L_Empire_de_l_or_rouge_Enquete_mondiale_sur_la_tomate_d_induJ’ai longtemps pensé que l’or rouge, c’était le safran — ou un alliage précis d’or et de cuivre. Et puis j’ai lu le livre de Jean-Baptiste Malet — paru il y a un an, mais il n’est jamais trop tard pour se cultiver. C’est à un bel article paru sur le site de Respublica, l’organe de la Gauche républicaine, que je dois d’avoir découvert un ouvrage qui a déjà beaucoup fait parler de lui et qui m’avait échappé — honte à moi — mais qui est toujours disponible sur les stands des libraires.

J’arrive d’une civilisation de la tomate. Enfant, je faisais mes devoirs dans le parfum entêtant de sauces longuement mitonnées, glougloutant comme une bête vivante qui tentait de soulever le couvercle. La transformation lente de tomates fraiches en sauce fut mon premier contact avec la chimie : nécessité d’y ajouter un peu de sucre, pour compenser l’acidité, nécessité aussi de faire cuire à tout petit feu, pour éviter la caramélisation des sucres naturels et des sucres ajoutés, qui ajouterait à votre sauce un fond brun peu appétissant. Et sur un plan plus esthétique, j’ai compris grâce à la sauce tomate qu’un texte devait être débarrassé de son eau excédentaire, jusqu’à la concentration idéale qui exalte les saveurs sans rester sur l’estomac. C’est même, au fil des ans, l’image que j’ai utilisée en classe, lorsque je devais expliquer le principe du résumé de texte : on vous donne une page saturé de signes inutiles, vous faites réduire jusqu’à la consistance idéale — en général, 20 à 25% de la masse initiale…
Je cuisine toujours mes sauces tomate, que ce soit pour confectionner des bolognaises maison ou des pizzas artisanales. J’ai ainsi vécu longtemps en état d’innocence vis-à-vis de la tomate, consommée crue, avec un filet d’huile d’olive, voire simplement croque-au-sel, combinée ou non à un fond d’oignons, agrémentée ou non d’aromates provençaux… J’ai été initié très tôt aux beautés de la vraie cœur-de-bœuf (pas l’imitation répugnante que les supermarchés commercialisent sous ce nom) ou de la cornue des Andes. Et je fais mes propres coulis, à la fin de l’été — et même, avec les toutes dernières tomates qui n’ont plus assez de soleil pour rougir, un ketchup de tomates vertes exquis avec une côte de porc…
Vous dire si j’étais loin des horreurs décrites par Jean-Baptiste Malet.

Erik Orsenna avait décrit les méfaits de la mondialisation dans son Voyage au pays du coton (2006). Après tout, le XVIIIe siècle français a inventé le commerce mondialisé : ce sont des balles de coton, qui abritaient des rats qui abritaient des puces, qui amenèrent la peste à Marseille en 1720. Produit exotique, correspondant à des besoins européens — à la bonne heure…
Mais la tomate ? Nous ne sommes donc pas auto-suffisants en tomates ?

La tomate, nous apprend Malet, est aujourd’hui pour l’essentiel un produit chinois. Le double ou triple concentré est fabriqué en Chine, dans le Xinjiang principalement, grâce à une main d’œuvre soit très bon marché (les Ouïgours), soit quasi-gratuite — les prisonniers des laogai, les jolis camps de travail où le régime entasse les dissidents : la tomate joue un rôle essentiel dans leur réhabilitation… Il y a du goulag chinois dans vos pizzas.sauce_pizza_x_3_-_415_g_huilerie_richard Notez que le flot de migrants qui passe par l’Italie permet aussi une exploitation sympathique et bon marché. Les Africains ont l’habitude de la tomate, c’est vers eux qu’est écoulée une bonne part de la production mondiale, en particulier celle qui est avariée. Le livre vous enseigne comme transformer la black ink, ce concentré ultra-oxydé, en sauce tomate décente par adjonction d’eau, d’amidon, de fibre de soja et de colorants. Les rapports de la tomate avec la chimie ne s’arrêtaient pas, finalement, à l’adjonction parcimonieuse d’un peu de sucre additionné de sel. On devrait mieux étudier en classe l’art et la manière de tromper le consommateur.

Le sucre et le sel, vous pouvez d’ailleurs en rajouter bien davantage : c’est ce qui a assuré la fortune de Heinz, dont la saga (première entreprise à avoir inventé la chaîne, bien avant Ford) est décortiquée en détail.jean-baptiste-malet Qui savait que Henry Kissinger et Goldman Sachs avaient une connexion franche avec le marché mondial de la tomate, par l’intermédiaire d’un ancien international irlandais de rugby, Tom O’Reilly ? Mais qui s’en étonnera ?
La mondialisation ne s’arrête pas là. Les Chinois sont sortis de Chine depuis belle lurette, et ont acheté par exemple une entreprise provençale spécialisée, le Cabanon.114541693 Les Italiens sont co-leaders dans le juteux commerce du fruit rouge, grâce à des connexions mafieuses qui permettent de blanchir des capitaux d’origine douteuse en faisant pression sur les producteurs, les transporteurs et les transformateurs. Turcs et Espagnols ont les miettes du trafic. Les Américains, longtemps en auto-suffisance grâce aux plantations de Californie, sont entrés dans la danse dès la guerre de Sécession, dont on ignore trop souvent qu’elle fut le premier grand marché de la tomate en boîte. Les fermiers ruinés par la grande récession décrite par Steinbeck dans les Raisins de la colère fournirent dans les années 1930 une main d’œuvre bon marché de « migrants de l’intérieur ».
Une poignée de crapules se partagent le marché du concentré dans le monde, pour des profits colossaux, via des arnaques autorisées par des règlements européens laxistes (pléonasme !). Le drapeau italien qui orne les étiquettes des sauces dans les rayons de nos supermarchés sont souvent un pur maquillage : pas de nations dans le grand concert mondialisé du concentré.
Quant aux tomates utilisées justement pour nos jolies sauces en boîtes, elles n’ont rien à voir avec les beaux fruits dont je me faisais le chantre l’année dernière. La tomate industrielle a une peau coriace, permettant les transports les plus rugueux, une chair compacte, et peu d’eau. Qualité gustative nulle — mais qui s’en soucie ?
Les trusts qui gèrent ce trafic ont de vrais pouvoirs. N’ont-ils pas convaincu le Sénat américain, par exemple, que la pizza était un légume, sous prétexte qu’elle contient un fond de tomate sur lequel s’étalent des couches superposées de fromages fondus 100% diététiques ? Une façon bien pratique de contourner la lutte — très controversée — lancée par Michelle Obama contre la junk food des établissements scolaires…

L’enquête très fouillée de Jean-Baptiste Malet se lit comme un thriller — qui n’a malheureusement pas l’excuse de la fiction. L’auteur s’est donné la peine d’aller sur place, de rencontrer les grands malfaisants qui gèrent au niveau mondial le trafic juteux de la tomate, de visiter les usines de transformation, en Chine comme en Provence, et les hangars où sont stockés les concentrés pleins de vermine — propres à la consommation d’un tiers-monde auquel on donne les rebuts du système mondial : l’Afrique est le grand égout de la production mondiale, et les Africains les nouveaux esclaves d’un monde où l’agro-alimentaire de merde fait sa loi.
Alors, pensez à ce que vous achetez la prochaine fois que vous commanderez une pizza surgelée, des lasagnes à la viande de cheval, des sauces cuisinées, ou toutes sortes de produits « transformés en Italie » qui n’ont vu la péninsule que le temps d’y passer et de s’y dédouaner. C’est peut-être pour ça que les tomates sont rouges — de honte et de confusion.

Jean-Paul Brighelli

PS. Je m’en voudrais de parler de la tomate et de ne pas rappeler qu’elle est le prétexte au plus joli cours de philo générale en dix minutes jamais réalisé — l’Ile aux fleurs.

403 commentaires

  1. « A l’instar de l’androgyne, jamais tout à fait mâle et pas vraiment femelle, la tomate n’est pas le fruit qu’on nous dit, ni le légume qu’on voudrait nous faire croire. Le charme envoûtant de son goût flibustier tient tout entier dans cette trouble ambivalence, sel acide et sucre amer, qui vous explose en bouche quand vous croquez dedans. La tomate se mérite. » (P. Desproges)

    Que dirait Desproges aujourd’hui devant l’étal de tomates toutes calibrées de mon supermarché ? Que faire pour déguster de bonnes tomates quand on n’a pas de jardin? Les cultiver sur son balcon…assaisonnées aux dioxydes de carbone. Tout fout le camp …

  2. Miracle du communisme libéral où quelques thaumaturges parviennent à concentrer les richesses de ce fruit tropical.

    A l’époque de la révolution culturelle, on bombardait les révisionnistes de tomates pourries, maintenant on les exporte…

    Les temps changent.

  3. « l’Afrique est le grand égout de la production mondiale, et les Africains les nouveaux esclaves d’un monde où l’agro-alimentaire de merde fait sa loi. »

    En plus, les africains gagnent quelques typhoïdes des familles en consommant les beaux fruits des marchés lavés à l’eau lentement croupie au soleil.

    • Doit-on nourrir les Africains avec des produits africains ? Si on leur donne des bananes on nous accuse d’être racistes ….

      • « on » ne nourrit pas les Africains, « ils » se nourrissent ! et il mangent ce qui leur plaît, libre à eux de manger des bananes, du manioc etc …

        • Culinolibéralisme à 1 euro *. De nombreux africains ne sont libres de rien, et notamment de ce qu’ils mangent.

          Dans la grande bonté des « libéraux » alakhs, les africains pauvres sont même autorisés à prendre du plaisir à ce qu’ils mangent.

          Merci bwana.

          * seuil de la pauvreté « absolue » selon la banque mondiale

          • Et c’est là qu’avec mépris, vous nous balancez le refrain « c’est la faute à l’occident turbo-libéral, et au capitalisme inhumain » ?
            Vous devriez consulter, vous faire aider …

          • Ah, ces « libéraux » !

            Toujours le même discours : ces religieux nous couvrent d’injonctions de soins tout en militant pour les rendre finalement inaccessibles car devenus hors de prix.

            Merci bwana.

          • Arrrghhhh ! encore une victime du méchant libéralisme et de son inséparable acolyte l’odieux capitalisme ! les deux ignobles complices étant bien connus pour dévorer sans vergogne des tomates bien charnues des bébés communistes au petit déjeuner 😉

          • « D’une part, la spéculation financière a exacerbé la hausse des prix alimentaires, qui a atteint des sommets aussi bien sur les marchés internationaux que sur les marchés locaux d’Afrique de l’Est. Les marchés de matières premières, dont les marchés agricoles, sont en effet de plus en plus financiarisés. Les fonds d’investissement spéculent sur la base d’index rassemblant plusieurs types de matières premières et dont les volumes échangés sont passés de 13 à 320 milliards de dollars entre 2003 et 2010. La crise financière mondiale et la déprime des bourses ont incité les fonds spéculatifs à se ruer sur les « valeurs refuges » que sont devenues les matières premières agricoles, entraînant une hausse excessive des prix.
            Le prix de la tonne de blé meunier a ainsi doublé entre l’été 2010 et l’été 2011, tout comme la tonne de riz, tandis que le prix du maïs a augmenté de 63 %. Sur les marchés locaux d’Afrique de l’Est, où les stocks alimentaires ont été réduits à néant par la sécheresse, l’impact a été d’autant plus marqué : en Somalie, les prix du sorgho et du maïs ont respectivement augmenté de 150 % et 200 % entre l’été 2010 et l’été 2011, au Kenya, le prix du maïs a doublé en un an, en Ethiopie, le prix du blé a augmenté de 76 % durant la même période. »
            Arnaud Zacharie

          • Ahhhh, nous y revoilà, cette fois c’est la fôte à la finance, cette bâtarde du capitalisme et du libéralisme ! par contre la corruption endémique des états africains, la connivence, le népotisme et le tribalisme et leurs conséquences, la guerre, l’idéologie, les politiques surréalistes, ça, non, ça n’a aucun effet, bien sûr ! Le Zimbabwé avec son hyper inflation chronique est un exemple parfait de la réussite exemplaire économique post coloniale !

  4. Les multinationales chinoises écoulent en Afrique les cochonneries alimentaires et les appareils électro-ménagers de piètre qualité qu’elles ne peuvent pas (encore) vendre en Europe et aux Etats-Unis.

    • Les multinationales chinoises et autres, vendent en Afrique, des produits adaptés au marché, et que les autochtones veulent et peuvent acheter … Heureusement, rassurez-vous les ordinateurs et smartphones, sont les mêmes qu’ici.

  5. Au sujet de peinture rouge de carmin avez-vous entendu parler du peintre Bansky ? Il a auto-détruit une de ses œuvres qui passait en salle de vente grâce à une broyeuse incorporée dans le cadre !

    Après tout pourquoi pas ? Bonne leçon pour les spéculateurs qui eux veulent détruite l’économie et la politique de nos vieux pays … en leur insufflant des germes maléfiques !

  6. Goldman Sachs ? Encore eux ? Je viens de finir la lecture de Billion Dollar Whale où ils sont largement cités en tant qu’escrocs. Prophétisons que notre banquier national va finir chez eux, puisque, paraît-il, il était si bon dans sa banque d’affaires. Un hyper-doué, as-t-on pu lire à peu près partout. Mais pourquoi s’obstine-t-on à penser que si un type est super bon quelque part, il faut le destiner à un poste supérieur ? Puisqu’il est parfait dans le poste, il faut l’y laisser.

    Et ne parlons pas de l’huile d’olive…L’Italie en exporte plus qu’elle n’en produit.

    • « Mais pourquoi s’obstine-t-on à penser que si un type est super bon quelque part, il faut le destiner à un poste supérieur ? »

      Principe de Peter !

      • Je croyais que le principe de Peter se basait sur l’idée inverse. Prendre un type qui n’a pas de résultats et le promouvoir à un poste à responsabilité. Qui n’en pas déjà croisé ?

        • Littéralement : « Tout individu tend vers son point d’incompétence ».
          Par exemple Hollande, en maire de Tulle, c’était bien. En président de la République…

          • « Quant à Hollande, soyons clairs: il était fait pour être adjoint du préfet de Tulle ou sous-président de la commission des fêtes du conseil général de Corrèze, certainement pas président de la République.
            Voilà, c’est tout ce qu’il y a à dire sur François Hollande »
            Charles Pasqua

          • Cela me rappelle une pique particulièrement méchante (ou réaliste) sur un collègue : il a atteint son point de Peter le jour où il a appris à lire.

  7. Pub:
    Tomate de Florence .
    Variété de très grosse tomate, variété ancienne mais appréciée pour son goût viril et sa peau fine et ridée .
    Peu délicate, à consommer crue (après l’avoir soigneusement lavée tout de même) ou cuite (elle monte vite en température) , à farcir sans modération et sans aucune retenue .

    PS:
    Prix très très gentil.

  8. Reprochez-moi mes fautes d’orthographe tant que vous voulez – mais pas mon bon goût !

    • Un certain BHL y possède même, dit-on, des forêts entières dont il exporte le bois dans le monde entier… dont il est le ‘philosophe’ français le plus connu.

  9. Une pensée pour ces vingt jeunes qui passent leur Week-end en garde à vue pour avoir occupé les locaux marseillais d’une organisation mafieuse.

    • Eux ?
      Depuis 14 heures, Génération Identitaire occupe les locaux de « SOS Méditerranée » à Marseille où ses militants ont déployé une grande banderole « SOS Méditerranée complice du trafic d’êtres humains ».
      Réalisée de manière pacifique, notre action vise à dénoncer la complicité de cette ONG qui, sous couvert « d’humanitaire », collabore avec les passeurs de clandestins.

      En effet, depuis 2015, le navire « Aquarius » affrété par SOS Méditerranée récupère les migrants abandonnés en mer par les passeurs pour les débarquer sur le sol européen. Véritable « taxi des mers », il constitue un maillon de la grande chaîne de tous ceux qui profitent de l’immigration massive, des mafias libyennes aux vendeurs de sommeil européens, en passant par la cohorte d’associations subventionnées qui ont fait de l’immigration leur fonds de commerce.
      Interrogé sur ce rôle délétère joué par les ONG, Emmanuel Macron a concédé au mois de juin qu’on ne peut pas « accepter durablement cette situation car au nom de l’humanitaire cela veut dire qu’il n’y a plus aucun contrôle. À la fin on fait le jeu des passeurs en réduisant le coût du passage pour les passeurs. » (Le Parisien, 26/06/2018).

      Nous demandons aujourd’hui au Président de la République de faire preuve de cohérence. L’Aquarius est actuellement à Marseille, privé de tout pavillon pour non-respect des « procédures juridiques internationales ».
      A l’instar du navire « Luventa » de l’ONG « Jugend Rettet » placé sous séquestre par la Justice italienne en août 2017, nous réclamons la saisie de l’Aquarius et la fin de toute forme de subvention à ces associations qui favorisent la submersion migratoire.

      • Les mêmes branleurs « identitaires » qu’au col de l’échelle qui frimaient cet été dans des pick-up * et qui commençaient à se les geler.

        Une migration/transhumance bienvenue pour cette militance.

        * identité de ceux qui ont financé ?

        • Par contre, savoir qui finance l’Aquarius, ne semble absolument pas vous préoccuper … Ah, oui, pardon, cépapareil, c’est une ONG, vous savez, une assoce lucrative et sans but qui, tout en se goinfrant de subventions diverses et variées, s’auto proclame « indépendante des états », méprise leur souveraineté, et leur droit.

          • Le financement de SOS Méditerranée * est connu et public. Ce n’est pas le cas des guignols à doudounes bleues…

            Par charité laïque, je ne vous demanderai pas en quoi ces ong « méprise la souveraineté des états et leur droit » (expression vide de sens juridique puisque « mépriser » est tout à fait légal contrairement à « contrevenir », par exemple).

            * pour laquelle je n’ai aucune sympathie

  10. Melania Trump s’est promenée récemment en Afrique arborant un joli casque blanc style colonial – certains ont reproché à cette ex-Yougoslave d’endosser les défroques de la colonisation européenne …

  11. J’ai rajouté un PS à mon texte que l’honorable société ne remarquerait peut-être pas — alors je le recopie ici :

    PS. Je m’en voudrais de parler de la tomate et de ne pas rappeler qu’elle est le prétexte au plus joli cours de philo générale en dix minutes jamais réalisé — l’Ile aux fleurs.

    https://www.youtube.com/watch?v=Sb–bKVsHlg

    • Continuum entre les espèces animales;il y a des cochons qui se mettent à marcher au pas de l’oie (à la différence des Coréennes,ils le font sans y avoir été dressés).

    • Vous connaissez la première leçon de politesse que les mamans apprennent à leur garçon ? « Ne montre pas du doigt ! »

    • Certes, mais c’est assez drôle — et ça ne peut être que du second degré. Qu’est-ce qu’ils sont cons, au CNRS et au comité Nobel…

    • Ils peuvent censurer 100% des spectacles de fin d’année des écoles de danse.
      Entre le modern jazz et la danse orientale, la femme, plus ou moins déshabillée, est bien l’objet de tous les regards.
      Et elle s’y prête avec visiblement du plaisir, dès le plus jeune âge.

  12. Je suis persuadé que l’indécence est des deux côtés.
    – Du côté du président qui se commet avec des voyous
    – Du côté du philosophe qui fait un doigt d’honneur au président en retour

    • Le jeune Noir avec son doigt a expliqué que ça s’adressait à ses potes: »voyez,moi j’suis pote avec Manu,ta mère. »

  13. La saison des tomates étant passée, rien n’urge.
    Pour les andouilles, pas de soucis: ça vire mais c’est tjs là.

  14. Le quartier de tomate
    Un quartier de tomate en vérité sans défaut, découpé à la machine dans un fruit de symétrie parfaite.
    La chair périphérique, compacte et homogène, d’un beau rouge de chimie, est régulièrement épaisse entre une bande de peau luisante et la loge où sont rangés les pépins jaunes, bien calibrés, maintenus en place par une mince couche de gelée verdâtre le long d’un renflement du coeur. Celui-ci, d’un rose atténué, légèrement granuleux, débute, du côté de la dépression inférieure, par un faisceau de veine blanches dont l’un se prolonge jusque vers les pépins – d’une façon peut-être un peu incertaine.
    Tout en haut, un accident à peine visible s’est produit : un coin de pelure, décollé de la chair sur un millimètre ou deux, se soulève.
    Robbe-Grillet, Les Gommes, 1953.

  15. @ Lormier,
    vous m’avez adressé un message le 5 à la première heure sur le fil précédent dont j’avais différé la réponse que je viens tout juste de vous poster à la suite du dit message. Je n’allais pas faillir , courtoisie oblige…clin d’oeil

  16. Phraséologie dékhonialoteuse chez Mââme Bouboulina :

    https://www.lemonde.fr/afrique/reactions/2018/10/07/decoloniser-les-arts-les-blancs-doivent-apprendre-a-renoncer-a-leurs-privileges_5366002_3212.html

    On notera quand même dans ce gloubi-boulga, au détour d’une liste, une dénonciation (?) du « corps-femme-voilée ». On se demande pourquoi on ne demande pas explicitement au mâle brun/noir de changer son regard sur sa sœur exploitée, déguisée, niée, violée, instrumentalisée,…

    Un commentaire, finalement, laserifie le causement d’un pulse léger : « Madame. Allez directement à l’essentiel. On vous doit combien? »

    • Et dans le même article,lien vers

      Lire aussi : Comment chasser le colon de sa tête

      Plus urgent:comment se sortir la tête du khul.

    • Parmi les dékhonialoteuses not(n)oires, Françoise Vergés, n ième rejeton(ne) de la dynastie Vergès, fille de Paul Vergès (frère de Jacques), fondateur du parti communiste réunionnais, qui a totalisé 61 ans de « dékhonâge » politique.
      Attention, les Vergés sont très persévérants dans leur combat dékhonialoteur.

      • Le plus marrant c’est que l’arrière grand-mère de Pierre Paul et Jacques possédait quelques esclaves : En 1848, la famille Million Des Marquets possédait, comme nous le montre le détail de ce recensement, 121 esclaves (dont 66 créoles, 12 malgaches, 39 mozambiques et 4 indiens ou malais).
        https://blogs.mediapart.fr/robert-chaudenson/blog/211116/la-reunion-la-saga-verges-de-1848-nos-jours-suite-et-fin-provisoire
        Et c’est sur un blog du Camp du Bien, encore plus rigolo 😉

        • Que Paul et Jacques soient en filiation directe avec Les Marquets, n’implique pas qu’ils aient été pour autant considérés comme de dignes représentants et membres à part entière, c’ est une toute autre histoire. La même, sans doute, qui a initié la motivation de Jacques à militer pour le PC.

          • personne ne les tient pour responsables ou complices …
            Mais c’est assez croquignolet de voir ces bourgeois, critiquer « les riches » et donner des leçons d’humanité à tous, et particulièrement à leurs homologues des familles bourgeoises de l’île.

            Les élus du PCF reversaient une partie de leurs indemnités au parti, pas ceux du PCR, qui au contraire cumulaient mandats et indemnités … 😉

        • Merci pour le lien qui m’apprend que:
          « Françoise Vergés sera donc recrutée sur le poste laissé vacant suite à la disparition tragique de Sudel Fuma « 
          Je connaissais Sudel Fuma, c’était mon voisin de palier dans les années 80. (très grand sportif)
          Plus loin, je lis:
           » je n’irai pas jusqu’à supposer que le hasard universitaire est pour quelque chose dans cette affaire qui demeure à bien des égards mystérieuse »

          Mystérieuse ??
          Vous qui -si j’ai bien compris- êtes de la Réunion, en savez vous davantage ?

  17. Le président d’Interpol de nationalité chinoise soupçonné de corruption par la Chine ! Voilà qui ne manque pas de sel …

  18. Homo sapiens

    A lire le billet du jour,on pourrait s’égarer et croire que c’est la lecture de « L’empire de l’or rouge » qui aurait délivré le Maître de son « innocence  » à l’égard de la tomate.

    « J’ai …vécu longtemps en état d’innocence vis-à-vis de la tomate. »
    « Vous dire si j’étais loin des horreurs décrites par Jean-Baptiste Malet. »

    Mais il faut toujours suivre les liens disposés par Il Maestro-surtout quand ils nous renvoient à sa prose.

    Il Maestro:homo sapiens en qui fusionnent saveur et savoir;quand sur le marché,il goûte des tomates,il réfléchit aussi à la géopolitique;non le Brexit ne s’explique pas par la montée de la xénophobie .

    Je cite:Tomate au cœur Publié le 20 août 2016 par Jean Paul Brighelli
    « Vite ! Sortir vite de l’Europe ! … Nous n’avons jamais voulu cette Europe-là, nous avons même voté contre, mais Droite et Gauche confondues savent mieux que nous quel genre de tomate il nous faut ! Enfoirés !
    Lors du vote anglais du Brexit, les technocrates ont ouvert de grands yeux étonnés. Des peuples s’avisent donc de voter contre leurs intérêts — leurs intérêts à eux ! Putain de démocratie qui ne fonctionne pas selon les desiderata des oligarques bruxellois ! »

  19. Les pots-de-vin sont monnaie courante dans l’Empire du milieu mais les procureurs chinois oseraient-ils secourir des organisations mafieuses internationales comme les nôtres ? J’en doute …

    • Grâce aux efforts de Xavier Tarabeux procureur de Marseille cette ville a le titre envié de capitale du crime en Europe – il n’est donc nul besoin par excès de zèle politique de se porter avec une telle célérité au devant des désirs de M. Macron qui aime tant les voyous de Marseille.

  20. « Et sur un plan plus esthétique, j’ai compris grâce à la sauce tomate qu’un texte devait être débarrassé de son eau excédentaire, jusqu’à la concentration idéale qui exalte les saveurs sans rester sur l’estomac.  »

    Quand faut-il cueillir la tomate ?
    Très mûre ?

    Keats,parlant d’autres fruits dans son Ode à l’automne,célèbre le fruit très mûr,gorgé de soleil, de brumes et de saveur « fill all fruit with ripeness to the core »

    La tomate séchée et toute ridée est une spécialité italienne excellente…mais c’est une transmutation de la tomate fraîche.

    La datte medjool (fruit très prohe de la couille,quoi que dise l’étymologie) se déguste avant qu’elle ne soit ridée.

    Quant au kaki séché (mais pas desséché) ou Hoshigaki,voyez:

    https://savvytokyo.scdn3.secure.raxcdn.com/app/uploads/2017/10/iStock-668923182-e1507879462907-1024×601.jpg

  21. « J’ai vécu longtemps en état d’innocence vis-à-vis de la tomate, … »

    On trouve quatre fois l’adverbe « longtemps » dans le billet du jour.

    « Longtemps » en tête de phrase a été préempté par Marcel Proust.

    Peut-on aujourd’hui commencer une phrase par l’adverbe « longtemps » ?
    Difficile,à moins qu’on veuille donner une coloration proustienne à la phrase.

      • De quoi le rouge est-il la couleur ?

        Je ne sais pourqoui lors de la fiesta de la tomatina,les Espagnols se roulent dans le jus de tomate (orgie païenne ?) mais je sais que la « sangria » n’est pas qu’une boisson.
        https://definicion.de/sangria/

        Pour le maesro enfant,que signifiait la sauce tomate glougloutant dans la casserole maternelle ?

    • C’est d’ailleurs à cause de Proust que j’ai relégué « longtemps » après le verbe !

      • Maître,
        S’il y a dans votre phrase enchâssement,effet « poupée russe »,il me semble qu’il est dans les choses plutôt que dans les mots:en pensée,je vois balles de coton,rats,puces comme inclus l’un dans l’autre (en ordre inverse)

        A comparer avec:

        « Le commissaire qui pense que, si l’accusé prétend qu’il était hier au cinéma, alors il ment, se trompe . »

        exemple emprunté à Robert SCTRICK

        Quoi qu’il en soit,il me paraît clair que pour écrire cette phrase,vous ne vous êtes pas demandé en premier lieu quelle figure de style vous alliez employer.

        L’auteur n’est pas semblable à l’artisan qui choisit dans sa boîte à outils celui qui conviendra le mieux à une tâche donnée.

        Encore que…
        La phrase de Valéry se termine par des points de suspension.
        (Valéry ne saute pas le pas;il ne dit pas que le TEXTE de Marx a engendré la révolution bolchévique;il ne dirait pas que le Contrat social a engendré la Terreur.)

        Du point de vue grammatical, la phrase de Valéry diffère de la vôtre en ceci qu’elle ne comporte pas d’ultime « qui » dont l’antécédent serait le premier terme de la phrase.

        En revanche,dans votre phrase
        « Ce sont des balles de coton, qui abritaient des rats qui abritaient des puces, qui amenèrent la peste à Marseille en 1720  »

        l’antécédent du troisième « qui » est « balles de coton. »

        Pour s’en convaincre,il suffit de retrancher:
        Ce sont des balles de coton qui amenèrent la peste à Marseille en 1720 .

        phrase bien formée.

        Cela s’appelle aussi enchâssement.Bref il y a enchâssement et enchâssement .

        Lecteurs,nous ne faisons qu’analyser (ou tenter de);c’est avec une extrême bonne grâce que vous consentez à nous montrer la fabrique de l’écriture.

      • Youpi !

        Lormier avait vu juste.

        « Longtemps » en tête de phrase a été préempté par Marcel Proust. »

        Lormier

  22. Par exemple je m’échine à mettre des points de suspension un peu partout dans mes phrases – et personne même Dugong ne m’a reproché de faire du sous-Céline !

  23. Si la France imite Marseille, elle prend le chemin du Brésil !

    « La violence est un fléau pour les 208 millions de Brésiliens : elle a atteint l’an dernier le record de 63 880 morts et, en sept ans, a fait plus de tués que la guerre en Syrie. »

    Ce qui veut dire qu’au final et quoi qu’en pense les bonnes âmes, les Français éliront un militaire comme Bolsonaro qui armera les citoyens pour faire régner l’ordre à coups d’exécution massive de criminels ou supposé tels !

    • 2,3 meurtres par jour en France contre 175 au Brésil, on a encore de la marge, Driout, vous allez, sans vergogne, un peu vite en (basse) besogne !

      • Vous pensez que cela ne risque pas d’être pire qu’au Brésil ? Je n’en suis pas autant sûr que vous.
        Le crime crapuleux est courant au Brésil mais est-ce que l’on égorge les jeunes filles comme sur les marches de la gare Saint-Charles de Marseille ? Non !
        Est-ce que l’on massacre les spectateurs des salles ce concert comme le Bataclan ? Non plus.

        Il n’y a pas au Brésil le problème de l’islam – il y a par contre le problème de la minorité noire.

        • Je crois l’avoir déjà dit, je connais bien le Brésil pour y avoir travaillé
          ( j’y ai même été agressé (et blessé) à l’arme blanche mais je ne tiens pas à raconter davantage ma vie ici)
          « il y a par contre le problème de la minorité noire. »
          Non, le problème ne vient pas d’une une minorité ( et les blancs comme vous et moi sont d’ailleurs moins nombreux que les métis), le problème vient d’une MAJORITE de pauvres, très pauvres et très très pauvres- 50 millions sont en dessous du seuil de pauvreté- qui sont contraints au crime pour survivre (et cela dure depuis des décennies), c’est bien pour cela qu’une proportion non négligeable de Brésiliens auraient la « nostalgie de la dictature »

          L’islamisation de l’Europe, c’est un tout autre problème et tout aussi sérieux, là je suis d’accord, mais on le réglera, je pense.

          • « contraints au crime pour survivre » z’êtes sûr ? On dirait du Victor Hugo … ou de l’Alexandre Dumas ! En tout cas c’est vachement beau …

            P.S Je n’ai jamais été agressé à l’arme blanche même par un musulman – qui vivra verra le syndrome de Stockholm !

          • Pour connaître le Brésil depuis plus de trente ans mais sans y avoir vécu, bien qu’y ayant de fortes attaches ici et là-bas, je dirais que ce pays inclassable se caractérise par une instabilité chronique liée à son histoire mal digérée, à un melting-pot de façade et à la persistance d’un esclavage larvé qui arrange beaucoup de monde.
            Cependant, on y trouve des gens merveilleux de bonté et de dévouement et de débrouille, qui n’attendent pas tout d’un Etat-soit-disant Providence pour survivre ou faire leur beurre.
            Ne jugeons pas un pays à l’aune de l’histoire: ils n’ont que 5 siècles d’existence, contre 20 ici.

  24.  » Enfant, je faisais mes devoirs dans le parfum entêtant de sauces longuement mitonnées,.. »
    « Enfant, » construction nominale détachée.

    Dans la revue Langages Angelina Aleksandrova a publié une étude sur ce type de construction

    Enfant, j’aimais les épinards : l’expression nominale du temps

    https://www.cairn.info/revue-langages-2012-4-page-95.htm

    …nous reviendrons sur l’interprétation des CD nominales et, plus précisément, sur la possibilité de leur attribuer une valeur temporelle…. »

  25. Enfant,je me blottissais dans la niche creusée sous le bureau,…

    Enfant,je me blottissais sous la jupe de ma mère,humant les effluves qui s’exhalaient du V de ses cuisses; je voulais tant savoir d’où je venais.

    Enfant,je me délectais des récits merveilleux de mon père ,tortionnaire en Algérie.

    • Lormier méfiez-vous ! Attendez que le père de JPB soit mort : on ne peut pas diffamer un mort – mais si vous dites que Jean-Marie Le Pen était un tortionnaire – vrai ou faux – il vous collera un procès dans les dents ! Et il le gagnera …

      • 1)Où voyez-vous qu’il soit question du père de Marine,ou du père de Jean Paul ?

        2) »Attendez que le père de JPB soit mort »

        Voyez le billet du 15 septmebre 2018:Le pays des pastèques au temps du choléra
        « Ma foi, je crois qu’entre la réhabilitation d’un « porteur de valises » tué par les paras français et la mémoire de mon père, « rappelé » pendant 18 mois pour arpenter le bled, je choisis encore mon père. »

        Il me semble que « mémoire de mon père » est assez explicite.

        Que la phrase prise dans son intégralité soit auxssi absurde que :
        « Entre l’honneur de la France et les couilles de ma grand-mère ,je choisis ma grand-mère »

        ne fait rien à l’affaire.

    • Mieux, ou pas, que « je me délectais des récits de mon père, torturé par les fellaghas ».

  26. Ce qu’on risque d’avoir en France dans quelques décennies c’est à la fois la corruption généralisée de l’Etat – la pratique du bakchich quasiment obligatoire au Proche Orient – plus la criminalité propre au lumpen prolétariat de l’immigration de masse plus le terrorisme islamique plus les conflits raciaux !
    Au final un pays qui sera dans une situation bien pire que le Brésil !

    • Mais non, mais non, les problèmes que vous décrivez ne sont pas propres à la France mais à l’Europe toute entière ! Et L’Europe et le Brésil n’ont pas tout à fait le même passé historique!
      Et vous omettez l’essentiel: le dérèglement climatique, qui nous obligera à remettre en cause la suicidaire mondialisation des échanges commerciaux, le modèle simpliste(et le mot est faible) du village global que les politiques de tout bord(ou presque) nous avaient tant vanté.

  27. Je pense qui sont nés en France après 1945 ignorent à quel point un pays peut régresser à toute vitesse sous le poids d’évènements majeurs extérieurs ou intérieurs !
    La décivilisation est un phénomène beaucoup plus rapide que la civilisation.

    • Je pense que ceux qui sont nés … l’émotion sans doute me fait oublier la moitié des signes !

    • Lamentable petite Trollesse de la la police de la pensée

      L’abominable néologisme de décivilisation doit être ostracisé de cette agora avec la plus grande vigueur.
      Il doit être remplacé par le vieux nom de barbarie, tiré de la pensée grecque et qui repose sur le dualisme entre civilisation et barbarie.

  28. abcmaths me fait penser à Benedict Cumberbatch (Sherlock Holmes à la télé) qui racontait sa mésaventure en Afrique du Sud : enfermé dans le coffre de sa voiture par une bande de malfrats – noirs évidemment – et ayant bien cru sa dernière heure arrivée, il trouvait néanmoins cette contrée un bien beau pays !

    • Le Brésil n’est pas un beau pays; le capitalisme y est MONSTRUEUX.
      Je quitte, il y trop de sourds ici.

      • Le Brésil est un très vilain pays mais ses habitants peuvent nous donner moultes leçons de vie.

        • « mais ses habitants peuvent nous donner moultes leçons de vie »
          Oui, oui, ça, c’est vrai, je confirme.
          C’est le CAPITALISME qui y est féroce, pas les habitants.

          • Le capitalisme, mais la dictature, mais l’histoire…
            Je n’ai pas l’impression que les états d’Am-sud qui ont vécu sous des régimes « de gauche » s’en soient bien sorti…

        • Entre le capitalisme violent du Brésil et la dictature débile du Vénézuela, il y a beaucoup de place.
          Maintenant, si on me donne le choix de me réincarner entre ultra pauvre au Brésil et ultra pauvre à Cuba, franchement, j’hésite …
          Et vous ?

          • Donc abcmaths vous seriez un ultra-criminel si vous vous réincarniez en ultra-pauvre ? Dieu bénisse votre richesse …

          • Une question encore et je vous lâche : à partir de quel niveau de richesse on devient un homme de bien ?

          • Je n’hésite pas car à Cuba du temps de cocomunisme triomphant, personne ne grimpait à l’échelle sociale.
            Au Brésil, c’est sans doute très dur mais c’est possible.

  29. Une petite incise.

    Le crime répond à un certain état des lois.

    La torture était légale sous l’Ancien Régime en France avant 1789, elle n’était donc pas un crime – elle ne devient un crime que quand elle continue à être appliquée ayant été abolie.

    • S’il y a « état d’exception » en un lieu donné,en un temps donné,elle peut redevenir légale en ce lieu et en ce temps;il n’y a pas d’abolition définitive.

      cf cette « Déclaration du Président de la République », publiée le 13 Septembre 2018
      « Ce système s’est institué sur un fondement légal : les pouvoirs spéciaux. »
      « Plusieurs hypothèses ont été formulées sur la mort de Maurice Audin…
      Quoi qu’il en soit précisément, sa disparition a été rendue possible par un système dont les gouvernements successifs ont permis le développement : le système appelé « arrestation-détention » à l’époque même, qui autorise les forces de l’ordre à arrêter, détenir et interroger tout « suspect » dans l’objectif d’une lutte plus efficace contre l’adversaire.
      Ce système s’est institué sur un fondement légal : les pouvoirs spéciaux. Cette loi, votée par le Parlement en 1956, a donné carte blanche au Gouvernement pour rétablir l’ordre en Algérie. Elle a permis l’adoption d’un décret autorisant la délégation des pouvoirs de police à l’armée, qui a été mis en œuvre par arrêté préfectoral, d’abord à Alger, puis dans toute l’Algérie, en 1957. »
      Déclaration du Président de la République publiée le 13 Septembre 2018

  30. Martin Joachim menuisier de Crottes a écrit ceci en pensant à Lormier sur le curé du village (médecin par ailleurs et chaud lapin) :

    « D’abord je lui trouve un grand défaut de trop s’occuper des ménages, de la manière que l’on baise sa femme. Combien de fois par mois, si on la saute, si on fait levrette, si on l’encule, enfin je ne sais combien de choses qu’il a demandées et défendu à toutes les femmes du quartier. De quel droit misérable. Qu’on le pende ce cochon. […] »

    • Longtemps j’ai voulu me procurer un manuel du confesseur;par quels artifices de langage le confesseur parvient-il à obtenir un compte précis des enculages ?

  31. Hypotaxe ?

    “ce sont des balles de coton, qui abritaient des rats qui abritaient des puces, qui amenèrent la peste à Marseille en 1720.”

    Voden’ genuit Vectam, qui genuit Wittam, qui genuit Wichtgils, qui genuit Horsam et Hengest…
    Symeonis Dunelmensis Opera et collectanea
    – Volume 1 – Page 202…

    On peut remonter jusqu’à l’origine de la peste de Marseille en retraçant les étapes du voyage d’une balle de coton.

  32. https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/10/08/espionnage-un-grain-de-riz-dans-le-commerce-mondial_5366277_3234.html?xtref=https://www.lemonde.fr/?xtref=https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/10/08/espionnage-un-grain-de-riz-dans-le-commerce-mondial_5366277_3234.html&xtref=https://www.lemonde.fr/

    Ah, les URL du monde se sont simplifiées depuis la nouvelle mouture du site.

    Sur le fond :
    J’aime pas Trump (pas du tout) mais lorsqu’il dénonce la duplicité des chinois dans les marchés de clowns malveillants qu’ils passent avec nous a-t-il tout à fait tort ?
    (Certes, les amerloks de leur côté etc.)

    Le plus rigolo serait une puce activable par une interruption du bios commandée par IP qui donne l’ordre d’effacer une partie du microcode d’un processeur.
    On pourrait alors, en cas d’envie de jouer, mettre au tapis en quelques secondes tous les PC (ou téléphones) d’une marque.
    Distrayant.

  33. Sucs,sucres,sublimation d’une saveur.

    Avec la tomate,le Maître nous explique comment faire.

    Pour le kaki,c’est une autre marmite de poisson.

    L’art de l’hoshigaki (kaki déshydraté);il ne s’agit pas de laisser faire la nature;il faut masser délicatement le kaki.

    Un mine couche de sucre apparaîtra en surface;atteindre à la perfection du geste n’est pas une mince affaire;savoir comment espacer les séances de massage ne s’apprend pas en un jour.

    https://www.youtube.com/watch?v=Fn6ZG8nOIJ4

    voir particulièrement à partir de 3mn 19

    PS ne pas confondre kakis et couilles.

  34. « Il y a du goulag chinois dans vos pizzas. »

    Le goulag était dans Marx;donc il y a du Marx dans vos pizzas.

    Il y a de l’Urgo dans l’air;il y a de l’air dans l’Urgo.

    PS historique; le ketchup est « issu » d’une sauce chinoise (qui s’est appelée catsup un certain temps) qui n’ avait rien à voir avec la tomate.

    • Oui on sait ! Vous voulez passer Brighelli à la « question » mais qui vous dit que Brighelli se laissera faire de son bon gré ?
      Vos tenailles verbales ne sont pas assez fortes …

      • Et vos couilles,elles sont complètement déshydratées ? Et mon cul c’est du poulet,peut-être ?

        Le Maître connaît parfaitement mes intentions et n’a que faire de vos insinuations à la mord-moëlle.

  35. Lormier ou le questionneur de l’ombre – qui croit avoir trouvé dans une déclaration présidentielle le droit de faire passer tout le monde à sa moulinette verbale …

  36. e 8 octobre 2018 à 18 h 09 min,
    Dugong
    a dit :
    « Sudel Fuma fut prof d’HG au collège du Chaudron à l’époque où Thérésien Cadet, botaniste distingué, dirigeait l’embryon d’université de la Réunion. »

    Oui, je sais, son appartement était voisin du mien, à l’époque où il préparait sa thèse; je le voyais toutes les semaines et il m’impressionnait beaucoup car il allait tous les jours au collège en courant pendant des kilomètres sous la chaleur tropicale ( moi qui parfois transpirais même à moto)

    • Votre commentaire m’est utile puisqu’il me montre une faute dans mon précédent post.

      C’est étrange nous sommes au moins 3 anciens des batdaf en ce lieu.
      Comme quoi les probas sont faites pour que les événement rares se produisent.

    • @Zorglub : pouvez-vous préciser l’expression « les batdaf » pour la Réunion ? que je sache si je dois sortir le canon scié ? 😉

  37. INOUÏ
    Le modo d’un forum matheux sur l’intranet de mon ancienne fac dans lequel je rôde encore, vient de me faire gicler définitivement du commentarium pour avoir allumé sans ménagement l’un des commentateurs, une crapule doctorante qui expectorait des débilités en spirale sur le théorème de Paley-Wiener au sujet d’une convolution de distributions tempérées. Je suis banni à vie pour non-respect de la charte que je n’avais d’ailleurs jamais lue.. mais seulement acceptée.
    Les modérateurs de blog -honte à eux, certains les appellent merdérateurs ce que je ne ferai pas ici- sont les kapos des hyènes totalitaires qui à tout prix veulent faire taire les porte-drapeau de la liberté d’expression dans mon genre, comme on enfermait jadis les Juifs dans les camps, ou aujourd’hui encore les dissidents chinois au Laogai.
    Maudits modérateurs, aveugles à canne noire, faces tristes, chiens boiteux à la queue basse, oeufs de poux, singes de terre !
    Qu’elles finissent en Enfer, ces crapules serviles, un calame enflammé dans le joufflu !

    ps1: Maman vient de m’apprendre par ces mots:
    « Intact.
    Beau.
    Délicat.
    Superbe »
    que « LE DIT DU GENJI », prévu par Amazon pour livraison mardi, le lourd pavé coffré à merveille, est arrivé chez elle finalement aujourd’hui, en cette fin d’après-midi.
    Tenir en main malgré le poids cette splendeur, cette magnifique réalisation toute en finesse, procure, j’imagine à l’avance, une émotion à nulle autre pareille.
    J’attaquerai samedi à mon retour le corps du délit.
    L’ampleur de la tâche, la dimension du travail de lecture fait peur, mais sachez-le, celui qui a longtemps guetté le moment va l’ignorer !

    ps2: la honte m’empourpre le visage car il m’arrive parfois de plonger des tomates vivantes dans de l’eau bouillante, mais je n’ai rien à dire (pour l’instant) sur cet univers concentrationnaire, cette pulpe-fiction sanguinolente, ce Treblinka mondial incessant des plants de tomates.

  38. Lornier en pleine forme, trop maybe…bûtes vous trop?
    N’est pas MBappé qui veut…

    ps: quelles taxes le régime sec de Macro Un va-t-il encore nous sortir?

    • Taxes, je ne sais;mais vous qui rêvez de votre retraite,inquiétez vous;le projet est bien de diminuer considérablement TOUTES les pensions de retraite.

      Avez-vous suggéré à Madame Sisyphe de faire sécher des kakis su votre balcon ?

      Qu’elle n’aille pas confondre vos couilles avec des kakis.

      Stricte aux sangsues,ce n’est pas la puce qui a donné la peste aux Marseillais mais (je crois) un bacille;cela dit un quatrième « qui » eût été fâcheux.

      A propos,vous ne m’avez toujours pas dit si vous étiez un « gâchis humain » comme tant de de vos congénères,victimes de la sélection par l’échec.

      • Yercinia pestis, du nom de son découvreur, d’où le bacille de Yersin, fin XIX si ma mémoire est bonne.

        Le Lorcinia causticum est en pleine forme!

        PS: je ne suis la victime que des mes propres erreurs…

  39. Un grenadier de la Garde impériale,
    Qui avait eu les pieds gelés
    Devant Moscou, devant Moscou,
    S’en vint trouver celui qui a la garde
    De la clé du trou de la serrure
    De la porte de la grille qui entoure
    Le pied de la colonne de la place Vendôme
    Et dit : Ces canons-là,
    C’est nous qui avons pris ça. (bis)

    cascade de compléments de noms:
    celui qui a la garde
    De la clé du trou de la serrure
    De la porte de la grille qui entoure
    Le pied de la colonne de la place Vendôme

    cascade de relatives

    ce sont des balles de coton, qui abritaient des rats qui abritaient des puces, qui amenèrent la peste à Marseille en 1720.

    Un effet voisin:ensembles,sous-ensembles; la phrase est bien formée et donc l’antécédent du troisième « qui » est « balles de coton ».

    Qui sait nommer cette figure de rhétorique ?

    • @Lormier,

      « ce sont des balles de coton, qui abritaient des rats qui abritaient des puces, qui amenèrent la peste à Marseille en 1720 »

      Si vous appréciez les explications « Far-fetched » pour rester polie et ne pas reprendre votre expression favorite (grand sourire…).
      On peut considérer que cette phrase est ce que l’on nomme dans la classification des phrases dites complexes: une période , composée de deux phases la première montante est appelée protase et fait attendre la principale qui est le point culminant de la phrase ; la deuxième, phase descendante jusqu’au point conclusif, est appelée apodose…
      Je n’ai pas pu résister à vous adresser ce clin d’oeil!

    • Moi, j’aurais dit enchâssement…
      Avec un effet interne de gradation inversée, du plus grand au plus petit.

        • Pas exactement. L’hypotaxe est un entassement de subordinations (ou de coordinations) sans enchâssement nécessaire. Le chapitre 5 de la Genèse par exemple avec la série des « qui genuit » — parodiée par Valéry dans la Crise de l’esprit : « Et cet autre crâne est celui de Leibniz qui rêva de la paix universelle. Et celui-ci fut Kant, Kant qui genuit Hegel qui genuit Marx qui genuit… ».

          • Maître,
            S’il y a dans votre phrase enchâssement,effet « poupée russe »,il me semble qu’il est dans les choses plutôt que dans les mots:en pensée,je vois balles de coton,rats,puces comme inclus l’un dans l’autre (en ordre inverse)

            A comparer avec:

            « Le commissaire qui pense que, si l’accusé prétend qu’il était hier au cinéma, alors il ment, se trompe . »

            exemple emprunté à Robert SCTRICK

            Quoi qu’il en soit,il me paraît clair que pour écrire cette phrase,vous ne vous êtes pas demandé en premier lieu quelle figure de style vous alliez employer.

            L’auteur n’est pas semblable à l’artisan qui choisit dans sa boîte à outils celui qui conviendra le mieux à une tâche donnée.

            Encore que…
            La phrase de Valéry se termine par des points de suspension.
            (Valéry ne saute pas le pas;il ne dit pas que le TEXTE de Marx a engendré la révolution bolchévique;il ne dirait pas que le Contrat social a engendré la Terreur.)

            Du point de vue grammatical, la phrase de Valéry diffère de la vôtre en ceci qu’elle ne comporte pas d’ultime « qui » dont l’antécédent serait le premier terme de la phrase.

            En revanche,dans votre phrase
            « Ce sont des balles de coton, qui abritaient des rats qui abritaient des puces, qui amenèrent la peste à Marseille en 1720  »

            l’antécédent du troisième « qui » est « balles de coton. »

            Pour s’en convaincre,il suffit de retrancher:
            Ce sont des balles de coton qui amenèrent la peste à Marseille en 1720 .

            phrase bien formée.

            Cela s’appelle aussi enchâssement.Bref il y a enchâssement et enchâssement .

            Lecteurs,nous ne faisons qu’analyser (ou tenter de);c’est avec une extrême bonne grâce que vous consentez à nous montrer la fabrique de l’écriture.

      • Hélas non, elles sont bloquées quelque part;ça doit être un coup de Trump.

        L’arithmétique attendra encore un peu.

        PS Aujourd’hui,vous auriez des problèmes si vous passiez le film de Jorge Furtado:images furtives de culottes + cadavres rassemblés au bulldozer (je pense que ça vient de « procès à Nuremberg »;choquant !

  40. Un petit HS, dès « chat citrouille » (potiron minet) : je lis ce commentaire d’un post-doc français, qui a pas mal bourlingué semble-t-il. je le soumets à vos commentaires et appréciations :
    <i<La fac française, chancres gauchistes mis à part, forme des spécialistes d’un seul domaine, et encore trop portés sur la théorie. Le manque de compétences transversales, surtout dans la recherche, est criant (je le sais, j’en viens… j’aurai mieux fait d’écouter mon grand père et passer un cap).

    Les étudiants de Princeton que j’ai pu côtoyer en post doc avaient tous un large panel de compétences, et pourtant ils étaient au niveau L3. Faut dire qu’avec 60000 dollars de frais de scolarité par an, ils sont très exigeants.
    Les thésards chinois sont plus « démerdards », et changent facilement de métier. J’ai connu un biochimiste des végétaux reconverti dans la télévision d’état… il faut croire qu’il aimait effeuiller d’autres plantes…

    Je pense que le secret est là : des gens ayant certes de solides compétences dans leur domaine, mais une « tête bien faite » avec beaucoup de compétences transversales et de soft skills, leur permettant d’apprendre facilement et d’être bons partout.
    Ce que la fac française, remplie de fonctionnaires se fichant éperdument de l’avenir de leurs étudiants, n’arrivera jamais à produire.

    • Quel déluge compétentiel, on en est tout recouvert !

      Les programmes français au niveau du lycée sont bourrés de khonsidérations compétentielles. A l’université, ils devront bien s’y mettre puisque les étudiants sortant du lycée ne savent rien mais sont perclus de compétences.

      Et puis, au fond, les étudiants français sont libres d’aller étudier à Princeton comme les Africains de manger ce qu’ils veulent.

      • « la fac française, remplie de fonctionnaires se fichant éperdument de l’avenir de leurs étudiants »

        Se perpétuer dans l’être est le mieux qu’ils puissent espérer.

    • « Le manque de compétences transversales, surtout dans la recherche, est criant  »

      Très juste:les « compétences transversales »,c’est l’apanage des grandes écoles.

      • « chancres gauchistes mis à part »

        Où ce jeune homme a-t-il acquis le sens de la nuance ?

      • Ôtons ces vocables à la mode et disons simplement: une personne intelligente saura faire ce qu’il faut pour s’adapter à son environnement versatile.

  41. Le 9 octobre 2018 à 6 h 12 min,sisyphe a dit :

    Je ne suis la victime que des mes propres erreurs…

    Belle phrase (ceci est dit sans aucun ironie).Qui aujourd’hui pense comme ça ?

    Vous n’êtes pas comme Pheldge qui pense que si sa boîte a coulé,c’est à cause d’Hollande.

    • Non, c’est surtout que j’ai été planté par plusieurs clients qui m’ont laissé des ardoises conséquentes, et que « en même temps » j’ai eu un gros pépin de santé genre 15 j en réa … et 2 ans de convalescence, à vivre de mes économies, parce que avec le RSI, pas d’indemnités journalières.
      Flamby n’a fait que nous agonir d’impôts et de taxes, à un moment où c’était difficile, et le travail se faisait rare, mais comme au final « ce n’est pas la vache qui paye les taxes sur le lait » …
      Il n’empêche, son action fut désatreuse pour le BTP .

    • La cinquantaine dépassée, il était temps d’être lucide sur soi-même.
      Mais je l’étais déjà bien avant.
      Connais-toi toi-même: ardu.

  42. « on vous donne une page saturé de signes inutiles, vous faites réduire jusqu’à la consistance idéale — en général, 20 à 25% de la masse initiale… »
    Résumons, résumons:
    Quand JPB était petit, sa maman chérie lui mitonnait des vraies bonnes sauces tomates.
    LE capitalisme mondialisé est une belle saloperie amorale (la fameuse,fumeuse neutralité axiologique)
    La révolution sera culinaire, ou ne sera pas!

    • « Enfant, je faisais mes devoirs dans le parfum entêtant de sauces longuement mitonnées, glougloutant comme une bête vivante qui tentait de soulever le couvercle. »

      Belle phrase,bel équilibre des sonorités,belle cadence…elle se passe de l’exégèse poussive que Lormier pourrait pondre s’il y était forcé.

      Vous avez raison d’évoquer la maman de de Jean Paul Brighelli ;n’est-elle pas tout entière présente dans la phrase ?

      Cette « bête vivante » (mais pas immonde) qui voudrait « soulever le couvercle »,n’est-ce pas le fœtus Brighelli,dont la mère a déjà choisi le prénom:Jean Paul ,comme Sartre (qu’elle admire)-Sartre,ce traître à la patrie,cet ami des porteurs de valises,ce soutien du FLN-FLN que le papa ,muni d’une chaîne d’arpenteur, est allé combattre au péril de sa vie ?

  43. Comme je crois,malgré tout,en la perfectibilité de l’être humain,je propose qu’on envoie Pheldge en camp de rééducation.

    S’il veut manger un bol de riz ce soir il doit regarder ce petit film et répondre à la question:le crayon a -t-il une histoire ?

    https://www.youtube.com/watch?v=IYO3tOqDISE&feature=youtu.be

    Sous titres en cliquant sur une icône en bas à droite;malheureusement, je n’ai pas trouvé la transcription.

    • C’est amusant, car j’avais une vidéo semblable à vous proposer, de Milton Friedman, qui fut Nobel d’économie et ardent défenseur de la pensée libérale ! ma vidéo est en VOSTFR « Milton Friedman explique la complexité du système de prix dans un marché libre.
      Il explique pourquoi il est impossible pour un gouvernement de centraliser le marché.
      La solution est donc de faire une séparation entre l’état et les affaires, comme on l’a fait autrefois avec la séparation de l’état et de l’église »

    • M. Lormier faisant l’apologie du libéralisme, je dois rêver ! je vais certainement me réveiller et il me chantera les louanges du Grand Timonier Mao, et celles du petit pére Staline, et ensuite il essaiera de m’expliquer que le « vrai socialisme » n’a jamais été appliqué, et que c’est l’avenir de l’humanité ! 😉

  44. Evidement moi je ne suis pas cuisinier !

    Par contre je m’y connais en cuisine de l’histoire et à fortiori en cuisine politique.

    Faute de sauce épaisse – de liant – qui réunit tous les Français, on finira par opérer par la concentration à froid. Il y a plusieurs méthodes – la méthode militaire déjà expérimentée par le général Napoléon Bonaparte pour sortir le pays des folies révolutionnaires, ou bien le maréchal Pétain et le général De Gaulle qui tous deux communièrent dans la même condamnation de « La vie de plaisir » film avec Albert Préjean tourné sous l’égide des forces nazies (venues sauver la culture française comme ils dirent à Sacha Guitry en 1940, car elle était en pleine décadence).

    La gross kultur comme dirait l’autre !

  45. Tout le monde connaît les discours de Pétain en 40 – écrits par Emmanuel Berl juif de son état et époux de Mireille compositrice et chanteuse – qui condamnaient « l’esprit de jouissance » des Français !

    • Il y avait un célèbre dessin qui se moquait de ce discours ridicule de l’écrivassier parisien Berl où l’on voyait un monsieur de la ville très bien habillé qui dévisageait un paysan derrière sa charrue et lui disait : « Vous voyez où cela vous a mené de lire Gide ? »

  46. à elimal,
    Если у вас есть время, и если вам хочется, пожалуйста, посетите 6 октября 2018 года в 12:37, Лормье и ответьте
    Речь идет о чернушкe

      • Мне не нужен « Гуггол » Я понялa.
        O чернушкe? Я думаю, что вы правы

        • Мне нужнo « Гуггол »

          C’est tout ?

          Est-il courant de donner pour nom à une chienne un terme qui s’applique à une jeune fille ?
          чернушкa: brunette ? ou noiraude ?

          • Honnêtement, je ne saurai pas vous répondre exactement je n’ai vécu qu’un an en cccp et il n’y avait pas de chien dans mon entourage. Mais si je devais traduire чернушкa, je me contenterai d’en donner la transcription soit Tchernouchka mais vos suggestions sont correctes… Je peux me renseigner si vous le souhaitez.Je suppose que pour baptiser une chienne les russes ont les mêmes usages que nous…

            PS: Je pensais vous avoir répondu pour спутник , je suis désolée d’avoir failli mais vous avez su trouver la réponse… Très grand sourire
            sinon pour la perruque de votre »effigie » ôtez lui la brune, le blond vénitien serait plus « adapté »… clin d’oeil

  47. Propositions concessives de type conjonctif.

    « N’allez pas vous imaginer que je pense que vous soyez vers votre déclin, et quand même je le penserais, il ne faudrait pas, s’il vous plaît en être offensée : je vois de ma chambre des couchers de soleil admirables. » Guilleragues, lettre à Mme de la Sablière.

    Rien à voir d’ailleurs dans cette phrase admirable pleine d’enchassements du XVIIe siècle français avec la phrase liée et morcelée pleine d’anticipation de Jean-Paul Brighelli !

    Mais le même Guilleragues – l’auteur des fameuses « Lettres portugaises » – dit ceci :

    « Mais avant de vous engager dans une grande passion, pensez bien
    – à l’excès de mes douleurs
    – à l’incertitude de mes projets
    – à la diversité de mes mouvements
    – à l’extravagance de mes lettres
    – à mes confiances
    – à mes désespoirs
    – à mes souhaits
    – à ma jalousie. »

    Quoi ? Brighelli nous revient du 17e ?

    • et peut-être une comptine anglaise
      This is the house that Jack built.

      This is the house that Jack built.
      This is the malt
      That lay in the house that Jack built.
      This is the rat,
      That ate the malt
      That lay in the house that Jack built.
      This is the cat,
      That kill’d the rat,
      That ate the malt
      That lay in the house that Jack built.
      This is the dog,
      That worried the cat,
      That kill’d the rat,
      That ate the malt
      That lay in the house that Jack built.
      This is the cow with the crumpled horn,
      That toss’d the dog,
      That worried the cat,
      That kill’d the rat,
      That ate the malt
      That lay in the house that Jack built.
      This is the maiden all forlorn,
      That milk’d the cow with the crumpled horn,
      That tossed the dog,
      That worried the cat,
      That kill’d the rat,
      That ate the malt
      That lay in the house that Jack built.
      This is the man all tatter’d and torn,
      That kissed the maiden all forlorn,
      That milk’d the cow with the crumpled horn,
      That tossed the dog,
      That worried the cat,
      That kill’d the rat,
      That ate the malt
      That lay in the house that Jack built.
      This is the priest all shaven and shorn,
      That married the man all tatter’d and torn,
      That kissed the maiden all forlorn,
      That milked the cow with the crumpled horn,
      That tossed the dog,
      That worried the cat,
      That kill’d the rat,
      That ate the malt
      That lay in the house that Jack built.
      This is the cock that crow’d in the morn,
      That waked the priest all shaven and shorn,
      That married the man all tatter’d and torn,
      That kissed the maiden all forlorn,
      That milk’d the cow with the crumpled horn,
      That tossed the dog,
      That worried the cat,
      That kill’d the rat,
      That ate the malt
      That lay in the house that Jack built.
      This is the farmer sowing his corn,
      That kept the cock that crow’d in the morn,
      That waked the priest all shaven and shorn,
      That married the man all tatter’d and torn,
      That kissed the maiden all forlorn,
      That milk’d the cow with the crumpled horn,
      That tossed the dog,
      That worried the cat,
      That killed the rat,
      That ate the malt
      That lay in the house that Jack built.

    • Joli Pierre.
      Ce n’est pas tant la phrase d’une échange que la grimace imaginée que fait son lecteur qui prête parfois à rire. Il est des incompréhensions, au-delà des rythmes désaccordés, qui le resteront sans que l’on n’y puisse rien faire.

  48. Bonjour M.Brighelli,
    Nous avons découvert votre blog il y a peu et nous souhaitons vous remercier de vous impliquer autant et de penser aux enfants de demain.
    La lecture de vos livres et le constat affligeant que nous avons pu établir par nous même nous ont conduits à opter pour la scolarisation à domicile. Depuis cette rentrée,nos enfants sont inscrits au CNED. Nous avons lu certains commentaires et avons été interpellés par ceux d’Elimal dont les enfants seraient au CNED
    Ce message s’adresse aussi à Elimal : vous l’aurez compris , votre expérience du CNED nous intéresse et nous souhaiterions pouvoir entrer en contact avec vous. Nos enfants sont en primaire et au collège , nous n’avons pas trouvé sur le site le moyen de pouvoir entrer en contact avec d’autres élèves et leurs parents. Existe-t-il un moyen d’entrer en contact avec vous?
    Nous vous remercions M. Brighelli de transmettre ce message à la personne concernée.
    Avec toutes nos salutations.

      • Bonjour Audrey-Clément,
        Je viens de voir votre message et bien entendu je répondrai à vos questions avec plaisir et dans la mesure de mes capacités. JPB, en tant qu’administrateur de ce blog doit avoir accès à l’adresse mail que nous devons utiliser pour poster un commentaire aussi ,et dans la mesure où il est prêt à favoriser le contact , je l’autorise à vous communiquer l’adresse mail que j’utilise ici. Comme ce n’est pas une adresse que j’utilise quotidiennement, informez moi ici quand vous m’aurez adressé un mail afin que je puisse vous communiquer mes coordonnées.

        Jean-Paul, je te remercie par avance de jouer les intermédiaires.

        Très cordialement

          • J’ai transmis vos coordonnées à Elimal.
            C’est à elle de décider si elle entre ou non en contact avec vous, me semble-t-il.

          • Bonsoir Audrey-Clément,
            Il y a semble-t-il un air d’Arlésienne dans l’air mais je n’ai pas reçu de message dans ma boite mail. Je ne manquerai pas de vous contacter dés que je reçois vos coordonnées.

            Jean-Paul as-tu bien utilisé l’adresse gmail que j’utilise ici car mon ancienne adresse que j’utilisais n’est plus valide?

            Très cordialement

  49. Pour élaborer une théorie du crime posons correctement les données du problème !

    Le crime est une construction culturelle puisqu’il répond à un certain état des lois qui disent ce qui est permis, loisible et ce qui est interdit, tabou.
    Dans une société très bien élaborée, très bien construite, le crime ne paie pas : on est mis au ban de la société immédiatement.
    Il ne reste guère comme criminels que les psychopathes à l’hérédité chargée : ceux qui ont en eux le gène du crime. Ceux dont la jouissance consiste à faire le mal.

    Si certaines sociétés sont plus criminogènes que d’autres c’est par suite de déficiences d’organisation. Parce qu’elles évoluent sans bornes.

    • « Il ne reste guère comme criminels que les psychopathes à l’hérédité chargée : ceux qui ont en eux le gène du crime. Ceux dont la jouissance consiste à faire le mal. »

      Sont-ils responsables de leurs actes ?

      En droit français,la notion d’irresponsabilité (schizophrènes par exemple,existe.)

      • « Le crime est une construction culturelle . »

        Le Droit est-il une « construction culturelle » ?

        • « ceux qui ont en eux le gène du crime. »

          Si c’est un gène,c’est biologique et donc pas culturel.

          • En Islande il n’y a pas de crime – pourquoi ? Parce que vous ne pouvez en tirer aucun bénéfice.

      • Il y aussi ceux qui sous l’effet de drogues psychotropes vont devenir asociaux ! Et commettre des crimes sous influence de ces drogues.

        Mais bon je ne sais pas si utiliser des drogues illégales est un plus ou un moins en cas de procès !

        • Le 9 octobre 2018 à 15 h 10 min,Pierre Driout
          a dit :
          « En Islande il n’y a pas de crime »

          Aucun Islandais n’a le gène du crime ?

          • C’est interdit Lormier ! Tout Islandais porteur du gène du crime sera immédiatement transformé en poney islandais et servira d’animal de bât !
            Voyez comme la loi est bien faite en Islande.

  50. Pour empêcher Sisyphe de dormir…

    Le véritable but du « prélèvement à la source »

    … »En clair, Macron et son gouvernement veulent utiliser les ressources de la sécu et les utiliser à leur guise …….. faire payer les milliards de cadeaux aux plus riches, les primes aux premiers de cordée, l’abandon de l’ISF en piquant l’argent de la protection sociale.
    C’est un « pognon de dingue » sur lequel va faire main basse le gouvernement et dans le même temps imposer une réforme sans précédent de l’hôpital public au nom de la “saine gestion budgétaire des dits hôpitaux” ainsi qu’une révision complète de la politique d’aides sociales et des revenus de transfert ( APL, Allocations familiales……) permettant de lutter contre la pauvreté………………….. en attendant ( mais pas trop c’est à l’ordre du jour pour 2 019 ) de liquider les principes de la retraite par répartition et le code des pensions par l’intronisation d’un système individualisé de retraite par points tout en favorisant la capitalisation. »

    http://ulcgtlannemezan.over-blog.com/2018/09/prelevement-de-l-impot-a-la-source.html

      • Lisez l’ensemble du texte,vous comprendrez pourquoi Macron veut mettre en place le prélèvement à la source;pour vous qui êtes un créateur de richesse,ça ne change peut-être pas grand-chose mais pour Sisyphe ,ça change tout;quant à sa retraite,s’il croit encore qu’elle sera égale à 75% de son (maigre) salaire de fin de carrière,il se fourre le doigt dans l’œil et jusqu’à l’omoplate .

        • Je crois bien que sisyphe s’en fout: il sera sans doute mort avant ou dans un éta de décrépitude irrémédiable, diable!

        • l’IRPP c’est 24 % des recettes de l’état, les taxes sur la consommation TVA + TICPE 53 % … Imposable ou pas, tout le monde est taxé, et contribue au budget, même le clodo SDF quand il achète quelque chose.
          Ensuite « Selon la Direction générale des Finances publiques (DGFiP), 40,6% de l’impôt sur le revenu a été payé par les 2% de foyers » à rapprocher de  » l’impôt sur le revenu (IR) n’était acquitté que par 42,3% des foyers fiscaux en 2016 selon le rapport de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) ».
          Avec une fiscalité très complexe, pleine d’exonérations et de niches, et la notion de « foyer fiscal », et compte tenu de l’expertise informatique reconnue de l’état* le PAS promet d’être une réussite flamboyante !

          * recherchez Louvois, logiciel de paye des militaires, l’ANTS pour les cartes grises et tant d’autres …

          https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/politiques-economiques/economie-francaise/comptes-publics/le-budget-de-letat/recettes-de-l-etat/

          Et si vous voulez gonfler votre retraite, faites un tour à Tahiti, ou un autre DOM, en toute fin de carrière, en plus, avec la mer, le soleil ! 😉

  51. à Lormier
    извините, у меня не было времени.Позже вечером, если вы хотите.

    j’aurais peut-être plus d’éléments…

    PS: Avez-vous un chien à baptiser? Et souhaitez-vous lui donner un nom russe?…clin d’oeil et sourire

  52. Le 9 octobre 2018 à 14 h 28 min,
    Pierre Driout
    a dit :
    « Une question encore et je vous lâche : à partir de quel niveau de richesse on devient un homme de bien ? »

    Désolé, mais je ne comprends pas bien la question.

    • Vous n’avez jamais entendu l’expression « être un homme de bien » ? En général elle veut dire que vous jouissez d’un certain niveau de fortune. En France vers 1900 les familles biens se distinguaient des familles de peu … avec Macron-Trogneux on y revient !

    • Rétablir les châtiments corporels ? avec l’âge, le Très Magistral et très raisonnable Maître serait-il tenté par le « kinky » et le « bondage » ? 😉

  53. Marrant: jamais vu ni entendu dans mes cours, même dans un quartier hautement propice.
    N’oubiez pas, gens du dehors, que l’élève ne s’exprime qu’en fonction de l’adulte qui lui fait face…

    • L’élève existe en dehors de l’école;il peut s’exprimer même lorsque aucun adulte ne lui « fait face.Pierre Driout utilise souvent la ligne d’autobus 467;il écoute les conversations d’adolescents et parfois nous fait de savoureux rapports.

  54. à Lormier,
    ce matin vous me demandiez :
    « Если у вас есть время и если вам хочется, пожалуйста, посетите 6 октября 2018 года в 12:37, Лормье и ответьте

    Je n’avais pas eu le temps de vous adresser une réponse complète , mais voilà qui est chose faite(Если у вас есть время и если вам хочется) là même où se trouve votre message initial, ne voulant pas encombrer davantage ce « fil de discussion » avec mes explications de « grammaire russe ». sourire…

    • Je me précipite; quelle bonne idée vous avez eue de m’indiquer ces recoins peu fréquentés où se peuvent poursuivre nos entretiens.

      (Je vois comme d’épaisses tentures,j’entends d’aimables chuchotements…)

        • Ici,plutôt rarement;pour vous complaire je peux tenter de passer du »plaisant au sévère » mais je ne suis pas du tout certain d’y parvenir.

          Mettons que mes considérations sur les cascades de relatives soient sérieuses;et je vous sais gré d’avoir relancé le Maître sur le sujet.

          • sans vouloir m’immiscer, ça serait plus simple pour tout le monde et vous deux en premier, que vous demandiez au taulier du blog de vous communiquer vos adresses mail respectives. Et si vous souhaitez gardez le charme et la distance des pseudos, créez vous des adresses « anonymes » chez laposte.net ou tout autre.

  55. « Puis ils ont fabriqué la tomate de merde … » ahhh, « ils » , « eux », quels salauds ! quels salauds ! On devine que le « ils » ce sont de gros pourris d’industriels, de capitalistes avides de profits toujours plus énormes …
    Permettez moi de vous parler de « nout tomat », appelée « tomate péi » (je traduis notre tomate, tomate du pays). Elle est fragile, et peu productive, cultivée en plein champ, et les fruits sont petits, un peu comme des olivettes (c’est bien ça ? mon souvenir est vague ). Et dès qu’il y a des intempéries « un peu tropicales » (je ne parle pas de cyclones) les prix explosent !
    Et « ils », ici, ce sont les producteurs, qui ont opté pour une variété plus robuste, donnant des fruits plus gros, qui ont également construit des serres pour avoir une production différente.
    Et comme la tomate est très présente dans la cuisine réunionnaise, le consommateur est content.
    Mon point étant que les « tomates de merde » sont achetées et consommées par des « consommateurs, de merde » au « goût de merde ». Or le goût, s’éduque, s’apprend …
    Un crétin, fabriqué ou non*, aura un goût de crétin, un ignorant, ignorera bien des saveurs, et se contentera de bouffer des croquettes, s’il ne connait que ça !

    Il me semble que l’Ed Nat, avait mis en place pour les tout petits, des « ateliers du goût », sauf que y’a eu des « dérapages » …

    * Ô Très Magistral, Maître parmi les Maîtres, je fais une allusion subtile à votre best-seller, aurai-je bientôt droit en récompense, à un honnête mais copieux pourcentage à un exemplaire dédicacé ? 😉

    • C’est comme l’œuf et la poule : le goût de merde a-t-il pré-existé à la tomate, conçue dès lors pour satisfaire le connard moyen, ou la tomate de merde a-t-elle engendré un goût de merde ?
      C’est sans fond.
      Mais quand je pense qu’il existait des tomates avaient bon goût — et qu’on n’en trouve plus, sinon à prix d’or…
      Parce que la tomate de merde — pas chère mais en quantité — a généré la tomate de luxe, pour personnes friquées.
      On peut éduquer le goût, mais il faut désormais pas mal d’argent pour satisfaire le bon goût.

  56. Pétition de savants dans le Monde daté du 12 octobre:il faut limiter la croissance de la population mondiale.

    Si nous étions un milliard,nous aurions de bonnes tomates.

    • Bien évidemment, la seule et unique condition d’un développement durable réussi est la limitation volontariste de la croissance démographique.
      A ce sujet il faut souligner le rôle extrêmement nocif des religions (pour la plupart à visées impérialistes) qui incitent les humains à se reproduire comme des lapins.

      • Limiter les naissances et sans doute aussi provoquer quelques épidémies… car on ne peut pas attendre.

        Les stocks d’armes bactériologiques sont suffisants pour débarrasser la planète de quelques milliards d’individus.

    • Certes, mais alors, on se fait taxer de malthusianisme, ce qui, pour certains, est une insulte grave. Quant aux autres, ils pensent qu’il s’agit d’un nouveau modèle exposé au Mondial de l’Auto…

      • Malthus est injustement conchié (surtout par les partisans du l’ultralibéralisme et de la consommation à outrance): il a écrit beaucoup de choses sensées et on peut le considérer comme un des précurseurs du développement durable.

        • Tout à fait d’accord.
          Mais une bande de pedzouilles a décidé que « malthusianisme », c’était mal.

        • @Cyrano58 : Malthus pose surtout un problème à tous les « gens de gôche » qui ont la fraternité, « l’égalité réelle », comme credo, parce que ça les démange d’aller imposer un contrôle des naissances en Afrique, mais que « en même temps » ils n’ont pas envie de passer pour des racistes ! 😀

          • En France aussi,il faut mettre en place un contrôle des naissances.

            L’un de nos problèmes est que nous avons beaucoup trop de jeunes.

            D’une manière générale,si l’on veut sauver la planète,on doit exterminer quelques milliards d’individus.

            On ne peut pas compter sur les catastrophes naturelles et les épidémies.

  57. à elimal:

    ne pas confondre « pédagogue » et « pédagogiste »

    Personnellement,j’aurais préféré « pédagogicien » à « pédagogiste » mais le terme n’a pas pris.

    En langue BDA,pédagogiste se dit « pédagol » ou « pédachiotte ».

    • à Lormier,

      Votre déférence à mon égard vous honore, je vous en remercie ainsi que pour ces précisions.Pour seule excuse puis-je ajouter que la fréquentation de ce lieu rend susceptible…sourire

      ps: en langue BDA ne dit-on pas aussi pédagogol? il me semble avoir lu ce terme à moins que je n’ai surinterprété…

  58. De quoi vous plaignez-vous Lormier ? Macron veut éliminer les vieux râleurs comme vous et les remplacer par de jeunes beaux musclés venus des îles ou d’Afrique !

    Halte à la ratiocination, bienvenue au muscle et à la sueur !

  59. Et les fraises ?

    On peut supposer que dans la scène ci-dessous,la fraise est savoureuse,car sinon la coalescence diégétique en prend un coup:

    http://www.filmfood.nl/2014/07/nastassja-kinski-strawberries.html

    mais dans la vraie vie ?

    Rappelons au passage que pour Nabokov,l’intérieur d’une bouche ressemble à une fraise…

    Voulant sonder l’inconscient collectif,j’ai cherché dans les « media » populaires des représentations érotiques de la tomate.
    En vain.

    Tout au plus pourrais-je dire (me fondant sur un corpus bien maigre) que si pulsions il y a relativement à la tomate,elles sont plutôt sadiques.

    La tomate,les dames veulent l’écraser…

  60. Venantino Venantini, le dernier des Tontons Flingueurs, vient de mourir.
    Tristesse et nostalgie…

      • 7,5 milliards,c’est beaucoup trop.

        C’est pourquoi je préconise une extermination (possible grâce aux armes bactériologiques stockées en quantité).

        Il serait habile de commencer par les jeunes générations en âge de procréer et susceptibles d’encombrer la planète pendant des décennies.

        Parallèlement bien sûr,il faut s’occuper des taux de fécondité.

        • Yaka faire passer les djeun’s subrepticement devant un faisceau radar (près de l’émetteur).

          Garanti létal pour tous les spermatos qui, de toute façon, passaient leur temps à des interrogations existentielles alakh du genre « qu’est ce que j’fous là ».

          • o p…en pleine dérive biobabio, notre fifisicien.
            P…demain faut se lever aux aurores, encores, pour pérorer sans expectorer.

          • un faisceau radar ? petit joueur ! ou alors en bande C fréquence garantie « qualité micro ondes » 😀

  61. La nouvelle Eve,ou La bella donna,la tomate et le péché originel

    https://www.youtube.com/watch?v=tQNE8itPp2Q

    0mn40 soins amoureux prodigués à la tomate

    1mn 20 « cupping » Eve fait de ses mains une sorte de coupe pour recueillir le fruit fragile ( « cupping » cf Desmon Morris -auteur du Singe nu,puis de La femme nue)

    plus loin:le péché

    fin:le Mal s’empare de la terre,une fois le péché commis

    • Vous remarquerez que dans « Les tontons flingueurs » l’Allemand se fait appeler « Tomate » et répand la sauce rouge avec sa sulfateuse …

      • Je n’ai toujours pas vu « Les tontons flingueurs »:quand j’irai le voir je me souviendrai de votre commentaire.

        Des idées sur la Tomatina ,fête que Franco n’a pas réussi à interdire ?

      • Confusion ! Tomate est le tenancier du bowling — l’une des premières victimes de la guerre L’Allemand est tout bonnement, dans le bouche de « tonton » Ventura, « l’ami Fritz » — une référence que les moins de 100 ans ne peuvent pas connaître…

        • Oui mais vous savez que Charles Régnier l’acteur qui le joue malgré son nom est un allemand pur sucre ?

          • Après consultation de la wiki on constate qu’il jouait Conan Bécher l’inquisiteur dans Angélique marquise des anges ! D’où son bizarre accent … impitoyable !

            PS Lormier a repris le rôle de l’inquisiteur mais sans l’accent tudesque !

    • Maître,

      Nul ici n’oserait songer à définir vos devoirs.
      « comment peut-on ne pas m’aimer ? »
      C’est un mystère;il y a de par le monde des créatures mal câblées,perverses,comme dirait Pierre Driout.

    • « Cette dame ne m’aime pas — comment peut-on ne pas m’aimer ? »

      Jean-Paul excuse-moi de ne pas résister à la tentation de t’adresser une petite pique affectueuse en te répondant: « demande à tes ex » .
      Glups… j’aurais du résister (épargne- moi stp) mais tu sais que c’est sans méchanceté de ma part du moins j’ose l’espérer… clin d’oeil et une bise.

      Taquinerie mise à part, Si toi tu ne fais rien sur ce sujet qui le fera? mais ça tu le sais déjà!

    • On pourrait supprimer toutes ces heures à faire des histoires, reconvertir les histérorien.ne.s en préposés au nettoyage des caniveaux *, réaffecter les heures à des enseignements disciplinaires où on ne tortille pas du khul.

      Je sais, de telles propositions nuancées et pragmatiques n’ont aucune chance d’être entendues.

    • Tranquillisez-vous. Cette dame n’aime visiblement personne, même pas elle-même.
      Les chiennes aboient, la caravane passe.

    • Cher Maître,

      La lecture de cette feuille gauchiste pleine des éructations et sautes d’humeur de cette icône de la féminitude (sic) et du politiquement correct m’inspirent plusieurs réflexions :
      Le souvenir de Constantinople en 1453, car les féministes débattent du sexe des substantifs pendant que les hordes barbares sont sous nos murs.
      L’entretien de cette excitée pose deux problèmes, l’un individuel, l’autre structurel.
      Le problème individuel de cette dame relève de la psychopathologie, puisque visiblement elle n’aime pas sa patrie. Problème inné ou acquis, cela me m’intéresse absolument pas !
      Le problème structurel pose la question du maintien dans une position d’autorité d’une personne qui n’adhère pas au but collectif d’un groupe.
      Bref, cet entretien n’est que la pointe d’un iceberg. Par une réfutation en bonne et due forme, vous risqueriez de donner une notoriété supplémentaire à une personne qui ne mérite qu’un silence méprisant.

      • C’est l’inverse, le groupe « adhère » à ses idées : la plus cinglée, la plus gueularde, impressionne les autres qui la suivent, et jusqu’au bout de ses délires, pour des raisons diverses, c’est un grand classique !

    • Oui il faut faire quelque chose sur le sujet.
      Pour lutter contre le bacille de Cock, une dose de BCG est recommandée (le Brighelli Contre les Gribouillis). En intraveineuse ou en suppositoire pour les cas récalcitrants.

  62. Как обычный помидор стал героем фуд-порно
    Comment la tomate ordinaire est devenue l’héroïne du « food-peaurneau »

    https://www.youtube.com/watch?v=FcSmnBmCLDQ

    NB pour elimal:ah cette hybridation de la langue russe !

    écrasement d’une tomate 3mmn1s
    autres images vers 9mn sqq

    • Hélas, trois fois hélas, l’hybridation ne touche pas que la tomate!Que voulez-vous l’évolution de la langue russe est victime du « poutinisme »…

      • Soit…

        Mais le фуд-порно,ça doit bien être une invention américaine ? Ce n’est pas pensable dans les catégories de la russitude;il y a bien un mot russe pour dire nourriture mais ce n’est pas associable au peaurneau.

        • Je viens de poster une réponse qui n’a pas été acceptée visiblement par le robot censeur. JPB le mettra peut-être en ligne plus tard.Je vous disais que je n’ai pas les compétences pour vous répondre. J’ai découvert le terme фуд-порн il y a peu quand un de mes enfants a critiqué une publicité de chocolat en prononçant ce terme.

          • « порно »passe mais en alphabet latin,il faut transcrire peaurneau par exemple.

            Vous parlez russe avec vos enfants ?

  63. Un Russe qui va au mac do et ne sait pas l’anglais peut-il deviner ce que désigne
    филлет-о-фиш ?
    Ce n’est pas en le mangeant qu’il saura ce que c’est;pourquoi Mac do ne traduit-il pas ?
    Sans doute parce que le consommateur se révolterait.

    • La publicité de l’écossais américain est suffisamment explicite pour que les russes sachent ce qu’est un филлет-о-фиш sans compter que les menus sont largement illustrés.C’est plus une marque de snobisme qu’autre chose. Vous n’ignorez quand même pas qu’à la « grande époque » de la CCCP, tout produit qui évoquait les USA et l’occident étaient très convoités,Un paquet de chewing gum était un véritable trésor pour eux.

      • Le fondateur de mac do est un immigré d’origine tchèque (de Bohème plus précisément);j’ai lu son autobiographie,jadis.

        Mac Do, c’est juste une marque

        PS Berghaus est une marque anglaise;Jack Wolfskin,une marque allemande….

        • En fait je n’ai pas osé écrire « le canard écossais » en rapport avec le nom et non les origines…Mais merci pour l’info…sourire

  64. à elimal
    Merci encore pour vos réponses à ces difficiles questions de sémantique diachronique.

    Je sais bien que le Maître entend laisser souffler ici le vent de la liberté et ne veut imposer aucune règle…mais il m’arrive de rêver (je dis bien rêver) qu’il décide de responsabiliser (comme dirait Gus) certains commentateurs qui,par de concises interventions déclenchent des questionnements sans fin.

    Je songe,notamment à dugong et son timbre-poste ou encore Zorglub et son « Strange fruit »; si ces personnes un peu irréfléchies étaient contraintes de répondre à toutes les questions que leurs posts suscitent, peut-être seraient-elles un peu moins irresponsables.

    j’ai l’impression qu’ils se reposent sur vous-au moment même où de nouvelles missions vous incombent.
    не правда ли ?

    • Cher Lormier, que serait ce blog sans ces illustres et honoraires commentateurs, Zorglub était déjà là en 2006 (Dobolino aussi d’ailleurs, petit coucou au passage )Dugong est là depuis très longtemps aussi! Et sans toutes ces questions,imaginez-vous combien ce blog serait ennuyeux?
      Attention l’addiction au jeu peut vous réserver de mauvaises surprises…clin d’oeil…
      Dois-je vous rappeler de ne pas inverser les rôles, celui de la naïve m’incombant…clin d’oeil…

    • Pauv’ con prétentieux tu peux croire un instant que j’ai prononcé ces mots par hasard sans savoir très exactement à quoi ils font référence ?
      Et c’est pas la première fois que tu te la pètes ainsi démontrant ta profonde incompréhension des situations. T’es tellement tocard que, la précédente, il s’agissait d’un second degré qui t’avait échappé avec lequel tu m’as harcelé jusqu’à ske je me rebiffe ce qui est rare tellement j’m’en tape des mecs en carton dans ton genre.
      Et après qu’arriva-t-il ? M’sieur bureau des pleurs, j’m’escuse, j’voulais pas, c’est sorti tout seul. Tu sais pas qu’un homme ça s’oblige ? Bon pas grave. Mais si à ton âge tu contrôles toujours pas tes pollutions t’as pas dû faire que des heureuses.

      Tu nous saoules avec tes bluettes désuètes que tu crois élégantes et qui sont seulement surannées dans lesquelles tu étales ta science autant que ton impudeur.
      On s’en tape de la grammaire russe ou polak et de tes roucoulades qui ne sont plus de saison rapport à ske t’as trop d’heures de vol pour prétendre etc.

      Et pis, j’vais te dire un truc qui vient de la connaissance de l’âme humaine que j’ai acquise dans la plèbe où je suis né : au bout d’un moment elles ont envie qu’on les saute, mais en silence. Alors si ça t’es encore possible …

      • « …tu peux croire un instant que j’ai prononcé ces mots par hasard sans savoir très exactement à quoi ils font référence ? »

        Mais bien sûr que si;vous me trouvez con,libre à vous.

        Je me permettrais seulement de vous dire que vous manquez quelque peu de finesse;quand je vous ai « traité d’infâme ou d’ignoble » pour avoir donné la solution d’une énigme intempestivement …vous avez pris ces mots au premier degré-alors que l’exagération était telle que n’importe qui de raisonnable aurait bien vu que c’était à prendre au second degré.

        Cette fois encore,à propos de Strange fruit,j’ai dit « irresponsable » pour rire;votre poste très bref ayant suscité beaucoup d’interrogations.

        Si je pouvais croire qu’une conversation polie puisse encore avoir lieu entre nous,je vous demanderais bien dans quelle intention vous avez rappelé cette chanson.

        Je vous avais présenté mes excuses à propos de « on lira avec intérêt » parce que j’avais estimé qu’en effet ma lourde insistance était impolie.

        Pour le reste je ne vous ai fait et ne vous ferai aucune excuse.

        Soyez irrité,en colère,étalez votre vulgarité,cela ne me concerne en rien.

        Et si mes posts vous énervent,ne les lisez pas.

        Vous savez,avoir été prolo n’excuse pas tout.

        Bref,et pour parler votre langage:je vous emmerde.

        • Mais bien sûr que si
          mal dit: je voulais dire: »je sais très bien que vous saviez de quoi vous parlez. »

          Je doute que vous guérissiez un jour de votre susceptibilité…mais à vrai dire,je m’en fous.

          • Je n’ai pas posté au bon endroit…

            à Lormier,
            Vous connaissez sans doute ces propos de Churchill, mais je me permets de vous les ramenez à la mémoire en guise de clin d’oeil:
            « You will never reach your destination if yo stop to throw stones at every dog that barks »…

            D’ailleurs en pensant à ces mots je me demande, mais vous saurez sans doute m’éclairer, dans quel contexte utilise-t-on en anglais « like water off a duck’s back », c’est une expression que je ne connaissais pas et que j’ai entendu il y a peu dans un bus londonien, n’ayant pas prêté plus d’attention à la conversation j’ai donc du mal à en appréhender le contexte.Pourriez-vous m’en dire plus sur l’usage de cette expression?

  65. laurence de Cock:

     » le Snes, syndicat des enseignants… »

    Les « enseignants » n’auraient-ils qu’un syndicat ? C’est peut-être une cockille.

  66. kikadi : « Laurence de Cock a, pour intervenir sur l’enseignement de l’histoire, une triple légitimité de praticienne, de chercheuse et de militante » ?

    Quelle est la légitimité qui a bouffé les deux autres ?

    PS : questions qui m’intéressent : en dehors des khontenus, y a-t-il des partis pris épistémologiques d’un enseignement des histoires ? Font-ils khonsansusses ? Au primaire, au collège, au lycée ?

    PPS : « enseignement » des histoires et des « ses », même combat ?

  67. La khonnerie se propage-t-elle comme une onde ?

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/10/10/01016-20181010ARTFIG00316-le-malaise-d-un-hypersensible-aux-ondes-reconnu-comme-accident-du-travail.php

    Les « hypersensibles » pourraient-ils se rendre utile en servant de relais dans les zones grises de nos khampagnes ?

    Une « impossibilité d’exclure » une « possibilité » légitime-elle un droit d’en être une victime indemnisée ? Faudra faire gaffe car la légion de ceux et celles qui ont mal au khul risque fort de muter en victimes d’abus sexuels sous prétexte qu’il est impossible d’exclure qu’ils se soient fait mettre dans un moment d’égarement.

    • Un «faisceau d’indices précis et concordants» obéit-il aux lois de l’optique géométrique ?

      Peut-on diffracter un tel faisceau en le faisant passer dans un vice de procédure ?

    • Puis je me faire placer en invalidité pour cause d’hypersensibilité à la connerie afin d’échapper aux quelques années douloureuses qu’il me reste à subir ?

      • Probablement oui. Les élèves et les khollègues ouvrant droit à cette libération sont majoritaires. Certains ne se feront pas prier pour étayer le dossier. Bien les repérer, bien les khajoler pour qu’ils puissent témoigner le moment venu.

        Après tout, ce n’est guère plus difficile que de surjouer les jours d’in(tro)spection dans le but d’apparaître comme normalement aliéné.

        Courage !

        • Témoigner ?
          Ils le firent dans un passé que vous n’avez pas oublié (et je vous remercie encore pour etc.)

      • par contre, pour vous faire indemniser, ça sera plus difficile : contre un salaud de patron, capitaliste ou mieux, une horrible multinationale, ça serait dans la cheu-po. Par contre, attaquer votre employeur, l’état français, l’inséparable compagnon de la république, démocratique, populaire et socialiste, je vous souhaite bien du plaisir ! 🙂

    • LA khonnerie est effectivement une onde qui se propage dans les structures hiérarchiques :
      Un khon recrutera toujours comme subordonné plus khon que lui.
      On n’est pas sorti de l’auberge !

  68. @9 h 38
    Z, t’as été dur avec ce pauvre Lormier. Il faut au contraire soutenir sa démarche d’enfileur de vieilles mouches(*) aussi précieuses que ridicules, sinon cette démarche s’effondre, noyée dans son inutilité.
    Et puis soyons honnêtes(**), lire, écouter, savourer les dires de Lormier, cette moule sans goût, est pour nous un bonheur sans mélange.
    Nous avons là, dans cette poupée minuscule, un nouveau Desproges triste, sans idées, sans humour : une ruine désarticulée.
    Gardons-le !
    (*)les jeunes passant trop vite pour lui
    (**)Car enfin, dans l’univers infini de turpitudes diverses et variées magnifiques de potentialités de ce blog, être honnête n’est il pas le comble de la perversion ?

      • Aboyant dans le vide absolu, je suis heureux de ne déranger que les paons qui adorent entendre des voix.
        P’tain je perds mon temps, à causer aux murs !

  69. RAPPEL
    La Khonnerie est effectivement une onde stationnaire qui a la redoutable aptitude à nourrir les humains qui la subissent, de son suc dégradant …
    Dans la région parisienne, lieu fabuleux chargé d’histoire, fierté de la francophonie banlieusarde, scène du devenir culturel, elle frappe de plus en plus d’indigènes.
    On parle de 9 millions d’hypersensibles parisiens, touchés de plein fouet.
    A rapprocher de Cambridge, où un seul cas est avéré depuis 1992, contrée admirable protégée par vents tout puissants, aptes à chasser les miasmes ondulatoires.

    BJ à toussent !

  70. Parfois je suis las …

    en 4° après avoir TOUT repris depuis plus d’un mois :

    « Donnez la définition littérale du carré d’un nombre relatif. »
    * c’est une forme qui a 4 côtés de même longueur.

    « Complétez le tableau suivant :
    a | b | a x b
    – 4 | +3 | …  »
    un élève sur 5 répond « – 4 x (+3) » ou encore mieux « – 4 x + 3 »

    et ad libitum

    • Votre inspecteur vous parle:
      « définition littérale » mon cher, croyez-vous enseigner en Ts?! Restons simple et mieux vaudrait que vous vous investissiez dans le travail en mosaïque pour permettre l’émergence de ces concepts, avec l’immense avantage d’une formulation bien plus humaine et accessible, puisqu’issue des apprenants!

    • Pfff !
      C’est très con puisque trop tard.
      Ils possèdent pour l’immense majorité des papiers français (et parfois depuis 2 ou 3 générations) et donc …

      • C’est comme dans « le camp des saints », certains réagissent, mais trop tard, l’armada du Gange est déjà en Provence (et même au nord de Lille…).
        Presque 50 ans après, il est toujours surprenant de constater à nos dépends combien Raspail avait écrit juste.

        • Oui et non: il a eu une certaine clairvoyance démographique et, surtout, a pressenti, aux lumières de 68, que certains éléments politiques l’auraient dans l’os avec des migrants surnuméraires…
          Savoureux bouquin, surtout aujourd’hui!

  71. Vous savez que Valéry Giscard d’Estaing s’est mis à se répandre en regrets – dans la presse – sur sa politique de regroupement familial ?

  72. Etrange qu’un Français d’en-haut se mette à penser comme un Français d’en-bas !


    Si la France d’en-haut épouse la France d’en-bas où allons-nous Monsieur Raffarin ?

    • Tant que vous y êtes, conviez VGE à un repas en famille dans ma modeste demeure ou à une soirée polo à col roulé (*) au coin du feu !

      (*) référence (que vous ne pouvez connaître) aux soirées pyjama que je subis lorsque nos enfants étaient trop jeunes pour que je leur refuse ce qui m’offense.

    • Vous avez raison, cela ne va pas:
      To existe, the top needs the bottom
      (to win, the yes needs the no)

  73. Pour répondre à la fois à Zorglub et à Lormier : nous avons en France trop de faux vieux et pas assez de vrais jeunes !

  74. Savez-vous que le dernier des marins de l’île de Sein qui rejoignirent De Gaulle en juin 40 vient de mourir à Brest à l’âge de 92 ans ? C’était le temps où la France d’en-bas ne craignait pas de mourir pour la patrie – car au fond mourir en mer dans leur tâche quotidienne ou mourir les armes à la main c’était pareil ! 32 périrent donc pour la France …

    • Louis Fouquet avait donc le même âge que Giscard – et à 14 ans il se cacha dans le bateau où père et oncles se trouvaient déjà … et évidemment il mentit sur son âge pour être intégré dans les forces françaises libres !

  75. L’héroïsme tranquille de Louis Fouquet aurait eu davantage sa place aux Invalides que la chansonnette de Charles Aznavour pour y représenter tous les marins de l’île de Sein, ce petit coin d’une Bretagne sublime – mais on ne peut demander à tout le monde d’avoir le sens du sublime et surtout pas à Emmanuel Macron !

    • La notion d’ ascenseur social n’est que pure fiction depuis longtemps …
      Le rappeler est nécessaire mais si j’en crois « l’échange » qui a eu lieu ici sur ce sujet la semaine dernière dans « Riposte à Mérieu », « c’est parler pour ne rien dire » (paraît-il) …Clin d’oeil
      Que ce soit dans « libé » ou dans « VA » , les conclusions sont identiques…

      Pour rappel:

      Le 5 octobre 2018 à 22 h 31 min, elimal a dit :
      On le savait déjà , le rappeler n’en est pas moins nécessaire:
      https://www.liberation.fr/france/2018/10/05/a-polytechnique-l-entre-soi-en-taille-xxl_1683480

      Le 6 octobre 2018 à 5 h 07 min,
      Pheldge
      a dit :
      Et les reubeuhs et les renois, hein, moi je te vous dis qui z-y sont discriminationnés ! passe que c’est pas normal qui y’en ait pas à l’X ! et les trans, combien de transsexuels à l’X ? vite une loi pour z-imposer des quotas de diversitude vivrensemblesque !

      sérieusement elimal ? et à l’agreg ? et en médecine ? à l’ENA, à l’ENM ? on pourrait refaire le même type d’article biaisé par un a priori jaloux et envieux !

      Le seul critère d’admission pour entrer dans ces écoles : réussir le concours ! Point !
      pour le reste cet article confond, mais c’est la marque de fabrique des idéologues gauchos, corrélations et causalités.

      Répondre ↓
      Le 6 octobre 2018 à 12 h 42 min,
      Lormier
      a dit :
      Le seul critère d’admission pour entrer dans ces écoles : réussir le concours ! Point !

      sélection par l’échec

      Le 6 octobre 2018 à 5 h 13 min, le fantôme d’hervé a dit :
      « On le savait déjà , le rappeler n’en est pas moins nécessaire »

      Parler pour ne rien dire..

      • J’en connais un, fils d’ingé arabe, qui a réussi la triplette X-Ponts-Mines.
        Il est à Polytechnique.
        Pas besoin de favoritisme débile: le mec est doué et bosseur, point.
        J’en ai connu une autre, libanaise, douée et bosseuse, qui a largué Thiers pour cause de difficultés financières…
        Comme quoi…

        • Regardez la totalité de l’étude citée en lien : bien sûr que quelques lycées hors Paris intègrent quelques candidats. Mais la majorité sort de Louis-L-le-grand et de Ginette. Et appartient aux CSP++. Au passage, la qualité d’Arabe n’a rien à voir : la qualité « fils d’ingé » est en revanche primordiale.
          L’étude montre d’ailleurs que l’ENS est paradoxalement plus facile à réussir que Polytechnique quand on arrive de nulle part et qu’on est doué.

          • Cela doit tenir aux coefficients.

            Il y a des jeunes gens qui « arrivent de nulle part » et dont le professeur de maths sait dès la première heure de cours qu’ils vont faire quelque chose.

            (C’est un peu comme les petits virtuoses du violon,par exemple.)

            Pour ces jeunes gens l’entrée à l’Ecole Normale Supérieure ne fait aucun doute.A un moment donné de leur vie,les maths ou les sciences sont devenus une passion et ils n’ont jamais décroché.

            Evidemment les coefficients des matières littéraires sont si faibles qu’ils ne constituent pas un obstacle.

            J’ai lu votre recension dans VA;elle me donne l’impression que le sociologue et le polytechnicien pensent qu’on peut faire de la sociologie sans parler d’argent.

            « Délit d’initié » à Polytechnique,parce qu’on a lu la revue de mathématiques spéciales ?
            Quelle blague!

            Evidemment que pour dominer le programme de Spé,il faut aller au-delà;si les professeurs de Louis le Grand le font,c’est parce qu’ils ont en face d’eux des gens forts,donc capables de suivre.

  76. Non cher Maître JPB, mille fois non ! « Les concours, pour anonymes qu’ils soient, sont profondément inégalitaires » non ! ils permettent d’évaluer les candidats, et de les classer selon leurs notes à un même problème ! C’est le résultat de leur travail qui est noté et non leur origine sociale ! il faudrait donc selon vous donner un handicap aux candidats, qui ont le malheur d’avoir des parents CSP+ ?
    La discrimination positive est une injustice encore plus grande que celle qu’elle prétend réparer ! Imaginez un instant, que votre enfant, qui a passé l’ENS, et qui se trouve à quelques places de l’admission (c’était 20 de mon temps ) donc entre 20 et 25, et qu’on lui dise « ah désolé, mais vous, Brighelli Jr, votre père étant ce qu’il est, on vous rétrograde, pour laisser la place à Mammadou, Abdel, Mohammed, et Karima, brillants élèves de banlieue défavorisée, et parce que leurs parents sont parfaitement illettrés !

    Si l’étude est incontestable, la lecture qui en donnée comporte un tel biais consternant « ils intègrent les écoles parce que ils sont fils de … » ! Et par pitié, à la place de « l’école française, loin de ses promesses d’ascenseur social » dites plutôt « promesses d’ascension sociale » ! « l’ascenseur » ça marche tout seul, y’a qu’à appuyer sur le bouton, et hop, ça monte … C’est malhonnête de laisser croire ça, surtout quand dans la même paragraphe, on emploie le mot « mérite » ou un dérivé !

    Les grands lycée qui trustent les meilleures places ? mais les parents se battent pour y inscrire leurs élèves, et les lycées sélectionnent donc les meilleurs, quoi de plus logique alors qu’ils aient les meilleurs résultats ! Quand vous êtes parents, est-ce un crime que de souhaiter que votre enfant, aille dans les meilleures écoles, puis meilleurs lycées ? Et ce n’est certainement pas en disséminant tous ces « bons élèves » dans des établissements de banlieues qu’on en relèvera le niveau !
    Votre interprétation de l’étude mélange causes et conséquences !

    La Revue de mathématiques Spéciales, existe depuis très longtemps, j’y ai été abonné, mes camarades de prépa aussi, et j’avais également des fascicules de questions d’oral corrigées tombées aux concours, publiés aux éditions Bréal. Et c’est la première chose qu’on découvre en arrivant en Math Sup ! alors bien sûr, il faut bosser, beaucoup bosser, et c’est la seule façon de réussir.

    J’imagine que les auteurs de l’étude, font un complexe, qu’ils ont honte de ne pas être comme les autres, de faire partie d’une élite, parce que ça froisse leur idéal égalitaire … pour aller au bout de leur logique, il faudrait remplacer les concours par un grand tirage au sort bien égalitaire ! 😉

    • TAFDAC sur le mérite du boulot perso mais faut nuancer: les CSP du haut du panier auront tjs plus de facilités pour leur gosses: bibliothèque maison, connaissances perso, éducation et miroir de la réussite, moyens financiers…
      Ceci étant, moins on a de facilités et plus on doit ramer pour arriver. Mais ce n’est plus dans l’air d’un temps qui voit exploser les revendications +- légitimes de tout un chacun…
      L’effort est un gros vilain mot, aujourd’hui.

    • J’ai dû mal m’exprimer.
      Les élèves qui intègrent Louis-le-Grand ou Ginette ne sont pas meilleurs (il y a pléthore de gosses qui sont à 20/20 au Bac). Ils sont mieux connectés — et le lycée est mieux connecté.
      Vous n’imaginez pas les pressions qu’exercent les parents à Paris pour que leurs enfants soient dès le départ dans le bon collège… On n’assiste pas du tut à ça en province, d’abord parce que l’offre — même dans une grande ville — n’est pas pléthorique.
      Et c’est quand même, à niveau équivalent, une question d’argent. J’ai eu d’excellents élèves à Marseille, admis à H-IV, mais qui n’ont pas pu y aller faute d’un capital suffisant. C’est une sécrée malédiction d’être très bon et pauvre — pauvre au point de ne pas pouvoir se payer un studio à 800 euros par mis, et autant pour vivre.
      Les internats des grands lycées ne sont pas extensibles, et prennent des boursiers en priorité. Ceux qui arrivent juste derrière, ceux dont les parents gagnent 3 fois le SMIC à deux, n’ont pratiquement aucune chance. Quel que soit leur talent et leur travail.
      Enfin, lisez soigneusement le rapport : il y a un vrai délit d’initiés de la part des enseignants de ces deux bahuts — ils n’ont pas besoin d’être meilleurs, on leur fournit les sujets.

      • Sur les malversations financières de gosses de riches dans le privé, j’en connais un bout…boursiers à la triche, etc.
        Marseille.
        « Enfin, lisez soigneusement le rapport : il y a un vrai délit d’initiés de la part des enseignants de ces deux bahuts — ils n’ont pas besoin d’être meilleurs, on leur fournit les sujets. »
        J’ose comprendre?!

        • Pas dans le sens que vous pensez. Mais les enseignants de Louis-le-Grand et de Ginette, par les élèves adissibles à l’oral, disposent d’un réservoir de sujets donnés en temps réel par les jurys — réservoir inaccessible à leurs concurrents de province et d’ailleurs qui ne disposent pas du réservoir humain d’admissibles immédiats et passés. Suis-je clair ? C’est un formidable avantage que de savoir les tics d’un jury, en maths. Ça conditionne 90% du problème et de sa résolution.
          Et ces sujets sont publiés — avec leurs solutions — deux fois l’an dans une revue dont les rédacteurs sont lesdits profs de prépas…

          • CQFD n’est-ce pas? Il semblerait que ce soit un peu la même chose à L’ENS, l’étude sociologique reste à faire…

          • Tous les profs de prépas disposent de leur réservoir de sujets et d’écrit et d’oral ! et de nos jours avec Internet, l’argument ne tient plus : faites une recherche avec « sujets de concours math spé oral » vous aurez 255 000 résultats …
            Louis le Grand n’admet en prépa, que les meilleurs élèves, tout est là ! Il est donc normal qu’ils trustent les premières places, ils ont déjà passé un pré-sélection ! Et puis, il y a environ 43 000 élèves en Math Spé qui préparent les concours, pour moins de 1000 places dans les X-Mones Ponts-Centrale … Le concours sélectionne les meilleurs, pas les plus riches !
            Vous avez un préjugé, qui nie un fait : la part innée de l’intelligence, les chats ne faisant pas des chiens, il n’est pas surprenant que les enfants de CSP+ soient plus prédisposés que les autres. Et si, en plus, leurs parents s’en occupent, alors … je te vous dis pas l’acquis ! ça te nous fait de futures bêtes à concours !
            Enfin voici le classement des prépas par l’Etudiant, qui va bousculer vos idées reçues : Michelet de Vanves est devant Janson de Sailly, entre autres …

            Faire une lecture idéologique d’une étude qui fleure bon la repentance (pardon d’avoir réussi, j’ai honte d’être meilleur), puis stigmatiser « le système » ce n’est pas tout, que proposez vous pour « rétablir l’égalité » ?

          • Vous n’y êtes pas. Pour trier des milliers de dossiers chaque année, je vous assure qu’il y a des centaines de très bons dossiers, que seul sépare la localisation géographique. Les prépas parisiennes choisissent préférentiellement des gens venant de la région — donc, vu le montant des loyers, des CSP+. Et croyez-moi, ils ne sont pas meilleurs — mais ils bénéficient d’une organisation qui ne se trouve pas ailleurs (la question n’est pas de se procurer des sujets, c’est d’avoir connaissance des tics des interrogateurs). Enfin, Polytechnique est un concours équilibré, où le poids des Lettres / Langues est important — et croyez-moi, il y a des parents qui organisent les vacances de leurs rejetons à 5 ans en fonction de leur future prépa. Mais faut pouvoir.
            C’est la raison pour laquelle l’ENS, où le poids des maths seuls est bien plus important, recrute sur un spectre plus large. Le pré-conditionnement culturel y est moins essentiel.
            Quant à l’idée que les lycées parisiens seraient meilleurs que les grands lycées de province, j’imagine que vous savez qu’elle est absurde.

          • Par ailleurs, il n’y a pas en France 1000 élèves surdoués par an. J’en ai rencontré en tout et pour tout 2 dans toute ma carrière.
            Des bons élèves, oui — mais là, il y en a des milliers.
            Enfin, renseignez-vous : les grandes prépas parisiennes tuent leurs élèves. Pour quelques pépites qui en sortent, des centaines de gosses sont laminés — non parce qu’ils sont moins bons, mais parce qu’ils sont moins résistants. Bousillés à vie.
            Evidemment, les envoyer en fac les bousillerait aussi.
            Il faut inventer autre chose.

    • Le problème essentiel est que, grosso modo,dans le collège et le lycée moyens on n’apprend rien ou pas grand chose.

      Par conséquent les CSP
      a) se renseignent sur les classes un peu à part où ça ne chahute pas (par exemple:les classes « européennes »-où on entre sur examen ou dossier;ce sont des classes de bons élèves,ou du moins d’élèves qui se comportent en élèves)

      b) si vraiment dans le coin tous les établissements publics sont déficients,on trouvera le bon établissement privé ,même un peu éloigné;en ce genre de lieu,on ne peut inscrire son rejeton sans donner de solides garanties;le résultat:classes homogènes,disciplinées,respect des règles de la vie en société (on ne se traite pas de « cons » entre élèves ,on ne traite pas son professeur de « con »).

      c) quand le rejeton a des difficultés dans une matière les parents ont la culture nécessaire pour l’aider et si le temps leur manque,ils lui font donner des cours particuliers,dont ils ne paient qu’une partie,puisque les sommes engagées donnent lieu à des dégrèvements.

      Le projet Macron est très simple:achever le sabordage de l’école publique,interdire aux classes populaires l’accès au savoir.
      Si le recrutement à Polytechnique se fait de plus en plus parmi les rejetons de la bourgeoisie,c’est parce que l’école publique a été constamment avilie,au point qu’elle ne mérite plus guère le nom d’école.

      • « les rejetons de la bourgeoisie », voilà, on y est, célafôtoriches ! Ma lecture, est un peu différente, moins gauchiste : ce sont « les rejetons de parents ayant eux-mêmes fait des études, donc ayant une certaine situation, sans nécessairement être des bourgeois » ! Parce que tel que vous l’exprimez, « bourgeois » est un terme méprisant, comme si la réussite était une tare ! Tout le monde, ou presque peut devenir plus ou moins « bourgeois », travailler à l’école en étant la meilleure moyen !
        J’ai tant d’exemples à vous donner : deux copains de collège, de parents communistes, l’un à la RATP (non, c’était pas un mollah), l’autre postier, devinez quoi ? le premier est allé apprendre à conduire des bus après le collège, l’autre a passé le concours des postes après le bac !
        A contrario, ma femme, qui a arrêté au CAP, a poussé ses filles, à travailler dur à l’école. L’une a un Master II, l’autre est en école de police. Elles ne sont pas exceptionnelles, venaient d’un milieux très modeste, mais elles se sont battues, et ça a payé !

  77. Onfray suite :
    – « On est aux ordres du pouvoir ? » demande le journaliste de BFM TV
    – « Vous allez au devant de la demande, il faut montrer que vous êtes dans le politiquement correct, que vous défendez la bonne idéologie. » répond le philosophe Michel Onfray.

    https://www.facebook.com/tvlibertes/videos/462994087441633/

    Notre hôte l’a vécu avec Le point il me semble…

    • Eh bien dès que je n’ai plus été dans le politiquement correct pro-Maron, ils m’ont viré.
      Ce qu’ils écrivent aujourd’hui (sur Onfray entre autres) est pitoyable.

      • Ils sont dans la pensée unique avec un « i », et Onfray a bien raison quand il dit +/- que les journaleux sont de serviles valets du pouvoir.
        Cela me rappelle les propos de David Rockfeller à Baden Baden en 1991 :
        « Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d’autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l’exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. »
        D’après lui -faut-il le croire ?- des journalistes connaissaient leurs projets à la sauce bruxelloise/onusienne &cie, et ils ne disaient rien car les cerveaux n’étaient prêts.

          • au moins vous retiendrez que « l’indépendance » et « l’éthique » journalistiques sont des notions bien surévaluées, et encore plus quand on parle des médias contrôlés par l’état, qui servent la soupe au gouvernements en place !
            Donc dans les deux cas vous avez des médias d’opinion, sauf que nombreux sont ceux qui fustigent les médias privés, et qui exonèrent les médias d’état de tout biais !
            Le culte de l’état continuera encore de faire des ravages chez les enseignants, même les meilleurs …

  78. La vie des bêtes (suite)

    Tout à l’heure, j’observais un banc de surfers sur la grande plage de B.

    Voilà donc des frigorifiés, immobiles la plupart du temps, qui, selon un rituel peu évident, permettent à l’un des leur de glisser en haut d’une vague déterminée. S’il a bien procédé, peut être bénéficie-t-il du privilège de couvrir une des femelles à peau brune qui poireautent sur la plage ?

    A en croire les traces visibles tôt le matin sur le sable, les femelles gravides viendraient pondre leurs œufs la nuit dans le sable pour ensuite ramper jusqu’à la mer. Cela expliquerait pourquoi il y en a de plus en plus.

    Voilà un nazaréen qui ne marche pas sur l’eau mais qui a dû s’en payer une sacrée tranche :

    https://www.youtube.com/watch?v=KLrsRoHYJpI

  79. Pour revenir au sujet (suite)

    On connaissait le texte de Perec « Mise en évidence expérimentale d’une organisation tomatotopique chez la soprano » maintes fois cité ici, mais il ne faut pas oublier la peinture où on doit à Alphonse Allais une série de monochromes dont les fameux « Récolte de la tomate par des cardinaux apoplectiques au bord de la Mer Rouge » et « Partage d’un apéritif anisé entre asiates ictériques dans un champ de blé » :

    http://alph-allais.chez-alice.fr/peinture.html

  80. à Lormier,
    Vous connaissez sans doute ces propos de Churchill, mais je me permets de vous les ramenez à la mémoire en guise de clin d’oeil:
    « You will never reach your destination if yo stop to throw stones at every dog that barks »…

    D’ailleurs en pensant à ces mots je me demande, mais vous saurez sans doute m’éclairer, dans quel contexte utilise-t-on en anglais « like water off a duck’s back », c’est une expression que je ne connaissais pas et que j’ai entendu il y a peu dans un bus londonien, n’ayant pas prêté plus d’attention à la conversation j’ai donc du mal à en appréhender le contexte.Pourriez-vous m’en dire plus sur l’usage de cette expression?

    • Churchill:non,je ne connaissais pas…mais vérifiez;on lui a beaucoup prêté.

      Le canard:ça s’emploie exactement comme l’expression française qui en est le décalque.
      (avec « like » les Anglais font des choses incroyables-mais là,c’est ordinaire.)
      Sur Polytechnique,vous avez rappelé les propos antérieurement échangés sur le sujet;je m’honore de figurer dans le florilège.

      En fait,et vous l’avez compris, je tentais de rameuter quelques un sur l’expression « sélection par l’échec » que les préposés au verbiage sur l’enseignement qui écrivent dans le Monde ont ressortie des tiroirs.

      (abcmaths avait eu plus de succès avec son « l’arabe est une langue comme une autre.)

      • à Lormier,

        Pour Churchill,je vous approuve , en effet on lui prête beaucoup…Mais en ce qui concerne ces propos, les vérifications que j’ai faites tendent à prouver qu’ils sont bien de lui…
        Il n’est sans doute pas utile que je vous avoue que j’essaie le plus possible de ne pas juger aux apparences surtout ici…Le second degré quand il est trop subtil peut se comprendre à un degré inférieur, il en faut si peu pour heurter les susceptibilités ( pédagogue vous vous souvenez…sourire)…

        Quand à l’expression « like water… » hors contexte c’était étrange… Merci pour l’explication qui confirme mes déductions après recherches…Et tant pis si ça dérange,présupposant sans prétention que cela peut vous intéresser, je vous donne l’expression en russe mais elle n’est pas difficile à deviner: « Собаки лают, а караван идёт » vous comprendrez aisément pourquoi идёт et pas eдeт

        ps: j’ai vraiment apprécié votre post de 0h28 …no more comment

        • идёт et pas eдeт

          Je ne suis pas tout à fait sûr de ne pas dire une grosse bêtise.
          идёт parce qu’on considère les chameaux (une caravane n’est pas un train ?)

  81. Je viens de terminer de lire « l’arbre monde » de Richard Powers mais n’ai pas compris la fin hélas, c’était comme une métaphore vertigineuse de renaissance à la S.K. dans son odyssée de 2001,… ces graines d’arbres sauvées qui auraient eu comme le dernier mot d’espoir sur la disparition de l’espèce humaine..
    Sûr de rien. Dommage. Qui pourrait me donner une clé, vraiment ? Merci d’avance aux vrais lecteurs de BdÂ, s’il y en a…mais pas l’impression de beaucoup de baveux spécialisés en dendrologie sur cette chaîne. Hélas, préfèrent en majorité se chafouiner sur des plants de tomates morts plutôt que d’en planter…cf les deux wikipédants supra.

    • Roquet est comme ce chiot qui se fait dessus puis qui s’ébroue et aboie pour exiger qu’on lui apprenne à pisser.

      Stihl(e) nacht !

  82. Sérieux, j’ai lambiné et me suis ennuyé un peu en le lisant avec toutes ces longues nouvelles qui se succèdent sans lien apparent (si on le lit trop vite). Chacune aurait pu, développée, selon moi, devenir un roman. , En vrai je ne reconnais pas l’écriture de Powers. Il m’a semblé vouloir donner des leçons au milieu de tous ces arbres qu’il semble préférer aux hommes (ça encore on peut le comprendre) mais j’attendais d’être passionné comme dans « Trois fermiers s’en vont au bal » ou « Le temps où nous chantions ».

  83. J’ai bien capté que les quatre parties du roman reflétaient et respectaient exactement le rythme de la croissance des végétaux depuis l’aube du monde jusqu’à ce moment, au centre de quoi l’agitation des humains qui prennent conscience, à la dernière seconde, de n’être plus les maîtres de leurs destins avec les arbres, auraient pourtant décidé de périr avec eux.
    La première métaphore du livre est pourtant somptueuse : cinq générations successives ont photographié une fois par mois le même châtaignier planté au début du XXe siècle, au même endroit. Mille photos de la croissance du cet arbre, invisible dans l’espace-temps humain, mais parcourues dans une pile à la manière d’un kaléidoscope montrent alors tous les avatars de son obstinée croissance séculaire. Comment, faisant face à l’alternance des saisons, cet arbre a grandi, souffert, s’est adapté aux intempéries, aux agressions jusqu’à sa mort lente et à sa renaissance en surgeons (je ne sais pas si Powers a inventé cette idée ou s’il a vraiment vu quelque chose ressembler concrètement à cela).
    J’ai bcp lu Powers, de ce qui a été traduit en français au fur et à mesure, et ne manquerais pour rien au monde ce romancier prolifique et super documenté, y compris « Générosité » et « Gains » et entre les gouttes, il y eut 3 fermiers…, le temps où nous chantions, la chambre aux échos, puis le dilemme du prisonnier et Orféo…
    Quand on est fan, on fanatise sa boulimie, hein, chacun sa merde, z’êtes pas d’accord ?…
    Mais je reconnais que des gens niant l’humain et conceptualisant la nature, ça fait un peu farine techno-scientiste new age. Me reste maintenant les pavé de R. Powers, « du temps où il chantait », du temps où il y avait prescription… Ne sais pas à quel crétin le refourguer…
    .
    Ah ! Il y a un juré Goncourt qui a raconté l’histoire de l’arbre du pays Toraja. Nul !

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