parasite-affiche-finale-1086868La littérature et le cinéma aiment les grottes, les caves, les souterrains. L’en-dessous. Dostoïevski et ses Carnets du sous-sol. William Gaines et ses Contes de la Crypte. Jack London et son Peuple de l’abîme. Sans oublier le grand ancêtre, H.G. Wells et son univers partagé entre Elois, en haut, et Morlocks, en bas, dans la Machine à explorer le temps. Sans oublier tout ce que Lovecraft nous a appris sur les anciens dieux assoiffés qui résident sous le socle hercynien du Maine, et qui remontent de temps à autre violer de belles mortelles. Lire l’Affaire Charles Dexter Ward.
Et maintenant, Parasite. La upper class (qui comme son nom l’indique, vit au soleil — et si j’utilise l’anglais, c’est que les riches Coréens du Sud adorent jouer aux Américains, Indiens d’hier et yuppies d’aujourd’hui) se fait noyauter par une famille qui habite un entresol — l’entresol est le niveau intermédiaire entre la belle lumière de surface et les ombres du vrai sous-sol, construit pour se mettre à l’abri des hypothétiques attaques du Nord. Ce n’est pas divulgâcher quoi que ce soit de ce film absolument admirable que de dire qu’on y retrouve, de l’aveu même de Bong Joon-ho, l’influence de Chabrol (la Cérémonie), les conflits meurtriers des films de Clouzot (les Diaboliques, par exemple) et les rapports de classes de Losey (The Servant). Touillez, ajoutez un souvenir de la Servante, extraordinaire film coréen sur les relations maîtres / serviteurs sorti en 1960 (et refait sans grande utilité en 2010 par Kim Ki-Young), et deux doigts d’Affreux, sales et méchants, le merveilleux film d’Ettore Scola de 1976, et vous avez cette splendide Palme d’or cannoise : un grand film dont les ressorts politiques sont inscrits dans l’espace, dans les déplacements de caméra entre les larges baies vitrées ensoleillées et l’humidité des souterrains, des escaliers secrets et des caves (et quand je dis humidité — mais chut…), et dans les relations entre le tout petit peuple qui sent la misère (au sens littéral : c’est un film violemment olfactif, tout le monde sait que les pauvres ne sentent pas bon…) et une bourgeoisie éclairée qui roule en Mercédès et s’alimente bien. Parce que c’est aussi un film gourmand, entre restes chapardés avalés à la va-vite et dégustation de faux-filet sauce soja. Que ne ferait-on pas pour des prunes au sirop — mais chut à nouveau !
Quand à espérer en sortir, il ne faut pas trop y compter : là-bas comme ici, quand tu es né dans la rue, tu y restes. Je ne sais trop comment on dit « ascenseur social » en coréen, mais on ne peut le dire qu’en pouffant.
Comme ici. Serait-ce qu’ici comme là-bas, le même modèle capitaliste effréné ne marche pas — ou toujours dans le même sens ? Je ne saurais trop vous recommander la lecture du troisième rapport sur les inégalités en France, qui vient de paraître. Si vous êtes trop paresseux pour tout lire, Libé en a fait un résumé à sensations.
En attendant, toujours pas de nouvelles du réalisateur français qui prendra à bras le corps la situation sociale du pays, et en tirera un film de fiction susceptible d’arriver au moins à la cheville du chef d’œuvre de Bong. Si, si, chef d’œuvre n’est pas une hyperbole : c’est prodigieux, prodigieusement joué par des acteurs absolument rodés à tous les genres (Song Kang-ho, l’un des acteurs principaux, a par exemple joué dans le très déjanté le Bon, la Brute et le Cinglé, en 2008, et le très baroque Snowpiercer, précédent tour de force de Bong), et vous ne sentez pas le temps passer, ni se perdre le temps perdu. Et ça, même si ce sont deux heures de plus dans notre vie de chiens, c’est toujours bon à prendre.

Jean-Paul Brighelli

177 commentaires

      • étonnez-vous pas, vu que c’est publié sur un site de droite mal-pensant, qui fait travailler qui exploite ignominieusement, et certainement au black, des femmes et des petits nenfants, payés une misère, pour enrichir les salauds de patrons et les plumitifs complices … Normal qui y’ait des fôtes après …

  1. « vous ne sentez pas le temps passé ». Ce participe passé serait-il intentionnel?

      • pourquoi ? « vous ne le sentez pas, le temps passé » ça le fait aussi … (remerciez-moi pas, c’est de bon coeur, l’Esprit de Pentecôte, tout ça 😉

  2. Merci pour cette chronique. Les cinéastes coréens, depuis le début du millénaire, ont des choses à dire et à montrer. L’adaptation des Liaisons dangereuses dans la Corée du 18e siècle (sous le titre anglais Untold Scandal) m’avait laissé un souvenir impérissable.

    • Ah, c’est la meilleure adaptation jamais réalisée des Liaisons. J’en ai passé des bouts aux étudiants — la version DVD est en anglais seul.

      • Bientôt sur les murs de votre petite caverne de Platon personnelle, un grand film :
        Les liaisons inutiles.

        C’est une habile synthèse des Liaisons dangereuses et de Madame Bovary, où le vicomte de Valmont empoisonne la Merteuil avec du poison emprunté à Monsieur Homais.
        Avis aux amateurs de fin heureuse (happy end)

        • Version améliorée :
          Bientôt sur les murs de votre petite caverne de Platon personnelle, un grand film :
          Les liaisons ennuyeuses.

          C’est une habile synthèse des Liaisons dangereuses et de Madame Bovary, où le vicomte de Valmont empoisonne la Merteuil avec un puissant neurotoxique indétectable, emprunté en cachette à Monsieur Homais.
          Avis aux amateurs de fin heureuse (happy end)

          Comme disait Sacha Guitry :
          En amour, l’un souffre, pendant que l’autre s’ennuie.

      • Google translate donne du titre original

        스캔들 – 조선 남녀 상열지사

        cette transcription

        seukaendeul – joseon namnyeo sang-yeoljisa

        et cette traduction

        Scandal – Chosun Dynasty

        Je suis très fortement tenté de conjecturer que « seukaendeul » est un mot directement importé de l’anglais…S’il en est qui sachent le coréen,qu’ils veuillent bien se prononcer.

        Quant au titre anglais,deux remarques:
        i) le film a aussi été présenté avec le titre « Scandal » tout court
        ii) je me demande si celui qui a choisi « Untold scandal » n’a pas voulu susciter une petite perplexité.

        « Untold » signifie ici : »non dit,non raconté » mais si « scandal » était au pluriel « untold scandals » pourrait signifier plutôt : »scandales innombrables » (car to tell veut dire, entre autres ,conter,et aussi compter.)

    • « m’avait laissé un souvenir impérissable. »

      vous AVAIT laissé ou vous A laissé ?

      Le souvenir impérissble aurait-il péri ?

      • Le commentaire ci-dessus fait référence à:
        Le 5 juin 2019 à 18 h 23 min, shidaifeng a dit :
        Merci pour cette chronique. Les cinéastes coréens, depuis le début du millénaire, ont des choses à dire et à montrer. L’adaptation des Liaisons dangereuses dans la Corée du 18e siècle (sous le titre anglais Untold Scandal) m’avait laissé un souvenir impérissable.

  3. Ah, le rapport des gauchos de l’insee! A peine tendancieux. Et quand en plus, c’est remixé à la sauce Libé, qui tout d’un coup, retrouve grâce à vos yeux !
    Enfin, bonne nouvelle, vous faites partie des riches !
    Ce qui est cocasse, c’est qu’à chaque fois qu’il y a eu une amélioration, elle est dans la seconde minimisée voire « cassée » par des propos déformants.
    Allez, et vive le même salaire pour tout le monde !
    Heureusement, que ce rapport n’est pas pris au sérieux.

      • L’observatoire des inégalités = un comité Théodule à faire disparaître?

        • ah non, çui là, il rapporte beaucoup, c’est un « totem de gôche » !
          Il est même destiné à faire des petits, pour offrir une sinécure (non pas une cure de ciné, qui en ravirait plus d’un ici) à certains copains au chômage.
          C’est aussi un moyen classique et très efficace, d’apaiser la contestation sociale, en achetant ses meneurs. Pensez au conseil économique et social, qui est devenu CESE et qui a des petits dans chaque région …

  4. On peut aussi ajouter à la thématique des deux mondes parallèles, celle de la fiction d’Harry Potter avec deux univers :
    Le monde des sorciers et le monde des moldus.
    Ah ah ah ah !

  5. Citation du jour:

    « Il n’est pas mauvais que des enfants apprennent l’obéissance, à l’école. Mais il serait désastreux qu’on leur enseigne la soumission. »

  6. Le 5 juin 2019 à 17 h 41 min, Jean Paul Brighelli a dit :
    Et un deuxième flux pour le prix d’un !

    Le Maître se décarcasse et ça sert à quelque chose:cruauté en milieu scolaire

    « Juan Branco, dans son dernier livre,Crépuscule (disponible en ligne), raconte les origines scolaires et les comportements, dans des écoles huppées que l’on croit — à tort – à l’abri de telles pratiques, de tel membre actuel du gouvernement qui a poussé à bout l’une de ses enseignantes. » Jean Paul Brighelli.

    D’après Juan Branco, ancien élève de l’Ecole Alsacienne comme le (toujours) petit merdeux dont il est question,le jeu de massacre a été mené par plusieurs élèves et il n’y a pas qu’un professeur qui en ait été victime.

    « Avec d’autres fortes têtes, la classe de seconde de Gabriel Attal obtient […] le scalp de pas moins de trois professeurs, en un jeu de massacre qui ne semble avoir aucune fin. […] l’année tourne à la catastrophe, poussant
    la professeure de SES à prendre sa retraite anticipée, et les professeurs remplaçants de français et de biologie à se faire sortir pour burn-out, dans une ambiance de jouissance et de clameur généralisée. L’accumulation de privilèges, les facilités offertes par leur background culturel, l’endogamie absolue et l’absence d’enjeux scolaires importent un climat de guerre de classe impossible à encadrer par l’établissement lui-même, les élèves se montrant trop conscients de leur supériorité sur leurs superviseurs et professeurs.  »

    Juan Branco. Crépuscule.

    • Et moi qui avais soigneusement évité de le nommer…
      Les faits sont vrais, ils m’ont été conformés par une amie qui enseignait là-bas.

      • « soigneusement évité de le nommer… »
        tout en donnant la référence du texte;vieille ruse pédagogique.

        • Juan Branco pousse l’analyse assez loin et nous explique que les gosses de riches ne sont pas forcément heureux (un des fils de Marisol Touraine s’est retrouvé en prison pour avoir saucissonné une vieille dame-ce qui était d’autant plus bête qu’ils étaient presque voisins.)

          « [ les comportements chahuteurs révèlent] l’ampleur des malheurs privés d’élèves réduits à se défouler dans l’espace de l’école. Car derrière l’accumulation des privilèges se masquent souvent des situations de déshérence familiale extrême, où l’ambition forcenée destructure et déshumanise à marches forcées. »

          • Branco utilise aussi une vieille ruse pédagogique pour l’oiseau cité plus haut. Vous n’êtes pas/plus gosse de riche lorsque un de vos parent est toxicomane ; vous êtes seul au monde.

  7. —  » Ce n’est pas divulgâcher quoi que ce soit de ce film absolument admirable… » (JPB)

    Non bien sûr, mais attention Jean-Paul, Quentin Tarantino a demandé aux journalistes de ne pas dévoiler les péripéties que recèle son film et Bong Joon-ho a prié, dans une courtoisie différente, les festivaliers qui ont vu «Parasite» de ne pas trop entrer dans les détails.
    Sinon, combien d’amateurs ordinaires dans le genre des zozos qui rôdent dans le blog, s’ils ne sont pas attirés par l’appât du dénouement d’une « histoire » ne se déplaceront pas, se contenteront de lire un « pitch », au mieux une critique, avant de se décider à le voir en salle (meilleur des cas) ou d’attendre la sortie en DVD (pour le recevoir ou l’offrir comme cadeau de Noël), dont la substance aura été de surcroît largement déflorée par le bouche à oreille (aucune métaphore) ?

    Bon, le pitch en gros, pour ce que j’en ai lu ici et là et ce que vous en dites, c’ est une famille entassée dans un sous-sol où prolifèrent les cafards, les Kim, qui infiltre de manière insidieuse une famille coréenne bourgeoise, les Park, à la fortune bâtie sur le boom informatique et technologique du début de ce siècle.
    Voila ce qui m’attire dans ce film (que je ne suis pas près de voir car sa sortie US est prévue en octobre je crois, quoique fraichement palmé il pourrait sortir plus tôt à SF avant que le soufflé cannois ne retombe et avec toute la communauté asiate qui grouille dans cette ville comme public potentiel), c’est la percolation d’un milieu social dans un autre comme un lierre envahissant un mur de pierre et dont on ne sait plus à la fin si le lierre s’accroche ou s’il soutient l’édifice, ou pour être plus prosaïque, savoir si les aca-riens du sous-sol se glissent dans la literie soyeuse des nantis pour exciter leur libido éteinte par le confort matériel.

    — « et si j’utilise l’anglais, c’est que les riches Coréens du Sud adorent jouer aux Américains » (JPB)

    Surtout lorsqu’on sait combien le prototype du rêve d’une certaine élite coréenne fut calqué, pour commencer, sur le modèle américain, protecteur, acheteur, aisé, engraissé et anesthésié par la consommation. Le business des cours d’anglais est sport national à Taiwan et en Corée du Sud. Ma Bingbing, qui est chinoise mais qui a une grand-mère coréenne dont elle porte le prénom d’ailleurs, a pu bosser au département d’études coréennes de la fac non pas parce qu’elle a tous les diplômes requis, mais parce qu’elle a d’une part la tête de l’emploi et d’autre part parce qu’elle maitrise parfaitement quatre langues dont l’anglais, très utile pour les échanges internationaux qu’instaure l’université avec l’Asie.

    Sinon, je ne connais pas grand chose de Bong Joon-ho : c’est que je n’ai vu de lui que « The Host » et la partie qui lui revient dans « Tokyo ! », à côté de Carax et Gondry, mais il a une patte, un tour de main bien à lui, ferme, drolatique et violent. .fin. .narquois. .on sent la tendresse humaine, le désabusement peut-être, un grand doute et bcp de fantaisie. .comme chez Park Chan-w également ( cf votre chronique sur « Mademoiselle »).
    Merci pour ce billet sur le ciné. Moi qui voudrais quitter le blog, vous arrivez toujours à me retenir par le maillot…

    • Sinon, combien d’amateurs ordinaires dans le genre des zozos qui rôdent dans le blog, s’ils ne sont pas attirés par l’appât du dénouement d’une « histoire » ne se déplaceront pas, se contenteront de lire un « pitch »,

      Attaque perfide d’un mauvais joueur souhaitant quitté le blog après avoir le début d’un commencement du retour de bâton qu’il tendit durant des mois.

      Tu parlais précédemment de la difficulté qu’ont certains réalisateurs à distribuer leur film sur l’hexagone et auquel se heurte également le spectateur. Se rajoute donc le problème du temps imparti nécessaire pour se rendre en salle pour le péquenaud de province, il lui faudra parcourir près de quarante kilomètres en moyenne pour trouver une salle projetant des films autres que les blockbusters à l’affiche dans les salles de proximité (Elles sont au nombre de cinq maximum par ville de plus de 10 000 habitants). Tu n’as pas la seule notion du prix d’entrée équivalent à celui pratiqué sur la capitale et qui reste somme toute abordable, tu y rajoutes le prix de l’essence AR et le temps du trajet. Le tout devant coïncider avec la période très courte durant laquelle le film est projeté : une ou deux semaines tout au plus en province. Bref, tu réfléchis à deux fois avant de t’octroyer un cinoche en début d’après-midi pour un retour en début de soirée pour la modique somme de cinquante euros la sortie (sans le resto et sans la baby-sitter) et de la pertinence de l’investissement et pour quel amortissement… avec ou sans abonnement….

      Bien à toi

  8. « Ma greluche qui est chinoise mais qui a une grand-mère coréenne »

    Aucune trace coloniale japonaise dans le patrimoine ?

  9. Un « Affreux, sales et méchants » en milieu gilets jaunes ?

    Un scenar de l’entresoi mélomerdique en entresol qui risque de virer rapidement au mélange pâteux de sociologie alakh alaloach et de groseillerie Chatilleuze en milieu chti où rode le spectre de la caissière.

    Au mieux.

    A éviter.

    • Dugong a dit (un jour): »on n’agit jamais que localement » et aussi
      « Sommés d’agir globalement hic et nunc, nous voilà plongés en pleine chaosophie pour une semaine.(Le 2 juin 2019 à 7 h 40 min) »

      La question « qu’est-ce qu’une action locale? » reste posée.

      Aucune action,dans le monde physique, ne peut s’exercer en un POINT (le terme « point » étant pris strict-aux-sangsues.)

      S’il y action,il y a étendue; mais alors,le « local » se limite à quelle aire ?

      Faites une expérience avec un pied: vous pouvez (à la rigueur)soulever le gros orteil sans bouger les autres;mais vous ne pouvez pas soulever UNIQUEMENT le deuxième orteil (celui à côté du gros.)

      Par conséquent une action LOCALE du deuxième orteil est impossible.

    • « Je suis parti[sic] avec des puceaux. Je suis rentrée avec des adultes », nous a-t-elle dit. »

      Elle se décarcasse, la meuf.

      Vous avez délocalisé l’émerveillement;en fait il a été causé par le projet d’un voyage en Angleterre.

      Mais,globalement,ça ne change pas grand chose.

      « il y a trois ans en seconde… Marie Rosetti propose un séjour en Angleterre. « J’ai vu l’émerveillement dans les yeux de jeunes qui n’ont jamais quitté leur banlieue ». C’est là qu’est née l’idée d’un voyage à Détroit . »

      • Vous avez délocalisé…
        s’adresse à dugong qui a écrit:
        « Amener des bacs pro mécanique à Destroyt et balancer « J’ai vu l’émerveillement dans les yeux de jeunes qui n’ont jamais quitté leur banlieue », c’est d’une justesse très pédago. »

    • Oui, il baye aux confins de l’élégance et de la décence :
      C’est le col du confin.

        • Le Robert indique que l’orthographe « bayer » est plus courante au sens figuré (on dit d’un col qu’il baye.)

          L’image peut-elle s’employer pour un con ?

          Qui sait ?
          On peut dire: »elle laissait sa jupe s’entrebailler,montrant ainsi une adorable culotte « Plume » de chez Cadolle* » mais dirait-on: « comme elle ne portait pas de culotte, on voyait son con bayer ? »

          * Seule maison,à ma connaissance, qui fasse à Paris du sur-mesure

          https://www.cadolle.com/fr/content/16-sur-mesure

      • « C’est le col du confin » ohhhh, l’astucieux contrepèt ! « C’est le col du confin » ==> « C’est le col du confin » après une subtile et invisible permutation des « c » ce « col » et de « confin ». Bravo, c’était difficile, mais avec de l’entraînement, je deviens bon, voire excellent dans cet exercice ! 😉

  10. Local ne signifie pas exactement la même chose que ponctuel.

    Quand vous êtes dans votre bac à sable et que vous ramassez du sable avec vos mains, vous agissez localement même si, métriquement, vous agissez sur une échelle de l’ordre du décimètre. Vous ne pouvez agir partout en même temps dans l’intégralité de l’espace dans lequel vous êtes plongé.

    Bien sûr, si vous avez défini une stratégie (éventuellement à plusieurs actants), vous pouvez toujours vouloir vider votre bac à sable ou mettre tout le sable dans une même moitié ou tout autre effet recherché mais il risque d’y avoir une différence entre l’effet recherché et celui réellement obtenu. Et là, il faudra discuter de la stratégie…

    Je ne vois pas très bien ce qui serait problématique dans la notion « d’action locale ».

  11. La Serres-mania n’a même pas duré une semaine. Aujourd’hui, plus une trace en une du Vespéral pourtant grand fan du style fleuri/fuzzy de Big Mouth Michou.

      • « La première fois que j’ai vu Michel Serres, c’était en octobre 1968, à l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm, où il était examinateur redouté de l’oral de philosophie et m’avait donné pour sujet « rigueur et exactitude ».
        « Je l’ai un peu revu [dit Bernard Henri Lévy], l’année suivante, quand le jeune mais incontournable historien des sciences qu’il était déjà est tout naturellement devenu le patron de mon mémoire sur « la formation et le déplacement des concepts scientifiques » selon Georges Canguilhem, maître vivant et vénéré de l’école française d’épistémologie.  »

        Pour lire le reste il faut être abonné…

        On apprend quand même quelque chose dans ce court extrait:à une certaine époque de sa vie, BHL a fait un peu de philo…

        Deux petites anecdotes:

        a) Avec Derrida,ça s’est très mal passé;BHL a raconté quelque part que le pharmacien de son coin était un Derrida apparenté AU Derrida (dont le pharmacien disait que pour ce qui est du fric il n’avait guère réussi mais que pour les diplômes pô,pô,pô).

        Eh bien le jeune BHL a cru malin de faire état de ce parent pharmacien lors de son premier entretien avec le Grand Maître de la différAnce -ce qui,rapporte BHL, a mis en fureur le grand philosophe qui,à partir de ce jour, l’aurait détesté.

        b) Une parente connaissait bien l’épouse du médecin de l’Ecole Normale Supérieure;cette dernière almait assister aux oraux de philosophie quand Serres était examinateur,parce que,disait-elle,il avait l’art de poser des questions très simples (c’est-à-dire philosophiques) qui donnaient du fil à retordre aux candidats; ensuite quand ça changé,elle n’alla plus.

    • Sur la photo, on voit le ministre des Cultes se forcer à manger une datte aux côtés du représentant du CRCM.

      C’est trop tard, Il aurait fallu réfléchir avant et ne pas planter ses dattes dans les champs.

      PS:
      Oui, il y a …

    • des retards dans le paiement des -nombreuses- pensions ? Ô Maître, puisque vous ne voulez pas intégrer de bouton « dons » sur votre page de Blog, faisez donc une cagnotte Leetchi, ça marche plutôt bien … 🙂

  12. Coup d’oeil rapide sur les commentaires: le besoin qu’ont certains de briller doit provenir de leur peur de moisir. Quels légumes ils font !

  13. Ma Bingbing me soumet l’expression « bouse absolue » pour parler de certains commentaires.
    Je suis d’accord, mais pas au point de compter les mouches qui se jettent dessus.

  14. RATEAU AU BAR DU RESTO

    Moi: Tu fais quoi dans la vie ?
    Elle: Euh…là je lis le San Francisco Chronicle !

  15. Lire les commentaires de Bd quand le billet parle de ciné, c’est…comment dire…comme lire un roman de plage: un livre qu’on oublie sous sa serviette, que la mer emporte et que les poissons recrachent.

    • Le 6 juin 2019 à 14 h 23 min, Dugong a dit :
      1)Local ne signifie pas exactement la même chose que ponctuel.
      2)… Vous ne pouvez agir partout en même temps dans l’intégralité de l’espace dans lequel vous êtes plongé.

      1) C’est incontestable et je vous remercie de renforcer ma conviction,que j’ai déjà exprimée au prélavage.Et je dirais même plus « local ne signifie pas du tout la même chose que ponctuel,ce mot étant pris strict-aux-sangsues. »

      2) Où se situe la frontière entre le « local » et le « global » ?
      Pourquoi le « bac à sable » serait-il l' »intégralité de l’univers où je suis plongé » ?

      Choix arbitraire.

      Dans Paul et Virginie: »Quand je vous touche du bout du doigt,tout mon corps frémit de plaisir ».

      Mon corps,c’est local ou c’est global ?

      Quand le chirurgien-dentiste fait une anesthésie locale, ça signifie bien qu’une partie de ma bouche est privée de sensations mais pas mon corps tout entier, n’est-ce pas ?

      Quand vous dites « action locale »,voulez-vous dire « action exercée sur une zone limitée » ou action dont les EFFETS se limitent à une zone donnée ?

      A supposer qu’il y ait un disjoncteur général dans la Tour Montparnasse ,si je l’actionne et coupe le courant partout,dans tous les étages, c’est local ou global ?

      • Travaillez votre gros pouce d’orteil par cinq minutes de flexions au réveil et autant le soir durant sept jours. Puis, ce sera au tour de votre depasus que vous fléchirez à l’aide de vos doigts durant la semaine suivante pour enfin réussir à le fléchir sans intervention et par votre seule volonté au bout des sept jours suivants indépendamment de ses pairs. Vous appliquerez ce programme individuel au tertius, au pre-exterius et au petit orteil.
        D’ici un mois, vous parviendrez alors à produire un somptueux doigt d’honneur avec vos orteils en gardant raide comme la justice ce tertius, dressé et fier comme une revendication, digne symbole de la victoire de l’action locale.

        • (D’ici un mois, un mois et demi, étant entendu que certains de vos orteils répondront plus aisément aux exercices vous facilitant ainsi le franchissement des étapes et réduisant la somme du travail à fournir)

        • (Je suis sûre que vous commencez ce soir. Je serai avec vous en pensée. En fait tout bdâ sera ce soir, au moment du coucher, avec vous à tenter la figure avec les doigts de pied. Vous êtes une vraie rock star)

  16. CINÉMA POLITIQUE

    C’est ce qui ressort de ces journées minables de commémoration du Débarquement WWII.

    Il serait temps de laisser tomber ces khouillonnades qui n’ont plus aucun sens depuis tant d’années. Rien n’est plus odieux que de jouer la comédie du souvenir des jeunes gens morts, devant des vieillards qui savent bien qu’on se fout de leur courage passé !

    Honte à ceux qui profitent du crime….

    • D’autant que les Russes, qui ont sérieusement pesé dans la victoire finale, ne sont même pas invités et fêtent ça de leur côté avec les Chinois…
      Ce monde va à vau-l’eau.

      • Les morts, surtout s’il y en a eu beaucoup, c’est un instrument pour communiquer les vivants.

        On s’attendait à quoi ? Que Trump s’avance sur une plage ratissée en prenant la main de Poutine en robe de marié comme Mitterrand avec Helmut sous le regard éperdu de reconnaissance du petit Toufriquet ?

        On n’est pas à Cannes.

        Chaque gouvernant dresse ses châteaux de sable à sa main qui seront détruits et recommencés ailleurs un peu plus tard selon d’autres plans pour draguer les veaux nourris sous la mer.

        Devraient-ils en avoir honte comme le voudrait roquet, grotesque en projecteur de moraline en super8 ? Heureusement, nous disposons de quelques khonfessions des puissants de ce monde qui ne fonctionne pas toujours à l’eau claire quand ils se retrouvent à l’abri des regards populaciers :

        https://www.youtube.com/watch?v=ThKWnQNz254

      • C’est la commémoration du débarquement, non ? ça serait celle de la victoire, les Russes seraient incontournables, mais là, pour le débarquement, comment dire ? à part ré-écrire l’histoire, ce que l’EdNat fait très bien, même sans ordres: « et les valeureux soldats, de la glorieuse Armée Soviétique, débarquèrent en Normandie, puis libérèrent tout le territoire ! »
        Loué soit le Grand Staline, Père de tous les peuples d’Europe !

    • Marée basse à Sisco

      Déjà. Déjà WW II ; ça commence comme ça, sous la bienveillance de nôtre hôte qui ne ne dit mot qui serait bien inspiré de nous faire une remarque sur cette tendance acronymique, sans véritable autorisation de mise sur le marché, et à la légitimité toute relative née de la pratique restreinte de la pitchoune poucette, enfant chérie de Serres. Mais alors si en plus tu la joues en anglais…
      Cio !

      • Non, pardon. En, fait c’est le Débarquement avec sa majuscule noblesse oblige qui associé à l’english (pour rester dans tes dispositions) produit un vilain effet larsen.

      • Et, tant qu’à être à L’estaque, allez vous restaurer au Club Nautique Estaque Mourepiane

        • Le prob c’est que pour aller à l’Estaque il faut -mal- traverser Bagdad.
          Et puis, un port comme un autre.
          En fait: rien à f…de l’Estaque et de son pseudo-folklore pour bobos touristoïdes.

  17. Lormier m’oblige à être sérieux, le temps d’une tentative d’essplication :

    Si on confond les actions et leurs effets, on va vite dékhonner à plein tube (la tour Montparnasse infernale va se mettre à clignoter).

    En physique, l’action à distance est décrite par des champs dont les équations de propagation sont toujours locales et dictent strictement le comportement des champs de proche en proche. C’est parce que cette propagation d’entités ubiquistes est strictement contrôlée par l’algèbre et la géométrie que même les plus positivistes des physiciens admettent l’action à distance ainsi décrite comme une réalité observable.

    Ainsi, un événement local comme la fusion de deux trous noirs dans une galaxie finit, un bon milliard d’années plus tard, par chatouiller les doigts de pieds ultra-sensibles d’un Michelson près de Pise.

    • Le 7 juin 2019 à 9 h 44 min, Dugong a dit :
      Lormier m’oblige à être sérieux, le temps d’une tentative d’essplication :
      Cet énoncé suscite chez Lormier un tourbillon cartésien et contradictoire de sentiments mitigés

    • Le 7 juin 2019 à 9 h 44 min, Dugong a dit :
      Lormier m’oblige à être sérieux, le temps d’une tentative d’essplication

      Cet énoncé suscite chez Lormier un tourbillon cartésien et contradictoire de sentiments mitigés.

    • Analyse biaisée par le prisme d’une idéologie passéiste, leucocentrée et, in fine, exprimant un racisme ancestral.
      Mauvaise compréhension des nouveaux ressorts qui sous-tendent la structure républicaine moderne: les références divines ne sauraient concerner que les affidés d’un monothéisme péninsulaire, composante croissante et incontournable du paysage ethnologique hexagonal; l’hexagone, figure géométrique non figée mais destinée à une inflation légitime, qui mettra un terme aux conceptions rancies d’un nationalisme désuet.

      Youpi, je viens de réussir l’oral de l’ENA.

  18. Sur le Fig’ ( honni soit ki, etc) une série d’articles très intéressants sur le D-Day, notamment au sujet des bombardements massifs et aveugles qui firent de trop nombreuses victimes – Marseille inclus.

    L’occasion de rappeler, en classe et pour certaines populations nouvelles, le rôle crucial de ces salopards de ricains.

  19. Dugong:
    « Vous ne pouvez agir partout en même temps dans l’intégralité de l’espace dans lequel vous êtes plongé. »

    La sagesse populaire:
    On ne peut pas être partout.

    Poutine,lecteur (et disciple ?) de Dugong :
    Alors que de nombreux chefs d’Etat commémorent ce 6 juin le débarquement de Normandie, il est un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre : la question de la non-invitation du président russe Vladimir Poutine à ces cérémonies …
    Vladimir Poutine a réagi à ce sujet : «Nous n’invitons pas non plus tout le monde à tous les événements. Pourquoi devraient-ils m’inviter toujours partout ? Je suis un général d’opérette, ou quoi ? J’ai suffisamment de choses à faire ici [en Russie]. Ce n’est pas du tout un problème.»
    source:RT France

  20. Pourquoi ne citez vous pas ce très célèbre film Français ?
    La vie est un long fleuve tranquille d’Étienne Chatiliez
    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=3130.html
    Il y a une allégorie de la France d’en-haut, les Lequesnoy, et de la France d’en-bas, les Groseille.
    En prime, il y a de la république de Platon, avec le mélange des enfants.

    Comme on dit au tennis, il y a des trous dans votre raquette !
    Mais après tout, c’est tellement gros que c’est peut-être volontaire !

    • Rappelez-moi… C’était il y a trente ans, non ? Benoît Magimel avait aux lèvres plus de boutons d’acné que de traces de coke…
      C’est ce qui s’est passé depuis trente ans, qui a déglingué tout le cinéma français, qui m’inquiète.

      • Pourtant ô Magistralissime, il y a trente ans, la France était aussi dans le domaine du cinéma, passée de l’ombre à la lumière, grâce à Djack Lang, financements publics, défiscalisations, aides et subventions, avances sur -hypothétiques- recettes, quotas, et obligation faite aux chaînes de diffuser même les plus pourrites des productions …
        Vous entendre pleurnicher aujourd’hui sur la médiocrité du cinéma national, ça mérite largement son point Bossuet (Dieu se rit des hommes qui se lamentent des effets des causes qu’ils chérissent …)

  21. Contribution au 39-ème colloque Brighelli du C.U.M :Des métaphores culinairesdans la prose brighellienne

    « …on y retrouve …l’influence de Chabrol …, les conflits meurtriers des films de Clouzot … et les rapports de classes de Losey…Touillez, ajoutez un souvenir de la Servante, … et deux doigts* d’Affreux, sales et méchants … et vous avez cette splendide Palme d’or cannoise :… »

    Parasite publié le 5 juin 2019 par Jean Paul Brighelli
    « Une louche de gens de Droite …. une cuillérée finement dosée de députés MODEM, …, et une pincée de gens de gauche…:ainsi va le jeu de l’oie macroniste. »
    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/aurelien-tache-vous-allez-laimer-002643

    Dans l’extrait 1, Il Maestro s’amuse un peu: la création artistique ne peut se réduire à une combinaison d’ingrédients connus.
    Mais l’amateur et Maître de la ratatouille…

    * si on n’y mettait qu’un doigt,ça ne fonctionnerait pas;

  22. @ 8h07 ce monde va à vau-l’eau

    J’ai tout un tas de goodies CCCP ramenées de là-bas par Papa..quelques vrais dont une montre Raketa 24h de sous-marinier en cuivre qui pèse dans les 3 kils..pour lever le coude c’est handicapant..faut se faire une perf d’hormones de Vladimir Vladimirovitch pour y arriver, et beaucoup de faux flashant (pas des cochonneries internet) qui sont vraiment les plus beaux..je les mets quelquefois et je suis stupéfait par l’effet produit..mais pas de railleries anti-Poutine que vous pouvez imaginer car personne ici n’est capable de décoder les motifs..et ça m’énerve prodigieusement…
    Bah, c’est bien d’énerver les gens, çà les réveille, car nous savons bien que tant de fourbes ont pour métier de les endormir.

    • Roquet, les tocantes de ton tocard de géniteur, on s’en bat lek.

      Idem pour la génétique compliquée de ta gangbang qui pratique si bien tant de langues.

      • Dudu, je comprends qu’en comparant ma success-story à ta vie de peigne-cul, tu sois vexé comme un pou, mais comment pourrais-tu être vexé autrement ?
        Hurkhurkhurk !

        • Continue ! Au moins, pendant un moment, on ne t’entend plus parler du moment d’égarement de tes géniteurs ni de ton invraisemblable pouffe.

  23. JPB, je lis beaucoup de recensions qui incitent à voir ce « Parasite » sud-coréen frais dégorgé sur les écrans. Dans la vraie vie, non-ipodée, les Sud-coréens n’existent qu’en concurrence des Japonais qui les méprisent…impérialement bien sûr.
    A propos parasites, vu en VOD le premier film de Cronenberg, « Frissons » (shivers), 1972, histoire d’aliens miniatures qui ingurgités transforment les parasités en partouzeurs débridés. Pas mal, un peu de pompe sur les morts vivants sortis en 68 mais future inspiration pour la sigourney aliénée, Montréal années septante, bon cru vintage avec même deux locuteurs de français mais sans accent canadien (des seniors, of course; faut pas pousser. car les juniors comme moi aujourd’hui causent english, n’en déplaise à Flo que j’em…)

    • JUNIORS vs SENIORS

      Deux sortes de jeunesse, pour faire simple :
      -la vieille jeunesse désenchantée, vous quoi, le Peuple du blog, car elle a cru aux utopies des vieux cadavres beaux parleurs et mesure leur connerie…trop tard !
      -la jeunesse innocente comme moi quoi, qui, négligeant l’éternel « ôte toi de là », a compris qu’elle n’a de leçon à recevoir de personne et surtout pas des vioques baveuses qui ont tout échoué…Hurkhurkhurk !

    • (des seniors, of course; faut pas pousser. car les juniors comme moi aujourd’hui causent english, n’en déplaise à Flo que j’em…)

      Tu te prives de l’exécrable mince pour t’empêcher d’un bon merde. Tu as vraiment un petit cul.

    • « Selon les autorités locales, il s’agirait d’une fuite de produits ménagers. »

      Quand ils font la vaisselle, en Chine, ça ne rigole pas.

      Ou alors, c’est une soirée mousse qui a débordé sur la journée…

    • N’avez-vous donc aucune compassion pour l’équipage qui devrait se taper toute la généalogie du rueillois avec force détails tous plus insignifiants les uns que les autres ?

      Dans l’espace, personne ne vous entend crier et vous ne pouvez pas faire un tour dehors pour vous calmer. Reste qu’un regrettable accident est toujours possible…

    • Savigneau, retraitée d’office(s), le détestait. Ce qui est plutôt un élément à décharge.

      N’entre pas ici, roquet, tu n’es pas à la bonne hauteur pour détester vraiment.

  24. lolo et dudu, ces deux plantons de guitounes du blog, avec leurs têtes de gargouilles de latrines pleines de mouches jaunasses sur le nez, prennent du plaisir comme ils peuvent en compissant fraternellement sur Driout, qui, étrangement absent, ne peut répondre.
    Par Allah, même le mollah Omar en cette fin de ramadan n’aurait trouvé plus inhumain.

  25. Pierre, mon ami, mon frère, mon grand absent, sache que pour te défendre des deux méchants, je viens de signer le bon à tirer de mon ouvrage, photo en pied devant et derrière pour attirer le lecteur grâce à mon anatomie avantageuse, qui sera édité dans une petite collection que je ne connaissais pas, LA PLÉIADE.
    « DICTIONNAIRE AMOUREUX LGBT », par le fantôme de frisco, 1234 pages, 99USD.
    Ne me remercie pas.

    • Un mois à peine ton arrivée, tu te « plies » déjà aux coutumes locales qui font fait la très grande renommée de c’est ville. C’est bien.
      Chaton avec la moustache, vêtu de cuir, équipé d’une paire des santiags, une pointure au-dessus de la sienne, portées pieds nus enduits d’une épaisse couche de vaseline. Chaque pas, chaque mètre parcouru en balançant ses petites fesses, traînerait le son flasque de ses bottes et serait comme le signal sonore d’un nouveau « suivez-moi jeune homme ». Hurkhurkhurk !

      • Un mois à peine après ton arrivée, tu te « plies » déjà aux coutumes locales qui font la très grande renommée de cette ville. *

        (Plantée grandiose. Le look de chaton en persistance rétinienne, le bruit de ses bottes accueillis comme des acouphènes me jouent des tours…)

  26. Dorioute et roquet, moisissures élevées dans la même boîte de Petri, essaient, à tour de rôle, de nous faire le coup du bouillonnage de culture et se heurtent systématiquement à la paroi de verre.

    D’autant que ne pratiquant pas de spores, elles ont peu de chances d’en sortir.

  27. PARASITES (suite et clap de fin)

    Déçu par les imbécillités ombilicales trop souvent projetées dans cette salle obscure, salle d’attente de gare triste où ne passent jamais de trains, je ne mettrai plus les pieds dans ce temple du bon goût qu’est bda.

    dudu et quelques autres larves du blog sont devenus des parasites de trop petite dimension intellectuelle pour que je leur jette un regard compassionnel en leur marchant dessus avec mes écrase-merdes.
    Rien à voir avec les Kim, courtisans protégés par Beijing, de longue date.
    Adieu.

  28. « deux heures de plus dans notre vie de chiens… »

    Notre vie de chiens;variation sur le thème de notre « chienne de vie »;la mort,elle aussi, selon le Maestro, est une chienne.

    Un chien a ,indéniablement, une vie de chien; mais, s’il pouvait parler, dirait-il que c’est une chienne de vie ?

    Si les lions pouvaient parler,dit Wittgenstein, ils ne nous parelaraient que de trucs de lions et cela ne nous intéresserait pas,nous n’y comprendrions rien.

    • Wole Soyinka nous avait expliqué que le tigre ne perd pas son temps à disserter sur sa tigritude. Il bondit sur sa proie et la dévore.

      Simplement.

      Quand aux wittgensteiniens, ils parlent le wittgensteinien et cela ne nous intéresse que très moyennement. Nous avons mieux à faire.

  29. Un tilleul, une roi trois fois centenaire, a subi de sérieux outrages hier après-midi, les vents sont montés à 120 km/h. Il en avait pourtant vu d’autres, des tempêtes qui vous enivrent lorsque vous mettez le nez dehors ; vous rentrez titubant et essoufflé. La couronne éventrée, des branches importantes gisent au sol, j’ai les tripes à l’air. En Juin…

  30. Thiem aurait dit : « Mon tennis na rien prouvé »
    Djoko, lui, a affirmé : « Mon tennis s’est bien passé »
    Nadal, poupon, déballait déjà ses raquettes.
    Thiem en finale, il s’en fout. Il sait qu’il va gagner.

    PS:
    Oui, … trois, deux médiocres et un troisième moins.

      • Il faudrait créer un classement à t/p pour tous ces contrepets qui appartiennent manifestement à la même classe.

    • Pulsions de nord (suite)

      Le Vespéral produit un article sur les effets délétères de l’idéologie des « droits » dans les brumes septentrionales. On y parle de la Suède mais l’effet retard ne fait qu’en reculer un peu l’inéluctabilté ici. Bien entendu, une vigoureuse « action globale » par une prière collective y mettra bon ordre :

      « Le mal-être des enseignants suédois est tel qu’aujourd’hui 37 000 diplômés ont jeté l’éponge et changé de métiers. Une catastrophe dans un pays où manquent actuellement 65 000 professeurs diplômés et dont les besoins en recrutement sont estimés à 187 000 enseignants d’ici à 2031. »

      http://dl.free.fr/mncOps2Ih

      Enfin une vraie opportunité de travail pour tous les laissés pour mécompte de la société du Care (les curés pédophiles relativement instruits, notamment) même si on peut d’ores et déjà se lamenter qu’il n’y en aura pas assez.

      Haut les cœurs, les parents vont pleurer du sang.

  31. La plus vieille contrepèterie sur T/P :
    Marlène Schiappa aimait trop le tennis en pension.

    Par ailleurs, les joueurs et joueuses de tennis de Roland-Garros étaient auparavant habillés en blanc, et maintenant en noir, histoire de bien déprimer les témoins du spectacle.
    Idem pour les footeux, le bleu vire au bleu nuit.

  32. Le 7 juin 2019 à 9 h 44 min, Dugong a dit :

    « En physique, l’action à distance est décrite par des champs dont les équations de propagation sont toujours locales et dictent strictement le comportement des champs de proche en proche. C’est parce que cette propagation d’entités ubiquistes est strictement contrôlée par l’algèbre et la géométrie que même les plus positivistes des physiciens admettent l’action à distance ainsi décrite comme une réalité observable. »

    EN PHYSIQUE…,voilà qui est essentiel.

    Je suis tout à fait prêt à admettre, qu’avec un peu plus de culture scientifique, la notion de « local » telle que mentionnée dans le paragraphe ci-dessus me serait parfaitement intelligible.

    J’ai un peu regardé cette histoire d’éther,fiction très utile à laquelle Michelson croyait dur comme fer ( « propagation » d’ondes électro-magnétiques,d’accord, mais dans quel milieu ? etc.)

    Seulement voilà,il y a aussi eu ça:

    Le 28 mai 2019 à 12 h 09 min,Dugong a dit :
    » parler « d’action globale » est une escroquerie. »
    La notion d’escroquerie n’appartient pas à la science physique,n’est-ce pas ?

    J’ai une vague idée de ce que cet aphorisme pourrait signifier mais ce n’est pas la physique qui pourrait ici être d’un quelconque secours;j’aimerais des exemples historiques.

    « Si on confond les actions et leurs effets, on va vite dékhonner à plein tube… »

    Quelle déformation de mon propos!
    Quelle grossière tentaive d’escroquerie!

    J’ai demandé s’il ne conviendrait pas de distinguer les actions « locales » selon leurs « effets ».

    A vrai dire, au mot « action »,je préférerais le mot « acte » et il faudra bien en passer par une définition.

    Pisser dans un violon:acte local,à effet ( purement) local.

    Injecter du curare directement dans un coeur à l’aide d’une seringue:acte local à effet global.

    Interdire de rouler à plus de 80kmh sur TOUTES les départementales de France , acte LOCAL ou GLOBAL ?

  33. PENTECÔTE

    Confirmation : après le Baptême, elle marque pour les catholiques la maturité du croyant qui reçoit alors la plénitude de l’Esprit Saint avec sept dons particulièrement importants « la sagesse, l’intelligence, la science, la force, le conseil, la piété, la crainte »….

    Note de la Rédaction : on constate, au cours de l’histoire de Bd et de son actualité, de regrettables ruptures de stock, dans une distribution terriblement aléatoire liée à une mauvaise gestion du responsable en chef de la logistique.

  34. Pour recentrer un peu ces histoires de local/global, revenons un instant sur l’injonction qui nous est faite d’agir globalement sur l’intégralité de la planète pour échapper aux châtiments dantesques, conséquences du réchauffage climatoridien.

    Si, comme par magie, ces « actions globales » échouent, les grands prêtres qui les promeuvent diront qu’on ne les a pas écoutés assez tôt, qu’on n’en a pas fait assez et de façon trop locale, que des salopards ont obstructionné, etc. La technique de la défausse est bien connue.

    Au pilori (hic et nunc) !

  35. Puisque nous avons ici d’excellents physiciens, que disent-ils de cette étude (relayée par Sud-Radio) tendant à prouver que l’affaire Mamoudou Gassama (qui aurait escaladé un immeuble pour récupérer un enfant de trois ans qui avait fait une chute de deux étages et s’était agrippé à une rambarde inférieure) est pour le moins obscure :

    https://www.sudradio.fr/societe/revelations-sur-laffaire-mamoudou-gassama-les-scientifiques-prennent-la-parole

    Moi, je n’ai pas les compétences, mais je trouve ça cocasse…

    • 1- Le raisonnement du physicien américain est tout à fait correct.

      2- Il est du niveau d’un bon élève de terminale C dans le temps longtemps, comme disent les créoles…

      3- En revanche, la phrase en exergue de la page de sud radio « Un enfant qui chute d’un étage pèse 120Kgs selon les lois de Newton » est une ânerie de compétition.

      • J’allais oublier : on ne peut pas tout à fait exclure que le Créateur ait, dans un des grands moments de commisération qui le caractérise, « suspendu » la physique newtonienne pour lui substituer quelque chose de plus soft, de plus respectueux des nenfants-qui-tombent-des-balcons.

        Allez savoir…

        • Blablabla…

          Ce qui est amusant avec ce brave dudu, c’est qu’à la moindre secousse chiantifico-émotionnelle, il se croit obligé de s’exprimer sans réticences. Il est alors fréquent que ses convictions scientifiques profondes nous effraient et nous fassent rire simultanément.

  36. Commentaire qui sonne comme une petite provocation sans aucun intérêt.
    Vous gaspillez vos talents inutilement et sans aucun profit matériel, à ma connaissance, forcément partielle.

    Votre lectorat attend d’autres contributions comme un parallèle entre les films de vampires et les écrits du marquis de Sade, ou la légende de Barbe-bleue.

    • Ça ne vaudra jamais l’analyse couchée en noir et blanc du Maestro mais regardez Transpotting si vous ne connaissiez pas, vous y trouverez le parallèle.
      Et ce serait mal le connaître, lui, si doué, que de penser qu’il puisse agir sans aucune forme d’intérêt autre que pécuniaire. Je rejoindrais l’avis qu’il puisse se livrer à des tests, prendre la mesure de l’importance d’un éléments ou évaluer sa fiabilité, user de bdâ comme d’un outil de sondage à petite échelle, petite certes, mais c’est celle qui l’intéresse. Et il aurait tort de s’en priver.

  37. Pour les amateurs de trivial pursuit:
    Nom du premier soldat américain pendu pour viol,en France,après le débarquement:
    Clarence Whitfield
    Nom de la victime: Aniela Skrzyniarz
    Lieu du crime:Vierville Sur Mer
    Date du crime: 14 juin 1944
    Date de l’exécution:14 août 1944

  38. citation du jour:

    « La France est un fantastique lupanar habité par quarante million d’hédonistes qui passent leur temps à manger,boire,et faire l’amour; »

  39. Le 8 juin 2019 à 11 h 20 min,Jean Paul Brighelli a dit :

    « …Autant que je sache, les soldats allemands ne violaient personne — en France au moins. »

    Autant que je sache…

    Fabrice Virgili ,historien,semble en savoir un peu plus sur le sujet
    Les viols commis par l’armée allemande en France (1940-1944)
    Fabrice Virgili
    Dans Vingtième Siècle. Revue d’histoire 2016/2 (N° 130), pages 103 à 120

    https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2016-2-page-103.htm?contenu=resume

  40. Euh…Il me semble que le héros de « L’affaire Charles Dexter Ward » habite Providence (état du Rhode Island), comme Lovecraft lui-même. Le Maine c’est plutôt l’état où se déroulent de nombreuses histoires de Stephen King.

      • tué par LES Noirs, curieuse épitaphe;pourquoi cet article défini ?
        En effet,les GI qui ont violé sa femme et l’ont tué étaient noirs-comme 84% des soldats-violeurs condamnés et exécutés en France après le débarquement.

        • Quelle est la source de cette statistique ?
          Quelle était la proportion de noirs parmi les GI ?

          • J’ai écouté le doc :
            7’35 : « 84 % des exécutions capitales affectent des GI noirs et non gradés alors qu’ils ne représentent que 10 % des effectifs »

            Peut-être les violeurs blancs bénéficiaient-ils d’une plus grande clémence ?
            Je n’ose l’imaginer tant les États-Unis sont un grand pays des droits de l’homme.

            Le montage est habile 9’12 succession de nègres dévorant même les os de poulets avec un sourire carnassier, musique d’ambiance anxiogène, et voix off parlant des victimes qu’on a pris soin de montrer en photo.
            À part ça, pas d’a priori.

            Le pire c’est dans l’épisode 2 : le nombre de femmes violées a été beaucoup plus important en Allemagne qu’en France.
            À croire que les belles gosses normandes ne valaient pas les bavaroises.
            Pas flatteur …

  41. LES NOÂÂÂRS !

    (Si Pierre ne réagit toujours pas, il faudra peut-être appeler les secours).

  42. Certains se plaignent de la tenue vestimentaires des tennismans jugées trop sombres. Il n’y a aucun reproche à faire à Nadal ; un rien l’habille…

  43. Pour les amateurs de Trivial Pursuit

    Nom du Général américain qui prit la décision d’ouvrir un bordel pour GIs en Bretagne: Charles Gerhardt

    Date d’ouverture: 10 septembre 1944

    Nom du maquereau fourni par la police française pour organiser recrutement et fonctionnement: Morot.

    Lieu: Saint Renan

    Enseigne à l’entrée du bordel:“Blue and Gray Corral, Riding Lessons 100 Francs »
    Manège gris et bleu;leçons d’équitation 100 francs

    Nombre de prostituées employées à l’ouverture: 4

    Nombre de clients GIs le premier jour : 76

    Nombre moyen (on ne dispose pas de chiffres plus précis) de passes effectuées par chaque prostituée: 76/4= 19

    Durée totale de fonctionnement de l’établissement : 5 heures

    Cause de la fermeture:demande de l’aumônier

    source
    The Price of Discretion: Prostitution, Venereal Disease, and the American Military in France, 1944—1946
    MARY LOUISE ROBERTS

    The American Historical Review

    The American Historical Review
    Vol. 115, No. 4 (OCTOBER 2010), pp. 1002-1030 (29 pages)

    • le Général Di Cize ? encore un Corse que ça m’étonnerait pas ! ils sont partout …

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