saint Littré m’en voudra, mais j’ai corrigé ici la capitale qu’avait laissée l’anarchiste étrangement respectueux des Puissances. Je m’autorise cette facétie parce que Debord et ses amis, qui savaient un peu le français, parlaient bien de « la cathédrale *leur*-dame de Paris ». Au reste, comme un Grand Ancien, je hais si fort le despotisme que je ne suis souffrir le mot « ordonnance » de mon médecin. 😉
    Bref, reprenant l’ouvrage dans une nouvelle édition parue chez « 1001 nuits », je le retrouve, comme dans mon souvenir, assez avare en propos raisonnables tels que ceux-ci :
    « En un mot, nous repoussons toute législation, toute autorité et toute influence privilégiée, patentée, officielle et légale, même sortie du suffrage universel, convaincus qu’elles ne pourront tourner jamais qu’au profit d’une minorité dominante et exploitante, contre les intérêts de l’immense majorité asservie. » (page 45, et « convaincu*s* », c’est parce que, de manière savoureuse, Bakounine prétend parler au nom de tous les vrais anarchistes).
    « Les professeurs de l’école [capitale corrigée, voir *supra*] et les fonctionnaires de l’état [capitale corrigée, voir *supra*] s’appelleront des républicains, mais ils n’en seront pas moins des tuteurs, des pasteurs, et le peuple restera ce qu’il a été éternellement jusqu’ici, un troupeau. Gare alors aux tondeurs ; car là où il y a un troupeau, il y aura nécessairement aussi des tondeurs et des mangeurs de troupeau. Le peuple, dans ce système, sera l’écolier et le pupille éternel. Malgré sa souveraineté toute fictive, il continuera de servir d’instrument à des pensées, à des volontés et par conséquent aussi à des intérêts qui ne seront pas les siens. » (page 49).
    J’avais parfaitement oublié cette étonnante note de Bakounine, développant « Ce fut alors que commença à prêcher Chateaubriand » (page 109) : « Je crois utile de rappeler une anecdote d’ailleurs très connue et tout à fait authentique, qui jette une lumière si précieuse tant sur le caractère personnel de ce réchauffeur des croyances catholiques que sur la sincérité religieuse de cette époque. Chateaubriand avait apporté au libraire un ouvrage dirigé contre la foi. Le libraire lui fit observer que l’athéisme était passé de mode, que le public lisant n’en voulait plus, et qu’il demandait au contraire des ouvrages religieux. Chateaubriand s’éloigna, mais quelques mois plus tard il lui apporta son *Génie du christianisme*. » (page 125).
    La recherche de la vérité étant souvent riche en découvertes décevantes, j’ai préféré ne pas vérifier la véracité de l’anecdote. Si elle est vraie, c’est du joli, ou ce n’est pas joli ; si elle est vraie, elle éclaire de manière déshonorante le caractère du vicomte, qu’on sait un peu menteur à l’occasion, mais que je n’aurais pas cru si habile *commerçant* — il en deviendrait un personnage des *Contes cruels*, et même une manière sinon de *zéro*, du moins d’epsilon. Mais peut-on croire Bakounine ?
    (*%E *)

      • @Jean-Paul Brighelli : J’attendais un oui ou un non. « Mais vous n’êtes pas bien, ici ? », c’est une réponse de philosophiste, quand vous êtes un littéraire. 😉
        Je ne voudrais pas que votre moine troll, qui se croit en mesure de donner des leçons de style et même de littérature (les mémorialistes, je les pratique probablement mieux et depuis plus longtemps que lui, ce Duconno qui n’a même pas vu que j’avais cité Retz en évoquant Dumas), aille « gémir encore, se plaindre toujours » — et comme il fait partie de la basse-cour, et que les attaques de crétins m’insupportent… Tant pis ! Back to the shadows ! 😉

    • Chateaubriand était un bon bourgeois qui ménageait la chèvre et le chou de ses convictions !

    • Au lieu de lire de mauvais auteurs, qui vous polluent les neurones, prenez de la graine chez les mémorialistes de l’Ancien Régime : le Cardinal de Retz, Saint-Simon et G. Casanova. Vous y trouverez une belle et forte peinture de la nature humaine, dans un style éblouissant, contrastant avec votre prose assez lourde.

  85. La procureur d’Evry Caroline Nisand va-t-elle nous parler des douze tribus d’Israël et de leurs querelles incessantes pour mieux expliquer ce merveilleux vivre-ensemble dont on nous bassine soir et matin ?

  86. Toulouse:
    La banque Lazard est chargée de trouver un acquéreur pour la somme de 500 millions d’euros, alors que les Chinois avait acquis l’aéroport pour 308 millions il y a 4 ans soit une plus-value de 192 millions d’euros à laquelle s’ajoutent les dividendes versés depuis.
    Qui avait validé cette braderie ?

    • Le mystère de la « création de richesses » reste totalement inexpliqué et voilà que vous nous soumettez un autre problème tout aussi ardu:comment se fait-il que des choses « prennent de la valeur » ?

      PS La Lady Gaga des mathématiques a fait remarquer un jour que la question de savoir »où et comment,en économie , se crée la valeur est vachement dure. »

      On dit familièrement que le mec qui a un marteau plante des clous partout.

      Je me demande si la Lady Gaga des mathématiques ne pense pas qu’il y a en économie des problèmes qui s’apparentent à des problèmes de maths et se résolvent comme tels.

      Au fait, je ne sais pas si la Lady Gaga, qui est humaniste et profondément attachée aux valeurs de la République, s’est exprimée sur les blessures par balles et grenades.

        • Pardon, je n’avais pas bien focalisé.

          Cela dit,il y a « braderie » et/ou crime si au départ l’aérport a été sous-évalué.

          S’il a pris de la valeur…il y a eu manque d’anticipation.

          • Saufsonrespé, Lormier est un dégonflé : Non seulement il refuse de nommer l’auteur du forfait mais en outre il tente d’en minimiser l’ampleur:
            Alors que la Cour des comptes est formelle:
            « La vente des parts de l’Etat dans l’aéroport Toulouse-Blagnac à une société aux capitaux étrangers, c’est le contre-exemple d’une opération réussie  »

            « Contre-exemple d’une opération réussie  »
            C’est une forme polie pour dire échec TOTAL !

            Coût: qqes centaines de millions d’euros que paieront Lormier et les autres.

      • La création de richesse s’explique par le jeu à somme positive,
        soit 1 +1 = 3
        Ainsi, un épargnant et un chômeur peuvent s’associer pour fonder une entreprise et produire des biens et des services inexistant auparavant.
        Cette situation s’appelle le capitalisme. Elle suppose évidemment l’existence de la propriété privée.

        • Cette situation suppose également que la banque prête ce qu’elle n’a pas en pariant sur l’avenir.
          D’où le fait que si tous les clients retirent leurs billes, la banque crève.
          C’est curieux mais ça fonctionne.

          • Il n’y a pas forcément d’intermédiation bancaire.
            La banque d’investissement peut intervenir dans le scenario pour créer une mutualisation des risques, risques inhérent à toute entreprise.
            Ensuite, il y aura toujours deux types de banques : banques de dépôts et banques d’investissement, voir la loi Glass-Steagall.
            Les détails sont ici :
            https://rabouilleur.wordpress.com/2014/08/12/284/

    • « trouver un acquéreur pour la somme de 500 millions » pour un truc acheté 308 millions, bonne chance les frangins Lazard ! 😀
      1/ La valeur réelle sera le prix auquel la transaction se fera, et non le souhait du vendeur, ça s’appelle l’offre et la demande !
      2/ pour demander 192 millions de plus, faut être capable de la justifier, la plus-value de 60 % … les mecs qui vont acheter, c’est pas des baltringues … enfin, sauf si l’état, la région, le département, la ville ou l’intercommunalité, un de ces trucs géré par des politiciens, qui claquent sans aucune décence du pognon, qui ne leur appartient pas ! Et ce genre de clowns, il y en a à pléthore dans notre beau pays.

  87. Le 23 janvier 2019 à 9 h 54 min,
    dobolino
    a dit :
    Oui mais vous ne savez pas me parler. Désolée mais c’est ainsi.

    Instant délicieux:vous avez la fraîcheur d’âme d’une jeune fille.

  88. Valeur : le système de référence n’est pas le même pour tous !

    – Par exemple pour Zorglub la quête de la particule élémentaire finale mérite que l’humanité se saigne aux quatre veines … quand bien même il serait prouvé que cette quête demanderait un temps infini et serait aussi transcendante et mythologique que la quête du Graal d’illustre mémoire !
    – Pour les Egyptiens l’embaumement était nécessaire à la vie éternelle et rien n’était trop beau pour ceux qui cherchaient à forcer le passage de la mort, pyramides gigantesques y compris.
    etc

    Donc la valeur dépend essentiellement de l’énergie que l’humanité ou quelques exemplaires de ladite humanité veut mettre à contribution dans cette recherche du signe plus plutôt que du signe moins !

    Certains poussent la quête de la valeur jusqu’à la perversion ultime : la fin de l’humanité dans une guerre totale serait seule à même d’obtenir le résidu-diamant c’est à dire l’atome de carbone alpha qui exalterait pleinement la valeur-oméga !

  89. Union sacrée

    Par exemple qu’est-ce qui rassemble les bonnets d’âniens en ce lieu ? Une admiration éperdue pour Jean-Paul Brighelli, notre guide, notre gourou !
    Bien entendu quelques hérétiques comme Lormier essayent de semer la graine du doute mais la foi résiste malgré le vent mauvais !

    • Nous sommes tous de grands pervers en réduction : de petits diables qui contrefont comme des singes la création divine !

      Ange le pervers
      Il n’est pas donné à l’homme de mettre un signe plus sur toutes choses pour les sommer ensemble jusqu’à obtenir l’inaccessible infini !

  90. Qu’est-ce que l’argent ? Un raccourci des échanges. Le type qui veut à tout prix gagner de l’argent vous répondra toujours, je n’ai pas le temps, en effet il a vendu son temps contre un peu d’argent.

    L’argent n’est pas le signe de la valeur suprême puisque qu’on perd une quantité finie – son temps mortel – contre une espérance de jouissance momentanée.

  91. TRAITE D’AIX LA CHAPELLE

    Dans un premier round de négociation, les Germains voulaient signer un acte entérinant le transfert de souveraineté de la plage naturiste du Cap d’Agde à Berlin.
    (Vous le savez, ils adorent le soleil qui brûle leur peau blanchâtre d’obèses heureux d’être gras)

    À la place, nous avons réussi à les convaincre de la proximité de l’Alsace-Lorraine de GERMANIA, et ils en reprendront possession le 1er avril 2019.
    à suivre…

  92. RECTIFICATION IMMEDIATE

    Le Primat d’AIX LA CHAPELLE découvrant à l’instant mon commentaire sur BdÂ, me demande de remplacer, dans un message maladroitement rédigé, un mensonge malfaisant par un descriptif réel et honnête, ce que je fais bien volontiers en m’exécutant illico.

    Soyons clairs…

    Nos cousins Germains font bronzer au soleil du Cap d’Agde, non pas
    « leur peau blanchâtre d’obèses heureux d’être gras »
    mais
    « leur derme couleur ivoire de personnes enchantées d’être dodues »…uhuhu !

  93. EXCLUSIF
    SONDAGE IFOP (Institut Foutraque de l’Opinion Parisienne)

    Voici un sondage de notre cellule que je vous livre sans commentaire politique.

    Question :
    « Avez vous confiance dans les négociations du traité d’AIX LA CHAPELLE? »
    NON : 100%
    OUI : 20%

    Commentaire politique :
    Les 20% de réponses affirmatives nous ont été communiqués par le Service Communication de l’Elysée.

  94. J’adore cette phrase de René Char dont je devrais m’inspirer plus souvent avant d’écrire mes commentaires foireux sur BdÂ:
    « Un grand poète se remarque à la quantité de pages insignifiantes qu’il n’écrit pas. »

    • Je remarque que les Boches n’ont pas réclamé le retour illico-presto de l’Aiglon périgourdan alias Dugong le mammifère amphibien !

      Je tiens à ce que le retour des cendres de Dugong se fasse dans la discrétion teutonne – au milieu d’une fanfare alsacienne de bon aloi promenée sur une barque funéraire qui remontera le Rhin depuis Aix-la-Chapelle jusqu’à Colmar.
      On mangera de la choucroute tout le long du parcours avis aux amateurs !

  95. Oraison funèbre du Dugong

    Dugong ne demandait pas grand chose à la vie comme une bonne poilade de temps à autre pour se moquer d’un vieux physicien allemand Fahrenheit qui inventait des thermomètres tordants et modeste et réaliste il sut se satisfaire de peu ! Physicien des dimanches il mena ses petites expériences sur un coin de table sans rien demander à personne – inventant la salière à assaisonner les calembours, le chronomètre à pot-pourri, l’hygromètre à charade à tiroirs.
    Lauréat à de nombreuses reprises du concours du plus beau parleur de Bonnet d’âne il n’exhibait ses breloques aux demoiselles que dans l’intimité d’un cosy périgourdin qui ressemblait à une chapelle troglodyte de bon aloi.

  96. Mais c’est qu’ils sont désopilants les Bouffigue et Plumet du Vermot louis-philippart.

    De vrais corneculs d’inauguration de supérette.

  97. La ville de Toulouse devrait proposer aux Chinois de racheter l’aéroport pour 700 millions;les Chinois accepteraient peut-être de vendre à ce prix.

    Un précédent célèbre:

    « Un rapport confidentiel de l’Inspection générale des Finances (IGF) relève des dysfonctionnements autour de la vente de l’immeuble de l’Imprimerie nationale rue de la Convention à Paris en 2003 par l’Etat puis son rachat quatre ans plus tard, quatre fois plus cher. »

    « Selon les informations du Figaro, les locaux de l’Imprimerie nationale, situés à Paris dans le XVe arrondissement de Paris, ont été vendus 85 millions d’euros en 2003 au fonds d’investissement américain Carlyle, avant d’être rachetés récemment pour 376,7 millions d’euros au profit du ministère des Affaires étrangères. »
    L’Express

    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-vente-de-l-imprimerie-nationale-critiquee_467124.html

    • On vend par petits bouts puis on essaie de racheter, c’est lassant à la longue et cela énerve tous les citoyens de ce pays, avec ou sans gilets.
      Que l’on vende la France entière (à l’Allemagne par exemple) et que l’on en finisse une fois pour toute!

      • Pasque Lormier et les autres, dîtes-vous bien que vous allez prochainement payer le salaire de quelques gilets dorés par le parlement européen qui, une fois élus, ne seront plus aussi khons au sens de l’intégrale de C.C.

  98.  » Légère arythmie sur nos échanges toujours affectueux. Rien de grave. »

    Elle vient de lui effleurer la joue par deux légères tapes affectueuses. Il se demande s’il y a eu comme une sorte de charité dans sa réaction. Plutôt un instinct de protection qui le laisse sur sa faim..
    Maintenant, il se reproche presque de se l’être demandé. Peut-être de l’inclination tout simplement; il est heureux que cela se soit déroulé ainsi, une ombre s’obstinait depuis qu’ils avaient évoqué leurs points de vue divergents sur ce film.

  99. Plutôt beau brun le Dom Juan Guaido !

    Qu’en pensent les dames du forum ? Suis-je le seul à lui trouver du toupet et de l’allure ?

  100. Coup d’état au Venezuela. Stop
    Maduro exfiltré à Sarlat Stop
    Trump trempé dans le Golpe Stop

    • Laisse donc ton vespéral favori s’occuper de ce qui ne nous regarde point.
      Que golpe que porra nenhuma! Quem sabe fala, quem nao sabe cale a boca.
      Chega de filosofia barata, vindo daquele primeiro mundo cheio de sabedoria: tentem conhecer a vida naqueles paises e , depois, poeremos conversar a toa.

    • Vous ne suivez pas mes bons conseils :
      Vous apprenez l’Espagnol, au lieu d’apprendre le Russe.
      vous êtes un Cancre !
      Vous méritez un bonnet d’âne !

    • L’onde de choc se fait d’ailleurs déjà ressentir dans des endroits aussi inattendus qu’improbables:

      « Nou pran nout destin an min.
      Pou giny koz ek nout bann zélu , nou la bezwin di nou bann revandikasyon ke nou la partaj ant nou. »

      • 🙂 ahhhh l’écriture « créole russe », écriture militante estampillée PCR, pleine de k de z et de w, histoire de créer la « lang kréol », et de bien montrer , qu’elle ne devait rien à la langue du vil « colonisateur » …

        Je vous laisse deviner les dégâts sur la maîtrise de l’orthographe et la grammaire, depuis.

  101. BIOLOGIE CELLULAIRE DU COMMENTAIRE BDÂ POUR LES NULS:

    PCR: Réaction en chaîne par polymélasse de commentaires rutilants de vacuité partant d’un post de Dudu qui se développe emphatiquement à partir d’un amplicon initial.

    Question : ce commentaire serait-il autoréférentiel ?

  102. On a beau dire, parfois l’islam a du bon :
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/01/23/01016-20190123ARTFIG00319-des-clients-croient-voir-allah-sur-du-papier-toilette-et-obtiennent-son-retrait.php

    Hier, désespéré, j’annonce aux élèves que je cours chercher un seau de cendres pour m’enduire le visage.
    Comme ils ne comprennent rien, obligé de faire un bref rappel théologique.
    Je suis d’ailleurs très surpris, sur une classe de 3° de 26 élèves, aucun ne se déclare chrétien.
    Tout fout le camp : même les bondieuseries sont trop de boulot pour les mômes du XXI° siècle !

    Il me questionnent êtes vous croyant ?
    Je répond que je suis athée pratiquant farouche, voire intégriste.
    Et j’explique que lorsque la pratique de l’islam devient extrême elle est nommée islamisme.
    Et que de mon côté, par dérive sectaire, je suis en train de sombrer dans « l’athlétisme ».

    Nul n’a tiqué même si j’ai senti un léger flottement dans la salle.
    Néanmoins, l’une m’a demandé les premiers symptômes (craignant sans doute que je leur ai menti auparavant en expliquant mon aversion pour le sport ?).
    J’ai expliqué ressentir des pulsions de meurtre lorsque je rencontre un croyant.

    Ils ont bien compris.
    J’ai complété en parlant d’amalgame (j’en ai profité pour faire un cours de chimie et d’odontologie) et de stigmates (du coup nouveau rappel théologique).

    On mesure mal la pénibilité de l’enseignement des mathématiques.

    • Le seau de cendres masque la honte que vous devriez ressentir chaque fois que vous commettez un cours magistral. Votre contrition consistera à remplir un seau d’obstacles épistémologiques que vous avez répandus à dessein pour confusionner les apprenants sans défense qu’on a eu bien tort de vous confier sans surveillance.

      Combien de fois faudra-t-il vous répéter, suivant l’éthylo-mot-logie, qu’un théorème doit être « l’objet d’une vision », même trouble, même obscure, même absente…

      Quant à l’athlétisme dont à propos duquel vous militez, sachez que le lancer de marteaux non accompagnés de faucilles n’est que ruine de l’âme.

    • « aucun ne se déclare chrétien » normal, ça fait près de 40 ans qu’on dit que le Christianisme , c’est ringard, que le socialisme c’est bien mieux …
      J’ai entendu ce discours dès la 6 ème, en 1971 déjà.

  103. Suivant une tradition périgourgandine d’accueil, nous assurons les anglais qui en ont dans le bulbe, qu’ils soient sur terre, sur mer ou en train de s’envoyer en l’air, qu’ils trouveront refuge chez nous.

    Nos caves leur sont ouvertes.

    Dernier en date, William Boyd dans le vespéral :

    http://dl.free.fr/kR0eLlcJz

    • ils sont c0ns ! c’est des marguerites, des azalées ou des chrysantèmes qu’il faut y mettre : pour régénérer le flore vaginale, n’importe quel doc, gynéco vous le confirmera ! 😉

  104. Certains disent en leur sabir incompréhensible : Tuez tous les professeurs seul Meirieu reconnaîtra les bons d’entre eux !

    Cette position me paraît un peu extrême.

    • S’il y a des mauvais résultats dans l’enseignement français c’est qu’il y a encore des professeurs – il faut y remédier mais par des moyens doux.

    • « Cette position me paraît un peu extrême » pourtant c’est celle d’un missionnaire …

  105. Affaire Nick Sandmann – un jeune américain issu d’une école catholique de Covington en Géorgie « Le Sud » quoi ! – se retrouve à manifester à Washington comme soutien de Trump et des anti-avortement. En somme certains diront ici Belzébuth en personne …

    Mais en face de ces jeunes pro-Trump des activistes noirs-juifs pro-Israël (!) viennent les provoquer puis arrive un Amérindien Nathan Phillips – oui on dit comme cela – ancien du Vietnam qui passe son temps à protester et défiler grâce à sa retraite d’ancien combattant … tout cela au fond est l’expression de la grande démocratie américaine avec tous ses ridicules et ses outrances !

    Je ne vois là rien de choquant … mais comme chacun sait je suis vieux-jeu !

    Sur ces entrefaites les médias forcément de gauche et démocrates veulent en tirer une leçon anti-Trump en sélectionnant une image du face-à-face : le jeune catho blanc contre le vieil indien militant !
    Mais en oblitérant tout le reste des images qui montrent tout au contraire que les jeunes ne sont pas venus à la rencontre de leurs adversaires.

    D’où tout un pataquès national … voire international puisque j’en parle !

  106. Y-a-t-il des Gilets jaunes pro-Macron qui se font financer par Bernard Tapie et qui veulent aligner une liste aux Européennes pour couper l’herbe sous le pied aux formations nationalistes ? Il semble bien …

    • Ca ne me gêne pas ! En démocratie c’est comme un marché des voix : on vend et on achète les électeurs !

  107. « Si les femmes s’éclipsent régulièrement d’ici et se contentent de lire sans intervenir, il y a des raisons évidentes à toutes…/…
    Selon notre humeur, nous choisissons de nous taire ou de partir au combat. » (dobo, 23 janvier 2019 à 9 h 44 min)

    Pascale, en quoi te sens-tu menacée, pour je cite « partir au combat », par des remarques qui devraient totalement t’indifférer ?
    À force de vouloir mordre comme un chat exaspéré, tu lis n’importe comment, et tu n’es pas en mesure de sentir aucune bienveillance à ton égard de la part des mecs du blog. J’en sais quelque chose…
    Ou alors, persiste dans ton mutisme comme Sanseverina si cela peut aider à la construction de ta cuirasse de blogueuse cherchant à se protéger de coups imaginaires.
    Vous êtes marrantes aussi, les filles, mais dès qu’on vous fait une petite remarque, vous montez dare-dare dans le manège gloseur du commentarium, vous hissant pathétiquement sur vos ego pour mieux attraper la queue agitée par le forain…et qu’est-ce que vous en faites de cette queue..? Au mieux, vous l’astiquez comme une lampe des Mille et une Nuits, mais le génie qui en surgit n’est la plupart du temps qu’un sirop pâteux (je pourrais donner des noms pour les coutumières du fait) et narcissique, soit la meilleure façon de quémander notre ironie ou notre détestation.
    Au plaisir…

    • Oui, tiens, donne des noms. L’ennui sorti de cette lumière du jour entre chien et loup me couvre comme un manteau.

        • Rien de terrible, et cela me navre parfois – je suis sortie des fêtes en ayant encore la vague impression d’être Bouddha en position assise. Tu sais, Moix donnait une raison que je lui trouve très suffisante pour justifier son choix féminin ; il expliquait ne pas se sentir à l’aise en compagnie d’une femme de son âge ; ce que je crois sincèrement et je n’ai d’ailleurs pas compris l’hystérie collective suscitée par l’honnêteté de ses paroles. Je crains que la compagnie de mes bourrelets, ma cellulite et mes rides ne te gênent mon chaton, cela me navre aussi… (Je me cogne un de ces spleen… Je file me faire du thé)

          • Flo, quand j’étais en 1ere année de fac, j’ai eu une brève aventure amoureuse avec ma chargée de TD de thermodynamique, une PRAG qui avait presque
            15 ans de plus que moi (une vraie chaudière, si on file la métaphore dans le cadre de la matière enseignée). Depuis, je suis convaincu que l’amour ne se déploie que sur la base d’un fort contraste, la différence d’âge pouvant donner lieu à une passion d’une ardeur inouïe.
            Faut il être semblables pour tomber amoureux ? (*)
            C’est toute la question…

            (*) Vous avez quatre heures.

          • Quatre heures pour décharger sur la cheville de la dame ! Forcément, on comprend qu’elle ait mis fin à cette « relation »

          • Hmm… Je ne pense pas qu’il y ait une différence si flagrante entre nous. Ton verbe, ta plume, tes références, tout ce qui trahi une génération (tu citais Cerruti et Smalto par exemple – gril-lé et tes larmes d’hier soir n’y pourront rien changer comme dirait Serge) et même une certaine maîtrise de soi, qui ne serait seulement le fait d’une éducation serrée mais bien d’une expérience que tu cacherais derrière cet aspect chien fou perdu flamboyant et solitaire, me font dire que tu n’as pas moins de trente ans. Arrête-toi un instant, tu veux.

          • (Heureusement les chats me font rire. Ils sont en plein safari-souris dans la maison. Reza (Parce que Reza shah), le chef de la bande – ils sont deux – et Balinais de son état et a à peine 18 mois d’âge, fait enfin preuve de maturité et d’agilité dans la direction des opérations. Ils ont pris du galon depuis l’année dernière. Allez, Bises)

    • Maintenant, si on ne veut pas se friter avec un humain même dans le monde numérique, on peut toujours créer son propre agent conversationnel. C’est ce que je suis en train d’écrire nuitamment à mes moments perdus.
      Si ça intéresse quelqu’un, j’ai écrit un bon canevas en python 3.6 à l’aide de Tensorflow. Je cherche un peu d’aide pour la visualisation du réseau, et si quelqu’un ici sait utiliser Tensorboard(qui m’a permis de lancer un serveur contenant un panneau de contrôle visible dans le navigateur sur http://localhost:6006), je suis partant pour filer mon code.

  108. Jadot, écologeux à torgnole, nous prévient : « c’est écologie ou barbarie »

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/01/24/elections-europeennes-pour-yannick-jadot-c-est-ecologie-ou-barbarie_5413807_823448.html

    Il s’agit, bien sûr, d’un « ou » non exclusif comme dans « démagogie ou babiologie », « romantisme ou batterie au plomb », « numérologie ou tératologie », « spaghetti ou opéra », « néphrologie ou otarie », « proctologie ou canarie », etc.

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