ob_51b8e8_13950733-philippe-muray-genial-et-inacJe crois qu’il n’existe pas de photo de Philippe Muray, jeune ou vieux, sans cigarette au bec. Alors Valérie Toranian, qui sort un numéro spécial (format album, belle mise en pages, 18 € chez votre libraire) sur les « écrits de combat » que de février 1998 à février 2000 il a livrés à la Revue des Deux Mondes lui a laissé sa cigarette.
Couverture-Hors-Serie-MurayUn scandale — d’autant qu’il en est mort, Muray, de la cigarette. Un bel exemple pour les ados qui ne le lisent pas — et qui en sont bien incapables. La loi Evin doit y trouver à redire, au nom de laquelle la Poste a supprimé celle de Malraux en 1996, et sans demander son avis à Gisèle Freund, auteur du cliché originel…
Et nombre de pisse-froids, de sodomisateurs de diptères, de bien-pensants, de faux rebelles, doivent eux aussi trouver à redire aux imprécations de Muray. Parce que cette charnière 1998-2000, cohabitation Chirac / Jospin, Zidane héros de la décennie, Jack Lang revenu d’entre les morts de fête, a marqué notre entrée dans ces temps barbares qui constituent notre modernité. Ce n’est pas le terrorisme islamique qui nous a fait entrer dans un siècle incertain : c’est Homo Festivus qui a marqué — avec la Fête de la musique et Paris-plage, parmi tant d’événements — la vraie fin de l’Histoire dont causait alors Francis Fukuyama. Comme dit fort bien Valérie Toranian en introduction à ces 136 pages de perles de culture, « on imagine sans peine le torpillage que Philippe Muray aurait réservé à notre XXIe siècle si « murayen », qui communie dans la religion transhumaniste, le PowerPoint et la trottinette. »
Oh oui, Muray nous manque — mais il nous a montré la voie.

Il n’a pas été tout à fait le seul. Sébastien Lapaque, qui préface le volume, note que On ferme, le grand texte de Muray sur l’impuissance de la littérature contemporaine, « n’en reste pas moins l’un des plus majestueux romans de langue française publié à la fin du XXe siècle — tandis que paraissaient Gaieté parisienne de Benoît Duteurtre, Extension du domaine de la lutte de Michel Houellebecq, Monnaie bleue de Jérôme Leroy et Des hommes qui s’éloignent de François Taillandier ». Tous fréquentés dans le cadre de la revue l’Atelier du roman, à qui Muray a donné de si belles pages, que vous retrouverez dans les indispensables Essais publiés en 2010 aux Belles Lettres. Un quarteron de mousquetaires désabusés, désabusants, désespérés, désespérants.bm_9782251443935

C’est que l’avènement de la Bêtise à front de taureau prophétisée par Flaubert, la plus belle entreprise de cette époque glauque que Muray a si bien décrite dans le XIXe siècle à travers les âges (1984), donne aujourd’hui ses fruits blets — et les donne en continu. « L’univers hyperfestif est très précisément celui où il n’y a plus de jours de fête », écrit Muray. « Celui où toute plaisanterie est plus que jamais guettée par le gendarme vertueux. » Que l’on ait besoin désormais de marquer, d’un double crochet des doigts, les mots que nous mettons entre guillemets à l’oral, de peur d’être incompris de l’imbécile d’en face, en dit long sur le triomphe de Monsieur Homais.

Homais sur lequel Muray écrit des choses passionnantes : « Dans Madame Bovary, c’est au nom du progrès que le pharmacien Homais, vers la fin du livre, exerce son droit d’ingérence, et au nom des Lumières qu’on le voit se transformer en groupe de pression. » Un héros tout à fait moderne, le prototype de ces empêcheurs-de-penser-hors-des-sentiers-battus qui désormais écrivent dans Libé (souvent cité par Muray, qui y recense, comme dans le Monde ou dans l’Obs, les marqueurs de la démocratie totalitaire qu’est la nôtre). « Il n’y a plus de différence entre le discours des artistes, celui de l’élite éclairée et ceux de la classe politique. Ici aussi la fusion s’est opérée, les discriminants ont disparu, tout est noyé dans une interminable homélie. »

À propos d’homélie, j’ai bien ri aux mésaventures de la ville de Meaux. Un « touristographe » du Monde, à l’été 1998, se promène dans cette cité dont Bossuet, rappelez-vous, fut « l’aigle » — « Bossuet sur la falsification duquel la ville ne parvient pas à bâtir le mensonge crédible d’un quelconque festival. « C’est que ça résiste Bossuet. « Ça ne marche pas, Bossuet. Ça n’entre pas dans la broyeuse festiviste. Ça coince. C’est trop gros. Ça n’a rien de rigolo. » Et de conclure : « Il n’y aura pas de Bossuetland. »
Applaudissons — les occasions de se réjouir se font rares. Oui, Bossuet et Muray sont irrécupérables. Comme tous les grands écrivains. Pas de Sadeland à La Coste, pas de Laclosland à Amiens, pas de Stendhalland à Grenoble. Ni de « Parc Céline » à Courbevoie.

On connaît Muray, même quand on ne le connaît pas, pour quelques formules qui firent mouche. Le « nettoyage éthique » par exemple, à propos de la guerre que l’OTAN mena au Kosovo, pilant la Serbie sous les bombes au nom des droits de l’homme. On reconnaît les vrais écrivains à cette capacité de faire du neuf avec un déplacement minuscule du sens — de l’envie de pénis à « l’envie de pénal », si caractéristique de notre époque de plaideurs et de bonnes consciences outrées. Comme Prévert et sa façon de dire « Elle a pris ses jambes à mon cou ». Un placement d’univers dans une mutation phonétique minuscule. Un vrai écrivain.
Pas comme ces 31 écrivains convoqués par le Monde (toujours lui) en 1998 pour dénoncer un monde « où la folie rôde », 31 écrivains « face à la haine » (il s’agit alors de dénoncer le discours du FN version Jean-Marie). « On installe trente et un écrivains face à cette haine. On les place devant. On les assoit là. Comme les vacanciers des tableaux de Boudin en face de la mer. » Face à la haine ? « C’est comme si on mettait la littérature en face de la vie. Comme si Dostoïevski, Sade, Lautréamont, Céline, Balzac, Bloy, Bataille, Faulkner et cinquante autres n’avaient jamais cessé d’explorer ces territoires noirs. Explorer. Ils ne sont pas restés en face. Ils s’y sont compromis. » Mais bon, vous avez compris, il y eut jadis Dostoïevski ou Sade ou Céline, nous avons Didier Eribon et Edouard Louis. Sans doute les avons-nous mérités.

Mais nous n’avions pas mérité de perdre Muray. Pas à 60 ans. Je ne sais ce qu’en pense Elisabeth Levy, qui le connaissait bien et avait tiré de sa fréquentation Festivus festivus (Fayard, 2005). Mais je me rappelle fort bien avoir pensé, à sa disparition, que la mort était vraiment chienne, qui prenait Muray et nous laissait Christine Angot. Ou tel ou telle autre. Un seul être nous manque et tout est repeuplé par des minables.
Je m’en veux d’être passé longtemps à côté de Muray. J’avais lu son remarquable livre sur Céline, en 1981, puis j’ai laissé flotter, je ne suis revenu à lui que peu de temps avant sa disparition — quand l’abominable XXIe siècle a fait sentir son poids, alors même qu’il était dans les limbes. A l’articulation de ces années 1998-2000, quand il écrivait pour la Revue des Deux Mondes. Mais ce bel album est la session de rattrapage de celles et ceux qui l’ont raté de son vivant, et qui, à le lire, constateront que lui, il ne ratait personne. Ne faisons pas de prisonniers — et buvons frais et du meilleur, comme disait Rabelais.

Jean-Paul Brighelli

143 commentaires

  1. « Bossuet sur la falsification duquel la ville ne parvient pas à bâtir le mensonge crédible d’un quelconque festival. « C’est que ça résiste Bossuet. « Ça ne marche pas, Bossuet. Ça n’entre pas dans la broyeuse festiviste. Ça coince. C’est trop gros. Ça n’a rien de rigolo. » Et de conclure : « Il n’y aura pas de Bossuetland. »

    Ça, ça me fait bien plaisir. Moi qui viens de conclure mon cours de 1ère ce matin-même par un extrait du « Sermon sur la mort ». Avec une pincée de Pascal en plus. Histoire de finir en feu d’artifice.

  2. Putain, il est triste ce billet avec ce jeu de mots àlakhon de Muray sur le Kosovo. Je rappelle tout de même que le Kosovo est surtout connu pour ses trafics d’organes…et son absence totale de festivals.
    Bon sans rire, je t’en ponds à la douzaine des jeux de mots foireux murayens, moi !

    Exemple:

    Houellebecq: le nettoyage étique.

    https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSF1kdcbf0BCA_oHQXTPflFgZ_QR101WLe9VrCT-7_nqfkuIJKb

    Quand même y fout les jetons MH sur cette photo. J’suis sûr qu’y’a des acariens qui vivent dans ses sourcils et que ses poumons sont encore plus perforés qu’un glory-hole d’un sex-shop de Pigalle.
    Rien qu’en le voyant on a envie d’écouter The Cure ou de se lancer dans l’humanitaire pour aller soigner des dents en train de moisir…ou pire, de se faire un carnet de bonnes blagues grattées dans BdÂ…Hurkhurkhurk !

    • Globalement, il pourfendait intervention de l’OTAN — sans défendre Milosevic.
      Ce que nous avons fait aux Serbes est inqualifiable — surtout quand on pense que par la suite, on a laissé le Kosovo devenir la porte ouverte des djihadistes, et la plaque tournante du trafic d’organes et d’êtres humains.

      • Sur le sujet, lire « Désinformation, flagrant délit » de Vladimir Volkoff. Ou « La crevasse » du même auteur.

  3. vrai que l' »empire du bien », c’est autre chose que la prose de levy ou de polony

  4. Sauriez-vous reconnaître ceux que Muray qualifie ainsi ?

    – Editorialiste potelé
    – Edulcoreur ministériel
    – Moderniste albinos, socialiste préraphaélite, troubadour pluriel, habile rebellocrate
    – Académicien séraphique, dispensateur de cyber-pommade
    – Approuveur polyvalent
    – Stalinien tendance sacrée soirée
    – Ressuscité incongru
    – (F)rigoriste polyglotte
    – Vieille juge blonde qui ne fume ni ne boit de whisky

  5. Je ne connais de Philippe Murray que Le 19e siècle à travers les âges.
    J’ai trouvé le style difficile, et le fond un tissu d’imprécations.
    Imprécateur, est-ce un vrai métier ?
    La question reste ouverte !

    • Muray n’était pas Michelet !

      Il est fait pour le fragment court – la sentence mémorable – pas pour la vaste fresque aux accents épiques !

      • Muray est passé complétement à coté de la véritable faute de Monsieur Homais dans Madame Bovary, qui est celle-ci :
        Le pharmacien pousse à la faute le médecin dans une opération sur un handicapé, sous prétexte de triomphe de la technique, de gloire et d’argent.
        Le médecin rate l’opération et le remède se révèle pire que le mal.
        Muray ne va jamais à l’essentiel, il m’a déçu pour cette raison.

        • Certes. Mais c’est ce salopard qui triomphe à la fin — c’est ce qu’a retenu Muray. ET le lecteur aussi.

  6. Chiens,chiennes,

    Zeus,métamorphosé en taureau avait ravi la nymphe Europe.
    Plus tard,il lui fit cadeau d’un chien.

    Tout récemment, le Maître nous parlait d’Europe;le billet s’intitulait « Europe et les chiens » et non, « l’Europe et les chiens » ;ne fallait-il pas penser un peu à la nymphe ?

    Jadis,en Corse,une randonneuse,voyant passer un Corse à la carrure marquée et au cou de taureau,simula une entorse pour pouvoir se hisser sur ses épaules
    Etait-ce une autre Europe ? Se voyait-elle copuler avec les vertèbres de Zeus ?

    Aujourd’hui il est question de « chienne »:
    « Mais je me rappelle fort bien avoir pensé, à sa disparition, que la mort était vraiment chienne, qui prenait Muray et nous laissait Christine Angot. »
    « Chienne » n’est pas exactement le féminin de « chien ».

    « Life is a bitch » La vie est une chienne. « Death is a bitch,too. » La mort ,elle aussi, est une chienne.

  7. « …de l’envie de pénis à « l’envie de pénal » »

    Tiens,tiens .

  8. Tiens, voilà du Boudin (suite)

    « Comme les vacanciers des tableaux de Boudin en face de la mer »

    http://editionsdesfalaises.fr/wp-content/uploads/2017/02/eugene-boudin-les-plages.jpg

    (cause the bot, je mets le lien sur Boudin-vaches en réponse)

    En regardant les tableaux de Boudin consacrés aux vaches et aux vacancières, on est saisi par leur similitude formelle (les robes se renvoyant les unes les autres) et on pense au fameux texte de Muray « Du khul des vaches » dont voici un délicieux extrait lacté :

    « Les vaches, les tendres vaches traînantes au doux mufle tremblant, avec leur bonne odeur de boue et de lenteur, leurs mugissements mélancoliques et la rondeur de leurs énormes flancs et leur élégance gargantuesque, sont donc mises en opposition avec un art indéfendable, et il est expressément conseillé de préférer celui-ci à celles-là. Et même les merveilleuses vaches que l’on voit entassées comme des masses de nuages roux et blancs dans les admirables esquisses d’Eugène Boudin, où parfois elles ne sont plus que des soupirs de brume sombre, des taches vagues flottant entre le ciel et l’herbe, toutes ces vaches en série, et si méconnues, et dont je n’ai jamais compris qu’elles ne soient pas traitées avec le même respect que les Nymphéas de Monet ou ses Cathédrales de Rouen, ne sont probablement, elles aussi, que des vulgarités aux yeux du festiviste, et des obstacles à renverser sur le chemin du Pays des merveilles modernes. »

  9. Mondialisation heureuse (suite)

    La presse : « Un bateau de touristes sud-coréens coule dans le Danube à Budapest »

    Au nom du principe de précaution, il est temps de légiférer pour que tous les touristes, où qu’ils se trouvent, soient munis de gilets de sauvetage à l’épreuve des balles H24.

  10. Moi qui suis un être moral – pas comme tous ces professeurs qui disent faites ce que je dis pas ce que je fais – j’ai vendu hier les « Mémoires d’un vieux dégueulasse » de Charles Bukowski – devenu fameux en Europe lors d’Apostrophes qui devinrent vite des Intervilles avec cet héritier de Knut Hamsun et d’Henry Miller !
    ….
    Il y a les gens qui cherchent la correction … plaise à dieu qu’ils n’écrivent jamais ! Ou qu’ils deviennent philosophes-politiciens comme ce pauvre Bellamy que son parti vient d’écarter de la direction du groupe au parlement européen – comme il était prévisible.

    • Ben tiens ! Voilà doriout qui tripote la tyrolienne à moraline en iodlant. En poussant un peu plus à l’est il sera accueilli chez orban qui rêve d’avoir des croix fléchées à sa botte pour mettre les opposants derrière des grilles qui n’ont rien à voir avec celles des mots croisés qu’il remplit consciencieusement en attendant qu’on lui fasse la charité de lui acheter un Bukowski.

    • Dugong créature golem de Zuckerberg permet par charité aux livres-papiers de subsister en attendant évidemment de les passer tous à la moissonneuse-lieuse !

      • Vous faites du fétichisme cellulosique. Ce n’est pas grave : mangez vos bouquins et il n’y paraîtra plus.

        • Votre totem de la censure vous dévorera encore plus sûrement que les vers ne se mettent dans les vieux livres !

  11. Muray a le sens de la formule, mais avant de lire un autre de ses ouvrages, j’ai d’autres livres en attente, plus attractifs :
    1/ Les Bostoniennes d’Henry James.
    Olive prétend que la mission de Véréna est de libérer les femmes du joug de l’oppression masculine, et Basil soutient que l’unique mission de toute femme est de se marier et d’avoir des enfants.
    La victoire échoit finalement à Basil qui enlève sa future épouse au moment où elle allait prononcer un nouveau discours.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Bostoniennes

    2/ le syndrome de l’imposteur de Claire Le Men

    Cette pauvre psychiatre ignorait cette vérité :
    Nous sommes tous des imposteurs, mais certains sont plus crédibles que d’autres.

    https://www.babelio.com/livres/Le-Men-Le-syndrome-de-limposteur/1135761

  12. Epitemos

    – Qui pour sauver la démocratie en France ?

    La question du livre-papier est étroitement liée à la naissance de la démocratie moderne – il a existé un prodrome de démocratie à Athènes mais dans une ville de 250000 habitants à sa plus grande extension dont seulement 40 mille votaient !

    • Le territoire d’Athènes faisait 2650 km2 soit un quart de l’île de France ! Comment l’information politique circulait-elle ? Avec des moyens rudimentaires – le bouche à oreille étant encore le moyen le plus sûr pour la rumeur publique de se répandre.

  13. Quel est le rêve secret de Zuckerberg ? Implanter un logiciel par le truchement d’une puce électronique dans chaque cerveau humain afin d’y contrôler le flux des émotions …

    Le débat n’est pas vraiment entre moi et Zuckerberg mais entre ceux qui privilégient le vieil homme, l’Adam primitif et ceux qui veulent façonner l’homme nouveau, le sur-homme de demain !

    Zuckerberg a repris l’héritage de Mengele sous une autre forme et avec d’autres moyens !

  14. Muray est né à Angers, ville de culte et cet orthodoxe fumeur impénitent qui amenait ses clopes aux pâques serait probablement médusé d’ y voir aujourd’hui déambuler et pululler tant de créatures encapsulées cachant, qui sait, sous leur drap opaque, un cou large et rond.

    PS:
    Pour ne pas salir l’esprit de cette chronique, j’ai fait un effort littéraire, mais il y a bien deux contrepets dissimulés dans ces quelques lignes.

  15. Pendant que Muray fait craquer ses os dans le cimetière du Montparnasse, Julian Assange dépérit peu à peu à la Tour de Londres !

    De qui est-il la victime expiatoire ? Des agences secrètes américaines – trop nombreuses pour être toutes énumérées ici – de l’alliance atlantique ou encore du golem de Zuckerberg ?

  16. Je ne suis pas contre l’intelligence artificielle – je suis contre la bêtise artificielle.

    Nous sommes déjà servis avec la bêtise naturelle …

    • Google vient de mettre au point un logiciel à détecter le cancer du poumon – plaise à dieu qu’elle mette au point une machine à détecter nos prochaines bêtises.

      • Chez les transhumanistes de glouglou, oncologues et conologues sont des pères-mutants.

  17. Le 28 mai 2019 à 12 h 09 min,
    Dugong a dit :
     » parler « d’action globale » est une escroquerie. »

    A contrario, le politique habile sait qu’il a parfois intérêt à dissimuler le caractère global de certaines mesures.

    Agir ponctuellement,supprimer une option dans un lycée mais pas dans un lycée voisin,fermer la maternité de Trifouilly-les-Oies mais pas celle de Trifouilly-les-Mésanges…

    Dans un article paru dans les Cahiers de l’OCDE le grand dékhonomiste Christian Morrisson explique la méthode.

    voir:
    La Faisabilité politique de l’ajustement par Christian Morrisson (1996)

    « Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des
    investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne
    comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement,il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles,ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population. »

    https://www.oecd-ilibrary.org/docserver/110210303112.pdf?expires=1559216678&id=id&accname=guest&checksum=82F38DD955AE32BF7363CAA7D6AA1156

    PS Dugong n’a pas défini l' »action locale. »

  18. Le 30 mai 2019 à 14 h 07 min, Lormier a dit :
    Le 28 mai 2019 à 12 h 09 min,
    Dugong a dit :
    » parler « d’action globale » est une escroquerie. »

    Mon dieu Lormier !

    Dugong est un sot en trois lettres ! Le petit bourgeois-type qui pète toujours plus haut que son cul et qui ne s’en aperçoit même pas !

    En termes libéraux à la Pheldge qu’a fait Julian Assange ? Chef d’entreprise, il a monté en 2006 une agence de contre-renseignement à l’échelle internationale – son affaire petite au départ Wikileaks a tellement prospéré qu’elle est devenue une rivale des grandes agences américaines NSA, CIA etc qui avaient le monopole de la désinformation et du renseignements tous azimuts.
    Echelle globale du système ! Vous connaissez le nom du grand réseau d’ordinateurs de la NSA ? Echelon …

    Oui l’action globale d’Assange a complètement déstabilisé Echelon !

    • Le débris rueillois prend tous les matins son petit-déjeuner avec Assange au Baragouines où il a ses habitudes. Ils s’échangent les tenants et les aboutissants des grands complots à l’échelle mondiale qui ont été ourdis dans la nuit.

      En fin de matinée, il est en video-conversation avec les grands de ce monde à qui il tente de fourguer sa littérature-papier.

      Le reste du temps il s’occupe de son pilulier et bave sur BdA.

      • Non non c’est pas tout à fait ça ! J’avoue tout vous êtes trop fort les grands retraités-physiciens de l’EN !

        Renaud Camus et moi on a une ligne directe qui va de Plieux à Rueil – on a monté un complot qui vise à s’emparer du pouvoir du cap Nord jusqu’à Gibraltar – d’abord on affole la volaille c’est pour cela que je suis sur BdA – et ensuite on la tire à vue !

        Note érudite de la rédaction : Comme disait le procureur de Montgolfier célèbre chasseur de Tapie : Il faut affoler la meute !

    • Non mais !

      N’essayez pas de me mouiller.

      Vous avez déjà tenté de me salir auprès du Maître en m’associant maladroitement à vos propos irrévérencieux , (animalistes,
      brighellistes)…

  19. « Un quarteron de mousquetaires désabusés, désabusants, désespérés, désespérants. »

    Allusion à l’allocution du Général De Gaulle (23 avril 1961) où il est question d’un « quarteron de généraux en retraite. »

    Il faudrait n’avoir rien compris à la pensée du Maître pour relancer un quelconque débat sur le sens du mot  » quarteron. »

    De Gaulle,grand homme, a donné à ce vocable un sens nouveau-qu’il Maestro reprend.

    https://www.ina.fr/video/CAF94060216

    • Par ailleurs, placer un rythme quaternaire juste derrière est un clin d’œil à l’étymologie…
      Quant à « désabusé / désabusant » (qui en adjectif est un néologisme que Word n’aimait pas du tout, mais j’em*** Word), cela vient d’une réflexion de Maupassant sur lui-même — dans une lettre à ma chère Gisèle d’Estoc si je me souviens bien.

  20. Renaud Camus est à la tête du SIM – l’in-nocente « speculum imago mundi » – vaste organisation d’acquisition de données non numériques et de traitement du verbe dont l’objectif final est de sidérer à coups de slogans ravageurs – Grand remplacement, matière humaine indifférenciée – les sous-populations de souche qui résisteraient encore à l’objectif final : la domination millénaire de Cratyle sur Hermogène !

    Dans notre langage codé à nous les adeptes nous disons « La sortie de la Grande Caverne » pour évoquer ce futur nirvana politique bientôt atteint !

  21. Le 28 mai 2019 à 15 h 25 min,
    abcmaths
    a dit :
    Le foot du vert Jadot est troublant.

    Je poste à nouveau car le contrepet n’a pas eu de retour et puis Google reparle de Jadot – qui n’aurait pas troublé que Driout.

      • Jadot vient de niquer Macron en lui mettant vingt points dans sa race ! Twenty points comme on dit à l’Eurovision dans ta face …

        Quand je pense à Dugong toujours aussi mauvais pointeur qui voyait en lui le petit cochonnet à dégager !

  22. ASCENSION (suite)

    Vouloir s’élever dans la foi, c’est accepter de s’abaisser sans raison.

  23. MONOTHÉISMES

    Pourtant c’était bien parti, avec dans le rôle du metteur en scène, le génial Zarathoustra et ses fabuleux, inimitables, prodigieux Gathas. Bien en avance sur le désastre des temps religieux d’aujourd’hui.
    Ensuite, ça dékhonne.

    Torah: un tissu de croyances invraisemblablables,
    Bible: un récit bête à pleurer de délires rigolos,
    Alcoran: un rêve procédural de non-sens régressifs.

    Ce jour d’Ascension est celui de la Récession religieuse.

    Bonne journée !

    • Comme disait Churchill : Mon père c’était dieu ! Lointain, occupé …

  24. Dieu a trop de choses à faire et n’est pas encore passé aux trente-cinq heures – ce qui explique pourquoi nous sommes si mal gouvernés …

  25. Douleur et gloire.
    Éblouissant d’émotion et de justesse, le tout sans esbroufe, la véritable intelligence n’éprouve pas le besoin d’être étalée (certains, ici, pourraient etc.).
    La narration est limpide, dit tout avec une grande économie de moyens dans des lumières, décors, et cadrages millimétrés et flamboyants.

    • J’en sors. C’est une merveille. J’écrirai quelque chose dessus demain.

    • Ce sont des Badois qui ont pris l’eau…

      Curieusement, l’article du Vespéral signale qu’il s’agissait de Roumains, ce qui est bien sûr nécessaire à la compréhension de la khonnerie compacte et sans fissure des acteurs…

  26. Et on se remémora des rémoras sur la décarème (suite)

    Le Vespéral nous explique pourquoi Marc Antoine, au lieu de passer son temps à faire des allers-retours dans le bassin de Cléopâtre, aurait mieux fait d’en consacrer un peu plus à simuler en bassin le comportement de ses bateaux dans le cadre d’une mécanique des fluides, il est vrai assez embryonnaire à cette époque :

    http://dl.free.fr/b2L1Lh8Go

    Verrons-nous un jour la coupe de l’America disputée dans la baie d’Actium ?

    Réouvrir les galères permettrait-il de résorber la surpopulation carcérale tout en œuvrant utilement contre le réchauffage climatoridien ?

    TDPQQRSR

    • Les deux Alexandre de la littérature franco-russe, Dumas et Pouchkine ont un point commun : un ancêtre nègre !

      • Pouchkine s’est fait tuer en duel par un militaire français – son beau-frère – mais il faut bien admettre qu’il l’avait cherché !

        Les gènes noirs qui ont manifesté une résurgence de la folie africaine ?

  27. Les gènes n’expliquent pas tout – mais ils initient un commencement d’explication à bien des choses !

  28. Le 30 mai 2019 à 16 h 12 min,
    Jean Paul Brighelli a dit :
    Par ailleurs, placer un rythme quaternaire juste derrière est un clin d’œil à l’étymologie…
    Quant à « désabusé / désabusant » (qui en adjectif est un néologisme que Word n’aimait pas du tout, mais j’em*** Word), cela vient d’une réflexion de Maupassant sur lui-même — dans une lettre à ma chère Gisèle d’Estoc si je me souviens bien.

    Merci,Maître, pour ce complément si éclairant.
    Je vais ré-écouter l’allocution du Général car je n’avais pas remarqué le dispositif quaternaire qui suit le mot « quarteron ».
    En revanche,les dispositifs ternaires ne passent pas inaperçus.
    C’est mon professeur de lettres de classe de seconde qui nous avait fait remarquer que de tels dispositifs,fréquents chez Cicéron -presque un inventeur-se rencontraient souvent dans les discours d’hommes politiques français .
    De Gaulle parlait un bon français,un français riche et nuancé et ses phrases sont construites et plutôt complexes;quel blanc bec d’aujourd’hui comprendrait un tel discours ?
    Revel,que je n’aime guère citer mais que je cite quand même, a dit que De Gaulle se prenait pour Bossuet.
    Tiens,encore Bossuet !
    Il paraît aussi que Pétain s’estimait meilleur prosateur que De Gaulle et qu’ils avaient de petites querelles sur le sujet.

    Quant à « désabusant »/ »désabusé » ,je suis très sensible à l’honneur que vous me faites en dévoilant l’origine de votre choix de mot.( Les auteurs n’aiment pas raconter ce genre de choses.)

    J’étais fort loin d’imaginer que Maupassant vous eût suggéré « désabusant ».
    Platement,j’avais pensé à Spinoza.

    https://spinoza.fr/court-traite-i-chap-viii-et-ix-nature-naturante-et-nature-naturee/

  29. désabusé/désabusant ? désillusionnant / désillusionné

    Le 30 mai 2019 à 16 h 12 min,Jean Paul Brighelli a dit :
    …Quant à « désabusé / désabusant » (qui en adjectif est un néologisme que Word n’aimait pas du tout, mais j’em*** Word), cela vient d’une réflexion de Maupassant sur lui-même — dans une lettre à ma chère Gisèle d’Estoc si je me souviens bien.

    J’ai trouvé ça (lettre à Gisèle d’Estoc )
    Chère Madame,

    Vous désirez que je vous donne des détails sur moi. Vous avez tort, ils ne vous plairont guère. Je vous ai déjà dit que je n’étais point fait pour séduire les femmes, hormis celles qui sont uniquement des sensuelles et des corrompues.
    Quant aux autres, elles ont assez de moi au bout de quinze jours au plus.
    Que voulez-vous. Vous avez toutes les croyances, disons toutes les crédulités, et moi pas une. Je suis le plus désillusionnant et le plus désillusionné des hommes ; le moins sentimental et le moins poétique.

    Je baise le bout de vos doigts.

    GUY DE MAUPASSANT 83, rue Dulong.
    https://www.deslettres.fr/guy-de-maupassant-et-lamour/

    • Gisèle d’Estoc était-elle l’aïeule de Giscard d’Estaing par la cuisse gauche ?

      • Vous vous souvenez sans doute que VGE était venu présenter Maupassant chez Pivot ? Donc j’ai supposé que lui aussi avec des accointances avec Gisèle …

    • C’était « désillusionné / désillusionnant » ! Bon sang, on devrait toujours se méfier de sa mémoire à partir de 25 ans. Merci !

  30. A Okinawa,on aime les dugongs;les méchants Américains veulent construire encore une base-qui menacerait leur existence paisible.

    Images d’un « sanctuaire » de dugongs à Okinawa (à partir de 1h 12mn env.)

    https://www.youtube.com/watch?v=Ot-acn1whrc

    PS Tout ce documentaire,totalement partial et anti-américain, est intéressant.
    la thèse de l’auteur:les Américains qui n’ont jamais accepté que la Chine ne soit pas une colonie américaine préparent une guerre contre elle.

  31. VGE c’était un type qui se gobait lui-même ! Disons qu’il s’enflait s’enflait comme la grenouille mais au lieu d’éclater il ouvrait si grand sa bouche qu’il finissait par croire pouvoir s’avaler d’un coup … même en politique ce genre de vaniteux est rare !

  32. Je ne sais pas si vous connaissez les images des funérailles de Churchill en 1965 qui furent grandioses ? VGE c’est ce gus qui tous les 5 ans va voir le nouveau président à l’Elysée pour lui raconter comment il va falloir lui rendre hommage posthume ! VGE ou la dernière roue du carrosse français …

    https://www.youtube.com/watch?v=hQldUeevrQQ

  33. «Le football est un sport qui ne va pas avec nos valeurs». Invitée d’Europe 1, la responsable des partenariats de Peugeot Isabel Salas Mendez a tenu des propos qui ont été très négativement accueillis par le monde du football.

    Ah ! ah ! elle a insulté la vache sacrée du sport populaire ! La pauvre …

  34. Celine, ça ne serait pas plutôt 2 route des gardes à MEUDON et non COURBEVOIE

    • Meudon, c’est son dernier pavillon — où réside encore Lucette, son épouse, 104 ans.
      Je faisais allusion à sa commune de naissance.

  35. ASCENSION (suite et fin)

    « On vient de retrouver près de Sacramento le corps sans vie d’un homme d’environ 30 ans, à demi nu portant une cicatrice près des côtes et des blessures aux mains et aux pieds causées par des pointes de métal acéré.
    Le SFPD a trouvé dans sa culotte en tissu d’Alep des papiers au nom de Jésus de Nazareth, né en +/- 0 avant/après J-C et un plan de vol imprécis.

    Ce regrettable accident aérien dû à une erreur de navigation n’a heureusement fait aucune victime franciscanaise » (San Francisco Chronicle)

  36. HS : no comment : »Une nouvelle bouture de la réforme des institutions présentée à l’été » encore un stagiaire élevé au grain mal moulu, con cassé, de l’EdNat, dyslexique à souhaits, qui pensant à « mouture », écrit « bouture » … affligeant, avec tout le pognon qu’on y injecte ( premier budget de l’état) non seulement de produire une qualité aussi médiocre, mais de s’en vanter !
    https://www.lepoint.fr/politique/une-nouvelle-bouture-de-la-reforme-des-institutions-presentee-a-l-ete-31-05-2019-2316214_20.php

      • Dernière mouture de la censure:
        On bloque, floute, boute:
        Le journaliste entre dans le flou, il ne peut plus faire machine arrière, la sinistre lui a fait tellement peur que la trouille lui a bloqué le cou.

        PS:
        Oui, deux…

        • j’espère pour vous que Mme apprécie, et surtout comprend au vol, le contrepèt … je n’ose imaginer sinon, les méprises dans les gestes de la vie quotidienne : « sale moi la poupe » pour « passe moi la soupe, sans parler de la vie intime, un « ne me borde pas le mou » mal compris, aurait des conséquences* regrettables 😉

          *surtout si on a la dent dure

          • Je contrepéte toujours dans le contexte de l’actualité, jamais en privé et encore moins à table .

            J’en rajoute un (corsé ) pour que ce soit plus clair:
            Réussira t-elle à bloquer le coup de Plenel?

      • Pour Pheldge
        Voici un échantillon de l’orthographe d’une « enseignante inquiète »
        « Il s’agit la d un sujet qui nous préoccupe (davantage que le fait d’être une interview de Sos education), car dans cette interview est clairement annoncé par le ministre actuel le projet de démentellement du service public de l’éducation en France, soit sa privatisation (jamais avouee en ces termes ).
        …Une enseignante inquiète. »

        Se faire démenteler,ça peut rendre fou.

        source:
        https://benjaltf4.me/jean-michel-blanquer-sens-commun-sos-education/

        • é sava pa sa rengé ! sé malpart poursa : gé pour preuv dé dizène de mail de ma proch parante biainto ansainiant an primèr : 3 fot par line sé vou dir si cé cho …

          kanta sa seur qué fliquète, ge te vou di pa … sé pirankor ! 😉

  37.  » On peut concevoir un état d’humanité presque heureux; ou du moins un état stable pacifié, organisé confortable; mais on peut concevoir cet état et concevoir en même temps qu’il s’accommode ou s’accommoderait d’une température intellectuelle fort tiède: en général les peuples heureux n’ont pas d’esprit. Ils n’en n’ont pas grand besoin » la « fin de l’histoire » « organisée, confortable » donc sans cigarettes et sans négatif, mais ce n’est ni de Kojeve ni de Fukuyama

  38. « … la session de rattrapage de celles et ceux qui l’ont raté… « , je suis surpris de voir ce « celles et » sous votre plume, ou bien est-ce ironique…

    • De Gaulle disait bien « Françaises, Français »… Et Louis XIV se découvrait pour saluer les femmes de ménage de Versailles.
      Etre poli n’implique pas que l’on reconnaisse les absurdités du genre écriture inclusive, etc.

  39. Avis de recherche :
    Ce salon devient morne et triste depuis que les contributrices femelles ont déserté.
    Même Dobolino la castreuse de clébards macroniste a disparu !
    Dobolino reviens, il ne te sera fait aucun reproche !

    • Tu te goures Sav, la dobo je l’ai pratiquée dans tous les sens, elle est pas drôle. C’est comme qui dirait une ivrogne qu’aurait le vin triste, même sans avoir bu une goutte…!

      • Pas mal le service après-vente…
        Plus aucune intervention féminine en l’absence de Dobo.
        J’étais tentée de dire tout mon mépris sur le mot « poli » employé plus haut et de son acolyte, le très dégueulasse « mal-poli » ou de vous racontez les péripéties d’un doigt humide suite à une intervention buccale. Je pars en ayant la générosité de vous octroyer quelques couplets des aventures d’un vieux morpion promis précédemment.

        LE VIEUX MORPION

        Sur les débris d’une motte princière
        Que la vérole emportait en lambeaux
        Un vieux morpion plusieurs fois centenaire
        A ses enfants disait ses derniers mots :
        « Suivez enfants le chemin de ma vie
        De tous les cons soyez les conquérants. »

        REFRAIN
        « Car Dieu rêva dans sa philosophie
        De réunir les petits et les grands » (bis)

        « Depuis bientôt près de trois années
        J’ai fréquenté les plus hauts potentats
        J’ai poursuivi des pines couronnées
        J’ai vu des cons engendrer des prélats
        Plus d’un Saint-Pèr’ sur ses couilles barrées
        Sentit grouiller mes arpions triomphants »

        « J’ai vu baiser la reine d’Angleterre
        Par les sous-off’ de tout’s ses garnisons
        J’ai buriné les couilles de Saint-Père
        Quand tous les soir il allait au boxon
        Suivez enfants…(à reprendre).

        « De Louis XIV j’ai sucé la pine
        Et j’ai vécut dix mois sur son bâton
        Frédéric II avait la chaude-pisse
        Marie-Thérèse un chancre d’Italie
        Au-dessus de trôn’ des papes branlants »

        « Depuis j’ai eu des heures malheureuses
        Bien peu de cons me fur’nt hospitaliers
        Et le vagin d’une religieuse
        Puait si fort que j’ai failli crever
        Dans les bidets j’allais de compagnie
        Avec les spermatos agonisants »

  40. En ce moment nous manquons de polémiciens sur BdA !

    « Recrutons experts en querelles intestines entre gens bien éduqués – transmettre cv avec motivations à JPB ».

    Je suis obligé de prendre une initiative

  41. Enfin une bonne nouvelle :
    Manuel Valls, Espagnol excité, s’est pris un beau râteau aux élections de Barcelone.
    C’est l’occasion de rappeler cet aphorisme de Charles-Quint, grand connaisseur de l’esprit des peuples d’Europe :
    Les Espagnols paraissent sages et sont fous.
    Les Français paraissent fous, et ne le sont point.
    Quant aux Portugais, ils semblent fous, et le sont aussi.

  42. Il y a plusieurs méthodes pour conduire les débats …

    Par exemple après l’échec des négociations avec Trump, Kim Jong Un a décidé de faire mettre à mort les négociateurs ! Les porteurs de mauvaises nouvelles sont rarement bien reçus …

  43. Cette correspondance de Maupassant avec sa soi-disant groupie Gisèle d’Estoc illustre bien le dialogue entre un créatif et une admiratrice, dialogue qui se retrouve texto dans le film britannique Tamara Drewe :
    Où trouvez vous votre inspiration ?

    Le VRAI créatif doit conserver son mystère, en VRAI pro du marketing, en ne répondant surtout pas à cette question totalement indiscrète :
    Tais-toi femme !
    Tu parles sans savoir !

    • Mais c’est une créatrice de mode Gisèle d’Estoc ! Et d’ailleurs un vrai créateur est toujours un créateur de modes … à moins de sculpter dans l’éternité des idées fausses !

    • De la part d’un homme devenu roi, façonné par le travail accompli d’une femme, l’accueil de l’injonction peut se faire sans mot dire, elle s’interrogera peut-être sur l’excellence supposée de son ouvrage. Hélas, il est des nains se rêvant monarques, qu’aucune intervention féminine ne saurait faire grandir…

      Sav, tais toi et continue donc de manger ta soupe !

      • Vous confondez complétement le spirituel et le temporel, soit les fonctions de roi et de grand-prêtre.
        Le grand-prêtre construit sa personnalité en opposition FRONTALE avec sa mère.
        Ce n’est ni simple, ni agréable, mais juste EFFICACE !

  44. La mode amoureuse …; comme disait La Bruyère si certains n’en avaient pas entendu parler ils ne sauraient même pas ce que c’est !

  45. Les funérailles grandioses sont passées de mode ou presque !

    Churchill qui était un vrai cabot de scène à qui il a juste manqué la télévision pour montrer toute la palette de ses dons a eu des obsèques les plus théâtrales au monde.
    De Gaulle qui avait assisté au premier rang aux funérailles très émouvantes de Kennedy en 1963, puis à celles de Churchill en 1965 et enfin à celles d’Eisenhower en 1969, a refusé tout apparat, tout discours, toute musique, toute présence d’officiels, seulement les gens de son village et quelques compagnons de la Libération.

    Aussi étonnant que cela puisse apparaître chez un homme aussi orgueilleux une certaine humilité lui semblait plus chrétienne pour accompagner la mort que les fastes et les gloires publiques !

    Il allait rejoindre sa fille au cimetière : pas besoin d’en faire un tintouin du diable !

  46. Une foi chasse l’autre !

    Les matheux croient qu’il existe une planète des nombres sur laquelle il ferait bon vivre – les pauvres je ne leur en veux pas – si cela leur fait du bien cela ne me fait pas de mal … du moment que je ne suis pas obligé de faire des maths tous les jours !

    Les amulettes sont toujours d’actualité … seule leur forme change mais pas leur destination : rassurer l’individu afin qu’il croit qu’il n’est pas seul au monde !

  47. Par exemple l’amulette des libéraux à la Pheldge – courant Thatchérien.

    « L’Homme n’est pas fait pour faire société » ; ben ! c’est pas vrai … même Robinson Crusoé ne songe qu’à faire société même avec le sauvage Vendredi !

    • mais ousske vous avez pêché ce truc ? si on vous a vendu ça comme l’alpha et l’omega du Libéralisme, vous vous êtes fait avoir ! 😉

  48. Le philosophe Schopenhauer pensait que la société des chiens était meilleure que celles hommes ! Il semblerait qu’il ait fait quelques émules … en effet comme l’ont fait remarquer les observateurs politiques, le parti animaliste (490 074 voix) a fait un meilleur score en vrac que la liste Renaud Camus sans Renaud Camus arrivée anté-pénultième (1578 voix), Philippot court-sur-patte, Asselineau le régnicole africain, Les Royalistes qui n’ont pas de roi prétendant, les luttes ouvrières sans ouvriers, les pirates qui ne piratent plus rien, les espérantistes sans espérances etc.

    • le parti animaliste … à la mode Marquise de Sévigné, oui ! sauvons les tiques, les cancrelats, les serpents, les guêpes, enfin tous ces gentils animaux qui sont si mignons ! et je vous épargne les asticots, vers et autres larves 😉
      Pauvre Darwin

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