Female-Profile-Silhouette-3Blanquer peut bien dire ou bien faire : le vrai pouvoir, au quotidien, est toujours entre les mains des pédagos. Pour les stagiaires, ce sont les tuteurs et les didacticiens de l’ESPE. Pour le prof de base, c’est l’Inspection qui joue ce rôle de gardien du temple meirieutique. Forcément : ils ont été recrutés, ils sont indéboulonnables, les ministres passent, pensent-ils, la Vérité pédagogique reste.
Ce qui suit est le récit autographe d’une Inspection réalisée il y a peu chez une collègue de Lettres, Cécile B (ne cherchez pas, c’est un pseudo, j’ai préféré camoufler sa vraie identité à l’inquisition des pédagogues), dans une classe de Cinquième d’une REP difficile en banlieue parisienne (pléonasme !). Elle pensait avoir réussi son année : elle avait tout faux. Et le papotis alors, cet enfant adultérin du papotage et du clapotis, recommandé l’année dernière par des Inspecteurs du rectorat de Versailles ? Elle n’a pas pensé au papotis — qui dans une telle classe se transforme immanquablement en chahut général, hurlements de singes et jets d’objets divers. Mais ces prêcheurs passent, une heure, puis s’en vont et vous abandonnent au milieu des décombres instaurés par leurs belles certitudes.
Je lui laisse la parole, tout en attestant que rien là-dedans n’est inventé ni bidonné. C’est le quotidien des Inspections — en Lettres tout au moins, l’une des disciplines les plus touchées par le grand vent de folie qui souffle depuis trente ans et qui a détruit tant d’enfants. Alors, la priorité à la langue française… Voilà ce qu’ils en font.
Un mot encore. Ces gens sont des croyants — ils arborent d’ailleurs l’éternel sourire des Mormons venus vous démarcher à domicile. À moins d’être éliminés l’un après l’autre, ou remplacés en masse par de vrais praticiens, ils ne lâcheront rien.

« J’ai été inspectée en ce début juin, pour un rendez-vous de carrière, la mission centrale des Inspecteurs dans le cadre des PPCR (Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations), dans une REP difficile, avec des 5e qu’il m’aura fallu canaliser durant 10 mois, avec lesquels (pour les 2/3 d’entre eux) j’ai dû batailler pour obtenir un « bonjour », « au revoir », pour qu’ils aient une feuille et un stylo, pour qu’ils daignent prendre ledit stylo pour écrire sur ladite feuille, dont les copies, quand elles ne sont pas blanches, ressemblent à des gribouillis d’enfants de 7 ans (et encore) n’offrant ni majuscule, ni ponctuation, et dont les mots s’enchaînent sans cohérence.
L’inspecteur, grisonnant et jovial, me rassure dès son arrivée, et m’assure qu’il est là pour conseiller et aider les professeurs à s’améliorer, certainement pas pour « casser ».

J’ai choisi de faire cette heure de cours sur la distinction entre les propositions indépendantes et subordonnées.
Mon Power Point est au poil et les exercices progressifs. La veille, nous avions, à base d’observations, écrit l’introduction du cours et défini ce qu’était une proposition. Je démarre donc par quelques rappels en les faisant pratiquer au tableau. Ils ont retenu. Victoire.
Le cours se déroule dans un grand calme… ils ont fini, au fil de l’année par comprendre que travailler se faisait dans l’écoute. Ils participent, lèvent la main, vont au tableau, et apprennent à comprendre l’enjeu d’une proposition, et à les analyser avec rigueur. Ils ont compris. Et en plus, ils se comportent comme des élèves modèles, chose rare que je ne savoure que depuis un mois ou deux.
Durant les exercices en autonomie, je circule pour aider les élèves. L’inspecteur aussi. (???)
Je donne quelques applications à terminer pour le lendemain, qui me permettront de passer à des exercices plus complexes d’écriture.

L’entretien peut ensuite démarrer avec ce bonhomme enthousiaste, qui a bien meilleure mine que moi — je me fais la remarque intérieure que nous n’avons clairement pas passé la même année. Je suis éreintée, et je lui dis dans le couloir qui nous mène au bureau de l’entretien.
Cet entretien sera une véritable épreuve pour moi. Tout du long, j’oscillerai entre la stupéfaction, l’envie d’exploser de rire et de fondre en larmes en même temps de désespoir. Comment a-t-on pu en arriver là ?

« Commençons par parler de votre cours en lui-même »…
La première partie de mon cours sur le repérage des propositions, et la compréhension d’une « indépendante » était lourde et peu utile. Il aurait fallu attaquer directement par ces histoires de subordonnées, beaucoup plus intéressantes. D’ailleurs, les élèves se sont davantage éveillés à ce moment-là du cours. Et puis, avoir insisté pour qu’ils disent « PROPOSITION subordonnée » était superflu : tant qu’ils comprennent l’idée de subordination… le terme « proposition » ne correspond pas à une véritable catégorie grammaticale. Il aurait d’ailleurs été préférable d’attaquer le cours par l’analyse de subordonnées, afin qu’ils « ressentent » cette grande idée de subordination.
Il a vu dans le classeur d’élève que nous avions démarré ce cours écrit par une définition, ce qui ne lui semble pas terrible. Cela doit être passé de mode j’imagine. Il me paraît pourtant primordial de structurer l’esprit de mes élèves, pour lesquels tout est brouillon et émietté.
Il faut les mettre davantage en « activité de création » : aujourd’hui, ils n’ont fait que de l’application (évidemment, dans une classe lambda, d’un niveau correct, j’arrive à caler dans l’heure les derniers exercices d’écriture…).
Il revient sur son observation du classeur d’élève. J’ai trop de traces écrites dans mes cours. Les élèves devraient être davantage en situation d’écriture autonome. Ils doivent écrire eux-mêmes leur cours, ce qu’ils ont retenu de l’heure (je sais très bien ce que, globalement, mes élèves retiennent d’une heure de cours : les bouts de gomme lancés entre camarades, les insultes hurlées au moindre truc, le fait qu’il fut fort rigolo qu’un élève extérieur rentre intempestivement dans ma classe en faisant semblant de s’être trompé de salle, et que ça ait fait marrer tout le monde pendant 10min, le fait qu’Untel ait volé le stylo 4 couleurs de Bidule, frôlant le déclenchement d’une troisième guerre mondiale…).
Je lui explique que mes élèves n’écoutent pas franchement toujours mon cours, et qu’ils ne savent pas rédiger une phrase simple cohérente, avec une majuscule et un point, sans faire trois fautes par mot, et qu’il me paraît donc important que chacun reparte avec un cours structuré et cohérent.
Il esquive ces remarques et s’obstine : ils doivent être libres de leur écriture. D’ailleurs, il y a beaucoup trop de questions dans mes cours ! Répondre à une question, c’est contraignant. Ils ne sont pas libres de s’exprimer sur le texte.
En effet, j’avoue avoir eu l’audace d’apprendre à mes élèves à répondre correctement à une question… et même, à expliquer et justifier leurs réponses, en ESSAYANT de faire des phrases. Je me suis battue toute l’année pour cela.

Concernant ma gestion de classe : il apparaît évident que j’ai de l’autorité et que je les tiens d’une main de fer. Ils n’ont aucun espace de liberté, je les contrains beaucoup trop.
Parce que bon… « Vous avez insisté pour qu’ils collent leur exercice, mais c’est pas grave ! Qu’ils collent leur feuille ou pas ! Ils font ce qu’ils veulent, c’est pas important ! Ils sont libres ! » – « Oui, mais s’ils ne le font pas, la feuille finit en miettes au fond du sac, je fais comment pour corriger le lendemain ? » – « Ooooohhh… mais c’est rien… vous en redonnez une ! »
Je me bats tous les jours pour qu’ils sortent tous une feuille, la plupart n’ont jamais leurs affaires, ne savent même pas où ils ont noté le cours. Alors quand ils retrouvent leur cours par miracle, je suis bien heureuse que l’exercice soit collé. Concernant les photocopies, mon bisounours ne semble pas imaginer que nous nous faisons enguirlander régulièrement quand nous avons l’audace de réclamer des feuilles pour la photocopieuse. Quelle idée…
Je ne suis donc pas assez souple, ils sont trop sages en fait, je crois que c’est ce qu’il me reproche… Je lui explique qu’il est impossible de relâcher la moindre attention avec eux : « Ooooohhh mais si ! Ils avaient l’air mignon ! » Je lui explique que non, qu’ils se sont tenus car je les tiens en effet d’une main de fer, et que cela m’a pompé toute mon énergie cette année, et puis la Principale et lui étaient au fond de la classe, cela les a inévitablement impressionnés. « Mais non ! Ils avaient l’air très bien. Il faut lâcher du lest ». Je dois continuer à lui expliquer que si l’on relâche la moindre chose, cela devient le zoo dans la foulée et qu’il est impossible de faire cours… « Oui, mais il faut savoir lâcher du lest… reprendre la main ! Lâcher du lest… reprendre la main ! … »
Je crois halluciner. Je l’invite à revenir voir cette même classe, le jour où je les ai deux heures d’affilée, avec tous les élèves présents.
Il insiste gentiment sur le fait que mon autorité n’instaure pas un climat de confiance dans la classe : « Je n’ai pas vu vos élèves sourire. Vous, vous avez souri deux fois, mais eux n’ont pas souri, le cadre est trop rigide ». Or, la langue et la lecture doivent être un plaisir. Ce dernier point sera le gros de l’entretien. Attention à ne pas trop cadrer, à être plus souple… et à laisser aux élèves leurs libertés.
Je dois oublier encore nombre des tares qui m’ont été reprochées avec grand sourire et « bienveillance » par ce gentil monsieur venu d’une autre galaxie.

Je suis fatiguée de l’énergie déployée cette année à avoir essayé de tirer quelque chose de ces gamins perdus, sans aucune discipline, sans cadre, sans aucun respect pour rien ni personne, fatiguée d’avoir lutté toute l’année pour instaurer rigueur et respect… mais heureuse d’avoir passé les quelques derniers mois à vivre le fruit de ce dur labeur : faire cours à peu près correctement, avec des élèves qui participent, comprennent des points de langue rigoureux, et obéissent à leur professeur.
Deux heures avec Monsieur Bisounours auront suffi à anéantir mon sentiment de victoire. Je ne suis qu’une marâtre malveillante, avec qui il n’est pas amusant de faire cours. Echec mission. »

Cécile B. et Jean-Paul Brighelli

348 commentaires

  1. Banal mais tragique sur le moment. On s’en remet.
    Ces inspections sont, à un moment donné, un point d’inflexion: soit on s’en fout, soit on continue à jouer le jeu de l’avancement pour gagner quelques sous de plus.
    Devinez ce que je choisis…
    PS: je maintiens ma proposition d’envoyer ces gens-là, Monsieur, dans des camps de rééducation pédagogique, situés dans les collèges les plus pourris de France.

    • Je peux proposer des noms de camps de rééducation à Marseille : Rimbaud dans le 15ème, Belle de Mai, Quinet, 3ème, Jules Ferry, Pythéas, Manet, Mallarmé….

      • Oui, nous sommes la Silésie de la rééducation nationale. La Sibérie de la désintoxication pédago. P***, si seulement ils venaient faire cours une semaine dans tous ces merveilleuses villégiatures que vous suggérez ! Mais ils s’en gardent bien — comme ils se gardent d’y inscrire leurs enfants.

        • Comme vous l’avez dit, « Ces gens sont des croyants » : faites leur subir tout ce que vous voulez, ils ne lâcheront rien. Des professeurs comme ce petit monsieur, on en trouve à la pelle dans les REP. Ils sont très, très contents de leur manière de… faire (j’allais dire enseigner).

        • Pourquoi la Silésie ? La basse ou la haute Silésie ? Faites un saut à Wroclaw (ex Breslau) et vous comprendrez. A moins que vous ne sachiez que la Silésie a une frontière, aujourd’hui, commune avec l’Allemagne et que la Sibérie est à plusieurs milliers de kilomètres.
          Bonne journée

    • J’ai vécu, ailleurs, le même genre d’inspection barbare. J’en suis sorti effondré. Ces gens-là, qui ont perdu le sens des réalités avec enthousiasme, ne devraient « inspecter » qu’à la condition d’être en charge de cours eux-mêmes.

      • Je rigole (jaune) avec vos histoires de prof …
        J’ai repensé au sketch de Coluche :  » Le mec ! (Un prof) il vient nous vendre de l’intelligence, il a pas un échantillons sur lui ! »
        Là j’ai pensé à vos inspecteurs vivant sur une autre planète !
        Il y des coups de boule qui se perdent dans votre milieu trop policé….

    • J’aimerais savoir ce que sont devenus les élèves de ces inspecteurs, car j’ose supposer qu’ils ont été profs!

    • Il ne faut pas en vouloir à ces inspecteurs.
      Ils n’ont jamais enseigné.
      Ce sont de purs théoriciens mis en place par le système sur concours.
      Ils doivent présenter un compte rendu , pour se justifier de leurs émoluments.
      Pauvres enseignants.

    • Je conseille à mes petits enfants d’envisager tous les métiers sauf prof ( bien que 2 de mes enfants le soient , mais pas chez les sauvages …;) ! Il vaut mieux faire psychiatre car il y aura de + en + de profs à soigner !!!

      • conseillez leur d’essayer de « faire inspecteur » , ça semble plus reposant ! 😉

  2. Je crois qu’il faut encourager ce jeune professeur de Lettres à persévérer dans son approche malgré les embûches. Elle n’est pas seule mais le combat sera rude et il ne faut pas qu’elle s’attende à être soutenue par le ministère ni par Blanquer. D’ailleurs, il n’est pas certain qu’elle puisse continuer longtemps à exercer dans son établissement et devra sans doute à terme chercher du travail dans un établissement privé voire hors contrat.

    Nous sommes en guerre idéologique et ce n’est pas un Blanquer qui va changer les choses. Pour ce dernier, il s’agit surtout de faire croire au retour de la vraie école pour permettre à Macron de le revendiquer dans son bilan en 2022 et même si cela ne recouvre aucune réalité.

    La seule solution pour l’instant est d’être en résistance contre un régime très hostile. Avec Macron, la Gauche est toujours au pouvoir et tous ceux de cette mouvance sont toujours en place y compris à l’Education nationale. Celles et ceux qui veulent résister à ce régime ne doivent pas s’attendre à autre chose qu’à des brimades et des humiliations voire même une exclusion.

    A la suite de son inspection, elle est désormais sur liste rouge et sera sous surveillance de l’Académie avec la complicité des collègues de son établissement qui ne manqueront pas de la surveiller et de la dénoncer, avec des sourires eux aussi.

    Cette femme s’inscrit dans une sorte d’héroïsme scolaire. Bravo, donc ; c’est dur mais il faut continuer. Merci de le lui dire.

    • N’exagérons pas. Les collègues se foutent des autres comme de l’an 40. Pas d’héroïsme non plus, juste les petits tracas du fonctionnaire, tandis que d’autres se demandent tous les jours s’ils seront payés ou s’ils garderont leur travail…

    • Il faut encourager cette jeune prof à persévérer, et les parents à confier leurs enfants à ce type de prof. Dans quelques années ils en verront leurs fruits, leurs gamins seront vifs et éveillés et domineront les autres.

      Les « autres », dont les parents auront fait pour eux le choix de la facilité et qui en percevront là aussi la juste rétribution.

      Les 10% instruits règneront sur les 90% de robots, et il ne faudra pas pleurer sur ce fossé puisque tout le monde avait les cartes en mains.

    • Très bonne analyse de la mission du général blanquer: il faut sauver le soldat macron!

      • C’est bien possible ….ce que vous dîtes ….du soldat Macron et du général Blanquer ! On voudrait y croire , croire en ce ministre de l ‘Education Nationale …..mais ……
        Pourquoi les enseignants sont si dociles ….( je suis naïve , sorry )
        Quel gâchis !

    • Faut pas exagérer quand même, c’est un rapport pour débutant je suppose, mais quand on sait que le DASEN ( inspecteur d’académie) inscrit  » satisfaisant » à des collègues qui ont vingt ans d’ancienneté, on peut se marrer.
      Elle ne sera pas sur une « liste rouge » , votre commentaire est scandaleux pour elle et ne peut que contribuer à l’affaiblir moralement!
      Les collègues s’en f… royalement et personne ne dénonce qui que ce soit dans ce boulot. Ils compatiront s’ils l’apprécient.

  3. Pheldge dit

    [à Flo 11 h 57 : « ces placements boursiers – ces capitaux « enfouis sous terre » Mon Dieu, Seigneur, Jésus, Marie, Joseph*, les bras m’en tombent ! Oui, vous avez raison, les entreprises ont à leur tête de grands et généreux mécènes, qui empruntent au public de l’argent via la bourse, rémunèrent grassement, leurs prêteurs, et une fois l’argent le magot amassé, le planquent dans une valise, enterrée, dans la cour de l’usine bien gardée, ou bien parfois plus simplement dans le coffre fort indispensable accessoire du bureau de tout bon pédégé ! Vous plaisantez j’espère ? ]

    Vous voilà bien avisé, mais peut-être êtes-vous trop jeune pour vous souvenir de la crise de 2 008. Sarko et Lagarde avaient accepté de renflouer les banques victimes*, à la seule condition qu’à leur tour, elles acceptent de remplir le rôle initiale de soutient auprès de PME. En gros, elles s’étaient plantées grandiose en utilisant des fonds qui ne leur appartenait qu’en partie – 30% de la totalité « joué »**- et l’Etat remboursait (argent de contribuable donc) l’argent perdu pour les maintenir en activité. Le deal officiellement fut accepté, officieusement c’est une autre paire de manche. Demandez à n’importe quel commissaire au compte de votre entourage s’il n’était pas obligé, à cette même époque, de croiser le fer, parfois en hurlant au téléphone avec les dirigeants de ces établissements de jeux comme me la rapporter un de mon entourage, pour obtenir dans l’urgence un crédit pour renflouer une trésorerie d’une PME au bord de la fermeture pour de simple retard d’impayés, qui permettrait de verser les salaires de 50 salariés.

    Un peu d’humilité s’il vous plaît Monsieur Phelgde.

    * Ah, l’art de la victimisation…
    ** Il n’y a rien à faire, que voulez-vous : jouer n’est pas travailler

    • Vous me direz qu’il n’est pas utile de remonter jusqu’à 2008, il vous suffit d’interroger toutes les CCI de France et de Navarre sur le nombre de projets très prometteurs, présentant des business plans et des garanties en béton armé, qui ont été financés par les banques. (je vous avertie, c’est une question qui tend à rendre les CCI très susceptibles).

    • je vous ai laissé une réponse sur le fil du billet précédent, j’y ajoute que 2008-2012, j’ai morflé grave, que suite à l’accumulation des impayés j’ai dû cesser mon activité d’alors, et que cinq ans après, je finis juste de payer les impôts et charges bien entendu assortis de majorations de pénalités et de frais qui en ont plus que doublé le montant …
      Pour autant, affirmer que « l’état a donné l’argent public aux banquiers » est un mensonge ! Je vous remets le lien :
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20110226trib000604372/les-banques-francaises-s-acquittent-de-leur-dette-envers-l-etat.html
      Et que les autres commentateurs m’excusent pour le HS

      • Pourquoi n’ajoutez vous pas qu’aujourd’hui les banques prêtent à l’état avec un taux d’intérêts négatifs? Ce que nombre de particulier ignorent et devraient utiliser pour renégocier leurs taux d’intérêts sur leurs prêts en cours. Ou me tromperai-je?

        • je ne suis pas le défenseur des banques ni de qui que ce soit. Je m’efforce juste d’apporter un éclairage un peu différent de la vision ultra simpliste et marxisante, vomie quotidiennement par les médias.
          Ici on m’affirme « les banquiers, ces salauds, en 2008, se sont gavés avec nos sous que Sarko leur a donnés », je réponds, non, c’est faux c’étaient des prêts, et je donne un lien. Là on me dit « ah oui, mais ce sont des salauds quand même parce que etc … ». Je voudrais juste vous inviter, à essayer de sortir des clichés gauchisants.
          Tenez, puisque la discussion se poursuit ici. lisez ce billet, sur le coup de comm de Macron, qui fut son point de départ :
          http://leblogdenathaliemp.com/2018/06/15/social-pognon-de-dingue-et-methode-macron/
          C’est construit, argumenté, et documenté. Bonne lecture ! 😉

          • Bien, le cadre de l’immoralité est largement dépassé quand un établissement « joue » des fonds constitué à 70% de l’argent de ses déposants à leur insu, avec les risques que cela comporte. Mais vous avez le droit « d’aimer ça », qu’est-ce que vous voulez que je vous dise.

      • Enfin nous comprenons l’origine de vos théories.

        ( Le premier ministre en parlant de Hollande a énoncé une maxime morale très profonde: »l’amertume est un poison pour l’esprit. »)

      • Mais où avez-vous lu qu’il s’agissait d’un don ? Je n’ai pas non plus évoquez de vol sur le placements des l’argent des déposants à leur insu, et pourtant.

        (« Par les fenêtres » par exemple se prête mieux, quand on connait le montant des intérêts sur la dette que l’Etat rembourse. En milliard).

        Donc, pour en revenir à nos moutons est clore ce hors sujet, non Monsieur Pheldge, les banques ne jouent le rôle de mécènes que vous nous chantez, juste au-dessus dans votre commentaire.
        L’exemple de 2008 vous empêche de considérer ces actifs placés en bourse comme étant réels et même valeur que celle de l’augmentation du capital ou d’un apport en trésorerie d’une société.

        • Je ne dis nulle part que les banquiers sont des mécènes …mais le cliché banque= salaud de riche, est un peu simpliste et caricatural. La banque est un « intermédiaire de confiance » actuellement indispensable dans la vie économique.

          Et sinon, oui, je joue de la guitare, et l’apprentissage musical est une leçon d’humilité .

  4. J’ai vécu un peu la même chose lors d’une séance de français au début des années 80, pour une séance spéciale qui servait à plusieurs examens internes, avec 14 personnes au fond de la classe, dont quatre inspecteurs et des aspirants conseillers pédagogiques. Les mêmes reproches avec les mêmes mots face à une conduite de classe très rigoureuse. Le silence fut de l’oppression, l’exigence de la rigidité et la gestion de la parole un empêchement. J’avais même entendu l’adjectif, fascisant. Au final, comme à cette époque, il restait encore quelques vieux de la vieille, les douze appréciations de ceux qui avaient leur mot à dire sur cette leçon allaient de très bon à très mauvais en passant par toutes les nuances possible. L’inspection est toujours hautement politique…

    • Selon toute vraisemblance,Cécile B. ne bénéficiera pas d’avancement au mérite.

  5. Cécile, tenez bon!
    Je me souviens d’avoir rencontré, en début de carrière, mon ancien professeur d’anglais: « Ah! Vous avez choisi l’enseignement? Vous êtes courageuse. Je ne voudrais pas débuter aujourd’hui. » C’était en 1997. Dix ans plus tôt, les mouches volaient sagement dans la classe de ce monsieur, qui n’avait pas besoin de hausser le ton pour nous dispenser son savoir -plutôt descendant, crime de lèse-majesté aujourd’hui.
    La dernière fois que « j’ai eu l’inspecteur », c’était en 2010. Il m’a reproché de faire « trop de grammaire ». Après tout, qu’apporte à des élèves de LP la rigoureuse connaissance des propositions subordonnées relatives? (eh oui, fessée déculottée sous ce prétexte à moi aussi). Ils construiraient eux-mêmes leur savoir, au besoin.
    Le besoin s’est présenté cette année, dans le cadre de l’expérimentation Profan, destinée aux élèves de Lycée Professionnel. Pour faire court: classe répartie en cinq groupes. Candide ou l’optimisme (sont-ils cyniques, ces concepteurs!) saucissonné et distribué aux groupes, nantis d’une tripotée de questions. Réponses aux questions fournies oralement par un délégué dans chaque groupe, afin que tout le monde « s’approprie les savoirs ». Interdiction faite au professeur, simple observateur, parfois animateur, d’intervenir. Le professeur n’a pu qu’écouter Manon déclarer fièrement  » Candide a fait la guerre aux Arabes », et observer les élèves prenant note de ce savoir. Le professeur est intervenu quand même, sabordant de ce fait l’expérimentation, un tout petit peu. Son collègue est nettement plus courageux: il a demandé à ne pas suivre sa classe à la rentrée, l’expérimentation se poursuivant. Pour ceux que ça intéresse, j’ai en ma possession le fruit du travail de la classe, produit de quinze heures d’appropriation des savoirs. Il s’agit d’un conte écrit à la manière de Candide. Il ne m’a même pas fait rigoler.

  6. Cet inspecteur faisait peut être l’âne pour avoir du son ? Le chanoine-inspecteur bien gras et bien dodu faisant une tournée des popotes de l’éducation nationale (si peu) méritait quelque discours à la hauteur de sa pédagogie joufflue et matoise.

    – Comme vous êtes bon monsieur l’inspecteur ! Comme votre délicatesse et vos sentiments si raffinés nous font prendre conscience à nous autres pauvres curés de campagne (principale) comme l’air de la ville est meilleur et plus distingué pour les hautes études (subordonnée) ! Si j’avais suivi vos pas je serais moi aussi à l’écoute et j’aurais des ouailles qui courraient (conditionnel) dans les sentiers de la gloire pédagogique …

    En somme c’est l’apologue du rat des villes et du rat des champs ! De la sociologie distinguée.

  7. Effectivement, les adeptes du pédagogisme sont dans une démarche religieuse.
    Ils vénèrent leurs livres saints (de Foucambert, Meirieu et cie), ils appliquent leurs dogmes (méthode globale, élève au centre, auto-évaluation etc), ils psalmodient leurs formules rituelles (comme le fameux « référentiel bondissant »), ils pratiquent l’évangélisation (un inspecteur en tournée est comme un missionnaire jésuite), et ils excommunient les hérétiques (les profs partisans de la transmission des savoirs voient leurs carrières stagner).

    Résumons: ce sont des fanatiques. Le pédagogisme est à l’enseignement ce que l’islam(isme) est à la spiritualité. Dans les deux cas, il s’agit de détruire tout esprit critique pour créer l’homme nouveau cher aux régimes totalitaires.

    Il conviendrait par conséquent d’offrir aux pédagogistes un destin de martyr en les mutant en ZEP, comme par exemple aux Tarterêts.

  8. Pourquoi ce gras chanoine du savoir épiscopale n’a-t-il pas posé directement la question à la classe ?

    – Etes-vous bien en classe avec votre professeur ? Apprenez-vous des choses ? Croyez-vous qu’au bout de cette année vous serez meilleurs élèves qu’en début d’année ?

  9. C’est terrible ! Où que je sois passée, dans des REP, des ZEP, des quartiers populaires, des quartiers chics, ces inspecteurs tiennent tous le même discours. On a beau essayer de leur démontrer par A+B que les élèves commencent à s’intéresser à nos cours, lorsqu’ils les jugent trop traditionnels et si par malheur, ces dégénérés constatent qu’en effet, le niveau est de bonne qualité, ils vous attaquent sur votre « relation à l’enfant », l’ « ambiance » de la classe, le choix des supports, l’affichage…j’en passe et des meilleurs!
    Le même inspecteur m’a inspectée plusieurs fois de suite. Par malheur, quand je changeais de circonscription, il changeait aussi (un pur hasard, c’est vrai!). D’autre part, ces imbéciles ont l’esprit si étroit qu’ils sont persuadés qu’un prof un peu tradi est forcément un réac-raciste. Exemple:
    Lors d’une inspection, l’IEN me demande:
    — Pourquoi avez-vous placé cette élève d’origine africaine au quatrième rang?
    Réponse:
    — C’est la plus grande de la classe et c’est une excellente élève en français.
    Moue dubitative… Elle doit mal le vivre et ça la  » stigmatise d’être en fond de classe.
    — Mettez-la devant.
    Inspection suivante ( le même):
    — Pourquoi avez-vous placé ces trois élèves d’origine asiatique au premier rang?
    Réponse:
    — Parce qu’il sont primo-arrivants et qu’ainsi je peux mieux les aider dans leurs apprentissages…
    Moue dubitative… Ils doivent se sentir stigmatiser si vous êtes tout le temps sur leur dos!
    — Mettez-les au milieu, voire au fond de la classe pour qu’ils s’intègrent mieux…
    Que du vrai !

    • Symptomatique et pathétique.
      Que tous ces gros valets bouffis d’orgueil et de bêtise aillent se faire laver le fondement avec la soupe putride qu’ils nous servent.

  10. Vu de l’extérieur, ça me remet à l’esprit, cette citation de Nietzsche « À lutter contre la bêtise, les plus justes et les plus doux des hommes finissent par devenir brutaux. Car au front stupide, l’argument qui revient de plein droit est le poing brandi. Mais comme leur caractère est doux et juste, ce moyen de légitime défense leur fait plus de mal qu’il n’en inflige. » En clair, moi, à ce stade, ça me donne envie de frapper. Et je m’interroge : pourquoi, un prof inspecté de la sorte, qui est quasiment indéboulonnable ne réagit-il pas ?

    Je compte pas mal d’enseignants dans ma famille et j’entends parler de certains profs qui n’assurent pas leur travail, un prof de math de collège que le principal est obligé de faire doubler par un collègue (je n’ai pas les détails mais je peux me renseigner …), un prof d’anglais qui a fait de la danse africaine avec ses élèves, et rien d’autre … Qu’il y a une division du rectorat qui sert de placard à un bon nombre d’indésirés et de nuisibles …
    Quand de tels spécimens sont invirables, je me dis que celui qui envoie l’inspecteur promener, n’a pas grand chose à craindre.
    Je suis peut-être naïf, mais j’aimerai pouvoir comprendre.

    • L’ancien bon élève, adoubé par voie de concours, met du temps à comprendre que l’institution d’aujourd’hui n’est pas celle qui le vit obtenir le bac.
      On se tait, longtemps, souvent, parce qu’on est un ancien bon élève, du temps où on ne contestait pas la parole de celui qui dégoise sur l’estrade. Pour peu qu’on soit un ancien bon élève doublé d’un ancien frondeur, au bout de vingt ans de boutique, on commence à interpeller l’inspecteur. Mais c’est un privilège de caste, celle des fonctionnaires. Le recours aux contractuels devenant monnaie courante, les questions orientées aux inspecteurs se font rares. Le contractuel espère voir son contrat prolongé, on le comprend.

      • Autant je comprends que le contractuel baisse les yeux, autant je suis étonné pour le titulaire … est-ce ce sentiment de repasser un oral ? un reste de respect dû à ses maîtres ?
        je veux bien, mais devant tant d’absurdité … et puis hurler un bon coup, ça soulage !

        • cf supra: l’appât du gain, soit progresser plus vite dans les échelons et gagner qq centaines d’€ de plus par an.
          Rassurez-vous: si certains jouent ce jeu, beaucoup ont renoncé et font de la résistance larvée. Comme l’explique JPB, peu importe le régime politique et le ministre en place, dans cette administration garganto-ubuesque qu’est l’EN, les véritables maîtres d’oeuvre restent les mêmes qui nous emm…depuis 40 ans.
          Le baromètre reste et restera ce que la conscience pro de chaque prof lui dicte.

        • Facile !
          Ce sont pour la plupart des larbins serviles, soumis à toute forme d’autorité même illégitime.
          D’anciens bons élèves studieux, trop appliqués et sans gloire qui n’ont connu que de la vie que l’école et qui portent encore le deuil de la CAMIF.

          Vous le découvrez ????

          • Une « qualité » indispensable au conformiste:n’avoir aucune mémoire;quand le dogme change,il ne se souvient pas d’avoir adhéré au précédent.

  11. Question que certains vont trouver naïve, peu importe je m’en contrefiche et la pose: Que risque un enseignant qui ne courbe pas l’échine et se cabre?
    Quelque soit le témoignage d’un enseignant sur ces conditions de travail , on y trouve toujours les mêmes plaintes.La masse enseignante n’est-elle pas suffisante pour faire pression, le droit de grève leur est-il interdit? Pas à ma connaissance en tout cas…Alors , oui dénoncez mais agissez!On cause , on cause mais la protestation en masse( qui sera soutenue par les parents contrairement à ce qu’une partie des enseignants pense) peut aider à changer tous ces états de fait que beaucoup dénoncent en râlant mais accepte de subir. Il semblerait qu’en salle des profs ce soit un pour tous mais chacun pour soi!
    c’est peut-être stupide de ma part , je suis idiote si vous le voulez mais je ne comprends pas que les enseignants ne se regroupent pas , une grève massive illimitée est-ce si irréaliste? les sous, le pognon qui manquerait, je comprends mais les enseignants représentent la plus grosse masse salariale qui aujourd’hui à du poids alors expliquez -moi.
    Cecile B. vous avez tout mon soutien mais ne perdez pas votre énergie à vous battre seule.

    • Bon nombre d’enseignants recrutés depuis une trentaine d’années ne verraient pas d’un bon œil le retour d’un enseignement traditionnel parce qu’ils n’ont pas le niveau pour l’appliquer. Ils préfèrent continuer de dézinguer des générations entières d’élèves pour garder un poste de fonctionnaire qui leur assure sinon un bon salaire, au moins une garantie de l’emploi. Quant aux rebelles qui tiennent tête au pédagogisme ambiant, qui respectent leurs élèves et leur transmettent des connaissances dignes de ce nom, certes, ils sont appréciés des parents (… et encore… pas partout!) mais, en ne progressant que par l’ancienneté, au bout de leur carrière, ils perdent l’équivalent du coût d’un petit appartement … Quand même un peu pénalisant! Non?

      • N’importe quoi concernant le « niveau » et la préférence à « dézinguer »; vous m’insultez!!
        Vrai pour le reste, je répète: question de conscience perso.

        • Désolée… Je parle des enseignants de l’élémentaire. Peut-être que je n’ai pas ma place dans votre cercle de « sur-diplomés » ? Mais, je suis persuadée que tout se joue à l’école élémentaire. Or, presque plus personne (à part de vieux dinosaures comme moi) ne sait apprendre à lire, écrire et compter aux petits. Eux mêmes, ne connaissent rien à la grammaire, à l’orthographe ou à la conjugaison! Il n’ont aucune connaissance de notre histoire et sont incapables de situer une ville française sur une carte ( Lille à la place de Strasbourg…). Certes, il y a des exceptions mais comme on dit …

      • Je passe pour un prof rigide.
        J’ai réussi à continuer à enseigner « à ma façon », en faisant fi des directives débiles, jusqu’à cette année.
        -Ma promotion a été bloquée par ma cheffe d’établissement (mauvaise appréciation, après presque toute une carrière mentionnant « excellent professeur »).
        -Beaucoup d’enseignants sont imbibés de bienveillance. On le leur a répété en formation, les collègues l’anônnent: être carré, faire respecter le cours, ce n’est pas aider les enfants. Mes jeunes collègues (cad presque tous mes collègues) me font la gueule ou m’évitent (je m’oppose en réunions en dénonçant les inepties de la réforme de Najat dont presque rien n’a été modifié): je les gêne, ils pensent certainement que je suis réac.
        -Beaucoup d’élèves m’adorent, et je suis appréciée par de nombreux parents. Mais!!!
        Ce capital s’épuise progressivement car comme les autres collègues fonctionnent autrement (bienveillance, surnotation/notation par points de couleur, projets récréatifs et plus ou moins vides de contenu…), je finis par être ressentie par de plus en plus d’élèves comme la prof qui leur fait la vie difficile (pas assez de bonnes notes, pas assez souple en cours…). Comme les profs comme moi sont tous partis à la retraite, je suis très isolée.
        Les élèves ne savent même plus ce que c’est qu’un cours structuré….. Ils n’ont plus de repères, ils ne voient plus que les contraintes, les cadres, les obligations qui les rebutent.
        Certains élèves m’en veulent…. Il y en aura de plus en plus.

        Si je finis par perdre ainsi mon capital auprès des élèves et des familles, je ne pourrai plus résister….. C’est cela qui est le plus grave et qui finira par anéantir les quelques profs courageux qui continuent à s’opposer au naufrage.

        Les syndicats nous ont trahis en votant les réformes et ne risquent pas d’initier ou soutenir quoi que ce soit (à part les sempiternelles revendications matérielles).

        Je suis accablée et révoltée…..

      • Recrutée en 64 sans aucune formation pédagogique, le bac comme simple diplôme, après une multitude de remplacements (même une année comme prof en collège), en 76, je me fais inspecter lors de mon 1er CP et je me fais reprocher « de ne prendre aucun risque avec mes élèves » parce que je fais une méthode syllabique! J’ai répondu que « moi je savais lire et que je n’étais pas payée pour faire prendre des risques aux enfants qui m’étaient confiés »! Encouragée par les bons résultats à la fin de l’année, j’ai continué à suivre cette méthode, « contre vents et marées » jusqu’à ma retraite en 2003! Entre temps, je m’étais spécialisée dans l’enfance inadaptée ( 1ère formation au bout de 15 ans) et je n’ai pratiquement eu aucun échec pendant 23 ans. J’ai toujours exercé dans le 93! Au total, j’ai eu 8 inspections(examen compris) , je suis toujours passée à l’ancienneté mais j’ai sûrement perdu beaucoup d’argent. J’avais la chance d’avoir un mari qui gagnait bien sa vie et mon luxe c’était ma conscience et ma liberté (facile quand on est fonctionnaire)! Il ne fait pas bon de ne pas être dans le moule à l’EN!

          • A mon tour de vous remercier pour votre commentaire dont je suis très fière! Je vous ai découvert avec  » La Fabrique du Crétin » et depuis je ne manque pas de lire les articles que vous publiez et qui dénoncent le scandale de l’EN!
            Vous n’êtes pas le seul à avoir traité le sujet! Quand j’étais encore en activité, j’ai acheté et lu beaucoup de livres sur ce thème et mon idée était de les faire lire à certains de mes collègues mais cela n’a jamais abouti!
            Là, où vous avez raison c’est que rien ne changera malgré les discours de notre ministre ou de ses prédécesseurs (avant 2012), l’idéologie est dans la place! Je le constate avec ma petite-fille de 9 ans qui a fait CP, CE1 à La Courneuve et CE2 à St Mandé! C’était presque mieux à La Courneuve!
            Merci encore!

    • Pour citer Gotlib: « Ma chère, vous êtes en pleine science-fiction! ».
      La masse enseignante, pour vous citer, est on ne peut plus hétérogène.
      Enseignante en lycée professionnel rural, ronronnant (globalement), je ne fais pas le même métier que mes collègues de lycée urbain ou pire, de banlieue. Je n’exerce d’ailleurs pas le même métier que mes collègues de matières professionnelles, pas plus que que les autres, en collège ou lycée général. D’ailleurs, en lycée général, les agrégés ne siègent pas dans le même open space que les certifiés; en tout cas, quand j’ai débuté, c’était comme ça. J’exerce mes innombrables talents dans un établissement polyvalent, lycée général, professionnel et technique. Nous n’hébergeons pas encore de CFA, mais ça ne devrait pas tarder.
      Nous croisons-de loin- nos collègues du lycée général une à deux fois par an, lors de la pré-rentrée ou quand il faut plancher sur le Projet d’Établissement. Nous nous toisons prudemment, parfois nous échangeons un calembour, quand le hasard nous place en même temps devant le même kouglof, au pot de fin d’année. Et puis c’est tout. Bien sûr, nous avons des copains « en face », dans le bâtiment des généralistes. Un ou deux. Nous échangeons davantage, et avec davantage de plaisir, avec les agents d’entretien qu’avec nos collègues de lettres du lycée général. Peut-être avons-nous tendance à nous identifier à nos élèves, les fils de prolos, promis à une vie de prolos, et à voir dans nos collègues d' »en face » les représentants de la caste dirigeante, avec son arrogance et son habitude du confort. Il faut dire que l’institution a veillé au grain: le concours pour accéder au poste de PLP -Professeur de Lycée Professionnel- est réputé moins difficile que celui du CAPES. Y brillent donc les moins brillants.
      Ça tombe bien, ils sont destinés à travailler en LP, avec les enfants des pauvres. Chacun son métier, et les vaches etc.
      Tout cela pour vous dire que le grand soir, il n’est pas pour demain.
      D’ailleurs, tout à fait entre nous, je ne prendrais pas le moindre risque pour soutenir ce con de Oui-Oui, tellement fier de sa classe bilingue, incapable de dire simplement bonjour quand on le croise sur le parking.
      La solution? Obliger les enseignants à faire un tour chez les voisins. Les lépreux chez les généraux, les généraux chez les maternels, les maternels chez les supérieurs. Ou quelque chose de ce tonneau-là. Peut-être qu’on reverrait poindre quelque chose qui ressemble à de la solidarité. Mais, évidemment, est-ce souhaitable?

      • Que d’amertume dans votre analyse!
        J’ai le plus grand respect pour les collègues de LP, les instits et tous les autres. Chacun fait son job, avec ses avantages – parfois maigres voire inexistants- et ses défauts, plus que nombreux.
        Les concours…le CAPES est une merde comparé à l’Agrég’, et alors? Vous savez fort bien qu’il y a nombre de profs brillants qui n’ont pas ces concours.

        • Je sais.
          Amertume?
          Cf ma proposition: échangeons nos mamans, heu, je veux dire, nos quotidiens. On en reparlera, de l’amertume.
          Ceci dit, heureusement, il nous reste l’humour. Et nos jardins. Loin de l’école.

      • Je suis agrégée. Je communique dans mon établissement principalement avec les AVS (personnes accompagnant dans les cours les élèves en difficultés, recrutés au niveau bac) et les agents de service….
        Les autres collègues (certifiés pour la plupart) me battent froid.

        Tout ça n’a rien à voir avec le niveau d’étude…..
        Simple question de bon sens (les gens peu diplômés semblent en avoir bien plus que les collègues bac+4!!!!…..), d’intelligence et d’humanité.

    • Les grèves sont inutiles car trop nombreuses; les vraies solutions sont le boycott des examens/concours/corrections; encore faudrait-il que les multiples syndicats – dont une bonne part de collabos- se mettent d’accord.

    • « Qui sera soutenue par les parents… »
      Pour avoir été un peu enseignant au début des années
      70, j’ai bien vu que pratiquement aucun enseignant ne souhaitait voir les parents mettre le nez dans leurs affaires, même de loin. Observation confirmée par mon ressenti de parent d’élèves, plus tard alors que j’étais passé de l’autre côté de la barrière.
      J’ai la faiblesse de penser que c’est la même chose aujourd’hui.

  12. « je me dis que celui qui envoie l’inspecteur promener, n’a pas grand chose à craindre. »
    Quelques dizaines de milliers d’euros à perdre tout de même, pour cause d’avancement ralenti.
    Un dénommé Jospin a créé la hors-classe pour caporaliser les certifiés en 1989 et cela fut efficace .

    • Par exemple,je suis resté 12 ans bloqué au 11ème échelon.
      Et j’ai décidé de m’en foutre, malgré tous les impedimenta (pensions alimentaires surévaluées, prestations compensatoires indues, et autres balivernes par lesquelles le système croit vous tenir à la gorge). Mais bon, il y en a qui n’ont pas mon abnégation.
      Il a fallu le bref passage de Darcos au ministère pour m’en sortir. J’y serais encore. Puis une lutte serrée d’un Inspecteur Général ami contre plein d’Inspecteurs Généraux ennemis pour que je décroche un poste en prépas. Et des pressions sans nombre au jury du CAPES, dues à ces mêmes Inspecteurs. Ils ont les moyens de faire ch*** des gens moins téméraires que moi. Et vous vous rappelez peut-être la jolie histoire du petit escargot que je vous ai raconté un jour ici-même… Les gens peu téméraires, dans l’Education Nationale, leur nom est légion.

      • C’est curieux, j’ai croisé lors d’une soirée, il y a une quinzaine d’années, le fils d' »un philosophe, romancier et dramaturge français d’inspiration marxiste  » qui a vingt-cinq ans était déjà prof en prépas à Paris…
        Aurait-il profité de l’entregent de son papa ?

        • Vous avez aussi le cas Imad Lahoud;ceux qui ont de la mémoire se souviennent qu’il avait été impliqué dans l’affaire Clearstream et condamné-cette condamnation n’entraînant pas d’interdiction d’exercer un emploi public.

          Il aurait trouvé une forme de rédemption dans l’étude des mathématiques;il échoue à l’agrégation en 2008,se présente à nouveau l’année suivante. et est reçu .

          « … à l’été 2009, à la veille de son procès, il est admis. Reçu 196e sur 253, le voilà détenteur de ce titre prestigieux … » (le Monde)

          Bravo …mais peu d’agrégés reçus à ce rang-là sont nommés,comme lui, en classe préparatoir dès la fin de leur stage.
          L’hypothèse la plus probable est qu’il ait été fortement pistonné.
          Ensuite, l’histoire se complique;je n’ai pas d’information de première main…mais il aurait beaucoup emmerdé ses collègues du lycée Carnot et aurait notamment fait dans ses cours de la pub pour une prépa privée où il travaillait aussi.
          Tout ceci a causé beaucoup d’embarras au Rectorat.
          J’ignore où il est maintenant.
          https://www.lemonde.fr/societe/article/2010/01/27/imad-lahoud-echecs-et-maths_1297371_3224.html
          http://www.liberation.fr/societe/2013/04/19/lahoud-sur-la-sellette-pour-des-listings-de-lyceens_897583

          Cela dit,il n’est pas du tout scandaleux de nommer en prépa quelqu’un de brillant,âgé de 25 ans et de lui éviter d’aller perdre son temps (et ses capacités ) dans le secondaire.

      • @ JPB
        Pour ceux qui n’étaient pas présents ; pourriez-vous raconter à nouveau l’histoire du petit escargot s’il vous plaît, Ô my good Master ?

        • ô vénérable Maître vénéré, ô noble pourfendeur de pédagogistes obtus, ô notre saigneur de ces ânes hauts, pouvez-vous accéder à la requête ci-dessus ?

    • Au placard depuis huit ans pour avoir tenu tête à l’inspecteur (et peut-être aussi par incompétence, allons-y), je confirme.

      • Si votre incompétence consiste à appliquer avec difficulté les âneries qui sortent des cerveaux embués des pédagos patentés alors, rassurez-vous !

    • Comment alors est calculé l’avancement ? combien vaut la note de l’inspection, parce que j’ai cru comprendre qu’il y a d’autres paramètres …
      Et quid des syndicats, ou des recours quand on a le sentiment d’avoir été saqué ?

      • Ne vous cassez pas la tête à essayer de comprendre le système:il est caduc.

        La prochaine réforme de Tête de Nœud ce sera celle du recrutement,plus de concours,plus de statut.

      • les syndicats défendent les statuts pas les individus, voilà ce qui m’a été répondu par les SNES quand j’ai demandé leur soutien, dans une situation similaire: inspection de titularisation d’agrégation,étant arrivé 6º, sans dispense de cours pendant la préparation. remarques de l’IG: trop exigeant, trop de diplômes, trop autoritaire, et le fameux la transmission du savoir n’est pas l’objectif de l’EN. résultat j’ai quitté la FRance.

  13. Je vais envoyer une lettre de motivation rue de Grenelle :

    – Je suis fasciste depuis toujours et j’aimerais pouvoir expérimenter mes conceptions pédagogiques dans le cadre d’une grande institution d’Etat ; Monsieur le ministre quel corps pourriez-vous me conseiller ? Celui des inspecteurs pédagogiques me semble tout désigné … j’attends une réponse circonstanciée de votre part !
    Avec toute ma considération distinguée.

    • Si vous vouliez devenir Inspecteur Général (ce qui est beaucoup mieux qu’Inspecteur Pédagogique Régional),entrez dans un cabinet ministérériel (comme « plume » par exemple) puis faites vous nommer Inspecteur Général au tour extérieur.(innovation de Miterrand.)

      C’est ce qu’a fait par exemple le célèbre Bergougnoux-agrégé d’histoire,certes, mais n’ayant quasiment enseigné.

      Ce fut des décennies durant un dignitaire du Parti Socialiste;on pourrait aller jusqu’à dire qu’il a occupé au Ministère un emploi fictif;quant à la compatibilité entre la fonction d’Inspecteur Général et un engagement militant aussi patent…

      • quasiment JAMAIS enseigné,et n’ayant pas fait la carrière de professeur qui,normalement,prépare à la fonction d’inspecteur.

        • erreur sur l’orthographe du nom de ce gros plein de soupe*:alain-bergounioux

          * il ne faut pas généraliser mais…je constate tout de même que les types comme ça qui profitent du système et usurpent ont tendance à être obèses;peut-être somatisent -ils ?

      • Il y a quelques années, le bruit courait que seulement 1% des inspecteurs avaient un expérience d’enseignant. Ils peuvent venir nous donner des leçons si ce pourcentage est vérifié!

      • Les Inspecteurs Généraux de l’EN nommés au tour extérieur sont tellement nombreux et leur incompétence tellement flagrante que cela a même été souligné par la Cour des Comptes.

  14. Je suis disciple de Saint-Trump ! Mon rêve serait de pouvoir dire : « You’re fired ! » aux professeurs que je trouve peu soignés de leur personne et peu soigneux de leur discours.

  15. C’est ma blague préférée — très fort, en salle des profs…

    Donc le petit escargot sort un bau matin dans la grande forêt humide pour prendre le frais. Un hérisson qui passe lui lance « Bonjour, Prof ! » — à sa grande stupéfaction. Puis un merle — « Bonjour, prof ! » —. Et un sanglier, un raton-laveur, bref, vous pouvez faire durer…
    Finalement, comme il croise un écureuil qui l’a salué lui aussi d’un « Bonjour, Prof ! » amical, l’escargot l’arrête et lui demande : « Mais enfin, pourquoi m’appelez-vous tous « Prof » ? »
    Et l’écureuil sidéré, lui répond : « Ben quoi ? Tu rampes, tu baves, et t’as pas d’couilles… »

    Elle est fraîche, non ?

    • c’est sûr qu’avec pareille entrée en matière, les meufs doivent tomber comme des mouches ! 😉

      • Pardonnez un nouvel accès de sainte-beuverie;le Maître s’est amusé à cocufier certains de ses collègues (dont les meufs n’étaient pas des canons)-juste pour les punir de l’avoir emmerdé.

        • Si l’on considère que le prof est assimilé à un escargot ( géniale la blague!) pouvez vous nous expliquer cher Lormier comment le maître s’y est pris sachant que l’escargot est hermaphrodite?

          @Sisyphe et Harriet pour rebondir sur une partie du contenu de vos commentaires (qui me désolent car votre désabusement fait peine à lire):
          les grèves trop nombreuses? Je n’ai aucun souvenir d’une grève massive et dure pour s’opposer à ce système sclérosé , on peut rêver et imaginer une solidarité de corps, les profs arrêtent d’enseigner pendants plusieurs semaines, ils sont présents dans leur classe mais plus de cours ( s’ils sont présents ils ne perdent pas leur salaire à moins de faire constater qu’ils ne font pas cours )…Avec une bonne communication , les parents soutiendrons car eux aussi en ont marre et comprenne très bien qu’on cherche à abrutir leurs gamins. Le boycott des examens en plus! Pas facile en effet, surtout avec les élèves d’aujourd’hui, mais sont-ils si idiots quand il s’agit de défendre leur intérêt.
          Je sais, je suis naïve et c’est de la science fiction ( marcher sur la lune était de la science fiction quand Jules Verne puis Hergé ont imaginé leur fusée) mais j’ai envie de rêver et d’y croire…
          l’EN d’ici quelques années (une petite trentaine?) aura totalement implosée et les profs perdront leur statut de fonctionnaire , ça ce n’est assurément plus de la science fiction c’est une réalité économique.
          Cela ne me dérange pas de passer pour l’idiote des lieux et soyez assuré que j’ai bien compris le message chacun pour soi et chez soi et les « vaches seront bien gardées », le bonheur est dans le pré n’est-ce pas?…

          Marie Candide votre intégrité vous honore mais pensez à vous puisque il semble que vous n’aurez aucun soutien de vos collègues, Le « Don-Quichotisme » a ses limites! Je vous souhaite de sortir du placard et d’avoir une chambre avec vue.

          • Ce n’est pas tant le statut de fonx qui est un problème, que tout le fatras de règles qui régimente la vie de l’EN, et qui met en place outre la « prime à la veulerie », un système hiérarchique quasi soviétique, avec tous ses travers.
            Un de mes cousins, prof en LP, était plein d’illusions, et voulait « essayer de faire quelque chose » pour ses élèves … Et il a donné, donné de son temps, de son énergie … pour finir par constater que le collègue qui n’en foutait pas une, avait le même avancement que lui ! Et de chouiner avec moi sur l’avancement au « mérite républicain » … (mais que vient faire là, la république -sans majuscule, c’est voulu- ? le mérite, c’est le mérite, non ? )

            Ô ironie, ce système a été patiemment mis en place, par ceux qui après 68, prétendaient libérer et briser les carcans … et il est subi par des gens qui se déclarent majoritairement « de gauche » !

          • En fait, il a été imposé par des syndicats qui font du chiffre (quantitatif) au lieu de chercher à améliorer la qualité. Comme l’insistance sur 60 000 profs de plus (autant de futurs syndiqués potentiels) alors que pour les recruter on est obligé de baisser dramatiquement le niveau des concours — et encore, les jurys ne parviennent pas à qualifier autant de postulants que de postes. Ils ont accepté une dévalorisation monstrueuse des salaires, puis leur gel définitif au plus bas étiage, en échange dudit recrutement – en espérant faire du chiffre pour gonfler leurs troupes. Eh bien postulez a priori que tout nouvel entrant au SNES, au SGEN ou au SE-UNSA, depuis 5 ans, est un ignare plus ou moins total — quelle que soit la matière, mais c’est plus accentué en sciences qu’en Lettres.

    • Elle est fausse surtout: si si il a des couilles, le gastéro! Et même des ovaires!

    • Les professeurs sont mal payés. Les syndicats de professeurs sont très majoritairement de gauche. Imaginons que les professeurs deviennent très bien payés: ils feraient comme les médecins, ils adhéreraient à des syndicats corporatistes de droite. Donc l’intérêt des syndicats de gauche est de maintenir la prolétarisation des professeurs et, bien sur, ils trouvent tous les alliés possibles dans les ministères de l’éducation et des finances.

    • A l’origine, la blaque se faisait avec « Bonjour Monsieur le député ».
      Il me semble, alors, qu’elle est encore meilleure…

  16. Imprégnons-nous de la Sagesse des Nations : « Quand Google ne trouve pas quelque chose, il demande à Chuck Norris, qui appelle respectueusement Brighelli ! »

  17. Le 15 juin 2018 à 22 h 25 min,
    abcmaths
    a dit :
    Il se refait une santé à Abu Dhabi

    « Il »,c’est-à-dire Imad Lahoud;êtes-vous sûr qu’il s’agit bien du même?

    Des Lahoud,il y en a des quantités;d’ailleurs cet Imad Lahoud qui embobinait tout le monde et mythifiait à mort laissait croire qu’il était de la famille d’un président du Liban.
    J’avais un peu exploré la même piste que vous mais il m’a semblé que l’ Imad Victor dont il est question dans votre article était à Abu Dhabi depuis longtemps.

    Puisque nous parlons de professeurs de maths…une anecdote;il y a quelques années j’ai rencontré lors d’un pot, une dame qui avait été prof de maths en prépa dans un lycée parisien assez coté.
    Voilà qu’arrive dans sa classe (elle n’était pas une débutante) un rejeton Kouchner…lequel était plutôt faible,dernier de la classe il me semble;mauvaises notes;ça a dû déplaire au papa alors ministre (je ne sais pas de quel côté sa veste était tournée à l’époque.)

    Coïncidence ou pas,débarque un inspecteur général;le fils Kouchner qui d’habitude ne disait rien-complètement dépassé qu’il était- pose une question.

    La prof de s’exclamer: Kouchner (en ce temps-là on n’appelait pas par le prénom,les profs femmes n’étaient pas des mamans),Kouchner,vous posez une question,c’est extraordinaire;voyez-vous, votre question, elle montre de manière éclatante que vous n’avez absolument rien compris et ce depuis des mois !

    Il n’y eut pas de reproche de la part de l’Inspecteur-lequel a sans doute fait passer le message.
    Je me demande ce qu’est devenu Kouchner-fils; je me demande plus généralement comment on s’en sort quand on a eu un tel père.

    (Et Cahuzac,a-t-il eu des enfants ?)

  18. « On achève bien les profs de Français… »
    Vous savez tous que j’ai le coeur affamé mais mon compassionomètre reste à zéro vis à vis du « calvaire » de cette « prof de Français » (pourquoi une majuscule d’ailleurs ?) qui voudrait bien dynamiter le système, mais qui n’ose pas, alors que c’est justement le système qui lui fournit la dynamite. Cela me rappelle une formule de Whitman: « Je n’ai rien à voir avec le système, pas même pour m’y opposer. »
    Je ne dis pas que les profs vivent dans un paradis mais travailler dans un milieu peuplé de gens qui se croient en enfer devrait vous donner des envies de lacher ce qu’on vous donne pour une situation d’avenir et partir sur les routes.

    • Bien dit, la seule façon de se révolter courageusement contre ce système, c’est de le quitter.
      Il est vrai que Cecile B n’en est qu’à ses débuts, j’ai mis 26 années à accumuler le capital courage de partir et surtout les économies qui me le permettaient, ornées de la ridicule Indemnité de Départ Volontaire arrachée après un âpre combat à l’académie d’Aix Marseille.

      • Si vous voulez. IL y en a d’autres qui se sont révoltés de l’intérieur — et qui gueulent pour ceux qui n’ont pas les moyens de gueuler.

  19. Tant que Cristiano Ronaldo et Didier Deschamps passionneront le populaire pétillant de malice plus que les profs de français dépités, le monde tournera rond…

  20. On peut classer les systèmes selon l’ordre de grandeur de leur temps caractéristique d’évolution.

    Pour le Moloch, c’est 10^10 années.

    Je rappelle que pour un être humain c’est 10^2 et comme le prophétisait le Grand Sage Zao

    https://www.youtube.com/watch?v=3uKdgf0tu2c

    L’attitude la plus rationnelle d’un être humain plongé dans le Moloch est donc le sauve qui peut.

    • Ça a de la cuisse.

      (Fortissimus quisque periit:les plus braves ont péri avec leur cuisse.)

    • Je ne l’oublie jamais.
      Et je le vois toujours cité avec le même plaisir !

      Il m’évoque
      https://www.youtube.com/watch?v=vmafTYkO654
      qui n’a, me semble-t-il, jamais été reconnu pour ce qu’il est, alors qu’il me donne des frissons dans le dos.
      Et j’ai toujours la même nausée à entendre les rires gras en arrière plan.

  21. Tiens,une mouche dans l’onguent.
    Cécile B. sacrifie (malgré elle ? sans s’en rendre compte ?) à une mode détestable:Power Point.
    Voir par exemple ce billet du Guardian:
    How PowerPoint is killing critical thought (Comment Power Point tue l’esprit critique)
    par Andrew Smith
    extrait:

    [PowerPoint]could have been scientifically designed to put the most eager mind to sleep.
    (PowerPoint aurait bien pu être conçu scientifiquement dans le but d’endormir l’esprit le plus éveillé.)

    https://www.theguardian.com/commentisfree/2015/sep/23/powerpoint-thought-students-bullet-points-information

    Enfin on sait,par un billet du Maître, qu’un très haut fonctionnaire du Ministère de l’Education a vendu l’école à Microsoft.

  22. On aura remarqué que le Maître ,qui n’avait aucune envie de raconter pour la-
    nième fois l’histoire de l’escargot, a fini (si grande est sa bienveillnce) par se laisser attendrir.

    Je me suis demandé:
    Laquelle des deux suppliques (celle de Flo ou celle de Pheldge) a eu le plus d’efficacité;ou bien est-ce la combinaison des deux qui a emporté le morceau-si bien qu’il serait vain de disputer de pourcentages ?

    « Master » en anglais n’a pas les mêmes connotations qu’en français.

    Consultez Google sur « Master »;ce que Perron-Frobenius crache en premier est ceci:

    https://www.pinterest.fr/destinyleashed/master-slave-bdsm-quotes/

    • Peut-être auriez-vous obtenu la réponse de savoir lequel de Phedge ou de moi-même a influencé our good master, en employant vous même  » Ô my good master », dans votre commentaire.

      « « Master » en anglais n’a pas les mêmes connotations qu’en français » :
      J’en connaissais la nuance. ; )

    • le temps d’envoyer ma supplique, la magistrale blagounette était publiée … remerciez donc Dame Flo !

      J’avoue avoir été un peu déçu, de Sa part, (on dit que de tous pays accourent les vierges, qui veulent à se donner à Lui ) je m’attendais à du XXXXXX, ou au moins à du gore …

      • A mon avis c’est la fibre paternelle qui a ,in fine, joué;vous savez,le Maître est père de cinq enfants;un enfant,ça veut qu’on lui raconte la même histoire chaque jour,pendant des mois,sans changer le moindre détail.
        Il y eut un billet très tendre à propos de Ratatouille,et d’une fillette de cinq ans blottie contre son papa,les deux installés sur le canapé à regarder Ratatouille pour la 103ème fois; la conclusion que je ne peux citer de mémoire (et,en l’absence d’appareil critique…) disait à peu près ceci:de tels moments consolent des malheurs de l’existence.

        • Voudriez-vous dire par là, que si Pheldge était intervenu avant moi, il n’aurait pas obtenu de réponse ?
          Ou bien dites-vous que JPB entrevoit l’appareil féminin (jamais critique) du blog comme le terreau d’expression de sa fibre paternel ?

          • Bah, non ! Moi je dis que c’est aussi improbable qu’un freaks venant sur bdâ, la Fender en bandoulière sur le dos, les paumes de la main tendues vers nous, nous dire : « La banque est un « intermédiaire de confiance » actuellement indispensable dans la vie économique ».

          • Elle est mignonne, non ? Et vous êtes d’un certain chic, il faut bien le reconnaître. ; )

          • (C’est le deuxième fois, en deux jours, que mon clin d’oeil est rogné, coupé en deux, à la ligne. Encore une question d’espace et ça m’agace.)

          • une femme une personne du genre 1 m’a qualifié de « délicieusement insupportable », la formule me plaît assez, vous y rajoutez un zeste de potachité et voilà ! 😉

            Vous ne regardez donc pas le foot ?

          • « Vous ne regardez donc pas le foot ? »

            Je me fais la même réflexion à votre sujet.

  23. J’ai l’impression de lire du Biba ou du Cosmo dans le texte ici.
    À gerber !

  24. À ceux qui ne font rien car trop occupés à donner leur avis sur tout, qui oublient d’accomplir leur destin car ils s’improvisent greffiers ou critiques de l’oeuvre des autres, cet aphorisme de Tchernychevski:
    « la terre est le lieu de la vie et non du jugement »

    • Que de grand Russes nous ignorent ! Méfiez-vous à citer des socialistes russes vous allez attirer la fausse fermière de la Drôme !

      P.S Quelle formidable vacuité de la pensée chez votre séminariste des grands espaces !

  25. Vous savez pourquoi au fait Brighelli adore la révolution française, la grande, celle de 1789 ? Parce que tout le monde s’est mis à refaire le monde sur papier … une avalanche de déclarations ampoulées, de dissertations philosophiques, de rêveries théâtrales !

    Et comme prophète pour couronner le tout un semi-fou : le marquis de Sade !

  26. Puisque nous en sommes aux extases révolutionnaires – romantiques forcément – je vous cite la lettre de Charles de Gaulle à Emmanuel d’Astier de La Vigerie le 23 octobre 1963 :

    « Mon cher d’Astier,

    Je crois que la façon sombre et dépouillée dont vous avez traité votre « sujet » était la meilleure possible. Staline – ce qu’il était, ce qu’il a fait, ce qu’il a personnifié – fut à la fois un gouffre et une montagne. Celle-ci inaccessible, celui-là impénétrable ; pour tout le monde et sans doute pour Staline lui-même. Donc, à quoi bon philosopher, puisqu’il s’agit du Destin ? Mais faire voir la dimension colossale de ce sommet et faire entendre le vent de cet abîme, voilà ce qui était possible et ce à quoi vous avez réussi … »

    De Gaulle entre Chateaubriand et Hugo !

    • C’était le temps où les chanteurs avaient de la voix, c’était le temps où le président avait du verbe…

      • Oui, farpaitement ! Tino Rossi (çui qui roucoulait pour le Maître ♫♪ »Ô Corse, île d’amour »♫♪ ) ou bien les continentaux, Charles Trenet, Maurice Chevalier, ils avaient tellement de voix, que l’Opéra ne voulait les employer, pour ne pas faire de l’ombre aux ténors de la maison ! 😉

    • « à la fois un gouffre et une montagne. Celle-ci inaccessible, celui-là impénétrable  »

      C’est excessif:on parvient à escalader le mont de Vénus et le « gouffre » qu’il surmonte n’est pas impénétrable.

      je ne savais pas le Général porté sur l’hyperbole.

  27. P.S Pour un professeur de lettres ce genre de texte est une mine ! Mais pour dire la vérité les études de lettres en France sont tellement gauchies que je ne me souviens pas que le général De Gaulle fut jamais au programme dans la classe de littérature !

  28. Le camarade Morales disait bien tout ce qu’il voulait du moment qu’il ne contrariait pas le camarade Staline !

  29. Un collègue et ami (à distinguer des « collègues et pas amis ») qui s’inquiétait auprès de l’administration du lycée des modalités pratiques de surveillance des épreuves du Bac, dans le cadre du Vade-mecum Laïcité récemment rendu public par le ministère, a reçu la missive suivante du procureur-adjoint :

    « Mesdames, Messieurs,

    je vous confirme que seuls les candidats au baccalauréat issus des établissements privés seront autorisés à arborer des signes extérieurs religieux au sein du lycée. Un des surveillants de la salle devra s’assurer avant l’épreuve, en privé, que les jeunes filles portant le voile islamique ne soient pas munies d’écouteurs ou de tout autre matériel interdit.

    Merci de votre compréhension. »

    En un sens, c’est un mieux par rapport à ce qui prévalait, même si c’est inacceptable, puisque ça crée deux catégories de citoyens (et comptez sur les islamistes pour téléguider le plus grand nombre possible de jeunes musulmanes voilées dans les centres d’examens). Mais cette idée de fouille au corps « en privé » suscite en moi des réflexions délicieuses…

    • Je serai en Azerbaïdjan dans quelques semaines.
      Je ne manquerai pas de rechercher cette jeune personne afin de lui transmettre vos félicitations !

      • accessoirement, elle pourrait aider M. Dugong à ramasser ses bras, qui ont chu par sa faute, pour les remettre à leur place …

  30. Le 16 juin 2018 à 10 h 27 min,
    Pheldge
    a dit :
    J’avoue avoir été un peu déçu, de Sa part, (on dit que de tous pays accourent les vierges, qui veulent à se donner à Lui ) je m’attendais à du XXXXXX, …

    Mais oui,mais oui.

    Le parallèle peut paraître osé,je le frais quand même.

    Tariq Ramadan a déclaré aux interrogateurs:on m’accuse de hrcèlemnt,mais c’est moi qui suis harcelé;si vous voyiez le massages qu’elles m’envoient ! D’ailleurs je suis classé musulman le plus séduisant par les magazines féminins de stricte obédience.

    Le Maître ,lui, ne s’est jamais laissé déborder.

    • Brisefer ! Vous avez déjà cassé le vase de Soissons vous voulez en plus achever le Mont de Vénus ? Quel farouche Gaulois ce Lormier …

    • « Le Maître ,lui, ne s’est jamais laissé déborder… » euh, je veux bien, encore faut-il s’entendre sur le sens exact de « déborder » : je crois avoir compris qu’il y a un paquet de pensions alimentaires et autres prestations compensatoires, qui attestent du contraire … 😉

      • Vous connaissez la blague du gentil papa qui va dans une boutique de jouets acheter une poupée Barbie à sa fille ?
        La vendeuse lui explique, « voilà, Barbie shampouigneuse, 19€90, Barbie secrétaire, 20€10, Barbie cosmonaute, 21€ — et Barbie divorcée, 300€.
        « Comment ?  » s’étonne le gentil papa. « 300 € pour Ba’bie divorcée ? Mais pourquoi ? »
        « Parce qu’avec Barbie divorcée, vous avez la voiture de Ken, le bateau de Ken, la maison de Ken… »

        Elle me fait pouffer. Regardez-moi, je pouffe…

        • Vous pourriez rajouter un lien sur votre Blog : « faire un don ». Ce n’est pas de la mendicité, ce n’est pas non plus du « crowd funding », mais ça donne au lecteur la possibilité de donner à l’auteur, selon sa satisfaction ses moyens et son appréciation du service reçu. Car rédiger un billet, c’est du boulot.
          Et hélas, dans l’esprit français, comme « Internet c’est gratuit », donc, tout doit être gratuit, tant pis pour les nègres, qui noircissent les pages à longueur de temps !
          Autant payer une redevance pour une radio-télé d’état qui m’est imposée, m’insupporte, autant l’idée de m’abonner, ou de donner à un blog me parait saine et naturelle.

          Sinon, y’a toujours la pub … mais je suppose que c’est Causeur, la maison mère qui gère.

          A part ça, j’ai bien pouffé également ! 😀

    • et ce parallèle osé pourrait bien vous valoir quelques coups de règles bien sentis ! vous devriez vous repentir, et avec une sincérité non feinte, pour avoir proféré pareil blasphème ! 😉

  31. C’Dudu kissé char g dla rue brik « Science & Vie » dent BdÂ, c tin sandan avé du mordant; yfiloche fasson macramé kanti tien kékchoz. C un tip kia bsoin ddistraction assaporté. Ben mon ieux, ofon avéksa… hein, si c pacome duju 2 boudin trempé dandé cho cètrusses, c padmain non pu ktuva tir trouvé dans la soupe du beauzon de X. Hurkhurkhurk !

  32. Pourquoi toujours ce besoin de se rassurer sur ses certitudes qui se donnent toujours à voir tels des performatifs, bizarre comme attitude, non ? Se rassurer sur son intellect, jamais trop assuré de lui-même, peut-être ? Sache mon Dudu pourtant que j’ apprécie tes infinies capacités cognitives qui me bluffent à mesure de chaque nouveau rebond ! N’aies point de honte de n’avoir pas fait d’études, voyons dhonc, ça peut arriver à tout le monde et n’empêche personne d’avoir des opinions bien tranchées. Pourquoi chercher à les faire valider par des crétins bardés de diplômes comme Lolo et Driout ?

  33. La Bingbing m’a traîné voir « The cake maker », au Reflet Médicis hier soir, cinoche pourtant pas spécialisé dans les films gays comme le MK2-Beaubourg. Un film israélien qui nous conte les amours pâtissières d’un jeune Berlinois et d’un Israélien marié et père d’un petit garçon. On y apprend la meilleure manière de rouler la pâte dans la farine. Un mélo triste et gourmand. Un film, passé en son temps à Berlin porté par la vague grossissante des films gays, qui déboule en France; ça change de la production asiatique. Un p’tit côté my beautiful laundrette..
    On assiste dans ce film à une tentative de triple conversion : sexuelle, religieuse et culinaire. Devenu juif et hétéro, le berlinois gay, abandonne la pâtisserie made in Vienne, pour les beignets de pommes de terre et les poivrons farcis.
    Cerise sur le gâteau, cinéastes israéliens qui gaytoïsent les descendants des bourreaux de leurs pères pour mieux les marier.
    Encore du pas crédible, passer juif et faire dans le poivron farci, c’est du domaine du possible, même si ça casse pas des briques, mais le berlinois gay qui vire hétéro, c’est de la science fiction. Aux chiottes les producteurs.
    Faites entrer Conchita Wurst !

    • Ce n’était même pas « en attente » : c’était directement versé dans les « indésirables ». Le robot a manifestement une hyper-sensibilité gay.
      S’il y en a eu un autre, il est passé à la trappe, le robot éliminant au bout de 12 heures les indésirables que je ne sauve pas — et ce matin, au lieu de vérifier les indésirables de la nuit, je suis parti faire le tour de Marseille en trottinant, et en passant par le Roucas Blanc et NDdlGarde de surcroît. Beau un jour, beau toujours.
      À propos de beau, le temps ici est miraculeux. Du sommet de la Bonne mère, vue parfaite des viaducs sous lesquels s’étaient logés Picasso et Braque quand ils se sont livrés à leurs premiers essais cubistes — ordinairement noyés dans les brumes douteuses qui arrivent de Fos.

  34. P’tain d’robot ! M’a encore sucré deux commentaires !
    J’vais m’coucher !

    • Deux événements de portée cosmique.

      Dans les bistros au voisinage du point de Lagrange L2, les poivrots ne parlent que de ça.

    • Tenir un propos, c’est l’empêcher de bouger. C’est donc une atteinte intolérable à la Liberté. Il faut donc interdire de tenir un propos, quelle que soit son orientation.

      Dans la longue liste des inconduites à criminaliser, j’aime particulièrement « shamer celleux qui font des fautes d’orthographe ».

      Je suggère un traitement au napalm puis une bonne couche d’agent orange pour prévenir les repousses.

    • Ces gens sont de grands malades: à terme, ils souhaitent interdire le langage.
      Leur but est de nous transformer en bœufs.

    • j’attends votre billet avec une impatience gourmande ! Ö Magistral Maître parmi les Grands, que votre magistrale magistralitude* réponde et remette cette harpie à la place qui est la sienne : l’arrière cuisine, que du temps de ma regrettée mère, on appelait, la souillarde !
      Nietzsche nous avait prévenu « On ouvre un livre écrit par une femme, et bientôt on soupire : encore une cuisinière qui s’est fourvoyée ! « . Aujourd’hui, elles bloguent ! 😉

      *Ségolène inspired

    • Vu l’article et les articles connexes, les commentaires des lecteurs réguliers : 1er degré voire en-dessous.
      En salle des profs j’ai souvent entendu le mot cassos ou kassos; je ne savais pas que c’était si oppressif (!)

    • Je ne sais si vous êtes sérieux – en fait je suppose que non –, mais je ferai comme si : vous voulez vraiment vous attaquer à _ça_ ? (Je supplée aux italiques…)

      « I choose my friends for their good looks, my acquaintances for their good characters, and my enemies for their intellects. A man cannot be too careful in the choice of his enemies. » (Oscar Wilde)

      ———————————————————————————————

      Parcourant le désastre qu’est son blog, je vois que la pov’ chtite a été déçue par les réseaux sociaux (« Mais tout cela a un coût : celui de me sentir silenciée. » Sic.) et a choisi d’ouvrir son propre espace d’expression – que l’on suppose évidemment libre.
      Où elle s’empresse d’interdire ce qui lui déplaît, classique.

      Je ne me suis pas tenu au courant de la taxonomie de la tribu féministe depuis l’époque de madame Solanas et de son SCUM, mais j’ai été amusé de voir cette « féministe, beauty addict » (sic encore) naviguer avec tant d’aisance entre l’activisme verbal et les recommandations de produits de beauté.

      Pas assez de cohérence pour qu’il y ait un degré, même premier…

      • Vous avez raison. Mais le fait même qu’elle existe, qu’elle écrive systématiquement « iel » en addition écrasée de il et elle, signifie quelque chose. C’est aux crises aiguës et apparentes que l’on reconnaît la nature profonde et dissimulée du mal.

        • Oui, et ça signifie surtout que la madame, elle est irrécupérable, que même un nouveau goulag n’ébranlerait en rien les certitudes qu’elle assène* ! Devant pareille illuminée, bouffie de certitudes, les mots sont inutiles car impuissants : on ne discute pas avec celle qui détient la Vérité. Et je ressort ma citation de Nietzsche donnée plus haut « À lutter contre la bêtise, les plus justes et les plus doux des hommes finissent par devenir brutaux. Car au front stupide, l’argument qui revient de plein droit est le poing brandi. » Et si un bon bourre-pif ne rendra pas notre résout rien, au moins, il soulage …

          • ah, j’oubliais, « les certitudes qu’elle assène … », qu’elle assène, oui, mais elle assène, ses elfes ! 😉

    • Le retour de l’inquisition? Aucun second degré!
       » elles sont folles… » Dans quelle rubrique l’expression « folle » a-t–elle été classée? « psychophobie »! Attention JPB vous avez été psychophobe! En imposant une telle censure ne créent-elles pas la plus grande des oppressions?

      • Pardon , j’aurai du écrire » elle est folle » et « ne crée-t-elle pa »s puisqu’il s’agit d’une seule personne à l’origine de ce blog et qui se définit d’ailleurs comme une « bisournours enragée, féministe misandre »! Grinchu je vous tire mon chapeau d’avoir eu la patience de visiter les autres pages , celle sur laquelle nous renvoie JPB m’a suffit…

    •  » Féministe misandre « . Ca démarre très fort… Comme disait Dugong, un coup de napalm et zou, à dégager ! Ma prof de Français Latin Grec de 3ème aurait qualifié sa logorrhée de  » bouillie pour les chats « . C est fatigant de lire ces gens( tes?^^ ) qui se prennent au sérieux avec des idées aussi tordues et qui ne savent pas écrire sans balancer des fautes, des mots anglais et cette p….n d écriture inclusive à tout va .
      Quant au contenu du billet du Maître, que dire si ce n est courage à vous, Cécile, et à tous ceux qui résistent à cette pédagogie effarante ( je viens de lire le livre de Barbara Lefebvre) véhiculée par des tocards comme cet inspecteur… Redrum redrum !

      • Un groupe de zinzins, réunis pour une retraite de réflexion dans un hôtel fermé pour l’hiver ?

        Et à la fin, on les déploierait dans le labyrinthe comme pour un jeu. Sauf qu’ils n’auront pas les compétences pour en sortir (juste retour des choses pour tant d’avancements gelés).

  35. Les zinzinspectreurs sont de bien maigres bêtes de la nuit à côté de Degescor, le Belzébuth du Moloch dont le pedigrée montre que les vers sont dans le fruit depuis vilaine lurette :

    https://www.letudiant.fr/educpros/personnalites/huart-jean-marc.html

    On lira son causement à propos du futur bac dans les Echos

    « Demain, avec une banque de sujets, on aura une forme d’industrialisation de la conception des sujets au niveau de l’administration centrale. »

    Les lèche-culs pondaient des sujets nuls pour espérer une caresse des zinzins. Que leur restera-t-il désormais ?

      • Ce qui reste à améliorer et je vous remercie de faire parvenir ma suggestion aux décideurs : « On piochera au hasard le sujet de l’année dans une banque nationale accessible à tous contenant un seul sujet. »

        Peut-on mieux dire : je finis par avoir tellement la flemme que je donne depuis 3 ans les mêmes devoirs de synthèse en fin de chapitre.
        Les corrigés sont faciles à récupérer après des élèves de la classe suivante, c’est un petit collège, tous se connaissent.
        Pensez-vous que ça améliore la moyenne de mes classes ?

      • Le SNES,lustucru, approuve…et montre sa maîtrise de l’ortographe:

        « L’objectif est qu’un élève acquiert des compétences et des connaissances, c’est donc une manière comme une autre de réviser, approuve Valérie Sipahimalani, du SNES-FSU, le principal syndicat du second degré. Et si l’élève a révisé tous les sujets, c’est formidable, car cela veut dire qu’il a acquis tout le programme de terminale. »

  36. J’ai dressé le robot pour qu’il soit interdit ici de parler de foot et de footeux ; j’ai plutôt réussi …

  37. Anne-Marie Mamontoff écrit en 1996 :

    « Normalement un Gitan ne vole pas un autre Gitan, un Gitan qui vole un autre Gitan ce n’est pas possible, donc s’il le fait c’est qu’il n’est pas un Gitan. »

    Edith Sales-Wuillemin dans ‘Psychologie sociale expérimentale de l’usage du langage – Représentations sociales, catégorisation et attitudes : perspectives nouvelles » décortique ce schéma de pensée (page 206)

    • Z’avez vraiment du temps à perdre Driout.

      Par certains côtés je vous admire …

      • Ne vous forcez pas trop ! Ceci dit j’admire votre capacité à aller évangéliser les Azerbaïdjanais … lors de vos congés bien mérités.

    • Jean Sablon était issu d’une famille de musiciens français – mais musiciens bourgeois – sa sœur Germaine Sablon a créé le « Chant des partisans » dans un film de propagande en 1943. Il était surpris et choqué de voir Django Reinhardt voler dans un magasin distingué de Londres où il l’avait conduit – on ne lui avait pas appris dans sa famille à voler les gadjos !

  38. On brise le caractère sacré de la communauté nationale et on élève à la place mille et une barrières pour entraver les haines et les rancoeurs espérant ainsi ranimer un sentiment de fraternité universelle !

  39. J’avais été frappé de voir que Marseille est aujourd’hui une ville plus criminogène que Catane en Sicile – la capitale de la Mafia sicilienne !

      • Rahhhh, c’est pourtant simple : l’auto gazogène, c’est une auto qui marche au gaz, ergo, la ville criminogène, d’abord, c’est une ville, et pis elle carbure au crime ! 🙂

        • Ainsi un champignon hallucinogène est un champignon cultivable:le nourrir d’hallucinations.

          Un milieu homogène se sustente par l’apport régulier d’homosexuels.

          le suffixe -gène (n’est-ce pas amusant ?) peut signifier produire,engendrer et aussi être

          produit,engendré.

      • Le causement moisi de driout nous révèle un des drames de sa vie : à peine débarqué de la gare saint Charles (le gégène), à l’approche des Catalans, il s’est cru à Omaha Beach et en a fait des Patton. Du coup, il a été frappé par des sauvageons anti-lgbtwxyz à qui il n’en faut pas beaucoup pour criminogèner.

        Depuis, il se terre à Rueil et voit Gomorra partout.

        • Silence le réfugié du Périgord qui craint pour sa BMW ! Ou on vient cramer la bagnole avec mes potes Manouches …

          • Pfff

            Vous ne seriez pas les premiers à rodomonter en faisant l’intransigeant et finir en intrant gisant…

    • Dans mes périodes d’optimisme inoxydable, je pense qu’avec un peu d’ambition, on pourrait se contenter de la cinquantaine de smileys pour communiquer, et qu’une Grande Simplification permettrait enfin l’émergence de ce Langage Universel qui fit tant rêver les citoyens du Monde : à chaque smiley correspondra un grognement facilement identifiable.
      Je caricature à outrance, bien sûr, mais de combien demots maîtrise une « caillera des téci » ? 400 ? 800 ? tout au plus, alors …

    • Des années qu’on en est là.
      Mes hypokhâgneux ne comprennent pas que je m’arrête de corriger leurs disserts à la 5ème faute…
      Le problème, c’est le double standard, entre des examens laxistes (2 pts au maximum pour l’orthographe au Bac de Français…) et de concours qui ne font pas de cadeaux.

  40. « Ducere In Alto » un grand mot pour les éducateurs ; dixit Ar-Men chez Rioufol.

  41. Qu’est-ce que cela veut dire quand une civilisation se noie dans le mensonge ? Et que ses arrières-pensées ne sont pas claires ?
    Nous en sommes là … et cela n’a rien de très réjouissant ! Mais soyons philosophe : cela pourrait empirer.

  42. Comme disait Michel Zévaco (d’Ajaccio) immortel créateur du Capitan :
    « Les bourgeois nous tuent par la faim ; volons, tuons, dynamitons, tous les moyens sont bons pour nous débarrasser de cette pourriture ».

  43. Les gens comme cet inspecteur ne font rien d’autre que mettre en oeuvre la politique éducative décidée par l’UE : formater des travailleurs flexibles, incultes, jetables et sous-payés. Les lois Fillon 2005 et Peillon 2013 ( PS et UMP même combat !) ont institutionnalisé l’instrument de ce formatage, le « socle commun de compétences ». Le seul espoir de restaurer l’école viendra d’une abrogation de ces lois.

      • D’une nouvelle majorité parlementaire qui aurait pris conscience que le formatage de travailleurs incultes, flexibles, sous-payés et jetables n’est pas digne d’une grande nation et qui serait décidée à rendre à la France son indépendance ! Les lois Fillon 2005 et Peillon 2013, qui ont instauré le « socle commun », sont l’oeuvre conjointe du PS et de l’UMP. L’UMP, parce qu’il était en plein accord avec l’UE ( les couinements d’Annie Genevard apostrophant NVB ne trompaient prsonne…) , le PS parce qu’il voyait se réaliser avec le « socle commun » ses chimères gauchistes d’égalité scolaire mal ficelée. Pas grand-chose à attendre des associations de parents, elles aussi subjuguées par le mythe égalitaire trimballé par le « socle commun ». Pas grand-chose à attendre non plus des syndicats de profs, dont aucun ne s’est élevé en 2013 contre le « socle commun »: les syndicats de gauche feignent d’y voir leur rêve d’égalité des chances enfin devenu réalité. Je dis « feignent » parce qu’il est impossible que ces vieux renards de syndicalistes n’aient pas compris la vraie finalité du « socle ». Les syndicats de droite ont été, pour de mystérieuses raisons, à peu près aussi muets que leurs congénères de gauche. Le résultat, c’est que tout le monde assiste depuis 2013 à la rapide transformation du collège en une garderie où il faut se battre sans arrêt pour sauver quelque chose qui ressemblerait à un enseignement.

  44. il manque le plus « fun », la troisième mi-temps : le rapport à l’inspection d’académie . . . et là ça peut se gâter.

    • Vous faites comme moi : vous répondez que vous n’avez pas de temps à perdre avec des balivernes et que vous êtes là pour faire votre métier qui consiste à transmettre des connaissances !

      Evidemment si le corps enseignant commence par discuter l’enseignement du général De Gaulle fondateur de la Ve république ! On ne s’en sort pas … la discussion philosophique il y a des lieux pour cela !

  45. Il ne faut pas confondre l’école et le préau d’école où l’on se rassemble pour avoir des discussions électorales et éventuellement voter !

  46. Mon post ayant disparu, j’en remets la substance. Tous les malheurs de l’école sont la conséquence de l’application des lois Fillon 2005 et Peillon 2013, qui ont fixé comme unique objectif pour tous les élèves l’acquisition d’un « socle commun de compétences » qui est en réalité juste un peu au-dessus du niveau de l’illettrisme. Seul espoir de restaurer l’école : l’abrogation de ces lois.

  47. Bonjour,

    En réponse à Cécile et Jean-Paul, j’ai vécu exactement la même situation lors d’une inspection dans ma classe de CP/CE1, un cours double donc, chose fréquente à l’école primaire. 26 élèves avec 16 CP et 10 CE1. Il est absolument indispensable d’avoir le silence en cours double ! Lorsque les CP écoutent une leçon de lecture, font des petits exercices de reconnaissance des syllabes sur l’ardoise – j’ai toujours pratiqué « ma » méthode syllabique arriérée ! – bref, « obéissent » à la maîtresse (les élèves nous appellent encore ainsi, c’est joli, mignon, simple), les CE1, occupés à l’écrit, doivent impérativement être silencieux, à l’évidence ! Et inversement, les CP doivent être silencieux pendant que je m’occupe des CE1.

    Et bien, ce fameux vieil Inspecteur, qui ne mettait les pieds dans une classe que pour nous voir enseigner et « se souvenir » éventuellement ! de ce qu’est le métier de Professeur des Ecoles (anciennement Intituteur-trice !) m’a dit textuellement : « Votre classe est trop silencieuse, les enfants ne s’expriment pas assez. Pendant que vous vous occupez des CP, les CE1 doivent travailler en groupe (sic !), créer des petits textes (sic !) être plus autonomes, ils peuvent aller aider les CP à faire leurs petits exercices, etc, etc ». Et j’en passe !

    Ces individus sont totalement déconnectés de ce qu’est la réalité d’une classe, et ils sont là, avec leur conseils irréalisables ! à nous faire bien comprendre que notre enseignement est nul ! que toute notre pédagogie est à revoir, bref, lorsqu’il sort de notre classe, nous poussons un ouf de soulagement, et nous mettons quelques jours à reprendre confiance en soi bien évidemment.

    Et ce système d’inspection apparaît inchangeable !!!

  48. Effroyable …! On n’en sortira jamais … ces pédagos gochos font parti de la même secte que les promigrants qui agitent leurs petites pencardes « welcome » avec des sourires niais ! c’est sans espoir , à moins , comme dit Mr. Brighelli , de les « éliminer » ( je suis volontaire !) ou remplacer ( entretenir des nuisibles ? ) … Mais là je résonne en vieux facho réac que je suis de plus en plus !!!

  49. « Celui qui gagne la guerre, c’est le dernier à penser qu’il ne la perdra pas ». Et c’est bien une guerre idéologique sans merci.

    La route est longue, mais nous devons persévérer.

    Tous les vieux soixante-huitards qui traitaient leurs élèves comme des potes, mettaient 15/20 à tout le monde sans même daigner corriger les copies, tous ces dégénérés intellectuels glacés à la moraline qui me traitaient de facho quand je parlais de transmettre le savoir et d’assumer l’autorité, ont fini par prendre leur retraite.

    On commence à mieux respirer avec la génération d’après qui semble avoir compris l’étendue du désastre.

    Donc nous ne devons rien céder.

    Et surtout la meilleure arme contre eux, c’est l’ironie. Bien leur faire comprendre à quel point on les trouve ridicules. Effet déstabilisant garanti!

    • Peut-être. Mais la génération d’après après, si je puis dire, a été formée entièrement par ces idéologues-là. ET ils ne savent rien — mais un rien abyssal.

      • Ben, il faut bien trouver une raison d’espérer.

        Le métier s’est nettement féminisé. Ce qui semble avoir pour conséquence ceci:

        1- les mères de famille qui enseignent sont effarées d’une part par leurs élèves, d’autre part par leur propre progéniture qui leur échappe et ne fait souvent pas mieux. Je les constate beaucoup plus pragmatiques et moins idéologues, au moins pour certaines d’entre elles.

        2- En tant que femme, supporter les avanies des barbus en tous genres, ça vaccine! Et du coup, je n’en connais pas une seule qui proteste quand je fais preuve d’autorité. Bien au contraire, ça rassure!

        Les illusions pédagogistes sont entrain de s’évaporer. Ceux qui s’en prévalaient il y a encore 5 ans rasent les murs et n’osent plus trop risquer de se faire assassiner en réunion de profs (encore que ça me plaît de me défouler sur eux pour mon équilibre personnel 😉

        La bonne nouvelle, c’est que l’ignorance est une maladie qui se guérit lorsqu’on en prend conscience. Et on perçoit nettement une remise en cause au sein du corps professoral (la preuve: votre article semble avoir du succès).

        Maintenant je suis d’accord avec vous, il faudra des décennies pour réparer des dégâts aussi profonds.

        • « Les illusions pédagogistes sont entrain de s’évaporer »

          Des textes révélés peuvent-ils s’évaporer ?

  50. Cette inspection était très mauvaise.
    L’inspecteur aurait dû prendre la place du prof pendant un instant et lui montrer le métier.

    On n’imagine pas un artisan observer le travail d’un arpette sans qu’à un moment il prenne la main.
    « Regarde petit comment il faut faire…pigé »
    De plus cet inspecteur a-t-il justifié ses critiques par rapport à un rendement plus ou moins efficace d’une pédagogie? Non?
    Alors que cette jeune femme ne s’en fasse pas. Elle ne doit pas se gâcher la vie à cause d’un idéologue.

    • Ça, ils ne le font jamais — et le justifient en disant que ce ne serait pas éthique…

      Une stagiaire présentait il y a un mois à l’ESPE un mémoire à partir des fautes d’orthographe (imaginatives, mais standard) de ses élèves de Sixième. Réflexion des deux profs de fac qui n’ont jamais enseigné à ce niveau : « Mais il faut tous les envoyer en SEGPA ! » Des femmes de gauche, bien sûr, prête à expédier soixante gamins dans des sections pour gosses à problèmes moteur. J’ai cru rêver en entendant ça — j’y ai assisté en observateur.

      • faut pas être si négatif, au moins le stagiaire de l’ESPE était capable, non seulement, « d’imaginer des fautes d’orthographe », mais aussi de les corriger … ça devrait lui valoir les palmes !

  51. Bonjour,

    Madame ou Mademoiselle, vous avez la garantie de l’emploi et vous êtes incapable d’envoyer paitre cet imbécile?
    Ne venez pas vous plaindre ensuite qu ils aient la main mise sur toute l education nationale!
    Vous sacrifiez votre honneur pour quelques points supplémentaires sur votre gtille d,’avancement alors grand bien vous fasse.
    C’est un peu difficile à lire mais tel mon sentiment vis à vis de beaucoup de fonctionaires soumis à leur hiérarchie pour quelques euros en plus.

    • « Vous avez la garantie de l’emploi  »

      C’est bien pour éviter toute possibilité de résistance que la clique de Macron va revoir le statut des professeurs.

      Où avez-vous lu que cette dame s’est inclinée ?

      Elle a fait son cours comme elle juge devoir le faire;l’inspecteur n’est pas content;qu’y peut-elle ?

      Je m’étonne juste qu’elle ait eu recours à Power Point.

      • « pour éviter toute possibilité de résistance … », euh, mais quelle « résistance » ? où y a-t-il une « résistance » ? à part quelques fortes têtes à la carrure imposante, et au tempérament corse, comme certains … 😉

    • Les Inspecteurs jouent sur leur pouvoir (limité) et sur la fragilité de leurs interlocuteurs / trices. De vrais salopards parfois.

  52. Le 17 juin 2018 à 19 h 32 min,
    Pheldge
    a dit :
    « Dans mes périodes d’optimisme inoxydable,.. »
    Votre optimisme est inoxydable « par périodes »; le reste du temps est-il oxydable ?

  53. Cher JPB, vous est-il possible de transmettre nos compliments et nos encouragements à cette dame? S’il vous plaît.

  54. Qu’à l’Assemblée Nationale,on écoute un député expliquer combien il est difficile parfois d’obtenir d’un élève qu’il retire sa casquette en classe,voilà qui m’interpelle quelque part.
    extrait de compte rendu des débats:

    « M. Alexis Corbière.
    Celui qui vous parle, professeur en lycée professionnel depuis 1995, a une certaine expérience… Comment fait-on, par exemple, lorsqu’un élève refuse d’ôter sa casquette de bon matin ? Il m’est arrivé d’avoir à ce propos un conflit de quasiment vingt minutes, à huit heures du matin. Je dois dire qu’entre huit heures et huit heures vingt, « se prendre la tête », comme on dit vulgairement, avec un gaillard de 17 ou 18 ans qui refuse de retirer sa casquette, cela vous fiche en l’air tout le cours. Comment faire, donc, concrètement ? …
    Prévoyez-vous de légiférer contre le port de la casquette ? Ne tremblez pas, monsieur le ministre ! (Sourires.) Je vais vous dire une chose : le jet de petit suisse, à la cantine, est un problème. Avez-vous prévu dans les jours qui viennent une grande loi pour interdire le jet de petit suisse, voire même de fruits dans la figure de camarades ? (Rires.) Ce n’est pas bien de jeter des aliments ! J’en plaisante, mais c’est grave, et fortement perturbateur. »
    http://www.assemblee-nationale.fr/15/cri/2017-2018/20180258.asp#P1315099

    • C’est un peu hermétique ce genre de discours ; Lormier vous nous habituâtes à des inventions plus crédibles !

      P.S Je vais fourrer des subjonctifs à toutes les sauces maintenant qu’on prétend que je n’y vois que goutte en temps et modes bizarres !

      • Les subjonctifs n’auraient-ils pas droit de choisir eux aussi leur orientation sexuelle ?

  55. P.P.S Pour le moment un passé simple de l’indicatif pour me mettre en bouche ! Mais attendez-vous à du lourd … du plus-que-parfait du subjonctif et du passé 2e forme du conditionnel !

    • Pierre, lâche Lormier, cet être qui parle beaucoup mais ne dit rien, qui ne sait rien mais qui est au courant de tout. Quitte à lire de l’obscur, mets-toi à Héraclite. Tiens un fragment pour toi:
      « Pythagore, fils de Mnésarque, pratiqua l’enquête scientifique plus que tous les autres hommes, et, ayant fait un choix de tels écrits en prose, se fit une sagesse de son cru – compilation savante, art trompeur. » (Fragment 129 [Conche 26])
      Si j’avais un peu plus d’expérience, Pierre, et un peu moins de trucs en route, je te conseillerai d’éviter les plus-que-parfait du subjonctif ou les passés 2e forme du conditionnel et d’écrire un roman de cul basé sur les nouvelles technologies ou sur l’intelligence artificielle.
      Par exemple, une révolte des Sex-Toys, qui devenus intelligents, se retournent contre leurs utilisateurs… et les asservissent.

      Ne me remercie pas.

      • Ce qui est chouette avec Héraclite, c’est l’articulation des raisonnements…

        Allez, mon fragment favori * : « Le Maître dont l’oracle est à Delphes ne dit ni ne cache, il signifie »

        * dont au sujet duquel j’ai souvent abusé ici alors que roquet n’était qu’un pré-branleur

  56. J’ai une cliente qui à 4 heures du matin toutes les nuits m’envoie des messages enflammés – en majuscules – pour me signifier qu’elle veut m’épouser et plus si affinités … je laisse passer l’orage mais je me demande si je ne devrais pas la refiler à un honorable membre du blog ?

    • Vendez la aux asiatiques! Et reconvertissez vous; les livres, c’est le passé.
      En Asie, il «manquerait» actuellement quelque 200 millions de femmes afin d’assurer l’équilibre entre les sexes. (C’est un gros marché pour vous)

    • Ah non, pas à moi, Pierre ! La dernière fois qu’un pote m’a refilé une gonzesse, j’ai dû l’épouser et lui faire trois enfants. Elle a disparu de façon tout à fait inexpliquée avec ses trois marmots lors d’un voyage au Bhoutan que je leur avais personnellement organisé.
      Je l’ai remplacée rapidement par une nouvelle concubine dont je ne sais maintenant comment me débarrasser. Je pense lui offrir un safari au Kenya, elle aimerait voir des lions de près…Hurkhurkhurk

  57. Moi qui ai entendu l’appel du 18 juin 1940 dès le 17 juin, je peux vous dire qu’il y a des coups de pied au derche qui se perdent ici et ailleurs !

  58. Ce matin sur RTL, Eric Zemmour (…on se demande comment il arrive encore à rester sur une station aussi
    écoutée…) rassurait les élèves qui en ce moment passent leur bac. Il leur promettait qu’ils seraient tous reçus
    puisque l’an passé ils ont été 88 pour cent à obtenir ce diplôme qui n’a pas de sens et que pour satisfaire la cohorte d’abrutis qui est aux manettes de l’EN, le taux de réussite sera encore plus élevé cette année…
    En ce qui concerne l’orthographe, il rappelait que cette compétence n’avait aucune incidence sur la notation et que l’
    les normes de correction qui étaient en vigueur il y a quelques années sont désormais obsolètes: 11 fautes, moins 1 point
    21 fautes, moins 2 points…
    Quant aux intègres correcteurs qui auraient l’incongruité de noter au dessous de la moyenne, les élèves peuvent se rassurer,les in
    inspecteurs se chargeraient eux-même d’ajouter le nombre de points nécessaires à l’obtention du Bac…
    Ouf!

      • Maintenant que TV Liberté a eu le bec cloué, on fait avec ce qu’on a… C’est la seule émission écoutable sur cette station… Un jour sur deux… Après, je file sur Radio Classique via internet…

    • Sur ce sujet, E.Z. est en retard d’une guerre .
      Les barèmes « truqués », les consignes de bienveillance-complaisance, les commission dites « d’harmonisation », etc.. destinés à obtenir un pourcentage de reçus dans la fourchette définie à l’avance, cela fait au moins 35 ans que cela dure!
      Des professeurs, que je connais très bien, avaient dénoncé tout cela-alors qu’ils étaient en activité et donc à leurs dépens- dès le milieu des années 80 .

      • E.Z. n’irait pas dire que cela se pratiquait déjà quand il a passé son bac,ce serait confirmer qu’il n’en a pas le niveau!

      • « un pourcentage de reçus dans la fourchette définie à l’avance, »

        Mais peut-être la « branche supérieure » de la fourchette était-elle moins haute ?

        Zemmour a-t-il dit aussi aux candidats: non seulement vous aurez tous le bac mais en plus à partir de dorénavant,c’est un titre qui n’a absolument aucune valeur (auquel l’Etat a retiré toute valeur) et qui n’ouvre aucun droit ?

        • L’appellation, la marque « baccalauréat » existe depuis deux siècles, et a joui d’une excellente réputation pendant pratiquement tout ce temps. C’est gravé dans les esprits ! bon courage pour changer ça !

  59. Faut-il mener la bataille du savoir ou la bataille de l’ignorance ? Les deux en même temps a répondu Emmanuel Macron …


    Quel admirable discernement de notre chef de l’Etat ! Effectivement les seules batailles perdues d’avance sont celles que l’on ne mène pas. La route du savoir est coupée … bravo monsieur le président !

  60. On va contenir le savoir dans les bornes de la décence – point trop n’en faut !

  61. Nous sommes à l’ère post-atomique … à force de raser gratis la politique a fini de raser la France !

    Plus rien ! Ce sera mon slogan de la prochaine présidentielle – s’il y en a une !

  62. Une force qui ne se borne pas n’est pas une force !

    Et la gravitation universelle me dira-t-on ? Ben justement ça fait chiqué … c’est too much !

    • Il se trouve que oui, j’en ai une idée. Mais il est un peu tôt pour le dire.

    • logiquement, étant plus proche du ministre et de sa cour, il devrait être veule et servile, et un brin opportuniste. Donc telle la girouette, il ira dans le sens du vent ! Et sur un coup comme ça, il a la possibilité de se faire bien voir du ministre actuel, en désavouant son inspecteur … c’est de la politique, à ce stade, ça n’a plus grand chose à voir avec l’enseignement, les profs, et encore moins les élèves.
      Enfin, je dis ça « vu de loin », de très loin !

  63. Malgré toute la propagande qui s’abat sur eux on n’arrive pas à en finir avec les peuples autochtones ! C’est la loi des rendements génocidaires décroissants ..;

  64. Je me rappelle un IPR de lettres du sud de la France qui, après avoir inspecté la demi-douzaine de collègues du gros bahut ZEP de mille élèves où j’enseignais, les avait convoqué en séance plénière pour leur annoncer ex cathedra que « le français était sinistré dans cet établissement ». Evidemment, par leur faute.
    Sur les six ou sept profs concernés, pas un n’avait trouvé grâce à ses yeux : tous nuls, tous incompétents.

    Donc, rien de nouveau pour la pauvre Cécile B.

    Au fait, c’est Cécile B. de Milles, près d’Aix en Provence ???

  65. Le 19 juin 2018 à 0 h 06 min,
    Pierre Driout a dit :
    « C’est un peu hermétique ce genre de discours ; Lormier vous nous habituâtes à des inventions plus crédibles ! »

    J’eusse aimé que vous précisassiez.

    « hermétique »;qu’est-ce qui est hermétique: ce qu’a dit le député ? Sûrement pas.

    Ma remarque: »ça m’interpelle quelque part » ?

    Y a-t-il beaucoup de parlements dans le monde où d’anciens professeurs,devenus députés, racontent des histoires d’élèves désobéissants et invitent gouvernement et collègues parlementaires à réfléchir à la bonne façon de remédier au problème ? N’est-il pas ridicule de vouloir légiférer sur la question du portable à l’école ?

    « vous nous habituâtes à des inventions plus crédibles ! »

    Nulle invention ici:le compte rendu des débats à l’Assemblée Nationale.

    Je serais tenté d’émettre deux hypothèses:
    1) Les gouvernements successifs ont agi de manière à libérer le ça des élèves;ils y sont finalement parvenus:le ça gouverne les classes.Alors maintenant,demander un peu de sur-moi…
    2) Les adolescents ne prennent plus du tout les adultes au sérieux; (Jeune et jolie,c’est un peu ça; des parents bobos qui couchaillent avec la femme du copain ,qui fumaillent quelques joints,pratiquent le simulacre permanent etc. Si coucher peut rapporter du fric,alors,par là peut-être on peut retrouver un peu de réel.)
    Si les adolescents comprennent que les adultes ne font que jouer la comédie,peut-être inventeront-ils un monde un peu meilleur.

    Il m’arrive de m’agacer de certains comportements de jeunes gens et de le leur dire;par exemple deux garçons de quinze ou seize ans se tenant avec leur trottinette dans l’embrasure d’une porte de métro,gênant à la fois la montée et la descente;au momnt de sortir je le leur fais remarquer doucement;la réponse immédiate,non accompagnée du moindre déplacement est quelque chose comme: « nous en prenons bonne note »;mon irritation fut de brève durée;l’instant d’après je trouvai leur réplique extrêmemnt drôle-d’autant plus qu’elle avait jailli comme spontanément.

    C’est une forme condensée du fameux: »votre lettre a retenu tout notre attention… »

    Ils nous ont bien décodés et savent déconner.

    • « Y a-t-il beaucoup de parlements dans le monde où d’anciens professeurs,devenus députés, racontent des histoires d’élèves désobéissants et invitent gouvernement et collègues parlementaires à réfléchir à la bonne façon de remédier au problème ? »
      Oui ça interpelle !
      et doublement car:
      Quels parents sommes nous?
      Il me semble qu’il y a longtemps que les enfants ont compris que les adultes jouaient la comédie et c’est bien, entre autres, pour cette raison qu’ils ne les respectent plus…
      Vous avez « horriblement »raison: « Ils nous ont bien décodés et savent déconner. » on ne peut pas trouver meilleure formule!

      • Vous ne me trouvez pas hermétque… et de plus vous m’approuvez (en partie du moins…).
        Je ne connais pas le monde des adolescents (qui le connaît,à part eux ?) mais j’ose espérer en eux.

        Je viens de lire qu’un élève de troisième aurait le 18 juin posé cette question à Macron « Ca va Manu ? »,ce qui rappelle un peu le « Brigitte,épousez moi » d’un lycéen dijonnais.
        Qui dans le conte d’Andersen voit que le roi est nu et le dit ?

        • C’est le monde des adolescents qui est hermétique… Il n’est même pas certain que les adolescents connaissent leur monde, ils sont tellement perdus parfois…

          Malheureusement suite à ce crime de lèse-majesté ce pauvre garçon est obligé de se terrer chez lui. L’hyper autoritarisme macronien ayant une fois de plus frapper!
          Le fait que ce garçon soit désormais la risée et la honte du collège montre qu’il y a peu d’espoir à avoir en ses camarades collégiens . Qu’il ait été familier, certes, mais de là à être tancer aussi vertement sans faire preuve de psychologie! Macron sous couvert de répondre avec humour « sic » n’a fait preuve que de mépris et de suffisance, au moins il est fidèle à lui même…

          • Excellent article de Barbara Lefebvre dans le Figaro d’aujourd’hui sur le fait qu’il est bien gentil, l’ado en question — rien à voir, explique-t-elle, avec certains énergumènes qui constituent le quotidien de nombre de profs.

        • « Qui dans le conte d’Andersen voit que le roi est nu et le dit ? »

          De toute beauté… C’est exactement ça.

        • Pour revenir sur cet échange entre l’ado et Macron, l’ado a entonné l’internationale et a lancé « Ça va Manu ? » Macron lui aurait répondu (source Le Monde) « Tu es là dans une cérémonie officielle, tu te comportes comme il faut. (…) Aujourd’hui, c’est La Marseillaise et Le Chant des partisans ! » et aurait insisté en lui disant
          « Le jour où tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme (…), d’accord ? Et à ce moment-là tu iras donner des leçons aux autres. »
          j’ai une question aux professeurs présents sur ce blog:
          Comment apprend-on à avoir un diplôme?

    • « Y a-t-il beaucoup de parlements dans le monde où d’anciens professeurs,devenus députés, racontent des histoires d’élèves désobéissants et invitent gouvernement et collègues parlementaires à réfléchir à la bonne façon de remédier au problème ? N’est-il pas ridicule de vouloir légiférer sur la question du portable à l’école ? »

      Ils exercent leur fonction de souveraineté dans les latitudes que leur accorde Bruxelles : Les petits suisses à la cantine en font encore également partie, celle du comportement masculin de rue aussi…

  66. C’est là qu’on voit l’effondrement du niveau général : j’avais appris les propositions subordonnées relatives, conjonctives et autres en CM1 … maintenant c’est en fin de collège !

  67. J’ai bien aimé le dialogue de cet adolescent avec ce Président à peine sorti de l’adolescence. L’insolence du premier n’est qu’une ruade de l’âne qui se fait à son écurie. Tandis que « l’insolence » du second est celle de « l’adulte » qui secoue ses épaules des années de retenue sous lesquelles l’adolescent qu’il était s’est constamment courbé.
    Cette histoire est simplement révélatrice des obligations et des personnes qui se parlent: il suffit de les faire sortir de la place que la hiérarchie leur assigne pour les renvoyer à leur néant. L’ado s’en remettra plus vite que le Président.

  68. François Ruffin allume Toufriquet, porcelainier spécialiste des assiettes fiscales, et c’est drôle :

    https://francoisruffin.fr/vaisselle/

    Par ailleurs, selon les boeufs Stoganov, jumeaux paradoxaux et peu ragoutant, la vraie raison de la baisse à 80 km/h serait de limiter les effets relativistes introduits dans le code de la route * auxquels les mimile et germaine, usagers notoires des départementales, ne comprennent que pouic.

    * montante, descendante, une et même

  69. Trouvé par hasard cette incise perdue dans les commentaires :

    « Ping : On achève bien les profs de Français… | Bonnet d’âne – My CMS »

    Lien qui mène à https://ecopol.stanalone.com/?p=1092

    Dark web qui fourgue du stupéfiant (La « stanalone », c’est nouveau ?) sous couverture d’un site d’économie politique ?

    • Voyant ce mot, ma première réaction a été de penser qu’il manquait un « d » (stand-alone,q.V.).

      Mais quand on « crée » une adresse ou un site,omet-on une lettre ?

      La marque Quiksilver ( la préférée de Brice de Nice, d’Igor d’Hossegeor et peut-être de CécileB. de Milles est-elle née d’une erreur volontaire ou involontaire ?

      J’ai aussi vu des vêtements de la marque FUKC;là,c’est volontaire…

      De passionnantes questions…

    • Il est certain que l’on ne peut avoir le beur et presser le citron en même temps.
      Sh…je vais tomber pour usage de mots interdits.
      Chut. (e)

  70. Enfin les Etats-Unis sous la houlette de l’impétueux Donald quittent la ridicule commission des droits de l’homme de l’ONU où siège l’Arabie saoudite entre autres facéties onusiennes !

  71. J’aime l’été à Marseille: trop chaud, trop bruyant, trop sale, trop puant, trop moustiqué, trop pollué;
    J’aime l’été à Marseille, surtout lorsqu’il commence par des corrections débiles d’un Brevet pour décérébrés;
    J’aime l’été à Marseille: à compléter.

    • En bas de ma R.U. des rappeurs merdiques trop chauds, trop bruyants, trop sales, hurleurs déjantés jouant dans le bac à sable musical, sans sable, sans musique, s’installent déjà pour la fête de la musique..J’aime l’été à Paris.

  72. En découdre avec un gonze comme Dudu qui passe du tailleur chinois tiré à quatre épingles sur un poteau d’exécution, à l’aiguille du signal cachée dans la botte de foin du bruit cosmique, me parait exposer Bd à des représailles galactiques funestes.

    Soyons prudents : nous n’avons comme armes que notre bonne foi, et notre foi en un dieu unique, bon et malheureusement distrait qui joue aux dés..à coudre.

  73. Non ! Bonnet d’âne n’est pas un boat-people ! Nous ne sommes pas « people » pour deux sous …

  74. VGE, ce faux noble, pourrait ouvrir son château pour accueillir les gens qui déboulent. Après tout, il n’a pas demandé leur avis aux Français de l’époque, comme le disait justement récemment un journaliste.
    En tout cas, de retour de Rome, en meilleur état que Du Bellay quand il en revint, je peux vous dire que le discours des Italiens a bien changé depuis l’an dernier. Certes, ce n’est pas un scoop mais cela prend une autre dimension quand on reste des heures à en parler avec eux.
    A part ça, les jardins de la Ninfa sont une pure merveille même si pour y accéder, il devient impossible de circuler tant les routes sont en mauvais état.
    Mais bon, Benito Salvini va bien sûr aussi nous régler ça.

  75. Chez les frères Bogdanov il y en avait un normal et un anormal ; mais on n’a jamais su dire lequel !

    • Les frères B. ont tous les deux une tête de Q(uark) mais l’un est up, l’autre est down.

      Et vice et versailles.

      • Sont pas nés à Versailles, mais dans les Alpes-Maritimes, dernière ville avant la frontière.

          • Au lieu de donner des coups de menton dans l’air, il ferait mieux de se regarder dans une glace le Duduche avec sa tronche tellement en biais qu’il pourrait aller draguer la gueuse au musée Picasso.

          • Question: A quoi ressemble l’hypocrite dans un miroir déformant ?

          • C’est totalement vain de poser de telles questions dans un blog où la logorrhée débridée en faveur d’une liberté d’expression illimitée finit par réduire banalités et profondeurs à une même insignifiance.
            Je laisse le rideau tomber pour aujourd’hui…vos applaudissements pour plus tard.
            BJ à toussent.

          • le fantôme d’hervé
            a dit :
            Question: A quoi ressemble l’hypocrite dans un miroir déformant ? à un ex-sincère, qui dit rien que des menteries en étant fourbe ! Et d’ailleurs, ne dit-on pas « le sincère ment, d’hypocrite » ? 😉

  76. Ce solstice d’été est, comme chaque année, l’occasion de célébrer le rite païen, aujourd’hui quasiment oublié, qui a brièvement occupé quelques fournées de lycéens * à mesurer la circonférence de la Terre, façon Eratosthène.

    Certains oracles y ont vu un lien avec l’élimination des Pharaons tombés au fond du trou dans un rituel très ancien consistant à taper du pied dans une boule figurant le monde sublunaire.

    * les manupâtistes ont bien essayé d’introduire la chose au primaire, « activité » se soldant rapidement par des sorties pré-estivales à très léger alibi scientoïde.

    • Ça marche sous 12 V ? Le transfo est-il fourni ? Y a-t-il une version luxe avec fréquence réglable au doigt ? avec reconnaissance vocale des cris de jouissance ?

      En tout cas, en Azerbaïdjan, pays non qualifié, on trouvera bien une collégienne pour tenter d’en tirer plus d’énergie qu’on en a dépensé (comme une sorte de réacteur d’étude de la fusion femme-machine).

  77. Couiner à perte de vue sur le saccage de l’école, c’est bien, ça défoule !
    Mais si, pour entrer dans le concret, on s’intéressait à une certaine loi dite par oxymore « de refondation » qui l’a mis en oeuvre – ou plutôt achevé de le mettre en oeuvre ? Une loi erronée, ça peut se changer ! Non?

  78. Blanquer, au boulot, cette situation est lamentable, ceux qui contrôlent devraient aussi (continuer à) exercer l’enseignement pour se rendre compte … et apprendre la bienveillance !

  79. Une chose à ne pas dire de nos jours : « Je suis éreintée, et je lui dis dans le couloir qui nous mène au bureau de l’entretien. »
    Ils vous savent en état de faiblesse prêts à en rajouter !

    Si les élèves « doivent être libres de leur écriture », les profs sont-ils libres de botter le cul de l’IPR.

    Etant à la retraite, j’ai apprécié le début : PPCR (Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations), le néo référentiel bondissant de l’élitisme niveleur !

  80. Voter pour Emmanuel Macron c’est…Donner les mêmes chances à tous nos enfants : Pas plus de 12 élèves par classe dans les CP et CE1 des zones prioritaires. (Promesse du candidat Macron Ensemble la France)
    Vœu pieux, respecté où ???
    Ma fille, dans une école primaire de ZEP, a passé un mois de Ramadan très pénible, comme toutes ses collègues : les enfants étaient survoltés, incontrôlables, ne fournissaient aucun travail; les parents passaient une partie de la nuit à festoyer. Elles étaient épuisées à la fin du mois.
    Repos le jour de l’Aïd : il n’y avait plus que 5 à 6 élèves par classe…sur 25….

  81. Tous, n’avez strictement rien compris !
    Le but, c’est de détruire toute possibilité pour les pauvres de s’en sortir !
    C’est tout !

  82. Non pas « en charge » (sujet inanimé, p. ex. une batterie), mais « chargé de » (chargé de cours, chargé d’affaires). Il est grave que cette distinction essentielle ne soit plus perçue. « En charge » n’est en réalité qu’un calque de l’anglais « in charge of ».

  83. Je tiens à vous remercier de publier des témoignages de ce que vivent chaque année des professeurs de Lettres abasourdis et anéantis devant les discours spécieux de leur hiérarchie. Je passe également pour un professeur rigide, qui ne laisse rien passer, qui parle beaucoup trop en ne laissant pas ses élèves s’exprimer, qui manque de bienveillance, qui les fait trop écrire, qui ne leur laisse pas deviner la leçon sur le texte du jour, qui, qui, qui……j’en passe et des meilleures, litanies bien connues des enseignants qui résistent quotidiennement à la décrépitude ambiante. Mon chef d’établissement me reproche de vouloir « mener tous (mes) élèves à Henri-IV » et d’avoir un niveau d’exigences bien trop élevé !
    Les rentrées se font de plus en plus douloureuses, le mépris des collègues-courtisans-lécheurs de bottes plus manifeste et la course aux projets d’animation socio-culturelle plus intense ; c’est à qui aura la palme du cours le plus éloigné de son champ disciplinaire (travail avec la ligue des oiseaux en espagnol et en français -oui, bien sûr qu’il existe des renégats ! – travail primordial sur l’environnement, la gestion des déchets à la cantine, sur l’eau, etc., sans oublier des sorties à n’en plus finir et l’arrêt des notes au profit des sacro-saintes compétences). Il est vraiment regrettable que la classe-qui-sait-lire-écrire-et-compter n’intéresse plus grand monde dans mon établissement, excepté la plupart des élèves qui apprécient mes cours « à l’ancienne » et le silence qui leur permet de travailler sereinement. Je suis entrée en résistance depuis longtemps mais je suis réellement épuisée aujourd’hui et me dirige amèrement vers la porte de sortie.
    Devant la déliquescence incontestable et largement organisée de l’enseignement public, il va vraiment falloir que les établissements hors-contrat de qualité se multiplient d’urgence, sous peine d’abâtardir davantage la société française.

    • Eh bien oui.
      Mais les établissements hors contrat paieront-ils leurs enseignants ou feront-ils des bénéfices ?

      • ils auront le choix entre faire de la qualité ou bien la faillite ! quand le client paye (et une deuxième fois, car il finance déjà l’EdNat via ses impôts et taxes ), il a tendance à en demander pour son argent ! Et il dispose d’un moyen de pression sur l’établissement, ce dont le public se contrefiche royalement !

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