1123703-prodlibe-philip-rtohAlors Philip Roth, l’homme qui ne souriait jamais sauf en se cachant, est mort. Et il n’ira pas au Paradis, ni dans les Limbes, ni nulle part ailleurs. C’était un incroyant notoire — il était même, expliqua-t-il un jour, anti-religieux : « Je trouve les religieux immondes. Je hais les mensonges de la religion. Ce n’est rien qu’un immense mensonge. » Cela me rappelle l’imprécation finale de Maurice de Nassau, prince d’Orange, qui sur son lit de mort en 1625 ne trouva rien d’autre à dire, au curé arrivé en urgence, que « Je crois que deux et deux font quatre » — une réplique que Molière mit plus tard dans la bouche de Dom Juan. Roth a enfoncé le clou : « Rien de névrotique dans mon opinion. Elle se fonde sur l’abominable histoire de la religion — je ne veux même pas en parler. Rien d’intéressant à parler de moutons sous le joli nom de « croyants ». Quand j’écris, je suis seul. Plein de crainte, de solitude et d’anxiété — et je n’ai nul besoin de religion pour me sauver. »
Rita Braver, intervieweuse de CBS, avait beau insister (« Mais vous n’avez pas le sentiment qu’il y a un Dieu parmi nous ? Vous pensez à ce que diront les gens en vous entendant faire profession d’athéisme ? » — aux Etats-Unis, c’est par votre foi, ou l’absence d’icelle, que l’on vous somme de vous définir), Roth (que l’on devine poliment exaspéré) avait insisté aussi : « Quand le monde entier cessera de croire en Dieu, ce sera un chouette endroit pour vivre… »

Le parallèle avec Dom Juan n’est pas vain. Roth était un séducteur — comme Albert Cohen au fond : du charme, du talent, et ce « mépris d’avance » qui peut rendre le séducteur haïssable, une fois qu’il a déjà séduit. Parlez-en à Claire Bloom, avec qui il vécut plusieurs années, et dont il ne supportait pas la fille, qui était, à son avis, une imbécile. Nous en avons assez autour de nous, autant s’épargner d’en avoir près de nous.
Roth et les femmes, donc. Les Juifs qui l’ont presque systématiquement condamné, livre après livre, expliquant même que son œuvre était ce qu’il y avait de plus antisémite après les Protocoles des Sages de Sion (si ! Il y en a qui n’ont pas peur de dire des énormités), se sont focalisés sur ses héros masculins, tous soupçonnés d’être des reflets ou des hypostases de l’auteur (dans le grand fourre-tout médiatique, il n’y a plus personne apparemment qui comprenne qu’auteur, narrateur et héros sont des entités distinctes, même quand le héros s’appelle Philip Roth, comme dans The Plot against America ou Operation Shylock). Neil Klugman dans Goodbye Colombus, Alexander Portnoy dans Portnoy’s complaint (qui pourrait postuler au Guinness Book dans la catégorie « scènes de masturbation »), Nathan Zuckerman ou David Kepesh, qui reviendront chacun dans trois romans — et j’en passe. Tous des « alter ego » de l’auteur, dit le critique pressé. « Tous antisémites ! », affirme l’hassidique new-yorkais. Alors que Roth se souciait surtout de peindre l’Amérique… Stendhal déjà ironisait sur les imbéciles qui accusent le miroir…
On s’en fiche. L’avis des imbéciles, hein… « Les sots sont ici-bas pour nos menus plaisirs », comme dit l’autre.

Moi, ce qui m’a toujours motivé chez Roth, ce sont ses femmes. Il avait le chic avec les nanas. Goodbye Colombus, c’est Brenda Patimkin ; Portnoy, c’est Mary Jane Reid, dite « The Monkey » ; The Human Stain, c’est Faunia Farley ; The Dying animal, c’est Consuelo Castillo ; The Humbling, c’est Pegeen Mike Stapleford…
Enfin, si je suis absolument objectif, c’est plutôt, dans l’ordre, Ali MacGraw, que l’on reverrait dans Love Story et surtout dans The Getaway,Style-in-film-Ali-MacGraw-in-The-Getaway-2-e1425382830589 c’est Karen Black,1348682890_3 c’est Nicole Kidman,Nicole Kidman - The Human Stain - 2_1 ou Penelope Cruz,Penelope-Cruz-topless-In-Elegy-www.ohfree.net-001 ou Greta Gerwig…the-humbling-al-pacino-greta-gerwig-e1412885790302-695x392 Les adaptations de Roth au cinéma ont permis à quelques réalisateurs plus ou moins inspirés de mettre en scène les relations entre des vieux mâles blancs, comme dirait Emmanuel Macron, et des créatures jeunes et excitantes.
Que Roth lui-même ait été porté sur les jeunes femmes n’est pas même évident. Claire Bloom avec laquelle il a quand même vécu une bonne dizaine d’années avait deux ans de plus que lui.claire-bloom-0-5-tits-pic-uniq-edheatonphoto.com Mais il a merveilleusement su analyser (non, il n’y a pas de jeu de mots scabreusement lacanien dans ce verbe !) les relations entre des mâles alpha glissant doucement vers la nuit et ces merveilleuses créatures à l’aube de leurs pouvoirs. La Tache, de Robert Benton (2003) voit s’affronter et s’aimer Anthony Hopkins et Nicole Kidman (trente ans d’écart — petits joueurs). Elegy, le très beau film d’Isabel Coixet sorti furtivement en 2008, oppose le chauve le plus séduisant de la planète cinéma, Ben Kingsley, à l’espagnole la plus torride, Penelope Cruz — entre eux, 31 ans d’écart. The Humbling (Barry Levinson, 2014), c’est Al Pacino et Greta Gerwig (43 ans d’écart — et pour corser le rapport, l’héroïne est lesbienne).
Amours intenses et mortelles — oui, et alors ?
« Mon » Philip Roth à moi est là, tant il est vrai que l’amour de la littérature fonctionne au sentiment artistique, certes, mais aussi au « concernement », pour reprendre un mot de Starobinski.
Le concernement est au-delà de la mimesis ordinaire : ce n’est plus seulement au personnage que l’on s’identifie, mais à toute une série de réflexions, de répliques, de détails fonctionnant sur le mode du « déjà vu », cette sensation inexplicable qui nous remplit en même temps de bonheur et d’angoisse (et après l’admiration devant une intrigue ou une phrase bien construite, ce sont ces effets de mémoire involontaire que je privilégie dans mes lectures — comme nous tous d’ailleurs). Roth parle moins à ma libido qu’à mes souvenirs. Le lire, c’est rencontrer un très belle femme pour la première fois de votre vie, et l’entendre vous dire : « C’est vous ? » C’est retrouver celle que l’on ne connaissait pas encore — la retrouver comme si on l’avait toujours connue. C’est vaincre la mort qui vient le temps d’une lecture. Et sans doute Roth a-t-il lui-même conjuré longtemps le spectre. Quand il a renoncé à écrire, il y a 6 ans, et qu’il a renoncé aussi à toute apparition médiatique, deux ans plus tard, nous avons su qu’il se sentait enfin prêt à disparaître, et qu’il n’avait plus de fantôme à glisser entre les mots pour conjurer la fin.

Jean-Paul Brighelli

PS. Alain Finkielkraut disait dimanche dernier de bien belles choses sur la disparition de son ami Philip Roth, dans l’émission d’Elisabeth Levy, l’Esprit de l’escalier. Je vous y renvoie.

197 commentaires

  1. « Le concernement est au-delà de la mimesis ordinaire … ce sont ces effets de mémoire involontaire que je privilégie dans mes lectures  »

    « Le concernement « : autre nom de la coalescence chiasmatique ?

    « ce sont ces effets de mémoire involontaire que je privilégie dans mes lectures  »
    Le Maître:auteur-lecteur,combinaison fort rare.

  2. A propos des belles images:

    De quoi sont les nibards ?

    Ils sont l’objet d’une admiration constante de la part du fantassin.

  3. Plaisant dialogue entre Julia Roberts et Hugh Grant dans « Notting Hill » (coup de foudre à Notting Hill);impossible de dénicher l’extrait vidéo:

    Anna Scott : What is it about men and nudity? Particularly breasts? How can you be so interested in them?
    William : Well…
    Anna Scott : But, but, seriously: they’re just breasts. Every second person in the world has them.

    William : Oh, more than that, when you think about it: you know, Meat Loaf has a very nice pair.

    Anna Scott : [laughs] But they’re… they’re odd looking, they’re for milk, your mother has them, you’ve seen a thousand of them… What’s all the fuss about?

    William : Actually, I can’t think of what it is, really. Let me just have a quick look…

    [peeks under blanket]

    William : No, no, beats me. »

    « Comment se fait-il que vous vous intéressiez autant aux seins ?… Dans le monde,une personne sur deux en a…Ils ont une forme bizarre… C’est fait pour donner du lait… »

  4. Tous les jours je sauve Lormier de la noyade dans les seins féminins et je ne suis pourtant jamais reçu par le président de la république ! Ma bravoure mériterait quand même quelques égards républicains …

    Lormier c’est notre enfant !

    • A croire que (*) …

      Il étrange de penser que la passion pour les seins est en général celle des êtres en bas âge ou tout au contraire en fin de course.

      (*) bis

        • En toutes choses il faut de la mesure. Les seins doivent être proportionnés.
          Le reste aussi. Des étudiants, contaminés par les images pornographiques, me disaient récemment que le David de Michel-Ange avait une petite quéquette.
          Heu… Proportionnée, c’est tout. Si l’on imagine la statue avec une biroute qui lui arrive à mi-cuisse, j’ai peur que l’effet global soit gâché. Les hardeurs sont hideux, quand on les regarde froidement. Essayez donc Shorty, par exemple.

        • handjob:caresses à visée éjaculatoire,effectuées avec la main

          footjob: idem avec le pied

          blowjob: fellation (to blow:souffler)

          boobjob:chirurgie plastique des seins (boob:nibard)

          Combiner les signes est périlleux.

          • bin on s’ennuie pas sur les Blogues de profs ! dire qu’y en a des, pour dire plein de vilainetés et de méchancetises sur les carabins et autres pauvres ingénieurs, qui seraient, à cause de leurs études,rien que des obsédés de satyres libidineux de pervers ! 😉

      • N’allant que très rarement au cinéma,je n’ai pas vu « Elegy » d’où provient l’image de Penelope Cruz,seins nus .

        En deux clics,j’ai trouvé l’extrait sur …Peaurn Heube (!); voici deux répliques:

        « Do you love them ? (Tu les aimes [mes seins] ?

        I worship them. je leur voue un culte . (to worship:adorer,comme on adore Dieu;sur les plans de villes:les lieux de culte sont désignés par: »places of worship ». »

        Je pense que l’homme qui n’aime plus les seins n’aime plus la vie.

  5. J’escalade le blog « Bonnet d’âne » quotidiennement, je fais des pieds et des mains au péril de ma conscience jusqu’à des hauteurs himalayennes, jusqu’aux non-sens dugongiens, jusqu’au péripéties de la glose de Lormier et des autres et jamais – ô jamais – le moindre mot de remerciement !

    C’est à vous dégoûter de l’héroïsme !

  6. L’Afrique nous envoie ses hommes-singes ; si nous étions des bananes il y a longtemps qu’ils nous auraient croqué …

  7. Incroyant, athée, anticlérical et anti-religieux, libre-penseur en un mot: Roth était donc non seulement lucide mais aussi véritablement humaniste et tolérant, malgré ses personnages perturbés et perturbants.
    Il nous faudrait davantage de penseurs de cette trempe en France, à l’heure où la plus grande partie de l’intelligentsia artistique, journalistique, politique et médiatique se vautre paresseusement dans la doxa islamo-gauchiste et bêle de contentement devant les bigots salafistes.

    • « tolérant »

      Permettez-moi d’exprimer ma défiance à l’égard de ce mot; celui qui tolère,c’est celui qui a le pouvoir,qui pratique la religion officielle,mais veut bien, dans sa grande bonté , que certains aient une foi différente (il tolère peut-être le bouddhisme,mais pas le judaïsme ,par exemple…).

      Bref qui dit tolérance dit dissymétrie,inégalité.

      • Ma foi (si je puis dire…), je préfère la tolérance à l’intolérance… Parce que là, l’inégalité, c’est la base.
        Et puis nous tolérons les autres tous les jours — nous n’avons jamais pensé qu’ils étaient nos égaux. La « République des Egaux » de Babeuf, en 1797, ça s’est mal terminé (pour lui et pour Augustin Darthé) parce que c’était dangereusement utopique.

        • Qui décide de ce qui est toléré ?

          « …the alternative to the established semi-democratic process is not a dictatorship or elite, no matter how intellectual and intelligent, but the struggle for a real democracy. Part of this struggle is the fight against an ideology of tolerance which, in reality, favors and fortifies the conservation of the status quo of inequality and discrimination. »

          Repressive Tolerance
          by Herbert Marcuse
          1965

        • « la tolérance, il y a des maisons pour ça ! » Georges Clemenceau
          évidemment ça date un peu, dommage … 😉

      • Je voulais juste signifier que le libre-penseur, par nature non inféodé à un dogme religieux (donc exempt de superstition), est forcément plus tolérant que le bigot.

          • « Tout ce que je dis c’est que je pense qu’il est franchement improbable qu’il y ait quoi que ce soit qui ressemble à une volonté cosmique centrale, à un monde spirituel ou à un être éternel. Il s’agit là des idées les plus absurdes et les plus injustifiées que l’on puisse avoir à propos de l’univers et je ne suis pas assez pinailleur pour prétendre que je ne les vois pas comme autre chose que de fieffées idioties. » Lovecraft

  8. – Tu as vu mes seins ?
    – Non, je n’ai rien vu !
    – Tu as vu mes fesses ?
    – Non, rien du tout, j’ai tout inventé.
    – Alors pourquoi veux-tu les toucher ?

    P.P.C Marguerite Duras du Lormier.

    • « Marguerite Duras n’a pas écrit que des conneries ! elle en a filmé aussi ! » Pierre Desproges

  9. Honorable nécro, cher JPB… qui réactualise quelques étapes d’un lecteur admiratif de Roth, ben oui ! Je voudrais juste rappeler un beau chassé-croisé uchronie/dystopie entre « Le Complot contre l’Amérique » et « Le Maitre du Haut Château » (of course, peu probable que PR ait connu PKD). Cette chance qu’il me reste d’avoir encore à découvrir Nemesis et le Théâtre du Sabbath. En mon firmament : Patrimoine et La contrevie… En mon enfer : Exit le fantôme ; Indignation ; Le rabaissement.
    Grâces lui soient rendues d’avoir eu ses très hauts et ses petits bas.
    Je donne tout de même un lien:
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2018/05/23/philip-roth-en-cinq-livres-incontournables_5303368_3246.html
    On voit que le journal le monde libre n’a pas fait un grand effort pour sa nécro. Cela ressemble à un goût de Roth en cinq condensés publicitaires, mais c’est un début pour ceux qui n’ont rien lu de PR. Je suis toutefois surpris que dans la petite liste des œuvres à lire « absolument », ne figure pas « Patrimoine ». Dans ce récit concret, demi-teinte, sensible, simple, Roth raconte la fin de son père atteint d’une tumeur au cerveau. Il le réussit avec sobriété, empathie, une délicatesse dans une parfaite prose simple. Ajoutez de fragiles notes de tendresse, et, pour une fois, un humour léger , jamais sollicité qui ponctue certaines scènes… Un petit chef- d’œuvre d’humanité.
    Pas le temps d’en dire plus aujourd’hui…
    A+.

  10. Et sur le même sujet, ce matin, interviewé sur France 24, ET EN DIRECT, le frère du héros, qui parle mieux français que lui, a ingénument déclaré que si les Maliens migrent plus volontiers en France qu’ailleurs, c’est parce qu’on y est soigné gratis dès l’arrivée, papiers ou pas !… »
    Il y en a qui vont se faire virer, sur France 24 !… Laissez dire ce que tout le monde sait…

  11. Comme Dudu a mis les bouts on ne sait où, je m’intronise temporairement maîtresse d’école de BdÂ: j’vas compter les points en départageant les internautes dans leurs réactions à ce billet, vu que j’ai rien d’autre à faire à cause de la grève : au piquet (-) ceux qui n’aiment pas Roth, des fraises tagada (+) pour les autres.
    C’est dit !

  12. Nous pourrions parler de cette constante, terrible comme une punition des vanités, qu’en littérature on peut tout dire et aussi, souvent, n’importe quoi. A toutes les sauces, chacun son époque, sa grande re-lecture. Mais comme les affidés du monologue à long terme s’ébrouent le matin de leurs coquetteries de la nuit et que je sens que le coeur n’y est pas, j’vas vous en raconter une bien bonne que mon ami neuro-psychiatre de l’Institut Picon-Bartabacs m’a raconté, une que Roth aurait appréciée:

    C’est deux Lacaniens qui se croisent dans un couloir de la clinique. Le premier hésite : saluer l’autre, ne pas le saluer ? Il se lance :
    « Bonjour ! »
    L’autre hésite un instant puis se lance à son tour et répond :
    « Bonjour !»

    Chacun poursuit son chemin.

    Le premier pense :
    « Je me demande si je n’en ai pas trop dit ?»
    et le second :
    « Qu’est-ce qu’il a voulu dire par là ? »

    Allez bonne journée à toussent !

  13. C’est drôle, j’avions recopié un passage de « La Tache » qui ne s’est pas édité. Pas grave !
    Roth le New-Yorkais y parlait de vaches qu’il a vraiment observées, vu comment il les décrit. Si précisément que je me demandais: combien de nous en sont capables ? Il nous dit de ne pas les imaginer dans la jouissance absolue « béatement exempte de toute spiritualité », cela est parfaitement iconoclaste, tout comme comparer leur existence à la vie de certaines femmes, en donnant la primauté aux bêtes. Franchement, y’a de quoi rester le cul par terre en lisant ça. Et ne plus jamais regarder une étable du même oeil…et se refuser à manger ces adorables bêtes.
    Bon, j’espère que ce msg va passer….

  14. Eh, JPB, je viens d’envoyer une tartine de coms qui disparaissent aussitôt postés.

  15. L’homme blanc qui singeait le mal.

    C’est admirable ! Les choses en sont arrivées à un point tel que l’intégration se fait par le crime … les Belges de souche chrétienne et blanche deviennent des criminels musulmans pour ressembler comme deux gouttes d’eaux à leurs frères de cachot !

    • Je me répète:Enoch Powell,en 1968 avait annoncé le « grand remplacement » au Royaume Uni de l’homme blanc par l’homme noir.

      Le texte de son discours: (dit des « rivières de sang »-notre homme citait Virgile.)

      https://www.telegraph.co.uk/comment/3643823/Enoch-Powells-Rivers-of-Blood-speech.html

      Etait-il raciste ou estimait-il simplement qu’un Royaume Uni envahi de Noirs ne serait plus le Royaume Uni ?
      En tout cas,les racistes britanniques l’aiment bien.

      Le problème était assez compliqué pour les Britanniques,car tous ces Noirs dont Enoch Powell ne voulait pas (Noirs des Caraïbes pour la plupart) étaient bel et bien des sujets de Sa Majesté…

      • Je suppose que si on avait proposé à Enoch Powell de remplacer les Britanniques de l’An 1968 par les Vikings de l’An 800 et quelque cela ne lui aurait pas davantage plu ! Ni par les Pictes d’ailleurs …

  16. On se demande d’ailleurs ce qu’attend le président de la république française pour se convertir à l’islam et se faire pigmenter la peau pour enfin parler aux quartiers « difficiles » – comprendre quartiers peuplés d’étrangers.

  17. Dans les prisons d’Europe de l’Ouest après quarante années d’immigration forcenée la culture dominante c’est la culture de l’islam – il est donc logique que le prisonnier qui recherche ses lettres de noblesse – ses lettres de cachet ! – se convertisse à cette culture.

    Eric Zemmour le disait d’une manière plus maladroite que moi – il n’a pas mes références littéraires. J’ai des lettres …

    • Il ne s’agit pas d’une culture, mais d’une idéologie politico-religieuse à vocation totalitaire.

  18. Ben, non ! Deux tentatives, deux échecs. Mes posts ne passent pas non plus en cette fin d’après-midi. Je ne vois pas, dans leurs contenus, ce qui ferait aboyer le chien de garde de Driout.
    Bon, j’essaierai demain.

      • Le Robot est obtus et il n’aime pas les propos abscons !

        C’est le maître du Haut Château ; plie le genou petit scarabée devant ton seigneur !

      • vous savez ce qu’on dit : en informatique , la cause d’un problème se trouve souvent entre la chaise et le clavier … 😉

  19. Il y avait un film Français amusant « Les Visiteurs » où des Français de l’an deux mille rencontraient leurs aïeux de l’an mil ; cela se passait plutôt mal pour tout le monde !

    Je crains que cette affreuse tambouille où l’on mélange les civilisations arrivées à des niveaux différents de développement ne créent quelques malentendus du genre « affreux et sanglants » !

  20. En mécanique,technique,numismatique … le mot « tolérance » est assez clair.

    MÉCAN., TECHNOL. ,,Écart d’inexactitude admissible, en plus ou en moins, pour la cote d’exécution d’une pièce usinée«  (Industries 1986).Marge de tolérance; tolérance de titre, de poids (pour une monnaie).
    source:cnrtl

    C’est le spécialiste qui définit la norme et précise de combien on peut s’en écarter.
    Mais,en matière sociale et politique, il y a débat.

    « … la tolérance universelle devient problématique lorsqu’elle est appliquée à des individus manipulés et endoctrinés qui répètent comme des perroquets, comme si cela venait d’eux, l’opinion de leurs maîtres pour lesquels l’hétéronomie est devenue autonomie.  »
    Tolérance répressive Herbert Marcuse 1964

    On me parle des maisons de tolérance;qui décide de les tolérer,sinon le pouvoir ?

    Il peut exister, dans un royaume , une religion officielle; le roi peut décider (ou non) de tolérer la pratique d’autres cultes.

    L’injonction: »soyez tolérant » est,à mes yeux suspecte;elle est brandie,notamment par les ennemis de la république laïque:ne soyez pas trop laïques,disent-ils.

    • Marcuse ? que voilà une belle référence ! digne des plus grands, comme Lénine, Mao, Pol Pot !

      • Il ne faut pas s’en tenir au nom de l’auteur;il faut lire ce qu’il a écrit…

        Et si lire Marcuse vous déplaît,reste la question:qui décide de ce qui peut être toléré ?

        • M. Lormier, vous déformez mon propos. Je ne prétends aucunement jouer les censeurs, chacun est libre de penser et de lire ce qu’il veut, je respecte trop la liberté. Et si, chaque fois qu’on cite un écrivain , penseur marxiste ou apparenté, je manifeste une « certaine gêne », je ne me permets pas de juger.
          Ce sont les socialistes et autres « gens de gauche », qui aiment, au nom des Grands Principes, interdire et censurer ceux qui ont le malheur de mal-penser. Quant on est le Camp du Bien, on détient forcément la Vérité sur tout.

          • Actuellement, ce sont les penseurs censeurs du Camp du Bien, pour moi, cela ne fait aucun doute !

    • Oui, les ennemis de la laïcité (c’est-à-dire les islamistes et leurs idiots utiles islamo-gauchistes) justifient la désécularisation de la société française au nom de la tolérance. Mais il ne s’agit que d’une grossière subversion. A nous de ne pas nous y laisser prendre car la laïcité (non adjectivée) reste la meilleure garantie de tolérance.

  21. Il ne faut pas s’en tenir au nom de l’auteur;il faut lire ce qu’il a écrit…

    Et si lire Marcuse vous déplaît,reste la question:qui décide de ce qui peut être toléré ?

  22. Le 29 mai 2018 à 11 h 04 min,
    Pheldge
    a dit :
    bin on s’ennuie pas sur les Blogues de profs ! dire qu’y en a des, pour dire plein de vilainetés et de méchancetises sur les carabins et autres pauvres ingénieurs, qui seraient, à cause de leurs études,rien que des obsédés de satyres libidineux de pervers ! ?

    Ne seriez-vous qu’unilinguiste ?
    Je ne veux pas le croire;mon commentaire portait sur les erreurs qu’on commet facilement lorsque on combine entre eux des mots d’une langue étrangère (croyant avoir compris le principe de sa combinatoire.)

    • Ma remarque portait sur des commentaires au contenu « limite porno », quand on en fait une lecture ordinaire. Nous z-autres, simples mortels, n’avons pas l’art ni l’habitude d’imaginer un sens caché à chaque phrase. 😉

      • Il n’y a aucun sens caché;relisez;j’ai illustré d’un exemple les dangers linguistiques de la combinatoire.

        Vous n’avez pas regardé les mots;vous vous en êtes tenu aux choses qu’ils évoquent.

  23. Revenons-en au droit à la paresse – Paul Lafargue un Français monsieur ! – qui est la seule grande réussite de l’enseignement public français des quarante dernières années.


    Lormier qui est un stakhanoviste du post est de la vieille école !

  24. Nous avons mis Dugong en sûreté dans une planque – en effet une horde de « pédagos en colère (TM) » voulait le lyncher selon la loi de Meirieu – ils réapparaîtra une fois que nous l’aurons tué en bonne et due forme avec des balles en caoutchouc-mousse.

  25. C’est en lisant cet article:
    https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20180523.OBS7111/peut-on-etre-feministe-et-aimer-philip-roth.html
    que j’essayais d’établir une corrélation entre cette question et la disparition des filles du blog (dobo, flo, melocoton, allons bon…les grandes absentes, quoi !) et me demandais dans quel pourcentage, les lecteurs de Roth étaient des lectrices ? (Je pense qu’elles dépassent les 50% largement.)
    Certes, Roth a une incroyable posture vis-à-vis des femmes, qui moi me fascine complètement. Il passe son temps à tellement leur en vouloir du désir qu’elles lui inspirent –et de l’impossibilité absolue de vivre sans elles qu’il éprouve douloureusement– qu’il a proprement envie de les déchiqueter, à commencer, par Belzébuth, par sa propre mère et il dénonce avec une joyeuse férocité les outrances féministes (p’tain, qu’est-ce qu’elles se mangent dans « la Tache » ! Et le personnage de Fiona a été certainement construit entièrement en contrepoint) en s’en déclarant victime, et plus les bleus sont gros et les bosses visibles, plus il bouillonne d’un rageur contentement.
    Les filles devraient donc, logiquement, s’en détourner soigneusement… Mais bien entendu, Roth, en contrepoint, prend grand soin d’affubler ses alter ego d’un sens de la défaite, de l’échec, du râteau quoi, du fondamental râteau, et d’un côté « pauvre gars » qui forcent à changer de focus. Il invite tout le temps à interroger, en fait, la construction de la masculinité. Dans le récit de son voyage en Israël –Opération Shylock (1993)– avec des dialogues étourdissants, parsème son texte de la problématique de la violence mâle, masculine, étatique, assumée, qu’évidemment il ne partage pas, que dis-je, qu’il fuit, qui l’empêche de respirer.

    Roth en réalité, par des procédés littéraires connus depuis Rabelais, comme le grossissement, l’exagération du trait, l’intrusion du prosaïque et le dévoilement des interdits (le sexe. Mais comment Roth fait-il pour ne « parler que de ça » sans tomber jamais dans la pornographie, alors là, mystère !) invite constamment à interroger le déterminisme social via la construction délétère de la masculinité.

    Les lectrices sont donc devant un fascinant paradoxe : voici un auteur, masculin ô combien, qui décrit avec cruauté ses rapports avec ses partenaires féminines (qui lui prennent à peu près les trois-quarts de son temps) mais qui ne cache rien de ce que sa masculinité lui coûte.

  26. Le Fantôme d’Hervé a du mal à mettre en ligne ses commentaires, apparemment.

    J’en ai récupéré un — et je le mets d’autant plus volontiers en ligne qu’il est en plein cœur du sujet Philip Roth :

    « C’est en lisant cet article:
    https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20180523.OBS7111/peut-on-etre-feministe-et-aimer-philip-roth.html
    que j’essayais d’établir une corrélation entre cette question et la disparition des filles du blog (dobo, flo, melocoton, allons bon…les grandes absentes, quoi !) et me demandais dans quel pourcentage, les lecteurs de Roth étaient des lectrices ? (Je pense qu’elles dépassent les 50% largement.)
    Certes, Roth a une incroyable posture vis-à-vis des femmes, qui moi me fascine complètement. Il passe son temps à tellement leur en vouloir du désir qu’elles lui inspirent –et de l’impossibilité absolue de vivre sans elles qu’il éprouve douloureusement– qu’il a proprement envie de les déchiqueter, à commencer, par Belzébuth, par sa propre mère et il dénonce avec une joyeuse férocité les outrances féministes (p’tain, qu’est-ce qu’elles se mangent dans « la Tache » ! Et le personnage de Fiona a été certainement construit entièrement en contrepoint) en s’en déclarant victime, et plus les bleus sont gros et les bosses visibles, plus il bouillonne d’un rageur contentement.
    Les filles devraient donc, logiquement, s’en détourner soigneusement… Mais bien entendu, Roth, en contrepoint, prend grand soin d’affubler ses alter ego d’un sens de la défaite, de l’échec, du râteau quoi, du fondamental râteau, et d’un côté « pauvre gars » qui forcent à changer de focus. Il invite tout le temps à interroger, en fait, la construction de la masculinité. Dans le récit de son voyage en Israël –Opération Shylock (1993)– avec des dialogues étourdissants, parsème son texte de la problématique de la violence mâle, masculine, étatique, assumée, qu’évidemment il ne partage pas, que dis-je, qu’il fuit, qui l’empêche de respirer.

    Roth en réalité, par des procédés littéraires connus depuis Rabelais, comme le grossissement, l’exagération du trait, l’intrusion du prosaïque et le dévoilement des interdits (le sexe. Mais comment Roth fait-il pour ne « parler que de ça » sans tomber jamais dans la pornographie, alors là, mystère !) invite constamment à interroger le déterminisme social via la construction délétère de la masculinité.

    Les lectrices sont donc devant un fascinant paradoxe : voici un auteur, masculin ô combien, qui décrit avec cruauté ses rapports avec ses partenaires féminines (qui lui prennent à peu près les trois-quarts de son temps) mais qui ne cache rien de ce que sa masculinité lui coûte. »

    • Je laisse le doublon pour montrer ma bonne volonté : le commentaire est monté ce matin dans ma file d’ « indésirables » — que j’élimine souvent d’un geste large…

  27. Bon. Roth et ses muses, ératomane, donc.

    Au moins aussi intéressant, c’est la capacité (compétence ?) particulière de juifs à en qualifier d’autres d’antisémites. Roth y a eu droit après tant d’autres. En remontant la chaîne de filiation, on arrive au concept mystérieux d’antésémite.

    Mais, comme on dit chez les juifs instruits, sûrs d’eux et dominateurs : « avant nous le déluge ! »

    • Caïn ayant exterminé la moitié de l’humanité on peut dire que Staline, Hitler, Mao et Pol-Pot sont petits-bras à côté de lui – c’est l’expression favorite de Renaud Camus quand il parle la Shoah (aujourd’hui il est à la 17e chambre avec Yann Moix qu’il attaque en justice).

      • moi vouloir dire : les sémites et l’antisémitisme sont bien postérieurs à Caïn.

  28. Quand Hong-Kong a été rétrocédé à la Chine on disait « un pays deux systèmes » ; fort bien puisqu’en Chine on enferme les opposants … mais on n’avait pas dit que la Grande-Bretagne adopterait les mœurs politiques chinoises en retour !
    Toujours est-il que depuis 1997 de l’eau a coulé sous la Tamise et maintenant Tommy Robinson est sous les verrous pour avoir fait du journalisme !

    Lundi à 18h30 devant la statue de Churchill face aux Grand et au Petit Palais de Paris rassemblement pour protester contre son emprisonnement.

    • vous devriez essayer les bougies, qui ont montré une redoutable efficacité contre les attentats dus aux islamistes déséquilibrés.

  29. L’argument des juges anglais : La justice est un secret d’Etat ! C’est une affaire de sécurité nationale de protéger les jurés.

    Ca ça ressemble plutôt à la Terreur avec son comité de salut public et son tribunal révolutionnaire !

    • Les accusés : « Ceux qui auront cherché à égarer l’opinion et à empêcher l’instruction du Peuple, à dépraver les mœurs et à corrompre la conscience publique, et altérer l’énergie et la pureté des principes révolutionnaires et républicains, ou à en arrêter les progrès, soit par des écrits contre-révolutionnaires ou insidieux, soit par toute autre machination. »
      Ca pouvait faire 99,99 % des Français …

    • He [Tommy Robinson] admitted committing contempt of court by publishing information that could prejudice an ongoing trial via a live stream on his Facebook page. »

      https://www.independent.co.uk/news/uk/crime/tommy-robinson-jailed-contempt-court-facebook-live-video-stephen-yaxley-lennon-a8374121.html

      Tommy Robinson a admis avoir entravé le cours de la justice (délit de « contempt of the court » littéralement « mépris pour la cour) en rendant publques sur Facebook des informations -procédé de nature à compromettre le déroulement d’un procès.
      (Il avait notamment filmé à l’intérieur d’un tribunal-alors que c’était interdit.)
      Comparer un tibunal britannique aux tribunaux révoltionnaires est parfaitement grotesque.
      Ce qu’a fait ce Robinson n’a rien à voir avec le jurnalisme, le juge l’a bien précisé.
      Driout serait-il partisan du lynchage ?

  30. « Protéger les jurés de l’opinion publique » ; eh ! banane c’est au nom de l’opinion publique que les jurés sont censés juger !

      • @ Pheldge
        Á l’image de votre « bavard », seriez-vous « euroïnomane » – comme ont dit en Italie?

        • l’Europe est une chimère, l’UE n’est qu’une construction technocratique, dont le parlement légifère sur l’uniformisation des normes de cuvettes et de chasses de WC, et autres joyeusetés ! Giscard mériterait d’ être enduit de goudron et de plumes, entre ça et le regroupement familial …
          La seule retombée positive a été l’ouverture à la concurrence. Merci l’UE d’avoir permis la fin du monopole de France Télécom. Je crois que personne ici ne regrette la Minitel, enfin, je m’avance peut-être …

  31. Jugement & secret cela ne va pas ensemble ! Ou alors on juge en son for intérieur …

    C’est au nom du secret d’Etat qu’on refusait de produire les pièces accusatoires du capitaine Dreyfus !

  32. Les arguments des juristes anglais sont fallacieux.

    On juge au nom d’une norme morale – cette norme doit être clairement exprimée et rendue publique dans des lois écrites.
    Hors de là il n’y a plus qu’arbitraire … les lois ne sont pas supposées ! Elles ne sont pas implicites au nom de je ne sais quelle autorité transcendante.

    L’autorité transcendante en démocratie cela n’existe pas.

  33. Je rebondis sur le commentaire de Dudu 11 h 32min pour dire qu’on a oublié que dès ses premiers livres, Roth est en position d’accusé. Le recueil de nouvelles « Goodbye Colombus » (cf le film du même nom (avec Ali Mc Graw dont parle JPB)) est un succès, oui, mais d’infamie. Pour beaucoup de milieux juifs américains « bien pensants » des années soixante, Philip Roth est l’ennemi number one. Roth a souvent expliqué, dans ses entretiens, que cette colère des milieux juifs américains avait fait de lui un homme marqué, un écrivain stigmatisé, lui qui pourtant venait d’un quartier juif de Newark qu’il avait tant aimé enfant.
    PR a eu un sérieux problème avec « l’orthodoxie » qui a imposé son diktat et institué une nouvelle religion post WWII. Il s’est défendu d’avoir jamais pensé choquer ou diffamer les juifs en dénonçant l’oppression familiale avec ses nouvelles. Ce qui explique certaines obsessions des textes dans le cycle des Zuckerman. On voit, par exemple, dans « Zuckerman délivré », une scène tragi-comique : le héros essaie d’échapper à la foule de ses propres personnages qui viennent lui expliquer comment il aurait dû écrire, et comment il aurait dû s’y prendre pour être un écrivain digne de ce nom. Ce passage au cours duquel ses personnages se révoltent contre lui en l’accusant d’avoir volé ou déformé leur vie montre que Zuckerman vit un véritable chemin de croix, celui du malentendu avec ceux de sa communauté. Sans cesse, le problème de l’identité caricaturée, déformée, incomprise, saisie dans des miroirs déformants, revient et charpente son œuvre. Jusqu’à des grands romans plus tardifs comme « la tache », le personnage principal porte-parole de l’écrivain, est traqué et salement dénoncé pour une faute qui n’existe pas. On n’est pas loin du « Procès » de Kafka.

  34. C’est promis ! Demain soir on fait Sabbath et on ne parle pas de Philip Roth – on parlera de Dieu le concurrent direct de Philip Roth qui a remporté le dernier Goncourt des croyants.

  35. Si d’aucuns veulent venir parler de Roth (et du reste) avec moi en direct live, je suis au Salon du Livre de Nice de samedi midi à dimanche après-midi (pas trop tard quand même, faut rentrer à Marseille après…).

    • Y’aura la cagole avec vous ? Dans ce cas, je viens !
      Les filles littéraires adorent parait-il qu’on parle à leur tête en direct live car elles pensent que la littérature est la mise en forme de délires de psychotiques bavards égocentrés… Dites-lui que je suis une bête de divan…uhuhu !

  36. Une nouvelle qui va rafraîchir les sens de Lormier :

    « Le gouvernement sud-africain a fait part aujourd’hui de son indignation après la participation d’adolescentes nues à une compétition renommée entre chorales scolaires. Sous les encouragements du public, des jeunes filles ont dansé et chanté seins nus, avec un simple pagne couvrant uniquement leur sexe, selon une vidéo filmée cette semaine dans la province du Cap oriental (sud-est). »

    • « En Afrique du Sud, il n’est pas rare que des jeunes femmes, souvent vierges, se produisent les seins nus dans le cadre de danses traditionnelles. »

      J’aime le « souvent vierges » !

      • Enfin Pierre, c’est une évidence : en Afrique ( du sud ou pas), y a que des sauvages.
        D’abord, y sont tous noirs, y zont le rythme dans l’appeau (euh…), ils excisent les filles à tour de bras, les vilains serviles, ensuite ils refusent obstinément d’entrer dans l’histoire !
        Heureusement qu’on est là, nous, les blancs cultivés !

    • Merci pour cette marque d’attention envers Lormier, Pierre !
      Justement, Flo me disait récemment qu’elle l’avait trouvé défaillant dans certaines positions intellectuelles complexes :
      – la brouette simplette,
      – le tourniquet grippé,
      – la manivelle rebelle..
      Selon Flo, une révision des procédures s’impose pour son Lolo.

  37. En France le président Macron célèbre les « monte-en-l’air » et pas encore les « montre-à-l’air » ! Ca va peut être venir ici cette mode africaine …

    • Merci Flo ! Que les petites abeilles brighelliennes du blog dont le miel est souvent venin amer, en fassent vite leur nourriture avant disparition du produit dans les rayons.

      • Ils sont emm**** avec Lycéens Lycéennes par contre, on dirait, vu de loin.
        (j’essaie de comprendre l’écriture inclusive ; c’est un vieux sujet je sais. Je suis toujours en retard sauf quand j’ai rendez-vous)

        • Quatre jours après la parution de la chose, la faute n’est toujours pas corrigée. Mais, chez ces gens-là, s’agit-il vraiment d’une faute ?

  38. Exclusif pour BdA : Zinedine Zidane démissionne pour aller coacher le gouvernement 1.0 de Toufriquet.

    Ministres interchangeables, capables d’exercer un pressing très haut sans perchlo, de chercher l’électeur dans les étranges lucarnes et de bétonner sans rien lâcher ni gâcher.

    Cerise sur le gâteau, il pourrait conduire la liste nationale toufriquetiste à l’euro 2019.

  39. Je me suis souvenu de…, je me suis demandé si…:

    Le Maître dans son billet,nous parle de SON Philip Roth et il le fait en évoquant des actrices de cinéma ayant tenu des rôles de personnages rothiens;le Roth du Maître,ce sont peut-être d’abord ces femmes,ces idéaux de la femme plutôt.

    Je me suis souvenu du passage de Portnoy où le jeune Alexander ,en hiver,va patiner sur le lac gelé du « quartier chrétien » ; il espère avoir le courage d’aborder une shikseleh;mais,incapable d’agir,et comme paralysé par son désir,il ne fait guère que se parler à lui-même ;en particulier il classe les divers types de shikses en se référant aux actrices (non-juives évidemment) qu’il admire tant.

    Je me suis demandé si le Maître avait fait exprès ,pour évoque son ROTH,de nous parler actices-comme fait Alexander.

    « What happened finally at lrvington Park: late on a Saturday afternoon I found myself virtually alone on the frozen lake with a darling fourteen-year-old shikseleh whom I had been watching practicing her figure eights since after lunch, a girl who seemed to me to possess the middle-class charms of Margaret O’Brien-that quickness and cuteness around the sparkling eyes and the freckled nose- and the simplicity and plainness, the lower-class availability, the lank blond hair of Peggy Ann Garner.

    You see, what looked like movie stars to everyone else were just different kinds of shikses to me.  » [ Vous voyez ce qui pour tout le monde était des vedettes de cinéma, c’était pour moi divers types de shikses. »]

    • Je me suis souvenu de…, je me suis demandé si…:

      Le Maître dans son billet,nous parle de SON Philip Roth et il le fait en évoquant des actrices de cinéma ayant tenu des rôles de personnages rothiens;le Roth du Maître,ce sont peut-être d’abord ces femmes,ces idéaux de la femme plutôt.

      Je me suis souvenu du passage de Portnoy où le jeune Alexander ,en hiver,va patiner sur le lac gelé du « quartier chrétien » ; il espère avoir le courage d’aborder une shikseleh;mais,incapable d’agir,et comme paralysé par son désir,il ne fait guère que se parler à lui-même ;en particulier il classe les divers types de shikses en se référant aux actrices (non-juives évidemment) qu’il admire tant.

      Je me suis demandé si le Maître avait fait exprès ,pour évoque son ROTH,de nous parler actices-comme fait Alexander.

      « What happened finally at lrvington Park: late on a Saturday afternoon I found myself virtually alone on the frozen lake with a darling fourteen-year-old shikseleh whom I had been watching practicing her figure eights since after lunch, a girl who seemed to me to possess the middle-class charms of Margaret O’Brien-that quickness and cuteness around the sparkling eyes and the freckled nose- and the simplicity and plainness, the lower-class availability, the lank blond hair of Peggy Ann Garner.

      You see, what looked like movie stars to everyone else were just different kinds of shikses to me.  » [ Vous voyez ce qui pour tout le monde était des vedettes de cinéma, c’était pour moi divers types de shikses. »]

      • Lormier, vous êtes parfois très fin.
        Cela dit, comme je ne suis pas juif, ma mère n’aurait rien à redire à mes fréquentations — quelles qu’elles soient — ni à mes amours cinématographiques.

          • Bien s’exprimer, c’est s’exprimer court.
            Je me reproche très souvent d’écrire trop long.

          • Pardon de disconvenir courtoisement, ô magistral et brillantissime Maître JPB, mais pour moi, « bien s’exprimer, c’est d’abord s’exprimer juste », vous connaissez sûrement le Camarade Poilot ? çui qui dit que « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire il en faut peu, évidemment ! » 😉

  40. http://www.slate.fr/story/162477/royaume-uni-affaire-tommy-robinson-arrestation-condamnation-outrage-tribunal-reporting-restrictions-censure-complot-fachosphere

    Non Tommy Robinson n’a pas entravé le cours de la justice anglaise – à moins de considérer que rapporter le cours d’un débat c’est l’orienter ! J’en reviens encore une fois à Disraeli : la justice anglaise est double, l’une pour les puissances, l’autre pour les infirmes légaux !
    La société anglaise est encore largement une société de classes et Tommy Robinson porte sur son visage son appartenance cockney aux yeux des juges !

    • Pour vous donner une idée de l’équité de cette justice : il a été arrêté, doté d’un avocat commis d’office et jugé dans la même journée ! Quand Lormier dit qu’il a admis avoir offensé la justice c’est en fait l’avocat qui a parlé pour lui … tout ceci est cousu de fil blanc !

    • Culs d’ébène…

      Avez-vous lu l’article de Slate auquel vous vous référez ?

      Il dit très clairement que le droit britannique diffère du droit français et que Robinson a été condamné pour une infraction à la loi.

      Si vous pensiez pouvoir suggérer aux Britanniques de changer leurs lois,alors je citerais Enoch Powell,l’homme des es de sang,celyui qui voulait avertir du risque de grand remplacement:

      MIND YOUR OWN BUSINESS: OCCUPEZ-VOUS DE. CE QUI VOUS REGARDE

      PS:je n’ai pas la patience de remonter dans les archives…mais il me semble que,voici quelques mois,vous nous parlâtes de vos démarches auprès du préfet (et même du ministre) pour faire obtenir des papiers à un malheureux Africain que vous hébergiez.

      Alors,Monsieur, voudriez-vous ne voir les Africains qu’au cul des bennes ou aimez-vous les Africains au cul d’ébène ?

  41. Des fous raillés (suite)

    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/05/31/un-jeu-video-de-tuerie-scolaire-supprime-de-la-plateforme-steam_5307468_4408996.html

    « Ce jeu de tir avait suscité une levée de boucliers en début de semaine en raison de son thème provocateur, une tuerie en milieu scolaire, et son principe sulfureux : il plaçait le joueur au choix dans la peau d’un membre des forces d’intervention ou du tueur, avec un compteur d’enfants et de policiers abattus. »

    Lever son bouclier n’est probablement pas suffisant face à un glauque qui défouraille avec son glock à toute vibure.

  42. Les lois anglaises il faut vite le dire ! C’est un pays qui n’a même pas de constitution …

    Je pense que dans un cas comme celui de Tommy Robinson il serait facile de saisir le CEDH – mais il est vrai que la Grande-Bretagne s’éloigne à toute vitesse de l’Europe !

    • Les libertés publiques anglaises sont juste une concession de la classe supérieure à la classe inférieure ! D’ailleurs Disraeli qui était conscient de l’énorme inégalité politique – et donc judiciaire – a beaucoup fait pour donner des pouvoirs supplémentaires au peuple.

      Je me demande toujours pourquoi l’on veut voir dans le Royaume-Uni une démocratie exemplaire avec sa chambre des Lords et sa Reine !

      • C’est plutôt une démocratie inachevée avec une révolution qui a avorté ; la Suisse et les Etats-Unis sont des états beaucoup plus avancés sur le plan des institutions.

    • C’est sûr qu’avec leur Magna Carta de 1215, le Bill of Rights en 1689, et le Parliament Act de 1911, ces imbéciles de Grands Bretons sont des rigolos par rapport à nous qui en avons épuisé une bonne dizaine depuis 200 ans, et qui modifions la dernière à tout bout de champ !

  43. La démocratie cela ne se résume pas à l’alternance entre deux partis, les Travaillistes et les Conservateurs, qui d’ailleurs bloquent toute avancée politique !
    Et quand la féodalisme politique rencontre l’islam cela donne ce que ça donne : un déni des droits fondamentaux !

    • The horror ! The horror !

      Protégeons-nous des hordes de rosbifs qui vont déferler sur l’europe, la vraie : we need gates in Sangate !

      Ces gens-là ne sont vraiment pas comme nous.

  44. Une bonne nouvelle : c’est la fin des Guignols sur Canal+ ; heureusement sur Bonnet d’âne nous en avons récupéré un ! Un qui marche sur l’eau en agitant ses petites pattes …

    • Vous verrez quand ils auront envahi Rueil et que serez obligé de pratiquer la cérémonie du thé à 5 heures.

      Tous les jours, en public…

      • Vous faites les chambres d’hôtes dans votre château du Périgord ? Parce qu’il est possible que je m’installe à demeure chez vous toute l’année si les Anglais se font trop pressants.

  45. Quelle déchéance ! Madeleine de Mieulle dont je parlais il y a quelque temps possédait le château de Chaussoy pas très loin d’Amiens qui lui venait de sa mère Morgan de Belloy, bâtisse en pur style Louis XVI ; elle l’habitait avec ses différents maris mais ses enfants et petits-enfants les Caffarelli l’ont transformé en hôtel !

    https://www.tourisme-valdenoye.fr/patrimoine/chateau-chaussoy/

    • Il y a un petit drapeau anglais en haut de la page ; depuis que Jeanne les a bouté hors de France ces chameaux d’Anglois sont partout !

    • Une bâtisse du style Louis XVI ? Pierre, on attribue ce style pour le mobilier uniquement. Une bâtisse du XVIII ème serait plus approprié.

      • Tout le monde ne peut, comme le Maître (même les chênes s’inclinent respectueusement sur son passage …), être un savant … de Marseille 😉

        • Le meilleur hommage que vous pourriez rendre au Maître,ce serait de le lire sérieusement;vos génuflexions hypocrites ne valent pas tripette.

  46. Neo-classique si vous préférez !

    Jusqu’en 1914 l’aristocratie française vivait encore très bien, tirant son revenu de ses biens fonciers, ne payant ni impôt sur le revenu, ni impôt sur la fortune, ni charges sociales pour leur domesticité.

    L’aristocratie anglaise grâce au droit d’aînesse a su bien mieux préserver son patrimoine – et grâce aussi à des lois faites « aux petits oignons » pour eux, les membres de la Gentry !

  47. J’ai un livre qui s’intitule « Jean et Yvonne domestiques en 1900 » ; ce couple travaillait chez le marquis d’Harcourt à Paris esplanade des Invalides, quatre hôtels particuliers contigus formaient le mur d’Harcourt angle rue Saint-Dominique. C’est la dernière duchesse de Castries Iphigénie baronne de Sina (1846-1914) qui avait fait construire ces quatre immeubles épouse en secondes noces d’Emmanuel d’Harcourt secrétaire général de l’Elysée sous Mac-Mahon.
    On imagine difficilement le luxe de la domesticité de ces grandes maisons d’avant 1914.

    https://books.google.fr/books/about/Jean_et_Yvonne_domestiques_en_1900.html?id=NwIgAQAAIAAJ&redir_esc=y

    http://www.cohesion-territoires.gouv.fr/IMG/pdf/l12003_metl_carte_castries_cor.pdf

  48. Le 1 juin 2018 à 0 h 49 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    … comme je ne suis pas juif, ma mère n’aurait rien à redire à mes fréquentations — quelles qu’elles soient …

    En effet:

    Autre extrait du passage de Portnoy’s complaint où il est question de son adoration pour les jeunes patineuse chrétiennes:

    « I am so awed that I am in a state of desire beyond a hard-on . My circumcised little dong is simply shriveled up with veneration. Maybe it’s dread. How do they get so gorgeous, so healthy, so blond?  »

    « Je suis tellement impressionné que mon désir a dépassé le stade de la bandaison.
    Ma petite bite circoncise s’est tout bonnement recroquevillée sur elle-même-si grande est ma vénération. …Comment peuvent-elles être si magnifiques,si pleines de vie et de santé,si blondes? »

    Imagine-t-on le Général De Gaulle mis en examen ?

    imagine-t-on la bite du jeune Brighelli recroquevillée sur elle-même ?

    Imagine-t-on le jeune Brighelli si fou de désir qu’il n’en bande plus ?

    Non, décidément Alexander Portnoy,ce n’est pas Il Maestro.

    • En vérité, je vous le dis, entre un papisme bigot et recroquevillé et un priapisme doloriste à bas débit, c’est la tension de l’entre-deux qui mène au plaisir.

    •  » Pourtant sur mes bavaroises, même les cruciformes ont cédé la place à des étoiles. »

      Les nomenclatures métaphoriques de Dudu « tournent au vice » de fabrication depuis qu’il réserve ses rares coups de rhin à ses bavaroises en n’amenant plus sa Germaine chevaucher la Grande Ourse.

  49. Nouvelle terrifiante !

    Un homme jeune en pleine force de l’âge a traversé tout le centre de Marseille sans se faire poignardé, révolvérisé ou kalachnikovisé !
    Les enquêteurs de la PJ sont perplexes … serait-ce un nouveau type de mafia qui vient d’apparaître en notre belle cité du sud de la France ?
    La mafia des sans-peur et sans reproche ?

  50. kan cé son fis du mem age ki pouré se trouvé la…
    Marseille la pourrie, gangrénée, foutue.

  51. Pauvre roquet, nain priapique, qui se prend des râteaux en série des filles du Rhin et d’ailleurs. Il croit que son anneau pénien lui donne la puissance alors qu’il ne s’agit que d’un vieux joint thorique récupéré sur une thunderbird décatie qui pisse l’huile.

    PS : Ne pas confondre l’or du Rhin, Thor et Roth sous prétexte que Roth, c’est du tonnerre.

    • Oui, sont cons.
      Les profs ET les élèves, qui n’écoutent rien, même pas les consignes de sécu de base.
      Très formateur comme TP.

  52. Sémantique cruciale:

    En anglais,baiser se dit « to screw »,ce qui est quelque peut étonnant car « to screw » en anglais standard siginfie visser;or,que je sache,

    1)la baise ne peut être comparée à une vis sans fin (vissage implique dévissage)

    2) Qui prend sa bite pour un tournevis ?
    Dugong et moi avons déjà débattu (rapidement) de la possibilité pour un pénis d’imiter le mouvement d’une biellette fixée par ses extrémités à deux roues d’une Pacific 231…alors un tournevis…

    Dans un film qui s’intitule je crois « Green card », Depardieu tient le rôle d’un Français qui, à New York,veut faire un mariage blanc afin d’obtenir la fameuse « green card ».

    La jeune femme qui l’héberge le fait passer pour un ouvrier venu réparer quelque chose chez elle, lorsque ses parents débarquent à l’improviste.

    Et voilà que surgit tout à coup le Depardieu qui a besoin d’un tournevis (« screwdriver ») ;il se trompe et dit : »I need a screw » (j’ai besoin d’une vis)et tout le monde entend « I need to screw » (j’ai besoin de baiser).
    parents interloqués.

    La petite et pointue marque anglaise CRUX commercialise sa version très particulière de l’AK 47.
    https://www.crux.uk.com/product/3g-ak47-rt

  53. Des nouvelles de la 17e chambre !

    Hier c’était la guerre entre le snobisme juif et le snobisme auvergnat ! Et au milieu une Claudette un peu perdue : Yann Moix.

  54. Yann Moix c’est ce garçon héraut de la pop-culture qui voit des Victor Hugo un peu partout dans la jungle de Calais ; l’apôtre du télé-achat c’est la voix de Radio-Londres pendant les années noires, Pierre Bellemare !
    Comme dirait Michel Audiard qui lui aussi était un peu anti-sémite dans ces années-là : « quand on mettra les cons sur orbite tu n’auras pas fini de tourner ! »

    http://www.parismatch.com/Culture/Medias/Pierre-Bellemare-par-Yann-Moix-l-itineraire-d-un-cancre-surcultive-1529150

  55. Il existe une culture de l’insulte – une culture populaire du juron.

    « Sale pédé » depuis les cours de « récréation » jusqu’aux fauteuils du « Conseil d’Etat » se porte encore très bien !

    Exemple choisi au hasard … mon père qui était issu de la bourgeoisie et qui avait été scout (chrétien) ne jurait pas grossièrement, il disait de ses amis homos qu’ils étaient « invertis » et de ses amis juifs qu’ils étaient « israélites ».

    Il le disait en privé … parce qu’il avait du tact et qu’il sentait bien qu’on est au bord de l’insulte quand on qualifie par une partie quelconque le tout d’un être.

    Le tout est plus grand que la partie ! Surtout si cette partie est dépréciative dans l’esprit public.
    Et même chez un con on peut trouver une lueur d’intelligence … quelquefois !

    • « est au bord de l’insulte quand on qualifie par une partie quelconque le tout d’un être. »

      On est carrément en plein dans l’insulte lorsque on qualifie un individu de « trou du cul »-insulte peu courante en France mais répandue dans la Confédération Helvétique.

  56. Mon grand-père qui était un homme très intelligent mais qui ne mâchait pas ses mots avait dit un jour au sujet de son fils Claude quand il était à Sciences Po’ : « Je ne pensais pas qu’un petit con puisse devenir intelligent au contact de gens eux-mêmes intelligents ! »

    Il ne faut pas désespérer même des animateurs télé !

  57. « Con » et « trou du cul » sont deux parties anatomiques très distinctes comme le fait remarquer Lormier mais qui peuvent avoir le même usage dans certains jeux sexuels.
    Au bord du lac Léman je ne sais pas si on utilise le trou du cul et le con de manière particulière … je ne demande qu’à être éclairé !

    • P.S Il est possible que j’ai appelé Lormier « trou du cul » dans un épanchement affectueux – mais comme je n’ai pas précisé la couleur du dit trou ce n’est pas raciste !

  58. Le 1 juin 2018 à 12 h 31 min, Jean Paul Brighelli a dit :

    Bien s’exprimer, c’est s’exprimer court.
    Je me reproche très souvent d’écrire trop long.

    Il y a un petite tentation dans le billet (comme dirait l’inquisiteur) ; l’adolescent raté qu’il y a en moi ,n’avait pas le génie de Rimbaud quand il était adolescent déjà (pour les ambitions futures, autant être lucide au départ) donc je ne tromperai personne ne l’étant plus (adolescent).

    Je fais court, donc.
    _____________________________________________
    Parfois, quand je passe Cours Briand à Charlestown,
    Je pense aux religions (Briand étant mêlé à cette histoire de loi de 1905 ; tout un programme ….)
    _____________________________________________________________________________
    (je ne fais pas de recherche via un robot avant ; si j’ai faux, tant pis. C’était bien cela le rapport entre Briand et la loi de 1905 ? )

    • C’est surtout un endroit ou si des gens viennent vous cherchez des poux dans la tête pour des histoires autour de la loi de 1905, (il n’y a pas de camps normalement) … il y a toujours la solution Hamburger Hill*

      * il y a une évocation je crois dans ce film (ma filmographie est lente et pauvre) https://fr.wikipedia.org/wiki/Full_Metal_Jacket

  59. Il y a un mot à la mode depuis deux jours : benchmarking !

    Par exemple comparons la pop-culture qui a trouvé ses lettres de noblesse au mariage de Meghan et Harry dans la chapelle de Windsor (Oprah Winfrey et Elton John au coude à coude) avec le télé-achat qui a connu la gloire à l’occasion de l’enterrement de Pierre Bellemare en l’église Saint-Roch de Paris – église des artistes – car le premier bonimenteur de France était un artiste dans son genre.

  60. Le 1 juin 2018 à 12 h 31 min,Jean Paul Brighelli a dit :
    « Bien s’exprimer, c’est s’exprimer court. »
    (Je ne puis me résoudre à reproduire la deuxième phrase où le Maître esquisse une auto-critique.)
    Voici un passage de Portnoy’s Complaint pas du tout économe:
     » …out into the cold and after them[les patineuses chrétiennes] I move, down the wooden ***(=passerelle) on my toes and off onto the ice behind a fluttering covey of them- a nose*** of shikses , a garland of gentile girls.  »
    Trois mots pour désigner un même groupe:
    covey: s’applique à un vol de perdrix
    [NB jeu de société très anglais:comment nommer les « congrégations animales »;pour des lions :a pride of lions »:un orgueil de lions;pour des corbeaux : »an unkindness of ravens »:une méchanceté de corbeaux;pour des chouettes: a « a parliament of owls » un parlement de chouettes »… tout ça c’est du connu;mais pour un troupeau de gnous que faut-il dire ? c’est là qu’on commence à s’amuser;]
    nose***:bouquet
    garland :guirlande
    Etant donné que dans « Portnoy’s Complaint », le narrateur se « superpose » en quelque sorte au personnage d’Alexander,il n’est pas déraisonnable d’estimer que cette surabondance verbale, cette dilapidation lexicale anti-lapidaire sert à manifester l’impossibilité pour Alexander Portnoy de trouver le terme propre à désigner les jeunes patineuses chrétiennes follement désirables.
    D’ailleurs, il dit aussi d’elles qu’elles sont « something else » ,radicalement à part;transcendance,inclassabilité,irréductibilité aux catégories établies.

    • j’ai eu du mal à faire passer ce commentaire;je pense que le robot a tiqué sur NOSEGUUUAY (bouquet que je défroeme) et peut-être sur GAAAANGPLLLLAAAANK (passerelle.

  61. codicille sur « footjob »:

    Si l’on regarde la bande-annonce du film « Elegy »,on voit vers 1mn 39 Penelope caresser du pied la joue de Ben Kingsley (scène certainement développée dans le film lui-même);attendu que Ben Kingsley a une tête de noeud, l’auteur du film ne veut-il pas suggérer quelque équivalence ? Evidemment, si c’était le sommet du crâne qu’elle eût caressé,c’eût été trop explicite,appuyé,vulgaire.

    Les sémioticiens spécialistes du cinématographe ont certainement un nom pour désigner ce type de figure de style.

    https://www.youtube.com/watch?v=z2qTmdKfSjY

  62. La vie n’est plus du tout un long fleuve tranquille !
    Vous avez le choix entre le bourbier des idées où l’on s’envase et le raz-de-marée humain qui emporte tout sur son passage …

    « De l’épuisement des civilisations et de ce qui s’ensuit. » Prologue.

  63. Justin Trudeau et Emmanuel Macron ont réinventé la fameuse « tenaille » de la 7è compagnie au cas où Donald Trump reviendrait en arrière ils lui tombent sur le paletot et lui font une prise de catch !
    Zut ! j’avais oublié que Trump était un spécialiste du catch … il est prévenu ! Il ne reviendra pas sur ses brisées pour les deux « bons gars ».

  64. Je me disais aussi ! Pierre Loti – né Julien Viaud officier de la Marine nationale – est devenu persona non grata pour les bonnes d’ânes ! On dit bonnes d’ânes ou bonnes âmes ? En fait je crois que cela revient toujours au même : favoriser la mauvaise littérature aux dépens de la bonne que ce soit dans l’éducation nationale ou dans les médias.

    http://www.lefigaro.fr/culture/2018/06/03/03004-20180603ARTFIG00060-loto-du-patrimoine-des-antiracistes-demandent-le-retrait-de-la-maison-de-pierre-loti.php

    • Je vais vous faire un aveu qui sera une révélation sans doute : Arthur de Gobineau est un écrivain plus important à mes yeux que Jean d’Ormesson ! Et ce n’est pas une question de particule – n’en déplaisent aux mauvais esprits.

      • D’Ormesson avait beau avoir son rond de serviette chez Laurent Ruquier et dans toutes les émissions du Paf, celles de Bernard Pivot comprises, je n’ai jamais eu de considération morale et intellectuelle pour ce faisan !
        C’est le Gyp de notre époque – la comtesse de Martel – et l’on sait ce qui reste de son œuvre. Un mariage de chiffon avec les médias …

  65. Vous savez que Paul Valéry jeune a travaillé avec Georges Vacher de Lapouge à Montpellier ? Lui aussi finira bien par devenir tricard de la « bonne littérature » autorisée … l’index du nouveau Vatican !

    • Eloge de la race portugaise par Vailland : « … le peuple portugais n’est jamais vulgaire. Son sang a peut-être dégénéré et il n’est peut-être plus capable de renouveler les exploits du passé. Il lui reste de ses conquêtes perdues d’être un peuple de seigneurs. Épouses de seigneurs, les marchandes de poisson. Fils de seigneurs, les étudiants drapés dans leurs capes noires. Seigneurs, les joueurs du Parke Mayer ! Seigneurs les ouvriers et les marins d’Alfama ! Seigneurs encore les ivrognes des adéguas de la banlieue ! »

        • J’ai fait ma déclaration d’impôts ; j’ai déclaré que j’étais un seigneur en conséquence de quoi je ne paye ni la gabelle ni la dîme !
          C’est bon pour les croquants …

          • J’espère que le conseil d’état va s’en occuper ; éplucher vos revenus et vos dépenses, fouiller dans la cave et les placards.
            (il y a des surprises parfois)

            C’est le fisc qui a fait enfermer al capone : ne l’oubliez pas !

          • J’ai oublié de préciser ; je sais que le conseil d’état n’a rien à voir avec le fisc.
            Ils peuvent avoir des amis communs qui connaissent quelqu’un à Bercy.

            Ca fait quand même plusieurs générations que vous passez à travers les gouttes ; il est temps que quelqu’un s’occupe de votre dossier.
            On en meurt pas systématiquement ; le tribunal révolutionnaire à évolué depuis le temps (un dossier peut s’égarer pendant des années ; pour que personne vienne dire que c’est de l’acharnement)

  66. Ma driouterie du jour.

    L’irm est aux Dehaene ce que le spectromètre de masse fut à Claude Allègre : une utilisation opportune d’une technologie existante dans un domaine absolument vierge d’où il ne pouvait que sortir des « nouveautés ».

  67. Depuis qu’il’est mort j’entends beaucoup dire que Roth est un écrivain génial. Donc j’ai ressorti « Pastorale américaine »qui m’était tombé des mains. Je confirme, c’est d’un chiant. Roth ne m’apprend rien et sa lecture ne me procure aucun plaisir. Cette histoire de fille devenue folle qui pose des bombes et qui tue des gens et après rentre dans une secte et refuse de se laver pour ne pas blesser l’eau.
    Et ce qui pourrait être dit en 10 pages est délayé sur 100 pages.
    Peut être que j’ai raté quelque chose. Merci de m’éclairer.

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