Je suis en pleine cure de romans policiers. Mon libraire préféré (en fait, j’en ai deux, la librairie Prado-Paradis, à Saint-Giniez, et l’Odeur du temps, rue Pavillon) m’a donné un bon et un mauvais conseil. Le mauvais, c’était Pur, d’Antoine Chinas (le premier polar depuis longtemps que je ne parviens pas à finir, il m’est littéralement tombé des mains — et tant pis pour son Grand Prix de littérature policière 2014). Du coup, échaudé par la non-aventure, j’ai pris du bout des doigts l’Ange gardien de Jérôme Leroy — Prix des lecteurs du Quai du Polar en 2015.
Et je ne l’ai pas lâché.lange-gardienAlors, je suis remonté à la source, et j’ai jeté un œil sur le Bloc, du même (2011),Unknown et même sur Chez nous,341939.jpg-c_215_290_x-f_jpg-q_x-xxyxx le film de Lucas Belvaux co-scénarisé par Leroy. Un film que je n’avais pas pris le temps de voir l’année dernière (faut me comprendre : en 2017 il y a eu Nocturnal animals, Silence, The lost city of Z, grave, la Colère d’un homme patient, Tunnel, Alien Covenant, The Wall, Dunkerque, Que Dios nos perdone, Atomic Blonde, Wind River, Seven Sisters, Mother !, Confident royal, Detroit, The Square, Au revoir là-haut, Logan Lucky, A Beautiful day et quelques autres que j’ai oubliés mais qui n’étaient pas mal quand même. J’ai parlé de quelques-uns des films ci-dessus, je ne vais pas raconter la totalité de mes aventures dans les sales obscures…
Donc, Chez nous met en scène la montée d’un parti qui ressemble comme deux gouttes d’eau au FN, quelque part dans le Nord, dernier terrain vague. Et le Bloc raconte diverses péripéties autour d’un parti vaguement extrême (mais l’est-il toujours ?) dont les franges montent des coups fumants — le genre de fumée qui sort d’un Luger P08 (dans le Bloc), d’un Sig-Sauer P220 (dans l’Ange gardien) — ou d’un FR-F2, l’un des derniers produits de la Manufacture d’armes de Saint-Etienne, désormais fermée pour des raisons économiques sur lesquelles je ne m’étendrai pas, mais ça fait mal au cœur quand même de voir toute cette expertise française disparaître. Désormais, les snipers utilisent le HK PSG1 — ou le bon vieux SVD.
J’ai donc eu l’idée de demander à Jérôme Leroy quelques précisions sur ses obsessions… Non, pas comme David Caviglioli dans l’Obs !

JPB. La vraie (première) question, c’est de savoir pourquoi — depuis longtemps, en fait, peut-être dès l’origine — le roman policier est un outil particulièrement efficace pour rendre compte d’une époque, et des enjeux politiques d’une époque.

Jérôme Leroy. Je ne suis pas certain que ce soit le roman policier, à vrai dire. Plutôt le roman noir. Ce n’est pas simplement une distinction pour spécialiste. On vend sous la même appellation vague des choses qui n’ont rien de commun, voire sont opposées. Le roman policier part du principe que le monde va bien. Un élément perturbateur intervient (un meurtre, un vol, etc.) et on fait appel à un représentant de l’ordre ( un flic, un détective privé, mais aussi pourquoi pas un prêtre ou un rabbin ) qui va neutraliser l’élément perturbateur et ramener l’ordre. Cela d’ailleurs n’empêche pas une dimension critique, mais elle reste au second plan, par exemple chez Agatha Christie.
Le roman noir, lui, part du constat que le monde n’est pas en grande forme, que l’ordre et le désordre, le bien et le mal, tout ça est extrêmement relatif. C’est une littérature de la crise. Le roman noir au sens moderne signe son acte de naissance en 1929, avec Moisson Rouge de Hammett, et ce n’est pas un hasard.HAMMETT-moisson_rouge_couv C’est la littérature de la Grande Dépression, c’est la littérature populaire, celle des « Pulps », qui enregistre les mutations du capitalisme comme l’expliquait très bien Manchette et en rend compte en présentant des « hommes ordinaires » confrontés à des situations exceptionnelles. Il n’y a pas de retour à l’ordre dans le roman noir, il y a plutôt un constat du désordre. Pour le coup, c’est une littérature tragique là où le roman policier serait davantage anxiolytique.
Alors oui, le roman noir est un outil privilégié pour rendre compte des enjeux politiques et sociaux d’une époque parce qu’il sait que ça va mal, dès le début. Il va appuyer là où c’est douloureux. Il peut rendre compte d’une grève, d’une cité qui sombre, des coulisses d’un parti extrémiste, d’un hosto débordé en période de canicule (je pense en écrivant cela au grand Thierry Jonquet) parce qu’il prend des personnages comme vous et moi.
Parallèlement, le roman noir fait aussi entrer dans la littérature les « classes dangereuses », et ça depuis Eugène Sue : les pauvres, les marginaux, etc…
Cela ne l’empêche pas, aujourd’hui, parfois, d’être caricatural et moraliste (je ne citerai pas de nom) dans le côté bonne conscience de gauche. Mais beaucoup d’auteurs évitent cet écueil. Ils sont « de gauche » éventuellement dans le choix de leurs sujets, pas dans la façon de les traiter où là ils évitent le « message » et se contentent de raconter du mieux possible une histoire.

JPB. Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire (les vrais polars sont made in USA, ou à la rigueur arctiques), il y a une foule de grands auteurs de polars français, qui depuis la fin des années 1960 ont illustré magistralement le genre. Vous en citez quelques-uns (Manchette, Fajardie, ADG, entre autres — j’aime assez qu’un livre exhibe ses matrices originelles). Si nous nous essayions au petit jeu gidien des 10 romans que vous emporteriez sur une île déserte, quels polars emmèneriez-vous avec vous — quels sont ceux en fait que vous ne vous lassez pas de relire, alors que tant de romans policiers sont du prêt-à-jeter ?

Jérôme Leroy. Je crois effectivement que le critère pour savoir si un polar appartient de plein droit à la littérature, c’est l’envie de le relire. C’est le critère d’ailleurs que j’ai utilisé pour mes « cartes noires » dans la Petite Vermillon à la Table Ronde où Alice Déon m’a demandé de rééditer des polars oubliés ou méconnus qui sont pourtant de ces livres susceptibles d’être relus. Par exemple, j’avais dans la première livraison Kââ, ADG, Prudon.
Donc, parmi les 10, il y aurait ces trois là. Mais je me résume et cesse de faire la promotion de ma collection pour vous donner une liste qui ne sera pas la même ou pas tout à fait dans une semaine ou un an…
Fajardie : La nuit des chats bottés
ADG : Le Grand Môme
Tout Jean-Patrick Manchette. Je le compte pour un, il est réédité en un seul volume dans la collection Quarto chez Gallimard,91u3PVx8bxL ce qui prouve qu’il a changé de statut aux yeux de ses éditeurs mais pas pour moi et quelques autres puisque nous considérons depuis toujours Manchette comme un des très grands écrivains de langue française)
Hervé Prudon : La langue chienne
Thierry Jonquet : Moloch
James Ellroy : Lune sanglante (dans la trilogie de Llyod Hopkins, trop oubliée) ou L.A Confidential
David Goodis : La nuit tombe
Jim Thompson : 1275 âmes
Léo Malet : Brouillard au Pont de Tolbiac
Kââ : La princesse de Crève.
L’ordre ici n’est pas un classement…

JPB. Votre héroïne, dans l’Ange gardien, est une Sénégalaise née dans cette France du Nord qui vaut bien les quartiers les plus juteux de Marseille. Par une chance inespérée (n’en disons pas plus pour ne pas trop en dire) elle a fait des études supérieures, s’est insérée dans le PS et apprécie Rimbaud. Il faut bien de la fiction dans un roman. Mais l’ancien prof que vous êtes pense-t-il sérieusement que ces enfants abandonnés par le système scolaire, grâce à une série de réformes de droite et de gauche qui en les « plaçant au centre » les ont si gracieusement laissés pour compte, ont encore une chance de prendre en marche un ascenseur social qui part désormais du cinquième pour desservir le sixième ?

Jérôme Leroy. Bon. On arrive dans le dur. J’ai fait l’essentiel de ma carrière en ZEP. Malgré tous leurs défauts, ces ZEP ont permis de sauver du monde. Oh, pas assez. Mais je sais qu’entre 88 et 2008, j’ai vu des élèves pour qui l’école représentait la seule chance. Alors on se battait parfois contre l’institution elle-même et ses expérimentations pédagogiques pour le moins hasardeuses, on agissait en contrebande. Mais grâce à l’école, pas mal de gamins ont eu un autre destin que celui qui était écrit. C’était même ma seule motivation pour me lever le matin. Pour tout dire, l’idée de l’Ange Gardien, elle est venue il y a très longtemps, quand j’étais face à ces filles de 3ème qui se battaient contre tous les déterminismes imaginables avec un courage admirable : être une fille, de la mauvaise couleur, dans des cultures machistes, avoir la mauvaise adresse, être pauvre. Je me disais souvent, en les voyant s’accrocher, ce ne serait pas mal s’il y avait un ange gardien pour leur donner un coup de pouce tout de même. C’est pour cela que j’ai toujours eu une certaine sympathie, à droite comme à gauche, pour ces femmes politiques « issues de ». Ce sont souvent de brillantes teignes qui ne doivent rien à personne parce que personne ne les a aidées au départ, sauf peut-être l’école ou au moins certains profs.

JPB. Au passage, vous avez déserté l’école, comme l’un de vos héros. En avez-vous parfois un peu honte — comme lui ? Après tout, la ligne de front ne passe-t-elle pas par ces ghettos scolaires si judicieusement installés au cœur des ghettos sociaux ?

Jérôme Leroy. Honte, je ne sais pas. Des regrets parfois quand je fais des rencontres en milieu scolaire pour mes livres « ados ». Je suis un incurable bisournours, sans doute, mais que des gamins lisent encore, s’enthousiasment pour des livres, alors qu’un système au mieux de sa forme multiplie les écrans autour d’eux, ça me rassure. Il y aura toujours des résistants, et ce n’est pas mal.
La ligne de front, sinon… Votre métaphore est intéressante. Ca veut dire une guerre, même larvée. Mais entre qui et qui ou entre quoi et quoi ? Ce que je sais, ou plutôt ce que je pense, de fait, c’est qu’il y a depuis les années 80 des ghettos sociaux où se concentrent toutes les difficultés. En y installant des ZEP, l’école a fait ce qu’elle a pu. Mais l’école ne peut pas tout. Ce n’est pas elle qui est responsable des politiques urbaines ou des inégalités sociales qui n’ont cessé de se creuser. On s’étonne de la dérive islamiste de certains quartiers ? On devrait s’étonner qu’elle soit arrivée si tard. Et qu’il y ait encore tant de monde sur place pour y résister. Ma ligne de front à moi, elle passe entre ceux qui proposent une grille de lecture purement identitaire, que ce soit à l’extrême-droite ou dans la gauche indigéniste, et ceux qui pensent que l’essentiel de nos problèmes a une cause pourtant assez facilement identifiable qui est, pour aller vite, ce qu’une autre que moi a appelé dès les années 90, « l’horreur économique ». Forcément, plus le temps passe, plus le repli identitaire s’accroît et plus ceux qui pensent que la question sociale est la mère de toute cette bataille ont l’air d’avoir tort…

JPB. Vous êtes toujours communiste, ce qui, après les règnes glorieux de Robert Hue et de Marie-George Buffet, s’apparente désormais à une forme de dandysme. Ne pensez-vous pas que la chute du Mur et le passage que libéralisme d’Etat des anciennes démocraties populaires, en privant les jeunes d’un espoir de référence, d’un grand soir à venir, ont contribué à jeter certains esprits en quête de transcendance — une transcendance que le Communisme n’alimente plus — dans les bras de l’islamisme ?

Jérôme Leroy. Vous êtes bien sévère pour Marie-Georges…A part ça, pour le coup, je suis totalement d’accord. Le communisme était un « grand récit » comme d’ailleurs le catholicisme. Les seuls militants qu’on voyait dans les quartiers jusque dans les années 80, c’était les cocos et les cathos de gauche tendance Témoignage chrétien (parfois d’ailleurs, c’étaient les mêmes !). On peut avoir peur du rouge ou aimer bouffer du curé, il est difficile de ne pas admettre que ces militants issus souvent de ces quartiers transmettaient des valeurs qui étaient celles de l’universalisme. Dans l’ancien bassin minier du Pas-de-Calais, on disait que « les mineurs de fond avaient tous la même couleur. » Ces militants ont disparu pour des raisons historiques et sociologiques au plus mauvais moment, celui de la crise, et ce qui les a remplacés ce sont les militants FN qu’on laisse en tête à tête avec les imams salafistes. Ca peut rendre nerveux, effectivement…
Pour mon communisme, vous savez, il y a longtemps que je préfère Rosa Luxemburg à Lénine. Et maintenant, je me demande si Marx et Bakounine n’auraient pas mieux fait de trouver un terrain d’entente… Sans compter que Debord reste pour moi essentiel pour lire le monde. Bref, je ne suis pas vraiment un thorézien hardcore…

JPB. La poésie joue un rôle immense dans ce roman — et dans votre vie, puisqu’après tout vous en écrivez, ce qui est méritoire dans une époque où il est si difficile d’en vendre. Même des tueurs patentés passent du temps à en lire. Trouvez-vous franchement que ce soit un passe-temps judicieux en ces temps de néo-libéralisme — à moins que justement…

Jérôme Leroy. A moins que justement… C’est sans doute la seule résistance possible, la poésie. Annie Le Brun l’a dit mieux que moi. C’est « l’écologie de l’imaginaire » pour mieux lutter contre un monde saturé d’images invasives et préfabriquées.

JPB. Et auriez-vous un poème inédit à offrir aux lecteurs de Bonnet d’âne ?

Je vous salue, ma France

En même temps
comment voulez-vous
désespérer d’un pays
où le petit train passe
par St Priest Taurion
Brignac St Léonard de Noblat
St Denis des Murs
Chateauneuf-Bujaleuf
Eymoutiers-Lac de Vassivière
sol semé de héros
La Celle-Corrèze Bugeat
Perols Jassonneix
Meymac Ussel
ciel plein de passereaux
avec à bord
une contrôleuse
aux yeux de forêt.

© jérômeleroy, 3/2017

462 commentaires

  1. Jérôme Leroy disait que la Droite nationaliste n’a plus besoin d’écrivain et que c’est cela la vraie trahison de l’esprit de Droite.
    Si l’on excepte Renaud Camus qui sur le tard est devenu le Charles Maurras de la remigration !

    • Soral a beaucoup contribué à la propagation d’une pensée Maurassienne dans les quartiers.
      Allez parler du projet Aladin là-bas ; ambiance garantie (j’ai testé, de loin. De près je connais très bien de part des vies professionnelles antérieures)

  2. D’après vos dispositions d’esprit du moment, j’espère que vous n’avez pas raté « Laissez bronzer les cadavres » du binôme Cattet et Forzani sorti en fin d’année dernière. C’est un adaptation/appropriation du livre de Manchette/Bastid avec un casting idéal Ferrara, Bonvoisin, Elina Löwensohn qui n’ont pas eu besoin de forcer sur le maquillage pour la crédibilité du film. À moins qu’il ne soit pas passé à Marseille…

      • Dans un troisième temps ! Ça commence par jaunir ( bronzer ? ) , puis ça verdit et ça pue, et après, longtemps après, ça noircit.

  3. Le trio à emporter sur les îles, désertes ou pas :

    1- la trilogie Lloyd Hopkins
    2- la trilogie Lloyd Hopkins
    3- la trilogie Lloyd Hopkins

    Ca tombe bien, il y en a trois.

  4. Dan Simmons plus connu dans la SF et le Fantastique a commis trois bon polars « hard boiled »:

    Vengeance, 2001
    Revanche, 2004
    Une balle dans la tête, 2005

    Avec une foultitude de personnages et la ville de Buffalo en arrière plan et omniprésente.

    • Le personnage du privé chez Simmons est effectivement badass… Dommage que la série se soit arrêtée au bout de 3 tomes.

  5. Bon sinon où en sommes-nous sur la montée de eaux dans la_ville_la_plus_belle_du_monde?

    J’irai bien dégourdir les pneus de mon Humwee qui déposera mon jetski aux abords de la ville lumiére.

    Et faire le kéké sur les champs sous les regards envieux des sans-dents en train de se les geler ….

    Je vous posterai des selfies.

  6. Il m’a l’air plutôt pas con, ce Jérôme Leroy ! Ça nous change du brouet ordinaire servi ici et ailleurs …

  7. « …quelque part dans le Nord, dernier terrain vague.  »
    Qu’est-ce qu’un terrain vague ? On en trouve à la périphérie des villes et aussi quelquefois à l’intérieur des villes.
    Il me semble que là où il y a  » terrain vague »,il y avait quelque chose « avant »… quelque chose de construit: un garage,un entrepôt ,démolis depuis.
    On va peut-être en faire quelque chose:c’est un lieu en « attente »;
    Des terrains vagues,on en voit beaucoup dans les « shithole » countries, dans les pays ou régions de merde.(mais pas seulement là).
    Les terrains vagues sont-ils propices aux activités vagues;est-ce là que prospèrent les « partis vaguement extrêmes » ?
    « Dernier » terrain vague:on y construira bientôt un hypermarché ?
    En tout cas, ce n’est pas dans les terrains vagues que viennent baiser les loups;leur territoire, c’est la nature sauvage,où la main de l’homme n’a guère mis le pied (ah!ah!).

    FIKRET AKIC, survivant des camps et massacres de Bosnie déclarait en 2012 que ces lieux sauvages, ces lieux où baisent les loups, la vukojebina » l’avaient sauvé.

    Bref vukojebina n’est pas la bonne traduction de “shithole country”.

    • Référence à Brel… « Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague… »

  8. « cette France du Nord qui vaut bien les quartiers les plus juteux de Marseille.  »

    En lisant Dugong,j’ai appris un nouveau sens du mot « juteux ». (Longtemps j’ai cru que ça voulait dire « lucratif » ou ,pour le substantif, « adjudant ».)

    Ceux qui ne sont rien jutent dans dans la toile de jute ceux qui sont quelque chose jutent dans la toile de Jouy.

    • Ceux qui ne sont rien jutent dans dans la toile de jute ceux qui sont quelque chose jutent dans la toile de Jouy.

      Marrant…

    • Pas mal !
      Mais ce serait mieux comme ça :
      Ceux qui ne sont rien jouissent dans dans la toile de jute, ceux qui sont quelque chose jutent dans la toile de Jouy.

  9. à Sisyphe:

    Je crois me souvenir que,il n’y a pas si longtemps,vous vous intéressiez à la présence d’anglicismes dans la prose du Maître .

    Que pensez-vous du mot « expertise » dans le sens de « qualité de l’expert » « savoir-faire acquis au fil de longues années » ? (et non de « analyse effectuée par un expert » ) ?

    « Manufacture d’armes de Saint-Etienne, désormais fermée pour des raisons économiques sur lesquelles je ne m’étendrai pas, mais ça fait mal au cœur quand même de voir toute cette expertise française disparaître. »

    Caressons la prose du Maître comme nous caressons le prose de nos femmes (respectives).

  10. « Forcément, plus le temps passe, plus le repli identitaire s’accroît et plus ceux qui pensent que la question sociale est la mère de toute cette bataille ont l’air d’avoir tort… »
    Et entre le populisme réactif et l’élitisme inactif…tu choisis lequel, mon « coco » ? Des années de communisme rêvé, ça laisse des traces…

  11. « ces militants issus souvent de ces quartiers transmettaient des valeurs qui étaient celles de l’universalisme »
    Mais de quel universalisme tu parles, coco ? Religieux, institutionnel, philosophique ?
    Camarade, nous ne pouvons être heureux que dans une société inégalitaire, car c’est la seule qui sera éternellement à vivre pour nous, mammifères hétérogènes …
    Sinon, pourquoi ne disparaît-elle pas, cette société inégalitaire, au profit d’une société où les grands et les petits seront de même hauteur, hein ?

    • Je crois comprendre qu’Hervé ne veut pas être transformé en vagin sur pattes car sinon il serait obligé de baiser avec lui-même (il s’agit d’une traduction libre et approximative).

  12. En régime communiste l’intellectuel était très flatté par les dispositions du parti à son égard ; il était chargé cinq minutes par jour de faire rêver le peuple qui trime aux lendemains qui chantent …
    En plus il était vertueux et entouré d’égards alors qu’en régime capitaliste c’est un méchant diable vicieux mercenaire de toutes les concupiscences !
    N’oublions pas que le communisme est très moral par essence …

    • Ici le journaliste est l’intellectuel de référence c’est dire à quel point on met au plus bas les qualités intellectuelles !

  13. Sublime, à ne pas manquer aujourd’hui, R1 C5 Vincennes 16h05 : Guarato et ce « sa-lo-pard » de Nivard ?

  14. On a le droit d’être un écrivain bourgeois- on n’a pas le droit d’être un prophète bourgeois.

    Le cas Molière est intéressant – il invente la comédie bourgeoise mais il critique vertement ses prétentions à la noblesse !

    A quoi sert le polar ? A mettre de l’ambiance … dans une société embourgeoisée jusqu’au trognon.

    • « A quoi sert le polar ? A mettre de l’ambiance … dans une société embourgeoisée jusqu’au trognon »
      C’est pour ça que je préfère la définition du Roman noir qu’en livre Leroy. S’il poussait son raisonnement jusqu’au bout, peut-être qu’il souhaiterait la disparition de l’homme, ce mammifère nuisible, de la surface de la Terre.

      • Hervé, si tu veux t’éliminer, je te conseille un muesli de graines empoisonnées aux anticoagulants, pour rats et souris. C’est pratique puisqu’une fois absorbé, tu as quatre à huit jours pour changer d’avis et prendre l’antidote qui marche à cent pour cent : la vitamine K1.
        Charité bien ordonnée commençant par soi-même, je propose que tout être humain qualifiant son espèce de nuisible commence par s’éliminer lui-même. Vu le nombre de personnes qui professent ce genre de conneries dans les pays développés, on devrait pouvoir baisser la population de l’Occident Chrétien de 15 à 20 %.
        Jusqu’à rupture de stock en raticide dans les jardineries.

        • grosse baisse de chiffre d’affaire au bar alternatif, conséquemment !
          Un peu moins au Café du Commerce

          • Comme bar alternatif, je te propose ma piaule relookée en rade. Bien sûr, il faudra se serrer un peu mais l’être humain est hautement compressible.

            p.s. Très chère Dobo, je suis tombé amoureux de toi à l’instant exact où, sur la foi d’une photo fournie par jpb, j’ai vu que tu étais encore assez jeune (plus de deux fois mon âge, une paille !), dodue et charnue dans les limites du raisonnable et encore assez costaude pour me porter dans tes bras pour passer le seuil de ma chambre universitaire.

    • Oui Monsieur Driout. Il y a un rapport clandestint entre les classes. Et les lecteurs revendiqués de 93 et ceux de mouron rouge ont parfaitement su s’entendre pour le partage des terres vacquantes après la révolution… Les mêmes qui aujourd’hui pleurent un chanoine ventripotent.
      Les mêmes !

  15. « …Certains esprits en quête de transcendance… »
    Voilà une recherche à laquelle les cathos de gauche « tendance Témoignage chrétien », ceux que j’appellerai des cathos-traîtres, ne se donnent même plus la peine de s’y atteler. Pour eux, la crucifixion n’est qu’une lamentable erreur judiciaire et Jésus-Christ n’est plus le fils de Dieu mais un fils de charpentier. Je préfère le chanoine ventripotent qui croit en Dieu au curé ascétique qui croit en l’homme.

  16. Dans le polar on fait des choses douteuses – on s’y octroie toutes les libertés qu’on s’interdit dans la vie courante.
    On est des héros vaseux et tellement désirables !
    Foin d’hypocrisie …

  17. http://www.20minutes.fr/people/2208303-20180127-gobelet-papier-utilise-elvis-presley-vendu-encheres

    Un gobelet dans lequel Elvis Presley a bu en 1956, ou les émeutes Nutella –auxquelles les babouins du zoo de Vincennes ont tenté en vain de participer– témoignent de la basse qualité de jugement de nos humains les plus cultivés. Plutôt crever que me battre pour une engeance pareille !
    Tiens, ça m’a donné l’idée de ranger mes couches-culottes au coffre; on sait jamais, elles pourraient prendre de la valeur puisque le marché des reliques bat son plein. Je vais y fourguer aussi mon prépuce coupé par le rabbi stagiaire, un soutien-gorge d’Amazone acheté sur les bords de la Mer Noire, le dernier livre de Brighelli et deux photos assez rares d’Adam et Eve, l’une avec le Serpent, l’autre sans.
    Faire offre !

  18. Confirmation par la télégraphie sans fil, via le web (FIP) il y a 10 mn: Mauras est enlevé de la liste des commémorations, un nouveau livret va être éditer (ça fait travailler les éditeurs ; c’est bon pour l’économie)

    • Il faut reconnaitre que pour un Ministre de la Culture, interdire ça fait jouir à coup sûr. Et pour pas cher ! D’ailleurs, à la réflexion, je crois qu’il serait bon de reprendre ces sympathiques manifestations fascistes telle l’autodafé, ce moment de réjouissance morale.
      Brûler l’œuvre complète des écrivains qui ne pensent pas comme vous, quel bonheur ! Et même faire souffrir les ayants droit ou les proches…

      • Peut-être pas, mais au vu de l’air du temps, quel effet pourrait avoir une telle commémoration sur des esprits creux pas bien emplis.
        Je pense à certains qui s’en contrefichent des écrivains …. par contre si on parle des juifs, comme en parlait Maurras . c’est la fête au village.

        Et cela, croyez moi, ils ne l’auraient pas raté
        Tant pis pour l’écrivain ; l’époque est malheureuse.
        Plus tard peut-être … (par contre il va falloir ramer pour y parvenir ; rien que d’y penser les bras m’en tombent parfois)

  19. « …quelque part dans le Nord, dernier terrain vague. »
    Qu’est-ce qu’un terrain vague ? On en trouve à la périphérie des villes et aussi quelquefois à l’intérieur des villes.
    Il me semble que là où il y a » terrain vague »,il y avait quelque chose « avant »… quelque chose de construit: un garage,un entrepôt ,démolis depuis.

    Non, pas vraiment. Le terrain vague, c’est plutôt le champ qui s’est fait coincer entre des constructions horribles et qui reste là, sans qu’on sache pourquoi. Le bout de champ sur lequel on n’a encore rien construit, avant, c’était un vrai champ, sans doute avec de l’herbe ou du blé. Un terrain en attente, par contre oui, ça c’est vrai.
    J’aime bien votre interrogation sur les terrains vagues, je la trouve intéressante. Elle me fait penser au roi de la déchèterie de Tournier dans je ne sais plus quel roman, le seul personnage de Tournier que j’aie trouvé digne d’intérêt. Et puis, c’est bien sur un terrain vague qu’on a retrouvé Pasolini. Oui, matière à roman noir, en effet.

    • Merci d’avoir engagé la conversation.

      Le Maître m’a déjà répondu ! (chose inédite:il indique une source;voici bien des années que je déplore l’absence d’appareil critique…le Maître se fera-t-il l’exégète de ses propres textes ?
      Non, bien sûr,je plaisante et d’ailleurs il ne pourrait fournir que des sources dont il a conscience;qui plus est,un texte qui appelle une exégèse est un texte qui se passe d’exégèse-je le cite de mémoire.)

      Oui, vous avez raison,il y a des terrains vagues à la campagne;quelle distinction établissez- vous entre « jachère prolongée » et terrain vague ?

      Il y a un peu plus d’un demi-siècle,les s Parisiens pauvre occupaient la « zone »-une espèce de « ceinture » faite de taudis et masures ».

      Nous retrouvons la problématique (magistralement esquissée dans un billet récent) du centre et de la périphérie.

      dobolino reprochait à hervé de passer trop de temps sur Youporn-mais il me semble que le Maître avait plutôt indiqué Pornhub; « hub », au sens premier, désigne le moyeu d’une roue; en matière d’aviation civile, les « hubs » sont les grands aéroports avec de multiples correspondances vers des destinations très variées.(ça « rayonne »)

      Evidemment un « hub » n’a d’utilité que connecté à d’autres « hubs ».

      La jante se dit « rim »-mot que les peaurneaugraphes se sont appropriés (ils en ont même fait un verbe)…mais je ne veux pas m’étendre sur le sujet aujourd’hui.

      Pourquoi pornhub ? Plaque-tournante vers des sites spécialisés ?
      Vous savez qu’hervé s’imagine qu’avec son gros camion,il va pouvoir pécho sur l’autoroute-au lieu de se limiter à de tristes frictions sur la ligne 14.

      Qu’il se repaisse de ses fantasmes est peut-être une bonne chose, après tout.

    • Merci d’avoir engagé la conversation.

      Le Maître m’a déjà répondu et ma joie est indicible. (Depuis des années je déplore l’absence d’appareil critique et voici que le Maître indique une source;se fera-t-il l’exégète de ses propres textes ?

      Non,bien sûr,je plaisante…
      Il ne pourrait donner que les sources dont il a conscience et,d’autre part, un texte qui appelle exégèse est un texte qui se passe d’exégèse-je le cite approximativement et de mémoire. Puisse-t-il me pardonner.)

      Oui,vous avez raison, il y a des terrains vagues à la campagne;quelle distinction établiriez-vous entre un champ en « jachère prolongée » et un terrain vague ?
      Il y a un peu plus d’un demi-siècle,les Parisiens pauvres habitaient la « zone »,une espèce de ceinture occupée par des masures et des taudis;les enfants jouaient dans les terrains vagues qui leur tenaient lieu de jardins;j’imagine qu’une pré-sexualité assez salée s’y ébauchait.

      Meurtres,circulation libidineuse,transactions:terrain vague.

      Nous retrouvons la problématique du centre et de la périphérie-magistralement esquissée dans un précédent billet.

      • dobolino reprochait récemment à hervé de passer trop de temps sur youpeaurn.

        Il me semble que le Maître avait plutôt indiqué paurnhub ; pourquoi « hub » ?
        Hub au sens prmeir c’est le moyeu d’une roue; ce site se veut peut-être une « correspondance » ,le Châtelt les Halles du peurneauweb;de là vous pouvez vous dirigez vers des sites spécialisés,des offres diverses…

        En matière d’aviation civile,un « hub », c’est un grand aéroport où l’on peut prendre une correspondance, partir vers des destinations diverses.

        Ça « rayonne »;un « hub » ne se conçoit qu’en liaison avec d’autres hubs.
        si je reprends la métaphore de la roue,on ne vas pas d’un « hub » vers la périphérie, la « jante », en anglais « rim »-mot que les peaurneaugraphes et les érotomanes se sont approprié.

        Ils en ont même fait un verbe-mais je ne m’étendrai pas sur le sujet aujourd’hui.

      • Terrain vague, terrain inenployé.
        J’aime beaucoup glacis, aussi, en terme militaire.
        Et badlands itou, en Ecosse.
        Bref, comme disait Pépin.

    • Il croyait qu’avec son beau camion de 45 tonnes,il allait pécho sur la route-car il ne pouvait plus se contenter de tristes frictions sur la ligne 14;

  20. C’est le blog Ikea de Lormier !

    Il démonte et remonte tous les posts.

    Non d’un petit capharnaum !

  21. J’aime beaucoup Hervé: poussé par l’habit, il se dévêt volontiers pour nous exposer le fondement de son âme.

  22. Le polar ne devrait avoir qu’une vertu, en sus de sa qualité éventuellement littéraire: nous distraire. Que le noir des 30′ soit un reflet socio-politique des states de l’époque, soit: ça fait voyager. Les polars à la française qui nous assènent des couplets moralistes sur l’époque présente, niente, nada, niet!
    Nous ne sommes que trop abreuvés, voire noyés, par le tombereau d’informations et autres analyses sur l’état pitoyable du pays; n’en rajoutons pas avec le polar.
    Idem pour la cinématographie.
    Na.

  23. Certains ici essaient d’analyser Hervé mais rares sont ceux qui le comprennent vraiment.
    Hervé a tout simplement été victime de l’excès d’amour de sa mère:
    Il n’est pas bon d’être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ca vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c’est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte la-dessus. On regarde, on espère, on attend. Avec l’Amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. On est ensuite obligé de manger froid jusqu’à la fin de ses jours. Après cela, chaque fois qu’une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son coeur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus. Jamais plus. Jamais plus.

  24. J’ai terriblement joué dans les terrains vagues, dans ma ville de banlieue, étant enfant, mais, tandis que je grandissais, ils disparaissaient un à un, remplacés rapidement par des immeubles et des parcs arborés. Nous sommes passés de la zone à la cité policée en moins de dix ans : médiathèque haut de gamme, centre socio-éducatif avec salle de spectacle à l’acoustique très convenable, centre  » omnisport  » avec piscine couverte et piscine olympique découverte + fosse à plongeons.
    Plus un seul terrain vague, mais moi, de toute façon, je ne savais plus jouer …

    • Je me doutais un peu que le mot « shithole » avait dû changer de sens au fil des ans;j’en ai eu confirmation.

      Longtemps le mot « shithole » a désigné le trou de balle,le point de départ et non le réceptacle,l’orifice anal et non la latrine.

      Il semble que ce soit au cours de la guerre de 14 qu’il ait acquis le sens dans lequel Trump l’a employé-sans que le premier sens ait totalement disparu.
      « bung-hole »,plus gentil par ailleurs, est sans ambiguïté.

      L’incertitude quant au sens de la flèche est fréquente en matière linguistique.

      Driout nous faisait connaître il y a peu quelques bons mots de Jean Harlow.

      En voici un qui illustre l’ambiguïté du verbe  » to feel « :sentir,ou se sentir.

       » I like to wake up and feel a new man. »

      J’aime,au réveil, me sentir un homme neuf; ou bien:

      J’aime,au réveil, sentir un nouvel homme à côté de moi.

      Si vous ajoutez de l’argot:

      I feel like a fruit.
      J’ai envie d’un fruit ou bien: je me fais l’effet d’être homo.

      Qu’est-ce qu’un « point aveugle » ,un « téton borgne » ?

      Le Maître, citant Valéry : »…le fruit se fond en jouissance… »
      Où est l’objet,où est la sensation ?

      Dans un roman (ou une nouvelle) Nabokov fait remarquer que l’intérieur de la bouche ressemble fort à une fraise.

  25. J’avais huit ans, c’était mai 1968 et ce merveilleux mois de vacances au sein des terrains vagues.

  26. Chers amis, je me vois contraint de suspendre quelques temps mon activité sur le blog, parenthèse de l’ordre de quelques semaines, ou plus, difficile à estimer, je vais me retrouver au coeur d’un petit cyclone me privant d’accès internet autre que sinusoïdal pour cause de pérégrinations diverses, à courte puis very long distance. À bientôt. « Voyurez, revoyurez »… qu’il disait !

    p.s. Merci à Guy pour son post magnifique d’amicale bienveillance. En fait Guy, mon plus grand plaisir, c’est la confrontation avec l’image de moi-même que je conduis post après post, image de moi-même malmenée par un projet fou que je dois mener: lâcher les branches hautes, solides, de ma courte vie pour me rattraper aux racines faibles, lointaines, illusoires, d’un rêve de lignée dont je dois remonter le fil.
    Salut les filles ! Je vous embrasse toutes…Dobo sur le coeur.

    • Une nuit que j’étais près d’une affreuse Juive…

      Peut-on étudier Baudelaire en Allemagne ?

      •  » Moi, je buvais crispé comme un extravagant » On imagine le tollé teuton !
        Nous autoriseront-ils :  » Ô toi que j’eusse aimé, ô toi qui le savais »
        Même pas sûr. Cela devient grave. En fait, les fadaises de ces bonnes femmes, je m’en fiche. Mais si ces gueuses commencent à toucher à la littérature …Cela devient franchement criminel. C’est quand même ce qui nous permet de tenir.

        • Directement débarquée de l’âge des cavernes, je ne me suis jamais sentie assimilée à un objet au cours de mon existence (y aurait pas eu intérêt!). Ce n’est pas parce que ces dames sont comme une valise sans poignée, pour reprendre une expression d’un directeur de foyer AFTAM, ancien légionnaire et quelque peu filou, qu’il faut se plier à leurs exigences farfelues. Après avoir longuement étudié la question de leur revendications diverses et envisagé l’affaire sous tous les angles possibles, après avoir pesé le pour et le contre, recueilli des témoignages dignes de foi, après avoir eu sous les yeux, ad nauseam, les histoires de malheureuses futures vedettes qui cherchaient la promotion auprès de canapés vides, mais manque de pot! ils étaient occupés, après avoir tenu compte du fait que je suis une vieille dame qui entend que les hommes s’inclinent respectueusement sur son passage, une fragile créature de 73 ans, 1,50 m et 45kg , pauvre petite chose qu’il convient de protéger des brutalités des hominidés, je suis arrivée à une conclusion qui tient en 4 mots : font chier ces connes!

          • Ouais ! Il aurait suffi qu’elles comprennent à treize ans que  » font chier, ces cons ! » et le problème aurait été réglé une bonne fois pour toutes !

          • Euh, Dobolino, les gamines de 13 ans ont des parents, en général. Je n’arrive pas à croire que ces parents n’ont jamais entendu parler de vilains messieurs. Pousser sa fille dans le milieu du show-biz, c’est quasiment emmener la génisse au taureau, avec l’arrière-pensée qu’on pourra toujours faire un procès si ça tourne trop mal. Mon expérience dans les bureaux et les hôpitaux est que s’il est vrai qu’il y a des cavaleurs, d’ailleurs dûment répertoriés, il y a encore davantage de cavaleuses. Il est possible que les hommes s’imaginent être des prédateurs, mais à mon avis, ils se font très souvent rouler dans la farine par plus malignes qu’eux. Je me suis posé la question des « cultures » où le mâle a tous les droits. Je n’appelle pas ça patriarcales, parce qu’à mon sens un patriarche a des devoirs avant d’avoir des droits. Je me demandais comment les femmes pouvaient admettre une pareille ineptie. Et je crois que la réponse est : parce que ces « cultures » pratiquent souvent la polygamie, qu’ il se crée une sorte de hiérarchie entre épouses et une bonne partie des femmes est ravie de pouvoir emmerder ses semblables. Pour moi hommes et femmes sont complémentaires et ne devraient pas être adversaires. Cela dit, il y aura toujours des salauds et des idiotes, mais là, je crains qu’il n’y ait pas de remède . Pour tout vous avouer, j’ai travaillé un moment dans une délégation aux droits des femmes. Je n’ai vu se présenter qu’un cas de véritable harcèlement et le harceleur était secondé, si je puis dire, par sa secrétaire qui apparemment avait une idée originale de la solidarité entre femmes.

          • Oui, les gamines de 13 ans ont des parents… Cela aurait dû suffire pour interdire plus tard à Natalie Portman de dire de très grosses bêtises :

            https://www.causeur.fr/natalie-portman-discours-leon-besson-149313

            L’article souligne que la chère petite biche, avant de jouer chez Besson (lui aussi est sur la sellette…) était mannequin pour Revlon à 10 ans. On était alors en pleine vague lolita — j’ai souligné dans la Société pornographique que Vogue avait lancé un numéro de Noël, en 2012 si je me rappelle bien, avec des gamin es de 7-8 ans vêtues en call-girls et offertes en cadeaux sous des sapins. Le bon goût avant tout.
            Ces gamines-là aussi avaient des parents…

  27. Un gros problème avec la poésie : il y a encore trop de texte.

    Il y avait pourtant une voie à suivre, celui des notices de montage. La tendance lourde est à l’expurgation de toute signalétique alphabétique.

    Les subtilités les plus profondes consistent à y insérer des bulles destinées à « zoomer » certains détails.

    Certains grincheux objecteront peut-être qu’il est difficile de faire comprendre ainsi qu’une vis doit simplement être desserrée et non pas retirée sous peine de grandes souffrances ultérieures.

    La réponse est évidente :

    https://youpijob.fr/services/bricolage/amenagement/montage-de-meubles-ikea

    Sur la photo d’intro de ce site, vous remarquerez que l’homme érige le meuble et la femme démonte l’énigme hiéroglyphe. Hercule dans son treizième travail vs Pythie de Delphes. Qui harcèle qui ?

      • masculin et féminin:
        JP Brighelli à Jennifer (du temps où elle n’était pas encore Jennifer):

        « Mademoiselle,j’apprécie beaucoup votre prose.Aux autres: essayez d’imiter sa prose. »
        JP Brighelli,cajolant sa cagole:

        « Jennifer, j’adore ton prose. »

    • Avec quatre chances sur cinq qu’elle n’y comprend rien et qu’au bout de 5 minutes, excédé, Hercule arrache le papyrus des mains de la Pythie qui s’en va professant des menaces terribles qui ne manqueront pas de retomber sur la tête du colosse bon pour se prendre un quatorzième travail.

  28. « le roman noir fait aussi entrer dans la littérature les « classes dangereuses », et ça depuis Eugène Sue : les pauvres, les marginaux, etc… »
    ….les banquiers, les traders, les politiciens professionnels, les néo-con(s)/libéraux, les journalopes, énarques et autres inspecteurs des finances….
    liste non exhaustive, à laquelle on peut même rattacher les voisins bruyants ou sans-gêne, mais non sans gènes!

    • Allusion à un essai très stimulant des années 50, Classes laborieuses classes dangereuses (Louis Chevalier). Récemment réédité en Poche.

        • Chez les travailleurs sociaux aussi il y ont eu droit ; lorsqu’ils avaient de bons professeurs.
          Pour le peu que j’en sache (n’en étant pas)

  29. Le roman noir et le roman policier sont-ils au programme des études littéraires?
    Suivant vos conseils j’ai ressorti « The long goodby » et « Moisson rouge »pour les lire jusqu’au bout.
    Quelques fulgurances, ils ont inventé un style mais j’en ai bavé et je ne souhaite pas les relire et donc selon le critère de Leroy pour déterminer la bonne littérature, pour moi c’est non. Retour à Manchette et à Thompson.
    Je trouve piquant qu’un militant communiste affiche sa détestation du FN. Vous adhérez à une idéologie qui a toujours, sans exception, tout au long du XX° siècle et sous toutes les lattitudes, pris le pouvoir par la force contre le peuple, s’est maintenue par la terreur, a supprimé toutes les libertés, massacré ses opposants et ruiné les pays. Le FN s’est contenté de vivre démocratiquement dans l’opposition en expliquant depuis 30 ans que l’immigration va avoir des conséquences néfastes. Ce qui se passe effectivement. Allez vous promener à Marseille vous allez comprendre.

  30. Le 29 janvier 2018 à 14 h 32 min, Brindamour a dit :

    Le roman noir et le roman policier sont-ils au programme des études littéraires?

    Oui, d’après fiston qui en sort (licence de lettres). On étudie aussi ça. Il y a même des thèses de doctorat.

  31. Au début, on croit à une matière fakale mais tous les journaux reprennent :

    http://www.lefigaro.fr/societes/2018/01/29/20005-20180129ARTFIG00094-volkswagen-des-gaz-d-echappement-testes-sur-des-singes-mais-aussi-sur-des-cobayes-humains.php

    On se rappelle la déclaration que les frères Coen inscrivent dans leurs génériques mais on rigole moins en pensant que certains constructeurs allemands cherchent vraiment à accréditer l’idée qu’ils sont les véritables inventeurs de la notion de rampe commune * depuis 1944.

    * et non pas Fiat

  32. Alors Dugong ? C’est qui, le peintre ? Ce n’est pas bien de faire attendre la gent féminine !

  33. Oui, aucun souvenir précis de ce pezzino de polyptyque. Encore un coup de Saint Pierre qui nous fait un miracle. Il a commencé par le haut manifestement.
    Et dans le même coin, il y avait un théâtre magnifique, ça, je m’en souviens très bien et c’est là que je rencontrai pour la première fois le culatello di Zibello qui m’a laissé un souvenir plus marquant que le polyptyque. Dieu saura me pardonner.

  34. Analyse du professeur Lormier:

    Comme Hervé, c’est une victime de l’amour et de l’information précoces.
    Trop aimé, trop renseigné, trop jeune, trop tôt.
    Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d’amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n’y a plus de puits, il n’y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l’aube, une étude très serrée de l’amour et vous avez sur vous de la documentation.

    • C’est très poétique (les mathématiciens ont le goût de la poésie,on ne le sait pas assez;un bourbakiste -Samuel je crois- fit dans sa jeunesse un sonnet mallarméen sur « le Goursat ») mais…

      je ne sais comment interpréter le « du » dans le titre.

      Ce texte poétique est-il censé dire qui est Lormier ? un miroir qui lui serait tendu pour qu’il s’y reconnaisse ?

      ou bien est-il une espèce de pastiche de ce qu’un professeur Lormier (qui n’existe pas) aurait pu écrire ? mais sur qui ?

      Pour en revenir à hervé, je ne suis pas de ceux qui voudraient « l’analyser ».

      A mes yeux, le cybermonde n’est pas le monde;hervé est un signifiant dans l’espace ouvert par JP Brighelli, ses « posts » sont des occasions de vagabondage fantaisiste.

      Il se dit titulaire du permis routier…alors je pense aux bêtises qu’on peut faire avec un camion;internet me fournit des images;ma mémoire aussi bien sûr (Laurel et Hardy,par exemple.)

      Melocoton,en verve et d’humeur à plaisanter, lance le mot « renifler » à propos de Driout…ce petit stimulus m’évoque Topor…mais aussi les avions renifleurs,dont je n’ai pas parlé.

      Voyez comment le thème Ikea, lancé par Driout,a suscité de la dugongerie et de la melocotonnerie.

      Tout ceci est,à mon sens, divertissant…mais il y a des choses sérieuses auxquelles il faut revenir:le texte du Maître.

      • à abcmaths
        J’ai trouvé facilement la transcription du sonnet « attribué » à Pierre Samuel;il faut remercier Monsieur Darnière, professeur (vraisemblablement retraité) à l’université d’Angers !(mis en ligne en 2002)

        http://www.math.univ-angers.fr/~darniere/bourbaki.html#filtre

        Le filtre
        Ô puissant, ô cruel, ô toi clair Bourbaki,
        Vas-tu nous déchirer dans un accès de crise
        Le Goursat filandreux, miroir de l’Analyse,
        Défenseur attardé d’un passé qui a fui ?
        La suite d’autrefois se croyait l’infini,
        Inutile, et que sans la comprendre utilise
        Le maladroit conscrit, lui que Valiron grise
        De son cours ténébreux qui distille l’ennui.
        Ignorant les secrets de la Topologie
        À l’espace infligée, et toi qui l’étudies,
        Il nage dans l’erreur où son langage est pris.
        Il contemple étonné, comme enivré d’un philtre,
        L’adhérence, un manteau qu’il n’a jamais compris,
        Que vêt sur un compact, immobile, le FILTRE.

        Note du Professeur Darnière:
        « Ce pastiche du merveilleux sonnet de Mallarmé Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui… est attribué à Pierre Samuel (1945). Il fustige l’une des bêtes noires de Bourbaki, le cours d’Analyse d’Édouard Goursat (1902). À l’origine le groupe Bourbaki s’est constitué précisément pour rédiger un traité d’Analyse qui pallie aux insuffisances des manuels en usage entre les deux guerres. L’émergence de la notion de Filtre, dûe notamment à Cartan, est liée à cette recherche d’une Analyse mieux présentée et par voie de conséquence algébrisée. »

  35. J’aime beaucoup glacis, aussi, en terme militaire.

    Glacis, terrain vague, certes mais au pied d’une fortification, pour pouvoir tirer sur l’ennemi. Terrain vague, mais soigneusement aménagé. Plus vraiment terrain vague en fait.

  36. Recentrons-nous sur cette interrogation du bon Jérôme : « je me demande si Marx et Bakounine n’auraient pas mieux fait de trouver un terrain d’entente »

    On se prend à rêver d’une triplette Marx-Bakounine-Castro.

    https://static.ladepeche.fr/content/media/image/zoom/2014/07/18/201407181996-full.jpg

    Des joueurs aguerris mêlant théoriciens et praticiens de la balistique dialectique qui ne se demanderaient pas sans cesse s’il faut tirer ou pointer . Le but à suivre c’est le cochonnet, archétype du patron fasciste, qui indique toujours la ligne à suivre.

    • Une dugonguerie ?

       » Christiane Melgrani, lunettes et boucles brunes, ex-enseignante marseillaise devenue gérante d’un piano-bar puis employée d’une société de bâtiment et considérée, à 59 ans, comme « l’une des actrices principales » de la fraude … »
      (le Point)

      Il me semble me souvenir que,la première fois que j’ai entendu parler de cette histoire,on disait que cette Christiane Melgrani,cerveau de tout le groupe, avait surtout fait dans la prostitution puis la maquellerie avant de se recycler;son passé de professeur était fort mince.

      En l’absence d’appareil critique,je ne peux être très précis mais je crois que le jour où le Maître créa le personnage de Jennifer Cagole il raconta qu’elle avait brièvement envisagé la prostitution-mais que ses bonnets insuffisants ne lui permettaient guère d’espérer en vivre.

      Alors, du professorat à l’escroquerie sans passer par la case proxénétisme ?
      Je suis dubitatif: ne prenons pas au sérieux tout ce qui nous vient du hongre gris.

  37. Qui est le plus fou de Gérard Chetrit qui prône la cupidité et l’avarice quand la mode est de nous faire vivre d’air pur et d’eau fraîche ou de ces soldats de Dieu qui crient après leur maître et leur prophète toute la sainte journée du fond de leur cachot ?

    • Je pense que Gérard sera condamné pour blasphème – et non pas pour avoir dérobé le trésor du temple. Il ne croit visiblement pas à la thèse du réchauffement climatique … c’est une espèce de Trump au petit pied !

    • Il nous dit qu’il est en train de « perdre sa personnalité ».

      Du cachot sortira peut-être un homme neuf.

      Lavage de cerveau dans les prisons françaises ?

  38. Combattre l’esprit du temps sans avoir des bouées pour flotter au milieu de la folie ambiante c’est périlleux ! L’intellectuel qui se prend au sérieux risque de finir sur le bûcher et s’il triomphe c’est lui qui brûlera ses adversaires.
    Faire usage de son intelligence pour combattre c’est avoir la vocation poétique chevillée au corps.

    Gérard n’était pas vain, il était malin, sacré Gérard pris la main dans le sac ! On te pardonne car qui pourrait lui lancer la première pierre ?

  39. Imaginons que je sois enfermé en tête à tête avec Lormier – lequel de nous deux deviendrait fou le plus vite ?

    • Ni l’un ni l’autre, vous vous accommoderiez fort bien l’un de l’autre en conversations diverses et variées comme dans un boudoir du XVIIIème siècle avec des tas d’activités en plus si on s’en tient à ce que vous avez déjà dit sur ce blog.
      Un po’ di qua un po’ di la, comme disent les Italiens.

        • Oui, plus spatial, « un peu ici, un peu là » l’expression est utilisée dans des situations fort variées allant du sens littéral, anodin, à un sens plus sexualisé équivalant à « A voile et à vapeur ».

          • Nous sommes dans le cybermonde;par conséquent,votre insinuation ophidienne ne m’en touche même pas une.

            Je me bornerai donc à vous proposer une Gedankenexperiment: tentez de concevoir ceci:deux individus de même sexe,confinés seuls dans un même lieu, naviguant à la voile et à la vapeur.

  40. « A mes yeux, le cybermonde n’est pas le monde; »

    Oui et non. Car, ici, c’est un peu particulier, tout le monde connaît Brighelli enfin l’a vu, entendu. Il n’est pas une cyber image. Et pour les autres qu’on « fréquente » depuis des années, quand même, n’y a-t-il pas une certaine ressemblance avec la correspondance que jadis les gens s’envoyaient sans s’être jamais vus ?

  41. L’imbécile situationniste considère que la prison est le lieu poétique par excellence car il permet à tous les délires de fermenter en vase clos pour former comme une épure de toute société.

    Ad libitum !

  42. L’escroquerie au carbone ne pourrait pas faire un bon polar car il n’y a pas mort d’homme – juste la mise à mort du bon sens au profit d’une bureaucratie de type soviétique.

    • Il suffirait pourtant d’introduire dans le scénar un tueur en série qui enfermerait ses victimes dans un local hermétiquement clos et les regarderait se carboner lentement.

      Maintenant, il faut un James Ellroy pour réaliser l’idée sur le papier…

      • Un prof de physique-chimie par exemple, rendu fou par les mesures de sécurité qu’il aura été obligé de suivre pendant des années pour ses élèves ou parce que la pulpeuse collègue qui nettoya le labo pendant 10 ans avec lui n’avait jamais voulu répondre à ses avances expérimentales. Et là, paf ! Le polar encensé par Caroline elle-même. Le nombre de ventes explose ! Nous devenons richissimes sur BdA !

  43. Le 30 janvier 2018 à 7 h 48 min,Jean Paul Brighelli a dit :

    « …j’ai souligné dans la Société peaurneaugraphique que Vogue avait lancé un numéro de Noël, en 2012 si je me rappelle bien, avec des gamin es de 7-8 ans vêtues en call-girls et offertes en cadeaux sous des sapins. … »

    La société peauneaugraphique,par JP Brighelli-livre capital qu’il faut lire et relire.

    En 2012, le Maître répondit à des questions sur ce sujet,posées par une journaliste de la radio suisse romande.
    Si cet entretien (de 4mn 59s) ne vous donne pas envie de lire le livre,c’est que vous êtes une larve pathogène définitivement irrécupérable et non recyclable.

    Une analyse, parmi d’autres:
    « lorsque vous regardez un écran,la lumière vient de l’écran lorsque vous lisez, la lumière vient de vous. »

    https://www.rts.ch/play/radio/le-12h30/audio/la-societe

    • A ce niveau, je ne crois plus qu’on puisse parler d’idiots utiles…
      Il s’agit plutôt de collaboborationnistes.

  44. Je pense que c’est une galéjade marseillaise cette histoire d’escroquerie au carbone même pas radioactif.

  45. En somme Charb voulait délivrer l’humanité de sa folie religieuse pour mettre en place une folie encore plus grande, la folie communiste qui promet le paradis sur Terre aux hommes de bonne volonté ? Euh ! C’est très courageux et c’est très con aussi …

  46. C’est le PIR, encore et toujours.
    Avec la pauvre Bouteldja et consorts (consœurs pardon j’oubliais la sororité)
    Souvenons nous quand même qu’au final la France insoumise (celle des insoumis et des insoumises) n’a pas soutenu Obono qui soutenait Bouteldja (des con.n.e.s), affirmant soutenir le républicanisme.
    Tournée générale de bière au Quinoa bio sans gluten !
    Je vole de surprise en surprise avec la France insoumise ; une sacrée coagulation de cons intolérants parfois.
    Ils devraient changer leur fusil d’épaule, notamment dans mon coin (j’irai tâter le terrain un de ces quatre matins ; j’en ai marre de plus être au courant de ce qui se passe en région parisienne que dans ma grotte) sans quoi nous aurons des maux.

    Que fait Jupiter ?
    comment se positionne t-il face à tout cela ?
    (il nous a appris qu’il n’avait pas de leçon de droits de l’homme à donner, en Egypte ; vu le matériel que la France leur refourgue …)

    • D’ailleurs la bière de quinoa bio sans gluten (si ça existe ; j’ai vérifié avant, croyant faire de l’humour) c’est probablement un coup d’une quelconque 5ème colonne.
      Comment voulez vous gagner une quelconque bataille en buvant cela avant de monter à l’assaut ?
      ou à la tribune de l’assemblée ?

        • Je n’avais pas pensé à la possibilité sans gluten, par contre ; je l’ai donc ajoutée après une petite recherche via google.
          Je ne savais pas que l’on pouvait faire de la bière de Quinoa initialement. N’étant pas un sachant.
          Le rapport avec les syndicats étudiants de gauche ?
          Aucun probablement., d’ailleurs je ne sais pas pourquoi j’associe Mélenchon et Quinoa, pour commencer.

          Bière de Quinoa bio sans gluten ; on trouve cela dans quel dictionnaire ?

          • Bière de Quinoa bio sans gluten ; on trouve cela dans quel dictionnaire ?

            sans doute pas dans un dictionnaire…j’ai fait une espèce de raccourci;

            Prenez une langue au vocabulaire foisonnant comme l’anglais;fabriquez des mots (des monosyllabes pour commencer) qui aient une graphie,un « air » anglais,vous serez surpris de voir combien d’entre eux figurent dans le dictionnaire.

            ( c’est ma version ludique de ce qu’on ppouurait appeler « inversion des problèmes ».)

          • Il y a un rapport (ce qui n’est pas nécessaire) avec les syndicats étudiants de gauche ? (ou de droite d’ailleurs)

            Bon ; charb était proche du front de gauche et de J. Bougrab (des demeurés y avaient vu un signe de je ne sais pas quoi après les attentats, d’ailleurs)

            Il avait fait de très bonnes caricatures, un peu avant les attentats, de celui qui allait devenir l’actuel président de la République.
            Pas de quoi être ostracisé pour crime de lèse majesté ou dessoudé par des demeurés.

  47. J’ai idée que Jérôme Leroy est plus prudent … il se contente de signaler des folies individuelles qu’on appelle crimes ou délits et qui font de bons sujets de romans noirs ou gris ! Son communiste est en filigrane …

    • Son communisme … au fait on me dit que Dobolino séquestre Hervé dans une bergerie provençale pour lui inculquer le matérialisme dialectique, la praxis communiste et tout le tintouin socialisant historique ! Il va finir par aimer les chèvres plutôt que les filles …

      • Encore de la matière fakale.
        dobolino a de longue date prévenu hervé:si tu veux m’enculer ,mon pote, il te faut un vit d’acier-parce que pour cette manœuvre, je ne mets pas du mien.

        le problème de dobolino: elle n’a pas eu droit à la défloration douloureuse qu’elle espérait de son père.

        Depuis,elle cherche…mais en même temps se refuse.

        • Et moi qui, hier encore, tentait d’insérer un peu de littérature de poésie dans les commentaires …

      • Non. Il y goutte du bâton de berger à haute fréquence pour apprendre que, dans de tels coins reculés, on ne peut pas clamer son végétarisme sans conséquences.

      • Pierre, tu nous vois Dobo et moi dans une bergerie, comme deux zadistes qui auraient la vie de deux sachets de verveine qui infusent ? Avec son imagination de véto de cambrousse, elle serait capable de me demander de lui gratter ses croûtes avec une râpe à fromages, en guise de préliminaires. C’est bon là, ma vie est assez anxiogène comme ça.
        Départ définitif !

  48. « Je me bornerai donc à vous proposer une Gedankenexperiment: tentez de concevoir ceci:deux individus de même sexe,confinés seuls dans un même lieu, naviguant à la voile et à la vapeur. »

    Deux solutions: soit le voileux se fait assommer par la pelle à charbon du « à vapeur », soit le voileux coince le « à vapeur » dans la soute et le regarde se faire carboner lentement.
    Et on retombe dans le sujet.

    • Vous n »aviez kapa…

      Vous n’aviez kapa écrire que la plupart de vos rencontres avaient des verges trop molles pour pouvoir vous sodomiser!

      Scrita manent.

  49. Et mon auteur de polar préféré ( après Pierre Magnan mais Magnan est bien autre chose), c’est Arnaldur Indridason. Je le relis avec autant de plaisir qu’en première lecture.

  50. « Une perquisition a été menée aujourd’hui à la mairie de Marseille, dans le cadre d’une enquête menée par le parquet national financier autour du temps de travail des employés du Samu social de la ville. En janvier 2017, le parquet de Marseille avait ouvert une enquête préliminaire pour « faux, usage de faux, recel et détournement de fonds publics » autour de soupçons sur un système de faux pointage permettant à certains employés du Samu social de gonfler le total de leurs heures travaillées. « Au terme d’une enquête interne approfondie », la mairie de Marseille avait décidé de porter plainte et de se constituer partie civile. Le maire LR Jean-Claude Gaudin a, lui, répété lors de ses voeux à la presse le 22 janvier qu’il n’était « pas au courant » du système mis en place au Samu social, assurant avoir été « stupéfait » d’apprendre les accusations portées contre les employés du Samu social. »

    Marseille! La ville l’esploitation des pauvres enrichit les moinss pauvres.
    Samu zavouze?

    Ces derniers avaient de leur côté nié en mai dernier l’existence d’un système frauduleux, ajoutant que le système mis en place « avec la hiérarchie » était « de notoriété publique », et notamment connu « pertinemment » par la mairie

    • Dans le texte, on apprend que Toufriquette « a opté pour un look preppy »

      En exclusivité pour BdA et en bonus, « la voici en pull Fair Isle, parfaitement adapté pour affirmer son appartenance à l’élite sociale tout en faisant ressortir son côté cavalier rebelle. »

      PS : On ne doit plus dire qu’elle porte un shetland mais qu’elle fashion shitland

  51. Le 19 décembre 2017 à 18 h 27 min, dobolino a dit :

    « … le fantasme des petits bonshommes médiocres***, c’est la femme qui accepte la sodomie. Eux n’y arrivent, s’ils osent et en ont les moyens, et ne bandent pas trop mou qu’en payant très cher des prostituées qui ne le font que pour le fric et tarifent cet acte à un prix plus élevé que la pénétration vaginale….
    *** les non médiocres ne le fantasment pas. Ils le font gratuitement avec des femmes qui y prennent plaisir. »

    J’aurai donc un peu extrapolé.

    • Je vous plains, Lormier ! Aller remonter tous ces messages, pour quoi ? Pour rien !
      Calmez-vous une bonne fois pour toutes à mon sujet et tout ira pour le mieux.

      Vous avez lu Magnan et Indridason , Et Henning Mankelle ?

  52. Je ne sais pas si Arnaldur Indridason est un contrepet mais ce n’est peut-être que du polar pour femme ? Pas assez de cul ? Pas assez de violence ? Pas assez d’hémoglobine et de tortures ?
    Quoi qu’il en soit, c’est inépuisable et ça se relit. Et on ne peut même pas dire que c’est parce que c’est la mode du polar scandinave, car l’Islande ne fait pas, à ma connaissance, partie de la Scandinavie.

  53. Il ne faut tout de même pas omettre que la majorité des lecteurs sont des lectrices !
    En ce moment, je lis les différentes volumes de L’Amie Prodigieuse D’Elena Ferrante. On me les a offerts pour Noël, sans savoir qu’il s’agissait d’un succès planétaire. C’est mon époux qui, au feeling, me les a choisis, en toute ignorance du succès de l’auteur. C’est un homme excessivement fin, qui ressent ce qui peut plaire à une femme, en littérature comme ailleurs.
    Ça existe, les hommes plein de finesse !

    • Et faire des études en Italie, en 1960, quand on est des faubourgs de Naples, c’est très très difficile. Analyse très fine et pleine d’enseignements.

  54. Je veille à ne pas plonger ma souris en des lieux trop glauques.
    De ce fait, j’avais presque oublié que l’écran d’un PC pouvait exhaler une odeur nauséabonde fort désagréable au petit matin. Quelques commentaires ici me le font souvenir.
    Et il ne s’agit pas d’un problème purement technique lié au sujet évoqué …

    Fraternité à ceux (inclusif) qui le méritent.

  55. Ce matin Aurore Bergé (LREM) et Béatrice Descamps (UDI) remettront un rapport Blanquer évoquant les relation parents-enseignants et proposant des pistes pour les « améliorer ».

    Il y a peu je fus convoqué par les géniteurs présumés d’un de mes charmants bambins de 4°.

    On m’a fait savoir qu’interroger un élève sur la leçon ou les exercices à chercher à la maison est une forme de harcèlement surtout si on s’adresse à un élève qui ne les apprend (les cherche) jamais.
    On m’a expliqué qu’en tenir une comptabilité était une forme de flicage.
    Par malchance j’utilise une simple grille papier et non pas un document numérique car sinon la CNIL aurait été saisie.

    • « j’utilise une simple grille papier »

      Je vous conseille le papier toilette pour cet usage.

      En cas de contrôle de l’igsen, vous pouvez rapidement les faire disparaître dans une des multiples cuvettes qui constellent nos eple. Au pire, vous pouvez avaler vos évals.

    • Beau témoignage de la vacuité grandissante – si cela est physiquement possible- de notre travail…

  56. Hier, j’ai commenté le « look preppy » de Toufriquette en oubliant le lien qui donne un peu de sens pour ceux qui lisent sans dialyser. Je reprends, donc :

    Dans le texte, on apprend que Toufriquette « a opté pour un look preppy »

    En exclusivité pour BdA et en bonus, « la voici en pull Fair Isle, parfaitement adapté pour affirmer son appartenance à l’élite sociale tout en faisant ressortir son côté cavalier rebelle. »

    https://www.bonnegueule.fr/wp-content/uploads/2015/07/preppy_poney-700×466.jpg

    PS : On ne doit plus dire qu’elle porte un shetland mais qu’elle fashion shitland

  57. #BalanceTonMalpropre (suite)

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/01/30/20002-20180130ARTFIG00404-anne-hidalgo-depense-224580-euros-pour-un-rapport-de-14-pages-sur-la-proprete-a-paris.php

    «la perception de la propreté à Paris se fonde en négatif sur des constats relatifs à la malpropreté»

    Contrairement à ce qu’écrit le journaleux, le sens de cette phrase est parfaitement clair et encourage aux formulations alternatives. Je commence donc :

    Un pic de malpropreté dans un gigantesque fond de propreté déclenche un ressenti globalement négatif

    ou

    Un seul étron sur un trottoir immaculé et tout est dégueulassé

    PS: Bientôt le même à Marseille ?

    • un trottoir immaculé…science fiction.

      Bien avant la belle Hidalgo,il a fallu mettre au point une machine à décoller la gomme à mâher des trottoirs.

      Les crottes de chien,à côté,c’est de la rigolade.

    • «la perception de la saleté à Marseille se fonde en positif sur des constats relatifs à la malpropreté»
      Là c’est clair. Mais c’était facile: la ville la plus dégueu de France, Navarre et tutti quanti, sans fruti.
      Heureusement pour le contribuable marseillais – espèce en voie de disparition- JCG n’a pas eu l’idée de demander leur avis aux citadins de cette antique cité.

  58. Amélioration de la race (suite) :

    http://www.lepoint.fr/monde/la-super-vache-a-40-millions-de-dollars-de-bill-gates-30-01-2018-2190899_24.php

    Merci Bill pour ce cobayage des bienfaits du lait sur un échantillon statistiquement représenthâtif.

    PS : je suggère à Bill de garder prudemment une partie des revenus provenant des shithole products dont il a inondé la planète à faire vivre les innombrables survivants qui auront bénéficié des bienfaits de ses largesses lactées.

    • Il y a quelques années,le Canard enchaîné suggérait (c’était l’époque des excédents laitiers dans la communauté européenne) de travailler sur le projet suivant:une vache qui ne produise ni lait ni méthane.

  59. Le 30 janvier 2018 à 23 h 40 min,
    dobolino
    a dit :
    « Je vous plains, Lormier ! Aller remonter tous ces messages, pour quoi ? Pour rien ! »

    C’est pour votre bien.plus tard vous me remercierez.

  60. Il y a à présent des polars pour femmes, comme il y a des vins pour femmes. Affaire de sensibilités différentes d’un sexe à l’autre.
    Camilla Läckberg, par exemple, c’est du polar pour femme.
    Indridason ou Mankell sont pour tous, chacun y trouvant ses satisfactions.

    • Bonjour dobo !
      J’ai vu que tu avais parlé des livres d’Elena Ferrante, hier. Comme tu es une des rares intervenautes du blog qui parle de ce qu’elle a vraiment lu ou vu, accepterais-tu que je t’envoie le petit texte que j’ai écrit pour toi sur ce que j’ai pensé de ces livres ? J’échange volontiers quelques réflexions avec des dames de qualité, mais uniquement lorsqu’elles sont émises en tête à tête; jamais, au grand jamais, sur la place publique où traînent des crapulets ivres de ragots, infâmes hargneux de blog.
      Je passerai par l’email de JPB, s’il veut bien te transférer mon texte.
      Tu es d’accord ?

      • Le 30 janvier 2018 à 16 h 27 min,
        la fantôme d’hervé
        a dit :
        Pierre, tu nous vois Dobo et moi dans une bergerie, comme deux zadistes qui auraient la vie de deux sachets de verveine qui infusent ? Avec son imagination de véto de cambrousse, elle serait capable de me demander de lui gratter ses croûtes avec une râpe à fromages, en guise de préliminaires. C’est bon là, ma vie est assez anxiogène comme ça.
        Départ définitif !

        • Je veux bien, Hervé. Mais je ne sais si JPB a encore mon mail ?
          C’est vet.coup@wanadoo.fr
          Pas de souci pour le donner ! Ma personne internet n’est pas différente de ma personne terrestre. Au pire, j’y récolterai quelques « indésirables » supplémentaires.

          • J’envoie alors le texte à JPB qui, j’en suis sûr, se fera un plaisir de jouer les estafettes en te le transférant. J’espère qu’il sera d’accord…
            J’utilise mon email de l’université pour poster ici (et écrire de temps à autre à JPB…Le pôvre, il fait preuve à mon égard d’une patience à laquelle il faut bien rendre hommage) mais même celui-ci, je ne le dévoile pas dans le blog.

        • « hervé est un signifiant dans l’espace ouvert par JP Brighelli, ses « posts » sont des occasions de vagabondage fantaisiste. »

          Santa Madonna del Carmelo ! Gesù ! Gesù ! Gesù! È abbastanza chiaro così ! Alla fine capirà ?????

          • Ne sachant pas l’italien,je suis allé regarder la conjugaison de « capire »; capira c’est la troisième personne du futur,n’est-ce pas ?

            Le sujet est-il sous-entendu ? Et si oui,pourriez-vous l’expliciter ?

            Ou mieux encore, seriez-vous assez aimable pour traduire ?

            (« È abbastanza chiaro così  » veut dire,je pense: c’est assez/ suffisamment clair comme ça.)

  61. J’ai hâte de voir ce que notre ministre va nous sortir le 14 Février. S’il n’amende pas son projet d’organisation semestrielle, cela va être un joyeux bazar dans les lycées. Déjà que les adjoints dans les gros bahuts sont vite dépassés. Quand ils auront deux emplois du temps différents à prévoir… Sans compter les chers petits qui vont se prendre les pieds dans les changements d’options, de majeures et de mineures. Ce sera plus dur qu’au piano !

  62. Faut quand même dire que les plus khons des pédagos se blotissent dans Libé :

    http://www.liberation.fr/france/2018/01/31/en-classe-de-physique-chimie-un-prof-invente-le-jungle-speed-version-amperes_1625983

    En intro, on a droit à une khoncaténation de phrases insignifientes :

    « J’ai vite compris la nécessité d’enseigner autrement qu’avec un cours magistral. En tant qu’enseignant, on est obligé de s’adapter. Le jeu m’a semblé être une porte d’entrée. Au début, j’ai tâtonné. »

    On se demande sur quoi ouvre « la porte ». Ne serait-ce pas le même désert que de l’autre côté ? J’aimerais bien voir comment ce charlot enseigne la chimie quantitative…

    Le jeu khonsiste plutôt à éviter les questions : faut-il vraiment enseigner les sciences physiques ? A qui ? Quel contenus ? Pourquoi ? Quelles disciplines connexes ?

    Et à vouloir mettre Henry et Kelvin en cartes à jouer, on noiera plus vite Kevin que Charles-Henri.

    Evidemment, si on khonsidère que le but d’un tel enseignement consiste à enregistrer l’interdit de l’introduction d’une bonbonne à oxygène dans un système d’irm, alors on peut traiter les programmes au Bulldozer.

    La désertification certificative…

    • « Depuis la rentrée, je suis dans un collège-lycée adapté (Erea) spécialisé pour les troubles DYS (dyslexie, dysphasie et dyspraxie) où nous accueillons aussi des élèves qui ont un handicap moteur lourd. »

      Ceci me semble justifier les pratiques péda employées.

  63. Et vous, Melocoton, qui êtes italianisante. Que pensez-vous des romans d’Elena Ferrante ? C’est juste du best-seller ?

    • J’ai acheté son premier roman en Italie avant qu’il ne fasse un tabac. Malgré mes efforts, je n’ai pas pu le finir. Je n’ose pas en parler , tout le monde n’en dit que du bien.
      Il ne pose aucun problème de lecture en italien mais je trouve son écriture insupportable.
      Après, ce n’est qu’une opinion parmi tant d’autres et elle ne semble pas partagée par grand-monde, aussi avez-vous sans doute raison.
      Je note que les gens sont très friands de « témoignages sociaux » et là avec Naples, ils sont servis. En veux-tu, en voilà. Et les romans « sociaux » comme les films du même genre, d’ailleurs, m’ennuient à cent sous de l’heure et je reste polie. Vous voyez, le côté ethnographique… ou alors si, si c’est très très bien écrit.

      • Melo, j’aurais dû t’envoyer mon texte aussi, mais je n’y peux rien, dodo m’attire comme un a(i)mant…

  64. Magnan disait que Giono avait voulu écrire un polar en écrivant Un Roi Sans Divertissement. Mais d’après lui, c’était très médiocre, avec une fin totalement ratée. Giono ne maîtrisait pas l’art du polar.
    Magnan lui a fait son premier essai de polar à dix ans.

  65. Ce n’est pas le tout mais il va falloir magnifier Mai 68 ! Quel boulot nous attend … tout ce que détestaient les soixante-huitard ! Métro-boulot-mon coco …

  66. Yves Navarre qui était rédacteur à Publicis en mai 68 disait que tous ces intellectuels sorbonnards qui n’avaient rien su inventer de neuf se vengeaient de la réussite sociale française en faisant du tumulte et en mettant sens-dessous-dessus les assises morales de la bourgeoisie tout autant que des ouvriers qui ne voulaient pas de révolution juste d’une évolution.

  67. Le plus difficile avec la commémoration de mai 68 c’est de penser qu’il fallait prévoir un demi-siècle pour se coltiner le branleur en chef : Daniel Cohn-Bendit !

    Les révolutionnaires meurent vieux de nos jours ! La révolution des moeurs nous aura à l’usure …

    •  » Les Saint Jean bouche d’or
      Qui prêchent le martyre
      Le plus souvent d’ailleurs, s’attardent ici-bas
      Mourir pour des idées
      C’est le cas de le dire
      C’est leur raison de vivre, ils ne s’en privent pas

      Dans presque tous les camps
      On en voit qui supplantent
      Bientôt Mathusalem dans la longévité
      J’en conclus qu’ils doivent se dire
      En aparté, « mourons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
      D’accord, mais de mort lente » »
      chantait Georges Brassens

    • Sylvie plane? C’est ce que constatent les rampants. La hauteur gomme les aspérité du terrain.

      • Sylvie Plane:
        Kite-surfing sur le lac de SILVAPLANA (Grisons,Suisse…pas si loin de chez Coralline)

        https://www.youtube.com/watch?v=E-BD2-YG2BM

        Beaucoup de Français pensent que les Suisses sont paisibles,calmes,amoureux du confort douillet…

        Mais il y a beaucoup d’incroyables casse-cous dans la Confédération…(et ils nous considèrent comme des couilles molles.)

        Quand vous montez un peu haut,vous avez intérêt à retomber dans l’eau.

        • Pffff ! Kite surfers d’eau douce !!! Ils retombent sur du plat, nous en plus , on a les vagues ! Autrement plus sportif !

        • Oui, ça c’est l’Engiadina Ota, moi je suis dans la Bassa, celle pour fauchés. Nous on n’a qu’un petit lac à proximité, le Lai Nair (lac noir) qui n’est guère qu’on gros étang, mais on a l’Inn à nos pieds et la vallée est magnifique, dominée par le château médiéval de Tarasp. Engadine veut d’ailleurs dire : pays de l’Inn (Enn dans le parler local). On est dans le bassin hydrographique du Danube et les frontaliers qui viennent travailler ici se proclament fièrement tyroliens (italiens ou autrichiens, connaissent pas!) De l’autre côté du col de l’Ofen, on tombe sur des vestiges médiévaux : Abbaye carolingienne à Mustair et après la frontière, à quelques km de là, le château de la famille Von Trapp. Au delà, des champs et des champs de pommiers qui descendent jusqu’à Merano. J’avoue tout : j’aime beaucoup ce pays, même si St Moritz, dont le lac communique avec ceux de Silvaplana et de Sils, est un excellent exemple de comment saloper un paysage pour faire du fric.

  68. Dans la rubrique « Débats » de Libé, cet article apparemment balancé :

    http://www.liberation.fr/debats/2018/01/31/il-n-y-a-pas-eu-de-big-bang-cognitif_1626409

    De bonnes questions : « Que nous apprend donc sur la nature de l’esprit humain le fait de savoir que telle région cérébrale est active lorsque l’on ressent de la peur ? Est-ce que la sensation même de peur s’en trouve éclairée ? » Si la sensation est ainsi peu éclairée que dire du concept…

    Mais toutes ces questions sont finalement balayées par l’argument massue en faveur des neuneurosciances : « Que sommes-nous donc en droit d’attendre des sciences cognitives ? Ni plus ni moins que des faits, un éclairage aussi objectif que possible des mécanismes mentaux à l’origine de nos comportements. L’esprit n’est pas seulement le cerveau, mais nos esprits n’existent qu’à travers nos cerveaux. »

    Autrement dit, si je te cogne très fort la tête avec ma massue, tu ne penseras plus. Imparable mais épistémologiquement toujours aussi peu convaincant pour affirmer la nécessité voire le primat de la neuneuronique dans la pensée et le savoir :

    « Il serait absurde d’isoler la réflexion citoyenne et politique des découvertes en psychologie et neurosciences cognitives. Mais il serait dangereux de s’y confier sans regard critique. L’exploration de ce continent qu’est l’esprit va très certainement s’accélérer encore dans les années qui viennent. Ce serait une grande perte si cette masse nouvelle de connaissance ne quittait pas le périmètre du laboratoire.

    • J’ai lu hier ou avant-hier (dans le Monde) un entretien avec un neuro-cogniticien américain qui affirme avoir pu isoler dans le cerveau la zone du bonheur,distincte de la zone du plaisir.

      Le mec peut même vous donner une définition scientifique du bonheur.

  69. Al zhaimer, après Al quaida, pourrait bien troubler vos jours déclinants…Ne jetons pas l’eau propre sur les neuneurosciences.

    • Je n’ai rien contre le neuneurosciances comme ensemble de techniques médicales.

      Pour le reste, pfffff.

      • pas évident. Les divers DYS sont de vrais dysfonctionnements du SNC et les neuneurologues ont leur mot à dire.
        Le pb, c’est la confusion plus ou moins tacite entre vrais DYS et bordel ambiant.
        Santé!

        • A mon humble avis, c’est encore plus compliqué que ça. Mais je suis OK : le bordel ambiant et les méthodes pédagogiques à la con ne sont pas un cadeau pour pas mal de « dys »
          Que serais-je devenue, si j’étais entrée à l’école en 2000 ou 2008 ( ça change rien ! ) ?
          Et Robin , pour ceux qui s’en souviennent ? Vous imaginez le massacre ?

          • Nous vivons une époque qui tente de réduire le surcroît de travail de ceux qui ont des difficultés innées, ou, plutôt, d’aménager leur effort.
            Pourquoi pas?
            Ces élèves vraiment DYS ont de réelles difficultés, beaucoup de courage et énormement de travail à faire par-rapport aux autres.

        • Difficulté complémentaire de taille :

          On nomme désormais (par pudeur ?) « dys_la_suite_est_au_choix » des mômes qui sont seulement très bas QI (en gros des gosses à la limite du handicap sévère, pour être trivial des mômes complètement cons).

          De 3 à 5 élèves par classe de 3° ne savent pas quelle opération réaliser pour trouver « ? » dans la figure suivante :

          longueur totale 12
          |————-|——————————-|
          5 ?

          Et il ne s’agit pas d’une figure de style mais d’une réalité concrète : ils n’ont jamais acquis le sens des opérations (la question de la technique du calcul étant presque indifférente dans ce contexte).

          Qu’il s’agisse de handicap initial (déficience cognitive grave) ou de handicap « acquis » à force d’absence de concentration, d’application, de travail, d’intérêt, de méthodes pédago raisonnables etc. n’a pas d’importance.
          Ils ont 15 ans et c’est trop tard sauf peut-être à les placer auprès de spécialistes du rattrapage de causes perdues (pas à exclure que ça existe ?).
          En tout cas dans une classe ordinaire et mélangés avec des mômes « normaux » (même très faibles) y’a pas d’espoir.

          Or on nous explique que, s’ils sont en échec dans nos classes, nous en sommes responsables parce que nous ne « différencions » pas assez.

          Pour info : différencier n’est plus une occupation pour mathématicien désœuvré, différencier consiste à enseigner le programme de CM1 CM2 en classe de 3°.

          Et beaucoup de collègues (jeunes, naïfs, sots, sensibles aux pressions, bienveillants dégoulinants, etc.) obéissent.

          Conséquence : ils ne sauvent pas ceux qui sont hors d’état de l’être et n’enseignent pas les autres.

          Seul un petit quart de classe bricole vaguement parce que suivi à la maison par des familles possédant les codes culturels qui leur permettent de jeter un coup d’oeil distrait à des bouquins qui sont des bouses ignobles et infantilisantes.

          Arg c’est trash !
          Encore 2,5 ans …

          • C’est vrai aussi: les vrais DYS médicaux sont noyés dans la masse des indigents scolaires que vous décrivez. Ceux que je connais, les vrais, sont souvent plus intelligents et cultivés mais ont de vraies difficultées.
            Perso, pas de différenciation car infaisable avec 30 gosses; juste une adaptation des contrôles.
            Encore 15…argh.

    • Il y a quand même des bases sympas qui furent impitoyablement enseignées par les instits de la Troisième, de la Quatrième, et du début de la Cinquième et qui profitaient à tous les  » DYS », et surtout les légers, et surtout les prétendus EIP. Qui, ici, peut se vanter d’avoir un QI inférieur à 130 ?
      Il n’y a ici que des vieux qui ont eu une école primaire exigeante et en ont chié en écriture et en formalisme, dans une école qui n’employait pas le terme bienveillance mais l’était souvent plus que celle des AVS et autres béquilles, et des jeunes qui ont eu une mémé Macron ou une maman mère au foyer avide d’enseigner à l’ancienne !

      • Certes; mais en ce temps-là, les sorties du système intervenaient dès la fin du primaire puis de la cinquième. Mais, à l’époque, il y avait du boulot dehors.

        • Il y en a encore, avec les centres d’apprentissage. En zone rurale, les MFR sont très appréciées par les parents désemparés. Fin de cinquième. Beaucoup de gosses y remontent la pente.

  70. Je signale aussi à vos augustes personnes l’auteur Frank Tallis, délectable par ses pâtisseries viennoises décrites avec précision, entre autres délires psychanalytiques.

  71. Sur Elena Ferrante, Hervé, nous sommes absolument en accord. Mais, comme je suis issue à une génération près, du petit peuple faubourien français, je me sens plus impliquée, plus émue. Mes parents en ont bavé aussi ! Et en plus, je suis en souci professionnel permanent, ce qui me fait rechercher dans la lecture des moments de détente absolue qu’ Elena Ferrante m’apporte avec générosité.
    Par hasard, à travers certaines pages,, surtout dans le premier tome et le début du deuxième, j’ai lu clairement l’influence de Moravia.
    Mais je suis vraiment en accord avec ton analyse.

        • Pour nous narguer,vous êtes très forte;il vous envoie ses commentaires par voie privée;vous répondez ici.

          A nous de tenter de reconstituer le message initial auquel vous répondez.

          Tâche impossible,je n’essaie même pas.

          • J’en suis bien d’accord ! Mais qu’y puis-je ? Il m’envoie un mail par l’intermédiaire de JPB et me demande de répondre ici, refusant de me donner son mail. C’est ballot !
            Ceci dit, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. C’est très anodin.

  72. Allez, une petite blague débile et pas du tout fondée pour nos amis du nord :
    L’entraîneur de l’OM est à la recherche d’un nouvel attaquant et est informé de l’existence d’un extraordinaire jeune Irakien.
    Il prend donc l’avion pour Bagdad et assiste à un match du jeune prodige.
    Il est subjugué par ce qu’il voit et s’arrange pour que la future superstar déménage à Marseille.
    Deux mois plus tard, en championnat le PSG mène 2 – 0 contre l’OM et il ne reste plus que dix minutes à jouer.
    Il décide alors de faire entrer sa nouvelle recrue.
    Le jeune marque 3 buts et donne la victoire à l’OM ! Les supporters pleurent de joie, les joueurs et l’entraîneur se jettent sur lui pour l’embrasser.
    Lorsqu’il rentre aux vestiaires, il appelle sa mère pour partager sa joie.
    Salut M’man, tu ne devineras jamais quoi ! en moins de dix minutes, j’ai marqué 3 buts et on a gagné. Tout le monde est fou, même la presse est dingue de moi !
    Comme je suis contente pour toi, mon fils.
    Et toi, maman, comment ça va ?
    Mal mon fils ! Ton père vient juste de se faire tirer dessus en pleine rue, il est aux urgences, ta soeur a été violée à l’école et ton jeune frère a été arrêté avec un copain qui conduisait une voiture volée …
    Le jeune joueur se sent subitement très embarrassé.
    Je ne sais pas quoi te dire m’man, j’ suis désolé.
    Désolé, désolé ? C’est toi qui as voulu qu’on quitte Bagdad pour venir habiter à Marseille !

  73. Dans l’indifférence générale, notre Lune a fait un super coup de bleu de sang :

    http://www.lepoint.fr/astronomie/une-super-lune-bleue-de-sang-visible-ce-mercredi-31-01-2018-2191113_1925.php

    Pour accrocher encore plus l’enseignement aux phénomènes et méthodes naturels, je propose de synchroniser les périodes d’enseignement à celles de la Lune vue de notre sol.

    On interdira absolument tout travail de synthèse en lune descendante * et on profitera des apparitions des croissants pour dispenser un enseignement harmonieux du fait religieux.

    Bien sûr, on distinguera les termes croissant et montant, notamment en maths où la plus grande confusion règne parfois (à ce propos, les animateurs de maths, à qui on a déjà confié les activités de cliquage de mulots, seront chargés du jardinage raisonné). En français, on écrira des textes sous contrainte avec obligation de caser de façon coordonnée les mots gibbosité et conjonction. En lune rousse, on saisira l’occasion de placer un discours de tolérance sur le droit à la différence des personnes rousses qui ne sont pas toutes des sorcier.e.s.

    En revanche, on niera les marées qui privilégient scandaleusement les populations aisées de certains littoraux.

    Bonjour chez vous.

    * on se méfiera du printemps au collège où la sève subit deux influences inverses

    • Tenir compte des phases de la lune:excellente idée;cela se pratique depuis des lustres chez Berluti: il y a un club de;ils propriétaires de souliers Berluti se retrouvent pour cirer leurs pompes les nuits de pleine lune (je crois).

      Comme le cirege de pompe est un débouché majeur offert aux jeunes générations,il fut confier à Olga Berluti une mission.

      et à part ça…

      a) « obligation de caser de façon coordonnée les mots gibbosité et conjonction. »

      Y a-t-il une astuce,un sens caché ? Je donne ma langue au chat.

      b) « once in a blue moon » signifie à peu près: »une fois tous les trente six du mois.

      c)  » le droit à la différence des personnes rousses »
      Bien vu! Je suis persuadé que le fameux,le vaporeux,le mystérieux « droit » à la différence est né d’une mauvaise traduction du mot « difference » qui signifie aussi désaccord et même différend.
      Les Anglais défendent le droit d’avoir une opinion différente,de ne pas être d’accord,de ne pas être orthodoxes- et non le droit de porter des pantalons troués en toile de Nîmes,droit qui n’a jamais été contesté par quiconque Outre-Manche.

    • Il faut savoir parfois baisser les « bras », Lormier !

      Hervé-Tristan s’emploie à dénuder en privé Dobo-Yseut aux mains rouges, ne soyez pas Melot le vengeur !

  74. Soyez Wonderbra devant Wonder Woman comme on dit soyez Fair Play devant plus fort que vous !

    • Vous avez vu comment elle s’y prend ? Elle s’emploie à flatter notre gros Q.I. ! Cela marche à tous les coups … va toujours ma fille !

  75. Le 30 janvier 2018 à 13 h 54 min, Jean Paul Brighelli a dit :

    Les syndicats étudiants de gauche, toujours impeccablement au garde-à-vous devant les islamistes :

    https://www.causeur.fr/islamophobie-charb-charlie-universite-solidaires-censure-149322?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=93ad27bd4a-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-93ad27bd4a-57697085

    J’y reviens ; c’est cela aussi mon mon coté con borné
    J’ai trouvé l’article intéressant
    L’auteur y opère le PIR soit dit en passant.

  76. Sisyphe, Zorglub, il y a quand même des aménagements, et même très surprenants. Mon fils, entre autres petits job alimentaires, fait de la surveillance/assistance aux examens. Dernièrement, il a assisté un jeune homme qui passait un BTS tout en étant incapable d’écrire, même sur un clavier d’ordi. Dyspraxie lourde, si je me souviens bien du handicap. Mon fils devait écrire sous la dictée de l’élève. Et cet élève en était au BTS, ce qui tendrait à prouver que des aménagements efficaces existent.

  77. En somme pour vous il y a les boulots alimentaires d’une part et les métiers nobles d’autre part ? Point de vue assez commun …ommun …

    • ah non ! Pas du tout, Driout ! C’est un malentendu. On qualifie de job alimentaire un job qu’on ne fait que pour faire bouillir sa marmite et non par désir. Si on bosse chez Mac Do, c’est en général un job alimentaire et rien d’autre.
      Dans le cas présent, si mon fils gagnait suffisamment de son art, il ne ferait pas ce travail, mais il préfère de loin ce travail à celui qu’il pourrait trouver chez Mac Do ou Burger King.
      Dans mon métier aussi, il m’arrive depuis toujours de faire du job alimentaire auquel je prends fort peu plaisir mais qui m’est nécessaire financièrement parlant. Les opérations de prophylaxie sanitaire en font partie : je passe des heures à remplir de flacons de sang sur brebis, à un rythme très soutenu. C’est lassant, épuisant. Quand les brebis ont l’agneau, c’est assourdissant : pour éviter piétinements et étouffements, on « trie » les agneaux (on les met à part dans un enclos séparé le temps de l’opération de prophylaxie ) et chaque enfant appelle sa mère, chaque mère appelle son enfant. Concert de bêlements !

      • Autre exemple de job alimentaire : Pierre Magnan rêvait de se mettre au roman qu’il n’a jamais écrit, « Les Jardins d’Armide », sur la liaison amoureuse de Jean Giono et Blanche Meyer. Il avait enfin l’autorisation des filles de Giono pour exploiter la correspondance de leur père avec Blanche.
        Mais il avait besoin de liquidités et a dû écrire un Laviolette, à son corps défendant, pour satisfaire son éditeur. Puis il a fait un AVC qui l’a laissé fort amoindri et est parti au cimetière sans avoir eu le temps d’écrire le texte auquel il travaillait depuis dix ans et plus …

        • Dernier exemple de job alimentaire: enseignant.
          Mais oui! J’eusse volontiers dépensé quelques années pour la gloire de la phytosocio, mais la vie frappant à grands coups dans ma porte, j’ai fini modeste fonctionnaire, petit soldat butinant au gré des réformes…

  78. Quand on a une conscience professionnelle on ne se considère jamais au-dessus de sa tâche ! C’est être petit joueur que de se voir « en beau » pendant que les autres ne seraient que laids dans le miroir parce que leur tâche est vilaine !

    Traiter un travail par-dessus la jambe … c’est digne d’un vilain sans aucun doute selon moi.

    P.S Je ne dis rien de votre fils que je connais pas et qui peut très bien se montrer dévoué dans un travail qu’il n’a pas choisi.

    • Personne n’a dit « au-dessus de sa tâche ! ». Ça n’a rien à voir avec une hiérarchisation ! C’est juste une question d’appétence. Et effectivement, ça n’empêche nullement d’accomplir consciencieusement les corvées qui nous incombent. Je pourrais prendre une brebis et remplir trente tubes. Avec quatre brebis, j’aurais accompli 120 prises de sang payées 1.20 euro pièce. Je ne le fais pas …

      • Calme-toi dobo ! Ton fils n’est pas à la hauteur de tes espérances, certes, et cela se voit, mais les autres n’y sont pour rien…

        • Mais si, Hervé ! Je suis très fière de mon fils. C’est un bel esprit, très solide, fort bien formé et qui continue à étudier avec assiduité. Il s’est en plus trouvé une copine en or qui me plait énormément.
          Là, tu vois, il a trouvé de l’embauche comme coach auprès de quelques jeunes étudiants (avocats, commerciaux) qui veulent apprendre à s’exprimer à l’oral. Il a une représentation de la pièce qu’ils ont montée à la fin de la semaine prochaine. Ça démarre doucement. Mais ça ne fait pas un accès au statut intermittent du spectacle. Ça peut prendre plusieurs années avant d’y accéder. Patience et acharnement. Du moment qu’il est autonome financièrement et heureux de vivre, je suis ravie.

          • Ah, j’aime mieux ça ! J’étais à deux doigts de l’inscrire avec moi à l’émission « On a échangé nos mamans »…

          • Ton souci, Hervé, c’est que tu voudrais être le fils universel et qu’on s’y colle tous, de JPB à Zorglub en passant par Driout et Dugong, de Melocoton à Coralline en passant par Flo et Dobolino, reniant tous notre éventuelle progéniture, à te paterner/materner comme fils idéal.
            Mets-toi dans la tête que c’est juste pas faisable !
            Pour diverses raisons, selon les uns et les autres.

    • Tiens, personne a parlé de JB Pouy qui reconnait avoir été éveillé par Manchette.
      (découvert par hasard via une des aventures de l’octopode)
      Il est mal coté ?

      • Je ne comprends pas pourquoi cela est arrivé en réponse au commentaire précédent.
        Je devais être distrait.
        Désolé
        #j’mexkuse

        • Quelle est l’origine de ce # qu’on trouve mis à toutes les sauces de nos jours ?
          Qui a lancé cette mode bizarre ?

          • Les gros TDC qui hantent le Web, repris par la cohorte innombrable de décérébrés qui s’en servent, nous exceptés.

          • Ceux qui racontent leurs vie de m…. en 140 caractères maximum.
            En fait c’est 280 maintenant (ils progressent lentement) depuis peu parait-il.
            C’est presque plus grave que facebook.
            (niveau contenus véhiculés)

  79. Il y a lurette, j’avais conseillé « Derniers verres » de Andrew McGahan. Dans un Queensland où les vapeurs d’éthanol et l’oxygène se disputent la seconde place après l’azote.

    Ça ne rigole pas. Bien glauque.

  80. Comment bousiller une belle conscience picturale ? Faites-la passer par une école d’art moderne qu’on appelle aussi école d’éthique !

      • Bien sûr, je suis prof de kite surf. Vous savez ceux qui volent très haut avec des pages gondolées par le vent et qui retombent très bas sur les vagues de l’inculture lycéenne.

  81. Le 1 février 2018 à 21 h 09 min, Jean Paul Brighelli a dit :
    Elles m’énervent — mais elles m’énervent !
    Pouffiasses ! Connasses ! Blondasses ! Ça agace !

    Osez la truffe,elle vous le rendra bien…
    Osez le crétinisme… il ?

    Essayons de placer ces événements dans une perspective historique.

    Les choses s’améliorent;en 1906,une suffragette,Mary Richardson, (qui devint plus tard une disciple du fasciste Oswald Mosley) lacéra une toile de Velazquez -la toilette de Venus,propriété de la National Gallery de Londres, et connue là-bas sous le titre de Venus de Rokeby …
    pour deux raisons:

    i) elle voulait protester contre l’arrestation d’Emily Pankhurst.
    ii) elle en avait marre de voir des mecs tomber en arrêt devant cette toile et rester plantés devant,la bouche ouverte et l’oeil concupiscent .

    http://www.bbc.com/news/blogs-magazine-monitor-26491421

      • Maître,

        Il m’a suffi de suivre le lien que vous donniez dans votre précédent message…

        Aujourd’hui,je ne sors plus sans avoir « revêtu » mon protège-couilles- car des escouades de féministes aguerries frappent au hasard : il y eut les dragonnades,les ratonnades, nous en sommes aux couillonnades.

        • Précaution illusoire puisque les commandos féministes s’en prendront à votre queue * qui leur servira à vous terrasser comme le Bochiman traite le serpent * dans le Kalahari

          * « one eyed trouser’s snake » en slang classique

          • Le protège-couilles couvre aussi la queue.

            pour le moment,les escouades donnent quelques coups de pied (merci au maître de les avoir envoyées apprendre le krav-maga) et détalent aussitôt.

    • Tant de bêtise ! Au milieu de toutes les duègnes sévères, cette Vénus est magnifique et puis elle nous regarde la regardant, en flagrant délit de voyeurisme ! On est presque tenté de fermer la porte.

  82. @dobolino du 1 février 2018 à 21 h 09 min:

    Ah, mais on la connait la « méthode-à-dobo », essayer de monter contre moi tous les habitués du blog, mais dobo est tellement méchante avec moi que même Lolo qui est pourtant très méchant, eh ben ça lui donne de l’urticaire de voir dobo taper des coms si méchants contre moi. Et qu’elle ne vienne pas nous raconter des salades avec son prétendu « souci maternel » envers son petit hervé, ça ne marche pas ! Elle en paiera le prix, le ridicule, la forfaiture, l’imposture, le n’importe quoi historique…mauvais calcul. Elle ne veut pas se mouiller avec moi, « mettre ses tripes sur la table » comme dit Ferdine, car c’est une option qu’elle s’est d’emblée interdite, tant pis pour elle !
    Oui, Driout et Dudu sont méchants ! Et Flo, et Coralline aussi. Vous êtes tous méchants ! Mon papa aussi était méchant. Comme ma maman. Que des méchants qui font rien qu’à me dire des méchancetés de méchant.

      • Hervé est fâché ! Il n’a pas l’habitude qu’on sectionne le cordon ombilical réel ou imaginaire à coups de dents. A force de voir les chiennes et chattes le faire, parfois jusqu’à l’éventration, je suis contaminée. Je n’en suis pas encore à bouffer les placentas.

  83. Il y a dans mon dernier commentaire une folie qui déchire le silence ouaté de cette nuit complice. Mine de rien, c’est un balancement créatif…uhuhu !

  84. Cher JPB, savez-vous qu’il existe désormais un site intitulé « Rotten apple » qui vous sera bien utile : tapez le nom du film que vous souhaitez voir. Si les mots « rotten apple » s’affichent en rouge, fuyez ! Cela signifie que le réalisateur ou l’un des acteurs a eu un comportement inapproprié. Si les mots « fresh apple » apparaissent en vert vous pouvez regarder, en toute sécurité. Personne ne nous dit qui a mis au point cette base de données, ni à partir de quelles informations… On ne nous précise pas non plus si les techniciens du cinéma sont compris dans le panier de pommes pourries. Imaginez, par exemple, qu’un technicien ait mis la main aux fesses d’une figurante ? Cela n’est pas complètement impossible. Et bien entendu, ni vous ni moi n’accepterions de visionner un film entaché de telles turpitudes.
    Je suppose que Apple suppose Adam…Pomme D’Adam pourrie…. tout un concept !
    https://therottenappl.es/

  85. Exclusif pour BdA (suite)

    Bob Denard serait vivant et pressenti pour diriger la Cellule Recrutement et Contractualisation à la DRH du Moloch qui a déjà mis un bureau à sa disposition :

    http://img.lemde.fr/2018/02/01/99/0/2956/1478/768/0/60/0/b8723be_21361-14ic8is.uv01l.jpg

    D’après des sources généralement pétrifiantes, les candidats déjà équipés seraient privilégiés pour des raisons de coût. Cela posera évidemment la question de l’extrême hétérogénéité dans la puissance de feu.

    • On oublie trop vite et trop souvent les morts au front :
      https://www.youtube.com/watch?v=sBlD3kD0P1Q

      Dans le cas de figure, ce qui m’afflige profondément c’est le rire des spectateurs.
      Pour moi, cette prestation (que je n’ose appeler sketch) est terriblement émouvante et nul ne semble s’en rendre compte.
      L’éclat de rire de la salle lors la chute (et c’est le cas de le dire) me donne la nausée.

  86. A propos de nostalgie dobo,

    Je passe ce matin au mono’p avant d’aller au taf et je vais au rayon biscuit pour mon dix heures (et mon quatre heures), et là je cherche les figolu (les vrais) parce que j’en avais plus mangé depuis longtemps. Oui, les vrais, car ce que je trouve c’est juste des grosses barres de biscuit fourrés à la figue. J’en parle à la secrétaire de la scol qui m’apprend que le figolu a disparu depuis deux ans et que ses enfants aussi ont été choqués de leur disparition. J’ai éclaté en sanglots, car le figolu, c’était mon petit compagnon de randonnée pendant les vacances. c’est comme si on m’avait enlevé une partie de mon coeur, rendez-moi mes figolu !
    Donc pour en revenir à Valérie, (la secrétaire en deuil de figolu depuis deux ans), elle me dit qu’elle a retrouvé un équivalent. Ce sont de gros gâteaux “Croc’au figue” vendus en vrac dans les boutiques bio mais à prix d’or (p’tain, près de 20€/kg :). A ce prix-là je vais peut-être m’adonner aux « Chamonix orange », mais c’est pas pareil, la médiocrité de ce petit fourré à l’amertume perceptible m’avait découragé quand j’étais petit !
    Ah, fidélité du cœur et des souvenirs à l’enfance, au goût, à l’avenir contre l’âpreté mercantile des copies à prétention…pfff !

    • C’est pas grave, Hervé. Le Figolu n’était pas vegan. ça contient de l’œuf, du lait, et du beurre;

      • et puis 20 euros le kg, c’est rien. Vous donnez une heure de cours particulier et vous pouvez en acheter deux kilos.

        • Une heure de colle me suffit pour me payer deux kilos, mais je me trimballe trois gonzes en simultané.

          p.s.1 Ça veut dire quoi ce « vous » distancé entre nous maintenant ?
          Quoique, le voussoiement amplifie délicieusement l’érotisme. Ça m’a collé un rut érectif, immédiat, spontané, fabuleux … ! Je n’avais pas ressenti une telle pulsion depuis la lecture de Paul Géraldy, mon poète préféré…Hurkurkurk.
          p.s.2 Lormier insinue que tu habites dans l’Yonne…Right ?

          • Inutile et fatigant de vouvoyer son esclave affectif. Personne n’est dupe…et nous sommes entre nous.

          • Non non. J’habite dans la Drôme du sud, la Drôme provençale. Et le vouvoiement m’est naturel. Et les Figolu, c’est pas vegan.

  87.  » je ne suis pas assez riche,personne n’est assez riche pour reconstruire l’usine qui pourrait fabriquer le chocolat Menier que je mangeais en 1906. »

    Nabokov,à la télévision (peut-être avec Pivot),je cite de mémoire.

    Il soulevait un problème:si tel souvenir est emprisonné dans un carré de chocolat Menier du début du vingtième siècle et si ce goût a disparu,puis-je encore faire l’expérience proustéenne du temps retrouvé ?

    (dans le domaine visuel,je pense qu’il aurait répondu « oui »- car dans Premier amour,c’est par le souvenir du porte-plume qu’il retrouve le nom du chien de Colette -joli moment orgasmo-eurékaïque- et par conséquent toutes les émotions de ce premier amour.)

  88. Le 1 février 2018 à 21 h 09 min, Jean Paul Brighelli a dit :
    Elles m’énervent — mais elles m’énervent !
    Pouffiasses ! Connasses ! Blondasses ! Ça agace !

    Osez la truffe,elle vous le rendra bien…
    Osez la connasse,c’est toujours mieux que de péter un joint de culasse.
    (aux dernières nouvelles, hervé le camionneur aurait pété une durite dans la montée de Tonnerre.)

    Si le cul lasse, osez la blondasse.

  89. Amusant ce tour de passe-passe sémantique de Macron sur le « départ volontaire » des fonctionnaires.
    Faire croire à celui qu’on va foutre à la porte que c’est lui qui l’ouvre.

    • J’ai toujours fait comme ça quand j’ai licencié. Il me tenait à cœur de faire des licenciés heureux et inaptes à ester aux prud’hommes. Macron est un bon garçon.

      • On voit que tu gères bien ton patrimoine, dobo, t’es une vrai capitaliste comme je les aime, des qui se crèvent le cul pour engranger, en évitant les loufiats sadiques des fermiers généraux de Bercy…Avec toi, le gode-ceinture est entre de bonnes mains !
        Mais p’tain, j’ai regardé, c’est loin la Drôme provençale…

  90. Et pendant ce temps, la Seine est toujours en crue à Paris et tout le monde ici a l’air de s’en foutre complètement.

    • Exactement ; complètement.
      Il y a des crues partout (même devant ma fenêtre) alors la crue à Paris …………. pfff !!!
      Pourvu que sa monte encore … pour entendre geindre les émotifs et voir les rats envahir certains lieux.

      • (sa montre encore le nombrilisme Lutécien) que ça monte encore … pour

        On a trafiqué mon ordinateur ? mon clavier ? ma connexion (synaptique, du neurone qui me sert à être méchant ?)

    • On cherche des Bourgeois à Calais et on cherche Driout sur Bonnet d’âne, cherchez l’erreur !

  91. « Car j’ai de la flotte
    Jusqu’à la culotte
    Jusqu’au gros colon
    Jusqu’aux galons
    Parfois jusqu’à la glotte
    Moi qu’on put connaître
    Zouave et fier de l’être
    Il y a des moments
    Maintenant où j’en
    Ai par-dessus la tête. »

    • Guy, ta sollicitude envers Driout fait que je m’inquiète surtout pour toi. Es-tu devenu humaniste, socialiste, anesthésiste ?

  92. L’autre Zouave de Ramadan a reçu un coup dans les couilles mais on ne sait pas si c’est Allah le miséricordieux ou une Diablesse de petite salope de gonzesse qui le lui a donné !

    • Mais c’est magnifique, cette histoire, Dugong ! Bravo pour l’avoir dénichée !
      Brighelli qui aime écrire, pourrait se lancer dans un roman, à partir de cette splendide histoire.

    • Ah! Ne m’apitoyez pas avec les zoziaux, Dugong ! Si vous saviez le temps que je passe à regarder les cormorans. Et pas d’ironie ! Chacun a ses faiblesses !
      Pour le Driout, je reconnais que je « passe » souvent. Il faut dire qu’il croasse beaucoup. Mais bon, avec cette montée des eaux parisiennes, soyons indulgents, laissons-lui le temps de se sécher les plumes.

  93. En fait, Fantasia chez les Ploucs, c’est le roman dont est tiré le film « Quelques messieurs trop tranquilles  » ?

  94. Cela devient Bisounours ici. Hervé le fou du bonnet va sûrement nous gâcher tout cela sous peu.

  95. Le grand polar de Washington en ce moment : le FBI a-t-il travaillé dans l’ombre d’Obama pour le compte d’Hillary ? Le Donald caquète de plaisir …

    • Les deux tourterelles qui occupent mes toits voulaient faire la même chose. J’ai sorti le Verney-Caron à l’apéro pour établir un rapport dialectique entre nous. Depuis, le couple n’en parle plus.

      Quant aux trous noirs, ceux qui fuient de partout durent moins longtemps que les gros. Comme celui dont il est question ici :

      http://www.lesia.obspm.fr/Les-Objectifs-scientifiques-de.html

      Niez donc le Lamarckisme, c’est plus dans vos cordes.

      • Les cordes, je les laisse aux théoriciens en mal de tune.
        Les trous noirs, qu’en pense Stef Hopkins? Ou d’autres, moins cotés…

  96. Profitons-en pour rappeler aux hôtes émérites de ce blog fameux que les sciences naturelles sont l’alpha et l’oméga: elles intègrent, dans l’explication du monde vivant, tous les outils issus de la physique et de la chimie, ainsi que des maths, pour mieux les transcender. Les Sc Nat’s, de plus, remettent à l’honneur les racines gréco-latino-arabes de notre langue scientifique.
    In fine, ces sciences, en détricotant les possibles, éclairent nos khontemporains sur leur passé et leur avenir, sans ombrager les susceptibilités actuelles.
    Modestement,
    le rocher.

  97. « Cela devient Bisounours ici. Hervé le fou du bonnet va sûrement nous gâcher tout cela sous peu. » (Melo Le 2 février 2018 à 20 h 19 min)

    Etats généraux du blog:
    Non…c’est pas tjrs les intervenautes le problème, c’est un tout; c’est peut-être les billets de JPB parfois démissionnaires, précisément conçus pour attirer ce qu’il y a de plus malsain chez toujours les mêmes affidés…
    L’en a p’têt marre, son blog bda l’a usé, i sait pu comment décrocheter, n’ose pas le fermer définitivly…
    Enfin, personne n’attend de n’apprendre ici que des choses cultivées et intelligentes. Alors évidemment, les pitoyables soucis d’exactitude littéraires toujours un peu cuistres d’un Lormier, à partir desquels on pourrait juger chacun à la mégalomanie de son aune,… non merci !.. Chacun raconte des bouts de sa vie, vrais, vraisemblables, faux, falsifiés… qui n’ont de sens intime que pour sa propre pomme. Si ça tombe avec bonheur sur la poire de l’autre, eh ben tant mieux, encore mieux si ça provoque des charretées de pierres qu’amassent pas mousse…hein !
    On ne demande qu’à rire, ou qu’à s’émouvoir, sûrement pas à se retrouver coincés dans une guerre civile permanente pour donner à ceux qui la fomentent le sentiment d’exister…Trop facile : en dehors de mordre et de croire avoir fait mouche vu qu’on aurait suscité des ripostes, y a vraiment pas grand chose à tirer de ces infects-là dont je suis.

    • Un brin romantique et désabusé ce matin ?

      Z’avez mal digéré la choucroute aux fruits de mer d’hier soir ?
      A moins qu’il ne s’agisse d’une défaillance intime nocturne ?

    • Mais je n’empêche personne de raconter des histoires de polars ou de cinéma ! BA correspond au fond à un besoin quasi médical.

    • Non, tous les « chacun » ne racontent pas un bout de leur vie, ici, mais il y en a suffisamment pour que ça emmerde les autres, « misérable petit tas de secrets » comme disait la très délicate Sagan.

      Et Mac Cain ? Et celui qui a ecrit  » Last exit to Brooklyn », son nom m’échappe à l’instant, et « La mort du lac », polar australien ? Et tant d’autres… Les auteurs de polars seraient-ils les Alexandre Dumas du XXème siècle ? Mutatis mutandis, bien entendu. (Melocoton, petit aparté : cette formule latine faisait bien rire les écoliers italiens, me racontait mon père. Je ne connaissais pas l’expression « Mammone », les suffixes apportent une richesse incroyable à la langue italienne !)
      Pour nous permettre d’oublier, enfin, un peu, pour souffler, Primo Levi ou Kertecz, ou Anne Frank ou le film « Les guichets du Louvre » car même le plus abominable des serial killer n’a pas la dimension structurée, organisée de la Shoah, il est à la rubrique « faits divers ». Je parle des polars, pas des romans noirs, Highsmith à part. C’est incompréhensible pour moi, je me sens très loin des criminels de polars mais je me sens « coupable » de l’extermination des Juifs.

      • « Last exit to Brooklyn » Hubert Selby Jr.

        Première fois que je vois ce livre classé comme « polar »…mais enfin les classifications…

        Pourquoi les jeunes Italiens rient-ils de « mutatis mutandis » ?

      • « Non, tous les « chacun » ne racontent pas un bout de leur vie, ici ». Certes !
        Comme « personne n’attend de n’apprendre ici que des choses cultivées et intelligentes »…dois-je le répéter ?

        • Répétez, répétez, si.
          Il y a ici ceux qui sont sûrs et certains de toujours dire quelque chose d’intelligent. Là encore deux groupes, les Hervé qui permettent à tout le monde de parler et qui protègent, si besoin est, et les autres qui s’arrogent le droit imprescriptible d’accueillir ou de rejeter les commentaires, avec mépris ou ironie, parce qu’ils se croient au-dessus des autres. Et puis il y a ceux, les plus nombreux, qui ont envie de poursuivre le texte de JPB, sans prétention, qui se lancent sur la glace, sans savoir vraiment si elle va tenir, et qui sont obligés de montrer les dents régulièrement parce qu’ils savent bien qu’ils ne sont pas acceptés par certains mais qui ne se permettent jamais d’exclure un tel ou un tel. Et puis, au dessus, JPB, qui tient sa classe, tant bien que mal, avec ses textes et ses photos. J’aime cet endroit !

  98. De toute façon, ça va plus durer très longtemps. Je me transforme en taureau, j’emmène dobo sur mon dos et vous nous verrez plus !

  99. « les sciences naturelles sont l’alpha et l’oméga: elles intègrent, dans l’explication du monde vivant, tous les outils issus de la physique et de la chimie, ainsi que des maths, pour mieux les transcender. Les Sc Nat’s, de plus, remettent à l’honneur les racines gréco-latino-arabes de notre langue scientifique.
    In fine, ces sciences, en détricotant les possibles, éclairent nos khontemporains sur leur passé et leur avenir, sans ombrager les susceptibilités actuelles. »

    Bravo ! Très drôle !

    C’est exactement le type d’humour que j’apprécie. On pourrait appeler ça « Eléments d’antipatanaturalisme » * mais c’est trop long. Ou « Prolégomènes à une babiologie générale » ? « Théorie des champs en jachère » ? « Vers une cosmologie du Vivant » ? « traité de démiurgie enzymatique » ? « pour une historicité cellulaire accrétive » ? …

    Tout cela nous ouvre des perspectives vertigineuses.

    Persévérez dans cette voie !

    * à ne pas confondre avec un plateau d’antipasti avec rien que du naturel

    • J’avoue.
      Les sc nat’s actuellement enseignées me motivent autant que le saut en parachute sans parachute. Mais j’m’écrase, n’ayant rien à rajouter.
      Il est temps de rendre à Buffon ce qui est aux bouffons.

    • « pénurie de pilotes » dans le titre et le corps de l’aricle.

      C’est cette pénurie qui explique les difficultés que connaît Ryanair: ses pilotes ne restaient pas…voilà qui a obligé le patron à faire quelques concessions et, notamment reconnaître un syndicat.

  100. Micromégas à Columbia :

    http://www.lemonde.fr/campus/article/2018/02/03/j-ai-apprecie-la-grande-audace-intellectuelle-a-l-universite-columbia_5251240_4401467.html

    « Un étudiant s’est par exemple insurgé que Flaubert ait dit « Madame Bovary, c’est moi », l’accusant d’usurper une identité féminine qui lui est étrangère »

    mais

    « Plus largement, j’ai eu le sentiment qu’il y avait beaucoup d’audace intellectuelle à Columbia. Le fait que les disciplines soient moins rigoureusement cloisonnées qu’en France n’y est pas pour rien. Si une parole plus libre peut induire des bavardages assommants, elle permet aussi de manier les œuvres avec plus de liberté, sans sacraliser les auteurs ni craindre la sentence du professeur. »

    • L’étudiant en question est quand même un connard de première. Et il paie cher pour asséner ses bêtises. Bravo.

  101. « Mais je n’empêche personne de raconter des histoires de polars ou de cinéma ! BA correspond au fond à un besoin quasi médical. »

    Pas plus qu’ailleurs, pas plus qu’avec d’autres. Ou alors, cela voudrait dire que le fait de parler avec nos semblables relèverait d’un besoin médical? Je ne vois rien d’anormal à cela. Somme toute, ici, il y a un beau partage entre références culturelles en tout genre et agréables plaisanteries. Le seul point franchement négatif était la violence d’Hervé et ses insultes mais maintenant qu’il est pris en main par Dobo, tout va bien. Pourvu que cela dure. Quant à votre soi-disant fatigue due au blog, allons, voyons ! Cela tourne tout seul : Driout démarre au quart de tour, Dugong a le temps de nous chercher des tas d’infos, et ceux qui bossent commentent quand ils ont un peu de temps. Vous,vous écrivez quelques billets, parfait ! In fine, on serait presque l’illustration de la dernière page de Candide.

  102. A peine plantées les premières banderilles-tests de la « réforme de la fonction publique » par les pis cadors de la bande à Toufriquet, la mère supérieure Agnès Merdifier-Voslignées réapparaît pour pilonner soigneusement veaux et bœufs de notre beau pays avec son discours tout en nuance :

    https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/0301244314722-agnes-verdier-molinie-il-y-a-toujours-un-risque-que-le-big-bang-de-la-fonction-publique-fasse-pschitt-2150450.php

    « Si on supprime 120.000 postes, cela représenterait 4 milliards d’économies sur les 280 milliards de dépenses de personnel. C’est un mieux, mais encore une goutte par rapport à l’effort à fournir. Pour revenir au niveau de nos voisins en matière de dépenses de personnels dans la richesse nationale, l’objectif serait de réaliser entre 20 et 30 milliards de dépenses en moins sur la masse salariale à l’horizon 2024. »

    On aura compris : 120.000 suppressions ne seraient qu’une goutte pissée dans le violon des éconèscroques. Notre esperte d’emplois en exige entre 600.000 et 900.000. Du coup, avec seulement 120.000 déversés dans la fosse commune, la toufricoterie gouvernementale apparaîtra comme la protectrice courageuse et raisonnable de la fonction publique « dont le dévouement, gnâgnâgnâ… »

    Bien joué, Callaghan !

  103. Dobo-Pasiphaé monte à cru Hervé-Minotaure … on s’y perd chez les Grecs du bas-empire brighellien !
    Donnez-moi les oreilles et la queue et je chante les triomphes du Pseudo-Saint-Brighelli revenu du dédale soixante-huitard.

    • C’est « Nous Deux » chez les agrégés ! Plus obscène que Sade disait Roland Barthes de ce fameux magazine sans people mais non sans sel …

    • Arrête avec tes conneries toi aussi, Driout !
      dobo m’a paru toujours beaucoup plus intelligente et raisonneuse que tu le crois, mais elle ne le fait jamais sentir, voilà sa force. Elle puise constamment dans une logique d’argumentation communicationnelle, dont la plupart de ses interlocuteurs sont totalement dépourvus. Et c’est à mettre à son immense crédit…Et si tu n’as pas compris, eh ben t’as tout faux ! Tu n’as pas assez d’imagination pour comprendre ce qu’elle nous murmure. Elle est souvent blessée, et le jour où elle se mettra vraiment en colère, personne ne la reconnaîtra, mais moi je serai plus là. Et cellezéceux qui y parviendront ne sont pas en.cor.nés, pour filer la métaphore taurine. Sa capacité de résilience à la stupidité force mon admiration, j’avoue avoir mis pas mal de temps à le comprendre, et maintenant j’ai les larmes aux yeux, comme celles d’Arasse découvrant enfin pourquoi il y a tant de mélancolie chez les chérubins aux pieds de la « Madone Sixtine » de Rapha, parce que maintenant c’est trop tard, elle m’a écarté, comme on le fait avec ces cartes qui ne sont plus utiles dans le jeu donné.

      • Ça, c’est une déclaration d’amour à trois bandes — comme le billard du même nom.

  104. Le 3 février 2018 à 11 h 25 min, Dugong a dit :
    A peine plantées les premières banderilles-tests de la « réforme de la fonction publique » par les pis cadors de la bande à Toufriquet, la mère supérieure Agnès Merdifier-Voslignées réapparaît pour pilonner soigneusement veaux et bœufs de notre beau pays avec son discours tout en nuance :

    « la mère supérieure Agnès Merdifier-Voslignées  »
    Belle trouvaille de dugong et de son rubik cube !
    En 2014, l’indispensable Loys Bonod écrivait sur cette dame un article bien fouillé (comme toujours).
    Comment se faire subventionner sans se faire subventionner et conserver ainsi toute son indépendance ?
    « Le financement de l’iFRAP
    Comment la fondation iFRAP est-elle financée ?
    Essentiellement par les dons toujours croissants : l’iFRAP a ainsi reçu 1 180 941 € de dons en 2014[5], ce qui constitue une somme considérable pour un organisme non caritatif. Il faut dire que, depuis que l’iFRAP a été reconnue d’utilité publique, les dons des particuliers et des entreprises sont déductibles de l’impôt sur le revenu (66%), de l’impôt sur les sociétés (60%) et de l’impôt sur la fortune (75%).
    On peut estimer que la réduction d’impôt pour les donateurs, et donc le manque à gagner pour l’État, peu être évalué entre 708.000 et 885.000 euros en 2014. »

    http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/68-reconnue-d-inutilite-publique

    • « Impossible d’en savoir plus : si l’iFRAP est transparent sur ses comptes (« l’iFRAP ne bénéficie d’aucune subvention publique, ce qui est un gage d’indépendance »), il ne l’est malheureusement pas sur ses principaux donateurs : aucune liste de particuliers ou d’entreprises n’est en effet publiée. Comment s’assurer de son indépendance dès lors ? »
      ibid.

  105. Le 3 février 2018 à 10 h 41 min,
    dobolino
    a dit :
    De toute façon, si on essaie de parler de polars, ça reste sans réaction. La seule chose qui fonctionne, ici, c’est la thérapie de groupe !

    Oh, dobo, ça suffit tes conneries ! Quand tu as parlé de Ferrante, je t’ai bien fait part de ma lecture de ses romans; je te l’ai balancée sans souci de style, besogneuse, et pour autant que j’ai pu la pénétrer (je parle de ma lecture…).

  106. Bien cher Lormier,

    Vous qui êtes fortiche en devinettes quel est l’intellectuel de la politique française qui peut se passionner pour la saga « Nous Deux » inventé par ce brave rital de Cino del Duca, le Tarzan de l’édition illustrée ?

  107. Du culte des saints – et saintes – au culte des people il n’y avait qu’un pas à franchir … puis vint la télé-réalité qui promit à chacun le destin d’un être voué au culte de l’amour et du fric ! Et c’est ainsi que le serpent se mordit la queue et que Belzébuth rit à gorge déployée dans son paradis audiovisuel !

  108. Avoir la foi du charbonnier … dans les mass-médias, dans Facebook et dans twitter !
    D’ailleurs le Bouc est bien l’animal diabolique par excellence avec son pied fourchu.
    Ô enfants naïfs du 21e siècle … qui ressemble comme deux gouttes d’eau au bas-empire romain & chrétien.

  109. Cessons, si cela continue. Le terme « polar » est stigmatisant pour les muslims: on y discerne le lard, ce qui est haram.

  110. Amazon brevette un bracelet à impulsion pour salariés (et animaux) :

    http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/amazon-l-idee-d-un-bracelet-electronique-pour-salaries-fait-debat-02-02-2018-2191798_47.php

    Rappelons qu’il faut adapter l’énergie délivrée * au type d’animal : 2 à 4 Joules pour les ânes, 4 à 6 Joules pour les chèvres. Pour les employés d’Amazon, on tablera sur 4 Joules, quitte à différentier ensuite.

    * en physique, la langage est souvent hérité du vocabulaire de l’industrie naissante du 19ème (siècle pas Ménilmuche…). On « délivre » une énergie ou une tension, on « subit » une force ou une accélération.

    • « en physique, la langage est souvent hérité du vocabulaire de l’industrie naissante du 19ème (siècle pas Ménilmuche…). On « délivre » une énergie… »

      Pourriez-vous préciser ? Dans l’industrie naissante, que signifiait « délivrer » ?

      Aujourd’hui on lit souvent dans les journaux « délivrer un message », »délivrer un discours »…mauvaises traductions de l’anglais « deliver ».

  111. Le 1 février 2018 à 9 h 31 min, Dugong a dit :
    « En lune rousse, on saisira l’occasion de placer un discours de tolérance sur le droit à la différence des personnes rousses qui ne sont pas toutes des sorcier.e.s. »

    Chez lez Anglais,il existe des refuges pour rousses;il peut y avoir un peu de rififi chez les rousses (cf fin du film.)

    https://www.youtube.com/watch?v=L1aQfpbjuLE

  112. Le 3 février 2018 à 9 h 06 min, Dugong a dit :
    Micromégas à Columbia :

    « C’est fort bien dit, reprit Micromégas; et aussitôt il tira une paire de ciseaux dont il se coupa les ongles, et d’une rognure de l’ongle de son pouce il fit sur-le-champ une espèce de grande trompette parlante, comme un vaste entonnoir, dont il mit le tuyau dans son oreille.”

    Micromégas, Voltaire

    Au début de Micromégas, Voltaire s’amuse à des calculs de proportions (Micromégas faisant huit lieues de haut, quel est son tour de taille etc ?)

    Quand je lus pour la première fois Micromégas, le passage ci-dessus m’intrigua beaucoup.

    Si Micromégas a les proportions d’un être humain, comment une rognure d’ongle peut-elle lui servir de pavillon acoustique ?

    Naïf, je soulevai le problème en cours de français; je ne me souviens pas de la réponse du professeur… mais je me souviens fort bien de la réponse de la plupart de mes camarades: “mais enfin, c’est un conte…il ne faut pas chercher la petite bête… Voltaire fait ce qu’il veut etc.”

    Récemment j’eus l’occasion de lire un essai de William Knickerbocker et Moses Turdmonger intitulé ( pompeusement,reconnaissons le):

    Diegetic coherence and chiasmatic coalescence (Cohérence diégétique et coalescence chiasmatique.)

    Les deux auteurs prennent l’exemple de Micromégas pour illustrer leur thèse:y compris dans un récit fantastique, l’adhésion du lecteur n’est acquise qu’ à condition que soit observée la règle de cohérence narrative; dans le cas de Voltaire l’homothétie est soudain niée.

    Question pendante (parmi tant d’autres ).

    A propos de “Pendez-les haut et court”, le Maître m’honora d’une réponse.

    Je remarquai que les différents condamnés avaient des corpulences diverses et que par conséquent, les calculs du bourreau auraient dû l’amener à attribuer aux clients des longueurs de corde différentes.

    Selon le Maître, au cinéma on ne pend pas pour de vrai.

  113. Putain, je suis resté à peine 20 heures sans aller sur le blog, exactement depuis mon dernier message:

    « Le 2 février 2018 à 18 h 34 min, abcmaths a dit :
    Mouillé, mais il vit encore .
    Ouf, on s’inquiétait . »

    Et je suis déjà très en retard dans le fil ; c’est vraiment dense les commentaires de BA, je ne sais pas comment les non retraités arrivent à suivre !
    De ce que je viens de lire pour rester à jour, je décerne la palme d’or à l’imbattable et inimitable Dugong pour son
    « Agnès Merdifier-Voslignées »

    Agnès fatale, dont la moindre apparition à la télé, me donne des « pulsions ramadaniennes ».

    • je décerne la palme d’or à l’imbattable et inimitable Dugong pour son
      « Agnès Merdifier-Voslignées »

      metoo !
      Le 3 février 2018 à 12 h 40 min, Lormier a dit :
      « la mère supérieure Agnès Merdifier-Voslignées »

      Belle trouvaille de dugong et de son rubik cube !

  114. Ce qui est le plus terrible avec l’histoire de la fille cachée de Cloclo c’est que Yann Moix va être obligé de donner un second tome à « Podium » !

  115. Le 3 février 2018 à 17 h 17 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    L’étudiant en question est quand même un connard de première. Et il paie cher pour asséner ses bêtises. Bravo.

    L’étudiant français de Columbia.

    Si on ne se borne pas à lire le titre choisi par le Monde-journal merdifiant s’il en est,on s’aperçoit que l’hommage rendu par le jeune homme est assez nuancé:
    a) Il y a des étudiants ignares et très cons à Columbia.

    b) Certains professeurs se servent habilement de la connerie desdits étudiants.

    c) Columbia paie bien et cela explique en grande partie pourquoi elle recrute de bons professeurs.

    d) Il y a aussi à Columbia des professseurs ignares et qui n’ont pas honte de l’être.

    Citations afférentes
    a) »C’était aussi mon seul cours avec des étudiants en licence et cela m’a rappelé les limites du « tout participatif » assez courant aux Etats-Unis. La posture émotionnelle et politique de nombreux élèves s’est souvent révélée problématique.  »

    b) « Heureusement, le professeur de ce cours avait quelques talents de chef d’orchestre… comme le judoka utilise la force de son adversaire pour le battre, il se saisissait des remarques les plus creuses pour nourrir et raviver le débat. »

    c) « Columbia attire quelques-uns des meilleurs professeurs du monde avec des rémunérations et des services imbattables. Certains professeurs sont démarchés comme des footballeurs — même si les montants restent bien inférieurs… »

    d) « J’ai ainsi pu constater avec quelle maladresse beaucoup de professeurs abordaient les cultures antiques alors qu’elles revêtent une certaine sacralité dans les cours de lettres et de sciences sociales en France. Là où une professeure américaine s’amusait de confondre le latin et l’italien, un Français aurait certainement jeté un grand voile pudique sur son ignorance. »

    PS Je n’ai pas eu la chance et l’honneur d’être élève de Brighelli (un des grands regrets de mon existence chétive) mais,si j’en juge par certaines remarques qu’il fait ici, je me persuade aisément qu’il pratique dans ses cours le judo avec au moins autant de maestria que le professeur de Columbia cité dans l’article.

  116. Je repensais à l’histoire de Nigel que Dugong le dénicheur nous a trouvée et je me disais que c’était une sorte de réécriture en vrai du mythe de Pygmalion. Sauf que Nigel n’a pas eu l’aide de Vénus.
    J’adore cette histoire de Pygmalion.
    Le « mutatis mutandis » devait faire rire les petits Italiens car « le muntande » en italien signifie : le caleçon, le slip et la culotte. Voilà qui plairait à Caroline, le caleçon qui ne se traduit que par un mot féminin pluriel !
    Quant à la suffixation dans la belle langue de Dante, c’est un sport national et quotidien. Ils « suffixent » des mots déjà à suffixe que chacun invente au gré de son imagination:pezzo, pezzetto, pezzettino pour le plus grand bonheur de la conversation.
    Et quant au souvenir de Daniel Arasse…La mélancolie nous gagne.

  117. Le 1 février 2018 à 9 h 31 min, Dugong a dit :
    « En lune rousse, on saisira l’occasion de placer un discours de tolérance sur le droit à la différence des personnes rousses qui ne sont pas toutes des sorcier.e.s. »

    J’allais oublier;les périodes de lune rousse seront peut-être propices à l’étude du

    Sonnet du trou du cul:

    Des filaments pareils à des larmes de lait
    Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
    À travers de petits caillots de marne rousse
    Pour s’aller perdre où la pente les appelait.

    Approche participative:on pourra diviser la classe en deux groupes:ceux qui suivent Teyssèdre et ceux qui tiennent pour Murphy.

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