Capture d’écran 2017-08-05 à 13.45.13Il y a quelques jours, Brigitte Bardot, écœurée qu’il n’y ait aucun moratoire sur la chasse, particulièrement dans les régions incendiées, traitait dans Var-Matin Nicolas Hulot de « vendu » et de « lâche ». Sans doute le nouveau ministre de l’Ecologie s’est-il posé le problème en termes néo-staliniens : « Bardot, combien de divisions ? Le lobby des chasseurs, par contre… »

Ce samedi 5 août, elle récidive dans les colonnes de la Provence. Interviewée par Franz-Olivier Giesbert après la décision de Nicolas Hulot de faire abattre quarante loups pour plaire cette fois au lobby des éleveurs, elle lâche : « J’avais de bonnes relations avec Hulot : dans le passé, ma Fondation a travaillé avec lui. Mais je ne l’aurais jamais cru capable de ça. Quel cynisme ! Il a suffi qu’il soit nommé ministre pour qu’il change, c’est le cas de le dire, son fusil d’épaule. Je n’ai plus aucune confiance en lui alors qu’il m’inspirait une confiance quand il est entré au gouvernement. Il m’a tué quelque part… » Et d’ajouter, in fine : « Quand ce connard (je rétablis le mot dont la Provence n’a conservé que l’initiale) de Hulot a décidé de tuer les quarante loups, j’ai pleuré pendant une nuit entière. »
Evitons de faire pleurer les vieilles dames — c’est bien assez de faire pleurer les jeunes.Capture d’écran 2017-08-05 à 08.26.12

Et raisonnons un peu.
Quarante loups, c’est près de 15% des loups français, selon les dernières estimations. Il y a aujourd’hui un peu moins de 350 loups pour 550 000 km2. Un risque inacceptable, selon le ministre.
Le plus drôle, c’est que ni les Italiens ni les Espagnols, qui nous ont galamment prêté quelques-uns de leurs Canis lupus lupus, n’ont de problèmes avec les soi-disant attaques de loups (qui ne sont la plupart du temps, dès qu’il s’agit de massacres d’envergure, que des attaques de chiens errants : le loup est un prédateur intelligent qui se saisit d’une bête qui traîne et sait s’en contenter, timide et discret comme il est). Peut-être parce que leurs bergers gardent leurs bêtes, au lieu de les envoyer errer dans la montagne — ce qui est, en France, le fait de gros éleveurs propriétaires de très gros troupeaux. Et qu’ils sont secondés par des patous — indifféremment des Bergers des Pyrénées ou des Bergers de Maremme des Abruzzes) qui sont des chiens particulièrement dissuasifs, et dont il faut absolument se tenir à distance : ce sont de fausses peluches et de vrais carnassiers.Capture d’écran 2017-08-05 à 13.51.32Ah oui, mais en France le lobby des randonneurs s’était fendu, il y a deux ans, d’une pétition adressée à Ségolène Royal demandant à ce que les patous soient « sociabilisés ». Et d’autres veulent que l’on abandonne la montagne aux randonneurs, et que l’on supprime également bergers, troupeaux et chiens. Heureusement que de vrais spécialistes de la randonnée donnent, pendant ce temps, des conseils intelligents. Nous voulons bien la montagne, pourvu qu’elle ressemble au boulevard Saint-Germain.

Le loup a été éradiqué au XIXème siècle pour des raisons superstitieuses — on leur mettait sur le dos toutes les disparitions de Chaperons rouges, alors que nous savons bien, nous, que c’était Michel Galabru. C’est une espèce protégée que le ministre a décidé de faire abattre. Une espèce qui a été au bord de l’extinction totale, et qui la frisera à nouveau.

Pendant longtemps, Hulot, pour le cinéphile que je suis, c’était ça :Capture d’écran 2017-08-05 à 09.33.40Et comme je n’ai pas la télévision, je n’ai pas réalisé que désormais, c’était ça :Capture d’écran 2017-08-05 à 10.38.43Et avec ça, les droits dérivés des divers produits commercialisés via TF1, sans compter ce qui lui vient via sa Fondation (désormais — depuis juin — dirigée par Audrey Pulvar) et la société Eole Conseil qui la chapeaute. Le Canard enchaîné en a fait récemment ses choux gras. Pas de quoi embarrasser un gouvernement qui a viré Bayrou ou Sarnez sur des soupçons, mais tolère sans problème Hulot ou Pénicaud. L’exigence de vertu s’arrête à la frontière des intérêts bien compris.
Peut-être le bon Monsieur Hulot devrait-il, au lieu de rétablir la charge de Lieutenant de Louveterie, faire interdire tous les perturbateurs endocriniens connus — il y en a à ce jour près de 100 000, dont les effets — entre autres sur la reproduction — sont désastreux. Mais bon, rien qu’à l’idée de toutes ces multi-nationales obligées pour un temps de rogner sur leurs marges ; à l’idée aussi de ces hypermarchés débarrassant leurs rayons des trois-quarts de leurs produits — mon cœur se serre. Celui de Nicolas Hulot aussi, manifestement : c’est grâce au revirement de la France et de son ministère que l’Union européenne s’est pliée aux diktats allemands et adopté une définition desdits perturbateurs la moins contraignante possible — c’était le mois dernier.8d05901_9403-7gtdra.3xsto9lik9Manifestement, les loups et les brebis, c’était plus important.

Jean-Paul Brighelli

PS. Je ne veux pas avoir l’air de tout savoir sur tout. Ma connaissance des mœurs du loup, je la dois à mon ami Henry Ausloos, photographe animalier professionnel, qui a passé des jours et des jours, en plein hiver, à attendre dans un igloo de fortune que quelques loups américains veuillent bien passer devant lui, à Yellowstone, afin d’en tirer quelques clichés qui pour une fois n’auront pas été pris en douce derrière les grilles d’un zoo. Mais qui a aussi photographié des loups bien de chez nous. Qui ne l’ont pas mangé, ça alors !Capture d’écran 2017-08-05 à 14.03.44

244 commentaires

  1. L’été on a une franchise pour se débarrasser des Hulot au bord des routes gouvernementales.
    Il faut le faire avant le café des journaux & avant que l’Afp ne soit prévenue. On peut aussi le déposer en Terre de feu dans son habitat naturel.
    Ca broute le savon et ça ne mange pas de moutons … mais ne le nourrissez pas sur un plateau de télévision après minuit cela pourrait devenir un monstre gluant qui éructe des âneries !

    • Par pure curiosité : le serveur s’est-il transformé en censeur particulièrement….comment dire…limité? Il semblerait que mon post-témoignage de ce qui se pratique en Suisse n’aurait pas eu l’heur de lui plaire. Et encore, il ne sait pas toute l’ironie que j’ai en réserve pour l’intelligence artificielle.

      • C’est moi qui dois valider les messages sur lesquels le robot (selon des critères qui lui appartiennent et dont j’ignore tout) s’interroge. ET ma foi, je ne suis pas en permanence derrière mon ordi — désolé !

        • Je me posais simplement la question, il me semblait que le robot avait tiqué sur certains mots. Je crois qu’il avait pris ursidés, notamment, pour une grosse cochonnerie.

          • Non — sinon il l’aurait classé dans les « indésirables ».
            Cela tient juste à votre fréquence d’apparition, je crois. Le robot ne vous a pas vue depuis un certain temps, et se demande donc si vous êtes ou non une intruse visant à faire connaître son cocktail d’herbes magiques…

  2. J’habite en Suisse, pays de l’ordre et des règlements. Dans mon coin, à la limite du Parc national, il y a des loups et même des ours, qui se promènent entre l’Autriche, l’Italie et la Suisse. De temps en temps, il faut abattre un ours, lorsque l’animal commence de faire les poubelles des villages avec un peu trop de conviction, ou un loup, quand l’instinct de chasse démange trop l’homme (ou la femme, respectons la parité : les débiles, y en a partout). Il y a aussi des moutons, gardés par des patous et des bergers. Il n’y a pas ici l’hystérie française. Les loups sont discrets : en 8 ans aucun massacre ovin n’a été signalé, et on recommande aux randonneurs de ne pas s’approcher trop près des ours s’ils en voient un. On leur recommande d’ailleurs aussi de se tenir à carreau quand ils traversent une pâture, parce qu’il y a tous les ans des accidents causés par les vaches-mères qui veulent protéger leur troupeau et surtout leurs jeunes. Le dernier ours abattu, c’était il y a 3 ans, le malheureux, venu d’Italie, avait déjà pris le tortillard de montagne dans les fesses et dégoûté avait décidé de descendre sur le Tessin, probablement avec l’idée que les poubelles suisses ne valaient finalement pas les poubelles italiennes. Il n’avait pas compris que les humains étaient infréquentables. Il avait quand même dégusté une vingtaine de moutons en passant à 3 km de chez moi. La région édite (avec le WWF, je crois) un petit dépliant : que faire en cas de rencontre avec un ours. Avec les loups, pas de problème (et ce sont des chasseurs qui le disent).

    • Ben oui : il n’y a qu’en France.
      De là à penser que certains éleveurs gonflent les chiffres – ils sont confortablement indemnisés pour chaque bête tuée…

  3. Au début, j’étais comme B.B. j’ai dit « Chouette, Hulot ! »; maintenant je dis : »Hulot, chat-puant ! ».
    Il fallait un nombre biblique, 40, pour que le loup, réincarnation d’Azazel, soit le bouc émissaire de la faillite du pastoralisme subventionné. Les italiens qui savent d’où ils viennent, eux, et qui ont eu la chance d’avoir un Tite-Live pour raconter leurs origines, se préoccupent plus que nous de la sauvegarde de ce sublime animal (cf poème d’Alfred) puisque les demi-dieux fondateurs de Rome furent sauvés par une louve secourable relayée par un Pic-vert, image stylisée de Rome que les Romains préfèrent de loin à la « lupa » du lupanar qui les a plus vraisemblablement nourris.

    • Hulot est un farfelus qui pensait mener sa petite barque à sa guise.Sur le papier tout est facile,dans la réalité ça l’est moins.La plupart des bobos de ce gvt sont de la même trempe,ils sont persuadés qu’ils connaissent tout et prennent le peuple pour des imbéciles.

  4. Ah non, la machine n’a pas dévoré mon post, il est juste en attente de validation. N’empêche….l’idée de remplacer les dames du téléphone des années cinquante par des robots ne semblait peut-être pas mauvaise, à l’origine, mais comme il n’y a jamais dans un ordinateur que ce qu’on y a mis, il fallait s’attendre à ce que les machines présentent les mêmes qualités que les humaines qu’elles étaient amenées à remplacer.

  5. Le député bêlant, n’était-ce pas le loup de Tex Avery cherchant à amadouer la suiviste qui pérorait ?

    On devrait abattre 40 députés par an. 200 au total sur une législature. Un gros tiers du cheptel. Comme ça, juste pour renouveler la race et, peut-être, provoquer une réflexion de fond sur le destin.

  6. Bonne idée! je ne tirerais jamais sur des animaux, sauf pour défendre ma propre peau que je préfère quand même à la leur, mais sur des députés, ça me plairait assez! J’adore le tir, ma 22LR s’ennuie, et puis on pourrait organiser des concours, parier sur celui qui court le plus vite…Voilà qui ferait une belle émission de télé-réalité! Et comme ça ils auraient tout loisir d’étudier le problème de la chasse sous tous ses aspects. Je crains qu’ils n’en aient omis quelques uns, jusqu’à présent.

    • Tout à fait d’accord avec vous , avec votre colère et votre humour noir , seule arme qu’on nous laisse pour contrer l’imbécillité humaine .

      • OK pour l’humour, noir je ne sais pas trop, mais tentons : aurons nous droit à un poème mettant en scène M. le député socialiste André Laignel, ci-devant grand connaisseur des mœurs animales, écrit par, parité oblige Dame Jeanne De la Fronte-Haine « le loup et Laignel » ?

  7. Bonsoir,
    je suis surpris de pouvoir lire ceci :
    « Coralline a dit :

    Bonne idée! je ne tirerais jamais sur des animaux, sauf pour défendre ma propre peau que je préfère quand même à la leur, mais sur des députés, ça me plairait assez! J’adore le tir, ma 22LR s’ennuie, et puis on pourrait organiser des concours, parier sur celui qui court le plus vite…Voilà qui ferait une belle émission de télé-réalité! Et comme ça ils auraient tout loisir d’étudier le problème de la chasse sous tous ses aspects. Je crains qu’ils n’en aient omis quelques uns, jusqu’à présent. »
    C’est une invitation au meurtre je crois bien , non ? Mr Brighelli en pense quoi ? quelle violence , pour une personne baratinant et se prétendant « bien pensante » ? Coralline genre rat des villes …
    Effarant …

    • Moi « bien pensante » ? où avez-vous pris ça? Je n’ai jamais eu une telle ambition et pour tout vous confesser, je m’en fous, j’ai largement passé l’âge de me soucier de ce genre de choses. En tout cas, je rends hommage à votre remarquable sens de l’humour .

      • Ah oui, et vous devriez peut-être apprendre à lire : parce que vous auriez vu que je ne vis pas précisément en ville. Le fait est qu’en Suisse, comme en Italie, on accepte la présence de loups et d’ours à proximité de troupeaux. On prend des précautions et apparemment, ça ne marche pas trop mal. Je n’y puis rien, c’est ainsi. La Confédération a autorisé le tir de 2 loups pour réguler une meute dans les Calandas au dessus de Coire et s’est fait fortement critiquer pour cela.

        • Ma brave dame, je ne vous connais pas, et je ne le regrette pas.
          Vous faites du vent, agitant les bras, vous cachant derrière la fumée de vos contre-feux. Je me fous de ce que vous êtes, je disais juste qu’avec votre 22LR vous proposiez de faire des cartons sur 40 députés, suivie en cela par ducong.
          C’est une invitation au meurtre, vous ne dites plus rien sur ce sujet, votre défense est une attaque ad hominem à mon endroit, ce qui est la démonstration de votre vacuité.
          adishatz !

          • Je crois que vous êtes dans l’erreur : c’est Dugong, si je ne m’abuse, qui a lancé l’idée de trucider des députés (relisez les posts avec les heures indiquées) et je lui ai emboîté le pas avec ma carabine, si je puis dire, parce qu’il me paraissait évident qu’il s’agissait d’une plaisanterie. Sinon je n’ai fait que répondre à votre post discourtois. Je reconnais que j’ai eu tort.

      • En ce qui concerne * le sens de l’humour, le premier degré n’est pas une étape vers l’acquisition du deuxième.

        Pas de progressivité des apprentissages dans ce domaine. Hélas ?

        * nous sommes cernés par eux

        • « Pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. »1235
          BEAUMARCHAIS (1732-1799), Le Mariage de Figaro ou La Folle Journée (1784)

          Il n’y avait pas un film qui s’appelait « Retour vers le futur » ou quelque chose comme ça?

  8. Mr Brighelli,
    vous êtes meilleur quand vous ecrivez sur des sujets maitrisés !
    et je vous lisais toujours avec un très grand plaisir !!
    Vous ne savez rien des loups en France.
    Dans le passé ma famille eu à souffrir des méfaits du loup, si gentil, craintif, mais qui a bouffé, en meute, en 1923 en Dordogne, le dernier jeune enfant de l’arrière grand-mère de mon épouse.
    Le pastoralisme de montagne en France, les brebis et moutons, se fait en haute montagne, ou tout se porte à dos d’homme, alors qu’en Italie le pastoralisme se fait en moyenne montagne, avec des possibilités de transport en 4×4, cela change tout : les clôtures électriques sérieuses et efficaces, avec un plus grand nombre de chiens, tout cela est plus facile.
    Nos bergers, eux, sont très isolés en haute montagne, seuls et peu aidés.
    Renseignez-vous et réfléchissez.
    Hulot, celle de la Madrague et autres, sont des illuminés, certains sont des sentinelles utiles, mais bien peu.
    Les autres n’ont jamais soulevé leur cul de leur chaise, un ordi devant eux, les rats des villes …
    Salutations

  9. Cette histoire de louve protectrice m’a toujours intrigué. Ce qui a sauvé Romulus et Remus c’est peut-être que la louve était bourrée…je pense qu’elle les a allaité au Scapa écossais : vous avez vu comme ils y vont de bon cœur sur les mamelles de la louve capitoline ?

    • Bien sûr, je ne dis pas ça pour traiter les romains de gobe-mouches croyant n’importe quelle légende. Cette histoire de louve de la mythologie romaine est l’une des meilleures créations de cette vieille Italie, avec Michelangelo, Cesare Pavese, la Cicciolina, sans oublier notre cher Benitoto Mussolini le mal-aimé, victime de choix politiques hasardeux, le malheureux …

    • allaités !
      Heureusement que Lormier est en vacances…Comme nous nous sentons seuls…sans lui, uhuhu !

  10. Raisonnons comme Nicolas Bulot:
    L’abattage des loups, la corrida, le lynchage dans les Etats du Sud me paraissent être des activités folkloriques honorables, pas de quoi tuer un chat !

  11. Dans les Abruzzes, les loups font bombance de sangliers. Du coup les moutons sont peinards.

    http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/En-Italie-dans-les-Abruzzes-le-loup-est-tenu-a-distance-des-moutons-2014-01-29-1098106

    Evidemment, des sangliers dans le Mercantour, ça paraît plutôt exotique mais il y a peut-être là moyen d’innover. Essayons par exemple d’introduire des vierges et/ou des députés en marche dans cette belle région et voyons ce que ça donne au bout d’une mandature.

    La Croix aurait pu proposer une initiation des moutonss à la prière (« Tuez plutôt mon berger, ô saigneurs »). Qui sait, le loup a peut-être une forte sensibilité politique et comprendra que l’exploiteur c’est l’homme.

    • « Tuez plutôt mon berger, ô saigneurs » MDR ! je vais essayer ça avec la Chorale paroissiale pour la messe, demain ! 😀

  12. Rat des champs (Monsieur Mulot ?) nous invite à réfléchir.

    A la réflexion, moyennant quelques travaux d’inspiration keynésienne, on pourrait transformer le Mercantour en zone commerciale.

    Avec garderies surveillées par des gardes armés pour les gosses pendant que les parents font les courses.

    Dit, papa dessine moi un mouton :

    http://www.prixing.fr/images/product_images/3b9/3b941c173ce7badbbf8f6023871c19c1.jpg

    En plus, l’enfant fera un peu de géographie et saura qu’en traçant la côte * on arrive jusqu’en Nouvelle Zélande.

    *

  13. J’ai organisé une battue dans la maison d’un footeux : on a retrouvé 435 paires de groles de marque, 252 tubes de gel pour cheveux gras, une armoire de lunettes de soleil et une valise de préservatif durex. Mais aucun Pléïade jusqu’à présent … on poursuit les recherches ; peut être que la bibliothèque se trouve à la cave dans un coffre fort secret à l’abri des regards …

    • « une valise de préservatif durex…/…peut être que la bibliothèque se trouve à la cave dans un coffre fort secret à l’abri des regards … »

      Sacré Pierre, encore à faire des associations entre verge enchantée et verbe enchanteur.

  14. Pourquoi ne pas faire une grand parc naturel-artificiel qu’on baptise « Le Parc des Princes » où l’on réunirait les sportifs, les artissses, les bébés Pandas, les Macron, les people, enfin toutes ces choses qui passionnent intensément les médias ?

      • ne soyez pas si cruels avec ces animaux ! au moins, à Rome, aux lions, on donnait des Chétiens ! c’est quand même autre chose …

  15. ALERTE INFO

    Bagarre justifiée en ce moment à l’Institut Picon-B. Un bolo a traité le meilleur d’entre nous de « rat des villes ! »

  16. Insulter sur un blog, qu’il soit culturel ou non, n’a rien de choquant.
    Ce qui l’est à mes yeux, c’est que beaucoup de bolos se retiennent de le faire, au risque de développer dans leur petit cerveau un œdème de frustration !
    Suivons en cela les conseils du bon médecin François Rabelais, n’hésitons pas à
    roter et cracher à table, par exemple si l’occasion se fait sentir.
    Bien entendu, cracheur-roteur, vous serez moins souvent invité chez les rats des champs !
    Mais est ce un mal, est-ce un bien..?

  17. Finalement sans philosophie nous ne sommes même pas dignes d’être des loups !
    Un Français m’achète un volume de Xénophon – Apologie de Socrate, Les Mémorables etc – il se plaint vigoureusement à moi !

    « Livre bien reçu et rapidement ; conforme à l’annonce. Ma réserve : facture de 4,60 euros de port alors que le coût n’a été que de 1,70 euros. Pas correct !
    3/5
    Commentaire du vendeur :
    Vous manquez de philosophie ! Bonne lecture de Xénophon quand même … »

    Et encore je ne lui fais pas boire la ciguë !

  18. La ladrerie de certains leur fait perdre tout bon sens !

    Qui a dit que l’avarice était une passion malsaine ?

  19. Je connaissais un joueur-supporter de football dont c’était l’unique et souveraine passion, il répétait sans cesse une locution toute faite : « Je t’ai bien feinté ! »

    J’imagine que c’est là tout le secret du foot … tout son mystère et toute son âme !
    Un petit pont, un dribble et ni-vu ni connu !

  20. Au milieu du XIXe siècle un livre relié correctement sorti des imprimeries valait environ 5 francs ; cela ne vous dit rien mais cela équivalait à la journée de travail d’un ouvrier soit cent euros d’aujourd’hui.
    Autant vous dire que posséder une belle bibliothèque était l’apanage d’un bourgeois.
    Quand Montaigne dit que sa librairie n’est pas la dernière du village, il ne pèche que par excès de modestie !
    On a donc inventé vers le dernier tiers du 19e siècle le livre en grande série à petit prix souvent sur du mauvais papier grâce aux progrès des imprimeurs (Paul Dupont a installé vers 1860 à Clichy la première usine moderne qui remplacera les petits imprimeurs artisanaux).
    La chute du prix du livre avec le poche vers 1960 puis l’ère du journal gratuit et maintenant le net voilà de quoi achever le respect du livre !
    Plus aucun bourgeois ne pose devant sa bibliothèque !

    Un bourgeois moderne commanditera une photo avec Neymar tenant un ballon d’or dans ses mains preuve de bonne fortune !

    • Neymar de son petit nom Jr, poule aux oeufs d’or pour Bercy, a-t-il déjà eu le ballon du même métal?

      • Mais non ! Cela fait des années que le ballon d’or passe de Messi à Ronaldo, dans un sens ou dans l’autre — à son nez et à sa barbe.

        • Euh, il va devoir changer son prénom pour « Jean » , pour afficher sa lassitude et sa « revendicative attitude »

  21. « Je ne veux pas avoir l’air de tout savoir sur tout. Ma connaissance des mœurs du loup, je la dois à mon ami Henry Ausloos.. »
    Et pourtant…
    Le Maître applique les principes du Docteur Johnson

    http://www.samueljohnson.com/twokinds.html
    Knowledge is of two kinds. We know a subject ourselves,
    or we know where we can find information upon it.

  22. et si on s’intéresse au piano-loup,il y a cette image:
    http://ekladata.com/2pXx4g5abygdRE60FwvIuGuFGUU.jpg
    Est-il nécessaire de rappeler qu’avant d’apprivoiser (?) les loups Hélène a su conquérir les hommes de son choix:au Conservatoire,on parle encore de sa conquête méthodique (?) de son professeur de piano,à l’âge de 15 ans;si l’homme est un loup pour la femme,alors…?

    Ou bien,le loup est pour la femme…un homme,un substitut pénien ?

  23. Cette hostilité au loup me semble socialement construite, et fondée sur des stéréotypes très ignorants de la nature pacifique et amicale du loup.

    Ce sont, à l’évidence, les dominants, et parmi eux la bourgeoisie d’affaire, qui ont oeuvré très activement à la construction puis à la diffusion de ces stéréotypes.
    Leur méthode est en effet toujours la même, diviser pour mieux régner : il s’agit de séparer les lupophiles et les loups d’un côté, les lupophobes de l’autre, pour mieux faire oublier grâce à ces querelles artificielles l’extorsion financière à laquelle se livrent les dominants.

    Réintroduisons le loup ! Pourquoi ? Eh bien, parce que. Et, de plus, cela sera une leçon de tolérance, très bien venue dans cette période de plus en plus intolérante aux différences, qui pourtant nous enrichissent.

    • C’est beau comme l’Antique ! Le sociologue est comme le curé de campagne d’autrefois qui expliquait si bien le dimanche aux manants qu’il fallait qu’ils souffrent pour que leur seigneur Jésus leur fasse mieux respirer les mystères impénétrables de la foi.

    • Je vais vous donner au moins un argument purement écologique.
      Presque partout en France on constate une véritable invasion de sangliers — quelles que soient les mesures prises au niveau de la chasse (dont l’ouverture est avancée presque partout).
      En cause l’absence de défrichage ou les monocultures du maïs, si tentantes.
      Mais en cause aussi le fait que le sanglier, tant que le loup n’est pas réintroduit massivement, n’a aucun prédateur naturel.
      Et comme il a été précisé plus haut à propos des abruzzes (http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/En-Italie-dans-les-Abruzzes-le-loup-est-tenu-a-distance-des-moutons-2014-01-29-1098106), là où il y a des loups, les populations de sangliers n’explosent pas.
      À vouloir éradiquer une peste fictive, on a permis la mise en place d’une peste bien réelle — parce que le taux de reproduction des sangliers, qui ignorent (contrairement aux loups, le planning familial) est comparable à celui des rats — le temps de gestation en plus.

      • Je suis bien au courant des emmerdements du sanglier sur les cultures. Mais il a un prédateur naturel, l’homme.

        Pendant mon service militaire, je me souviens de la remarque méprisante d’un brigadier-chef à un fils d’agriculteur lui ayant dit qu’il avait pour loisir la chasse…donc votre argument écologique ne tient guère. Laissons les chasseurs sachant chasser chasser en paix, et il y aura moins de sangliers.

        D’ailleurs, si on veut introduire un prédateur naturel pour éliminer les pestes, ne serait-il pas plus logique de passer directement au lion ? J’y vois de très nombreux avantages :
        – ils sont plus menacés que le loup, comme dugong l’avait rappelé il y a quelques mois dans un vertueux mouvement d’indignation (à moins qu’il ne s’agisse d’un argument conjoncturel dans la panique de la défaite, je ne sais plus)
        – le réchauffement climatique les rend particulièrement adaptés sur le long terme, or gouverner c’est prévoir
        – les lions seraient bien plus attractifs sur le tourisme : plus besoin d’aller chez les chtits africains pas tout à fait entrés dans l’histoire pour voir lions, lionnes et lionceaux
        – et, comme le lion est objectivement plus dangereux que le loup, l’effort de tolérance dont je parlais, bon pour les caractères, en serait renforcé.

        • 1- Je ne m’indigne jamais, je le suis naturellement.

          2- Introduire des lions mâles serait une grave erreur : ils ne foutent rien de la journée à part roupiller dans la savane et bouffer ce que les femelles ont chassé.

          3- Il y a peu de cobes de Buffon dans le Mercantour. Résultat, les lionnes passeront directement du cobe à l’homme sans passer par la case loup, quitte à descendre vers la côte. Si vous vous faites happer promenade des Anglais, faudra pas venir vous plaindre.

          • La promenade des Anglais a déjà eu ses petits soucis l’an dernier, suite à la réintroduction des Sarrasins en Europe.

            Votre état d’indignation permanente vous empêcherait-il d’apprendre de vos erreurs ?

          • Marie-Ségolène, la nouvelle Reine des Neiges, parlerait « d’indignitude », la « bravitude » étant naturellement une qualité … Royale !

      • si vous connaissiez un peu la ruralité et la campagne, ce dont je doute fortement, vous sauriez que la régulation des populations de sangliers par les loups, ça relève du phénomène « hercule de foire ». Un sanglier attaqué se défend férocement, attaquer une harde relève du suicide. les chasseurs perdent fréquemment des chiens éventrés dans les combats, quelquefois plusieurs dans les battues, et cela relève même parfois du carnage. (7 chiens tués dans une battue l’an dernier). Le loup est comme tous les animaux. Il guette l’occasion, et le troupeau de mouton se défendra beaucoup moins bien qu’un sanglier. Dans certains procès verbaux concernant la bête du Gévaudan, il est attesté qu’elle a été mis en fuite par des cochons.
        Le loup est patient et sait observer. Il sait attendre l’occasion, notamment quand le chien de berger va manger. Le chien de berger n’est pas dissuasif, et puis, il y a un côté faux-cul évident : on ne veut pas flinguer le loup, on laisse chiens et loups se déchirer…
        Il faut tomber les oeillères. A partir d’un certain seuil de densité humaine, les prédateurs attaquent aussi l’homme, parce que la pression est telle sur le sol, qu’il y a bien éviction d’autres proies. En 1767, les 20 000 loups français sont uniquement nourris par les troupeaux de moutons (tous gardés), et quasiment uniquement par eux. Les paysans n’ayant pas d’armes à feu, ou très peu, c’est la généralisation de celles-ci, avec la révolution qui met le loup au bord de l’extinction en France, et la baisse très forte du cheptel ovin (de 30 à 6 millions), qui l’achève, en lui enlevant son garde manger.
        De même, quand le loup a faim, il attaque, et prend plus de risques.
        De même, les carnages des siècles passés, et les cadavres des champs de batailles, donnaient aux loups le goût de la chair humaine.
        Ce n’est pas un délire religieux qui a entrainé l’extinction du loup. A partir de la généralisation des armes à feu hors des châteaux, une nuisance dans les campagnes a été supprimée.

        • Il est apparemment attesté que le loup — une bête prudente, presque timide — ne s’est dans le passé attaqué à l’homme qu’après y avoir pris goût — en particulier en dévorant les cadavres sur les champs de bataille. Quant à mon expérience de la ruralité, elle est beaucoup plus profonde que vous ne le croyez, après des années passées en Corse et dix ans dans les hauts cantons du Languedoc, loin de toute ville. Un loup est parfaitement capable, parce qu’il chasse avec méthode, de se faire quelques marcassins. Quant aux chiens de chasse décousus par les sangliers, d’accord, mais convenez que la plupart d’entre eux sont beaucoup plus petits qu’un grand loup — alors, quand Lupus lupus attaque en bande… Des sangliers isolés cela se trouve fréquemment — j’en ai rencontré bon nombre. Et ça détale aussi vite qu’un loup, sauf impasse.

  24. Cette histoire de loups, de louves et de louveteaux va finir en quenouille je le sens !
    On croyait faire trembler dans les chaumières … et on va faire rigoler les gus du bar-tabac comme des scouts idiots !

  25. Je ne voudrais pas être désagréable mais Hulot n’est jamais qu’un journaliste qui est devenu célèbre pour ses émissions où il passait son temps à se déplacer en avion, bateau à moteur, voiture, perturber la flore et la faune locale avec tous ses hommes et ses caméras, etc… Ecologiste ??
    Pour être écologiste, commencez donc par marcher ou prendre votre vélo quand vous n’avez que 500 m à parcourir (avec un simple short et un t-shirt et non la dernière panoplie achetée chez décathlon), acheter des produits de saison à des agriculteurs locaux, arrêter de consommer des médicaments pour oui ou pour non, arrêter d’aller voir des animaux en cages, arrêter de faire construire votre petit pavillon individuel au lieu d’en restaurer un ancien, et j’en passe, et des meilleurs…
    Tout n’est que mascarade, assumons de devenir ce que nous sommes mais arrêtons ces hypocrisies de bobos puant : « Make our planet great again » ! 😀 (et je ne vise personne…)
    Quand je lis que Yannick Jadot est accro aux tomates même l’hiver, ça me consterne…
    Alors il n’y a certainement pas des coups de fusil qui se perdent mais des claques oui !

    PS : En ce qui concerne les loups je n’ai pas d’avis mais les arguments énoncés par Brighelli apparaissent intéressants et sensés…

    • vous avez un peu plus de chances que le collègue, enfin l’ex-collègue de à JPB : le grand BHL, journaliste entarté ! 😉

  26. Parmi tous ces intervenants, je serais curieux de savoir combien habitent et vivent réellement en zone rurale, la vraie, à plus de 25kms de toute agglomération ou zone « pavillonnaire » pour « rurbains » ou autres ?
    Combien sont allés voir, discuter, partager, avec les paysans ?
    Combien sont allés par exemple dans les pyrénées, ariégeoises ou en vallée d’Ossau ou d’aspe rencontrer les bergers et les entendre vous parler de leur amour de la montagne, naturelle, vierge quasimentde toute présence humaine ? Ils se fondent dans la nature, eux, ce sont les premiers écolos, les vrais, ils vous parleront de leurs joies, de leurs peines, de leurs difficultés souvent causés par les prédateurs comme le loup ou l’ours slovène. Leur honneur est de vouloir vivre de leur travail, ils ne veulent pas de subventions, ils s’en passeraient bien car ils voient bien que cet argent ne sert qu’à les baillonner et servir de faux-semblants à ces gens, les rats des villes, bobos, bien pensants, et injurieux contre tous ceux ne pensant pas comme eux. Ces bobos, en voulant virer le pastoralisme de leur terrain de jeux, sont en fait des fascistes, oui.
    En grande majorité, vous n’êtes que des péroreux, vous vous gargarisez de vots mots, et foncièrement malhonnètes : comme disait je ne sais plus qui, si on vous présentait de la merde, vous diriez que cela sent bon, juste pour justifier votre logorrhée.
    Brighelli essaie je crois de comprendre, vous les bobos verlaneux vous vous la pétez.

    • Je ne sais pas si cela me concerne, mais ce que je peux dire, c’est que justement comme je ne suis malgré tout que comme les autres, je ne me prétends pas écologiste ou porte-parole d’un certain discours comme les Hulot et compagnie. J’essaye de faire au mieux dans ma petite vie et surtout dans la génération dans laquelle je suis née.
      On peut par ailleurs avoir beaucoup de respect pour les gens en lien réel avec la nature sans pour autant les connaître précisément… Je vous rappelle que nous français sommes tous plus ou moins descendants de paysans et discutons avec notre famille… !

      PS : Je n’ai personnellement rien contre Décathlon chez qui je me fournis également plus ou moins régulièrement comme tout le monde !!

  27. Faut pas exagérer ! Pour la première fois un fils de berger des Pyrénées était candidat à la présidence de la Ve république ! Il a obtenu 1,21% des suffrages, score honorable au demeurant mais pas suffisant.

    • On peut d’ailleurs noter que ce candidat de la ruralité n’avait pas de candidat écologiste en face de lui – c’est d’ailleurs regrettable la joute eut été intéressante à suivre.

  28. Vraiment, quelle armée de Brancaleone ce gouvernement ! Bazar et idéologie mènent les troupes de Jupiter, dans un amateurisme prétentieusement qualifié de vent de « fraîcheur », et qui m’évoque un jet de wizard toilettes tout neuf propulsé dans des pissotières contemporaines de Zola … c’est vrai qu’avec un sous-chef en chef du calibre de Jupiter, qui n’est, malgré son ascendance olympienne, ni un aigle, ni un foudre de guerre, il fallait s’attendre, le jour de la nomination du gouvernement, à une sacré collection de bras cassés, boulets golgoths de compét’ … où la tronche de playmobil de Hulot, qui me rappelle fâcheusement celle de NVB, est bien raccord …

  29. Christian Millau auteur du célèbre guide gastronomique et non du fameux viaduc est mort.
    Voilà un article conséquent pour Jean-Paul Brighelli !
    Car enfin on mange rarement du loup à table et les meilleures fourchettes ne savent pas bien quel goût ce carnassier apporterait dans nos assiettes !
    A table messieurs les auteurs-critiques, régalez-nous.

    • Je me souviens d’un de ses bouquins (« Garçon ! un brancard », je crois – il y a longtemps…) où il fustigeait l’hygiène douteuse des cuisines. Y compris dans les « grands » restaurants.

      Il citait aussi le cas d’un bougnat surnommé dans le métier « le laser auvergnat » tant les tranches de jambon étaient fines dans le jambon-beurre.

      • Dans beaucoup de bistrots parisiens on appelle le « jambon-beurre » un « aller-retour ».
        À l’aller on met le beurre et on le reprend au retour. Ce qui fait qu’il reste de la place pour la tranche de jambon.

    • « Christian Millau auteur du célèbre guide gastronomique et non du fameux viaduc est mort. » ah bon, c’est donc son frère alors qui a fait le viaduc ! Bin oui, « si ce n’est toi, c’est donc ton frère » nous apprend-on! 🙂

  30. Et le Jupiter aussi, d’ailleurs, a une tronche de playmobil … Allez, « en prison pour médiocrité ».

  31. « L’homme est un loup pour l’homme », m’a dit aujourd’hui Lucifer avec qui j’ai déjeuné. Un type bien, vif, créatif, malin, qui connaît tout le monde ici…uhuhu!

  32. « Berlin : deux touristes chinois arrêtés après des saluts nazis » (Le Parisien)

    Remettez les fours en action, camarades teutons, l’ennemi a changé de visage !

  33. « Mais qui a aussi photographié des loups bien de chez nous. Qui ne l’ont pas mangé, ça alors ! »
    Le loup, comme la Nature, se fout royalement de cette espèce venimeuse merdique, l’Homme, dont l’arrogance l’amène à se croire plus grand que ce qu’il est vraiment.

  34. En août à Marseille, je me met en mode amerloque: bagnole avé la clim pour aller chercher le pain, les clopes et l’anisée. Pour une fois qu’on peut rouler tranquille et se garer, j’en profite pour éviter les efforts sportifs néfastes par ces temps de canicule.
    En plus, plaisir onanique, j’emmerde les écolos.

  35. Bonjour
    Vous connaissez le salmis de sanglier ? Quand il est bien fait, accompagné d’un bon St Émillion, on s’en souvient longtemps. J’ai quelques doutes sur l’entrecôte de loup, doit un peu manquer de gras.
    Quoique aux dernières nouvelles, il semblerait qu’ils se gavent de moutons dans le Mercantour.
    Le loup gras, faut tester, c’est plutôt rare. (en général)
    D’ailleurs on pourrait aussi lui suggérer d’autoriser à nouveaux la chasse aux Ortolans !

  36. @ Brighelli,,
    Je ne connais rien aux loups ni à l’élevage de montagne même si je comprends bien que la cohabitation doit être difficile. Si l’on y ajoute le randonneur habillé par le « vieux campeur » je comprends bien que ça puisse devenir Beyrouth. En plus petit.
    En tevanche laissez tomber deux ou trois préjugés qui vous coûtent cher , comme la loi de 1973 et maintenant les perturbateurs.
    Je vous joins ci-dessous un lien du blog d’un monsieur qui sait de quoi il cause.
    En effet vitupérer les OGM, les perturbateurs, le réchauffement anthropique, l’huile de palme, porter au pinacle tout ce qui est bio, sans voir les motifs puissamment obscurantistes qui sont souvent, sinon toujours, derrière est indigne d’un esprit éclairé comme le votre.
    Je considère que l’on ne peut à la fois porter un message libérateur et humaniste comme vous le faites, et je vous en sais beaucoup de gré, et colporter des mensonges scientifiques.
    Les « verts », qui sont tout à la fois nos rosières et nos gardiens de la révolution écologique, (il faut de méfier des parfaits) prospèrent sur le mensonge.
    Selon saint Jean, la vérité rend libre. On en est loin avec ces gens-là, d’où les comportements erratiques et qui paraissent contradictoires du clown et homme d’affaires, Hulot, qui est, paraît-il, également ministre.
    Je vous joins donc ce lien qui vous permettra de voir où l’on en est rendu et de vous informer à bonne source. Attention, pour un lecteur du Monde le choc peut-être douloureux.

    http://imposteurs.over-blog.com/2016/05/du-glyphosate-dans-l-urine-retour-sur-une-mascarade-des-parlementaires-europeens.html

    • Je m’étonne que personne n’ait pensé à « Le loup et l’agneau peuvent coucher côte à côte, mais l’agneau ne dormira pas bien. » – Woody Allen

  37. Pour en rester au sujet, j’ai en des temps immémoriaux j’ai eu la chance d’habiter les Basses-Alpes, aujourd’hui Alpes de Haute-Provence !
    Je me demandais si les troupeaux transhumants existaient toujours avec leurs sonnailles ou si les nouveaux crétins des Alpes avaient fait interdire ces clochettes comme ils font bannir les vaches qui meuglent et les cloches qui sonnent.
    Si le loup se met à hurler au petit matin à mon sens il est foutu.
    D’autre part les bergers sont essentiels dans la lutte contre l’incendie et il semblerait que leur absence soit à l’origine de dégâts importants. Ils débroussaillent, ce qui crée des couloirs de protection.
    Je propose donc une taxe sur le randonneur (inversement proportionnelle aux kilomètres parcourus) afin de compenser la disparition du berger à la suite de l’interdiction du patou. Celui-ci étant devenu espèce en voie de disparition, donc protégée, pourrait être réimplanté dans les montagnes, soit dans des parcs animaliers, soit confié à des intermittents du spectacle pour les montrer un situ, gardant des troupeaux.
    On observera ici l’union de l’homme et de l’animal, réinventée, dans une nature que le piéton s’est réappropriée et aux nombreuses retombées économiques. C’est un peu mieux que la PAC. D’autant plus que l’art pourrait trouver des motifs d’inspiration nombreux et fructueux.
    La montagne, un pays à réinventer !
    (Avec l’aimable et involontaire participation de âne hidalgo)

    • Une solution aux problèmes qui vous obsèdent serait de transformer les touristes en moutonss, ce qui ne devrait pas être bien difficile vu leur comportement électoral.

      On fait d’une pierre deux coups : on donne de la nourriture potentielle aux loups qui prélèveront une part marginale du cheptel et on recrutera de nombreux bergers parmi tous ceux qui veulent vivre et travailler au pays. Au vu des besoins, on pourra même accepter quelques éléments exogènes.

      Ouvrez les yeux : le transhumanisme de transhumance, c’est l’avenir. Une dynamique anthropique et mélangeante…

    • Le côté « inversement proportionnel aux kilomètres parcourus » me va tout à fait. Grande idée !

  38. Ah le fantasme des murs !

    Le mur d’Hadrien a fini comme tous les murs : plein de trous puis en ruine puis en attraction pour touristes entre deux visites de distillerie.

    Vous pouvez toujours chercher à combler les trous, y compris en faisant don de votre corps.

    Comme tentent de le faire les Flamands bien roses du Vlaam’s Block but it’s just another prick in the wall

    https://www.youtube.com/watch?v=YR5ApYxkU-U

    • Vous avez bien raison, ce sont des têtes de noeud comme il y en a quelques-unes ici qui font des trous dans le limes.

      L’exemple du Canada, où l’excuse de la prétendue inévitabilité de l’immigration tient encore moins qu’ailleurs :

      https://www.causeur.fr/antiracisme-racisme-systemique-quebec-canada-146000

      le montre clairement.

      Pourtant, ces cons-là devraient savoir que la dernière fois, ça c’était mal fini. Quoi qu’il y ait aussi des archéologues pour prétendre que les invasions barbares ne l’étaient pas.

      Ils auraient tort de se priver, puisqu’ils trouveront toujours une oreille complaisante chez les cons de votre calibre.
      Et ne vous fatiguez surtout pas à remettre sur le tapis les soeurs Zombres de l’histoire de France : on connaît la chanson, à présent…

      • Ces « heures sombres » ne furent-elles pas la conséquence d’une immigration que d’aucuns, des salauds de xénophobes Français, tentaient de rapatrier ?
        Il est vrai qu’il s’agissait de blonds alors que de nos jours ils sont noirs, ce qui rend les choses plus compliquées à expliquer aux bien-pensants.
        En revanche je suis à la disposition d’iceux pour organiser une visite crépusculaire des zones verboten. Je suis à leur disposition également pour leur montrer la liste des faits-divers qu’en d’autres temps on eut nommés exactions ou crimes.
        Accueillir des gens qui nous haïssent, nous agressent de toutes les façons et qui veulent imposer leurs vues pour moi cela s’assimile à de la trahison car il s’agit d’une guerre. Rotherham en est la preuve absolue.
        Deux remarques pour finir. La première est destinée à ceux qui ont des doutes sur leur avenir ; ils peuvent en voir les contours en Afrique du Sud. C’est ce qui se passe chez nous, pour l’instant édulcoré, avec le white Flight.
        La seconde est que ceux qui moquent le mur d’Hadrien sont en général, soit des ennemis avérés de la France, (traitres ou collabos) bcomme le « berger » de Vintimille, soit ignorants du problème véritable. Et je leur demande, si ce sont des réfugiés, où sont femmes et enfants ?
        Dévorés par les « loups » ?

  39. Le neuro-scientiste que j’ai interrogé : « Je voudrais devenir aussi intelligent que Dugong » m’a répondu que c’était hors de prix, comme transhumanisation !

    J’ai rétorqué « sisyphe, alors ? »

    « Vous êtes fou ? Un professeur marseillais qui ne soit pas mafioso !!!! Aaargh ! encore plus coûteux !

  40. Mon neuro-scientiste m’a alors conseillé de fréquenter le Blog à Brighelli, un vrai bonheur zoologique m’a t-il dit !
    On y rencontre des animaux rares, bestioles creuses, verbeuses, qui vous font ressentir une joie sans pareille car la fréquentation amusée de ces tarés absolus vous fait paraître immédiatement comme exceptionnellement intelligent.

    • … « exceptionnellement intelligent » je ne sais pas ; exceptionnellement vivant peut être !

    • « exceptionnellement intelligent », bon, c’est vrai, je me fais rare, mais c’est parce que je suis incommensurablement modeste ! 😉

  41. Et, évidemment (re)lire tout F’murr dont le m’étonne que personne n’ait songé à évoquer.

  42. Je suis content que Gonzague Saint Bris soit mort, à commencer pour sa famille. Ce gars était froid depuis si longtemps…uhuhu !

  43. J’avais parlé du livre de Jacques Frémeaux, De quoi fut fait l’Empire, dont le titre vient d’une citation de De Gaulle.
    Frémeaux, qui n’est nullement un apologiste de la colonisation, donne une deuxième citation en ouverture de l’ouvrage, de Virgile (Georgiques) :

    « Ainsi le dur Romain ployant sous le lourd fardeau des armes de ses pères installe son camp et fait face à l’ennemi avant que celui-ci ne l’attende »

    J’avais aussi noté la conclusion d’un de ses ouvrages, sur les deux guerres d’Algérie (conquête et décolonisation) :

    « l’héritage

    Celui de la conquête ne doit pas, de toute évidence, être apprécié par rapport à une fin qu’il était impossible d’envisager en 1850. Il ne convient pas non plus de juger les hommes du XIXe siècle d’après les principes actuels, et on peut donc admettre qu’ils se soient estimés fondés à conquérir les peuples qui se refusaient à la soumission. Peut-on, cependant, juger que, la conquête achevée, les Français ont suivi le conseil de Montesquieu : ‘je définis ainsi le droit de conquête : un droit nécessaire, légitime et malheureux, qui laisse toujours à payer une dette immense, pour s’acquitter envers la nature humaine’ ? La présence française n’a pas eu que des aspects négatifs, loin s’en faut. Elle a naturellement créé des liens dont l’auteur de ces lignes est le dernier à mépriser l’importance. On peut se demander cependant si de tels liens et de telles réalisations n’auraient pas pu s’établir aussi bien dans d’autres conditions, comme le montre l’exemple de l’Egypte et plus tard de la Tunisie et du Maroc. En revanche, outre beaucoup de ruines et de souvenirs douloureux, elle a contribué à créer une ‘Algérie française’ qui a empêché l’Algérie tout court de connaître une émancipation pacifique, pour le plus grand mal des Algériens, européens ou musulmans.
    L’héritage de la guerre d’Algérie est encore bien plus lourd, avec ses morts, ses blessés, et deux peuples déchirés, moins sans doute l’un contre l’autre qu’à l’intérieur de chacun d’entre eux. Si elle n’a guère entamé le patrimoine économique du pays, sa conclusion, avec le départ massif des Européens, a compromis son avenir. Le bilan n’est pas moins sombre du point de vue politique. Sept ans de guerre ont privilégié, au sein des deux camps, la manipulation, la propagande et des tentations totalitaires. La résistance algérienne a certes suscité un capital de souvenir de lutte commune important pour la fondation d’une future identité nationale. Mais elle a renforcé cet héritage violent de ce que Sartre nommait la ‘morne démesure’ méditerranéenne. Au total, le conflit a laissé une Algérie traumatisée, livrée à des hommes incapables de susciter, sinon une démocratie, du moins un Etat suffisamment en phase avec la société pour être autre chose qu’un allocataire de rentes et un producteur de discours de combat, incapable d’envisager une réelle coopération avec la France.
    En France même, les blessures de la guerre sont loin d’être cicatrisées. La guerre d’Algérie continue à entretenir les rancoeurs et à alimenter les polémiques. Le ‘devoir de mémoire’ n’est trop souvent que le masque derrière lequel se dissimule une volonté de se venger, voire de punir, sans comprendre, et surtout sans pardonner. D’un côté, un nationalisme étroit conduit à oublier les réalités de la colonisation en Algérie et les souffrances infligées par le conflit aux Algériens. De l’autre, un internationalisme mal compris conduit à laisser insulter le passé de la France, en discréditant tous ceux qui, avec sincérité et sans violence superflue, crurent faire leur devoir en défendant l’Algérie française, et en traçant de leurs adversaires un tableau idyllique. A l’heure où un nombre croissant de Français sont des Algériens musulmans, on est en droit de se demander quelle communauté nationale pourra se perpétuer sur de pareilles incompréhensions et de pareilles ignorances. Si l’historien, dont le métier est d’étudier les guerres comme le médecin étudie les pathologies, peut regarder en face ce sombre avenir, le Français et le citoyen ne peuvent qu’en être profondément angoissés. »

    • Mais, bien sûr, on peut toujours trouver de pauvre cons, et je pèse mes mots, pour venir ricaner et prétendre que tout ceci n’a pas la moindre importance.

    • La France coloniale a profondément perverti l’Algérie. La preuve :

      http://www.lepoint.fr/monde/bilan-catastrophique-pour-les-voitures-made-in-algeria-07-08-2017-2148595_24.php

      « Le fiasco de l’industrie automobile en Algérie est principalement dû, selon les observateurs, au système adopté : le SKD (Semi Knocked Down) qui consiste à importer le véhicule en kits pré-montés, simplement rivetés ou boulonnés sur place. »

      l’Algérie, tu l’aimes ou tu la kites…

      • J’ignore ce que vous voulez dire par là, mais en tout cas l’immigration africaine n’est pas liée au développement de l’industrie en France.

        Cf Lefeuvre, « Pour en finir avec la repentance coloniale » (et « Chère Algérie » pour le bilan économique).

        Le Japon est aussi un contre-exemple, puisqu’il a réussi à se démerder sans immigration. Donc, c’était possible…

        • Il est vrai, toutefois, qu’il y a (aussi) une pression patronale pour l’immigration.

          C’est par exemple mentionné dans un livre de Tandonnet, ex conseiller de Sarkozy sur le sujet. Livre rédigé en 2006 si je me souviens bien, avant donc le début de mandat de l’animal à talonnettes.

          Mais :
          – d’une part il n’y avait pas d’immigration africaine significative pendant la majeure partie des 30 glorieuses
          – d’autre part, autour 200 000 Algériens zonaient en France après 1946 (date à laquelle la SFIO a levé toute contrainte à l’installation en métropole pour les seuls Algériens). Mais ces Algériens ne trouvaient pas à s’embaucher, car pas assez qualifiés. Le gouvernement démarchait les entreprises pour leur trouver du boulot…donc l’immigration, dans ce cas précis, vient d’une décision idéologique puis se traduit par une demande du gouvernement envers les industriels, et non l’inverse.
          – enfin, il n’y avait pas de telles pressions dans les années 1970, date à laquelle a été instauré le regroupement familial, que Giscard a ensuite tenté d’annuler ; tentative sabordée par le Conseil d’Etat puis l’élection de Mitterrand. Pendant toute la période de 1965 à 1974, c’est l’Algérie qui était demandeuse de quotas plus élevés d’immigration, que le gouvernement français souhaitait plafonner (et plafonnait).

  44. Rien à voir (ou si peu) avec le billet : dans trois jours, début de la Féria de Béziers.
    Planquez les taureaux ! (jamais je n’écrirai « toros »). Hulot a accepté l’abattage de 24 d’entre eux, mais avec raffinement, banderoles, banderilles et autres capes froufrouteuses …

  45. Ah ! j’ai failli oublier : notre bien aimé Maire y a jouté un piment supplémentaire : messe dans les arènes et procession votive, le premier jour.
    C’est à vous détourner de la sangria !

  46. Charbonnel !

    Vous marinez dans le mauvais sang !

    Alors que Gonzague Saint-Bris avant qu’il ne finisse en pièces détachées pour automobile algérienne aurait pu vous faire visiter « La forêt des livres » et vous enchanter comme Merlin ou Mélusine !

    • RIP pour GSB. Même si j’ai bien ri il y a environ 30 ans, avec la farce des « Nouveaux Romantiques » !

  47. Qu’on importe ces deux-là en France. On les accueillera à bras ouverts car on connaît ici de nombreux cas similaires (non détectés jusqu’à présent pour cause de la qualité de l’enseignement français ?)

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/etats-unis-ils-perdent-la-garde-de-leurs-enfants-en-raison-d-un-qi-trop-faible_1933148.html

    De nombreuses zones d’ombre apparaissent en lisant l’article : ont-ils un QI de 70 au total ? Une telle mesure limite (du QI) a-t-elle été obtenue grâce au fait qu’ils ont voté Trump tous les deux ET qu’ils sont prêts à le refaire ? « L’instinct maternel » n’est-il pas plutôt présent chez le père qui semble vouloir allaiter sa progéniture en facilitant l’accès à ses mamelles en se roulant au sol ?

  48. M. Brighelli, le bon M. Hulot n’aura pas à rétablir la charge de Lieutenant de Louveterie. Elle existe toujours.

  49. Cher Jean-Paul Brighelli, je lis toujours vos articles frappés au coin du bon sens, maladie honteuse qui vous fait placer en France dans la camp des extrémistes (selon un proviseur du collège de ma fille)… Las, je bois en général du petit lait en vous lisant. Aujourd’hui par contre, vous faites une erreur sur le patou des Pyrénées. C’est un chien territorial : si vous rentrez sur le sien, vous êtes, selon ses principes, « dans l’illégalité ». J’ai côtoyé pendant 20 ans deux patous dans la vallée d’Aure, la mère et le fils, aujourd’hui disparus. Dans le petit village, ils avaient porte ouverte partout et entraient par les portes pour se reposer à l’ombre les jours de canicule – à cause d’une fourrure tellement épaisse et qui disparait peu l’été. Bien élevés par leur maîtresse, ils étaient d’une tendresse ahurissante, aimaient se faire caresser comme des oursons, jouer mais pas trop selon leur humeurs, lents et nonchalants, mais auront protégé mes enfants pendant toute leur jeunesse, de 2 à 10 ans. Malheur à qui s’approchait de la dizaine d’enfants du même âge dans le village sans y être convié. Ces deux chiens étaient des amours, mais avec 60 à 80 kg de muscles, on ne pouvait les déplacer de l’endroit qu’ils élisaient pour leur sieste. Des gardiens et des caractères imposants, certes, mais des chiens comme on aimerait tous en avoir ! En matière d’élevage, le chien c’est le maître. Des cons font de n’importe quelle race, des cons ! Et en montagne, l’intrus, c’est le germanopratin, pas le berger et ses troupeaux. Quant à Hulot, avec sa pollution, son hélicoptère, ses voyages autour du monde hyper polluants pour aller d’une célébration œcuménique écologiste à une autre, en vraie star, ses moteurs hors bord à 85L/l’heure, pourquoi ne pas mettre Al Capone au Ministère de la Justice ! Remarquez, on a mis Bayrou… Un pronostic que je confirme pour l’écologiste à la suite de celui que j’avais émis pour le béarnais (3 mois), moins de 6 mois suffiront pour le faire disparaître des écrans radars. Le film Ridicule, de Patrice Leconte, est la seule allégorie permettant d’illustrer, hormis le compétent Blanquer, la déroute annoncée de ce nouveau pouvoir. Chaleureuses salutations. Proceed !

    • Je suis féru d’éthologie et tous les chiens sont territoriaux — sauf que la taille de leur territoire est différente selon l’espèce : leur niche, le salon, la propriété de leurs maîtres (j’ai eu un bouvier bernois qui attaquait toute voiture entrant dans celle que j’avais jadis — il a massacré un nombre hallucinant de pneus) ou le pan de montagne. Le patou a la propriété large. Et bien d’accord sur le fait que le promeneur du dimanche devrait s’informer (sur ce sujet et sur pas mal d’autres) avant de se risquer dans les alpages.
      Quant à la durée de vie de Hulot… Je parie au contraire qu’il va durer — on n’a pas fini d’en voir, dans le genre incompétent.

  50. Un million de brexiteux voudraient rester dans la communauté européenne.

    Allons-nous les forcer à rentrer à la nage dans les eaux froides de la Manche alors que nous avons déjà chez nous les meilleurs d’entre eux ?

  51. Toujours la même chose ! Encore et encore ! Les mêmes fantasmes de l’animal dévorant, envahissant et donc à éradiquer, sauf ceux qu’on mange ou qui peuvent servir de médicaments. Les mêmes conneries d’ignorants véhiculées à travers les siècles, ignorants hermétiques à la connaissance, pourtant à la portée de tous ou saloperies de ceux que l’animal dérange dans la course au fric. C’est vrai aussi pour les arbres, toute la nature. Hulot est à l’image de Macron, rien à en attendre ! Et pendant que j’écris, au moins 100 humains de plus. Tiens, je vais aller embrasser mon charpla entre les yeux, là ou c’est si doux ! Pour oublier, quelques instants.

  52. Cher Monsieur,

    Je n’avais encore jamains rien lu n’inepte sur Causeur. Mais là, vous épousez toutes les niaiseries conventionnelles en matière de faune.

    Le loup, comme le lynx sont des super-prédateurs. Sans contingentement de leurs effectifs, leur développement est continu jusqu’à épuisement des ressources de leur milieu.

    Quant au gonflement des effectifs par les éleveurs, vous ne pensez pas que vous abuse? La réalité de l’élevage ovin est celle d’une grande pauvreté.

    Cher Monsieur, vous êtes affligeant. Votre passage de l’extrême gauche à l’extrême droite au cours de votre carrière vous rend probablement crédible pour évoquer tous les sujets politiques et sociétaux. En revanche, votre carrière de gratte-papier hors-sol ne vous autorise pas à chercher à donner des leçons de gouvernance écologique.
    La preuve que Monsieur Hulot ait du prendre cette décision devrait vous amener à réfléchir un peu plus sur les enjeux de du loup en France.

    Profitez en pour passer votre permis de chasser. Vous apprendrez plein de chose. Vous aurez peut-être le temps, maintenant que le Point a décidé de se passer de vos services. Ce que je comprends.

    • La vache ! ça, ça m’aurait pas plu ! D’autant que quand c’est moi qui invective, qu’est-ce que je prends ! Et je n’ai jamais qualifié quelqu’un ici de gratte-papier…

    • Le loup super-prédateur, oui, sans doute. Mais cette notion de super-prédateur ne peut être que globale : on voit mal pourquoi, a priori, l’évolution de la population devrait être, même approximativement, la même dans chaque pays.

      A moins, bien sûr, d’avoir affaire à des loups gris hyper-nationalistes, hyper-respectueux des frontières. Il y en eut…

      La question, non triviale au sens où on ne peut y répondre en s’appuyant sur la seule notion de super-prédateur, est donc plutôt : l’évolution de l’effectif de loups en France justifie-t-elle un « prélèvement » local ?

      • Bis repetita, mais en français cette fois :
        https://www.randonner.ch/fr/randonnee/marcher-en-toute-securite-/grands-predateurs.
        Quant au lynx, il y en a dans mon coin, mais pas considéré comme gênant par les populations locales. Faut dire que super-prédateur, ça a de la gueule! on voit tout de suite Godzilla, au moins. Ici les prédateurs ne sont que grands, ça doit être pour ça qu’on les accepte (et accessoirement parce que ça ne nuit pas au tourisme, au contraire, mais ceci est une autre histoire, comme dirait Kipling).
        Et il y a beaucoup de chasseurs dans la région contrairement à une étrange légende urbaine qui prétend qu’il n’y a pas de chasseurs en Suisse. Pas d’invasion de sangliers, par ailleurs, mais de cerfs.

        • Donc ! Ce sont des loups hyper-nationalistes et hyper-respectueux des frontières.
          Puisque Cyrille explique : Sans contingentement de leurs effectifs, leur développement est continu jusqu’à épuisement des ressources de leur milieu.
          Et quand il n’y a plus de ressource ? Ils se mangent entre eux.

    • Allez, mettons les points sur le i. Le seul super-prédateur, c’est l’homme — c’est lui qui est responsable de la plupart des extinctions d’espèces. Sans lui, il y aurait encore des dodos ou des loups de Tasmanie. Entre autres. Et le rhinocéros ne serait pas une espèce en voie de disparition.
      Cela dit, je n’ai rien contre la chasse intelligente — et j’ai moi-même chassé — à l’arc, avec des flèches trilobées à pointe de tungstène. Un mode si respectueux de l’environnement que les sociétés de chasse sont vent debout contre les archers, sous prétexte qu’une flèche ne fait pas de bruit et qu’elle n’alerte pas les bêtes, contrairement aux balles, etc. etc.En fait, pour chasser à l’arc, il fat approcher à moins de trente mètres — et cela demande des capacités et de la patience.

      • Belle illustration qui montre votre incompétence à aborder cette thématique très compliquée de la dynamique des populations, vous n’en maîtrisez ni le vocabulaire ni les concepts. Apprenez ce qu’est un super prédateur avant de donner des leçons sur le sujet.

        La quasi-disparition du chevreuil dans les zones de présence du lynx, la régression spectaculaire de l’élan depuis l’introduction du loup à Yellowstone, devraient vous faire réfléchir différemment.

        Suprenant, toujours, cette fascination du loup, l’animal incarnant la force sans limite et la liberté, au mépris le plus total des populations d’ongulés sauvages, sur le citadin lambda.

        Essayez de reprendre vos réflexes marxistes, et de refuser la loi du plus fort, y compris dans le monde animal…. Ou alors, si le modèle sauvage vous émeut tant, et que vous voulez l’ériger en système, faites la promotion du modèle ultra-libéral….

    • Chinois et Coréens s’en sont inquiétés, pour ce qui les concernait.

      Il est bien dommage qu’un dugong africanus (artificiel) ne s’en soit pas inquiété en son temps pour ses protégés africains, qui, naturellement, sont entrés dans l’histoire, mais semble avoir encore un peu besoin d’être tenus par la main.

  53. De fortes et sages paroles récemment sur BdA

    « Toujours la même chose ! Encore et encore ! Les mêmes fantasmes de l’africain dévorant, envahissant et donc à éradiquer, sauf ceux qu’on mange (le steak de loup ne vaut rien) ou qui peuvent servir de médicaments (soleil vert). Les mêmes conneries d’ignorants véhiculées à travers les siècles, ignorants hermétiques à la connaissance, pourtant à la portée de tous ou saloperies de ceux que l’africain dérange dans la course au fric. »

    Il en va de même pour les vieux qui, dans nos propres régions, vont constituer un poids mort qui justifiera de leur faire passer massivement le Styx (plus simple que le Sahara puis la Méditerranée). Car en vérité, Philippulupus nous l’assène :

    « Que ces vieux commencent par avoir une démographie raisonnable, et qu’ils restent chez eux. »

    http://nsm07.casimages.com/img/2017/08/09//17080908371116723115209250.jpg

    Ce qui est assez incohérent car, enfin, comment mieux organiser le programme d’inflexion de la courbe de population qu’en ehpad ?

    • Hélas, ça risque en effet de mal se finir avec la trajectoire initiée par de vieux branleurs irresponsables dans votre genre.

      C’est bien la peine de nous emmerder avec la notion de dette écologique (qui commençait ces derniers jours, à en croire la presse dont Polony) et de refuser de parler de démographie, qui en est la première cause.

      Population multipliée par 4 en 50 ans sur tout le bord sud méditerranéen ; petite (toute petite) crise alimentaire en 2010 ; résultat : « printemps arabes », sarkhonneries en Libye, révolution et contre-révolution en Egypte, guerre et EI en Syrie, vague de « réfugiés » vers l’Europe, qui s’affirme de plus en plus comme l’idiot du village mondial…

      Vraiment, ça vous fait rire ? Vous êtes vraiment, vraiment con, ou bien…?

    • L’ignorance fait des ravages ! Et parfois, elle se loge dans un cerveau prétendument intelligent où elle s’épanouit en sophismes divers et variés, obligeant à se justifier le pauvre interlocuteur qui voulait seulement dire que notre attitude ( ou comportement ), vis à vis des animaux est globalement dégueulasse, et le fait de le dire ne signifie pas que l’on oublie ses vieux parents. Quant à ce qui passe avec ces arrivées de jeunes hommes, ce n’est pas une réussite, à part quelques cas. Pas d’instruction imposée, etc…la lâcheté politique atteint des sommets ! On a vu les dégâts en banlieue depuis trente ans ! On peut, on doit, toujours tenter d’être plus généreux, mais pas au détriment de la manière dont on conduit sa vie, merde !
      Donc, bientôt huit milliards d’êtres humains, plus de place pour les autres animaux ! Et pardon de le dire, mais je préfère, souvent, voir un renard qui prend le frais le soir ou une abeille solitaire noire qui ouvre ses ailes pour m’en montrer le bleu intense à l’intérieur, bleu qui ressemble à celui du poivrier des moines plutôt qu’un humain vivant. les autres, morts, comme Brunelleschi ou Soler, ou comme certains ici, charmants fantômes, étant également les bienvenus.

  54. PS : jouer du gong, est-ce compatible avec un esprit de sérieux compact et sans fissure ?

  55. Une élue troufiquetiste proteste contre les accusations d’incompétence en clamant :

    « Le procès en amateurisme, ça va cinq minutes! »

    Voilà le toufriquestisme résumé en un slogan : « devenons compétent en 5 minutes »

  56. La presse : « Mort de deux amis en plein dîner à Authon-du-Perche : le mystère enfin résolu »

    http://tempsreel.nouvelobs.com/faits-divers/20170808.OBS3141/mort-de-deux-amis-en-plein-diner-a-authon-du-perche-le-mystere-enfin-resolu.html

    L’hebdo télé affine l’analyse :

    « D’après les expertises, Lucien est décédé d’une fausse route. Alcoolisé et n’ayant plus de dents, il se serait étouffé en tentant d’avaler un morceau de viande de 44 grammes. Olivier, voyant son ami mourir sous ses yeux, aurait alors succombé à une crise cardiaque. Fragile du cœur, il souffrait d’une hypertrophie de son organe »

    Et ils croient qu’on va avaler ça ? Ça rappelle plutôt « Le vieil homo et son giton ». De plus, un pénis soi-disant hypertrophié de 44g et censé être en érection, ça ne fait pas le poids.

    Un bel exemple pour mettre en balance la distinction masse et volume

    • Pour les Marseillais.

      Je connais une femme aux gros bonnets qui animait les apéros au « Flot bleu » en pesant ses nibards sur le rade.

  57. Macron renonce au statut de première dame. S’il y avait eu un statut de Première Dame, il aurait fallu en toute logique créer un statut du Premier Cocu !

  58. Puis on créera un statut du Premier Chien, puis un statut du Premier Chat, du Premier Opposant …ad lib… !
    Le chômage attendra. On est là pour rigoler, non ?

  59. « Il en va de même pour les vieux qui, dans nos propres régions, vont constituer un poids mort qui justifiera de leur faire passer massivement le Styx »
    Suggérez vous, cher ange, de financer non pas les monte-escaliers, mais les descente-caveaux, pour les vieux grabataires ?

  60. SAGA AFRICA (suite)
    Lorsque, dans votre appartement coquet, arrive un lion menaçant… plutôt que de « faire copain avec le lion », il vaut mieux le remettre en cage, fissa, ou mieux encore lui redonner sa savane qui, culturellement, lui conviendra parfaitement.

  61. Une espèce de reine de France ? Grâce au Saint Chrême de l’Oréal ?
    Madame Elysée …

  62. J’ai vu le nom de Jean-Paul Brighelli dans une édition d’un classique pour la jeunesse : »Le pays où l’on n’arrive jamais ». C’était prémonitoire ? Déjà le pays en marche sous Macron aussi intangiblement immobile que le cruel Zénon d’Elée ?

  63. Un petit bilan d’étape au vu des commentaires sur le loup dans lesquels on a vu émerger le super-concept de super-prédateur qui semble avoir sur cette question quasi religieuse, une position de sur-plomb qui alourdit encore un peu plus les « démonstrations » pleines d’évidences (avec les loups) où chacun défouraille selon qu’il instruit à charge ou à décharge (de chevreau-tine).

    Voilà bien une notion formidablement adaptée au développement de jeux vidéo bien pensants. Exemple :

    http://jeu.info/loup-voleur-de-mouton.html

    où on lit cette consigne :

    « Clique GAUCHE sur START GAME et sur PLAY pour débuter le jeu. Aide le petit loup à voler les moutons des bergeries en utilisant ta SOURIS. Maintiens le clic GAUCHE sur lui et déplace le dans les fermes. Clique GAUCHE sur l’écran pour poursuivre. »

    Un autre jeu, « Tir au loup », invite les gamins à fusiller la bête :  » Sauve tes moutons des loups en utilisant ta SOURIS. Vise les et presse le clic GAUCHE pour tirer. Recharge avec la touche ESPACE et poursuis avec NEXT. »

    Et dans « Loup Solitaire évasion », jeu d’inspiration rousseauiste, c’est le louveteau prisonnier, pas encore corrompu par l’Homme et la Société, qu’on doit aider à s’échapper : « Délivre le louveteau en utilisant ta SOURIS. »

    On espère que le rôle central des souris dans ces jeux ne sera pas mal interprété par les crétins partisans.

  64. Grosse fatigue aujourd’hui depuis 8h du matin sur une fonction résurgente d’Ecalle dont j’ai fini par avoir le dessus. Il faut dire que mes potes de l’ASD de l’IMCCE n’y sont pas allés de main morte physiquement avec moi depuis le début de mon stage.
    Bilan des dégâts à mi-étape:
    – mon bras droit après un carreau canon dans un match de pétanque interarmes,
    – puis le gauche dans une compétition de baby-foot,
    – suivi de la jambe droite dans une tentative de génuflexion sous le bureau de la secrétaire,
    – et pour finir la gauche, dans une chasse aux girolles dans la forêt de Meudon (une vraie belle forêt, entre parenthèses)

    Je rassure les filles du blog: la cinquième colonne a tenu bon…uhuhu !

    • Confer ma dernière phrase ci-dessus, on pourra me reprocher de mettre du sexe partout dans mes propos ! Je prie les agrégés qui passent, ici, mentule en bandoulière, fous de littérature, de me pardonner. Mais pour moi, l’amitié entre homme et femme est impossible : préliminaire tactique…ou échec assumé, car l’amitié homme-femme doit se terminer, volonté divine oblige, dans l’humidité des fluides échangés.
      Toute autre solution n’est que temporisation.

  65. Quittons-nous sur une promotion de gestion de stocks:

    GODE-CEINTURE POUR TOUT LE MONDE, C’EST MA TOURNEE !

    (*) Certifiés bois doux et soie rêche de chez Frère-Lormier Industries.

    A demain, les bolos !

    • Car comme disait le duc d’Aumale en son crépuscule (mot compte double) : « Quand j’étais jeune j’avais quatre membres souples et un membre dur, maintenant c’est le contraire ! »

      Bonne chasse quand même Hervé.

      • d’Aumâle, celui qui s’était fait tatouer sur le membre en Arial 16 : « Souvenir de la prise de la smala d’Abd El Kader en 1843 » ?

      • Les mauvaises langues persifflent qu’à l’instar de Lyautey, en fait de mâle, d’Aumale les avait plutôt dans le dos.

    • êtes vous sûr d’avoir bien lu ? n’était-ce pas plutôt « c’est ma tournante » ? 😀

  66. Sous prétexte que Roquet pine – ou du moins le fantasme-t-il – voilà qu’il se prend pour un étalon.

  67. La presse : « Pour les touristes chinois, la culture l’emporte désormais sur le shopping »

    https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/030487234871-pour-les-touristes-chinois-la-culture-lemporte-desormais-sur-le-shopping-2107162.php

    « 150 millions de touristes chinois visiteront un pays étranger cette année »

    Avant de les fixer sous casque de réalité virtuelle *, il est essentiel de canaliser les masses de touristes dans des endroits précis pour permettre au gratin local de profiter de leur luxe discret sans jamais les croiser. En Périgord, c’est assez bien réalisé : Tous dans Lascaux 2, …, n ou dans Sarlat, la ville muséifiée pour schtroumpfs.

    * ou plutôt de réelle irréalité

  68. Je ne défends ni ce faiseur de Hulot, ni le lobby des chasseurs, ni les crétins végan, et encore moins les ayatollahs verts.
    Pour avoir plusieurs années exercé ma coupable activité dans une haute vallée des Pyrénées, je peux (pour une fois, c’est notable) m’inscrire en faux contre une de vos assertions :  » les envoyer errer dans la montagne — ce qui est, en France, le fait de gros éleveurs propriétaires de très gros troupeaux « .
    Les éleveurs de mon village possédaient de petit troupeaux (15 vaches ou 80 moutons pour les plus gros) et les cultivateurs travaillaient, dans des conditions pénibles dues à la pente,au plus une quinzaine d’hectares .
    Les patous sont beaucoup moins redoutables que vous ne l’écrivez. Au reste, vous pourriez voir dans certains musées d’imposants colliers hérissés de pointes destinés à éviter les morsures lupines (et ursines) à la gorge.
    Certes, c’était les conditions de l’époque qui ne sont plus les mêmes : les meutes sont à présent réduites.

    Quant aux fonds de l’article, chacun garde sa position, plus ou moins étayée, plus ou moins de bonne foi, mais il faut connaître les conditions (physiques et financières) du métier de berger avant de donner un avis définitif.

    • Le maréchal Bugeaud avait beaucoup d’estime pour les qualités militaires du duc d’Aumale qui avait servi sous ses ordres en Algérie. Pour son panache …
      Bugeaud était un homme fidèle à sa femme légitime – cela arrive aussi.

      • Vous exagérez. Certes, il a épousé sa cousine germaine mais enfin personne ne lui a reproché d’être issu d’une lignée d’hérédosyphilitiques remontant à François 1er que je sache… Mais qui pourrait justifier la motivation et la mise au point de cette position.

  69. Ferry boite, suite: en finir avec l’alcool, la maria, la bagnole, le machisme, les triglycérides, le soleil, la carne, le cul,
    les livres…que reste-t-il à l’être?

    • Le non être, voire le « néant d’être », dixit mon regretté prof de philo Jacques Rodier.

  70. J’ai posté un commentaire gentil et poli et j’ai été censuré. c’était pourtant largement aussi intéressant que certains délires ici présents

      • La censure entraîne parfois des dommages psychologiques profonds : On parle seul, on se tord de douleur, on éructe en mexicain; un jour, j’ai même confondu le pastis avec la camomille…

      • voilà, c’est à ça que je faisais allusion. les commentaires du fayot du premier rang qui ne fait rire que le prof.

        • Carambar, ce n’est pas un drame d’être censuré par la modération du blog.
          Je suis moi-même en attente de modération depuis tout petit. Ma mère a échoué, mes professeurs ont échoué, mes conquêtes amoureuses ont échoué … je me soigne. Fais-en autant !

    • Rien n’est censuré sur BA. Renvoyez votre commentaire. Il a pu passer dans le spam tel que le définit le robot.

  71. Qui veut faire une prise de catch avec Donald Trump ? Faire peur avec des loups ce n’est rien, mais imaginez un Coréen armé d’une lame courbe fonçant sur l’île de Guam tel un samouraï des temps anciens ! Fourberie des jaunes bien connue depuis Pearl Harbor.

  72. bon, puisque mon poste n’a pas été censuré, je le remets.

    Voici donc :

    Lors de la crise des moteurs trafiqués de VW, les « journalistes » de la télé ont demandé à Ségolène R. (pas de noms pour éviter le répression) ce qu’elle en pensait. Vous pensiez qu’elle aurait soit dit « achetez Français », soit juste fermé sa grande bouche.. Que nenni, mon bon elle a déclaré qu’elle allait illico déclencher une enquête chez Renault et PSA. Ben oui ! des fois que l’acheteur Français aurait eu envie d’aller acheter autre chose que la voiture de notre non maître allemand !

    Rebelote avec la crise de l’œuf ! alors que les œufs contaminés viennent de hollande, le gouvernement, au lieu d’inciter à acheter Français, annonce une enquête chez les producteurs Français ! et les « journalistes » s’amusent à effrayer les mémères dans les rayons des supermarchés en leur demandant si ça ne leur fait pas peur d’acheter des œufs, juste devant le rayon des œufs pondus par des poules élevées en plein air !

    ce pays va crever.

  73. Pour lea « œufs tueurs de mamies écolos », je cite « la teneur en fipronil des œufs pompeusement qualifiés de « contaminés » comme si un élevage de poules pondeuses était aussi dangereux qu’une centrale nucléaire… Les œufs prélevés pour analyse dans une ferme située sur la municipalité d’Ede (Pays-Bas) contiennent 0,30 mg de fipronil par kg.
    Or un œuf pèse en moyenne 50 g, il faut donc 20 oeufs pour réunir une quantité de 0,30 mg, par conséquent un œuf « contaminé » contient au plus 15 microgrammes de fipronil ! C’est astronomique pour les fonctionnaires de Bruxelles car ils ont stupidement et arbitrairement fixé les normes autorisées à 5 microgrammes par kg d’oeufs sans avoir jamais tenu compte des réalités des élevages de poulets.
    Qu’on m’envoie 10 douzaines de ces œufs, je me ferai une omelette de 6 œufs chaque jour et je suis convaincu que je ne serai absolument pas malade… »
    source : https://www.contrepoints.org/2017/08/10/296525-non-evenement-fipronil-oeufs

    • Les préoccupations écologistes de ce ministre sont pour les neuf dixièmes simulacre. Il a pour les animaux la sensibilité du caïman d’eau stagnante.

  74. Marrant votre histoire de loup JPB.
    Et bien de saison pour moi.
    Nous circulions tranquillement au petit soir sur une piste tadjique proche de la frontière afghane lorsque nous avons vu un loup en contrebas à moins de 50 m de la voiture.
    Il nous a jeté un regard indigné puis s’est retourné et en trottinant et a rejoint la montagne desertique qu’il affectionne et dans laquelle il se nourrit de marco polo.
    Comme la nuit tombait nous avons bivouaqué à proximité.
    Vous connaissez ma distraction : j’ai oublié d’avoir peur !

  75. Hulot s’intéresse peu aux loups parce que les loups s’intéressent peu aux shampoings et constituent le cœur de cible des chasseurs mais pas du sinistre.

    Ceci dit, l’affaire des trois louveteaux montrent à l’évidence que tout ce que la France compte de curés écolos tordus rapplique dans l’espoir de se faire faire un shampoing-maison à bon compte.

  76. Je ne suis pas vraiment inquiet pour le loup, je suis inquiet pour son image – si seulement le loup avait un bon conseiller-image …

  77. Le loup a besoin d’un petit relooking – toutes ces dents, tous ces poils qui débordent … c’est excessif !

  78. Et puis quand même ces longs hululements ça donne un mauvais genre !
    Il faut apprendre à parler à voix basse quand on veut fréquenter la bonne société …

  79. Dans « Men in Black 3 » – les loups qui combattent furtivement les aliens sur Terre – Boris l’animal tue Roman le fabuliste à Coney Island – mais le véritable Roman c’est Griffin qui voit tous les univers hypothétiques simultanément, pour lui le monde est une vaste fable.

    La morale ? C’est que dans l’univers virtuel il n’y en a pas.
    La dictature qui conduit au totalitarisme est un univers de fiction sans morale.

  80. Dommage de lire sous votre plume autant de bêtises en si peu de lignes
    Comment par exemple osez-vous dire ceci:
    « Peut-être parce que leurs bergers gardent leurs bêtes, au lieu de les envoyer errer dans la montagne — ce qui est, en France, le fait de gros éleveurs propriétaires de très gros troupeaux »
    Je vous invite à venir rencontrer nos éleveurs du Larzac pour leur expliquer si doctement de quelle manière devrait évoluer leur pratique .
    http://www.midilibre.fr/2017/08/15/face-aux-loups-situation-intenable-et-activite-pastorale-mise-en-peril,1547974.php

    • Ma foi, j’ai vu de très près comment procédaient les bergers corses de mes montagnes — et j’ai suffisamment erré dans les Alpes et les Pyrénées pour avoir vu de très grands troupeaux épars — et sans bergers. Y compris, dans les Pyrénées, des troupeaux de chevaux.

      • Ceci me rappelle les critiques de certains qui disent qu’avec 18h /semaine, l’on ne doit pas être très fatigué lorsque le week-end arrive…Il en est des profs comme des bergers, ce n’est pas parce qu’on n’est pas face au troupeau qu’on se tourne les pouces.
        A chaque région, à chaque milieu naturel ses contraintes de garde. Je peux vous parler des pratiques dans les Alpes que je connais le mieux. Chaque jour, le berger a une idée du parcours qu’il entend faire suivre à son troupeau. Il suffit parfois juste de donner une bonne direction de départ et deux ou trois virages par la suite pour que les bêtes, qui connaissent l’alpage, se calent sur le parcours imaginé. Certains secteurs, plus boisés, pentus ou arides demandent une garde plus serrée. Au printemps les bêtes ont hâte de gagner les hauteurs alors que l’herbe n’y a pas encore poussé tandis qu’à l’automne, elles se pressent vers la vallée et il faut alors les contraindre à rester à l’altitude désiré.
        Un mien collègue disait très justement que tout l’art de la garde en estive est d’intervenir le moins possible pour donner l’illusion aux bêtes qu’elles sont libres de brouter où bon leur semble. Cela va former leur caractère, et un troupeau qui aura eu à l’estive un berger disons doux sera différent d’un troupeau qui aura vécu différentes situations de stress.
        Sur le loup, il y aurait beaucoup à dire encore. En deux mots, la protection de l’environnement chez nous ne peut pas se penser comme dans le Yellowstone. Chez nous, l’agropastoralisme est reconnu comme vecteur de biodiversité. Le loup n’est plus depuis belle lurette. D’autres équilibres se sont mis en place. A quoi bon s’acharner ainsi sur l’élevage extensif ?
        Si l’on s’occupait plutôt des insectes qui disparaissent massivement. Cela me semble autrement plus préoccupant .

        • Le cas de Yellowstone ne met pas seulement en exergue le processus d’un rééquilibre dans la chaîne alimentaire par la réintroduction d’un des éléments la constituant – ce pourrait être un autre animal que le loup; il souligne aussi la certitude établit sur l’état d’un écosystème pensé équilibré alors qui s’avérait être erroné car floué par « d’autres équilibres qui se sont mis en place »- pour vous reprendre.
          L’agropastoralisme ne peut être considéré comme vecteur de biodiversité si son impact sur un site implique la disparition de l’écosystème.

  81. Bonjour,

    je crois que vous prenez le problème de la compétence par le mauvais bout, il n’est pas nécessaire d’être compétent sur le loup pour juger de ce dialogue éristique . Il suffit d’être compétent sur la nature humaine pour juger de la mauvaise foi des condamnations que le loup aura sur le dos, et je pense que M. Brighelli n’a pas de leçons à recevoir sur la connaissance de la nature humaine.
    En éthologie je conseille à tous de lire « l’homme cet animal raté » de Pierre Jouventin, très instructif sur le loup comme sur l’homme.

    Erik laurent

    • « … et je pense que M. Brighelli n’a pas de leçons à recevoir sur la connaissance de la nature humaine. »

      Hélas…

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