le-joker-joaquin-phoenix-revient-sur-l-aposCela m’a pris fin août, en rentrant à Marseille après deux mois d’absence et de rase campagne. En descendant les escaliers de la gare Saint-Charles. Une sensation diffuse, et qui ne ressemblait à rien de connu, au fur et à mesure que j’allais vers la ville. Une rumeur qui me courait sur la peau. Une odeur, aussi — l’odeur sans parfum de l’adrénaline, et de la peur, l’odeur que les chiens ou les chevaux reniflent à plein nez. La perception, aussi, sur les visages des passants, d’une hâte, d’une angoisse — sous les rires et les rodomontades marseillaises. Soudain, des éclats de voix entre deux types qui s’invectivent — ou peut-être se contentaient-ils d’évoquer leurs affaires, mais en gesticulant, comme ils font tous désormais : au lycée même les élèves ne savent plus parler autrement qu’en hurlant. Je descendais les escaliers — calqués sur ceux d’Odessa, c’est écrit sur une plaque, tout en haut — comme on descend vers le gouffre.

La Bête est réveillée. Quelques jours plus tard, à Paris, j’ai senti les mêmes effluves. Eprouvé les mêmes sensations. Le même feu glacé. Dans les regards des passants qui se fuyaient, j’ai lu la même angoisse. Je n’étais pas le seul à flairer la panique.

Une odeur de violence plane désormais sur la France. Nous sommes absolument mûrs pour une guerre civile, qui ne prendra peut-être pas la forme ritualisée des manifs qui dégénèrent, mais qui explosera — qui explose déjà — dans des coins obscurs, des quartiers difficiles, puis descendra vers le centre-ville, et guettera les bourgeois au coin de leur quiétude inquiète. On s’enflamme pour des riens. On agresse pour pas grand-chose. On attaque les forces de l’ordre qui n’osent pas riposter, parce qu’un coup de feu tiré aujourd’hui serait payé très cher demain — mais qui en ont assez de servir de cibles. Zineb El Rhazoui a raison de dire qu’il faut riposter avant de mourir. Ce sont d’ailleurs les termes mêmes de la loi sur la légitime défense. Qu’un rappeur à son tour la menace est un épiphénomène : chacun se croit libre désormais de tirer à vue — en paroles pour le moment. Voir l’humoriste sinistre qui conseillait à Blanquer de ne pas aller en Seine-Saint-Denis.

Pour le moment la police se contente de tirer sur les pitbulls. Tant pis pour le chien, il paye pour les autres.

Je ne crois pas avoir d’antennes particulièrement fines. Mon sentiment est partagé par tous ceux à qui j’en ai parlé. Dans les campagnes les plus profondes, l’heure est à la pré-insurrection. Les Gilets jaunes étaient un avertissement sans frais — et sans préparation, ils ont failli prendre l’Elysée.
La violence est palpable, aussi bien dans les sourires que dans les gesticulations outrées qui servent désormais de mode de communication. Une exubérance de mauvais aloi marque les discours et les comportements. Les sourires montrent les dents, les rires sont des morsures à vide. Les journalistes hésitent entre pratiquer la surenchère, qui fait toujours de l’audience, et s’effarer de la violence des propos échangés à l’antenne. On n’est plus dans la polémique, on est dans l’envie d’en découdre. L’insulte se banalise, et elle est un prélude aux coups.
Et quand on sait combien d’armes — et pas de simples couteaux — circulent déjà dans nos cités, et combien de bons citoyens pensent eux aussi à s’armer… L’Express croit savoir que le nombre de permis de chasse explose en France. Je serais lapin, j’aurais peur…

Le gouvernement ne compte même plus sur sa police. Sans doute a-t-il échangé avec les militaires quelques menus propos sur l’art et la manière de réprimer les prochaines émotions populaires. Ça ne marchera pas. Ecoutez bien ce que le Cardinal de Retz, qui s’y connaissait en émeutes, disait des peuples en 1648, à un prince de Condé sûr de sa force derrière sa morgue : « Ils en sont là : ils commencent eux-mêmes à compter vos armées pour rien, et le malheur est que leur force consiste dans leur imagination ; et l’on peut dire avec vérité qu’à la différence de toutes les autres sortes de puissance, ils peuvent, quand ils sont arrivés à un certain point, tout ce qu’ils croient pouvoir. »

Personne à l’époque n’a entendu Retz. Quelques jours plus tard, des barricades sortaient de terre, partout dans Paris, et la Reine et son Mazarin quittaient Paris, de nuit, la queue basse et le poil tremblant.

Le pire, c’est que ce sont les obscurs, les sans grade, les retraités et les infirmes, les petits Juifs et les musulmans ordinaires, qui paieront le plus cher. Les professionnels de l’insurrection et du terrorisme connaissent leur boulot.

Les manifestations prévues le 5 décembre, et les jours suivants, pour évoquer les futures retraites vont mal se passer. Et les syndicats enseignants qui s’y joignent, et envisagent de mobiliser les lycéens en espérant, sans le dire, un Malik Oussekine nouveau, devraient y réfléchir à deux fois : il n’y aura pas une bavure, il y en aura des milliers. Parce que les temps sont mûrs.

Jean-Paul Brighelli

274 commentaires

  1. « Le cardinal de Retz, plus que tout autre, expose dans ses œuvres les règles du jeu mouvant qui dresse les ambitions les unes contre les autres, et offre la palme à la vraie intelligence d’autrui.  »
    Le jeu politique France / XVIIe siècle Jacques Brighelli (Sulliver,éd.)

    NB Nous savons maintenant que Jean Paul Brighelli fut,pour cet ouvrage,le nègre de son père.

  2. Le passage des Mémoires du cardinal de Retz cité dans le billet du jour figurait (en partie) dans

    « Tu sais, au gouvernement, il y en a qui n’arrêtent pas de parler. Et c’est fatigant. »

    Publié le 15 avril 2016 par Jean Paul Brighelli

    • la redite qui radote, ça sent la retraite … soyez donc indulgent M. Lormier, n’accablez pas ce Maître que vous dites aimer.

  3. Sans cesse le voile revient sur le tapis;voile,tapis:kif kif et bourricot:

    « …hier soir, très tard, sur le Vieux-Port, un islamiste barbu sortait sa femme en burqa afghane intégrale — il lui faisait prendre l’air, comme pour un tapis accroché à la fenêtre… »

    Tu sais, au gouvernement, il y en a qui n’arrêtent pas de parler. Et c’est fatigant. »

    Publié le 15 avril 2016 par Jean Paul Brighelli

  4. Cette chronique fout trop les boules, contrepètons.
    Et puis, il y a quand même des signes encourageants, par exemple, cette déféquetion en cascade à la grande marche de traviol de dimanche .
    Cela rassure un peu, même s’il reste encore une poignée d’irréductibles ou de fêlés après tant de manipulations indigènes ou exotiques.
    Feraient mieux de commémorer demain l’anniversaire du muret de la honte qui n’a pas résisté aux casseuses, ce serait plus sain.
    Se souvenir de la chute du mur, mon père, c’est tout de même plus excitant, non ?

    Oui,… trois (dont une assez difficile pour Lormier)

    • « assez difficile » peut signifier:
      1) d’une difficulté suffisante
      2) relativement difficile;on ne présume pas qu’il saura faire.

    • Pfff, que des redites … le curé de ma honte … masseuses
      des manipulés … après tant de fellations exotiques …
      la pute du mur … mon cher
      next !

  5. Il paraît que Roland Goigoux,à bout de nerfs, a acheté un flingue pour vous faire la peau, lors de votre prochain passage à Clermont-Ferrand.

  6. « les syndicats enseignants qui s’y joignent, et envisagent de mobiliser les lycéens en espérant, sans le dire, un Malik Oussekine nouveau… »
    En 1986,déjà, la mort de Malik Oussekine fut la conséquence du « langage performatif » des professeurs,nous dira le Maestro.Ils voulaient leur martyr,ils l’ont eu.

    https://www.ina.fr/video/CAC97113041

  7. Sûr que ce n’est pas en interdisant les exutoires que sont la chasse au gros gibier et la corrida qu’on va calmer les vrais ruraux des campagnes.
    La colère que je vois gronder dans le monde rural, ici, au quotidien, c’est essentiellement la colère contre les écolos, les citadins. Pendant la saison de chasse, ça se calme. Deux à trois battues par semaine satisfont leur besoin de violence et d’action guerrière et ne leur laissent pas le temps d’être Gilets Jaunes. Une goutte d’eau suffirait à faire déborder le vase et sur ce point, Macron est bien conseillé, vu le lest qu’il a lâché aux chasseurs et qui n’a pas suffi à les apaiser.
    NB la haine des migrants est très présente aussi, bien qu’elle soit ici sans matière. Mais ça fait partie du pack.

    • C’est exactement ce que je dis. Dans des coins que l’on pensait préservés, la colère est tout aussi palpable.
      Même remarque que vous sur les migrants et les immigrés — des populations rurales qui n’ont jamais vu un immigré votent massivement à l’extrême-droite.

      • Vous avez tout à fait raison. Cela dit, il y a eu suffisamment de reportages sur les cités « sensibles », le trafic de drogue et les problèmes liés aux camps de migrants pour que les personnes qui ne souffrent pas de l’immigration aujourd’hui fassent tout ce qu’elles estiment nécessaire pour ne pas avoir à en pâtir demain. À tort ou à raison, je me garderai bien de juger.

      • « …des populations rurales qui n’ont jamais vu un immigré votent massivement à l’extrême-droite. »

        Quel mépris pour les « ruraux »! Vous imaginez certainement que ces gens n’ont aucun accès à l’information. Comme ils savent ce que l’immigration arabo-africaine induit mécaniquement comme effets sociétaux et civilisationnels, c’est pour ne pas subir ces effets qu’ils votent ainsi à « l’extrême-droite ». Il faut vraiment être sociologue pour ne pas comprendre une chose aussi simple.

        • J’ai vécu dix ans dans une campagne profonde — dans l’Hérault — dans les années 2000. Le seul immigré du coin était un Marocain sédentarisé depuis trente ans qui s’occupait des vignes, parfaitement intégré et bien reçu de tous. Les vignerons du coin — monoculture de la vigne — appartenaient autrefois à la « ceinture rouge » du Sud rofond — leurs parents et grands-parents étaient communistes, ou socialistes rose profond. Eh bien ils votaient FN quelle que fût la qualité (très relative) des candidats locaux de JMLP. Et ce n’était certainement pas parce qu’il pouvait y avoir des immigrés à Montpellier ou Béziers. C’était un ressenti — c’est ce que je voulais dire. Un vote de protestation (comme dans ‘ancienne « ceinture rouge » parisienne d’ailleurs) qui ne correspondait à aucune conviction profonde, mais au dernier essai démocratique avant de sortir les fusils.

      • Pour ce qui est de la Bourgogne, je vous assure que le pays profond – le Morvan par exemple – est au fait des problèmes de délinquance liés des immigrés non intégrés avec des descentes de quartiers dijonnais pour des cambriolages et agressions.

    • Ben quoi ? Il n’était pas asthmatique ?
      Quand on n’est pas en bonne santé, on ne fait pas de manifs. Bon sang, j’ai souvenir d’avoir participé à des manifestations dont les filles étaient exclues, parce que les risques étaient trop élevés — en juin 73 par exemple, à la Mutualité.Qu’est-ce qu’Oussekine faisait là ?

      • Il ne manifestait pas;il rentrait chez lui après une soirée dans un bar.

        Revoyez le reportage (INA).

        Il a été frappé dans le hall de son immeuble,et est probablement mort là.

        Maître Kiejman explique très bien les choses.

        Ce que je ne sais pas c’est si les médecins de l’hôpital ont établi un certificat de décès mensonger.

        • Le 5 décembre 1986, une équipe de policiers « voltigeurs motocyclistes » est là où des étudiants tentent d’élever une barricade contre le projet de réforme Devaquet, du nom du ministre délégué à l’Enseignement supérieur. Malik Oussékine, qui sort d’un concert pour rentrer chez lui, est pris en chasse par des policiers. Frappé dans le hall d’immeuble où il s’est réfugié, il est transporté inconscient à l’hôpital Cochin avant de décéder….
          Les deux policiers voltigeurs, poursuivis pour « coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner » ont été condamnés en janvier 1990 l’un à 5 ans de prison avec sursis et l’autre à 2 ans avec sursis.
          https://www.lepoint.fr/societe/hommage-a-malik-oussekine-frappe-a-mort-par-des-policiers-en-1986–06-12-2016-2088509_23.php

          • Alain Devaquet, dont j’ai connu un des professeurs, était par ailleurs un brave garçon (ancien élève d’un petit collège des Vosges) d’une grande honnêteté et sa réforme n’était ni absurde, ni méchante.
            Ce qui était absurde, c’est la violence des réactions syndicales et politiques sur fond de cohabitation.

  8. Donald Trump a pris les devants : il a quitté la fournaise de New York pour la douce tiédeur de la Floride où il possède une vaste propriété !
    Si les Démocrates de Washington – où ils sont tout puissants – allaient trop loin et voulaient s’emparer du pouvoir, il pourrait ainsi se retrancher dans le Sud et reconquérir le pouvoir à partir de ces bastions. Ce serait au fond la revanche de la guerre de Sécession … une bonne guerre civile rien de tel pour ravigoter une nation qui s’ennuie et revigorer une démocratie pâlichonne !

  9. A l’époque du cardinal de Retz on employait des expressions comme « prendre une place de vive-force » ! Cela avait le mérite d’envoyer de fortes images pour motiver le combattant du pouvoir qui est comme une forteresse qui ne se rend qu’à coups de hache !

  10. « Et quand on sait combien d’armes — et pas de simples couteaux — circulent déjà dans nos cités »
    Pff…

    Statistiques de 2015:
    Nombre annuel (moyenne approximative des dix dernières années) de morts par arme à feu ( population – en ordre de grandeur – comparable)
    Bresil: 35 000 (soit environ 100 par jour) – 16 millions d’armes en circulation.
    Etats Unis : 10 000 ( un peu moins de 30 par jour) – 290 millions armes en circulation.
    Europe: 1000 ( un peu moins de 3 par jour) – quelques dizaines de millions d’armes en circulation .
    Japon: 12 ( 1 par mois) – 300 000 armes en circulation .

    PS:
    Au Brésil, cela fait environ 30 ans ( avant, c’etait la dictature puis le début de la « democratie ») que cela dure, au total, l’ordre de grandeur – je n’ai pas les chiffres exacts – est de un million de morts ( sans guerre civile)

  11. Je ne sens rien de tel à Marseille, ville déjà aux deux-tiers conquise, abonnée à la misère, aux trucages et trafics, ville dans laquelle les normaux côtoient les vrais maîtres de la rue avant de rejoindre leurs tannières…Cité pourrie, perdue qu’il faut s’empresser de fuir, comme le font depuis quarante ans tous ceux qui le peuvent.
    Les escaliers de la gare, de même que la descente de la canebière, ne sont plus que des passages rapides entre deux mondes que tout oppose. Exotisme de pacotille et délabrement tiers-mondiste de compétition, aux frais des gros con-tribuables dont moi.

    • Rien de tel chez moi, non plus. Peut-être des regards plus appuyés que d’habitude chez les limousines qui tiennent les prés en bandes.

    • Je l’ai senti sur Paris. Un chaos indescriptible, peut-être amplifié par le bruit tendant à penser au pire, même la masse touristique couvrait difficilement la tension palpable, une électricité dans l’air. Quitter les grandes villes pour un lopin de terre à la campagne sans attendre qu’un tsunami économique ne génère l’explosion me semble prudent.

      • Quinze ans je j’habite la capitale (en provenance d’un trou paumé de 20.000 hab., rude fut l’adaptation), et je n’ai rien senti de tel dans mon quartier pourtant « populaire » (nord du 18ème).
        Mais vous avez néanmoins une bonne idée ! Filez donc urgemment à la cambrousse, quitte à brader votre appartement, le prix de l’immobilier parisien baissera d’autant.
        Je pourrai plus facilement acheter un appart supplémentaire, afin de le louer honteusement cher à un jeune cadre provincial exilé à Paris.
        Ou mieux, le revendre (l’appart, pas le cadre) à un « Brexiter ».
        Ou encore mieux, le revendre à un vrai riche (US, chinois, saoudien). Na !

    • En fait, le signal vous l’avez déjà. Ce n’est pas l’amorce d’une désobéissance, elle est déjà présente. On parle de 100 (!) individus en association contre les forces de l’ordre.
      Et c’est fou, il me semble qu’au motif que les faits de plus en plus graves se produisent de façon échelonnée, ils sont comme inoculés progressivement dans l’inconscient collectif, de manière à ce que l’on ne s’étonne plus et que l’on n’en ressente plus leur gravité. Une forme de désensibilisation. Un peu comme ces 40% d’enfants illettrés qui rentrent en sixième faisant partie d’une norme dont plus personne ne s’étonnent alors que cela relève, en réalité, d’un crime à grande échelle.
      Nous sommes déjà dans la désobéissance pour une partie de la population, c’est une réalité.

  12. Je me demandais pourquoi il y avait une odeur latente de pisse à Paris depuis quelque temps ! Maintenant je sais : un haut fonctionnaire du ministère de la culture était un fétichiste – un ondiniste – qui sollicitait les femmes pour les faire pisser plus loin : cosi fan tutte ! disait-il.

  13. La nouvelle Cassandre est en transe !
    Le référence au Cardinal de Retz suffit à disqualifier l’argumentaire :
    Artiste brillant dans la prédication mais lamentable homme d’action !

    Le Cardinal de Retz réussit néanmoins à impressionner la marquise de Sévigné, qui lui demanda de rédiger ses célèbres Mémoires à Commercy, où il n’a pas forcément le beau rôle !

  14. ABC said: « Au Brésil, cela fait environ 30 ans ( avant, c’etait la dictature puis le début de la « democratie ») que cela dure, au total, l’ordre de grandeur – je n’ai pas les chiffres exacts – est de un million de morts ( sans guerre civile) »

    Mais non: le Brésil est un pays en guerre civile permanente quoique bien cachée. LE pays où le melting-pot n’est qu’une cancoillotte mal touillée et dans lequel un racisme sous-jacent règne, un pays où, dans les restos, même les plus humbles, les clients sont blancs et les serveurs noirs; un pays où les blondinettes à papa se tartinent la tronches de maquillage en attendant le chauffeur pour aller s’empiffrer au coin de la rue…

    Au Brésil, si vous êtes bien né, vous serez avocat, médecin, banquier, prof de fac…sinon…

    • Trop schématique votre tableau:
      Je suis blanc, mais j’ai eu plus d’émotions en deux ans au Brésil qu’en quarante ans en France.

      • Certes: j’ai fait court, c’est caricatural.
        Il y a beaucoup de bien là-bas mais, c’est un avis perso, on y vit dans un apartheid qui ne dit pas son nom.
        J’ai failli migrer il y a trente ans et puis…vu les évolutions chaotiques de cette société, faut être né là-bas pour y vivre ou survivre.
        Complexe Brésil ( mas fico apaixonado até de longe)!

  15. cela fait bien 50 ans que l’Etat a cessé de remplir ses fonctions régaliennes pour s’occuper de plein d’autres trucs rigolos. La sécurité est un souvenir et justice n’est plus rendue. Avant, il y avait tout un tas de raisons, d’excuses, qui se résumaient à célafôta la société. Aujourd’hui, c’est juste par renoncement. Les flics en ont assez de serrer des types qui seront libérés dans la demi-heure, les citoyens ne vont plus porter plainte que pour des histoires d’assurance (on sait que l’on va passer plus de temps au commissariat pour les paperasses que le nuisible s’il est un jour identifié). Le contrat de base est rompu. Normal que les citoyens cherchent à pallier les carences de l’état !

    Pour mémoire, c’est une loi scélérate de 1939 qui a prohibé la vente d’armes à feu, et qui a permis aux milices communistes de prendre l’avantage dans la Résistance. A voir la quantité d’armes de guerre qui circulent dans les cités, on en mesure l’efficacité redoutable !

  16. Les populations rurales voient beaucoup de migrants économiques, très utiles en agriculture où on peut les exploiter à fond. Donc les seuls migrants qu’ils connaissent sont des gens qui n’hésitent pas à bosser douze heures par jour six, voire sept jours par semaine puis à rentrer dans leur pays quand les saisons s’achèvent pour y retrouver leur famille et ramener de quoi faire bouillir la marmite. Mais beaucoup ont de la famille en ville, des enfants au lycée de préfecture ou sous-préfecture, des cousins à Marseille …

    • Poncif à deux balles, vous avez trop lu Zola.
      Les exploitations agricoles de ma région sont sous un contrôle continue et la moindre exploitation salariale, non déclarée, est payée au prix fort. Elles fonctionnent en chevilles avec des agences intérim venues des pays de l’Est qui leur fourni, sur les périodes de récoltes, la main d’oeuvre nécessaire pour couvrir les six mois utiles au rendement. Elle est logée en caravane et mobile home et les charges sociales salariales seront à la hauteur de celles appliquées dans le pays d’origine. Quant à l’exploitation des douze heures par jour sur parfois 7 jours/semaine: personne dans mon coin ne s’étonne de la somme des heures à la journée et leur nombre dans la semaine, sachant que la pluie annoncée un Jeudi pour un WE peut ruiner une récolte. Ce n’est pas un sens de l’esclavagisme mais une conscience professionnelle qui oblige les employés agricoles à bosser sur les récoltes. Les 35 heures et les rtt n’existent dans ce milieu.

      • Je plussoie ardemment.
        Il en est de même en Bourgogne.
        Le pinard se produit avec beaucoup de sueur.

  17. Même des descendants de maquisards FTP qui lisaient religieusement La Terre, dont l’enfance a baigné dans le culte du communisme, votent à présent à l’extrême-droite. Pas tous, mais il y en a .

    • Qu’est-ce que l’extrême droite aujourd’hui,en France ?

      Le Pen ?

      Marine Le Pen Assemblée Nationale question au gouvernement 5 novembre 2019
      Monsieur le Premier ministre, dans l’acte I de son quinquennat, Emmanuel Macron a été le président des riches. Force est de constater que, pour l’acte II, il s’apprête à être l’ennemi de tous les autres. Un an après le soulèvement des gilets jaunes, jaillissement d’une exaspération populaire sortie des profondeurs du pays, n’avez-vous toujours pas compris ?
      Alors même que le pays se fracture sur les questions identitaires, que la fracture territoriale se creuse chaque jour davantage, que le pays a plus que jamais besoin d’unité et de justice, Emmanuel Macron s’engage dans une fracturation sociale dont il ne mesure manifestement pas les tragiques conséquences humaines.
      J’emploie le terme de « fracturation » et non celui de « fracture », car il ne s’agit pas seulement d’un état de fait ou d’un constat sur les injustices sociales existantes, il s’agit d’une politique délibérée, mûrement réfléchie, consistant à s’attaquer aux plus vulnérables. Vous croyez qu’en les offrant en sacrifice aux dieux des marchands, vous apporterez une satisfaction supplémentaire à ceux dont votre politique de classe défend, avec une persévérance suicidaire, les intérêts !
      Vous désignez les plus modestes comme responsables de l’embourbement économique, eux qui sont déjà les premières victimes de l’insécurité endémique. Sachez qu’ils ne sont que les victimes d’un modèle de dérégulation généralisée, que vous organisez vous-même. En vous attaquant aux retraites et à l’indemnisation du chômage, vous ignorez que ce que vous appelez avec mépris les « droits acquis » constitue le seul patrimoine de ceux qui n’en n’ont aucun !
      Vous ne pouvez pas attenter à un système de solidarité qui fait partie intégrante de notre pacte national sans violer l’article 1er de notre Constitution, qui érige une République sociale, surtout quand vos résultats, en deux ans et demi, se limitent à une baisse de 0,51 % du nombre de chômeurs, d’après les chiffres de la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques.
      En agissant ainsi, vous majorez le risque que le face-à-face annoncé par M. Collomb soit également social.
      Cela n’est ni juste, ni raisonnable.
      Monsieur le Premier ministre, allez-vous renoncer à la réforme des retraites, et revenir…

  18. « J’ai suggéré d’imposer par décret que tout enseignant en pédagogie, qu’il soit prof du Supérieur ou non, soit obligé de passer au moins une journée à enseigner dans le Primaire ou le Secondaire … »
    [Edito] Brighelli : le niveau remonte, dit Blanquer…Publié le 08/11/2019 à 11:10 Valeurs Actuelles

    Concrètement,ça se passerait comment ?

    Dans le primaire,les élèves auraient deux instituteurs ? Un (le professseur de pédagogie) qu’ils verraient une fois par semaine,et l’autre le reste du temps ?

    Et dans le secondaire ? Quelle matière enseigneraient les professeurs de pédagogie ,dites-nous ,pour commencer ?

    La proposition que le Maestro a eu l’obligeance de présenter à son ministre est complètement fumeuse.

    • Pas la pédagogie, qui est la science des ânes. Mais la langue et les maths, puisqu’ils sont si forts qu’ils expliquent aux instits et aux profs ce qu’il faut faire.
      Je les hais.

      • Vous dites bien « enseigner dans le primaire ou le secondaire « ;je suppose que cela veut dire « enseigner aux élèves »;donc ma question reste entière .

        Concrètement,vous voyez ça comment ?

        • D’un certain côté, on s’en moque du concret : ils n’enseigneront pas, ils en ont trop peur et, malheureusement, JPB ne sera pas écouté, personne ne les obligera.
          Au moins tant que Brighelli ne sera pas dictateur, ce qui serait quand même une bonne chose, histoire de gagner en liberté.
          Et si Brighelli devient dictateur, il les enverra dans les mines de sel ou dans les quartiers nords, comme grands apôtres du vivre ensemble.

          • à une époque déjà lointaine (1990-1991), je suis passée par l’Ecole normale (dernier concours avant de devenir IUFM basé sur les connaissances en français, maths, sciences,histoire,… avec une toute petite analyse de séquence qui ne comptait pour presque rien – normal, on ne connaissait pas le boulot alors comment l’analyser avant une formation?). Bref, je parle de l’école celle qui formait les instituteurs pendant 2 ans. Je ne parlerai pas ici du contenu mais de l’organisation. Après 2 mois de cours, nous avions un stage de 3 semaines en classe. Nous étions en général 3 stagiaires. Pendant ce premier stage, nous observions le professeur titulaire, nous discutions entre autres, de sa manière d’enseigner, de ses choix, de ses réactions et improvisations parfois par rapport à ce qui était prévu… La troisième semaine, nous préparions un cours ou deux et nous faisions le cours et ensuite nous le critiquions. Puis nous retournions à l’école normale et nous refaisions un stage de 3 semaines sous la houlette d’un conseiller pédagogique et de l’enseignant avant la fin de l’année. La seconde année, nous faisions un troisième et dernier stage, seul avec la visite de 2 ou 3 conseillers pédagogiques. C’était donc possible techniquement. Pour le reste, c’est un autre sujet.

          • Bien sûr que c’était possible ! Mais cela ne faisait pas les affaires des pédagos, qui veulent avoir les futurs enseignants à leur botte.

        • Oui, j’ai vu.
          Pauvres gens… Pauvres livres… Quand je pense que Badbury et Truffaut se sont décarcassés pour faire un roman et un film à la gloire des livres, et qu’un connard d’enseignant les déchire… On devrait le lui faire bouffer.

          • En lui enfonçant le bouquin destructuré reliure comprise et feuille à feuille dans l’horri’fice, on pourrait lui arpenter la boyasse et enrichir son microbiote.

  19. Le 8 novembre 2019 à 21 h 54 min,abcmaths a dit :
    Alain Devaquet, dont j’ai connu un des professeurs, était par ailleurs un brave garçon (ancien élève d’un petit collège des Vosges) d’une grande honnêteté et sa réforme n’était ni absurde, ni méchante.
    Ce qui était absurde, c’est la violence des réactions syndicales et politiques sur fond de cohabitation.

    Patrick Pelloux,médecin urgentiste,a eu Devaquet comme professeur de chimie à la fac: »quelqu’un qui aurait été capable de faire comprendre la chimie organique à une huître ».

    Il lui est très reconnaissant pour son enseignement.

    Quand il a vu la réforme que Devaquet proposait,il n’en revenait pas;je ne retrouve pas l’émission où il raconte tout ça.

    En tout cas,Devaquet a démissionné à l’annonce de la mort de Malik Oussékine:il ne pouvait rester dans un gouvernement qui tuait les gens.

    Il s’est plaint aussi de Monory qui avait rendez-vous chez le coiffeur le jour où lui était en première ligne.

    Quant aux réformes possibles ou souhaitables,il y a une chose toute simple à considérer:la France est-elle assez riche pour assurer un véritable enseignement à tout le monde ?

    Le gouvernement pense que non et agit en conséquence,mais il cache son jeu.

    (Même question pour la santé.)

    • Un de mes proches enseigne à des  » bac + 4  »
      En lisant, pendant les dernières vacances, quelques extraits de textes écrits par des  » bac + 4″, j’ai pensé à Alain Devaquet.

      • j’ai une proche Bac+5 qui fait 3 fautes par ligne et prend sa calculette pour faire 7+4 …

  20. Dans son « édito » de Valeurs Actuelles ,le Maestro loue la « fermeté »* de Charline Avenel, rectrice de l’académie de Versailles qui,en visite dans une école du Haut Clamart ,est repartie à la vue de mères voilées.

    « La règle est claire, nous sommes sur le temps scolaire, à l’intérieur de l’école, les signes religieux ne sont pas admis », justifiait … Charline Avenel, rectrice de l’académie de Versailles. »
    (Le Parisien)

    C’est bien du ORWELL:non ,Madame le Recteur, la règle n’est pas claire du tout.

    « Le rôle de Faïza [mère voilée] avait-il un lien avec l’enseignement ? « Pas du tout. Nous étions simplement là pour aider, si un petit ne savait plus ce qu’il devait faire pendant l’activité ou pour accompagner un élève aux toilettes. »(même source)

    * drôle de fermeté:au lieu d’ordonner que les mères retirent leurs voiles, le personnage le plus élévé de l’Académie ,hiérarchiquement parlant,tourne les talons.

    Quelle sale bonne femme,bien dans le genre de ce salaud de Blanquer!

  21. « Le gouvernement ne compte même plus sur sa police. Sans doute a-t-il échangé avec les militaires quelques menus propos sur l’art et la manière de réprimer les prochaines émotions populaires. Ça ne marchera pas. »

    « Ça ne marchera pas »… pourquoi ? Peut-être parce que l’armée française n’est pas l’armée chilienne ?

  22. Non ,Madame le Recteur,la règle n’est pas claire du tout et on est parti pour une bonne bataille juridique.

    De toute façon, vous êtes coincée et vous l’avez dans l’os car:

    soit ces mères n’auraient pas dû être voilées et dans ce cas vous auriez dû -en tant que plus haute autorité de l’Académie- leur ordonner de retirer leurs voiles,

    soit, elles avaient le droit de garder leurs voiles et alors vous avez bafoué leur droit et fait preuve d’islamophobie .

    Vous savez, Madame le Recteur,en Seine Saint Denis,il y a des policiers qui pour faire respecter la loi ,enfoncent des matraques dans le rectum. Ca fait très mal;eh bien, estimez vous heureuse, Madame le Recteur, que ,dans votre rectum, la matraque soit symbolique.

    http://www.leparisien.fr/societe/meres-voilees-a-l-ecole-le-vide-juridique-des-ateliers-en-classe-08-11-2019-8189505.php#xtor=AD-32280599

    • « Madame le Recteur »
      Avec vos archaïsmes, vous provoquez le contrepet:
      Le Recteur, quel bonhomme !

      Oui,.. ( facile)

    • Vous êtes cinglé, Lormier. Ces femmes travaillaient en classe — elles n’étaient pas là dans le cadre d’une sortie scolaire. La directrice de l’école devrait être révoquée, et tout de suite. Et il n’y avait pas de dialogue à entamer.

      • Non Maestro,je ne suis pas cinglé.

        Je n’ai pas dit: »ces femmes avaient le droit d’être voilées »;j’ai dit que pour les spécialistes du droit,il y avait matière à discussion.

        En effet on peut arguer que l’activité de ces femmes n’était pas assimilable à de l’enseignement;dans la cour,elles apportaient une aide logistique aux « ateliers contre le harcèlement ».

        Vous savez fort bien,et vous l’avez fait remarquer vous-même, que les voiles sont autorisés pendant les conseils de classe et pendant les séances des conseils d’administration.

        La loi n’est pas claire du tout.

        Enfin, tourner les talons n’est pas une preuve de fermeté.

        Sur le fond,je pense que la seule clarification possible,ce serait d’interdire le voile à l’école en toutes circonstances.

        Mais ça, ce salaud de Blanquer ne le proposera jamais.

        • elles apportaient une aide logistique aux « ateliers contre le harcèlement »
          Non, un atelier scolaire, dans l’enceinte de l’école, ne doit pas nécessiter et ne nécessite pas l’intervention de personne extérieure à l’établissement dans sa logistique si cette dernière n’est pas, elle même, impliquée par sa profession ou par engagement associatif dans le sujet de l’atelier. Il y a faute grave.
          Il ne s’agit pas d’un conseil de classe, où la représentation des parents d’élèves est inscrite dans le règlement de sa procédure.
          Mais je vous rejoins, Lormier, tourner seulement les talons est tristement insuffisant.

        • Et Blanquer doit se saisir de l’affaire pour révoquer la directrice et rappeler les règles de fonctionnement des établissements scolaires. Il a l’obligation de rassurer les parents qui, confiant leurs enfant à l’EN, sont en droit de s’inquiéter sérieusement de savoir que des éléments extérieurs à connotation prosélyte (ou non, du reste) peuvent intervenir dans le quotidien des classes scolaires, sans qu’aucun contrôle ne soit fait sur leur neutralité morale et surtout sur leur compétence en matière pédagogique.

        • Enfin, tourner les talons n’est pas une preuve de fermeté.
          C’est déjà très bien, je la félicite .
          Tournons tous nos talons.
          Quel bonhomme, ce Recteur! (Oui,.. )

          PS:
          J’ai fait cela moi aussi, il y a plus de 30 ans
          – je dis bien 30 ans- quand un parent (d’élève)encapsulé au visage à moitié dissimulé prétendait vouloir s’entretenir avec moi dans cette tenue indécente.
          (j’ai eu juste droit à une petite dose de moraline de ma supérieure hiérarchique qui depuis a eu le temps de réfléchir )

          • Quel bonheur,ce rectum.
            à Pierre Driout:elle était pour vous cette contrpéterie,je vous l’ai enlevée,pardon.

            « J’ai fait cela moi aussi, il y a plus de 30 ans »

            D’ac, mais vous n’étiez pas recteur.

        • J’ai appris — à mes dépens — que ‘on fait dire au Droit ce que ‘on veut.
          Quant à Blanquer, il le ferait volontiers — c’est Philippe qui a botté en touche.

  23. Dernière tentative :

    ….Cela rassure un peu, même s’il reste encore une poignée d’irréductibles ou de fêlés après tant de manipulations indigènes ou exotiques.
    Feraient mieux de commémorer demain l’anniversaire du muret de la honte qui n’a pas résisté aux casseuses, ce serait plus sain.
    Se souvenir de la chute du mur, mon père, c’est tout de même plus excitant, non ?

    (Trois)

  24. ÉLOGE DE LA PARESSE
    Lire, mais sans comprendre
    Compter, mais sans savoir
    Ecrire, mais n’importe quoi….

    Ce sera le bonheur des nouveaux sauvages en préparation, les paresseux égarés, de s’agiter sans avancer ! Faisons comme eux ! Soyons nuls ! regardons tout ça, amusés …
    (Peur ! je ne veux pas rester en dehors du coup avec ma raison, ma logique, mes amours, mes valeurs ridées… Pourvu que j’échoue à l’examen d’entrée, comme tout le monde ! Ah ! Cornecul ! Vivre est une activité à haut risque si on n’y prend garde… Rien ne vaut plus rien)

  25. SOUMISSION
    Dans le droit fil de ce qui précède et des choix qui se présentent à nous, il va de soi que la conversion à la religion de tolérance, d’amour et de paix par la dhimmitude, s’impose. La conversion n’est pas une version con : c’est le gage d’une tranquillité dans la vie de tous les jours, ce qui n’est pas négligeable, n’est il pas vrai ?

    Je bute actuellement sur une question de détail, un choix qui m’intimide : sunnite ou chiite ?

  26. Rien n’est islamo-compatible, sinon l’islam lui-même.

    Bon, cela dit, je vais bosser au Salon de l’Etudiant au parc Chanot — où les vraies foules aujourd’hui se rendent au Salon du Super-héros… Tout ça pour expliquer à des lycéens ignares que non, ils ne seront pas pris au lycée Thiers avec 16 de moyenne, parce que cette moyenne est artificielle, et que leur niveau réel, c’est 3.
    Quel métier…

    • Je me doutais de cette incompatibilité de choix, définitif pour cette année, du bouddhisme radieux avec l’islam le plus pur !

      Tant pis, je reste dans ma vêture couleur safran, crane rasé de frais, adepte de la philosophie de Bouddha le prince, au moins aussi bonne que celle de Mohamed le chamelier, si ce n’est plus d’après ce que j’ai compris !
      (j’avoue avoir hésité avec le Zoroastrisme, qui vole bien au dessus des trois monotaches victorieuses, elles, sans le mériter…)

      Parc Chanot !
      J’ai des souvenirs somptueux des canaux de 60 cm de large où les bambins faisaient naviguer dans 20 cm d’eau troublée des bateaux à hélice, bleu et blanc, coûtant une fortune à leurs parents, admiratifs ! Sans compter les petites filles tellement séduisantes pour un gosse de 6 ans…

      • Un pitalugue qu’on aurait transposé au parc Chanot peut-il aller plus vite que le mistral ?

        Je pose la question.

      • J’ai rencontré un ancien collègue à toi — prof de Physique-Chimie aussi, vaguement blond-rouquin. Arrivé en 2008 à P***.

        • Je m’en souviens. C’est déjà si loin !

          J’espère qu’il entretient mon culte localement ainsi que les multiples chapelles qui y sont consacrées dans l’établissement.

          • Ma foi, il avait l’air d’avoir — du diable si je sais pourquoi — beaucoup de considération pour toi.

  27. Certes, l’agriculteur paie les ouvriers de l’agence d’interim selon le droit du travail français, mais vous êtes vous penchée, Flo, sur ce que verse aux ouvriers l’agence d’interim une fois déduits ses frais ?

    • Ils touchent un salaire supérieur au SMIC français dans un pays d’origine où le salaire moyen est de 400 €. C’est bien la raison pour laquelle, ces travailleurs détachés reviennent chaque année. Il y a des habitués.

    • Le salaire minimum dans les États membres de l’Union variait entre 286 euros (Bulgarie) et 2 071 euros par mois en janvier 2019 (Luxe en bourg). C’est à dire, un rapport d’un peu plus de 7. Six pays de l’UE n’ont pas de salaire minimum national: le Danemark, l’Italie, Chypre, l’Autriche, la Finlande et la Suède. L’Allemagne, de son côté, ne l’a mis en place que très récemment, au 1er janvier 2015.

      Le salaire minimum est en progression partout en Europe sauf en Grèce. Etonnant, non ?

      https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/Minimum_wage_statistics/fr

  28. Comment regarder la vérité en face, prémâchée par des nains médiatiques incultes, circonstances aggravantes …. dans un poste TV acheté à crédit, et espérer intégrer un EHPAD pour jeunes, type Thiers, X, Centrale, ENA ou Sorbonitude remboursée par la SS* ?

    *Servitude ou Sécurité Sociale, je ne sais plus….

  29. EXTRAIT DE L’ARTICLE DU PARISIEN

    http://www.leparisien.fr/societe/meres-voilees-a-l-ecole-le-vide-juridique-des-ateliers-en-classe-08-11-2019-8189505.php#xtor=AD-32280599

    Mères voilées à l’école : le vide juridique des ateliers en classe
    Jeudi, la rectrice de l’Académie de Versailles a refusé au dernier moment de visiter une école de Clamart en raison de la présence de mères voilées à un atelier de coéducation.
    Par Gaël Lombart avec Estelle Dautry
    Le Parisien , 8 novembre 2019 à 18h38, modiié le 9 novembre 2019 à 07h09

    Des mères d’élèves voilées peuvent-elles participer à des ateliers organisés au sein d’une école? Comme Le Parisien l’a rapporté jeudi, la rectrice de l’académie de Versailles a écourté, le jourmême, une visite à l’école de Clamart au motif que trois parentes d’élèves présentes étaient voilées. Ces femmes s’étaient portées volontaires pour participer à des ateliers de coéducation mis en place à l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement. Les mères étaient là pour « accompagner les enfants aux toilettes » ou « répéter les consignes », précise aujourd’hui l’école.
    Mais pour le rectorat de l’Académie de Versailles, leur présence allait à l’encontre du principe de neutralité. « La règle est claire, nous sommes sur le temps scolaire, à l’intérieur de l’école, les signes religieux ne sont pas admis », a justifié Charline Avenel dans nos colonnes. Les spécialistes observent cependant qu’un flou demeure dans la jurisprudence sur ce type d’interventions.
    Lors de l’atelier organisé à Clamart, auquel Le Parisien a partiellement assisté, ce sont les enseignants qui animaient. Les mères surveillaient les élèves de grande section de maternelle répartis en petits groupes, encadrant par exemple un jeu de ballon. Ni plus, ni moins, une aide logistique. « Le contenu des ateliers, ce n’était pas de l’enseignement », affirment des mères qui y ont participé
    … la rectrice a-telle eu raison de tourner les talons ?…
    Au Conseil d’Etat de trancher
    Le Conseil d’Etat devrait bientôt mettre fin aux débats. Car la décision du 23 juillet 2019, mise en avant par le rectorat de l’Académie de Versailles, fait l’objet d’un recours devant la plus haute juridiction administrative, comme l’a appris Le Parisien vendredi. L’affaire oppose des mères portant le voile, privées par le règlement intérieur d’une école du Rhône de participation à des activités en classe, à l’Etat qui, en la personne de la rectrice de l’académie de Lyon, refuse d’intervenir. Aux Sages maintenant de trancher ce… cas d’école.

    • L’article entier est intéressant,précis,bien écrit.

      Ce n’est pas:YAKA leur rentrer dans le lard.

    • Les mères surveillaient les élèves de grande section de maternelle répartis en petits groupes, encadrant par exemple un jeu de ballon.

      Non, elles n’ont pas à être présente même pour surveiller les récrés. Et le CE devrait se montrer prudent sur la qualité que ces mère ont à « intervenir » dans le cadre scolaire à l’intérieur d’un établissement. Parce que rien ne les engage, de façon formelle, sur ce qu’elle peuvent dire aux élèves sans la surveillance d’un responsable. Prenons cet exemple : personne ne peut garantir qu’un élève de confession juive ne se prenne pas à moment ou un autre, une réflexion en aparté sur le conflit israelo palestinien de la part d’une maman voilée et inversement si un élève est musulman de la part d’une maman de confession juive. Et elles n’ont pas, sinon les qualités, les compétences pédagogiques, reconnues et validées par un diplôme pour intervenir dans le déroulement d’une action pédagogique, d’autre part.

      • Du reste, il me semble que Bernard Tapie, à l’époque où il était ministre, avait suggéré l’idée que des mères des quartiers fassent la surveillance des récréations : cela lui avait été fermement refusé.

    • Il me semble que quelques baffes parentales donneraient de bien meilleurs résultats que pleurnicher aux Congres du Seil d’Etat sur un tel sujet… mineur.

    • Ces mères de famille voilées ont un étonnant arsenal juridique, et des moyens infinis pour embaucher des avocats afin de plaider leur cause. Et personne ne se demande d’où vient l’argent…

        • tout le monde ? non, seuls ceux qui s posent la question ! mais oser y penser, c’est déjà douter de la sincérité de cette femme, impensable, abominable, c’est être un salaud de raciste islamophobe.
          C’est pour ça que cet aspect des choses n’est jamais abordé ailleurs que dans VA ou dans les sites de la fachosphère comme on dit …

          Et vous en faites quasiment partie, ô Magistralissime ! 😉

  30. Madame le Recteur Charline Avenel estime que la loi est parfaitement claire;elle cite le Vademecum de la laïcité;alors allons voir.

    Où est le flou ?

    Il est ici:

    « activités assimilables à celles des personnels enseignants »

    Qu’est-ce qu’une activité assimilable à celles des personnels enseignants ?

    EXTRAIT page 84
    Par un arrêt du 23 juillet 2019 (n° 17LY04351), la cour administrative d’appel de Lyon a … admis la légalité d’un règlement intérieur soumettant au principe de neutralité les
    personnes, y compris les parents d’élèves, intervenant à l’intérieur des locaux scolaires pour
    participer à des activités assimilables à celles des enseignants.
    La cour a jugé que « Le principe de laïcité de l’enseignement public, qui est un élément de la
    laïcité de l’État et de la neutralité de l’ensemble des services publics, impose que
    l’enseignement soit dispensé dans le respect, d’une part, de cette neutralité par les
    programmes et par les enseignants et, d’autre part, de la liberté de conscience des élèves.
    Ce même principe impose également que, quelle que soit la qualité en laquelle elles
    interviennent,les personnes qui, à l’intérieur des locaux scolaires, participent à des activités
    assimilables à celles des personnels enseignants, soient astreintes aux mêmes exigences de
    neutralité ».

    https://cache.media.eduscol.education.fr/file/laicite/07/9/Vademecum_Laicite_1179079.pdf

  31. Tiens,j’ai pensé à un truc !

    On sait que le Maestro a ,à chaque divorce,été lourdement condamné.

    A-t-il été bien défendu ?
    Ca m’étonnerait.

    A mon avis,il a été défendu par des avocats qui ignoraient les subtilités du droit,des matamores,des rodomonts,des fiers à bras,des YAKAISTES.

    • Tu couches avec tes avocates, tu gagnes !
      Le taulier est obnubilé par le limes entre mauvais et sordide ….

    • Je connais un père qui s’est soustrait de montants importants en pensions alimentaires parce que l’avocat de son ex femme ne songeait jamais à lui demander sa déclaration fiscale sur laquelle figuraient les dividendes de sa boîte qu’il empochait (500 000 euros) mais se bornait à lui demander ses bulletins de salaires. Les juges n’ont pas le temps d’étudier les 20 dossier/jour qu’ils ont à traiter, ils se bornes aux écritures.

      La carence de vos réflexions en matière juridique est égale à celle de votre niveau en contrepèterie, Lormier. Aux subtilités en droit droit, ajoutez-vous les subtilités des usages (us et coutumes) qui sont reconnus juridiquement mais n’ont pas l’autorité d’une loi.
      Le flou domine et il sera savamment entretenu pour des raisons évidente de clientélisme. Les arguments que je fournis sur la légitimité de la présence des ces personnes extérieures et non qualifiées dans un cadre intra muros scolaire sont parfaitement recevables.

  32. Pour nous changer des contrepéteries, je propose une petite énigme juridique:

    Soit X un professeur de l’enseignement public convoqué au Lycée catholique Notre Dame des Oiseaux pour interroger des candidats à un examen public.

    Peut-il refuser d’interroger dans une salle comportant des signes religieux (par exemple un Christ crucifié) ?

    Consultons le Vademecum de la laïcité FICHE 20 page 76
    « … afin d’assurer le respect tant du principe de neutralité que du caractère propre reconnu
    aux établissements privés, le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse a
    régulièrement recommandé aux responsables de centres d’examens et concours :
    – de demander aux établissements privés d’ôter ou de masquer les signes religieux
    ostensibles pendant la durée des épreuves, dans les locaux accueillant les candidats aux
    examens, à la seule exception des éléments, notamment architecturaux, pour lesquels
    des considérations matérielles objectives telles que la dimension, l’accès, l’état de
    conservation, la fragilité rendent absolument impossible le déplacement ou le masquage.
    – de ne retenir comme centres d’examen que les seuls établissements ayant accepté ces
    consignes. »

    Forts de cette lecture édifiante,que répondez-vous à la question:
    Un professeur de l’enseignement public peut-il refuser d’interroger dans une salle comportant des signes religieux (par exemple un Christ crucifié) ?

    https://cache.media.eduscol.education.fr/file/laicite/07/9/Vademecum_Laicite_1179079.pdf

  33. Attaquer par la bande Blanquer parce qu’il n’y a pas assez de médecins du travail ? Si cela vous chante … moi je préfère carrément marcher sur les plates-bandes du corps professoral tout entier ! Je dois être kamikaze sur un blog de professeurs … c’est mon petit côté Japoniais !

  34. Carlos Ghosn qui était un type très malin – et sans morale aucune – n’a même pas vu que le peuple japonais qui lui est très moral conspirait contre lui ! Quel niais …

  35. En somme Chiche et les autres veut faire raccompagner chaque professeur de son lieu de vie à son lieu de travail – et inversement – par un psychologue chargé de surveiller son tonus moral !
    Quelle ambition … dans son havresac dans le temps l’instituteur qui n’avais pas besoin d’un vain titre de « professeur des écoles » avait la règle, le compas et la craie avec lesquels il était paré à tout éventualité et contre toute rébellion – il pouvait d’un coup de tampon magique effacer le tableau noir et reprendre tout depuis zéro s’il le souhaitait !
    Il était le petit dieu-lare de la république …

  36. « Je suis la science et la conscience ; l’alpha et l’oméga du pouvoir sur les esprits » ; c’était quand même autre chose pour vous donner du moral dès potron-minet plutôt qu’une vaine aide psychologique d’un médecin du travail ne croyez-vous pas ?

  37. Qui se préoccupe du viol de la République, l’actrice préférée de tout un peuple instruit par des pédagogues admirables ?
    Qui ? ….

    • La république elle est couchée dans le lard occupée à se faire violer par des prophètes sans vergogne !

      • C’est le gros Gérard dont les trois mentons servent de voiles à sa conscience décatie et éteinte !

  38. EGLISE CATHOLIQUE
    Un coup de bite aux pitchounets ?
    No problem !…on a une indemnité forfaitaire prévue pour ces débordements…

    Fumiers !

  39. Mille excuses ! Cela m’apprendra à lire trop vite ; j’ai confondu l’écrivain Patrick Grainville et l’enseignant retraité Patrick Granville ! Je m’étonnais quand même un peu que Grainville puisse écrire sur Riposte laïque alors qu’il est à lui tout seul un sommet de la pensée conforme !

    • Quand je vous disais que cet type est à oublier…
      Et il n’est même pas drôle.

    • « il a remarqué il y a peu que seuls les gens de droite, en ce moment, tiennent un authentique langage de gauche. »

      Maître,vous m’aviez bien préparé à faire cette découverte.

      « Il doit être bien perturbé. »

      Pas tant que ça,car j’étais bien préparé,par ma lecture assidue et attentive de Bonnet d’âne,à faire cette petite découverte.

      « Lormier va nous dire que Valeurs actuelles est un canard fasciste, etc. »

      Non , Maître, je ne lis dans Valeurs Actuelles que vos chroniques;ce n’est pas une base suffisante pour me permettre de me prononcer sur la teneur générale de cette publication.

  40. L’homme de gauche comme disait l’abbé Sieyès à la fin de sa vie vit en négatif ! Il n’est ni un Français, ni un homme, ni même une conscience et il est donc prêt à épouser toutes les causes qui lui fassent oublier qu’il n’est plus rien du tout de viable !

    Vous l’accusez de turpitudes ? C’est qu’il n’est même plus sûr d’exister qu’il est prêt à se rouler dans toutes les fanges du caniveau comme un clochard ivrogne au bout du rouleau …

  41. A propos de cette manif soutenue par Plenel et Mediapart

    il faut lire ça et regarder la vidéo :
    https://twitter.com/W_Alhusseini/status/1191662002445463553

    accepter de marcher aux côtés de cet imam sorti tout droit du Moyen-Âge n’est pas une infamie, par contre quand François-Xavier Bellamy rencontre Robert Ménard, là, tout le monde hurle … oubliant qu’en tant que député européen, François-Xavier Bellamy avait également rencontré Pierre Bouldoire, maire PS de Frontignan et Alain Vidal, maire Union de gauche de Loupian après les graves inondations qui ont touché la région de Béziers !

    • Z’avez rien compris. Ce qui vient de gauche est bien, ce qui vient de droite est mal.
      C’est la Droite qui est sinistre, comme n’aurait pas dit un latiniste…

      • La gauche, c’est aussi :
        izquierda en espagnol, esquerda en portugais, esquerra en catalan dont l’étymologie commune serait esku herra,
        la main « méchante ».
        En allemand le sens original de links est « maladroit. »
        En anglais left viendrait de l’anglo-saxon lyft « faible, inutile ».

        Mais ça, c’était avant.

  42. Concernant les pensions alimentaires de JPB, je crois surtout que ses critères de choix d’épouse ont été de mauvaise qualité.
    Je prends les paris que pour son dernier enfant, la mère de celui-ci ne lui a demandé aucune aide autre que celle qu’il doit à cet enfant

    • Mais nous ne sommes pas séparés ! Et elle ne me demande rien du tout — sinon de la présence.
      C est une fille bien — et vus le savez.

      • ah bon ? Ah mais « on » m’avait dit, il y a belle lurette, que vous étiez séparés ? ça donc qui me fait fort plaisir. Toutes mes félicitations. Vous lui transmettrez mes salutations.

  43. Les accompagnatrices voilées? Comment peut-on hésiter et prétendre qu’il y a un doute?
    La sortie scolaire s’inscrit à l’intérieur de l’activité d’éducation nationale dont elle est une des modalités. Il y a des enseignements à l’intérieur de l’école, notamment des activités d’éveil. Ces dernières se prolongent lors des sorties scolaires. C’est la mission de service public qui est une et indivisible. L’impératif de laïcité et de neutralité s’impose dans les deux cas et les signes religieux doivent être proscrits dedans et dehors.

    • « Comment peut-on hésiter et prétendre qu’il y a un doute? »

      Vous parlez au nom des principes et de la logique,qui permet de déduire des principes des règles claires.

      Mais le Droit,tel qu’il est et tel qu’il nous gouverne,dit autre chose.

      Il dit,entre autres, que les accompagnateurs de sorties scolaires ont le droit de porter des signes religieux;

      • Le Droit est toujours en retard sur la Vie…..le Droit, pffff une tentative des humains pour corriger leur inhumanité !

        • Tiens, à ce propos, on disait de Mitterrand qu’il avait deux avocats: Badinter pour le Droit, et Dumas pour … le tordu ! 😀

  44. « Cela m’apprendra à lire trop vite » nous dit Durit comme pour brandir une excuse

    Malheusement pour lui, il a déjà largement démontré ici que son incompréhension notoire de la plupart de sujets qui y sont abordés est liée à ses préconceptions de nature largement idéologiques.

    Autrement dit, qu’il lise vite ou non, il lit de travers. Bref, il dialyse.

  45. Ô povre collègue!!!! Je cite: » J’espère qu’il entretient mon culte localement ainsi que les multiples chapelles qui y sont consacrées dans l’établissement. »

    Je note l’ironie mais il convient de la teindre d’une réalité cruelle que tu ne peux méconnaitre: présents, nous ne sommes rien dans le bahut, absents ou partis, ils ne s’en rendent pas compte.
    Dure loi du milieu, valable pour les collègues aussi.

    • La véritable place de « mon culte »,c’est sur la commode,comme disait si bien Delfeil de Ton.

  46. C’est idiot ! La chute du mur n’est pas une anecdote, c’est un symbole. Il est con, ce type !

    • c’est la caricature de ce que nos filières d’excellences produisent, hélas, comme des saucisse industrielles, par trop grande quantité : des personnes complètement hors sol, qui ont surtout un énorme melon, un mépris une suffisance et une arrogance extrême. Prenez Ségolène, NKM, Karine Berger, Bruno Lemaire, Gilles Legendre …

      Ils étaient bons élèves, ils ont fait des prépas, les meilleures, ils ont réussi des concours difficiles, et à chaque étape on leur a tellement dit et répété qu’ils étaient les meilleurs, la crème de la crème, qu’ils seraient bientôt l’élite de l’élite , qu’ils s’en sont persuadés.

  47. « …les syndicats enseignants qui s’y joignent, et envisagent de mobiliser les lycéens en espérant, sans le dire, un Malik Oussekine nouveau, devraient y réfléchir à deux fois… »

    origine de l’avertissement ? Minsitère de l’Intérieur ?

  48. Le 8 novembre 2019 à 20 h 21 min,Jean Paul Brighelli a dit :
    Ben quoi ? Il [Malik Oussekine] n’était pas asthmatique ?
    Quand on n’est pas en bonne santé, on ne fait pas de manifs.

    C’est,à peu de choses près ce qu’avait dit,à l’époque,Pandraud (l’alcoolique de Pasqua) :quand on est dans un état pareil,on ne traîne pas dans la rue.

    On aura beau rappeler au Maestro que:

    1) Malik ne manifestait pas
    2) Il n’est pas mort d’une crise d’asthme;il est mort des coups que lui ont portés deux CRS,d’ailleurs condamnés par la suite pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner ; rien n’y fera, Brighelli -qui a, décidément une grande affinité avec les chefs de la police,nous ressortira le même baratin fallacieux.

    • Même en démocratie républicaine, manifester est dangereux, très dangereux. Faut être vraiment con pour l’oublier …

  49. Le 9 novembre 2019 à 17 h 25 min,Jean Paul Brighelli a dit :
    J’ai appris — à mes dépens — que ‘on fait dire au Droit ce que ‘on veut.

    Surtout quand les formulations sont confuses.
    Ainsi , le vademecum de la laïcité,brandi par Charline Avenel ne permet-il pas de trancher,dans une situation comme celle de l’école du Haut Clamart.

  50. Deuxième tentative:

    Soit X un professeur de l’enseignement public convoqué au Lycée catholique Notre Dame des Oiseaux pour interroger des candidats à un examen public.

    Peut-il refuser d’interroger dans une salle comportant des signes religieux (par exemple un Christ crucifié) ?

    Consultons le Vademecum de la laïcité FICHE 20 page 76
    « … afin d’assurer le respect tant du principe de neutralité que du caractère propre reconnu
    aux établissements privés, le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse a
    régulièrement recommandé aux responsables de centres d’examens et concours :
    – de demander aux établissements privés d’ôter ou de masquer les signes religieux
    ostensibles pendant la durée des épreuves, dans les locaux accueillant les candidats aux
    examens, à la seule exception des éléments, notamment architecturaux, pour lesquels
    des considérations matérielles objectives telles que la dimension, l’accès, l’état de
    conservation, la fragilité rendent absolument impossible le déplacement ou le masquage.
    – de ne retenir comme centres d’examen que les seuls établissements ayant accepté ces
    consignes. »

    Forts de cette lecture édifiante,que répondez-vous à la question:

    Un professeur de l’enseignement public peut-il refuser d’interroger dans une salle comportant des signes religieux (par exemple un Christ crucifié) ?

    https://cache.media.eduscol.education.fr/file/laicite/07/9/Vademecum_Laicite_1179079.pdf

  51. « …les syndicats enseignants qui … envisagent de mobiliser les lycéens  »

    Les lycéens ne se mobilisent jamais d’eux-mêmes;c’est curieux:voilà le genre de propos qu’on s’attend à lire dans Le Figaro, pas tellement ici…

  52. Le 8 novembre 2019 à 22 h 26 min, Lormier a dit :
    « J’ai suggéré d’imposer par décret que tout enseignant en pédagogie, qu’il soit prof du Supérieur ou non, soit obligé de passer au moins une journée à enseigner dans le Primaire ou le Secondaire … »
    [Edito] Brighelli : le niveau remonte, dit Blanquer…Publié le 08/11/2019 à 11:10 Valeurs Actuelles

    Concrètement,ça se passerait comment ?

    Dans le primaire,les élèves auraient deux instituteurs ? Un qu’ils verraient une fois par semaine,et l’autre le reste du temps ?

    Et dans le seondaire,pour une matière donnée (laquelle ?) les élèves auraient deux professeurs ?

    • Vous savez que ça marche très bien, les cours à deux — je le fais moi-même de temps en temps avec une ex-collègue, nous donnons un spectacle de qualité.
      Simplement ces pédagogues auto-proclamés ont horreur des enfants.

    • Mon Dieu, mais que vous êtes pinailleur M. Lormier ! ne pouvez-vous pas commencer par vous réjouir, à imaginer la tronche des ayatollahs de la pédagogie, auxquels on annonce qu’ils vont devoir « remettre les mains dans le cambouis » ?

      le plus difficile c’est de prendre la décision, le reste suit : l’EdNat n’est qu’une armée de couards et de pleutres ! ils couineront mais se soumettront.

  53. JOUR DU SEIGNEUR
    Ma prière va vers toi, ô Dieu chrétien, chéri, barbu, farceur, qui mène nos destinées !

    Tu as fait des jeunes femelles si désirables !
    Et des mâles de 7 à 77 ans si dynamiques !
    Que les procès #MeToo vont empêcher les juges, harassés de boulot, de se préoccuper des viols des lois constitutionnelles pour traiter des viols incertains qui surgissent 40 ans après on se demande pour quelle raisons morales ….

    Seigneur, ô mon Dieu, tu as su apporter de la sagesse à ton Eglise qui débloquera un forfait par victime enfantine de tes curetons pédophiles sévèrement couillus ….! Par pitié, fais en autant avec les Polanski et autre malheureux sans défense ! Incite les juges à faire payer un forfait quéquette aux violeurs antiques ou modernes, et ….basta !

    Passons à autre chose !

  54. Belle expo sur Léonard. Je ne mets pas « de Vinci » comme ça, je sais que cela va en énerver un ou deux.
    Bien sûr, beaucoup de monde, trop. Mais on arrive à y voir curieusement assez bien. Je me suis demandé pourquoi d’ailleurs : sans doute un des bienfaits ( ils ont si rares ) des portables. Les khons passent devant le tableau, prennent leur photo et s’éloignent. En fait, ils ne restent plus devant le tableau ou du moins ils sont moins nombreux à le faire. Bonne aubaine.
    Certes, il y en a qui mangent des fraises tagada devant » La belle Ferronnière », d’autres qui se collent devant le tableau à trois et le cercle distancié des spectateurs en retrait doit attendre. Envie de gifler l’heureux père bobo parisien qui demande à tous les tableaux:  » Alors, Augustin, tu le trouves comment? » Et le gamin pourri/gâté de répondre à chaque tableau »C’est moche ».
    Crétin de père, ne lui demande pas son avis, qu’il ne peut avoir à cet âge, et explique lui le tableau !
    Bref, il est vrai que les tableaux étaient majoritairement des dessins ( et pour cause ) et que c’est dur à voir de loin.
    Etrange mode que celle de la réflectographie ! Il y avait un paquet de tableaux « réflectographiés ». Il me semble que cela sert surtout aux spécialistes, l’analyse des repentirs entre autres choses ( un mot qui me fascine quand il est pris dans ce contexte artistique) ne doit pas parler beaucoup aux lecteurs vulgaires comme vous et moi. M’enfin. Cela permet de stocker des gens ailleurs que devant les vrais tableaux.
    Les commentaires explicatifs à l’entrée des salles étaient discutables : un peu de clarté chronologique toujours bienvenue et un peu de commentaire légèrement abscons pour se faire plaisir et entretenir le jargon de critique que Daniel Arasse récusait, lui qui aimait et défendait la clarté de l’expression.
    Au Louvre et pour quelque temps, son ombre plane à côté de son maître.

    • Merci du reportage — vu les queues et la nécessaire réservation, je ne suis pas prêt d’y aller.

    • Je ne comprend pas ce que le fait de nommer « Leonardo da Vinci », cet être exceptionnellement non humain, pourrait vous attirer, Sanseverina, comme nerveux prêts à tout ?!… Au nom de quoi ? Eclairez ma lanterne …
      .
      Parce que « Léonard » tout seul, ça fait concierge …

      • Pfff ! Mémoire de lièvre !
        Parce qu’ici, une fois, je reçus une volée de bois vert par qui vous savez, pour avoir osé dire « Piero » .

        • « Je ne mets pas « de Vinci » comme ça, je sais que cela va en énerver un ou deux. »

          Si je comprends bien,vous ne détester pas énerver (un peu) mais il faut que cet énervement reste raisonnable;pas de volée de bois vert.

  55. FIGARO /AFP
    Islam : la Conférence des évêques regrette les «crispations autour des foulards»

    Que ces connards s’occupent de leur « crispation » pédophiles…

  56. Demain c’est férié … finalement cette vilaine guerre de 14/18 a rapporté quelque chose aux honnêtes travailleurs – aux autres je ne sais pas !

  57. Il pleut à Paris. Qu’ils ne viennent pas se plaindre, le météorologue avait noté cette pluie.
    Les fêlées de la manifestation auront les mains souillées. Bien fait.

    Oui,… trois.
    (accessibles à tous)

  58. Pas besoin de fréquenter des musulmans qui marchent couteau à couteau pour se faire égorger pour la paix des cieux !

  59. C’est terrible ! Jean Dujardin est tombé dans un guet-apens – il a été détrôné de son titre d’acteur le plus populaire de France pour avoir tourné dans un film de Roman Polanski !

    • On m’annonce qu’il se terre au fond du jardin dans un grand pot de terre cuite – je n’ose le croire ! Lui OSS 117, lui Brice de Nice qui nous fait une nervous breakdown ..

  60. Moi par exemple j’ai le titre de collaborateur le plus impopuliste de BdA ; eh ben ! c’est dur de conserver le titre, y a Lormier, Dugong et les autres qui me serrent de près pour me ravir ma couronne !

    Faire la course en tête c’est pas une sinécure ! C’est pas JPB qui me contredira … pour être impopuliste et donc élitiste de concours il faut avoir le caractère d’une vache sacrée !

  61. Le 10 novembre 2019 à 5 h 52 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    Vous savez que ça marche très bien, les cours à deux — je le fais moi-même de temps en temps avec une ex-collègue, nous donnons un spectacle de qualité.
    Simplement ces pédagogues auto-proclamés ont horreur des enfants.

    Merci pour cette précision;il ne s’agit pas de faire remplacer un jour par semaine,l’instituteur par le spécialiste de pédagogie,mais de leur demander de faire cours ensemble,une fois par semaine.

    • faire remplacer un jour par semaine,l’instituteur par le spécialiste de pédagogie ? les pauvres enfants !

  62. « Quant à Blanquer, il le ferait volontiers — c’est Philippe qui a botté en touche. »

    Un curieux défenseur de la laîcité:

    Alain Morvan : « Jean-Michel Blanquer, c’est l’anti-héraut de la laïcité ! »
    Propos recueillis par Bruno Rieth
    Publié le 10/04/2019 dans Marianne,publication au-dessus de tout soupçon,car dirigée par Natacha Polony.

    En 2007, Alain Morvan, recteur d’académie de Lyon, est limogé pour son opposition à la création de l’école Al Kindi, dont le fondateur était en lien avec à Al-Qaïda en Syrie. Sa prise de position, raconte-t-il, lui a valu de nombreuses pressions dont celles d’un certain Jean-Michel Blanquer, alors directeur adjoint du cabinet de Gilles de Robien.

    https://www.marianne.net/politique/alain-morvan-jean-michel-blanquer-c-est-l-anti-heraut-de-la-laicite

  63. Il est inutile de vouloir faire de Polanski un nouveau capitaine Dreyfus ce n’est pas le cas !

  64. Les pervers sexuels du sexe masculin ça existe aussi ! Le fait qu’ils soient décorés et diplômés ne change rien à l’affaire …

  65. Troisième tentative:

    Soit X un professeur de l’enseignement public convoqué au Lycée catholique Notre Dame des Oiseaux pour interroger des candidats à un examen public.

    Peut-il refuser d’interroger dans une salle comportant des signes religieux (par exemple un Christ crucifié) ?

    Consultons le Vademecum de la laïcité FICHE 20 page 76
    « … afin d’assurer le respect tant du principe de neutralité que du caractère propre reconnu
    aux établissements privés, le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse a
    régulièrement recommandé aux responsables de centres d’examens et concours :
    – de demander aux établissements privés d’ôter ou de masquer les signes religieux
    ostensibles pendant la durée des épreuves, dans les locaux accueillant les candidats aux
    examens, à la seule exception des éléments, notamment architecturaux, pour lesquels
    des considérations matérielles objectives telles que la dimension, l’accès, l’état de
    conservation, la fragilité rendent absolument impossible le déplacement ou le masquage.
    – de ne retenir comme centres d’examen que les seuls établissements ayant accepté ces
    consignes. »

    Forts de cette lecture édifiante,que répondez-vous à la question:

    Un professeur de l’enseignement public peut-il refuser d’interroger dans une salle comportant des signes religieux (par exemple un Christ crucifié) ?

    https://cache.media.eduscol.education.fr/file/laicite/07/9/Vademecum_Laicite_1179079.pdf

    • Avez-vous des documents à présenter au jury ? Nous ne pouvons condamner sur un cas d’espèce sans preuve tangible … nous ne sommes pas un tribunal militaire qui condamne sur une chemise vide et non ouverte !

      • La réponse se trouve dans le vademecum;elle suit immédiatement les extraits cités:

        « Un enseignant ne peut pour autant refuser de participer à l’organisation d’un examen ou d’un concours relevant du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse en raison de la présence de signes religieux dans les locaux de l’établissement privé d’enseignement accueillant les épreuves. »
        (page 76)

        Tout le vademecum est du même tonneau.

        Dans l’extrait cité (pour l’énigme) vous aurez noté:
        « le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse a régulièrement recommandé  »

        Nul n’est obligé de suivre une recommandation.

        Alors, Blanquer,défenseur de la laïcité,je pouffe.

        Et quand on sait que directeur-adjoint du ministère De Robien, il a fait virer un recteur qui s’opposait à l’ouverture d’un établissement musulman hors-contrat dans son académie …(voir plus haut)

        • « Il a fait virer un recteur qui s’opposait à l’ouverture d’un établissement musulman hors-contrat dans son académie »
          Blanquer, un sous-marin salafieux ?
          Non, vous délirez (dirait le Maître)

          • Plus sérieusement, c’est Sarkozy qui a viré Morvan, TDN n’a été qu’un intermédiaire.

            « Après avoir subi des pressions de la part du gouvernement de Dominique de Villepin il est démis pour cette opposition par ce même gouvernement le 21 mars 2007. Il attribue son limogeage à l’intervention du ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy. »
            Source: Wiki

          • Blanquer,le recteur et les musulmans

            Extraits de l’article de Marianne

            Après une année à s’opposer au projet d’installation du groupe scolaire Al Kindi à Décines-Charpieu, dans la métropole lyonnaise, ce spécialiste de la littérature anglaise [Alain Morvan,recteur] s’est vu remercier sans ménagement le 21 mars 2007, un mois tout juste avant le premier tour de l’élection présidentielle. …
            Douze ans après, les révélations de Marianne sur Nazir Hakim, le président du groupe scolaire Al Kindi, et sa proximité avec une organisation suédoise (The Commission for the Protection of Civilians) qui a procuré des armes à Al-Qaïda en Syrie, confirment ses multiples alertes émises lorsqu’il était en poste….
            Au téléphone, il [Blanquer]me fait part des inquiétudes que je suscite au ministère. Il me reproche également de m’être exprimé sur des « mauvais registres ». Dans un article du Monde dans lequel j’étais interrogé sur les manifestations qui s’étaient déroulées devant le rectorat, j’expliquais : « Nous sommes en face d’un complot contre la République et ses lois. Moi je ne veux pas qu’on vende la France à la découpe ». Lui me signifie que j’ai dorénavant interdiction de parler…
            Le Maestro ne put m’accuser de délirer puisque je tire mon information de Marianne,pubication dirigée par sa super-potesse.

            https://www.marianne.net/politique/alain-morvan-jean-michel-blanquer-c-est-l-anti-heraut-de-la-laicite

        • [ à la seule exception des éléments, notamment architecturaux, pour lesquels des considérations matérielles objectives telles que la dimension, l’accès, l’état de conservation, la fragilité rendent absolument impossible le déplacement ou le masquage.] …

          « Un enseignant ne peut pour autant refuser de participer à l’organisation d’un examen ou d’un concours relevant du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse en raison de la présence de signes religieux dans les locaux de l’établissement privé d’enseignement accueillant les épreuves. »
          Ils font référence aux signes religieux indéboulonnables – statut ou de bas relief. (mais mange-t-il du fouin ?) Il ne s’agit pas des crucifix. Donc oui, le prof a l’obligation de participer à l’examen dans les établissements ayant accepté les consignes et retenus par les responsables.

          [– de ne retenir comme centres d’examen que les seuls établissements ayant accepté ces consignes. ]

          Si un établissement ne se plie pas au consigne, il n’est pas retenu.

        • Si un établissement privé s’est engagé de façon formel (un contrat !) auprès des responsables, par lequel il accepte se plier aux consignes de neutralité, il a l’obligation de respecter les termes de son engagement !
          Un prof peut dénoncer le manquement aux engagements pris par l’établissement et exiger qu’un crucifix soit retiré d’une classe !

    • vous êtes pénible et lourd sur ce sujet ! Oblige-t-on l’enseignant à se découvrir, ou à s’incliner devant le crucifix ? non, je ne crois pas ! le crucifix, n’a de signification, et de valeur que pour le chrétien, pour l’athée, c’est un élément décoratif, point !
      Y a t-il eu des scandales, des profs, ou des parents qui se sont plaints de « devoir passer un examen devant un crucifix » ?

      J’ai le sentiment, que vous cherchez à « compter les points », en dénichant des situations qui n’ont jamais posé de problème, mais impliquant des catholiques, pour essayer de minimiser les histoires de voiles …

      • La laïcité n’est pas une lourdeur. Un combat se joue actuellement, il est impératif que la neutralité soit respectée par toutes les chapelles, surtout quand certaines se montrent particulièrement véhémentes. Le crucifix n’est qu’un exemple qui a également permis à ce qu’une élève du secondaire ne puisse pas venir au collège ou au lycée voilée ; ce n’est pas rien. Dès lors qu’un établissement accueille des élèves extérieurs, ils ont l’obligation de se conformer aux règles de neutralité. Ne rien accorder à l’un est un refus à l’autre.

        • Flo, le combat, c’est celui contre l’utilisation du prétexte religieux/ethnique, pour revendiquer un statut particulier, qui est n’est pas compatible avec la loi républicaine ! Mettre sur un même plan, le port du voile, revendicatif, les prières de rues, du même tonneau, avec la présence de crucifix poussiéreux, auxquels personne ne fait attention, est pour le moins hardi !
          La laïcité -notion construite sur mesure pour brider le catholicisme- est dépassé … on n’en est plus à ce stade !

      • Ce qui est le plus ennuyeux, c’est qu’il ne fasse pas la distinction entre les signes que ne peuvent se retirer – qui sont des signes religieux – de ceux qui peuvent être retirés. De ne pas comprendre, même si ça n’est pas stipulé, qu’un contrat est établi avec les établissements retenus. Et très content de lui, de conclure que s’il y a des bas reliefs ou des statuts monumentale dans un établissement privé, le prof convoqué sera obligé de remplir sa fonction et participe à contrevenir à la règle de neutralité.

  66. Dernière tentative:
    Le météorologue avait noté cette pluie.

    Un dernier, plus facile (mais véhiculant un message subversif):
    La loi protège la foi.

  67. “…il n’y aura pas une bavure, il y en aura des milliers.”

    Nous voilà prévenus;source ? Ministère de l’Intérieur ?

  68. Le 10 novembre 2019 à 17 h 42 min,
    abcmaths
    a dit :
    Plus sérieusement, c’est Sarkozy qui a viré Morvan, TDN n’a été qu’un intermédiaire.

    TDN n’était pas ministre,il était directeur adjoint du cabinet du ministre.

    Donc ce n’est évidmment pas lui qui a « viré » Morvan.

    Ambitieux et sentant que Sarkozy avait ses chances,il a rejoint ce camp-là sans se soucier de

    laïcité;il n’a rien voulu savoir des arguments de Morvan.

    Présenter TDN comme un défenseur de la laïcité est une sinistre plaisanterie (sinistre,du latin

    « sinistra » qu’on retrouve sous une forme peu différente en héraldique:senestre)

    • Il a eu le courage de dire:
      « le voile n’est pas souhaitable dans notre société »
      Alors qu’il était peinard -aux premières loges- avec les mères à voile, s’il avait fait semblant de fermer les yeux et pris son pied en catimini.

      Oui, …

      facile (pour Pheldge)

      • bon, puisqu’on me cherche … déjà la première :  » le voile n’est pas Souhaitable dans notre Société » C’était pas si évident que ça, mais si on se souvient de l’excellent « il fait beau et chaud », on voit tout de suite 😉
        la seconde « veinard avec des mères à poils » (je vous donne la version portugaise, pilosité, tout ça …

  69. Bien intéressant cet article sur les démêlés de l’ex-universitaire avec TDN.
    Aucune surprise. C’est juste un sale politicard, je l’ai déjà dit ici.
    Certainement, ce monsieur n’a pas beaucoup d’éthique et se voit déjà encore plus haut placé. Manifestement, il y travaille. Mais comme il a le charisme d’une huître…

  70. Il a eu le courage de dire:
    « le voile n’est pas souhaitable dans notre société »

    Cela ne mange pas de pain. Cela rassure certains niais qui écoutent d’une oreille distraite et les filassates sont contents puisque les ensachées continuent à faire leur propagande pendant les sorties scolaires.
    Franchement être instit dans le public et accepter d’encadrer une sortie avec ces sacs à pattes mériterait la radiation.
    Cela me donne envie de vomir.

    • « Franchement être instit dans le public et accepter d’encadrer une sortie avec ces sacs à pattes mériterait la radiation. »

      Pas mieux.

      • C’est juste se soumettre à la loi;on n’en est pas encore à radier de la fonction publique les agents qui obéissent à la loi.

        (Même si on révoque des recteurs qui veulent appliquer les principes de la laïcité.)

  71. La veuve de Céline, la danseuse Lucette Destouches est morte ! Très peu pour moi les hystériques du malheur …

    • Dernière tentative:
      Alors qu’il était peinard -aux premières loges- avec les mères à voile, s’il avait fait semblant de fermer les yeux et pris son pied en catimini.

      Oui,

  72. Je ne comprends pas les Français – mais se comprennent-ils eux-mêmes vraiment ? Il faut être Français malgré les Français en somme …

  73. Elisabeth Borne, transitionneuse X, passe à la limite en appelant EDF à « réfléchir » à son rôle au cas où un scénario « 100 % énergies renouvelables » serait retenu à terme pour la fourniture d’énergie en France, aux dépens de nouvelles centrales nucléaires.

    Evidemment, levée immédiate de boucliers et satisfaction des écolos branlés dans le sens du poil, ce qui était l’effet recherché.

    Evidemment (bis), un scénario 100% ENR n’a aucune chance d’aboutir mais le problème, chez les toufriquetistes, n’est évidemment (ter) pas là.

    Pour ceux qui n’auraient pas compris :

    https://jancovici.com/transition-energetique/renouvelables/100-renouvelable-pour-pas-plus-cher-fastoche/

  74. J’aimerais tellement dire que vous êtes bien sombre, vilaine Cassandre, mais je ne peux m’empêcher de vous croire. Télégogol a beau nous abreuver d’émissions de variétoche plus survitaminées les unes que les autres, toute leur exubérance joyeuse n’arrive plus à masquer ce sentiment diffus qu’elle est révolue, l’époque de l’insouciance.

  75. ACTUALITE RELIGIEUSE ET POLITIQUE

    T’as voulu voir Giscard et on a vu Giscard
    T’as voulu voir La Mitte et on a vu La Mitte
    T’as voulu voir Chirac et on a vu Chirac
    T’as voulu voir Sarko et on a vu Sarko
    T’as voulu voir Hollande et on a vu Hollande
    J’ai voulu voir Fillon, et on a eu Macron
    J’ai voulu voir ta sœur et on a vu ta mère
    Comme toujours

    T’as plus aimé Yahvé, on a quitté Yahvé
    T’as plus aimé Jésus, on a quitté Jésus
    T’as plus aimé Voltaire, on a quitté Voltaire
    T’as plus aimé Bouddha, on a quitté Bouddha
    T’as voulu voir La Mecque, on a vu ses chameaux
    T’as voulu voir des cons, t’en a vu des milliers
    T’as plus aimé ta mère, on a quitté ta sœur
    Comme toujours

    Mais je te le dis
    Je n’irai pas plus loin
    Mais je te préviens
    J’irai plus à Paris
    Sacs poubelles et flonflons
    Quelle bande de cons !

    D’ailleurs j’ai horreur
    De la valse musette
    Et de l’accordéon
    Des crapules zélées
    Du genre Mélenchon !

    • On peut être con(ne) à tout niveau ! Y compris le plus élevé dans la représentation nationale… A mourir de rire, gazé hilarant, en attendant la greffe d’un peu de cervelle chez ces mammifères là.

  76. En France l’ambiance est encore plus tendue que le foulard islamique de cette quinquagénaire, happé par son robot-cuiseur RN2022 en train de lui préparer un gâteau de semoule marocain épicé au polonium 210:
    https://www.cnews.fr/france/2019-11-11/saint-etienne-une-femme-etranglee-par-son-robot-cuiseur-pendant-quelle-faisait-un
    Ou alors, c’est le fils, nouvellement converti au judaïsme mais reniant le concept de la mère un peu trop présente, qui a fait le coup.
    La solution ? Vivre nus dans les cuisines..et partout ailleurs ! C’est l’idée que j’avais prônée un temps dans la cuisine commune de ma résidence universitaire quand j’étais étudiant mais à laquelle j’avais vite renoncée car ma nudité avait suscité des jalousies bien compréhensives de la part de mes potes qui ne me connaissaient si bien que ça. Imaginez Greta Thunberg uniquement vêtue de ses nattes lui cachant pudiquement ses poils pubiens découvrant tout à coup que la solution au réchauffement climatique c’était tout bêtement de se désaper, la conne !
    Tous à poil, à tout âge, même dans BdÂ! On ne verra plus JPB lancer son dentier à la figure de Flo qui voudra l’étrangler avec ses bas de contention. Le blog sera devenu une grande ZAD où on se nourrira de glands de chêne fournis par les cochons de Dobo-la-fermière. La vraie vie, quoi !
    Vivons nus et roulons nous dans les feuilles, comme au Bois de Boulogne.. mais gratis.

    • Cette mort, ce crime, ce meurtre, cet assassinat par robot désobéissant à la Première Loi de la robotique (Asimov/Campbell 1942), sera t il compté dans la liste, réduite, des féminicides 2019.

      Liste qui nous place en position honteuse, nous autres mâles fourbus par nos tâches de cadres supérieurs hélas tout à fait laxiste face à la méchanceté de nos sœurs, pécores à la fourberie élaborée, incitatrice à la létale vengeance de leurs frères exténués…. ?

      • Asimov et ses lois sont cliniquement morts dans la Guerre des machines lancée par Terminator en 1984 — ça date. D’ailleurs, Isaac le Grand n’a survécu que 8 ans.

    • Mon cher, vous êtes loin : en ce moment, à poil en France, c’est une gageure — on se les gèle, et ça va durer.

      • J’ai l’immense tristesse de vous annoncer que je ne vous déteste pas Brighelli, Ô Alpha parmi les Alpha, pire, je vous aime bien. À trop le fréquenter et à le consulter, la déteinte du mental de « cul-cul la praline » sur le votre serait étrangement surprenante. J’ai toute confiance sur la qualité de votre production dont je louerai toujours la belle facture, votre Seigneurie. J’ai d’autres priorités plus graves et plus importantes que vous ne l’êtes à maudire – Et vous savez quoi, vous vous y ferez…

        @ Hervé. Mon comm’ est passé à la trappe, n’étant plus dans les petits papiers de l’hôte, il serait étonnant qu’il me fasse la faveur de le repêcher dans les oubliettes de son bot. J’ai la flemme de le réécrire. Quand enfant, nous sentions un prof à la « Lormier », nous avions convenu avec trois autres camarades durant ses cours et sans nous consulter, de procéder à un concours de questions connes. Le premier qui riait avait perdu ; je m’abstiendrai de toute régression en ce lieu, je m’accorde seulement celle de savoir si il y a des Lidll aux US ?
        Bises

        • Le fond du dire peut être sérieux, mais la forme numérique, l’emballage, reste virtuelle donc imparfaite ! Rigolade, tout ça…on se calme ?

          • Le 11 novembre 2019 à 10 h 29 min,
            Jean Paul Brighelli
            a dit :
            Mon cher, vous êtes loin : en ce moment, à poil en France, c’est une gageure — on se les gèle, et ça va durer.

        • @ Hervé.
          PS : Dobo est revenue, c’est cool et soit cool. Le gel sur bdâ ne doit jamais se faire sentir. La lutte dans ce salon se fera à poil ou ne se fera pas.

          • Comme chaque année, je me baignerai dans la Mer Nostre le 25 décembre…. Divin amusement, enfantin, lorsque d’autres ont marché sur l’eau, vogué dans l’espace, sali la Lune !

            A poil ! Attendons la Mère Noel de mentule ferme !
            Allah hou akbarre…

      • « on se les gèle, et ça va durer. » Comment osez vous ? vous êtes un sale négationniste climatique ! repentez-vous donc , ou craignez le châtiment et la colère de Greta !

        • Le châtiment et la colère sont les sujets du jour. Puisque n’importe quelle femme peut à ce jour porter des accusations graves sur un homme célèbre, avancer des faits qui seront prescrits pour être trop anciens, et se garder de porter plainte. Il est impératif d’éviter la plainte : Cela pourrait le laver des accusations. Sans qu’aucune enquête ne puisse établir ou non la culpabilité d’un homme, le tribunal populaire, et avec le soutient de la secrétaire d’Etat aux droit de la femme se chargera d’établir une condamnation sociale… Sans se poser la question de savoir ce qu’est un violeur, au sens clinique, qui répond à un diagnostique précis que tout expert psychiatre nommé auprès des tribunaux peut établir. Le violeur a un mode opératoire qui lui est propre, il en diffère rarement, il répond à une pulsion. Certains utilise la menace d’une arme pour la contrainte, d’autres ressentent le besoin d’êtres violents, d’autres encore profitent du sommeille de leur proie, mais tous gardent le même mode opératoire dans l’assouvissement de leur besoin, leur schéma pulsionnelle d’attaque est toujours le même, mais surtout, il garderont cette pulsion criminelle jusqu’à leur mort, ils sont violeurs à vie et aucun traitement, si ce n’est la camisole chimique ne vient à bout de leur pathologie ; tous, sauf un… qui aurait été violeur sur une période de 10 ans dans sa vie (si si, seulement 10 ans) avec un mode opératoire qui diffère (si si) d’après un témoignage qui arrive pile poil au moment de la sortie de son film.
          Marlène et les autres ont décidé, que la sentence soit prononcée.

  77. A poil dans les cuisines, c’est risquer de mettre ses khouilles sur le billot et laisser croire à l’IA de chez Lidl insérée dans le bot multifonction qu’aujourd’hui c’est rognon.

  78. Bonsoir,
    Il y a toujours des cardinal de Retz. Et le plus souvent on les écoutebien peu.
    Mais l’important c’est que VOUS, ici, entendiez, suite à votre aperçu… spirituel. Car votre sensibilité a été alertée comme un indice tangible, qui doit interroger. Mais en soi c’est seulement comme une moitié de billet (de 10 ou 100 €): avec, il faut le sens, l’explication (comme on peut interpréter les songes) destinée à mobiliser notre réponse. Une réponse sollicitée, voire attendue…

    Mais il n’est jamais facile de réagir correctement, c’est-à-dire de vouloir entendre – car on n’est plus là dans le rationnel, il ne s’agit plus de rencontrer notre construction interne raisonnante (socialement fabriquée, formatée plus que réfléchie), car on est ici dans le surnaturel, dans la prémonition ou le prophétique (qui relie notre matérialité et psychisme aux réalités de l’esprit).

    Cependant, ce que je peux vous dire, c’est que ce que vous (et d’autres) ressentez là, n’est autre que des présences, qu’on a collectivement invitées à venir au milieu de nous, d’esprits maléfiques, de puissances spirituelles occultes, dit autrement de démons (qui sont des entités angéliques déchues – les vrais extra-terrestres !).

    Voilà où nous en sommes avec notre démangeaison à tout vouloir changer, à casser les codes, à laisser une marque de notre passage dans le siècle (pour les autorités politiques), à méconnaitre le Réel avec ses tenants et aboutissants de nature spirituelle, à se faire apprenti-sorciers tentés à vouloir changer les lois-cadres de l’organisation terrestre dans laquelle l’être humain a été créé.

    Ces présences, toujours plus ou moins actives dans des lieux ou maisons ou châteaux et partout où on pratique l’occultisme, la divination et autres ésotérismes dévoyés, reviennent donc… après que (globalement) le christianisme et les guerres avec leurs jugements sur elles les aient par vague refoulées… Un retour en force qui va nous montrer qu’on n’aura pas avancé d’un pas dans la connaissance du Réel et de soi.

    D’une façon générale, des personnes assez sensibles à cette dimension disent, arrivant des Etats-Unis notamment, qu’elles sentent les effluves de cette atmosphère maligne quand l’avion entre au-dessus de la France.
    Et comment ne pas percevoir les démons à la manœuvre dans les attaques et attentats perpétrés au nom de (via) l’islam!? Comme dans des siècles anciens il y a eu la terreur de l’inquisition, les massacres perpétrés de la part de (via) l’église catholique, et bien près de nous les horreurs monumentales initiées par un démon très puissant via son idéologie d’une part socialisme-national avec la seconde guerre mondiale et la Shoah, et d’autre part via la même vue mais à international (d’où le communisme).
    Et qui excite ici et là les hommes jusqu’à des guerres fratricides, ethniques, des génocides? Est-ce des chefs politiques? Non, car au-dessus il y a des rassemblements qui les dominent, et au-dessus de ces regroupements humains élitistes, à vocation hégémonique, il y a les principales entités démoniques, sataniques, qui cherchent (depuis l’antiquité, les grands empires, les totalitarismes) à mettre l’humanité sous un contrôle total.

    Et tant que nous ne réaliserons pas massivement la réalité de la dimension de ce que je vous esquisse, la densité de ces forces va augmentée, se répandre et provoquer, outre les peurs premières, des réactions de plus en plus dramatiques, amples et tragiques…

    Ayant là mon mail, vous pouvez me contacter si vous voulez un échange qui réponde mieux aux questions que cela soulève. Je doute d’une réaction, car on est toujours très fort dans sa matière, et dans celle-ci on a accepté allégrement de la reléguer au rang des vieilleries, superstitions, archétypes mythologiques, religiosité ignorante, etc…
    Mais au moins vous aurez lu et peut-être vous commencerez à un peu mieux « voir » l’invisible.

    Une phrase de Descartes qui a ici et maintenant pour nous encore toute sa pertinence: « Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans sa vie se défaire de toutes les opinions qu’on a reçues, et reconstruire de nouveau tout le système de ses connaissances. »
    Aussi dans le film « Reines et rois »: « Il faut toujours prévoir que, évidemment, on a raison, mais que c’est toujours possible qu’on ait un peu tort en plus, sans s’en rendre compte. Et avoir un peu tort, c’est une très bonne nouvelle ! Ca veut dire qu’on n’a déjà pas toute la solution et que la vie va être bien plus étonnante et pleine de surprises que ce que l’on croyait. »
    Allez, encore une: Dans « Le meilleur des mondes » (1931), Aldous Huxley « Les faits ne cessent pas d’exister parce qu’on les ignore. »

    Bien cordialement, C.T.

  79. « D’une façon générale, des personnes assez sensibles à cette dimension disent, arrivant des Etats-Unis notamment, qu’elles sentent les effluves de cette atmosphère maligne quand l’avion entre au-dessus de la France. » Moi personnellement je trouve ceci une grande exagération.

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