Rappelez-vous :

DOM JUAN.- Voilà qui est étrange, et tu es bien mal reconnu de tes soins ; ah, ah, je m’en vais te donner un Louis d’or tout à l’heure[, pourvu que tu veuilles jurer.
LE PAUVRE.- Ah, Monsieur, voudriez-vous que je commisse un tel péché ?
DOM JUAN.- Tu n’as qu’à voir si tu veux gagner un Louis d’or ou non, en voici un que je te donne si tu jures, tiens il faut jurer.
LE PAUVRE.- Monsieur.
SGANARELLE.- Va, va, jure un peu, il n’y a pas de mal.
DOM JUAN.- Prends, le voilà, prends te dis-je, mais jure donc.
LE PAUVRE.- Non Monsieur, j’aime mieux mourir de faim.]
DOM JUAN.- Va, va, je te le donne pour l’amour de l’humanité…

(Dom Juan, Acte III, scène 2).

C’est une scène à la fois centrale et emblématique, et à ce titre, je crois que je l’ai évoquée chaque année depuis quarante ans que je fais ce métier. En expliquant à chaque fois ce que signifiait en 1665 ce mot de « jurer » — jurer le nom de Dieu, blasphémer.
Avec des succès divers, et que je ne peux imputer ni à mon incompétence (qui est globalement restée la même, en tout cas en ce qui concerne l’enseignement de la littérature) ni à une difficulté particulière du texte, qui n’a pas varié. Ni même à l’évolution du savoir des élèves, quoi que l’on ait fait pour le réduire à ce « socle commun » qui ressemble à de la culture comme mon dos ressemble à la lune.
En fait, tout a tenu à chaque fois à la culture acquise des élèves (celle qui ne s’enseigne pas, celle avec laquelle ils arrivent à l’école, par opposition à la culture apprise).

En Normandie, à la fin des années 1970, personne ne comprenait vraiment cette obstination du pauvre à refuser un louis d’or (une somme invraisemblablement élevée, expliquais-je, et un objet — une pièce d’or — qu’un pauvre avait vraisemblablement aucune occasion de voir dans sa vie, sinon de loin). À Versailles, au début des années 1980, le blasphème était ressenti, mais d’assez loin : les cathos même intégristes ne s’offusquent guère d’un juron bien senti, et cela fait des lustres que « nom de Dieu ! » n’est plus un péché mortel. Lorsque je leur expliquais que passée la première représentation Molière (et surtout, abusivement, sa veuve) coupa quasiment toute cette scène, ils haussèrent les épaules : leur foi, lorsqu’elle subsistait autrement que comme grimace versaillaise, ne s’arrêtait pas à de semblables peccadilles. Qu’Armande ait fait réécrire toute la pièce en vers par Thomas Corneille ; que ce fût cette version sans intérêt que l’on ait jouée jusqu’au milieu du XIXème siècle ; que des coupes frileuses (voir par exemple ce que j’ai mis ci-dessus entre crochets, dont la suppression vide la scène de tout son sens) subsistassent dans toutes les éditions jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale — Saint Pétain, priez pour nous ! —, tout cela leur paraissait quelque peu caricatural : c’étaient des chrétiens modernes.
Puis j’enseignai douze ou treize ans dans les banlieues déshéritées de la couronne parisienne — aux Ulis, à Montgeron, à Corbeil. À des classes qui rassemblaient divers partisans déclarés du GIA et du FIS (c’étaient pendant les années de plomb de l’Algérie), en tout cas une majorité de Musulmans — que j’ai retrouvés ensuite à Montpellier (au lycée Mermoz plus qu’au lycée Joffre, selon une ségrégation habile) et bien sûr à Marseille.
Et là, je peux le dire, « jurer » au sens de « blasphémer » n’était pas pris à la légère. La scène condamnait Dom Juan — et Molière — aux yeux de ces jeunes imbéciles.

Quand des dessinateurs ou des intellectuels défendent le droit au blasphème, ils ne parlent pas de la même chose que les apprentis djihadistes qui les tuent parce qu’ils ont blasphémé. Je pourrais proférer — et cela m’est fréquemment arrivé en classe, pour tester les élèves — des imprécations monstrueuses qui ne me paraissent pas telles puisque pour moi, ce sont juste des suites de mots sans autre signification que celle du dictionnaire — « bordel à cul de vierge enceinte » ou « Mahomet poil au vier », comme on dit à Marseille. Regards outrés des unes et des autres — stupéfaction de ma part devant des réactions qui me paraissent hors de saison.
Je préfère ne pas imaginer la réaction des futurs petits Syriens balancés dans les classes françaises à qui on va expliquer Molière…
C’en est d’ailleurs touchant, de constater combien des populations encore enfouies dans le fanatisme comprennent les intentions de Molière mieux que nos modernes incroyants « de souche », pour parler comme les épigones du FN. Et leur réaction, en retour, me permet à moi de saisir à plein l’audace de Molière, balançant à des spectateurs effarés cette incongruité majeure — et risquant tout simplement sa peau : il y eut dès 1665 bien des bonnes âmes pour réclamer pour lui le bûcher — et ce n’était pas une métaphore, Louis XIV venait de faire brûler Claude Le Petit, un jeune poète (après étranglement, quand même) pour quelques vers licencieux.

Cette scène met en lumière, à mon sens, le problème majeur qui hante aujourd’hui l’actualité.
Par « respect » pour les superstitions de tel ou telle, dois-je cesser de parler de Molière, ¬ comme certains collègues ne parlent plus de Corneille sous prétexte que l’on tue des Maures dans le Cid, ce qui contriste certains de leurs élèves ? Mais alors, jusqu’où déplacer le curseur ? Ne plus faire lire Montesquieu ou Voltaire, parce qu’ils utilisent le mot « nègre » ? Ne plus parler de toute cette littérature où des messieurs très bien évoquent les « objets » de leurs amours ? Dès que l’on prend en compte les revendications du politiquement correct et les critères du Camp du Bien, on ne s’en sort pas. On s’assoit sur la culture. On la nie. On l’éradique.
Reste la seconde hypothèse. Je suis en France, je suis un prof français, je suis spécialiste de littérature française, et c’est aux élèves, tous les élèves, de venir dans mon champ culturel. Parce que je suis la culture dominante, et que mon boulot, c’est justement de leur apprendre — à tous — les règles d’une société gréco-latino-judéo-chrétienne et largement agnostique. Et que je n’ai pas à « respecter » les superstitions des uns et des autres dans le contexte étroit d’un enseignement laïque — ni, à vrai dire, si j’avais un quelconque pouvoir, dans le contexte plus large d’une rue elle aussi laïque. Oui, c’est aux élèves de laisser leurs croyances à la porte du lycée comme les filles y laissent leurs voiles, c’est à eux d’apprendre, comme le dit très bien Isabelle Adjani dans la Journée de la jupe, flingue au point, que Molière s’appelait Poquelin, et que ce n’est pas tout à fait un hasard si à la fin de la scène Dom Juan donne quand même son louis au Pauvre — « pour l’amour de l’humanité » et non pour l’amour de Dieu : dans quel monde vivons-nous pour qu’une transgression du XVIIème siècle qui se résolvait en acte d’humanité soit encore vécue, au XXIème, comme un blasphème susceptible d’excuser des actes de barbarie ?
Et si cela continue à choquer les élèves, ma foi, tant pis ou tant mieux. L’enseignement ne se nourrit pas d’eau tiède.

Jean-Paul Brighelli

PS. Je travaille en ce moment sur le Voyage au bout de la nuit. Parce que Céline est un formidable écrivain, que Philippe Muray a écrit sur lui des pages saisissantes (par exemple ici), et que le ministre (Frédéric Mitterrand) qui crut bon de déprogrammer les manifestations qui devaient célébrer le cinquantenaire de la mort de Louis-Ferdinand Destouches est un bélître — comme aurait dit Molière. Et pour leur faire comprendre que malgré Bagatelles, Céline était peut-être moins antisémite que Zola.
À ce propos, très belle BD sur le Céline d’Un château l’autre — la fuite à Baden-Baden et Berlin dans les décombres de la Collaboration. Ça s’intitule la Cavale du docteur Destouches, c’est scénarisé par le comédien Christophe Malavoy, et dessiné par Paul et Gaétan Brizzi. Un très beau graphisme, et une utilisation intelligente des imprécations céliniennes. Chez Futuropolis.

126 commentaires

  1. Quant aux étudiants amerlockés qui tombent d’horreur devant Céline, on voit bien qu’ils manquent du recul qu’ont les armes qu’ils peuvent acheter en toute liberté.

  2. « Fripounets des barricades et Marisettes du Grand Soir »

    Ah Muray !

    PS : qui se rappelle ces « illustrés » que nos parents nous achetaient à la sortie au fond de l’église après la Grand Messe ?

    • Moi ! j’ai connu un illustré qui s’appelait « J2 jeunes » vers 67-68 par là, puis est devenu « formule 1 » …

      • J’oubliais, il y avait Télérama aussi dans la « presse catho » … Mais ça c’était avant. Oui, avant …

        • Telerama n’a pas changé, c’en est même extraordinaire.

          C’était la presse bien pensante catho molle (au sein des « éditions de la Bonne Presse », cela ne s’invente pas, devenues Bayard Presse).

          C’est maintenant la presse bien pensante de gauche molle.

          Ils ont gardé strictement le même positionnement, du côté de la bien-pensance majoritaire.

  3. Je suis très reconnaissante à Bonnet d’âne de m’avoir fait connaître Festivus festivus.
    C’est encore plus remarquable quand on le découvre aujourd’hui et que de l’eau (sale) a passé sous les ponts.

    Fripounet me dit effectivement quelque chose mais chez moi, si on ne bouffait pas du curé, c’est juste parce qu’on le trouvait immangeable, donc pas de messe grande ou petite.

  4. Le décentrement majeur … quand Galilée conteste le ciel des fixes et explique la relativité du mouvement !
    La sphère des fixes selon les Grecs et Aristote animée par Dieu seul !

    Le décentrement mineur quand Darwin conteste la prééminence de l’homme et que sa dignité se résume à être le seul animal à pouvoir classer les autres animaux !

    Le pouvoir central de l’intelligence humaine : effectuer des classifications sur lesquelles il se trompe régulièrement.
    Mais il suffit de savoir que tous nos classements sont transitoires et sujets à révisions périodiques.

    Par exemple depuis cinq mille ans l’homme apprivoise des animaux sauvages pour en faire des races domestiques à son usage grâce à la sélection artificielle.
    Or aujourd’hui l’on s’avise de contester tel ou tel classement racial en se croyant rénovateur de la morale !
    Mais l’homme passe son temps à faire de la morale en changeant l’ordre du monde !

  5. En ce qui concerne Molière plus spécifiquement, il était disciple de Gassendi et de Descartes ; donc si vous voulez expliquer le sens de cette scène de Dom Juan, il faut vous reportez aux débats philosophiques (c’est à dire portant sur la physique et la science en général) de l’époque.
    Sinon cela vient comme un cheveu sur la soupe …

  6. Les Australiens ne veulent plus de migrants musulmans ! Ils ont d’ailleurs renversé leur premier ministre seulement un jour après des déclarations de son gouvernement qui voulait accueillir des réfugiés du moyen-orient !
    Ils sont un peu comme Saint-Thomas ils ne croient que ce qu’ils voient …

    « Le meurtre vendredi d’un employé de la police dans le centre de Sydney par un adolescent âgé de 15 ans, lui même abattu par les forces de l’ordre, est lié au terrorisme, ont annoncé samedi les autorités australiennes.

    La police a dit samedi avoir identifié le jeune homme, qui a selon elle des liens avec le Kurdistan irakien.

    « Nous pensons que son acte avait des motivations politiques et qu’il était donc lié au terrorisme », a dit Andrew Scipione, membres de la police des Nouvelles-Galles du Sud. Il a précisé que le tireur, qui a abattu sa victime quasiment à bout portant, n’avait aucun antécédent judiciaire. »

  7. C’est Voltaire qui a écrit une pièce intitulée « Mahomet ou le Fanatisme » ; on a de bonnes raisons de croire que l’auteur de « l’Essai sur les mœurs » jugeait mal la civilisation issue de ce livre saint.

  8. C’est pas là qu’on peut lire ( je résume ) : « Que répondre à un homme qui vous dit qu’il va gagner le ciel en vous égorgeant? »

    Dans les écrits de Voltaire sur la religion issue de ce livre saint, que de choses à se plier de rire! Enfin, façon de parler…

  9. En somme, vous voulez bien des étrangers dès lors qu’ils ressemblent à des Français, croyants mais pas trop etc. Mais cela ne fonctionnent pas ainsi, le relativisme culturel et la laïcité, notions qui nous sont très confortables, sont autant de chevaux de Troie. Dès lors qu’un groupe humain est majoritaire dans une zone, il impose ses codes, c’est le principe de la colonisation.

  10. … et le geôlier de la Bastille est-il Belkacem ?

    Au hasard d’une lecture, je tombe aujourd’hui sur ce passage, qui me semble pouvoir faire écho à la façon dont les humanités sont aujourd’hui maltraitée…

    « – Pourquoi lui faisait-on apprendre le latin ?… Trop de science, voyez-vous, monsieur, ça nuit… Moi, je ne sais ni lire ni écrire : aussi je ne suis pas en prison.
    Aramis regarda cet homme, qui appelait n’être pas en prison être geôlier à la Bastille. »

    Alexandre Dumas, « Le Vicomte de Bragelonne » (vol. II).

  11. Jean 2 Octobre 2015 à 10 h 06 min #
    En 2000, un million de personnes en colère défilaient à Paris contre Allègre, lequel, franchement, était peut-être un peu bourru et avait eu quelques phrases malheureuses sur les professeurs, mais au moins il aimait sincèrement son métier d’enseignant et il avait quelque culture. Et il n’en avait pas fait le centième de la ministre d’aujourd’hui en matière d’arrogance et de mépris de ses interlocuteurs. Le soir même, Jospin le débarquait.
    Si le soir du 10 octobre…

    Vous êtes bien gentil avec l’affreux Allègre qui nous avait quand même traités comme des chiens et qui était loin d’être l’éminent scientifique qu’on avait vendu au grand public.
    En tout cas, je suis bien d’accord avec vous, il va falloir être nombreux le 10 Octobre. Et même si jouer à Thoreau, le samedi me paraît beaucoup plus plaisant ( ciel, que de châtaignes cette année ! ) que d’aller battre le pavé à Paris, il me semble qu’on ne peut pas toujours laisser le soin aux autres de défendre les idées qu’on a.

    Et « pour l’amour de l’humanité », je continuerai à enseigner Le Cid. Et de toute façon, les collègues qui commencent à s’auto-censurer vont s’arrêter où ? Chaque année, quand j’étudie Voltaire, j’essuie (au mieux) des reproches de lycéens de confession musulmane. Et alors ? On ne va pas se mettre un voile sur la tête pour être tranquilles ! On ne va pas non plus refuser d’étudier la moitié de la littérature pour être tranquilles! Et pour quelle tranquillité ?
    Le dernier cours, où ce problème s’est posé, tout en bémol, si je puis dire, est sur un texte de Camus. Classe de 1ères L sans un seul élève de confession musulmane et étude au sein d’un groupement de textes du meurtre dans l’Etranger. Pendant deux heures, les élèves ont tous sans exception contourné le mot : « l’Arabe ». Pas un n’a osé prononcer ce mot que j’ai utilisé moult fois puisqu’ainsi se nomme le personnage qui s’oppose à Meursault.
    J’ai eu droit à : l’ennemi de Meursault, celui qui est contre Meursault, celui qui s’oppose au narrateur, l’adversaire du narrateur, bref, tout un tas de périphrases pour ne pas prononcer le mot politiquement incorrect.
    Quand je vois comment ces ados sont déjà « bien  » dressés, je me dis que le jour où on leur dira qu’il faut se mettre un sac sur la tête, il n’y aura peut-être pas tant d’oppositions. Mais ils se fait tard, et je deviens sans doute un peu pessimiste la nuit venant…

  12. M. Brighelli, vous avez été un très mauvais enseignant si ce que vous écrivez ci-dessus est exact .
    Un enseignant qui n’a pas admis que ses élèves soient comme on les avaient faits et compris que c’était à lui d’essayer de les changer en leur disant ce qu’on ne leur avaient pas dit jusque là .
    Votre rôle était de leur montrer ce que les Français avaient cru et pensé au cours des temps et ce qui en restait et n’en restait pas . Leur faire découvrir la société française tel qu’elle est, ni gréco-latine, ni judéo-chrétienne, française telle qu’elle est et fut .
    Pour ce faire, rien de vive force et tout à découvert .
    On n’attaque pas ses élèves, on les fait sortir de leur retranchements, en leur montant qu’ils sont cernés
    Vous avez fait tout le contraire, vous les avez provoqués sans les
    éveiller , et vous les avez ennuyés au lieu de les stimuler.
    Je comprends maintenant votre obsession pédagogique, vous refaites le match .
    Quant à votre phrase sur Céline et Zola …. disons que c’est de l’incontinence verbale et n’ne parlons plus .

  13. M’sieur Brighelli, vous écrivez à propos de C Le Petit qu’il a été exécuté « pour quelques vers licencieux ». Si j’en crois le lien Wikipedia que vous nous avez obligeamment fourni, il s’agit quand même d’une personne qui avait assassiné.
    Certes, cela ne semble pas être la cause principale de son malheur, du moins d’après Wikipedia), mais quand même.

  14. Si Le Petit avait été jugé pour meurtre, il aurait été roué.
    On lui a reproché des vers jugés blasphématoires — that’s the point.

    Quant à ma façon d’enseigner…
    Je crois qu’il faut de temps en temps heurter les élèves de face, tout comme on met les drogués en sevrage — puis on repart sur des bases un peu plus saines.
    Quant à Zola, relisez l’Argent, qui est un monument d’antisémitisme ordinaire XIXème, tout comme le Balzac de la Maison Nucingen — celui même qui a généré l’antisémitisme virulent du XXème. Céline était dans l’outrance, dans le passionnel, dans l’émotion — et non seulement il n’a jamais dénoncé personne, mais il a soigné et planqué des Juifs. C’était un type complexe et compliqué — et un immense artiste. Zola était un bourgeois de son temps — je ne lui jette pas la pierre, il était juste à l’étiage, si je puis dire.
    Et vous devez savoir que « J’accuse » doit au moins autant à Clémenceau — qui avait des comptes à régler — qu’à Zola.

    • Que d’exagérations et d’inexactitudes !
      Dans l’Argent de Zola, tous les personnages qui ne sont pas des victimes sont des canailles, sauf les juifs . Banquiers, nobles, journalistes, magistrats, tous ont des vices ignobles, ont commis des crimes impunis, sont traîtres et escrocs .
      Gundermann, Kolb, Nathan le coulissier, eux, font tout bonnement leur métiers de financiers sans faiblesse et sont honnêtes gens au demeurant, en tout cas Zola ne leur attribue aucun vice .
      Gundermann prend-il Saccard en traître ? Non il le laisse seulement se passer la corde au cou .
      Les passages ou les juifs sont vilipendés sont prononcés par Saccard, dont la haine des juifs est atavique et viscérale, précise Zola .
      Quant à Nucingen, Balzac le représente comme un spéculateur sans scrupules et un homme désabusé, malheureux, sans vices, méprisé par des gens qui sont bien pis .
      De tous les loups-cerviers de Balzac, c’est le moins vil . Il spécule sans états d’âme , voila tout .
      Pour le reste, je vous intime l’ordre de cesser de débagouler vos élucubrations sur l’antisémitisme et autres questions polémiques C’est un sujet interdit aux rhéteurs en terrasse .

  15. Eh ! Oh ! IMHO, le Balzac, il le fait parler comment, Nucingen ? Eh bien, toutes choses égales par ailleurs, comme Hergé fait parler les nègres (sans guillemets) dans Tintin au Congo… C’est évidemment une vision hautaine du juif comme du noir. Mais loin de moi de reprocher cela à ces auteurs. On est issu de son siècle.

  16. En outre, je suis parfaitement d’accord avec JP Brighelli sur le principe de traiter les problèmes frontalement. J’ai su, durant toute ma carrière, utiliser le contournement psychologique, mais j’ai souvent mis les élèves devant ce qui devait être non pas MA vérité, mais celle de la raison face à la superstition, du savoir face à l’obscurantisme.
    Sanseverina, des élèves m’ont souvent apostrophé, outrés que je puisse dire, par exemple « quand l’Arabe meurt, dans l’Etranger… » – Monsieur ! Vous êtes raciste ! Vous avez dit Arabe ! Je leur ai demandé à chaque fois s’ils se sentaient stigmatisés si je les traitais de « Caucasiens ». A quoi il fallait ajouter un petit cours de rattrapage sur les types humains.

  17. Le problème de l’enseignant c’est qu’avec les Musulmans il faut être autoritaire ; la subtilité du rapport maître-élève en souffre quelque peu …

    • Chez le musulman tout se résume à Inch’Allah et le travail part à vau l’eau si on n’est pas derrière lui à surveiller sans cesse le bon déroulement des choses ; au fond le musulman reste un enfant perpétuel en état d’immaturité profonde qui ne se prend pas en mains et qui saute de la résignation à la violence en un instant !
      D’où des sociétés disparates et amorphes secouées par des violents séismes politiques.

      P.S J’en en ai chez moi …

  18. N.B Je suis loin d’avoir la connaissance du monde musulman qu’ont ceux qui sont nés dans ces pays comme le général Philibert Collet (1896-1945) né à Sidi bel Abbès qui parlait arabe donc et qui avait mis sur pied – si l’on peut dire – les escadrons Tcherkesses qui ont maté la rébellion en Syrie en 1925/1926.
    Je n’ai donc pas la maîtrise entière du style pataouète ..

  19. « au fond le musulman reste un enfant perpétuel en état d’immaturité profonde qui ne se prend pas en mains »

    Driout c’est un peu le Liautey du blog. Les mêmes couilles au cul d’un artilleur dont il redoute qu’il dirige son canon les mains en l’air.

    • Au contraire, Lyautey c’était un peu le Manent de l’époque.

      Epoque à laquelle le problème de la coexistence politique ne se posait que de l’autre côté de la Méditerranée…

      Ce qui ne permet pas trop de prendre de haut ce militaire et ses collègues, n’est-ce pas.

  20. Monsieur Brighelli je crois qu’il va falloir adapter votre enseignement à une nouvelle population.
    Changement de population appelé de vos voeux si j’en crois votre
    opposition au seul parti qui se propose de limiter drastiquement
    l’immigration arabo-musulmane.
    Je vous recommande le dernier livre de Boualem Sansal 2084.
    C’est de la bonne littérature contemporaine à partager avec vos élèves si c’était encore possible.

  21. ET à popos, on ne m’interdit rien, ici.
    Après tout, moi, je n’interdis rien aux autres.
    On argumente, si on veut.

  22. Les « pseudo-z-intellectuels » ont renvoyé l’ascenseur!

    « Et s’il y a un malentendu, comme le clame la Ministre, il est entre elle et le réel. Car sans donner, comme elle dit en avoir l’ambition, des ailes aux enfants, sa réforme va en outre les priver de racines. »

    S’ils descendaient sur le pavé parisien le 10 octobre, ce ne serait pas mal non plus!

  23. Sansal, 2084? L’islamisme, la référence à Orwell, il pourrait bien avoir le Goncourt cette année, réponse du berger algérien à la bergère de Lorraine, au « Soumission » de Houellebecq, et puis il faut bien mettre de temps en temps un peu de graisse de chameau pour ne plus entendre couiner les rouages de l’histoire de la décolonisation. Ce serait une manière préventive de « déshumilier » l’Algérie, pays qui va exploser en plein vol en 2016 si le prix du baril de pétrole reste à l’étiage actuel. Autres réfugiés à venir, il faudra bien secouer le flacon hexagonal pour voir si l’eau et l’huile vont se mélanger. Je n’ai pas lu non plus « 2084 », sauf cet extrait pour constater que c’est de la sacrée bonne littérature:
    http://salon-litteraire.com/fr/la-selection/content/1936894-boualem-sansal-extrait-de-2084-la-fin-du-monde

  24. « Le coup d’Œil sur l’Histoire, le recul vers une période passée ou, comme aurait dit Racine, vers un pays éloigné, vous donne des perspectives sur votre époque et vous permet d’y penser davantage, d’y voir davantage les problèmes qui sont les mêmes ou les problèmes qui diffèrent ou les solutions à y apporter ».
    Méditez- donc Yourcenar, IMHO, ou courez prendre des cours d’histoire au plus vite.
    Mes petits élèves de lycée sont atteints du même syndrome que le vôtre : l’incapacité à penser une oeuvre, un fait dans son contexte historique. Ils jugent tout le passé à l’aune de leurs propres références morales actuelles. La France au début du 20ème siècle est majoritairement anti-sémite, et une partie de la gauche l’était aussi.
    Quant à profiter d’un espace de paroles parfaitement libre, pour éructer votre bile ( dans un français douteux et une orthographe approximative ) contre un de vos anciens profs ( si j’ai bien compris ? ) , je trouve cela parfaitement lâche, répugnant et stupide. Lâche, parce qu’il y a mille moyens de régler ses affaires en privé, répugnant parce qu’attaquer un prof sur sa pédagogie avec aussi peu d’arguments confine à la diffamation, stupide car qui peut croire qu’on n’apprenne rien à un cours de Brighelli ?

    • Je ne suis pas un ses anciens élèves, je suis plus vieux que lui de huit ans !
      Et en quoi mon français est-il douteux et mon orthographe approximative ? Des exemples, s’il-vous-plait !
      Si j’avais, moi, la cruauté de corriger votre texte, je vous dirais que vous mettez « syndrome » là où il faudrait « mal », le syndrome étant un ensemble de signes cliniques et de symptômes, or vous ne citez qu’une incapacité, et qu' »éructer sa bile » est impossible, car éructer c’est roter .
      Mais ne le ferai pas, la Chartreuse de Parme m’ayant tellement ennuyé que j’aurais l’air de me venger .
      Par ailleurs, je ne veux aucun mal à Brighelli, j’ai au contraire pour lui une sollicitude paternelle, et je veux le détourner du chemin de l’abîme .

  25. Je viens de regarder Finkielkraut à ONPC, lié à votre billet.

    Dans la première partie de l’émission, les débiles chroniqueurs à cette émission reprochent à Finkielkraut d’utiliser le mot race, qui d’après eux n’existe pas en 2015, puis ils font l’éloge des Etats-Unis.

    Pourtant, aux Etats-Unis, le mot race est utilisé pour le recensement :

    http://www.census.gov/topics/population/race.html

    « The Census Bureau collects race data according to U.S. Office of Management and Budget guidelines, and these data are based on self-identification. People may choose to report more than one race group. People of any race may be of any ethnic origin. »

    Les journaleux français savent-ils faire autre chose que de l’intoxication, et de l’auto-intoxication ?

  26. Quant aux propos prêtés à de Gaulle, il a écrit une phrase similaire dans ses Mémoires d’espoir, écrits et publiés en 1970 :

    De Gaulle dans Mémoires d’Espoir, Livre 1, Le Renouveau, L’Europe :
    « Pour moi j’ai, de tous temps, mais aujourd’hui plus que jamais, ressenti ce qu’ont en commun les nations qui la peuplent. Toutes étant de même race blanche, de même origine chrétienne, de même manière de vivre, liées entre elles depuis toujours par d’innombrables relations de pensée, d’art, de science, de politique, de commerce, il est conforme à leur nature qu’elles en viennent à former un tout, ayant au milieu du monde son caractère et son organisation. C’est en vertu de cette destination de l’Europe qu’y régnèrent les Empereurs romains, que Charlemagne, Charles Quint, Napoléon, tentèrent de la rassembler, qu’Hitler prétendit lui imposer son écrasante domination. Comment, pourtant, ne pas observer qu’aucun de ces fédérateurs n’obtint des pays soumis qu’ils renoncent à être eux-mêmes ? Au contraire, l’arbitraire centralisation provoqua toujours, par choc en retour, la virulence des nationalités. Je crois donc qu’à présent, non plus qu’à d’autres époques, l’union de l’Europe ne saurait être la fusion des peuples, mais qu’elle peut et doit résulter de leur systématique rapprochement.»

    • Le concept de race animale est l’équivalent du concept de variété végétale ; on ne pourra pas se passer de ce concept même si l’on pourra toujours inventer un mot équivalent.
      Renoncer au concept ce serait tourner le dos à l’action de l’homme sur la nature depuis la sédentarisation et la naissance de l’agriculture.
      D’ailleurs la domestication du chien issu du loup est encore plus lointaine (25 000 ans il semblerait) alors que nos ancêtres étaient encore nomades et le nombre de races de chiens et leur diversité est considérable.
      Le débat est donc bien mal engagé … dans cet embrouillaminis politico-idéologique !

  27. Sanseverina, que pensez-vous de la manif du 10 ? Je trouve pour ma part que la publicité faite pour ladite dans les médias est très très discrète, et que même sur les sites des syndicats ce n’est pas l’enthousiasme universel que nous avions connu à l’époque d’Allègre. Les associations de défense des Lettres ( SEL, l’APL, SLL), qui auraient pourtant intérêt à ce que la réforme parte sur-le champ au panier, n’en disent pas un mot.
    J’avoue ma perplexité…
    Personne non plus n’utilise l’argument anti-« socle commun » que l’on trouve dans l’appellation même de « socle commun » : pour être « commun », un « socle » est nécessairement du plus bas niveau possible. Le nivellement par le bas est inscrit dans les termes mêmes de la loi!

  28. Sanseverina est excusée pour la manif du 10/10, elle sera au Surdi’Salon 2015 ce jour là. Adepte du piercing depuis longtemps, elle s’était fait percer les tympans pour ne plus entendre toutes les conneries qu’on raconte dans ce commentarium.

  29. Plus de la moitié des enseignants britanneux songerait à quitter la profession dans les deux prochaines années :

    http://www.teachers.org.uk/node/24849

    Encore une vague de chariots de réfugiés qui va inonder les côtes du nord de la France surtout après la Grande Dépression causée par l’élimination de l’équipe nationale *. Réfugiés probablement prêts à accepter un statut d’animateur de socle commun.

    Songeons au fait que l’accent rocailleux des écossais sera particulièrement apprécié dans nos campagnes.

    * Swing low, sweet chariot »

  30. « Un enseignant qui n’a pas admis que ses élèves soient comme on les avaient faits et compris que c’était à lui d’essayer de les changer en leur disant ce qu’on ne leur avaient pas dit jusque là . »

    Si ça c’est du bon français orthographié correctement de surcroît, je veux bien rendre mon agrégation !
    Et si votre prose est celle d’un adulte, votre comportement en vous étalant en invectives ici alors que vous pourriez régler votre problème en privé, n’est guère celui d’un adulte.
    Pour votre gouverne personnelle, la bile cela se vomit. Vous avez pourtant l’air de le savoir…
    E per me, basta così.

    • C’est vrai que j’ai mis deux fois « avaient » au pluriel quand il fallait le singulier . J’ai écrit trop vite et je ne me suis pas assez relu, voilà tout . C’est à la cavalière mais c’est du bon français .
      Par ailleurs, je constate que vous vous désagrégez au moindre heurt .

  31. La pure et sainte doctrine de notre sainte-mère l’église nous dit que cette années les avions voleront bas ou pas du tout ! Prions mes frères pour qu’un miracle sustente en l’air ces avions du seigneur…

    Prière du PDG d’Air France à ses ouailles du Conseil d’administration.

    • Pierre, si par votre satanée incrédulité, vous n’aviez pas contraint votre ange gardien à la passivité absolue, vous pourriez enfourcher ce cher chérubin ailé et faire vos déplacements gratos sans passer par nos agences.
      PDG Air France, le « seigneur des avions »

  32. Je ne sais pas Jean, oui, je pense qu’ il n’y aura pas les foules qu’on a vues contre Allègre. Ce n’est pas la première fois qu’on parle ici du repli des profs sur eux-mêmes et de leur indifférence à ce qui se passe dans l’EN. Ils se font manger la laine sur le dos depuis un bout de temps et marchent les uns derrière les autres tranquillement vers l’abîme.
    Pour autant, ce n’est pas une raison pour baisser les bras et se comporter comme eux. Il est sûr que si nous ne sommes pas nombreux, la Najat et ses petits copains vont s’en donner à coeur joie ensuite. Alors je me fredonne : « Questa mattina, mi son svegliato… » selon le principe du  » canta che ti passa »
    Et ça repart… Vous, vous avez le piano…

  33. LF Céline est certes diversement apprécié voire appréciable, mais son génie est parfois prophétique.
    Ainsi, dans ses Cahiers (1957-1961), il écrit : « La télé est dangereuse pour les hommes. L’alcoolisme, le bavardage et la politique en font déjà des abrutis. Était-il nécessaire d’ajouter encore quelque chose ? Le mal est fait … Personne ne pourra empêcher maintenant la marche en avant de cette infernale machine. Adieu travail ! Demain, on pensera sans effort, puis on ne pensera plus et on crèvera enfin de la plus triste vie. »
    N’était-ce pas bien vu ?

    • Quand on disait que le monde retombait en enfance !

      « Un dessin rare de Tintin de l’auteur de bande dessinée belge Hergé a été adjugé pour plus d’un million d’euros aujourd’hui lors d’une vente aux enchères à Hong Kong.

      Dessinée en noir et blanc, l’oeuvre est un original du volume « Le Lotus Bleu » paru en 1936 et montre le héros à houppette transporté en pousse-pousse dans une rue de Shanghai sous l’oeil d’un policier.
      Elle a été achetée pour 9,6 millions de dollars hongkongais (1,1 million d’euros) par un collectionneur asiatique, a annoncé la maison de vente aux enchères française Artcurial.

      Ce dessin est le dernier original du « Lotus Bleu » encore en circulation, tous les autres étant la propriété de musées, selon Artcurial. «  »Le Lotus Bleu » est considéré par les experts comme l’album chef-d’oeuvre d’Hergé », a assuré Eric Leroy, expert bande dessinée chez Artcurial. »

    • Bien vu ? Allez boire un coup dans n’importe quel bistro et vous entendrez un ivrogne le dire au comptoir . Franchement …

  34. Dubet et Duru-Bellat : « Dix propositions pour changer l’école ».
    Cette frénésie de vouloir « changer l’école » chez ceux qui n’en ont aucune expérience vécue, c’est d’un lassant !
    Ils font peut-être un concours avec Meirieu, à celui qui noircira dans sa carrière le plus de milliers de pages … inutiles.

  35. Réforme du collège : Lettre ouverte aux parents qui ne manifesteront pas samedi 10 Octobre

    05 OCTOBRE 2015 | PAR PASCALE FOURIER

    ( Mediapart )

    Chers parents,

    Le savez-vous ? Une grande manifestation nationale aura lieu samedi 10 Octobre à Paris, au départ de Port-Royal, à 13H30, pour demander l’abrogation de la réforme du collège initiée par Madame Najat Vallaud-Belkacem. Elle mêlera enseignants et parents pour la première fois. Et sans vous, la réforme passera.

    Si vous estimez que vos enfants acquerront autant de connaissances et de compétences en faisant des EPI ( enseignements pratiques interdisciplinaires) à la place d’heures disciplinaires, alors ne manifestez pas. Mais envoyez-nous sur ce blog les références des travaux prouvant l’efficience supérieure de la pédagogie de projet à toute autre méthode d’enseignement : malgré nos recherches pour ce blog, nous n’avons pas trouvé de tels travaux ( et le Ministère a dû omettre de nous les transmettre).

    Si vous croyez que chaque établissement aura une autre autonomie, à raison de 20% des horaires, que celle de choisir quelles matières devront céder de leurs heures disciplinaires pour que des EPI et de l’accompagnement personnalisé les remplacent, alors ne manifestez pas ( mais oui, vous avez bien compris : l’accompagnement personnalisé se fait à la place d’heures disciplinaires)

    Si vous croyez que vos enfants pourront bénéficier de travail en « petits groupes » pour les cours ou l’accompagnement personnalisé, ne manifestez pas. Mais expliquez-moi comment les 3 heures données par classe aux professeurs en plus des heures-matières permettra de faire de la co-animation d’EPI, des dédoublements en physique, techno, SVT , langues, du travail d’aide à moins de 15 élèves au mieux ( + du latin, si jamais cet enseignement de complément peut voir le jour…).

    Si vous pensez que vos enfants n’auront aucun problème d’adaptation quand vous déménagerez, ne manifestez pas. Parce que l’autonomie, c’est aussi de négocier localement, entre écoles et collège d’un même bassin de recrutement, ce qui sera fait du programme de CM1-CM2 et 6° ( cycle 3 désormais) par les uns et les autres. Parce que l’autonomie, c’est la possibilité aussi pour un établissement de choisir de faire 4 heures de maths en 4° et 3 en 3° ( ou l’inverse…ou n’importe quoi…) du moment que le nombre total d’heures de mathématiques au cycle 4 est bien in fine de 10H30.

    Si vous ne pensez pas que certains enfants ont besoin plus que d’autres d’être nourris intellectuellement et qu’il est important de leur apporter ce plus par du latin, du grec, ou par l’apprentissage conjoint de deux langues vivantes ou l’approfondissement de l’une d’entre elles, ne manifestez pas.

    Mais si cette manifestation devait être un échec, si la réforme n’était pas abrogée, il faudrait sans doute que, en prévision d’un retournement de veste que vous pourriez faire après quelques temps en voyant l’ampleur des dégâts, les enseignants lancent une vaste pétition qui dirait :

    « Moi soussigné X,enseignant

    ayant perdu des jours de salaire pour cause de grève contre la réforme du collège,
    ayant manifesté sur mes jours de repos,
    ayant passé du temps à analyser le projet de réforme du collège et des programmes,
    ayant participé à des réunions avec mes collègues pour créer du matériel d’information à destination des parents pour les alerter,
    refuse absolument et définitivement que l’on me fasse reproche dans les temps à venir de la désorganisation totale d’un système éducatif où tous les programmes de tous les niveaux de classe changent la même année au moment-même où l’on me demande d’inventer plusieurs EPI à travailler conjointement avec un ou deux collègues,

    refuse absolument et définitivement que l’on me fasse grief d’une baisse dramatique du niveau, en particulier dans la maîtrise des fondamentaux, depuis 2016 ( date d’entrée en vigueur prévue de la réforme).

    J’avais prévenu, alerté, agi contre la réforme et ne peux être tenu pour responsable de ses conséquences ».

  36. Sanseverina, si on tape « manifestation 10 octobre réforme du collège » sur Google, on trouve un nombre d’appels à manifester qui émane de plein de syndicats et d’associations et qui devient impressionnant. Je suis rassuré : il y aura un monde énorme samedi à Paris, ça va arriver de toute la France. Mme V-B a quelque souci à se faire. Pas sûr qu’elle soit encore ministre le 11!

  37. Merci, Jean, votre petit message fait du bien de bon matin avant d’aller au front !

  38. Dussault(dans le vide), designer d’aprogrammes, est interviewé par l’OP pour un énième crédo :

    « Ces programmes s’imposeront dans la durée, si on la leur laisse, justement parce qu’ils permettent aux enseignants de faire acte de création didactique et de réaliser véritablement leur expertise. »

    Le mot « enseignant » résonne dans sa bouche comme une incongruité. Suggérons-lui d’autres appellations à la fois plus conformes à la logique de son action : sculpteur gazier, trembleur adaptatif, dresseur de coprolithes, sableur d’induction ou scénariste du néant.

  39. Ce serait à se gondoler si cette caste maléfique et orwellienne n’était pas au pouvoir.

    Je ne sais pas pourquoi – cela n’a aucun rapport, évidemment -, mais je repense à ce passage des « Femmes savantes » (vers 614-616) :

    « Tous les propos qu’il tient sont des billevesées;
    On cherche ce qu’il dit après qu’il a parlé,
    Et je lui crois, pour moi, le timbre un peu fêlé. »

    Ou ceci ( vers 1282-1286) :

    « Je m’explique, Madame, et je hais seulement
    La science et l’esprit qui gâtent les personnes.
    Ce sont choses de soi qui sont belles et bonnes;
    Mais j’aimerais mieux être au rang des ignorants
    Que de me voir savant comme certaines gens. »

  40. Je signale, sur le net, un site actif et utile :

    .Magna carta, Etat de la mobilisation contre la réforme du collège

    • Allez en paix mes frères et battez le pavé parisien de vos godillots à petits prix ! Car nul n’entrera dans le panthéon de l’éducation nationale que les chaussures usées …

  41. Horoscope pour la journée du 10 octobre:

    Travail: Emportez à la manif le pavé refusé par tous les éditeurs qui rassemble vos souvenirs des meetings-de-profs-en-colère. Si vous visez juste, l’oeil de ce CRS, votre unique lecteur, gardera l’image des lettres et des mots les plus percutants. C’est toute l’efficacité de la méthode de la lecture rapide. Bravo!

    Travail toujours: On n’a jamais trouvé la fée qui devait se pencher sur votre berceau le jour de votre naissance
    pour vous tracer un avenir radieux de prof de l’EN, parce qu’elle est comme tous les français: elle s’en fout !

    Amour: Profs-en-colère, unissez-vous! A la manif du 10/10, tissez des liens avec vos voisins de défilé avec tous ces poils caractéristiques que vous avez dans la main qui vous unissent confraternellement.

    Amour toujours: aujourd’hui, le 10/10, c’est votre anniversaire l’astrologue de RTL vous l’a souhaité ce matin et c’est bien le seul! Vous vous dites que les planètes ne font jamais de cadeaux aux profs de l’EN, c’est bien connu !
    Avouez que pour elles c’est difficile de faire moins utile.

    Santé: Vous dégustez avec voracité la vie de prof-en-colère avec ce sandwich préparé la veille pour la manif avec des restes décongelés des manifs précédentes. Evitez de le vomir en gerbe sur la parka Camif de celui qui vous précède, à moins que n’y soit collé un portrait de NVB auquel cas vous allez passer pour un héros.

    Santé toujours: Demandez à votre voisin de défilé de vous masser la nuque car vous sentez une légère tension.
    Cela vous rappelle le jour du concours de l’agrégation de lettres quand vous avez découvert le sujet de dissertation
    avec effroi: « Racontez vos dernières vacances ! ». Coup de bol, vous aviez rélu tout Gripari dans la nuit.

  42. C’est très exagéré, Tristan. Mon sujet de dissert (7h), était bien plus sérieux que cela : « Faut-il lire ? ».

    J’ai eu bon (de peu), car j’ai écrit « oui ». On n’a pas été nombreux à avoir bon !

    • Le sujet n’était-il pas : « Faut-il lire les titres des journaux ? »
      Ce qui me semble quand même plus justifiable.

      Depuis longtemps je me suis habitué au Reader’s Digest …

  43. http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/le-prix-nobel-de-physique-2015-salue-la-decouverte-des-oscillations-des-neutrinos_1721460.html
    Quand il entend le nom de Takaaki Kajita, Dugong sort son wakizashi pour s’en servir de cure-dents (ou cure-dentier ?) et se débarrasser de tous ces vilains neutrinos qui expliquent maintenant sa surcharge pondérale alors que ces chafouines particules prétendaient depuis des décennies n’avoir rien à déclarer sur la balance. A qui se fier ?

    • Putain ! j’y crois pas … des transgenres parmi les particules élémentaire ! Mais à qui se fier bon dieu ? Toi l’Emile qui t’y connais en parties culs tu pensais que c’était aussi faux jeton qu’un curé qui montre ses burettes à l’enfant de chœur ?

      Conversation du café du commerce élémentaire prise à la source (pas à l’eau de source).

  44. J’ai entendu tout à l’heure à la radio parler de neutrinos prononcé comme dans « nonosse »

    Dès lors, tout devient lumineux. Les neutrinos tauiques manifesteraient naturellement une certaine forme d’ataraxie qui les retiendraient de trop interagir.

    PS : y’en a qui confonde charge et surcharge. M’étonne pas qu’ils soient fondamentalement limités à la démonstration de théorèmes pour ménagères de moins de cinquante ans.

  45. M’en vais te les secouer moi ces neutrinos inanimés si je trouve quelques uns de ces nonosses moelleusement installés dans un de mes faisceaux mous ou pire se projetant lubriquement l’un sur l’autre à l’aide d’homo-morphismes dans mes faisceaux pervers.

  46. Allez, pour remonter le moral de Jean et de Sanseverina, ce texte (pas mal, allez) pêché sur Néoprofs — coup de blues d’une prof obligée malgré elle de préparer la réforme du collège — mais qui pourrait ruer dans les brancards, quand même :

    « Aujourd’hui, j’ai mal. Je me sens vide. Vidée. Lessivée. Inutile.

    Je ne contrôle plus cette angoisse jusque là sourde. Elle déborde et obscurcit chacune de mes nuits, chacune des minutes que je ne passe pas à m’affairer à ce quotidien professionnel qui ronge ma vie comme un chancre.

    Cet après-midi, j’aurais pu rentrer chez moi à 14h, gagner la plage de liberté encore laissée à mon emploi du temps dans ce raz-de-marée de réunions toutes plus vaines et ronflantes les unes que les autres… et je n’ai quitté le collège qu’à 16h45.
    La principale veut que nous lui remettions nos projets pour l’Accompagnement personnalisé pour le 3 novembre, jour de la première vague de formation. Elle veut aussi que nous lui remettions nos projets d’EPI pour le mardi 17 novembre, jour où nous les présenterons en réunion de 12h45 à 14h.
    Alors il faut faire une réunion d’équipe disciplinaire, forcément. Il faut que l’on sache si nous avons une position commune, et si oui, laquelle.
    Va-t-on céder des heures de français pour faire de l’AP?
    Va-t-on céder des heures de français pour qu’un EPI Langues et Cultures de l’Antiquité puisse être mis en place?
    Ou va-t-on refuser collectivement de le faire, laissant la principale trancher, et lui laissant le champ large pour participer à la mise à mort des langues anciennes, et surtout du grec, ce truc qui depuis 5 ans qu’elle travaille dans notre collège, lui complique la vie, ampute sa DHG de quelques heures pour des élèves qui “ont déjà tout”?

    Je suis la coordonnatrice de l’équipe de Lettres, c’est donc à moi que revient la tâche de consulter les emplois du temps de mes collègues pour trouver un moment de rencontre possible, à moi que revient la tâche d’expliquer le but de la réunion, de veiller à ce que chacun ait les infos nécessaires, et de faire remonter les décisions de l’équipe.
    C’est à moi que revient , potentiellement, la responsabilité de dire à la Principale que non, nous refusons de proposer un quelconque EPI, condamnant de fait l’enseignement des langues anciennes à diparaître totalement de notre collège.
    A moi que revient, potentiellement, la responsabilité d’abandonner latin et grec au coutelas funeste de la Réforme.
    A moi, professeur de Lettres Classiques.
    A moi, qui depuis l’âge des premiers mots écrits et lus, des premiers contes écoutés et réclamés, ai consacré mes heures de lectures, mes loisirs, mes études, mes rêves, à la découverte et au partage des trésors des cultures antiques.

    On me demande, que je propose un EPI ou que je m’y refuse, de sacrifier sur l’autel de la réforme du collège ce à quoi j’ai consacré ma vie professionnelle et une grande partie de ma vie intellectuelle.
    Et j’en crève.
    Et je sais qu’aucune intervention divine ne soustraira mes deux matières de coeur au coup mortel que la Ministre a décidé de leur porter un beau jour de février 2015.

    Aujourd’hui, j’ai laissé cette angoisse jusque là sourde éclater en salle des professeurs.
    Devant les emplois du temps des professeurs de Lettres, les larmes m’ont surprise, ont coulé, ma gorge s’est serrée, écrasant dans un sanglot la question banale que je posais sur la possibilité d’organiser une réunion avec mes collègues.
    Cette réunion, c’est la goutte de trop. C’est l’étape ultime, celle que je ne peux atteindre, celle que mon coeur, mon corps m’interdisent d’accomplir.
    Les larmes ont parlé. Les larmes ont crié. Autour, les échanges anodins se sont tus. Oubliés le carnet de correspondance de tel élève, le devoir non-rendu d’un autre, l’orage qui gronde dehors…
    Mes larmes ont éclaboussé la salle des profs de leur réalité crue: chaque jour qui passe assassine un peu plus le professeur de Lettres Classiques que je suis, et plus rien ne peut contenir, plus rien ne peut cacher l’hémorragie de cette mort à réussite savamment différée par le Ministère.

    J’ai mon grec à nu, j’ai mon latin à vif.

    Je ne peux plus passer la porte de ma salle de classe sans penser que c’est la dernière fois que j’étudie ce texte latin ou grec avec eux.
    Je ne peux plus regarder les manuels en préparant mes cours de latin ou grec sans penser que je n’aurai plus de raison de les utiliser l’an prochain.
    Je ne peux plus expliquer à mes élèves que je veux garder un peu de mystère et ne leur parlerai de Jules César que l’année prochaine.
    Je ne peux plus dire à mes élèves de 4e, en effaçant le tableau après un cours de grec: “Regardez comme cette écriture est gracieuse… Petits veinards! Vous pourrez l’apprendre l’année prochaine!”.
    Je ne peux plus flâner dans une librairie en me réjouissant d’avoir trouvé le livre parfait pour parler de l’histoire des sciences antiques à mes élèves.
    Je ne peux plus guider la main de l’élève qui, studieusement, tire la langue en tentant de tracer pour la 12e fois le Zêta parfait sans sentir un pincement au coeur devant ce geste millénaire.
    Je ne peux plus entendre un élève déclamer, avec conviction: “Quo usque tandem abutere, Catilina, patientia nostra?” sans avoir envie de hurler de colère avec lui.
    Je ne peux plus prendre en riant les remarques de mes collègues qui me disent que je me prépare avec sérieux à la réforme du collège quand je constate, dépitée, que j’ai oublié chez moi le cours de latin de 3e, dix minutes avant de retrouver mes élèves.
    Je ne peux plus dire à des élèves que je suis Professeur de Lettres Classiques sans penser que c’est la dernière année que cela a du sens pour eux, et pour moi.

    Je perds mon humour, je perds mon énergie, je perds ma motivation, je perds ma flamme, celle qui de cap en cap a brillé de l’Antiquité jusqu’à nous, jusqu’à moi, jusqu’à eux.

    Pire, je perds ma mémoire.
    Je perds mes mots.
    Je perds les mots qui me servaient à transmettre leur mémoire.
    Je ne suis pourtant pas malade.

    Je m’efface malgré moi.
    La béance qui croît chaque jour en moi m’absorbe douloureusement.
    On m’efface malgré moi.

    J’aurai été Professeur de Lettres Classiques. »

    • Il y a bien d’autres savoir-faire qui ont été écrasés par le Juggernaut du changement.
      Il y avait jadis des cours de couture, que les couturières qui les donnaient ont sans doute regretté de ne plus donner .
      Par exemple .
      Vous me direz qu’entre Valerius Flaccus et une jupe à plis, il y a une différence de valeur culturelle, c’est vrai, mais l’art de la jupe à plis se perd si on ne l’enseigne plus tandis que les Argonautes se conserveront aussi longtemps qu’il y aura des livres .
      Et les couturières ont beaucoup perdu à ne plus enseigner tandis que vous enseignerez autre chose, voilà tout .

      • Certains parlent (ou écrivent) dans le vide, pour d’autres, c’est le vide qui parle à travers eux.

  47. A réécouter sur RTL , 19 mai 2015, « On n’est pas forcément d’accord » : Eric Zemmour :
    « La droite sait qu’elle est complice de ce qu’elle dénonce. »

    Comme c’est bien vu ! La preuve, c’est qu’on n’entend plus aucun leader de droite s’exprimer sur la réforme du collège : silence complet ! Où est passé Le Maire, qui s’était ridiculisé par naïveté et manque de souffle et d’idées devant NVB ? Où est passé Bayrou, qui avait cru rentable de signer avec Chevènement et Ferry, devenus muets l’un et l’autre, une pétition-croupion ? Où Juppé? Où Fillon ?
    Pendant qu’à gauche on commence à chercher un trou de souris pour s’y cacher : Valls laisse sa ministricule continuer seule à perdre pied et fait celui qui ne veut pas voir. Mélenchon se garde bien d’intervenir.
    Si les profs gagnent samedi, et vu la rumeur qui monte de toute la France et ne cesse de s’amplifier ils en prennent le chemin, ils ne le devront qu’à eux-mêmes. Démarche citoyenne s’il en est. C’est peut-être aussi bien ainsi.

  48. Une suggestion …

    « Inscrivez-vous sur Magna Carta pour lutter contre la Réforme du Collège !

    La « carte interactive » en ligne (www.cartecollege.fr) permet de gérer les actions au niveau de chaque établissement scolaire et de relayer vers tous, parents et enseignants, les actions entreprises. »

  49. Oh, pour ce qui est du moral en ce moment, avec les élèves infects que j’ai, mieux vaut que je me taise et que j’aille me coucher. Merci quand même, Brighelli et Jean pour les petits mots.

    • http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/immigration/11913392/Theresa-May-Mass-immigration-making-cohesive-society-impossible.html

       » Mass immigration is forcing thousands of British people out of jobs and is making it “impossible” to build a “cohesive society”, Theresa May will say.

      Speaking at the Conservative Party conference in Manchester, the Home Secretary will say that there is “is no case in the national interest for immigration of the scale we have experienced over the last decade”.

      Mrs May, considered a potential successor to David Cameron as Tory leader, will warn that current levels of migration into the UK are unsustainable as she calls for a system “that allows us to control who comes to our country”. »

    • Ben oui ! Combien de millions de personnes en France sous le seuil de pauvreté, de retraités avec 400 € de retraite après une vie de labeur ?
      Tenez, j’ai entendu Mélenchon, tout à l’heure, dire qu’il n’acceptait pas qu’un premier ministre socialiste traite de « voyous » des gens qui étaient les victimes d’une violence infiniment supérieure et qui défendaient simplement leur droit d’exister.

    • « pourquoi les élèves de 2015 posent-ils autant de questions dont ils se foutent complètement de la réponse ? »
      Parce que les réponses qu’on leur donne sont des malentendus.

      • – Il faut que je change d’atmosphère et mon atmosphère c’est toi !
        – Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ?

  50. Ceci dit j’ai la réponse à la question de Brighelli – dont tout le monde ici se fichait jusqu’à présent – Molière était … un Cocu !

    Je ne sais pas si cela va calmer l’angoisse métaphysique sous-jacente à JPB !

    • Ivar Giaever – norvégien d’origine américain d’élection et prix Nobel de physique excusez du peu – dit pis que pendre des opinions métaphysiques de la classe médiatico-politique sur le réchauffement climatique.

  51. Comme les êtres humains sont plus ou moins imbéciles de naissance, ils finiront toujours par inventer des religions et des grigris à tous usages ; en ce moment il ne faut plus que les vaches pètent et rotent car elles réchauffent l’atmosphère !
    Pauvres bêtes! Alors que pendant des siècles elles ont représenté un chauffage d’appoint très appréciable sous nos latitudes … les gens des villes ignorent qu’on faisait dormir les bêtes avec les hommes par grand froid !

    • Déjà Jésus lui-même…

      Bon, d’accord, c’était un bœuf et un âne gris mais sûrement pas ces enfoirés de rois mages qui arrivèrent après la bataille avec des tas de babioles fumeuses et inutiles alors qu’une bonne bouteille de rhum aurait bien fait l’affaire des jeunes parents (et, probablement, de l’enfant).

  52. Ivar Giaever – norvégien d’origine américain d’élection et prix Nobel de physique excusez du peu – dit pis que pendre des opinions métaphysiques de la classe médiatico-politique sur le réchauffement climatique.

    Claude Allègre considère lui aussi, si je ne me trompe, que l’activité humaine n’est pour rien dans le cycle des périodes glaciaires et des réchauffements de la planète.

    • Claude Allegre est un gros khon qui se gonfle pour dire des khonneries encore plus grosses que lui.

      L’activité humaine n’est très probablement pas pour rien dans tout ce binz MAIS de là, a contrario, à dire qu’il y aura un réchauffement de x degrés à l’horizon y, il y a une dégelée de neurones.

      • Ceci dit votre gourou Jean-Marc Jancovici employé de la fondation Hulot n’est pas mal non plus !

        Il voudrait qu’on crée un impôt sur les ressources fossiles … à cause de la contrainte carbone ! Contrainte mon cul oui ! Même les putes ne se font pas autant de blé sur le sexe !

  53. @Pierre
    Tristan est un pseudo et Yseult est allée se faire foutre depuis longtemps, remplacée par « Nausicaa aux bras blancs », c’est vous dire que ma vigueur n’y a rien perdu.

  54. Oh, celle-là, Dugong, elle restera dans les annales.

    C’eût été un autre familier du forum, j’eusse ôté un n…

  55. Bof.

    Vous préférez Taubira ? Ou Cazeneuve qui va à Calais supplier les clandestins de demander l’asile en France, parce qu’il s’est engagé vis-à-vis du RU et ne sait pas comment tenir ses engagements ?

    Il y avait eu l’affaire de notre civilisation à défendre, qui ne lui avait pas valu retrait de son investiture de député, à la différence de Morano.

    Pour les universitaires et les diplômés, il y avait eu des mesures de restriction les favorisant sur le marché de l’emploi face aux non nationaux, annulées par la gauche.

    La droite avait d’ailleurs aussi pris des mesures de maintien du numerus clausus, annulées par la gauche (les recalés vont à présent étudier la médecine en Roumanie, et ne sont plus empêchés de se présenter en 5e année).

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