« “Once a woman washed my feet with tears, and wiped them with her hair, and poured on precious ointment.” » (D.H. Lawrence, The escaped cock / The man who died, 1929).

Tout le monde connaît l’histoire de Marie Madeleine (sans tiret, parce que c’est la traduction de Marie la Magdaléenne, et non l’addition de deux prénoms comme en français aujourd’hui), courtisane qui tomba aux pieds du Christ, et les lui lava avec des parfums — d’où le flacon de myrrhe avec lequel on la représente souvent. Puis elle les essuya de ses cheveux, qu’elle avait abondants — et d’une couleur fauve, ce qui renvoie au caractère assez peu sacré de sa profession initiale. Les peintres ont donc choisi de nous la montrer rouquine et ambiguë, entre la mystique de la nouvelle convertie, associée le plus souvent à un Memento mori symbolisé par un crâne, comme dans les Vanités, et la permanence du péché de chair — bref, la volupté et la mort.

Tout cela pour vous dire que j’ai pris le train jusqu’à Bourg-en-Bresse où, dans le cadre exceptionnel de l’abbaye de Brou, se tint jusqu’à la mi-février une très belle exposition sur « Marie Madeleine, la passion révélée », où sont présentées quelques-unes des innombrables représentations de la sainte pécheresse — qui est à mes yeux un prototype de la dualité indissociable de l’ange et de la bête (version Pascal) ou de Jekyll et Hyde, version Stevenson.L’abbaye de Brou est un joyau gothique bâti au début du XVIème siècle par Marguerite d’Autriche, qui voulut en faire l’écrin du tombeau de son époux trop tôt décédé, Philibert le Beau. C’est son Taj Mahal à elle.Un peintre anonyme a d’ailleurs représenté Marguerite en Marie Madeleine — ce qui permet de diviniser le défunt. Le signe extérieur de péché et de sainteté, ce sont les cheveux, la « toison moutonnant jusque sur l’encolure » chère à Baudelaire, et sculptée dans le marbre du monument funéraire de l’épouse consacrée à Dieu-Philibert — et sur le monument de l’époux, c’est la Sibylle d’Agrippa qui reprend le même thème :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Souvenir d’une escapade à la Sainte-Baume, cette quasi montagne qui surplombe Marseille, où tout en haut se trouve la grotte où Marie Madeleine vint finir ses jours dans la macération et la prière. D’en haut, le point de vue sur la Provence est magnifique. C’était l’hiver, il n’y avait personne, et quelque diable me tentant…

Retour à Marie Madeleine. Elle est l’une des trois Marie qui dans une barque miraculeuse (que symbolisent désormais les navettes cuites au fameux four juste au-dessus de chez moi) voguèrent de Palestine jusqu’en Camargue — d’où les Saintes-Maries-de-la-mer. Mais elle a été souvent confondue avec Marie l’Egyptienne, née au Vème siècle, elle aussi prostituée (elle navigua d’Alexandrie à Jérusalem en payant son billet de ses charmes), elle aussi touchée par la grâce — et qui, de belle quelle était, devint bête, couverte de poils des pieds à la tête :
Et ainsi représente-t-on parfois Marie de Magdala :
L’abondante chevelure, selon les bons auteurs (voir Daniel Arasse, « la Toison de Madeline », in On n’y voit rien, Descriptions, Denoël, 2000) symbolise bien sûr la toison pubienne — après tout, c’est la raison farfelue pour laquelle les islamistes voilent leurs femmes, c’est une idée partagée par toutes les civilisations que leurs mœurs rigoristes condamnaient au fantasme.

« Un que je connais », comme dit Brantôme, rencontra un jour dans un train (sur la ligne Versailles-Chantiers / Montparnasse) une créature pourvue de la même chevelure blond cendré que ces Madeleines peintes, et qui, à l’usage, révéla des jambes parfaites mais velues comme celles d’une jument, une façon, expliqua-t-elle à mon ami, de tromper sa mère qui pensait que jamais sa fille, avec une telle toison sur les gambettes, n’oserait se vautrer dans le stupre et la fornication. Son copain de l’époque collectionnait les trains électriques, et avait percé les cloisons de leur trois-pièces de façon à ce que ses locomotives puissent circuler — « elle avait enclenché le système pour me montrer, me raconta ledit ami, et j’eus l’impression en l’étreignant de me retrouver dans la séquence finale de la Mort aux trousses, quand la caméra, pour symboliser l’union tant différée de Cary Grant et d’Eva Marie Saint, passe à l’extérieur du train où ils font connaissance, comme on dit dans la Bible, et filme le rapide s’engouffrant dans un tunnel — nous enfilâmes ainsi toutes les métaphores hitchcockiennes possibles… »

Marie Madeleine est donc une sainte provençale — sur l’une des œuvres présentées à Brou, où la sainte harangue les kakous et les cagoles de l’époque, on reconnaît précisément Marseille, avec, au milieu de la rade, le château d’If :

Evidemment, les peintres n’allaient pas rater l’occasion : ils avaient un merveilleux prétexte religieux pour représenter l’une de ces « académies » féminines dont la Bible, des filles de Loth à Salomé en passant par Bethsabée, Judith et quelques autres, leur ont fourni d’innombrables motifs. Marie Madeleine en cela a connu à peu près le même sort que Sébastien, saint anti-pesteux devenu peu à peu un modèle de beauté masculine — voir celui peint par… Sodoma, qui est rien moins qu’évangélique…
Côté mystique, il y a bien entendu La Tour
Ou, à la rigueur, Jean-Baptiste Santerre — mais l’échancrure de la chemise raconte déjà une autre histoire) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais question nudité évocatrice, là, croyez-moi, les peintres s’en sont donné à cœur joie. Par exemple le Titien
Ou Gerrit van Honthorst
Ou Guido Cagnacci

 

 

 

 

 

 

 

 

Ou Pompeo Batoni

Ou Laurent Pêcheux :Ou, plus près de nous (vous connaissez à présent mon goût pervers pour les peintres pompiers des années 1880-1900) Jules-Joseph Lefebvre
Jean-Jacques Henner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et surtout Adolphe Lalyre (le voir « en vrai », moi qui l’ai raté à Blois où il est exposé d’habitude, m’a littéralement mis hors de moi).Rodin même s’y est mis — l’une de ses très rares scènes « religieuses » — tu parles !
Et le photographe contemporain Thomas Dodd…L’exposition est splendide (courez-y !), mais comme rien n’est parfait en ce monde, les organisateurs n’ont pas fait venir de Besançon, où elle est accrochée, la Marie-Madeleine d’Elisabetta Sirani, qui dans une orbe rose hystérique englobe une femme qui vient certes de se flageller,mais qui a sur le visage une expression de bonheur qui rappelle étrangement l’extase de la Sainte Thérèse du Bernin — rappelez-vous :Et si on a accroché le frontispice que Félicien Rops a dessiné pour l’Amante du Christ de Rodolphe Darzens,je n’ai pas trouvé le Calvaire très explicite du même génie belgeRops ira jusqu’à inverser la Crucifixion (comme quoi le Je vous salue Marie de Godard avait un précédent) en clouant au pilori une Madeline rieuse et flamboyante, devant un saint Antoine dévasté de tentation :S’il faut tout avouer, cela fait longtemps que je fréquente Madeleine : j’avais eu dans le temps l’ambition de composer ainsi de petits fascicules édifiants sur la vie des saints, où Madeleine et Sébastien eussent été les premiers invités. Un projet qui se fera peut-être un jour — mais qui mériterait d’exister.

Les premières lignes de cette chronique, tout là haut, étaient empruntées à The escaped cock, titre originel de cette novella (le mot anglais sans traduction française spécifique qui désigne un récit moins long qu’un roman, mais davantage qu’une nouvelle) de D.H. Lawrence republiée après sa mort sous le titre The man who died, et qui raconte ce que fit le Christ après sa résurrection — en fait, il baisa sauvagement avec une prêtresse d’Isis, et choisit de rester sur cette terre au lieu de monter au ciel :

« He crouched to her, and he felt the blaze of his manhood and his power rise up in his loins, magnificent.
“I am risen!”
Magnificent, blazing indomitable in the depths of his loins, his own sun dawned, and sent its fire running along his limbs, so that his face shone unconsciously.
He untied the string on the linen tunic and slipped the garment down, till he saw the white glow of her white-gold breasts. And he touched them, and he felt his life go molten. “Father!” he said, “why did you hide this from me?” And he touched her with the poignancy of wonder, and the marvellous piercing transcendence of desire. “Lo!” he said, “this is beyond prayer.” It was the deep, interfolded warmth, warmth living and penetrable, the woman, the heart of the rose ! » (D.H. Lawrence, The escaped cock / The man who died, 1929).

Bien sûr, je n’ai pas besoin de traduire…
Bonne fin d’année à toutes et tous, et que ces dernières lignes vous dessinent un programme de Saint-Sylvestre !

Jean-Paul Brighelli

PS. Le catalogue de l’exposition, aux Editions du Patrimoine, est merveilleusement fait — et soigneusement érudit. Si donc vous n’y montez pas… Last but not least : l’abbaye de Brou a une collection permanente de très bonne tenue, où vous trouverez entre autres l’une des versions — très grand format — du Dante et Virgile aux enfers de Gustave Doré :

124 commentaires

  1. Monastère de Brou, passage obligé pendant le festival d’Ambronay ! Ne pas oublier que c’est grâce à Thomas Riboud que nous pouvons admirer cette dentelle gothique que l’amour de Marguerite d’Autriche pour son jeune mari décédé permit d’édifier. Riboud sauva le monastère de la destruction révolutionnaire.
    En Octobre dernier, concert au Monastère, le thème était…la Maddalena, La visite à l’exposition ètait prévue.
    Sans doute, nous devions attendre votre texte magnifique car passionné, l’expo sera encore plus intéressante.

  2. Une ré-édition de la novella sous son titre originel, celui voulu par DH Lawrence , »The escaped cock »paraît tout à fait improbable:aux Etats-Unis, le mot « cock » n’est compris que dans son sens argotique ( b*te);au Royaume Uni (où certains parlent encore l’anglais),le double sens fait rire.
    Puisse un érudit passant par ici nous raconter en détail l’histoire de la bataille entre l’auteur et l’éditeur au sujet du titre.
    (DH Lawrence n’aimait pas le titre « The man who died. »)
    Le récit s’ouvre bel et bien sur une histoire de coq.

    • Certes. Mais « the man who died » est la périphrase par laquelle Lawrence désigne le héros tout au long de l’histoire. C’était évidemment plus significatif que d’écrire « Jesus » !
      D’autant qu’en général, une fois qu’on est mort, on ne revient pas à la vie, et qu’après « died », on n’attend pas un second prétérit d’action situé postérieurement à « died » — l’expression sonne comme une provocation grammaticale, que la traduction (un peu infidèle, mais comment faire autrement ?) par un plus-que-parfait en français rend palpable.

      • Maître,encore un miracle de votre pédagogie:j’ai envie de lire toute la nouvelle…pour savoir au moins ce que fait ce « coq échappé » et non ce « vit é chappé » au début du récit!
        Quant à la traduction du past perfect « he had died » en français,on obtient une nouvelle ambigüité: »il était mort » pouvant s’entendre comme un plus-que-parfait (« il avait mouru »,si j’ose dire) ou un imparfait:il n’était pas en vie.

        Dommage que le saint en pleine turgescence dans un des tableaux ait été crucifié et non pendu;eût-il été pendu que nous eussions pu fiare encore un jeu de mots en anglais: »well-hung and well hung »: « bien monté » et  » bien pendu » .Les étalons sont généralement bien montés.
        Alors comment comprendre:bien monté, ce pur-sang gagnera bien des courses?

        • Je vous dirai ce que disait Groucho : Je ne serai jamais membre d’un club qui me prendrait pour étalon… Traduction libre de « I refuse to join any club that would have me as a member ». Mis l’ambiguïté se perd en partie en français.

  3. Un dossier très documenté qui laisse toutefois deux questions irrésolues: Marie Madeleine avait-elle les mollets ronds et qu’en est-il de ses pieds de cochon?

  4. Arrêt Madeleine aujourd’hui ! Nous ne sommes plus très loin de la Concorde universelle alors ?

    • A la Madeleine,encore un très bel urinoir ancien, faïences etc.
      On peut donc dire: »je pisse à l’arrêt Madeleine. »

  5. Madeleine était la première groupie du seigneur ; ceci dit dans « Jésus Christ superstar » le personnage de Marie-Madeleine est effacé au seul profit de la Vierge Marie … c’est quand même curieux cet ostracisme chez des rockeurs ! Noli me tangere …

  6. Pour Nicolas :

    « Oh décidément… ça va s’arrêter quand cette hémorragie de talents ? ! »

    Mais je suis toujours là, moi !

    • Bonnes fêtes à vous JPB. En tout cas chapeau à vous de continuer à écrire sur beaucoup de sujets. J’avoue qu’en cette période, j’ai de plus en plus de mal à suivre l’actualité entre Mme Lagarde qui est condamnée, mais il n’y a pas de peine, Mme Sauvage qui est graciée pour légitime défense, mais pas le bijoutier de Nice qui a tiré sur le voleur qui lui a frappé…

      • Il y a dans cette affaire Sauvage des zones d’ombre épaisse. Et je comprends assez bien les magistrats qui trouvent que la grâce accordée est un précédent sans précédent, pour un assassinat. J’avais eu envie, de dire des choses sur le sujet, mais nous en savons trop peu : qu’une libération conditionnelle, que l’on accorde à des criminels d’envergure, lui ait été refusée deux fois en dit long sur un dossier qui nous échappe en partie — par exemple personne ne dit rien sur le suicide de son fils, dont on ignore les tenants et aboutissants.La famille a l’air d’avoir été clivée — mais qu’en dire de plus ? Et tirer dans le dos d’un homme à bout portant, hors contexte de violence immédiate, avec une arme soigneusement préparée…

  7. C’est troublant, cette affaire Jackie Wild.
    Deux points de vues (de juristes, ce que je ne suis pas) pas franchement en concordance la plupart du temps (pas de pensée unique ou même inique ; le droit c’est froid un scalpel)
    http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2016/01/30/affaire-sauvage-un-peu-de-calme-et-de-respect-pour-la-justic-925717.html

    Où l’on apprend qu’elle n’était pas au courant du suicide de son fils au moment de l’assassinat. (exit une certaine explication)
    Il y a un collé : une tribune du Figaro, dont je ne sais si elle est toujours accessible.

  8. La presse nous informe que jesus serait né 7 ans avant qu’on ne commence à compter dans l’autre sens.

    De là à ce qu’on exégète le bébé avec l’eau du bain de pied – oindre mes fesses – il n’y a qu’un pas.

  9. Toujours dans la presse du jour, une autre révélation qui n’a rien à voir avec la précédente (quoique..) : Neandertal aurait été largement cannibale.

    On comprend que dieu le père ait envoyé fiston beaucoup plus tard. Non seulement les techniques d’insémination néandertaliennes étaient très frustes mais, à peine eût-il ouvert sa grande bouche qu’il aurait été bouffé recta.

    • Ben tu laisserais perdre de telles quantités de protéines, toi ?
      Toi le monde ne peut pas se nourrir de foie gras.

      • D’autant qu’il semblerait que Neandertal avait un métabolisme peu économe en énergie et qu’un type qui passait son temps à se vanter de pouvoir multiplier la nourriture les auraient sûrement énervés grave.

        PS : promis ! En 2017, foie gras une seule fois par semaine.

      • Le récit religieux contrefactuel (et si jésus avait vécu parmi les néandertaliens…) montre à l’évidence qu’il n’aurait pas survécu bien longtemps (33 ans, à tout casser) et qu’il n’aurait pas eu de descendance viable (une sombre histoire d’incompatibilité d’adn).

        Tout cela conforte le récit biblique, non ?

    • Oui, moi, aussi je trouve cela très très moche. J’aimais bien ses émissions toujours impeccables.

  10. Merci Brighelli pour ces belles « images »et les belles références. Joli cadeau de fin d’année. Et combien de Marie cache des Madeleine en littérature ? Je repensais à Apollinaire.
    « Sais-je où s’en iront tes cheveux crépus comme mer qui moutonne » Et l’écho de la douleur » Oui, je veux vous aimer, mais vous aimer à peine ».
    En ce qui concerne Lawrence, j’en étais restée à L’amant de L…lecture quasi adolescente.
    La première partie de The man who died ( il dit souvent who has died dans le texte, et pourquoi ne pas le traduire par  » qui a été mort », et qui ne l’est plus, même si il faudrait un has been dead ) est assez marrante comme réécriture de la bible, le côté distancié, presque blasé du sauveur, fatigué d’avoir sauvé, d’avoir donné, d’avoir expliqué ( comme un prof lassé :-). Il y a des mots assez drôles du genre de : j’ai assez donné en tant que sauveur, adesso basta… L’histoire du coq est bien vue. On retrouve les mêmes thèmes que dans L’amant de L…, la puissance de l’exemple de la Nature sur la formation du désir humain. La méfiance à l’égard des hommes, d’assez belles phrases sur la solitude.
    La deuxième partie en revanche est moins bonne, je trouve. Tout ça un peu attendu, un peu niais sur fond de lever/coucher de soleil et le couplet sur l’amour physique qui vous régénère gnan,gnan.
    Contrairement à ce que vous dites à vos lecteurs, il ne baise pas « sauvagement » avec la prêtresse d’Isis, c’est tout en douceur… Et puis il ne reste pas ( comme d’habitude ). Il se taille …
    Mais bon, gardons la phrase finale ad hoc en cette fin d’année:
    “So let the boat carry me. To-morrow is another day »…

    • Je me demande ce que la presse occidentale a à gagner en diffusant les rumeurs les plus folles du journal sud coréen Chosun ILbo qui livre ses angles de propagande contre la Corée du Nord. Et comme par hasard les relais de cette information sont en Occident le daily Telegraph, le journal le plus conservatrif des conservateurs. On a déjà vu l’info sur l’exécution de l’ex-petite amie de Kim-jong… Et puis 5 mois plus tard, on apprend que l’ex amie de Kim-jong est toujours vivante. Entre temps, nos journalistes et spécialistes ont gonflé la rumeur par des commentaires du genre : « elle a été exécutée pour activités d’opposant politique ». On voit là la fiabilité des infos sur la Corée du Nord…

      Il y a aussi des rumeurs en Occident, comme par exemple l’implication de la famille royale d’Angleterre dans l’assassinat de Diana. Imaginez un instant cette rumeur reprise pour en fait une information ? Et bien, il y aurait des procès.

      Trump, qui innove en matière de communication puisqu’il parle directement aux Américains à l’aide de son téléphone portable sans passer par les médias, se moque de CNN et des cuisines diplomatiques d’Obama. C’est vrai quoi… Poutine a bien répondu :

      « Je veux maintenant vous poser cette question : est-ce que tout le monde pense sérieusement que la Russie peut dans quelque mesure que ce soit influencer le choix du peuple américain? Les États-Unis, c’est quoi, un pays bananier? Les États-Unis sont une grande puissance. Si je me trompe, corrigez-moi, s’il vous plaît »

      • Si les Russes arrivaient à influencer les votes en France et aux Etats-Unis, Hollande et Obama devraient apprendre de Poutine pour influencer les votes en leur faveur…

      • Ce qu’est la vie des citoyens russes sous Poutine,je n’en sais rien.
        Que Poutine soit beaucoup plus intelligent qu’Obama ne fait aucun doute à mes yeux.
        Obama expulse trente-cinq diplomates russes;Poutine répond qu’il n’expulsera aucun diplomate américain:il attend beaucoup du prochain président.De surcroît,il invite tous les enfants des diplomates américains à une fête organisée au Kremlin.
        Bref, je souscris totalement au compliment de Trump: » J’ai toujours su qu’il [Poutine]était très intelligent. »

  11. Ouvaton (suite) :

    En cette veille de nouvel an, un rappel sur la truffe noire, qui n’est même pas une appellation d’origine.

    http://rue89bordeaux.com/2014/02/pebeyre-truffe-morte-produit-hyperluxe/

    Il y a dix ans, un ami a planté 4 hectares en chênes truffiers dans les règles de l’art. Résultat : pas un brûlé, pas une truffe.
    Pour tenter de réduire les mises en boîte, pas toujours amicales, dont sa truffière fait l’objet, il a encadré chez lui une petite affichette indiquant au visiteur « truffe ? toujours pas ».

  12. La truffe c’est comme les vœux de François Hollande : de la magie noire !
    T’as beau faire tu es toujours à côté de la plaque et tu te ramasses lamentablement, cochon qui s’en dédie !

  13. BONNE ANNEE 2017 ET MEILLEURS VOEUX:
    – à l’enfant au coeur pur ;
    – au rêveur insensé ;
    – à l’animal (*) pour lequel je ne v(o)eux que de belles choses ;
    – au Patron de ce blog qui met si généreusement en circulation vers l’extérieur sa singularité en partage ;
    – au quelque primate sympa de ce blog que Lucifer, dans un grand élan de générosité, a entrainé avec lui dans sa chute le veinard !

    ET BISES DE JUDAS DE MAINTENANT POUR DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTERONT:
    1) au viandard:
    – qu’il confonde la porte de la sortie de secours de l’année 2016 avec celle des chiottes pour y vomir sa bile ;
    – qu’il se ronge les foies et nourrisse mes fourmis rouges ;
    2) au bilieux, au pervers, au polymorphe qui a des douleurs articulaires au je/nous:
    – que Dieu le caresse de son aile boueuse ;
    – qu’il tombe sans fin dans les pièges qu’il fomente pour autrui ;
    – que la gangrène le dessèche et
    – qu’il se retrouve cul-de-jatte jusqu’au cou.

    Bon réveillon, les gargouilles littéraires !
    (*) chien ou cochon truffier compris !

  14. Je me suis toujours demandé comment un distingué professeur de lettres, enseignant en collège ou en lycée – mettons Brighelli ou encore mieux qui appartient au beau sexe comme Sanseverina – pouvait expliquer à toutes ces jeunes âmes attentives la célèbre formule de Diderot « Mes pensées ce sont mes catins » ?
    Mimer la pensée de l’encyclopédiste ou faire un dessin avec les mains ou au tableau ? Vous savez ce que disait Napoléon : « Un petit croquis vaut mieux que cent longs discours ».

  15. Très, très bonne année, à tous ! Des truffes en pagaille à Dugong, des missions à l’EN à Brighelli et toutes les jeunettes du monde sur lesquelles il fantasme, un ordinateur tout neuf à Driout pour ses articles wikipédia et le meilleur pour tous sur ce blog !

  16. Plein de bonnes choses pour tout le monde.
    Pour bien commencer et, qui sait, s’habituer :
    https://fr.sputniknews.com/russie/201612311029427808-voeux-nouvel-an-poutine-russie/

    De plus cela risque de faire des heureux.
    Pour ce qui est de la langue de bois ; il ne faut pas se méprendre, les Russes savent y faire de longue date. Poutine, tout au long de sa scolarité et de son parcours professionnel, était entre les mains de ce qui se faisait de mieux en URSS. Une vielle institution haute en couleurs qui a succédé au NKVD.
    L’élite.

    • Moi, ce que j’aime dans les vœux de Poutine, c’est le timing. De minuit moins dix à minuit pile — et l’image suivante (j’ai regardé ça avec un copain sur je ne sais quelle chaîne russe) l’horloge du Kremlin qui sonne minuit. À ce qu’il paraît, les gens écoutent religieusement, le verre levé, et boivent dès que commence à sonner l’horloge — grand moment.
      Mes meilleurs vœux à toutes et à tous — mais je ne crois aucunement à une embellie sur les deux fronts qui m’occupent, l’Ecole et la laïcité. Quant à la politique, elle sera ce que le peuple — qui a élu Hollande il y a cinq ans — en fera. Là aussi…
      Mais mon côté Cassandre doit venir du manque de sommeil et du dernier vin bu — un Irancy qui n’était pas bon, trop fermé, sur des fromages très ouverts.

      •  » … À ce qu’il paraît, les gens écoutent religieusement, le verre levé, et boivent dès que commence à sonner l’horloge — grand moment  »…

        Ce n’est pas en France que l’on verrait ça : attendre la fin des vœux du président de la République (Hollande ou un autre), pour lever son verre.

        En plus, ça se fait à une heure pas crédible, en France ; vers les 20h ou genre.
        Nous avons perdu dans l’art de la pompe.

        —  » mais je ne crois aucunement à une embellie sur les deux fronts qui m’occupent, l’Ecole et la laïcité « …

        Je ne peux parler, comme citoyen là, que de la laïcité ;
        Il y a de quoi rester un peu plus que vigilant ; exigeant !
        Je ne dirais pas intransigeant mais presque.
        Au diable le politiquement correct qui ne s’alimente que de compromis.
        (j’ai hésité à jouer avec compromis en 2 mots ; il n’en sortait rien de terrible)

        .

      • Je reviens de la messe en la Basilique Sainte-Clotilde, où une bagarre a éclaté, sur la question, somme toute classique pour un consommateur vigilant, de la présence ou non du Divin dans l’hostie ! Mon blasphème ? Avoir exigé, en ouvrant la bouche au moment de l’Eucharistie, une preuve que le Tout-Puissant l’habitait, ce qui a passablement chagriné son serviteur !
        C’est bien le moins, avec tout ce qu’on avale, de s’inquiéter de la traçabilité des produits, non ?
        Heureusement, les intellectuels haltérophiles de l’Institut St-Emilion-Bartabacs arrivés à ma rescousse ont rapidement découragé cette horde apocalyptique de fillonistes affidés du curé de vous priver d’une âme et d’un cerveau poutinien bien nécessaire en ces temps de diète intellectuelle (*) que vous traversez avec tout le foie gras que vous vous êtes tapé !

        (*)phénomène que je crains irréversible…uhuhu!

      • J’ignore si la pub (surtout pour une boisson à baise de raisin fermenté) est autorisée, mais, en ce qui concerne l’Irancy, je me permets de vous recommander l’Irancy « les Palottes » ou l’Irancy « les Mazelots » de chez l’excellent et truculent JP Colinot. Vous ne serez pas déçu.

  17. Toujours le sexe qui travaille les musulmans à Orlando ou à Istanbul ; les danses traditionnelles chez les musulmans sont unisexes, les femmes dansent à part comme des prostituées, les hommes en groupe comme des ilotes.
    Ils ne connaissent pas les danses de salon ou danses bourgeoises comme la valse ou la contredanse qui se font par couple des deux genres.
    Toute une civilisation musicale …

  18. Quel bien peut-on penser de ces sociétés fondées sur une religion desséchée depuis des siècles qui ignore la beauté des ballets, de l’opéra & du théâtre et qui se réfugie dans un psittacisme de mauvais aloi ?
    Même la gratuité du sport, passion moderne, s’il en fut est écartée par cet enfermement douteux et voulu !

  19. Certains admirent l’aridité de l’islam – la belle affaire d’être incapable d’inventer quoi que ce soit depuis des siècles ! Ni du point de vue des mœurs, ni du point des activités les plus humaines comme la danse et le sport, formes d’exultations et d’élan vers le vivant !
    Des machines recroquevillées dans le non-dit et le non-vouloir.

  20. Meilleur vœux à tous.

    Je n’ose espérer que cette année nous donnera un gouvernement à la hauteur des enjeux faute de voir un seul prétendant pour qui j’ai un peu d’estime !

    Une seule vraie bonne nouvelle est certaine : la chute de la Belkacem.

  21. Que ce premier jour de l’année 2017 – tiens, un nombre premier et tout ça à cause d’un crucifié qui en multipliant les pains ne faisait que générer des facteurs de divisions – augure les prémices d’une meilleure fonction de redistribution des richesses qui est bien mal barrée depuis le cri d’orgueil imbécile de Kronecker, ce salopard de banquier enrichi *.

    Vive le Continu premier ! Vive la France !

    * « dieu a fait les nombres entiers, tout le reste est l’œuvre de l’homme »

    PS : Bonne année au taulier et autres enseignants qui fréquentent ce blog où la mécréance est encore une vertu.

  22. « À ce qu’il paraît, les gens écoutent religieusement, le verre levé, et boivent dès que commence à sonner l’horloge — grand moment »

    Survivance des temps pas si anciens où la tchéka vérifiait que les verres étaient pleins d’antigel et, comme il se doigts, levés.

  23. La ci-devant Charlotte Marchandise remporte la « primaire citoyenne » :

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/12/31/presidentielle-2017-charlotte-marchandise-designee-candidate-du-site-laprimaire-org_5056092_823448.html

    D’après l’article, la dame a été occupé « divers emplois » : « Professeure de français, guide touristique, gérante d’un bar culturel, infographiste, responsable web-marketing, cofondatrice bénévole d’un collège laïque (fermé depuis) basé sur la méthode Montessori…  »

    Si on tape « n’est pas une marchandise » dans GlouGlou, on obtient dans l’ordre (c’est-à-dire en vrac) :

    Le droit, la santé, la maternité, le PSG, la communication, l’homme, la culture, le documentaire, la forêt, le droit, l’eau, le monde, le réfugié, le travail, …

    Le discours de la dame est une resucée de copier/coller des endormis debout (nouvelle constitution, assemblée délibérative de citoyens tirés au sort, revenu de base universel entre 400 et 1200 €, accélération de la transition énergétique, écologique et économique).

    Bref, elle veut « notre bonheur » qui, comme chacun sait n’est pas une marchandise et qu’elle n’aura donc pas.

    PS : à la primaire de gauche, votez Pinella au discours si khonsensuellement molligasse qu’il ne peut que déclencher l’adhésion.

  24. En ce début d’année 2017, les bonnes résolutions d’amour envers son prochain sont faciles à prendre mais n’oublions pas celles de la haine envers le bolo de base du blog, qu’on lui doit pour son bien, assortie d’une bonne dose de dédain combattant quand on est fâché par son insuffisance et sa bêtise…uhuhu !
    Ne suis-je donc capable que de haïr ?
    Le Choeur: « Mais non, mais non ! « 

  25. Ben, dites-donc, il n’a pas l’air de bonne humeur notre supporter chef de Poutine. Un mauvais Irancy ? C’est un vin d’où ? Voilà ce que ça fait de boire du vin en regardant Poutine. C’est un homme à rendre aigre n’importe quelle douceur.
    Il fallait en rester au champagne. Nous en bûmes et il fut fort bon.

  26. … Il est 9 heures au fin fond du Kamchatka qui n’est pas une péninsule Baudelaire malgré les dires de Sainte-Beuve !

  27. Sainte-Beuve avait perfidement noté au moment où Baudelaire se portait candidat à l’Académie (la langue de pute n’est pas celle du poète des Fleurs du mal) :

    « M. Baudelaire a trouvé moyen de se bâtir, à l’extrémité d’une langue de terre réputée inhabitable et par delà les confins du romantisme connu, un kiosque bizarre, fort orné, fort tourmenté, mais coquet et mystérieux, où on lit de l’Edgar Poe, où l’on récite des sonnets exquis, où l’on s’enivre avec le haschich pour en raisonner après où l’on prend de l’opium et mille drogues abominables … à la pointe extrême du Kamtchatka romantique, j’appelle cela la folie Baudelaire « .

  28. Le professeur Sainte-Beuve est mort idiotement deux ans après Baudelaire – mort aphasique des suites d’une syphilis.
    « J’ai cultivé mon hystérie avec jouissance et terreur : maintenant, j’ai toujours le vertige, et aujourd’hui, 23 janvier 1862, j’ai subi un singulier avertissement, j’ai senti passer sur moi le vent de l’aile de l’imbécillité » déclara le poète à Gand (et non à gants).
    Un poète peut se déclarer imbécile ; un professeur jamais …

    • On en parlera dans la prochaine chronique — avant ce soir. C’est le piège ultime des multinationales. Si on tombe là-dedans (et l’appât est considérable), on est fichu.

  29. Si personne n’y voit d’inconvénient, ce soir je mange des spaghettis n° 5 de le maison Barilla qui sont bien meilleurs que les n° 5 de Chanel.

  30. JP Brighelli=Grégoire 1,dit le Grand ?
    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/67/Pope_Gregory_I.jpg?uselang=fr

    « Tout le monde connaît l’histoire de Marie Madeleine … Marie la Magdaléenne, et non l’addition de deux prénoms comme en français aujourd’hui), courtisane qui tomba aux pieds du Christ, et les lui lava avec des parfums  »

    Euh…

    Tout n’est pas si clair et les commentateurs des Evangiles n’ont pas fini d’en disputer:

    1)Le nom “ Marie Madeleine” apparaît plusieurs fois dans les Evangiles ;s’agit-il toujours de la même femme?

    2) La Marie Madeleine qui lave les pieds de Jésus apparaît dans l’Evangile selon Saint Luc (7:37:38 ) mais rien ne prouve que ce soit la même que celle qui est témoin de la résurrection.
    Le Maître est fidèle à l’exégèse-pourtant contestée- du pape Grégoire (591) qui identifie les deux femmes et interprète « pécheresse » comme signifiant « prostituée”.

    2) Magadala signifie « la tour » en Araméen;peut-être Jesus qui donnait des surnoms à ses préférés (comme le Maître peut surnommer une de ses anciennes « Néfertiti ») appelait-il cette Marie-là, la Magdaléenne (la tour), parce qu’elle était grande et imposante et pour la distinguer des nombreuses autres Marie.
    Μαρία ἡ καλουμένη Μαγδαληνή:Maria hē kaloumenē Magdalēnē ;même construction que :
    Συμεὼν ὁ καλούμενος Νίγερ Simeōn ho kaloumenos niger. Siméon qu’on appelait le noir

    3)John Lightfoot (1602-1675) dans ses Horae Hebraicae et Talmudicae* s’interroge sur le nom que les Talmudistes ajoutent à Marie [mgdla=celle qui se tresse les cheveux];comme la coutume de se tresser les cheveux était courante chez les prostituéesà l’époque…
    Mais ,tout savant qu’il est,Lightfoot se garde bien de trancher.

    J’ai tiré l’essentiel de ce qui précède de:
    Margaret Mowczko What the Bible says about Mary the Magdalene accessible à:
    newlife.id.au/equality-and-gender-issues/mary-the-magdalene (copier coller dans le navigateur)

    *accessible à: archive.org/stream/horaehebraicaeet00lighuoft?ref=ol#page/86/mode/2up/search/MAGDALA (copier coller dans le navigateur)

  31. Vous pouvez écoutez les voeux du président chinois ici : https://www.youtube.com/watch?v=oZHCbabjKWI

    En dix minutes, il a abordé un nombre impressionnant de thèmes : éducation, économie, militaire, etc. Il donne surtout une direction. On peut aussi noter que Xi s’adresse aussi ses vœux à Taïwan.

    Quant aux vœux de M.Hollande, je les ai tout simplement zappés. Ce qui m’a le plus marqué sous la présidence d’Hollande, c’est cette prétention d’avoir raison. Le monde politique français était plus mathématique : « j’ai raison parce que je te donne mes arguments et mes démonstration». Sous Hollande, c’est « j’ai raison parce que je m’appelle Hollande». La France a oublié les valeurs des Lumières : les politiciens mentent, la presse fait de même, les intellectuels racontent aussi des bobards… Je crois que ce que veulent les Français, c’est de revenir à ces valeurs des Lumières. Poutine l’a dit dans ses voeux aux Russes :

    « Pour cela, il faut tout simplement avoir de l’amour et de la gratitude pour ses parents, entourer d’attentions et de soins ses enfants, sa famille, avoir du respect pour ses collègues de travail, veiller à préserver l’amitié, défendre la vérité et la justice, être charitable, aider ceux qui attendent un soutien. C’est en cela que le secret consiste. »

    • « Je crois que ce que veulent les Français, c’est de revenir à ces valeurs des Lumières. »

      Dans le monde entier, elles s’exprimeront dorénavant en lumens. Chaque chef d’état sera enfin l’objet d’un suivi quotidien de son activité électromagnétique et ce ne sera pas du lux.

      Finis les politiciens moucheurs de chandelles aux doigts mouillés ! Voici l’aube des Supercasanovateurs, Poutine et Trump en tête de gondole.

      Ils n’éclairent pas simplement, ils irradient par tous les bouts.

      Lorsqu’ils émettent des vœux au peuple, évitez de les regarder dans les yeux ou alors avec l’accessoire dont certains ici ont trop négligé le port :

      http://www.otelo.fr/waroot/images/products/600/75084250_A.gif

      • Funny! Continuez de nous faire rire pendant toute l’année et surtout en ces jours de froid où ma chaudière a décidé de faire un caprice, un très gros caprice. A-t-on idée de claquer un 1er janvier quand on est une chaudière ? Et ces plombiers en vacances ! Même pas de Polonais à se mettre sous la chaudière ! Quel pays ! Ah! C’est pas sous Poutine que ça arriverait !
        Notez que ce genre de choses nous ramène à notre précaire condition humaine …

    • – …. avoir de l’amour et de la gratitude pour ses parents, entourer d’attentions et de soins ses enfants, sa famille, avoir du respect pour ses collègues de travail, veiller à préserver l’amitié, défendre la vérité et la justice, être charitable, aider ceux qui attendent un soutien….

      Là nous avons quasiment le triptyque, avec la charité en lieu et place de la patrie.
      En ce qui concerne les lumières associées à Poutine et au président Chinois, j’aurais plus tendance (par l’influence de je ne sais quel atavisme) à les considérer sous cette angle :
      …  » Tu réponds à mes questions tout va bien, t’y réponds pas je t’attache au radiateur je te file un projecteur dans la tronche  » …. (M. Audiard via B. Blier ; ça pourrait être utile dans l’enseignement de nos jours par contre)

      • Ceci dit cette espèce de substitution du caritatif à l’état ( ou son action) est en cours ; sans verser dans le complot.
        Le caritatif avec des grands groupes même ; invités à ne plus jeter leurs invendus, à la limite du consommable, mais à les distribuer
        (tout le monde est ébahi ; le surplus distribué aux pauvres …. c’est merveille ! )
        C’est concomitant du retour des  » sœurs de charité  » sur la scène (ou dans le spectacle)

        … Les sœurs de charité.. ; je ne suis pas à cent pour cent HS.
        Il y a de la passion là-dedans.
        https://www.youtube.com/watch?v=CpEXoSTidW0

  32. Je voulais pour ce nouvel an sacrifier quarante vierges à Jean-Paul Brighelli le lieu lare du blog, mais je n’en ai pas trouvé !
    A défaut j’ai désigné à Daech – qui traverse des temps difficiles – quarante danseuses d’Istanbul qui faisaient la danse du ventre en holocauste à notre Gengis Khan de Bonnet d’âne.

  33. Il doit bien y avoir quelque chose de l’animisme dans l’islam puisque c’est la seule religion moderne qui pratique le sacrifice humain dans des cérémonies expiatoires ; je ne suis même pas sûr que le cannibalisme soit exclu car Joseph Kessel qui avait couvert la guerre française en Syrie en 1925/1926 racontait par ouï-dire que les guerriers se repaissaient de chair des ennemis.

  34. « avoir du respect pour ses collègues de travail, veiller à préserver l’amitié, défendre la vérité et la justice,  »

    C’est vrai, Poutine le Grand a toujours montré l’exemple : son exercice du pouvoir se fait dans le respect de tous ses collaborateurs, il a toujours respecté la liberté d’opinion, il a toujours protégé les journalistes qui ne pensaient pas comme lui.

    • Vous avez raison, Poutine c’est Frankenstein. Vous savez quelle situation Eltsine a laissé à Poutine ?

      Sous Eltsine, des pans entiers des ressources russes ont été bradés à des mafieux, moyennant commissions. Succédant au gouvernement « ultracorrompu » d’Eltsine, la première tâche de Poutine fut de mettre un terme à ce pillage à grande échelle du pays. Il fallait museler la grande mafia en cheville avec les multinationales étrangères. Certains de ces mafieux ont pu être arrêtés, jugés et les transactions en cours bloquées. Ce qui a fait hurler les anglo-saxons et la presse occidentale au nom du « libéralisme économique », des droits de l’homme et autres indignations « démocratiques »…

      Dans ce nettoyage, toujours en cours, un des plus brillants et des plus efficaces collaborateurs de Poutine, Andrei Kozlov, a été assassiné. Il avait retiré les licences d’exploitation à 95 banques russes spécialisées dans le blanchiment de ce pillage. Beaucoup de gangsters de haut vol se sont réfugiés en Occident, notamment à Londres, où, protégés par la City qui gouverne le pays, ils mènent grand train de vie. Cette « protection » atteint des sommets inconnus jusqu’alors. L’un des plus riches, Boris Berezovski, dont la fortune est estimée à environ 2 milliards de $, réfugié à Londres, bénéficie du statut de « réfugié politique » en tant qu’ « opposant politique »… Il vient publiquement d’annoncer qu’il finançait un renversement du gouvernement russe par la force ! La Russie demande son extradition pour une multitude de détournements de fonds, notamment au détriment de la compagnie aérienne Aeroflot. Bien sûr, Londres, qui n’hésite pas à envoyer ses ressortissants britanniques à Guantanamo, refuse cette extradition sous prétexte du respect des droits de l’homme…. Imaginons un gangster milliardaire proférant les mêmes menaces, à l’encontre d’Obama Blair ou de Hollande, ou de tout autre chef d’Etat élu en toute légalité, alors qu’il serait réfugié en Russie. Impensable !

      De plus, Poutine est contre l’attitude occidentale qui privilégie la menace et l’affrontement, au dialogue et à la coopération. D’où son rôle modérateur dans le traitement des problèmes complexes de la Palestine, du Moyen Orient en général ou de la gestion mondiale de l’énergie.

      Poutine, sait très bien que, pour le déstabiliser, les services spéciaux occidentaux sont prêts à faire assassiner leurs propres agents en Russie… Pour l’accuser, ensuite, d’assassiner ses opposants. Quand on a 70% des russes qui sont pour vous, il est nul besoin de faire assassiner des opposants « médiatiques » (journalistes, et autres figures de composition…) qui émargent, la plupart, sur les livres de paye des services secrets occidentaux, via des associations « bidon ». Il connaît trop bien les combats de l’ombre…

      La liberté d’expression ne cesse de se développer. En 2000, en Russie, il y avait 20 000 journaux et publications. En 2007, il y en a 46 000. A cela s’ajoutent, 25 millions d’internautes qui peuvent accéder, sans censure, à toutes les informations disponibles sur le net. A cela s’ajoutent encore, les 3 200 société de TV et radios, dont l’Etat ne contrôle que 10%. Alors, qui dit mieux ?

      • J’ajoute que Poutine n’a jamais affirmé quoi que ce soit sur les assassinats ciblés. En revanche, Hollande a affirmé publiquement avoir ordonné des assassinats ciblés, et cela ne semble choquer personne. On vit dans quel monde là ? C’est souvent le voleur qui crie au voleur.

  35. – …. avoir de l’amour et de la gratitude pour ses parents, entourer d’attentions et de soins ses enfants, sa famille, avoir du respect pour ses collègues de travail, veiller à préserver l’amitié, défendre la vérité et la justice, être charitable, aider ceux qui attendent un soutien….

    C’est aussi le programme affiché de Fillon même si après …

  36. La Russie n’est pas la Suisse ! 11 fuseaux horaires et 50 nations sur le même territoire ; les peuples du Caucase et les Mongols de la steppe ne sont pas des Genevois !

    • « les Mongols de la steppe ne sont pas des Genevois ! »

      Les Genevois de la steppe sont-ils des Mongols ?

  37. @Pierre (pour son aide).
    Je lis « Les Identités meurtrières » d’Amin Maalouf…Lentement car chaque phrase amène à la réflexion. Livre déjà ancien de presque vingt ans mais incroyablement d’actualité, prêté pour le voyage à Jérusalem par une amie intelligente et stationnaire. Je cherche indéfiniment l’auteur de la toile du combat des deux hommes de la première de couverture (édition livre de poche n°15005)…Abel et Caïn..? Une autre idée ?

  38. La cfdt acceptait en minaudant les chérèques en bois du patronat. Il était fatal que ça finisse par sentir le sapin.

    Il sera admis sans confession au paradis des sociaux-traîtres

  39. – …. avoir de l’amour et de la gratitude pour ses parents, entourer d’attentions et de soins ses enfants, sa famille,

    Après recherche, parce que, quand même, mes constats simplistes ne me satisfont pas, il y a peut-être un bout d’explication contextualisée, ici :
    – … La Russie post-soviétique a connu une croissance rapide des inégalités en même temps qu’une crise démographique conduisant à l’adoption d’une politique nataliste et de valorisation de la famille traditionnelle….
    – … Avec l’élection présidentielle de V. Poutine en 2001, l’idée d’un pouvoir fort et interventionniste est re-légitimée, affirmant qu’il a un rôle à jouer dans le soutien social à la population et dans les choix de fécondité des familles, dans le cadre d’un discours de revalorisation de la grande Russie. Il n’est donc pas étonnant que la lutte contre le déclin de la population ait vite constitué un thème privilégié de l’action gouvernementale …
    http://www.laviedesidees.fr/Vingt-cinq-ans-de-transformations-de-la-societe-russe.html
    dans le dossier Dossier : La Russie contemporaine et l’Occident
    http://www.laviedesidees.fr/La-Russie-contemporaine-et-l-Occident.html
    dans

    C’est mieux de le comprendre ainsi qu’en faisant un parallèle avec le triptyque Pétiniste.
    Je crois qu’il est temps d’apprendre le Russe en prévision de l’avenir proche.

  40. Et le Béarnais qui tripatouille avec Fillon pour s’assurer un petit poste. J’espère qu’il va se prendre sa claque celui-là aussi. Qu’il aille manger sa garbure là où il avait dit qu’il resterait.

  41. « 2016:année de la baise
    2017:tout pour ma zézette. »
    Laurent Gerra parodie des voeux de F.Hollande.

    PS Dans lequel des San A est-il question du « virgulateur de radada »?
    C’est un vocable issu d’une langue étrangère mais qui nous est imédiatement familière.

    • …  » Un jeune de 30 ans  » …
      J’hallucine.
      On ne peut plus rien faire pour eux à cet âge-là, autant dire un vieux.

  42. 3 étudiants en journalisme de l’école de journalisme de Tours ont réalisé, dans le cadre de leur cursus, ce qu’ils appellent un grand format sur l’influence des médias russes en France.

    Ça décoiffe, on peut lire ça, ici :
    http://epjt.fr/longform/les_medias_russe_france/
    …  » La voix de son maître  » …
    Théo Caubel, Philippine David et Corentin Dionet

    …  » Pour étendre son influence, la Russie de Vladimir Poutine ne compte pas que sur ses diplomates. Elle s’appuie sur Sputnik et Russia Today, des médias qu’elle finance à 100 %. Ceux-ci proposent une information qu’ils qualifient d’alternative et qui relaie la parole du Kremlin  » …

  43. Vous écrivez : « Souvenir d’une escapade à la Sainte-Baume, cette quasi montagne qui surplombe Marseille, où tout en haut se trouve la grotte où Marie Madeleine vint finir ses jours dans la macération et la prière. D’en haut, le point de vue sur la Provence est magnifique. C’était l’hiver, il n’y avait personne, et quelque diable me tentant… »
    Le passage par le sanctuaire (reconstitution saint-sulpicienne comme dirait Léon Bloy pour qualifier les « bondieuseries » ne me parait pas essentiel). Dans la forêt prendre plutôt à gauche, jusqu’à la crête. Monter jusqu’au col du saint Pilon … Là dans la chevelure du vent, la retrouver… avec au loin, la mer miroitante. A l’aube, c’est lumineux…
    Très beau billet et magnifiques documents. Merci.

    • Conseil judicieux — que je suivis en d’autres temps.
      Mais il était dans l’esthétique du billet de mêler un peu de libido à toute cette sainteté.

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