Capture d’écran 2018-01-22 à 11.19.56Il y eut Polanski — et à en croire les féministes enragées, ce n’est pas fini : elles veulent toujours sa peau alors que la principale intéressée, Samantha Geimer, qui vient de signer d’ailleurs la pétition réclamant pour les femmes le droit d’être draguées, demande elle-même qu’on lui fiche la paix avec cette vieille histoire. Puis Woody Allen, qui aurait tripatouillé sa fille adoptive, Dylan, quand elle avait 7 ans (pas avant ? Vous êtes sûres, mesdames ?).
Dylan Allen a publié une lettre d’accusation il y a quatre ans, lors de la remise du Golden Globe Life Achievement Award à Woody Allen. Comme le remarque le journaliste Nicolas Kristof, les accusations contre le cinéaste remontent à 1993 — au moment où Woody Allen et Mia Farrow se séparaient avec une certaine acrimonie : elles ont été explorées par la justice américaine, qui est rarement complaisante (ne serait-ce qu’en fonction de la publicité qu’un procureur pourrait en tirer — voir DSK ou justement Polanski), et ladite justice n’a rien trouvé à poursuivre.
Rappelons que dans le droit des pays démocratiques, c’est à l’accusation de faire la preuve — et que les dires d’une gamine de sept ans manipulée par sa mère n’en constituent pas une. Oui — mais elle en a aujourd’hui plus de trente, elle doit bien savoir…
Pas même : diverses affaires arrivées en justice ont mis en évidence le phénomène des « souvenirs inventés », greffés dans la mémoire d’une personne fragile par un psy ambitieux ou un parent aigri. Y compris de faux souvenirs d’inceste. On peut de bonne foi raconter d’invraisemblables calembredaines. Les flics, qui savent que des innocents s’accusent parfois de meurtres qu’ils n’ont pas commis, prennent d’ailleurs ces accusations avec des pincettes — surtout des décennies après les faits.
« Oui, mais alors, comment distinguer de vraies horreurs de suspicions imaginaires ? Et de réels harcèlements devront-ils rester impunis ? »

Certaines féministes en arrivent aujourd’hui à suggérer que ce soit à l’accusé de faire la preuve qu’il n’est pas coupable. Excès de zèle, méconnaissance du Droit ? Pas même : leur objectif est bien de ramener l’homme dans la cage qu’il n’aurait jamais dû quitter. La castration ou la mort. « Mon dieu, délivrez-nous du mâle. Et tant qu’à faire, obligeons-les à devenir végans : peut-être avec le temps l’absorption quotidienne de jus de navet rendra-t-elle impossible les turgescences suspectes dont ils nous menacent… » Bref, pendons les hommes !
Ah mince, cela ne fera qu’accroître la fatale turgescence…pendu-en--rectionEffet collatéral inattendu, les hommes qui menacent vraiment l’intégrité des femmes — en les obligeant à s’habiller comme ci et à se comporter comme ça, en refusant de s’asseoir à côté d’elles à l’école, ou de prendre un volant qu’elles ont contaminé par le seul fait de l’avoir tenu —, ceux-là ne sont pas dans le collimateur des chiennes de garde et de mégarde.
Les cinéastes octogénaires, en revanche… Les mâles blancs dominateurs et sûrs d’eux… Les Occidentaux ex-colonialistes… Ah, tous ces Hercule de pacotille à qui nos modernes Omphales vont tirer l’oreille…47949743.parisaug05557Non seulement les castratrices de service, à force de se vouloir toutes victimes, passent désormais pour des demeurées, ce qui ne rend guère service aux femmes qu’elles croient protéger, mais elles défendent curieusement une idée de la vertu que l’on pensait enterrée depuis la mort de Tante Yvonne, qui sous De Gaulle surveillait la bienséance française — une censure préalable qui avait volé en éclats après 1968. Il y a bien d’autres chantiers que ceux de nos nouvelles Ligues de vertu : l’égalité des salaires, la fin des violences conjugales (dans tous les sens : 123 femmes sont mortes l’année dernière sous les coups de leurs compagnons, mais entre 25 et 30 hommes succombent chaque année aux sévices de leurs compagnes, ça fait 150 morts de trop), une politique d’incitation scolaire à oser toutes les carrières (même si ces dernières années les femmes ont envahi massivement le Droit et la Médecine — et les études vétérinaires — après avoir déferlé sur les secteurs de sciences humaines, au point que 80% des profs de Lettres et de Langues sont aujourd’hui des femmes), elles sont encore sous-représentées dans les carrières scientifiques, alors même qu’elles réussissent mieux que les garçons). Là, il y a du boulot.
Ou encore, en demandant l’interdiction d’une foultitude de sites pornographiques qui proposent de la femme une image stéréotypée, dégradante et surtout incitative à des harcèlements en série : je ne saurais trop vous recommander la série « Punished for stealing porn vidéo » (3 660 000 liens…), où des vigiles de supermarché violent des malheureuses suspectées d’avoir piqué de la marchandise, ou « Boss fucks secretary » (23 400 000 entrées…), qui n’a besoin d’aucun commentaire — deux scénarii d’une sophistication suprême.

Mais l’urgence ne réside pas dans la vengeance post-rupture d’épouses acariâtres — et Mia Farrow s’y connaît, dans le genre. Elle ne réside pas dans l’hypocrisie d’acteurs déclarant, après coup, qu’il leur a répugné de jouer pour Woody Allen, et que leur cachet ira à des organismes de protection des femmes battues : Thimotee Chalamet en Tartuffe, ça lui ira comme un gant. Elle ne réside pas dans la justification de promotions-canapé dont on tâche de se convaincre, a posteriori, qu’elles ont été extorquées — ni dans la dénonciation de propos un peu lestes ou carrément balourds dont on assure que 15 ans plus tard, on ne s’est toujours pas remise — un excellent prétexte pour faire parler de soi.

J’aime la marquise de Merteuil ou la Juliette de Sade — pas cette bande de tourterelles effarouchées qui crient au loup pour oublier que ce sont elles qui l’ont tiré par la queue. Qu’une foule d’hommes aient besoin de se faire remettre à leur place, je l’admets. Qu’un certain nombre aient eu des comportements criminels, j’en suis convaincu. Que des femmes s’en soient senties gênées, voire traumatisées, c’est certain. Mais que la simple qualité d’homme fasse de tous les parangons de virilité des suspects ordinaires, et qu’il faille leur donner la chasse, comme jadis Penthée fuyant les Ménades,penthee_menadesvoire les dépecer vivants, comme les mêmes l’expliquèrent un jour au malheureux Orphée,5249341229_e7e722d309_b voilà qui me donne à penser que cette civilisation court sur une pente fatale où les rapports homme / femme, à défaut d’être normalisés, seront psychiatrisés ou judiciarisés — et tout le monde y perdra. À commencer par le féminisme, complètement dévoyé — et ridiculisé — par les surenchères de quelques castratrices qui qui devraient se pencher davantage sur le sort des petites filles excisées de nos jours en France — 60 000 par an, à en croire les associations spécialisées.

Alors lâchez les baskets de Polanski, Allen ou Spacey — pour des faits qui en France seraient couverts, et au-delà, par la prescription la plus sévère — 20 ans pour un crime. Et cessez d’identifier chaque homme comme un violeur en puissance, si vous ne voulez pas que de mauvaises langues trouvent bientôt que cette obsession ressemble fort, au choix, à un désir ou à un dépit.

Jean-Paul Brighelli

222 commentaires

  1. Tout l’art est de savoir faire attendre la récompense !

    Il ne s’agit pas terrasser l’autre sexe, il faut le mettre sur les charbons ardents.

  2. Très bon et beau texte. Je le partage derechef sur FB !
    Ma psychanalyste rêvait que je lui dénonce un inceste pour pouvoir m’accuser ensuite d’affabulation et de fantasme. Comme rien ne venait, que je n’avais pas le moindre fait suspect ou fantasmatique à lui narrer, elle a fini par m’interroger brutalement sur mes éventuelles relations incestueuses avec mon père. J’ai été outrée par cette question, l’ai envoyée paître sèchement. Son commentaire : « Ah ! Voilà qui m’étonne de vous ! C’est pourtant très à la mode d’accuser son père ! « .

    Quinze après, je n’ai toujours pas compris …

    • Il ne s’agit pas de terrasser l’analyste…

      S’il y a « combat » entre l’analyste et l’analysant,l’analyste gagne toujours.

      • Il ne s’agit pas de terrasser l’analyste…
        Non juste d’analyser le transfert et le contre-transfert ; l’analyste a sa part

        Il me semble que les problèmes des souvenirs induits ne venaient pas de ce champ là (psychanalytique). Je peux me tromper mais il me semble bien qu’il s’agissait plus de profils de charlots/charlatans que d’analystes au sens strict (je sais, aussi, que pour certains tout analyste est un charlatan)

        Dans l’exemple cité dans le papier, on parle de divan (dans le titre de l’article) et d’humanothérapeute dans l’article.
        Encore un coup à générer des faux souvenirs à mon humble avis

        • La principale cause des souvenirs induits est le roman familial. Appuyé par des photos, quelquefois des films, assez souvent des vidéos, ce récit inscrit dans la mémoire de l’enfant des événements racontés par le père, la mère, le grand frère, la tante, … Bien entendu, ces événements n’ont pas été vécus de la même manière par les uns et les autres, chacun détient une parcelle de la vérité (voir La Vérité, de HG Clouzot, avec BB, Sami Frey, Paul Meurisse, Charles Vanel, …), et l’enfant devient le dépôt d’une synthèse de son cru qui restera à jamais SA vérité sur un événement qu’il a physiquement vécu mais dont sa jeune mémoire ne peut avoir gardé un souvenir personnel. Le souvenir induit est le plus souvent un souvenir construit.

          • Clorouk, je partage votre point de vue. Quant au souvenir « construit » (induit), encore faut-il qu’il y ait des traces (comme vous dites, récits, photos, vidéos etc..) sinon c’est du vent, à moins que son psy n’enfle la chose. J’ai vu il y a peu un film de Youtube: « Régression » avec une actrice très connue paraît-il, film qui dérape dans le satanisme après une accusation via un prêtre, d’un inceste paternel.La quasi totalité des commentaires ignore la question qui se pose, celle des « souvenirs induits » justement, doublés de l’hystérie collective et des soutiens claniques, par le fait d’un flic perfectionniste et d’un psychiâtre en mal de science. Le seul constat valable reste assurément comme le pointait R.Girard, le besoin d’un bouc émissaire, pour s’absoudre ou se châtier, celui de la fuite ou de l’attaque..

  3. « Mon père ne m’a même pas violé  » cri de cœur d’une enfant traumatisée à vie par l’indifférence sexuelle de ses parents.

    • Ah, mon pauvre Pierre ! Vous ne pouvez savoir comme c’est pénible de ne rien avoir de croustillant à raconter sur le divan.
      Je manque d’imagination, apparemment.

      • Ma petite chatte, dans une analyse bien conduite à ce qu’on dit, il y a l’écoutant sourd et le verbeux indigent. Je plains sincèrement le divan si ton analyste et toi n’étiez pas faits pour vous entendre.
        Mais aujourd’hui, c’est ton jour de chance, veinarde, je t’invite à te tourner vers moi ! Ma spécialité est le harcèlement psychanalytique. Accepterais-tu de t’allonger sur le divan moelleux de ma piaule(*) à ma résidence universitaire? J’ai tant de potes psys courant lacanien/courant freudien, et autres neuro-psychiatres, que je suis devenu, au fil des banquets, un spécialiste reconnu de l’arbitrage et de l’écoute du patient.

        (*)en période hivernale, j’assure même le chauffage organique gratuit…

  4. Je soupçonne d’ailleurs fortement l’avocate de ma mère, lors du divorce de mes parents, d’avoir tenté de trouver à mon père une telle faille et de s’être heurtée à un refus catégorique de ma mère qui a aussi refusé d’utiliser l’avortement clandestin d’une de ses filles, en Hollande, sous la conduite de son père.

    Ce mode d’accusation crade était déjà en vigueur dans les années 70, dans le cadre d’un divorce.

  5. Et ce pauvre Alain Devaquet mort pour rien – c’est pas lui qui avait bastonné à mort le petit Malik ?

    • Alain Devaquet n’avait bastonné personne, et si sa réforme était passée, je ne doute pas que l’enseignement supérieur se porterait mieux aujourd’hui.

      Incidemment j’ai eu la chance de l’avoir comme prof, et ce grand monsieur (dans tous les sens du terme) a été l’un des meilleurs, sinon le meilleur, professeur que j’aie jamais eu – faisant cours pour toute la classe et non pour les meilleurs, attentif aux élèves, clair, passionnant.

      • « le meilleur, professeur que j’aie jamais eu – faisant cours pour toute la classe et non pour les meilleurs, attentif aux élèves, clair, passionnant. »

        P…je me reconnais dans ce portrait.
        Sauf que dégun me le dit!
        Bien à vous,
        le rocher.

  6. Il me semble que les féministes ont raison. Pour lutter préventivement contre le harcèlement des femmes par les hommes, interdisons la naissance des garçons dès leur publication…Pour ce faire n’hésitons pas à jeter les bébés mâles, en gardant –écologiquement c’est mieux– l’eau du bain. Principe de précaution oblige.

    • Ah ben non ! On les castre et on les garde comme main d’œuvre pour les travaux pénibles ou dangereux.

  7. Hervé doigts de fée est de retour !

    Y en avait un peu marre de ces histoires de viol de nourrisson. On va violer les évidences et la vraisemblance. Nous avons une armée de spécialistes, Lormier, Dugong, abcmaths etc qui vont remettre la république des mensonges au cœur de l’Etat !

  8. Je me souviens maintenant ! C’est Pasqua qui avait fait boire un pastis de sa façon au petit Malik …

  9. En parlant d’inceste, j’aurais volontiers revisionné le film Tendre est la nuit, mais impossible le trouver en version sous-titrée et je ne maîtrise pas l’anglais.

      • si si. C’est bien mignon ! Mais j’ai pas du tout envie d’aller m’étendre sur le divan dans une résidence universitaire, le nez dans le lavabo et les pieds sur les plaques chauffantes. J’aspire à de plus grands espaces !

  10. « des vigiles de supermarché violent des malheureuses suspectées d’avoir piqué de la marchandise »
    …pfff, rien de grave ! Ayant été plusieurs fois violé par des premières communiantes redoublantes en série mais déterminées un dimanche ensoleillé de printemps, je puis vous dire que je partage les opinions de ceux qui disent : « En jouissance, tout est possible, tout est nécessaire ! rien n’est négligeable ! » Car Dieu, gérant de théocratie à 33,33% l’a voulu, par Aphrodite, par Cupidon, par Hercule, par Omphale, par Polanski…

  11. En parlant de sous-féminisation des filières scientifiques, je viens de réaliser que je n’ai eu que des femmes comme professeurs de physique-chimie, même en prépa. Des femmes agrégées qui avaient aux alentours de quarante ans, à l’époque (bac 1976).

  12. Les cinéastes n’ont pas le monopole de la parole publique ! Ni des images publiques … ils bénéficient depuis un demi-siècle d’une grande liberté pour tourner ce qu’ils veulent comme ils le veulent ; il y a forcément un retour du bâton ; la critique vient de tous les côtés … privés et publics !

    Aux temps du code Hayes il étaient obligés de marcher sur des œufs …

    • Comme disait Maître Yoda : Avec de grands pouvoirs arrivent de grandes responsabilités !

  13. Vous ne pouvez pas dire : Je suis un personnage public de 8h du matin à 4h de l’après midi et le reste de mon temps je fais ce que je veux à l’abri des regards … personne n’est fonctionnaire de la célébrité !

        • ça peut se faire, éventuellement, à coups de procès.
          Autre possibilité : être un personnage public qui ne passionne pas la ménagère avide de scoops et autres photos.
          Finckie, par exemple, n’est nullement harcelé par les paparazzis alors que vous ne pouvez nier qu’il est bel et bien personnage public. C’est un exemple parmi une multitude de gens qui, de façon similaire, sont des personnalités publiques indiscutables qui ne sont pas harcelés par les paparazzis et qui ont une vie privée parfaitement préservée.

          • Gérard Larcher ! Vous connaissez la vie privée de Larcher, vous ? Et ça fait une éternité qu’il est le Président du Sénat, ce qui n’est tout de même pas rien, dans ce pays.

          • Et bien non Dobo, il n’y a qu’à imaginer une idylle entre Finky et Gérard Larcher pour vous contredire.

          • J’imagine mal que l’on s’intéresse à la vie privée d’un président du Sénat, aussi mal que d’en avoir un qui ne soit pas un bon gros pépère tranquille.

  14. « les hommes qui menacent vraiment l’intégrité des femmes — en les obligeant à s’habiller comme ci et à se comporter comme ça, en refusant de s’asseoir à côté d’elles à l’école, ou de prendre un volant qu’elles ont contaminé par le seul fait de l’avoir tenu »

    Bien d’accord ! La levée de bouclier #BalanceTonPorc est du domaine du fait divers de confort, de l’agitation mineure, du féminisme le plus étroit. Pour la véritable défense de l’égalité homme-femme dans le monde, pour le respect dû à nos sœurs, on attend le réalisme de #BalanceTonDieu, i.e. que la contamination du monde par le religieux cesse et que la liberté née de la raison écrase enfin l’infâme, comme disait l’autre.

    A demain les bolos !

  15. Mon psychanalyste Lormier va peut-être pouvoir m’éclairer sur un fait surprenant. Tous les matins, pendant la chronique de Bernard Guetta, je me brosse les dents. Et là, quand je me brosse les dents, je pense à mes compagnons de BDA et je me dis qu’il faut que je leur raconte comment je me brosse les dents.

    Pourquoi donc ?

    • abcmaths vous suggérerait sans doute de remplacer « surprenant » par « étonnant ».

      Et d’ailleurs, cet étonnement est-il ravivé chaque matin ?

  16. Il existe une presse qu’on appelle la presse people qui est consacrée aux faits divers de célébrités.

    En Corée du Nord la presse people n’existe pas – on a les informations présentées par un type en uniforme. Le cinéma était d’ailleurs un hobby du papa de l’actuel dictateur en chef. Il avait fait construire des studios plus vastes que ceux d’Hollywood. Il n’y a pas de scandale sexuel en Corée du nord … du pain béni en quelque sorte !

  17. Vous vous souvenez certainement de la prodige roumaine de gymnastique Nadia Comaneci qui avait triomphé aux JO de Montréal en 1976 ? Le fils du conducator Ceausescu l’avait obligé à entretenir une liaison avec lui.

    • Je pense qu’il pourrait prendre le métro en toute tranquillité sans que personne ne le dévisage !

      Il existe un trombinoscope à l’Assemblée nationale pour que les huissiers puissent reconnaître les députés !

      • C’est quand même le deuxième personnage de l’état. Si Macron casse sa pipe, c’est lui qui assurera l’interim présidentiel. Si ce n’est pas un homme public, j’aimerai bien savoir qui l’est ?

  18. Par exemple Valéry Giscard d’Estaing est persuadé depuis mai 1981 que les Français pleurent tous les jours en le regrettant !
    Il est le seul de son avis … il fut célèbre, sa mort ne sera même pas un évènement, juste une nouvelle comme dirait Talleyrand !

    Que d’importants dans la vie se trouvent réduits à un petit tas de poussière dès qu’ils ont franchi la porte de l’éternité !

    Macron avait voulu honorer d’Ormesson aux Invalides ; il n’y avait en tout et pour tout que deux tondus et trois poulets pour suivre le cortège … même Laurent Ruquier aurait fait mieux !

  19. Pour être célèbre il faut susciter la passion mais la passion n’a qu’un temps.
    Une passion transcendante de type intellectuel ? C’est plutôt rare … je crois que le seul scientifique vivant mondialement célèbre c’est Stephen Hawking à cause de son handicap.
    Il existe des gourous qui exercent une aura, une domination spirituelle sur leur cercle d’initiés ; Jésus et Mahomet sont des gourous qui ont réussi à perpétuer la ferveur de leurs disciples à travers la mort !
    C’est étrange pour quelqu’un de rationnel. La promesse d’immortalité individuelle rejaillit sur la gloire posthume des fondateurs de sectes. Ils restent vivants pour les fidèles …

    • et je vous parie bien que Jésus, aussi bien que Mahomet, n’ont pas été harcelés par les paparazzis de leur époque, qui préféraient d’autres « célébrités » depuis longtemps tombés aux poubelles de l’histoire.

  20. Driout, vous êtes … je ne sais, d’ailleurs, quel qualificatif employer à votre égard.
    C’est quoi, cette passion pour les célébrités en papier, dont la célébrité n’est justement faite que de leur goût prononcé à se faire mitrailler par les photographes ? Ils sont tout mais ne sont rien. Et vous, vous êtes en extase devant eux.
    Quand on vous parle des vrais hommes ou femmes publics, vous ne les reconnaissez pas comme tels parce qu’ils ne font jamais la Une de Closer et que très rarement celle de Paris Match.
    Vous vous laissez émerveiller par de vulgaires paillettes !

  21. Et surtout, Driout, n’allez pas m’offrir un diamant ! Je suis sûre que vous le choisirez trop gros !

  22. Dobolino,

    Je vous assure qu’ici vous êtes le seule personne adoratrice du Grand Larcher ! Je m’avance peut être mais je suis persuadé que personne sur « Bonnet d’âne » ne rêve d’être au courant des faits et gestes et des intimes pensées du Grand Larcher !

    Ceci dit sur « Bonnet d’âne » vous êtes une grande vedette et personne ne vous volera la place ! Il y a les pro- et les anti-Dobo et ces deux clans se déchirent comme les Capulet et les Montaigus !

    • Ah ! Larcher est vétérinaire de formation, Driout ! Avant d’être homme politique, il tirait sur le veau pour l’extraire de la matrice maternelle. Ça crée des liens !

      • A la maison, nous lui donnons un petit nom affectueux. Nous l’appelons  » tripoux », au vu de son état d’engraissement.

    • Enfin Larcher emmerde Macron sur son projet de révision de la Constitution;c’est déjà ça.

      (Chez les vétérinaires il est très célèbre à cause des ses stupéfiantes cures d’amaigrissement pour animaux de la ferme.)

  23. Pour revenir sur le sujet de la prose brighelienne :
    Les Femen, icônes du féminisme, qui luttent à mains nues – et plus encore – contre l’oppression patriarcale et le joug phallocentré, vont être heureuses d’apprendre qu’elles sont défendues par un avocat incapable de domestiquer ses instincts de mâle dominateur.

    Selon une source proche du dossier, le 18 octobre 2017, Aude Klugman a porté plainte contre son mari au commissariat du 10e pour violences, plainte suivie d’une autre, déposée cette fois au commissariat du 19e.

    Décidément, Anne Hidalgo commence très mal l’année.

    Elle qui est vilipendée de partout pour avoir célébré le boucher de Cuba à la Mairie, n’avait pas besoin que son adjoint Klugman joue les charcutiers avec la Marie.

    source (un peu fumeuse) : https://www.dreuz.info/2018/01/03/quand-lavocat-des-femen-frappe-sa-femme/

  24. Pour en revenir au cinéma et à la liberté cinématographique je crois que chaque liberté de création a un coût ! Un coût humain s’entend … il arrive en effet que le cinéaste paie le prix fort mais il n’a qu’à s’en prendre à soi-même plutôt qu’aux autres. Il fallait être garagiste ou gangster peut être …

    P.S Le poète Baudelaire s’extasiait de la doctrine chrétienne de la réversibilité des peines – et des grâces.

  25. Eh bien, cher maître vous en avez mis du temps à réagir! Votre billet accuse quelques retards! Mais mieux vaut tard que jamais…
    PS: Il eut été surprenant de ne pas vous lire louer cette « bonne vieille Merteuil » …

    • Je ne suis pas collé à mon ordi ! Je bosse, moi ! Je ne me contente pas d’élever ma puissante famille !

      • Nous n’en doutons point cher maître, à chacun ses peines et son dur labeur…
        Il est dommage que ce billet fort bien tourné et qui s’avère délicat envers la gente féminine n’engendre pas un débat intelligent sur les bouleversements sociologiques que ce féminisme galopant va entraîner… A quand la censure de tous ces fleurons de la littérature dans lesquels l’image de la femme serait choquante aux yeux des féministes? Autant aller jusqu’au bout….

        PS: Quand les mecs réagiront-ils et se plaindront-ils d’être réduit à une image de « gros porcs » lubriques? A quand le masculinisme?

        • Un débat sur « un » féminisme relatif à l’ashtag a déjà eu lieu dans une chronique précédente…
          Mais rien ne vous empêche d’en proposer un sur votre vision du féminisme (ayant pour emblèmes Merteil et Juliette ?). Il y a matière à discuter, nous y participerons avec plaisir.

          • Difficile avec mes quelques 8 heures de décalage avec la France de vous répondre sans être en décalage avec tous les
            posts qui affluent entre-temps ici…
            Il n’est nullement question d’un débat ayant pour emblèmes Les héroïnes de Laclos et Sade, la littérature est riche de bien d’autres héroïnes …Je conspuais ce féminisme outrancier qui en voulant dénoncer l’image de la femme -objet sexuel ne fait que l’inscrire davantage dans cette caricature de pauvre petit être fragile et effarouché qu’il faut protéger par tous moyens des grands méchants loups! Je condamne le viol et le harcèlement mais nous avons les moyens de dire non et de frapper là où ça fait mal ! J’abhorre cette chasse aux sorciers! La promotion canapé dans le milieu du cinéma dont il est question ici n’est pas d’aujourd’hui , elle démontre le comportement minable de certains et surtout la FAIBLESSE de ces mecs qui se croient tout puissants cependant celles qui vont tout droit se jeter dans la gueule du loup y sont allées parfois en connaissance de cause puisque semble-t-il c’était « su » dans le milieu….Qu’on pende haut et court ces obsédés oui! Mais que les femmes aient le courage d’être des femmes et qu’elles réagissent en dépassant leur honte qu’elles brandissent comme un étendard pour justifier leur silence.Les dictats féministes extrémistes d’aujourd’hui font passer les femmes pour des « harpies hystériques » (là je reprend un terme « masculiniste ») Il est à craindre que les règlements de compte à Ok corral ne font que commencer… Ce 21 ème siècle se veut féminin , doit-il l’être au prix des mêmes bassesses dont certains (j’ai bien écrit CERTAINS)mâles nous font démonstration…
            Vous devez tous dormir , faites de beaux rêves …Ma matinée est déjà bien entamée et le travail m’attend…

  26. Cette hystérique (c’est le cas de le dire…) chasse à l’Homme risque, in fine, de profiter aux islamistes et à leur projet sociétal d’apartheid sexuel: puisque l’homme est un « porc » par nature, il convient donc de séparer strictement les sexes et d’ensevelir les femmes sous leur costume de Batman afin d’éviter tout dérapage lubrique.
    Et c’est ainsi qu’Allah est grand, comme l’écrivait Vialatte.

  27. Les Américains ont ,c’est bien connu,au moins dix ans d’avance sur nous.
    A l’Université George Washington,une femme, professeur de chimie,a perdu son emploi, à la suite d’une plainte pour harcèlement sexuel, déposée par un étudiant mâle, âgé de 19 ans (en 2016);bien qu’il ait été démontré que l’accusation était sans fondement,l’Université n’a pas réintégré le professeur-qui maintenent fait un procès à l’université.
    Est-ce qu’un jour Toufriquet va avoir le courage de parler ?

    https://www.washingtonpost.com/local/education/woman-files-suit-over-handling-of-george-washington-university-sexual-harassment-case/2018/01/04/b53d4fea-f175-11e7-b390-a36dc3fa2842_story.html?utm_term=.6e0efc7dde63

  28. La chute d’Icare,la part des anges,la phencyclidine,l’érection post-mortem,Alcofribas Nasier.

    L’image du pendu et de son ombre est l’oeuvre de Louis Icart (illustration de la vie de Pantagruel).

    L’érection post-mortem observée parfois chez les pendus (beaucoup de paramètres jouent) est souvent appelée « angel lust » (grosso modo:désir des anges-cette érection précéderait les retrouvailles avec les anges) .

    Changeant le  » l » en « d » on obtient « angel dust » (poussière d’ange)-nom familier de la phencyclidine, anesthésique (encore utilisé par les vétérinaires ?) qui a des propriétés hallucinogènes-d’où le détournement du produit.

    Quant à la chute d’Icare en voici une illustration par Elisabeth Cibot-artiste célébrée par le Maître dans son billet précédent;(nous lui devons aussi la sculpture Lo Truffaire).

    http://www.elisabethcibot.com/bulk-gallery/grands-formats/
    PS L’affiche du film est à vendre.

  29. Est-ce qu’on a jamais embêté les gangsters en leur reprochant d’être de gros porcs lubriques ? A-t-on jamais vu un mafieux manquer de femmes dociles qui doivent le respect à leur homme ?

    Faites l’école du gangstérisme plutôt que la Fémis !

  30. Il y a une formule célèbre qui dit : « Tout ce qui se passe à Las Vegas ne sort pas de Las Vegas » c’est à dire de Sin City. C’était pareil à Hollywood à son âge d’or.

    Le système des grands studios protégeait ses membres en étouffant les scandales et en propageant dans le public des vies parallèles – des biopic – qui n’étaient qu’une copie illusoire de la vraie vie des acteurs, en échange ils leur devaient fidélité et soumission aux termes de contrats léonins.
    Les acteurs-réalisateurs ont voulu s’affranchir … on ne joue pas les affranchis impunément !

  31. « Effet collatéral inattendu, les hommes qui menacent vraiment l’intégrité des femmes — en les obligeant à s’habiller comme ci et à se comporter comme ça, en refusant de s’asseoir à côté d’elles à l’école, ou de prendre un volant qu’elles ont contaminé par le seul fait de l’avoir tenu
    ceux-là ne sont pas dans le collimateur des chiennes de garde et de mégarde. »

    Pire, ces chiennes légitiment leur moeurs barbares de séparation des sexes!

  32. Un jour, en pensant à ma mère qui est peu expressive concernant les émotions, j’ai dit à une psy, pour répondre à sa question : elle est « impénétrable ».
    Alors elle m’a regardé d’un air entendu, et je me suis dit que je n’y reviendrais plus.
    D’ailleurs la moitié des psy que je connais, au moins, me paraît bien plus déséquilibré(e) que moi!

    Au passage je ne crois pas du tout à la théorie du Lapsus révélateur.

    • Lacan était un fumiste prétentieux. Sa contribution au progrès de l’humanité est rigoureusement nulle.

  33. Le 23 janvier 2018 à 11 h 01 min, elimal a dit :

    Nous n’en doutons point cher maître, à chacun ses peines et son dur labeur…
    Il est dommage que ce billet fort bien tourné et qui s’avère délicat envers la gente féminine n’engendre pas un débat intelligent sur les bouleversements sociologiques que ce féminisme galopant va entraîner… A quand la censure de tous ces fleurons de la littérature dans lesquels l’image de la femme serait choquante aux yeux des féministes? Autant aller jusqu’au bout….

    C’est au fond le même problème qu’avec les hommes indélicats et lourds et grossiers. Une poignée d’individus insupportables jettent l’opprobre sur tout un sexe et pourrissent la vie d’une majorité. Ce féminisme outrancier autant que ridicule va nous pourrir la vie à tous. Il me semble que certains pays en sont déjà dévoré (Québec, non ?). Le droit au congé paternité, excellente avancée, devient stupide quand il se transforme en obligation. et en plus, ça sera encore plus facile d’accuser les pères d’attouchements et autres turpitudes.

  34. Quelqu’un aura-t-il, comme je l’ai fait, innocemment cliqué sur ces liens du billet « qui n’ont besoin d’aucun commentaire » ? Pour être franc, j’ai été un peu déçu car je n’ai pas retrouvé ce grand souffle poétique de « In the Mood for Love » que j’aime tant dans l’univers de Wong Kar-Wai et auquel je m’attendais; celui où les deux amants se frôlent, se parlent à peine, prolongent un silence que ni l’un ni l’autre n’ose(nt ?) enfreindre par leurs hésitations intérieures si finement suggérées. J’ai quand même adoré dans une des scènes proposées ce regard masculin plein de promesses sur le chemisier légèrement et savamment échancré sur les accortes rondeurs de l’actrice dont j’ai oublié le nom…mais pas le reste.

  35. Ceci dit, les Québecoises ont vécu par le passé un tel enfer, du fait des curés plus encore que du patriarcat, qu’on peut concevoir leur violence.
    J’ai eu l’occasion d’écouter les témoignages de deux sœurs québecoises qui vont sur leurs soixante-dix ans à présent et leur vie d’adolescentes et de jeunes femmes a été écrasé par la puissante emprise du curé qui surveillait leurs moindres faits et gestes et réglait leur vie. Les parents se contentaient de lui obéir. Le vrai chef de famille était le prêtre de la paroisse et il n’y avait guère de différence avec ce que vivent actuellement les femmes musulmanes soumises à l’intégrisme.

    • Par la grâce du 1er ministre québécois, chantre du multiculturalisme version charia, les imams sont en train de remplacer avantageusement les prêtres. Pas sûr que ces dames y gagnent…

  36. Moot,

    Il y a quand même une exception célèbre : les ballets roses d’André Le Troquer ! D’accord il n’était pas président du Sénat juste de l’Assemblée nationale …

    Il paraît que le président Antoine Pinay avait eu une affaire de mœurs dans son bureau de maire de Saint-Chamond ; il aurait tripoté une mineure …

    • Les sénateurs représentent la terre, les députés représentent les citoyens.
      Je ne serais en outre pas étonné de trouver un reportage sur Larcher dans les archives de Paris-Match.

  37. Le 23 janvier 2018 à 13 h 38 min, dobolino a dit :
    « Le 23 janvier 2018 à 11 h 01 min, elimal a dit : »

    Dobo, tu fais dans l’intertextualité plagiaro-mimétique maintenant ? Intéressant. Un bon conseil : ce procédé de cuting novateur, fais-le breveter fissa : il est vachement post post-exotique, y va t’engendrer pas mal de followers et après tu le regretteras ! Tu sais qu’il n’y a plus que toi que je lis ici !?

  38. Tiens, petit Hervé, cultive-toi un peu:
    Le mouvement des femmes québecois : état des lieux
    parFrancine Descarries

    Professeur au Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal et directrice de l’Alliance de recherche IREF/Relais-Femmes (ARIR). Auteur de nombreuses publications touchant aux pratiques du mouvement féministe de même qu’à l’expérience et à la condition de la femme dans les sociétés hypermodernes, elle a codirigé, avec Christine Corbeil, Espaces et temps de la maternité (2002), de même que Ré-conciliation famille-travail : les enjeux de la recherche (1995).

    https://www.cairn.info/revue-cites-2005-3-page-143.htm

    • Merci, je vais regarder ça en fin d’après-midi quand j’aurais fini de bosser.
      Me cultiver, quelle idée ? En culture physique, tu découvriras chez moi un harmonieux compromis entre Schwarzenegger et Ouvrard, et en culture intellectuelle, ma conversation n’a rien à envier à celle d’Einstein interpellant Schrödinger sur une histoire de chaussettes trouées par des pics de Dirac.

  39. La vie exemplaire de Lana Turner (1922-1995) grande star de la MGM ; elle eut sept maris et fréquenta un nombre considérable d’hommes célèbres ; elle avait une liaison avec un gangster qui la menaçait et sa fille poignarda le méchant dans une apothéose sanglante digne d’une série gore !

    Les féministes québécoises en disent quoi ?

  40. Comment devenir une star en dix leçons – défier le bon goût et la moralité publique.

    Jean Harlow la blonde platine répond à une interview au bras d’Howard Hughes son mécène :

    Q : « Certaines critiques disent que vous n’êtes pas une véritable actrice. »
    JH : « Quand on plaît au public, on n’a pas besoin d’être une actrice. »
    Q : « Selon vous, pourquoi le public vous aime-t-il ? »
    JH : « Les hommes m’aiment parce que je ne porte pas de soutien-gorge. Les femmes m’aiment parce que je n’ai pas l’air d’une fille qui leur volera leurs maris. Enfin, pas pour longtemps. »
    Q : « En voleriez-vous un ? »
    JH : « Ne croyez-vous pas que ce serait voler quelque chose dans un magasin d’occasion ? »
    Q : « Miss Harlow, portez-vous un soutien-gorge aujourd’hui ? »
    JH : « Voila une question de myope ! »

  41. Je suis allé voir l’organigramme de la Fémis – il manque pas mal de choses dans ses cours !
    – Cours d’éthique individuelle
    – Cours de gestion de relation de l’image publique du réalisateur et de son équipe
    – Cours de féminisme bio-compatible et bio-équitable
    – Cours de gestion des minorités visibles
    etc ad libitum

    Le harcèlement visuel … c’est tout un art ! A condition de ne pas tomber dans les ornières que la morale du jour réprouve.

  42. Jusqu’où ne descendront-elles pas ?
    La réalisatrice Brigitte Sy devait présenter à un festival de films de femmes, à Pantin, le film qu’elle a tiré du (très beau) roman d’Albertine Sarrazin, l’Astragale. Mais elle a aussi signé la tribune dans le Monde revendiquant le droit d’être draguées — alors les organisatrices l’ont rayée de leur liste, alléguant qu’elle avait pris une position contraire à leurs « valeurs ».
    Pendez-les !

    https://mobile.lesinrocks.com/2018/01/19/cinema/les-femmes-et-pantin-un-film-deprogramme-parce-que-son-auteure-signe-la-tribune-des-100-femmes-111034500/

    • Les Inrocks qui participent à la curée antimecs…juste après avoir glorifié en une un type qui avait éclaté la tête de sa compagne à coups de poings…
      La tartufferie fait recette chez les bobos moralistes.

  43. Une petite seconde découvre ce matin le mot « dévote » à propos de Melle de Kerkabon  » elle était dévote et aimait le plaisir », me demande le sens du mot, je lui suggère de le donner elle-même. Et elle de me répondre : « C’est une femme qui donne tout à son mari ».
    Voilà de quoi panser les plaies de ces messieurs…

  44. Je connais quelques femmes qui se sont forcées à coucher avec moi pour obtenir des avantages professionnels. Elles n’étaient pas obligées mais bon, l’appât du gain, le plan de carrière et tout ça…
    Elles devraient témoigner et raconter ces expériences. Pour diversifier les points de vues.

    •  » se sont forcées à coucher avec moi « …

      Pensez-vous donc que c’était pénible pour elles ?

      Seriez-vous répugnant ?

      • J’ai cru comprendre que dans toutes ces histoires qui font récemment l’actualité et alimentent le site « balance ton porc » les femmes couchent contre leur volonté et sans en retirer aucun plaisir.

    • Je suis certaine que ça part d’un bon sentiment ! Repas gastro pour les petits Soudanais, avec soupe de truffe à la VGE

  45. Moi perso du coup j’ai conpri la révolution sexuele et maintenent je clac la porte dans la tronche des meufs pour les estourbir et en profiter genre calé, trankil.
    Ses salopes en herbe – j’ai reviser! n’attande que ça pour mouyer; je sais parce que j’ai testait!
    A de vrai vous aver rien conpri: les femeles elles aime les hommes, les vrai, ce qui les font attendre le paradigme.

  46. « J’aime la marquise de Merteuil ou la Juliette de Sade — pas cette bande de tourterelles effarouchées qui crient au loup pour oublier que ce sont elles qui l’ont tiré par la queue. »

    Quelle brillante saillie! Si j’ose dire…

  47. Regarder les images, lire le texte…

    Une fois encore, le Maître nous incite à nous instruire;je sais quelqu’une en ce lieu qui, déçue de lire encore un billet sur les errements de certaines « féministes » , pourrait,si elle voulait bien s’intéresser aux images, trouver ici une belle occasion de nous faire partager sa passion pour l’Italie et abandonner un ton sarcastique qui, certes, amuse mais n’enflamme pas comme ses enthousiasmes.

    Les ménades…je me souviens d’avoir vu jadis dans un musée de Naples une peinture romaine représentant une seule ménade;impression très vive,un fond vert…stupéfaction devant la qualité de l’oeuvre;impossible de la retrouver sur le site du musée archéologique,ni ailleurs…

    Celles qui aujourd’hui voudraient qu’on pende des cinéastes octogénaires sont-elles comparables aux ménades ?

    C’est Dionysos qui les rendit folles…pour se venger(et se débarrasser) de Penthée.

    Le plus horrible, dans cette affaire, est que la propre mère de Penthée participa au démembrement du malheureux-lequel avait imprudemment espionné les célébrations dionysiaques de ces dames ,déguisé en femme et caché dans un arbre.

    « …Dans un lentisque épais, par l’étroit orifice
    Du feuillage, Penthée observait tout cela.
    Antonoé le vit la première, et hurla,
    Bouleversant du pied l’apprêt du sacrifice.
    Le profane aussitôt s’enfuit épouvanté ;
    Mais les femmes, nouant leurs longues draperies,
    Bondissaient après lui, pareilles aux Furies,
    La chevelure éparse et l’oeil ensanglanté… »

    Leconte de Lisle

    • Certes, mais la mère de Penthée était « possédée » par Dionysos. Quand elle sort de son délire, elle est en proie à la stupeur. Les ménades modernes semblent avoir toute leur tête.
      Et donc, votre bacchante sur fond vert, elle était seule, seule, ou avec son satyre ? Donnez plus d’éléments. Je cherche dans mes souvenirs, mais il n’y a que le fond vert qui me dise quelque chose et ce n’est pas une ménade qui me vient à l’esprit mais des oiseaux ou des animaux, je ne sais plus. Et il se peut même que je ne l’aie jamais vue puisque nos bons Napolitains, courageux comme chacun sait, ferment régulièrement des salles. Une fois qu’ils sont arrivés à Capodimonte : un pisolino.

      • La ménade était absolument seule, j’en suis sûr;si je revoyais cette peinture,je suis certain que je la reconnaîtrais.

        Rien ne dit qu’elle n’ait pas été déplacée ou remisée dans quelque réserve.

        Donner plus d’éléments, je ne puis;j’ai le souvenir d’une impression très forte et de ce fond vert,c’est tout..

        La mémoire,c’est spécial.

        Il y a six ou sept ans, j’ai visité pour la deuxième fois de ma vie le théâtre d’Orange,qu j’avais vu enfant.

        Et bien une impression que j’avais eue à l’époque m’est revenue d’un seul coup.

        Chez les Anglais,ça se passe autrement:vous pouvez aller à la National Gallery à ving ans,à cinquante ans d’intervalle-votre Ruskin en main;les tableaux qu’il commente,vous les retrouverez exactement à la m^me place-là où lui-même les avait vus.

  48. Problème de physique récréative pour essevétiste confirmé: si vous regardez cet extrait du film (vers 1mn20s),vous constaterez (sauf erreur) que la longueur de corde « attribuée » à chaque condamné est la même.

    https://www.youtube.com/watch?v=rqS6CaouXwE

    Or,les bourreaux faisaient des calculs savants,en tenant compte évidemment de la masse des individus à traiter,et aussi de leur constitution (aspect du cou etc.) pour déterminer la bonne longueur de corde -afin que le choc au moment de l’arrêt brutal, brise les vertèbres et provoque une mort quasi-instantanée.
    Il est clair que tous les pendus du film n’ont pas la même corpulence.

    Le phénomène d’érection post-mortem se produisait généralement semble-t-il, lorsque la corde n’était pas assez longue et que se produisait une espèce d’étranglement/blocage des carotides.

    Le jeu du foulard- qui fort heureusement semble passé de mode- tient de ce principe.
    Les collégiens qui le pratiquaient n’avaient pas forcément regardé le film d’Oshima.

    • Les collégiens, non. Mais David Carradine (Kill Bill, entre autres) qui est mort ainsi (la dame a dû trop serrer), l’avait sans doute vu.
      Quant à la longueur des cordes, elle prouve juste que dans les films, malheureusement, on ne pend pas vraiment.

  49. Eh oui Elimal, vous avez raison.
    Le drame, c’est tous ces imbéciles dont la voix porte aujourd’hui, grâce à Internet, ou à la place laissée vacante. Le maillot de fooball a remplacé l’art oratoire. Ces propos revanchards sur Woody Allen me dégoûtent. Dans la liste nombreuse de ses films, il doit bien y en avoir au moins un ou deux qui ont plu à ces forcenés, mais ça ne compte pas ou plus, alors que nous devrions avoir une reconnaissance éternelle envers les écrivains ou les cinéastes qui nous transportent quelques heures dans le monde qui nous permet de supporter l’autre. J’ai revu hier un film de John Ford de 1939, « Sur la piste des Mohawcks », le personnage de l’adorable Claudette Colbert ferait s’étrangler tous ces pantins agités. Heureusement John Ford est déjà mort, et depuis longtemps, personne ne peut plus l’emmerder.
    J’ai mis les gens dont je parle au masculin, bien sûr, il y a des femmes dans le lot mais le masculin l’emporte, en grammaire bien faite, pour quelques jours encore.

  50. Pour la présidente(*) du FN, « le harcèlement de rue est en immense majorité le fait de ressortissants de l’immigration », qui « importent une culture de non-respect des femmes ». (AFP)

    Harceleurs français, mes frères, nous devons défendre notre drapeau ! A vos mentules …

    (*)incompétente notoire : une fille qui ne réussit même pas à tuer le père …pfff !

    • Et certains voudraient faire croire qu’elle va trucider Marianne notre république à tous à l’issue d’un crêpage de chignons en règle comme ça se passe entre filles …

      Avant que Marine Le Pen ne devienne reine de France beaucoup de Marie-Antoinette devront avaler leur chapeau.

  51. Je n’ose plus aller sur le site « qui n’a besoin d’aucun commentaire » depuis que je sens le souffle chaud du root de la fac sur ma nuque. Pas grave! Parler d’art cinématographique pour des cochonneries pareilles c’est commettre une erreur orthographique, tout ce monde-là de producteurs/souteneurs n’est pas près de nous faire un nouvel « Erotikon ».
    Hypocrisies à géométrie variable à propos des morales décalées dans le temps : une espèce d’impudeur mercantile sonde les muqueuses de toutes sortes à longueur de prises de vues alors dans le même temps il ne faut pas parler du trafic d’esclaves sexuelles pratiqué par de bons « voileurs » de femmes.
    Grand-écartement…

  52. A Davos tout le monde combat les privilèges – de sexe, de richesse, de race etc – quelle belle unanimité !
    Il n’y a que le privilège du service d’ordre de choisir les places des invités qui ne soit pas contesté …

  53. Comment cela le bal des hypocrites ? A Davos on glisse, on n’appuie pas sur les parquets cirés … au risque de les rayer !

    • C’était un bibliothécaire qui avait l’habitude de regarder par le petit trou de la serrure.

  54. Le célèbre redresseur de torts Yann Moix dit que les Afghans connaissent par cœur l’oeuvre de Victor Hugo ; je ne comprends pas, je croyais qu’ils chantaient à l’unisson le répertoire de Claude François dans leur baignoire ?

  55. Certains me diront qu’il n’est pas incompatible d’être un membre du fan-club de Cloclo et un adorateur du grand Totor ! La preuve par Yann Moix …

  56. Par exemple tous les Turcs connaissent la « Bérénice » de Racine à cause d’Antiochus le roi de Commagène. Cela ne se sait pas assez …

    • et, eux, n’ont pas oublié l’œuvre de P. Loti !

      Madonna = 153 000 000
      Marc Levy = 40 000 000
      Zorglub = 468 000
      Pierre Loti = 416 000
      (citations Google)

      Édifiant !

  57. La pastorale des faux gentils.

    Yann Moix et Renaud Camus sont arrivés à la même conclusion par des voies totalement opposées : Emmanuel Macron est pire qu’Adolf Hitler !

    D’après Moix et Attali il a passé un accord avec la reine d’Angleterre et là où l’on voit qu’il est beaucoup plus malin que les Nazis c’est qu’il persuade les migrants de prendre d’assaut les trains avant de les enfermer dedans le tunnel sous la Manche et de les gazer alors que les SS ces gros crétins bas du front forçaient les déportés à monter dans les trains avant de les ramener dans les camps polonais où on les gazait. Trop fort Macron !

    • A propos du centaure. Cela dépend, c’est peut-être un « toutfraispendu »qu’on a posé sur son cheval pour faire de la pub. Ou alors un « pazencorpendu » qui devant l’échafaud et la corde, réagit un peu vivement. Des historiens de l’art, en colloque, disserteraient à perte de vue sur les hypothèses possibles.

    • L’ascenseur social c’est presque aussi beau que l’ascenseur sexuel – je suis ému !

  58. Driout, j’aimerais que vous cessiez de harceler Dobo quand elle est de passage tard sur le blog. Je ne voudrais pas vous accuser de diluer la couleur de votre solitude sur la toile avec l’eau de vaisselle de Dobo mais c’est un constat algébrique que tout le monde a pu faire ici.
    Beaucoup de gens sont seuls à se tenir compagnie et vous devriez en faire autant, comme je le fais vis à vis de moi. Comme j’ai rapidement du mal à me supporter, il arrive que pour me fausser compagnie je picole comme un malade pour m’oublier, comme si ma mémoire , ma micro-mémoire de microcéphale avait besoin d’oubli supplémentaire. Comme ça je ne dérange personne, j’ai horreur de déranger et du dérangement. Prenez-en de la graine !

    • Tiens, j’aurais dû vous tenir compagnie, vu la nuit que j’ai passé ! M’enfin!
      Today is an other day !

      • Ça, faut pas me le dire deux fois ! Nous aurions lu les Mémoires de Casanova, aventurier qui s’embarrassait peu d’amour mais séducteur en solitude aux 6 coups garantis.

    • Hervé auriez-vous peur du bonheur par hasard ?

      Si vous frissonnez de terreur la nuit je suis là ne l’oubliez pas, j’ai un divan moelleux qui vous attend !

      • Fripon ! Nous pourrions lire Dom Juan et deviser sur sa solitude éperdue faute de Cupidon coopératif à ses côtés.

  59. Vanth, divinité étruque coiffée d’un serpent. Monsieur Lormier, êtes-vous sûr qu’il s’agissait d’une ménade ?

  60. Puisqu’il s’agit de pendre, où inscrire les traitres-candidats ?
    https://www.youtube.com/watch?v=kzpEyK2zmNo

    Soit Moix en est, soit il faut lui interdire de fumer la moquette du studio.

    JPB, serait-ce vous qui apprenez Hugo aux « calaisiens » ?
    Si tel est le cas, vous êtes d’une efficacité étonnante et devriez d’ailleurs prêcher dans les mosquées pour faire avancer la civilisation. Moix vous servira de garde du corps.

    • Moiqus n’est qu’une sangsue populiste. Son insignifiente présence ne mérite qu’un oubli très rapide après avoir tiré la chasse.

  61. Point de détail sans intérêt : pensez-vous vraiment qu’en français le pluriel de « scénario » soit « scénarii » ? N’est-il pas moins pédant d’écrire (et dire) « scénarios » ?

  62. Vous savez que Françoise Nyssen es qualités de ministre de la culture veut obliger par le truchement de Benjamin Stora les migrants à regarder, soupeser et apprécier la culture (laquelle ? la française qui n’existe pas selon les dires du président Macron).
    Je propose qu’on leur inflige un supplice chinois : regarder dans un ciné-club toutes portes closes l’œuvre complète de Woody Allen – cela prendra bien un bon week-end non stop (j’ai compté 52 films cela fait déjà au moins 75 heures de cinéma).
    Si après cela ils n’ont pas envie de foutre le feu au dit ciné-club et d’envahir l’Amérique d’Obama c’est à se pendre (je suppose en effet que Donald Trump ne regarde jamais les films de Woody Allen).

  63. Voyons !
    Il s’agit de la culture des écoles Steiner-Waldorf.
    Vous ne le saviez pas ?
    C’est étonnant venant de vous.

    C’est l’ère du magico-religieux souvenez vous de la campagne Christique d’ E.Macron.

  64. « Vous pourriez être ma mère » dit-il à la présidente déconfite.


    « Vous pourriez être mon grand-père » dit l’apprentie starlette au vieux cinéaste libidineux !

  65. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/01/25/97001-20180125FILWWW00115-un-directrice-et-une-enseignante-d-une-ecole-montessori-poursuivies-pour-violences-sur-des-eleves.php

    Avez-vous vu montessori? Non, je n’ai vu monter personne.
    A l’école du tout pour l’enfançon, les actions remédiatives ont été mal interprétées, confondant maltraitance et outils pédagogiques de l’approche concrète des rapports hiérarchiques, pas chic mais choc.
    Plus moyens de confier les petits trésors à l’institution scolaire.

  66. Je suis un vieux cheval de retour ! J’en étais resté au temps des « Male-Chauvinist-Pigs » et aux SCUM’s / Squadrons-to-Cut-UP-Men. Le temps ou les femmes brulaient leur
    soutien-gorges et ou le Pig en chef déclaré était Guy Burgess.

  67. Il paraît que la Culture-Nutella provoque des scènes d’émeutes dans les supermarchés !

    Je demande au parloir de Bonnet d’âne les mânes de Roland Barthes pour nous faire l’exégèse de ces scènes de fureur sociale. La libido-Nutella qu’est-ce donc ?

  68. J’ai quelques éléments de réponse : les huiles de Davos ont dit que la culture Suisse devait être mieux appréhendée par les foules ignares du sous-prolétariat européen et que les produits Nestlé comme la pâte à tartiner Nutella devait être mise à la portée de toutes les bourses afin de graisser les rapports sociaux dans des populations mixtes payées légèrement au-dessous du seuil de pauvreté.
    C’est très philosophique ! Mais on n’avait pas prévu la ruée sur le Nutella détaxé …

  69. Donald Trump est arrivé à Davos ce matin : la question qui est sur toutes les lèvres : va-t-il beurrer sa tartine avec du Nutella (à l’huile de palme) ?

  70. Au fond qu’est-ce qui compte pour Nestlé ? Que les migrants consomment des produits laitiers et chocolatés de la célèbre marque, pas qu’ils se montent la tête avec du Victor Hugo à haute dose et qu’ils se prennent pour « Le Robinson suisse » du pasteur Wyss ! Yann Moix a vraiment rien de rien dans la cervelle …

  71. Quand même, Actes Sud, ce n’est pas une maison d’édition débile et ésotérique, pleine de livres sur les petits lutins verts et le complot judéo-maçonnique.

  72. Je connais beaucoup d’anthroposophes. Ici, on a un gros nid. J’ai travaillé avec eux trente ans et plus. Mais je ne connais que deux bonnes femmes prosélytes et assez pénibles sur tout le lot. Tous les autres sont libres d’être anthroposophes et ne le sont en fait que fort occasionnellement, alors même qu’ils ont fait toute leur scolarité en école Waldorf.
    Je les trouve nettement moins endoctrinés et plus libres de penser à leur gré que les émules des Zadistes et autre Nuit Debout (coucouche panier le jour! ).
    Pour moi, ici, en Drôme, on ne peut qualifier les anthroposophes de « secte  » au vu de la liberté totale d’entrer et de partir dont disposent ceux qui y viennent.
    Ailleurs, je ne sais pas. Ici, ce n’est en rien une secte, même si, au début, nous étions réellement inquiets quand ils se sont implantés en masse sur notre commune.
    A Eourres, ils sont carrément cinglés, par moment, mais ne font pas d’adeptes car sont peu prosélytes. Barrés, mais calmes. Gros travailleurs.

    • Il est difficile de faire des généralités. J’ai eu en main des témoignages (d’ancien prof) qui étaient terrifiants. Dans une école Waldorf du Sud. Malheureusement pas assez étayés pour que j’en fasse quelque chose sans redouter des foudres judiciaires. Mais les photos prises étaient glaçantes.
      Nous n’avons pas besoin de Waldorf, Montessori, et tutti quanti. Nous avions un système scolaire très performant. Notre chute fait l’admiration des historiens de l’Educ du monde entier. J’en parlerai prochainement.

  73. Et c’est normal de s’inspirer de la pédagogie des écoles Waldorf. A quelques petites fantaisies près, elle est vraiment efficace et produit des êtres tout à fait complets et sains.
    Je me suis rendue à l’école de Sorgues deux fois, pour les journées Portes Ouvertes et c’est vraiment aussi accueillant qu’intéressant à découvrir, du jardin d’enfant au second cycle de l’enseignement secondaire.
    Ceux qui veulent ensuite passer le baccalauréat français n’ont à fournir que des efforts formalistes.

    • Excellent enseignement des langues vivantes et de la musique en comparaison de notre médiocrité désolante.

    • Non ! Pas tant que ça, non plus. Faut pas se mettre ainsi martel en tête. Et il faut se méfier des journalistes. Je ne sais si vous avez eu vent de l’affaire avec le chirurgien qui aurait prétendument abandonné un gant et cinq compresses dans sa patiente mais ce que racontent les journaux est absolument impossible à croire.

      • ça va faire comme pour Fillon. Grosse affaire puis dans deux ou trois ans, (vitesse moyenne d’une justice sérieuse et équitable), un non-lieu qui sera globalement tu.

        • On retient juste que les politiques sont des pourris et les profs des pourris. Et ça met tout le bon peuple en joie.

          • Oui et non. Je pense qu’il y a un vrai problème de fond, avec des gens qui ne font plus la différence entre leurs fantasmes et la réalité.
            On ne peut se permettre de franchir cette frontière lorsqu’on est enseignant ou médecin, éducateur et autres professions en contact avec les ados.

      • Euh…les « oublis » de compresses et autres ne sont pas si rares…genre (!) après une sigmoïdectomie, évacuation de filaments qq années plus tard…

        • Ah oui ! Les oublis de compresses, c’est la hantise de tout chirurgien. Mais c’est justement que le cas décrit relève du délire absolu car c’est totalement impossible d’expulser, avec contractions et par les voies génitales, compresses et gants, alors qu’on n’a plus d’uterus et que le moignon vaginal restant est soigneusement obturé par ligatures et sutures.
          Comment fait-on pour avoir des contractions d’un organe qui n’existe plus ?
          Ou alors, on a affaire à un chirurgien fou qui, une fois l’intervention terminée bourre un de ses gants et cinq compresses dans le vagin passablement monstrueux et caverneux de la patiente.

    • « La dernière fois que j’ai joui c’était à Auschwitz » ; je peux concourir si je me photographie avec ce genre de panneau ?

      Remember ! comme disait Charles avant de perdre la tête.

      • Quoi ?! Vous voulez vraiment nous faire croire qu’il y avait une backroom derrière les douches ?

  74. Je ne sais pas , jusqu’où ira l’ignominie de Causeur et de affidés ( comme ce journaleux ) . Quand il s’agit par exemple de Tariq Ramadan, alors que tout semble le disculper , il ne peut être que coupable et c’est forcément un sombre salaud, puisqu’il est musulman. Quant à ce bon vieux Woody , qui a certes beaucoup du talent , mais une libido gargantuesque , et que d’innombrables femmes , ne l’oublions pas l’on incriminé , multirécidiviste « spécialiste » de l’inceste et des dépassement en tout genre ( épousé une de ses filles, attouchement sur l’autre , femmes tripotées …)
    parce qu’il est casher , tout passe ! à côté de vous , en matière de fanatisme, les talibans sont des enfants de chœur !

    • Vous vous imaginez que je défends Woody Allen parce qu’il est juif — « casher » dans votre langage ? C’est ça, le fond de votre idée ???
      Quant à Frère Tariq, j’ai été l’un des premiers à dire que je demandais à voir, et que je réservais mon jugement — alors même que tout nous oppose. Dans l’un et l’autre cas, c’est à l’accusation de faire la preuve.
      Quant à « épousé une de ses filles », c’est un grand moment dans l’histoire de la désinformation.

    • En fait, Woody Allen est le représentant de la coalition judéo-maçonnique mandatée par les reptiliens sodomites (et bien entendu sionistes) pour dominer le monde.
      D’ailleurs, Dieudonné, Soral et Latrik Ramadan en attestent.

  75. Il existe des gens ouverts qui organisent des projections cinématographiques annoncées intelligemment :
    « Cette projection est en non mixité pour les personnes noires quel que soit le genre ».

  76. A l’Institut Picon-Bartabacs, la situation devient intenable pour moi. La faute à cette campagne de délation des mâles élevés en batterie, machos qui se frottent aux femelles et ne pensent qu’à ça toute la sainte journée, ainsi que Dieu l’a ordonné, voulu, et pratiqué lui-aussi au Paradis, enfin le Paradis tel que je l’imagine !
    Lorsque ces jours derniers, je parcourais majestueusement mon royaume académique à pas lents et mesurés, regard sournois mais pétillant de malice, sourire aux lèvres figé comme un député insoumis, j’entendais bien les rires goguenards qui fusaient dans mon dos. Pourquoi ? Quelque chose ne va pas, me disais-je…je n’en dormais plus.
    Interrogeant l’appariteur du couloir Charles-Henri Grillon du Foyer (ou Cigale de l’Âtre, je ne sais plus), celui-ci baisse la voix et me dit :
    – C’est que vous n’êtes pas dans le Registre, mon pauvre hervé.
    – Le Registre, quel Registre ?
    – Le Registre ! Le bréviaire des Harceleurs de poulettes aux belles dents, la Liste Noire de Paris7 !
    – Pas possible ?
    – Hélas, j’ai vérifié, vous n’y êtes pas !
    – Où est-il ce Registre ?
    – À l’Aumônerie, bien sûr !
    – J’y cours !
    J’y fonce, le cybercuré m’attend, prévenu par un portable certainement. Le numérique, c’est l’Enfer:
    – Et vous monsieur le Curé, vous y êtes ?
    – Evidemment que j’y suis sur la Liste ! Vous me prenez pour qui ?
    – Vous avez harcelé des drôlesses ?
    – Eh oui ! depuis trente ans, des veuves, des communiantes, des touristes, des maigres, des grosses, des jeunes, des vieilles, des naines, des chauves…
    – Et le Président de la Confrérie ?
    – Il y est. Tout le Conseil de notre département y est, sauf vous … !
    Tragique ! Je suis ridicule d’être le seul de notre corporation à n’y point figurer. Agir… Réagir, bon sang ! Ce soir je frotte, je harcèle, je pique, par Cupidon !

    De quoi j’ai l’air, moi ?!…

    • Clap, clap !
      Et pour citer une formule une formule historique en ces lieux : « Verrrrry funny ».

  77. Le Maître écrit,sous le tableau de Gleyre (rprésentant Penthée qui tente d’échapper aux ménades) ,à propos de l’image suivante:

    « voire les dépecer vivants, comme les mêmes l’expliquèrent un jour au malheureux Orphée »

    Mais s’agit-l d’Orphée ou bien encore de Penthée ?
    Voir par exemple:
    Roman fresco. Pentheus being torn by maenads. Northern wall of the triclinium in the House of Vettii. Pompeii, Italy.
    Fresque romaine.Penthée se faisant dépecer par des ménades. Mur nord du triclinium …Pompéi

    https://www.gettyimages.fr/detail/photo-d'actualit%C3%A9/roman-fresco-pentheus-being-torn-by-maenads-northern-photo-dactualit%C3%A9/590671531#roman-fresco-pentheus-being-torn-by-maenads-northern-wall-of-the-in-picture-id590671531

    A mon avis, le Maître a voulu nous inciter à nous documenter…en glissant cette indication eronée.

  78. Quittons-nous sur une bonne nouvelle ! J’ai passé le permis poids-lourds jusqu’à 45 tonnes. On pourra transporter les critiques artistiques de Lormier, direction la déchetterie.

  79. Vive le silence ! Michel Onfray sait en parler. Et il en parle très bien, avec la plus grande honnêteté, dans le sens le plus fort de ce mot, de là-bas, de la Trappe. Paradoxe ? Non, bien sûr, c’est la grâce donnée à certains. La grâce ou l’intelligence, comme on veut. Pour les autres, tous les autres, se taire ou être très bon, pour faire oublier leur connerie. « Bon », dans le sens de bonté.

  80.  
    « […] au point que 80% des profs de Lettres et de Langues sont aujourd’hui des femmes »
     
    Mais je crois savoir qu’il n’y a pas (ou peu) de femmes chez les éboueurs. Un vrai scandale. Que font les féministes ?
     

  81.  
    « Le 28 janvier 2018 à 10 h 58 min, Ricoxy a dit : … »
     
    Sur quel fuseau horaire est ce blogue ? Il était 9 h 58 (et non 10 h 58) quand j’ai rédigé le message.
     

  82.  » tatata ta ta » Ah ! la musique de Dominic Frontiere du formidable western qui, bien que sorti en 1968 ne brille pas par son progressisme; tant le stéréotype genré dans le rôle attribué à chaque sexe y est encore trop prégnant. Maman n’étant bonne qu’à attendre papa qui cavale après des bandits dans tout l’Oklahoma et au retour soigne ses petits bobos pendant qu’il fout les cale-pieds tout en savourant une bonne pipe lors d’un pique-nique orageux…
    Quoi que, parmi les condamnés à être pendus, l’un l’est pour avoir violenté une femme, comme quoi les ignominies faites au beau sexe semble avoir toujours été combattues par les hommes !

    • Hang ‘Em High — l’un des derniers joués par Eastwood sans qu’il signe la mise en scène.

    • Oui, je sais que Moses pense que sa sœur est à la masse, comme on dit. C’est d’ailleurs à partir de son témoignage que la Justice a conclu qu’il n’y avait pas de quoi retenir des charges contre Allen.

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