2017Bien sûr, Christine Angot… Céline Zufferey… Marie Richeux… Olivia de Lamberterie… « Tous ces noms dont pas un ne mourra, que c’est beau… »
Sur les 567 romans de la dernière rentrée littéraire, un très grand nombre de femmes : Me Too, se sont-elles dit. Et les éditeurs de s’empresser à publier ces dames…
Mais qui sont les dames qui comptent ? Qui, parmi le flot de nouvelles écrivaines / autrices, comme elles aiment s’appeler (faute de laisser un nom, elles auront au moins une étiquette), surnageront au bout du mois, au bout du compte ?
Quelles femmes vendent des livres, en France ?
J’ai eu l’idée de demander des réponses à Franck Spengler, qui chez Hugo et Cie, la petite maison qui est terriblement montée, depuis cinq ans, s’occupe entre autres de la collection New Romance. L’érotisme soft après avoir publié l’érotisme hard, aux Editions Blanche.
Et les réponses dérangent les mises en plis, je vous le dis.
Surtout si vous avez connu le Summer of love, Mai 68, 69 année érotique, il est interdit d’interdire, le swinging London et tout ce que les années 1960-1970 ont apporté à la libération des mœurs — tout ce qu’il est désormais convenu de ne plus évoquer, de ne plus oser, et finalement d’interdire, tout comme Facebook interdit l’Origine du monde ou les petites culottes de Balthus.
Nous vivons une époque formidable.

JPB. Christina Lauren, Anna Todd, Audrey Carlan, Emma Chase, Elle Kennedy, Karina Halle… Ces noms inconnus du bataillon des critiques littéraires professionnels sont pourtant ceux de stars des gros tirages de votre collection « New Romance », qui depuis 7 ans constituent une bonne part du succès et du développement de Hugo et Cie. Cette romance sagement pimentée de sexe se vend apparemment comme des petits pains. Mais à qui ?

Resized_20180915_182726_3050Franck Spengler. Le public de la New Romance est essentiellement féminin et se situe dans une tranche d’âge assez large allant de 18 à 35 ans. Côté tirage, cela va de plusieurs centaines de milliers d’exemplaires à chaque nouvelle parution pour une Anna Todd ou une Audrey Carlan à une dizaine de milliers pour les moins connues.

2018_NR_CALENDAR-GIRL_ÉTÉ_PLAT-I-509x800JPB. Ce lectorat est-il nouveau ? Après tout, il y avait déjà « Harlequin pourpre » sur ce créneau…

FS. Harlequin reposait surtout sur le sentimental ; le sexe y était inexistant ou à peine suggéré. Avec la New Romance initiée par les 50 nuances de Grey, le sexe tient une place prépondérante, voire primordiale. La lectrice d’aujourd’hui veut de l’amour, bien sûr, mais son corollaire indissociable, le sexe. Mais sans franchir les limites acceptables et acceptées de la majorité.103256405_oJPB. Les audaces très mesurées de ces « romances », en fait de sexe, ne cachent-elles pas, au fond, le retour d’une auto-censure étrange ? Vous avez publié dans les années 1990 des romans sulfureux, aux Editions Blanche. Votre mère, Régine Deforges, n’a jamais hésité à appeler une chatte par son nom. Que s’est-il passé, que se passe-t-il, pour que New Romance soit aujourd’hui sur la crête de ce que l’on peut publier en fait de sexe ? Quelle police de la pensée règne aujourd’hui sur l’édition française ?

FS. Il s’est passé ce que j’appelle la « macdonalisation » de la société et donc de la culture. On veut maintenant des littératures sans aspérités, sans danger pour le lecteur comme on veut des plats sans goûts ni gouasse. Regardez les cris d’orfraie poussés contre le roman de Richard Millet ou contre Outrage de Maryssa Rachel. L’audace littéraire, au même titre que l’audace tout court, a reculé sous les coups de boutoir…

JPB . Ah ! ah ! ah !

Resized_20180924_181957_91FS. …de notre propre morale aseptisée par un empire qui ne veut voir qu’une tête (c’est plus facile à manipuler), qu’un troupeau docile qui se fixe lui-même ses interdits ; ce que l’on appelle « l’ubérisation ». Ainsi, le travailleur uber qui vante un système malin où le maître et l’esclave sont confondus dans la même personne qui, comble du vice, défend le système qui l’oppresse et l’exploite, et s’en fait le plus zélé des prosélytes. Le génie du capitalisme, en quelque sorte.

JPB. Déjà dans la Politique du mâle (en 1970), Kate Millett, l’une des papesses du féminisme à l’américaine, condamnait fermement Henry Miller et ses Jours tranquilles à Clichy (l’ouvrage commence par une longue citation d’un roman dénoncé comme machiste). D’ailleurs, combien d’auteurs classiques, et d’œuvres incontournables, ne seraient plus publiées aujourd’hui — quand une petite culotte sur un tableau de Balthus émeut les foules ?9782755614077

FS. Le féminisme actuel a choisi la dérive Kate Millett ou Caroline de Haas plutôt que le féminisme de ma mère ou de Geneviève Dormann. En mélangeant sans discernement harcèlement, pornographie, violences faites aux femmes, érotisme et plaisir, les féministes actuelles abhorrent manifestement le sexe et la sexualité qui, selon elles, seraient responsables de tous les maux des femmes. Avec elle, tous les livres sexuellement transgressifs, même écrits par des femmes, sont une attaque contre leur cause. On revient à une époque que je croyais révolue où le sexe redevient sale et porteur de tous les vices. En cela, les féministes ne se démarquent pas franchement de tous ceux que le corps effraie, ayatollahs, wahhabites, loubavitchs et tous les intégristes de tout poil.
Moi qui suis un produit de la génération : « Il est interdit d’interdire », je suis effondré de ce retour en arrière où des jeunes femmes réclament l’interdiction d’un livre au prétexte qu’il les dérange.

JPB. La féminisation accrue des maisons d’édition joue-t-elle un rôle dans ce processus ? N’avez-vous pas l’impression que dans la suite de #MeToo et autres machines à dénoncer son prochain, les éditrices ne s’adressent plus qu’à un public pré-ciblé, auquel il faut absolument plaire ? Être un homme dans le milieu éditorial, aujourd’hui, n’est-il pas un vestige quasi antédiluvien ?Resized_20180924_182002_1329

FS. Sans doute oui, mais je pense que le phénomène est plus général. L’édition n’est que l’un des reflets de cette féminisation. J’avais publié en 1999, Vers la féminisation ? d’Alain Soral (largement pompé par Éric Zemmour dans son Premier sexe), un essai qui démontrait que la société, en se féminisant, posait les bases d’une manipulation antidémocratique qui consistait à faire croire que la femme serait en elle-même une classe sociale. Allez expliquer à Ginette Michu qui bosse chez Michelin qu’elle est l’égale de la fille Bettencourt !
Quant à #MeToo, c’est un beau coup médiatique qui a permis à des femmes dont on ne parlait pas ou peu de sortir du bois et tenter d’en tirer quelques dividendes médiatiques. En revanche, cela va pourrir les rapports hommes / femmes pour un long moment.

JPB. J’évoquais Régine Deforges. Sans parler de l’écriture inclusive, qui l’aurait fait frémir d’horreur, qu’aurait-elle pensé, elle qui était une femme absolument libre, si le Monde ou Libé l’avaient traitée d’ « auteure », voire d' »autrice », ou d' »écrivaine » ?PHOc95fb93c-bb5e-11e3-a730-4a7d6fb3b53a-805x453

FS. Votre question m’amuse et me renvoie à une réaction que ma mère eut voici bientôt plus de 20 ans lors d’un salon du livre en province où elle avait tancé l’animateur d’un débat qui, après l’avoir présentée comme éditrice (mot qu’elle détestait également), l’avait appelée « écrivaine ». À l’époque, les femmes de l’assistance étaient majoritairement d’accord avec elle, aujourd’hui, elle serait conspuée. Pour ma mère ce n’était pas l’appellation qui faisait la femme, mais sa conduite et sa détermination à l’être.

Jean-Paul Brighelli et Franck Spengler

321 commentaires

  1. Les meilleur(e)s féministes, in fine, sont les (ex?) mâles homo.
    Montaignons: des livres, peu d’amis, du silence. Le secret du bonheur. Hors colique néphrétique…

  2. L’homo tenant le milieu entre le garçon pré-pubère et l’homme fait, il est normal que la gent féminine se sente moins dépaysée en sa compagnie !

    P.S C’est pour cela que Campion y voit la perversion du désir car seul le camionneur aux bras velus a le droit de cuissage pour lui selon la loi de Marcel !

  3. http://premium.lefigaro.fr/vox/societe/2018/09/26/31003-20180926ARTFIG00344-eric-zemmour-le-calimero-de-la-rue-de-grenelle.php

    « CHRONIQUE – Le pape du pédagogisme Philippe Meirieu persiste et signe : il publie La Riposte, pamphlet contre Blanquer et plaidoyer pro domo. Dans lequel il se moque du monde.

    On s’était donc trompé. On croyait avoir affaire à un bourreau alors que c’était une victime. On croyait tenir le Staline de l’éducation nationale, détruisant tout de son idéologie totalitaire ; on avait le François Bayrou du pédagogisme. On croyait qu’il trônait Rue de Grenelle, tyrannisant ministres et profs ; on le découvre timidement assis sur un strapontin, que personne n’écoute: «J’ai été amené, comme d’autres, à faire des propositions de réforme. Mais […] aucune des propositions auxquelles j’ai travaillé n’a été étudiée sérieusement ni reprise par le ministère de l’Éducation nationale.»

    Philippe Meirieu se moque du monde. Il joue au sentimental à la larme facile ; il se pare des atours de Rousseau brocardé dans les salons, tandis qu’il nous fait plutôt penser à Calimero. Il écrit un pamphlet anti-Blanquer, en conservant une posture objective. Il veut faire croire que le combat se situe entre les réacs anti-pédagogistes qui rejettent toute expression des enfants et les hyper-pédagos qui refusent toute autorité. Lui est au milieu: un modéré, un centriste.

    Tout le livre est construit autour de ce faux clivage, qui lui permet de mettre à égale distance, comme deux extrémismes également condamnables, le spontanéisme de l’élève qui «construit seul son savoir» et le cours magistral. Faux clivage, fausse opposition, faux extrêmes. Fausse objectivité mais vraie idéologie. Le passage le plus intéressant se situe au début de l’ouvrage lorsque, plantant le décor, Meirieu retrace la généalogie des pédagogistes, plongeant dans l’histoire des adeptes des méthodes éducatives nouvelles (Maria Montessori, Célestin Freinet et d’autres moins connus) «pédagogues (qui) se sont bien souvent retrouvés en pleine tourmente, n’accédant que fort rarement à un strapontin universitaire, victimes d’attaques tous azimuts, payant très cher en invectives de toutes sortes la petite notoriété à laquelle ils parvenaient parfois».

    Nos pédagogistes, selon la bonne vieille logique mafieuse, ont fait de l’entrisme Rue de Grenelle, noyauté les principaux postes et, profitant admirablement de la centralisation administrative française, diffusé leurs «méthodes nouvelles»

    Au-delà du baragouin victimaire, on comprend bien que le pédagogisme est, comme toute idéologie, dépendant des conditions historiques de sa naissance, en l’occurrence les années 1920, après la Première Guerre mondiale: le pédagogisme sera donc pacifiste, humaniste, internationaliste, socialiste. Ses adversaires seront la guerre, l’armée, la discipline, l’autorité, la nation, la France, le drapeau, le patriotisme. Il sera avec les pacifistes des années 1930 (dont la plupart finiront dans la Collaboration en 1940 au nom de la paix et de l’Europe), avec les communistes en 1945 et les antiracistes depuis les années 1980. Trois pacifismes, trois universalismes, qui se jettent, comme le fleuve se jette dans la mer, dans l’alliance avec trois totalitarismes, noir, rouge, vert.

    Meirieu a raison de brocarder ses contempteurs qui situent l’acte de naissance du pédagogisme en Mai 68. Il avait pris le pouvoir dès 1945 avec la mainmise communiste sur l’éducation nationale, incarnée par le fameux rapport Langevin-Wallon, que Meirieu révère encore aujourd’hui. Notre auteur nous résume son principe avec obligeance: «école unique pour l’organisation, éducation nouvelle pour la pédagogie».

    On ne peut être plus clair: nos pédagogistes, selon la bonne vieille logique mafieuse, ont fait de l’entrisme Rue de Grenelle, noyauté les principaux postes et, profitant admirablement de la centralisation administrative française, diffusé leurs «méthodes nouvelles» dans tout le corps du mammouth!

    De la belle ouvrage. Quand le général de Gaulle revenu au pouvoir en 1958 s’est aperçu de la catastrophe, il a tenté de revenir en arrière (si on en croit les Mémoires de son conseiller pour l’éducation, Jacques Narbonne), mais n’a jamais réussi à se faire obéir de ses ministres, aux mains des syndicats. Avant même Mai 68, de Gaulle lui-même a cédé, comme on le comprend en relisant les propositions très «modernistes» de son ministre de l’Éducation, Alain Peyreffite. Mai 68 n’est pas l’origine du pédagogisme, mais son triomphe: plus personne ne résiste aux nouveaux maîtres de l’école. L’objectif est bien l’annihilation de toute autorité et de tout enseignement des grandes œuvres françaises. Le mot d’ordre est alors de «détruire la culture bourgeoise».

    Mai 68 n’est pas l’origine du pédagogisme, mais son triomphe : plus personne ne résiste aux nouveaux maîtres de l’école. L’objectif est bien l’annihilation de toute autorité et de tout enseignement des grandes œuvres françaises

    Le succès sera total. Dans la deuxième partie de son livre, Meirieu retrouve son naturel ennuyeux et jargonnant. Il confond obéissance et soumission, sélection et inégalité, noyant la transmission des savoirs dans «un collectif qui travaille vraiment», exaltant «l’école inclusive», mettant dans le même sac la mixité culturelle dans les lycées internationaux et dans les maternelles de banlieue «avec des bénéfices intellectuels et sociaux considérables pour les intéressés». On comprend qu’il se moque de la culture dont il fait l’éloge hypocrite: «Que la connaissance en soi ne fascine plus, et c’est peut-être alors l’infinie richesse des miroitements du connaître qui pourra mobiliser nos élèves. Que la culture en tant que telle ne soit plus attractive n’est peut-être pas une mauvaise chose.»
    La riposte, Philippe Meirieu, Autrement, 286 pages, 17 euros.
    La riposte, Philippe Meirieu, Autrement, 286 pages, 17 euros. – Crédits photo : Ed. Autrement

    Il nous explique que le but de toute éducation est de se «dégager de l’emprise du capitalisme pulsionnel promu par le néolibéralisme triomphant». Il n’a pas lu les travaux de l’Américain Christopher Lasch qui avait analysé avec une rare finesse comment les industriels américains, passant d’un capitalisme de production à un capitalisme de consommation, avaient délibérément sapé toutes les structures qui enserraient l’individu roi: famille, patriarcat, église, patrie. Comme par hasard, cette mutation anti-autoritaire datait des années 1920, années de naissance des «méthodes éducatives nouvelles» chères aux pédagogistes à la Meirieu! Ce dernier rejette aussi avec véhémence la démonstration, faite de livre en livre, par Jean-Claude Michéa, de l’alliance entre libéraux et libertaires, pour abattre toute discipline, toute autorité, toute transmission, dans la famille, comme dans l’école, afin que règne le seul individualisme, et cette fameuse «emprise du capitalisme pulsionnel» que Meirieu dénonce avec des larmes dans les yeux. Larmes de crocodile. On rit pour ne pas pleurer. On est passé de Calimero au Docteur Folamour. »

    Bientôt au Panthéon, le Meirieu?

    • Sisyphe, suppléez – vous JPB par un effet billet dans le billet pour effacer un billet effet brise pour ne pas dire « e-fébrèze »? Vos lectures risquent d’aggraver votre déprime vous devriez tenter la lecture des livres dont JPB fait la « promo »( sans doute quelques droits d’auteur à la clé????) Trêve de plaisanterie , il n’y a vraiment rien de nouveau sous le soleil terni de EdNat, les nuages continuent de s’amonceller, heureusement qu’il y a encore des professeurs pour faire paratonnerre.!
      Sinon le pur jus de cranberries est souverain en cas de coliques néphrétiques…
      Gardez le moral !

      • Chère Elimal,
        le HS est une des règles tacites de ce blog! La déprime s’est un peu estompée dans la routine quotidienne, merci.
        Je parlais de Montaigne et de ses calculs rénaux, probablement soignés, à l’époque, par les bons crus de l’Anjou.

        • Bonjour Sisyphe , si je puis me permettre quand vous écrivez montaignons ( joliment dit faisons du Montaigne) = je m’identifie à Montaigne ( clin d’œil) …

          PS le vin d’Anjou pour accentuer les crises c’est parfait

          • « PS le vin d’Anjou pour accentuer les crises c’est parfait »

            Vrai, mais à l’époque ils ne le savaient peut-être pas…restait le plaisir de le boire!

    • Je venais de lire l’article sur mon édition en ligne du Figaro quand j’ai vu votre réponse. Zemmour a écrit cela un peu vite — le dernier paragraphe seul est dans le vif. Il y a bien d’autres choses à dire de Meirieu. Je ferai ça dans la journée si j’ai le temps.

      • Oui, Zemmour veut trop en dire en trop peu de lignes, j’ai l’impression. C’est mal digéré.
        Meirieu se payant le luxe d’un nième ouvrage et se posant en dernier rempart, c’est risible.

  4. Emile Faguet écrit ceci de Marivaux :
    « Ce sera un divertissement de la critique érudite dans quatre ou cinq siècles : on se demandera si Marivaux n’était point une femme d’esprit du XVIIIe siècle, et si les renseignements biographiques peu nombreux dès à présent, font alors totalement défaut, il est à croire qu’on mettra son nom avec honneur dans la liste des femmes célèbres.

    Il n’y eut jamais d’esprit plus féminin et par ses défauts et par ses dons. Il est femme de cœur d’intelligence de manière et de style.

    Son nom est fragilité et coquetterie et grâce un peu maniérée.

    On le trouve quelquefois absurde, quelquefois ennuyeux, quelquefois exquis ; et tout compte fait on est amoureux de lui. Décidément c’est l’érudit du vingt-cinquième siècle qui a raison. »

  5. Transgression et interdits

    C’est la célèbre parabole des allumettes.
    Le Maitre dit à son disciple :
    A force de jouer avec les allumettes, tu vas finir par te bruler, crois-en mon expérience.
    Le jeune disciple pensa alors que son Maitre était un vieux fossile, qui radotait.
    L’interdit étant fixé, la transgression apportait au disciple une source de plaisir supplémentaire.
    Je suis un vrai rebelle, pensait-il, et je vais exposer ma transgression dans une vidéo sur Facebook, pour montrer à mes groupies (suiveuses dans le jargon de Facebook) que je me moque des interdits d’un autre age.
    Évidemment, le disciple finit par se bruler les doigts avec ses allumettes, et il essaya vainement d’effacer sa vidéo, mais Internet ne connait pas le droit à l’oubli.

  6. i) »New Romance, la collection que méritent les femmes d’aujourd’hui. »
    ii) »Pierre Rosanvallon, l’intellectuel que nous méritons ? »

    i) a)est un phrase affirmative.
    b) s’ agit-il de toutes les femmes d’aujourd’hui ? des lectrices du magazine qui porte ce titre ? Elles se reconnaîtront.
    c) Parmi les femmes qui lisent les livres de la collection New romance,quelle proportion lit Rosanvallon ?

    2) « la petite maison qui est terriblement montée, »

    Zoophilie avec un cheval ? Vous n’y songez pas:ces animaux sont montés comme des mulets (et même bien plus).

    Bien monté,ce cheval gagnera toutes les courses,je vous le prédis.

    Une facétie par chronique,au moins…

  7. i) »New Romance, la collection que méritent les femmes d’aujourd’hui. »
    ii) »Pierre Rosanvallon, l’intellectuel que nous méritons ? »

    i) a)est un phrase affirmative.
    b) s’ agit-il de toutes les femmes d’aujourd’hui ? des lectrices du magazine qui porte ce titre ? Elles se reconnaîtront.
    c) Parmi les femmes qui lisent les livres de la collection New romance,quelle proportion lit Rosanvallon ?

    2) « la petite maison qui est terriblement montée, »

    Zoophilie avec un cheval ? Vous n’y songez pas:ces animaux sont montés comme des mulets (et même bien plus).

    Bien monté,ce cheval gagnera toutes les courses,je vous le prédis.

    Une facétie par chronique,au moins…

    « Votre mère, Régine Deforges, n’a jamais hésité à appeler une chatte par son nom. »
    En anglais,appeler chat un chat se dit appeler bêche une bêche;d’où le paradoxe de Wilde:
    « Celui qui appelle bêche une bêche,on devrait le forcer à s’en servir. »

    Celui qui appelle « chatte » une chatte,…

  8. Établir des constats, très bien ,mais ne faut-il pas aussi essayer d’analyser le pourquoi ?

    Deuxième question :aurons nous un billet sur ce que méritent les hommes ?

    • L’intellectuel que NOUS méritons;que signifie ce nous ?

      Que méritent les hommes ?
      D’épouser des lectrices de ce type de roman.

      Si le cœur vous en dit allez voir le site de l’éditeur d’ Anna Todd;le livre existe sous diverses forms;un milliard de lectures de After we collided. (je ne sais pas exactement ce que veut dire ce nombre.)

      Elle a commencé à écrire grâce à une « appli » WHATPAD qui rassemble une communauté de lecteurs et écriveurs.

      Valéry avait imaginé qu’on rassemble quelques centaines de personnes dans une grande salle et qu’on leur fasse raconter leur vie:matière à/de roman.

      Roman:un genre qui lui était « inconcevable ».
      On ne peut rien concevoir sans une grande ambition.

      • Le  » cœur »ne me dit pas de lire Anna Todd…il y a tant de livres qui attendent d’être lus… Et surtout qui attendent d’être relus!

      • « Que méritent les hommes? D’épouser des lectrices de ce type de roman »
        Plutôt amusant comme réponse , pensez-vous qu’ils soient tous à la hauteur ?

      • Pendant que j’y pense:

        « pad » ça peut être un bloc-notes (writing pad) ou aussi une serviette hygiénique;Gloria Steinem a écrit un texte vraiment poilant qui s’intitule à peu de chose près « If men had periods … »

        Si les hommes avaient des règles,

        Par exemple on en verrait se balader en sweat shirt portant la mention « I am a six-pad man » (Je change de protection hygiénique six fois par jour.)

        Le reste à l’avenant…

        • « à peu de chose près »

          L’approximation peut dans certains cas jouer de mauvais tours…En l’occurrence cela ne prête à aucune conséquence…
          Il me semble que les participants actifs de ce blog n’auront pas besoin de la traduction.

          Il va de soi Lormier que je ne manque pas de vous remercier et de vous gratifier d’un sourire je ne voudrais pas faillir à ma réputation…( clin d’oeil)

          If Men Could Menstruate
          by Gloria Steinem

          Living in India made me understand that a white minority of the world has spent centuries conning us into thinking a white skin makes people superior, even though the only thing it really does is make them more subject to ultraviolet rays and wrinkles.

          Reading Freud made me just as skeptical about penis envy. The power of giving birth makes « womb envy » more logical, and an organ as external and unprotected as the penis makes men very vulnerable indeed.

          But listening recently to a woman describe the unexpected arrival of her menstrual period (a red stain had spread on her dress as she argued heatedly on the public stage) still made me cringe with embarrassment. That is, until she explained that, when finally informed in whispers of the obvious event, she said to the all-male audience, « and you should be proud to have a menstruating woman on your stage. It’s probably the first real thing that’s happened to this group in years. »

          Laughter. Relief. She had turned a negative into a positive. Somehow her story merged with India and Freud to make me finally understand the power of positive thinking. Whatever a « superior » group has will be used to justify its superiority, and whatever and « inferior » group has will be used to justify its plight. Black me were given poorly paid jobs because they were said to be « stronger » than white men, while all women were relegated to poorly paid jobs because they were said to be « weaker. » As the little boy said when asked if he wanted to be a lawyer like his mother, « Oh no, that’s women’s work. » Logic has nothing to do with oppression.

          So what would happen if suddenly, magically, men could menstruate and women could not?

          Clearly, menstruation would become an enviable, worthy, masculine event:

          Men would brag about how long and how much.

          Young boys would talk about it as the envied beginning of manhood. Gifts, religious ceremonies, family dinners, and stag parties would mark the day.

          To prevent monthly work loss among the powerful, Congress would fund a National Institute of Dysmenorrhea. Doctors would research little about heart attacks, from which men would be hormonally protected, but everything about cramps.

          Sanitary supplies would be federally funded and free. Of course, some men would still pay for the prestige of such commercial brands as Paul Newman Tampons, Muhammad Ali’s Rope-a-Dope Pads, John Wayne Maxi Pads, and Joe Namath Jock Shields- « For Those Light Bachelor Days. »

          Statistical surveys would show that men did better in sports and won more Olympic medals during their periods.

          Generals, right-wing politicians, and religious fundamentalists would cite menstruation (« men-struation ») as proof that only men could serve God and country in combat (« You have to give blood to take blood »), occupy high political office (« Can women be properly fierce without a monthly cycle governed by the planet Mars? »), be priests, ministers, God Himself (« He gave this blood for our sins »), or rabbis (« Without a monthly purge of impurities, women are unclean »).

          Male liberals and radicals, however, would insist that women are equal, just different; and that any woman could join their ranks if only she were willing to recognize the primacy of menstrual rights (« Everything else is a single issue ») or self-inflict a major wound every month (« You must give blood for the revolution »).

          Street guys would invent slang (« He’s a three-pad man ») and « give fives » on the corner with some exchenge like, « Man you lookin’ good! »

          « Yeah, man, I’m on the rag! »

          TV shows would treat the subject openly. (Happy Days: Richie and Potsie try to convince Fonzie that he is still « The Fonz, » though he has missed two periods in a row. Hill Street Blues: The whole precinct hits the same cycle.) So would newspapers. (Summer Shark Scare Threatens Menstruating Men. Judge Cites Monthlies In Pardoning Rapist.) And so would movies. (Newman and Redford in Blood Brothers!)

          Men would convince women that sex was more pleasurable at « that time of the month. » Lesbians would be said to fear blood and therefore life itself, though all they needed was a good menstruating man.

          Medical schools would limit women’s entry (« they might faint at the sight of blood »).

          Of course, intellectuals would offer the most moral and logical arguements. Without the biological gift for measuring the cycles of the moon and planets, how could a woman master any discipline that demanded a sense of time, space, mathematics– or the ability to measure anything at all? In philosophy and religion, how could women compensate for being disconnected from the rhythm of the universe? Or for their lack of symbolic death and resurrection every month?

          Menopause would be celebrated as a positive event, the symbol that men had accumulated enough years of cyclical wisdom to need no more.

          Liberal males in every field would try to be kind. The fact that « these people » have no gift for measuring life, the liberals would explain, should be punishment enough.

          And how would women be trained to react? One can imagine right-wing women agreeing to all these arguements with a staunch and smiling masochism. (« The ERA would force housewives to wound themselves every month »: Phyllis Schlafly)

          In short, we would discover, as we should already, that logic is in the eye of the logician. (For instance, here’s an idea for theorists and logicians: if women are supposed to be less rational and more emotional at the beginning of our menstrual cycle when the female hormone is at its lowest level, then why isn’t it logical to say that, in those few days, women behave the most like the way men behave all month long? I leave further improvisation up to you.)

          The truth is that, if men could menstruate, the power justifications would go on and on.

          If we let them.

    • « ne faut-il pas aussi essayer d’analyser le pourquoi ? »

      Pas ce soir.(sourire)

      et

      You can draw your own conclusions. (sourire)

      Ca vous a plu Alekan ?
      Vous m’avez dit merci.

      Le Canard du jour parle lui aussi de la « réhabilitation « de Maurice Audin.

        • Alekan,je n’ai pas lu son livre…mais enfin dans cet extrait,vous avez un exemple d’une langue simple et limpide qui explique clairement et sans emphase des choses essentielles.

          Un grand technicien ,démonstration vivante que l’art est (aussi) une technique.

          Vous savez,je crois que je n’ai encore jamais vu La Belle et la Bête !

          • C’etait un homme d’une grande modestie , grand technicien certes artiste assurément! Et ce n’est pas faire un mauvais jeu de mot (raillera qui voudra…) que de trouver cet homme lumineux. il a su par son art d’apprivoiser la lumière, exacerber les émotions et nous offrir des images inoubliables entre autres dans « La Belle et la Bête » ( mais aussi Anna Karénine… étant très curieuse, je me demande pourquoi vous n’avez jamais vu ce film?
            Pour en revenir au texte  » If Men Could Menstruate » de Gloria Steinem ,c’est un texte très pertinent ou plus exactement impertinent .

  9. Flux instinctif libre (suite)

    A l’heure où on réintroduit les ourses dans les Pyrénées, est-il cohérent de les gérer en agissant sur les périnées ?

    http://madame.lefigaro.fr/bien-etre/la-methode-du-flux-instinctif-libre-ne-porter-aucune-protection-pendant-les-regles-quatre-femmes-temoignent-260918-150845

    On peut sainter Roger en imaginant une extension de la gestion des « flux instinctifs » à la contraception, la protection contre les mst ou aux plaisirs.

  10. « Christina Lauren, Anna Todd, Audrey Carlan, Emma Chase, Elle Kennedy, Karina Halle,… »

    Sous quel pseudo notre hôte se cache-t-il pour cachetonner et échapper aux lettres de cachet?

    • Il nie constamment être l’auteur des livres et articles de Natacha Polony.

      Ca m’intrigue un peu un directeur de collection qui dégoise autant sur les auteurs qu’il publie.

      Imagine-t-on un responsable de Mac Do qui dirait:je vends de la merde ?

      • HS : entendu à la radio, anecdote sur Chirac en dîner privé avec Tony Blair « ah, la cuisine anglaise … on s’attend à ce que ce soit de la merde, et puis on en vient à regretter que ça n’en soit pas ! » ambiance … 😀

  11. « la collection que méritent les femmes d’aujourd’hui » (JP)

    JP, vous en avez dit trop ou trop peu, et c’est inquiétant pour votre crédibilité de lecteur, sauf si vous vous ressaisissez et faites preuve de nettement plus d’attention et de perspicacité dans la lecture des ouvrages imprimés de la rentrée que pour les commentaires de ce blog (ce qui serait adopter de saines priorités bien sûr)
    Car, si je lis les commentaires des (rares) filles (ou déclarées comme telles) du blog, je vous jure que je n’en crois pas mes yeux. Enfin, si. Hélas. Faudrait que je puisse en rigoler, mais c’est plus fort que moi : ce que ça m’agace !
    Parce que, quand même… Elimal par exemple, qui, en plein délire post-hormonal, n’arrête pas d’agiter l’encensoir, dès qu’on lui en donne l’occasion, transformant le lieu en une sacristie embaumée de bons sentiments en flattant à longueur de commentaires ce Lormier obséquieux et insinuant dans ses réponses, histoire que nous ne nous rendions pas trop compte qu’il lit la littérature avec à peu près autant d’intelligence que le lapin copule.
    Ou d’autres filles qui venaient ici et qu’on n’entend plus, dont les capacités de discernement littéraire étaient à peu près aussi étendues que celles de chouettes qu’on aurait réveillées à midi pile ! Je le sais d’expérience: j’en ai pratiqué une ici !
    C’est ça votre panel de lectrices ?

    • On savait qu’il n’était pas homme à femme, il s’attache seulement à faire le focus sur la tendance qui va de paire avec la première : homme à emmerde…

      Et mon discernement, tu l’aimes mon discernement, dis ?

    • Bon, elimal. C’est un constat.

      Sans doute la faute aux méthodes d’apprentissage.
      Peut-on lui reprocher ?

        • Flo,je vous en prie,lisez ce qui va suivre.Vous citez mon pseudonyme à plusieurs reprises;c’est pourquoi je prends la liberté de vous adresser une brève explication.

          De mon point de vue,il n’y a aucun « contentieux » entre nous et je n’ai aucune intention de vous nuire;je ne dispose pas non plus du moyen pratique de vous nuire.
          J’ai été très heureux d’avoir ici de ces échanges de « lettres ouvertes » avec vous;ils m’ont appris sur moi-même et sur « la femme ».

          Je SAIS que vous êtes une grande intelligence.

          Dans le monde réel,on rencontre parfois de grandes intelligences féminines mais les conventions sociales ,la question sexuelle (que cherche-t-il,celui-là ?),font obstacle …

          Croyez-vous que dans la vie réelle, Lormier se mette à parler prostate,trou du cul et face postérieure de son scrotum au bout de cinq minutes de conversation avec une femme qu’il vient de rencontrer ?

          Comme Lormier vous est maintenant désagréable,il ne s’adressera plus directement à Flo (mais s’autorisera encore à la lire,ce que personne ne peut lui interdire.)

          Si vous n’êtes pas convaincue que je suis un honnête garçon,adressez-vous au Maître qui se portera garant de mon honorabilité.

          • [Dans le monde réel,on rencontre parfois de grandes intelligences féminines mais les conventions sociales ,la question sexuelle (que cherche-t-il,celui-là ?),font obstacle …

            Croyez-vous que dans la vie réelle, Lormier se mette à parler prostate,trou du cul et face postérieure de son scrotum au bout de cinq minutes de conversation avec une femme qu’il vient de rencontrer ?]

            J’aurais bien aimé le vérifier par moi-même. Vous n’avez pas eu la correction de répondre aux mails que je vais aie adressés comment pourrais vous accorder une honnêteté ? Epargnez-moi le discours du virtuel, ces mails l’étaient. Vos silences comme étant révélateurs de votre motivation première ?

            [Croyez-vous que dans la vie réelle, Lormier se mette à parler prostate,trou du cul et face postérieure de son scrotum au bout de cinq minutes de conversation avec une femme qu’il vient de rencontrer ?]

            Exemple précis qui m’interroge de savoir à qui vous l’adressez cette indication pour vous laver d’un dérapage : à moi ou à l’autre ? Comme si je pouvais vous réduire à un esprit aussi chagrin. Pff..

            Alors bien sur, vous pouvez évidemment disserter sur les Pit et Rick* du blog avec « pousse-toi d’là que je m’y mette » , ça mange pas de pain, j’aurais aussi toujours plaisir à vous lire. Détrompez-vous.

            * Choristes de Magma

      • Zorglub ,enfin, vous étiez déjà là il y a 12 ans vous devriez donc savoir à quelle école j’appartiens! Je trouve plutôt flatteur ,quand on connaît les vertus que l’on donnait à l’encens , d’être comparée à un encensoir, ne devait – il pas chasser les  » miasmes »? Par contre Zorglub,fidèle à votre sagacité vous avez bien compris qu’il n’y a pas de majuscule à mon pseudo…( Clin d’œil et même un sourire ah! Non mais !)

  12. « Je viens d’un pays qui a fait beaucoup d’erreurs, beaucoup de mauvaises choses » E.M.

    On va devoir mettre enfin à la question Brighelli car enfin les femmes méritaient-elles un tel fléau de dieu ?

    • Un enfin de trop ! Barrez au choix même si c’est jamais trop tôt qu’on soumettra JPB à la torture de la grande question.

  13. Ce qui est chic c’est qu’avec un président qui s’excuse d’exister on va pouvoir faire toutes les sottises qui nous passent par la tête – nous serons d’avance excusés par notre lourd passé … et passif !

  14. Au 18e siècle à l’époque précisément de Marivaux l’audace littéraire, au même titre que l’audace amoureuse tout court, a avancé sous les coups de boudoir…

    P.S Pour les inattentifs je viens de plagier éhontément Franck Spengler.

  15. « Carpentras : le bibliothécaire filmait sous les jupes des adolescentes
    La Provence »

    Vous admettrez qu’on voit rarement des femmes mûres qui par turpitude filment les dessous des adolescents mâles !

  16. En termes neuro-biologiques quel est le rôle du cortex visuel dans l’émoi sexuel respectivement chez l’homme et chez la femme pubères ?
    Je crois savoir qu’on note une différence visible au scanner et à l’irm.

    Les mots qui font tilt chez la femme ne sont pas les mêmes que ceux qui émeuvent l’homme et de même pour les sons, les odeurs et les images.

  17. Je ne sais pas si vous avez suivi l’affaire Kavanaugh ? Ce juge professionnel qui a dans mes âges – il est né en 1965 – doit être nommé à la Cour suprême par Trump – ce qui veut dire qu’il serait en fonction pendant trente ans facilement vu l’espérance de vie aux E.U !
    Il est ultra-réactionnaire – du point de vue des moeurs françaises en tout cas – mais aux EU sa philosophie morale est assez répandue.
    Problème : une femme dit que dans une soirée de collège vers ses 17 ans elle a été agressée par lui.
    On sort donc des témoignages sur la vie collégienne de la bourgeoisie américaine : les lycées de filles et de garçons séparés et les soirées dans de grandes demeures bourgeoises qui tournent aux orgies alcoolisées.
    Si effectivement toute la bourgeoisie américaine se comporte de cette manière du coup cela relativise le comportement de Kavanaugh !

    Il est assez drôle ensuite de voir le même homme trente ans après protester contre l’avortement légal car enfin parmi ses filles baisées à la chaîne certaines devaient avoir recours au dit avortement !

    • … ces filles ! Ceci dit ses filles cela ferait l’affaire car on a l’impression que pour les jeunes hommes ainsi éduqués les femmes nubiles sont des esclaves destinés à assouvir les besoins immédiats des hommes !

      Dans le temps il y avait des maisons de passe où les jeunes bourgeois libéraient leurs instincts primaires – même aux Etats-Unis !

      • Moi, je n’ai lu que des titres comme celui-ci:

        « Moi aussi, j’ai vu des garçons faire la queue pour coucher avec une fille saoule »
        (http://www.slate.fr/story/167726/etats-unis-accusations-brett-kavanaugh-agression-sexuelle-soirees-lycees-washington)

        Et je ne suis pas allé plus loin …
        Je me suis dit que c’était très mal traduit, le verbe faire ne convient pas :
        Pour coucher avec une fille, on ne FAIT pas la queue !
        On la SORT … (La fille, bien entendu)

        • Pourtant, le cv de la traductrice est en béton:
          Docteure en philosophie, journaliste scientifique, essayiste, traductrice et blogueuse française .

          • Mais elle l’a fait exprès;d’ailleurs elle a complètement changé le titre.

            C’est comme ça qu’on fait du « buzz ».

            Le Maître cache dans ses billets un truc à double sens que votre œil exercé détecte.

            Cette traductrice fait ça à la truelle.

            C’est beaucoup moins poilant.

  18. Lormier
    a dit :
    « Mais elle l’a fait exprès;d’ailleurs elle a complètement changé le titre. »

    Désolé, mais elle n’a pas changé le titre.
    Ceci dit, elle se prénomme Peggy: « Ce prénom n’est pas clair  » dirait  Zemmour.

    • à
      abcmaths
      J’ai dû faire une fausse manoeuvre;mon commentaire était plus fourni;je retournerai sur le site anglophone de Slate et vous onnerai quelques précisions ultérieurement;

      Dans l’immédiat je peux dire:
      ce qu’elle a traduit par « faire la queue » est « taking turns »;pour éviter le fâcheux « queue » elle aurait très bien pu traduire par « attendant leur tour » ce qui,d’ailleurs,eût été plus exact:en effet, on peut attendre son tour sans se mettre à la queue leu leu;ces jeunes gens étant de bonne famille (sans doute des fils de créateurs de richesses) ils savaient sans doute attendre patiemment.

      Souvenir d’élève:dans le manuel d’anglais de seconde,il y avait un extrait d’un roman policier;une file d’attente,à l’extérieur d’un cinéma;quelqu’un est poignardé et tombe sur celui qui le précède;effet domino.

      Le texte commençait par:
      « Now a shudder ran down the queue. »
      L’élève qui fut invité à traduire opta pour la traduction suivante,tout à fait correcte:
      « A ce moment,un frisson parcourut la queue. »
      Cela provoqua une certaine hilarité.

  19. Encore du HS:
    http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2018/09/26/01016-20180926ARTFIG00387-charles-jaigu-l-eternel-retour-d-hitler.php

    Extrait:

    « Le livre montre, à sa manière enlevée et sérieuse et donc consommable par le citoyen pressé, que le raccourci entre l’ascension d’Hitler et notre époque ne tient pas debout. Le «Führer» est survenu dans un espace-temps totalement autre. La différence est anthropologique entre l’Européen de cette époque, et nous autres doux démocrates. «Les Allemands de ces années-là ont vécu l’extrême brutalisation de la guerre totale, qui s’est soldée par une défaite inintelligible pour la plupart d’entre eux, car la propagande militaire leur annonçait la victoire jusqu’en octobre 1918», disent-ils. Ces temps de grande adhésion à la violence sociale n’ont donc rien à voir avec les nôtres. «Aujourd’hui, quand un soldat meurt en opération extérieure, nous organisons un hommage aux Invalides…», observe Chapoutot. Qui ajoute: «Cette sempiternelle assimilation de notre époque aux années 1930 et au national-socialisme est un pont aux ânes commode qui nous empêche de penser la spécificité de ce que nous vivons et de ce qui nous menace effectivement»

    A lire aussi, un excellent article sur l’entrisme turc dans l’islam « de France »…

    • « l’extrême brutalisation  »

      brutalisation:mes amis historiens me disent que ce « concept » vide est abondamment utilisé par les pseudo-historiens;dire que l’opium fait dormir parce qu’il a une vertu dormitive,c’est se payer de mots.

      De même caractériser une époque par le mot « brutalisation » c’est se payer de mots.

        • Dire que la laine mouillée tient chaud parce qu’elle est exothermique,c’est presque aussi creux que de dire que l’opium fait dormir parce qu’il a une vertu dormitive;

          J’ai l’impression que notre physicien a envie de se faire longuement prier avant de nous livrer son exposé sur l’absence de chaleur.

          • Mettre un peu d’ordre dans ce bordel khonceptuel qu’est la thermodynamique, qui plus est pour la présenter de façon compréhensible par de non-spécialistes, demande un peu de temps.

            PS : vous avez raison : « Dire que la laine mouillée tient chaud parce qu’elle est exothermique » est plus que creux, c’est absurde. exothermique est une propriété de certains processus pas de matériaux.

            PPS : vous voyez qu’en thermodynamique les khonfusions khonceptuelles sont aussi fréquentes que grossières. C’est une partie très particulière de la physique…

      • Le concept de « brutalisation » vient de l’historien Georges L. Mosse. En anglais ce mot est plus fort qu’en français, où l’on parlerait plutôt de « bestialisation ».

         » Son concept novateur de « brutalisation » met l’accent sur l’intériorisation par les soldats d’une violence de guerre inouïe, inconnue auparavant dans l’histoire de l’Occident.  »
        Pour Mosse c’est la matrice des totalitarismes.

        Son livre: De la Grande Guerre au totalitarisme. La brutalisation des sociétés européennes, chez Hachette littératures

  20. Une journée de cours ordinaire.

    Oui je sais, on ne peux pas proposer de les euthanasier.
    Mais les stériliser ? C’est vraiment pas possible ?

    Le pire est qu’ils sont pour la plupart très gentils et beaucoup m’aiment bien.
    Moi pas (ni l’un ni l’autre), mais ils ne s’en doutent même pas.

    Quand on pense qu’on termine les forêts primaires pour qu’ils se gavent de biscuits à l’huile de palme. Est-ce vraiment raisonnable ?

    Vous m’avez mis en garde contre les nuisances du grand froid en Mongolie et je suis désormais certain que c’est un paradis perdu (source reportage du Monde).
    Je vous en remercie, vous m’avez fait gagner du temps.
    J’ai un nouveau projet.
    Je file vite fait au Tadjikistan j’achète 5 kg d’héro (source wiki : un tiers du PIB de ce beau pays provient du trafic de came) au retour j’achète une palette de raviolis en boîte chez LIDL et un réchaud à gaz.
    Mon vieux canapé tiendra bien encore 3 ou 4 ans.

    • Au passage, je traverse vite fait l’Iran j’aimerais bien revoir quelques sites avant qu’il pètent tout.

      Pour la Syrie c’est un peu raté, mais contrairement à beaucoup d’entre-vous, moi, je les ai vu et j’en garde un souvenir d’autant plus aigu qu’un incident informatique bienvenu a détruit toutes les photos que j’en avais !

    • « Mais les stériliser ? C’est vraiment pas possible ? »

      Ce serait sans doute une bonne chose, mais les effets positifs n’apparaîtront que d’ici une vingtaine d’années;ce sont les parents qu’il aurait fallu stériliser (au minimum,il aurait fallu imposer un contrôle strict des naissances.)

      On ne sortira pas de la crise économique sans réduction drastique de la natalité;tout le monde le sait,personne ne veut le dire.

      Voyez tous ces jeunes qui nous arrivent dans les facs,on ne sait pas quoi en faire;

      J’ajoute que toute cette population jeune et surnuméraire nous coûte un pognon de dingue;aujourd’hui,il faut les nourrir pendant au moins vingt ans avant qu’ils commencent à produire la moindre chose..

      Et tout ça bien sûr retombe sur le dos des créateurs de richesses.

      • « tous ces jeunes qui nous arrivent dans les facs » : oui, des élèves avec Bac pro, s’inscrivent en fac, avec bourse et aides diverses, glandouillent deux ans (2 fois une première année + échec), pour aller ensuite se présenter à Pôle Emploi avec « bac+1 » ou +2 pour les plus hardis.

        C’est une des raisons pour lesquelles, je suis partisan d’un système à l’anglo-saxonne, dans lequel les élèves financent eux-mêmes leurs études, avec un prêt. Cela fournit également une motivation supplémentaire, que d’avoir à rembourser.

        Bon, je viens d’enfiler mon gilet pare-balles, j’attends les rafales d’insultes à deux balles ! 😉

        • Heureusement que vous avez pris l’exemple de la GB,car aux Etats Unis,ils se coltinent maintenant la CGT qui organise des grèves de professeurs (notamment dans l’Arizona) et présentemême des professeurs comme candidats aux élections locales !

          Enfin,attendons de voir pour le royaume Uni:si les étudiants n’arrivent pas à rembourser leurs emprunts,c’est l’Etat qui paiera (il y a un tas de clauses,mais en résumé c’est ça.)

          J’extrapole à partir de votre raisonnement;les gens qui sont prêts à payer pour se faire soigner démontrent par là qu’ils ont une réelle volonté de guérir alors que dans le système socialiste,on prétend soigner les gens malgré eux.

          • parce que vous croyez encore que notre système de santé est gratuit ? que notre système scolaire l’est également ? à ce stade, c’est plus pathétique que pathologique ! Vous payez déjàpour être soigné, et vous l’ignoriez ?
            1/ sur votre fiche de paie, suivez avec votre doigt et allez à la ligne « cotisations santé »
            2/ quand vous achetez quelque chose, vous payez de la TVA qui abonde le budget de l’état, ergo celui de l’Ednat

        • Mais sur le fond,vous êtes d’accord que le taux de natalité est excessif,eu égard aux besoins de l’économie ?

      • Intéressez vos élèves avec des « situations-problèmes » comme cet expert de l’armée mexicaine et ne prononcez jamais le mot « savoir » :

        http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/09/28092018Article636737163955850337.aspx

        « La situation problème va mettre en crise les représentations »

        Et que fait une représentation qui crise ? Elle s’efface lors d’un douloureux mais nécessaire conflit cognitif qui laisse la place à d’autres représentations dont rien ne garantit qu’elles soient moins merdiques sinon la khonviction.

        Dans l’exemple des saisons, personne ne se demandera si les mauvaises représentations ne seraient pas dues par hasard à de précédentes « situations-problèmes » qui auraient merdifié * dans la cervelle-bouillie des apprenants. Situations mal menées par des animateurs mal formés, ça va de soi.

        * merdifier indique un processus.

        • Au bûcher, bis.
          Il faudra utiliser beaucoup de bois, ce qui n’est pas bon pour le « bilan carbone », à moins d’écarteler ces cuistres entre quatre chevaux.
          Pour rappel aux non-initiés de l’EN, les « situations-problèmes » ne sont, en réalité, que des intro au cours et les ados s’en battent les flancs et le reste. Hors Iphone et cancans sur l’aïe-clou de, point de salut, ni de porc en passant.

    • les euthanasier, c’est possible, le problème c’est que ça vous donne un billet gratuit pour prison sans passer par la case départ qui vous permet d’empocher 20 000 …
      20 000 qui vous permettraient de vous payer un ténor du barreau, qui démontrerait qu’au moment des faits vous n’étiez plus vous-même, donc irresponsable.

      Quant à acheter 5 kg d’héro, je vous déconseille, d’aller dans ce pays, faire de la concurrence aux mafias locales, souvent de mèche avec des autorités corrompues …
      J’ai connu quelqu’un qui il y a longtemps était allé en Thaïlande, faire « un petit business pour aider des copains », et qui, dénoncé certainement par ses fournisseurs, avait, pour quelques traces de dope, fait deux ans de prison à Chiang Mai.

  21. Vous conseillez quel genre de sport à Zorglub ? Il a besoin de se dépenser … l’attaque de diligence ?
    Avec le Z de Zorro je le verrais bien en détrousseur de malfrats !

    • A Marseille récemment on a volé les voleurs de banque ! C’est une histoire morale à la Pagnol.

  22. Aux spécialistes de la »chose économique » (je reprends la belle expression de Coralline

    par hasard,je suis tombé sur cette pub d’une école catholique pour jeunes filles en GB

    https://www.stcatherineschool.co.uk/sixth-form/sixth-form-curriculum/economics/

    La citation qu’ils mettent en gros sur leur page d’accueil

    “Economics are the method; the object is to change the soul.”

    L’économie est la méthode;le but est de changer les âmes.

    NB Il y aurait beaucoup à dire sur ce pluriel après economics

  23. « Cette jeune fille pleine de compassion et au dévouement sans borne, réchauffait les os des vieillards » ; eh bien ! tout de suite on saisit mieux le sens profond voire caché de la thermodynamique !
    La pédagogie cela se transmet comme un virus …

  24. Dans la vie sexuelle le moteur thermodynamique c’est le désir ou c’est l’argent ? La position sociale plus que la position acrobatique des protagonistes ?
    Sur ce … je vais me sustenter.

  25. Le 28 septembre 2018 à 14 h 04 min, Dugong a dit :

    Mettre un peu d’ordre dans ce bordel khonceptuel qu’est la thermodynamique, qui plus est pour la présenter de façon compréhensible par de non-spécialistes, demande un peu de temps.

    PS : vous avez raison : « Dire que la laine mouillée tient chaud parce qu’elle est exothermique » est plus que creux, c’est absurde. exothermique est une propriété de certains processus pas de matériaux.

    a) J’avais cru que l’exposé était prêt et n’attendait plus qu’une mise en ligne;mille excuses pour cette timide manifestation de coupable impatience
    b) Il se peut que j’aie déformé le propos de Sisyphe;on sait que des gants de laine mouillés (tels que Dachstein ou ortovox) tiennent chaud un certain temps,mais sisyphe n’a pas dit laine mouillée
    c) pourquoi le duvet se mouille-t-il vite alors que des fibres synthétiques telles que le primaloft se mouillent très longtemps;et d’ailleurs mouiller qu’est-ce que ça veut dire ?

    Au sortir du bain,une meuf est toute mouillée mais le liquide n’a pas pénétré l’épiderme;mettez là à sécher dans un séchoir;elle sera vite sèche !

    • PS D’autres font l’opération inverse

      Le jour de vos noces, en rentrant, si vous mettez votre femme à tremper, la nuit, dans un puits… elle est abasourdie.
      Elle a beau avoir toujours eu une vague inquiétude.
      « Tiens, tiens, se dit-elle, c’est donc ça le mariage, voila pourquoi on en tenait la pratique si secrète. je me suis laissée prendre en cette affaire. » Mais étant vexée, elle ne dit rien. Et vous pouvez l’y plonger longuement et maintes fois sans causer aucun scandale dans le voisinage. Si elle n’a pas compris la première fois, elle a peu de chances de comprendre ultérieurement et vous avez toutes les chances de continuer sans incident, la bronchite exceptée, si toutefois cela vous intéresse.
      Quant à moi, ayant plus de mal dans le corps des autres que dans le mien, j’ai dû y renoncer rapidement.

      Henri Michaux

    • pfff…ratiocinations!
      La laine mouillée a une réaction exothermique.
      ça va mieux?
      Si vous voulez savoir why, cherchez ou demander au sonneur.

    • Imaginez Edgar Morin ou Emmanuel Macron jouant au jeu de la vie avec « entropie » « complexité » « source chaude et source froide » etc ! Que de beaux discours en perspective …

  26. « Il faut tout refuser aux pingouins* comme nation et accorder tout aux pingouins comme individus ».

    C’était ma citation du jour ( auteur inconnu)

    * pingouin est ici un terme générique à étendue large (terme hyperonyme) auquel vous pouvez substituer selon vos goûts et vos couleurs des termes plus spécifiques; en clair vous pouvez remplacer pingouin par noirs ou blancs ou homos, ou ce que vous voulez, la proposition reste vraie.

      • Non, surtout pas de banquise!
        Les pingouins doivent se fondre dans le creuset et si possible de façon exothermique et en évitant que la réaction ne s’emballe pour éviter l’explosion toujours possible.

      • en passant:

        dans « Les morues se dessalent »,il est question d’un « tordu de physicien » qui s’est fait eu par la calotte glaciaire;on retrouve le traîneau,on libère les chiens- qui détalent et ,pense-t-on, finiront par trouver des « coincetaux » habités.

        Du physicien,nulle trace;

    • auteur inconnu mais qui a dû s’inspirer d’un auteur fort connu.

      Pour la citation précédente,je n’ai pas trouvé.

      Voici une citation dont l’auteur est facile à identifier:

      « À peine arrivons-nous dans une colonie que nous y construisons des jardins et des hôpitaux pour les indigènes. Cela me met en rage ! »

  27. Il y a deux expressions qui donnent envie à tout véritable scientifique de sortir son Luger Parabellum, à savoir l’éloge de la complexité et l’approche holistique,
    La complexité doit être réduite au strict minimum, en vertu du rasoir d’Occam, argument qui stipule que l’explication la plus simple est toujours la bonne. Occam n’est pas spécialement un perdreau de l’année, mais son argument est toujours d’actualité.
    Pour l’éloge de la complexité, voir Nicolas Boileau :
    Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
    Et les mots pour le dire arrivent aisément.

    Quant à l’approche holistique, elle constitue la pure négation de l’analyse scientifique. Elle consiste à postuler que seul le Tout permet de comprendre le fonctionnement des différentes parties de ce Tout. Depuis Descartes, le scientifique sait que la résolution d’une question procède de la décomposition du problème initial en différents sous-problèmes, si possible indépendants. La résolution du problème global et initial viendra alors de la synthèse des solutions des sous-problèmes.
    Les charlatans adorent l’approche holistique, comme le prouve le baratin des homéopathes, parfaits empiriques qui ne justifient rien, sinon par de fumeuses considérations, dénuées de toute preuve rationnelle et mesurable.
    Un homéopathe, totalement disjoncté, a inventé la mémoire de l’eau, qui mémorise certainement le Ricard des Marseillais : une galéjade, et rien de plus.

    • TAFDAC!
      Sauf que le Ricard c’est pour les parigots têtes de veau; ici l’on préfère le 51, le Casa ou le Jeannot.
      😉

    • Content de vous lire…
      deux petites remarques
      a) « stipuler » compris comme terme de droit implique contrat;la loi ne « stipule » pas,elle dispose;il y a stipulation si deux parties se sont mises d’accord sur telle ou telle clause d’un contrat

      Il me paraît dangereux d’utiliser le terme « stipuler »,hors contexte juridique,pour dire « préciser »

      b) ça n’a probablement rien à voir avec « l’approche holistique » mais la définition d’un espace vectoriel précède la définition du vecteur.

  28. Un peu par hasard, je suis tombé sur ceci : l’école européenne, je suis sûr que vous allez adorer !
    fr.wikipedia.org/wiki/École_européenne
    20 000 élèves environ 278 Millionsde budget …. y’a pas, pour la Nomenklatura, l’UE, c’est kif-kif l’URSS !

  29. « Franck Spengler. Le public de la New Romance est essentiellement féminin et se situe dans une tranche d’âge assez large allant de 18 à 35 ans »

    Suis-je la seule à être surprise par la tranche d’âge de ce lectorat? Les jeunes femmes de cette tranche d’âge sont-elles si frustrées sexuellement pour avoir besoin d’aller assouvir leurs fantasmes à travers la lecture de ce genre de littérature? Leurs partenaires manqueraient-ils autant d’inspirations? Ou ont-elles si peu d’imagination qu’elles cherchent des sources d’inspiration pour mieux émoustiller , épater « le mâle »?
    J’ai un peu la fainéantise de chercher mais quel est l’âge moyen des auteurs de ces livres? JPB aura peut-être la courtoisie de répondre…

    • j’oubliais, sont-ce vraiment des femmes derrière ces pseudos, après tout JPB n’a jamais caché qu’il écrivait sous un pseudo féminin?

    • La vraie question est: en supposant qu’elles en aient besoin, pourquoi se tourner vers cette litté-rature, au lieu de poser un doigt délicat sur les pages roses de ce qui existe depuis fort longtemps?

    • Mais qu’est-ce que ça peut vous foutre de savoir sur quoi ces jeunes filles ou jeunes femmes se tirlipote?
      Un bon business, c’est quand tout le monde est content… Et il se trouve que Spingler est très content également. Et ça lui permet, par ailleurs d’avoir une marge de manoeuvre, une prise de risque sur d’autres auteurs à éditer et d’embaucher, de créer de l’emploi… Pour les traductions par exemple. Que du bonheur !

    • Je vous avais suggéré d’aller voir le site (non de lire un livre entier);on y trouve des extraits gratuits mais rien de croustillant.

      • @ Lormier, ( si je suis le fil à travers les méandres des réponses qui s’imbriquent, ce blog étant particulièrement mal conçu) je suppose que ces mots me sont destinés : « Je vous avais suggéré d’aller voir le site (non de lire un livre entier)on y trouve des extraits gratuits mais rien de croustillant. », je constate que vous ne perdez jamais votre sens de l’humour aussi vous apprécierez, du moins je l’espère, si je vous dis « I have other fish to fry »… Quant à la question de savoir si JPB serait le seul homme à avoir pénétré les secrets de l’âme féminine , là je vous trouve inquiétant (clin d’oeil) et je la nuancerais; en effet, que signifie « l’âme féminine » au singulier, n’est-ce pas un peu réducteur?

    • Une quarantaine d’années en moyenne — parfois moins. L’âge de la tranche haute de leur lectorat.

  30. Le 28 septembre 2018 à 19 h 05 min,
    Pheldge
    a dit :
    « parce que vous croyez encore que notre système de santé est gratuit ? …

    Je vous demande seulement si votre théorie de la « motivation » s’applique à la santé.

    Diriez-vous que le malade (qui a déjà payé via la sécu pour l’hôpital public) et qui paie encore pour se faire soigner dans un hôpital privé est plus motivé que celui que des socialistes viennent chercher chez lui et traînent à l’hôpital public ?

    Ou bien voulez-vous dire que dans le meilleur système,on ferme tous les hôpitaux publics,on supprime tout financement socialisé de la santé ?

    Dans un tel système les gens vraiment motivés se feront soigner à leurs frais dans des hôpitaux privés ?

    • dans un tel système, les gens n’étant plus ponctionnés lourdement pour financer la sécu, pourront se payer une assurance privée, comme en Suisse, par exemple, et les frontaliers qui ont pu en bénéficier, on pu comparer le rapport service/coût.

      Et cela a l’avantage de responsabiliser les patients/assurés. A la Réunion, nous avons le tiers payant, et bon nombre de gens sont à la CMU+complémentaire : les salles d’attente sont pleines, les médecins n’arrêtent pas, et prescrivent à tour de bras du Doliprane, et autres médocs courants, en complément de leurs ordos : « ça coûte rien, c’est la sécu qui paye ». je ne vous parle pas des ambulances et VSL pour aller chez le spécialiste … Normal de consommer, « c’est gratuit » !
      Après, il y a une autre catégorie, ceux qui paient et « en veulent pour leur argent » … On n’en sort jamais avec ce système.
      Et on vérifie la justesse de la phrase de Bastiat : « l’état, cette grande illusion , qui permet à tout le monde de vivre aux dépens de tout le monde … »

      • Vivant en Suisse, j’aurais tendance à dire que, d’accord, l’Etat ne ponctionne pas lourdement pour les frais de santé, on peut même déduire une partie des frais de santé de ses revenus lors de la déclaration fiscale, mais les assurances privées ne sont pas mal non plus : assurance obligatoire dans les 220€ par mois, assurance complémentaire (pour hospitalisation), au minimum une centaine de mieux. Perso, avec hospitalisation semi-privée, ça me coûte dans les 400 CHF par mois et les frais dentaires, par exemple, ne sont pas remboursés. Un député local s’est inquiété de ce que de plus en plus de gens ne se faisaient plus soigner parce que ça leur coûtait trop cher. Il est vrai que les salaires suisses sont nettement plus attractifs que les salaires français et il est vrai aussi qu’ayant pratiqué l’hôpital, en France pour mes parents, et en Suisse pour moi, j’ai pu constater que c’était le jour et la nuit, mais ça, c’est plutôt une question de mentalité que de coût. Ceci dit, pourquoi faut-il toujours choisir entre blanc ou noir? Il n’y a pas de nuances en magasin?

        • C’est très aimable à vous de nous offrir un peu de réel.

          (Bien sûr,il en est qui ne s’intéressent pas à la réalité;la prendre en considération pourrait mettre quelque désordre dans leurs certitudes.)

        • Merci pour ces chiffres, assurance maladie 13 %, CSG 6,80 % + 2.40 %, ça nous fait du 22 % . Vous prenez un SMIC brut de 1500 € –> 330 € /mois pour payer votre couverture santé de base. Et ça, c’est pour le SMIC, celui qui gagne plus paye plus. Là se trouve l’escroquerie sur l’appellation « assurance maladie » parce que une assurance, se calcule en fonction du risque, et non, selon le salaire ou la tête du souscripteur !
          Est-ce difficile à comprendre, M. Lormier ?

          • Effectivement, l’assurance ne tient pas compte du salaire de l’assuré mais de la façon dont il veut être remboursé. Il a le choix, ce qui est réconfortant. Mais quand même, les chiffres que je vous indiquent correspondent à une franchise de 1500 CHF par an non remboursés quoiqu’il arrive, et à la contrainte Medgate qui m’oblige à appeler d’abord mon assurance maladie avant d’aller chez le médecin. En un sens c’est très bien parce quelquefois, il suffit de l’avis du médecin qu’on a au bout du fil, et en plus, cette obligation-aide est possible à n’importe quelle heure du jour et de la nuit

          • Ah zut, faute d’orthographe plus bas et impossibilité de corriger! Tant pis! le monde ne devrait pas s’écrouler…enfin pas tout de suite.

          • Et rezut, ça n’était pas plus bas, mais plus haut. Je ne maîtrise pas les subtilités de la technique.

          • pour suivre le fil, suivez le cadre situé à gauche, il vous permet de remonter au commentaire principal et d’en suivre la hiérarchisation.

            Pour revenir à notre discussion, j’ai eu plusieurs témoignages de frontaliers français travaillant en Suisse qui préféraient , et de loin, votre système. Ensuite avec l’assurance privée, vous pouvez, comme avec une voiture, choisir votre niveau d’indemnisation, bien sûr en payant plus cher. J’imagine qu’une personne gagnant 3000 € , prélevée en France de 660 € pour une couverture de base, pourrait s’offrir le service « de luxe » à ce prix , dans le privé. Mais bon, allez faire comprendre ça à des gens qui vénèrent l’état, et qui pensent que tout est gratuit !

          • Pas du tout difficile.

            N’étant pas historien, je ne sais pas exactement quand le terme « assurances sociales » a été choisi;
            ce mauvais choix lexical a été abondamment exploité par les sophistes..

            Par exemple Karposi,pour justifier les « franchises médicales » a déclaré: »vous en connaissez des assurances sans franchise. »

            Je constate (sans m’en étonner) que vous ne répondez toujours pas à ma question.

            Diriez-vous que payer pour se faire soigner est preuve qu’on a la motivation nécessaire pour guérir ?

            Soit un système dépourvu de sécurité sociale.

            Celui qui veut vraiment guérir va accepter de payer très cher son assurance-santé,est-ce cela que vous avez en tête ?

          • M. Lormier, votre question est absurde ! on a toujours payé pour se faire soigner ! je ne vois pas où vous voulez en venir …

      • Une de mes amies proches a rédigé sa thèse de médecine sur la thématique du patient bénéficiant de la CMU. Elle a fait de nombreuses interviews de médecins spécialisés qui pratiquent le dépassement d’honoraires, et les témoignages sont édifiants. Je précise que l’amie en question est une « belle âme » qui avait déjà une opinion assez arrêtée sur ce qu’elle était censée trouver, à savoir des patients misérables victimes de l’avidité de certains de ses collègues. En réalité, la lecture de ces témoignages n’est flatteuse pour personne ; c’est vrai que les praticiens interviewés n’en sortent pas tellement grandis, mais les anecdotes qu’ils racontent vont presque toutes dans le même sens: les patients bénéficiant de la CMU apparaissent souvent comme des irresponsables qui pensent que tout est gratuit. Je pense pour ma part que s’ils devaient verser une somme symbolique, même ridicule, ils prendraient un minimum conscience de la situation. Dans une moindre mesure, c’est aussi quelque chose qu’on pourrait appliquer à l’école.

        • Eh bien, en Suisse, même quand on a dépassé la franchise (le maximum de franchise étant 2500 CHF), on doit payer 10% de la facture, histoire de ne pas oublier qu’on a quelques responsabilités et je ne trouve pas ça si mal que ça.

        • C’est bien vous qui nous parliez d’un professeur quasi psychotique qui au lieu de faire cours raconte sa vie?

          « Un véritable boulet…il a même menacé de se suicider en salle des professeurs ! »

          Lisant cela je m’étais fait deux réflexions:
          i) quelle belle illustration de l’esprit de charité;un vrai chrétien,comme on n’en voit peu de nos jours.

          ii) L’article signé par Brighelli dans Valeurs Actuelles nous apprend que l’Education Nationale a son propre hôpital psychiatrique;pourquoi votre collègue (« limite psychotique ») n’y est-il pas ?

          • Pour en finir avec le collègue psychotique (et je ne vois pas ce que la charité chrétienne, même évoquée par ironie, vient faire là-dedans): autant je peux éprouver de la compassion envers une personne réellement en détresse qui finit par se foutre en l’air, autant le chantage au suicide m’insupporte. C’est un procédé particulièrement pervers, assez voisin de ceux que pratiquent les terroristes. D’ailleurs, trois ans après, mon collègue ne s’est pas suicidé, preuve superfétatoire que sa menace n’était pas sérieuse. Et puis ça va comme ça avec la bonne mauvaise conscience: nous sommes tous dans une certaine mesure responsables de nous-mêmes. A part dans les cas de harcèlement, quelqu’un qui décide de se supprimer a des raisons profondes pour le faire. S’il passe à l’acte, eh bien c’est tragique, mais au moins il ne souffre plus (sauf si vous pensez qu’un châtiment éternel l’attend dans l’au-delà) et ce sont ceux qui restent qui en prennent plein la tronche. Il me semble d’ailleurs qu’à la fin de Phèdre, c’est quand même Thésée qui est le plus à plaindre.

          •  » Il me semble d’ailleurs qu’à la fin de Phèdre, c’est quand même Thésée qui est le plus à plaindre. »

            C’était extrêmement bien rendu dans la version de Phèdre mise en scène par Patrice Chéreau.

        • Une de mes amies proches…est une « belle âme »
          Vous même,êtes-vous une belle âme ? En général,les belles âmes ne se définissent pas comme telles.

          Si vous êtes loin d’être une belle âme comment une belle âme peut-elle être proche ?

          Sans doute votre bonté chrétienne…

          • Cher Lormier,

            au sujet de mon collègue, comment pourrais-je savoir pourquoi il n’est pas interné? Il y a aujourd’hui beaucoup de fous en liberté. Certains ont même de hautes responsabilités dans notre société et personne n’oserait venir leur courir après avec un filet à papillons modèle king size. Je pourrais d’ailleurs vous faire remarquer que j’en connais un rayon question enfermement vu que j’ai passé mes premières années dans un hôpital psychiatrique mais je serais sans doute pris en flagrant délit de raconter ma vie.

            Au sujet des « belles âmes », voir Hegel. Je n’en suis pas une ; je crois plutôt être une sorte de personnage catalytique: pour une raison qui m’échappe (certaines personnes prétendent que c’est à cause des motifs fantaisie que je porte sur mes T-shirts), les gens viennent spontanément me parler de leur problèmes, parfois très intimes. Je me fais souvent des amis comme ça, mais c’est vrai que je pourrais aussi bien me faire payer.

  31. @ Lormier, ( si je suis le fil à travers les méandres des réponses qui s’imbriquent, ce blog étant particulièrement mal conçu) je suppose que ces mots me sont destinés : « Je vous avais suggéré d’aller voir le site (non de lire un livre entier)on y trouve des extraits gratuits mais rien de croustillant. », je constate que vous ne perdez jamais votre sens de l’humour aussi vous apprécierez, du moins je l’espère, si je vous dis « I have other fish to fry »… Quant à la question de savoir si JPB serait le seul homme à avoir pénétré les secrets de l’âme féminine , là je vous trouve inquiétant (clin d’oeil) et je la nuancerais; en effet, que signifie « l’âme féminine » au singulier, n’est-ce pas un peu réducteur?

    • « I have other fish to fry » excellent

      oui les propos que vous citez vous étaient destinés

      J’ai mis « âme féminine » entre guillemets;on dit aussi « âme russe »

      Vous vous posez quelques questions sur la collection « romance »;des réponses à certaines d’entre elles se trouvent sur le site.

      Dans l’extrait que j’ai lu,il y a tout un travail sur discours direct (conversation entre deux personnages)/contrepoint au discours indirect:pensées de la narratrice.

      • je ne me pose pas de question sur la collection en elle même mais sur les lectrices…Sisyphe y a répondu d’une certaine manière…

        Pour en revenir à un autre sujet ou plutôt au souvenir d’Henri Alekan j’ai été très surprise de lire que vous n’aviez jamais vu le film « la Belle et la Bête »( je vous souhaite d’avoir l’occasion de le voir) , le travail sur la lumière y est vraiment exceptionnel mais en ce qui concerne Alekan il m’est difficile d’être objective pour des raisons affectives.

        • « je ne me pose pas de question sur la collection en elle même mais sur les lectrices… »

          Pas vous,pas ça…
          Vous faites exprès pour voir si je vais mordre à l’hameçon ?
          Si vous ne savez rien de ce que lisent ces dames, comment pouvez-vous élucubrer sur leurs motivations ?

          C’est tellement mord-moelleux que…

          • à votre avis?
            je serai tentée de vous dire vous avez tout compris… mais il y a semble-t-il « misunderstanding »…

            rassurez-vous, j’ai les hameçons en horreur car bien souvent ce sont ceux qui les utilisent qui s’y blessent , de surcroît ce serait faire insulte à votre intelligence, vous me permettrez de ne pas avoir cette vulgarité…

    • « ce blog étant particulièrement mal conçu »

      A mon avis,le Maître ne verra même pas cette phrase.

  32. Le 28 septembre 2018 à 1 h 07 min,elimal a dit :
    « La Belle et la Bête » … étant très curieuse, je me demande pourquoi vous n’avez jamais vu ce film?

    « Très curieuse » et aussi très perspicace;ce sera sans doute vous qui me donnerez la réponse.(si, bien sûr,vous vous intéressez à votre serviteur suffisamment longtemps) (sourire)

    Le petit film sur Alekan venait à l »appui de ma « thèse »;sans le jeu d’éclairages (ombres soulignant les pommettes,etc.) « The look » (ie Lauren Bacall) n’existe pas; on ne peut le voir qu’au cinéma. Ce qu’a vu Bogart,ce n’est pas « The Look » et c’est d’une femme en chair et en os qu’il est tombé amoureux.

    Quel est donc le mode d’existence,le statut ontologique de « the look » ?

    • je n’avais pas vu vos « posts » (quand je vous dis que ce blog est mal conçu… et JPB n’y est pour rien!) et vous ai répondu sur un commentaire précédent

    • « « Très curieuse » et aussi très perspicace;ce sera sans doute vous qui me donnerez la réponse.(si, bien sûr,vous vous intéressez à votre serviteur suffisamment longtemps) (sourire)
      vous me prêtez une qualité que je n’ai apparemment pas, donc je n’aurais sans doute jamais la réponse… Vous n’êtes peut-être pas sensible au lyrisme de Cocteau (…ce que je peux comprendre…) en ce qui me concerne ce film n’a d’intérêt que d’un point de vue purement esthétique et pour le jeu des oppositions ombres et lumières (qu’on apprécie d’autant plus si on coupe le son)…

    • Quel est donc le mode d’existence,le statut ontologique de « the look » ?

      une illusion d’optique et la réponse à un « désir »?la réponse n’est-elle pas déjà là, dans le terme « the look » ?

  33. PASSIONS NOCTURNES
    22 h 57 min —> 0 h 06 min,

    Dans BdÂ, elles s’éteignent et dégénèrent
    Entre pépères et mémères.
    Chez moi, elles sonnent le branle-bas,
    Mentulaires.
    Morne journée,
    A tous et à toutes !

  34. Je tenais à mettre mon grain de sel, moi aussi, y a pas de raison.
    Je n’ai rien à dire, certes, mais ça soulage.

  35. « La laine mouillée a une réaction exothermique »

    Dissuader quelqu’un de dégoiser sur les transferts énergétiques est aussi vain que de chercher à dissuader un analphabète de dégoiser sur la Princesse de Clèves.

    Comme disait l’Autre : s’il est vrai que tout ce qui est rigoureux est insignifiant, il ne s’ensuit pas que tout ce qui est vaseux serait, de ce simple fait, plein de sens.

    PS : l’apprentissage de la thermodynamique présente des écueils spécifiques redoutables. L’un d’eux tient dans ce que certains s’occupent de bordéliser ce que d’autres s’efforcent de préciser (babiologistes et mathoïdeux, notamment).

  36. C’est toujours très fugace le samedi matin… Le nombre de fois où je rétracte un com que j’étais en train d’écrire, pour une multiple infinité d’excellentes raisons dont la seule véritable est qu’il n’a pas voulu sortir du premier jet…imprévu…
    Quand je pense qu’ici y’en a qui pensent qu’un mauvais commentaire prévu vaut mieux qu’un bon commentaire imprévu…misère !

  37. Le problème, c’est que le prévu peut surgir d’imprévus et inversement… C’est quantique !

  38. À part ça, je sais plus, mais alors plus du tout du tout, ce que je voulais dire. Ça devait pourtant être bien, je suis sûr!

    • Au taf quand ça m’arrive y me disent ki faut pas s’inquiéter. Ça va venir, c’est comme la madeleine, ou la théorie des ancres en programmation neuro-linguistique…

      • Non, j’ai vraiment aucune idée pas la moindre !
        Pourtant je lis tout J-P, tous les romans New Romance pour en trouver… Ça s’obstine à pas venir…
        De nulle part ! Misère…

  39. Au taf ils m’ont dit d’adopter un canari et d’écrire sa bio en commentaires pour Bd sur mon smartphone tout en conduisant mon scooter de l’autre main.
    Pas khon !

  40. Il est amusant de traiter « l’âme russe » comme une substance.

    De même que écouter Wagner peut inciter certains à envahir la Pologne, écouter Rachma peut inciter certains à changer le papier peint détrempé.

    • le « détrempé »,stade ultime de l’humide ?

      i)La pluie ça mouille.

      ii) Léopoldine,je vois que tu mouilles;on y va ?

      le verbe « mouiller » n’a pas le même sens en i) et en ii)

  41. Un canari, un canari… Keskeucé ? comme dirait le Concombre…
    Ferdine il avait un perroquet, lui au moins !
    Maintenant avec mon obsession de faire des commentaires pleinement abstraits, donc sans personnages, ce serait un début…
    Evidemment, évidemment..
    J’y songe…

  42. Les commentaires sans personnages, c’est comme les romans sans personnages, c’est bien, d’ailleurs c’est mes préférés.
    Mais l’ennui c’est qu’on connaît jamais l’assassin à la fin.

  43. Bon je dois vous quitter pour filer à Lens sur ma motocyclette avec Cousine Elodie dans le panier adjacent et avec le Scapa dans la boîte à gants.
    Tchao !

  44. Ah oui, c’est ça que je voulais dire à propos de New Romance:
    VICTOR HUGO !
    Comment ce type, grand conteur, grand faiseur, grand blagueur, grand faux-cul, a-t-il pu séduire par ses romans de gare neuneux tant de peuplades admiratives, indique clairement le peu de qualité de jugement de l’espèce humaine …?
    Allez, Tchao !!!

  45. @JPB, merci d’avoir pris la peine de me répondre . Sociologiquement intéressante cette évolution des besoins et des désirs…

    • 1) « Gui est réapparu ensuite à la télévision chinoise, confessant « ses crimes » lors d’une séance d’autocritique dont le régime communiste est friand. »

      Chine:régime communiste,économie florissante.Comment ce fesse ?

      2) Diplomatie ,économie de moyens:comment la reine d’Angleterre a-t-elle signifié à la Chine que ses dirigeants étaient mal élevés ?
      par deux petits mots « bad luck »

      Lors d’une sortie de sa Majesté,lui est présentée une policière qui avait eu de grosss responsabilités lors de la visite d’Etat des Chinois.
      Commentaire de la reine: »bad luck » (pas de chance)

  46. Il y a peu abcmaths nous invitait à disséquer l’énoncé suivant:

    « L’Arabe est une langue comme une autre. »

    Comme il est actuellement beaucoup question de Tête de Noeud dans la presse,on voit réapparaître un grand classique:

    « …mettre fin au gâchis humain auquel conduit la sélection par l’échec… »

    Il y a des variantes bien sûr,car la merdification est un processus (nous sommes toujours dans le merdifiant,pas encore dans le merdifié) ;dans les variantes, on trouve toujours « sélection par l’échec »-expression qui retient l’essentiel de mon attention.

  47. Le communisme fonctionne à condition que ce soit des capitalistes qui tiennent les leviers de commande !

  48. Il faudrait éviter – voyez là une preuve de mon anti-communisme primaire et viscéral – que la France devienne une dictature communiste capitaliste !

  49. La gestion de l’assurance maladie pose la question des limites – quand il n’y avait ni médicaments coûteux ni traitement chirurgicaux compliqués, la question des soins se limitait à des questions de gestion de personnel.
    Ce n’est plus le cas …

    Vous connaissez le cas Vincent Lambert – les parents veulent le maintenir en vie contre toute espérance de guérison. C’est humainement compréhensible : l’amour parental est inconditionné.
    Mais il y a la question du coût – ils ne sont pas millionnaire semble-t-il et incapables d’assurer les coûts de la survie de leur fils qui peut vivre indéfiniment dans un état végétatif et coûter à la société des millions d’euros en pure perte !

    • Nous finissons tous par mourir.

      A la mort d’un individu,peut-être faudrait-il établir un bilan:combien a-t-il rapporté,combien a-t-il coûté ?

      En cas de solde négatif,que fait-on ? On demande aux descendants d’apurer le compte ?

      Et s’il n’a pas de descendants (exemple si c’est un homosexuel de stricte obédience.)?

      De toute façon,l’établissement du bilan en lui-même sera un casse-tête;s’il a beaucoup été soigné ,dans quelle colonne mettra-t-on les sommes correspondant aux soins ?

      Certes c’est une dépense,mais c’est aussi un revenu pour les médecins-lesquels ,grâce à ce revenu,ont alimenté l’économie productive et permis aux créateurs de richesses de créer des richesses.

      Excusez-moi,je commence à avoir la migraine,je laisse tomber.

      Appelez les dékhonomistes.

      • « En cas de solde négatif,que fait-on ? On demande aux descendants d’apurer le compte ? »

        C’est une très brillante idée de roman de politique-fiction. Allez-y !

  50. Lormier,

    Si les dépenses de santé croissent plus vite que ne croit le revenu d’une nation fatalement à un moment ou à un autre elles finiraient par absorber toute la richesse nationale ! Il faut savoir se mesurer à une réalité aussi déplaisante soit-elle ! Oui votre vie a un coût ! Nous ne vivons pas d’amour et d’eau fraîche.
    Pendant la seconde guerre mondiale en France la moitié du revenu national était réquisitionné par les Allemands – eh bien ! en France on a préféré laisser mourir de faim les malades mentaux plutôt que les biens portants (Camille Claudel par exemple).
    Ce fut une triste nécessité !

    Pendant ce temps Sacha Guitry dînait grassement chez Maxim’s en compagnie d’officiers allemands …et il n’était pas le pire profiteur de cette époque de disette pour le plus grand nombre.

    •  » elles finiraient par absorber toute la richesse nationale ! »

      Donc plus rien que des hôpitaux,des pharmacies etc.

      Pas moyen d’acheter une baguette;zéro boulangerie;zéro magasin d’alimentation.

      On ne s’alimente plus,tout le monde est mort.

      • Lormier arrêtez de me donner la corde pour vous pendre ! Je vais finir par être tenté … et l’étrange fruit ce sera vous ! Et on fera même pas de chanson pour célébrer vos vertus.

    • Zorglub parfois se fait adepte du commentaire minimaliste;à propos de « Pendez les Blancs »,il avait simplement écrit « Strange Fruit ».

      « Strange fruit » poème chanté (rendu célèbre par Billie Holiday) qui évoque des paysages champêtres :des Noirs lynchés et pendus aux arbres;ce sont des fruits étranges.

      Cette pratique était encore bien vivante en 1930 (peut-être plus tard).
      La chanson faisait scandale.

      La House Committee on Un-American Activities qui la considérait comme anti-américaine réussit à dissuader nombre de chanteurs de la chanter (Billie Holiday,malgré les intimidations, continua.)

      Qu’est-ce qui faisait scandale dans cette chanson ? En quoi était-elle anti-américaine ?

      Ce n’était pas un appel au meurtre,ni une incitation à la haine raciale;c’était simplement une évocation poétique d’une réalité contemporaine de la chanson:oui au vingtième siècle,on continuait à pendre des Noirs,éventuellement après lynchage et mutilation.

      Le scandale était là:montrer le réel, c’est attaquer l’Amérique.

      Plus tard, phénomène comparable avec Stanley Manning,traître..

      • Mauvais parallèle:
        1- Nous ne sommes pas aux USA;
        2- La haine des noirs importés ne tient aucun compte de l’histoire, la vraie, celle qui raconte l’endémisme africain des guerres tribo-raciales, l’esclavagisme institutionnel instauré par les tribus arabes depuis 1000 ans, l’effacement volontaire de tous les progrès sanitaires d’origine européenne, etc.
        3- Ces gens-là, petits caliméro sociétaux, devraient plutôt revoir leur raisonnement et agir comme toute personne importée: se plier à la règle locale et faire ce qu’il faut pour avoir une vie digne ( les bains).; cf « mode de vie en terre d’islam, Arabie Saoudite p.e »

        • Mauvais parallèle:
          Je vous arrête tout de suite:parallèle entre quoi et quoi ?

          Toute droite est parallèle à elle-même,peut-être…

        • Cher M. sisyphe, vous vous méprenez ! l’histoire de l’Afrique est bien résumée dans de grands films animaliers comme Babar, ou le Roi Lion, qui donnent aux colonisateurs une leçon de vivrensemble : tout le monde s’aime, et se fait des bisous !
          Et il ne faut pas non plus, croire, toutes ces contre-vérités, et ces méchancetises, colportées par les ennemis du peuple, sur une prétendue traite arabe. Ne vous laissez pas abuser …

  51. Physique de la vie quotidienne:des passoires hémisphériques,conoïdales et mammoïdales.

    a) une situation-problème
    (Lormier,on le sait fait son café dans une cafetière à piston.)

    Une fois terminé la préparation, reste à jeter le marc.

    Je ne venais pas à bout du marc;le marabout de mon village s’est déclaré incompétent.

    Versé dans une passoire hémisphérique le mélange eaa-marc reste assez uniformément humide et collant;pour s’en débarrasser et le mettre à la poubelle,il faut encore racler le fond de la passoire etc.

    b) Miracle:si vous versez un mélange marc-eau dans une passoire conique (en fait plutôt mammoïdale dans mon cas),vous avez le bonheur de voir que l’eau qui s’écoule en mince filet par la pointe est faiblement colorée.

    Drainage efficace;ensuite on se débarrasse facilement, par un geste brusque, du marc passablement asséché.

    Je suppose que dans la passoire mammoïdale (ou,idéalement conique), les grains de café sont plus tassés dans la partie pointue et donc ne laissent passer que l’eau (plus quelques grains minuscules…mais c’est loin d’être une explication complète.)

    Je n’ai ni labo,ni physicien sous la main…

    • D’accord pour le marc de café vous êtes un expert de la récupération ! Un écologiste en chef qui voit l’avenir dès potron-minet …

      • Pas un écologiste;simplement un malheureux qui en avait marre du marc et qui grâce à la passoire mammoïdale,voit sa souffrance allégée.

        Si en plus,ça me permettait d’apprendre un peu de physique…

    • Je n’ai ni labo,ni physicien sous la main…

      Et plus de bonne-femme…

      Elle vous aurait expliqué avant que vous vous essayez à cet exercice qui semble vous être tout nouveau : Rincer le filtre métallique même plein de votre cafetière en laissant couler un filet d’eau empêche le marc en s’écoulant dans la canalisation de boucher votre évier.

      Voyez-vous, je vous lis et je me contre-fiche que vous ne répondiez pas.

    • Penchez-vous sur ce qu’est la thixotropie.

      Wiki vous aidera et vous donnera quelques exemples édifiants de ce que peuvent être des fluides non newtoniens.

      • Merci pour cette référence…J’ai l’impression qu’il s’agit surtout de fluides visqueux (yaourt,ketchup…)

        Mon problème concerne le marc de café,matière granulaire.
        Il est vrai que le café contient plus ou moins de matières grasses ou « huileuses ».

        La différence de comportement du mélange marc-eau selon que la passoire est hémisphérique ou conique est vraiment impressionnante.

        Disons que j’ai largement résolu mon problème pratique…mais que l’explication scientifique du phénomène m’intéresserait.

        Il faut observer l’homme dans son milieu;la matière lui est hostile;tout ce qui prend forme granulaire tend à sédimenter,à s’insinuer dans le carrelage dans les rainures du parquet etc.

        John Updike raconte cela très bien dans Les sorcières d’Eastwick.

        Si au moins les joints avaient une forme convexe…si des forces électrostatiques(ou que sais-je ?) repoussaient des rayonnages de ma bibliothèque la poussière !

  52. Les écologistes si on les entend bien – et on n’entend qu’eux – auraient une double-vue de l’avenir tandis que nous pauvres infirmes cérébraux ne serions que des consommateurs basiques.

    Je suis heureux de fréquenter grâce à Bonnet d’âne un devin du marc de café robusta.

  53. Ca y est : on m’a encore pris pour Eric Zemmour le crispant !

    Non ! non ! Je n’ai ni un destin ni un suicide français dans la poche … je suis juste la gorge profonde de l’humanité !

  54. Les gens qui ont une méthode pour avoir réponse à tout sont ou des idéalistes ou des cyniques.
    Sacha Guitry pratiquait un théâtre du cynisme avoué afin de mettre les rieurs de son côté. Le cynisme d’Oscar Wilde était d’une autre nature plus paradoxal, plus intellectuel.
    A l’inverse Charles Péguy répondait à toutes les questions par son intransigeance têtue. C’était admirablement mortel !

    C’était une digression littéraire – la digression c’est ce qui reste quand on a renoncé à l’intelligence parfaite.

    • Bonjour petit Troll

      Tu parles de Sacha Guitry, l’homme qui a écrit cette pensée fort juste :
      Dans les histoires d’amour, l’un s’ennuie, pendant que l’autre souffre.

      Il y a cette anecdote sur Guitry disant à une de ses nombreuse épouses :
      Sur ta tombe, on écrira cette épitaphe :
      Enfin froide
      A quoi l’épouse répondit :
      Et sur la tienne :
      Enfin raide !

      Effectivement, si Guitry était impuissant, suivant cette légende urbaine, il devait souffrir, pendant que sa partenaire s’ennuyait par manque de jouissance.

  55. La Gaucherie Sinistro Nihiliste a revêtu le manteau noir islam sur les guenilles stalinonazi -hyénes, et elle s’étend sur l’Europe, USA, et jusqu’à Israël , et jusque dans les consciences.
    Dans quelques décennies, aprés le passage des criquets puants, les résistants seront des SURVIVANTS au milieu des esclaves. Ils chercheront dans les ruines fumantes de Versailles, des reliques.
    Leurs enfants auront oublié, car les livres et les peintures auront été brûlés.
    Les plus lucides se demanderont alors et trop tard , quelle fut la nature du PROJET de leur Dieu Al Stn, dieu d’Amour et de Paix.

    Cf Zemmour : « Il y a effacement de l’Histoire, pour permettre le remplacement d’un Peuple ».

    Que vous le vouliez ou non, ôôôh gens intelligents !

    • – La hyène
      – Les rats dixit une célèbre polémiste juive italienne Oriana Fallaci.
      – La face de Musaraigne de Zemmour dixit je ne sais qui !

      Remarquez que toute cette ménagerie nous rapproche de Jean de La Fontaine qui contournait les interdits de son temps par ses apologues animaliers.

  56. Jean de La Fontaine avait une délicatesse de ton et des ornements du langage qui donnaient le « la » avec plus de justesse qu’aucune oreille des lettres de son temps.

  57. Le 29 septembre 2018 à 15 h 58 min,Pheldge a dit :
    M. Lormier, …je ne vois pas où vous voulez en venir …

    Nous en sommes arrivés au point où toute explication supplémentaire de la part de Lormier ne ferait qu’accroître votre perplexité.

    Je vais tenter une manœuvre pédagogique,qui peut fonctionner (si vous avez vraiment le désir de comprendre): cherchez par vous-même.

    • je comprends que n’ayant aucun argument valable à m’opposer, vous cherchez à déplacer la discussion. Notre système de protection sociale, déresponsabilise, et induit de ce fait des comportements abusifs.
      Et en même temps, ceux qui ont conscience de ce qu’ils paient, ont envie « d’en avoir pour leur argent* « et abusent à leur tour. C’est sans fin, le déficit se creuse, et on rembourse de moins en moins, tout en payant de plus en plus. Si ça vous satisfait, moi, pas !

      *j’ai connu une psychologue scolaire, pas vraiment dans le besoin (je vous rappelle qu’à la Réunion vous touchez 53% en plus) qui se faisait prescrire par une amie toubib, des préparations pharmaceutiques, remplaçant divers produits cosmétiques …

      • « Le déficit se creuse »????
        Le fait qu’on rembourse de moins en moins et paye de plus en plus est avéré mais fin 2018 les comptes de la sécu devraient être à un quasi équilibre (à quel « prix »???!!!!) voici un article parmi tant d’autres:
        http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/06/05/20002-20180605ARTFIG00256-apres-vingt-ans-de-deficit-la-securite-sociale-en-quasi-equilibre.php
        intox?

        Le clivage « pauvres -riches » face à l’accès aux soins est lui, de plus en plus grand…doit-on s’en réjouir?o
        Quand aux abus de prescriptions, ils sont de plus en plus rares .Interroger un médecin sur sa »liberté » de prescription vous seriez surpris de sa réponse.
        Mais il est vrai que la situation à la Réunion est très différente de la métropole n’est-ce pas?
        Bref… ce débat est stérile…

  58. – Le sexe pour échapper à la mort.
    – La mort pour échapper au sexe.

    Et on recommence …

    • Pauvre petit troll
      Tu es vraiment merdique avec Éros et Thanatos
      Dans ton cas, le suicide, intellectuel ou physique, n’est plus une option, mais un impératif catégorique
      Bien le bonjour à ton employeur : la police de la pensée

    • Pierre Driout :
      Pseudonyme d’une cyber-patrouilleuse de la police de la pensée.
      Matricule d’agent de la police de la pensée : 314.159
      Affectée en 2018 au flicage du blog du Prof JPB, aux fins de détection des déviationnistes

      Pierre Driout met du vieux pain sur son balcon
      pour attirer les moineaux, les PIGEONS !

  59. Réponse tardive à elimal : nous ne supplémentons pas les animaux à vocation viande en B12, en élevage extensif traditionnel ! En aucune manière ! Ils n’en reçoivent pas un µg de la naissance à l’abattage, sauf cas pathologique, et ne souffrent pas d’anémie puisqu’ils vivent en symbiose avec des bactéries qui la synthétisent et c’est ultra rarissime qu’il y ait carence. Chez les ruminants, la B12 est synthétisée par la flore ruminale et absorbée par i-ceux dans l’intestin grêle; chez le lapin par la flore colique puis caecotrophie.
    https://www.vivelab12.fr/dou-vient-la-vitamine-b12/

    • Merci merci dobolino d’avoir répondu même tardivement ,je vais pouvoir contredire un véto vegan qui distille habilement de fausses infos… Croyez vous que le véganisme entraîne la mauvaise foi ? (Petite précision je ne suis pas végane mais végétarienne parce que je n’aime pas le goût de la viande) par contre vous ne contredisez pas que la carence en B12 entraîne des troubles psychotiques et de l’humeur… Au plaisir de vous lire

    • Cependant dobolino , je viens de réaliser en lisant l’article auquel vous renvoyez que je ne pourrais que partiellement contredire ce véto en effet je viens de lire dans cet article les propos suivants :
      « Les entreprises productrices de vitamine B12 sont peu nombreuses dans le monde ( j’efface la liste pour ne pas faire leur promo)
      Tous les élevages n’ont pas recours à la supplémentation en B12, mais la majorité de la production mondiale est destinée à l’alimentation de certains animaux (volailles et cochons principalement), parce qu’elle permet d’augmenter la rentabilité de ces filières : administrée avec un cocktail d’autres nutriments, une vitamine B12 de qualité inférieure (impure) permet de végétaliser l’alimentation des animaux, ce qui a pour effet d’abaisser les coûts de production. »
      Je suis très perplexe mais j’ai confiance en votre avis et apprécie la précision que vous m’avez apportée.
      Bonne soirée à vous.

      • Je ne travaille qu’en élevage traditionnel, en dehors de mon activité petits carnivores de compagnie. Les carences en B12 y sont toujours liées à des pathologies de la digestion. Et oui, les vegans, habitants des villes sont des ignorants, souvent de mauvaise foi en plus.
        Nous ne vivons pas dans le même univers;

        • Bonsoir Dobolino,
          Il est a craindre effectivement que des univers de plus en plus hermétiques ne se créent…
          Vous manquez vraiment sur ce blog mais je vous comprends de plus en plus et m’interroge sur le fait de redevenir une lectrice silencieuse.

  60. Pour les bouquins dont parle JPB, c’est du Harlequin nouvelle mouture, semble-t-il. J’en ai lu dans ma jeunesse, des Harlequins et aussi Delly et Berthe Bernage. Barbara Cartland, aussi. Pour le reste …. un peu de créativité et d’imagination.
    Là, je suis en pleine exploration des éditions Gallmeister. Rien à voir mais autrement plus à mon goût. https://www.gallmeister.fr/

  61. Pour les belles âmes:un discours d’un travailliste âgé de 91 ans qui raconte comment on mourait,sans soins ni analgésiques dans l’Angleterre des années 30,avant la création d’un service de santé publique. (prononcé en 2014).

    Pour les moches âmes,ça reste intéressant du point de vue linguistique:un anglais riche et pur,une diction classique;qui parle encore aussi bien l’anglais?
    Il n’y a pas que les Français qui assassinent leur langue.

    https://www.bbc.com/news/uk-politics-29345395

    • Si on retient de ce discours cette très belle phrase qui le résume parfaitement :

      « We must never ever let the NHS free from our grasp, because if we do, your future will be my past. »

      Est-on une moche ou une belle « âme »?

      • L’humanité ne se divise pas en deux:moches âmes et belles âmes,n’est-ce pas ?

        Je résume en quelques mots la pensée des adversaires de la sécurité sociale: »si on arrêtait de soigner les pauvres,nous serions plus riches. »

        • Je salue le courage de votre don-quichottisme en ces lieux !vous avez une patience que je vous envie, comment faites vous pour préserver votre énergie ?

          • Franchement je n’ai pas d’avis affirmé.
            soit vous êtes complètement détaché du débat et ce n’est qu’un jeu mais j’en doute , vous n’avez pas un tel cynisme ,soit vous êtes fidèle à vos convictions et y puissez votre énergie.

          • Et beaucoup d’autres raisons… Mais je m’autorise à croire que vous détestez par dessus la  » c….rie’ …

          • Le « don-quichottisme » ? expliquez ? quel triomphe y a t-il, à tenter de convaincre une assistance déjà acquise à sa cause ?

    • « Florence Nightingale prouva que 90 % des patients des hôpitaux de Londres trouvaient la mort contre seulement 60 % pour les malades ne se rendant pas à l’hôpital. »

      Bon !! disons qu’il valait mieux éviter les hôpitaux londoniens au 19e siècle !

      • Ignaz Semmelweis July 1, 1818 Buda, Kingdom of Hungary (now part of Budapest, Hungary)
        Died August 13, 1865 (aged 47)

        obstétricien à Vienne,s’étonnait que des femmes accouchant dans la rue soient moins souvent sujettes à la fièvre puerpuérale que celles accouchant à la clinique 1,lesquelles l’étaient davantage que celles accouchant à la clinique 2;il fit des observations précises et quoiqu’il ne comprît pas vraiment ce qui se passait (on ne savait encore rien des microbes,bactéries etc.) aboutit à une mesure pratique simple:les accoucheurs et accoucheuses devraient se laver les mains avec une solution de sa composition;de cette façon,il réduisit la mortalité des parturientes de manière impressionnante.

        Deuxièmement,si vous regardez le film vous verrez qu’on vous parle des années 30 du vingtième siècle;que pensez-vous de cette cancéreuse, de toute façon incurable, qui ne pouvait se payer de la morphine pour apaiser sa douleur.

        Une qui manquait de motivation ?

        • Il me semble que l’histoire c’est dans le même hopital, à Vienne: un service de sages-femmes fait les accouchements; dans un autre ce sont les étudiants sortant de dissection qui les font.
          Dans le second service, le taux de mortalité est trois fois plus élevé que dans le premier.
          Semmelweis sera pourtant fortement critiqué et même renvoyé!

          • Oui c’est exactement cela;je n’arrive pas à remettre la main sur le livre où j’ai lu cette histoire;il pnsit qu’il y avait une espèce de poison dans les cadavres;il tenait tant à son idée (qu’il fallait se laver les mains)dont on avait tendance à se gausser qu’il en fit une obsession,écrivant lettre sur lettre…à tel point qu’il fut interné.

            Dans la France socialiste on s’est mis à fermer des maternités sous prétexte qu’elles étaient trop petites,manquaient de pratique etc…

            Résultat: de plus en plus de femmes accouchent dans leur voiture,sur des parkings etc…

            Avec un peu de chance,elles se font aider par un pompier.

            Je pense que cette politique audacieuse sera continuée par Macron.

            En tout cas voilà qui responsabilise les femmes enceintes.

        • Lire absolument la Vie de Semmelweis par Céline — c’est sa thèse de médecine. Je me bidonne chaque fois que je pense à la tête de son jury lisant ce pamphlet anti-establishment.

      • merci au capitalisme triomphant, qui a permis une élévation constante du niveau de vie, de la santé et de l’éducation !
        Merci à ce même capitalisme, de financer des campagnes de lutte contre le VIH en Afrique, via la fondation Bill Gates. La création de richesse que vous raillez régulièrement, sert à ça, M. Lormier, entre autres. Pas à remplir des piscines de pièces et de billets pour s’y baigner, comme Picsou. 😉

        • je ne raille pas « la création de richesses »,je demande simplement une définition.

          Un jour,n’en pouvant plus,vous avez craché le morceau:vous avez planté votre boîte;bien sûr,c’était pas votre faute,c’était à cause de Hollande.

          Or,
          i) d’autres boîtes que la vôtre étaient florissantes à la même époque
          ii) quand on voit votre façon de raisonner,votre mépris pour les chiffres etc. on ne peut s’empêcher de penser que dirigée par vous toute entreprise est vouée à la faillite.

          Donc,êtes-vous un créateur ou un destructeur de richesses ?

    • Lormier, puisque vous semblez faire une fixette sur cette expression, j’explicite ce que j’ai écrit plus haut: c’est une référence pédante à Hegel qui signifie simplement que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Je ne suis certainement pas pour la suppression de la Sécurité Sociale, qui est une invention merveilleuse dont la France peut être fière ; je dis juste que c’est un système qui peut être facilement perverti, et de fait, il l’est! Responsabiliser les gens en leur demandant de verser une somme symbolique me semble une bonne idée, même si c’est évidemment insuffisant pour résoudre le problème.

        • Merci pour votre réponse.

          Apparemment,vous ne vous définiriez pas comme une « belle âme » (qui ,d’ailleurs, le fait ?)

          Mais une de vos amies « proches » en est une;c’est un peu curieux.

          A Guantanamo,une tentaive de suicide était considéré comme un acte de guerre dissymétrique.

          Un de vos collègues « limite psychotique »  » menace même de se suicider en salle des professeurs »;vous ne semblez considérer en cette affaire que les désagréments que cette annonce pourrait causer.

          Attitude peu charitable.

          Je ne comprends pas l’expression « responsabiliser les malades »;en quoi est-on responsable d’une grippe ou d’une appendicite ?

          • Je vous ai répondu plus haut, mais la réponse s’est perdue dans le labyrinthe arachnéen du blog. La revoici, en deux temps, et dans l’ordre chronologique:

            « Cher Lormier,

            au sujet de mon collègue, comment pourrais-je savoir pourquoi il n’est pas interné? Il y a aujourd’hui beaucoup de fous en liberté. Certains ont même de hautes responsabilités dans notre société et personne n’oserait venir leur courir après avec un filet à papillons modèle king size. Je pourrais d’ailleurs vous faire remarquer que j’en connais un rayon question enfermement vu que j’ai passé mes premières années dans un hôpital psychiatrique mais je serais sans doute pris en flagrant délit de raconter ma vie.

            Au sujet des « belles âmes », voir Hegel. Je n’en suis pas une ; je crois plutôt être une sorte de personnage catalytique: pour une raison qui m’échappe (certaines personnes prétendent que c’est à cause des motifs fantaisie que je porte sur mes T-shirts), les gens viennent spontanément me parler de leurs problèmes, parfois très intimes. Je me fais souvent des amis comme ça, mais c’est vrai que je pourrais aussi bien me faire payer.

            Pour en finir avec le collègue psychotique (et je ne vois pas ce que la charité chrétienne, même évoquée par ironie, vient faire là-dedans): autant je peux éprouver de la compassion envers une personne réellement en détresse qui finit par se foutre en l’air, autant le chantage au suicide m’insupporte. C’est un procédé particulièrement pervers, assez voisin de ceux que pratiquent les terroristes. D’ailleurs, trois ans après, mon collègue ne s’est pas suicidé, preuve superfétatoire que sa menace n’était pas sérieuse. Et puis ça va comme ça avec la bonne mauvaise conscience: nous sommes tous dans une certaine mesure responsables de nous-mêmes. A part dans les cas de harcèlement, quelqu’un qui décide de se supprimer a des raisons profondes pour le faire. S’il passe à l’acte, eh bien c’est tragique, mais au moins il ne souffre plus (sauf si vous pensez qu’un châtiment éternel l’attend dans l’au-delà) et ce sont ceux qui restent qui en prennent plein la tronche. Il me semble d’ailleurs qu’à la fin de Phèdre, c’est quand même Thésée qui est le plus à plaindre. »

            Enfin, pour la « belle âme » de mes amis, il était sans doute inutile de préciser qu’elle m’était proche. C’est un détail que j’avais au départ apporté parce que je voulais expliciter les circonstances qui m’avaient amené à lire sa thèse: elle m’avait fait suffisamment confiance pour me demander de la relire ; c’est une information que je n’avais finalement pas donnée. Maintenant c’est fait.

            Je pense que vous avez très bien compris ce que disais: je n’ai pas parlé de responsabiliser « les malades ». La responsabilité ne se situe pas envers la maladie mais envers la Sécurité Sociale. Exemple tout simple tirée de la thèse en question: un gosse de douze ans, enfant d’une patiente CMU, obèse et diagnostiqué pour l’apnée du sommeil. Le toubib lui prescrit un appareil à ventilation et pression continue, ainsi que des séances de sport avec un coach pour perdre du poids. Le tout aux frais de la princesse, y compris les tickets de bus pour se rendre à la salle de sport. D’après le témoignage du toubib, le gosse n’y est jamais allé et ne porte pas le masque respiratoire. Un gâchis intégral pour la santé du patient et plein d’argent foutu en l’air.

            Enfin, vous pouvez bien penser ce que vous voulez de moi à partir de ce que j’ai écrit sur ce blog. Nous mettons tous nos relations dans des cases parce que c’est comme ça que notre esprit fonctionne, mais je vous rappelle tout de même que c’est un raccourci facile, et que pour l’exprimer avec les mots de l’analyse transactionnelle: il y a plusieurs « états du moi. »

            Bonjour chez vous.

  62. La terreur des hôpitaux n’avaient pas cours qu’en Angleterre – en France aussi les pauvres redoutaient comme la peste ces fameux lieux d’asile.

    • n’avait !

      Quand je pense que Toto me traite de Troll alors que je corrige même mes fautes de conjugaison !

  63. Boucheries, charcuteries interspécistes (suite)

    https://www.lejdd.fr/jdd-paris/faut-il-rendre-hommage-aux-animaux-soldats-3763400

    Au milieu de toute cette pâtée, le clébard-secouriste * soupirait d’aise en marmonnant « que d’os ! que d’os ! »

    * pendant ce temps, le clébard-estafette allait de trou d’obus en trou d’obus en s’y lovant en chien de fusil pour tenter de ne pas se faire mettre un deuxième trou de balle. Parfois les balles avaient le bon goût de ricocher sur la sacoche.

  64. Le khlordékhone, molécule bananière, devrait se nommer sur la base de « décachloropentacyclo décanone » *. Du coup, on a préféré l’appeler képone.

    Les chimistes se réunissent régulièrement pour banqueter sous couvert d’améliorer la nomenclature des saloperies qu’ils fourbissent pour le bien de l’humanité.

    * j’ai supprimé le numérotage d’emplacement pour rendre la lecture moins malaisée…

  65. Au sujet du trollisme (et dépendances).

    J’avais dans les années 1970 au collège des Martinets à Rueil un professeur de mathématiques qui s’appelait Madame Vibien – toujours tirée à quatre épingles. Un jour un élève découvrit son prénom : Pierrette !
    Ce qui la mit dans une rage folle …

    • Vous n’avez jamais vécu loin de Rueil ? Vous n’êtes jamais allé à San Culebra del Porco ?

  66. L’amour est une chose décidément étrange …

    Kim Jon Un serait tombé amoureux de Donald Trump ! Le petit gros et la grande blonde … quel couple fantasque !

  67. La fac de Nanterre instaure des cours de français pour ses étudiants en licence.

    L’Université Paris Nanterre va mettre en place des ateliers de remise à niveau pour les étudiants qui ne maîtriseraient pas totalement les règles orthographiques et grammaticales. 

    L’Université Paris Nanterre investit pour la rentrée. Grâce à des aides financières et des partenariats avec d’autres facultés, associations et organismes publics, elle va lancer cette année quatre grands projets destinés à ses étudiants, rapporte Le Parisien.

    Parmi ces nouveautés, la faculté va instaurer des ateliers de remise à niveau en langue française.

    « On constate, comme dans toutes les facultés, que des lycéens arrivent sans avoir le niveau en français. Ils peuvent être de bons étudiants par ailleurs, mais cette faiblesse à l’écrit peut être discriminante pour la suite de leurs études », observe Baptiste Bondu, directeur du cabinet du président de l’université.

    Ainsi, les étudiants intégrant une licence vont être soumis à des tests en français. Ceux ayant fait preuve d’importantes lacunes seront orientés vers les ateliers de remises à niveau dirigés par des enseignants et une association.

    https://www.bfmtv.com/societe/la-fac-de-nanterre-instaure-des-cours-de-francais-pour-ses-etudiants-en-licence-1527622.html

  68. « Je salue le courage de votre don-quichottisme en ces lieux !vous avez une patience que je vous envie, comment faites vous pour préserver votre énergie ? » (Soeur Elimal des peines perdues)

    Peuchère !
    Pauvre Elimal, j’ai de la peine à lire de telles bêtises.
    Ne sais-tu toujours pas, à ton âge, que les questionnements qui ont des réponses ne sont pas les bons questionnements ?
    Si j’en avais le pouvoir, (hélas, je ne suis pas chirurgien de génie) je me saisirais de toi et te grefferais un cœur plus petit, un cerveau moins romantique, une sensibilité plus mature.
    Mais peine perdue, tu aurais de plus, l’impression, stupide, de perdre au change.

    • Si je prends la peine de VOUS (l’emploi des majuscules se passe d’explications) répondre c’est parce que , vous me provoquez (pour une fois) à la voie directe.Permettez que je « partage » votre peine mais à votre endroit! En effet, je suis franchement gênée que vous m’attaquiez dans l’unique but de vous en prendre à une autre personne… je n’aurai pas la grossièreté de vous rappeler que nous sommes dans le virtuel, virtuel que vous semblez ne plus distinguer du réel…Vous me peinez franchement car je vous pensais beaucoup plus fin…Il faut croire qu’effectivement je me trompe …
      Ne gâchez pas votre intelligence et votre talent à des provocations inutiles et
      surtout ne gaspillez pas votre énergie à réagir à ces propos , je n’en vaux pas la peine.

  69. RESISTANCE
    Camarades,
    Nous résisterons à deux dangers, aux conséquences dramatiques incommensurables :
    – la connerie humaine(*), infinie comme disait le Grand Albert,
    – à la déshydratation organique mal vécue, comme disent mes amis Écossais de la distillerie Bowmore (de sacrés lutteurs !)
    (*) voir plus haut.

  70. Elimal, je n’ai pas le temps de venir; Si j’en avais le temps, je reviendrais volontiers mais je suis sur d’autres combats ces temps-ci. Un retour de printemps, de l’énergie à revendre, plein de projets et d’investissements.
    Et le soir, je lis mes Gallmeister.

    PS pour Dugong : Royal Canin a commencé avec des croquettes au bœuf qui étaient en fait essentiellement composées de viande de ragondin, facile à trouver gratuitement en Camargue. C’est un confrère qui a créé cette usine d’aliment.

      • je mentionnais la carence en B12 chez l’humain (troubles psychotiques et de l’humeur)…Chez les animaux je n’en ai aucune idée , merci pour le lien…

        Bonne lecture à vous , n’oubliez pas de revenir de temps en temps…

    • Les bataves et le ragondin (suite)

      Merci pour cette mis en perspective de l’utilité du ragondin, brave bestiole injustement mise au ban du règne animal pour comportement excessivement dégradant.

      Il y a quelques années, des amis bataves ayant décidé d’installer une piscine « naturelle » (filtration par les plantes et tout le toutim) sur leur vaste domaine furent bien décontenancés de voir leur belle installation bordélisée par quelques ragondins ravis de l’aubaine de cette eau bonne. Le problème fut résolu avec des pièges et des clôtures, un déchirement pour ces amoureux de la nature et de l’immigration libre.

      • Moins onéreux que l’installation de pièges et clôtures, l’installation d’enceintes aux abords de la piscine diffusant un live d’AC/DC par exemple, le volume poussé au maximum ; déménagement précipité garanti des locataires. Technique très efficace valable également pour déloger des blaireaux en ayant pris soin de placer l’enceinte à l’entrée du terrier…

          • La limite se fixe sur tout ce qui supportable à l’audition pour vos proches et vous même. Il serait fâcheux que l’expérience se solde par un suicide collectif.

  71. Bon, Hervé nous fait l’impasse sur le compte-rendu de sa visite dominicale … Yasushi Inoué « Le maître du thé » au menu ce soir, et ce ne sera pas sans avoir une pensée pour notre spécialiste en la matière.

    • à Gus
      Merci pour votre réponse substantielle;il serait présomptueux de ma part de prétendre vous avoir,par mon insistance,conduit à développer votre réflexion.

      L’obésité,problème médical complexe;un riche obèse (il y en a,mais cette maladie est plus répandue chez les pauvres) aura généralement tendance à suivre les prescriptions de son médecin qu’un pauvre.

      Le spécialiste qui déplore que sa patiente ne soit pas allée en salle de sport pour maigrir doit bien savoir (comme n’importe lequel de ses confrères) que l’obésité a souvent des causes psychiques…

      Un cas d’obésité de « riche » qui m’intéresse est celui d’Alexandre Adler (ancien communiste,puis chroniqueur au Figaro, »historien » qu’on a beaucoup vu à la télévision etc…et qui n’a cessé de prendre du poids au cours de sa carrière.)

      Je suis tombé sur des textes qu’il écrivit dans sa jeunesse (époque où il n’était pas encore obèse);il y est beaucoup question de « haine de soi »,thème récurrent de ses écrits ultérieurs.

      Eprouve-t-il ce sentiment (dont il parle si souvent) ?
      Son obésité ne serait-elle pas le résultat d’une somatisation ?

      Je suppose que notre « penseur » a largement les moyens d’aller s’allonger sur un divan (avec sommier renforcé,évidemment);il n’aura donc pas (encore) rencontré le bon psychothérapeute.

      Une fillette de douze ans obèse et fille d’un créateur de richesses aura plus de chances de guérir que la malheureuse que vous citiez:on la mènera chez le pédopsychiatre (pour des séances non remboursées,éventuellement.)

      Je souscris totalement à la phrase d’elimal:il y a bien en France,une médecine de riche et une médecine de pauvre;l’écart entre les deux ne cesse de croître.

      Enfin votre amie proche qui est une belle âme est-elle toujours proche ? Avez-vous entrepris de lui faire voir ses erreurs, de réformer sa conception du monde ?

      • « une médecine de riche et une médecine de pauvre » … ah bin nous y voilà, c’est la faute à l’ultra turbo libéralisme non ?
        Personnellement, j’ai connu des fortunes diverses, et j’ai toujours reçu le même niveau de soins. J’ai subi plusieurs hospitalisations, à différentes époques, et j’ai été soigné avec des personnes de milieux très différents.
        Établir l’inéquité d’un système de soins, en se fondant sur « qui va voir un psy » et qui ne peut y aller, est un raccourci simpliste.

      • Lormier, je me demande pourquoi cela peut tellement vous intéresser, mais, oui, c’est toujours une amie proche, et si j’étais assez puéril pour recourir à de telles catégories, je pourrais presque aller jusqu’à dire que c’est ma meilleure amie. Elle a sa vision du monde ; j’ai la mienne ; nous nous entendons pourtant très bien. Vous n’avez pas des amis comme ça, vous?

    • Emmanuel Macron à Saint-Martin île des Caraïbes : très à l’aise avec les petits négrillons, il les cajole, les flatte, les caresse … je ne sais pas s’il tapotait la joue des membres du directoire de la banque Rothschild ?

      • Je ne sais pas.

        Ce qui m’avait frappé,c’est l’air de concupiscence avec lequel Minc décrivait ce jeune homme si « charmant » qui faisait si bien son métier de banquier,un « métier de pute » (dixit Minc).

        La présidence a publié un communiqué:Benalla n’est pas l’amant du Président.

        Dans le supplément du Monde Castagné a eu droit à deux pages;il dit que dans sa relation avec le président,il y a une « dimension amoureuse ».
        Aragon s’est mis à aimer les jeunes gens en vieillissant.

        En plus,il est beau mec,dit de Castagnié un collaborateur.

        Vérité en deçà du périnée…

        Ecoutez la chanson « Je suis comme je suis… »

        Toufriquet s’en est souvenu;sa mère et sa maîtresse ont dû la lui passer souvent.

        • Aragon n’a pas attendu l’âge mûr pour aimer les hommes… Il me semble même avoir lu je ne sais plus où qu’il avouait ne jamais avoir été au meilleur de ses performances avec Elsa, pourtant censée être l’amour de sa vie.

    • « j’ajoute un clin d’œil et un sourire »

      Continuum animal espèce humaine;je ne sais si vous étiez là au moment où on a posté des petits films montrant une jument clignant de la vulve ?

      La femme sait cligner de l’œil; apprendra-t-elle un jour à cligner de la vulve ?

      (ouaf ouaf = sehr großer Witz )

      • je suis ce blog depuis 2005 ou 2006??? Comme beaucoup de lecteurs silencieux ici et qui, sporadiquement, sortent de leur silence… mais je clique très rarement sur les liens sauf si un mot ou nom m’interpelle (comme Alekan)
        Quant-à votre question je vous laisse l’honneur d’y répondre sur un point : les très grosses blagues sont-elles les meilleures?
        Witz ou Streich?
        Il est incontestable que vous maîtrisez l’art du détournement…(clin d’oeil?)

        PS: un miaulement eut été plus adapté qu’un jappement… (re clin d’oeil?)

      • Il se dit que les Thaïlandaises apprennent très jeunes à contrôler leur intimité profonde …

  72. Une remarque triviale: il s’agit probablement de la fille BeTTEncourt (héritière de Loréal), ou alors BeTAncourt si vous faites référence à l’ex-otage. La fille BeTTAncourt, à priori, n’est personne.

  73. Il tombe sur un jeune braqueur nègre tout juste sorti de prison et lui dit très paternaliste : » C’est fini tout cela ! Il ne faut plus recommencer … » Si c’était un Chti du côté de Douai il lui aurait dit « Espèce d’alcoolique dégénéré, descendant d’une bande de mineurs polonais illettrés, je vais te faire passer le goût de la maraude ! »

  74. Mon cher Lormier,

    Vous prenez cela du bon côté ! J’en suis ravi pour vous … vous êtes plus philosophe que moi !

    • Le discours macronien;étude des sources

      Macron ,lecteur de Prévert;Macron baignant dans le souvenir des chansons que lui faisaient écouter sa mère et sa maîtresse.

      «Je suis fait comme ça, je suis désolé je ne vais pas changer, je ne vais pas faire de mea culpa.. »
      Emmanuel Macron
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/09/30/25001-20180930ARTFIG00200-saint-martin-emmanuel-macron-tente-de-dedramatiser-une-photo-controversee.php

      Je suis comme je suis
      Je suis comme je suis
      Je suis faite comme ça
      Quand j’ai envie de rire
      Oui je ris aux éclats
      J’aime celui qui m’aime
      Est-ce ma faute à moi
      Si ce n’est pas le même
      Que j’aime chaque fois
      Je suis comme je suis
      Je suis faite comme ça
      Que voulez-vous de plus
      Que voulez-vous de moi

      Je suis faite pour plaire
      Et n’y puis rien changer
      Mes talons sont trop hauts
      Ma taille trop cambrée
      Mes seins beaucoup trop durs
      Et mes yeux trop cernés
      Et puis après
      Qu’est-ce que ça peut vous faire
      Je suis comme je suis
      Je plais à qui je plais
      Qu’est-ce que ça peut vous faire
      Ce qui m’est arrivé
      Oui j’ai aimé quelqu’un
      Oui quelqu’un m’a aimée
      Comme les enfants qui s’aiment
      Simplement savent aimer
      Aimer aimer…
      Pourquoi me questionner
      Je suis là pour vous plaire
      Et n’y puis rien changer.
      J.Prévert

      Je suis comme je suis
      Je suis faite comme ça

      Evidemment,Macron ne chantera pas:
      Mes talons sont trop hauts
      Ma taille trop cambrée
      Mes seins beaucoup trop durs

  75. Pour moi il y a une logique dans les comportements humains et particulièrement dans celui du président de la république actuel.

    Ce qui me fait penser de nouveau au premier procès Méric où juges, avocats, procureurs de tous bords manifestaient à qui mieux mieux le mépris social ! Il ne s’agissait pas de mépris racial puisque tous les protagonistes étaient des blancs de souche européenne.
    Un fils de famille cherchait la confrontation virile pour mieux s’affirmer – peut être justement à cause de sa fragilité physique puisqu’il sortait d’une grave maladie – il la trouve dans la rue de Paris et par malchance il succombe.
    Sa mère dira cinq ans après de ses adversaires : « Ce sont des sous-hommes ! »

    Elle aurait dû être sport et dire le contraire. C’est un conflit viril d’essence ancestrale qui a tourné au drame ; mon fils aurait joué au rugby et serait mort d’un mauvais coup – ce qui arrive – j’aurais salué ses adversaires.

    La politique là-dedans ? Juste un prétexte .. ;

    • Le délire collectif qui saisit la nation française lors de la mort de Clément Méric en 2013 – vous vous souvenez de la minute de silence dans les travées de l’Assemblée nationale – se traduit cinq après par un délire judiciaire et un jugement aberrant à tous égards.

      Cela n’a rien à voir avec un meurtre proprement politique comme le meurtre de Jean Jaurès la veille de la guerre ou de l’attaché d’ambassade allemande Ernst vom Rath à Paris par un jeune juif polonais.

    • « Pour moi il y a une logique dans les comportements humains »
      Pourriez-vous s’il vous plait expliciter davantage?

  76. Pour elimal je veux bien faire un effort !

    Emmanuel Macron est un homme intelligent qui a reçu une formation supérieure – je lui accorde donc le bénéfice d’une certaine vision du monde et d’un comportement approprié à cette vision du monde.
    Je ne crois pas qu’il agit par foucades ou sous l’emprise d’une drogue quelconque !
    Pas plus qu’il n’est devenu président de la république sous l’effet d’un miraculeux concours de circonstances, il ne se conduit et il ne s’exprime gratuitement.
    Je pose par principe qu’il s’agit d’un être rationnel et non pas soumis à des « extases », des « visions », des « apparitions soudaines » ; laissons cela à son compagnon de route François Bayrou !

    P.S A l’inverse on a vu DSK directeur du FMI saisi d’une pulsion sexuelle irrépressible perdre complètement les pédales – et foutre en l’air toute sa carrière par un geste irréfléchi.

    • J’apprécie votre effort et vous en remercie (vous ne me reprocherez pas de vous remercier j’espère…J’aime cultiver la courtoisie)

      Vous mentionniez, il me semble, le comportement humain en général et c’est sur cette logique de comportement que je vous interroge…
      Quant-au comportement rationnel dont fait preuve M. Macron, je vous rejoins… Il y a beaucoup de calcul derrière ce comportement mais trop de contrôle fait parfois perdre le contrôle, ne croyez-vous pas? Le feu est fascinant , trop jouer avec peut s’avérer risqué…

      • PS:Il est intéressant que d’un côté Lormier suggère un comportement instinctif voire animal chez l’humain , il écrit: « Continuum animal espèce humaine » et vous parallèlement vous suggérez qu’il y a une logique dans le comportement humain tout en ponctuant sur un post-scriptum rappelant le « continuum animal » de DSK…

      • Je souscris entièrement à cette interprétation. Avant d’être élu, Macron a d’ailleurs fait un discours où il était quasiment en transe au moment de la péroraison.

        • Emmanuel immacule khonceptionne assez vite quand il s’excite.

          Ceux qui sont chargés de planquer les petits commencent à fatiguer.

  77. La logique de l’animal chez DSK c’est l’emprise du sexe qui agit comme une drogue sur ses neurones !
    Je ne suis pas biologiste mais je crois savoir qu’il existe des endorphines produites par le cerveau dans le cas d’excitation sexuelle …

    La logique animale chez Macron semble être sous contrôle total et on ne l’a pas vu jusqu’à présent s’exciter sans raison – sinon dans ses meetings mais cela semble chiqué !

  78. Vous voudriez dire Lormier que c’est le côté féminin de Macron qui s’exprime quand il est aux côtés de mâles à la peau brune ? Il faudrait interroger Brighelli qui est le grand spécialiste des émois transgenres !

  79. Pétillon a clamsé *. Souvenir ému de son personnage de « l’amour propre » qui déprime tellement qu’il se fait une purée directement dans le lavabo.

    PS : un certain Shahnourh aussi mais ça n’a rien à voir avec la purée

  80. Merdre, je viens juste de m’apercevoir que le tee-shirt sur la photo de Franck Spengler tient du graphisme de la couverture du double mythique de Magma, les serres griffues en moins…

    Ce ne serait donc pas un mauvais bougre.

    • des romans « allo, deux roses ! » en kobaïen, ça doit être croquignolet à souhait !

  81. Est ce en cela que la femme cru atteindre l’olympe
    Barder de ce fardeau que nul obtient en ses mots
    Qu’il ne fut que d’une noirceur d’encre si simple
    Pour sublimer ce que l’homme veux de plus beau.

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