41IYDm9H0WL._SX328_BO1,204,203,200_On aimerait aimer Pierre Rosanvallon. Après tout, on n’a pas tous les jours un homme de gauche qui pense — quelle que soit sa gauche, jadis rocardienne, aujourd’hui « de progrès ». On aimerait adhérer à une vision forte, sous-tendue par sa connaissance de l’Histoire : ce diplômé d’HEC, comme Hollande ou Pécresse, après avoir été longtemps permanent de la CFDT et tenu la main à Edmond Maire, a rédigé un doctorat sur le Moment Guizot (être de gauche et spécialiste d’un politicien louis-philippard dont le slogan unique fut « enrichissez-vous » est soit problématique, soit emblématique, au choix), et a travaillé dans l’aura de François Furet tout en écrivant dans Libé. D’où ses multiples casquettes — historien au Collège de France, sociologue à l’EHESS, et « intellectuel engagé », comme on disait jadis et comme on ne dit plus : et c’est justement ce qu’il interroge dans son dernier livre.

Cela fait une bonne dizaine d’années que l’on déplore la disparition de l’intellectuel français. Don Morrison avait sonné la charge avec « The Death of French culture » (Time Magazine, 3 décembre 2007), où il déplorait qu’une nation qui avait donné au monde Sartre, Camus, Beauvoir, Foucault et quelques autres n’ait plus que BHL et Christine Angot (sic) à proposer aux foules étonnées. Shlomo Sand, parmi d’autres, a décrit en 2017 « la fin de l’intellectuel français », constatant que l’intellectuel était né contre les antisémites de l’affaire Dreyfus, et mourait — selon lui — dans l’islamophobie : et d’épingler Finkielkraut, Houellebecq et Zemmour. Dans les cours d’école, « intello » est une étiquette qu’il vaut mieux ne pas mériter, sous peine d’ostracisme. D’où la séduction du cancre, si fort encouragé par les pédagogies modernes.

Rosanvallon veut faire revivre l’intellectuel des origines, celui qui tenait un discours global, celui qui résistait (le livre commence par une page sur les Epreuves Exorcismes de Michaux écrits pendant la guerre), celui qui domine le réel d’assez loin pour prêcher le vivre-ensemble, la mondialisation heureuse et les réformes sociétales dans le cadre d’un néo-libéralisme bien tempéré. Et de donner des satisfecits (le mariage pour tous) et des blâmes : la loi de 2004 sur le voile, et toute manifestation de laïcité crispée.

Après un très long développement sur son parcours et la naissance de la « deuxième gauche », puis sur le « temps du piétinement (du Programme commun au retournement de 1983) et de l’engourdissement de la pensée critique, il entre dans le vif du sujet (page 237 quand même) avec l’analyse des restructurations de la pensée politique.

Et alors Jean-Pierre Chevènement en prend pour son grade : le républicanisme, le souverainisme du « Che » sont typiques de ces « esprits désemparés, retournant avec l’âge à leurs frustrations de jeunesse. » On n’est pas plus aimable. Le reste — le parallèle de « la montée en puissance du souverainisme républicain et de l’émergence du national-populisme » —, appartient au fond polémique de ceux qui font de l’idéologie au lieu de chercher des réponses. Rosanvallon est un pur idéologue au sens que Hannah Arendt donne au terme : l’absence de contact avec la réalité.

On aimerait aussi Pierre Rosanvallon s’il était moins haineux. Rosanvallon est cet intellectuel auto-proclamé qui refusait, il y a quelques jours, de débattre avec Alain Finkielkraut tant que ce dernier ne ferait pas amende honorable et ne le rejoindrait pas idéologiquement — un sens très personnel du débat d’idées. Il est aussi ce mandarin infatué qui réduit ses adversaires potentiels à des fonctions selon lui peu glorieuses. « Journaliste » pour les uns (Polony ou Zemmour, mis dans le même sac, ce qui leur fera plaisir), « essayiste » pour tel ou tel autre (Milner, Michéa, Onfray, Guilluy), « imprécateur au style prophétique » (on aura reconnu Finkielkraut), et je ne parle même pas des piques assassines sur Régis Debray, « khâgneux amateur de formules tonitruantes » qui a osé « critiquer vertement ceux qui travaillaient comme moi à ériger l’idéal démocratique en nouvelle étoile du progressisme politique » — quoi que cela veuille dire. Tous « antilibéraux » — péché mortel.

Rien ni personne qui puisse se comparer avec un professeur au Collège de France, dont l’élection, dit-il, a suscité tant de jalousies…

Et de consacrer de nombreuses pages à « l’affaire Daniel Linderberg », cet essayiste auquel Rosanvallon commanda un pamphlet qu’il n’osait publier sous son nom (le Rappel à l’ordre : enquête sur les nouveaux réactionnaires, Seuil, 2002), un livre, expliqua alors Michéa, symbolique de la posture que défend Rosanvallon, qui assimile toute personne qui refuse « d’acquiescer à l’économie de marché » à un disciple de Maurras. Didier Eribon donna en son temps le fin mot de l’histoire, expliquant que ce livre était un missile téléguidé par Rosanvallon pour accréditer l’idée qu’il était bien de gauche, et accéder à la chaire laissée libre par la mort de Bourdieu — qu’il ne ménage guère, lui non plus. Cet intellectuel est comme le Sahara — un désert qui progresse et qui fait le désert. Lindenberg en tout cas ne le démentira pas — il est mort en janvier dernier.

Alors, on aurait aimé Pierre Rosanvallon, si l’on ne s’était pris, en route, à le détester. Juste retour des choses, tant il déteste de gens — à part lui-même.
De l’ambition conceptuelle du départ, il ne reste, à la fin de ce livre, que l’impression pénible d’un règlement de comptes étiré en longueur — et qui, pour nos péchés, annonce in fine d’autres livres à venir, que nous déchiffrerons avec la même impartialité quasi affectueuse.

Jean-Paul Brighelli

387 commentaires

      • Merci Jean-Paul.

        Au jugement dernier, il sera tenu compte de ton attitude altruiste pour amortir un peu le poids de tes péchés.

        • Finalement,le monde n’est pas si mal fait:les bosseurs sont ici bas,non pour nous procurer de menus plaisirs,mais pour nous aider à jouir pleinement de notre oisiveté.

  1. Au secours ! J’ai un volume de Rosanvallon qui me poisse les doigts pire qu’une glue intellectuelle – quelqu’un peut-il m’en débarrasser ? Je le fais à un euro …

  2. Merdre, je ne connais pas du tout ce Rosanvallon; mais est-ce une raison suffisante pour se taire ?
    Il faudrait d’abord définir ce qu’est un intellectuel.
    On pourrait dire pour commencer par des généralités que c’est un vendu en boutique appelée Média.
    Ensuite, c’est presque systématiquement (au sens du système) un homme de gauche, et la plupart du temps, il ne sert pas à grand chose. Bien souvent, il donne caution: quand il ne le fait pas, vlan ! un bon coup de règle sur les doigts.
    Parfois, pour faire diversion (mais cela ne marche pas toujours), il se déguise en femme. (Attention, je n’ai pas dit que la femme ne pensait pas, mais je trouve qu’elle pense mieux devant sa cuisinière ou en contemplant amoureusement sa famille.)
    Ensuite, l’intellectuel est bien souvent un poseur, qui en a étudié bien d’autres, et qui fait grande consommation de miroirs (cela rend l’argument plus pertinent).
    Exemples:
    — dans la série « Photos d’intellectuels en guerre les plus cons », toujours n°1, indétronable : BHL chemise propre en Libye.
    — dans la série « Hard-discount », la photo d’« À propos de l’auteur» de JP. Mais attention, JP est un intellectuel sans défauts…donc à éviter.

    Pour résumer, si on appelle penser, l’obligation de justifier de ses actes, le mieux est de faire comme moi: ne pensez pas, c’est vraiment l’idéal.

  3. Franchement: les élucubrations calculées de ce genre d’intello ne méritent qu’un bon feu de cheminée.

    • mettez-y l’auteur également,… avec ses pensums… joignons-y d’autres cuistres du même acabit… mais je doute que cela fasse un joli feu : c’est qu’il faut à un bon feu de cheminée de belles bûches, de bois sec, de bois sain… vous n’obtiendrez au mieux qu’une poisseuse fumée, et une odeur répugnante… vous voyez, une odeur comme celle que possèdent certains insectes rampants lorsqu’il arrive que l’on en écrase… d’ailleurs, ce rose en vallon n’évoque ni la fraîcheur des roses, ni les verts pâturages vallonés… il a le teint blafard, la mine triste et renfrognée : un cafard…

  4. Rosanvallon a publié son dernier livre un peu trop tôt.
    En attendant quelques jours de plus, il aurait pu conchier Eric Zemmour qui a traité Hapsatou Sy de « Corinne ». C’est épouvantable de se faire traiter de « Corinne », c’est fasciste de se faire traiter de « Corinne », c’est raciste, néonazi, pétainiste et islamophobe de se faire traiter de « Corinne ».
    En revanche, c’est tout à fait progressiste, absolument pas xénophobe et multiculturellement correct de changer de prénom lorsqu’on se convertit à l’islam, la religion du grand mufti Al Husseini, ami intime de Hitler.

  5. Excellent billet, cher Maitre !
    Vous excellez dans l’Art de bien cerner les grandes problématiques.
    Une fois la problématique cernée, il faut porter l’estocade.
    Je vous attends à ce tournant !
    Vous écrivez que les sots sont ici pour nos menus plaisirs. Soit !
    Mais vous négligez le fait qu’il faut fournir de l’énergie pour empêcher les sots de nuire !

    • J’ai repris son expression — après tout, on parle de « thèse de doctorat », donc contenant pour contenu, etc. Bien sûr que le doctorat est le résultat de la thèse — mais je ne chicanerai pas Rosanvallon sur ce point.

  6. Comme elle l’a fait pour la culture et l’éducation, la gauche révolutionnaire était parvenue à monopoliser l’intellectualisme.
    Un esprit cynique dirait: du moins dans l’autre camp ont-ils eu la courtoisie de lui laisser la connerie.
    Mais non, même pas.
    Une vraie connerie, ça s’mérite, ça s’travaille.

  7. La seule chose sûre c’est qu’à l’époque où ont existé des intellectuels, les gens ne se demandaient pas ce qu’était un intellectuel: l’intellectuel existait sans savoir qu’il en était un.
    Aujourd’hui les choses se sont inversées. Nous savons exactement ce qu’est un intellectuel, à quoi ça ressemble vu de dessus, de dessous, en face avant, en face arrière, en coupe A-A, etc…le problème est que depuis que nous savons exactement à quoi ça ressemble nous n’en n’avons pas vu passer la moitié du quart de la queue d’un seul.
    Alors en fait non, ce n’est pas qu’il n’y en a plus c’est que nous en avons une quantité astronomique, du coup il nous faut les classer, faire des statistiques sur leurs avis, évaluer sur une échelle de Richter de la pensée la pertinence de leurs idées.
    Tout ça prend un temps fou, pas le temps d’en évaluer un qu’un nouveau pointe le bout de son nez.
    Même ici, regardez ! JP ne cite ni Driout, ni abc(ès), ni Lormier, ni Pheldge, dans sa notule ?…Il s’est trompé de blog ou quoi?…Pas trop déçus les gonzes?… Faut pas vous vexer, non, parce que, moi j’vous l’dis, pas besoin de JP : vous êtes les plus forts pour parler d’vous !

      • J’aimerais poser une question à Messire Pheldge, qui, me semble-t-il, est versé dans la chose économique. A son avis, quels sont les moyens de coercition de l’Europe (dés)unie sur ses membres rétifs? Ou en d’autres termes, comme eût dit Tonton Joseph : l’Europe combien de divisions? On peut bien sûr sucrer les subventions, mais pour avoir travaillé dans un service qui en distribuait aux entreprises, je dirais que le taux d’évaporation entre le départ et le but doit avoisiner les 90% si tout va bien. On peut aussi dire : Fi! je n’achèterai plus vos produits! et c’est les entreprises chinoises qui vont être déçues… Influence sur le tourisme? ah oui, il y a effectivement des touristes des pays de l’Est dans mon coin, mais j’habite en Suisse à la frontière autrichienne. Et là je suis un peu en panne d’inspiration.

    • De quel Hervé êtes-vous donc , Monsieur , le fantôme ? Je serais très intéressé de le savoir ? Si c’est celui auquel je ne cesse de penser sans émotion depuis 25 ans , nous pourrions alors causer . De lui , bien-sûr . Est-ce que ça vous parle L’Homme au chapeau rouge ? Cordialement . Platon

  8. Le Vespéral nous essplique comment effacer Rosenvallon partout en un seul clic grâce à l’i.a. :

    https://www.lemonde.fr/videos/video/2018/09/18/des-objets-disparaissent-de-photos-en-un-clic-grace-a-de-l-intelligence-artificielle_5356811_1669088.html

    Ces manipulations font quand même frémir quand on pense à l’effacement de de Gaulle sur la fameuse photo de Yalta dont on ne voit plus guère l’original que je vous soumets une nouvelle fois pour vaccination :

  9. L’Osservatore Pedago s’interroge gravement sur une délicate question qui passionnera les essevétistes :

    « Quel rapport la vigne entretient-elle avec le sol ? »

    J’aurais bien répondu « un rapport de verticalité » mais apparemment la bonne réponse est : promouvoir une mixture italienne (v)ignoble et confidentielle.

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/09/18092018Article636728540571169069.aspx

    Lâchez-nous la grappe avec ces improbables arpents pentus fournissant des jus vendus à prix d’or. Une escalade vers de petits vins atteignant des sommets himalayens ?

    • Comment et pourquoi, après tant de brillantes années passées à enseigner – ou tenter de le faire- la physique/chimie, un retraité puisse se vautrer dans les délices putrides du « café pédago »?
      Je vous prie de croire que, lorsque l’heure tant attendue aura, enfin, sonnée à mon carillon personnel, je jetterai illico tout ce qui concerne le métier.
      Etonnant, non?

      • Dugong mortifie son âme et son corps chaque matin en se rendant sur le Café Pédago — il rachète ainsi ses crimes anti-pédagos passés.

        • Pour me laisser partir, c’était ça ou une séance quotidienne de knout à têtes de Meiriol.

          J’ai vite choisi.

        • ça tient plutôt d’une perversion SM, car après s’être mortifié, repenti, puis auto-flagellé, il nous en inflige un compte-rendu ! On notera également une dose de syndrome de Stockholm … 😉

  10. Lexique:position et posture

    Au début de l’entretien sur France Culture Rosanvallon semble hésiter entre deux termes: « position,posture;”quand il en vient à parler de Finkielkraut,il explique ainsi son refus de débattre avec lui; Finkielkraut n’a pas de position,il a adopté une “posture “ et en quelque sorte,radote…

    On ne débat pas avec quelqu’un qui s’est figé dans une posture;le rejet est donc tout à fait radical. Il ne demande pas à Finkielkraut de renoncer à ses idées ,ses thèses,puisqu’il n’en a pas;chez lui,tout n’est que posture..

      • Merci.
        C’est beau la modernité.
        Désormais je leur dirai « Branche le gps j’arrive »
        plutôt que « Mets toi en position j’arrive ».

        • Certains ont tant besoin d’accessoires « connectés » pour faire quoi que ce soit qu’ils utiliseront compulsivement une sorte de gps * pour les guider dans l’intromission.

          * je pense à breveter les marques Garepine ou Foofound.

  11. Jean Dutourd autre académicien avait la franchise d’appartenir au « Club des vieux ronchons » !

  12. On ne saurait reprocher à Rosanvallon son moment de clairvoyance ! Mais enfin quand même faut-il adopter des positions ? Vaste question …

  13. Je voulais saluer l’élégant Jean Piat qui aimait se parer des plumes du paon pour tenir la scène.
    Il y avait donc une génération de comédiens français style Rich, Rochefort, Piat, Louis Jourdan qui avait fait de l’élégance une marque de fabrique française.

      • Il participait volontiers aux émissions littéraires de Radio Courtoisie.
        Il faut l’écouter lire des passages de l’essai de Maurice Druon: La France aux ordres d’un cadavre (2000)!
        Il y a 18 ans déjà et malgré ce qu’on savait, rien n’a changé! La déconstruction de la France contenue d’avancer…

    • Lorsque je l’ai vu pour la première fois « en vrai », c’était à la Comédie Française, en 1964 (Cyrano). Ma mère était sous le charme et moi, même toute petite, j’ai été immédiatement séduite par l’élégance et l’éloquence magnétiques qui émanaient de ce grand comédien.

  14. La vraie tare de Finkielkraut c’est son inélégance manifeste ! On a l’habitude des intellectuels qui tirent les raisonnements par les cheveux, mais on est décoiffé par ceux qui sont mal peignés et mal habillés.

  15. Ponctuation
    « Après un très long développement sur son parcours et la naissance de la « deuxième gauche », puis sur le « temps du piétinement (du Programme commun au retournement de 1983) et de l’engourdissement de la pensée critique, il entre dans le vif du sujet (page 237 quand même) avec l’analyse des restructurations de la pensée politique.

    L’expression khonsacrée,pour parler de 1983 est  » tournant de la rigueur »;le mot « retournement » est-il de Rosanvallon ?

    Et si c’est une variation lexicale qu’il nous faut attribuer au Maître,alors quelle est l’ intention de ce dernier ?

    • AAHHHH….1983….l’année qui marqua à jamais la fin des utopies socialo-mitterrandiennes!!!
      Quelle rigolade, à l’époque, et aujourd’hui encore!

    • vous oubliez les utopies socialo-rocardiennes, ou jospiniennes qui n’ont pas eu grand chose à envier à celles du florentin … la france est désormais le royaume de la jalousie et de l’envie, où on enseigne comme credo que si quelqu’un n’a rien, c’est parce que « les autres » lui ont volé notre dû !
      Et aujourd’hui, Macron introduit le « revenu universel », qui n’a d’universel que le nom, et qui enfermera un peu plus dans l’assistanat ceux qui y sont déjà, avec un effet de seuil qui les dissuadera d’en sortir ! Alors en matière d’utopies socialo-coco, il y a encore du désespoir !

      Ah, et pour les supporters du Bolivarien Mélenchon , et de ses idoles, Castro, et Chavez, voici Maduro 1er :
      http://www.lepoint.fr/monde/les-agapes-de-maduro-dans-un-restaurant-huppe-scandalisent-les-venezueliens-18-09-2018-2252113_24.php

  16. Le 19 septembre 2018 à 10 h 39 min,elimal a dit :
    Mais n’oublions pas qu’il y a aussi beaucoup de mouches du coche…

    En effet,je n’y avais pas songé;vos intuitions ont toujours pour moi quelque chose de saisissant: me révélant mes lacunes,vous faites mouche à chaque fois.

    La « mouche du coche » serait-elle l’éternelle malheureuse qui voudrait bien rejoindre le camp des bosseurs mais se dépense en pure perte ?

    • Non point!
      Les mouches ( au pluriel)du coche sont les « penseurs » qui prétendent panser les plaies de ce monde en révélant leur vérité, eux la détiennent n’est-ce pas? ce sont ces « penseurs » qui pensent à votre place, et distillent une critique destructrice…
      Ils ne se prétendent pas bosseurs ce serait bien trop avilissant… Eux ont la noble tâche de penser, de détenir un pseudo savoir…

      Les bosseurs sont ces fourmis qui construisent inlassablement mais oublient de remercier la cigale qui leur donne l’entrain… Ce sont ces abeilles qui remplissent le garde manger sans se plaindre, enivrées et sous l’emprise des phéromones de leur reine mais cependant elles possèdent une intelligence rare…

  17. Bruckner et Finkielkraut avait écrit au milieu des années soixante-dix « Le nouveau désordre amoureux » critique post-68. Mais c’est justement du désordre amoureux que le séducteur tire une nouvelle forme d’élégance – les personnages de Don Juan et de Casanova malgré leurs origines espagnoles et italiennes s’expriment le mieux en français !

    Face à la fidélité anarchique à la loi religieuse, il y a le culte de l’émotion et du moment vrai, cette cristallisation de l’instant que Stendhal révère comme le seul dieu de l’amour ! Eros et Agape …

  18. « On aimerait aimer Pierre Rosanvallon » incipit de JPB.

    Voilà tout est dit ! Une critique politique qui ne passe par l’amour est vaine … la société est une forme d’amour élargie.

    • Certains disent que la société libérale tourne à la partouze ! Ce sont de grands jaloux … et la jalousie est un enfermement mesquin et prétentieux.

    • alors que dans la société socialiste, c’est également la partouze permanente avec l’état qui « pour notre bien à tous » vous la met « jusqu’aux amydales » !

  19. Une société qui n’est pas une société aimable pourrait-elle être désirable ?

    L’ornement de la conversation, l’ornement des belles choses, la gratuité du temps qui passe entre gens civilisés, tout un ensemble de petites attentions qui fait de la vie civile l’opposé de la vie réglée, de la vie militaire ou de la vie religieuse par exemple.
    Le désir qui passe ..; comme l’orient des temps passés.

    • J’en pense qu’à plus de cinquante ans dont vingt-cinq de boulot en collège, dont onze en ZEP +++++, il y a des jours où entrer dans l’arène pour dompter des fauves n’est pas possible.
      Qui ne me croit pas me suive.

    • C’est sans doute parce qu’il craignait d’être associé trop étroitement aux faiseurs de tintamarre comme Zemmour ,le Pen (ou des OAS décrépits) que Le Maître a fini par reconnaître,du bout des lèvres et sans corriger son texte initial, que le mot de » « réhabilitaion » à propos d’Audin était impropre.

      Il n’y a absolument rien dans la déclaration de l’Elysée qui concerne l’action de Maurice Audin.

      La présidence a simplement reconnu officiellement qu’Audin ne s’était pas évadé,n’avait pas disparu dans la nature mais avait été tué par un (ou des) miltaire(s) français.

      Puisque selon Zemmour et consorts,l’armée a fort bien fait d’exécuter un traître,pourquoi ces faiseurs de tintamarre s’indignent-ils que la Présidence reconnaisse le fait qu’il a bien été tué par un ou des militaire(s) ?
      En quoi cela salirait-il l’armée ?
      Dame Le Pen,qui va beaucoup plus loin que Brighelli,affirme que grâce aux aveux de Maurice Audin,des vies ont pu être sauvées ,de sanglants attentats qu’Audin préparait avec ses complices déjoués.

      Mais qu’en sait-elle ?

      Comme l’a dit Josette Audin,il y a peu de chances qu’existent des procès verbaux véridiques de l’interrogatoire.

      • Zemmour ne craint pas l’approximation.

        Les douze balles dans la peau,il me semble que c’était réservé aux soldats (et encore peut-être pas aux simples soldats.)

        Fernand Iveton, un civil qui travaillait dans une usine de gaz en Algérie a été jugé et guillotiné pour tentative de sabotage.
        (Il était aussi membre du parti communiste algérien et lié au FLN.)

        Il me semble que c’est un cas unique.

        Le garde des sceaux de l’époque s’était opposé à ce qu’on le grâcie.

        Quant à la réhabilitation des généraux putschistes,elle s’est faite tardivement et difficilement sous le premier septennat
        Mitterrand;il a fallu sortir le 49 ter.

        Joxe,fidèle à la mémoire de son père ne voulait pas de cette réhabilitation,car un des généraux avait mis à prix la tête de Joxe père.

        • Epoque troublée, guerre qui ne disait pas son nom, traitres porteurs de valise : la guillotine était une excellente réponse.
          Tonton Mitterrand a raté sa vie, malgré ses vies parallèles enrichissantes, lesquelles se rencontraient au budget de l’Etat : Président ? …Alors qu’on a la personnalité pour être Pape incestueux à Roma ou Firenze !

        • Père qui s’est illustré peu brillamment par le traitement des harkis.
          De de Gaulle à Mitrand, la frontière était bien mince!

          • Entre les couilles de ma grand-mère et le char de l’Etat,je choisis encore les couilles de ma grand-mère.

            Entre la réhabilitation d’un porteur de valises (jamais condamné) et la mémoire de son père (qui n’est pas du tout mort en Algérie et qui n’ a pas du tout tué Audin) le Maître choisit la mémoire de son père.

            Entre les harkis et la mémoire de son père,Joxe choisit la mémoire de son père.

            Est-ce que ça clarifie les choses ?

      • Lolo, même s’ils l’ont fini à coups de pelle dans les égouts ou d’une balle dans la bouche, on s’en fout, Momo, l’avait qu’à être du bon côté du mur !
        Je ne supporte plus de lire sur ce blog que je fréquente depuis longtemps et que j’estime, des propos aussi grossièrement filandreux. Car ce n’est pas seulement moi-même qui suis éclaboussé par de telles sonorités éthiques, mais ce sont mes amis de chair et d’os, qui ne m’embrassent plus quand je les rencontre, ce sont ces connaissances à qui je ne peux plus serrer la main, avec qui je ne peux plus raconter la dernière blague foireuse juive vs arabes, c’est Jaouad, c’est Idir, c’est Rached, c’est la soeur d’Otman, et tant d’autres, qui se moquent de moi tous les jours. Rien que d’y penser j’éclate en sanglot d’émotions mal contenues, inondant mon clavier de larmes et de Bowmore de 12 ans d’âge, tant mes mains tremblent d’une forme de catatonie de la démence précoce.
        Alors Lolo, ferme ta gueule et pense un peu à Audin et à ce qu’il a souffert..et tout ça pour t’entendre dire des conneries pareilles ..tu crois qu’il est content ?
        Bon, comme on est des intellectuels (puisqu’on fréquente BdÂ), c’est normal qu’on s’emballe puisqu’on est sûr d’avoir raison, chacun de son côté…
        A mon avis, JP devrait organiser un couscous végétarien géant et républicain, à Noël, dans son riad royal marseillais..je viendrais..ça serait apaisant.

    • Toujours la schizophrénie des gens de gauche … à la Libération , en 1944, les collaborateurs furent jugés et condamnés, les traitres servant sous l’uniforme allemand furent exécutés, et personne, parmi les donneurs de leçons d’aujourd’hui n’y trouve à redire … Par contre, il y a cet éternel « sentiment de culpabilité » qui étreint les gens de gauche, pour tout ce qui touche à la colonisation/décolonisation, et qui fait s’inverser leur jugement, et leur indignation.
      Il en va de même pour les personnes qui s’enrôlent dans le djihad : combattre son pays sous un uniforme ennemi , c’est assimilé à de la trahison !

      • Don Quichotte se battait contre des moulins à vent;vous allez plus loin: vos moulins à vent sont imaginaires.

      • La rapidité et la vigueur de vos réactions montrent que j’ai visé juste ! la trahison est partout punie de mort, et certain pays envoient même la facture de l’exécution à la famille, pour bien faire passer le message !

        • Votre khonception de la « preuve » est intéressante.

          Vous processionnez lentement mais sûrement vers le khoncept de « procès » *. Courage !

          * Vu l’ampleur de la tache (sans accent), on laissera de côté, pour l’instant, celui de liberté, manifestement trop éloigné de votre structure mentale. A chaque jour suffit sa peine de mort.

        • venant de vous qui écrasez tout échange d’arguments d’autorité, et de jugements condescendants, c’est assez comique !

      • Ah non, le chien c’est pour les infidèles d’habitude ! quoique finalement ce sont bien là deux religions d’amour de tolérance et de paix, qui condamnent à mort ceux qui ne se convertissent pas …

  20. Je ne voudrais faire de peine à personne – et notamment au maître de céans – mais Kevin Mayer a reçu 50.000 demandes en mariage depuis son exploit de dimanche dernier ! Certainement de petites chiennes qui rêvent d’être promenées en laisse par un vrai maître du lasso … et plus si affinités !

  21. L’hebdo télé veut nous foutre le traczir avec des histoires d’écosystèmes à la mormoil :

    https://www.nouvelobs.com/planete/20180919.OBS2589/les-tortues-sont-en-train-de-disparaitre-et-c-est-tres-mauvais-signe-pour-l-humanite.html

    « Certaines sont au bord du gouffre, comme la tortue à carapace molle du Fleuve Bleu, qui ne compte plus que quatre individus survivants dont une seule femelle qui n’a jusqu’ici produit aucun œuf fertile. Dans l’archipel des Galapagos, sur l’île de Pinta, « Georges le Solitaire » fut le dernier représentant de l’espèce Chelonoidis abingonii. Il s’est éteint sans descendance en juin 2012. »

    Je comprends très bien Georges : plutôt que de se taper une carapace molle du Fleuve Bleu, il a préféré disparaître. Un magnifique témoignage de dignité.

    Pour l’espèce humaine, ça baigne. 7,5 milliards actuellement. S’il en reste 1 en 2100, ça suffira.
    Good luck, les djeun’s.

    • Mine de rien en deux commentaires, j’ai mis Chelonoidis abingonii, traczir et mormoil dans l’i.a. qui scanne ce blog.

        • Cher ex-collègue,
          je ressens, à vous lire, un vide intellectuel, sans doute dû à une retraite ( déblench) trop précoce.
          Ainsi, puis-je vous recommander de cesser la fréquentation internautique de sites qui ne vous font que du mal?
          Profitez donc de cet âge d’or, fort bref avant les tourments d’un corps en décrépitude, pour profiter de votre jardin et cultiver vos roses ou autres choux gras.

          • Faites nous donc un panégyrique de la biodiversité, qu’on rigole.

            C’est pas pressé, prenez votre temps pour choisir vos mots

  22. HS: la remontée de la moitié d’une Canebière, aujourd’hui et pour un marseillais de 45 ans, c’est…exotique: touristes et arabophones.
    Cutrange, érieux…

  23. Peter Singer, conseiller du ministre des Libertés Interspécistes nous prévient : s’il n’y a pas de limites aux relations intimes entre espèces, il n’en reste pas moins que les divers protagonistes doivent déclarer leur consentement sur le formulaire 1759-A6 * téléchargeable sur le site du ministère.

    Pour ce(a)ux qui voudraient une mise en bouche, lire quelques pages du dernier bouquin de Jean-François Braunstein : « La philosophie devenue folle »

    https://liseuse-hachette.fr/file/92225

    J’en soupçonne certain.e.s, ici, qui devront prêter plus d’attentions à leurs brebis.

    * s’il y a plus de 2 (deux) protagonistes, utiliser le 1759-A6b

  24. Deuxcouplage et

    La presse dékhonomiste nous informe d’un déferlement probable de hordes bataves de veaux incultes élevés sous la mer à l’horizon 2050 :

    https://www.lesechos.fr/monde/europe/0302278087777-ca-se-passe-en-europe-les-pays-bas-face-a-la-menace-de-la-montee-des-eaux-2206701.php

    « La hauteur de la montée des eaux est aussi appelée à se décupler en cas de dérapage. La mer du Nord pourrait ainsi monter de 3 mètres d’ici 2100, contre 1 à 2 mètres si la température de la terre n’augmente pas plus de 2 degrés. Jusque-là, une étude de chercheurs de l’université d’Utrecht publiée en décembre dernier estimait que le niveau des mers pourrait monter de 1,50 mètre d’ici la fin du siècle, voir 1,80 mètre selon le pire scénario. »

    On espère que le deuxcuplement de la hauteur de la montée n’entendra pas cet appel. Voire !

    Les meilleurs bataves, comme les brexiteux, sont déjà sur nos terres fermes. Ceux qui arriveront demain formeront des hordes sauvages imbibés de foot et bavant de la heineken. Les canaliser dans une sorte de couloir humanitaire vers la costa brava sera difficile.

  25. Le 19 septembre 2018 à 20 h 17 min,
    Dugong
    a dit :
    Mine de rien en deux commentaires, j’ai mis Chelonoidis abingonii, traczir et mormoil dans l’i.a. qui scanne ce blog.

    Trop fort !

  26. à elimal:

    Le 19 septembre 2018 à 20 h 44 min,sisyphe a dit :
    Cher ex-collègue,
    je ressens, à vous lire, un vide intellectuel, sans doute dû à une retraite ( déblench) trop précoce.

    Comment analysez-vous cette phrase ?

    Où est le vide,cause de la « sensation de vide » ?

  27. Le 20 septembre 2018 à 10 h 27 min,Dugong
    a dit :
    Les barres verticales àlakhs indiquent pourtant que c’est au « libéral » à douze balles que je m’adressais.

    Merci,j’y serais plus attentif à l’avenir;lire un écran,ça s’apprend…

  28. On va parler de Germaine de Staël si vous le voulez bien – la fille du protestant et richissime Necker. Puisqu’elle est le prototype de l’intellectuel casse-couilles selon Napoléon Bonaparte qui n’aimait pas plus le clan des idéologues …

  29. Le 19 septembre 2018 à 15 h 04 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    En vérité je vous le dis : Zemmour est un dragueur impénitent. En plein déjeuner dans un resto convenable il a essayé de me souffler une copine, il y a quelques années.

    définition du verbe khopiner:

    Khopiner,c’est partager une femme .

    Exemple:

    Zemmour et Brighelli n’ont jamais khopiné.

  30. Jean Malignon dans son « Dictionnaire des écrivains français » publié en 1971 dit ceci au sujet de Madame de Staël : « On pourrait y voir, tout aussi bien, une amorce du débat récemment ouvert sur les deux notions opposé de la civilisation (liée à l’évolution historique de l’humanité, prise dans son ensemble) et de la culture (liée au caractère original, ethnique, de chaque peuple pris à part). »

    • Hors sujet total

      Dans le paysage de la presse déchainée.

      Un nouveau périodique consacrée à la santé vient de sortir, au titre très peu français de Doctor Good, patronné par l’insupportable Michel Cymes, un sujet parmi tant d’autres de la classique pathologie histrionnesque.

      Michel Cymes ou l’archétype du suppôt d’Hippocrate : présomptueux, péremptoire et doté de l’humour stéréotypé du carabin. Humour à la fois lourd et faussement comique. Ces saillies faussement drolatiques n’arrivaient même pas à dérider sa comparse de saynètes télévisuelles, la très coincée Marina Carrère d’Encausse.

      Dans le domaine toujours vendeur de la bonne santé, le Figaro nous livre les trois secrets de la médecine ayurvédique : il faut manger sainement, bien dormir, et avoir une sexualité épanouissante. Bon Dieu, mais c’est bien sûr !
      En résumé : Miam-miam, dodo et cucul !
      Quand les vérités sont exposées clairement par un bon pédagogue, comme JPB, la masses s’extasient, à juste titre.

      Conclusion :
      La médecine est une putaing, et le farmacien est son maquereau !

      Note :
      L’IA de la NSA qui scrute ce blog va enregistrer le nouveau terme de farmacien

  31. « Pour Mme de Staël, en effet, ce sont les pays les plus évolués et raffinés sur le plan des arts et des mœurs – la France, par exemple – qui peuvent précisément gagner à un échange culturel avec les peuples dits attardés ou barbares : « Et comme l’élégance de la société nous préservera toujours de certaines fautes, il nous importe, plus qu’à tout autre, de retrouver la source des grandes beautés. »

  32. Très moyen votre « Searching », JP ! Plutôt un exercice de corde raide à résoudre avec toutes ces fenêtres non sollicitées qui s’ouvrent simultanément à l’écran pour aboutir à une fin plus qu’improbable. Peu sensible à ces technologies des réseaux sensées nous rendre de grands services, sensées nous faire croire que tout ce dispositif se met en place pour une extraordinaire amélioration de la complication de la vie; mais je n’y crois pas, on est plutôt menotté ou cadenassé par ces boulets technologiques qui nous ramènent au temps des champs de coton d’avant la guerre de Sécession. Ca m’a incité à me repasser certains des meilleurs épisodes de « Black Mirror ».
    Allez voir « Caniba » si ça passe du côté de chez vous. Les deux réalisateurs qui avaient déjà commis « Léviathan », film/docu sur le monde supplicié de la faune aquatique dans un bateau de pêche industrielle survolé en permanence par des mouettes de l’Apocalypse, remettent le couvert (si j’ose dire) avec une rencontre avec ce « Japonais cannibale » des années 80 qui avait avalé sa copine hollandaise (sans la sauce).
    Belle réflexion anthropologique et philosophique qui court dans notre histoire depuis l’Eucharistie jusqu’au para-cannibalisme des transplantations d’organes.

    • « Peu sensible à ces technologies des réseaux sensées nous rendre de grands services, sensées … »

      Insensée orthographe !

      • Je reconnais bien là un membre (in)actif de la Fondation Lormier. Tout à gloser sur la forme, rien à dire sur le fond…Triste sire !

      • JEUX LITTÉRAIRES EN BdÂ
        Jeux de cons, collectionneurs de bribes, amateurs de citations, fanatiques de la glaire primée ! Jeux de khons pour des khons achevés, qui n’ont aucun sens du ridicule dans ce monde lourd de gravité.
        Il en est de la littérature, du cinéma et du commentarium de blog comme du reste !
        Elle élève quelques uns, et abaisse tous les autres…
        Adieu définitif !

        • C’est moi, Radicha Data, la technicienne de surface de BdA, celle qu’on croise et qu’on n’regarde pas.
          Y’a un clébard qui fait dans tous les coins et qui glapit à tout bout de champ qu’il va se barrer. Qu’il le fasse mais sans oublier de ramasser les innombrables petits étrons dont il a constellé le blog.

  33. Est-ce que cela existe l’anorexie intellectuelle ? Déjà que l’anorexie au masculin c’est assez rare comme pathologie.

  34. On n’arrête pas le progrès … Napoléon Bonaparte avait exilé Germaine de Staël a quarante lieues de Paris pour qu’elle ne marche pas dans ses plates-bandes politiques, Emmanuel Macron envoie Marine Le Pen chez la psychiatre puisqu’elle n’a pas réussi à le battre malgré l’avenue que Daech lui avait dessinée !

  35. Plutôt Rosse-en-vallon, ce monsieur dont j’ose à peine manifester l’outrecuidance prononcer le nom, est donc diplômé d’HEC et docteur en Guizoteries. Voilà! Merci M. Brighelli d’avoir commencé ainsi votre article. non pas que cela m’ait dispensé d’aller plus loin, car je prends toujours beaucoup de plaisir à vous lire, mais parce que je trouve là à parachever ma détestation du bonhomme qui venait encore de monter après son passage chez Erner sur France culture récemment.

  36. Vraiment très bien écrit. Intelligent, argumenté et toujours facile à lire. JPB, vous avez le sens du rythme, de la syntaxe et de la formule.
    Sur le fond c’est bien vu. Le Monsieur dont vous parlez, arbitre des élégances, prétentieux, dominateur et sûr de lui, mérite en effet d’être remis à sa place.
    Difficile de rester raisonnable avec ce genre de personnage !
    Pourtant vos critiques sont étayées et vos piques restent mesurées, voire courtoises. C’est très efficace, merci 🙂

      • INFOGRAPHIE – Des archéologues français participent à l’analyse de riches peintures recouvrant les parois d’un tombeau et semblant décrire la fondation de l’ancienne cité de Capitolias, dans une région reculée de l’Empire romain.

        La récente découverte d’une tombe magnifiquement décorée dans le nord de la Jordanie pourrait nous en apprendre un peu plus sur un coin de l’Empire romain encore très méconnu. Il y a deux mille ans, l’Empire s’étendait du mur d’Hadrien (construit en 122 après J.-C. dans le sud de l’Écosse actuelle) jusqu’au-delà des rives du Jourdain. Un empire gigantesque qui a connu son apogée sous la dynastie des Antonins, au deuxième siècle de notre ère. À l’est, dans l’actuelle Jordanie, dix cités-États bénéficiaient d’un statut un peu particulier et portaient le nom de Décapole. La plupart d’entre elles ont été fondées pendant la période hellénistique, entre la mort d’Alexandre le Grand et la conquête romaine, en 63 avant J.-C. L’alliance de ces villes dans une sorte de ligue était un moyen de favoriser les relations commerciales entre elles et de se défendre face à leurs voisins. La conquête romaine et la Pax Romana sont donc, paradoxalement, perçues comme une libération pour ces cités de culture grecque. Rome encouragea la croissance des dix villes, leur permettant une autonomie politique au sein de sa sphère de protection. Elles frappent donc leur propre monnaie et on y parle l’araméen, qui s’écrit avec l’alphabet grec. Petit à petit, cette alliance de villes disparaîtra, absorbée par le découpage administratif romain. Le terme de Décapole cesse même d’être utilisé après le règne de l’empereur Trajan (98-117).

        Après avoir gardé le secret et en avoir sécurisé l’accès pendant près de deux ans, le département jordanien des antiquités vient tout juste de révéler l’existence de cette structure souterraine

        C’est à la faveur de travaux d’entretien de la voirie en 2016 dans la ville de Bayt Ras, dans le nord-est de la Jordanie, que ce trésor archéologique a été découvert. Après avoir gardé le secret et en avoir sécurisé l’accès pendant près de deux ans, le département jordanien des antiquités vient tout juste de révéler l’existence de cette structure souterraine, creusée à flanc de colline. Une équipe d’archéologues français du CNRS a pu se rendre sur les lieux à deux reprises, en 2017 et 2018. Ils présenteront les résultats de leurs analyses à Florence, en janvier 2019, lors du 14e congrès d’archéologie jordanienne. Ils dévoilent toutefois les premières photos des fresques dans le Journal du CNRS.

        «Ce tombeau, composé de deux chambres funéraires et contenant un très grand sarcophage en basalte, est dans un excellent état de conservation. Il appartient à une nécropole située à l’est d’un imposant théâtre mis au jour dernièrement», s’enthousiasme Julien Aliquot*. Ce dernier est l’un des trois chercheurs du laboratoire histoire et sources des mondes antiques (HiSoMA) à avoir foulé cet hypogée aux printemps 2017 et 2018, lors de deux missions sur place.
        «Hélas pour moi! Je suis mort!»

        Des éléments de datation précise sont attendus pour ce tombeau dont on sait qu’il a été pillé à une époque ancienne. L’ensemble se trouve sur le site de l’ancienne cité de Capitolias, fondée à la fin du Ier siècle de notre ère et intégrée dans la Décapole. L’accès actuel se fait par la tranchée ouverte dans la rue, près d’une école. Plusieurs aménagements sont visibles dans cette pièce de 43 m qui a connu plusieurs phases d’installation. Une petite pièce annexe sans peintures ménageait un espace où étaient déposés plusieurs corps. Sur les trois côtés de la première pièce se dessine une frise, représentant près de 260 personnages. Au plafond se déploie une composition marine parcourue par des Néréides (nymphes marines de la mythologie grecque) chevauchant des animaux marins et accompagnées d’Amours. Au milieu du plafond, un grand médaillon qui associe les signes du zodiaque et les planètes est occupé en son centre par un quadrige vu de face.

        «Ce fourmillement de figures compose un récit qui s’ordonne de part et d’autre d’un tableau central représentant un sacrifice offert par un officiant aux divinités tutélaires de Capitolias et de Césarée maritime, la capitale provinciale de la Judée»
        Julien Aliquot, chercheur au CNRS

        «Ce fourmillement de figures compose un récit qui s’ordonne de part et d’autre d’un tableau central représentant un sacrifice offert par un officiant aux divinités tutélaires de Capitolias et de Césarée maritime, la capitale provinciale de la Judée», ajoute Julien Aliquot. Ces incroyables fresques décrivent des scènes de la vie quotidienne et raconteraient les différentes étapes de la fondation de la cité. «Selon notre interprétation, le personnage enseveli dans le tombeau a toutes les chances d’être celui qui s’est fait représenter en officiant dans la scène du sacrifice du tableau central, et d’être par conséquent le fondateur de la cité, commente le chercheur Pierre-Louis Gatier. Son nom n’est pas encore identifié mais pourrait être gravé sur le linteau de la porte qui reste à dégager.» Des personnages faisant penser à des architectes ou à des contremaîtres côtoient des ouvriers qui assurent le transport de matériaux à dos de chameau ou d’âne, ainsi que des tailleurs de pierre ou des maçons qui montent des murs, non sans accident.

        En plus de ces fresques uniques, le tombeau abrite une soixantaine de textes peints en noir et rédigés en araméen. Ces inscriptions accompagnent au moins un quart des différents personnages, ce qui donne à l’ensemble une allure de bande dessinée antique. «Elles décrivent les activités des personnages qui parlent en expliquant ce qu’ils font: “Je taille (la pierre).” “Hélas pour moi! Je suis mort!”. Ce qui est, là encore, exceptionnel», raconte le chercheur Jean-Baptiste Yon.

        *Toutes les citations de chercheurs sont tirées du Journal du CNRS (lire ci-dessous).
        Une découverte longtemps gardée secrète et une communication cafouilleuse
        Un expert travaille sur un fragment de fresque découverte dans la tombe.
        Un expert travaille sur un fragment de fresque découverte dans la tombe. – Crédits photo : BAYT RAS PROJECT Partners/USAID SCHEP /

        Est-ce la peur d’une malédiction liée à la découverte du tombeau? Aucun chercheur français n’a en tout cas accepté de commenter au Figaro cette fabuleuse découverte. L’existence de ce tombeau mis au jour en 2016 est restée secrète pendant deux ans. Afin de protéger le site, les autorités ont mis en place un consortium international pour l’étudier. À l’aide d’un soutien financier de Schep, une structure liée à l’Acor (American Center of Oriental Research, Amman), le projet a démarré avec des interventions du CNRS et de l’Ifpo (Institut français du Proche-Orient). C’est dans ce cadre que des chercheurs français ont pu, par deux fois, se rendre sur les lieux. Leurs commentaires et leurs photos ont été publiés cette semaine sur le site du Journal du CNRS, mais les archéologues ont ensuite refusé de s’exprimer sur le sujet avant le 14e congrès d’archéologie jordanienne, à Florence fin janvier 2019.

        Et ouala!
        😉
        ps: ceusses ki z’aiment pas les smilés, hein…:)

  37. Le 20 septembre 2018 à 10 h 33 min,
    Dugong
    a dit :
    Certains ont tant besoin d’accessoires « connectés » pour faire quoi que ce soit qu’ils utiliseront compulsivement une sorte de gps * pour les guider dans l’intromission.

    * je pense à breveter les marques Garepine ou Foofound.

    et por les goules et les possessives: Agrippe-pine ?

  38. Depardieu en Corée du Nord,extrait de l’article du Point:

    … »À table, l’ogre du cinéma français veut tout dévorer : il commande du chou, du porc, des champignons, mange ses nouilles à pleines mains,  »

    C’est incroyable:il veut des nouilles encore !

  39. Le 20 septembre 2018 à 11 h 34 min,elimal a dit :
    à votre avis Dugong aurait-il répondu que j’étais khons-cernée? (clin d’oeil et sourire)

    Caveat Ce qui suit ne repose pas sur un examen de la totalité du corpus.

    Si la lettre « c » (lorsque phonétiquement elle équivaut à un  » k » ) est constamment remplacée par « kh »,il n’y quasiment pas d' »effet de sens ».

    Par exemple,si dugong écrivait parfois « considération » et « parfois « khonsidération » on serait amené à penser que la première graphie est soit neutre,soit laudative.

    Exemple: »Le Roi René,pour qui j’ai ,comme chacun sait ,la plus grande considération… »
    alors que l’autre est très nettement péjorative.

    Exemple:
    « Les khonsidérations d’un babiologue à la mormoil restent au fond de la cuvette. »

    N’est-ce pas laisser entendre que babiologie=tissu de khonneries ?

    On observera aussi qu' »économiste » se traduit pas « dékhonomiste » l’ajout de la syllabe initiale ayant un but évident.

    Ce qui m’intrigue alors,c’est que pour parler d’une de ses contributions au Wiktionnaire,dugong écrit « khontribution ».
    Auto-dérision ?

    • les graphies avec kh rapportent plus de points au scrabble…

      L’utilisation du kh peut aussi être une volonté de retranscrire graphiquement un accent particulier( russe, arabe, vietnamien etc)… L’eau ne déforme-t-elle pas le son?

      « auto-dérision » vous y croyez sérieusement?

      • Vous avez tout à fait raison;le »kh » est par exemple la transcription dans notre alphabet du « x » guttural russe.

        Mais nous parlons d’une langue tout autre,le « dugonguien »,langue que nous sommes contraints d’étudier « directement », (in vivo,si vous voulez) sans l’aide de dictionnaires.

        Il pourrait y avoir auto-dérision s’il existait deux orthographes de « contribution ».

        • Le dugonguien est, notamment, une tentative d’unifier le russe classique de la Volga et le haoussa du Niger.

          Vous n’êtes pas sans savoir que cette dernière langue possède un k crochet

          https://fr.wikipedia.org/wiki/%C6%98

          Qu’on se rassure : cette « consonne occlusive injective vélaire sourde » ne fait plus mal à la gorge lorsqu’on s’est habitué à l’utiliser

          • Sans vouloir prendre un ton khon-passé permettez moi d’en prendre un khom-( mince les règles de l’orthographe me jouent des tours)plaisant et de vous remercier pour ces explications assez khon- sensuelles et de nous offrir ce bel accent qui « chante » dans vos commentaires…☺️

          • @Lormier, les amateurs de linguistique ne peuvent que se réjouir de tous ces enrichissements de la langue et de cette musique changeante. Dugong nous offre du son et du relief à la « platitude » de nos commentaires… Bonne journée

  40. Pour abonder dans le sens de JP Brighelli, que j’aimerais appeler moi-aussi cher maître, comme d’aucuns que je lis ici, par admiration, par affectation, par reconnaissance, pour ses articles roboratifs et percutants

    – Rosanvallon, c’est l’incarnation même de la malhonnêteté intellectuelle dans le champs universitaire. Ancien secrétaire de la fameuse fondation Saint-Simon (regroupant gens de gauche et de droite, dont beaucoup de patrons, le comte de Saint-Simon, pas vraiment un démocrate, qui prônait le gouvernement des meilleurs, nos technocrates d’aujourd’hui), il a été l’artisan de la conversion de la gauche française au libéral-libertarisme (soit l’équivalent de ce que Giddens a été pour le blairisme en Angleterre) et il est donc le père spirituel du macronisme (jusque dans l’arrogance et le mépris des « meilleurs »).

    – Il a retourné sa veste d’une manière insensée à l’orée des années 2000, pour se constituer sa statue d’intellectuel campé à gauche, pour récupérer l’héritage de Bourdieu, nous dit Brighelli, mais aussi et surtout pour faire oublier sa période fondation Saint-Simon et parce qu’il a incarné toutes les trahisons de la gauche (son opus magnum -La crise de l’Etat-Providence est le vade-mecum des politiques publiques de ces 30 dernières années). Cela se nomme une imposture.

    – homme de réseau (CFDT-ESSEC, Fondation Saint-Simon-PS-EHESS-éditions Le Seuil), il fait partie de ces professeurs qui tiennent une boutique intellectuelle et éditoriale variant en fonction de ses calculs de carrière et son positionnement sur le marché des idées. Dans le même genre, voir Michel Wieworka (CFDT, Dauphine, EHESS), dont tout le fond de commerce a reposé sur cette idée simple et infâme, tirée de son livre éponyme: « la France raciste ».

    – Rosanvallon, c’est Juda et Iago en personne: dans ceux qu’ils taxaient de néo-réactionnaires par l’intermédiaire de Lindeberg, son porte-flingue, outre Pierre Manent, il y avait Marcel Gauchet , qui était comme lui un des héritiers de François Furet, au centre Raymond Aron à l’EHESS. Ils étaient très proches et Gauchet qui ne cesse de dénoncer les abandons de la gauche (et qui est ainsi devenu souverainiste et un des deux piliers philosophiques de Causeur) l’a ressenti comme une trahison.

    – « Le peuple introuvable » est l’ouvrage de Rosanvallon où l’idéologue abstrait et désincarné se laisse mieux voir, ou l’on constate que le clerc qui déteste le peuple et à travers le peuple, le populisme, n’est pas un démocrate mais bien un héritier du comte de Saint-Simon.

    • La photo montre une « chose » dont on nous dit qu’elle avait « la taille d’une table basse ».

      On voit bien d’ailleurs l’empreinte des verres que d’improbables buveurs ont laissée sur ce blob plat. On imagine facilement qu’il s’auto-nettoyait en absorbant les reliefs, assurant ainsi à la fois sa survie et sa raison d’exister.

      La paléontologie, c’est passionnant.

  41. Un quintet * de surchauffés de la dure-mère dans lequel je déplore de voir le nom de Gilles Clément, se livre à un exercice d’édification d’une théologie basée sur la transe migration et le deuxième principe de la thermodynamique des populations :

    https://www.liberation.fr/debats/2018/09/20/migrer-une-condition-d-existence-du-vivant_1680151

    Je relève cette pépite de causement fleuri : « Le monde d’aujourd’hui est un vaste jardin créole dont nous sommes déjà les fruits »

    * dans le khontexte, désigner ce club des 5 par le gaullisme de quinteron serait une prise de position dominante de mâle blanc sur une pauvre quarteronne qui n’en peut mais. Une provocation, quoi.

    • Bel exemple d’anthropo-récup, tel Darwin&Wallace interprétés par les nationaux-socialistes des années 30.
      Bigre! Migre, pardon.

  42. Ne pleurons pas tous ensemble car sinon Trump va nous accuser d’un courant humide venu de France qui arrose omnibus !

  43. Pierre Musso a publié en 2017 « La religion industrielle » ; ceci pour répondre à ceux qui critiquent vertement supra le Saint-Simonisme.

    • Pauvre petit Troll

      Tu retardes d’une, voire de deux guerres.
      L’ère industrielle est bien finie, et depuis bien longtemps : les machines ont remplacé les humains dans tous les secteurs industriels utilisateurs de main d’œuvre. Nous vivons dans une économie post-industrielle, que j’appelle l’age du silicium (Marque déposée).
      Maintenant, au tour des services : les banques prévoient de remplacer leurs employés par le super-ordinateur Watson d’IBM.
      Ton activisme stérile, et éminemment suspect, sur ce blog me fait assez logiquement conclure que tu n’es un simple agent provocateur de l’abjecte Police de la Pensée !
      Pauvre petit Troll, réponds à mon test de Turing, si tu en es capable :
      Quelles sont les véritables motivations de tes commentaires idiots, qui sont en règle générale totalement hors sujet ?

  44. J’utilise une montre molle de Salvador Dali (TR) donc forcément je ne suis jamais à la bonne heure dans le continuum espace-temps-brighellien !

    Ceci dit une montre molle peut être délicieusement al dente !

  45. Cher Savonarole, réserve ta colère à un meilleur combat que celui de t’en prendre au si gentil Driout qui fournit gracieusement le blog en gode-ceintures(*) mohair-laine d’acier bien pratiques pour sodomiser en plein vol des mouches innocentes, victimes abusées ici-même par certains commentateurs khons comme des enclumes rouillées dont je peux te fournir la liste.

    En ce qui concerne le test de Turing, restons calmes ! Si on donne libre cours à une technologie qui se coupe des sources du langage, sa prééminence sera totale ; rien n’est plus terrifiant que de voir la technologie stigmatiser le langage comme source de tous nos malheurs, et les technophiles remplacer un univers de signes par un univers de signaux.

    (*)A propos Pierre, le nombre de nonnes vaticanes qui me retournent leur sex-toy ne cesse d’augmenter dans des proportions alarmantes.
    Elles se plaignent d’être, à l’usage, tombées enceintes !
    « Miracle » s’écrirait Sainte Thérèse, celle qui rit quand on…l’invoque.

    • Ô maître, vous que vous savez murmurer à l’oreille de les puissants, disez-lui qu’il se goure ! c’est exactement l’opposé qu’il faut faire ! 😉

      NB: en prévision du retour à Flamby en 2022, j’essaie d’entretenir cette belle langue qu’il utilisait pour nos charmer …

    • Le Maître découvre qu’il y a beaucoup de nullités parmi les jeunes recrues de son hypokhâgne;précédemment,ils nous avait expliqué comment l’introduction du système parcoursup avait amené les éminents professeurs de la prépa Thiers à accepter des dossiers de fond de panier alors que depuis des décennies,ils étaient habitués au premier choix.

      Il doit bien y avoir un lien entre les deux phénomènes.

      Sans aller jusqu’à prêter aux collègues exerçant dans les prépas « de proximité » des sentiments bas et mesquins,je ne puis m’interdire de penser qu’ils sont capables (comme nous tous) de Schadenfreude.

    • « Mes élèves d’hypokhâgne, auxquels je demandais hier de citer un philosophe du XVIIIe siècle, sont globalement restés sans voix — jusqu’à ce que l’un d’eux murmure timidement : « Rabelais ? » Je me suis donc résolu à les soumettre à un test de rentrée — 100 questions sur des éléments de base de l’histoire littéraire. Eh bien, sachez-le : pour ainsi dire aucun ne sait qui a écrit la Légende des siècles « 

      J’ai peine à vous croire.

      • Dans Valeurs Actuelles,le Maître écrit:

        « Nous crevons d’avoir recruté des gens qui se cachent derrière leur petit doigt et des programmes ineptes pour se dispenser de transmettre une vraie culture à leurs élèves. Le vrai scandale de l’Education,… c’est la médiocrité du corps enseignant. »

        Le professeur Brighelli a des convictions et c’est est un homme courageux.

        Du temps où il enseignait encore dans le secondaire,il ne se cacha pas « derrière son petit doigt »et voulut faire fi des instructions officielles;il décida de continuer à enseigner les grands auteurs aux élèves de terminale, se souciant comme d’une guigne des épreuves « ineptes » du baccalauréat.

        Que croyez-vous qu’il arriva ?

        Son proviseur lui retira les classes terminales .

      • J’ai les khopies — je vais en scanner deux ou trois, je vous les enverrai. Je ne peux pas les diffuser, ce serait incorrect vis-à-vis des élèves.

        • les diffuser, non, mais en donner lecture devant la classe ? peut-être cela piquerait leur fierté, et les ferait réagir intelligemment, car ici, en prépa, on ne parle pas de cancres …

    • Sur la démographie en collège, exact: mes 11 classes oscillent entre trente et vingt-sept élèves ( j’ai trente places dans ma salle), en augmentation depuis trois, quatre ans, dans un collège en catégorie « favorisée » – ah ah, ça dépend des classes.
      Concernant l’absentéisme, faux: de mémoire, il atteint 25% par rapport aux 13 ou 14 du reste de la fonction pub’, avec les raisons évidentes que nous connaissons.
      Pour le reste…l’illettrisme, malgré les prodigieux efforts de certains de nos collègues du Primaire, poursuit sa délère progression. Souvent le fait de tribus acculturées et sociologiquement hors-France, ou de sous-prolétariens nourris aux mêmes mammelles de la médiocrité.
      Au sujet de tes collègues de Lettres – classiques ou modernes- je puis te garantir qu’ils se démènent au mieux, mais le collégien ayant mieux ou pire à faire, ne restent des cours que quelques bribes fort mal digérées.

      • Grâce à vous ,nous savons tous que le séquençage du génome du crapaud-buffle est maintenant achevé.
        Les Australiens espèrent que grâce à cette avancée majeure,il sera bientôt possible de mettre au point un virus qui mettra fin à la prolifération de ce nuisible.

        Pensez-vous qu’il soit possible de séquencer le génome du migrant ?

          • Je croyais vous avoir répondu;j’ai dû faire une fausse manoeuvre.

            Si l’on parvient à squencer le génome du migrant,on trouvera peut-être assez vite le moyen d’en ralentir la prolifération.

      • A propos de démographie,j’ai mieux lu l’étude de l’INED;23% c’est dans les collèges publics ;dans le privé catholique hors-contrat,c’est 67%.

  46. A propos de l’intellectuel que nous méritons (j’évite le hors sujet, en plus des fautes impardonnables ; si des profs lisent, c’est un coup à s’attirer le mauvais oeil) :
    A-t-on des nouvelles de Jupiter ?
    (je me demande si l’expression est bannie de la novlangue à la mode qui trotte, d’un moment)

    Si des pointures en astrophysique lisent ce commentaire ; parfois je me demande …
    D’où ce commentaire inutile.

  47. Quand je pense que certains recherchent des intelligences extra-terrestres alors qu’il est si difficile d’en trouver de belles sur cette Terre !
    Par chance sur le blog de Brighelli nous sommes comblés …

  48. Le Figaro titre « Nouvelle polémique explosive sur la capacité de Donald Trump à gouverner » ; si un idiot gouverne mieux son pays qu’une flèche de la complexité ne devrait-on pas sérieusement réviser nos principes ?

    Par exemple je ne doute pas de l’extrême finesse de certains intervenants du blog pourtant quelque chose me dit qu’il ne faudrait pas leur confier les clefs du pouvoir.

  49. Au fait Médine a renoncé à « chanter » au Bataclan ; la rumeur de sa venue était devenue trop tonitruante … cela faisait concurrence à sa musique.

  50. Au fait saviez-vous que Julie Ga.yet la grandissime actrice vole en Rafale et qu’elle fait des loopings dans le lit de François Hollande ? Cela lui plait beaucoup au roulé-boulé de la politique …

  51. Dans Valeurs Actuelles,le Maître écrit:
    « …on ne peut rien concevoir sans une grande ambition… »

    Quelle est l’ambition de Blanquer ?

    C’est la liquidation de l’enseignement public; on ne peut réduire significativement la dépense publique sans en passer par là.

    Que les professeurs (actuels et futurs) soient ignares n’a dans cette perspective,aucune importance;si les exigences des jurys de consours de recrutement sont telles que tous les postes ne puissent être attribués et si cela fait trop moche,Blanquer supprimera les concours (les plans sont déjà prêts:rapport Grosperrin, Cour des Comptes etc.)

    Les deux instruments indispensables à cette liquidation sont:

    i)le décret Hamon Peillon:les professeurs n’ont plus de staut;la notion de service d’enseignement est caduque.

    ii) La démonétisation du baccalauréat;pour préparer à un « examen » de valeur zéro,il n’est nul besoin de professeurs sachant quelque chose.

    • Quoi Blanquer serait adepte de la célèbre pensée de Michel Audiard : « Une brute qui marche va plus loin qu’un intellectuel qui pense assis » ?

    • « la liquidation de l’enseignement public » non, mais le remettre en phase avec la réalité, oui ! Accepter que les élèves sont de niveaux inégaux, et y apporter une offre adaptée, donc un enseignement différencié. Accepter de reconnaître qu’un âne ne fera jamais un cheval de course, et que brider les performances des meilleurs, avec un enseignement uniforme, ne donnera pas l’intelligence à ceux qui en manquent !
      Réhabiliter les mots honnis, comme travail, effort, récompense, et, horresco referens « mérite » !

      • Ecoutez vous savez additionner 2 et 2 ?

        Oui,alors,expliquez moi comment vous faites pour préserver un enseignement public de masse en réduisant la dépense publique ?

        La solution, Macron- Blanquer (qui peut très bien marcher) c’est liquidation de l’enseignement public transformé en gigantesque garderie et préservation d’un système scolaire privé de haute qualité qui fournira à la France les cadres dont elle a besoin.

  52. Il faudrait tout citer dans ce vade-mecum du management!

    François Gensac : Quand un supérieur vous invite à vous promener, mon ami, promenez-vous ! Vous allez finir par vous faire foutre 4 jours.

  53. Dans Valeurs Actuelles,le Maître écrit:

    « Nous crevons d’avoir recruté des gens qui se cachent derrière leur petit doigt et des programmes ineptes pour se dispenser de transmettre une vraie culture à leurs élèves. Le vrai scandale de l’Education,… c’est la médiocrité du corps enseignant. »

    Le professeur Brighelli a des convictions et c’est est un homme courageux.

    Du temps où il enseignait encore dans le secondaire,il ne se cacha pas « derrière son petit doigt »et voulut faire fi des instructions officielles;il décida de continuer à enseigner les grands auteurs aux élèves de première, se souciant comme d’une guigne des épreuves « ineptes » du baccalauréat.(l’épreuve « anticipée » de français,comme le rappelle justement Pierre Driout se passant à la fin de la classe de première.)

    Que croyez-vous qu’il arriva ?
    Son proviseur lui retira les classes de première.

    Source:
    La Fabrique du crétin de Jean-Paul Brighelli
    17 mars 2006 19:30, par parents corbeil
    Nous avons vu Monsieur Jean-Paul Brighelli à l’oeuvre, il est passé comme professeur de Français en première ( classe de bac ) au lycée de Corbeil Essonnes, une véritable catastrophe, les parents d’élèves ont manifesté pour qu’il n’enseigne plus dans ces classes. Son enseignement était totalement hors de portée des élèves et ne préparait aucunement au bac. Les élèves ont tous été handicapés par la note de Français qu’ils ont eu ensuite pour présenter le bac en terminale. Son arrogance vis à vis du lycée des élèves et des parents était intolérables. Heureusement que tous les professeurs ne sont pas comme lui, parce qu’un tel enseignement ne peut produire que des « crétins »

    http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?page=article5&id_article=229

    En 2006,une cabale de parents pouvait obtenir d’un proviseur qu’il ne confie plus telle classe à tel professeur.
    Aujourd’hui,que se passerait-il ?

        • non terminale C
          Je vous ai dit que j’étais invitée dans ses cours.
          Quant-à la cabale c’était plus tard et j’en ai entendu parlé par mon neveu qui l’a eu comme professeur quinze ans plus tard.

          • Bon, les lecteurs réguliers de Valeurs Actuelles seront contents et ne se poseront pas la question: qu’adviendrait-il d’un professeur qui n’appliquerait pas les instructions ?

            La lecture de l’article les renforcera dans leurs convictions.

          • Mon cher, je n’ai jamais (vous entendez ? jamais) suivi les programmes (je crois que certaines années, j’ignorais tout bonnement ce qu’il en était). L’idée était d’apprendre le Français et la Littérature à mes élèves.
            Evidemment, ça ne m’a pas toujours mis au mieux avec l’Inspection. Mais que vouliez-vous qu’ils me fissent ? Normalien, agrégé — et faisant réussir la plupart de mes élèves, quel que fût le niveau où j’enseignais. Pour le reste…

        • Pardon, je crois que vous aviez répondu par anticipation à la question 1 mais suis trop paresseux pour faire la recherche;vous étiez,il me semble, « auditrice-libre » et admise dans le premier cercle:celui des jeunes gens qui retrouvaient le Maître au café.

    • Ma foi, j’ai eu des BTS — classes à concours aussi — et ça s’est fort bien passé. Pauvres gens…

    • En tant que vétéran des Tarterêts, JPB peut postuler à un emploi de formateur dans le corps des Navy Seals ou à la Légion Etrangère.

  54. à elimal,avec l’espoir que l’entretien se poursuive…

    On peut feuilleter la grammaire d’une langue,sans avoir la moindre intention d’apprendre cette langue.

    On dit du hongrois que c’est une langue « agglutinante » (cf la série qui de « valaki » mène à « valahanyadik »)

    Le dugonguien procède parfois par « déglutination » on retire un élément à un mot et c’est cet élément absent qui porte le sens: àlakh signifie à la khon.

    Bien sûr le créateur de cette langue nous bourre le mou avec ses histoires de synthèse du russe de la Volaga et du haussa .
    Personne n’est dupe.

    Le hongrois,c’est le dépaysement total assuré;cela est moins vrai du dugonguien.

    • Je n’ai point de motif pour interrompre cet entretien mise à part le souci de ne pas gêner les commentateurs de ce blog. Vous avez raison il n’est pas nécessaire d’apprendre une langue pour en apprécier la grammaire. En ce qui concerne la langue hongroise ainsi que les langues finno-ougriennes en général je ne vous contredirai pas ,c’est effectivement un dépaysement total et une magnifique musique… L’agglutination est déroutante et fascinante. Quant au dugonguien je me contenterai d’en apprécier le charme désuet.(clin d’œil). Dans le mot hongrois , il y a une forme de plénitude, d’accomplissement et paradoxalement une certaine simplicité…

      • @14 h 50 et @15 h 52

        Ah, les intellectuel(le)s s’empoignent et s’empalent
        plus qu’il(elle)s ne s’emballent.
        Rixtueusement !

        Emballage ou déballage ?
        En tout cas, pas de cadeau.
        Cordiablement !

    • Le dugonguien exploite toutes les capacités métaplasmiques de la langue — prosthèse, paragoge, anaptyxe, épenthèse, diérèse et agglutination d’un côté, et puis de l’autre tout le groupe des amuïssements, syncope, apocope (ce à quoi vous faites allusion dans le « àlakh »), aphérèse, — je n’ai pas à ce jour constaté de déglutination.

      • En matière de « dugonguerie »,il est vrai qu’en « dugonguien » on n’avale pas ses mots de même qu’on ne les mâche pas…
        (clin d’oeil)

      • J’ai tenté de forger un mot qui fût le contraire d' »agglutination »…

        Il n’est pas vain de tenter une description rigoureuse du dugonguien…

        J’ai osé,naguère,m’interroger sur le pourquoi de cette entreprise audacieuse -créer une langue nouvelle;j’avais dit alors que cela me faisait penser au Joyce de Finnegans Wake.

        Le Maître m’avait alors gratifié d’un « Très juste,Auguste » .
        peut-être ne s’en souvient-il plus.

        Lormier,lui,s’en souvient très bien.

        • question bête: peut-on parler de « création » d’une langue nouvelle ou d ‘ »évolution » de la langue?
          Joyce n’a -t-il pas d’une certaine manière réinterpréter la langue, n’aurait-il pas eu une démarche « cubiste » agrémentée de « pointillisme »

      • Parler d’ « aphérèse » à propos d' »alakh »,n’est-ce pas ,implicitement,réduire le dugonguien à une simple variation, une modification ornemental de la langue française ?
        Pour ma part,je veux croire que l’ambition de son créateur va bien au delà.

  55. Puisque ces couloirs sont majoritairement hantés par des vieux et sans âge, verraient-ils à répondre à cette interrogation persistante et vivace que je me pose tout en ayant de la marge pour en avoir la réponse: L’amour atteint-il encore l’individu usagé ou celui-ci ne devrait-il plus se contenter d’un désir sensuel plus ou moins entretenu à grand renfort d’ajouts culturels ?

    • C’est ici que sont démontrées les limites du rapport au monde des intellectuels.

      Tout autre aurait posé la question dans les termes suivants : « Alors, les vieux, est ce que vous baisez encore ? »
      Et lui aurai obtenu une réponse.

  56. J’ai lu cette phrase débile de Nathalie Azoulai:
    « On dit qu’il faut un an pour se remettre d’un chagrin d’amour.
    On dit aussi des tas d’autres choses dont la banalité finit par émousser la vérité. »
    Et pourquoi pas tant que tu y es ma chérie:
    « On dit aussi que dire « un tas d’autres choses dont la banalité finit par émousser la vérité » est une banalité qui finit par émousser la vérité. »

    « On dit qu’il faut un an pour se remettre d’un chagrin d’amour »…
    Ouaaaarffff !
    Cinq minutes, douche comprise…

  57. Tiens, en v’la une belle déclaration d’amour: la tirade la plus émouvante de Titus à Bérénice :

    « when i get older
    loosing my hair,
    many years from now
    will you still be sending me a valentine
    birthday greetings bottle of wine?
    if i’d been out till quarter to three
    would you lock the door,
    will you still need me,
    will you still feed me,
    when I’m sixty-four?

    Racine, tu l’aimes ou tu le quittes !

  58. « On dit qu’il faut un an pour se remettre d’un chagrin d’amour…blablabla… »

    Mais si c’est une année bissextile, on s’en remet plus vite ou moins vite ?

    Et d’ailleurs, pourquoi les bissextuels s’en remettraient-ils plus vite ?

  59. Racine, tu l’aimes ou tu le quittes car aimer Racine c’est aimer la France !

    On peut broder sur les affinités véritables:
    Aimer Shakespeare c’est aimer l’Angleterre,
    aimer Tchekhov c’est aimer la Russie,
    aimer Twain c’est aimer les Etats Unis,
    aimer Cortázar c’est aimer l’Argentine,
    aimer Cervantes c’est aimer l’Espagne,
    aimer les spaghettis c’est aimer l’Italie…

  60. Le 22 septembre 2018 à 16 h 38 min,Jean Paul Brighelli a dit :
    Mon cher, je n’ai jamais (vous entendez ? jamais) suivi les programmes (je crois que certaines années, j’ignorais tout bonnement ce qu’il en était). L’idée était d’apprendre le Français et la Littérature à mes élèves.
    Evidemment, ça ne m’a pas toujours mis au mieux avec l’Inspection. Mais que vouliez-vous qu’ils me fissent ? Normalien, agrégé — et faisant réussir la plupart de mes élèves, quel que fût le niveau où j’enseignais. Pour le reste…

    Voici plus de vingt ans,un proviseur,au lycée de Corbeil Essonne,retira les classes de première au professeur Brighelli,parce qu’une cabale de parents, persuadés que leurs enfants n’étaient pas correctement préparés à l’épreuve anticipée de français l’avaient exigé.

    Qu’adviendrait-il aujourd’hui d’un professeur pas normalien,pas agrégé mais pas ignare qui suivrait l’exemple du Maître ,qui n’appliquerait pas les consignes et ignorerait les programmes ?

    Cette question,les lecteurs de Valeurs Actuelles ne se la poseront pas,évidemment;ce qu’ils retiendront de l’article,c’est que les professeurs sont nuls-chose dont ils ont toujours été convaincus.

    Lormier la pose,cette question, et le Maître l’esquive.

    Sur la « réhabilitation d’un porteur de valises » nous avions eu droit à une pseudo-rétractation de type infra-jésuitique (il était admis que le terme réhabilitation était « techniquement impropre »).

    Aujourd’hui,chacun peut admirer l’art de l’esquive dans une manifestation flamboyante.

    • « Lormier la pose,cette question, et le Maître l’esquive. »

      C’est parce qu’il a autre chose à foutre, pov tarte !

    • Réponse: rien, ou si peu. J’ai un collègue quasiment psychotique qui n’applique pas les programmes et passe son temps à raconter sa vie aux élèves. Un vrai boulet. Il se fait de temps en temps secouer les puces par l’inspection et gueule un bon coup. Il a même une fois menacé de se suicider dans la salle des profs. Et puis, rien. Le Proviseur ne lui donne pas les classes à examen, c’est tout.

        • Pas besoin, les profs sont invirables ! on ne peut rien contre eux ! je vous ai déjà parlé de ce prof d’anglais qui arrivait avec son poste cassette, mettait de la musique et faisait de la « danse africaine » …

      • J’ajouterai ceci: j’ai fini par conjecturer en lisant un article sur les rites d’initiation dans les sociétés primitives que l’existence des IUFM et autres ESPE n’a pas d’autre fonction que celle de forger une sorte d’esprit de corps, fût-ce à l’encontre de l’institution elle-même. En effet, on n’apprend strictement rien dans ces structures, sinon à fermer sa gueule. Le but du dispositif est donc de formater les gens, comme JPB l’a bien souligné ailleurs, et éventuellement de mettre immédiatement dehors les bras cassés, puisque une fois titularisés, ils sont désormais invirables. Le seul hic, c’est que même ce bizutage forcené ne fonctionne pas: le type dont je vous parle était lui-même très bien vu de l’inspectrice qui me pourrissait la vie quand je n’étais alors qu’un petit stagiaire ; et la plupart de mes collègues réellement cultivés et dotés d’un minimum de sens critique étaient ridiculisés et/ou harcelés par les formateurs.

        Soit dit en passant, c’est cette année-là que j’ai découvert les livres de JPB, et c’est l’une des rares choses qui me permettait de tenir le coup. Alors j’en profite pour lui dire merci.

  61. « …on ne peut rien concevoir sans une grande ambition. »

    Glougloutez cette belle phrase;l’article du Maître arrive en septième position.(il peut y avoir grand ou ambition dans les six précédents textes mais pas la phrase.)

    On dirait bien que c’est une création brighellienne;Glouglou ne trouve pas la phrase ailleurs.

    Je pense que c’est le genre de noble pensée qui plaira aux amateurs de ce type de noble pensée.

    Y aura-t-il des lecteurs assez riches pour faire graver cette maxime sur le manteau de leur cheminée* ?

    Vous savez Driout,le Maître est capable d’écrire dans tous les styles;il a, vous vous en souvenez,rédigé le mémoire de pédachiotterie de Jennifer Cagole;les examinateurs n’y ont vu que du feu et lui ont attribué la note de 14.

    *On ne regarde pas le manteau de la cheminée quand on tisonne le feu.

    • A-t-elle été titularisée, en fin de compte?

      Je lui adresse toute ma sympathie. Pour ma part, j’ai été obligé de « redoubler » cette horrible année, toute honte bue. Si je racontais mes souvenirs, je pense que peu de gens me croiraient.

    • Non maxime du facteur Cheval dont je visitais hier le Palais pour la nième fois et avec toujours le même ravissement.

      (mais je dois reconnaitre avoir raté de très peu une vocation de ravi)

  62. C’est vrai qu’on parle beaucoup d’Ulysses (aveu honteux: je n’ai jamais terminé ce livre où au bout de 200 pages je ne savais plus qui j’étais et où j’étais) et bcp moins de Finnegans, c’est étrange. Surtout qu’avec Ulysses il parait qu’on commence à bien s’aventurer dans ce qui fait Joyce, d’ailleurs c’est un peu la première fois que pour Joyce on rentre un brin dans ses bouquins et où on relève la multiplicité des styles.
    Alors que Joyce met la barre très haut dans Finnegans mais je ne crois pas que ce soit pour se gausser du lecteur indigent. Il explore les langues, les voix, l’Histoire. Mais il faut être Samuel Beckett, Dominique Rabaté ou Giambattista Vico (peut-être Lormier après tout, que j’aurais mal jugé(!?)) pour travailler les sens, la construction de ce livre. Une vraie tour de Babel, ce bouquin !
    Là aussi, j’ai essayé, j’ai renoncé. C’était trop obscur mais aussi douloureux comme un bègue qui ferait des efforts désespérés pour se faire comprendre et qui s’isolerait dans une solitude lui renvoyant sa voix comme celle d’un piano désaccordé.
    Il parait que Fin/negans c’est un mot français + un mot latin…(Lormier, help, I need somebody help !)
    Après je me suis perdu dans les jeux de langue, les mots signifient souvent deux choses contradictoires. Le texte est un vrai chaos verbal associant plusieurs dialectes et des mots inventés sur du vide, mais là on s’en tire pas avec du vide blanc; pour moi c’est du vide noir d’encre, un épais langage impénétrable. Trop pour moi.

      • Si vous lisez l’anglais, je recommande « A skeleton key to Finnegans Wake » par Joseph Campbell, c’est très éclairant.

        Bababadalgharaghtakamminarronnkonnbronntonnerronntuonnthunntrovarrhounawnskawntoohoohoordenenthur-nuk!

  63. Rémi Brague : «Dans l’islam, c’est Dieu qui dicte ce qu’il faut faire»
    INTERVIEW – Le spécialiste de l’histoire des religions* rappelle que, derrière toutes ses variétés, l’islam est aussi un système juridique qui se présente comme d’origine divine et où tout, en conséquence, n’est pas négociable.

    LE FIGARO. – Au terme de tentatives laborieuses, il semble que l’idée d’une formation publique dispensée aux imams soit infructueuse: comment se fait-il que l’enseignement de l’islamologie, même en France, soit si difficile?

    Rémi BRAGUE. – Distinguons enseignement de l’islamologie et enseignement de l’islam. Le premier relève de l’étude la plus objective possible de l’histoire et des sources écrites de l’islam. Le second est une sorte de catéchisme qui porte surtout sur ce que l’on peut, voire doit, faire et ne pas faire. L’ennui est que bien des prédicateurs et propagandistes se présentent comme «islamologues», alors qu’ils ne connaissent pas grand-chose des recherches actuelles sur les débuts de l’islam, la composition du Coran, etc. L’absence d’une distinction entre religion et politique n’est pas le fond du problème, qui est plus vaste. Il tient à la nature révélée des règles de comportement: c’est Dieu qui dicte ce qu’il faut faire pour Lui obéir au niveau de l’individu (règles alimentaires et vestimentaires), de la famille (statut de la femme), de l’économie («banque islamique»), voire, à la limite, de l’État. En face de la volonté de Dieu, aucune loi humaine ne fait le poids.

    N’est-il pas sain, pourtant, d’instaurer un contrôle plus étroit de l’État sur la formation intellectuelle des responsables religieux musulmans?

    Au départ, l’intention avouée était de limiter l’influence de certains agitateurs, parfois étrangers, voire ignorants de la langue et des réalités sociales de la France. Et d’éviter que des imams recommandent des pratiques qui vont à l’encontre des lois, et même des mœurs françaises. Il y a là un problème de police, comme quand on a expulsé cet imam qui expliquait l’art et la manière de battre sa femme à partir du Coran (IV, 34). Contrôler ce qui se passe dans la tête des candidats à l’imamat? Contourner le droit à dissimuler ses opinions en cas de contrainte (Coran, III, 28 et XVI, 106)? Je souhaite à l’État bien du plaisir…

    L’islam peut-il se fondre dans le cadre légal français de 1905, auquel les communautés chrétienne et juive ont su s’adapter?

    «Il y a des musulmans, ou ceux que nous appelons ainsi à cause de leurs origines, même s’ils ont avec l’islam un rapport nuancé, qui acceptent sincèrement la loi de la République»

    Cette adaptation s’est bien passée pour les minorités juive et protestante. Elle n’a pas été sans heurts pour l’Église catholique, mais reste que la loi de 1905 a été taillée sur mesure pour elle. On peut aujourd’hui comprendre la «séparation» comme une façon parmi d’autres d’appliquer la distinction du religieux et du politique, qui est traditionnelle dans le christianisme. On ne faisait que découper selon un pointillé qui existait déjà. Ce qui a cessé, c’est la coopération entre l’Église et l’État. Mais les deux existaient depuis toujours comme des réalités indépendantes, voire hostiles. N’oublions pas que le christianisme a commencé dans la persécution par l’État romain. L’islam, lui, a commencé par la constitution d’un État, certes rudimentaire, mais avec une armée et une fiscalité, et dont le fondateur se disait envoyé de Dieu. Quant à l’islam en France, bien malin qui peut prédire ce qui se passera. Il y a des musulmans, ou ceux que nous appelons ainsi à cause de leurs origines, même s’ils ont avec l’islam un rapport nuancé, qui acceptent sincèrement la loi de la République. Nous avons du mal à comprendre les autres, qui la relativisent par rapport à telle ou telle forme de la charia. Ce qui fait obstacle, c’est le mot «religion» que nous employons sans réfléchir. Nous réduisons l’islam à ce que nous appelons «religion»: prière, pèlerinage, etc. Nous oublions que, derrière toutes ses variétés, l’islam est aussi un système juridique qui se présente comme d’origine divine et où tout, en conséquence, n’est pas négociable.

    * Il est notamment l’auteur de «Sur la religion» (Flammarion, 2018).

    source: le fig’…

    • Latrique Ramadan avait fort bien résumé l’aspect totalitaire de l’islam en le qualifiant « d’englobant ». Tout était dit.

      • Je sais…mais certains l’ignorent ou feignent de.
        Peu à peu, lentement, à couvert, ma ville devient musulmane.

        • Le problème n’a jamais été un « grand remplacement » ethnique. Il s’agit d’un grand remplacement idéologique: les valeurs républicaines d’égalité des sexes, de laïcité, de tolérance et de liberté d’expression sont peu à peu remplacées par les dogmes antisémites, homophobes, antilaïcs, intolérants et sexistes issus d’un grimoire moyenâgeux.
          L’Histoire ressert toujours les mêmes plats: hier le nazisme, aujourd’hui l’islamisme; hier les collabos, aujourd’hui les collabobos.

  64. « Nous oublions que, derrière toutes ses variétés, l’islam est aussi un système juridique qui se présente comme d’origine divine et où tout, en conséquence, n’est pas négociable. »

    Bis repetita & cqfd, pour les aveuglés du bien-pensant.

  65. Khorrolaire: les « antispécistes et autres vegan » font-ils aussi des actions contre les boucheries hallal qui se multiplient?

    • Bonne question, Sisyphe ! Mon fils qui connait bien ces gens-là, au point d’être venu se réfugier auprès des ruraux chasseurs de sangliers, dit que pour eux, seul l’homme blanc cisgenre est un danger pour l’humanité.

      • Donc, si le boucher est une tafiole, il ne risque rien ! CQFD !
        On me glisse dans l’oreillette qu’il y a un vieux sketch de Dieudonné sur les bouchers homosexuels.

  66. Je sors d’un film tout à fait étrange, et passionnant à ce titre, un OVNI cinématographique intitulé Thunder Road — comme la chanson de Sprinsteen, qu’on n’entend d’ailleurs jamais.
    Une incroyable performance du metteur en scène / scénariste / acteur principal. Dès les dix premières minutes — un plan-séquence sur des funérailles dans une chapelle américaine — on est conquis.

  67. @sisyphe de 20 h 33:

    D’abord, tu confonds antispécisme et véganisme…mais je ne vais pas développer ici.
    Ensuite, ta remarque est un peu facile. Avant de mépriser et de décrédibiliser un vegan en l’accusant d’incohérence ou « d’accommodements raisonnables », il faut d’abord que tu considères l’effort que celui-ci fournit dans le monde actuel par rapport à un carnivore indifférent.
    Maintenant, recevoir quelques pierres dans sa vitrine n’est que roupie de sansonnet par rapport aux 3 millions de morts d’animaux sentients programmées chaque jour en France.
    Personnellement, je cautionne, je défends, je soutiens(*) sans réserve l’activisme offensif et l’action directe contre ces officines de trafic de protéines que sont les boucheries. Pas d’autre solution pour éveiller les consciences que le recours à la radicalité.
    Quant au soi-disant suprémacisme mentionné par dobo, je ne réponds que par le dédain et le mépris que m’inspirent ses « ruraux chasseurs de sangliers » si chers à son fils…ah là là !

    (*)moralement et financièrement

    • Et quand un chat dévore un oiseau, ou un rat ? quand un lion bouffe une antilope ? ahhhh oui, c’est vrai cépapareil … là, l’animal ne souffre pas, c’est bien connu !
      Vous mangez ce que vous voulez, c’est votre problème, mais respectez ceux qui ne mangent pas comme vous ! Merci , et bonne journée !

      • A quoi bon débattre sur ce sujet ? Même si on leur souligne le fait qu’ils sont contraints de se complémenter en vitamine B12, ce qui prouve que leur régime alimentaire ne leur permet pas de survivre en milieu hostile et est obligatoirement lié à une société organisée et surdéveloppée, donc qu’il ne couvre pas les besoins nutritionnels de base de l’espèce humaine >… Faut les laisser faire

        • Ils claqueront inéluctablement d’anémie de Biermer si notre monde s’effondre, ce qu’ils appellent souvent de leurs vœux

        • En théorie, les carences devraient les éliminer — mais nous sommes une société compatissante, et nous les soignerons, eux et leurs enfants anémiés : en plus d’être crétins, ils vont nous coûter des sous.

    • « D’abord, tu confonds antispécisme et véganisme…mais je ne vais pas développer ici. »

      Si si, mon bb, explique-moi aussi s’il te plaît :
      Antispécisme lgtb vs antispécisme racialiste ; bioéthique gender vs bioéthique euthanasique courant lgbt # metoo-f*ck-tes-canines.

  68. Ah bon? L’autre froissé était un chanteur de magma! Je suis allé voir sa touche de maintenant, et je comprends mieux l’haleine de rat crevée . Il pas ragoutant pour les gazelles le débris! d’ou tout le fiel, les onomatops gongons- haines! C’est marrant y ressemble à ce qu’il … euhh… « écrit »?

  69. On ne peut cacher la vérité bien longtemps et les influences du kobaïen sur le dongonguien ont fini par être révélées.

    N’empêche que le khontäxte musical des années 70 étaient très étranges, entre inventivité quasi exclusivement « anglo-saxonne » et mièvritude nullissime de la »pop » française. Qu’on songe une nanoseconde aux prodükhtions lourdinguissimes d’Ange, par exemple.

    Le double album de Magma, c’était un ovni qu’une poignée de lycéen.ne.s écoutaient en boucle, et pour la santé mentale, notre écoute était entrecoupée de Zappa et Beefheart, avec quelques excursions vers les sons improbables des Nuits Magnétiques.

    Dans ma piaule de prépa, j’écoutais Mekanïk Destruktïw Kommandöh avec un Koss pour ne pas subir la vindikhte des ignares 5/2.

  70. Entre l’hyper-incarnation de ceux qui veulent cumuler toutes les richesses de la Terre et l’hyper-désincarnation des matheux qui se réfugient dans un langage abscons qu’ils sont seuls à comprendre, il doit bien y avoir un juste milieu !

  71. Flaubert qui a été un peu le touche-à-tout de l’intellectuel qui veut jongler avec les mots a fait un beau portrait de l’anachorète, l’ermite Saint-Antoine qui réfugié dans un monde imaginaire défie l’Antiquité à lui tout seul.

      • Des droits de l’homme aux droits à l’homme, il n’y a qu’un pas qui, franchi, devrait résoudre à la fois les problèmes de surpopulation et celui de la faim dans le monde.

        Qu’attendons nous pour faire des accommodements raisonnables des aliments et rédiger des fiches cuisine pour aider ceux qui, nombreux, ne savent pas comment procéder ?

  72. Marcel Campion qui n’a rien d’un ermite et qui a les deux pieds sur terre quand il ne monte pas dans sa grande roue dit que les pédés sont des pervers. C’est possible … mais si la perversion sexuelle n’existait pas l’imagination serait en berne !

    • Priver Baudelaire de sa perversion sexuelle dont le procureur Pinard l’accablait et vous privez la France et le monde de son grand poète moderne.

      C’est à l’époque de Pinard que le médecin légiste Tardieu publiait sa classification des crimes sexuels où la pédérastie figure en bonne place.

      • Avez-vous lu « Le pénis et la démoralisation de l’occident » de l’autre Aron ?

        Doit-on considérer votre « Printemps des sodomites » (dont on a pu lire les bonnes feuilles) comme une sorte de réplique (au sens tellurique du terme) ? Quant au lien que vous prétendez établir entre « perversion sexuelle » et imagination,je n’y crois absolument pas.

        Je perçois fort bien que votre imagination (vos « orients passés » par exemple) nous entraîne vers les confins de la pensée et peut-être nous promet de nous délivrer un moment du tyran nommé ego mais je ne vois rien de pervers dans cet affranchissement.

    • Dans les années 60 est née sur les campus américains et français le syndrome de la déconstruction – j’ai cité Jean Malignon en 1971 au sujet de Mme de Staël qui trouvait du charme au culte de la force barbare qui rénove une civilisation trop raffinée en lui infusant du sang neuf – il s’agissait de remplacer les cultures forcément étroites par l’amour de la civilisation désincarnée jusqu’à l’extrême. Une nouvelle table rase … cela tombait bien, les multinationales voulaient elles aussi vendre leurs produits standardisés du pôle nord au pôle sud et d’ouest en est. Il ne s’agissait pas de démocratie comme certains y ont cru voir – à l’époque le rideau de fer existait encore. Juste d’un universalisme de pacotille pour amadouer les sauvages … le servage n’était pas loin de l’offrande !

  73. Ce matin, France Mu…pour échapper à la messe. A ce propos, on ne dira jamais assez combien les programmes du dimanche matin, sur France Cul, sont l’illustration presque parfaite de ce que devrait être la laïcité bien comprise. « Presque », parce que cette foutue messe fout tout en l’air.

    Sur France Mu, donc « Daphnis et Chloé » de Ravel. Pourquoi ai-je donc l’impression qu’on ne reverra plus les jardins et les paysages pastoraux de l’Antiquité qui sont si manifestement le coeur même de cette musique-là ? Que, non contents de l’holocauste animal, nous avons aussi envoyé les jardins et les paysages à l’abattoir, collectivement, sous la laideur et l’engrisaillement de notre civilisation ? Déchirement et nostalgie d’une époque révolue accompagnent désormais mon écoute, alors que la puissance évocatrice de la musique devrait susciter exactement l’inverse, non ?

    • « non contents de l’holocauste animal, nous avons aussi envoyé les jardins et les paysages à l’abattoir, collectivement, sous la laideur et l’engrisaillement de notre civilisation »

      Un exemple archétypal de confusionnisme militant. Il manque quand même un couplet sur les vertus de la billot-diversité

      En Périgord, jardins et paysages sont sourcilleusement protégés par des troupeaux de vaches qui empêchent les import-huns de trop approcher la beauté.

  74. Le 23 septembre 2018 à 8 h 41 min,
    dobolino
    a dit :
    A quoi bon débattre sur ce sujet ? Même si on leur souligne le fait qu’ils sont contraints de se complémenter en vitamine B12, ce qui prouve que leur régime alimentaire ne leur permet pas de survivre en milieu hostile et est obligatoirement lié à une société organisée et surdéveloppée, donc qu’il ne couvre pas les besoins nutritionnels de base de l’espèce humaine >… Faut les laisser faire

    Bonjour Dobolino,
    c’est un véritable plaisir de vous lire; si je vous approuve sur l’inutilité de débattre sur ce sujet ,toute discussion avec des végans s’avérant stérile; permettez-moi cependant de vous rappeler que malheureusement la carence en vitamine B12 toucherait tout le monde aujourd’hui si les animaux d’élevage n’étaient pas supplémentés en B12 (vous le savez certainement mieux que moi). Cette vitamine trouvant sa source dans des bactéries présentent dans les sols , sols que nous avons pris grand soin de « bousiller » à grand renfort de pesticides, a disparu de l’alimentation naturelle des animaux. On l’a trouve aussi dans certaines algues ( et par conséquences dans certains crustacés) mais jusqu’à quand?

    Il est quand même troublant de constater que des personnes qui prônent la non violence et le respect à l’égard des animaux soient aussi « agressifs »… Mais on sait que la carence en B12 peut entraîner des troubles psychotiques et de l’humeur…ceci expliquerait peut-être cela…

  75. C’est vrai que l’amour des bergers et des bergères de Virgile n’est plus à la mode ! Enfin sauf à Hollywood en catimini … cf Asia Argento qui aime les éphèbes du moment qu’ils font les puceaux du cœur.

  76. S’il y a des puceaux et des pucelles il faut bien qu’il y ait des dépuceleurs, non ?

    Ceci dit c’est mal de se faire passer pour puceau quand on a déjà connu le loup.

    • Une quinzaine de personnes (étudiants, graphistes, musiciens, communicants sociaux…)

      graphistes

      tiens,tiens comme par hasard;la fille qui lançait des cendriers sur les CRS,place de la Contrescarpe et qu’on a enfin appréhendée se dit graphiste.

  77. Ce qu’il nous faut ce sont des « dossiers nature » et des dossiers « contr’nature » !

    Un journal Lisette new-look ; ma mère le lisait dans les années 20 du XXe siècle. Toute une éducation …

    • Je voudrais lancer « Lisette la perverse morale » ; nous avons bien eu en France un président « normal », alors pourquoi pas une Lisette à la tête de l’Etat ?

  78. Pierre, en raison des liens d’affection univoque que je te porte depuis toujours, je me suis permis d’ouvrir ton lien de 14 h 07, intitulé : « le Hanneton ».
    Trop chou !
    N’oublie jamais que si tu as besoin d’aide dans un trip échouant aux Enfers, je connais du monde là-bas…Et des gens très bien placés.

    Frexit oblige, je rentre à la base et m’absente pour la semaine.
    Pour assurer un environnement positif dans le blog basé sur mes compétences en stratégie communautaire, voici des exemples de comportements qui ont fait ma réputation et que j’invite chacun à suivre en mon absence:

    -Utiliser un langage accueillant et inclusif.
    -Respecter les points de vue et expériences divergents.
    -Accepter toute critique constructive.
    -Se concentrer sur ce qui est meilleur pour la communauté BdÂ.
    -Montrer de l’empathie envers les autres membres du blog.

    Bises !

  79. On est toujours le pervers d’un autre ! Evidemment sauf les bureaucrates comme Lormier … qui est passé directement du macrocosme au microcosme !

    PS Dans H2G2 le prosecteur Vogon est un portrait criant de vérité du sieur Lormier grand superviseur du blog Bonnet d’âne qui entend ouvrir une voie inter-galactique de premier ordre dans ce fouillis sans nom (« en attente d’un appareil critique »).

  80. Le 23 septembre 2018 à 12 h 03 min,Pierre Driout a dit :
    « Dans les années 60 est née sur les campus américains et français le syndrome de la déconstruction etc.

    Franchement,je crois que vous faites un contresens complet sur le mot « déconstruction »;vous semblez croire que c’est une tentative plus ou moins nihiliste de saper nos valeurs et les fondements de notre société.

    Or il ne s’agit absolument pas de cela;je n’ai pas envie de me creuser les méninges pour essayer de comprendre précisément ce que Derrida entendait par « déconstruction » mais j’en sais suffisamment pour vous dire que cela n’a rien à voir avec ce que vous croyez.

    Une anecdote qui vous amusera peut-être;un proche,étudiant en philosophie jadis,assista au cours de Derrida (préparation à l’agrégation );la réponse qu’il faisait presque toujours à toute question était: »ce n’est ici ni le temps ni le lieu d’envisager cette question… »

    Et dans ses entretiens,il disait grosso modo que le concept de déconstruction échappe à toute définition..

    Le Derrida s’est bien vendu en Californie;tant mieux pour la France;ça nous a rapporté des devises; j’ignore si le produit est encore demandé. aux Etats Unis.

    Ci-dessous,un article lisible.
    https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0806281141.html

  81. Les mots évoluent Lormier ! Cela échappe à un prosternic de haut vol comme vous …

    PS En clair je me fiche du sens que Derrida a voulu donner à ce mot si je trouve que mon sens à moi désigne un phénomène intellectuel qui avait besoin d’être nommé.

  82. On a republié sous un nouveau titre « La machine révolutionnaire » l’ensemble des œuvres d’Augustin Cochin chez Tallandier en cette année 2018.

    Ce n’est pas du G. Lenotre !

    • Evidemment le titre fait penser à la guillotine mais ce n’est pas le point central de l’œuvre de l’historien mort à la guerre en 1916.

    • prosternic prostetnic prosternit

      Dans The Hitchhiker’sGuide to the Galaxy,le nom est prosTetnic

      PROSTERNIC allez aux pages de google books qui contiennent ce mot;vous trouverez par exemple une vie de Jean Calvin écrite en latin;vous verrez que dans l’ouvrage original le mot est PROSTERNIT
      Google books donne le texte au format image;comme le T (t) est petit,le logiciel de reconnaissance de forme a lu un C (c) ;en revanche,il interprète correctement le S (s) qui,à première vue passerait pour un f (cette lettre étant souvent répétée,quelqu’un ou une IA a sans doute rectifié).

      Quod si porro in qiiem incidat,à quo sit aliquando reprehen- sus,& cuius aculeos senserit,húc ita prosternic in imumque detrudit tanquam si i ndignus sir, quem ipsc tan tu s vir intueri debeat,srequentèr imperitum,sae pebestiam,nunc stultum …

      De Joannis Calvini, magni quondam genevensium ministri, vita moribus, rebus …
      De Jérôme-Hermès Bolsec

  83. Le Noir après la Grande Guerre;un point de vue de Michel Le Bris;le BBC ne hantait pas encore l’imaginaire de l’Occident.(ou peut-^tre que si…)

    Grand spécialiste de Robert Louis Stevenson, fondateur du festival Etonnants Voyageurs à Saint-Malo, écrivain et essayiste à la bibliographie longue comme le bras, Michel Le Bris …[publia] en 2008 La Beauté du monde, un roman qui a bien failli lui valoir le Goncourt.

    [Il] y racontait le destin de Martin et Osa Johnson, un couple qui dans l’entre-deux-guerres quitta le New York des années folles pour le Kenya, où il fit œuvre de pionnier en matière de documentaire animalier.

    «A cette époque, explique Le Bris, il existait une fascination pour les arts premiers et le sauvage née de la guerre de 14-18 et du quasi-suicide de l’Occident, d’une civilisation prise du vertige de destruction.»

    Quand Pierre Driout dit sans ambages qu’il ne verrait que des avantages à ce que disparût le continent africain,quelle peur exprime-t-il au fond ?

    https://www.letemps.ch/culture/nom-kong-king-kong

    • Driout est devant l’Afrique comme une poule devant un énorme couteau. Il y sent une sorte de danger indicible mais, dominé par son cerveau reptilien, il n’a pas les outils conceptuels pour saisir cette peur et encore moins la raisonner.

      • On ma raconté la même histoire mais c’était avec une autruche et une machette !

        En Afrique tout est plus grand …

        • Si vous avez perdu le fil…

          BBC= grosse bite de Noir

          Le personnage du Noir à la bite immense qu’un Blanc fin de race invite chez lui pour qu’il baise sa femme est rékhurant dans la peaurneaugraphie moderne;je conjecture que ceci est le symptome d’un malaise dans la civilisation.

          Nous nous sentons mourir;nous implorons l’Africain de venir régénérer notre race.

          • Plus ou moins. Le père de Dumas,le général Dumas, quand il arriva d’Haïti vers 1780, se loua comme verge d’appoint dans les orgies — un mirebalais, disait-on, ou futuitor en latin pour les pédants — au tarif de 200 louis la nuit, une somme énorme.
            Les Mémoires de Dumas sont assez prolixes sur le fait que le fiston a hérité certaines des qualités (en sont-ce ?) paternelles. Il a même falsifié en ce sens une lettre dont l’original a été conservé à Villers-Cotterêts.

  84. Encore un libéral à douze balles, souriant avec le couteau de cuisine * planqué dans le dos, qui pleure pour des fonds publics :

    http://www.lepoint.fr/economie/tribune-pour-une-ecole-numerique-made-in-france-24-09-2018-2253676_28.php

    En vérité, je vous le dis, quand le système va lâcher, ce seront les gros qui rafleront le jackpot. Les petits misent de se placer juste pour se faire racheter. Ils savent que la plupart d’entre eux vont simplement disparaître mais ils auront quand même pu parasiter un peu. Toujours ça de pris.

    Pour la masse, ce sera camisoles étroniques pour tous.

    * captain qooq de la tambouille numérisante coûteuse mais pas goûteuse

    • Le gros des gros c’est Pearson,multinationale qui s’apprête à rafler le marché de l’enseignement en France.

      L’ocde leur sous-traite l’analyse du système éducatif.

      Charbonnier,l’expert de l’OCDE est l’un des hommes de paille de Pearson.

      En l’absence d’appareil critique et ma paresse étant ce qu’elle est,je ne peux être plus précis mais le Maître nous a déjà parlé d’un très très haut fonctionnaire français qui a beaucoup fait pour microsoft au Ministère.

    • merci d’arrêter d’utiliser le mot « libéral » à tout bout de champ ! d’autant qu’en général, et ici une fois de plus, c’est exactement l’opposé du libéralisme : de l’étatisme, de l’interventionnisme, de la subvention et du copinage …

      Un conseil, imprimez la page https://www.wikiberal.org/wiki/Libéralisme puis lisez la à haute voix, en suivant avec votre doigt. Répétez l’exercice jusqu’à guérison compréhension 😉

      • Les libéraux à douze balles adorent que l’état intervienne pour les laisser entrer dans les poulaillers et y faire régner une saine concurrence.

        Mais argumenter avec des religieux est une perte de temps.

        • Il n’y a pas que les subventions;il y a aussi les dons.

          De quoi vivent la Merdifiez vos Lignées et sa clique:de dons.

          Sont-ce des dons gratuits ?

          Vous n’y pensez pas.

          Ils ouvrent des droits à réduction d’impôts.

          Et pourquoi ça ?

          Ben tiens:l’IFRAP a été reconnue d’utilité publique.
          Par qui ?

          Par l’Etat.

    • Bien sûr — ses chances d’être réélu député aux Législatives sont incertaines, il vaut mieux être anti-européen à Bruxelles…

      • Franchement JPB, je ne vois vraiment pas ce que vous avez pu lui trouver d’intéressant ! j’aimerais comprendre …

        • Je souffre d’acedia — ou d’acédie, si vous préférez…
          Du coup, je fais parfois des choses rien que pour mettre fin à l’ennui. En espérant qu’il se produira quelque chose — mais rien ne vient jamais.
          Alors la fois suivante, je frappe plus fort.

        • l’ennui, le dégoût de la prière et le découragement … je comprends ô Maître parmi les Maîtres, mais pour l’avoir vu 2 ou 3 fois à la télé, je l’ai trouvé, à chaque fois, terne et fade … et pour les idées développées, comment dire, en restant courtois, euh …
          Après, je comprends également qu’on puisse être tenté d’apporter son expertise à un politique. Pour avoir tenté l’aventure, à mon humble niveau, et j’ai vite réalisé, que j’allais au devant d’une grande déception.

          • Plus ça va, plus je me dis que les seuls changements radicaux ne peuvent venir que de la rue. Les hommes providentiels ne naissent que dans des circonstances exceptionnelles — et je ne souhaite pas à mes enfants des circonstances exceptionnelles du type Juin 40.
            Même si j’aime la castagne.
            Mais je doute que la rue, anesthésiée par des années de télé, de malbouffe, d’école bradée et tutti quanti, soit un jour en état de s’insurger.

  85. La maladie honteuse par excellence dans les temps éclairés c’était la folie ; la maladie honteuse dans la nôtre c’est la raison …

  86. Penser dans ou hors le langage ?

    Vous savez que Lormier instruit souvent ici le procès quand de Brighelli, quand du mien etc parce que nous utilisons des termes impropres.

    Par exemple la querelle de la réhabilitation ; Audin fut exécuté par des agents de l’Etat français en-dehors de toute légalité tant et si bien qu’on ne connait même pas les conditions exactes de sa mort.

    Longtemps après un président intervient au nom de la république pour dire que oui elle a bafoué les lois et doublement en refusant de reconnaître les faits.

    S’agit-il de la relégitimation de la vie et de la mort d’un citoyen ? Oui en quelque sorte ; Audin retrouve ses droits de citoyenneté et sa mort est inscrite dans les registres au passif de l’Etat.

    Dans le grand livre de la dette on trouve donc le nom « Maurice Audin ».

    La dette publique cela existe !

    JPB a trouvé le terme réhabilitation faute d’un autre ou d’une expression composée qui résumerait cette situation complexe. C’est faute au langage pas à la pensée … il suffirait d’inventer un terme juridique pour nommer le phénomène.

    • Le 24 septembre 2018 à 11 h 08 min,
      Jean Paul Brighelli
      a dit :
      Plus ou moins. Le père de Dumas,le général Dumas, quand il arriva d’Haïti vers 1780, se loua comme verge d’appoint dans les orgies — un mirebalais, disait-on, ou futuitor en latin pour les pédants — au tarif de 200 louis la nuit, une somme énorme.
      Les Mémoires de Dumas sont assez prolixes sur le fait que le fiston a hérité certaines des qualités (en sont-ce ?) paternelles. Il a même falsifié en ce sens une lettre dont l’original a été conservé à Villers-Cotterêts.

      Merci Maître de nous faire profiter de votre érudition.

      Il ne me déplaira pas de briller dans les salons en exhibant le mot « futuitor » qu’en heureux pédant que je suis je préfère à son équivalent français.

      Je me suis penché sur votre magnifique maxime et j’ai tenté d’en déduire d’autres.

      On ne conçoit rien sans une grande ambition.

      C’est la grandeur de l’oeuvre qui donne la mesure de l’ambition qui en a permis la conception . (et lycée de Versailles)

      C’est la taille de sa bite qui fait le prix du futuitor.

      Zemmour:gros tirages,petite bite.
      JP Brighelli:faibles tirages,…

      Et dire que l’insensé prétendait khopiner avec le Maître.

        • Fututor — faute de frappe, le doigt a pris le u et le i en même temps.
          Futuitor existe, c’est une forme verbale.

      • « Il ne me déplaira pas de briller dans les salons en exhibant le mot « futuitor » »

        Ben, non, méfiez vous, vous risquez la honte du salon avec futuitor.
        Et, oralement, si j’ose dire, vous ne n’aurez pas l’excuse du doigt trop gros pour le petit clavier (AZERTYUI)

          • Petite faute de frappe,grandes conséquences.

            Sans vous,j’étais perdu-car le Maître n’eût sans doute pas rectifié.

            Pendant que j’y suis, je vous remercie (tardivement) d’avoir répondu à qui se demandait si Natacha avit été réhabilitée que la question ne se posait pas puisque elle n’avait jamais été condamnée.

            J’ai parfois observé que des professeurs de mathématiques qui jamais ne pêchent contre la logique quand ils parlent mathématique,le font constamment lorsque ils débattent d’autres sujets.

            Vous,vous êtes logique de « part en part. »

        • Faites en votre miel ! Il n’y a pas que futuitor dans la vie que diable ! Sortez votre main de votre pantalon … please comme disait la dame au monsieur assez peu galant et assez peu empressé !

  87. Le pavé de l’ours fable morale.

    Un gros ours mal léché s’empressait vers une ruche … mesdames les abeilles ne l’entendaient pas de cette oreille et se mirent à piquer de mille dards la truffe du sot animal !
    L’apiculteur au bruit de la dispute vint, chasse la grosse bête avec un pavé et fit bombance avec le miel ! Ce furent les abeilles les plus désappointées …

    Moralité : les plus habiles à vous aider sont parfois les plus avides.

  88. De quoi Jean-Paul Brighelli est-il le nom ?

    Jean Paul comme Jean-Paul Sartre ,ce traître à la patrie,cet ami des porteurs de valises,ce signataire du manifeste des 121.

    Pourquoi s’appelle-t-il Jean-Paul ? Il nous l’a dit:sa mère admirait Sartre. (en l’absence d’appareil critique…)
    Du côté paternel,un policier qui fut rappelé en Algérie et participa à la guerre d’Algérie.

    « Ma foi, je crois qu’entre la réhabilitation d’un « porteur de valises » tué par les paras français et la mémoire de mon père, « rappelé » pendant 18 mois pour arpenter le bled, je choisis encore mon père. »

    Tout ce que nous savons du père,c’est qu’il n’a pas tué Audin et qu’il n’a pas été tué par les « fait-gaga » (le bambin Jean-Paul du temps où son papa lui racontait ses arpentations du bled,ne parvenait pas à prononcer « fellaga ».)

    On supposera que le père ne trahit pas sa patrie.On ne supposera pas,a contrario, qu’il fut un tortionnaire zélé.

    Nous ne savons pas comment le papa vécut cette guerre,nous ne savons pas quel récit il en fit à l’enfant JPB -lequel dévora Sade à l’âge de dix ans; les récits du père ont-ils nourri l’imagination du bambin,le prédisposant à aimer Sade ?

    A propos de la mort de Malik Oussékine,j’avais noté que le Maître était parfois partisan du mensonge d’Etat.
    Je constate qu’il récidive avec Audin.
    Sans plus d’éléments biographiques,nous ne pouvons tenter de résoudre cette énigme:Voltaire partisan (par intermittences)de la raison d’Etat,du secret d’Etat,du mensonge d’Etat.

    • Tais-toi faux Brighelli !!

      Il court une rumeur sur le blog Bonnet d’âne : une bande d’imposteurs usurperaient les affreuses qualités morales du grand Brighelli, concupiscence, sadisme infantile, perversion de l’âme et des lettres etc.

        • Lire sur le sujet (j’ai dit lire, pas voir) l’extraordinaire roman de Ian Fleming, You only live twice. Où Blofeld a installé un jardin impeccable — et mortel.
          Extrait :
          « This Doctor Shatterhand has filled this famous park of his uniquely with poisonous vegetation, the lakes and streams with poisonous fish, and he has infested the place with snakes, scorpions, and poisonous spiders. »

  89. Cher Brighelli,
    Merci de cette recension qui nous ramène à la faillite intellectuelle et morale de la deuxième gauche! Toutefois on peut être failli et tenir les leviers médiatiques et institutionnelles de la Presse comme de ce qui reste de l’Université en France comme nous le démontre à l’envi les condamnations de tous ceux qui ne pensent pas correctement de Houellebecq à Gauchet. Il était une époque où la grande bourgeoisie de gauche avait honte de ne pas être suffisamment proche des prolétaires, aujourd’hui cette gauche a honte du peuple…

    • Tout à fait. C’est que la bourgeoisie vit désormais en vase clos dans des « villes mondialisées » — voir le dernier livre, qui vient de paraître, de Christophe Guilluy sur la disparition des classes moyennes.

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