loro-1.20180927023240Des bimbos comme s’il en pleuvait. Tout au plus vêtues d’un bikini minimaliste, et souvent beaucoup moins. Bonnets C ou D, jambes interminablement bronzées, sourires stéréotypés, coke et MDMA. Le bunga bunga berlusconien comme si vous y étiez, organisé par un jeune salopard ambitieux (Riccardo Scamarcio, parfaite petite gouape, déjà vu dans John Wick 2) qui monte, quelque part en Sardaigne du nord-est, une fête censé lui permettre d’entrer en contact avec Il Cavaliere, Silvio Berlusconi.
Le film est bâti comme le Tartuffe : pendant près d’une heure, on parle du héros sans le voir – sinon sur les reins d’une prostituée qu’enfile Scamarcio, valeur érotique additionnelle dès lors qu’on prend la dame en levrette. On ne le nomme pas même par son nom : c’est Lui, tout comme le titre originel du film est Loro — Eux, les autres ; la petite caste au pouvoir, et par extension, toutes les castes au pouvoir, toutes les cours gravitant autour d’un babouin en chef, comme dirait Albert Cohen : Berlusconi se lance dans une grande justification de son attitude désinvolte dans les sommets internationaux (rappelant par exemple qu’une conférence sur la faim dans le monde ne doit pas faire oublier qu’il est temps de déjeuner) afin de rappeler que chez ces gens-là, monsieur, on ne vit pas comme chez nous.
Paraît donc enfin l’ex-futur-président du Conseil (Toni Servilio, magnifique de veulerie, déjà vu dans la Grande Bellezza et dans Il Divo, où Sorrentino habillait Giulio Andreotti pour les siècles des siècles), tentant vainement de divertir son épouse (Elena Sofia Ricci, la cinquantaine et la poitrine glorieuses) ou de séduire une jeune fille qui l’envoie paître parce qu’il a l’haleine de son grand-père — l’un et l’autre usant du même lustreur de dentier…toni-servillo-silvio-berlusconi-675x905-675x905

La vieillesse mal camouflée par des teintures trop visibles, la solitude du coureur politique de fond, et la mort qui décroche les brides des bikinis. C’est le plus grand film politique que j’aie vu depuis longtemps.
Entendons-nous. Aucun prêchi-prêcha dans cette avalanche partagée entre le baroque fellinien et le kitsch contemporain. Loro est un film politique parce que c’est, avant tout, un film. Une construction cinématographique maîtrisée de bout en bout. Les lecteurs de Médiapart, les féministes en folie, les chevaliers du Bien n’y trouveront pas leur compte. Aucune condamnation véhémente de ces déluges de fric et de frime — ni aucune fascination. Sorrentino fait d’abord une œuvre d’art, dont l’esthétique en soi est politique : voilà donc le bling-bling auquel la société du grand spectacle et de la corruption démocratique (pléonasme !) nous a condamnés.

On sait que depuis longtemps dans la réalité Il Cavaliere, jadis classé par Playboy comme l’un des hommes les plus séduisants du monde, sous son petit mètre soixante-dix, a divorcé d’avec son corps. Un cancer de la prostate, une inflammation de l’uvée, des troubles érectiles que dissimulait mal la nuée de nymphettes, toujours plus jeunes, dont il s’entourait, et finalement, il y a deux ans, un début d’Alzheimer. Comme il a divorcé d’avec son épouse, a été abandonné de ses anciens amis, a renoncé aux sunlights et aux télévisions.
La télévision est d’ailleurs omniprésente dans ce film qui commence en fanfare avec un mouton (admirablement toiletté) qui meurt de stupéfaction devant une émission débile de la Cinque. La télé à laquelle le système Berlusconi (qui a depuis longtemps dépassé les frontières de l’Italie) nous a condamnés. La société du spectacle se reconnaît au fait qu’elle passe son temps à se filmer. Elle est représentation de la représentation — tout comme la politique devient — grand moment du film — une enfilade de tours de prestidigitation de vendeurs d’immobilier : Ennio, l’associé de Silvio, explique dans un éblouissant numéro qui justement nous vend très bien l’idée, que la politique offre du rêve, et qu’elle meurt lorsqu’elle se confronte au réel. C’est ce divorce entre l’entreprise de séduction, dont la technique est très maîtrisée par les grands communicants dont Berlusconi restera à jamais le maître, et l’intraitable réalité, qui finit par émerger : dans le film, c’est la catastrophe de l’Aquila, dans les Abruzzes, le 6 avril 2009, qui révèle le réel en mettant en ruines — littéralement — le décor de cette Italie factice qui a élu et réélu le Cavaliere. Les derniers plans — le sauvetage d’un magnifique Christ de marbre, intact mais décrucifié au milieu des décombres où techniciens et réfugiés, dans la nuit trouée des projecteurs de cinéma, tentent de se réchauffer et de survivre — sont exceptionnels, et accompagnent le générique final.

Un discours politique n’est rien s’il n’est pas, avant tout, style. On se rappelle la façon dont Benjamin Péret avait qualifié les textes de l’Honneur des poètes, de « publicités pour prospectus pharmaceutiques » — parce qu’Aragon, Eluard et toute la clique avaient oublié d’être poètes avant d’être militants. Un écrivain qui s’oublie, c’est l’Aragon des Communistes, l’Eluard de l’Ode à Joseph Staline. Un cinéaste qui s’oublie, c’est tout ce cinéma français contemporain qui nous parle de démêlés sentimentaux filmés comme des mauvais soap opera — mais avec l’excuse artificielle de parler de couples recomposés ou de coming out. On ne fait pas une œuvre d’art avec de bonnes intentions.
Sorrentino est un grand cinéaste politique, au sens plein, parce qu’il fait une œuvre d’art sans se soucier prioritairement de tenir un discours. Tout comme Fellini — son patron évident — a fait d’admirables films politiques : le Christ rapatrié par grue de Loro rappelle de toute évidence le crucifix baladé par un hélicoptère au début de la Dolce Vita, et le Cavaliere a tout du Casanova fatigué que le Maestro qualifiait, durant tout le tournage, de « stronzo ». Mais c’est peut-être à Amarcord que j’ai le plus souvent songé en regardant Loro : le monde disparu de l’enfance, les amours mortes, le soleil impitoyable et la nuit qui vient.

Jean-Paul Brighelli

417 commentaires

  1. Et Salvini, il aura aussi Alzheimer ?

    Faut dire que si on la prétend la conduire comme une Testarossa dans les acqua alta au milieu des vaporetti, l’Italie sera mal barrée.

    • Sorrentino n’a pas osé naufrager le Titanic en pleine lagune.

      Ça aurait eu de la gueule, pile en face du Danieli.

      • Vous avez manqué le départ du Costa Concordia passant, hé! oui, ça passe, entre la Giudecca et la Riva dei Schiavoni: impressionnant! comme au cinéma.

  2. « Mais c’est peut-être à Amarcord que j’ai le plus souvent songé en regardant Loro : le monde disparu de l’enfance, les amours mortes, le soleil impitoyable et la nuit qui vient. »

    Ou la lumière qui s’éteint?
    C’est rude.

    • Le 30 octobre 2018 à 22 h 30 min,Jean Paul Brighelli
      a dit :
      Bah, quand on est vieux, écrire, c’est tout ce qu’il vous reste…
      On taille ses propres plumes…

      berlusconi n’a pas cette ressource.

  3. Hashtag Pasdevagues

    Ce nouveau billet n’est qu’une diversion, loin du quotidien marqué de violences de l’enseignant de base.
    Le lectorat de ce blog attendait un sermon bien senti du prédicateur résident sur l’affaire de Créteil.
    Eh bien : rien, nada, peau de balles, et balles à dur.

    En plus, le parallèle entre Casanova et Berlusconi sonne terriblement faux, tout comme le film de Fellini, qui n’a RIEN compris de la vie du plus célèbre des Vénitiens, figure emblématique du REBELLE, et inventeur du concept fabuleux d’escroc honnête.

  4. bof…
    ce blog, comme d’autres, sert à la fois de défouloir des haines enfouies, de bistrot pour la déconne et, de temps à autres, de tribune.

  5. Si le Maître désigne un cinéaste par « Il Maestro » cela signifie quelque chose;je me demandais si j’irai voir ce film,moi qui ne vais guère au cinéma…

    Ce billet m’a décidé.

    Merci Maestro !

    • Ahhh, Mais que voici une belle candidature au Nobel de l’obséquiosité et de la veulerie ! 😉

  6. Il ne faut jamais prendre les choses comme elles sont – il faut les changer par le rêve politique ou par le sexe – et souvent par les deux à la fois quitte à se perdre.

      • Sabina Began ,la « reine des abeilles » qui vécut une longue histoire d’amour avec Berlusconi avait pour surnom « bunga bunga ».

        On dit qu’elle organisait des fêtes pour lui.(Je crois que la justice italienne la condamna pour proxénétisme.)

        Ajourd’hui,elle étudie la langue arabe et le Coran;elle s’en remet à Allah.
        Comme quoi la bunga bunga mène à tout,à condition d’en sortir.

  7. Vous et moi Lormier sommes exagérément sensibles à la beauté – heureusement pas de dieu à l’horizon dans cette épiphanie de Venus.

      • Cher Savonarole,
        Je ne crois pas du tout que Pierre soit le « vermisseau » qui vous obsède et si tel était le cas, il a le mérite de vous appâter à la surface des eaux troubles du blog.
        Quant à la beauté, j’espère bien que c’est elle qui sauvera le monde !

  8. Il y a sûrement un intérêt d’aller voir ce biopic(*) de cet idiot de luxe, ce fada de cirque, ne serait-ce (en ce qui me concerne) que pour les plans nichons de ses bunga bunga, bien que des milliards de gens vivent heureux sans jamais avoir entendu parler de ce petit amuseur maladif, roi débile qui n’a jamais su faire divorcer ses deux corps, revus (par Kanto ou le bien nommé Ugo Bellagamba) et corrigés (par la cosmétique).
    Il nous a distrait. C’est déjà bien …
    Forcément la musique de Talking Heads me revient en tête en vous lisant, cher Jean-Paul ! Le souvenir du « This must be the place », avec un Cheyenne/Sean Penn délirant en clone de Robert Smith, jouant au tennis avec Frances Mc Dormand, au fond d’une piscine vide. Le film était peut-etre snob, ou raté, avec cependant un fort pouvoir intrigant: jamais pu arriver à trancher, mais Sorrentino vaut la peine d’aller voir ce qu’il fait.
    Quant à Roma de « la grande bellazza » (vitale ou mortifère ?) que vous évoquez en passant, l’enchantement n’est pas près de se dissoudre dans mes souvenirs. Une merveille, ce film de Sorrentino !
    Non seulement c’est d’un humour d’une rare intelligence, mais c’est somptueusement filmé. Rarement vu un film aussi riche tant les plans, les situations, les thèmes sont divers.
    C’est l’abondance des citations littéraires qui m’avait frappé (moi qui ne saurais me prétendre aussi cinéphile et littéraire que vous) : de Céline (à l’ouverture) à Proust en passant par Flaubert — et à l’Eternel mari de Dostoïevski. Et après tout, non seulement le protagoniste est à l’origine écrivain, mais Sorrentino est lui-même aussi romancier. J’espère qu’un jour quelqu’un traduira son « Hanno tutti ragione ».

    (*) en deux parties(!?) ce qui l’a empêché d’être dans la liste du Festival de Cannes (non, pas celles « interminablement bronzées »).

  9. Au moins, dans sa com, le cavaliere * faisait ricaner le bas peuple aux dépens des papas Schulz khonstipés du Bundestalag

    http://www.ina.fr/video/2331413001040

    On serait bien en peine de trouver une once de franche rigolade au premier degré chez Salvini le roquet ou, pire, chez Conte le lisse qui sont de bien tristes bouffons.

    * celui qui enfourche les bidettes qu’un bougre tient en laisse.

    • Par exemple en France nous avions un parasite flamboyant de la politique : Nicolas Sarkozy !
      Il explique à grands traits d’humour involontaire (dans les journaux) que Donald Trump n’a pas de boussole et que c’est juste un dealer d’illusions. Son portrait craché en somme …

      • Faut-il rappeler que Maastricht a 25 piges ? Les politiques se sont alors auto-dessaisis de la plupart des manettes sur lesquelles ils ne voulaient plus agir de peur d’avoir à assumer la responsabilité de leurs actes.

        Ils sont entrés dans l’ère de la gestion au plus ou moins 1,2,3% (soleil !) tout en essayant de faire croire aux électeurs qu’ils incarnaient encore une souveraineté munificente.

        Un chemin de crête où même les habiles menteurs sont en difficulté.

    • « La victoire de Bolsonaro au Brésil, après celle de Trump aux USA ou de Duarte aux Philippines, ajoutée aux succès des prétendus populismes en Europe (Lega en Italie, montée de l’AFD en Allemagne, victoires de Orban en Hongrie ou du PIS en Pologne, et bien d’autres encore), tout cela produit des « analyses » générales à longueur de journaux. Nous avons droit à la poussée des populistes nationalistes triomphants, l’ombre noire de l’extrême-droite qui s’étend sur le monde, et ainsi de suite. »

      Ces généralisations sont à la fois désespérantes et désarmantes. »
      Denis Collin

      http://la-sociale.viabloga.com/news/apres-la-victoire-de-bolsonaro

  10. L’écart entre eux c’est que Donald Trump est devenu milliardaire pour s’offrir de belles femmes étrangères et de beaux enfants américains et que l’autre est devenu riche en s’offrant à une belle et riche héritière italienne !

    Mais je ne suis pas sûr que le gnome hongrois voit bien la différence.

    • Berlusconi qui avait du bon sens dès qu’il sortait de son rôle d’italien irrésistible disait que Sarkozy était absolument fasciné par sa richesse !

      • Orban ne m’est pas sympathique, mais trouvez-vous vraiment choquant qu’après avoir été occupés successivement par les turcs, les autrichiens puis les russes (et ça ne remonte pas à des siècles) on ait un peu envie d’être entre-soi? J’ajouterai qu’accueillir les miséreux c’est très bien, encore faut-il avoir les moyens de le faire. Combien de temps encore les hôtes généreux pourront-ils offrir un accueil correct ? Surtout quand ceux qui ont quitté des pays où, tout n’était peut-être pas parfait, s’empressent, avec une étonnante logique de vouloir imposer sur leur lieu d’accueil, le schéma qu’ils ont quitté.

  11. Berlusconi avait « l’intelligence » d’être le miroir aux alouettes des Italiens !
    Était-il dupe de son personnage ? Peut-être par éclairs … c’était une espèce de sur-mâle italien, d’étalon bravissime, de mètre-étalon de l’élégance virile !

    Que les crétins mordent à cet hameçon n’était pas pour lui déplaire.

  12. L’homme cynique et intelligent qui fait de la politique sait que chaque homme a un point faible – souvent il faut chercher la femme. Il l’attrape par là … et ne le lâche plus.

  13. Boxonaro, faute de pouvoir agir localement, prend des mesures à pas cher * pour merdifier encore un peu plus un processusdepaix au Moyen Orient qui, de toute façon, est en coma dépassé. Pas grave, c’est brasilodécentré et ce n’est qu’une virgule dans cet increvable merdier.

    https://www.lepoint.fr/monde/bolsonaro-souhaite-transferer-a-jerusalem-l-ambassade-du-bresil-en-israel-01-11-2018-2267814_24.php

    * peut-être même que donald fuck_a_duck lui financera quelques gadgets

    • je vous conseille un sitting devant l’ambassade, avec quelque copains, des guitares, des percussions, à chanter des incantations en Kobaïen, ça devrait être redoutable ! 😉

  14. Aujourd’hui le gnome hongrois qui se prend pour le maître du monde c’est George Soros ce n’est pas Viktor Orban !
    Orban veut que la Hongrie soit la maîtresse de son destin – vous saisissez la nuance ?

  15. En liberté, c’est bien et même très bien.

    Ça peut faire rire (et plus aussi).
    Et c’est pas rien lorsqu’on est hélas obligé de coexister avec la bande d’étrons à pattes qui nous entoure.

  16. « Orban veut que la Hongrie soit la maîtresse de son destin »

    C’est beau !

    Il faudra qu’il trouve rapidement autre chose que les demandes d’asile pour durer. Soros, l’ennemi intérieur-extérieur, c’est aussi d’une efficacité très éphémère.

    La Grande Menace du trou noir supermassif au centre de la voie lactée ?

    • Il n’existe pas de structure politique qui soit assurée de durer ad vitam aeternam – donc ce ne sont pas les occasions de lutter pour l’âme de la nation hongroise qui risquent de lui manquer – inutile de faire appel aux petits hommes verts !

      • « l’âme de la nation hongroise »

        Je vois venir des dégoulinages liszteuses sur les murs.

        Qui va nettoyer après ?

        • Et encore, Driout nous épargne.
          Lui ne l’écrit pas en proto-magyar en utilisant l’écriture runiforme (qui comme chacun sait est sans réel rapport avec l’écriture runique).

          De mon côté j’aurais volontiers étalé ma science, par malheur google ne m’a pas trouvé de font émulant les caractères runiformes.

          Tant qu’on parle de fontes et de mules, toutes les âmes malveillantes savent que hongre et hongrois ont la même étymologie.
          Ce peuple était si veule qu’il était bien incapable de monter des chevaux entiers (véridique !).

          Étrangement j’ai facilement trouvé une vidéo qui montre d’évidence que la structure syntaxique du proto-magyar n’est pas si différente de celle du khoisan et ce brave homme nous l’explique avec talent.
          https://www.youtube.com/watch?v=W6WO5XabD-s
          (pour ceux qui auraient des difficultés cliquer sur la roue dentée afin d’avoir accès à des sous titres en néerlandais qui confirmeront mes dires)

  17. C’est le premier homme politique européen qui ose parler de culture européenne – les autres disaient en s’excusant « vous comprenez on n’a pas eu le temps de s’occuper de la culture car on faisait régner la paix dans le monde et entre les nations » – « l’Europe c’est la paix » disaient-ils – en mentant effrontément sur les conditions de cette paix.

    • « l’Europe c’est la paix »
      Une manière bien fourbe de souhaiter de bonnes guerres à ceux qui restent bloqués à ses frontières…hurkhurkhurk !

    • C’est le premier homme politique européen qui ose parler de culture européenne »

      Monkhul ! Il parle de « racines chrétiennes », folklore àlakh dont je me torche la raie aujourd’hui.

  18. Réponse à la question « Faut-il rappeler que Maastricht a 25 piges ? » du 12 h 37:

    Sur ce blog on cause « Je me souviens » entre gens suffisamment âgés pour pratiquer le « Je ne me souviens plus »… Hurkhurkhurk !

  19. Quand vous faites passer le commerce avant toutes choses et surtout avant la culture vous en arrivez à faire dicter à la France les conditions des droits de l’homme par l’Arabie saoudite – éventrations, décapitations et pendaisons comprises de journalistes !

  20. Quand on veut épurer le christianisme on sait comment cela finit :
    – Le goulag des soviets.
    – Le konzentrationsläger des nazis.

    • Brighelli qui est un vieux loup de mer vous le dira : toutes les femmes deviennent des sorcières au moment du divorce !

      P.S J’ai un ouvrage sur les sorcières de Salem pour ceux qui veulent en savoir plus.

      • Vous n’avez pas « Ma cuisine » par Alexandre Dumaine, par hasard? il n’a malheureusement pas été réédité. Vous voyez que je ne m’intéresse qu’aux choses sérieuses. J’ai eu le bonheur de déjeuner à Saulieu alors qu’il officiait encore et ce n’est pas le genre de choses que j’oublie.

          • En un sens c’est rassurant parce que j’avais la désagréable impression que l’attrait de l’exotisme et de la décoration combinés avec le snobisme avaient eu définitivement raison du goût.

        • Voici qui peut vous aider dans votre quête : « on ouvre un livre écrit par une femme, et soudain on soupire: encore un livre de cuisine ! » Nietzsche

          • Hélas, à ma connaissance, les meilleurs du genre sont écrits par des hommes, Nietzsche aurait dû le savoir. Et , il y a peut-être des cinglées qui ont envie de vivre dans un monde exclusivement féminin, mais en ce qui me concerne, les harems, gynécées, ouvroirs du dimanche et associations féministes, peuvent aller …(censuré). Yvan Audouard aurait dit  » chez les Kurdes des Hauts Plateaux », mais j’aime laisser le choix : c’est ça la tolérance.

          • je pense que vous n’avez pas saisi la puissante et subtile ironie de cette citation. Relisez en suivant avec le doigt. 😉

          • livre de cuisine peut signifier, livre indigne de figurer ailleurs que dans une souillarde, et certainement pas dans une bibliothèque …

  21. L’Italie, pays des cloches, c’est bien connu.

    Attali nous regarde comme des étrons frais et nous redit encore une fois les conséquences inéluctables du grand fistfucking démarré le 01/11/1993

    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/a-rome-les-cloches-vont-bientot-sonner-le-tocsin_2045040.html

    Oh, bien sûr, vous, classes moyennes de chez Jacob Delafon, pouvez, en principe, en sortir mais vous allez pleurer vot’mère.

    Le pire est que ce qu’il dit est ce qui va se passer (je ne dis évidemment pas qu’il a raison)

  22. Girl, c’est bien et même très bien.

    Ça fait pas rire (et pourtant ça évite le pathos sauf peut-être sur la fin).
    Et quelle performance d’acteur !

    En 2012 un(e) de mes élèves de 6ème croyait sincèrement être un garçon alors qu’elle était biologiquement fille (enfin, chuis pas allé voir dans les détails, mais c’était la version officielle).
    Elle a réussi à faire croire pendant 2 mois à une collègue qu’une faute de frappe avait ajouté un « a » terminal à son prénom mais qu’elle était bien un garçon !
    J’ai choisi de lui demander cash ce qu’i(e)l(le) préférait et j’ai accepté d’utiliser son prénom masculinisé et de m’adresser à lui au masculin.
    Ça m’a été reproché par la hiérarchie et j’ai été pourri par la majorité en SdP.
    Ce sont des cons malfaisants.

    Un jour, le môme en question était absent et, comme j’utilisais son prénom masculin lors de l’appel, ses camarades qui ne comprenaient rien à la situation (je rappelle classe de 6ème) m’ont questionné.
    J’ai accepté de répondre très simplement mais très explicitement (en évitant les détails techniques scabreux …) que parfois la nature déconne un peu.
    Et bien personne n’a été choqué, la plupart a réagi du type « Ah ! C’est bien étonnant » ou « Ça doit pas être facile ».
    Comme quoi parfois les mômes sont moins cons que les adultes.
    Pas un collègue n’a jamais osé aborder le sujet et on m’a reproché de l’avoir fait.
    Ce sont des cons malfaisants (mais c’est pas une info).

    • C’est surtout que les films et séries télé ont une sur-représentation de personnages LGBT, souvent présentés comme des victimes … L’adolescence est un age fragile, où certains sont très influençables. Je croyais qu’il y avait des psychologues à l’EdNat, pour aider les ados en difficulté, à passer ce cap.

      • Bof, avez-vous des statistiques sérieuses et fiables ou est-ce seulement le fruit de vos préjugés ?

        Sachant qu’entre 3 et 5% de la population sont LGBT de 0 à 3 élèves par classe sont concernés, c’est donc beaucoup.
        Jamais vu une psy dans mon collège et encore moins dans les lycées précédents.
        Y’a des conseillers d’orientation renommés CO-Psy pour faire chic mais ça ne trompe personne, ça reste des tanches.

        L’homophobie est encore très banale parmi les jeunes ados (même ceux qui ne sont pas « racisés » !) et les gosses qui découvrent leur orientation sexuelle non conventionnelle prennent souvent très cher dans la cour.
        Quant aux enseignants, j’ai trop souvent entendu des propos plus qu’inadmissibles prononcés par les mêmes qui revendiquent entre temps leur bienveillance ou leur militantisme antiraciste !

        Je ne comprends pas votre « certains sont très influençables » il ne me semble pas que l’attirance pour un sexe ou un autre soit une question de choix ?

        • Il paraît que Joséphine Baker pourtant bisexuelle et qui avait adopté avec son mari le musicien Jo Bouillon douze enfants – je crois – qu’elle élevait dans son château du Périgord avait chassé un garçon qui s’était découvert homosexuel à l’adolescence !

          • Driout toujours aussi impressionnant quand il s’agit de de prendre de la hauteur au-dessus de l’anecdote merdique.

        • Pas mieux — et les chiffres sont confirmés par toutes les études, la dernière remontant à 2008, en France, et portant sur près de 100 000 personnes.
          Quant aux CO-Psy, mamma mia…

  23. « Un cinéaste qui s’oublie, c’est tout ce cinéma français contemporain qui nous parle de démêlés sentimentaux filmés comme des mauvais soap opera — mais avec l’excuse artificielle de parler de couples recomposés ou de coming out. On ne fait pas une œuvre d’art avec de bonnes intentions. »

    Pas toujours ! Allez voir « Nos batailles », très beau film belge –mais franco(corico)phone– militant, qui parle d’un couple décomposé. Au départ, le suicide d’un gars, vieux , plus assez rentable, qui préfère se barrer définitivement avant que l’entreprise le ramène « gentiment » à la porte –mourir c’est partir beaucoup comme dit l’autre– suicide qui met le contre-maître « Duris » complètement par terre, auquel va succéder le départ inévitable de sa femme qui ne veut pas mourir un peu plus chaque jour dans cette vie d’engrisaillement enlui laissant les deux gosses sur les bras.
    Duris toujours égal à lui-même, c’est à dire excellent, mais peut-être un peu trop beau pour incarner un chef d’équipe (chez Amazon ?!)

    • Du loatche dans les (d)ardennes en plein brumaire. Y’a qu’à donner des primes aux déprimés qu’ils vont aller claquer en gueuses limbiques

      Comment, dans ces conditions, peut-on être belge ?

  24. CADEAU DE LA TOUSSAINT

    Pour vous faire plaisir, ce sera mon départ définitif, car :
    « Pour vivre heureux, vivons cachés (*) »

    (*) Comme le steack !

  25. Songeons à la liesse des prolos brésiliens qui voient leur chef satisfaire rapidement leur principale revendication : l’installation de l’ambassade brésilienne à Jérusalem.

  26. Installation de l’ambassade brésilienne à Jérusalem(suite)

    Khan yéhudi kilépa si co(he)n le gars.
    Vive BORSALINO, notre chef !

  27. Pour attendrir cette vieille carne de Dugong, il va en falloir des journées de monture à cheval dans les grandes steppes d’Asie centrale !

  28. A l’occasion du 11 novembre – le centenaire de la victoire contre les Boches – il faudrait entamer le débochage de la politique française ; pour se faire la main on pourrait commencer par un Alsacien …

  29. Ce qui embarrasse Dugong c’est que Joséphine Baker égérie de la France libre et de l’émancipation des noirs américains soit aussi une fieffée homophobe ! Enfin plus précisément qu’elle se servait d’enfants pour son image publique mais qu’elle n’en avait qu’un relatif très relatif respect.

    • Mon médecin m’a interdit d’écouter du « Alexandre Adler » même en fond sonore ! C’est trop gras, friture sur la ligne … mauvais cholestérol !

  30. L’on glose sur Trump, sur le Brésil, facile. Cogitations aisées mais factices made in St Germain-des prés.
    Pauvres couillons! Pensez-vous que le monde soit encore à l’écoute de vos acouphènes marxistes?
    Cessons donc de nous -vous, certains, ici ou là- ériger en donneurs de leçons et en deus ex-machina d’une morale politique depuis longtemps noyée dans la merde grasse des illusions disparues.

    • Bonne nouvelle : je ne pensais pas, lire ici, les propos de bon sens, du Camarade Sisyphe.
      Mauvaise nouvelle : le Camarade Sisyphe, gagne un aller simple pour le Goulag 😉

  31. « On » veut faire rentrer Maurice Genevoix au Panthéon ; il y a quelque chose de douteux chez l’écrivain de la Sologne … Paul Vialar dans ses « Mémoires » dit quelque chose de terrible sur cet homme qu’il considérait comme un grand frère et qu’il avait aidé.

    • Paul Vialar avait été très lié à Robert Denoël qui fut assassiné comme vous le savez en 1945 dans des circonstances restées mystérieuses. Vialar était un homme intègre et qui n’a tiré aucun bénéfice de cette mort donc il n’est guère douteux qu’il soit hors de cause. Mais Maurice Genevoix faisait courir le bruit qu’il était malhonnête quand il voulut se présenter à l’Académie française …

  32. Hors sujet total:
    Si le non l’emporte,les élections provinciales (pour renouveler le congrès de Nouvelle-Calédonie) seront maintenues et se tiendront en mai 2019. À l’issue de ces élections, si un tiers des membres du congrès le demande, un deuxième référendum portant sur la même question sera organisé dans les dix-huit mois qui suivent cette demande. En cas de nouveau vote du « non », il pourra être suivi d’un troisième référendum.

    Trois référenda en quelques années (avec la même question), c’est nouveau, non ?

    • Voyons, mon bon Maître, ce n’est pas avec ce genre d’article que vous allez pouvoir « concluer »* avec Mme Laurence de Cock …
      En passant, elle a un nom qui la prédispose, à des « galipettes à plusieurs », si vous comprenez ce que je sous entend (deux cocks ==> DP 😉 ). Et à ce stade, quand y’en a pour deux, y’en a pour trois ! 🙂

      * »concluer » apparait régulièrement dans la presse : « il conclue … » avec ses copains incluer et excluer, les deux inséparables 😀 pleurez, ô enseignants, pleurez à chaudes larmes, notre regrettée Laure, se meurt ! Laure ? bin oui, Laure Tograff !

      • Oh, pas que dans la presse…
        Corriger des khopies, c’est faire l’expérience du gouffre.

      • Vous avez éludé la « question de fond »… Je me suis donc rencardé sur Gougole, et j’ai vu diverses photo de votre dulcinée : bon, ça vaut un bon rôle de cougar chez Nobili, un peu comme Ségolène. Genre, « bourgeoises de jour, cougar la nuit … » 😉

  33. Babiologie (suite)

    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/10/23/la-biologie-francaise-minee-par-l-inconduite-scientifique_5373162_1650684.html

    « Quand certains « tombent de leur chaise » au vu de bricolages qui vaudraient à un étudiant d’être « viré immédiatement », d’autres constatent que « tout le monde fait ça » et « qu’à ce compte-là, tout le monde devrait être sanctionné ». Relativisme perturbant de la preuve et des règles en biologie… »

    Sans commentaires…

  34. « Je vois que tu as tes habitudes dans la Cité des Doges… »(jpb)

    Ben voyons ! Du-dux n’y a jamais mis les pieds ! Le seul emplacement de Saint-Marc qu’il connaisse c’est celui du rayon des paquets de lessive que sa Dogaresse de Josette l’envoie acheter au Super-U.

    • Mékilékon !
      La place saint marc c’est pour les touristes qui s’y entassent laissant le reste moins envahi. Le Dianeli c’est côté lagune.

      L’intérêt des palaces n’est pas d’y prendre une chambre pour la nuit, c’est d’y prendre un petit dej…

      Evidemment, on n’a pas de réduction en arrivant avec le routard sous le bras…

      • Mes préférences vont au Gritti dont je ne louerai jamais assez la gentillesse quand j’ai eu la mauvaise idée de me fendre le crâne sur les escaliers d’un pont ( user d’une ambulance à Venise représente une expérience intéressante. L’hôpital aussi, jusque là je n’en connaissais que la façade et la proximité avec le Colleone), mais on peut aimer également le Cipriani si on veut un peu de verdure. J’ai longtemps hésité à m’ installer à Venise avant de conclure qu’avec l’âge et le besoin de services publics, il valait peut-être mieux choisir la Suisse.

  35. Cet été 2019 je me rends à Madrid à la cathédrale de l’Almudena rendre hommage à la dépouille du général Franco ! C’est beaucoup plus snob que le Danieli galvaudé …

  36. Ce qui me fait penser que la Toussaint nous a fait perdre Lormier !

    On demande le petit Lormier au parloir !

  37. C’est assez classique cette histoire de mauvaises pratiques dans la culture de l’intégrité scientifique. Ils ont pas un contrôle qualité en bio avant de publier ? Parce que depuis pas mal de temps, les revues scientifiques sérieuses demandent l’accès aux données brutes des expériences avant montage pour éviter ce genre de problèmes.
    De toute façon, c’est vieux comme Hérode! Face à la triche, dans tous les domaines et de tous temps, la confiance entre pairs n’a jamais été le rempart le plus solide. Si Pubpeer peut y remédier sans que l’anonymat tourne à la délation, ce genre de site sera un mal nécessaire.

  38. Bientôt le solstice d’hiver. A quelques heures près, nous fêterons la dispersion de carrero blanco en chair à pâté. On se souviendra avec émotion que les cojones de l’amiral furent retrouvées deux pâtés de maison plus loin (pile dans le jardin dans la maison jésuite de Madrid).

    La roteuse est déjà au frais.

    • Ah, souvenir de manifs où l’on mimait la partie de jambes en l’air, si je puis dire, de cette vieille ordure…

      • Le 4 novembre 2018 à 5 h 18 min,
        Jean Paul Brighelli
        a dit :
        En lisant ça, on se met à penser à tous ces pays où dans des circonstances analogues, les flics auraient tiré à balles réelles… Et où les parents qui auraient protesté se seraient retrouvés dans un laogai de bonne tenue.

  39. Dali a-t-il organisé des séances clédalistes au Danieli ?

    Encore une passionnante question que à propos de dont qui..

  40. JPB, vous faites une erreur factuelle dans votre brûlot de VA.

    En général, lorsque les faits sont graves l’élève est placé en exclusion conservatoire en attente du conseil de discipline, il est donc absent de l’établissement.

    Parfois pour les exclusion brève (3 jours par exple) et lorsqu’un patron a un peu de courage, il utilise « l’exclusion-inclusive » qui est très punitive.
    Chez nous, le dit môme trône assis devant un bureau dans le couloir de l’administration de 8 h à 17 h sauf heure du repas.
    Et tous les enseignants qui ont encore un vague sens de l’honneur se foutent de sa gueule lorsqu’ils passent devant : « Qu’avez-vous encore fait M ? Ça doit pas faire marrer de passer vos journées ici. Moi en tout cas je le vivrais mal. » etc.
    Même les gros durs finissent par craquer un peu.

    Et pour rebondir sur vos propos cette mesure montre qu’une salle de classe peut être un « havre d’épanouissement » comparée au couloir de l’administration.

    • C’est vrai — mais j’ai vu tant d’établissements (Corbeil / Tarterêts, par exemple) où les petits caïds plastronnaient après leurs exploits impunis…
      Tout dépend de la volonté du chef d’établissement.
      Et des enseignants qui leur trouvent des circonstances atténuantes, et suspectent le prof en cause d’y avoir mis du sien…

    • Merveilleux exposé de JL Barrault. Merci.

      (L’auteur du blog mérite aussi d’être lu;sur le « manspreading » il a eu des choses amusantes à dire;je crois que c’est dans la rubrique « ars enculandi ».)

  41. Lolo ramène sa fraise le 3 novembre 2018 à 14 h 46 min.
    Smalto ou Cerruti le blouson ?
    Y’a une nuance, bon dieu !

    • En lisant ça, on se met à penser à tous ces pays où dans des circonstances analogues, les flics auraient tiré à balles réelles… Et où les parents qui auraient protesté se seraient retrouvés dans un laogai de bonne tenue.

  42. @sisyphe, s’il vient dans le blog aujourd’hui, pour revenir sur la situation assez complexe des droits unix de base souvent mal utilisés.

    En traînant sur github, je suis tombé sur ce projet dont la lecture pourrait t’intéresser(*):
    https://github.com/SamerW/RootAsRole/

    Il s’agit d’une autre voie –non officielle– mais intégrée au noyau Linux depuis 1998…!
    En utilisant cet outil, tu n’as pas besoin de « sudo » et/ou « su » (qui ne permettent pas de contrôler les privilèges passés aux programmes).
    Si le modèle du super-utilisateur est si souvent utilisé c’est parce qu’il correspond au besoin de la plupart des usages, qui restent finalement assez simples: gestion d’un serveur d’entreprise, d’un serveur web, d’un serveur de vm ou d’un ordinateur personnel, ce modèle simple et loin des possibilités du système suffit largement. Toutefois, c’est stupide d’être « root » pour configurer une horloge, une carte graphique ou une imprimante sur son PC perso !
    La solution mise en oeuvre ici n’affecte pas la sécurité et permet de limiter l’usage des privilèges à certaines commandes, ou plutôt, à certain arguments de ces commandes.
    A vrai dire, je me demande malgré tout l’intérêt d’une telle méthode et si la solution n’aurait pas été de contribuer à « sudo ».

    (*)

      • Merci pour le lien et l’intérêt porté à la question.
        Et non, je ne suis pas informaticien, juste un simple utilisateur de PC familial qui, un jour, il y a 15 ans de ça, en eu assez de la politique Windows et décida de mettre le nez ailleurs…dans Linux, car gratos, pluraliste et, surtout, très formateur. Surtout à l’époque, où faire fonctionner un modem ADSL « bewan » permettait de passer de longues nuits blanches!
        Pour le SU, je ne l’utilise que pour les MàJ ou autres manips indisp’, mais c’est rare;  » SU – » d’ailleurs, pas de « SUDO » sous Fedora.

        Je souligne, à l’occasion de ce post HS ( tradition BDA) que les distro Linux actuelles tournent sans aucun soucis et ne nécessitent aucunes compétences particulières.

  43. Dans Rome, ville de fontaine à touristes et de nids de poules, verra-t-on bientôt des brigades salvinistes de rééduqués par le travail munis de pelles et de pilons, encadrés par des éducateurs de la maison poulaga dotés de fusils à pompe, remettre un peu d’enrobé dans les trous causés par ces gallinacé.e.s sans foi ni loi qui se reproduisent comme des lapins ?

    • Jennifer vient de rentrer de Rome. Et elle a trouvé la ville absolument impeccable — pas un papier qui traîne, pas un graffiti (et les dégâts des tornades étaient réparés dans le jour qui suivait). Idem dans les transports en commun. Contrairement à une légende tenace, un Italien, ça bosse. Et ils ont à cœur de laisser leur ville belle. Après tout ces gens-là ont repris la beauté qu’avaient inventée les Grecs et l’ont transmise au monde. Ça oblige.

  44. Ouf ! Les Kanaks restent Français ; j’ai eu peur un moment qu’ils déclarent à la guerre à la France et envoient leurs pirogues couler nos vaillants chalutiers bretons !

  45. Lormier parlez-vous le kanakois ? Vous qui causez en tant de langues sur ce blog si modeste par ailleurs.

        • Vous avez raison, il faudra couper.
          Un pays avec 280 000 habitants et une quarantaine de langues (soit une langue pour 7000), est-ce vraiment un pays ?

  46. Savez-vous que les Poilus de 14/18 s’étaient forgés leur propre argot ? Les mots crus ou imagés sauvent de la peur peut être mieux que les abstractions distinguées des grammairiens …

  47. Le 2 novembre 2018 à 13 h 19 min,Dugong a dit :

    Je m’en contrefous comme de ma première banane

    Il y a banane et banane;une banane,ça peut vous mener en prison;demandez à
    شيما – كليب عندي ظروف

    https://youtu.be/S2oAr-nWn-k
    (lien déconseillé aux professeurs en activité,particulièrement à partir de 1mn05 )

  48. ‎à Coraline;pour moins cher qu’une nuit au Griiti; la cuisine,c’est de la Pensée Moderne;Driout ne m’en voudra pas,j’espère
    Référence : CX2158
    Alexandre DUMAINE‎
    ‎Ma Cuisine -‎
    ‎ 1972 Edition de la Pensée Moderne – 1972 – 1 volume in4 de 215 pages – petites mouillures claires en marge des deux premières pages – Reliure éditeur en bon état + jaquette – La jaquette est un peu frottée aux mors et comprend un petit manque en marge du second plat ainsi que des petits accrocs aux coiffes -‎
    ‎Edition originale – ‎
    Librairie CHARMOY – Nyons
    300,00 €
    Frais de port: 0,00 €
    Librairie CHARMOY
    Monsieur Xavier CHARMOY
    30 Place du Docteur Bourdongle
    26110 Nyons
    France
    E-mail : librairiecharmoy@gmail.com
    Téléphone : 0686182277
    https://www.livre-rare-book.com/book/19988488/CX2158

    • Dans la description de l’ouvrage on reconnaitra la lubricité implicite celui qui le recommande :
      « un peu frottée » /…/ « petites mouillures claires » (signe d’une santé irréprochable)

    • Merci, mais je dois dire que le prix aurait un peu tendance à me couper l’appétit. J’aurais surtout voulu savoir comment il faisait sa poularde aux truffes parce que j’en garde un souvenir ému et j’avais dans l’idée de m’y essayer pour Noël. Mais c’est vrai qu’on peut s’interroger : vaut-il mieux une nuit au Gritti (où on mangeait d’ailleurs très bien), plaisir fugace et coûteux d’une chambre avec des boiseries peintes dans le style du XVIIIème Siècle, sol en terrazzo, corbeille d’orchidées , service impeccable, bar avec terrasse sur le Grand Canal etc. etc. (enfin ça remonte à une douzaine d’années quand même), ou un livre qu’on pourra consulter à sa guise et où puiser des idées intéressantes pendant le reste de sa vie dont on ne connaît pas la longueur.

      • N’y a-t-il pas quelque part dans la Confédération une grande bibliothèque où vous pourriez consulter cette recette et éventuellement la recopier ?

        J’imagine aussi que l’Ecole Hôtelière de Lausanne,si réputée, doit avoir ce livre .

        (Pour les truffes,voir le Père Igor alias dugong.)

        • Le site ci-dessous donne une recette dont l’intitulé est:
          La poularde à la vapeur [il y a des truffes]
          par Alexandre Dumaine;est-ce l’authentique recette ?

          L’originale,celle dont vous vous souvenez, a été reprise,réinterprétée,notamment par Loiseau,successeur de Dumaine;je vois que Thierry Marx,lui aussi, s’en inspire.

          Thierry Marx a eu une histoire intéressante et ,dans les entretiens qu’il donne,m’est très sympathique…mais je n’ai jamais soupé chez lui…

          Et puis,Dumaine est décédé en 1974,il a servi Clemenceau (et sans doute quelque parent de Pierre Driout);trouve-t-on aujourd’hui les volailles dont il disposait ?

          https://www.marieclaire.fr/cuisine/la-poularde-a-la-vapeur,1203371.asp

          • Pas mal, mais la mienne était à la crème et aux truffes. Bon, je vais être obligée de faire un effort en dépit de ma paresse incurable et de faire une compilation de documents qui devrait aboutir à un résultat agréablement comestible. En tout cas merci pour ces renseignements. Pour les bibliothèques locales, il vaut mieux ne pas y compter, elles sont très spécialisées (allemand et romanche) et pour les livres de cuisine , c’est un peu Poète et paysan, mais surtout paysan. Remarquez, ça n’est pas mauvais.

  49. Pff, on ne peut pas être végan et musulman en même temps.
    Et les deux autres légendes monothéismes ne valent pas mieux puisque pour elles aussi « l’homme » est le sommet de la création et l’animal le symbole de sa nature peccamineuse.
    Je pense exactement l’inverse !
    J’espère qu’en ces temps de « vaches maigres » vers lesquels nous allons inexorablement, les viandards, victimes de leur logique perverse en seront réduits à récupérer au milieu de leur petit guano, le ver solitaire frétillant au fond de leur tinette, histoire de grappiller quelques protéines animales. La subs(is)tance dans le rôle du fondement comme dirait ce salaud de Descartes.

    • Mais chaton, tu seras le premier à te trouver finalement pas si mal en viandard quand tu auras l’estomac dans les tallons. Une semaine de jeûne te suffira pour te reconvertir ou te renier. Deux semaines de jeûne, pas plus, et tu lorgnes le poney qui t’a été offert pour tes 10 ans…

      • “La cavalerie ne mange pas plus ses chevaux, Monsieur, que vous ne mangez vos chapeaux ! » (Colonel McStraggle.)

      • Ah Flo, je veux bien être le chaton que tu pourras toujours exploiter intensivement et excessivement jusqu’à me manger tout crû, ma petite caille !

          • Vous êtes vraiment à la ramasse par moment…
            Du reste, c’est chaton qui me mangerait toute crûe, que croyez-vous ? Chaton qui raconte être âgé de 27 ans mais qui a comme référence de style absolu Smalto et Cerruti, marques en vogue dans les années 80.

    • Pheldge confirmera sans doute la prouesse technique et la bonne insertion dans le site – projet phénoménal. Plus qu’utile, indispensable. L’axe était souvent interrompu, reconstruit ; les falaises étant friable, il subissait des éboulements.

      • Dans le temps longtemps où j’écumais ce secteur, il y avait de temps en temps un éboulement qui obligeait le trafic sur le littoral entre saint denis et saint paul soit à surseoir * soit à passer par la route de la Montagne ce qui avait l’intérêt d’apprendre à conduire façon Loeb dans les multiples virages de la route.

        Je serai plus réservé sur le caractère « indispensable » du projet qui sort de mer actuellement. Encore un truc pour créer de la richesse dans une économie totalement artificielle. Un boufbrozouf de première…

        *par exemple, en se tapant des coups de sec au barachois

        • « les multiples virages de la route ».
          Mémorable. La citroën et ses suspensions hydrauliques fortement déconseillée…

          Ils banquent déjà. Vous semblez oublier le montant de la facture qui se présente régulièrement pour l’entretien de la route des laves.
          C’est bel ouvrage qui a fournit de l’emploi.

          • Z’allez pas me dire qu’on ne trouve plus d’esclaves pour déblayer pour un bol de riz ?

            On me glisse que l’esclavage a été aboli à la réunion. Intox.

          • Mon Dieu, « pardonne les »*, ils ne connaissent pas quoi ils disent !

            *un créolisme fréquent. 😉 en VO ça donne « Mon Dié, pardonne à zot, banna zot connait pas kosa zot y dire »

          • @ pheldge
            Sur les questions d’ouvrages d’art non courants maritimes, d’infrastructure et de marchés publics. Dites-nous, racontez-nous donc de quoi vous savez parler, à la Réunion ou ailleurs. Et autrement qu’en créole, je vous prie. ; )

          • « faisons le pont, la rivière viendra après! » c’était la devise d’un politicien local …
            Les chantiers de TP permettent aux politiciens de soigner leur image, et leur clientèle, à grands coups de pognon gratuit.
            Et certains se font choper, pour avoir un peu trop mis la main dans le pot de confiture, et sont passés par la case zon-zon …
            L’actuel maire de St Denis, après quelques années de « purgatoire », est revenu donner des leçons de probité, sans aucune gêne !
            Il faut bien voir, l’argent de la corruption, au final, provient toujours de nos poches !

          • Pour en revenir au viaduc, certains pourraient avancer l’idée d’un tunnel mais il y a une légende urbaine (ou pas) sur l’île concernant une tentative échouée dans ce sens, prégnant encore sans doute les mémoires. Il se raconte qu’un projet de liaison fut abandonné, le bureau d’ingénierie en charge de la percée n’avait pas évalué – et ne pouvait pas évaluer – les nappes d’eau et source que la foreuse dernier cri rencontrait, par trombe, tous les cent mètres. Ils durent abandonner l’engin sur place après plusieurs kilomètres de percée…

          • Flo, ce que vous évoquez, c’est « le chantier du siècle » , (du siècle dernier), dit du « basculement des eaux », qui a permis de construire 3 galeries pour transférer l’excédent de la région est, copieusement arrosée, à la région ouest, plus sèche. Et oui, il y a eu un tunnelier coincé.
            https://fr.wikipedia.org/wiki/Basculement_des_eaux

            Pour la route du littoral, l’option tunnel sur 13 km n’a pas été retenue, je crois, pour diverses raisons, sécurité, et coût. le viaduc , c’est 2×2 voies +BAU + TCSP … il aurait fallu 3 tunnels.

  50. J’aime bien:
     » Tu vois petit, un mort vivant, c’est un oxymore ; mais un occis mort, c’est un pléonasme. »

  51. Le 4 novembre 2018 à 22 h 43 min,
    Coralline
    a dit :
    Pas mal, mais la mienne était à la crème et aux truffes. Bon, je vais être obligée de faire un effort en dépit de ma paresse incurable et de faire une compilation de documents qui devrait aboutir à un résultat agréablement comestible. En tout cas merci pour ces renseignements. Pour les bibliothèques locales, il vaut mieux ne pas y compter, elles sont très spécialisées (allemand et romanche) et pour les livres de cuisine , c’est un peu Poète et paysan, mais surtout paysan. Remarquez, ça n’est pas mauvais.

    Bien sûr « Ma cuisine  » est à la Bibliothèque Nationale de France; »réputé présent » (j’adore cette expression) en magasin…mais hélas pas accessible « en ligne » sur Gallica.

    Vous pourriez peut-être solliciter Pierre Driout qui habite la banlieue Ouest de Paris et qui fréquente diverses bibliothèques;il vous recopierait la recette…
    Je pense que c’est un garçon qui aime se rendre utile.

    https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb35136702x

    • Martyriser une poularde ? Vous n’y pensez pas … vous voulez que je me fasse découper en confettis par Hervé ? Je suis trop distingué pour finir ainsi …

  52. Pfi ! Pfa ! Pfu ! JPB a soufflé sur Marseille et un immeuble s’est effondré … ah ! non suis je bête ! c’est Donald Trump en campagne électorale dans le Wisconsin qui fait crouler les murailles pour en rebâtir de plus belles !

      • La rafle de Marseille en janvier 1943. fut suivie d’une opération de dynamitage par le génie allemand.

        L’idée d’assainir le quartier n’était pas entièrement nouvelle (en 1942,le projet d’urbanisme commandé à Eugène Baudouin préconisait la destruction d’une partie du très ancien quartier bordant la rive nord du Vieux-Port. )

        Selon certains,il est difficile de distinguer clairement le projet d’aménagement urbain du projet allemand de « nettoyage » ou « purification »  » ethnique  » et de destruction d’un repaire de bandits, de résistants, et de Juifs.

        Aujourd’hui l’article publié en octobre 1942 dans la Revue des Deux Mondes par l’Académicien Louis Gillet,ancien élève de Romain Rolland et devenu son ami, sonne bizarrement.

        «Sur la colline des Accoules, entre l’hôtel de ville et la Major, gîte une Subure obscène, un des cloaques les plus impurs où s’amasse l’écume de la Méditerranée, triste gloire de Marseille, dans une décrépitude et un degré de pourriture dont à peine, sans l’avoir vu, on pourrait se faire une idée; il semble que la corruption, la lèpre, gangrènent jusqu’aux pierres. Cet enfer vermoulu, cette espèce de charnier en décomposition, est un des lieux du monde où la tuberculose fait le plus de ravages. C’est l’empire du péché et de la mort. Ces quartiers jadis patriciens abandonnés à la canaille, à la misère et à la honte, quel moyen de les vider de leur pus et de les régénérer?»

        L’ONU utilise aujourd’hui l’expression « ethnic cleansing » (nettoyage,ou purification ethnique) sans vraiment définir ce crime mais en le distinguant du génocide (quoique certains actes, dont le but est de faire disparaître telle ethnie d’un lieu donné, puissent entrer dans la catégorie « génocide » ).

        Il semble que l’expression soit apparue lors de la guerre en Yougoslavie:en serbo-croate « etničko čišćenje ».

        Si elimal jetait un coup d’oeil sur la question peut-être nous dirait-elle si « čišćenje » est plutôt « nettoyage » sans connotation morale ou bien purification (avec) ;en tout cas la traduction russe « этническая чистка « (etnitcheskaya tchisstka) ne comporte pas de connotation.

        чистка:nettoyage,brossage,récurage.

        En anglais deux verbes distincts  » to clean »,qui signifie simplement nettoyer au sens physique du terme et  » to cleanse » qui s’emploie surtout au sens figuré ( se laver d’un péché par exemple,grâce à la confession et au repentir) -même si aujourd’hui il arrive qu’il soit utilisé dans des contextes pharmaceutiques ou para-pharmaceutiques (une lotion peut prétendre nettoyer la peau en profondeur ;on dira alors « cleansing » et non « cleaning ».)

        User du mot purification,n’est-ce pas soutenir le purificateur ?

        Louis Gillet met sur le même plan tuberculose,lèpre et péché.
        Toufriquet,amateur de prose académique, nous met en garde contre la  » lèpre du populisme . »

        Beaucoup d’immigrés rue d’Aubagne ?

        • « Beaucoup d’immigrés rue d’Aubagne ? »
          Immigrés? Qu’est-ce qu’un immigré?
          Populations d’origines non-européennes, françaises de papier pour la plupart, à 95% à la louche.
          C’est le quartier. Comme d’autres.

          • J’ignorais complètement cette histoire de rafle à Marseille. C’est votre commentaire qui me l’a fait découvrir.

            Louis Gillet n’était pas particulièrement pro-allemand mais son article,rétrospectivement, sonne bizarrement;je crois qu’il eut à s’en expliquer.

            Le style n’est pas sans défaut:qu’est-ce qu’un « enfer vermoulu » ?

            Je suppose que vous n’êtes pas partisan d’une nouvelle opération de « purification », »nettoyage » ou « assainissement » à la Bousquet.

    • Rue d’Aubagne. On ne sait pas si ‘ordre d’évacuation donné la veille a bien été suivi…

    • Très faible et décevant.
      Aucun rapport avec Endoume, fief chéri du corso-marseillois bien ficelé.

  53. Not’ bon prince nous a écrit.
    Ça m’en a touché une sans etc.
    Et ça aura l’effet kiss cool qu’on peut supposer.

    Néanmoins ça vaut mieux que de se faire en plus traîner dans la boue pour notre manque de bienveillance, d’empathie et de compréhension envers les petits sauvageons.

    NVB se goinfre de brouzoufs chez ipsos c’est moche mais au moins on ne l’a plus sous les yeux.

    • à propos de l’ancienne potiche, ne dit-on pas chez Dorcel « la beurette se tartine des deux côtés ! » ? 😉

      • Ça peut se défendre…tout dépend de ce qu’on entend par « tartiner ».
        En revanche,beurrer une tartine des deux côtés,quoi qu’en pense Driout, me semble être une mauvaise idée.
        Ca peut se défendre…tout dépend de ce qu’on entend par « tartiner ».
        En revanche,beurrer une tartine des deux côtés,quoi qu’en pense Driout, me semble être une mauvaise idée.

        Le 30 octobre 2018 à 11 h 55 min, Pierre Driout a dit :
        Bernard Arnault fait partie de ces bourgeois si français qui aiment beurrer leur tartine des deux côtés !
        On en a un autre exemplaire de ce genre de loustic sur le blog « Bonnet d’âne » …

        • 1/ je suis peiné de constater, qu’une fois de plus vous radotez : vous répétez deux fois le même paragraphe … votre auxiliaire de vie vous donne-t-elle bien vos médicaments ? tous ? n’y voyez aucune malice, juste de la charité Chrétienne.

          2/ « On en a un autre exemplaire de ce genre de loustic … » il faudrait donner des indices, à défaut de noms 😉

          • Je n’ai pas d’auxiliaire de vie;j’aimerais bien en avoir une,rien que pour coûter de l’argent aux créateurs de richesse.

  54. Un participant habituel du blog aime donner des problèmes plutôt difficiles de mathématiques.
    En voici un, très simple, mais concret pour quelques millions de français.

    Prenons une retraite genre CNAV d’environ 1270 € BRUT.
    1) Sachant qu’en 2017 la CSG était de 6,60 %, quelle était la retenue ?

    2) Après les 1,7% (de points) supplémentaires… En 2018 la CSG passe à 8,3% et la retenue devient ?

    3) Quel est donc le % d’augmentation de la CSG ?

    4) Si, comme on le lit souvent, la CSG n’avait augmenté que de 1,7%, quel serait le nouveau taux ?

    • Beaucoup de gens « pensent » en terme de « trop » et de « assez ».

      Le quantitatif, ils s’en foutent comme de la rotation propre de Sagittarius A*. Sauf si on passe de 9,99999… % à 10%, augmentation considérablement nulle.

      Et réciproquement.

      • puisque vous me posez aimablement la question, je pense « trop » : trop d’impôts , trop de taxes ! par exemple, cette pseudo justification de la hausse des taxes sur les carburants : ah bah, c’est parce que l’autre cruche de Ségolène a supprimé l’éco taxe, tellement indispensable à l’entretien du réseau routier, (que c’est vachement super important, remember Gènes…)et pis que il faut ab-so-lu-ment sauver Gaïa, nous z-autres, qui représentons un gros 1 % de la population du globe, c’est nous qu’on va la sauver !
        En oubliant que la TIPP devenue TICPE, a justement été créée pour ça, l’entretien du réseau routier, et que 25 % de ce qu’elle rapporte y suffisent …
        Ca fait 75 % qui sont détournés, pour faire du clientélisme …
        Je ne sais pas vous, mais moi, je n’aime pas qu’on me prenne pour un c0n, à me faire payer 2 fois, via 2 taxes différentes, le même supposé service.

        Et vous, camarades ? êts vous prêts à sacrifier votre confort, pour la Cause ?

    • Les banquiers, financiers, comptables, etc… (et quelques citoyens ordinaires) savent bien qu’une augmentation en point n’est pas une augmentation en pourcentage.

      Ici 1,7 point représentent 25%, ils ont préféré parler de 1,7 point – voire de 1,7 % pour les plus malhonnêtes- cela va sans dire et bien que la mesure était dans le programme présidentiel, presque personne a pris peur .

      PS:
      Un pseudo philosophe (qui a un nom de bateau transbordeur) l’a dit récemment:
      Les maths, dans la vie quotidienne, ça ne sert strictement à rien …

      • pardon c’est plutôt 26 % environ, (1.7/6.6 exactement), je n’avais pas ma calculatrice sous la main

        • Effectivement.
          1) 1270 x 6,6% = 83,42 €
          2) 1270 x (6.6% + 1.7%) = 105,41 €
          3) 1,7% / 6,6 % = 25,76 % d’augmentation
          4) 6,6% x ( 1 + 1,7% ) = 6,712 %
          Comme abcmaths l’écrit, ne pas confondre augmentation en point et augmentation en pourcentage.
          Ne pas confondre non plus promesse électorale et bénéfice pour le vulgum pecus.

          • A propos des pourcentages:
            Les banquiers, tous les banquiers, considèrent que la définition du taux mensuel à partir du taux annuel n’est qu’une simple question de convention et ils appliquent ce qu’ils appellent la méthode proportionnelle :
            Pour avoir le taux mensuel, ils divisent tout simplement le taux annuel par 12 !
            Comme si les pourcentages s’ajoutaient .
            Ainsi, ils obtiennent pour un taux annuel de 3,6% un taux mensuel de 3,6 % : 12 soit 0,3 % .
            ( la véritable valeur est 0,2952 %)
            En résumé, ils font comme les journalistes- presque tous les journalistes- qui affirment qu’une augmentation de 10% par mois, cela fait au bout du compte 120% sur un an, ce qui est mathématiquement faux, vous l’avez compris . ( Ici, la véritable valeur serait de 214 % sur un an environ)
            Cette « méthode »de calcul figurant dans le contrat, on ne peux que s’incliner .
            Mathématiquement, pour un prêt de 100 000 € sur 10 ans au taux annuel de 3,6 %, on obtient une mensualité de 990,95 €.
            Les banques et leur mathématiques  » spéciales » obtiennent 993,5 €.
            Au total , la banque, n’importe quelle banque, puisqu’elles font toutes le même calcul contestable, encaissera, sur 10 ans, 312 € de plus .
            Il n’y a pas de petits profits .

          • abcmaths, tout dépend de la définition du taux d’intérêt : pour les banquiers, il s’agit d’un taux annuel : 6% annuels donnent un « intérêt mensuel » de 0.5 %. Il n’y a pas de calcul d’intérêts composés, parce que l’unité de temps est l’année, pas le mois !

      • « un pseudo philosophe (qui a un nom de bateau transbordeur)  »

        FASTOCHE ! (trop): Luc Ferry

        • Bonne réponse de Lormier.

          En revanche, Pheldge dit:
          ‘ »parce que l’unité de temps est l’année, pas le mois ! »
          Mais les remboursements sont mensuels!
          Je réfute totalement votre argument .

          • 6% annuels donnent un « intérêt mensuel » de 0.5 %
            Ben, non justement, vous n’avez rien compris!

          • Quand je place 100 K€ à la banque, c’est un taux annuel qu’on me donne. Point.
            Pour le reste, du moment que vous lisez, que vous comprenez et acceptez les conditions de votre banque, où est le problème ?

  55. Mêlenchon : « Ce sont les maisons des pauvres qui tombent et ce n’est pas un hasard »

    En vérité, je vous le dis, en matière de création de pauvreté, la recherche de causalités * sera ramifiante avec une dynamique complexe de passes de patates de températures très variables.

    Ne rien faire sera le processus qui finalisera une grande débauche d’énergie.

    * dans les opérations du Grand Dédouanement à venir, les acteurs seront innombrables : préfet, maire, maire de secteur, pluie, beau temps, alternance de pluie et de beau temps, locataires, propriétaires, syndics, ars, conseil départemental, bonne mère, députés réputés, agents telluriques, citoyens associés, citoyens isolés, mineurs, majors, ministres, maxistres.
    Sans compter les foutreurs de merdre et jeteurs d’huile sur décombres fumants divers dont Marseille possède des exemplaires que le Monde entier envie.

    • « création de pauvreté »

      Cette notion ferait-elle pendant à celle,plus communément admise,de « création de richesse » ?

      Peut-on créer du négatif ?

      Quid de la destruction créatrice ?

      • la création de pauvreté est l’unique but du socialisme, qui ne peut prospérer que sur ce terreau fertile …

  56. Le 6 novembre 2018 à 0 h 33 min,
    elimal
    a dit :
    À Lormier,
    dans les deux cas il y a la connotation morale…

    Merci.

    Je m’étais donc trompé.

    Reste une question:peut-on dire en russe et en serbo-croate « nettoyer » sans connotation morale ?

    Ou bien,est-ce toujours une affaire de contexte ?

    Le terme « holocauste » a finalement été rejeté parce qu’il tendait à donner raison aux nazis:on brûle tout ce qui doit disparaître.

    Quant à Shoah,il paraît que le mot s’applique aussi aux catastrophes naturelles .

    Je trouve un peu bizarre que l’écroulement de deux immeubles à Marseille en 2018 fasse songer au dynamitage de plus de 1400 immeubles en 1943,après rafle.

        • Il ne faudrait pas trop exagérer (comme on dit à Marseille)
          1 je vous ai fourni la translittération du mot russe -pour vous éviter d’avoir à la rechercher sur glouglou.
          2 Le terme d' »épuration ethnique » est apparu avec la guerre en Yougoslavie;c’est la traduction d’un terme serbo-croate;l’ONU a traduit en anglais par « ethnic cleansing ».
          C’est considéré comme un crime de guerre,mais c’est différent du génocide:l’épuration se fait par la terreur,le viol,la famine mais on ne tue pas (ou marginalement).

          Dire « épuration ethnique » c’est en quelque sorte admettre que l’ethnie dont on débarrasse un territoire est impure,sale, lépreuse…c’est adopter le point de vue du criminel.

          Si seulement vous essayiez de vous intéresser au fond du problème…

        • Psssssttt , M. Lormier, je rigolais, là …
          Fréquenter, même virtuellement des profs, fait revenir mon côté potache ! dois-je surmultiplier les smileys ? 😉

      • Reste une question:peut-on dire en russe et en serbo-croate « nettoyer » sans connotation morale ?

        (Même en anglais les choses ne sont pas simples; »to come clean »,c’est,entre autres, passer aux aveux et donc soulager sa conscience; »to make a clean breast of »,c’est dire tout ce qu’on a à dire,sans rien cacher. « I’m clean » peut dire un dealeur à un policier pour signifier qu’il n’a pas de drogue sur lui ou en lui.

        Et débarrasser un quartier des ses trafiquants se dit plutôt « clean up  » que « cleanse ».)

  57. Général de Castelnau devant Verdun : « Plutôt que de se soumettre à l’esclavage allemand, la race française tout entière périra sur le champ de bataille ».

    Voterait-il aujourd’hui Macron ou bien Driout ?

  58. Les deux généraux les plus remarquables de la Grande Guerre, Castelnau et Mangin ne sont pas devenus maréchaux ; le premier pour des raisons politiques et le second parce que sa veuve a refusé cet hommage proposé par le maréchal Pétain dont son mari était l’ennemi juré !

        • « trous de balles polis par l’érosion »,disait Macron (discours d’Oradour sur Glane…commenté par le Maître…(les calvities rissolaient etc.)

          • L’art des tranchées existait – on ne le reproduira pas même pour les beaux yeux ($) de François Pinault et Bernard Arnault réunis.

    • Lormier est le grain de sénevé grâce auquel « Bonnet d’âne » fleurit et montera plus haut que n’importe quel âne a jamais monté !

      Il écrit ici et sa pensée germe en moi jusqu’au fond de mon âme comme un magnifique épicéa.

    • Je me sens obligé de ressortir :
      « Je suis communiste parce que cela me dispense de réfléchir », Frédéric Joliot-Curie

      Suivez avec votre doigt, discutez-en avec votre voisin, relisez bien la phrase, et recopiez la cent fois. Puis demandez à un adulte de vous en expliquer le sens 😉

  59. Le 6 novembre 2018 à 19 h 40 min,
    elimal
    a dit :
    ??? Rassurez moi vous vous adressez à phelge là?

    Oui,bien sûr et pour une fois,ma réponse apparaît au bon endroit,c’est-à-dire juste après le commentaire de Pheldge.

    J’ai l’impression que son goût immodéré pour les jeux de mots le détourne parfois de la réflexion.

    Quelle explication donneriez-vous de sa fréquentation (relativement assidue) de Bonnet d’Ane ? Nous savons,car il nous l’a confié,que ,reçu à Saint-Cloud, il choisit l’Ecole des Mines -un proche lui ayant dit: « tu ne vas quand même pas être prof ! ».

    Est-ce un hasard s’il lit la prose d’un cloutard,professeur de surcroît ?

    Se demande-t-il parfois s’il n’aurait pas mieux fait de vivre des richesses créées par d’autres plutôt que de tenter de créer des richesses lui-même (voie dans laquelle il n’a pas très bien réussi) ?

    Enfin,il n’est pas systématiquement léger et calembouresque; j’ai noté sa réponse fort documentée sur « requin chagrin ».

    • Aïe, aïe, aïe, et voilà qu’on s’essaye à la psychanalyse de comptoir de bistro (tiens, voilà un mot qu’il est russe, nous attendons avec impatience vos échanges entre initiés avec la madame que vous causez avec 😉 )
      J’ai découvert JPB dans le Point, j’ai aimé ses chroniques, et j’ai découvert son Blog.

      Ensuite, j’ai eu envie, de vous dire qu’il existait un monde, en dehors de l’EdNat 😉
      Et rien de meilleur pour faire passer la pilile amère, que de l’enrober, d’une épaisse couche d’humour bien potache …

  60. Délires autour d’un colombin cosmique qui dégaze (suite) :

    http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/11/06/01008-20181106ARTFIG00256-l-etrange-acceleration-de-l-asteroide-8216oumuamua-alimente-les-fantasmes-de-vaisseau-alien.php

    Un coprolithe interstellaire oblong lâché il y a lurette par un sphincter alien venu du tréfonds de la galaxie ? On s’émerveille de la stabilité d’un tel objet qui tournoie inlassablement sans s’éparpiller contrairement à la diarrhée diffuse * que des êtres sans conscience écolique ont laissée envahir l’univers.

    * alias « l’énergie sombre »

    • vous vous égarez, votre impartialité vous aveugle : Bolsonaro, l’ignoble, c’est au Brésil, pas en Colombie …
      Heureusement que pendant ce temps là, la France sait honorer les vrais démocrates du Camp du Bien
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/10/30/97001-20181030FILWWW00174-france-le-president-cubain-diaz-canel-en-visite-mercredi.php
      une tournée qui le mènera en Russie, en Corée du Nord, en Chine, au Vietnam et au Laos, ça fait tellement plaisir de voir la France traitée comme ces grands pays démocratiques !

      • Grokhon a parlé.

        Rassurez-vous, il est question que ce grand admirateur des économies factices fasse escale à la réunion pour poser les bases d’une coopération fructueuse.

          • Je ne m’adresse pas à vous mais au personnage dont vous vous affublez : celui d’un grokhon autosatisfait.

            Maintenant, qui pourrait exclure que vous êtes vraiment ce personnage ?

          • Par respect pour JPB, je pense qu’il y a une politesse élémentaire, et quelques règles de savoir-vivre qu’il convient de suivre.
            Mais bon, vous êtes au dessus de tout ça, n’est-ce pas ?

    • A noter que le jeune braqueur avait été aussitôt libéré par le juge-bisounours.
      Il va donc juste être scolarisé dans un établissement voisin, comme tous les exclus d’un conseil de pseudo-discipline. Libre à lui de terroriser à nouveau profs en élèves, en toute impunité.
      En refusant d’incarcérer ce jeune, le juge-idéologue laxiste a délivré un formidable encouragement (un de plus!) à la violence contre les enseignants. C’est comme si il avait établi un permis de chasse aux profs.

      • Infox typique : on induit l’idée que le jeune khonnard a été exonéré de toute charge par laxisme d’un juge alors qu’il est toujours mis en examen pour « violences aggravées » et sera jugé ultérieurement.

        http://www.europe1.fr/societe/professeure-braquee-a-creteil-deux-autres-adolescents-presentes-a-un-juge-3791936

        « Il a été remis en liberté avec des mesures de contraintes provisoires. Il a interdiction d’entrer en contact avec l’enseignante, ne peut plus séjourner dans le Val-de-Marne mais doit poursuivre sa scolarité. Une mesure d’évaluation éducative a été ordonnée. Il sera jugé ultérieurement par le juge des enfants. »

        Cette affaire met encore une fois la lumière sur le manque de moyens criant de la justice en France. Accélérer et simplifier la procédure ne se fait pas au claquement de doigts…

        …Ni de bottes comme aimeraient tant les militants d’extrême droite.

        • T’es khon ou tu fais semblant?
          les « mesures de contraintes provisoires, les interdictions de et autre bla-bla-bla », ils s’en battent les c… ces mecs.

          • La balle dans la nuque ne faisant pas encore partie de l’arsenal juridique français, on en revient au nœud du problème : « accélérer et simplifier la procédure ne se fait pas au claquement de doigts… »

        • Il est mineur, n’a pas d’antécédents judiciaires, son père l’a présenté à la police (il bénéficie d’une structure familiale).
          Il s’en ficherait peut-être s’il pouvait parader dans son quartier avec un père absent ; la mesure l’oblige à déménager hors département, ce qui signifie qu’il sera scolarisé suite à son exclusion hors département également.
          Vous voudriez qu’il fasse de la préventive avec les fréquentations que l’on trouve en milieu carcérale ? N’importe quel psy vous le dirait : plus de deux mois d’incarcération vous transforme un individu sans aucune chance de rémission pour le traumatisme généré. C’est un allé simple assuré pour cet élève qui est peut-être récupérable malgré son geste fou.

          • Un geste profondément immature comme celui de ses trois autres comparses. Cet élève n’a pas d’antécédents judiciaires, alors vous pouvez le fantasmer comme un racaille déscolarisé, dealant, en bas de son immeuble qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige, se livrant au vol à l’arracher de portables ou de sac à main mais ce n’est pas le cas…

          • J’ai été un des professeurs de ceux qui ont brûlé un bus avec quelqu’un dedans, à Marseille 13e.
            Je vous assure que ces « jeunes » n’étaient pas que des mineurs errants au pied des tours: ils avaient tous une structure familiale.
            Vous pensez ce que vous voulez, mais sachez que la loi de la rue, dans ces quartiers et dans ces ethnies, est toujours la plus forte.
            Certes, la prison aggrave, ce qu’elle ne devrait pas faire; mais si les vrais criminels y restaient?

          • @ sysiphe
            Je ne mets pas en doute votre connaissance et expérience auprès de collégiens. Il s’agit ici d’un élève de seconde, ce n’est déjà plus le même profil même s’il n’a pas le niveau des élèves de seconde d’il y a 10 ans.
            Alors oui pour un encadrement ultra disciplinaire pour les récalcitrants, récidivistes ou pas, comme le suggérait JPB dans des établissement spécifiques en les extirpant de leur environnement et selon des procédures éclairs, oui a des sanctions – y compris sur les parents – mais non à la prison.
            Cyrano ne réalise pas que la sanction d’obligation de quitter le Val-de-Marne contre l’élève n’est pas une sinécure et n’a rien de tendre, c’est une peine qui n’est pas mineure. Il va poursuivre sa scolarité en terrain inconnu et sa famille est dans l’obligation se déplacer pour lui rendre visite (ça coûte cher les déplacements en temps et en argent…).

            Le fait que ce prof n’ait rien manifesté auprès de l’administration après le cours pose question. Parce que que l’on le veuille ou non, le fond du problème se situe ici, sur la très grosse responsabilité de l’administration quant à l’état de délabrement disciplinaire d’un établissement. Je veux bien prendre le pari que cet élève braqueur et ses trois acolytes ne se seraient pas permis de le faire dans le lycée de JPB par exemple, qui à ses dires, est tenu par un proviseur qui ne laisse rien passer.
            Et je ne porte aucune accusation contre ce prof, j’ai moi-même assisté au discours d’un proviseur adjoint hallucinant qui répondant à six profs excédés par le comportement intenable d’une élève, leur expliquait qu’il n’y aurait pas d’autres sanctions que l’avertissement de discipline ou une exclusion de trois jours tout au plus, qu’il fallait qu’ils s’y fassent.

        • L’afghan qui vient de poignarder son ex-épouse dans la rue avait aussi interdiction d’entrer en contact avec elle. Très peur…

          Le jeune a été remis en liberté, c’est tout ce qui compte. Il est donc libre de faire régner la terreur autour de lui, quel que soit l’endroit où il se trouve.

          Le seul adepte de l’extrême-droite dans l’histoire c’est ce jeune: comme les fachos, il a le culte des armes et de la violence; comme les fachos, il est un beauf patriarcal et aime s’en prendre aux femmes; comme les fachos, quand il entend le mot culture, il sort son revolver.

          Libre à vous également d’aider le magistrat-militant (éperdu de compassion à l’égard du jeune braqueur) à afficher la photo de l’enseignante sur un nouveau « mur des c… ».

          • Toute personne qui souhaite que l’agresseur d’un enseignant soit puni est un militant d’extrême-droite qui regrette les HLPSDNH.
            De même, l’agression d’un enseignant est juste un geste immature.
            Avec une culture de l’excuse et un déni encore si puissants, les profs n’ont pas fini de servir de punching ball aux racailles (qui sont, pour leur part, d’authentiques petits fachos).
            Les frères Kouachi et Merah, ils étaient juste « immatures » aussi?

          • Voudriez-vous dire que si certaines fille de cette classe ont manqué de respect à ce prof c’est parce qu’elles sont fachos ?
            Certaines élèves, armées d’une arme factice ou de même catégorie que celui employé, seraient également aptes à commettre le même acte contre un prof qui ne signale jamais les actes graves commis contre elle/lui/les élèves à son administration par exemple…

          • A ce propos, est-ce que ce prof a signalé l’acte à son administration le jour même ou est-ce que l’administration en a eu vent par les réseaux sociaux ?

          • la lecture de votre échange me confirme que l’EdNat est majoritairement composée de femmes et de capons …Et n’y voyez aucune attaque personnelle.

            Et histoire de renforcer ma réputation d’horrible salaud, je rappelle, une sanction, c’est fait pour sanctionner, pas pour récompenser …

            La prison, ce n’est pas un camp de vacances où on va se refaire une santé* avant de repartir de plus belle dans la délinquance, c’est un endroit où on punit, et met à l’écart de la société de personnes nuisibles …

  61. Errance mémorielle

    Le Dasen a dit:on la chantrapas.

    La Chanson de Craonne (extrait)

    C’est malheureux de voir sur les grands boulevards
    Tous ces gros qui font la foire
    Si pour eux la vie est rose
    Pour nous c’est pas la même chose
    Au lieu de se cacher tous ces embusqués
    Feraient mieux de monter aux tranchées
    Pour défendre leur bien, car nous n’avons rien
    Nous autres les pauv’ purotins
    Tous les camarades sont enterrés là
    Pour défendre les biens de ces messieurs là

    Ceux qu’ont le pognon, ceux-là reviendront
    Car c’est pour eux qu’on crève
    Mais c’est fini, car les trouffions
    Vont tous se mettre en grève
    Ce sera votre tour, messieurs les gros
    De monter sur le plateau
    Car si vous voulez faire la guerre
    Payez-la de votre peau

    https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/la-chanson-de-craonne-indesirable-le-11-novembre

    • chantrapas: en russe « Шантрапа »

      cf http://gramma.ru/RUS/?id=14.22

      à elimal
      La première fois que j’ai entendu parler des « Шантрапа »,c’était en cours de russe;le professeur nous dit que c’est ainsi que les Russes appelaient ceux des soldats de Napoléon restés en Russie qui refusaient de chanter et donc n’étaient pas drôles.

      Je ne trouve aucune confirmation de cette étymologie.

      Il semble que le mot s’emploie beaucoup aujourd’hui.

      • à Lormier,

        Шантрапа, Ce mot est passé dans le langage courant pour désigner le vaurien, quant à l’origine de ce mot, votre professeur de russe n’avait pas totalement tort et vous pouvez avoir confiance en ce qu’il vous a appris… En effet, nous devons ce mot aux russes qui ont pris à leur service les français capturés lors des campagnes de 1812. Lorsque ceux-ci, bien souvent des gouverneurs, enseignants ou responsables de théâtres de serfs, choisissaient, par exemple, des chanteurs pour former une chorale, après avoir écouté un candidat peu prometteur, ils saluaient et rendaient le verdict: «Chantera pas» ( comme chacun sait parler français dans ces milieux était une preuve d’érudition) , c’est-à-dire qu’il n’était tout simplement pas apte à chanter. L’expression est devenue banale et s’est progressivement imposée comme une caractéristique de la personne sans valeur. Employé d’un point de vue plus général c’est devenu un mot collectif pour les méchants et tous les » moins que rien ». C’est une « étymologie » beaucoup plus fiable que celle du mot bistrot qui viendrait de l’adverbe « бы́стро » qui signifie « vite » et qui viendrait des « бы́стро! бы́стро » que lançaient les russes en 1814 quand ils occupèrent Paris , il leur était interdit de boire aussi ils étaient très pressés qu’on les servent mais cette version est contestée puisqu’une autre version donnerait l’origine dans la couleur bistre des vitres des cafés mais il existe d’autres versions plus logiques (d’autant que ce mot bistrot serait apparu à la fin du XIXème) ainsi il y aurait le mot poitevin bistraud (marchand de vin) enfin si je vous parle de cette origine du mot bistrot c’est parce que c’est une des anecdotes préférées des professeurs de russe et bien plus que l’origine du mot Шантрапа pourtant bien plus fiable …

        • Merci beaucoup.

          Vous me rassurez;il se peut que j’aie un peu déformé l’explication de mon premier professeur de russe…mais ce que vous confirmez avec précision et clarté,c’est qu’il faut remonter à l’armée de Napoléon (et peut-être avant…)
          Ioselani a fait un film qui porte ce titre.

          Le mot est souvent utilisé aujourd’hui,dans le sens que vous donnez.
          Quant à bistro,le i dur du russe pouvait-il être assimilé à un « i » français ? (avec un point dessus…sourire entendu;)

          • « Quant à bistro,le i dur du russe pouvait-il être assimilé à un « i » français ? (avec un point dessus…sourire entendu;) »

            Vous soulevez là un point intéressant…(clin d’oeil)

  62. Qu’est-ce que vous faites de beau le 17 ? Vous sortez du placard ou du coffre de l’automobile où le racketteur vous a coincé ?

  63. Le 16 avril 2017,le président de la République ,entouré de ministres au plateau de Californie,à Craonne,avait écouté la chanson de Craonne .

    Aujourd’hui le Dasen de l’Indre (directeur académique des services de l’Éducation nationale), Pierre-François Gachet prétend interdire aux élèves de chanter cette chanson le 11 novembre;que vaut cette interdiction (que Dominique Hervo, maire de Tournon-Saint-Martin semble ne pas vouloir appliquer) ?

    1 Cela se passerait hors temps scolaire
    2 les élèves ne seraient pas encadrés par leurs professeurs mais par les musiciens de l’harmonie municipale.

    Le Dasen dit avoir reçu un appel du préfet mais se défend d’avoir obéi à un ordre.
    Il « assume totalement » (expression très en vogue;que veut-elle dire au juste ?)

    https://youtu.be/9Yy9mBfqWOI

    à partir de 7mn37 (vous reverrez la tronche de François Hollande)

  64. Pour en revenir à 14/18 Max Gallo raconte que son père d’origine italienne était marin en Adriatique puis à Odessa où une partie des équipages de la flotte française s’était mutinée refusant de se battre contre les Soviets et chantant l’Internationale à bord des navires. Lui-même avait fait tatouer sur son avant-bras « Vive la révolution » !

  65. « Je ne pense que quand j’écris »
    Aide:
    L’auteur de cette percutante révélation est un poète et romancier français et immense coquin, puisqu’il a eu, selon ses propres affirmations, 2500 maîtresses au cours de sa courte vie, lesquelles furent toutes répertoriées avec précision (âge, particularités physiques, etc..) dans un catalogue descriptif .

    PS:
    2500, pour quelqu’un qui est mort à 54 ans, cela fait plus d’un changement par semaine, toutes les semaines, pendant 40 ans ! Est-ce bien nécessaire ?

    • Et nous nous avons un président qui a épousé sa maîtresse … ce dont nous sommes bien marris car nous voici tous revenus à l’état de petit garçon !

    • Ils étaient trois amis, les deux parisiens, André Gide et Pierre Louis (avant tréma) qui servit de go-between avec le provincial du trio Paul Valéry ! Deux reçurent la Légion d’honneur – Louÿs et Valéry – mais pas le troisième Gide. Pourquoi ?

      • Peut être parce qu’ils bandaient « droit » quand iles écrivaient ? Qu’en pensez-vous Lormier ?

      • Il l’a refusée. Et il a bien fait.

        (Mussolini, Franco, Caeusescu, Ben Ali, Poutine, Bongo, Noriega, etc…, elle n’est pas terrible, la liste des décorés)

        • Je ne crois pas que Gide ait refusé la Légion d’honneur ! Vous confondez avec Maurice Ravel … Gide n’a pas demandé la Légion d’honneur c’est un peu différent.

          Je signale que la France – l’état français – n’a accordé aucun honneur à Gide le contemporain capital selon Malraux.
          C’est cela qui devrait vous interroger !

          • Au temps pour moi . Vous avez raison.

            « C’est cela qui devrait vous interroger ! « 
            Je m’interroge, je m’interroge, là, vous poussez le bouchon un peu loin.

    • « ÿ »
      Le dernier indice était le plus instructif…

      Pierre Driout (qui a parfois des élégances Ancien Régime) n’a pas dévoilé la réponse-que manifestement il connaissait.

      La citation est tirée du Journal Intime;il est intéressant de la lire avec le paragraphe qui l’accompagne-lequel se termine par une question: « Et encore, est-ce penser ? »
      [Louÿs, Journal intime, 1890 – 1891

      Je ne pense que quand j’écris.
      Dans la rue, à la campagne, en voyage, j’amasse des sensations confuses sans pouvoir les coordonner ; et je ne sais dégager l’idée que sur le papier. Ma tête est paresseuse et répugne à produire ; pour la stimuler, il lui faut un plaisir certain, l’annonce formelle d’un bonheur promis ; c’est pourquoi la volupté d’écrire est seule capable de la remuer jusqu’au fond.

      Et encore, est-ce penser ? ]

      Comme le souligne abcmaths (qui a fait un calcul de tête) 2500 maîtresses ou amantes en une quarantaine d’années,ça fait beaucoup de changements;et aussi ça représente beaucoup de temps passé à faire l’amour;écrire et faire l’amour simultanément me semble vraiment difficile,voire impossible (le Maître,dans le Toulouse-Paris a pu,tout en faisant l’amour,noter mentalement bien des choses sans rapport intrinsèque avec l’activité coïtale ,mais il n’écrivit pas.)

      Quand il faisait l’amour Pierre Louÿs ne pensait pas,puisque selon toute vraisemblance,il n’écrivait pas.

      Qu’est-ce qui pousse abcmaths,mathématicien,à s’intéresser à Pierre Louÿs ?

      Je risquerais une conjecture.
      Pierre Louÿs a consacré bien des pages à la classification (des divers bordels parisiens,des façons de considérer la vulve ,des femmes etc.)

      Semblable passion classificatoire existe chez bien des mathématiciens;qu’on songe par exemple à la « guerre de trente ans » qui aboutit à la classification des groupes finis simples.

      • Je ne suis pas plus mathématicien que vous êtes péripatéticien.
        En revanche -même si l’intention est bonne et à but humoristique-, vos stéréotypes sont un peu (péri)pathétiques:
        Ne prenez plus le risque de nouvelles conjectures.

  66. Délires autour d’un colombin cosmique qui dégaze (suite de suite) :

    Hélas ! il y a des suites logiques à l’irrationnel manipulé avec des mains sales…

  67. Je ne veux pas spécialement polémiquer mais enfin croire qu’en 1900 les Invertis jouissaient d’une considération particulière dans la société française est exagérément optimiste !

    J’ai trouvé ceci dans l’article sur les mutins d’Odessa :

    « Une des amies de Churchill rapporte ces propos tenus à Lloyd George, le Premier ministre anglais : « Winston a dit à Lloyd George que tant qu’à reconnaître les Bolcheviks, autant légaliser la sodomie. »

    • On me dira : mais enfin Marcel Proust a eu la Légion d’honneur en 1920 ! Oui pour les jeunes filles en fleurs, pas pour Sodome et Gomorrhe publié en 1921/1922 – dont il disait « ce volume me fermera les portes de l’Académie française ».

  68. Retour du purgatoire:

    Ca y est ! J’ai pu revenir dans l’intranet d’un forum matheux de mon ancienne fac d’où j’avais salement giclé, après avoir doctement mais justement dit à un matheux raté qu’on lui avait chié dans la tête. Pour ça, j’ai dû m’expliquer avec l’administrateur du forum, avant de lui promettre à l’avenir de ne plus porter le moindre coup d’épée dans l’épais de la moindre cervelle:
    « Comment un raté pourrait il susciter la colère chez un scientifique de haut rang, fierté de ses proches, gloire de son palier d’immeuble, ami de ses banquiers, nourricier du déficit de l’Etat ?!
    L’ambition chez les limaçons reste limitée…Il nous faut néanmoins l’encourager ! »

    Rendons hommage au Connétable Brighelli qui lui ne censure qu’au dernier moment, faisant confiance au discernement des membres du Select Club BdÂ, souvent blanchi sous le harnois.
    Tant de cons nous influencent outside !
    J-P, lui, fait appel à la lucidité, tolère les faux pas, gère humainement son bac à sable d’or ….
    Seigneur, protégez notre seigneur des castrateurs imbéciles !

    • On ne peut qu’approuver !
      Hors atteinte caractérisée à la loi, jamais vu JPB virer quiconque ni le censurer.

      C’est si respectable et si rare que ça me donne l’occasion de l’en remercier.
      Quels espaces publics de réelle liberté d’expression existent encore ?

  69. Je m’en voudrais de ne pas retourner le fer dans la plaie !

    Maurice Genevoix dont on entend célébrer les rares vertus guerrières jusqu’au Panthéon a fait carrière sur un seul livre « Ceux de 14 », le reste de sa production folklorique n’ayant jamais eu un seul lecteur.
    Il a accumulé à ce titre les honneurs sans nombre – André Gide rétorquera à Genevoix que la « littérature de guerre » ne relève pas à ses yeux de la création littéraire.

    Je crois avec une tranquille assurance que Gide est fermement un maître des lettres et du style français. Le balancier de la pensée française de son temps !

  70. Georges Simenon avait 22 ans quand Pierre Louÿs est mort.

    C’est heureux parce qu’avec moins de différence d’âge, ces deux queutards auraient peut-être fini par coucher ensemble et auraient moins écrit. Ou auraient écrit autre chose.

    Fallait-il courir un tel risque plutôt que la gueuse ?

    Une passionnante question qui que dont…

    • J’aime bien Louÿs, sauf dans ses délires scabreux sur les petites filles.
      Mais, sans doute, JPB ou un autre fin lettré aura la grâce de nous expliquer le pourquoi du comment!

      • Je ne suis pas bien sûr de faire une chronique sur Trois filles de leur mère

  71. Le 7 novembre 2018 à 13 h 12 min,Dugong a dit :
    Je ne m’adresse pas à vous mais au personnage dont vous vous affublez …
    Maintenant, qui pourrait exclure que vous êtes vraiment ce personnage ?

    Décidément Maître dugong flirte avec la dialectique! Hier il nous balançait la notion de « créateur de pauvreté » (qui fragilise celle,bien admise, de « créateur de richesse »); aujourd’hui il déclenche en nous une interrogation sur personne/personnage.

    Le grec πρόσωπον désigne ,au sens propre , »ce qui s’offre à notre regard »,soit le visage,bien avant de signifier masque .En traduisant par « persona »,les Latins ont tout obscurci.

    Pheldge s' »affublerait d’un personnage » mais dugong s’interroge gravement:ne peut-on envisager qu’il y ait identité du personnage et de la personne?

  72. Un escroc de la guerre célébré par un escroc de la paix !

    Mais qui sont ces deux masques ?

  73. Question masques Henry de Montherlant en connaissait un rayon ! Il s’est fait passer pour un chevalier Bayard de 14/18 et un défloreur de jeunes filles – alors qu’il n’était tout bonnement qu’un planqué et de la guerre et du beau sexe !

  74. Dès que je vois « Lormier a dit : », je zappe !..de peur de nourrir ma rétine de ses graines de rien.
    Dieu sait pourquoi JPB laisse déambuler en liberté à la surface de ce blog tant d’enfileurs de mouches à la Lormier, zoophiles passionnés de leur égarement, de gobeurs de mouches à merde à la Dudu, enivrés par leurs pontes éditoriales, suivis par une cohorte morbide d’enfileurs de mouches mortes à la Driout, nécrophiles pervers et fiers de l’être, hélas impunis.
    Parler, et souvent pour ne rien dire !
    De toute façon personne n’écoute ce bruit,… on est tellement habitués à cette nuisance.

  75. Au fait Hervé mon chouchou as-tu déjà essayé de payer ton café au restaurant avec un théorème ?

  76. Les gens du Nevada c’est à dire de Las Vegas qui sont de joyeux drilles ont élu comme représentant un député mort au front – je veux dire dans son lupanar de luxe le 16 octobre dernier. Il est bon en effet de célébrer l’ardeur que mettent certains à honorer le beau sexe jusque dans la mort.

  77. Le niveau de Bd a beaucoup baissé.. et je suis fier d’y avoir pris ma part en toute lucidité, contrairement à d’autres qui s’imaginent innocents. Depuis le temps que nous y travaillons, tous, vous et moi …
    JPB peut être fier de nous, les petits commentateurs de l’air du temps, les sans-grades, les bolos qui ont un job, des gosses, des soucis, des étagères surchargées, une vie sociale, qui essaient de vivre avec plus de défauts que de qualités et souvent autre chose à foutre qu’enfiler des perles historiques, cinématographiques, littéraires ou des rumeurs de sacristie réservées aux artisans obscurs d’une religiosité de l’actualité maladive !

    Continuons le combat… Chacun à notre façon !

  78. Je prépare soigneusement un coup d’Etat amical contre Bd pour remplacer JPB(*). C’est pour bientôt… Nous nous entraînons tous les jours en secret dans la forêt de Sherwood. Notre arme : l’effet de surprise. Une nuée de scooters surarmés va fondre sur ce blog marseillais!
    Tout est prévu pour l’entrainement journalier : rosé de Provence bien frais, anchoïade à l’amande, tapenade explosive, figues capables de tuer un âne à vingt pieds.

    J’arrête là. Il faut que j’y aille.
    Adieu !

    (*)Erreur ! On ne remplace pas JPB, on lui succède !

    • « le fantôme d’hervé a dit :
      Adieu ! »

      Ah ! Non !
      Tout mais pas ça.
      Au diable est tellement plus tentant et sans aucun doute plus distrayant.

      • Dans mes bras, Z ! Si ça t’intéresse, je connais du monde en Enfer, des gens haut-placés qui seraient ravis de t’accueillir.

        • Un jour on découvre que l’enfer ce n’est plus ce que ça était, que ce n’est plus qu’un petit purgatoire en leasing – et tout votre monde s’écroule !

    • AU passage, allez donc voir Sale temps à l’hôtel El Royale — c’est peut-être un peu long, mais c’est du vrai cinéma. Et le acteurs sont tous superbes, Jeff Bridges en tête.

  79. Tout cela c’est la faute du conglomérat ! A force de conglomérer le peuple français forcément le con dépasse comme disait défunt Eric Besson !

    • D’accord ! Mais qui a démembré le corps retrouvé sous forme de puzzle dans la Seine en amont de Rouen ? On ne peut tout mettre sur le dos des nazis quand même …

    • « Un indigène judéophobe n’a pas les moyens d’affréter des trains pour Auschwitz. »

      C’est pour cela que certains sots râlent.

  80. Je viens de découvrir le Goncourt 2018 qui m’a l’air d’être un bon crû.
    J’ai lu « Aux animaux la guerre » de Nicolas Mathieu où il décrivait le quotidien de gonzes désenchantés qui traînent et tentent d’échapper à la médiocrité ambiante en faisant des « coups ».
    Je lui avais trouvé pas mal d’affinités et les mêmes qualités que le grand romancier italien Niccolo Ammaniti avec « Comme Dieu le veut ».
    Un peu de désespoir, un peu d’ironie, un peu de compassion,…on touille et ça fait un grand roman. Sûrement un des meilleurs Goncourt depuis longtemps d’après les réactions de la presse.
    Je suis bien content !

      • Il ne passe pas une année sans que vous ou moi fassions référence à ce chef d’oeuvre.

        Et ça me met chaque fois les larmes aux yeux.
        (dans un autre registre la Chanson du Soldat Morales me fait le même effet).

        « La guerre ce n’est pas bon. »

          • surtout une flamme, un drapeau ignominieusement et pingrement fait de coton. Un drapeau monsieur, un vrai drapeau, un de ceux qu’on est fier de porter le 11 novembre, c’est en lin que ça doit être ! en lin, pas en coton ou pire, en synthétique ! et on le porte avec soin, ce drapeau, avec des gants.
            Parce que, comme on le sait, la flamme au lin, pique !

  81. Rassurez-vous, bientôt les femmes ne pourront plus enseigner ailleurs que dans les écoles de filles, lieux dans lesquels elles pourront retirer leur voile.
    Un garçon qui braquera n’importe quelle femme avec une arme même réelle ne sera en rien ennuyé. En parlera-t-on ?
    Que les psy, les juges et toutes les belles consciences qui accélèrent ce phénomène « libérateur » soient remerciés au nom d’Allah, saint est son nom.
    https://arretsurinfo.ch/pacte-international-sur-les-migrations-peril-mortel-en-approche/

    • Silvia Cattori, est une journaliste indépendante – de nationalité suisse et de langue maternelle italienne – qui s’affirme en rupture avec la presse établie. Spécialiste de l’Asie du Sud-Est, de l’Océan indien, elle s’intéresse au Proche et Moyen-Orient depuis 2002, où elle s’est rendue une première fois en Israël, lors de l’ « Opération Rempart« , au cours de laquelle l’armée israélienne s’est employée à détruire les structures administratives et civiles en Palestine occupée et à terroriser ses habitants. Elle porte depuis lors une attention particulière à l’immense injustice qui les frappes. Elle est l’auteur d’Asie du Sud-Est – L’enjeu thaïlandais et de milliers d’articles. Depuis 2014 elle est la rédactrice en chef du site à but non lucratif Arrêt sur Info.

      • « l’immense injustice qui les frappes » non ! voyons, M. Lormier, au pluriel, c’est « ent » donc « l’immense injustice qui LES frappeNT ». Voilà ! 😉

        • C’est désormais admis par les Inspecteurs Pédagogiques Régionaux — ce qui compte c’est d’avoir le SENS du pluriel, disent-ils.

          Allez, ça arrive à tout le monde, les boulettes. Il m’arrive souvent de corriger en douce les commentaires des uns et des autres. Sans insister.

          • Alors là chapeau et merci ! j’apprécie d’autant plus votre élégance que je suis négligent et qu’à force de lire des ignominies au quotidien mon sens de l’orthographe s’est altéré.

          • A propos du SENS, aux actus de 8h sur France Cul, je viens d’entendre la journaleuse évoquer le maréchal Foch (prononcé phoque) ce qui laisse rêveur sur les mœurs régnant dans les états-majors. Tous ces canons portaient aux sens.

            Au moins, elle a rectifié en fin de journal.

            Pas comme l’inénarrable Cécile de Kervasoudouée qui parlait, il y a lurette, au même micro, du roi Lear (prononcé Léar)…

  82. PRIX GONCOURT
    La question du FIGARO : Comptez-vous lire le prix Goncourt 2018 ?

    Résultats :
    12772 votants
    18% Oui
    82% Non

    HORREUR !
    La France n’est pas Insoumise : elle est INCULTE et IRRESPECTUEUSE….uhuhu !

    • ah ah ah ah ah…
      Quand on sait comme ils s’aiment…Il y a près de dix ans, j’avais prévenu Estrosi : « Ciotti va te mordre. »

      Et il ne m’avait pas cru. DU coup, il était cuit.

  83. Chez l’éditeur du primé au comice littéraire, on lit ce causement de couverture :

    « Aux animaux la guerre, c’est le roman noir du déclassement, des petits Blancs qui savent désormais que leurs mômes ne feront pas mieux et qui vomissent d’un même mouvement les patrons, les Arabes, les riches, les assistés, la terre entière. C’est l’histoire d’un monde :
    qui finit. »

    Pour un (tout petit) peu, ça aurait pu bifurquer vers l’histoire des frères Clain, petits blancs des hauts devenus petits cochons roses à too-lose puis paladins chez El Poussah.

    A quoi ça tient toussa ?

  84. « petits blancs des hauts  »

    Pas vraiment, ils sont nés en France métropolitaine . Ils ne sont donc pas réunionnais.
    Cessez s.v.p. de salir La Réunion, il y a des réunionnais susceptibles dans la salle .

    • « il y a des réunionnais susceptibles dans la salle »

      Susceptibles de quoi ? D’autonomie ?

    • étant également né en France métropolitaine … et à Neuilly ! enfin, à l’hôpital public, qui à l’époque était le plus proche du domicile de mes parents. 😉

      Et pour info, je prends tout ce qui se dit sur internet, sur les blogs et forums que je suis, avec la distance que permettent l’humour et l’auto-dérision.

  85. Pour animer vos soirées familiales la question qui tue :

    Alors ce maréchal de la Grande Guerre est-il devenu traître à la patrie à Montoire en octobre 1940 ?

  86. Je poste une nouvelle citation parce que je crains que Lormier, qui a « merdé » avec la dernière, soit un peu chagrin:

    « Comme c’est joli, ce que tu t’es mis sur la poitrine ! Quel nom cela prend-il chez les fleuristes ?
    — Des nichons. « 

    •  » je crains que Lormier, qui a « merdé » avec la dernière, soit un peu chagrin »

      Il faudrait donc que je me requin-que ?

      • La citation est tirée de pierre Louÿs (Trois filles de leur mère);trop fastoche (qu’est-ce que ça cache ?).

        Là encore,il est intéressant de lire ce qui entoure la citation;Mauricette pose une énigme à son interlocuteur-lequel ,esprit sagace,la résout,mais fait habilement semblant de ne pas savoir.

        (Arithmétiquement parlant,la devinette est élémentaire:elle est tout entière contenue dans 3-2=1)

    • Moi, le passage que je préfère — question de concernement, comme dit Jean Starobinsky —, c’est le début du chapitre 2 :

      « Une demi-heure après, la mère entrait chez moi. Dès le premier regard mon roman se compliqua tout à coup.

      La mère était beaucoup plus belle que la fille… Je me rappelai son nom : Teresa.

      À peine couverte d’un peignoir serré qui tournait sur sa taille souple, elle refusa le fauteuil que je lui offrais, vint s’asseoir au bord de mon lit et me dit à brûle-pourpoint :

      « Vous avez enculé ma fille, monsieur ? »

      Oh ! que ces questions-là me déplaisent et que j’ai peu de goût pour les scènes de ce genre. Je fis un geste noble et lent qui ne voulait rien dire du tout… »

      • Le 8 novembre 2018 à 7 h 04 min,Jean Paul Brighelli a dit :
        Je ne suis pas bien sûr de faire une chronique sur Trois filles de leur mère…

        Une chronique entière,peut-être pas…
        PS Pour désigner les sécrétions qu’elle a produites,Mauricette dit « foutre »;était-ce le mot courant à l’époque ?

          •  » Quoi ! ce n’est que cela ? lui repartit la Dame :
            Je vous aurai bientôt tiré
            Une telle épine de l’âme.
            Quand le Diable viendra, vous lui présenterez
            Ce que je tiens, et lui direz :
            Défrise-moi ceci, fais tant par tes journées
            Qu’il devienne tout plat. « 

          • D’un fil de soie verte, Mauricette lia les poils de sa boucle noire, puis les trancha par la base :

            « Un accroche-cœur… mouillé par le foutre d’une vierge ! », dit-elle.

        • Oui — on le retrouve tel quel chez Sade. Par exemple dans l’Histoire de Juliette :

          « Delbène, dit madame de Volmar en entrant, je te défie de me faire décharger aujourd’hui ; je suis épuisée, ma chère ; j’ai passé La nuit avec Fontenille… J’adore cette petite friponne ; de ma vie je ne fus mieux branlée… je n’ai jamais versé tant de foutre, avec tant d’abondance… avec tant de délices. « 

      • « Vous avez enculé ma fille, monsieur ? »

        Le tout est de bien identifier les intonations de la question (on suppose que c’en est une) pour décider s’il y a reproche, mise en examen du phénomène, admiration, reconnaissance, préalable à une description plus précise des faits, etc.

        Apparemment l’auteur du texte et de l’intromission ne s’y retrouve pas vraiment. D’où le superbe geste « noble et lent » qui signifie pleinement l’indécision de celui qui voudrait dire mais n’y parvient pas.

        • Magnifique commentaire — je le citerai en cours. Je travaille justement en ce moment sur l’inter-texte — dire ce qu’il y a dans les blancs, déplier les silences.
          Tiens, je devrais mettre en chronique ce que j’ai donné à mes élèves à ce sujet. Mais c’est un peu long.

        • Magnifique commentaire dit le Maître (en italien:il Maestro);il n’eût point été bon était bon que,ayant lu la suite,vous ne supputassiez point (du verbe supputer ).

          « Vous avez enculé ma fille, monsieur ? »

          Oh ! que ces questions-là me déplaisent et que j’ai peu de goût pour les scènes de ce genre. Je fis un geste noble et lent qui ne voulait rien dire du tout… Elle y répondit.

          « Ne protestez pas. C’est elle qui vient de me le raconter. Je vous arracherais les yeux si vous l’aviez dépucelée ; mais vous ne lui avez fait que ce qui lui est permis… Pourquoi rougissez-vous ?

          — Parce que vous êtes belle.

          — Qu’est-ce que vous en savez ?

          — Je n’en sais pas assez. »

          Moi aussi, j’allais au fait en peu de mots. Le départ prématuré de Mauricette m’avait laissé plus ardent que ne m’avait trouvé sa rencontre. D’ailleurs, avec les femmes, j’aime toujours mieux exposer ma science de la pantomime que mon aptitude à la discussion.

          • il n’eût point été bon qu’ayant lu la suite,vous ne supputassiez point (du verbe supputer ).

        • une phrase qui se termine par un point d’interrogation est interrogative, du moins en français et dans bien d’autres langues. Pour le kobaïen, je ne sais pas, faut demander à un initié 😉

  87. Dans l’esprit de Pétain la référence historique majeure c’est le traité de Tilsit en 1807 ; Napoléon impose son alliance au tsar Alexandre de Russie et au roi de Prusse mais on sait qu’ils se retourneront au final contre l’empereur des Français.
    Donc voilà la collaboration franco-allemande c’est en attendant le débarquement des Américains … on navigue au plus près entre deux écueils.
    Mais Pétain refuse de déclarer la guerre aux Anglais.

    L’opinion gaulliste c’est de dire qu’il s’agit d’une trahison due à l’orgueil sénile du vieux maréchal. Mais De Gaulle reconnaissait que si Pétain avait quitté la France en novembre 42 pour rejoindre l’Afrique du nord il aurait été accueilli en vainqueur ! Et il serait rentré à Paris sur son cheval blanc …

    En résumé comme le dit si bien Talleyrand la trahison est une question de date ! Pétain est un traître à postériori … puisqu’il n’a pas su revenir dans le camp vainqueur.

    •  » la trahison est une question de date »

      Et le traître n’a pas toujours le choix dans la date.
      (imité d’abcmaths)

  88. Je ne veux pas laisser Lormier en état de déréliction et de sécheresse intérieure !

    « La flamme de l’ambre de Lucette traverse la nuit de l’odeur et de l’ardeur d’Ada et s’arrête au bouc lavandin de Van. Dix longs doigts fervents et pervers appartenant à deux jeunes démons caressent la petite compagne qu’ils ont réduite à merci. De sa longue chevelure noire Ada effleure accidentellement le bibelot local qu’elle tient dans sa main gauche ; fière de son acquisition elle ne peut se retenir d’en exposer le fonctionnement.

    • Arrêtez, Driout !
      Lormier a reconnu qu’il était chagrin, il a exprimé le souhait qu’on le « requin-queue »
      (Le 8 novembre 2018 à 15 h 42 min)
      Mais, ça y est, c’est fait, c’est bon maintenant.

      • Comme disaient Lucette et Mauricette : lutter contre la pluie et le vent dans un jardin c’est un challenge politique pour nains de jardins !

  89. Pourquoi les prénoms féminins de Lucette et Mauricette sont-ils connotés tripotage et caresses obscènes ?

    • D’ailleurs ma mère qui s’appelait Yvette … comme dirait Proust de l’amie d’Odette !

        • Cette idée que les sécrétions féminines sont du « foutre »-comme le pensait Sade (cité par le Maître) ainsi que l’héroïne de Pierre Louÿs (Mauricette) remonte peut-être au 18-ème siècle…époque où l’embryologie balbutiait.
          Qu’en pensez-vous ?

          « Je [ il s’agit sans doute de Buffon] pense… que les molécules organiques renvoyées de toutes les parties du corps dans les testicules et dans les vésicules séminales du mâle, et dans les testicules ou dans telle autre partie qu’on voudra de la femelle, y forment la liqueur séminale, laquelle dans l’un et l’autre sexe est, comme l’on voit, une espèce d’extrait de toutes les parties du corps… ; et lorsque dans le mélange qui s’en fait il se trouve plus de molécules organiques du mâle que de la femelle, il en résulte un mâle ; au contraire, s’il y a plus de particules organiques de la femelle que du mâle, il se forme une petite femelle. »
          Voltaire Dialogues d’Évhémère

  90. Pour rejoindre le sujet initial et coller aussi à l’actualité, est-ce la fin de l’empire d’essence?

  91. Pour donner une dimension exotique aux textes érotiques (suite)

    Chez la jeune bourgeoise marocaine *, se faire enculer est une bénédiction qui lui permet de mettre son berlingue sur la table au moment du mariage sans déshonorer sa famille.

    * il est bien possible que cela soit valable pour le Maghreb entier

    • On le savait ( de Marseille, au pluriel) mais ce n’est pas réservé aux nordAf’.
      Devons-nous évoquer la chirurgie plastique de reconstruction d’un hymen défloré, fort prisée par ces populations?
      Est-il temps de lever le voile sur les pratiques sexuelles de ces donzelles pratiquantes mais néanmoins pratiquantes?

    • Jusque dans les années soixante au moins,les jeunes filles bourgeoises catholiques du 16ème arrondissement de Paris pouvaient se marier à l’église et « vierges » grâce à ce subterfuge.

      Vous noterez que dans le passage de Pierre Louÿs,la jeune Mauricette n’a pas perdu sa virginité.

      Je ne sais pas pour le Maghreb mais je me souviens que,buvant un jus de carottes dans un bar d’Istiqlal Jadesi à istanbul j’avais bavardé avec le patron qui m’expliquait pourquoi il y avait autant de bordels dans sa ville: « toi,tu es français,tu peux coucher avec ta petite amie »,m’avait-il dit, »mais chez nous,on ne peut rien faire avant le mariage;il faut bien qu’on aille au bordel. »

      • En dehors, si j’ose dire, de la voie interdite, les alternatives sont relativement peu nombreuses : plis et orifices se comptent sur les doigts des deux mains.

        Dans sa très grande sagesse, le très-haut a doté la femme de pouces opposables pour saisir tous les manches.

  92. Définition toute simple du Macronisme : un truc tout rond où l’on apprend à se mordre la queue !

  93. Pascal Ory décrypte l’essor des nouveaux particularismes culinaires :

    https://www.lexpress.fr/actualite/chacun-se-bricole-une-religion-alimentaire_2046633.html

    « John Kellogg proposait aux femmes de s’acidifier le clitoris pour calmer leur fureur utérine.Tout cela est très cohérent. L’invention, à la même époque, du Coca-Cola est sur le même patron : la substitution du sweet au côté alcoolique des vins toniques. »

    Cette pine d’huître avait bien compris les deux usages féminins idéaux du coca : l’un pour se punir le clito, l’autre pour le nettoyage compulsif de l’argenterie.

  94. Après m’être goinfré des deux premières saisons de « The Man in the High Castle » dont la saison 3 est déjà annoncée, j’attends avec impatience la mini-série télévisée de six heures basée sur « Le complot contre l’Amérique », de Philip Roth:
    https://www.hollywoodreporter.com/live-feed/david-simon-fascism-drama-plot-america-a-go-at-hbo-1159360

    Ce magnifique roman, très visuel, n’avait pourtant pas encore inspiré de réalisateur, me semble-t-il.
    J’ai regretté, pour ma part, que Philippe Roth ait ménagé une sorte de « happy end » en imaginant, à la fin de l’année 1942, la disparition de Lindbergh et le retour de Roosevelt au pouvoir. Il aurait été mieux inspiré, à mon avis, de laisser, à la fin du récit, ses personnages et ses lecteurs dans la crainte d’une aggravation des effets délétères de son uchronie.

    Sinon, suis allé voir « Silvio et les autres ». La première partie (trop longue) verse complaisamment dans une esthétique qu’aurait adoubée un publiciste…Normal, les « relations humaines » sont avant tout des « relations marchandes » pour Berlu. Et si le fameux « dentier qui n’a pas l’heur de séduire la jeune fille » reste le dernier argument aphrodisiaque de la parole d’un bonimenteur quand le phallus n’a plus son mot à dire, il fonctionne à merveille au cours de l’achat des voix des six sénateurs (coup politique grandiose) pour faire tomber le gouvernement. Tous les interlocuteurs se valent en y mettant le prix: starlette ou sénateur !
    Après tout, « la politique offre du rêve, et meurt lorsqu’elle se confronte au réel » dit JPB, mais pour Silvio, le réel n’est pas autre chose que ce que produit la puissance dominante: télévision et politique dans le même panier, encore normal !

    • C’est certainement très pertinent comme fiction sur la vie politico-télévisuelle italienne !

      Mais moi je suis un vilain canard – j’aimerais que le cinéma français subventionné se penche sur un Biopic de l’élection de 2017 !
      On pourrait reprendre le titre de Giroud-Girod « Le Bon plaisir » !

  95. Cher Brighelli,
    Je crains que votre italophilie ne vous rende par trop complaisant envers un film auquel on aurait pu pardonner d’arriver un peu tard et en longueur s’il avait été vraiment construit. Passons sur la scène de la brebis dont les exégètes de Sorrentino n’ont pas fini de chercher une explication, Loro, c’est à dire eux, les opportunistes tout juste quadragénaires du berlusconisme disparaissent brutalement à la mi-temps pour ne réapparaître qu’à la fin du film dans la cuisine familiale face la télévision berlusconienne et au désastre de l’Aquila. Finalement à la longue Sorrentino s’ennuie avec eux comme Berlusconi en son temps avec ses affidés sans compter les spectateurs. Vous vous êtes laissé envoûter par Toni Servillo, ce qui est pour le coup bien normal, ses numéros d’acteur se succèdent sans qu’on se lasse, mais il manque la réelle vulgarité et la violence du vrai Berlusconi comme si l’Andreotti du Divo (toujours Sorrentino) subsistait dans le comédien qui nous joue un Cavaliere plus machiavel que bouffon. Au final on ne sait toujours pas pourquoi les italiens se sont sentis incarnés par ce grotesque personnage c’est ce en quoi le film me paraît insuffisant tant Sorrentino nous a habitué a placer la barre très haut.

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