Taniguchi 1Taniguchi est mort au début de l’année — l’occasion pour Casterman de rééditer l’Homme qui marche, paru il y a plus de vingt ans. C’était le premier manga de Taniguchi publié en français — et la réédition de ce dernier trimestre a l’avantage, pour les béotiens non rompus à la gymnastique mentale que suppose la lecture à l’envers et de droite à gauche des mangas traditionnels, d’être imprimée dans un sens canonique pour le lecteur européen non spécialiste.
L’Homme qui marche est une petite merveille — une résurrection de ce fameux « monde flottant » (l’ukiyo-e en japonais) né sous le calame des dessinateurs nippons pendant l’ère d’Edo (1603-1868), cet inter-monde où, dans la pure tradition bouddhique, on tente de saisir l’instant avant qu’il ne passe. Parce que pour Utamaro, Hokusai ou Taniguchi comme pour Goethe, ce moment fugace est trop beau — il est la beauté même de l’impermanence, entre ces deux certitudes un peu plombées qu’on appelle communément la vie et la mort. L’ukiyo-e a la couleur du nuage furtif, il est l’éclair de l’aile de l’hirondelle — ou, aussi bien, le plaisir entre les bras d’une courtisane. Il est la fleur de cerisier, l’écume de la vague cachant les fumées du Fuji, l’éternité temporaire de l’amour.
Taniguchi, dans l’Homme qui marche, réunit tout cela avec une virtuosité faite de simplicité et de silence : peu de mots sont échangés dans ces petites histoires où un personnage sans relief, falot, dessiné en « ligne claire », comme auraient dit les Belges du temps d’Hergé, marche sans but vers les limites de la ville. Des promenades sans objet autre que le pur plaisir de marcher lentement. Un héros sans consistance — « c’est un garçon sans importance collective, c’est tout juste un individu », auraient dit Céline et Sartre.
Vers quoi marche-t-il ? Vers l’instant insaisissable, que le dessin, à la fin de chacune de ces courtes histoires, arrête au bord de la page. C’est l’instant du haïku, un monde enfermé en 17 syllabes et qui ne survit pas à leur profération. Regardez :Taniguchi 2 Essayons de traduire cette merveille en mots :
« Chaque hirondelle inlassablement se précipite — infailliblement elle s’exerce — à la signature, selon son espèce, des cieux ».
Qu’on se rassure : je ne vous inflige pas un peauème de ma façon. C’est le début d’un merveilleux texte de Francis Ponge que j’ai immédiatement, à la première lecture, accolé à la planche finale de Taniguchi, saisi devant cette façon toute japonaise de décentrer le sujet, de le confronter au vide du ciel (dont le silence éternel, comme disait Pascal…) dans lequel glissent deux passereaux, deux passerelles vers un ailleurs hors cadre où les bergeronnettes se précipitent.
Un autre ?Taniguchi 3 « J’ai fait un petit détour », dit notre héros myope — cette esthétique du détour, du chemin de traverse pour chaperons rouges, me ravit. C’est cela, l’aventure.
Et sans doute faudrait-il faire une étude sur l’irruption en littérature du héros à lunettes au XXème siècle — y compris dans des récits médiévaux, voir le Nom de la rose(où Guillaume de Baskerville lègue finalement ses lunettes à Adso / Eco) écrits au XXème siècle : jusque là les héros y voyaient parfaitement, ils discernaient au premier coup d’œil la créature qui leur apparaissait soudain — même à distance, rappelez-vous Frédéric Moreau ou Julien Sorel, fascinés l’un et l’autre par des femmes surgies de nulle part.
Et dans les lunettes de notre promeneur se lisent les nuages de l’étrange étranger baudelairien — « J’aime les nuages, les nuages qui passent, là-bas, les merveilleux nuages ». Comme dans certaines toiles de Magritte : dans le monde flottant de Taniguchi, on ne voit pas la réalité à travers ses lunettes, on distingue juste quelques cumulus qui promettent un orage — lui-même suspendu.

Couv_316282Casterman en a profité pour sortir le Venise de ce même Taniguchi, où un autre promeneur nez en l’air erre dans les méandres de la cité morte et rouillée — la couleur après le pur graphisme de l’Homme qui marche ne gâche rien. Si sur la couverture on distingue encore quelques silhouettes, très vite Taniguchi vide la cité des Doges de toute présence autre que celle de son double :louis_vuitton_-_beau-livre_-_travel_book_venise_jiro_taniguchi_ À ceux qui prétendraient que l’on n’est jamais seul dans une ville où se croisent, bon an mal an, quelques dizaines de millions de touristes, je dirai que j’ai exploré Venise, en février, entre 7 heures et 8 heures chaque matin, avant que le carnaval ne reprenne ses droits — dans une solitude totale et sous une pluie glacée — ma foi, ce pourrait être moi :PlancheA_218169 Artifice ? Pas même. Jetez un œil sur Bruges-la-morte, ce merveilleux roman de Georges Rodenbach : les photos qui illustrent le texte original (et que reproduit l’édition Garnier-Flammarion)rodenbach_-_bruges-la-morte_flammarion_page_0017 ont saisi une ville abandonnée, vestige d’une inhumanité dont nous ont débarrassés le pinceau du dessinateur ou l’objectif du photographe. C’est étrange. La période d’Edo — le temps immobile d’un Japon refermé sur lui-même — s’est arrêtée avec l’ère Meiji, pleine de bruits et de fureur occidentaux (je crois que je fais exprès, désormais, de coupler masculin et féminin pour le plaisir — bientôt interdit — de faire un accord canonique). Mais Taniguchi, qui a connu de plein fouet l’américanisation du Japon post-Hiroshima (après l’éclair atomique, l’apocalypse des néons), est parvenu à extraire ses personnages de l’atmosphère trépidante du Tokyo moderne et à éterniser le temps suspendu de Kyoto.

Jean-Paul Brighelli

607 commentaires

  1. Ben quoi, Brighelli ? Vous prévoyez de passer de Causeur à Télérama ? ( ça, c’est fiston qui me l’a soufflé ! )
    Trop bien ! Partagé avec ma fille qui sait lire les Mangas dans le bon sens !
    Non mais on vous aime bien, dans la famille. On s’est attaché à vous, tous ensemble …

    • Chère Madame Veto,
      Vous nous avez obligeamment conviés à lire,dans Charlie Hebdo:
      ÉDITO MMDTG* Par Riss – 20/12/2017
      Je cite:
      « On s’adresse aux citoyens comme s’ils étaient des gosses… On les envoie au coin quand ils disent des bêtises à la télé. On les récompense avec des bonbons quand ils sont obéissants. Le vocabulaire a été envahi par cet infantilisme organisé. «Crush» pour parler d’un «coup de cœur», ….«kawaï» pour dire «mignon», «lol» (laughing out loud) ou «MDR» pour dire «mort de rire», «xoxo» pour dire «bisou»… Dans ce langage puéril, les subtilités …n’ont plus leur place. »

      Vous dites « kawaï », ce qui énerve Riss.

  2. Je ferai remarquer que les insectes ont inventé le vol bien avant les oiseaux et bien avant Edouard Philippe !

    La libellule est l’emblème même du Japon ! « Akitsushima » qui est le nom poétique de Honshu.

  3. L’artiste japonais est donc l’homme-volant des contes, l’homme-libellule … et Miyazaki a brillamment illustré cette idée de ville qui flotte dans les nuages.

    • Oui, « Le château dans le ciel ». Aviez-vous vu l’expo qui lui était consacrée, au musée de la monnaie, il y a de cela une dizaine d’année ? Savoureux moment et ballade qui ont l’art de savoir garder en mémoire.

  4. Un Brighelli apaisé ! Cela fait du bien. Je me demandais si cela se pouvait ! Jamais lu un manga de ma vie ! Bon, eh bien je vais m’y mettre. Venise sera une initiation. Merci beaucoup, Brighelli, pour ces belles références . Et très bon Noël à vous ainsi qu’à Dobolino, Dugong ( très drôle « bu.nuel « ) and the others.

    • Ce billet a certainement été écrit sous l’oeil bienveillant de Jennifer Cagole,japonisante.

      Il faut l’imaginer lisant par dessus l’épaule du Maître, conseillant,suggérant et parfois…rectifiant.

      Une jeune femme peut apporter beaucoup à un sexagénaire.

  5. Pour Dobolino
    Ma chienne fait partie de ces canidés qui sont pour la sauvegarde des vétérinaires et trouve souvent le moyen d’avoir quelque chose le dimanche, ou les jours fériés quand trouver un véto de garde coûte bien cher.
    Là, c’est un panaris que la chère petite s’est offert.Ouf ! A un jour près !
    Vous faites encore les treize desserts en Provence ? Aucun rapport avec la patte de mon chien, il est vrai.

    • Bah !! Mon chat Dobolino s’est explosé les ligaments croisés cette nuit. Il a un genou genre battant de cloche. Et le chirurgien est en vacances la semaine prochaine.

  6. Allons, faites des courses significatives pour demain soir…
    Et Bon Noël à tous ! Buon Natale à toutes !

    • Moi, je suis dans les farces qu’il faut anticiper. On m’a redemandé la timbale du guépard.Et j’essaie de l’améliorer encore et encore. Le haïku de la timbale en quelque sorte.

  7. Quel enquiquineur Lormier ! Vous allez voir qu’il va demander ses passeports au Père Noël quand il tombera dans sa cheminée … le pauvre !

  8. Il aurait dû être douanier plutôt que professeur … chercher la petite bête dans les bagages des voyageurs cela lui irait à ravir !

    J’ai un client qui me harcelle depuis un mois pour une B.D mais lui au moins à l’excuse d’être jeune et non moins arrogant !

  9. Relu d’anciennes chroniques de JPB, souvent d’une émouvante beauté. Parmi mes préférées: Lingua franca, Maternelles – et après, Saint-Philippe-Bouche-d’or. Quel talent!
    Quelqu’un a-t-il des nouvelles de Daniel Arnaud, dont le blog hébergé par l’Obs a disparu?

  10. Pfff ! Eh bien moi, avec ce pauvre Dobolino tout fracassé, je ne sais si je vais arriver à passer de bonnes fêtes de Noël. Ce petit animal est pitoyable. Enfin, je me dis qu’en comparaison d’un animal sauvage terré au fond d’un fourré, il est au moins au chaud et bénéficie de l’extrême compassion de ses commensaux.
    Vaut mieux que ça lui arrive à lui qu’à un loup.

  11. En parlant de Facebook, on s’est fait censurer et bloquer Catmano et moi par un maître formateur ( on dit PEMF ?).
    Vraiment des grosses buses, ces gens-là ! Des dangers publics !

  12. J’imagine ce que doivent vivre entre leurs pattes les professeurs des écoles stagiaires !
    Tiens, d’ailleurs, un suicide cette année à l’école de Grignan; Mais c’est peut-être juste un hasard. Probablement une personnalité fragile avec des problèmes personnels.

  13. Trouvé sur la page de Daniel Arnaud, cette sympathique citation que j’offre en cadeau de Noël à Driout :
    Daniel Arnaud
    1 h ·

    « La philo n’est pas mal non plus. Malheureusement, elle est comme la Russie : pleine de marécages et souvent envahie par les Allemands. »

    « Le Hussard bleu » (Sanders), de Roger Nimier.

    • DA, c’est un mec bien, un vrai.
      IL s’est arraché pour lutter contre le harcèlement hiérarchique dans l’EN à une époque où il fallait en avoir pour le faire à visage découvert.
      Et il l’a payé.

      Ça mérite le respect.

  14. Je me demandais…A l’époque où je faisais des études de Lettres Classiques, le plat de résistance de la Licence était la Linguistique ancienne, ça se pratique toujours?

    • D’une cruauté parfaite !

      On aurait aussi pu envisager que ce soit le père en train de déposer les cadeaux au pied du sapin.
      L’enfant dit : « Ben alors, le Père Noël n’existe pas ? » et le père même réplique.

  15. Ah, je vous pensais en vacance ou en vacances. Tant mieux que non. « Causeur », c’est comme une librairie, finalement, on cherche, on se balade et puis, sous un escalier, parmi des livres empilés en hélice, on saisit celui qu’on voulait et avec lui, d’autres, en cascade. Regarde, tu m’as fait tomber, lis-moi maintenant…
    « Buon Natale ».

  16. J’admire beaucoup le Père Noël … devoir supporter toutes ces réflexions idiotes sur son métier ! Quelle abnégation …

  17. Vous savez quel est le cadeau le plus cher de l’année distribué par le Père Noël au pied dus apin des Français ? Les leçons de morale du Père Hulot, le multi-millionnaire … ça coute les yeux de la tête m’a-t-il dit en roulant ses deux gros yeux ronds comme des billes !

  18. Je suis persuadé que Nicolas Hulot est tellement imbu de lui-même – effet médias doublé d’un effet politique – qu’il ne voit pas de contradiction entre dire publiquement « Je veux que les Français vivent plus sobrement et aient un train de vie plus conforme à la moyenne mondiale » tout en ayant amassé un patrimoine vingt ou trente fois supérieur à celui d’un François moyen !

      • Je pense à lui non parce que je pense à lui en me rasant le matin mais à cause du baromètre des célébrités françaises – il a chuté vertigineusement depuis qu’il est devenu ministre. Donc tant qu’il faisait le clown au bout d’un filin d’acier tous les Français l’avaient à a bonne mais maintenant qu’il fronce les sourcils pour remonter les bretelles aux dits électeurs Français ceux-ci ne le voient plus du même œil.
        Je ne suis pas snob Dobo ! Cela ne me gêne nullement de partager le sentiment populaire …

  19. Classiquement les hommes politiques français souhaitaient voir le niveau de vie des Français qu’ils soient de droite ou de gauche, enrichissez-vous disait Guizot vers 1830 !
    Depuis les années 1960 sont apparus en Occident les écologistes – donc après la décolonisation – qui considèrent comme un scandale l’écart de fortune entre occidentaux et habitants du tiers-monde. Soit ! C’est leur droit … mais il faut qu’il se défasse alors de leur mode de vie à l’occidentale et rejoignent le camp des déshérités de la Terre pour faire bonne figure, c’est du moins mon sentiment politique.

  20. Supposons qu’un homme d’affaires aurait pris en mains les intérêts financiers de sœur Emmanuelle ou de l’abbé Pierre et avait fabriqué des produits dérivés « abbé Pierre » ou « sœur Emmanuelle » ceux-ci seraient devenus multi-millionnaires mais ayant fait voeu de pauvreté ils auraient été honteux de l’être et se seraient défaits de leurs biens.
    Il me semble difficile d’imaginer Gandhi milliardaire quand même !

    • Le parc mondial immobilier du Vatican n’a rien à envier à celui Mohammed ben Salmane, il fait petit joueur avec son château néo Mansart face aux immeubles parisiens détenus par le Saint siège. Dans le XVI ème par exemple, sur les quais, ils ont des immeubles à usage d’habitation aux loyers en conséquence. Fortune faite en partie grâce aux billet d’indulgences : excellent produits dérivés.

      • J’ai pris un peu d’avance… Je vous prie de bien vouloir m’excuser.
        *billets d’indulgence : excellents produits dérivés

  21. Vous Dobo vous affichez votre diplôme de véto dans votre cabinet – cela vaut mieux qu’un long discours – cela veut dire : la faculté reconnaît que j’ai les compétences pour soigner les animaux de tous genres.
    Un homme politique n’a pas de diplôme à afficher, il n’a que de bonnes intentions mais il doit faire en sorte d’être en conformité entre sa vie et ses discours ! S’il prône la chasteté et la fidélité dans le mariage et qu’il a trente-six maîtresses il devra les cacher au public … la réputation du Hulot le probe et frugal écologiste, l’homme décoiffé qui ne paye pas de mine, tel que le bon dieu l’a fait ressemble maintenant à celle d’un vieil acteur de western porteur de colts qui dans le fond a peur de son ombre !

    • Je n’ai jamais rien affiché, Driout ! Y’a le tableau de l’Ordre en préfecture et si ça leur suffit pas, ils vont se faire voir ailleurs ! Et bon débarras ! Les emmerdeurs dans votre genre, on s’en passe à l’aise.

  22. Les écologistes sont pris dans un réseau de contradictions qui les grille très vite en politique !

    Je pourrais détailler mais enfin une veille de Noël il faut être charitable.

    • Le château de La Durantie n’a pas été construit par Bugeaud mais par l’architecte Adolphe Regnault mon aïeul pour le maréchal à qui on apportait sa casquette tous les matins !

      • Ce n’est pas parce qu’on s’appelle Regnault qu’il faut se croire autorisé à faire des folies…

        • Pour la petite histoire Bugeaud était brave et avare et quand mon ancêtre lui a envoyé la note des travaux en Algérie il a hurlé à la cantonade qu’il allait lui passer son épée à travers le corps dès son retour en France !

          Il ne faut jamais laisser un architecte sans surveillance !

    • C’est pas vous qui me disiez de venir vivre en Dordogne parce que c’était cool et que vous aviez des Anglais soft ?
      Nous, depuis l’affaire Dominici, et ça commence à dater, on n’est plus emmerdés par les Anglais ! Ils sont profil bas, ici, chez nous Luberon et voisins

      • Ca fait plusieurs siècles que nous croisons (dans tous les sens) nos Anglais et que nous les observons évoluer.

        Nous essayons de préserver les gènes de l’humour si spécial qui les caractérise tout en les poussant à se franciser (au plus haut de leurs capacités).

        Certains y arrivent.

  23. Et souvenez-vous que pendant le dîner de Noël il faut absolument éviter de parler du Père Noël c’est un sujet de dispute fréquent dans les familles !

    • Il est vrai qu’on s’y attache à ces bestioles!
      Joyeux Noël à tous.
      Bons repas chez le rocher, sauf déception avec un châteauneuf cher mais quelconque, m…m’a gâché le canard!

  24. Film préféré sur « Bonnet d’âne » : « L’Etoile de Noël »

    Synopsis
    L’histoire d’un petit âne courageux, Bo, qui rêve d’une vie meilleure loin du train-train quotidien du moulin du village. Un jour, il trouve le courage de se libérer pour vivre enfin la grande aventure ! Sur sa route, il va faire équipe avec Ruth, une adorable brebis qui a perdu son troupeau, et Dave, une colombe aux nobles aspirations. Rejoint par trois chameaux déjantés et quelques animaux de la ferme plus excentriques les uns que les autres, Bo et ses nouveaux amis suivent l’Étoile… et vont devenir les héros méconnus de la plus belle histoire jamais contée : celle du premier Noël.

    Tout public (même pour les vétérinaires).

    • A Langon la brigade de secours de la Laïque en la personne de trois institutrices a été obligée d’arrêter le film en pleine séance … certaines images étaient trop violentes (un Jésus nu sur la paille notamment).

  25. c’est une idée sympa, de fomenter une révolution ! Je suis en pleine lecture de Les démons (i.e. Les Possédés) de Dostoievski. Je peux vous prêter ce manuel, quand je l’aurai fini, si vous voulez.

  26. Ceux qui sont possédés par les mânes de Jean d’Ormesson iront se faire désenvoûter au Vatican. D’ailleurs je postule à une place d’exorciste de l’Académie française !

  27. En transit mi-intestinal, mi-ferroviaire à Paris, j’observe que l’indice de fréquentation a fortement réduit ces derniers temps en BdÂ. Cela ne fait que confirmer les soupçons que je porte sur vous depuis longtemps, tas de païens baignant dans le jus de l’impiété: vous, les hérétiques du blog qui picolent et bouffent au-delà du raisonnable en cette période au charme suranné, avez chargé la barque ce week-end !
    Qu’avez-vous fait ces derniers jours, ignobles mécréants chrétiens, au lieu d’honorer notre Petit Jésus, fruit d’une passion adultère de sa mère Marie pour un Archange actuellement en fuite qu’on n’a jamais revu, sinon entre autres futilités:
    – préparer la bûche qui a mis votre foie à genoux,
    – cuire le fois gras d’une pauvre oie gavée de force ad nauseam,
    – ficeler le gigot de l’agneau livré à la barbarie des bouchers,
    – décorer un sapin qui penche et qui rétif à la rectitude continuera toute cette semaine de ridiculiser votre intérieur en narguant l’harmonie scintillante de votre fête de la Nativité ?

    Pour la peine, je vous souhaite à l’avance un épouvantable Réveillon du Jour de l’An, un 31 décembre pluvieux à chier, de la tristesse en-veux-tu-en-voilà, des dettes qui s’accumulent dans vos comptes off-shore, des malfrats qui vous cambriolent à pas d’heure, des migrants qui violent votre grand mère frigide et cardiaque, des gosses qui vous haïssent, des voisines aux yeux de gazelle qui vous ignorent, des paris perdus, des arnaques réussies, des méchancetés qui vous condamnent (Saint Pierre sait tout), bref…un max de problèmes !
    Parce que franchement, sans toutes ces joyeusetés, la vie vaudrait-elle vraiment d’être vécue ?

    À L’ANNÉE PROCHAINE !

    p.s.
    Atteint par la grâce, illuminé par la renaissance de notre seigneur Jésus-Christ, je me sens autorisé à prendre seul la parole, au nom de tous, pour m’écrier en cette semaine de fêtes, sur ce blog cathédrale aussi prestigieux que N-D de Paris :

    BONNES FÊTES, JPB !

    • Bonne fin d’année à vous et à tous — autant boire pendant que les filles sont fraîches et gouleyantes — à moins que ce ne soit le vin qui soit chaud et voluptueux.

      • Merci !
        Soyons en amitié pendant cette semaine de bonne volonté, soyons amis, camarades, collègues, copains, potes, frères, s’il le faut !
        Naturellement, soyons en amour avec nos sœurs bien faites. Que leur bonne viande goûteuse ne vieillisse pas sur pied à cause de notre dédain ou de la peur du juge des bonnes mœurs !
        Au revoir en janvier 2018 et…d’ici là, pas de folies !!!

  28. Alors et notre Dobo local ? Il tient le coup ?
    A propos, Dobolino, notre russisante du blog, parmi les parallélépipèdes qui me furent offerts, on trouve « Une saga moscovite » de Axionov. Je viens de commencer. Vous connaissez ?
    Bon courage à votre Raminagrobis.

    • Ouais ! Une horreur ! Il est d’une humeur de dogue et prétend aller tout seul dehors. Pourquoi pas grimper sur les toits verglacés, tant qu’il y est ? Enfin bon, on l’opère demain: je n’ose pas penser le calvaire qu’on va vivre s’il ressort de là avec des fixateurs externes …

      • Je ne connais pas Axionov mais ça peut se faire, quand j’aurai fini tous les parallélépipèdes qu’on m’a offert pour Noël, dont Walden de Henry D. Thoreau que je, honte à moi, n’avais pas encore lu. Je m’en promets merveilles ! J’en salive d’avance.

  29. Sans rire maintenant et sans aigreur, je vous souhaite à tous une excellente fin d’année paisible et lumineuse. BdÂ, c’est le dernier troquet du coin avec son esprit troquet, où l’on peut s’accouder au comptoir, faire le guignol, déguster un thé avec Allons bon ou Coralline, pousser la porte en virevoltant comme Dobo ou Flo et disparaître. Je viens butiner sur ce blog des pensées que je n’aurais pas su formuler. Certaines me saisissent par leur beauté énigmatique et d’autres me font sourire comme ces airs connus que des vieux parisiens jouent sur un orgue de barbarie; et le patron aura toujours un sourire pour chacun.

    • ‘tain que vous arrive-t-il tout à coup ?
      Lyrique et aimable … A ne plus vous reconnaître !

      La gastro avec quelques semaines d’avance ?
      Un engorgement biliaire induisant des réactions paradoxales ?

  30. Ici les Hautes-Alpes où la neige est arrivée en avance de 12h, tout comme la gastro.
    J’ai évité hier un gueuleton et passé la journée au pieu avec Deon Meyer, polar sud-africain honnête.
    Bonne année & la santé surtout, notamment pour les jeunes, on en a encore besoin!

    • Oui — pour payer nos retraites…
      Alors que nous avons soi-disant cotisé pour les payer nous-mêmes…

        • Eh bien moi, je suis obligé d’arrêter à 67.
          Ça tire un peu, parfois, aux articulations…

      • Ah ben non, JPB ! Nous cotisons pour ceux qui sont à la retraite, pas pour nous ! Vous confondez avec votre livret de Caisse d’épargne ou votre assurance-vie! Je ne pensais pas lire ça d’un civilisé intelligent et politisé comme vous. Je suis sur le c***, sidérée ! Je n’en reviens pas !

        • Je voulais pas susciter de polémiques. Les vases communicants et tout ça …
          J’en suis loin, même pas tout à fait quinqua.

  31. J’ai acheté un beau sabre-laser des « Derniers Jedi » pour Hervé afin qu’il continue à jouer avec les demoiselles ! Celui de l’épisode précédent était tout cassé …

  32. Pour les fêtes de fin d’année Disney a réalisé 90% des recettes cinématographiques aux Etats-Unis, elle a récemment acheté la 21th Century Fox … après Marvel et Pixar !

    La régression littéraire n’est donc pas encore terminée !

    • Plus vous voulez toucher un public large aux goûts quasi-enfantins plus la littérature tombe en quenouille ! La série des Jurassic est éloquente : de grosses bê-bêtes qui ont beaucoup de dents et qui mangent des plus petites ! Le point commun : elles ont toutes un cerveau de lilliputien !
      Spielberg avec son requin mangeur-d’hommes avait lancé le truc … King Kong amoureux de la belle et qui l’épluche comme une banane c’était déjà trop osé et compliqué !

  33. La régression intellectuelle c’est quand même un sujet fascinant ! Le cinéma est une machine à explorer le temps … on nous montre des Eloïs et des Morlocks tous descendants de la tribu primitive des Elohims je suppose !

  34. Brighelli il est pas cool ! Il veut apporter les complications de la civilisation et les plaisirs faisandés de la décadence à des êtres qui vivent dans la joie et l’innocence sans la culture !

    • Vous vous souvenez de la manière dont le dernier président s’exprimait ? Comme un enfant de sept ans qui redouble le sujet « Mon Papa il a dit … »

  35. La période littéraire du cinéma commence paradoxalement par un film chantant « Le chanteur de Jazz » et se termine avec « Les Dents de la mer » où le dialogue se résume à un claquement de dents !

  36. Le ciné est-il un art juif ? Vaste question pour cet art composite qui emprunte à tant de traditions !

    On a dit : « Hollywood est la Mecque du cinéma » c’est parce que des juifs pieux et pécheurs en même temps y pleuraient Jérusalem sans doute ! Dans « The Jazz Singer » un rabbin furieux chasse son fils qui tel un nègre joyeux chante dans les bars de New York ! Déjà la décadence …

    • On me dira que la question est tendancieuse ! Ceci dit j’ai une caution : Marcel Pagnol lui-même qui disait que sans les juifs on ne pouvait pas faire de bon cinéma.

  37. Pour Jean- Paul Brighelli :

    Dans un système de retraite par répartition, les cotisations, versées par les actifs au titre de l’assurance vieillesse, sont immédiatement utilisées pour payer les pensions des retraités. Ce système repose donc sur une forte solidarité entre générations. Son équilibre financier dépend du rapport entre le nombre de cotisants et celui des retraités. Les taux de croissance des revenus et de la population active occupée constituent dès lors les deux principaux facteurs d’évolution.

    Dans un régime de retraite par capitalisation, la logique est différente : les actifs d’aujourd’hui épargnent en vue de leur propre retraite. Les cotisations font l’objet de placements financiers ou immobiliers, dont le rendement dépend essentiellement de l’évolution des taux d’intérêt. Cette capitalisation peut être effectuée dans un cadre individuel ou collectif (ex : accords d’entreprise), ce qui peut permettre de réintroduire une dose de solidarité.

    Les premières assurances sociales mises en place dans les années 1930 reposaient sur un système de retraite par capitalisation. Mais au sortir de la guerre, l’idée de solidarité s’est imposée. Les ordonnances de 1945 créant la sécurité sociale ont institué un régime par répartition, qui prévaut encore aujourd’hui pour les régimes de base et complémentaires.

    Toutefois, plusieurs pays, face notamment aux difficultés de financement des retraites, ont décidé d’introduire une dose de capitalisation privée dans leurs systèmes de protection sociale (ex : Allemagne en 2001). La France a pour l’instant privilégié les dispositifs publics, à travers la mise en place en 1999 d’un Fonds de réserve des retraites.

    http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/protection-sociale/grands-domaines/quelle-est-difference-entre-retraite-par-repartition-retraite-par-capitalisation.html

    • Vu le différentiel démographique entre les enfants du baby-boom et les suivants, nous avons du souci à nous faire…
      C’est d’ailleurs en raisonnant ainsi que Merkel a fait entrer en Allemagne un flot de migrants censés rééquilibrer la natalité défaillante des Allemands.

      • Vous ne m’aviez pas dit Brighelli que j’étais animateur bénévole dans un club de pré-retraités ?

        Si j’avais su !

      • C’est pas un scoop, qu’on a du souci à se faire ! L’essentiel, JPB, c’est qu’à 64 ans et demi, vous ayez enfin compris que vous n’avez jamais cotisé pour votre retraite, mais toujours pour celle de vos aînés, qu’ils soient fonctionnaires, mineurs ou métallurgistes. C’est un grand pas en avant !
        Y’a jamais eu une petite boîte avec marqué dessus  » JPB » où on versait vos cotisations pour vous les rendre parcimonieusement le jour où vous partiriez.

        • En fait, si vous calculez le nombre d’enfants du baby boom par rapport au nombre de leurs aînés, nous n’avons pas seulement cotisé pour eux : nous avons aidé l’Etat à vivre au dessus de ses moyens.
          C’est ce que je voulais dire — mais j pratique de plus en plus l’ellipse. Une bonne part de ce que nous avons cotisé aurait dû servir à établir un fonds de retraite pour nous. Mais les gouvernements se sont servis là-dedans avec allégresse. En repassant le bâton aux suivants.
          Du coup, la génération suivante (moins dense en termes de démographie) va se trouver acculée. Pas notre faute !

          • Le souci, c’est qu’on ne peut pas dire ceci quand on est fonctionnaire. L’état peut se servir dans mes cotisations retraite, ce qui n’a jamais été le cas, mais sert les vôtres. Vous n’avez en fait pas cotisé du tout. Ce sont vos cotisations qui n’ont pas été réellement versées. Elles ont juste fabriqué de la dette supplémentaire. Le résultat est certes le même !
            Mais il y a grande nuance avec ma situation : chaque mois, je verse de façon effective des cotisations diverses et autres impôts (CSG, CRDS, CFE, TVA). L’argent rentre dans ma caisse, versé par mes clients, fruit de mon travail puis ressort vers les divers organismes. C’est vraiment tangible et réel. Parfois, même, l’argent rentre sous forme palpable, en pièces et billets.
            Il m’a toujours semblé nécessaire de verser aux salariés la totalité de leur salaire, cotisations patronales comprises, puis de leur faire verser eux-mêmes leur cotisations.
            Pouvez-vous, fonctionnaires et salariés, me dire, ex abrupto, sans aller consulter une fiche de paie, le gain mensuel de votre travail ?

    • « Toutefois, plusieurs pays, face notamment aux difficultés de financement des retraites, ont décidé d’introduire une dose de capitalisation privée dans leurs systèmes de protection sociale … »

      Et quand les placements ne rapportent pas…

      • Pas mal de vautours rêvent de capitalisation : ils joueront sur le court terme des capitaux, et invoqueront la fatalité quand ça foirera à long terme — d’ailleurs, ils ne seront plus là. Voir ce qui s’est passé aux Etats-Unis avec quelques très grosses entreprises, englouties avec leurs fonds de pension.

        • Mon utopie anarchiste à moi, c’est le libéralisme sauvage; Chacun est payé dignement pour son travail et construit lui-même sa protection sociale. Quand je deviens anar, c’est cette forme d’anarchisme qui me séduit. Après trente cinq ans d’exercice en indépendant, ça me semble l’idéal pour avoir des citoyens responsables. Pouvoirs régaliens limités à : justice, police et armée. Le reste au privé ! Un jour de grande colère, j’ai même voté Madelin (encore une voix de moins pour Jospin ! )
          Comment s’appelait ce charmant jeune homme qui fréquentait ici et qui était un libéral acharné ?

          • Et vous éliminez les gens qui n’ont pas de travail ou qui sont dans l’incapacité de travailler ? Pas de travail, pas de protection sociale. Crevez, les nuls ! Epuration ! Hummm!

          • Ah mais j’ai dit « utopie « , Melocoton ! Rationnellement, je n’y crois nullement !
            Mais, vous savez, j’ai ma maman à l’EHPAD, avec 280 euros de retraite. Nous sommes trois enfants en puissance de travail ou de retraite convenable, et ce ne sont pas les aides diverses qui vont payer l’EHPAD. Sans ces aides ( 9 euros par jour du Département et la CAF qui traîne à son habitude), Melocoton, l’EHPAD serait-il plus cher ou moins cher ???? Là est la question ! Question d’offre et de demande !
            Quant à moi, j’ai souscrit à une assurance privée « dépendance » pour mes éventuels vieux jours gâteux. J’ai juste pas envie de racketter mes mômes si je survis liquide !

          • Et j’espère que quand on étendra l’assurance chômage aux indépendants, il me sera loisible d’arrêter de payer aux assurances privées la « perte d’emploi », mais je n’y crois guère …

  38. Pour les zoisifs improductifs et nomades * qui peuvent lusitaner sans entraves, cette belle expo temporaire consacrée au photographe chinois Lu Nan au centre culturel Berardo à Belém **.

    Que du noir et blanc comme il se doit, pas vraiment rigolo et rempli d’humanité (les khuistres ajouteraient « formidable » à humanité).

    en.museuberardo.pt/exhibitions/lu-nan-trilogy-photographs-1989-2004

    Volez-y, roulez-y ou allez-y à pied façon saint Jacques de Compostelle !

    * je peux, sur simple demande accompagnée d’une lettre timbrée, produire un mot d’excuses pour justifier les absences.

    ** quasiment en face de ce gros étron de monastère des Hiéronymites. En passant, il n’est pas interdit de visiter l’imposante collection permanente du musée…

    • En ce qui me concerne, je claque ce brouzouf avec une petite pensée (de quelques nanosecondes) pour les damné.e.s de la terre qui continuent à creuser.

      • Merci ! C’est sympa !
        Mais bon, à moi seule, je suis loin de cotiser vos deux retraites ! Je sais pas trop où  » ils  » trouvent le pognon !
        Mon beau-père avait usage de dire poignon et non pognon …

        • Et en deux coups de cuillers à pas de pot, nous sommes passés de 37,5 annuités à 42 et d’une date d’ouverture des droits de 60 à 62 ans.

          Une magie !

          • Boarf !
            37.5, faut pas charrier non plus dans les bégonias …
            C’est un peu court, jeune homme ! On était optimistes, à l’époque où l’espérance de vie moyenne était de 66 ans …

  39. Maître,

    Si les choses demeurent en l’état (si Macron ne change rien),vous ne toucherez pas une retraite mais une pension-laquelle figurera sur le Grand Livre de la Dette Publique.
    ( Je parle de votre pension de professeur,bien sûr.)

    L’Etat français parvient fort bien à financer des campagnes guerrières en maints endroits de la planète;jusqu’ici,il a toujours payé ses dettes.
    Si nécessaire, les impôts augmenteront.

  40. 50 en-dessous de zéro en Amérique du Nord : encore un coup du Hulot ! Il se venge des Américains qui ont élu Trump ! Il faut brûler Hulot le sorcier à Salem …

  41. Vous connaissez la formule maintenant célèbre : Driout fait du Driout ?
    J’énonçais il y a quelques heures ce nouveau principe : la régression de l’intelligence dans les démocraties avancées – les attentes démocratiques étant contraires aux attentes de formation d’une élite de l’esprit.
    L’industrie du divertissement supplante presque toute autre industrie ! C’est à un point tel que les Etats-Unis ne sont même plus capables de mener un programme d’armement avancé. Le F-35 avion qui devait remplacer tous les autres chasseurs de combat de l’U.S Air Force + Navy + Marine reste dans les limbes depuis vingt ans !

    • Je partage totalement ce constat sur le « tout loisir » qui fait progressivement plonger la créativité, l’ambition et l’intelligence de trop de jeunes des pays aisés.
      On voit le début, on risque de constater le pire dans 10-20 ans.

      Sinon pour les -50 degrés, je pense qu’il faut souhaiter un vrai réchauffement climatique plutôt que de se battre contre des moulins à vents, en construisant par exemples des digues au lieu de bâtir les villes en altitude.

    • « Vous connaissez la formule maintenant célèbre : Driout fait du Driout ? »

      Un autre Driout est-il possible ?

  42. Une note d’espoir et de gaieté. Le tout jeune confrère qui a opéré mon chat a refusé tout paiement pour son travail.
    Avant, quand j’étais jeune, c’était la règle entre nous, et ça s’étendait même aux médecins pour humains.
    Mais le jeune confrère n’est pas un Français mais un Italien.
    C’est un fait qui est devenu rarissime et c’est à peine si j’espérais une confraternelle ristourne de 20 %. J’ai retrouvé avec plaisir le bon vieux corporatisme de mes vingt ans.

      • Je n’en doute pas mais ça m’a vraiment fait chaud au cœur, sur ce coup-là ! Je lui ai offert un gros ballotin de chocolats haut de gamme et j’ai laissé une enveloppe de 250 euro aux ASV de la Clinique pour les loisirs qui leur conviendraient, ou pour payer leur facture EDF, avec ce temps abominable.
        Moi, ça ne me viendrait pas non plus à l’idée de faire payer un confrère, à moins de matériel très très onéreux appliqué à son animal !
        Mais votre commentaire m’explique le fait, Melocoton !

  43. Et, concernant le tout loisir, ce jeune confrère était en vacances et est revenu à la clinique pour mon Dobolino qui d’ailleurs ne lui en sait aucun gré et pense avoir eu affaire avec un délinquant tortionnaire de pauvres chats sans défenses.

  44. Le souci de Dobolino, face à l’humain, c’est qu’il ne pèse que cinq kilos. Il en pèserait 150, ça serait une autre affaire et nous n’en sortirions pas indemnes …

    • Je crois qu’Einstein a dit:si les rats pesaient vingt kilos,nous ne serions pas les maîtres du monde.

      Si j’ai bien compris,votre chat avait besoin de soins de chirurgie orthopédique et ça vous ne faites pas ?

      Se demander si un chat éprouve de la reconnaissance pour le vétérinaire qui l’a soigné,ça peut mener loin…

      Qu’était-il arrivé à votre chat ? Nous le raconterez-vous ?

      • Mon chat s’est explosé le grasset droit (i.e. le genou). Grosse entorse avec arrachement total des ligaments croisés. Et ce dans la nuit du vendredi au samedi avant Noël. Je suis apte à poser le diagnostic mais ni formée ni équipée pour la chirurgie osseuse. Du coup, j’ai dû le conduire chez un chirurgien orthopédiste. Je ne suis qu’un petit généraliste de campagne, selon le souhait ( l’ordre ? ) de mon psychanalyste. Ça aussi, ça a flanqué un méchant coup à ma libido. Accident de parcours. Sale aventure et expérience désastreuse. Je pourrais peut-être « balancer mon porc » si je n’étais pas absolument convaincue de l’égalité homme-femme et ne considérais pas que dans toute mésaventure homme-femme, les responsabilités sont à parts égales.
        « Nous méritons toutes nos rencontres. Elles sont accordées à notre destinée et ont une signification qu’il appartient à chacun de découvrir » François Mauriac

        • Mériter ?

          Non, nous ne méritons pas nos rencontres. François n’a pas osé préciser la rencontre providentielle plutôt qu’hasardeuse – connotation plus athéiste.

          Nos rencontres ne dépendent d’aucun libre arbitre ; nos engagements oui.

          • Pourquoi devrai-je, au motif de leur noms illustres, ne jamais remettre en question leurs considérations ? Je les replace simplement dans le contexte d’esprits croyants.
            Il vous appartient de penser que ce douloureux vécu vous était « mérité » par une rencontre attendue sur votre parcours de vie et il m’appartient de penser que ce douloureux vécu n’était pas « mérité » mais peut-être voulu à la faveur du hasard d’une rencontre.

  45. « Le 27 décembre 2017 à 20 h 41 min, Pierre Driout a dit :

    Vous ne m’aviez pas dit Brighelli que j’étais animateur bénévole dans un club de pré-retraités ?

    Si j’avais su !
    Répondre ↓

    Le 27 décembre 2017 à 20 h 56 min, Jean Paul Brighelli a dit :

    Et non rémunéré encore ! »

    Non rémunéré ? Je confirme !
    je viens de découvrir également que les commentaires sur ce blog sont gratuits. Je m’attendais à recevoir un défraiement par le biais de mon adresse mail, eh bien non. J’ai contacté le secrétariat Causeur, qui m’a confirmé que les commentateurs ne sont pas payés.
    Je trouve ça un peu gonflé mais bon, je suppose que c’est pour le Téléthon ou un truc dans le genre. N’empêche qu’il pourrait prévenir jpb !

    Ici, d’où je vous parle, le kornog d’ouest se termine en vagues somptueuses: vent violent, pluie fine, douceur de la température, photographes découvrant la puissance charnelle de la nature, et sa violence magnifique ! Face à face avec la mer en furie, aurais-je le dessus ?

  46. Parce que, finalement, je suis tout à fait comme Brighelli. Ma libido est liée à ma puissance. Sans puissance, pas de libido et sans libido, pas de puissance.
    Si je suis impuissante face à la souffrance de mon chat, je suis impuissante.
    J’ai un délire de toute-puissance, Lormier !
    Puisque vous avez goût à la psychanalyse, je vais vous narrer un élément de mon cas clinique psychanalysé, comme je vous parlerais du grasset de mon chat.
    Lorsque j’avais quatre ans, mon père avait une maîtresse. C’était en 64/65. Il voulait divorcer. Mais il avait trois enfants qu’il adorait et dont la mère était totalement défaillante. J’étais la plus jeune de la fratrie. Ma mère et sa mère m’ont manipulée pour le faire rester et il est resté « à cause de moi ».
    Un jour, j’étais seule à la maison avec lui et je l’ai vu effondré et en pleurs entre deux des quatre lits qui occupait la pièce ( nous dormions à quatre, trois enfants et le père dans une chambre, sur d’étroites couchettes, ma mère occupant seule l’autre pièce et le lit spacieux et confortable). J’ai été très impressionnée par ses pleurs d’un homme puissant et à peine étais-je allongée sur le divan pour la première séance que ce fait a jailli de ma parole.
    Mon père a pleuré d’où j’ai conclu que l’homme est faible et vulnérable et qu’il faut le protéger, nous, fortes et solides femmes. Mais surtout, le fait qu’il soit resté à cause de moi, alors que j’étais une petite de quatre ans en plein Oedipe, m’a fait me bâtir dans l’idée de ma toute-puissance sur l’Homme mâle, de ma totale impunité face aux puissants de sexe masculin.

    Intéressant, non ?
    Plus un homme est puissant plus je m’arroge tous droits sur lui.
    Mais sans aucun sadisme.

  47. En fait, je ne crois pas à l’égalité homme-femme mais à la supériorité incontestable de la femme.

  48. Malheureusement, Lormier, la psychanalyse entamée a avorté. Au bout de quinze ou seize mois, il y a eu je suppose un contre-transfert et la psychanalyste s’est mise à me haïr et à m’agresser à chaque séance, me démolissant consciencieusement. Probablement était-elle trop limitée, trop conne, pour se mesurer à moi. Mais elle a quand même réussi à me démolir car, sur le divan, on se trouve en situation d’infériorité par rapport à celui qui est dans le fauteuil derrière !
    Les médicaments ont bon dos ! Je suis ressortie de là sans puissance, impuissante donc sans libido bien que l’organisme soit parfaitement fonctionnel sans la moindre espèce de frigidité;

      • En quelque sorte, oui, mais je n’en ai pris conscience que bien après avoir fui !
        Et je n’étais guère en état alors de jouer les psychanalystes et n’en ai d’ailleurs pas l’étoffe.

    • « Les médicaments ont bon dos ! Je suis ressortie de là sans puissance, impuissante donc sans libido bien que l’organisme soit parfaitement fonctionnel sans la moindre espèce de frigidité. »

      Il y a un certain temps (mais en l’absence d’appareil critique…je ne peux être plus précis) vous nous avez dit que la disparition (ou quasi-disparition) de votre libido était due à la prise d’un médicament-nécessaire à votre santé.

      Je vois que vous reprenez espoir, que vous avez,en quelque sorte envie d’avoir envie.

      Je me souviens aussi (mais en l’absence d’appareil critique…) de vous avoir vu poser (plutôt dans le domaine politique,je crois) une quasi équivalence entre pouvoir et puissance -ce qui est négation de toute une tradition de philosophie du droit -laquelle veut distinguer potestas de potentia.

      J’ai l’impression que, maintenant, vous posez une quasi équivalence entre trois notions:puissance,pouvoir,libido.

      J’espère ne pas ,par ce commentaire malhabile, faire dévier le cours de votre conversation avec Flo,que je lis en catimini avec gourmandise…mais enfin, vous m’avez nommé et il m’eût semblé discourtois de ne pas vous répondre.

  49. On ne peut accuser Eluard d’être un cul-béni croyant à la Providence ! La citation est bien utile, car avec le seul Mauriac, on a tous les laïcards qui se mettent à hurler !

  50. Il n’y a rien de dramatique à coucher avec son père – ce qui est dramatique c’est de ne pas y prendre du plaisir – alors on devient Christine Angot et on emmerde tout le PAF !

  51. « Le vieux Loth ronflait au fond de sa caverne ;
    Assises à côté d’une pâle lanterne,
    Ses deux filles en pleurs se rappelaient tout bas
    Les plaisirs de Sodome et ne s’endormaient pas.
    L’aînée avait vingt ans, une figure altière,
    L’œil bleu et des cheveux rejetés en arrière,
    Des trésors sous sa robe et des doigts exercés…
    La plus jeune était blonde, avait seize ans passés,
    Des fruits s’arrondissaient sur sa blanche poitrine
    Et son poil frissonnait où l’esprit le devine ;
    Les yeux pleins de langueur et de timidité
    Cachaient sous leurs cils d’or l’ardente volupté.
    Vierges ! Comprenez que deux filles à cet âge
    N’ont pas quitté Sodome avec leur pucelage.
    Elles avaient goûté le breuvage amoureux,
    Et leur soif insatiable avait fait des heureux,
    Jusqu’au jour redouté du divin châtiment,
    Leur vie entière fut détruite en un moment,
    Tous les hommes perdus, car il n’en restait pas
    Qui pussent désormais jouir de leurs appas !
    D’où viendra la rosée à leur bouche altérée ?…
    « Ne pleure pas ma sœur, ma sœur, que ton âme éplorée
    Retrouve quelque espoir. Tiens ! Déshabillons-nous,
    J’ai trouvé pour jouir, un moyen simple et doux. »
    Ainsi parla l’aînée. Déboutonnant sa robe,
    Elle montre à sa sœur, avec un double globe
    Un ventre satiné qui se termine en bas
    Par un petit triangle couvert de poils ras,
    Noirs comme de l’ébène, et doux comme la soie,
    Sarah sourit, s’approche et écarte avec joie
    Les lèvres de la trousse, ainsi les vieux Hébreux
    Nommaient l’endroit charmant qui les rendait heureux.
    « Que faut-il faire Agass ? – Du bout de ton doigt rose,
    Chatouille-moi – J’y suis, attends que je me pose
    Pour que mon doux bouton s’érige sous ton doigt
    Et que j’écarte aussi les cuisses comme toi. »
    Et sous leur main, servie d’une amoureuse ivresse,
    La symphyse se gonfle et palpite et se dresse.
    Enfin n’en pouvant plus et d’amour se pâmant,
    Agass donne à sa sœur un doux baiser d’amant.
    Mais celle-ci lui dit : « Faisons mieux, ma charmante
    Remplaçons notre doigt à la place amusante
    Par une langue agile ; et tu verras, ma sœur
    Que nos attouchements auront plus de douceur.
    Oui, sur ton petit ventre, attends que je me couche,
    Ta bouche sur mes lèvres, ton poil dans ma bouche
    Qu’une douce langue chatouille en l’excitant
    Notre bouton de rose encore tout palpitant.
    Que nos corps enlacés se tordent et se roulent,
    Que le jus de l’amour sur nos cuisses s’écoule. »
    Sitôt dit, sitôt fait, et bientôt ce doux jeu
    Arrose leur trésor d’un liquide onctueux.
    Mais ce sperme infécond ne rappelle les hommes
    Que de manière vague. « Ah ! Sottes que nous sommes,
    À quoi rêvons-nous donc quand on a ce qu’il faut :
    Notre père est bien vieux, mais il est encore chaud.
    Il peut bander encor quand les femmes sont belles,
    Bien heureux qu’il n’ait pas affaire à des pucelles.
    Mais il ne voudra pas, tant il est scrupuleux,
    Nous donner la bouteille où jadis toutes deux
    Avons puisé la vie,… où notre pauvre mère,
    Allait remplir ses fleurs, éteindre son cratère.
    Tâchons de l’enivrer, il aime le bon vin,
    Et s’il veut nous baiser, sauvons le genre humain… »
    Chacune sur le chef portait un grand voile noir ;
    Loth avec sa lanterne, a demandé, hagard :
    « À qui sont ces tétons dont la blancheur rayonne ?
    Ces globes opalins, dont la pointe frissonne ? »
    Il jette sur Agass des regards polissons,
    Écoute en soupirant les charmeuses chansons
    Qu’ensemble ont commencé ses filles toutes nues,
    Il croit être à Sodome et, sur ses propres filles
    Haletant de planter le bâton de famille,
    Il s’élance soudain. Agass l’avait prévu.
    Au ventre paternel, elle saisit tout nu
    Le membre recherché par l’ensemble des femmes
    S’aperçoit qu’il faut encore qu’elle l’enflamme,
    Et, pour mieux en jouir, elle roule à la main
    L’instrument qui doit féconder le genre humain.
    « J’enfanterai, dit-elle, et pour être plus sûre
    Adoptons pour jouir la meilleure posture. »
    Elle tombe à genoux, découvre son cul blanc ;
    Le vieux Loth inclinant la tête et s’approchant
    Voit le cul : Oh ! Jeune Femme ! Oh ! ma toute belle »,
    Dit-il alors, jetant ses deux bras autour d’elle.
    Agass, poussant le cul, accroît le mouvement
    Car elle connaissait l’effet du frottement.
    Elle se sent mouiller. Aucune jouissance
    N’a pourtant assouvi sa brutale espérance.
    Un soupir la saisit ; elle porte la main
    Je ne sais où. « Tu n’es pas dans le bon chemin,
    C’est à recommencer », dit-elle à son vieux père.
    Et l’ivrogne à nouveau recommence l’affaire ?
    En craignant de manquer, il se laisse guider
    À travers les replis qu’il devra féconder.
    Agass tressaille. Enfin tout son beau corps frissonne ;
    Les os ont craqué. Le père Loth s’en étonne
    « Qu’as-tu donc ? Mon enfant : va donc que je jouisse !
    Si je m’en suis douté, que le ciel m’engloutisse ! »
    Dit le vieux Loth. Agass dit alors à sa sœur :
    « Viens goûter à ton tour la divine liqueur. »
    L’autre aussitôt s’approche et dans ses douces cuisses
    Elle montre à son père un doux nid de délices.
    Elle chatouille alors les couilles du taureau,
    Prend l’arme tout à coup et la met au fourreau.
    Entre ses blanches mains, saisit la vieille épée
    Pour la faire entrer plus grosse et mieux trempée.
    Enfin elle se pâme, laisse tomber ses bras,
    Le sceptre paternel inondant ses appas.
    « Gloire à Dieu » se dit-elle, « à présent j’ai conçu. »
    Loth, en se réveillant n’avait rien vu, ni su. »

    Alfred de Musset

  52. George Sand qui était un petit plus délurée que Dobolino – heureux temps où il n’y avait pas de psychanalyste pour réfréner les bas-instincts – avait donné un challenge à ces messieurs les poètes en vers – Musset et Hugo se mirent sur les rangs.
    Musset choisit l’inceste biblique qui égaillait sa libido et Hugo grand chieur devant l’éternel la merde digne de son grand appétit.

    • « Je ne parlerai pas de ces petites mottes,
      Qu’à peine l’on ressent sous le talon des bottes.
      Ni de merde de chiens, pâles et sans odeur,
      Ni de merde de chats à l’infecte vapeur, 
      Ni de fientes d’oiseaux que plus d’un gourmet mâche,
      Ni de merde de veaux, ni de bouses de vaches;
      Non, je ne veux chanter que les étrons humains,
      Et non point ceux des veaux des vaches et des chiens.
      J’ai vu, pardonnez-leur Grand Dieu, un tel outrage,
      J’ai vu des hommes vils, dignes du moyen-âge,
      Une pelle à la main ces êtres diaboliques
      Mutiler sans remord des étrons magnifiques;
      Des étrons près desquels on doit être à genoux ;
      Je les ai vus, Seigneur, je les ai vus ces fous.
      Oh qu’il est beau de voir le long d’une muraille
      Un régiment d’étrons en ligne de bataille.
      Les plus grands à nos yeux semblent généraux
      On y voit des soldats, sergents et caporaux.
      Les uns en vrai troupier fument d’un air capable,
      D’autres se plaisant mieux aux plaisirs de la table
      Sont enfouis jusqu’au cou dans un liquide impur ;
      Celui-ci déjà saoul s’appuie contre le mur ;
      Et ce jeune conscrit, timide étron jeté
      Qui tremble d’être un jour par un chien avalé ;
      Et ce tambour major tout couvert de fumée ;
      Et ce beau grenadier dont s’honore l’armée.
      Mais je m’arrête enfin et adresse aux chieurs
      Cet avis important, doux fruit de mes labeurs :
      Désormais il faudra, pour que rien ne se perde,
      Ne plus vider aux lieux les vases pleins de merde.
      Chiez, chiez plutôt au milieu du chemin ;
      Ou, pour mieux admirer, chiez dans vos deux mains,
      Chiez dans vos jupons, chiez dans vos culottes,
      Chiez dans vos souliers et jusque dans vos bottes.
      Puis quand vous cesserez ce passe-temps admirable,
      Vous direz j’en suis sûr, des choses formidables.
      On vante les parfums, les fleurs ecaetera,
      Mais une belle merde, c’est le nec plus ultra.

      Qu’un auteur en ses vers célèbre les orages,
      Encense l’opulence aux brillants équipages,
      Chante d’une beauté les appâts arrondis
      Ou bien les qualités des saints du Paradis,
      Moi je veux célébrer dans ma juste louange
      La délicate odeur qu’exhale la vidange,
      Et présenter la Merde à vos yeux étonnés.
      Or, prêtez moi l’oreille et bouchez-vous le nez.
      Lors qu’après un repas le ventre vous tiraille,
      Et qu’alors vous sentez la merde qui travaille,
      Quel plaisir de sortir, redoutant un retard
      Pour poser promptement votre étron à l’écart ;
      Alors tranquillement, le coude sur la cuisse,
      Vous voyez en riant la fontaine qui pisse.
      Du fond de la colline il s’exhale soudain
      Un zéphyr précurseur, plus délicat, plus sain,
      Que l’odeur de la rose ou celle du jasmin ;
      Même que l’églantier qui borde le chemin.
      Aussi, lorsqu’un chieur met au jour un étron
      Beau, bien fait, large et rond,
      D’un air très paternel en retournant la tête,
      Comme pour admirer son enfant qu’il regrette,
      Lui jette un long regard en le voyant si beau ;
      Se culotte à regret et s’en va tout penaud.
      Parfois c’est un étron au front pyramidal,
      Si gros qu’on le croirait fils du cul d’un cheval ;
      D’autres fois, il a l’air d’un paquet de ficelle,
      Chef d’œuvre ingénieux du cul de quelque belle.
      Parfois par ses reflets dorés,
      Une merde avec l’or peut être comparée.
      Si vous voulez chier dans les règles de l’art,
      Gardez-vous qu’un papier ne vienne par hasard
      A toucher votre cul tout barbouillé de foire.
      Non, non, pas de papier si vous voulez m’en croire
      Jetez avec dédain ce meuble dangereux ;
      Mieux vaudrait mille fois rester le cul merdeux ;
      Que le bout de l’indexe fasse seul cet office,
      Après avoir trois fois essuyé l’orifice
      Qui vient de s’entrouvrir comme une tendre fleur.
      Quand votre doigt est teint d’une sombre couleur,
      Si vous voulez, chieur, goûter de nouveaux charmes,
      Sur la blanche muraille imitez quelques larmes. »

      VICTOR HUGO

      • Splendide !
        Man Ray considérait l’étron, par la pureté de sa ligne ovoïde, comme la plus belle création de l’homme.

  53. J’ai revu « Autant en emporte le vent » qui n’a aucun rapport avec les flatulences d’après réveillon mais qui encense une des plus belles salopes du cinéma Scarlett O’Hara alias Vivien Leigh ! Le sujet invoqué est la « La Guerre de Sécession » mais le véritable sujet ce sont les tourments de la concupiscence féminine dans une société où les hommes ont la part du lion ! Société de classes et d’esclavage où cela bout comme dans une marmite bien fermée – le producteur juif Selznick trouva une merveilleuse distribution dont seule survit la plus coriace, la tendre Mélanie alias Olivia de Havilland.

    • Non, non, Monsieur Driout : c’est un hommage au goût qu’ont les hommes pour la grande salope vénale – nuance !
      Force est de reconnaître, qu’hélas, il n’a pas pris une ride…

      • Alors s’agit-il, là, d’une rencontre providentielle pour Buttler ou bien est-ce le hasard qui orchestre son désir profond de souffrance ?

        • Il me semble Flo que la question est plutôt de savoir ce que tire, en matière de progression personnelle, Rhett Buttler de cette rencontre. C’est ainsi que je lis plus volontiers la phrase de Mauriac. Je ne pense pas du tout à la Providence, car je suis entre mécréance et agnosticisme.
          Je lis que chaque rencontre, aussi désastreuse semble-t-elle être au premier abord, apporte du positif, pour peu qu’on sache en tirer partie;
          Il y a la première phrase  » nous méritons toutes nos rencontres » qui peut être lue de différenttes façon ( kharma, destinée, providence ) mais elle est suivie de la deuxième phrase  » Elles sont accordées à notre destinée et ont une signification qu’il appartient à chacun de découvrir  » et surtout la deuxième proposition, où il s’agit bien du rôle de l’être libre et pensant qui agit et force Dieu à lui laisser toute liberté d’agir et de penser comme il juge bon de le faire, en lui seul. Il nous appartient de découvrir.

          • Si Rhett est attiré par Scarlett, c’est que pour lui le besoin s’en fait sentir. Face à ce genre de nenette, pas mal de mecs la sautent derrière un buisson puis la laissent choir. Ils la trouvent juste éminemment baisable alors que Rhett est carrément amoureux.

          • Il y a deux niveaux de séduction, chez Scarlett :
            – la très belle jeune femme allumeuse et dragueuse
            – la personnalité combattive et hors normes pour son milieu et son éducation. Scarlette est inéducable, ne se plie pas aux normes en vigueur.
            Ce sont ces caractéristiques qui attirent Rhett.

          • Dobo.
            Il n’y a pas de fatalité dans les choix que vous ayez pu faire aussi enrichissants soient-ils. Il est heureux qu’apparaisse dans votre deuxième proposition la notion de libre arbitre. Il n’y a pas trente-six, il n’y a qu’une grille de lecture qui fait apparaître l’accusation relative à « mériter » ; elle vous affaiblit. Ce mérite impliquerait une faute qui génère une culpabilité selon que la rencontre soit placée sous les hospices de la grâce ou de la malédiction ? NON. Il se peut simplement que la décision d’approfondir la découverte d’une rencontre soit gouvernée par votre for intérieur : Pourquoi celle-ci et pas une autre ? Le choix vous appartient parmi toutes celles que vous ayez pu faire. Car enfin, vous avez fait plusieurs rencontres… Il y a seulement celles que vous avez voulu développées.
            (Et en plus, en aparté, elle est certes involontaire chez Mauriac mais elle adhère à la notion de souffrance « méritée » pour le corpus féminin – C’est bon !).

          • Dompter un pareil animal quand on en connait les travers est un merveilleux défit pour un homme blasé. Il y est allé en connaissance de cause, il s’est planté pour les mêmes raisons. il s’est cru le plus fort. Tant pis pour sa pomme !

          • je ne perçois pas de notion de fatalité dans le verbe mériter, au sens où je le lis. Peut-être Mauriac pensait fatalité, et même probablement ( ou plutôt volonté de Dieu ? ) mais ce n’est ce que Mauriac pense qui m’intéresse mais ce que moi je retire de ces deux phrases qu ne peuvent être citées l’une sans l’autre, la deuxième, et c’est ce qui m’importe, soulignant le libre arbitre, la liberté de choix. Brighelli aime à citer  » le lion est fait de mouton assimilé  » et cette phrase, je la cite assimilée par moi-même et non selon la stricte pensée personnelle de Mauriac. Je la fais mienne et en fais mon miel.
            Peut-être est-ce parce que j’ai été élevée loin des religions de mes père et mère ( catholicisme, judaïsme, et une pointe de protestantisme) que le verbe mériter ne me fait pas frémir d’horreur alors que chez vous, Flo, il provoque un rejet épidermique ?
            Mériter, pour moi, a sa signification « mérite républicain », et donc, meilleure je suis, plus je mérite. C’est pour moi un beau verbe au sens positif et pas du tout au sens où vous le percevez ( « Ce mérite impliquerait une faute qui génère une culpabilité selon que la rencontre soit placée sous les hospices de la grâce ou de la malédiction ? » écrit Flo ).
            Je ne peux prendre mériter que dans un sens positif. « Nous méritons toutes nos rencontres  » signifie pour moi que toute rencontre est positive, qu’elle m’apporte une décoration supplémentaire, aussi désagréable, ou même anodine, puisse-telle paraître en première analyse.
            Le verbe mériter m’exalte ( je suis à Iéna ou à Austerlitz où je combats héroïquement, avec mérite et bravoure) et vous heurte, vous renvoyant semble-t-il à quelques mauvais souvenirs d’école de Sœurs ou de confessionnal.

          • Je contextualise seulement le terme mériter à l’esprit de son auteur et du sens sémantique que cela implique; Vous l’en débarrasser.
            Je n’ai aucun a priori sur le mérite. Il est un moteur, une gratification, une reconnaissance.

  54. La misérable !

    « Margaret Thatcher a refusé lorsqu’elle était Premier ministre d’embarquer un panda à bord de son avion lors d’un voyage aux Etats-Unis, selon des archives publiées vendredi. En janvier 1981, la Smithsonian Institution de Washington avait demandé au zoo de Londres de lui prêter son panda mâle. »

    On vous l’avait bien dit que c’était une des plus grandes salopes que la Terre ait portées !

  55. VGE croit qu’il va être honoré et célébré lors de ses funérailles nationales ! Impossible tout le monde sait qu’il est amateur de safaris en Afrique comme le dentiste américain qui avait tué le lion Cecil ! A sa place je me ferais incinérer en douce mais il est trop con et vaniteux pour cette solution. Il aura droit aux mêmes crachats que lors de sa sortie de l’Elysée en 1981 …

  56. La célébrité n’a pas que des avantages – le pilote qui a largué la bombe sur Hiroshima a pris soin de se faire incinérer afin qu’il n’y ait pas de tombe à son nom.
    Sage précaution …

    • Combien de personnes à bord de l’avion ? Plus d’une évidemment;

      Les autres ont-ils aussi été incinérés?

      Sur leur demande ?

      En général ce type de précaution est plutôt demandé par des tiers.

      Ainsi,je crois, les Américains ont-ils fait disparaître le corps de Ben Laden.

      • Le pilote de l’avion c’est lui qui a donné les ordres ! Les autres sont secondaires dans l’affaire de la bombe atomique. Il a fait disperser ses cendres au-dessus de la Manche à dessein.

  57. Voyez-vous, Flo, nous méritons toutes nos rencontre parce que, en vous rencontrant, aussi rebroussière soyez-vous au premier abord, je m’enrichis d’un sens de « mériter » auquel je n’aurais pas pensé. C’est fructueux !

    • Et bien, je considère, pour ma part, avoir « choisi » d’intervenir sur votre commentaire.
      Et ce fut fructueux : )

      • Bien répondu !
        J’ai encore à dire, peut-être, sans paraphraser mais là, je sors d’une chirurgie d’urgence thoracique. Le chien ne nous a pas dit s’il avait mérité sa rencontre avec le sanglier mais je suis claquée.

  58. Scarlett mérite l’amour de Rhett ?
    Ou Scarlett mérite ce qui lui échoie ?
    Scarlett a-t-elle du mérite à continuer sa lutte ?

  59. Oui, Lormier ! Je crois réellement que nombreux sont ceux, mâles ou femelles, humains ou animaux, pour qui sont intimement liés pouvoir, puissance et libido.
    A la réflexion, il semblerait que j’en fais partie et , pour tout vous dire, ça me dégoûte, ça me révulse, chez moi comme chez les autres. Alors, je raye tout ça de ma vie et je me réfugie au plus près du désert, loin de toute soif de pouvoir ou de puissance ou de libido.

  60. animal aussi : nombreux sont les chiens et chiennes de chasse au grand gibier, chasse qui nécessite un certain désir de pouvoir et beaucoup de puissance, qui perdent tout goût pour la chasse une fois castrés. Certains ont ce goût séparément de leurs désirs sexuels. J’en veux pour preuve le chien Donald, dit Dodo ( pas la Saumure) qui après un accident très grave où il a perdu la verge et les testicules (il fait pipi par derrière à présent) continue à chasser plusieurs années après castration avec autant d’allant et de vigueur. C’est certainement un animal doté d’une très grande intelligence.
    C’est difficile à vérifier chez l’humain mais je me demande souvent quelle aurait été la trajectoire de DSK, par exemple, si on l’avait castré entre quatorze et seize ans, ou à 25, ou à 35. Très intéressant.

  61. Tout bien réfléchi, mon opinion est faite après une longue discussion en vidéo-conférence entre potes de l’Institut Picon-Bartabacs sur les affres de Scarlett toujours sommée de choisir à contre temps entre Rhett et Ashley: je suis désormais pour le « mariage pour tous, release N+1 » !
    Je m’explique: pas la mise en couple, en paire, en binôme parodiant sottement le mariage hétéro à l’ancienne, ridicule union où l’on s’enchaîne face à face « pour le plus mal et pour le pire ». Non ! Pour le mariage où N varie entre 2 et l’infini.
    La polygamie, la voilà la solution miracle ! Pas de drame, pas de dépression. Hop, on pousse les murs, on met une rallonge au pucier et le problème est réglé.
    Ce « mariage pour tous release N+1 » permettrait aussi l’union, le mariage, de plusieurs hommes avec une seule femme, naturellement : on est pas des réactionnaires à l’Institut, on oeuvre pour la polyandrie joyeuse !
    Vous imaginez nos adorables gourmandes Dobo ou Flo, liées par les liens sacrés du « mariage pour tous release N+1 » avec Lormier, Driout, Dugong, etc. Voilà une famille « modern style » qui pourrait adopter tous les petits fantômes d’hervé trop souvent laissés à eux-mêmes. Quelle merveilleuse aventure !

    • Ah OK ! Vous êtes ici pour vous chercher un papa et une maman, Hervé ?
      Comme chantait Reggiani :  » On ne va pas, si vous sonnez, vous dire on a déjà donné « 

  62. Bilan mal consolidé de fin d’année 2017:
    Comment me suis-je retrouvé dans la situation d’être fan de Brighelli, je me le demande encore ! Peut-être une enfance tragiquement heureuse ? Une vie affective réussie ? Une dégénérescence neuronale en fin d’évolution ?…Mystère !

  63. Donc, le sujet du jour, petit Hervé, c’est « nous méritons toutes nos rencontres / nous choisissons toutes nos rencontres  »
    D’autres parlaient d’incinérations de héros/ incinérations de racailles.

    • Hervé, écoute-moi,
      Maman Dobo ne t’indique que le 1/4 du sujet, en prenant soin de galvauder l’emploi de « mérite » tel qui figure dans l’énoncé qu’elle te propose (vu Dobo !). Tu retrouveras en substance l’objet du sujet dans l’extrait de son commentaire ci-dessous.

      « Sale aventure et expérience désastreuse. Je pourrais peut-être « balancer mon porc » si je n’étais pas absolument convaincue de l’égalité homme-femme et ne considérais pas que dans toute mésaventure homme-femme, les responsabilités sont à parts égales.
      « Nous méritons toutes nos rencontres. Elles sont accordées à notre destinée et ont une signification qu’il appartient à chacun de découvrir » François Mauriac

  64. Ecoutez les filles, j’admets qu’un père a pu me manquer dans mon adolescence, mais une mère pas du tout. Toutes les mères, juives ou non, sont des emmerdeuses nées. C’est le ventre qui parle. On les tête(*), on les aime, on les supporte, on leur désobéit, on les déteste, elles se couvrent de rides pour mourir, et là, enfin, au poste frontière, on les aime. Enfin !
    (*)Flo, Dobo, sans être mes mères nourricières, je veux quand même bien que vous me donniez le sein…mais on reste amis.

  65. « Nous méritons toutes nos rencontres. Elles sont accordées à notre destinée et ont une signification qu’il appartient à chacun de découvrir » François Mauriac

    Je me fais souvent cette réflexion quand je lis avec un plaisir non dissimulé qu’un motard bourré à 3 grammes a « significativement rencontré » un platane sur la Nationale 7.

  66. Tiens les filles, à propos d’égalité H/F, à Noël on m’a offert le volume « Romans et nouvelles  » de Philip Roth dans La Pléiade, édition où figure François Mauriac et où 4,2% des auteur·es publié·es sont des femmes parait-il.
    Normal ce déséquilibre me suis-je dit, et Gallimard a raison : les femmes n’ont une âme que depuis peu de temps ! Hélas, comme je peux le constater quotidiennement sur ce blog, elles s’en servent bien mal. Courage mes sœurs ! ça viendra avec le temps. On ne pense pas de la même façon, avec une âme légère qu’avec un ventre fécond…uhuhu !

    • Auteurs avez-vous une âme ? Nemo répondit le chien de ma chienne … il va donc retourner au dressage !

  67. Pas le Roth que je préfère. J’aime mieux « l’historique ». En revanche, cela ne m’étonne pas que celui-là vous plaise. Et puis je n’ai plus l’adoration des Pléiades que j’ai eue, j’aime trop souligner et gribouiller mes bouquins même si un Pléiade reste toujours émouvant.

  68. Et l’obsolescence programmée de la langue française personne n’en parle ? Elle est pourtant dans la matrice …

    Ca va d’ailleurs plus loin que cela ! L’idéal étant de corrompre tous les langages vernaculaires.

    • « Et l’obsolescence programmée de la langue française personne n’en parle ? Elle est pourtant dans la matrice … »

      Quelle « matrice » ?

      On parle d’obsolescence programmée à propos d’appareils dont les concepteurs s’arrangent pour qu’ils perdent leur intérêt (et doivent être remplacés) après une période pas trop longue.

      Je ne comprends pas comment cette notion peut s’appliquer à la langue française-qui n’a pas de « concepteur ».

  69. L’ambassadeur Guy Le Roux de Bretagne (1912-2017) qui vient de mourir en août dernier à 104 ans rappelait que la langue française fut longtemps le langage diplomatique par excellence ; elle est remplacée par un gloubi-boulga insipide …

    « Après un long éclat de rire, l’ancien diplomate nous a rappelés « aux valeurs de la France et de la langue française, si riche, si poétique, si expressive, la langue des ambassadeurs, et pas seulement au siècle des Lumières. » Un paradoxe pour lui, le lettré qui se souvient des grands de ce monde et du Général de Gaulle qui « ne manquait jamais de marquer ses discours de mots choisis au sens précis », comme celui de Mexico, le 16 mars 1964, qu’il avait préparé en tant que n° 2 de l’ambassade de France au Mexique : « Marchemos la mano en la mano » en espagnol dans le texte. « La langue est le creuset de l’Histoire d’une nation : elle parle au peuple, quand vous parlez leur langue ! »

    « Il dresse un sévère constat : « Aujourd’hui, les ambassadeurs ne sont plus des médiateurs… Ce ne sont plus que des observateurs. Et nos hommes de pouvoir échangent entre eux dans une langue indéfinissable, ni anglais, ni américain, un mélange insipide des deux. L’Europe d’aujourd’hui doit se rappeler de ces langues qui l’ont faite : la langue hellénique de la Grèce antique, le latin de la Rome antique, les langues hispaniques et la découverte du Nouveau monde, le français et le siècle des Lumières. Sans oublier l’allemand, la langue de Goethe, et l’anglais, la langue de Shakespeare. »

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-sables-dolonne-85100/guy-de-bretagne-vit-pour-et-par-la-langue-francaise-4409614

    • « L’Europe d’aujourd’hui doit se rappeler de ces langues qui l’ont faite : »

      j’espère que c’est une coquille du journal et non une citation exacte de notre ambassadeur lettré.

  70. « L’Europe d’aujourd’hui doit se rappeler de ces langues qui l’ont faite : »

    j’espère que c’est une coquille du journal et non une citation exacte de notre ambassadeur lettré.

  71. A quoi tient la valeur d’une langue ? A la force du nombre ou à la force intrinsèque de ses manifestations écrites et orales ? On espère évidemment que la valeur intellectuelle soit prééminente sur la valeur de vecteur politique !

    P.S Lormier c’est un verbatim.

    • P.S Lormier c’est un verbatim.

      En êtes-vous sûr?

      Quand on se pose en lettré et connaisseur de la « belle » langue française,comme notre défunt ambassadeur,il vaut mieux ne pas commettre de faute aussi lamentable.

  72. David Madore qui est très savant et qui adore couper les cheveux en quatre, revient dans une reprise d’article antérieur sur la langue française et ses grammairiens. Il ne parle pas encore de vous Lormier mais cela ne saurait tarder …

    http://www.madore.org/~david/weblog/

  73. Y-a-t-il un complot mondial derrière les assouplissements de la grammaire française ? Ou est-ce juste une pente fatale qui après avoir dissous le latin vernaculaire pour en faire les langues romanes, dissout aujourd’hui les langues reliquats d’une humanité engoncée dans ses vieux habits ?

  74. Le 29 décembre 2017 à 17 h 34 min,
    Pierre Driout
    a dit :
    Le pilote de l’avion c’est lui qui a donné les ordres ! Les autres sont secondaires dans l’affaire de la bombe atomique. Il a fait disperser ses cendres au-dessus de la Manche à dessein.

    Quel « dessein » ?

    Des douze membres d’équipage de l’Enola *** (le bombardier qui largua la bombe sur Hiroshima) seuls deux ont été incinérés.

    Paul Tibbets Jr,le pilote et commandant,mort en 2007 à l’âge de 92 ans)a été incinéré,à sa demande;ses cendres furent dispersées sur la Manche (à sa demande aussi).

    Il craignait qu’une tombe à son nom ne devînt un lieu de rassemblement pour militants anti-atomiques.

    Le second est Morris Richard Jeppson , spécialiste ès-bombes;c’est lui qui arma la bombe. Sa seule mission fut celle d’Hiroshima.
    Je ne sais pas pourquoi il n’a pas été enterré.
    DEATH 30 Mar 2010 Las Vegas, Clark County, Nevada, USA
    BURIAL Cremated, Ashes scattered, Specifically: Ashes scattered over the Nevada Desert.

    C’est Thomas Ferebee qui a « appuyé sur le bouton »;il est enterré au cimetière de
    Wesley Chapel United Methodist Church à Mocksville, Davie County, North Carolina, USA

    https://www.findagrave.com/posthumous-reunion/185

    • A bord d’un avion c’est comme à bord d’un bateau, il y a un seul commandant suprême c’est le pilote qui tient le manche !
      Mais ne vous affolez pas Lormier ! La prochaine bombe atomique sera délivrée par un drône et bien malin sera celui qui connaîtra le nom de celui qui tient le joy-stick au fin fond d’un bunker du Nevada !

      Je vais plus loin encore et je rejoins alors Elon Musk et Stephen Hawking, la logique de l’automatisation c’est comme la logique de la dissolution des langues vernaculaires, la disparition de l’humain singulier au profit d’une humanité robotisée.

      • « Le second estLe second est Morris Richard Jeppson , spécialiste ès-bombes;c’est lui qui arma la bombe. Sa seule mission fut celle d’Hiroshima.
        Je ne sais pas pourquoi il n’a pas été enterré.  »

        Il semble que vous jugiez sans intérêt la question suivante:pourquoi Morris Richard Jeppson a-t-il été incinéré,pourquoi ses cendres ont-elles été dispersées ?

        Seriez-vous néanmoins disposé à entreprendre une recherche sur ce sujet ?

        Peut-être le Driout 2018 sera-t-il différent du Driout 2017 ?

        • Il est mort après Tibbets ! Il a imité le commandant de bord …

          La question de fond n’est pas là ! Dans les temps anciens un héros de guerre était un demi-dieu, Achille, Hercule etc avec la bombe atomique il n’y a plus de demi-dieu il n’y a plus que des demi-hommes !

          Cf « Docteur Folamour » de Stanley Kubrick.

      • « drône  »

        Vous voulez franciser ce mot anglais ?

        Vous pourriez aussi le traduire:bourdon.

        Rappelez vous comment le Maître avait dégonflé la baudruche Blanquer en traduisant le mot « twitter »: Blanquer a réagi très vite en « gazouillant fermement. »

        Efforçons nous d’imiter le Maître:c’est notre seule espérance de progresser,fût-ce infinitésimalement.

  75. David Madore un jour faisait le fanfaron : Moi j’ai un gros capital culturel ! Je suis à l’abri des aléas économiques du marché de l’emploi.
    Oui certes jusqu’au jour où les robots détrôneront les fonctionnaires & enseignants !
    Mark Zuckerberg songe à employer des millions d’Américains désoeuvrés du Middle-West – les fameux rednecks qui ont élu Donald Trump – à enfiler des perles afin de se faire élire président des U.S.A. !

    • Que pèse un David Madore face à un gars qui peut mobiliser cent milliards de dollars comme Jeff Bezos ?

  76. Lormier dit que je fais des amalgames de notions avec l’obsolescence programmée que j’applique à la langue naturelle et que j’invoque la matrice !

    La matrice c’est la logique à l’œuvre – elle n’a même pas besoin d’un grand ordonnateur, d’un docteur Mabuse qui tire les ficelles ! Il manque encore le verrou supérieur : l’intelligence artificielle.
    Pour le moment nous avons affaire à des hommes qui sont pris d’une espèce d’hubris comme Zuckerberg.

    • « Lormier dit que je fais des amalgames de notions avec l’obsolescence programmée que j’applique à la langue naturelle et que j’invoque la matrice ! »

      Mes soupçons ont commencé avec le plagiat de 2001 l’Odyssée de l’espace pour le scénario du film de fin d’année proposé aux membres de bdâ. C’est Dave qui vous a trahi.

    • « La matrice c’est la logique à l’œuvre – elle n’a même pas besoin d’un grand ordonnateur,  »

      En somme, vous nous dites que les langues sont mortelles…

      Rares sont ceux qui vous contrediraient.

      Je crains fort que l’anglais devienne une langue morte plus vite que le français;il y a une hybridation extrêmement rapide de cette langue-qui fait que des anglophones de générations et/ou pays différents ne se comprennent plus très bien.

      Le sens des mots évolue…;le problème est qu’une acception récente coexiste avec une acception plus ancienne.

      Un exemple : »to brand »:littéralement « marquer au fer rouge » (acception traditionnelle),d’où des images péjoratives (eg: « branded a traitor » )

      Aujourd’hui « to brand » peut signifier « transformer en une marque commerciale. « Claudia
      Schiffer has been branded » « Claudia Schiffer est devenue une marque »

  77. Flo et moi on s’entend très bien : nous sommes deux artefacts de la matrice !
    Je ressemble d’ailleurs trait pour trait à Keanu Reeves !

    • Keanu Reeves ? C’est ennuyeux… Bon, faisons avec. Il faut que je songe seulement à me faire faire une très très importante augmentation mammaire. On se doit d’être raccords !

  78. Quand l’ex-chef de l’armée française se répand dans les journaux en disant « Nous on tire à balles réelles » il est en plein dans la matrice ! Dans des guerres technologiquement avancées ce sont les civils qui en prennent plein la gueule … cf Irak et Afghanistan.

    • Dobo avec toutes ses citations qu’elle veut nous refourguer, c’est sûr qu’elle a dû recevoir un max de paquets de papillotes à Noël.

  79. Des nouvelles de Dobolino : nous avons été contraints de le laisser ressortir surveiller son territoire, malgré les deux semaines de repos absolu prescrites. Il ne buvait plus, ne mangeait plus, ne chiait plus et plongeait en pleine neurasthénie. Il avait décidé de se laisser crever, suivant cette maxime  » la vie ne vaut pas la peine d’être vécue ».

  80.  » Viens cracher aux morts obscurs
    Le mépris des joies communes
    L’âme haute et l’esprit pur
    Se nourrissent de rancune  »
    J’hésite à mettre le nom de l’auteur, de peur de déclencher une nouvelle crise d’urticaire géant chez Flo.

    • Du tout, c’est très beau.

      (L’ aphorisme de Mauriac aussi conforme à votre commentaire que de vous imaginez entrain de le taper au clavier avec la coupe de cheveux « j’en ai marre de la vie » et reniflant le nez qui coule ; bon, celle d’Eluard faisait tâche – Vous êtes d’accord ? Le choix de Mauriac n’est pas un hasard, vous en avez parfaitement saisi la nuance. Et bien, Vous ne me croirez pas si vous le voulez, Dobo, mais que voulez-vous, ça m’a attristé…).

      • Ah mais j’aime l’ambiance Mauriac, la province catholique, tout ça tout ça ! J’ai même voté Mitterand !

        En fait, j’ai découvert cette citation de Mauriac à onze ou douze ans en lisant le tome 3 de Le Prince Eric, la série de Serge Dalens, dans la collection Safari-Signe de Piste. Mais je sens que j’aggrave mon cas…
        Je me suis aussi délectée de Bernanos, de Julien Green, j’en passe et des meilleurs !

        • Lu Mauriac autour de la vingtaine – trop jeune. Mais je garde comme vous en mémoire un Sud Ouest chaud, calme et lumineux .

          Vous avez été scout ! Le bol. Aucune inscription ne fut possible avec mon père, il ne les supportait pas – la tenue, les rites – C’était sans appel.

          • Ah mais non ! Je ne risque pas d’avoir été scout !!! Mon père fut comme le vôtre. Ma mère a été éclaireuse, dans un truc laïc d’après-guerre. Moi, j’ai juste été délinquante de banlieue.
            Mais j’ai lu les Safari-signe de piste prêtés par une copine fille de communistes. Cherchez pas ! C’est totalement incompréhensible …
            Et j’ai fait l’amour avec un scout Saint-Georges puceau. Ce ne fut pas une expérience enrichissante …

          • N’importe comment, de vous imaginer délinquante de banlieue, nue comme un ver avec un scout Saint Georges, n’est pas plus compréhensible que le prêt des Safari-signe par une copine aux parents communiste.

  81. On ne sait pas d’où peut venir cette force d’attraction entre un lecteur et des auteurs de milieux totalement antinomiques.
    Le pire est que, quand du fait de mes premières embauches, je me suis retrouvée au milieu de ces bourgeois catholiques de province, j’y étais comme un chien dans un jeu de quilles ou un éléphant dans un magasin de porcelaine.
    C’était au temps où notre profession était encore très corporatiste et la femme du vétérinaire était une sorte de mère de Compagnons du Tour de France pour les jeunes vétérinaires ou étudiants qui étaient embauchés. On avait son lit dans la maison, son couvert à la table familiale, sa place devant la télé sur le canapé du salon.

  82. Pour désennuyer Dobo, je cherche un truc con à dire, mais vraiment con et rien à faire ça vient pas. Il paraît qu’on peut pas aller contre sa nature, c’est peut-être pour ça. Parce que con je le suis assez, enfin je crois, mais pas encore assez, c’est pour ça que les trucs vraiment cons ils me viennent pas à l’esprit. Désolé !

  83. Dobo s’emmerde ici aujourd’hui. La faute ?
    L’absence de réverbération dans la salle du blog à Brighelli
    Les intellectuelles magistrales comme Dobo, il faut qu’elles puissent savourer leur propre écho…uhuhu !

  84. « Merveilleuses et rares créatures que ces filles du blog! Ah, si nous pouvions avoir davantage de femmes comme elles ! Ce sont là précisément les femmes qu’il nous faut ! » (extrait d’un de mes monologues intérieurs…qui se prolonge…) »…pour elles ,je suis prêt à tous les sacrifices… ». Fin du monologue ! Le reste s’est perdu dans les bourrasques de vent de la région qui font vibrer le coeur de mon scooter.
    C’est vrai que dans les monologues, on n’est pas des masses…Mais on peut faire parler les absents ! En général ils sont mieux, d’ailleurs…
    Allez c’est vrai qu’on s’emmerde un peu ici. Ciao !

  85. Le 30 décembre 2017 à 21 h 51 min,
    dobolino
    a dit :
    « … j’ai fait l’amour avec un scout Saint-Georges puceau. Ce ne fut pas une expérience enrichissante … »

    Pour lui,si,sans doute.

      • La souffrance du scout est une expérience fondatrice qui vous permet d’entrer dans l’ordre ! Dites-vous bien que vous avez adoubé un chevalier grâce à votre sceptre magique (ou bien grâce à votre sexe magique) !

        • Ah ! Le sceptre magique me manque, Driout ! On sait ça depuis Freud et je ne connais pas une petite fille qui n’ait pas essayé de faire pipi debout …

  86. Pour en revenir à nos citations, Flo, celle d’Eluard fait pendant à celle de Mauriac. L’un tient pour Dieu, l’autre pour l’inconscient individuel ou collectif. Vous, vous réagissez en  » sartrienne » et les deux propositions vous hérissent.
    Quant à moi, je reçois la phrase de Mauriac sur le mode psychanalytique, Dieu étant en fait notre inconscient. Mais, avec Sartre, vous niez farouchement l’existence de l’inconscient, alors que moi, elle ne fait que m’exaspérer, entravant ma raison et entrainant avec elle une série de catastrophes. Mais, je sais bien que le moteur de mes rencontres est mon inconscient et qu’il m’appartient d’analyser quels furent les moteurs de cette rencontre, bénéfique ou désastreuse. Et de transformer ce désastre en progression.
    Et hop ! une autre citation:

     » Quand je vous aurais vu, quand je l’aurais haï,

    J’en aurais soupiré, mais j’aurais obéi,

    Et sur mes passions ma raison souveraine

    Eût blâmé mes soupirs et dissipé ma haine. »

    • Vous inversez ma tendance à la votre. Je le répète, je le replace dans la sémantique de l’auteur.
      Vous vous en défendez, mais Dieu incarne la conscience est frôle la raison incarné par le « mérite » dans la citation de Mauriac – le mérite comme justice divine immanente figé dans une destinée – il n’est en rien l’inconscient. Et c’est bien de l’absence de l’inconscient que je dénonce sur un choix fait en conscience. Ils gouvernent à eux deux non la raison mais le libre arbitre. (je viens de la relire, je respecte et lirait volontiers Mauriac mais c’est vrai : elle me colle des boutons).

      Oui, que vous receviez la citation de Mauriac sur un mode analytique n’appelle à aucune critique. Mais tous n’ont pas votre force d’analyse (et je sais de quoi je parle).

      Je préfère indéniablement celle d’Eluard : elle est informelle, ouverte par la subjectivité du rdv.

      • D’ailleurs, un dernier truc. Il ne parle pas de la vie mais de la destinée. Destinée dont la temporalité sacré – elle est immuable – nous place de fait dans la passivité à devoir subir l’inconscient et non dans l’action à le chercher et le combattre.

  87. Le 31 décembre 2017 à 5 h 38 min, Flo a dit :

    Dobo,
    Avez-vous lu R. Brautigan ?

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    Stéphane MALLARME (1842-1898)

    Brise marine

    La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
    Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
    D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
    Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
    Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
    Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
    Sur le vide papier que la blancheur défend
    Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
    Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,
    Lève l’ancre pour une exotique nature !

    Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
    Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs !
    Et, peut-être, les mâts, invitant les orages,
    Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages
    Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots …
    Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots !

    • Richard Brautigan : Un privé à babylone.

      Lecture légère aux situations loufoques comme certaines péripéties de votre jeunesse. Vous avez un talent à Brautigan dans vos narrations. (Vous m’avez fait hurler de rire hier soir avec Scout Saint Georges).

  88. Le « Quand » introduit le second vers du distique (« Polyeucte » juste avant votre quatrain).

    « Je découvrois en vous d’assez illustres marques,
    Pour vous préférer même aux plus heureux Monarques ;
    Mais puisque mon devoir m’imposoit d’autres lois,
    De quelque Amant pour moi que mon Père eût fait choix ,
    Quand à ce grand pouvoir , que la valeur vous donne ,
    Vous auriez ajouté l’éclat d’une couronne »

      • mais non ! C’est un autre sens grammatical, Driout !
        Quand, à ce grand etc, vous auriez rajouté etc
        Signifie : Quand vous auriez rajouté l’éclat d’une couronne à ce grand pouvoir. Proposition subordonnée conjonctive circ de temps

        J’ai pigé ! Merci Driout !

  89. Je reconnais bien volontiers que Corneille est difficile à lire – mais pourquoi faire une langue bien ordonnée si ce n’est pour bien diriger un peuple ?

  90. Qui nous fera à présent une explication marxiste de la citation de Mauriac ? Nous n’avons plus Guy Morel !

  91. Rochefort-en-Terre le village des Schtroumpfs en Bretagne élu village préféré des Français en 2016 est menacé par Daesh car trop Français !
    Noël, noël …

  92. « Bonnet d’âne » la revue de l’ultra-réfléchissement !

    Les miroirs n’avaient qu’à bien se tenir.

    • Certes ! Je n’ai jamais vu ailleurs un type comme vous, Driout, capable de tenir une conversation à lui tout seul, en se répondant à lui-même !

  93. Le dessinateur de bande dessinée Tomi Ungerer a été fait commandeur de la Légion d’honneur ; pendant la guerre les Nazis lui interdisaient de parler en Français à sa mère et après la guerre ses professeurs lui interdisaient l’Alsacien au collège jusqu’à le renvoyer manu militari.

    Cela laisse songeur n’est-ce pas ?

  94. Je n’ai jamais vu abattre le cochon mais je crois que je n’aimerais pas du tout. J’aime les cochonnailles mais j’ai des difficultés avec la souffrance animale. C’est encore plus antinomique que mon goût précoce pour la littérature bourgeoise catholique de province …

    • Bonne année à vous.

      Que la Puissance * soit avec vous.

      * sans la Vitesse, la Force n’est rien (Yoda, épître aux Palpatins 3,14)

  95. Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai toujours eu en horreur le  » Jour de l’An », symbole de rentrée scolaire pour un interminable trimestre sans espoir.
    Je crois bien que c’est le jour de l’année qui m’irrite le plus !Puis l’abominable mois qui suit, avec le sempiternel  » Bon An né et surtout la santé, parce que la santé, c’est le plus important, vois …  »
    Ici, on dit BON AN Né
    ( ou Née ? je n’ai aucune certitude sur l’accord. C’est de la tradition orale )

    • Non mais c’est quoi ce lien pourri ? Le premier truc qu’ils font, c’est me demander du pognon ! Ils seraient pas juifs ou arabes, vos potes, Arthur ?
      Quelle pourriture, ces fachos ! Beark !

      • Dis donc,  » média presse info  » ! Si t’as besoin de 48 000 euros, tu te les gagnes en allant sur les chantiers avec Mohamed ou en nettoyant les chiottes avec Fatima !

          • Expliquez-moi comment vous faites, Arthur, pour trouver des sites aussi pourraves, aussi frelatés, sans le moindre effort apparent ?

          • C’est une mine, ce site ! Merci pour la franche rigolade !
            Et c’est JPB, l’adepte de Sade et/ou des Lumières que vous associez à ça ?
            Forcément sublime !
            Tu le vois, toi, le Brighelli, adhérant au catéchisme selon « Saint  » Pie X ?

          • Les voies du Seigneur sont toutes pénétrables, certaines plus encore que d’autres.

            PS : En étronique numérique, certains sites ont des odeurs. Un jour viendra où on tentera de nous fourguer des tablettes à émission d’odeurs qui fonctionneront en synthèse additive où la cartouche pestilentielle devra être changée beaucoup plus souvent que les autres.

          • Les sites n’ont pas toujours quelque chose à voir avec les faits qui y sont narrés. Si vous n’êtes pas capables de lire un truc en opérant un tri sélectif personnel, ne lisez plus rien…
            Moi je lis de tout, de l’ultra gauche à la droite néopaïenne, en passant par Bonnet d’âne.
            Peu importe qui dit et colporte ce que je lis (et tente de vérifier par ailleurs ce qui n’est pas simple), ce que j’ai trouvé intéressant dans cet article, c’est le ghetto berlinois.
            L’Islam a des conséquences sympathiques sur nos sociétés occidentales et la Charia chérie s’installe.

  96. Fiston qui st sympa m’a aidée à effacer toute ma navigation de cette dernière heure pour éviter qu’on me propose les œuvres complètes de Marion Sigaut ou qu’on me propose de léguer mes biens à Suavelos

  97. Je vous souhaite une année de 365 jours bien comptés – voilà des voeux modestes mais réalistes !

    P.S Vous apprécierez leur caractère succinct en comparaison du discours fleuve du président jupitérien.

      • Il trousse les vieilles en les endormant avec des discours soporifiques ! Pas du tout la même méthode qu’Hervé qui élit la dive bouteille et les entraîne à la cave pour une tournante style les chiffres et les nombres.

  98. Cela semble devoir me coûter mais formuler des voeux pour vous tous ne m’engage guère puisque vous ignorez lesquels…Hurkurkurk ! Comme logiquement on est censé se faire tout seul dans la vie, on n’a pas besoin, à ce titre, des voeux des autres à moins de les voir et les accepter comme des subventions. En fait je m’abuse moi-même en disant cela, enfin je ne vois plus tout à fait les choses comme ça aujourd’hui car maintenant je nous vois plus volontiers faire partie d’un tissu global qui recouvrirait la Terre entière et qui serait la vie. C’est d’ailleurs peut-être la seule information valable, pertinente, qui fait que les gugusses en soucoupes volantes qui passent nous voir de temps en temps rentrent chez eux, si tant est que…
    On est alors balloté toute sa vie, et on fait probablement ce que ferait n’importe qui dans la case de la matrice de circonstances et d'(in)attendus qu’on désigne comme notre place dans ce monde.
    Et c’est justement pour cela qu’il est intéressant d’essayer de comprendre ce qui se passe, et alors là, les voeux sont utiles, puisque l’on ne sait même pas de qui ou de quoi l’on dépend…Personnellement, j’essaie de dépendre le plus possible de ma déraison : ma raison raisonnante n’est là que pour justifier mes décisions, toujours folles, diisons celles que je prends pour bâtir un bon dossier soi-disant éclairé par les Lumières…les plus lumineuses étant celles des bougies qui éclairent la cave sombre où sont les bonnes bouteilles à boire avec des amies.

    • On a retrouvé un des « Trois Brigands » d’Ungerer ! Il vole les filles et les bouteilles, les bons mots et les places et ensuite il prétend n’être qu’une espèce de moisissure à la surface de la Terre !
      Sous la cape cherchez le violeur d’apparence …

  99. Que la nouvelle année – dont je n’ai que braire- vous soit favorable.
    En réalité, il ne s’agit que d’un petit pas de plus vers la tombe.
    A table!

  100. Vous connaissiez le prix Hans-Christian Andersen remis tous les deux ans par la reine du Danemark ? Deux prix pour les livres pour la jeunesse sont décernés, catégorie auteur de texte et catégorie dessin. La France a obtenu un prix dans chaque catégorie, Tomi Ungerer en dessin en 1998.

  101. Il n’y a que des cultures régionalistes ! Le monde est une mosaïque de vieilles religions dégénérées et de contes de bonne femme !
    Maintenant libre à vous de vivre dans la matrice du merveilleux Zuckerberg pour son plus grand profit !

    Dugong dis-moi toi qui te crois tout-sachant ce que c’est qu’une culture sans borne ni frontière temporelle ? Hormis le Vagin de la Reine dans lequel Hervé veut se plonger tout-entier …

  102. Un petit morceau d’histoire de France ! La marraine de ma sœur qui est Alsacienne par son père – Weber fils d’un gendarme alsacien et d’une Corse – lui avait offert « Les Trois Brigands » de Tomi Ungerer.
    Il travaillait à l’Alsetex installée en pleine forêt de Malpaire – il y avait donc une cité alsacienne à Précigné près de Sablé dans la Sarthe.
    Cette usine fabrique des munitions notamment toutes les grenades et après la guerre de 14/18 on l’installa dans l’ouest de la France avec ses ouvriers alsaciens. Voilà le résultat de la petite et de la grande histoire.

  103. Evidemment on peut donner au mot culture un autre sens qui aurait fait frémir Mlle Resse mon professeur de français : c’est l’agriculture du cannabis dûment légalisé en Californie !

    • Donald Trump veut lutter contre les opioïdes et d’un autre côté on légalise la résine de cannabis aux U.S.A. ! Voilà deux cultures antinomiques …
      Comme si Mendès-France qui avait mis fin au monopole des bouilleurs de cru au lieu de promouvoir le verre de lait quotidien s’était présenté à la télévision débutante dans une fumerie d’opium !

  104. Outre savoir apprendre à lire aux gosses avec n’importe quelle méthode aussi vérolée soit-elle, Catmano cuisine le lièvre avec un art consommé. C’était sublime !

  105. en civet traditionnel haut provençal mais très réussi.

    Dobo le chat récupère peu à peu. Il faut de la patience et c’est ce qui lui manque le plus. Du coup, ça lui coupe totalement l’appétit. Il claudique mais va quand même faire le tour de son territoire de chasse plusieurs fois par jour, question de laisser ses marques.

  106. Mais il recommence à nous faire des câlins, ce qui est plutôt un signe positif. Il sort du gouffre de la dépression.
    Et il n’a pas touché du tout à ses points de suture, ce qui lui a évité le calvaire supplémentaire de la collerette.

  107. C’est l’ex de Catmano, le père de ses enfants, qui lui avait enseigné l’art de cuisiner le gibier selon les rituels traditionnels. Il aura au moins servi à ça …

    On ne mange plus de lièvre, à présent, dans notre région. Aucune carte de restaurant n’en propose et il est très peu chassé. Dans ma clientèle, je dois avoir un chien de lièvre pour 50 chiens de sanglier.
    J’ai quelques passionnés de chasse au lièvre mais c’est plus pour voir travailler les chiens que pour tuer les lièvres et ils ne tuent pas plus d’un lièvre pour vingt débusqués. Ce sont en général des chasseurs haut de gamme guère intéressés par la tuerie, contrairement aux chasseurs de sangliers, capables d’en tuer jusqu’à vingt en un week-end.
    Ce qui fait que, malgré la maladie, on voit de plus en plus de lièvre. Celui qu’on a mangé aujourd’hui était un suicidaire qui s’était jeté sous les roues de la voiture du compagnon de Catmano. Il était tellement gros qu’on n’a pas réussi à le finir, à cinq convives dont fiston qui a un bon coup de fourchette.

  108. Bon sang de bonsoir, que la vie est belle ! C’est vraiment un plaisir sans cesse renouvelé, de vivre !

    ( sauf quand on a un lumbago ou une rage de dents )

  109. Quant aux chiens d’arrêt, ce sont pratiquement tous des  » bécassiers « . Je n’ai jamais mangé de bécasse. C’est bon ?

      • Ici, les chiens d’arrêt s’occupent de bécasses, mais aussi de perdrix et de faisans. Et ils sont magnifiques quand ils sont en arrêt. Je ne parle pas de mon chien de canapé, qui est une récupération toute cassée mais néanmoins splendide.

    • ça va leur faire des chouettes économies, à la famille d’Orléans ! Plus de pension à payer pour sa maison spécialisée. Beau cadeau de noël que Dieu leur fait en rappelant à lui le prince François …

  110. Ici, il n’y a pas de faisans, hors lâchers d’ouverture. Ils sont pitoyables, complètement désemparés sortis de leur poulailler industriel. Mais les chasseurs d’opérette de l’ouverture ont vite fait d’abréger leurs souffrances. Une fois détruits ces malheureux volatiles qui viennent quasiment te manger dans la main, ils ne vont plus chasser car ils sont totalement incapables de débusquer un vrai gibier sauvage.
    J’en profite pour vous expliquer le but de ces lâchers. Les ACCA font des lâchers pour vendre des cartes à ces abrutis stupides et cruels. Ça fait entrer de l’argent dans les caisses et dès début octobre, ayant tué tout ce qu’ils auraient pu acheter au supermarché, ils ne vont plus à la chasse et ne polluent plus le paysage de leur dangereuse présence. L’argent une fois dans la caisse, on peut payer les dégâts occasionnés par les sangliers et les cervidés dans les zones cultivées ou aider les agriculteurs à se prémunir en leur fournissant clôtures électrifiées et postes électriques sur batterie solaire.
    Les lâchers d’ouverture sont répugnants mais entre ça et l’abattoir …

      • Et heureusement que le faisan se tue avec du petit plomb car sinon, il y aurait bien plus de morts accidentelles par arme à feu.
        Je connais un gars qui a un plomb fiché dans le myocarde depuis ses vingt ans.
        Normalement, tirer sur un oiseau doit se faire en vol, fusil dirigé vers le ciel. Mais comme ces bestioles ne savent pas voler, ou à peine voleter, nos joyeux Nemrods les tirent quasi au sol et s’il y a un autre abruti en face, il se prend une bonne volée de plombs dans les tibias et le tireur se prend un retrait de permis de chasse.

        • Quant à l’Orléans, ça ne se tue pas. Ça arrive toujours à tirer son épingle du jeu, quitte à voter la mort du Roi Bourbon pour ce faire. Quand ça n’a pas une toxoplasmose congénitale, c’est très dégourdi, comme gibier, l’Orléans.

  111. Dugong, à ma connaissance, je n’ai jamais mangé de chat. A mon avis, ça se rapproche plus du lapin. A chaque fois que j’ai mangé du lièvre, c’était du lièvre certifié. En ce qui concerne le « lapin », il est possible que j’ai mangé du chat. Je me souviens que quand j’étais lycéenne, il y avait une myriade de chats à proximité des cuisines. Un jour, on a eu du lapin au menu de la cantine, et de ce jour, nous n’avons plus vu un chat. Alors, peut-être …

  112. Avant, on avait beaucoup de perdrix, même des bartavelles, mais il n’y en a plus. Certaines ACCA ont tenté la réintroduction, en interdisant la chasse durant cinq ans ou dix ans, mais ils n’ont pas réussi à se réimplanter.

    • Cette nuit, j’ai rêvé qu’il nous avait ramené une souris. Mais elle se transformait en une marmotte en peau qui est dans la chambre de ma fille. J’étais tellement déçue que ça m’a réveillée …

      • Il n’est pas encore en état pour chasser. Pas assez de détente, avec une seule patte arrière valide.

      • Etonnant que Brighelli n’ait pas encore foncé sur cette information pour faire son civet psychanalytique !

  113. On peut organiser un lâcher de blondes mais je crains qu’Hervé les abatte d’un coup de tromblon !

  114. Est-ce que cela a encore un sens ? La question politique sous-tend les érections d’Hervé … post-coïtum animal triste.

  115. Le 1 janvier 2018 à 18 h 28 min,Pierre Driout a dit :
    « Donald Trump veut lutter contre les opioïdes et d’un autre côté on légalise la résine de cannabis aux U.S.A. ! Voilà deux cultures antinomiques …
    Comme si Mendès-France qui avait mis fin au monopole des bouilleurs de cru au lieu de promouvoir le verre de lait quotidien s’était présenté à la télévision débutante dans une fumerie d’opium ! »
    Les propagandistes trumpiens veulent faire croire que cannabis et opioïdes sont parents;c’est faux.
    Pierre Driout,dont on se souvient qu’il « trollait » pour le compte de Trump pendant la campagne électorale,reprendrait-il du service ?
    Il y a des « overdoses » mortellles d’opioïdes (notamment d’opioïdes à vertu analgésique prescrits par des médecins.) il n’y a guère d' »overdoses » de cannabis.
    http://www.businessinsider.fr/us/science-how-marijuana-compares-to-opioids-2017-2/
    La crise des opioïdes aux Etats-Unis est une crise grave de santé publique.
    Elle ne fait pas que des malheureux;elle a permis la croissance rapide d’une industrie lucrative:celle des centres de désintoxication.les crétateurs de richesse américains se lèchent les babines.
    Quelqu’un se fait mal au dos en jouant au football;son médecin lui prescrit un anti-douleur opiacé;peu de temps après notre footballeur amateur est « accro » à ce médicament…il finit dans un centre de désintoxication.
    L’histoire est pleine de rebondissements;car il y a aussi ceux qui spéculent à la baisse sur les actions de ces entreprises de désintoxication;un mort dans un centre et ça peut être le début d’une dégingolade du titre.
    Le New York Times a publié le 27 décembre un récit passionnant des aventures et mésaventures de la société « A Better Tomorrow » (Un lendemain meilleur),attaquée par un spéculateur talentueux.

    Le 1 janvier 2018 à 18 h 28 min,Pierre Driout a dit :
    « Donald Trump veut lutter contre les opioïdes et d’un autre côté on légalise la résine de cannabis aux U.S.A. ! Voilà deux cultures antinomiques …
    Comme si Mendès-France qui avait mis fin au monopole des bouilleurs de cru au lieu de promouvoir le verre de lait quotidien s’était présenté à la télévision débutante dans une fumerie d’opium ! »
    Les propagandistes trumpiens veulent faire croire que cannabis et opioïdes sont parents;c’est faux.
    Pierre Driout,dont on se souvient qu’il « trollait » pour le compte de Trump pendant la campagne électorale,reprendrait-il du service ?
    Il y a des « overdoses » mortellles d’opioïdes (notamment d’opioïdes à vertu analgésique prescrits par des médecins.) il n’y a guère d' »overdoses » de cannabis.
    http://www.businessinsider.fr/us/science-how-marijuana-compares-to-opioids-2017-2/
    La crise des opioïdes aux Etats-Unis est une crise grave de santé publique.
    Elle ne fait pas que des malheureux;elle a permis la croissance rapide d’une industrie lucrative:celle des centres de désintoxication.les crétateurs de richesse américains se lèchent les babines.
    Quelqu’un se fait mal au dos en jouant au football;son médecin lui prescrit un anti-douleur opiacé;peu de temps après notre footballeur amateur est « accro » à ce médicament…il finit dans un centre de désintoxication.
    L’histoire est pleine de rebondissements;car il y a aussi ceux qui spéculent à la baisse sur les actions de ces entreprises de désintoxication;un mort dans un centre et ça peut être le début d’une dégingolade du titre.
    Le New York Times a publié le 27 décembre un récit passionnant des aventures et mésaventures de la société « A Better Tomorrow » (Un lendemain meilleur),attaquée par un spéculateur talentueux.

  116. Maintenant que Dobo, le chat, va mieux il est temps de se pencher sur la lourde responsabilité de ses maîtres qui l’ont surentraîné pour qu’il se qualifie sur 400m haies aux prochains JO de Tokyo.

    Rupture des ligaments croisés, il s’en sort bien : qualifié en slalom géant, il aurait pu passer à la casserole à PyeongChang…

    • Voilà qui répond à une question que je me posais:comment ce chat s’est-il rompu les ligaments croisés ?

      Etait-ce en grimpant aux rideaux (chose que sa maîtresse nous dit ne plus faire…mais 2018 sera peut-être l’année de la re-découverte;58 ans,un bel âge pour initier des puceaux.)

      Demeure une deuxième question:chez l’homme on greffe du ligament prélevé ailleurs;chez le chat comment fait-on ?

      • La première, je n’ai pas la réponse mais c’est sûr que ce n’est pas en grimpant aux rideaux, jeu de chaton stupide. Il est trop mature pour ça.
        La deuxième: sur des chats, ou des chiens de petit poids, on met une prothèse externe au genou, qui va du fémur au tibia pour stabiliser le mouvement de tiroir. Sur les grands chiens, on fait une ostéotomie de nivellement du plateau tibial ( dite TPLO): http://www.vetdomitia.fr/informations-sante/os-et-articulations/tplo-osteotomie-tibiale

        • En plus, Dobo n’est pas en surpoids, très musclé et très souple. Il a dû glisser du toit verglacé ou rester pendu par la patte. Autre hypothèse, son âge avancé, treize ans et demi, avec une usure du ligament qui a lâché sur un choc raisonnable. Mais vu l’étirement du ligament collatéral latéral, non rompu mais très distendu, il y a fort à parier qu’il y a là une belle entorse accidentelle qu’il aurait aussi bien pu se faire à deux ou trois ans;

  117. Je n’ai jamais vu de lièvre agrégé ! J’ai vu souventes fois du lièvre désagrégé par une roue ou un carter de voiture. Aplati, broyé, non cuisinable, ou alors en pâté.

    • C’est une race en voie de disparition. Il en reste quelques-uns mais ils ne sont pas protégés et avec le réchauffement climatique dans les biotopes qu’ils fréquentent, rien ne va plus. Ils sont souvent tellement contents d’eux qu’à force de se mirer dans n’importe quel étang ou ruisseau, ils se retrouvent coincés par le premier chien venu. Même pas besoin du chasseur. Le premier chien courant qui passe, couic !
      En étant plus précis, on constate que la hase n’est pas réellement en danger parce que beaucoup plus fine et rusée. Le capucin, en revanche, surtout dans les terriers préparatoires ( c’est le nom qu’on donne aux terriers de luxe ) , se raréfie dangereusement. Les scientifiques ont mis en évidence chez ces individus une propension trop forte à l’auto-contemplation et à l’auto-satisfaction qui leur vaut d’être malencontreusement surpris et croqués en un temps record.

      • Et comment se fait-il que Brighelli soit encore là ? Vous le décrivez pourtant avec une très belle exactitude !

          • A moins qu’il attende d’aller au bout de la toute nouvelle classe exceptionnelle ( réservée dans les faits aux pédagos qui se sont illustrés dans les meirieuseries, les chefs d’établissements, les conseillers pédagogiques, les formateurs en tout genre, les coordinateurs de disciplines, les participants aux conseils pédagogiques et les profs de classe préparatoire ) qui vient d’être créée et qui obligera les profs à continuer jusqu’à pas d’âge. Pas beaucoup de risque dans les lycées quand on est un lièvre de base. On est tellement claqué par les conditions qui nous sont faites et les élèves sont tellement crevants que je ne vois guère de collègues dépasser les 62 ou 63 même s’ils en ont besoin financièrement.

  118. Logé pour l’heure non loin de la Tour de Londres(*), pourquoi irais-je rajouter mon croa-croa à ces croassements en Bd de si belle qualité ?
    (*)en réalité dans une petite cahute non loin de Westminster où j’ai épinglé un poster de Dobo topless, très utile pour la tétée: mamelle gauche Scapa, mamelle droite Lagavulin.

  119. J’utilise en fait cette cahute clandestine pour faire du troc linguistique. Jane(*), ma dernière cliente m’a bluffé avec ses tournures idiomatiques dont j’ai apprécié la souplesse:

    Moi: – Jane, je vais t’apprendre le langage de la Jungle … Approche un peu et accroche-toi bien.
    Jane: – Oh oui, mon beau singe ! Causons ! … Causons la langue rugueuse des primates de la forêt !
    Moi: – Tu vas le sentir passer, ma petite ! Penche toi un peu pour faciliter la comprenette …
    Jane: – Par le grand Will, quelle syntaxe ! Voilà un langage qui passe moins facilement que celui de l’Anglais de Kensington !

    (*)le prénom a été changé.

  120. Méfiez-vous Fantôme, MG Lewis nous murmure que dans cette tour bien des capucins disparurent, certains en proie à un mal étrange après la consommation de ce que les autochtones nomment kidney pie mais peut-être était ce tout simplement un civet de lièvre, allez savoir ! D’autres, de manière plus étrange encore. On les vit courir sans but apparent, poursuivant leur image, peut-être, se prendre les pieds dans leur robe de bure, choir bêtement et disparaître à jamais.

  121. Brighelli vous laisse rissoler dans votre bonheur ; après cela il retournera les pommes sautées et il les croquera une à une …

    • Pas bien méchant ce que je raconte, Driout ! Mais je ne doute pas que, courageux, vos attendiez le feu vert pour achever certains lièvres.

    • Bah évidemment qu’il les mange ! C’est pas une tafiole ! Enfin en général, il les mâchouille pour extraire le jus. Ce sont les loirs qu’il consomme en entier, sauf la queue. Parfois, il nous laisse les quartiers arrière mais nous sommes totalement idiots.

  122. Quand JPB fera son grand retour de l’île d’Elbe il faudra qu’il rebaptise son blog « Dobo & dépendances » !

  123. Existerait-il des (gn)hommes qui trouveraient que leur vit est à l’échelle sur le dessin de Leonardo ? On remarquera en tout cas que Léonard, pour carré qu’il fût, n’inscrit pas vraiment bien le sien dans le rond.

    D’ailleurs l’homme de HK * qui vient de déjeuner dans notre chaumière m’a fait remarquer que le diamètre intérieur minimum du tuyau pour que le conapt hongkongais soit aux normes françaises est un peu inférieur à 2m55 et non pas 2m50.

    Allez ! Pour la route :
    https://www.youtube.com/watch?v=shA1F44kYyc

    * il me prie de communiquer que sa box étant morte, il n’a pu insérer ici sa prochaine note pourtant déjà prête depuis lurette. Patience !

      • Auriez-vous la bonté d’expliquer pourquoi-après réflexion-vous supprimez ici le sujonctif ?
        C’est avec la locution concessive « tout …que » que l’indicatif est obligatoire,selon la grammaire officielle.

        « tout agrégé que vous êtes… » car il s’agit d’un fait avéré et non susceptible de gradation. tout agrégé que vous êtes,il peut vous arriver de vous tromper.

        en revanche:  » Pour grands que soient les rois… »: quelle que soit leur grandeur (dont je ne dispute pas)… »ils sont ce que nous sommes.

    • Bah ! ça nous laisse le temps de discuter tranquilles des civets de lièvre et des ligaments croisés de chat !

  124. Le 1 janvier 2018 à 18 h 28 min,Pierre Driout a dit :
    « Donald Trump veut lutter contre les opioïdes et d’un autre côté on légalise la résine de cannabis aux U.S.A. ! Voilà deux cultures antinomiques …
    Comme si Mendès-France qui avait mis fin au monopole des bouilleurs de cru au lieu de promouvoir le verre de lait quotidien s’était présenté à la télévision débutante dans une fumerie d’opium ! »

    Les propagandistes trumpiens veulent faire croire que cannabis et opioïdes sont parents;c’est faux.
    Pierre Driout,dont on se souvient qu’il « trollait » pour le compte de Trump pendant la campagne électorale,reprendrait-il du service ?

    Il y a des « overdoses » mortellles d’opioïdes (notamment d’opioïdes à vertu analgésique prescrits par des médecins.) il n’y a guère d’ »overdoses » de cannabis.

    http://www.businessinsider.fr/us/science-how-marijuana-compares-to-opioids-2017-2/

    La crise des opioïdes aux Etats-Unis est une crise grave de santé publique.
    Elle ne fait pas que des malheureux;elle a permis la croissance rapide d’une industrie lucrative:celle des centres de désintoxication.les crétateurs de richesse américains se lèchent les babines.
    Quelqu’un se fait mal au dos en jouant au football;son médecin lui prescrit un anti-douleur opiacé;peu de temps après notre footballeur amateur est « accro » à ce médicament…il finit dans un centre de désintoxication.

    L’histoire est pleine de rebondissements;car il y a aussi ceux qui spéculent à la baisse sur les actions de ces entreprises de désintoxication;un mort dans un centre et ça peut être le début d’une dégingolade du titre.
    Le New York Times a publié le 27 décembre un récit passionnant des aventures et mésaventures de la société « A Better Tomorrow » (Un lendemain meilleur),attaquée par un spéculateur talentueux.

    • Mon cher trolleur en chef,

      C’est la dose qui fait le poison ! C’est valable aussi pour le sexe … Dobo et moi nous avions eu une discussion passionnée pour savoir à partir de combien de baises par jour on pouvait parler de harcèlement !

        • Si vous n’avez pas de réponse c’est que vous comptez bêtement sur vos doigts alors qu’en l’occurrence il vaut bien mieux compter sur sa bite seule.

      • La position du corps dans la représentaion de Vitruve est celle décrite en anglais par le mot « spread-eagle », »aigle aux ailes déployées »-terme de héraldique:on voit un tel aigle sur le sceau des Etats-Unis.

        C’est pourquoi l’adjectif « spread-eagle » (parfois utilisé comme verbe) qualifie un comportement excessivement chauvin.

        « Definition of spread-eagle,adj.
        : marked by bombast and boastful exaggeration especially of the greatness of the U.S. spread-eagle oratory
        from the spread eagle on the Great Seal of the U.S
        dictionnaire Merriam-Webster. »

        Ce n’est pas pour rien que Trump a voulu se faire photographier à côté d’un aigle pour la couverture de Time;amusant petit film:

        https://www.youtube.com/watch?v=M41aZX5ijVM

        Mais (ambiguïté des images!),spread-eagled désigne aussi la posture d’une femme allongée,bras et jambes écartées,prête à l’amour;voir,eg. la vision que se donne Humbert Humbert de Lolita.

        « Naked, except for one sock and her charm bracelet, spread-eagled on the bed where my philter had felled her–so I foreglimpsed her;a velvet hair ribbon was still clutched in her hand;her honeybrown body, with the white negative image of a rudimentary swimsuit patterned against her tan,presented to me its pale breastbuds;in the rosy lamplight, a little pubic floss glistened on its plump hillock.  »
        Lolita. Vladimir Nabokov.

        Les sites spécialisés proposent de nombreux films et images sur ce thème (avec ou sans cordes;)

    • C’est quoi le titre de ce film post-nukléaire au budget apparemment fauché jusqu’à l’extrême, Lolo ?
      « Mad Max contre Super-Nichon », « Born to be wild », « Foire à la ferraille » ?
      J’imagine le pitch en une phrase: « Toi, le beau mec tu seras le héros et toi la fille, tu seras la fille ! »
      Merci Lolo pour cette sublime photo qui a submergé mes yeux, déjà aux bords des orbites, d’un tsunami de ringardise.
      On imagine la réplique du héros sortant de l’automobile de l’avenir:
      – « A l’attaaaque…On est là pour réguler l’espèce ! Eh, oh, poussez pas derrière, les mecs ! »
      ou
      – « Bon les gars, dépêchez-vous, on a loué la carrière de gravier que pour la journée ! »

  125. Conseil avisé :

    Sur la box il y a un gros bouton rouge marqué « Target » ; vous appuyez dessus et vous êtes le roi du monde !

    • La correction des copies est le châtiment infiniment recommencé des enseignants, titulaires du dixième cercle, non référencé chez Dante.

      Verrons-nous émerger bientôt un système d’intelligence artificielle orienté enseignement qui, par delà l’amélioration de sa qualité chez nombre d’entre eux, permettra aux meilleurs d’y transférer une image libératoire de leur magie ? Si cela s’avère, le bon professeur le présentera à ses élèves par un « lui est un autre mais il est moi », ubiquitaire et permanent, en même temps.

      Les élèves pourront à nouveau avoir peur du divin, ce qui est bel et bon.

  126. Carton rouge pour l’auteur de cette avalanche de fake news !

    Nous édifions la glorieuse statue de Jupiter macronisé grâce à notre salive subventionnée, nous ne sommes pas des chômeurs de la défunte presse écrite ! Nous sommes les travailleurs du silence … les nouveaux journalistes.

  127. Les cambuses de la délation …

    Comme chacun sait les grands quotidiens parisiens n’ont presque plus de lecteurs à se partager malgré qu’ils soient subventionnés à mort (il vaudrait mieux d’ailleurs les distribuer gratuitement).

    Donc chacun d’eux va créer une cellule de délation pour mieux dénoncer ses confrères moribonds et devenir la seule et unique Pravda du régime !

  128. La politique n’est pas le lieu de « la vérité » c’est le lieu de la confrontation des intérêts publics et privés – or les médias français sont dans les mains des huit oligarques qui peu ou prou ont acheté la haute fonction publique qui ne sachant plus à quel dieu se vouer a vendu son droit d’aînesse pour un plat de lentilles.
    Le nœud du drame est là ! La vérité de l’Etat français est démonétisée …

    • On s’en fout un peu, en fait ! Ça n’empêche pas les fleurs d’éclore et les renards de vaquer à leurs occupations.

  129. Vous connaissez les mots qu’employait De Gaulle dans les moments solennels : « L’intérêt supérieur de la France commande … » ; c’est à dire que l’Etat par la bouche du général De Gaulle avait déterminé qu’au milieu des intérêts contradictoires des uns et des autres, il fallait faire le choix de l’intérêt général même au milieu des difficultés.

  130. « D’ailleurs l’homme de HK * qui vient de déjeuner dans notre chaumière m’a fait remarquer que le diamètre intérieur minimum du tuyau pour que le conapt hongkongais soit aux normes françaises est un peu inférieur à 2m55 et non pas 2m50. »

    Et vous lui fîtes quoi pour dîner, Dugong ? Un civet de canard 🙂
    Je viens de découvrir trois blogs de cuisine qui sont bien. Trois femmes évidemment, ah ! les femmes, quel génie ! Et dire qu’il faut retourner au bahut sous peu.

  131. Les animaux ne font pas de politique – mais je ne suis pas un animal.

    Donc inutile de me gourmander en me reprochant d’avoir des idées politiques – ce discours n’a aucune chance de fonctionner avec moi. On évitera de vouloir me normaliser ou de me moraliser à mauvais escient. Car je soupçonne de mauvais desseins facilement.

    • Ah mais loin de moi l’idée de vous gourmander. Mais plus ça va, plus je deviens apolitique.

  132. A propos de chat. Ma mère en a deux qui font la pair. Un de goutière l’autre balinais, les deux castrés. Ils ont eu le droit à une parasha pour avoi laisser entrer un loir – c’est pas compliqué, ils ne s’intéressent qu’aux mouches. La bestiole a eu le temps de traverser la salle à manger et de grimper aux rideau pour se poser sur une tringle (impenssable avec les précédents chats). Je leur ai expliqué que les chats en carton s’interrogeant de savoir si l’animal de passage est content de son air’n’b s’était terminé ! Sans quoi, ils finiraient en position spread-eagle cloués sur la porte à titre d’exemple…

    • Ou en civet ?
      Voilà, Macron a raison. Il y a des chats qui ne sont rien et des chats qui sont tout …
      Ils ne seraient pas un peu fraudeurs à Pôle Emploi ou à la CAF, les chats de votre mère, Flo ?

      • Rien de tel, quelle question !

        Toufriquet maîtrisant le sujet de la castration, doit-on s’en étonner.

      • Tout ou rien ?
        Vous souvenez-vous des indemnités de Michel Blanc qui avaient fait scandale dans les années 90. De mémoire, il touchait 90 000 francs mensuel d’indemnités spectacle.
        (il a des pneus neige, et se s’approvisionne chez Mariage Frère)
        La question est de savoir si les intermittent sont des tout ou des rien ?

        • y’en a qui sont des « tout » et d’autres qui sont des « rien » … Puis y’en a qui font partie des abrutis de la mauvaise tranche.

          • Et bien non, les abrutis « qui ne le sont pas » font partie des tout et certains, plus cons que d’autres, en redemandent…
            Bon, quelle catégorie pour mes chats intermittents et leur numéros de claquettes ?

  133. Un bon ligament croisé, pour vos chats, Flo ! De la part de Dobo !
    Avoir un loir quasiment dans la gueule et ne pas profiter de ce mets de choix, ça mérite punition !

  134. « Le pilote et un touriste avaient survécu en sautant de la nacelle ».
    Ça va contre les lois de la physique de rater son suicide en montgolfière quand on est dépressif.

  135. Changer le texte d’ une pièce, d’un opéra est stupide. Cela dit, le féminicide en Italie est une plaie réelle. Mais ce n’est pas en changeant la fin de Carmen que les choses évolueront.
    Il y a encore du chemin à faire, il n’est que de voir ici, celui qui se permet de mettre des photos de femmes enchaînées, ligotées et qui les assortit de commentaires immondes. Consternant. On est entre le beauf. et le plouc. ou le cinglé. Pas ragoûtant du tout.

    • Tout à fait d’accord. On espère qu’il s’agit de simples ploucs …
      En plus, le Musacto, si Carmen ne lui convient pas, il peut aussi écrire son propre opéra, éventuellement avec un roman de Houellebecq, plutôt que tout changer à Mérimée

  136. On nous l’inflige tous les ans :

    http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/4-janvier-1903-topsy-l-elephante-tueuse-d-hommes-est-electrocutee-par-thomas-edison-video-04-01-2013-1608352_494.php

    Le contexte historique opposait violemment Thomas Edison et Nikola Tesla, respectivement champions du continu et de l’alternatif.

    C’est peu avant la fin de l’alternative du continu * que l’éléphant a trinqué **.

    Aujourd’hui, les u.s. sont au niveau d’un pays du tiers monde pour la distribution de l’énergie électrique.

    * j’ose.
    ** il y a lurette, j’ai connu un bistro qui avait pour habitués des ouvriers d’edf. Il s’appelait « bar du triphasé ». Lesdits habitués picolaient à peine moins que les cheminots, incontestables vainqueurs question voies en pente. J’ai des souvenirs émus du « boulot » de nuit que j’effectuais, étudiant, à Saint Lazare et qui se terminait à 6 heures du mat’, rue d’Amsterdam, au café calva avec les chefs.

    • « Le contexte historique opposait violemment Thomas Edison et Nikola Tesla, respectivement champions du continu et de l’alternatif. »
      Cette bataille était finie depuis plus de dix ans.

      Selon l’université Rutgers,ceci est un bobard.

      « It is sometimes said that Edison had the film made to further dramatize the dangers of the alternating current system. It was, according to this canard, all part of the longstanding publicity campaign to discredit AC and promote Edison’s own preference, direct current. But the film could have borne no relation to this so-called “Battle of the Currents,” which had ended more than a decade earlier. Very likely the film company decided to document the electrocution of Topsy because it was of interest to the public. »

      http://edison.rutgers.edu/topsy.htm

      • note liguistique:

        en anglais « marcher à la voile et à la vapeur  » se dit: to be « AC/DC ».

        AC:alternative curent;DC: direct current.

        La dichotomie a donc une forte prégnance sémantique.

  137. Le 4 janvier 2018 à 14 h 13 min,le fantôme d’hervé a dit :
    C’est quoi le titre de ce film post-nukléaire …?

    Le film s’intitule « Wheels of fire »

    La scène où ils attachent la femme en position « spread eagle » sur le capot est à 0h.19mn environ.

    (Les dialogues sont savoureux.On remarquera que le chef s’oppose au viol.)

    http://putlockers.fm/watch/EdBqQkGj-wheels-of-fire.html

    • PS Pour entendre uniquement le passage « L’année 1968 je la salue avec sérénité. »,passeer par la « fiche media » de l’INA et cliquer sur la phrase.

      NB Ceci n’est pas pour Driout qui connaît par cœur les discours de De Gaulle.

  138. Brighelli est en grève de Box ; alors n’ironisez pas sur les honnêtes travailleurs qui picolent dès 10h du matin parce qu’on brise leur outil de travail …

    • « Brighelli est en grève de Box ».
      Je pense plutôt qu’il est heureux comme la sardine qui a passé dix ans dans sa boîte et qui vient enfin d’en sortir.

  139. Brighelli est parti finir ses jours dans les chemins de randonnée, et nous emmerde tous. Faut dire que ce blog est peuplé de crapules de la plus basse extraction.
    « Bonne continuation dans cette vallée de larmes » aurait-il murmuré à Dudu, celui-ci lui tendant un doggy-bag de confit graisseux pour seul viatique.

  140. J’espère que Brighelli, glissant un oeil vitreux dans le trou de sa box résistera vaillamment au retour à Ithaque et j’empêcherai les filles du blog de démailler la tapisserie en attendant son retour. Ne vous inquiétez pas : Brighelli est immortel, comme nous autres…Je ne voudrais pas être macabre, mais comment ne pas l’être, bordel de cul de naine rousse violée par un cyclope borgne un soir de 14 juillet ? « Je suis jeune il est vrai », mais moi-même la Mort me suit pas à pas depuis ma tendre enfance, et je lui cède, je lui cède un peu plus chaque jour, énamouré par tant d’affection de sa part…

  141. Si y faut Brighelli nous a fait vraiment une fugue, sa dernière ! Un appel au secours, même si dans son cas il n’y a plus grand chose à secourir…uhuhu !
    Moi, ma première fugue je l’avais raté, vu qu’ils m’ont retrouvé à 600 mètres, vu que j’avais rien pris à becqueter. Faut pas être trop sûr de soi quand on fugue: si on est trop sûr de réussir vaut mieux laisser les aléas décider de la décision. Du coup, après ce coup foireux, ça m’a plus botté et j’ai plus jamais changé de niche.
    Je vous raconterais bien ma première cuite, mais ça va pas être possible vu qu’elle est toujours en cours.
    Alors, bon week-end et peut-être à lundi et encore…je suis pas trop sûr de revenir parce que j’ai encore les bêtes à traire et la paille à rentrer et puis faut surtout pas se rendre indispensable sinon on peut plus jamais se barrer, comme dit jpb !

    • Hervé est jeune ! Il se rappelle de sa première cuite ! Il y a longtemps que j’en ai perdu souvenir …

  142. Je vous trouve le ventre mou et les reins fragiles. Habituellement, et c’est un rituel, en l’absence de JPB, le blog charrie toujours une foule d’info, d’engueulade, des discours amphigouriques d’Hervé à n’en plus finir – toujours en son absence. Où sont les 500 signes minimum quotidiens du damoiseau Driout ?
    Il y a quand même Monsieur Lormier, il nous a fait la grâce de partager quelques uns de ses trésors iconographiques – le seul au top.

    • C’est marrant de voir comment certains s’accrochent à leur fantôme ou à leur double, triple, quadruple ego. Pas moyen de décrocher vraiment !
      Excellente chose la marche sur les sentiers ! Cela calme. Un excellent anti-dépresseur. Et puis ça évite de passer son temps à chercher sur internet des photos de femmes ligotées aux mains de sadiques et de s’en repaître avec les copains du blog. Bonne randonnée qu’elle soit réelle ou fictive, d’ailleurs. Revenez-nous avec de vraies belles photos !

      • Melocoton, ça ne va pas recommencer ? Si ?

        Bien – Est-ce que, je vous excite un peu ?
        Mon regard, l’idée de mes mains partout sur vous, ma langue mêlée à la votre ?

        Flo

        • Ecoutez Flo, Flo, il n’y a rien de bien dramatique et pas de quoi se mettre en colère ainsi . C’était une simple remarque en passant : je m’étonnais de vous voir mettre en scène votre départ alors que vous étiez toujours là. Rien de plus. Je ne comprends pas pourquoi vous êtes si tatillon sur la question de l’identité. Ce n’est qu’un jeu, ces pseudos. Pourquoi s’énerver ?
          Je ne recommence rien, je ne supporte simplement pas la manière dont vous traitez les femmes sur votre blog, que ce soit quand vous les abaissez avec des photos immondes ou quand vous les humiliez comme vous l’avez fait à plusieurs reprises. C’est tout.

  143. J’irais volontiers me promener sur les chemins, n’était le souci de mon CA et de ma notoriété cynégétique. Plus que huit WE et c’est la quille ! A moi le sommet de Vanige et le col des Aiguilles.
    En attendant, je vais lire Walden de Thoreau puis le livre recommandé par Mélocoton, qui a l’ait très chouette mais dont auquel je ne comprends pas exactement comment il a atterri au programme de l’agreg de Lettres Modernes.

  144. A droite de la photo, la montagne enneigée, c’est Chamouse, au dessus de chez moi, sur ma commune. C’est là que les loups se sont fait un festin de brebis …

  145. Le 4 janvier 2018 à 17 h 01 min, Flo a dit :
    « Sans quoi, ils finiraient en position spread-eagle cloués sur la porte à titre d’exemple… »
    Merci pour vos mots trop aimables.
    J’avais bien noté que la position en X (aigle aux ailes déployées,X,homme de Vitruve,étoile de mer) avait retenu votre attention.

    Pour moi,la question de l’ambivalence de cette image prime sur tout le reste;comment se fait-il que le mot « spread eagle » puisse évoquer nationalisme américain et aussi fantasme érotique.

    Qu’en pensez-vous ??

    • La polyvalence du terme ne s’applique qu’à la seule position érotique ; c’est aussi et surtout en premier lieu une figure du patinage artisique. La figure ne saurait être homologuée sous ce terme si une position érotique en était à l’origine.

      • Ceci dit, tout ce qui revalorise l’image des mathématiques est aujourd’hui bon à prendre.

        • a)
          l’érotisme des mathématiques est chose bien connue (je ne crois pas que ce soit une découverte des lettristes).

          latin: »osculari » (verbe déponent):embrasser

          mathématiques: »cercle osculateur »
          voir e.g;
          http://www.bibmath.net/dico/index.php?action=affiche&quoi=./c/courbure.html

          b) L’adolescent moyen d’aujourd’hui ne sait plus écrire la lettre X-qu’il remplace par sc.

          Cela peut-il jouer sur son développement érotique ?

          c) Quand et pourquoi la lettre X a-t-elle été choisie pour désigner le peaurneau ?

          On peut (presque) toujours inscrire une figure dans une autre…
          le X de Vitruve ne prouve rien;il y a aussi ceux qui voient des nombres d’or partout;Keith Devlin,dans une causerie démonte la supercherie.

          • Il ne s’agit pas, ici, de « l’érotisme des mathématiques » mais de la mathématisation de l’érotisme ou, beaucoup plus modestement, de l’enrobage de l’érotisme dans un pseudo-langage mathématoïde.

          • c) Quand et pourquoi la lettre X a-t-elle été choisie pour désigner le peaurneau ?

            Ce X comme inconnue mathématique, et qui se doit de le rester, dédramatise la moralisation du genre sans verser dans son incitatation. Anti sexe et commercial : impecc . Vous auriez préféré cinéma « hum hum » ?

            Tiens ! Quelle appellation auriez-vous imaginé pour ce genre cinématographique ?

          • Dans une approche plus informatique de l’érotisme, X peut être conçu comme une boîte vide qu’on cherchera idéalement à remplir résolument avec une solution unique.

            Ironiquement, une fois occupée, la boîte perd une grande partie de sa valeur érotique.

  146. Y compris se vautrer dans la fange de l’utilitarisme pour maintenir les postes d’enseignants ?

    J’en connais qui font des phrases sur les-maths-ne-sont-pas-une-discipline-de-service et qui vont quand même à la soupe en faisant de la statistique ancillaire et du number crunching pour les essevétés et autres babiologies.

    • X : Intersection de deux infinies de genres opposés (mon cuillère à pot) symbolisant l’absolue puissance.

  147. « Il ne s’agit pas, ici, de « l’érotisme des mathématiques » mais de la mathématisation de l’érotisme ou, beaucoup plus modestement, de l’enrobage de l’érotisme dans un pseudo-langage mathématoïde. »

    distinction subtile…

    Pour noyer le poisson,j’emprunterai à Gilles Deleuze:
     » Je ne dis pas que le narrateur,il est fou;je dis:il y a une immanence de la folie à A la Recherche du Temps Perdu; »

    Il y a une immanence de l’érotisme à la mathématique et réciproquement.

    Et vollà qui montre combien il est utile d’avoir une cuillère à pot ( Sarah m’a montré son petit cuillère;bizarre que « cuillère » soit du féminin.)

    Un coup de cuillère à pot n’a jamais cassé le pot.

    • Une distribution de poisson, même miraculeuse et prise par la queue, a-t-elle un potentiel érotique ?

      • Potentiel extrêmement faible si c’est des thons…

        (il faut savoir saisir une perche; votre perche était vraiment grosse.)

    • J’ai lu il y a deux ou trois ans l’essai de Deleuze sur Proust(*), qui m’avait paru être une glose assez ennuyeuse ; je ne l’ai pas terminé, et pourtant, en général, je le trouve pertinent. Mais là, il avait trébuché. Ce n’était pas un sujet pour lui. Deleuze y enfonce des portes ouvertes, c’est celui même du narrateur de La Recherche, ça n’a aucun intérêt. Les enjeux de la lecture de Proust n’en sont plus là. C’est un peu comme si à propos de le mère Bovary, on disait: en Normandie, on peut s’ennuyer, avoir des pulsions sexuelles incontrôlées, dépenser l’argent qu’on n’a pas et mourir empoisonné. Bof, bof, bof….
      (*)Proust et les signes.

  148. « L’utérus est encore fertile d’où ça a rampé » Bertolt Brecht ; en allemand dans le texte Der Schoß ist fruchtbar noch, aus dem das kroch.

  149. Sans les fesses tout est perdu ma foi ! Et la matrice dans laquelle veut nous enfermer Zuckerberg reste stérile à jamais.

  150. Donald Trump dit Steve Bannon a perdu la raison ; pas exactement mais la vanité blessée a un air de ressemblance avec la folie douce ; Bannon voulait être le marionnettiste de la Maison Blanche, l’éminence grise du règne en excluant le clan familial notamment le gendre Jared Kushner. Loupé ! C’est lui le raté de l’affaire …

  151. Vous cherchez trop bien !
    XX c’est la femme, XY c’est l’homme ; la matrice de toutes choses.

    Le cinéma Y ? C’eut été un cinéma pédé …

    • Finement Carmen tue le brigadier Don José et filme ses ébats en cinémascope avec la bohémienne Mercédès pour faire le buzz sur internet !

      Escamillo le toréador est le monsieur Loyal de ces ébats saphiques où la jeune Frasquita est initiée à se passer des hommes.

      Mérimée tu es bien feinté !

  152. A l’attention de Lormier, chercheur en mathématiques érotiques, qui nous oscul (avit ?) une n° fois avec son cercle osculateur:
    « Le mot « sinus » est un mot latin signifiant « courbe, pli, cavité ». Il a donné en français les mots « sein » d’ailleurs, en italien, le sinus mathématique se dit seno, qui signifie aussi « sein » »

    • Je vois surtout Lormier comme une sorte de savant Cosinus du blog, étalant sa culture sur sa tartine, la faisant distraitement et lourdement tomber par terre du côté de la confiture qu’on n’arrive plus à la décoller.
      On le soupçonne d’avoir plagié Christophe dans ce billet amphigourique (sic) adressé à Flo avec qui il tente en vain de fricoter:
      « Madame, je suis assez bien de ma personne, et membre de plusieurs sociétés savantes. Je suis un mobile qui cherche à se fixer. Voulez-vous être le cercle dont je serai le centre, l’hyperbole dont je serai le foyer, le tétraèdre dont je serai le sommet, la strophoïde [4] dont je serai l’asymptote ? En un mot, voulez-vous de moi pour époux ? »

    • Très intéressant;je n’y pensais pas. Le pli,la fronce,concepts si riches pour un Thomiste;
      a) à l’exposition Degas,Danse, Dessin (j’espère toujours que le Maître,entre deux avions,y passera et nous l’expliquera),on peut lire des propos de Valéry sur le sujet.(la recherche,par Degas du « pli intime » d’un être).
      b) même si je pense aujourd’hui qu’on ne peut pas faire grand’chose des Cahiers, je trouve émouvant de voir quelques originaux exposés ici.
      c) difficile de dire si Degas se posait les problèmes de peinture de la même façon que Valéry…mais il y a des études de noeuds à la saveur très topologique.
      Picasso a été l’un des 250 acheteurs du livre de luxe édité par Vollard (Degas,Danse, Dessin-avec des reproductions de peintures de Degas.)

  153. Sapeur Camember vous venez de faire un trou dans ma pensée ! Prière de le reboucher avant de quitter ce blog … avec les moyens adéquats.

  154. Le 6 janvier 2018 à 0 h 09 min,
    Flo
    a dit :
    « La polyvalence du terme ne s’applique qu’à la seule position érotique ; c’est aussi et surtout en premier lieu une figure du patinage artistique.  »

    J’ai un peu cherché…S’il est exact que le saut en X soit une figure du ballet (dans laquelle,chose importante,les jambes forment un V symétrique par rapport à la verticale) je n’ai pas l’impression que ce soit une figure du patinage artistique-mais plutôt un moment fugace,précédant la réception sur la glace (et dans les images ou films que j’ai pu voir il n’y a pas la symétrie du V.)
    Wikipédia en Français Liste des sauts de patinage artistique
    Position en X
    Position de suspension en rotation en l’air pour les sauts doubles, triples et quads.

    L’axe de rotation en l’air est matérialisé par la jambe droite autour de laquelle s’enroule la jambe gauche croisée par-dessus…
    LES BRAS SONT CROISES OU SERRES SUR LA POITRINE

    http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/1058464#Position_en_X

      •  » je n’ai pas l’impression que ce soit une figure du patinage artistique »

        Heureusement que j’ai été prudent…

        A vrai dire,je ne connais rien au patinage artistique;je pinaillerai quand même; (ma pine est ici, je suis pinailleur).

        La position de l’aigle est définie comme une « attitude »;est-ce la même chose qu’une « figure « ?

        • Absolument, il s’agit d’une attitude, comme celle de l’aigle ou l’attitude d’étoile de mer de la femme au lit qui ne sont pas non plus des figures.

        • [A vrai dire,je ne connais rien au patinage artistique;je pinaillerai quand même; (ma pine est ici, je suis pinailleur)].

          Grillé… Je vous le dis gentiment Lormier R2D2, vous vous êtes grillé grandiose.

  155. Incident sérendipiteux et pas piteux:je suis tombé sur ça:

    https://www.bloomsbury.com/uk/the-semiotics-of-x-9781474273855/

    ce qui prouve que quelqu’un trouve justifié de potasser la question;
    The Semiotics of X
    Chiasmus, Cognition, and Extreme Body Memory
    By: Jamin Pelkey
    voyez la table des matières
    1. Paleo-Gesture and the Vitruvian Man
    2. Spread-Eagle in Sports and Torture
    3. Spread-Eagle Brand Marks
    4. Through the Hourglass
    5. Semiotic Squares and Double-Binds
    6. Foot Fingers and Arm Thighs
    7. XXX: All Alone in the Solipsistic Crowd
    8. XOXOXO: Figure Meets Ground
    et le résumé
    … »This book argues that the origins and meanings of X go far beyond alphabets and archetypes to remembered feelings of body movements – movements best typified in the performance of “spread-eagle” as a posture or gesture. These body memories are then projected onto other patterns and dynamics to help us make sense of the world. « 

    • Merci Guy pour ces magnifiques lignes trigonométriques ! Quel logiciel ?
      J’ai fait longtemps joujou avec les grands softs, genre Mathematica et Maple installés en « version site » sur ma machine à la fac, mais sur mon ordi perso qui tourne sous Debian 9, je suis passé au libre par philosophie et pour avoir une machine propre avec des softs légaux (Je garde encore dans mes signets le calculateur d’intégrale en ligne de Wolfram quand j’en ai une à calculer vite fait que je ne peux pas sous-traiter): Xcas(UJF) pour les affaires courantes, R pour la simulation de variables aléatoires et les stats en général, scilab(INRIA) très bon soft que j’ai utilisé dans les TD d’analyse numérique matricielle que je donnais au premier semestre.

      • J’utilisais Maple et le site wims.unice.fr ( à l’imparfait car je ne crée ni ne procrée plus)mais n’importe quel grapheur basique suffit à condition qu’il accepte les courbes paramètrées.

  156. Carmencita première vedette du cinématographe Edison en 1894 :

    La sortie du film a soulevé des protestations véhémentes de la part des puritains, au prétexte que les tourbillonnements de la danse soulevaient par moments la robe et les jupons, ce qui, à cette époque collet-monté, était une insupportable por.no.gr.aphie. « Carmencita, une véritable danseuse espagnole aux jupons virevoltants qui dévoilent haut ses jambes à une époque où l’on s’évanouie de voir une cheville de femme. »

    En quelque sorte première vedette du X !

  157. Vous êtes au fond de votre lit, avec une méchante grippe ?
    Impossible d’envoyer un petit signe ?
    Attendons le 8, alors, mais quel ennui, cette salle des pas perdus !

  158. Poursuite des investigations linguistiques:

    L’aigle aux ailes déployées (spread eagle) et l’étoile de mer (starfish)

    Curieusement,alors qu’en argot  » starfish » désigne la femme avec qui on s’emmerde au lit,parce qu’elle se contente d’écarter et ne fait absolument rien d’autre, »spread eagle » n’évoque pas du tout cela.

    Un fantasme masculin consiste justement à attacher la femme en position X afin de pouvoir en jouir sans entrave (l’entravée,c’est elle).

    Un fantasme féminin consiste à se faire attacher dans cette même position (par un partenaire de confiance) pour que celui-ci puisse pratiquer les caresses les plus excitantes,au-delà des limites…(quand les bornes sont dépassées…)
    Or,si l’on considère les représentations des deux postures,on constate qu’elles sont identiques.
    (on ne chipotera pas sur:
    i) la femme n’a que quatre membres,l’étoile de mer a cinq branches.
    ii) une étoile de mer peut fort bien courber ses branches,enlacer…)

    Enfin,
    en argot « starfish » peut désigner aussi l’anus plissé (Rimbaud disait plutôt froncé)

    http://s2.quickmeme.com/img/3b/3b93cb0c9d6fd4a9efb3c99c242381c0139aa2af58de5911ab83a47e3de2834d.jpg

      • D’accord.

        Mais vous,un anus ça vous fait penser à une étoile de mer ?

        Une vulve ça vous fait penser à des rideaux de biftèque (beef curtains en anglais ) ?

        Un anus c’est froncé* ou plissé, pour vous ?

        * Rimbaud: « obscur et froncé comme un œillet violet… »

        • Moi ? Un anus me fait penser toucher rectal, vidange des glandes anales, adénocarninome des sacs anaux, circumanalome. Tout ça bien !
          Calcémie of course !
          Et une vulve, à plein de choses aussi ! Episiotomie ?

          • Le tout est que le klebs ne gnaque pas, ou que je le musèle avant !
            J’ai aussi les coups de défense de sanglier dans l’anus ou la vulve. Ça peut être aussi assez coquin ! Les sangliers cherchent à castrer, pas plus cons que la moyenne sont-ils : plus tu empêches la reproduction, moins t’es empoisonné !

    • Faites l’expérience, adressez-vous à un français, demandez lui de prendre la position de l’aigle puis celle de l’étoile et enfin celle de la planche*… Vous n’obtiendrez pas les mêmes positions.

      *J’insiste sur le fait que l’expression starfish peut s’utiliser pour désigner un homme au lit.

      • Ca c’est vraiment intéressant;si vous avez quelqu’un sous la main,pourriez-vous prendre des photos et nous les communiquer ?

        • Et pourquoi ne le feriez-vous pas ? Cette expérience s’adresse à vous.
          Proposez-nous vos selfies, torse nu (comme l’homme de Vitruve) devant la glace de votre salle de bain, en position de l’aigle, de l’étoile et de la planche. Faites tourner, vous savez faire.

  159. e 6 janvier 2018 à 14 h 18 min,
    le fantôme d’hervé
    a dit :
    « J’ai lu il y a deux ou trois ans l’essai de Deleuze sur Proust(*), qui m’avait paru être une glose assez ennuyeuse ; je ne l’ai pas terminé, et pourtant, en général, je le trouve pertinent.  »

    Jeune homme,
    Vous abusez quelque peu de l’adjectif « pertinent »;cela me chagrine, car c’est un tic contemporain.
    En particulier Madame le Ministre de la santé a dit récemment que 30% des soins médicaux n’étaient pas « pertinents »…pour éviter de dire le fond de sa pensée:il sont inutiles.

    pertinent:
    « Qui est exactement adapté à l’objet dont il s’agit.  »
    Voilà le premier sens, le  » vrai » sens de cet adjectif.
    Un individu ne peut pas « être pertinent » en général;toujours est (au moins sous-entendu) quelque objet par rapport auquel cette pertinence se manifeste.

    Empr. au lat. pertinens, part. prés. de pertinere «s’étendre jusqu’à; revenir à, appartenir à; être relatif à, concerner», formé du préf. per- et de tenere (tenir*).

    (source: CNTRL)

    Vous pourriez me rétorquer que Deleuze a écrit des textes qui sont pour la plupart pertinents aux sujets dont il traite,et que l’adjectif (formellement épithète de » Deleuze ») s’applique aux écrits…

    Certes,mais pourquoi ne pas dire « intéressants,éclairants… » ?

    Et la critique que vous esquissez de « Proust et les signes » ne dit pas que le texte est sans rapport avec le sujet, mais qu’il est creux, vain-ce qui est bien autre chose que « non pertinent. »

  160. L’exergue de ce blog est :  » les sots sont ici bas pour nos menus plaisirs »
    A vous lire, j’y adhère à cent pour cent ! J’ai juste rien compris à votre sabir !
    Le chat Dobolino semble récupérer à merveille, dix jours post-chirurgie (vous autres sots des menus plaisirs, il vous faudrait quarante séances de kiné remboursées par la sécu pour arrêter de gémir et une cure thermale de mes fesses également remboursée juste pour vous sécuriser alors que ça ne sert médicalement à rien).
    Dobolino a tiré les fils tout seul ! j’ai eu juste à couper les nœuds et il a été fort civil sur ce coup-là!

    • « … ça ne sert médicalement à rien. »

      Madame Veto,vous êtes vétérinaire,pas médecin.

      • Oui ! J’ai nettement moins affaire avec les placebos qui dévalisent la sécu et remplissent les offices de tourisme et les pâtisseries pour diabétiques en cure !

  161. Deleuze ? Non mais c’est une plaisanterie ?
    L’exergue de ce blog est  » les sots sont ici bas pour nos menus plaisirs « . J’ai toujours cru que Deleuze état inclus ?
    Je dois être sotte, si vous ne l’êtes pas !

    • Tout doux !

      Je vous lâche le morceau : Lormier est une IA * qu’on a connecté au blog pour savoir si elle pouvait en comprendre des éléments de contenus.

      Les résultats sont, disons, surprenants et semblent confirmer que cette compréhension est, tout à la fois, très lacunaire et fortement cumulative.

      * attention ! de la vraie, pas un de ces minets artificiels

  162. @Lormier du 6 janvier 2018 à 20 h 27 min

    Comment dire sans être méprisant qu’il y a des gens auprès desquels on se sent honoré de passer pour un imbécile.
    Ces « professeurs sans le titre », se croient souvent maîtres alors qu’ils sont la plupart du temps toujours esclaves de leurs normes désuèttes*.
    N’étant pas de ceux qui trouvent agrément à jouer les grands maîtres sur le premier sujet venu (suivez mon regard chafouin vers les sangsues du blog), en amalgamant quelques données glanées à la hâte sur Internet, je vais donc t’expliquer ce que j’avais trouvé « pertinent » dans le livre de Deleuze: il prend les lectures classiques, ou convenues, que l’on fait de Proust d’une manière contraire au « bon sens » (celui de la flèche du Temps) en montrant que La Recherche, n’obéit pas classiquement à une sémiotique qui remonte du présent vers un passé qui l’éclaire, mais invente une sémiotique fondée a contrario sur le futur en plaçant des signes qui viennent converger à la fin vers une vérité révélée. C’est une façon très « pertinente » de lire Proust, mais elle n’en exclut pas d’autres. Elle montre surtout à quel point les rencontres, le hasard est le moteur de la Recherche. C’est ça que j’appelle « pertinent » !
    Sinon, pour répondre à Dobo, je n’ai pas d’admiration éperdue pour Deleuze, je demande à voir…tout comme l’irruption des sciences humaines dans la littérature en général.
    Ce qui m’a déplu dans son livre, c’est simplement que Deleuze se démarque de Proust. Ce n’est pas une analyse, c’est un résumé, –le sens de mon exemple de la Mère Bovary–, ça ne sert à rien. Autant lire Proust lui-même, non ?
    Les grands concepts proustiens ne sont pas ce qui m’intéresse chez Proust, c’est même en un sens le plus anecdotique, même s’il y a des pensées d’une profondeur abyssale, mais ça me parait tout juste bon pour les cours magistraux qu’on ne manquera pas de vous dispenser ici ou là. Ce que j’y goûte, c’est le détail, la tournure de phrase qui nous surprend, la chose dite sans que le narrateur lui-même, et peut-être l’écrivain, le sache. Une quasi « Sous-Recherche » -mais pas du tout psychanalytique, je ne suis pas du bâtiment- où le petit lecteur que je suis a élu domicile et où il se trouve bien. Impossible de parler de ça ici… Avec Brighelli, peut-être, mais sûrement pas avec toi !

    *je laisse le ‘t’ en trop…par pur sadisme orthographique.

    • @hervé,

      Pas fâcherie, mon bel esprit ! Vous avez ceci de commun avec Lormier : Sans aucun dédain, vous savez vous montrer généreux.
      (tu taquines parfois ; accepte l’idée de l’être de façon amphigourique)

      • Exactement comme vous, Hervé, en ce qui concerne la délectable lecture de Proust ! Une formidable maîtrise de la langue française qui fait que chaque phrase est une pure jouissance, même si on a parfois psychanalytiquement ou sociologiquement envie de lui tirer des baffes, de le mettre au sol et de le piétiner.

        • Pas juste, j’avais répondu aussi sur Proust, mais cela ne devait pas être PC…La machine a mangé mon message. Tant pis…

    • « Ce que j’y goûte, c’est le détail, la tournure de phrase qui nous surprend… »

      Très bien,vous êtes donc un bon lecteur (au sens nabokovien du terme).

      Dans le développement que vous donnez sur Deleuze, l’adjectif « pertinent » a sa place.

      Je me félicite donc de vous avoir adressé une remontrance:il serait dommage (désespérant) qu’un jeune homme doué comme vous contribue à l’assassinat du français.

      Je suppose que vous avez lu « C’est le français qu’on assassine »,par Jean Paul Brighelli.

  163. Deleuze ou l’éternelle coquette ?

    Je crois qu’il a créé un style bien à lui : « La coquetterie philosophique ».

    Car le philosophe, malgré qu’il en ait, c’est d’abord un style littéraire qui prend ombrage du langage de la trivialité et des lieux communs auquel Léon Bloy dans son style furibard habituel a fait un sort.

  164. Deleuze est incomparable dans les protocoles minuscules ; avant de baiser jamais il s’entoure de tout un luxe de précautions, vérifie les titres et les identités du prétendant, l’écarte s’il pue un peu trop la sueur du réel et fait des entrechats pour montrer son contentement de cette cour langagière.

    • Il a un peu raté son époque ; on l’imagine sous Mazarin dans le salon d’Arthénice composant des rébus philosophiques et les donnant en première lecture chez la marquise de Rambouillet, offrandes à la guirlande de Julie ! C’est le plus féminin des philosophes précieux et profanes. Il chasse la virilité de l’existence avec dédain d’un revers de son éventail philosophique. Il a traîné dans toutes les ruelles …

  165. Il faut débrancher le blog : France Gall est morte !

    La fille qui chantait debout, je ne sais pas pour vous mais pour moi cela veut dire beaucoup !

    • D’un autre côté elle aurait chanté couchée … cela aurait fait jaser.
      Avec Michel Berger et Luc Plamondon la chanson française a atteint un sommet de niaiserie qu’il sera difficile d’égaler.

      • D’accord avec toi pour dire que Michel Berger et sa brebis Galleuse c’était de la niaiserie puissance 10 mais on voit bien que tu ne t’intéresses plus au contenu des charts actuels; à leur écoute ça te fait le même effet que si tu te remémorais les pires moments de ta vie.
        Heureusement pour sa postérité qu’elle a gagné le gros lot au tirage/grattage avec Gainsbourg dans sa jeunesse, sans qu’il lui colle une descendance de morpions qu’elle aurait pu se trainer pendant 20 ans et plus après un moment d’égarement.

        • Ah ! mais pardon grâce à Christine Angot je sais que Gauvain Sers disque d’or est à chier caca boudin !

  166. Quand même, la chanson « Annie aime les sucettes », rien que d’y penser, j’en réagis « mémoriellement » au niveau de ma mentule agile.

    • Un objet d’études fabuleux cette chanson ! L’allèchement de la confiserie provoquant un désir sexuel insatisfait chez la vierge sensuelle.

      • Insatisfait…insatisfait… Tous les érudits (Driout, Lormier) ne sont pas d’accord sur ce point d’histoire.

  167. Ce qui est troublant c’est que les correspondances amoureuses auront disparu avec le mail ! Ca c’est vraiment un grand remplacement pour parler comme Renaud Camus.

  168. Quand Serge trempait son zguègue dans un 102, il demandait à la petite France d’y goûter pour vérifier que ses proportions étaient bonnes.

  169. Dans La Belle au Bois Dormant, le prince embrasse une fille endormie sans son consentement. Ce conte doit donc être interdit ou revu et corrigé pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes. C’est une demande très sérieuse d’une psych***… américaine

  170. Exclusif pour BdA : Aznavour envisage de faire sa dernière tournée d’adieu avec Bouteflika en première partie qui présentera son numéro d’illusionniste bien connu.

  171. le 6 janvier 2018 à 21 h 48 min,
    dobolino
    a dit :
    Moi ? Un anus me fait penser toucher rectal, vidange des glandes anales, adénocarninome des sacs anaux, circumanalome. Tout ça bien !
    Calcémie of course !
    Et une vulve, à plein de choses aussi ! Episiotomie ?

    En somme votre profession vous a si bien envahie que plus jamais votre imagination ne vagabonde;à moins qu’il ne s’agisse d’un effet de vos puissants mécanismes de refoulement:comme l’analyse mettait ces mécanismes en difficulté,vous avez mis fin à votre psychanalyse et traité votre thérapeute de conne-soulagement passager.

  172. « Le 6 janvier 2018 à 21 h 48 min, dobolino a dit :

    Moi ? Un anus me fait penser toucher rectal, vidange des glandes anales, adénocarninome des sacs anaux, circumanalome. Tout ça bien !
    Calcémie of course !
    Et une vulve, à plein de choses aussi ! Episiotomie ? »

    Nous nous connaissons virtuellement depuis tant d’années que je puis me permettre de vous faire part de mon affliction face à votre déclaration.
    Je connais depuis longtemps votre désintérêt pour le sexe.
    Il m’attriste.

    Le(s) sexe(s), furieux, tendre, passionné, conjugal ou extra, classique, transgressif, homo, hétéro, avec ou sans orgasme, etc. sont un des bonheurs de ma vie.
    Ils m’apaisent, me stimulent, me questionnent, etc.
    Ils sont les nourritures de ma vie.

    • Ben pas moi ! Et si les gens avaient l’audace de l’avouer, nous sommes légions dans mon cas. Je suis loin d’être un cas pathologique exceptionnel.
      Le sexe m’emmerde, je suis lasse de l’orgasme qui ne m’a jamais posé la moindre difficulté à atteindre. J’ai testé toutes les positions, tous les modes de pénétration et là, c’est fini depuis déjà pas mal d’années. C’est derrière moi depuis plus de dix ans.
      Le tout est de l’assumer sans honte dans ce monde dictatorial où il est interdit de le dire sous peine d’insultes odieuses: cf ce pauvre Lormier qui ne m’inspire là que mépris pour ses commentaires intolérants et son agressivité qui en dit long sur son propre besoin de divan.

    • Je suis en phase de sevrage. On va voir si des pulsions renaissent après arrêt, mais il me semble que c’est vraiment constitutif à présent.
      La mécanique reste parfaite, tout à fait fonctionnelle. Il m’arrive, une ou deux fois l’an, sur un beau rêve, d’atteindre l’orgasme par pure mécanique cérébrale.
      Le monde réel a brisé mes rêves et ce qui était le moteur intellectuel de mon goût très cérébral pour la sexualité.
      Mes pires destructeurs ont été, malgré eux, JPB et Pierre Magnan. La sexualité masculine me semble très médiocre.
      Je finirais plus tard. Je vais bosser

      • Qu’est-ce que je vous ai fait ????

        J’en profite pour présenter mes vœux à tous — et mes plus plates excuses pour cette longue absence : une panne totale de Livebox m’a renvoyé dans les limbes pendant une quinzaine Ça vient d’être réparé. Nouvelle chronique dans 10 minutes !

      • Je n’ai que très peu lu Magnan. En revanche, il faut reconnaître que certains écrits de Brighelli ( et ils sont, somme, toute assez nombreux ) sont de nature à faire fuir n’importe quelle femme sensée compte tenu de la violence sadique qu’il promeut, vante et revendique. Enfin, on peut penser qu’il existe des équivalents féminins, si l’on en croit le tableau de chasse dont il se vante régulièrement pour satisfaire ce genre de priapiques. Bon appétit, Mesdames !
        Que vous importe les remarques stupides proférées à ce propos, ici, que ce soit par le roi ou par ses singes de cour ?
        L’important est que vous soyez bien.Vous êtes d’une lecture très souvent agréable. Laissez les sadico-priapiques à leurs violences et passons à autre chose.

      • Un moteur cérébral dans une sexualité n’ést-il pas l’équivalent d’un aller simple, sans retour à une « norme » possible ? J’y ai toujours vu un danger addictif et auto-destructeur – il suffit d’y goûter une fois comme dirait l’autre…

        Bon courage à vous Dobo !

        Il ne vous a pas échappé que c’est la gent masculine qui manifeste sa raillerie… Laissez pisser le mérinos, comme dirait ma mère. Je retourne moi-même à mes moutons.

  173. Je trouve que c’est ici l’endroit idéal pour revendiquer son droit le plus strict à s’être progressivement désintéressé de la sexualité. Je ne vois pas d’autre espace où exprimer cet état de fait.
    Et pourtant, il me semble qu’on doit le dire, pour libérer les asexués. En général, c’est considéré comme inavouable, honteux et il faut un certain courage pour l’affirmer haut et fort.
    Il n’y qu’à voir les réactions de mépris et de rejet !

    • Oui, pareil pour le désintérêt de la viande ! Réaction immédiatement agressive et moqueuse !

      • Amalgamer le renoncement au sexe avec celui du saucisson, il fallait oser mais ab ne recule devant aucun possible.

        Plus sérieusement, la pub (probablement khonnement involontaire) HetM qui fait scandale :

        http://nsm07.casimages.com/img/2018/01/08//18010801123816723115441117.jpg

        est pourtant très drôle et devrait faire fureur dans les cours de récréation et les écoles où elle pourrait utilement faire avancer la compréhension du second degré.

        Mais bon…

    • J’ose espérer que vous ne faites pas référence à ma réaction qui est tout sauf méprisante ou critique.
      Je trouve « simplement » aussi dommage de ne pas aimer le sexe que le chocolat ou le bon vin.
      C’est être privé d’une source de plaisirs.

      11h57
      « Le sexe m’emmerde/…/
      Le tout est de l’assumer sans honte dans ce monde dictatorial où il est interdit de le dire sous peine d’insultes odieuses »

      Je ne comprends pas en quoi vous auriez besoin de « l’assumer ».
      Le constater suffit.
      Quant aux insultes odieuses elle ne salissent que ceux qui etc.

      • Je fais référence à la réaction de Lormier. Mais, Zorglub, il n’ y a aucune raison de vous attrister pour moi puisque je n’en souffre pas.

  174. C’est curieux en ce moment ! Ou ce qu’on écrit disparaît ou cela bisse !

    une panne totale de Livebox m’a renvoyé dans les limbes pendant une quinzaine Ça vient d’être réparé. Nouvelle chronique dans 10 minutes !

    Répondre ↓
    Le 8 janvier 2018 à 14 h 49 min,
    Melocoton
    a dit :
    Une panne !!!! ça alors ! Dur ! Dur !

    Répondre ↓
    Le 8 janvier 2018 à 14 h 48 min,
    Melocoton
    a dit :
    Je n’ai que très peu lu Magnan. En revanche, il faut reconnaître que certains écrits de Brighelli ( et ils sont, somme, toute assez nombreux ) sont de nature à faire fuir n’importe quelle femme sensée compte tenu de la violence sadique qu’il promeut, vante et revendique. Enfin, on peut penser qu’il existe des équivalents féminins, si l’on en croit le tableau de chasse dont il se vante régulièrement pour satisfaire ce genre de priapiques. Bon appétit, Mesdames !
    Que vous importe les remarques stupides proférées à ce propos, ici, que ce soit par le roi ou par ses singes de cour ?
    L’important est que vous soyez bien.Vous êtes d’une lecture très souvent agréable. Laissez les sadico-priapiques à leurs violences et passons à autre chose.

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