A-01-Changer-la-vieSi la qualité de nos ennemis définit la nôtre, alors Natacha Polony ne pèse pas tripette : quand comme seuls critiques on a Laurent Joffrin et Yann Barthès, on est mal.
Il faut dire que les gens intelligents — de Finkielkraut à Régis Debray en passant par Elisabeth Badinter, Michel Onfray et quelques autres — sont du côté de Polony. En face, des crapules et des zéros qui ne multiplient que parce qu’ils sont journalistes à Libé. Zéro plus zéro, la tête à Toto et à Patrick Drahi.
Bien peu de médias au total ont rendu compte du livre de Polony. Y aurait-il une liste noire des gens qu’il ne faut pas inviter, des auteurs dont il ne faut pas parler, de journalistes qu’il faut virer ? Pas même — il suffit que dans une sphère rattachée au pouvoir on ait suggéré mezza voce d’écarter tel ou telle pour que journaux et journalistes se rangent à cette opinion. Franchement, journaliste, c’est un dur métier. Qu’est-ce qu’on doit avoir au bout de la langue, en fin de journée, à force de lécher des culs et des semelles…

Bref, je me suis procuré le dernier livre de Polony, Changer la vie (Editions de l’Observatoire), et je l’ai lu — ce qui s’appelle lu, pas opéré trois plongées au hasard pour y pêcher quatre mots — ça, c’est la technique Joffrin, qui aime citer le numéro de la page, vu qu’il n’a pas regardé la suivante. Ou la technique Yann Barthès, qui veut « des réponses de deux phrases ». On n’a pas le temps de penser, à TF1. On accuse l’invitée d’être islamophobe en isolant trois adjectifs — « mais si vous lisez tout le reste », argumente la malheureuse Polony… Allons donc ! Barthès a-t-il la tête d’un type qui prend le temps de lire un livre en entier ?
J’admire la patience de Polony — face à une archi-conne qui la suspecte de n’aimer ni les mosquées ni les Femen. Moi, je ne peux plus. Désormais, je sors la boîte à gifles. Il y a une vérité de la mandale qui dépasse, et de très loin, les effets de la raison raisonnante. Sartre le disait très bien (c’est dans Réflexions sur la question juive) à propos des racistes, que l’on ne convaincra jamais qu’ils ont tort, parce qu’ils sont dans l’idéologie (c’est-à-dire la part de la pensée qui n’a aucun rapport avec la réalité) et dans la passion. Paf ! Frappez sur un zéro, il deviendra carré.
Peut-être suis-je trop vieux pour avoir la patience de convaincre les cons. Désormais, ce sera la Méthode à Fernand.
Parce que des Raoul, il y en a des cageots.

« Changer la vie »… Polony n’était pas encore en projet quand la Gauche a inventé ce slogan — en 1972. Mais elle avait deux ans et la plupart de ses dents quand le PS, au congrès de Nantes, a mis son slogan en musique (écoutez ça, c’est grandiose). Certains se rappelleront que ces trois mots définitifs étaient en tête du Programme commun de gouvernement signé en juin 1972 par le PS, aujourd’hui moribond, le PC, aujourd’hui disparu, et le MRG (qui ça ???). Plus personne pour réclamer des droits d’auteur — autant afficher une nouvelle ambition : ça nous change des politiques dont la pensée se résume à « gagner 0,5% de croissance », croient que le soutien de 15% des inscrits les a légitimés, et qui s’en vont beuglant « l’Europe ! l’Europe ! L’Europe ! » parce que « there is no alternative » — le fameux TINA cher à Margaret Th***, jadis vilipendée, désormais prêtresse des grippe-sous qui nous gouvernent depuis les bunkers des Trois B — Bercy / Berlin / Bruxelles. Saviez-vous que c’est ce qu’a mis en exergue le journal qui a rendu compte du premier entretien de Macron lors de son entrée en fonction dans le gouvernement Valls II ? « Il n’y a pas d’alternative… »
« Car il n’y a pas de démocratie quand 25% des enfants entrent en sixième sans maîtriser les savoirs fondamentaux. Il n’y a pas de démocratie quand la consommation orientée par la publicité et le marketing est le cœur du système économique. Il n’y a pas de démocratie quand quelques multinationales se partagent les données les plus intimes de toutes les populations occidentales pour en faire des fortunes et les contrôler par des algorithmes. Il n’y a pas de démocratie quand on explique au peuple qu’il n’y a pas d’alternative. »
Si, justement, il y en a une. Il faut « changer la vie ».

Changer la vie est un répertoire alphabétique — un Dictionnaire des idées mal reçues. Nous sommes dans un moment tragique de notre histoire où dès que l’on pense bien, on est étiqueté comme allié du Mal — voir Sudhir Hazareensingh qui en 2015 flinguait (dans Ce pays qui aime les idées) tout ce qui pense en France à rebours des idées reçues. Libé, qui pense bien, en fit ses choux gras. Mais on pourrait aussi bien remonter à 2002 et au Rappel à l’ordre de Daniel Lindenberg, qui stigmatisait tout ce qui, à l’époque, lui paraissait islamophobe. Edwy Plenel l’invita, le réinvita, en fit le cinquième pilier de l’islamo-gauchisme, et milita pour la réédition de son livre — en 2016. En 2002, Polony se présentait aux Législatives sous étiquette chevénementiste. Mais en 2016, elle faisait à sont tour partie des « nouveaux réactionnaires » — c’est le sous-titre du pamphlet nauséabond de Lindenberg, où Philippe Muray, Alain Finkielkraut et Michel Houellebecq en prenaient pour leur grade, sans oublier Maurice G. Dantec (relisez donc son Manuel de survie en territoire zéro, ou le Laboratoire de catastrophe générale) ou Jean-Claude Milner, qui a initialisé la critique des pédagos avec De l’école : c’était en 1984, bien avant Nos enfants gâchés, de Polony, ou la Fabrique du crétin, de votre serviteur.
Parmi les différents items analysés avec acuité, un certain nombre de mots sont désormais détournés de leur sens originel (souvent rappelé : Polony n’a pas l’air de savoir que le latin et le grec sont élitistes) par l’oligarchie au pouvoir. Orwell est toujours vivant : le pouvoir rassemble ceux qui ont la capacité de faire plier les mots, de les courber dans le sens qui lui plaît, de les inverser même. Changer la vie est une étude en profondeur de la novlangue contemporaine, où Démocratie est le gargarisme à la mode, ce qui permet d’éliminer République.
Or, comme disait fort bien Régis Debray dans un article fondateur auquel Polony fait allusion avec dévotion, « la démocratie, c’est ce qui reste de la République quand on a éteint les Lumières. » Se rappeler toujours que la démocratie est, selon Montesquieu, Tocqueville et quelques autres, une perversion de la république — tout comme l’oligarchie qui nous gouverne et qui se croit de ce fait légitime est une perversion de l’aristocratie. Ainsi naissent les totalitarismes soft. Voir Christopher Lasch et sa Révolte des élites et la trahison de la démocratie — un livre essentiel.
On peut donc reclasser les différentes entrées selon leur degré de distorsion. « Bonheur », « Citoyen », « Civilité », « déclinisme », « Décroissance »,polony_dc3a9croissance1 « Elites », « Identité », « Laïcité » ou « Populisme » — et j’en passe — appartiennent au camp du Mal. D’ailleurs, la plupart de ces concepts-clés de l’humanisme républicain sont longuement évoqué dans le fameux Discours aux morts que Thucydide, souvent cité, place dans la bouche de Périclès. Il y a 2400 ans ! Je vous demande un peu ! Polony, vous avez un brave culot de citer Thucydide au lieu de vous référer à la pensée de Cyril Hanouna !
« Néo-libéralisme », en revanche… Ou « Transhumanisme », dont Polony dit très bien qu’il est « la figure de proue du capitalisme contemporain », ce « capitalisme en crise qui a besoin d’un nouveau souffle, d’un horizon utopique, pour maintenir sa domination. »
Pas d’entrée « Ecole » ou « Education » : l’un et l’autre sont en fait partout, parce qu’il n’y a pas de citoyens sans école, et une école des savoirs, une école qui inscrit chacun dans une histoire et territoire qui est aussi un terroir, pas une école des « compétences », qui ne sont jamais qu’un critère d’employabilité dans une société ubérisée. Les pédagogues, dit Polony, « ont servi magistralement le projet de ceux pour qui l’école n’a pas à émanciper les citoyens ni à renouveler les élites, mais doit simplement produire une classe de travailleurs adaptables, suffisamment bien formés pour faire tourner la machine économique. » Pas de savoirs émancipateurs dan une société qui joue la carte de l’aliénation. « En faisant de l’école un lieu de développement des compétences de chacun, et non plus de transmission de savoirs émancipateurs, l’utilitarisme propre aux sociétés libérales a paradoxalement développé l’obscurantisme le plus régressif. »
Paradoxalement ? Mais non, explique Polony — c’est dans sa logique.
Les « élites » auto-proclamées au pouvoir ne se caractérisent plus, depuis longtemps, par une « qualité » qui justifierait leur pouvoir, mais par leur capacité à nous prendre pour des imbéciles — et à nous former crétins.

Je me suis amusé, au fil de ma lecture, à relever toutes les références de Polony — les explicites au moins. Sartre, Hegel, Marx, Orwell, Huxley, Camus (Albert, pas Renaud !), Castoriadis, Levi-Strauss, Rousseau, Saint-Just, Condorcet, Michéa ou Errico Malatesta…
Comment ? Elle ne cite pas Mein Kampf ? C’est curieux, cette femme de droite qui ne révère que des intellectuels de gauche…
Rappelons aux imbéciles qu’« intellectuel de gauche » est originellement un pléonasme né dans les remous de l’affaire Dreyfus, et que s’il y a si peu aujourd’hui d’intellectuels à gauche (Edouard Louis ? Geoffroy de Lagasnerie ? Hmm…), c’est que les intellectuels de droite (oxymore) doivent bien être à gauche, au fond.
Ce qui met Edwy Plenel quelque part entre stalinisme et barbarie. C’est le sort de tous les anciens trotskystes non repentis : ils rejouent Molotov-Ribbentrop jusqu’à l’écœurement. Dans islamo-fascisme, il y a fascisme.
Polony est donc de gauche — elle l’est intrinsèquement, charnellement, dirai-je. Elle est de la « gauche Finkielkraut », comme disait jadis le Point. Et son livre est profondément « de gauche » — enfin, la vraie, celle qui renvoie le PS aux poubelles de l’Histoire, Danièle Obono chez les Indigènes de la République et Justin Trudeau, l’idole des libéraux mondialisés amoureux des communautarismes les plus discriminants (il a fait supprimer du « guide de la citoyenneté » « remis à tous les aspirants à la citoyenneté canadienne pour leur expliquer leurs droits et leurs devoirs le rejet des « pratiques culturelles barbares » telles que l’excision ou les crimes d’honneur »), dans sa forêt canadienne. La Gauche de Jaurès, la gauche de Jean Zay — il vous en faut d’autres ?
Par quel gauchissement du sens Polony passe-t-elle pour un penseur de droite ? Sa cible principale, c’est le (néo)libéralisme, disséqué dans son livre comme on dissèque un crabe — en l’éparpillant façon puzzle. Un libéralisme qui feint d’exalter l’individu pour mieux le réduire à sa fonction de consommateur. À une image vaine captée sur un selfie. Etonnez-vous que certains récusent cette assignation à immanence… « L’individu consumériste, parce qu’il est réduit à une hétéronomie radicale, est parfaitement préparé à basculer dans la religiosité la pus radicale, dans le ritualisme le plus aliénant. Les jeunes gens qui après une jeunesse sans histoire dans une zone pavillonnaire anonyme partent rejoindre l’Etat islamique pour trouver un sens à leur existence sont le pur produit de ce narcissisme malheureux. » Depuis 1789, la Nation avait remplacé la christianité dans le champ de la transcendance. Mais nos « démocrates » ayant supprimé la nation, la transcendance se venge.

Peut-être la croit-on de droite parce qu’elle écrit bien, et que le travail du style a rarement été de gauche. Trop élitiste, le style. Lisez Laurent Joffrin, écoutez Laurent Neumann, vous saurez comment s’exprime le Camp du Bien. Et ça prétend penser, alors que ça se contente de peser !
Sans compter que sans le vouloir, Polony dresse le catalogue d’une bibliothèque idéale qu’elle finira bien par installer dans quelque abbaye de Thélème moderne. J’ai commis dans le temps des anthologies littéraires qui voulaient dispenser des savoirs — et nous y citions, comme Polony le fait dans son livre, la lettre de Gargantua à son fils, programme encyclopédique brassant le passé et le présent pour mieux appréhender le futur. Mais qui s’occupe encore de Rabelais, à l’école ? Trop dur ! Trop vieux ! Pas assez con…
…temporain.

Et le futur, justement, n’est pas absent de ce livre qui est au fond un programme — comme son homologue de 1972. Dans une seconde partie plus ramassée, elle égrène des verbes à l’infinitif, comme autant de consignes pour les temps à venir. Aimer. Combattre. Connaître. Cultiver. Eduquer. Hériter…
Le Club Méditerranée jadis (en 1977) avait lancé une campagne axée elle aussi sur des infinitifs catégoriques :20140606152528-d1406016-meDe quoi se demander ce que veut vendre Polony. Une autre idée de la France, sans doute — autre que celle de ce pays en déshérence capable de se brader, via des traités négociés par dessus la tête de ses citoyens, aux intérêts des multi-nationales. Et qui se fiche au fond de la multiplication des djihadistes, pourvu qu’ils achètent des i-phones.
Une autre idée de l’Europe aussi. Une Europe qui ne récuse pas son héritage, une Europe qui ne piétine pas la volonté de ses peuples, — et qui par exemple ne relance pas pour cinq ans l’utilisation du glyphosate, ce qu’elle vient de faire, et les gesticulations françaises en l’occurrence furent de pure façade.

Cela ne m’empêche pas d’avoir certains désaccords avec Polony. « Combattre », dit-elle, mais sans « nulle violence, nulle agressivité ». Je ne suis pas bien sûr : la seule chose que craignent les oligarques, c’est la perspective de voir leur tête au bout d’une pique. De même elle est plus girondine (l’influence, sans doute, de la France des terroirs) que moi : sauf à revenir à une France d’avant Louis XI et Richelieu (et une femme qui cite Jean Bodin sait comment l’Etat centralisé a émergé en France), ce vieux pays aspire à une monarchie républicaine, ce qu’avait fort bien compris De Gaulle. Emmanuel Macron en assure d’ailleurs les formes, faute d’en assumer le fond.

Une critique ? Peut-être. Il y a trop peu de « choses vues » dans ce livre — trop de considérations générales, pas assez de récit. Peut-être n’a-t-elle pas voulu alourdir un livre qu’elle jugeait déjà trop gros — ce qui se conçoit bien, etc. Sans compter que dans chaque récit, il y a forcément le Moi du narrateur — et je connais guère de personnes aussi peu ostentatoires que Polony, quoi qu’en disent les imbéciles. Peut-être réserve-t-elle ses exemples significatifs pour l’oral — mais elle connaît la France à fond, dommage de ne pas la faire davantage parler. Les quelques-uns qu’elle cite — cet hôtelier contraint de fermer boutique parce que l’Europe le contraignait à ignifuger un escalier du XVIIème siècle, ces pare-brises qu’il n’est plus nécessaire de nettoyer de leurs insectes écrasés parce qu’il n’y a plus d’insectes, plus d’abeilles, plus d’oiseaux, plus rien — donnent envie d’en avoir davantage.

On se prend à rêver de ce qu’aurait été un débat Polony / Macron en mai dernier. Ou à l’occasion. Parce que l’urgence et le fond du débat ne tournent pas autour de notre capacité à baisser culotte face à la mondialisation radieuse, mais à survivre en tant que nation — l’union d’une langue, d’une culture et d’une histoire, trois fondamentaux niés par les grands argentiers qui parlent la langue de Goldmann Sachs et de Rothschild, ont la culture apprise par cœur à l’ENA où Valérie Pécresse l’a rayée des programmes, et qui n’ont retenu de l’Histoire que ce qui arrange le Groupe de Bilderberg. Changer la vie est un livre programmatique, qui inspirera un vrai candidat républicain en 2022.
Ou une candidate.

Jean-Paul Brighelli

289 commentaires

  1. Aujourd’hui tous les journaux du monde se shootent au « Jeff Bezos » ; depuis son Black Friday, super-soldes d’Amazon, sa fortune atteint les cent milliards de dollars.

    Quoiqu’ayant quelques mois de moins que moi il a pris de l’avance c’est manifeste ! C’est un transhumaniste, qui veut envoyer Trump dans la Lune et qui a de l’avenir plein les mirettes !

    Curieusement je n’arrive pas faire grimper d’un cran ma jalousie pour ce luminaire de la nouvelle humanité.

    Il faut dire que je me console avec mon aficionado : Dugong qui m’a sacré roi des réacs du 19e siècle – ou quelque chose dans le genre.

  2. Lu mais bon, je n’ai pas d’opinion positive sur Natacha Polony. Je suis trop vieille, trop réac, pour supporter ces bestioles médiatiques qui passent leur temps à caqueter, enfiler des perles sur des plateaux télé. Cette brave petite a le don de m’énerver, non à cause de ce qu’elle professe mais parce qu’elle est d’une mouture trop moderne pour moi.
    Enfin, je ne lui en veux pas, tant qu’elle n’a pas d’avis sur le loup … J’espère qu’elle restera sur son quant à soi à ce sujet.
    Je vais aller Googliser Loup Polony …

    • Vous n’êtes pas assez salonnière, Dobo, pour les gens de la trempe de Polony !

      Il fallait faire Normale Sup’ plutôt que Véto car on y refait le monde à moindres frais.

      • Ah non ! Pas du tout ! ça m’irrite à un point ! Des fois, j’essaie d’écouter des extraits en replay et en trois minutes, je suis à bout de nerfs. C’est ce qui fait que je n’ai pas d’opinion sur Natacha Polony, en dehors d’une réaction épidermique de rejet. Mais j’ai la même réaction avec Ruquier. Les autres, je ne connais même pas !
        C’est si superficiel, tout ça. Je ne vois que forme et aucun fond solide.

        • Mais là, mon avis (ressenti serait plus juste) est vraiment sans importance. Je suis totalement obsolète.

  3. Comme j’ai déjà ma fille à supporter, je ne vais pas en plus supporter Natacha Polony.
    Encore que ma fille progresse et ne s’habille pratiquement plus en pute, ce qui me console.

  4. Qu’est-ce que l’immaturité politique ? Trois noms me viennent à l’esprit parce qu’ils sont très – trop – célèbres : Elon Musk, Stephen Hawking et Jeff Bezos.
    Ils veulent se débarrasser du gremlin Donald Trump et pensent que l’humanité n’en ayant plus pour longtemps il faut envoyer un échantillon de cette brillante espèce dans l’espace y accomplir sa destinée ou y perpétuer ses forfaits (c’est pareil dans le fond).

    On supposera ces trois hommes supérieurement doués pourtant je crois reconnaître un soupçon de contradiction dans leurs postures publiques.

      • Moi entre 8 et 12…en pleins chocs pétroliers!
        P…à l’époque y avait pas un million de chomeurs, pas de zones de non-droit etc mais y avait encore des bidonvilles à Marseillle…

        • éh ! J’avais quatorze et je retirais les affichettes avec ce slogan, sur le chemin de retour du lycée ( 3 km).. Au début, nous étions cinq, puis, au fur et à mesure des tours et blocs d’immeubles, je devais faire 900 mètres seule, suivie par trois crânes rasés lycéens de l’UNI en blousons d’aviateur et rangers. Le stress !
          Coup de pot : mon père universitaire était aussi à l’UNI et il semblerait qu’ils étaient à mon égard plus prosélytes que casseurs.
          Je m’en suis tirée à bon compte, en fait !
          Chez nous, ( Massy ) deux bidonvilles : un portugais et un algérien.

          • Merci Papa ! D’avoir adhéré à l’UNI ! Tu as peut-être sauvé l’intégrité faciale de ta fille cadette !

          • « Au début, nous étions cinq… »

            « Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort
            Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port … »

            Madame, merci de me faire revoir mes classiques.

        • Et chez nous, y’avait des zones pas vraiment de non-droit mais pas trop fréquentables non plus. C’est là que j’ai appris le look mec, anti-harcèlement. Personne ne pouvait savoir que j’étais une femme et que j’avais un trou et non un pénis !

          • Les dauphins peut-être;je me demande si cette vidéo n’était pas truquée:il eût suffi de glisser quelque nourriture bien appétissante dans le maillot de bain…et isotropie ou pas,l’affaire était dans le sac.

            bon, le Maître vous a peut-être mise en liste d’attente…mais vous savez il lui arrive de permuter les noms.

          • Passage éclair Lormier pour vous féliciter.

            Bravo, vous y êtes arrivé ! *

            L’appendice brandit de l’animal ne laisse place à aucun doute sur ses intentions…

            *(S+P=C)

      • Tous ces chocs pris en pleine tronche et de plein fouet ont dû laisser des traces dans vos irm cérébraux, non ?

        A l’époque, il n’y avait pas de protocoles-commotion. Aujourd’hui, les zinzins de la touffe disposent d’images de leur état. C’est un progrès.

  5. Savez-vous que Mark Zuckerberg veut devenir président des states … dieu préserve l’Amérique !

    Encore heureux que Roosevelt était président des U.S.A. pendant la seconde guerre mondiale et pas Charles Lindbergh l’enfant chéri des Américains !

  6. loup/ Polony, bonne nouvelle : ça ne sort rien de tangible. Elle nous laisse au moins en paix ! Bon point pour elle !

    • Allons, allons…ça va être Noël : paix aux loups de bonne volonté. Au fait, où les moutons hibernent-ils vers chez vous ? Ici tout le monde redescend vers les villages mais la ville la plus importante est déjà à 1200 m d’altitude. Moi je suis à 1300 et les pâtures encore une centaine de m plus haut minimum. Je dois dire que je connais très mal la Drôme en dehors de Crest et Romans où j’ai des amis, mais vous devez exercer dans des endroits bien différents.

      • Ici, c’est variable selon les élevages. Mais en général, l’agnelage se déroule en bergerie et les adultes ne sortent plus jusqu’à la repousse de l’herbe, courant mai, ou au moins jusqu’à ce qu’on ait « trié » les agneaux. D’autres sortent les bêtes tout l’hiver. Tout dépend en fait de la date de mise à la lutte et donc de la date de mise-bas. Certains troupeaux agnèlent en janvier-février, d’autres en avril-mai.
        Ici, nous avons fort peu de neige et jamais pour plus de quelques jours.
        Il y a aussi un peu de gros extensif avec des bêtes rustiques dehors en permanence et qui agnèlent dehors. C’est très rare et c’est plutôt le fait des chasseurs de primes (de la PAC) que des vrais éleveurs qui aiment leur travail.

  7. « Changer la vie  » !!!!! Non mais là, on est mal barré avec la petite Natacha. Des idées, OK, mais au quotidien, elle est en plein dedans et elle n’a certainement pas d’autre corde à son arc. Elle espère changer quoi, la poussinette ?

    Moi, Brighelli, j’y crois pas !

  8. Je crois qu’un chef d’entreprise a raison d’être agnostique en politique – Donald Trump qui comme chacun sait était chef d’entreprise avant la Maison Blanche a lui-même reconnu que gouverner un pays était une toute autre affaire.

    On choisit ses collaborateurs – on ne choisit pas ses concitoyens.

  9. Face à une Natacha Polony, je suis comme un tigre du Bengale à qui on demanderait de comprendre les soucis d’un ours blanc sur la banquise. Elle parle de trucs que je suis totalement inapte à comprendre ! Et pourtant, nous sommes tous deux Humains, vivant en France, et citoyens européens … Son univers est à mille lieues du mien. Tout ce qui m’importe lui est étranger et tout ce qui la motive m’est incompréhensible.
    Elle n’est pourtant pas bête et je ne le suis pas non plus.

  10. Se rappeler la phrase d’Audiard : « Les cons, ca ose tout, c’est même à ca qu’on les reconnaît ».
    J’ajouterais les connes aussi, malheureusement

  11. « Je me suis amusé, au fil de ma lecture, à relever toutes les références de Polony »

    Et Périco(loso) l’agace ? Il n’est pas dans la liste…

    • Le Maître se moque gentiment de nous;chacun sait que les citations,c’est lui qui les a fournies à Natacha.

      « Elle est charnellement de gauche »;regardons le « document iconographique »;on aperçoit dans la chair un pli sous l’échancrure gauche du débardeur.

      Difficile d’expliquer cette fronce-et même de la classer parmi les catastrophes élémentaires.(théorie qui me dépasse totalement,soit dit en passant.)

  12. Récupération de données:

    Le 27 novembre 2017 à 18 h 20 min,
    hervé
    a dit :
    Cela me permet de répondre @Lolo (qui décelait dans mes propos je ne sais plus où et quand, un « inconvénient d’être né »…

    Plus exactement,j’ai dit que vous sembliez avoir découvert cet inconvénient.

    Le 24 novembre 2017 à 12 h 36 min,
    Lormier
    a dit :
    Donnez de vos nouvelles;il semble que vous ayez découvert « l’inconvénient d’être né »;cela m’intéresse de savoir comment vous traitez ce problème universel;il ne suffit pas d’en vouloir à sa mère (évidemment castratrice) ni de s’émouvoir en songeant à son « pauvre père ».

    C’est le commentaire recopié ci-dessous qui m’avait fait émettre l’hypothèse.

    Le 22 novembre 2017 à 11 h 38 min, hervé a dit :

    La plus grosse dinde que je connaisse c’est Maman, qui a harcelé Papa jusqu’à ce que celui-ci consente à mettre son grain de semoule dans le couscoussier par une nuit de pleine lune.

  13. « C’est curieux, cette femme de droite qui ne révère que des intellectuels de gauche… »
    Elle aurait très bien pu épuiser également les richesses de la droite en citant des penseurs auxquels elle aurait pu se référer si au moins elle les avait lus, cette feignasse qui ne sort pas de ses draps !
    Sinon, quelqu’un peut-il nous rappeler en quoi le travail de « critique littéraire » auquel se livre jpb dans ce billet est différent de celui d’un « médecin légiste ». La plupart des livres sont de facto des corps morts, ne nous voilons pas la face. Sauf peut-être encore le Goncourt qui détermine ce qui se vendra le mieux comme cadeau pour Noël à Mémé…celle qu’on déteste…uhuhu !

  14. Cette désastreuse histoire du glyphosate est pain béni pour nos souverainistes ! L’Europe, cette pelée, cette galeuse, qui empoisonne les populations et entrave la France dans ses pieuses décisions !
    Je me permets de souligner qu’il y aussi nombre de cas d’individus ou de groupes qui, broyés iniquement par la machine administrative et judiciaire française peuvent se tourner vers la Cour Européenne pour faire casser des jugements français abusifs.
    Et ça se passe aussi en agriculture-élevage, quand on oblige des gens à appliquer des traitements médicamenteux auxquels ils sont opposés.
    Quand tous les recours sont épuisés en France et qu’on se sait dans son bon droit, on se tourne vers Bruxelles qui peut éventuellement casser un inique jugement de la Justice ou de l’Administration française. Chaque médaille à son revers !

    • Ouf ! si les traitements médicamenteux sont saufs ! Hein…
      Et en terme de quotas de productions, de mises aux NORMES zeuropéenes des bâtiments agricoles, Ca donne quoi l’Europe ?
      Et la cour, elle est pour ou contre le fromage à l’américaine pâte pasteurisée ?

      • Ah ! La mise aux normes des bâtiments d’élevage, c’est plutôt un garant de bien-être animal. Il est difficile d’être critique en matière de longueur d’auge par tête, de nombres d’abreuvoirs de volume d’air disponible ou de taille de la surface paillée.
        Et puis ça se fait en douceur.
        Non, là, vraiment, il n’y a pas de critique qui tienne.
        C’est juste de la zootechnie et ça date de belle lurette. On me l’enseignait déjà à l’école et j’arrive aux portes de la retraite.

        • Et bien parlons aussi du bien être des exploitants si vous nous le permettez :
          Une garantie qui vous met sur la paille tout les petit exploitants écrasés de crédits :1 suicide par jour!

          • je vous le permets tout à fait ! Le débat est énorme ! On ne pourra pas le faire ici.
            Pour amorcer, je dirais qu’il est illogique de faire du lait bas de gamme avec des Holstein nourries à l’ensilage de maïs quand on a la chance d’être assis sur le terroir français. Laissons ça aux pays qui n’ont pas notre notoriété agricole et gastronomique et concentrons-nous sur de petites unités à forte valeur ajoutée.
            C’est un dur métier mais il y a moyen de s’en sortir quand on a la chance d’être un Européen du terroir français.

          • et du coup, à défaut de converser avec Natacha Polony, je me mettrai à converser joyeusement avec Perico Légasse !

          • c’était aussi un sujet qui m’avait bien convenue dans le bouquin de Macron. Son nègre et moi étions synchrones sur le sujet agricole

        • Ces portes les franchirez-vous sans frémir ?

          « Je n’ai pu percer sans frémir ces portes d’ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. »

          Gérard de Nerval Aurélia

          Madame, de grâce,cessez, je suis bouleversifié.

    • L’habile Puigdemont s’est tourné vers la justice européenne pour qu’elle se penche sur le cas des parlementaires catalans emprisonnés par Madrid.

      Ça met ces messieurs-dames dans l’embarras.

      Et le Républicains catalans commencent à vomir l’Europe;on entend dire:c’est comme dans les années 30;personne en Europe pour nous aider.

      Enfin, Merkel n’enverra pas la Luftwaffe soutenir le régime que les Républicains qualifient de « néo-franquiste » -ce qui est sans doute excessif.

      Ils attachent peut-être trop d’importance au fait que le père du roi ait été choyé par Franco-qui avait décidé qu’après sa mort l’Espagne devrait être une monarchie.

      (Vous vous souvenez que c’est la Luftwaffe qui a permis à Franco d’écraser définitivement les Républicains espagnols.)

      Heureusement, les Britanniques sont là.Ce n’est sans doute pas le commencement de la fin,mais c’est peut-être la fin du commencement.

      • Oui ! Le cas que vous citez est très intéressant et on peut le scruter avec attention et distance car aucune vie n’est en jeu : pas de tortures, pas d’exécutions de masse, pas de famines atroces, rien qui puisse susciter une émotion mauvaise conseillère.
        Rien à voir avec les Rohingyas ou les Yéménites.
        Avec nos Catalans, nous ne sommes pas dans l’urgence humanitaire !

        • Allez, On se prête à un rapide sondage sur bda :

          Qui, parmi vous, a eu recours à la Cour Européenne et pour combien de procès d’intentés dans votre vie ?
          Vous pouvez commencer par répondre Dobo, faites-nous part de votre expérience – s’il elle a eu lieu. Nous vous écoutons.

  15. En fait, n’importe quel éleveur digne de ce nom se pliera de lui-mêmes à ces normes quand il envisage la construction d’un bâtiment, car c’est son intérêt et celui de ses élèves.

  16. Ici c’est aussi désordonné qu’un plateau de Ruquier avec ou sans Polony ! On passe du melon catalan au plateau de fromages du cru !

  17. Flo, vous nagez en plein paradoxe ! Vous gémissez sur les suicides d’agriculteurs et vous voulez manger du Camembert au lait cru à 3.50 les 250 grammes !
    Si vous voulez du bon Camembert et des agriculteurs épanouis, vous payez votre calendos 5 euro et votre huile d’olive vierge première pression à froid 15 euro le litre.

    • Dobo.
      Je vous fais le topo sur les accords d’importations du lait pasteurisé importé du Canadien par l’UE et des nuisances sanitaires relatives aux pâtes fromagères pasteurisées imposées par l’UE et des taxes qui auxquelles sont soumis les producteurs désirant produire au lait cru ?

  18. Oui Dobo ! La politique c’est de la tambouille … il y a les fines toques et il y a les gâte-sauces !

      • Inutile de proposer à Dobolino un passage à la casserole;elle nous a dit récemment que la baise l’ennuie depuis fort longtemps;cette proclamation faite urbi et orbi m’interpelle quelque part.

        Le professeur Dehaene a établi que les neurones de la récompense fonctionnent en synergie avec les neurones de la cognition.
        ( On lui demande des recommandations pour l’enseignement;va-t-il conseiller qu’on laisse la main des jeunes filles s’introduire-non pas dans la culotte du zouave- mais dans celle de leurs voisins,pendant les leçons ? )

        Le cerveau de Dobolino-femme neuronale- aspire à jouir;et aussi il ne demanderait sans doute pas mieux que de créer les réseaux neuronaux qui lui permettraient de comprendre Natacha.

        Je me demande donc si les deux blocages ne sont pas liés.

        Et si Dobolino était entrée en rébellion contre son cerveau ?

        • oh mais ça n’a pas à vous interpeler plus que nécessaire ! A moins que vous ne soyez vous-même concerné par cet état de fait et que vous ayez besoin d’aide, du soutien de vos pairs, pour oser, en ce siècle pénible à souhait, avouer une libido proche du néant. On peut (je peux) effectivement penser que le côté très libidinal de Natacha Polony me hérisse

          • Madame,

            Une femme qui passa son bac en 1976 et qui déclare que depuis longtemps la baise l’ennuie profondément, forcément ça m’interpelle; ça m’interpelle même plus qu’un dauphin harceleur de plongeuse;si le film n’est pas truqué (si on n’a pas mis dans le maillot de bain de la femme un truc spécifique qui attire les dauphins, je me demande vraiment pourquoi ce dauphin va ,précisément, mettre son « nez » là et pas ailleurs.)
            le professeur Dehaene pourrait examiner votre cerveau et expliquer pourquoi vous lui résistez.

  19. On ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire ( je suis polie …) de la crémière.

        • « …Va, je ne te hais point…. »

          dobolino, fîtes-vous réviser son bac à votre fils ?

          C’est à peine croyable: rares sont vos phrases qui ne réveillent en moi quelque souvenir des classiques.

          • Eh ! J’ai fait du dressage, pour mon fils ! Ce fut épique ! Il a passé un bac L et était épouvantable en mathématique et en sciences( Enfin, si on peut appeler ce truc une épreuve scientifique …).
            Je me suis donc plongée dans l’indigent programme et dans les annales des deux épreuves. Je lui ai contracté le programme sur deux fiches bristol recto-verso que je l’ai prié d’apprendre par cœur. Pour le par cœur, il est excellent et ça vaut mieux vu sa profession.
            Puis, nous nous sommes mis aux annales, avec chronomètre, deux fois par semaine : deux annales de math et deux annales de « sciences ». Ça a été assez laborieux pour lui faire comprendre qu’il suffisait de mettre les questions à la forme affirmative puis de recopier une partie pertinente du texte à étudier. Ça a super bien marché puisqu’au bout de deux mois de dressage, il a décroché un 19/20 en enseignement scientifique et 14/20 en math par faute d’étourderie (un groupe de marcheurs, en suite arithmétique, qui démarrait de 1500 mètres donc uzéro = 1500 et cette nouille a considéré que uzéro=0 )
            Malheureusement, le prof de physique a très très mal pris le fait que son cancre obtienne un 19/20 et est resté persuadé que mon fils s’était littéralement moqué de lui toute l’année. Du coup, il a pris sa petite sœur en grippe quand il l’a eue comme élève;
            Quant à l’épreuve de littérature, sur Les Liaisons dangereuses, mon fils a eu la chance inouïe de passer une après-midi avec JPB, deux à trois semaines avant l’épreuve et a bénéficié alors d’un solide décryptage de l’œuvre. Ajoutez à ça qu’il avait par ailleurs un excellent professeur de Français en Première et Terminale, un gars qui était venu passer ses dernières années d’enseignement sous les oliviers et le soleil nyonsais. Le jeune homme a décroché un 18/20.
            Pour ma part, j’aurais été bien en peine de faire du soutien à un élève de L pour ses matières principale, mais il a baigné dans les livres dès sa naissance, la maison en étant remplie jusqu’à la gueule

            La conclusion à tirer de ce récit est que je considère Jean-Paul comme un brillant enseignant qui sait dégourdir le cerveau des jeunes gens et jeunes filles en un temps record tant il est bon magister.

  20. Au Japon on finance à pertes l’agriculture. C’est tout un art de vivre !
    On préfère l’économie endogène qui favorise la population endogamique avec quelques soupçons de gènes étrangers. Les Japonais sont des maîtres de l’art du haïku !

    • Faites-vous Japonais ! J’ai une cousine qui a épousé l’art de vivre japonais, s’est mariée au Japon et a fait souche là-bas.

      Il nous faudrait une révolution tranquille pour ressembler aux pays du matin calme et du soleil levant.

      • Driout,
        cher ami virtuel,
        ne doublez pas les doses de malt le soir ( quelle croix): le matin calme c’est la Corée, et pas celle de Hutington.

      • Sextus,

        La Norvège et l’Islande ne font pas partie de la communauté européenne de Bruxelles !
        Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient moins européens pour autant !

  21. Sous De Gaulle la France faisait financer son agriculture par l’Europe – en quelque sorte c’était le mode japonais.
    Aujourd’hui nous avons adopté le mode américain : que périsse l’agriculture si elle ne s’adapte pas à la nouvelle économie. Nous voulons un monde ouvert …

  22. Le Japon fait-il partie de l’Occident ? C’est douteux ..; contrairement aux Etats-Unis et à l’Europe le Japon n’est pas traversé par la grande vague (on dirait le tsunami là-bas) d’hystérie sexuelle …

    Cette vague est symptomatique d’une remise en cause des mœurs collectives en Occident. Le Japon ayant conservé les siennes plus purement n’est pas concerné.

    • Une part importante de la grammaire de la langue japonaise concerne les formes de politesse;il paraît que c’est ardu.

      Tout ça pour dire que la politesse, au Japon,est cultivée comme un art.
      Ces « porcs » qui en France empoisonnent par leurs grossièretés la vie des femmes sont avant tout des individus intellectuellement déficients et par conséquent incapables de la moindre politesse.

      • Cher Lormier,

        Vous suggérez que le tutoiement généralisé – ce viol intime de la langue française – aurait incité le cochon à mettre ses pattes là où il ne le devrait pas ? C’est une idée à creuser …

        • Quand vous montez dans le RER, à Châtelet=Les Halles aux heures d’affluence, remarquez-vous comment la gent porcine se précipite, se bouscule, empêche ceux qui voudraient descendre de le faire ?

          Ce sont ces mêmes porcs qui sifflent les femmes, leur mettent la main aux fesses etc.

          A Tokyo,à Yokohama, l’entrée et la sortie dans les trains paraissent chorégraphiées.

          • Les horaires aussi y sont chorégraphiés à la milliseconde !

            Quand la RATP et la SNCF auront le même souci du détail on en reparlera de ces doux poètes des mains aux fesses !

    • Le Japon fait partie du Japon, dit Jennifer, qui s’y connaît en japoniaiseries.

      Lire Moderne sans être occidental — Aux origines du Japon d’aujourd’hui, de Pierre-François Souyri (Gallimard).

    • Je croyais qu’au Japon le commerce sexuel avec des adolescentes avait pignon – si l’on peut dire – sur rue?

      • Bon nombre de cadres japonais cessent de faire l’amour avec leur femme après l’âge de quarante ans-épuisés qu’ils sont par le travail.

        Mais beaucoup continuent à avoir une activité sexuelle-souvent avec des lycéennes,vous avez raison- moins consommatrice d’énergie.

        Les règles de la politesse (et de l’hygiène,bien sûr) sont scrupuleusement respectées.

        Certaines lycéennes se contentent de vendre leurs grandes chaussettes (partie de l’uniforme) et se font ainsi pas mal d’argent de poche.(Bien sûr,les chaussettes non lavées se vendent plus cher.)
        Je crois qu’il y a aussi un commerce de petites culottes (avec là aussi d’importants écarts de prix-selon qu’elles sont tachées ou non.)

        Je ne peux vous en dire plus;pour une tarification précise,voyez avec Pierre Driout.

        Bien évidemment,il faut s’attendre à une disruption majeure du marché-avec l’arrivée des robots sexués.

  23. J’ai été frappé en consultant mes archives familiales de voir que dans les années 1900 les hommes écrivaient des poèmes dans toutes les occasions pas seulement pour séduire les femmes mais aussi pour célébrer des évènements privés. C’était d’ailleurs une constance dans tous les milieux (et pas seulement dans la bourgeoisie), on écrivait des chansons ou de petits poèmes.
    Aujourd’hui on a « libéré » la parole … résultat les hommes regardent des films p.or.no.s mais ne parlent plus qu’avec les mains !

  24. Je crains qu’il ne soit un peu tard et qu’en dépit de son charme Natacha ne puisse pas même retarder le désastre.

    Je corrige des copies, c’est vraiment pas bon pour le moral.

    Je vous épargne ceux qui confondent somme et produit (du type 4×3=7 hélas pas une blague et banal !) pour vous livrer cette touchante supplique :
    « MR Bonjour Mr pouver Vou me doner lesz Points. car je n’arive Pas cette exercice est encor merci si vous me doner les point
    cordialemen
    Nolhan »

    (si besoin je tiens le scan à votre disposition)

      • « un prochain épisode des aventures de Jennifer »
        Elles commencent sérieusement à m’intriguer ces « aventures de Jennifer » à Marseille, car ma copine du moment s’appelle justement Jennifer ! Est-ce toi, mon amour ? Maman qui s’inquiète beaucoup pour son garçon voudrait savoir aussi…

        • Avec une cop’ pareillement nommée, vous m’inquiétez, mon cher…à vous les délices de la plèbe afanalbête, les matchs de l’OM, les soirées télé sur ? et les sorties à Aix ( en boate)…

    • « Je corrige des copies »

      Toute ma compassion pour ces longs moments solitaires et de moins en moins générateurs de plaisir.

      Un des rares bénéfices potentiels de l’IA dans l’enseignement serait la mise au point d’un robot correcteur. Il apprendrait de son mentor. Evidemment, s’il vous voit hurler « exterminez tous ces nuls » en raturant sauvagement la copie de grands traits rouges obliques, il risque de prendre un mauvais départ…

      • Est ce la peine de préciser que IA signifie ici « intelligence artificielle » et non « inspecteur d’académie » qui n’en dispose le plus souvent que de très peu naturellement.

      • Le plaisir peut passer par l’instrument – comme toujours – : changez de stylo, variez plumes et couleurs, et ces inutiles corrections, tel Sisyphe remontant son p… de rocher, en deviendront presque ludiques.

    • 4×3= 7

      Voilà:ça confirme ce que j’ai toujours pensé:en mathématiques,l’orthographe (et même la graphie,c’est primordial.

      Bon nombre de jeunes gens ne savent tout simplement pas écrire la lettre x-qu’ils remplacent par sc (ainsi ils écrivent « les pousc » pour « les poux ») on me dit:ils ont la vie pour apprendre, »apprentissage tout au long de la vie »;je parie que ,centenaires, ils ne sauront toujours pas.

      • Ben Lormier ! Vous savez bien qu’on ne leur a pas appris la graphie ?
        Nombreuses sont les instit’s sensées qui se reconvertissent en « rééducatrices en écriture  » !
        Rééducation est un mot valise ! C’est juste une éducation ! On en trouve dans toutes les grandes villes, et ça essaime.
        Mon fils y est allé, pour son plus grand bonheur ! Il suffit d’être motivé, qu’on est huit ou trente ans.
        Celle-ci contribua ici sous le pseudi de Rikki, si mes souvenirs sont bons :
        http://www.ecritureparis.fr/

  25. Je ne cherche pas à changer la vie, je cherche à la conserver !

    Désolé d’être si terre-à-terre mais tout le monde n’a pas vocation à être samouraï des temps modernes !

  26. Grand moment d’humour involontaire du père Hugo :

    « Oh ! combien de marins, combien de capitaines
    Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
    Dans ce morne horizon se sont évanouis !
    Combien ont disparu, dure et triste fortune !
    Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
    Sous l’aveugle océan à jamais enfouis !

    Combien de patrons morts avec leurs équipages ! »

    Ils parlent des petits patrons et des syndicalistes …

  27. Les aventuriers du changement et de la révolution perdue :

    « Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues !

    On demande : – Où sont-ils ? sont-ils rois dans quelque île ?
    Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile ? »

    • Prélude

      Tous les pays qui n’ont plus de légende

      Seront condamnés à mourir de froid…

      Loin de l’âme, les solitudes s’étendent

      Sous le soleil mort de l’amour de soi.

      A l’aube on voit monter dans la torpeur

      Du marais, des bancs de brouillard immenses

      Qu’emploient les poètes, par impuissance,

      Pour donner le vague à l’âme et la peur.

      Il faut les respirer quand ils s’élèvent

      Et jouir de ce frisson inconnu

      Que l’on découvre à peine dans les rêves,

      Dans les paradis parfois entrevus ;

      Les médiocres seuls, les domestiqués

      Ne pourront comprendre son amertume :

      Ils n’entendent pas, perdu dans la brume,

      Le cri farouche des oiseaux traqués.

  28. dobolino
    a dit :
     » On peut (je peux) effectivement penser que le côté très libidinal de Natacha Polony me hérisse. »

    Si vous aviez écrit « libidineux »,j’aurais compris votre phrase-sans évidemment partager votre horripilation .
    Mais, je ne vois pas comment quelqu’un peut avoir un côté plus ou moins libidinal,attendu que l’adjectif « libidinal » signifie simplement « qui concerne la libido. »

    Je ne suis pas un psychanalyste lacanien; nez en moins (et oreille en plus) votre pseudonyme m’interpelle quelque part (pas au niveau de mon vécu, mais quelque part).

    La libido de dobolino aurait foutu le camp ? Sur le lino a-t-elle naguère pris son pied? Et aujourd’hui, ne rêve-t-elle jamais de grimper aux rideaux ?

    Je vois que vous concédez un « magister », tout en refusant « Maître »…vous tournez autour du pot.

    • C’est un formidable et excellent magister. Aucun doute n’est possible à ce sujet. Mais ce n’est vraiment pas mon Maître et ici, ça manque cruellement de smileys ! Mais qu’est-ce que vous voulez que je fasse d’un Maître ? Il me suffit de respecter JPB pour ce qu’il est et de lui demander la pareille !

      • Lormier, je vais vous éclairer : Dobolino est mon chat et il est castré depuis plus de douze ans

        • Ce qui ne l'(empêche nullement de grimper aux rideaux le cas échéant, vu qu’il a su rester svelte. En fait, son truc, c’est le
          Siebenschläfer , avec un clin d’œil à Thomas Mann qui est peut-être bien un Maître

          • J’espère que vous savez tous qu’il est sorti l’an dernier une nouvelle traduction de La Montagne Magique et que, en vérité je vous le dis, c’est un pur délice pour les, hélas, non-germanophones comme moi !

  29. Petit Papa Noël, voici ma liste de vœux pour cette fête que je vous souhaite bonne et heureuse dans votre chère famille de rennes :

    – Je veux une connexion internet qui fonctionne c’est pour poster sur Bonnet d’âne.
    – Je veux que la poste livre mes clients en temps et heure – vous connaissez le problème de la fin d’année où l’on est bousculé mieux que moi encore.
    – Je veux que Natacha Polony ait son changement rien qu’à elle dans du papier doré – vous ferez un gros paquet qu’elle mette du temps à le déballer, elle adore cela, faire et défaire des nœuds coulants.
    – Je veux que Jennifer puisse enfin frotter les têtes blondes avec de la bonne culture de race – pas de la culture de remise et d’autres réformées.
    – Je veux que Jean-Paul Brighelli puisse fabriquer du crétin de choix dans de beaux livres reliés d’étrennes comme on en donne aux bons élèves.

    Enfin vous ferez tout ce que vous pourrez et ce sera le mieux encore !

    Gros bisous sur votre barbe blanche !

  30. Le 29 novembre 2017 à 7 h 48 min,
    sisyphe
    a dit :
    Inutile, dans 25 ans je serai mort!!

    Il paraît que marie Antoinette n’a jamais dit: »s’ils n’ont pas de pain,qu’ils mangent de la brioche. »
    En tout cas, sur ce thème, dobolino est rafraîchissante et convaincante:si vous ne pouvez pas vous payer de la nourriture saine,mangez de la merde;joli topo ,dobolino*;c’est percutant comme un coup de poing de Lino Ventura; ça peut se lire comme une variation sur un thème toufriquetiste.
    « Ceux qui ne sont rien » mangent de la merde.

    Sisyphe, essayez quand même de survivre longtemps:il y a des mangeurs de merde qui sont arrivés à cent ans.

    *jolie topolino: https://i.ytimg.com/vi/Jl8iAr1eRM0/maxresdefault.jpg

    • Je préfère déguster 15 grammes de camembert au lait cru à 5 balles qu’ingurgiter quarante grammes d’une merde à 2 balles la boite. Où est le crime ?

      • D’ailleurs, inutile de se goinfrer de produits laitiers ! Il semblerait que l’absorption abusive de produits laitiers issus d’une suralimentation à l’ensilage de maïs ne soit pas tiptop pour la santé, outre que gustativement, c’est désolant. Rien à voir avec Marie-Antoinette !

        • En effet,le propos prêté à Marie-Antoinette n’est pas logique; alors que votre maxime (qu’on pourrait ajouter au manuel du toufriquetiste) est d’une logique indiscutable: « si vous n’avez pas les moyens d’acheter de la nourriture saine, mangez de la merde ».

          Tout au plus pourrait on dire que le conseil est un peu superflu:cela fait déjà un moment que « ceux qui ne sont rien » mangent de la merde.

      • 15 grammes de camembert au lait cru ? 15 grammes. La tranche de fromage ne tient pas debout dans l’assiette. C’est horrible : on dirait un menu spécial jour de fête en thalasso.

      • Ceci dit, je vous rejoins Lormier. Indéniablement ces 15 grammes de camembert sont aussi l’expression viscérale d’une variation sur un thème d’austérité toufréquiste !

        • Vous me rejoignez, Madame ?
          J’admire votre adresse à manier le « stiletto » et je tairai ma douleur;l’atteinte est imprévue,certes, elle n’est cependant pas mortelle et,bien qu’infortunée victime, je me flatte d’avoir suffisamment de force d’âme pour goûter la beauté cruelle du geste.
          Vous me rejoignez, Madame ?
          Quand donc avons-nous été séparés ?

          • Flattez-vous, Monsieur, que ce geste à la funeste maladresse heurtant votre endroit, ne génère un impact qui unisse mon âme aux remous de la votre.

    • Quel rapport?
      Je ne fais que rappeler une évidence: les gros cons de fumeurs/buveurs/stressés/sédentaires crèvent avant les autres, épargnant ainsi à eux-même la lente et dégradante décrépitude de la vieillesse sénile, et à la société des coûts d’entretien et de retraite.
      Pas beau ça? Pas nova non plus.

        • et l’hérédité, qu’en faites-vous?
          Les fragilités aortiques, pulmo, intestinales…ressortent tels des pantins lugubres pour raccourcir nos jours.
          M’en fout totalement.

  31. Dites-moi Jean-Paul avez-vous essayé le coup des larmes à la Justin Trudeau ? Il paraît que c’est très efficace et cela soulage énormément la conscience.
    Vous fondez en larmes à la télévision sur un plateau garni d’invités prestigieux – il faut que ce soit filmé sinon c’est comme si c’était rien -et vous vous écriiez : »Non ! non je ne veux plus fabriquer de crétins comme on me le demande depuis tant d’années ; j’ai assez fait souffrir leurs mamans, j’ai assez fait crier la craie sur le tableau, l’écolier a droit à l’intelligence comme le premier âne venu. Je veux m’amender et arrêter de faire suer les cerveaux pour rien du tout. »

    Si c’est réussi vous recevrez peut être un prix d’excellence du conservatoire et une nomination au Pulitzer pour votre livre-confession.

    • Faudra que j’y pense — je sais pleurer sur commande : il me suffit de penser au chien d’Ulysse, et à quelques-uns des miens.

          • C’est normal que les bêtes soient moins décevantes : on en attend tellement moins !
            Vous n’en avez pas marre, tous, de vos truismes ?
            C’est pénible, à la fin, d’entendre au quotidien ces idées reçues, y compris de gens qu’on aurait tendance à estimer intellectuellement !
            Et encore, truisme est poli ! Poncif éculé irait mieux !

          • Maître, je m’autorise un commentaire un peu Sainte-Beuvien;je me souviens d’un billet où il était question de Ratatouille (en l’absence d’un appareil critique, je ne peux être plus précis), Ratatouillle que vous avez regardé pour la énième fois en compagnie d’une de vos filles,blottie contre vous et où vous nous disiez que ces moments de tendresse étaient le summum de ce qui peut exister en matière de sentiments; (bien sûr c’était dit infiniment mieux, mais enfin vous voyez le topo.)

            Donc il n’y a pas que les chiens dans cette chienne de vie.

            Et à propos…je me suis demandé pourquoi tout le monde (pas vous,bien sûr) reprend sans réfléchir la bizarre expression de « violences faites aux femmes »; je voudrais bien lancer sur le marché le thème plus ou moins symétrique des « blessures infligées aux hommes. »

            Mais nous,nous ne pleurnichons pas,nous ne geignons pas.

  32. Le président Marron vous remercie bien d’avoir bu ses bonnes paroles comme de l’eau de feu ! Vous êtes de bons indiens dans le fond vous les négrillons … mais vous savez ce qu’on dit des bons indiens : les meilleurs sont morts !

  33. « C’est normal que les bêtes soient moins décevantes : on en attend tellement moins ! »

    C’est juste que les chiens montrent une joie sans borne quinze fois par jour quand ils vous voient et qu’ils semblent être plus affectueux que bien des humains.
    Quant aux truismes ici et là, qu’attendre d’autre de conversations d’un café du commerce ? C’est bien pour ça qu’on vient ici. Je trouve cela plutôt exotique.
    Tout-à-fait d’accord avec Dobolino sur la bouffe bio. Je connais des alter, comme on dit, qui ne roulent vraiment pas sur l’or et qui mangent bio uniquement. C’est un choix, c’est tout. Et on peut manger bio même avec peu de fric. Allez, une lapalissade de plus ( plus joli que truisme. ) Mes respects, M’dame la véto, je ne vous connaissais pas, mais je trouve vos interventions plutôt punchy.

    • C’est cela oui…
      Allez l’expliquer à une mère de famille avec un budget aussi restreint que son temps imparti à faire les courses – parce qu’elle travaille non par choix mais par obligation (un seul salaire + une pension dérisoire) – qu’elle peut offrir 100% de nourriture bio à ses enfants en vivant en ville ou même à la campagne (budget essence); ça peut tout aussi punchy !

      • Je n’ai pas l’impression, quand je regarde mes dépenses de l’année que la nourriture soit le poste le plus coûteux. Les grosses saignées, ce sont les impôts, les assurances, les voitures (heureusement je n’en ai pas) et quelques autres dépenses obligatoires quoique plus ou moins utiles. Quand on m’explique que je dois réduire mon train de vie, je réponds : adressez-vous donc à l’Etat, j’aimerais bien qu’il cesse de vivre au-dessus de mes moyens (fonctionnaire retraitée, je paye mes impôts en France, mais j’en paie aussi en Suisse, où il y a des curiosités comme l’impôt sur les chiens et la religion) . Quand on parle de réduction du nombre de fonctionnaires, ça se passe de la façon suivante : on supprime des postes utiles de gens qui font un travail effectif, mais on conserve, voire augmente le nombre de sinécures, avec des conseilleurs qui ne seront pas les payeurs. C’est vrai pour l’Administration et tout ce qui est assez volumineux pour y ressembler. Alors le prix du pain, fût-il bio, à côté, c’est de la gnognote!

      • Justement, la charmante qui m’initia au bio est le portrait que vos tracez plus ou moins. Maigre salaire, un enfant, une pension alimentaire insuffisante. Elle a fait le choix des transports en commun et elle a une sagesse de vie étonnante.
        Et de plus, pas besoin de bio à 100%; pas besoin de tomber dans le sectarisme. De toute façon, les cantines sont rarement bio ! C’est aussi affaire d’éducation.
        Quant aux pensions alimentaires trop maigres, vous avez parfaitement raison. Augmentons-les ! L’heureux père prolifique et fier de l’être sera ravi de voir les pensions augmenter.
        Ah ! ces femmes qui geignent tout le temps. Faudrait savoir.

        • En Suisse la nourriture coûte (d’après les amis qui viennent passer des vacances chez moi) 2 fois plus cher qu’en France, ça c’est le point noir. Je descend au ravitaillement 1 fois par semaine entre 2 bus, les transports en commun étant très efficaces (bon point, c’est une des raisons qui m’a poussée à m’installer en Suisse). Mais il y a très peu de choix dans les grandes surfaces par rapport à la France.
          Ma subsistance, sans trop me priver, me coûte environ 100 CHF de moins que mon assurance maladie sur une période d’1 mois. Et quand je reçois une charmante revue sur papier glacé pour me dire combien mon assurance maladie est merveilleuse, je me demande s’il n’y aurait pas des économies à faire de ce côté là.
          J’ai travaillé dans un service qui donnait des subventions à la création d’entreprise. Le schéma était le suivant : si l’entreprise n’avait pas besoin de la subvention, il y avait de bonnes chances pour que ça marche. Si l’entreprise ne pouvait pas démarrer sans la subvention, on pouvait parier sans risque qu’elle ne passerait pas l’année. Donc, argent du contribuable fichu. Je n’envisage même pas le cas des subventions aux associations de tout poil qui sont, à mon sens, une monstruosité.

          • Les autorités bancaires de la Confédération ont décidé,il y a quelques années, de ne plus soutenir l’euro. Le résultat a été une chute brutale de celui-ci;d’où la différence entre les prix.

            Elle est loin l’époque bénie où on vous donnait 1.50 chf (et même jusqu’à 1,60 chf) contre un euro.

            Alors ,la Suisse était moins chère que la France.

            Enfin, je crois que même avec le taux défavorable actuel, l’entrée à la fondation Gianadda reste moins chère que celle à la fondation Vuitton par exemple.

  34. Consommez du chien et du chat que vous aurez vous-mêmes élevés.

    Mââme Dobo vous expliquera comment les nourrir selon vos goûts. Quitte à modifier un peu ses présentoirs…

    Là encore, des caves de maturation vont fleurir un peu partout. C’est encore cher mais gageons que la demande de matériel à bas coût incitera les constructeurs à se pencher sur la question. Sans compter les bricolos qui transformeront de vieux frigos pour le meilleur et pour le pire.

    Un effet pervers : les nombreux roquets qui errent ici et là risquent de proliférer. A moins de les traiter en daube. Comme il se doit.

  35. Pleurez mes yeux sur la pauvre Dobo dont on garnit le congélateur de viandes de chasse, faisans, sangliers, chevreuils, gibier à foison ! C’est tous les jours Noël dans la Drôme pendant que nous pauvres citadins de Paris nous nous régalons avec du rat d’égout !

    • Mais non ! Je refuse ! Je n’ai pas le temps de cuisiner du gibier type sanglier.
      Un filet de biche, je ne dis pas non, mais c’est plus rare. Il y a les bracelets qui limitent le nombre de proies et la demande est forte

  36. Puisque ce sont des pleurs que la saison appelle célébrons la grande prêtresse des larmes Marceline Desbordes-Valmore :

    « Détachement »

    « Il est des maux sans nom, dont la morne amertume
    Change en affreuses nuits les jours qu’elle consume.
    Se plaindre est impossible ; on ne sait plus parler ;
    Les pleurs même du cœur refusent de couler.
    On ne se souvient pas, perdu dans le naufrage,
    De quel astre inclément s’est échappé l’orage.
    Qu’importe ? Le malheur s’est étendu partout ;
    Le passé n’est qu’une ombre, et l’attente un dégoût.

    C’est quand on a perdu tout appui de soi-même ;
    C’est quand on n’aime plus, que plus rien ne nous aime ;
    C’est quand on sent mourir son regard attaché
    Sur un bonheur lointain qu’on a longtemps cherché,
    Créé pour nous peut-être ! et qu’indigne d’atteindre,
    On voit comme un rayon trembler, fuir … et s’éteindre. »

  37. Dobo,

    je viens d’avoir une vision d’enfer : vous fouettez ce basset de Dugong qui salit le trottoir et le mérite…le fouet de la justice monte et s’abat…Dugong geint des « j’le ferai plus, Mââme Dobo! »… et là, je vous aperçois toute enragée, toute de cuir vêtue, en bas résille ! Splendide, je tombe à vos genoux…et trop tôt, me réveille en nage au coeur de ce commentarium, au milieu de tous ces babils d’aristocrates usés n’ayant pas ou plus à bosser.
    Délicieux…

  38. Plus aucun de mes coms ne passe ! J’ai l’impression d’être libre mais enfermé dans une forteresse…les forteresses sont toujours extérieures.

  39. Le 30 novembre 2017 à 11 h 48 min,
    Flo
    a dit :
    Flattez-vous, Monsieur, que ce geste à la funeste maladresse heurtant votre endroit, ne génère un impact qui unisse mon âme aux remous de la votre.

    De confusion, Madame, ces mots si charmants rougir me font.

    • Quand on a neuf cent ans qu’on est aussi vert et qu’on rougit quand même devant les compliments féminins, on salue du chapeau l’artiste !

      Bravo, bravissimo !

  40. Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée !

    Si vous la laissez entr’ouverte c’est que vous avez mauvais esprit … salut à l’histrion Lormier !

  41. C’est un vieux truc de théâtre : l’aparté à destination de la salle qui veut faire du public un voyeur !

    Diable ! Si nous n’étions pas tous des voyeurs il n’y aurait ni théâtre, ni opéra, ni messe ! Ni non plus scène politique …

  42. Notre plus grand histrion national Victor Hugo a écrit ces vers fameux :

    « Toutes les passions s’éloignent avec l’âge,
    L’une emportant son masque et l’autre son couteau,
    Comme un essaim chantant d’histrions en voyage.
    Dont le groupe décroît derrière le coteau. »

    Rideau !

  43. Lormier a dit:
    Et à propos…je me suis demandé pourquoi tout le monde (pas vous,bien sûr) reprend sans réfléchir la bizarre expression de « violences faites aux femmes »; je voudrais bien lancer sur le marché le thème plus ou moins symétrique des « blessures infligées aux hommes. »

    97% des gens qui sont en prison sont des hommes. No Comment.

    • Il y a aussi les violences faites aux enfants, qui sont d’ailleurs autant le fait de femmes que d’hommes. Ce ne sont pas toujours les femmes qui prennent.

      • Et il y aussi des violences faites aux chiens qui eux, n’ont aucun droit.
        Cela dit, il y aurait peut-être moins de violences faites aux enfants si les services sociaux se remuaient à temps et n’étaient pas remplis de psychologues et d’assistantes sociales incapables et même nuisibles.

  44. En parlant de chasse, vous savez qu’il y a de plus en plus de jeunes des banlieues vauclusiennes qui passent le permis de chasse ?
    Ils peuvent ensuite détenir chez eux tout un arsenal de puissantes carabines en toute légalité sans être importunés par la Police. C’est très pratqiue !
    Je ne sais ce qu’il en est dans les autres départements. Je n’ai l’info que pour le Vaucluse.
    Et une carabine haut de gamme pour chasse au gros gibier, ça vaut une arme de guerre, avec une portée de deux à trois kilomètres.

    • Tout à fait vrai: une bonne carabine de chasse, même au coup-par-coup et avec une lunette…
      Après, faut voir: les mecs sont dûment enregistrés et fichés et doivent présenter papiers et licence pour achat d’armes & munitions.
      En plus, une bonne carabine de chasse c’est cher et là, pas de commmerce parallèle.

        • Mais bon, comme vous dites, faut voir. Certains chasseurs détiennent aussi de ces couteaux de chasse impressionnant qui peuvent te traverser de part en part. Ils arrivent chez moi avec le couteau fixé à la ceinture.

    • Pas besoin …
      C’est super dur le permis de chasse (partie théorique sans doute insurmontable pour une personne n’ayant jamais eu de contact avec la nature de sa vie).

      Beaucoup plus simple cherchez sur http://ffbt.asso.fr/ le club le plus proche de votre domicile et achetez une licence pour quelques dizaines d’euros.

      Vous aurez alors l’autorisation d’acheter ça :
      https://www.youtube.com/watch?v=d_CUp_byM5M&feature=youtu.be
      5 coups de chevrotine ou de balle à sanglier en semi auto, portée 50 à 80 m
      On peut couper le canon et raccourcir la crosse en cas de besoin pour plus de maniabilité.

  45. Et je n’y peux rien si un fromage me fait trois semaines ! Je ne me ruine pas avec les produits laitiers.
    Aussi bien, il peut m’arriver d’avaler une tomme de chèvre en quinze minutes; Ça s’est vu !
    Et ça ne coûte pas plus cher qu’un Cash ou que deux Solitaire.
    Et je ne suis rien et m’en porte fort bien

  46. Je me perçois comme étant du groupe de « ceux qui ne sont rien », dans dommages ni blessure. Nous sommes une grande majorité à n’être rien et je n’ai pas beaucoup d’estime pour les « quelque chose ».

  47. Enfin si ! J’ai de l’estime pour les « quelque chose » comme Thomas Mann ou Mozart, qui fut d’ailleurs enterré comme un « rien »

      • Nous sommes en fait tous presque rien. Le zéro absolu n’existe pas.
        J’en vois, maintenant que je fréquente l’EHPAD qui sont proches du zéro absolu mais seulement proches. Il reste un peu de quelque chose, des cris inarticulés, des mouvements oculaires. On ne peut dire qu’on est face à rien.

        • Le zéro absolu « existee puisqu’on peut (presque indéfiniment) s’en approcher. Evidemment, ce n’est pas l’existence au sens obtus de celle que je peux faire cesser d’un coup de ya de 40 cm en plein cœur.

          Du coup, je me permets aussi de signaler que le vide n’est pas rempli de rien. Mais c’est presque une autre histoire…

  48. Avant notre mort un sursaut de la volonté n’est pas impossible !

    Néanmoins faire jouer la volonté c’est aussi faire jouer la douleur ; certains préfèrent se laisser emporter par le courant comme des feuilles mortes.

    • Néanmoins faire jouer la volonté c’est aussi faire jouer la douleur.

      Fort bien dit.
      Le reste après est un peu convenu, truistique ( cela se dit ?)

      • J’aurais pu rajouter comme seconde phrase : « C’est la tragédie des âmes bien-nées » mais j’aurais eu peur de tomber dans le mélo. Il aurait fallu que je consulte JPB auparavant …

  49. Ah ! Mon commentaire avec le lien sur la chanson est « en attente de validation  » ! J’espère que JPB ne va pas me censurer 😉

  50. Ah ben ça a l’air de fonctionner à nouveau depuis le temps que j’arrivais plus à poster un com. C’était embêtant de rester en bas de l’arbre des commentaires alors que d’autres montaient en grade dans le cocotier…ce qui fait que je voyais mieux le fondement de leur savoir…uhuhu !

    • Et alors, au fait, vous êtes végétarien, ou vegan, Hervé ?
      Hier, j’ai mangé au Mac Do (pour me défouler de la bonne parole ici répendue) et figureez-vous qu’ils font un sandwich trompeusement, frauduleusement, dénommé Veggie. Et dedans, il y a un gros bout de leur espèce de prétendu fromage !

      • quand vous irez au Macdo en Russie,vous serez une des rares clients à comprendre le nom des aliments;pour ne rien ôter au prestige exotique de la maison, les as du marketing ont décidé de ne pas traduire mais de translittérer: ainsi le « filet de poisson » est désigné sous le non (en cyrillique) de filletofish.

        Et comme il est impossible pour les papilles de reconnaître une quelconque saveur…

        Vous êtes véritablement une aventurière:aller manger de la merde pour savoir comment se nourrissent ceux qui ne sont rien !

    • Aucune idée de ce qui s’est passé. La machine vous avait classé parmi les « indésirables » — Dugong, cesse de rigoler !
      Désolé !

  51. « Comment me vint l’écriture ? Comme un duvet d’oiseau sur ma vitre, en hiver. Aussitôt s’éleva dans l’âtre une bataille de tisons qui n’a pas, encore à présent, pris fin ».

    —- René Char, La Bibliothèque est en Feu (1956)

  52. J’ai vu un truc chez Jackson Galaxy le comportementaliste félin – un propriétaire de chat qui emmenait son félin dans les maisons de retraite.
    Le chat n’est pas déprimé par la vue des vieillards mais les vieux aiment caresser le chat et pendant quelques instant cela leur remonte le moral.
    Voilà Dobo ! emmenez avec vous un gros matou vous ferez une bonne action et en plus cela vous évitera de trop déprimer au spectacle de la vie humaine qui s’éteint peu à peu sans effusion mais sans rémission aussi.

    • Y’en a déjà un à l’EHPAD de ma maman. Il lui a déjà sauté sur les genoux.
      Il y a aussi un chien mais accompagné, alors que le chat est suffisamment bien intégré pour rester sans surveillance.

  53. Et puis y’a une espèce de bestiole, dans une chambre au fond du couloir, qui pousse des rugissements à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Un loup-garou sénile, peut-être, que sa famille a placé à l’EHPAD ?

  54. Ben voilà, on y est. Depuis le temps qu’on disait que BdA, c’était un EHPAD en pleine construction. Voilà chose faite. Tu nous pompes, Dobo avec tes histoires de gâteux.
    C’est vrai que le vieux qui dirige la baraque, gamberge et se prend pour une star et se fait appeler Maître, mais bon, pour l’instant, tant que cela s’arrête là. Toi, t’as l’air encore fraîche. Alors parle nous d’autre chose. huehue hue

    • Surtout que c’est sc DE la vie ET DE la Terre…
      ZOré gardé Sc Nat’s ke cété mie.
      Moi j’anime pas, je décèpe.

      • Putain de B*** de D*** ! Dugong ! Vous croyez que c’est vraiment mieux en « Physique-Chimie », en matière de babiolitude ?
        Soyez sérieux !
        Laissez les SVT tranquilles et, si le cœur vous en dit, occupez-vous des matières qui vous concernent !
        Je ne vous en voudrai pas si le cœur ne vous en dit pas.

          • parce que j’ai deux descendants, âgés de 23 et 26 ans , et franchement, Physique-Chimie n’avait rien à envier à SVT, déjà, à l’époque ! Et ça commence à dater !

        • Puteborgne ! Ca fait lurette que je dénonce la essevétisation de l’enseignement des sciences physiques.

          Bien sûr qu’on a réduit cet enseignement à un gloubi boulga vaguement qualitatif qui le dénature totalement (c’est une castration) et le rapproche du discours babiologeux. Pour le plus grand plaisir de ceux qui aimeraient faire de substantielles éconocroques en créant un grand corps d’animateurs détruisant à la fois les sciences de la Nature et la techno.

          Ca permet d’ailleurs aux matheux de s’emparer (mal) de quelques parties de sciences physiques aujourd’hui largement délaissées. « Pour rendre leur discours plus concret »… Les khons ! Ce qui est simple en physique n’est jamais concret.

          « Expliquer du visible compliqué par de l’invisible simple » disait Jean Perrin…

          Nous n’avons pas les mêmes valeurs.

          Bonjour chez vous.

    • Attendons nous à une nouvelle « séquence » lancée par la Propagandastaffel.

      On va nous annoncer que, étant donné la difficulté de recruter par concours, Tête de Noeud explore d’autres « pistes »;d’ailleurs à l’étranger…

      Le moment est venu de clore les concours de recrutement,de passer au recrutement local,sur profil et bla et bla.

      Et hop trois petits coups de cuillère à pot;on aura dans les établissements publics des ignorants faisant de l’animation trente cinq heures par semaine et, pour les rejetons des gens qui comptent, il y aura les boîtes privées qui ,elles,sauront recruter parmi les diplômés de l’université des gens savants, en leur offrant des contrats et des salaires décents.

      Ça se passe comme ça au Royaume Uni.

  55. « L’homme n’est qu’une fleur de l’air tenue par la terre, maudite par les astres, respirée par la mort ; le souffle et l’ombre de cette coalition, certaines fois, le surélèvent ».

    —- René Char, Les Compagnons dans le jardin (La Parole en archipel, 1962)

    Ok, René ! Mais reconnais que c’est pas souvent, quand même !

  56. « violences faites aux femmes »

    L’expression est étrange,sonne faux;est-ce du bon français ?

    On dit facilement « faire violence-à quelqu’un », « se faire violence »;on ne dit pas « faire des violences ».

    « Elle est allée se plaindre au commissariat des violences que son mari lui avait faites. » est d’une gaucherie insigne.

    Et puis quand j’entends « violences-faites-aux-femmes » j’entends quelque chose comme « teuf -teuf », »pot-au-feu »…

    Qui donc a lancé sur le marché cette tournure maladroite et qui sonne si mal ?
    Ne peut-on parler de ce sujet en usant d’autres termes ?

    • Violences sexuelles, c’est plus correct et cela laisse aux femmes le droit d’être coupables elles aussi.

  57. J’avais écrit : « Il aurait fallu (conditionnel passé 1ère forme) que je consulte JPB auparavant … »

    Lormier me corrige : je consultasse (imparfait du subjonctif).

    Après avoir étudié le problème sous toutes les coutures je crains bien de devoir contrarier l’honorable membre de Bonnet d’âne.

    Selon Bescherelle : Remarque : Quand on emploie le subjonctif imparfait dans une proposition subordonnée, alors le verbe de la proposition principale est à l’imparfait de l’indicatif.

    Par exemple dans ce cas : Il fallait que je consultasse.

    • Vous avez tout à fait raison;d’ailleurs,j’avais fait exprès de tronquer pour voir si vous étiez attentif;la formulation complète était: »il eût fallu que je le consultasse. »

      Cela dit,je serais sans doute d’un avis moins tranché que votre Bescherelle,car enfin E.de Goncourt n’a-t-il pas écrit:

      « Naturellement en ma qualité d’auteur,j’aurais voulu que ma pièce continuât à se jouer. » (cité par Wagner et Pinchon.) ?

      encore ceci,que j’ai déniché je ne sais où:

      « Mais, Madame,mon sexe que,dans votre folle jeunesse,vous dénigriez si furieusement, encore eût-il fallu que vous le sussiez
      éternellement attaché à rendre hommage au vôtre. « 

  58. Les mathématiques ont un droit épistémologique à l’impérialisme mais pas les matheux qui parviennent parfois à être encore plus khons que les babiologeux.

    On en trouve sur neoplofs où ils se tiennent chaud. Un exemple ?

    « Il s’agit de la « compétence » Modéliser. J’ai mis des guillemets car, selon moi, il ne s’agit pas d’une compétence mais d’une aptitude. Le mot compétence est ici galvaudé. »

    http://www.neoprofs.org/t106311p200-maths-evaluer-les-six-competences#4287333

    • Ce qui est le plus fou c’est que ça semble les passionner …

      25% des élèves de collège (tous niveaux confondus) ne savent plus choisir l’opération à effectuer dans un problème de comptabilité élémentaire (j’achète 3 stylo à 1,5€ et 4 cahiers à 2,3 € je paie avec un billet de 20€ quel est le rendu de monnaie), ne parlons même pas calculer à la main …

      La passion des nouveaux enseignants pour tout ces cinémas, progression spiralaire, compétences, remédiaton, estime de soi, tutorat par les pairs, ilot bonifié Rivoire (et carré en maths) et autres délires leur permet de focaliser leur attention loin de l’essentiel qui est trop tragique pour qu’ils l’assument : notre jeunesse est dans un état de dévastation intellectuel, psychologique, relationnel, etc. plus qu’avancé.

      Bien que peu complotiste j’en arrive à me demander si la légende urbaine des perturbateurs endoc qui rendent con ne serait pas à envisager.

      Une copine instit’ me racontait qu’on s’est habitué à voir arriver les mômes au collège sans savoir lire ni calculer, les suivants arriveront sans savoir parler.

      Et oui on peut encore avancer vers l’horreur !
      Une part significative de ses élèves de CE1 n’arrive plus à exprimer à l’oral un besoin simple ou une description élémentaire par une phrase construite avec un verbe correctement conjugué et un usage approprié des articles par exple.
      Et il ne s’agit bien entendu pas d’enfants d’origine étrangères.

  59. La presse : « L’enquête doit établir si l’ex-chef militaire des Croates de Bosnie a reçu une aide pour commettre son suicide. « Pour le moment l’enquête va se concentrer sur la question du suicide assisté » et sur « la violation » de la réglementation sur les substances médicales, a déclaré le parquet, hier. »

    « Commettre un suicide », c’est grave et l’apparition spontanée d’une patafiole aux lèvres tient du miracle.

    Santo subito le croate !

    • A Guantanamo,une tentative de suicide avait été considérée comme un acte de guerre dissymétrique.

  60. Et soudain, le jugé fiola avec la fiole jaugée. Pour les ultras croates, c’est le signe que ce n’est pas une tafiole.

  61. Comment ne pas faire le rapprochement entre l’apologie de Socrate et l’apoplexie de ce Croate.
    Désespoir du militaire qui obéit aux ordres comme un bon outil, et passe en jugement devant des magistrats imbus de leur Droit, crétins poudrés devant l’Eternel Inutile…

    • Crétin beauceron ! Ce n’est pas l’apologie de Socrate qui intéressait le Croate mais sa posologie.

  62. Sur le blog de JPB et plus encore sur le site officiel de Causeur, le forum qui suit cet article inspiré n’est qu’un grandiose charivari d’eurobêlements indignés. On y lutte âprement à qui formulera la connerie la plus hénaurme, la plus contraire aux évidences, la plus parfaite en somme ; et surtout la plus satisfaisante pour son auteur, ou son autrice. Partisan des idées de la France Insoumise – non sans quelques réserves cependant -, voter pour Polony ne me coûterait guère si d’aventure elle était candidate, et la mieux placée. Revenir à l’État-Nation et à un capitalisme solidement régulé, voilà l’essentiel. Et je suis certain qu’elle saurait très bien faire ça.

    • Certes — mais il lui manque les 17 millions d’euros de budget que Macron a tiré de… de quoi exactement ? Ou de qui ?
      Mais je suis bête : des contributions de ses fans, à 50 euros pièce.

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